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DOSSIER DE PRESSE Conception graphique : Marina Ilic-Coquio Licences ES : 1-1041550, 2-041546, 3-1041547. philharmoniedeparis.fr 01 44 84 44 84 Porte de Pantin du 13 octobre 2017 au 28 janvier 2018 Exposition © Just Jaeckin PHILHARMONIE DE PARIS

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Porte de Pantin

du 13 octobre 2017 au 28 janvier 2018

Exposition

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Présentée à la Philharmonie de Paris vingt ans après la disparition de la chanteuse, l’exposition Barbara offre plus qu’un hommage de circonstance. C’est un portrait vivant qu’elle retrace, incarné par des archives exceptionnelles et par l’émotion que l’artiste continue d’imprimer dans l’esprit et le cœur de ceux qui ont créé l’exposition : sa commissaire tout d’abord, Clémentine Deroudille, amoureuse insatiable de la chanson française, Bernard Serf, neveu de Barbara, dont la générosité fut décisive à ce projet, et tous ceux qui, anciens familiers ou admirateurs dévoués, ont spontanément ouvert leur collection ou leurs souvenirs – comme s’ils lui étaient éternellement redevables.  Dresser le portrait vivant de Barbara, vingt ans après sa mort, impliquait d’en revisiter le mythe, et notamment l’image figée et monolithe qui la résument trop souvent : celle d’une femme en noir qui chante sa tristesse. Par les nombreuses photographies, vidéos d’archives, correspondances ou même messages- répondeurs rassemblés, l’exposition dévoile le quotidien de la chanteuse pour l’incarner vraiment, dans son identité plurielle. Ses débuts maladroits à Bruxelles, les tricots qu’elle filait à Précy, sa dépendance au Zan comme aux somnifères… autant de petits gestes, volontairement anecdotiques, qui animent toute la complexité d’une personnalité. À rebours de l’image sombre que l’on garde parfois exclusivement de Barbara, la scénographie de l’exposition, signée par deux grands talents du cinéma et de l’opéra, Christian Marti et Antoine Fontaine, relaie aussi l’aura rayonnante de la chanteuse. Car Barbara elle-même, dans ses propres concerts, aimait se mettre en scène, vibrante et lumineuse, à l’image des célèbres concerts de Pantin donnés en 1981, dans un chapiteau implanté justement sur l’actuel site de la Philharmonie.  Restituer la part vivante de Barbara, c’est également lui reconnaître la capacité peu commune de réinventer sans cesse le fil de sa carrière. Certes, sa silhouette allongée et sertie de noir a peu évolué. Mais la chan-teuse qu’elle fut se défendait d’être « fonctionnaire ». Le temps long de sa carrière fut celui d’expériences toujours renouvelées, voire de chemins de traverse. En 1986, l’étonnante comédie musicale Lily Passion la dévoilait ainsi au public en… récitante, aux côtés de Gérard Depardieu, seul chanteur du spectacle. Voici l’un des mérites de cette exposition  : ouvrir le regard sur l’aventurière véritable que fut Barbara. Car si l’oreille retient volontiers le style identifié des seules chansons des années 1961-1965 (Dis quand reviendras-tu ?, Göttingen, Nantes…), le cheminement de sa carrière montre au contraire qu’elle a sans cesse renouvelé son rapport à la scène, expérimenté d’autres écritures, d’autres langages musicaux, quitte à se tromper, quitte à essuyer des échecs.  Évoquer Barbara au présent, c’est trouver enfin, au cœur d’une œuvre et d’une personnalité, le relai de réflexions toujours pressantes. Parmi elles, la question de l’identité des femmes, aujourd’hui éminemment politique, est primordiale. Historiquement, Barbara fut l’une des toutes premières femmes à avoir imposé une carrière d’auteur-compositeur. Dès 1964 à Bobino, à l’issue d’un concert de Brassens qu’elle ouvrait en première partie, plusieurs critiques voyaient là l’éclipse des totems masculins de la chanson française. Sans créer une arbitraire hiérarchie des genres, l’exposition de la Philharmonie pointe davantage la couleur si particulière, magistrale et fragile à la fois, de la féminité assumée de Barbara. La chanteuse déployait bien sur scène, comme dans sa vie, une séduction puissante, presque dominatrice. Parce qu’elle courtisait sans détour, parce qu’elle vivait en nomade et affrontait sa fragilité sans pudeur, elle est celle qui, aujourd’hui encore, avive le goût de la liberté – faut-il en payer le prix de la solitude. Or Barbara militait autant par son identité propre, que pour des causes extérieures, elles aussi toujours actuelles. En prise avec l’histoire comme l’actualité, l’exposition de la Philharmonie révèle ainsi les nombreux combats qu’elle mena avec engagement, pour les autistes, les prisonniers, les malades du sida ou encore les prostituées.  À l’absente, mais toujours bien présente, « Merci, et chapeau bas ».

Marie-Pauline Martin, directrice du Musée de la musiqueLaurent Bayle, directeur général de la Cité de la musique-Philharmonie de Paris

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Une longue dame brune, un visage aux traits dessinés, des textes ciselés, chargés de mélancolie… : c’est l’image de Barbara qui s’impose sur papier glacé.

L’exposition propose de passer littéralement derrière le rideau et de dévoiler l’extraordinaire richesse de l’artiste, une femme vibrante et lumineuse qui a décidé que le spectacle serait sa vie, et les scènes de théâtre, les décors de son quotidien.

Cette première exposition à la Philharmonie de Paris sur une artiste femme est une invitation à découvrir ce que signifie être une femme libre, une femme qui écrit, compose et interprète, dans cette seconde moitié du XXe siècle.

Artiste d’exception, Barbara a été la muse des années cabarets de la rive gauche, pour devenir la découverte de Bobino, puis chanter sur les plus grandes scènes parisiennes.

La chanteuse est devenue un mythe et ses concerts, des moments de recueillement extraordinaires. Le public, debout, ne quittait la salle qu’après de longs adieux.

En partenariat avec l’Institut national de l’au-diovisuel, l’exposition présente des archives rares et parfois inédites, qui permettront aux visiteurs de découvrir une chanteuse aux multi-ples facettes. Des textes ébauchés, maintes fois recommencés, des correspondances intimes et quelques documents personnels livreront de précieux indices sur la façon de composer, de faire de sa vie des chansons intemporelles, des confidences chantées.

Barbara a été beaucoup et magnifiquement photographiée. L’exposition présentera les cli-chés rares ou emblématiques de nombreux photographes qui ont su gagner sa confiance et l’ont immortalisée sur scène ou dans un contexte plus intime  : Just Jaeckin, Marcel Imsand, Jean-Pierre Leloir, Tony Frank, Jo Cayet, Georges Dudognon…

La chanteuse aura façonné son image, comme en témoigne ses costumes de scène. Les jour-naux, les programmes révèlent le contexte de l’époque et le regard porté sur celle qui sut conserver son mystère, s’offrir sans pour autant se démasquer.

Chez elle, rue de Seine, vers 1958

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Commissariat de l’expositionClémentine Deroudille a précédemment assuré le commissariat de l’exposition « Brassens ou la liberté » à la Cité de la musique, fruit d’un travail à quatre mains avec Joann Sfar. Elle est aussi l’auteur du catalogue Brassens paru chez Dargaud en 2011. Passionnée d’archives sonores, elle a réalisé plusieurs parcours d’expositions. Sa production récente comporte notamment, la réalisation d’un film documentaire sur son grand-père, « Robert Doisneau, le révolté du merveilleux », diffusé sur Arte en 2016.

ScénographieLa mise en scène de l’univers poétique de Barbara a été confiée à deux grands noms du spectacle : Antoine Fontaine et Christian Marti, qui avaient déjà collaboré sur l’exposition « Brassens ou la liberté » à la Cité de la musique en 2011. Avant de devenir un des plus grands décorateurs de cinéma pour les films de Claude Berri, Daniel Auteuil, Joann Sfar, Manoel de Oliveira…, Christian Marti a commencé sa carrière sur des spectacles de chanteurs, notamment avec Jacques Higelin mais aussi Barbara, pour Lily Passion. Antoine Fontaine a déjà réalisé de nombreuses scénographies d’expositions. Il est devenu l’un des grands maîtres du décor peint, avec les fresques de La Reine Margot de Patrice Chéreau, les décors de scène de Marie-Antoinette de Sophia Coppola et il a réalisé depuis de nombreux décors d’opéra.

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Esquisse scénographique : reconstitution de l'Ecluse

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Parcours de l’exposition

1. De Monique Serf à Barbara

Comment Monique Serf (née le 9 juin 1930 à Paris, 17e), petite fille juive et pauvre, marquée par la guerre et une enfance meurtrie, est-elle devenue Barbara, l’artiste iconique dont nous nous souvenons aujourd’hui ? La publication de son autobiographie Il était un piano noir, parue peu après sa mort, révèle le drame intime de l’enfance. La cicatrice mémorielle, l’errance de ville en ville, éclairent sous un autre jour certaines paroles de ses chansons. L’enfance, c’est aussi l’affirmation du désir vibrant de jouer du piano, de chanter, mais aussi la découverte d’Edith Piaf.Dans la lignée des chanteuses du début du siècle – Yvette Guilbert, Damia, Marie Dubas et Marianne Oswald –, Barbara a commencé sa carrière par des tours de chant à Bruxelles, où elle s’est enfuie sur un « coup de tête » à 20 ans, puis dans des cabarets parisiens d’après-guerre comme l’Écluse, minuscule salle de 70 places. « L’Écluse est la première maison que j’ai trouvée. Là il y avait vraiment un cœur qui battait. Une famille qui m’a accueillie. C’est là que j’ai commencé à respirer, que tout s’est déclenché ». Barbara y devient la « chanteuse de minuit ».

Monique et son frère Jean à Orry-la-ville, vers 1935 Monique déguisée en bergère (2e rang à droite) et son frère, derrière elle, en ramoneur, vers 1935

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Au bois de Boulogne, mars 1959

Barbara à Bruxelles, années 1950 À L’Écluse en 1957

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2. « Petits zinzins » (1964-1969)Grâce à ses premiers succès, Barbara quitte les cabarets pour se produire à Bobino. Elle cesse alors d’interpréter les chansons des autres – Brel, Brassens – pour composer sans relâche ce qu’elle appelle ses « petits zinzins ». Des mots simples, des confidences chantées, une manière de s’offrir sans se révéler : Barbara écrit et enregistre beaucoup ; elle fascine ceux qui l’écoutent.Elle poursuit sa transformation en travaillant sans relâche sur ses mêmes instruments : son piano, son émotivité, sa voix. Elle construit son image, impose sa silhouette comme en témoigne ses costumes et les photographies de Just Jaeckin ou Jean-Pierre Leloir. Gauche et réservée à ses débuts, à la diction trop travaillée, elle dompte peu à peu ses peurs pour « habiter » ses récitals. Sa rencontre avec la présentatrice Denise Glaser est décisive : une complicité de femmes, une admiration réciproque qui donnent lieu à de rares confessions personnelles lors de ses fameux Discorama. Les années 1960 sont aussi marquées par des tournées incessantes à travers la France : Barbara vit sur la route en-tourée de quelques intimes et se produit sur scène près de 300 jours par an. Ses tournées avec Serge Gainsbourg, Serge Reggiani et Georges Moustaki l’amènent à se produire en Italie, en Israël et au Liban notamment… Chaque concert est l’occasion du même cérémonial, où se mêle croyances, discipline, exigence : Barbara arrive très tôt dans les théâtres, arpente la salle pour superviser au plus près les moindres détails du spectacle, puis s’enferme dans sa loge jusqu’au moment d’entrer en scène.

Texte manuscrit de la chanson NantesL’écriture de la chanson débute le 20 décembre 1959, lorsque Barbara apprend la mort de son père qu’elle n’a pas revu depuis qu’il a déserté l’appartement familial dix ans plus tôt. La chanteuse termine les couplets peu avant de l’interpré-ter sur scène au théâtre des Capucines en décembre 1963. C

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« Journée Barbara » sur France Inter, le 15 septembre 1965

Barbara et Denise Glaser, février 1970

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Barbara au studio Leloir à Paris, 30 décembre 1968 De 1958 à 1987, Jean-Pierre Leloir photographie Barbara plus d’une vingtaine de fois, notamment pour ses couvertures de disques et les affiches de ses spectacles.

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« Le voyage de Barbara »Cahier de dessins de Luc Simon qui suit Barbara lors d’une tournée dans les années 60.

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Barbara à Göttingen, 4 octobre 1967« Ne me photographiez pas. Si vous voulez me prendre, il faut m’avoir vivante ». Barbara n’aime pas être photographiée. Marcel Imsand est l’un des rares photographes avec lequel elle a noué une relation de confiance. Pendant plus de trente ans, Marcel Imsand a photographié la chanteuse en scène comme en coulisses.

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3. L’aventurière (1970-1981)

Olympia 1969 : à la surprise générale, Barbara annonce l’arrêt, non pas de la scène mais de ses tours de chant, d’une façon traditionnelle de faire de la chanson...Dès lors, elle s’aventure, guidée par ses intuitions et ses amitiés, s’essaie au théâtre (sans succès avec Madame), au cinéma avec Jacques Brel (Franz, 1972), Jean-Claude Brialy (L’Oiseau Rare, 1973) ou Maurice Béjart (Je suis né à Venise, 1977). Avec L’Aigle noir, Barbara devient une véritable artiste populaire, touche un nouveau public et fait la une des maga-zines. Mais à mesure que sa popularité grandit, l’artiste se fait plus discrète. Elle impose ses choix, comme le jeune François Wertheimer pour composer La Louve. Elle se retire à la campagne, dans sa maison de Précy-sur-Marne, qui devient son refuge, son espace de liberté et de création. C’est là qu’elle imagine ses futurs spectacles, compose ses chansons jusqu’à la fin de sa vie..

Dans son jardin à Précy-sur-Marne.

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Lors d’une séance de travail avec Roland Romanelli, son complice, 1972Barbara ne sait pas écrire la musique. Roland Romanelli lui écrit ses partitions. Lors de leurs séances de travail, il prend en notes les mélodies qu’elle lui fredonne. Quand il n’est pas auprès d’elle, Barbara lui prépare des cassettes, ou des bandes qu’elle a enregistrées sur son revox.

Barbara dans la pièce de théâtre Madame, 1970 © P

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4. La légende (1981-1997)

Imaginés à Précy, les concerts de Pantin sous le chapiteau de 2000 places, en 1981, font définitivement basculer Barbara dans la légende. La chanteuse revient après des années de silence. Elle invente une nouvelle façon de construire des tours de chant, les premiers concerts-spectacles. La voix a changé mais la communion avec le public est plus forte que jamais. Toujours guidée par le désir de se réinventer, Barbara imagine une comédie musicale avec Gérard Depardieu, Lily Passion, sur laquelle elle travaille pendant cinq ans, n’hésitant pas à dérouter son public. Absente des médias, les concerts deviennent mythiques : Châtelet en 1987 et 1993, Mogador en 1990…Barbara s’investit également, de façon très confidentielle, dans un combat contre le sida auprès des malades et des associations ; visite et chante en prisons. Femme engagée, elle participe à la campagne électorale de François Mitterrand en 1988, aux côtés de Jacques Higelin. Elle enregistre son dernier disque en 1996, avant de s’éteindre le 23 novembre 1997.

Programme du concert de Pantin, 1981Barbara dévoile deux nouvelles chansons : Regarde, célébrant la victoire de François Mitterrand aux élections présidentielles le 10 mai 1981 et Pantin, qu’elle interprète le soir de la dernière, le samedi 21 novembre, pour remercier le public.

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Sur la scène du Metropolitan Opera avec Mikhaïl Baryshnikov, 8 juillet 1986.

Sur la scène du Yubinchokin Hall, Tokyo, 30 janvier 1988Barbara se rend au Japon en 1970, 1975, 1988 et 1990. Le 26 janvier 1988, à Osaka, Barbara, qui a pris froid, perd sa voix devant plus de 2000 personnes.

Lors de son dernier concert à Tours, le 26 mars 1994Le soir de la dernière, elle descend dans la salle pour la première fois de sa carrière et fend la foule qui l’acclame.

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Barbara à Mogador.

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Concerts dans l’exposition

Tous les vendredis, de 18h à 18h30 et de 19h à 19h30, des artistes interpréteront Barbara dans l’exposition. Ils se produiront sur le piano de scène qui a appartenu à la chanteuse. Parmi les artistes programmés : Barbara Carlotti, Albin de la Simone, Tim Dup, Cléa Vincent, Camélia Jordana… (cette liste d’artistes est donnée à titre indicatif, sous réserve de confirmation).

Livret de dessins de Charles Berberian

Les jeunes visiteurs se voient remettre un livret à l’entrée de l’exposition : un album illustré par Charles Berberian. L’auteur de bande-dessinée retrace les grands évènements de la vie de Barbara, de la petite fille qui voulait chanter à la « longue dame brune » et son immense succès. Concerts, rencontres, écriture de chansons, cet album permet de découvrir le parcours de la chanteuse de façon vivante et imagée.

Télégrammes

Les admirateurs de Barbara, personnalités connues ou moins connues, sont invités à rendre hommage à la chanteuse en écrivant quelques mots sur des télégrammes exposés à la fin du parcours. Des télégrammes vierges seront mis à disposition des visiteurs pour qu’ils puissent également laisser un message.

Ces télégrammes sont gracieusement fournis par la Fondation d’entreprise La Poste qui favorise le développement humain et la proximité à travers l’écriture, pour tous, sur tout le territoire, et sous toutes ses formes. Elle s’engage en faveur de ceux qui sont exclus de la pratique, de la maîtrise et du plaisir de l’expression écrite, contribuant notamment à la lutte contre l’analphabétisme et l’illettrisme numérique. Elle favorise l’écriture novatrice en dotant des prix qui la récompensent, en encourageant les jeunes talents qui associent texte et musique. Elle offre un espace de découverte de la culture épistolaire élargie avec sa revue FloriLettres, en consultation sur le site Internet de la Fondation (fondationlaposte.org). Enfin, mécène de l’écriture épistolaire, elle soutient l’édition de correspondances et les manifestations qui les mettent en valeur.

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Catalogue de l’exposition

Le beau livre illustré sur Barbara n’existe pas encore : ce livre mé-moire, foisonnant et lumineux, sera édité à l’occasion de l’exposition.Le catalogue conservera le déroulé chronologique de l’exposition et recensera l’ensemble des œuvres réunies dans le parcours : photo-graphies, manuscrits, partitions, incluant de nombreux documents inédits ou méconnus. La voix de Barbara qui traverse l’exposition sera constamment pré-sente dans le livre à travers la retranscription d’archives audiovi-suelles ou radiophoniques. Plusieurs entrées thématiques viendront apporter quelques éclairages contextuels, autour des chanteuses du début du siècle qui surent inspirer Barbara, ou autour de l’univers des cabarets d’après-guerre.

Coédition Flammarion – Philharmonie de Paris24 x 31 cm / 288 pagesBroché / 300 illustrationsPrix de vente : 35€

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Nouvelle intégrale 22 CD « Comme un soleil noir »

Plus de 390 titres Format à l’italienne 29 x 21cmUn livre souple de 48 pages richement illustré de photos rares. Texte inédit de Sophie DelasseinUniversal

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Autour de l’exposition

ConcertCabaret concours BarbaraSAMEDI 14 OCTOBRE À 15H00Dans la rue musicale, transformée pour l’occasion en cabaret, les lauréats du concours Barbara interprètent ses chansons dans des styles parfois très libres.

RUE MUSICALE - CITÉ DE LA MUSIQUEENTRÉE LIBRE

Rencontreavec Mathieu Amalric et Clémentine Deroudille SAMEDI 14 OCTOBRE À 16H00

Animée par Vincent JosseÀ l’occasion de l’exposition, Vincent Josse s’entretient avec Mathieu Amalric qui vient de réaliser un film autour de Barbara et Clémentine Deroudille, commissaire de l’exposition, qui présente le parcours qu’elle a imaginé pour cette « femme qui chante ».

SALLE DE CONFÉRENCE - PHILHARMONIEENTRÉE LIBRE

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ConcertBarbara autrementGUILLAUME DE CHASSY - DORSAF HAMDANISAMEDI 14 OCTOBRE À 17H30

Première partieGUILLAUME DE CHASSY, PIANODeuxième partie BARBARA / FAIROUZDORSAF HAMDANI, CHANTDANIEL MILLE DIRECTION MUSICALE, ACCORDÉON

Fairouz est-elle une Barbara libanaise ? Plutôt que de répondre à cette question, Dorsaf Hamdani rend hommage à ces deux déesses mélancoliques du XXe siècle. La chanteuse tunisienne invente un dialogue osé entre ces divas, celle des bords de Seine et celle du Liban, mêlant musiciens orientaux et français. En 2014, Dorsaf Hamdani avait publié sur disque l’enregistrement magnifique de cette rencontre rêvée. Un Barbara/Fairouz doté d’arrangements épurés, sous la direction musicale de l’accordéoniste Daniel Mille qui offre l’écrin idéal aux chansons des deux femmes et les pare de nouveaux habits parfaitement taillés. En première partie, le pianiste de jazz Guillaume de Chassy présente une nouvelle création qui célèbre la grande mélodiste qu’était Barbara.

SALLE DES CONCERTS - CITÉ DE LA MUSIQUE25€ / 20€

Dorsaf Hamdani Barbara/Fairouz sur scene

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ConcertLe jour se lève encoreALEXANDRE THARAUDSAMEDI 14 OCTOBRE À 20H30

ALEXANDRE THARAUD PIANO

AVECDOMINIQUE AALBIN DE LA SIMONEHINDI ZAHRABÉNABARCAMÉLIA JORDANARADIO ELVISTIM DUPROLAND ROMANELLIOLIVIER MARGUERITMICHEL PORTALQUATUOR ZAÏDE

Lorsqu’il n’interprète pas Bach, Chopin ou Rameau, Alexandre Tharaud se jette corps et âme dans la chanson, sa grande passion. C’est à Barbara que le pianiste dédie entièrement ce concert. À celle qui avait hypnotisé le jeune spec-tateur qu’il était en 1987 lorsque la Dame en noir se produisait au Théâtre du Châtelet. Là même où, vingt ans plus tard, il signa un concert-hom-mage avec l’accordéoniste Roland Romanelli, complice de Barbara, mais aussi Michel Portal et le chanteur Dominique A… Pour cette nou-velle célébration de celle qui racontait « sa propre vie, la naissance, l’enfance, la mort de son père, l’amour, la solitude, l’envie de mourir, la mort et l’au-delà », Tharaud convie un impression-nant casting d’invités parmi lesquels Albin de la Simone, Hindi Zahra, Bénabar, Camélia Jordana, sans oublier ceux de 1987, Dominique A, Michel Portal et Roland Romanelli.

GRANDE SALLE PIERRE BOULEZ – PHILHARMONIE45€ / 35€ / 25€

Album à paraître le 29 septembre Warner / Erato

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Concert-promenadeChantons BarbaraDIMANCHE 15 OCTOBRE À 14H30

HILDGARDE WANZLAWE CHANT ET PATRICE CARATINI CONTREBASSEIRINA PRIETO CHANT, GUITARE ET ENRIC PEINADO GUITAREGRAND HUIT ORCHESTRE VOCAL - PIERRE JEANNOT DIRECTION

Barbara catalane, Barbara jazzy, Barbara en quintette vocal... L’Aigle noir s’invite au Musée pour mêler la poésie engagée aux mélodies universelles.

MUSÉE DE LA MUSIQUE - CITÉ DE LA MUSIQUETARIF : 8€ (INCLUANT L’ENTRÉE DU MUSÉE)

Rencontre avec Alexandre Tharaud et les musiciens de Barbara MARCEL AZZOLA, MICHEL PORTAL ET ROLAND ROMANELLIDIMANCHE 15 OCTOBRE À 14H30

Animée par Valérie Lehoux

ENTRÉE LIBRE RUE MUSICALE - CITÉ DE LA MUSIQUE

Barbara à Précy-sur-Marne, automne 1989

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SpectacleBarbara et l’homme en habit rouge REBECCA MAI ET ROLAND ROMANELLIDIMANCHE 15 OCTOBRE À 16H00

RÉBECCA MAI CHANTROLAND ROMANELLI ACCORDÉON, PIANOJEAN-PHILIPPE AUDIN VIOLONCELLEERIC-EMMANUEL SCHMITT MISE EN SCÈNE

À 20 ans, un jeune accordéoniste et pianiste né à Alger arrive à Paris avec un rêve : accompagner Barbara. Roland Romanelli partagera avec elle la scène comme la vie pendant vingt ans. Avec ce spectacle, il raconte leur complicité entre souvenirs, confidences et chansons, interprétées avec sa compagne d’aujourd’hui Rébecca Mai.

AMPHITHÉÂTRE - CITÉ DE LA MUSIQUETARIF : 30€

ConcertLou CasaDIMANCHE 15 OCTOBRE À 17H30

Issus d’un collectif à géométrie variable, les frères Casa, Marc au chant et Fred au piano, accompagnés de Julien Aeil-lon, ont commencé à reprendre Barbara à l’occasion des quinze ans de sa mort, en 2012. Ils ont ensuite pris presque quatre ans pour maturer leur court album À ce jour, unanimement salué par la critique. « La voix de Marc Casa est addition de frissons. Il ne clone pas Barbara, ne la fait pas sienne même si parfois il y a étrange et troublant mimé-tisme. Il happe ses mots légers comme une dentelle ciselée de grave. Les choie, les susurre, les chuchote, les distille. Les vers semblent ne pas toucher terre, ne pas en avoir le temps. Le propos est contenu qui va et vient, qui se presse au rythme des notes », écrit Michel Kemper. Quant aux arrangements, ils ne déméritent pas, et font preuve d’une belle inventivité dans l’épure.

LE STUDIO – PHILHARMONIETARIF : 22€

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SpectacleVaille que vivreJULIETTE BINOCHE & ALEXANDRE THARAUDDIMANCHE 15 OCTOBRE À 19H30

JULIETTE BINOCHE RÉCITANTEALEXANDRE THARAUD PIANO

En 1998, les éditions Fayard publiaient Il était un piano noir…, poignantes mémoires que la chanteuse Barbara n’eut guère le temps d’achever. Elle se raconte superbement, elle, la petite fille des Batignolles, qu’une enfance vagabonde, sur fond d’Occupation, amènera notamment à Marseille, à Tarbes, à Saint-Marcellin, avant le retour à Paris… Puis la jeune fille poursuivra obstinément son rêve : chanter, devant un piano noir, jusqu’aux débuts à L’Écluse, pour les premiers succès... Témoignage sensible et vrai sur un métier, la chanson, autoportrait d’une femme rebelle, artiste, solitaire malgré l’adulation de ses fans, et qui aura retenu jusqu’au bout quelques aveux déchirants, livrés dans ces pages que Juliette Binoche, accompagnée par Alexandre Tharaud, s’approprie.

GRANDE SALLE PIERRE BOULEZ – PHILHARMONIETARIF : 45€ / 35€ / 25€

AUTRES DATES 

8 OCTOBRE Vannes9 OCTOBRE Velizy-Villacoublay10 & 11 OCTOBRE Antibes17 OCTOBRE Perpignan22 OCTOBRE Angers23 OCTOBRE Poitiers25 OCTOBRE Aix-En-Provence27 OCTOBRE Lyon28 OCTOBRE Pully30 OCTOBRE Bucarest

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ProjectionsBarbara à l’écran

BARBARA À PANTINVendredi 13 octobre à 19h et dimanche 15 octobre à 15hConcert filmé par Guy Job, France, 1981, 100 minutes

FRANZVendredi 13 octobre à 21hFilm de Jacques Brel, France/Belgique, 1971, 90 minutes

BARBARA AU CHATELETSamedi 14 octobre à 11hConcert filmé par Guy Job, France, 1987, 90 minutes

BARBARA OU MA PLUS BELLE HISTOIRE D’AMOURSamedi 14 octobre à 15hFilm de Gérard Vergez, France, 1973, 46 minutes

L’OISEAU RARESamedi 14 octobre à 18hFilm de Jean-Claude Brialy, France, 1973, 80 minutes

JE SUIS NÉ À VENISEDimanche 15 octobre à 17h30Film de Maurice Béjart, France, 1976, 100 minutes

TARIF PAR PROJECTION : 5€SALLE DE CONFÉRENCE – PHILHARMONIE

Cycle de culture musicale BarbaraIntemporelle... et tellement actuelle ! Vingt ans après sa disparition, Barbara reste d’une troublante modernité. Dans son œuvre, ses engagements, son rapport au métier et au public, aux hommes et à l’amour, elle a défriché bien des chemins, et imposé un modèle d’une pertinence intacte. Voilà d’ailleurs pourquoi tant de jeunes artistes s’en réclament. Tout chez elle illustre son immense liberté d’action, de création et de pensée. Ce cycle de conférences nous le démontrera, à travers divers aspects, souvent inattendus, de sa personnalité et de son parcours de « femme qui chante ».

Cycle de 5 séancesLE JEUDI 15H00 À 17H00DU 23 NOVEMBRE AU 21 DÉCEMBRE

23 NOVEMBRE Comment Barbara a révolutionné la chanson ? par Valérie Lehoux30 NOVEMBRE L’invention de la femme nouvelle par Bertrand Dicale7 DÉCEMBRE Barbara, la vigilante : une artiste engagée par Clémentine Deroudille et Gilles Pialoux14 DÉCEMBRE Barbara et le public, sa « plus belle histoire d’amour » par Jean-François Fontana21 DÉCEMBRE La force du pardon dans l’œuvre de Barbara par Valérie Lehoux

SALLE DE CONFÉRENCE - PHILHARMONIETARIFS : 40€ (CYCLE COMPLET) / 10€ (LA SÉANCE)

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Barbara & l’Ina : « une histoire d’amour où les cendres sont chaudes »1

Après « Gainsbourg 2008», « Brassens ou la Liberté » et « Musique et Cinéma », l’Ina est heureux de retrouver la Cité de la Musique- Philharmonie de Paris pour un nouveau partenariat célébrant « Barbara », à travers une exposition d’une grande richesse audiovisuelle et l’édition d’un coffret DVD. Au sein de l’exposition, de nombreux extraits audiovisuels et photographies issus des collections de l’Ina permettent de revivre en image le parcours de Barbara, des cabarets aux plateaux de télévision et aux salles de concert.

« LE MYSTÈRE…C’EST CE QUE LES AUTRES ONT VOULU QUE JE SOIS »2

C’est sur la scène de l’Ecluse que Denise Glaser découvre Barbara. Très vite, elle fait d’elle l’invitée récurrente de son émission, Discorama. À la chanteuse timide que Glaser présente en 1959, succède bientôt à l’écran la « longue Dame brune », complice de Georges Moustaki dans de nombreux duos, avant de laisser place à l’auteur compositrice qui vient dévoiler ses « petits zinzins ». Pendant plus de dix ans, l’amitié indéfectible qui lie les deux femmes fait du plateau de Discorama un terrain pro-pice aux confidences. Devant le public de Denise Glaser, Barbara dément sa réputation de femme mystérieuse, dit ses peurs comme ses succès. Elle raconte « le métier », ses inspirations mais aussi les duos qu’il lui plairait de faire. Parmi eux, certains verront le jour quelques années plus tard en direct de l’émission de Maritie et Gilbert Carpentier, Top à…, à l’instar de « Toi mon ombre » avec Johnny Hallyday ou « le Rouge et le noir », avec Claude Nougaro.En 1973, c’est sur les routes de France que Barbara se confie à la caméra de Gérard Vergez le temps d’une tournée. Ce voyage au plus près de la singularité de la chanteuse donnera le documentaire exceptionnel Barbara ou ma plus belle histoire d’amour, qui restitue l’atmosphère des spectacles et des répétitions, les secrets des coulisses et l'intimité de la loge de Barbara.

BARBARA, 2 DVD DANS UN COFFRET INA Les documents audiovisuels issus des collections de l’Ina qui jalonnent l’exposition sont pour la plupart rassemblés dans un coffret DVD « Barbara », édité et conçu par l’Ina, avec le concours de la commissaire Clémentine Derou-dille. Outre ce parcours audiovisuel, enrichi de nombreux autres documents, on trouvera dans ce coffret la version restaurée du documentaire de Gérard Vergez, Barbara ou ma plus belle histoire d’amour, ainsi que le documentaire inédit du réalisateur Cyril Leuthy, Barbara, chansons pour une absente, production déléguée de l’Ina en co-production avec Arte. Le coffret Barbara sera disponible dès le 13 octobre 2017 en exclusivité à la Cité de la musique – Philharmonie de Paris, avant une sortie nationale le 7 novembre 2017.

À l’occasion de l’exposition, les plus beaux programmes concernant Barbara feront également l’objet d’une mise en avant sur Ina premium, l’offre de vidéo par abonnement de l’Ina.

Créé en 1975, l’Institut national de l’audiovisuel, entreprise publique audiovisuelle et numérique, collecte, sauvegarde et transmet le patrimoine audiovisuel français. L’Institut est dépositaire de 16 millions d’heures de radio et de télévision.Dans une démarche d’innovation tournée vers les usages, l’Ina valorise ses contenus et les partage avec le plus grand nombre : sur ina.fr pour le grand public, sur inamediapro.com pour les professionnels, à l’InaTHÈQUE pour les chercheurs. Avec plus de 2 300 documentaires et programmes produits depuis 40 ans, l’Ina a acquis une expérience et un savoir-faire uniques dans la construction du récit et le traitement visuel des archives. L’Ina concentre également des compétences d’expertise, une vocation d’observatoire des médias, au service de l’excellence et de l’innovation. Enfin, l’Institut est l’un des premiers centres de formation initiale et continue aux métiers de l’audiovisuel et du numérique et s’affirme comme un laboratoire de recherche et d’expérimentation.

1 Franz, film de Jacques Brel, 19712 Discorama, extrait d’une interview de Barbara par Denise Glaser

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INFORMATIONS PRATIQUES

Du vendredi 13 octobre au dimanche 28 janvier

ESPACE D’EXPOSITION – PHILHARMONIE

HORAIRESDU MARDI AU JEUDI 12H00 À 18H00

VENDREDI 12H00 À 20H00SAMEDI ET DIMANCHE 10H00 À 20H00

TARIFSENTRÉE DE L’EXPOSITION TARIF PLEIN 11€

Avec accès à la collection permanente

TARIF RÉDUIT 6€Jeunes de moins de 26 ans, demandeurs d’emploi,

Bénéficiaires des minima sociaux.

GRATUITÉEnfants de moins de 6 ans,

Personnes handicapées et leurs accompagnateurs.

VISITES GUIDÉES POUR LES INDIVIDUELSLes samedis, dimanches et tous les jourspendant les vacances scolaires à 11h00

(sauf le samedi 11 novembre)Jeunes moins 28 ans 10€

Adultes 12€

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Hamid Si Amer

[email protected]

+ 33 (0)1 44 84 45 78

Gaëlle Kervella

[email protected]

+33 (0)1 44 84 89 69

POUR TOUTE DEMANDE DE VISUELS PRESSE, MERCI DE NOUS CONTACTER.

CONTACTS PRESSE

CITÉ DE LA MUSIQUE - PHILHARMONIE DE PARIS 221, AVENUE JEAN-JAURÈS

75019 PARIS

01 44 84 44 84 • PHILHARMONIEDEPARIS.FR

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