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Dossier Unité d’enseignement 15 - 1 - PRIAM Jérémy Année 2007 Option Lumière 06 88 03 05 84

DOSSIER A RTISTIQUE

Spectacle : Clément

PRIAM JEREMY DMA RL2

PROJET UE15 2007


Sommaire I )Dossier Artistique

I) Mise en scène • Résumé du spectacle • Objets et matières • Descriptif des actions • Intentions

II) Scénographie et espace • Plan de scénographie • Descriptif de la scénographie • Intentions • Ressenti personnel et analyse de la scénographie

III) Le temps du spectacle

• Les différentes parties du spectacle • Schéma temporel du spectacle

IV) Projet de maturation

V) Lumière

• Ambiances voulues par parties • Intentions personnelles lumières

VI) Résumé général et intentions personnelles de création


I )Dossier Artistique

I) Mise en scène

• Résumé du spectacle

C’est l’histoire d’une naissance, d’une vie, d’une mort. Clément, le personnage, né d’un papier journal va d’abord découvrir la vie avec sa mère. Puis viendra le temps de l’épanouissement, de la drague et de la rencontre d’une charmante compagne. Vient alors le temps du déchirement. La guerre éclate , Clément décide alors de rejoindre les rangs de la Défense. Il part ainsi laissant sa mère, sa maison, sa compagne. Le voyage se terminant il découvre alors les horreurs de la guerre qui fini par l’emporté peu a peu… Sa mère, restée seule, reçoit les unes après les autres les lettres de son fils, jusqu'à la lettre ultime, celle de sa mort.

• Objets et matières

Le spectacle utilise comme matière première le papier journal, symbole du renouvellement quotidien. Il oriente ainsi le spectacle dans une idée de cycle, de renouvellement. Dans la première image du spectacle, le comédien est en train de lire le journal. On part ainsi de la réalité commune vers une fiction. Cette image de la réalité, on la retrouve vers la fin du spectacle. Quand la mère reçoit les lettres, le papier journal redevient alors un support écrit et lisible. De même la nature de l’écrit tragique annoncé rappelle les informations tragiques que l’on peut trouver dans un article de journal.

Viennent ensuite les clac doigts comme deuxième objet utilisé. Il symbolisent dans la scène la guerre, le bombardement, l’horreur… Lors de l’utilisation de ces clac doigts, il reste des petits débris de matière ( papier + petits cailloux constituant un clac doigt, ces débris issus de l’utilisation symbolisent ( a l’échelle de la maquette les dégâts causés par la guerre. On passe ainsi d’une table complètement neutre, vide de tout déchet, à une table sur laquelle on trouve plein de petits débris de papier, des grands bouts de papier journal et le reste d’un corps mutilé. Le troisième objet que l’on trouve dans notre mise en scène est un petit ruban servant à emballer les lettres de Clément ou les débris du reste du corps de Clément. Il symbolise un souvenir, un message du passé. Comme un papier, une lettre mises de coté et gardé en souvenir pour plus tard, il représente une nouvelle page. La vie continue, les changements sont toujours là, mais le passé reste passé et la vie reprend son cycle…


• Descriptif des actions

0.00- Le comédien lit le journal 0.07- Le comédien pose le journal sur la table 0.09- Le comédien se lève 0.17- Le comédien commence a déchirer la partie haute du journal 0.27- Le comédien déchire les futurs bras de clément dans le journal 0.33- Le comédien déchire l’entre jambe de clément 0.40- Le comédien commence a enrouler la jambe droite de clément 1.01- Le comédien commence a enrouler la jambe gauche de clément 1.20- Le comédien commence a plier la tête de clément 1.37- Le comédien enroule le bras droit de clément 2.00- Le comédien enroule le bras gauche de clément 2.21- Le comédien aplatis clément il le finalise 2.29- Le comédien lève clément 2.41- Le comédien fait regarder clément de droite et a gauche 2.54- Le comédien fait pivoter le bras gauche de clément 3.01- Le comédien fait avancer et reculer la jambe gauche de clément 3.20- Le comédien fait pivoter le bras gauche de clément 3.25- Le comédien se baisse pour attraper la future compagne de clément 3.37- Le comédien crée les premiers regard entre clément et sa future compagne 3.51- Le comédien fait s’essuyer le front a clément 4.06- Le comédien fait rapprocher et reculer « discrètement » clément de sa compagne 4.15- Le comédien fait passer timidement la main gauche de clément sur la tête de sa compagne 4.30- Sa compagne se retourne, clément s’en éloigne un petit peu 4.38- Clément tente une nouvelle approche de sa compagne avec l’aide de sa jambe gauche 4.46- Sa compagne se retourne a nouveau 4.49- Clément décide alors de communiquer avec elle en l’invitant a danser 4.53- Clément danse avec sa compagne 5.06- Clément se rapproche de sa compagne et passe sa main sur ses épaules. 5.20- Clément s’agenouille devant sa compagne 5.35- Clément se relève et repasse sa main sur les épaules de sa compagne 5.55- Clément s’éloigne un peu de sa compagne, il regardent tous les 2 au loin 6.11- Clément essaye d’entraîner sa compagne a venir avec lui 6.17- Elle refuse, clément lâche alors la main de sa compagne 6.39- Clément saute dans les airs après un acquiescement de tête de sa compagne 6.45- Sa compagne fait au revoir a clément de sa main droite 6.54- Clément commence a avancer 7.00- Le comédien repose la compagne de clément derrière la table, clément avance toujours 7.26- Clément s’arrête et met sa mains droite sur sa tête 7.33- Clément regarde a droite et a gauche de plus en plus rapidement en se déplaçant 7.41- Le comédien lance le premier jet de clac doigts clément saute dans les airs 7.45- Le comédien détache la jambe droite de clément 7.48- Le comédien repose clément allongé sur la table 7.51- Le comédien déplie la jambe de clément pour la lire 8.33- Le comédien plie et dépose sur sa gauche la lettre de clément il relève clément 8.42- Clément continue de marcher 8.59- Le comédien lance le deuxième jet de clac doigts clément saute a nouveau dans les airs 9.02- Le comédien détache la jambe gauche de clément 9.05- Le comédien repose clément sur la table 9.10- Le comédien déplie la jambe de clément pour la lire 9.31- Le comédien plie et dépose sur sa gauche la lettre de clément il redresse clément 9.40- Clément de déplace sur la table a l’aide de ses mains de droite a gauche 10.15- Le comédien lance le troisième jet de clac doigts clément saute a nouveau en l’air 10.17- Clément détache la tête de clément et laisse tomber le reste du corps de clément 10.32- Le comédien déplie la tête de clément et lit la lettre 11.15- Le comédien s’assoie 11.22- Le comédien replie la lettre et la pose au centre de la table 11.50- Le comédien déplie les bras de clément restés sur la table 12.00- Le comédien repli proprement les bars de clément pour les poser aussi au centre de la table 12.10- Le comédien repli chaque lettre posées précédemment a sa gauche sur la table et les met au centre 12.55- Le comédien fait un petit ballotin de toutes les lettres avec un ruban rouge


• Intentions

Ce spectacle est une création. Le point de départ de cette aventure : a été mon envie de travailler sur la matière brute comme objet marionnettique (je me suis arrêté sur le papier journal…) et d’aborder avec cette forme tout petite et intimiste des thèmes aussi vastes que la naissance et la mort…J’ai conçu ce spectacle comme un court métrage d’animation (écriture d’un synopsis, puis création d’un story board avant de passer au travail sur la plateau…), avec l’idée que cette création puisse être proposée comme un forme courte avant le spectacle. (Texte repris des intentions De Sarah …)


II) Scénographie et espace

• Plan de scénographie


• Descriptif de la scénographie

Le décors scénographique comprend :

- Les tables disposées à l’avant scène, sur ces tables se déroule le maniement de la marionnette Clément.(hauteur 75cm)

Un volume table placé a 0.50 du nez de scène, formant un bloc très allongé. Pour ce faire, il est réalisé a l’aide de trois éléments de même nature. Au centre, se dresse une table de 2m de long par 0.75 de haut et par 0.75 de large, réservée a la manipulation de la marionnette. A ses extrémités cour et jardin, deux autres tables plus courtes (1.25m de long), la prolongeant et la mettent en valeur. Les plateau de ces trois éléments est visuellement reliés par une pièce de velours noir, favorisant la manipulation du personnage. Ces tables sont réunis structurellement par un cadre en façade de 5m de long sur 0.75m de haut, sur lequel est tendu une toile translucide grise, permettant la projection face ou rétro. Ce cadre en aluminium, démontable, reprend la structure, le rythme des tables et est perceptible a travers la toile grise.(Document Dispositif Scénographique Camille Muret, Anaïs Tromeur, Tim Northam)

- Le Podium a l’arrière du cadre de scène (situé entre la table et le podium). Il servira d’emplacement de jeu pour que l’acteur aille jouer son morceau de musique.

(hauteur 1.50m) Le volume Podium, implanté 1 m en arrière et en parallèle de la table, est un bloc en L mesurant 4m de long par 2m de large et 1.50m de haut. Il est constitué, tout comme la table, d’une structure en trois parties. Au centre se dresse un praticable de 2m de long par 1m de large par 1.50 de haut dont la longue est parallèle a la face. Coté jardin, un second praticable identique, dont la largeur est perpendiculaire a la face, vient s’aligner au premier. Coté cour, une structure de 1m de large par 1.5m de haut fixé au praticable central, crée une symétrie et permet de masquer un escalier de meunier parallèle a la face (largeur 0.65m). Les éléments sont unifiés, à l’instar de la table, par un cadre démontable tendu de toile grise (support de projection face ou rétro) et par une pièce de moquette noire recouvrant les plateaux. (Document Dispositif Scénographique Camille Muret, Anaïs Tromeur, Tim Northam)

- Le cadre de scène est d’une ouverture de 6m, le lointain est lui aussi à 6m et un tabs de fond servant a

clôturer l’espace y est installé, les découvertes ou pendrillionages sont a l’Italienne ou a l’Allemande. De plus cet écho visuel est renforcé par la présence d’un cadre de velour noir implanté entre les deux volume, à 0.35m du nez du podium. Ce cadre d’ouverture (hauteur 4.5m largeur 6m) marque une séparation, une frontière, isolant l’espace du podium et mettant en avant la table, espace de jeu mental. (Document Dispositif Scénographique Camille Muret, Anaïs Tromeur, Tim Northam)


• Intentions scénographiques

Lors de la création du spectacle, Sarah Reyjasse, metteur en scène et comédienne, est partie de deux idée principales. L’une marque son état d’esprit, c’est a dire de « faire un spectacle avec rien », en dehors d’une simple table et d’une feuille de papier journal. L’autre fonde son parti pris dramaturgie. En effet, a travers de cette feuille de journal, elle nous donne a voir une tragédie individuelle inscrite dans l’histoire collective, universelle, bien souvent banalisée, voire minimisée par les médias. C’est a la fois dans le respect de ces deux axes et des contraintes imposée par l’UE15, que nous avons souhaité travailler un nouveau dispositif scénographique pour Clément. Ce dispositif se divise schématiquement en deux grand volumes scéniques, la table et le podium. Le volume table, l’élément structurel perceptible, esquisse deux grandes frontières métaphoriques ; celles de la naissance et celle de la mort, délimitant la vie. Des accessoires sont installés de manière spécifique. Au pied de la table, côté jardin, une pile de journaux est posée au sol, pêle-mêle . C’est ainsi que cette longue table de 5m avec d’un côté la matière première du spectacle et de l’autre la matière transformée, renvoie de la vie a la morts ; elle donne la notion de chaîne industrielle, au début de la production de masse en série, domaine directement lié a la guerre et a son déterminisme. Clément n’est qu’un jeune homme parmit une multitude d’autres, un maillon de la longue chaîne , s’inscrivant dans la répétion d’un spectacle, du drame. Le volume podium ; ce volume émergeant offre un fond en bandeau a l’échelle de la marionnette, focalisant l’attention sur cette dernière et non sur la comédienne. En effet, dans ce cas, son visage sort du volume et ne se détache du fond que lorsqu’elle la manipule et ne se détache du fond que lorsqu’elle est assis pour incarner le personnage de la mère lisant les lettres de son fils. Dans un second temps le podium, portant un instrument à vu et un tabouret, devient alors l’espace de jeu de la comédienne devenue musicienne, interprétant le refrain du film « Les Parapluies de Cherbourg. L’implantation de ces deux éléments marque un parallélisme affirmé : lors de ce moment musical, entre la marionnette dressée sur la table et le musicien debout sur son podium. Ces deux volumes fonctionnent alors en écho, créant une image pouvant suggérer chez le spectateur l’idée que le manipulateur est lui aussi manipulé et fait référence à l’idée que « l’homme est un loup pour l’homme ».Cela implique de laisser la marionnette a vue seule dressée au centre de son aire de jeu a l’aide d’un système d’antenne télescopique. Enfin pour générer la même image scénique dans chaque lieu, nous souhaitons créé une boite noire et par conséquent fermer le plateau. Quelque soit l’implantation adoptée, il n’est pas exclu de placer des sources a vue, sachant que les pendrillons seront positionnés du cadre central au lointain.(Document Dispositif Scénographique Camille Muret, Anaïs Tromeur, Tim Northam)


• Ressenti personnel et analyse de la scénographie

Le dispositif scénographique, reprenant l’image du temps qui passe avec l’idée de la chaîne de montage, nous oriente déjà vers une idée du cycle de la vie ; une création, une vie, une destruction, un renouveau ... Dans cette scénographie, cette idée est à la fois réaliste et abstraite. La création de deux espaces, dont un espace fermé et un espace ouvert, peut nous amener à un espace psychologique, fermé, un genre de monde que tout un chacun possède sans y avoir forcément accès. L’idée de la manipulation illustrée par le comédien musicien se transforme en marionnette, un subconscient qui nous pousserait a faire des actions ou a penser des choses contraires à ce que l’on aimerait réellement penser comme une idée de manipulation extérieure, d’oppression, d’enferment exercé par d’autres êtres humains ou toute une organisation. L’espace ouvert, symbolisant le monde extérieur la vie telle qu’elle est et telle que l’on peut la voir, le « bien », le « mal », la création, la mort. On y retrouve d’ailleurs dans cette zone toutes les étapes concrètes et rituelles que l’on trouve dans une vie humaine. Cette idée de vie, de cycle, est appuyé par la longueur de la table et la matière première se trouvant à l’extrémité jardin. A l’opposé la matière détruite achevée, le rebut, se trouve a l’autre extrémité de la table. Dans notre idée du spectacle on retrouve le chiffre 3 de la scénographie, deux bloc de 3 éléments. Ce nombre on l’as déjà auparavant trouvé avec les 3 lettres de clément a sa mère. Ce chiffre 3 fait parti depuis longtemps et est toujours dans la symbolique divine, la trinité, une force extérieure nous pilotant pour reproduire la réalité. Ce chiffre 3 aussi délimite trois zones ; la création (la naissance), la vie (l’apprentissage), la mort. Ces trois zones se trouvent alignées dans le sens de la longueur et dans le sens de la profondeur ; la création à l’avant scène, l’apprentissage dans l’esprit du cadre fermé au milieu scène sur le podium, et la mort dans le noir, le vide du lointain de la scène.


III) Le temps du spectacle

• Les différentes parties du spectacle

Le spectacle tout comme la scénographie et le nombre de lettres se divise en trois grandes parties majeures ; la création du personnage, la vie avec l’apprentissage amoureux et culturel, la guerre et la désolation. Cependant pour ma part j’ai décidé de diviser ce spectacle en 6 parties, de poids différents sur la durée du spectacle mais identique concernant le temps du spectacle. Ces parties sont,

- La naissance de Clément, la création du personnage. Ce passage évoque le début du relationnel entre la vie de clément sa naissance, et les relations maternelles. Le premier cri la vie…

- La vie et l’épanouissement, Clément grandit. Il apprend tout en marchant sur le chemin de la vie, sa mère

s’efface peu a peu pour devenir vraiment la manipulatrice.

- La rencontre amoureuse, une étape importante de la vie, Elle permet une transition entre l’apprentissage avec l’aide de quelqu’un et l’apprentissage personnel de ses propres idées. La rencontre signifie aussi un couple qui va se former, et ce couple donnera peut être vie a un nouvelle génération…On retrouve ainsi notre idée de cycle

- Le départ à la guerre, Clément encouragé par de nombreuses propagandes militaires décide tout vainement

de s’engager lui aussi pour la patrie. Il essai d’abord d’entraîner sa compagne mais celle ci refuse, il lui demande alors pour ce faire son accord, qui succombant à ses demandes finit par lui accorder. Clément part ainsi tout joyeusement à la guerre. Ce passage montre comment il est possible de masquer la réalité (en l’occurrence ici l’horreur de la guerre) à l’aide de la manipulation informationnelle.

- La guerre, la réalité : Clément au travers de son combat découvre la guerre. En s’étant engagé lors de son

départ la fuite devient alors impossible, il finit par accepter son poste.

- La mort et la destruction, c’est le début de la clôture du spectacle, Clément après avoir « accepté » finit par être gravement blessé a plusieurs reprises. Au final, il enverra la dernière lettre a sa mère ; celle de sa mort. Dans cette dernière partie on apprend la réalité des choses mais trop tard le mal est fait.


• Schéma Temporel Du Spectacle

Naissance de Clément Clément se lève et découvre la vie La rencontre amoureuse arrive Apres avoir bien fait connaissance avec son amour et il décide de lui faire sa proposition de vie en couple Sa compagne Accepte Clément apprend son envie de partir a la guerre Il demande a sa compagne d’accepter son départ Il Part Clément arrive sur le lieu de la guerre et découvre les horreur IL cherche a s’enfuir Clément est victime d’une première attaque il décide d’en informer sa mère restée au pays Clément se relance alors dans la bataille, il est alors victime de la seconde attaque, il en re-informe sa mère Se relevant a nouveau, clément subit sa dernière attaque Sa mère reçoit alors l’avait de décès de clément… Dépitée après ces nouvelles elle décide de reprendre espoir et de continuer sa vie en gardant précieusement tout les souvenir envoyé et laissé par Clément.


IV) Projet de Maturation

Martin Schulze, Allemand et Max Eisenstein, juif Américain, sont associés et tiennent tous eux

une galerie de peinture à San Francisco, la galerie Schulse-Eisenstein. Une forte complicité les

unit. Ce sont deux vrais amis, deux frères. Au début des années trente, Martin souhaite rentrer

en Allemagne. Ils commencent une correspondance épistolaire le 12 novembre 1932. Elle

s’achèvera le 3 mars 1934. Les deux amis s’échangeront près d’une vingtaine de lettres.

Les premières lettres sont chaleureuses, passionnées. Puis, en juillet 1933, Max exprime ses

doutes et son malaise face à la situation politique en Allemagne .

Qui est cet Adolf Hitler qui semble en voie d’accéder au pouvoir en Allemagne? Ce que je lis sur

son compte m’inquiète beaucoup, écrit-il inquiet, à son ami allemand. Martin, qui est fasciné par

le dictateur, répond à son ami juif et avoue un mélange d'admiration et de doute : Franchement,

Max, je crois qu’à nombre d’égards Hitler est bon pour l’Allemagne, mais je n’en suis pas sûr

(…). L’homme électrise littéralement les foules ; il possède une force que seul peut avoir un

grand orateur doublé d’un fanatique. Mais je m’interroge : est-il complètement sain d’esprit ?

Un jour pourtant sa décision tombe comme une sentence : Ici en Allemagne, un de ces

hommes d'action énergiques, essentiels, est sorti du rang. Et je me rallie à lui.

1° Lettre (page1) Mon cher Martin, Te voilà de retour en allemagne. Comme je t’envie… Je n’est pas revu ce pays depuis mes années d’étudiants mais le charme d’Unter den Linden agit encore sur moi, tout comme la largeur des vues, la liberté intellectuelle, les discussions, la musique, la camaraderie enjouée que j’ai connu là-bas. Et voilà que maintenant on en as même finit avec l’esprit hobereau, l’arrogance prussienne et le militarisme. C’est une Allemagne démocratique que tu retrouve, une terre de culture ou une magnifique liberté politique est en train de s’instaurer, il y fera bon vivre.[…] J’ai reçu hier une charmante lettre de giselle. Elle me dit qu’il s’en faut de peu pour que je devienne fière de ma petite sœur. Elle as le rôle principal dans une nouvelle pièce qu’on joue a vienne, et les critiques sont excellentes. Les années décourageant qu’elle as passé avec de petites compagnies commencent a porter leurs fruits. Elle as du cran, en plus de la beauté et, je l’espère du talent. […] Je n’est pas écrit a ma petite sœur que tu était rentré en Europe mais je le ferait peut être si tu pense que c’est judicieux ; elle ne se lie pas facilement, et je sais qu’elle serait contente de sentir qu’elle as des amis non loin. Quatorze ans déjà que la guerre est finie ! J’espere que tu as entouré la date en rouge sur le calendrier. C’est fou le chemin que nous avons parcouru, en tant que peuples, depuis le début de toute cette violence. Mon cher martin laisse-moi de nous t’étreindre par la pensée et transmet mes souvenirs les plus affectueux a Elsa t aux garçons. Ton Fidèle, Max


2° lettre (page 29)

Cher Vieux Max, Tu as certainement entendu parler de ce qui se passe ici, et je suppose que cela t’intéresse de savoir comment nous vivons les événement de l’intérieur. Franchement Max, je crois qu’a nombre d’égard Hitler est bon pour l’Allemagne, mais je n’en suis pas sur. Maintenant, c’est lui qui, de fait, est le chef du gouvernement. Je doute que Hindenburg lui même puisse le déloger du fait qu’on l’a obligé a se placer au pouvoir. L’homme électrise littéralement les foules ; il possède une force que seul peut avoir un grand orateur doublé d’un fanatique. Mais je m’interroge est t-il complètement saint d’esprit ? ces escouades en chemise brune sont issue de la populace. Elle pillent et elles ont commencé a percuter les juif. Mais il ne s’agit peut être là que d’incidents mineurs : la petite écume trouble qui se forme en surface quand bout le chaudron d’un grand mouvement. Car je te le dit, mon ami c’est a l’émergence d’une force vive que nous assistons dans ce pays. Une force Vive. Les gens se sentent stimulé, on s’en rend compte en marchant dans les rues, en entrant dans les magazins. Ils se sont débarrassé de leur désespoir, comme on enlève un vieux manteau. Il n’ont plus honte, ils croient de nouveau a l’avenir. Peut être va on trouver un moyen pour mettre fin a la misère. Quelque choses j’ignore quoi, va se produire. On as trouvé un Guide ! Pourtant, prudent je me dit tout bas : ou cela va t’il nous mener ? vaincre le désespoir nous engage souvent dans des direction insensées. Naturellement je n’exprime pas mes doutes en public. Puisque je suis désormais un personnage officiel au service du nouveau régime, je clame au contraire ma jubilation sur tout les toit, ceux d’entre nous, les fonctionnaires de l'administration locale, qui tiennent a leur peau sont prompt a rejoindre le national socialisme, (c’est le nom du parti de herr Hitler). Mais en même temps, cette attitude est bien plus qu’un simple expédiant : c’est la conscience que nous le peuple allemand somme en voit d’accomplir notre destinée. […] La seule question que je me pose désormais, (voit tu est le seul qui je puisse mon confier)est celle ci : « la finalité est elle juste ? le but que nous poursuivons est il meilleur que avant ? […] A toi seul, Max, je peu avouer que j’ignore qui il est vraiment. Oui je l’ignore pourtant je ne perd pas confiance. Ainsi, mon cher amis, allons nous peut être participer activement a de grand événement ; ou peut être nous contenter de poursuivre notre petit train train familial. Mais nous ne renoncerons jamais a l’authenticités de cette amitié dont tu parle de façon si touchante. Souvenirs Affectueux , Martin


3° lettre Cher Max, Comme tu pourras le constater, je t’écris sur le papier a lettre de ma banque. C’est nécessaire, car j’ai une requête a t’adresser et souhaite éviter la nouvelle censure, qui est des plus strictes. Nous devons présentement cesser de nous écrire. Il devient impossible pour moi de correspondre avec un juif ; et ce le serait mme si je n’avait pas une position officielle a défendre. Si tu as quelque chose d’essentiel a me dire, tu doit le faire par le biais de la banque, au dos de la traite que tu m’envoies, et ne plus jamais m’écrire chez moi. En ce qui concerne les mesures sévères qui t’affligent tellement, je doit dire que au début, elle ne me plaisaient pas non plus ; mais j’en suis arrivé a admettre leur douloureuse nécessitée. La race juive est une plaie ouverte pour la nation qui lui a donné refuge. Je n’est jamais hait les juifs en tant qu’individus, toi par exemple je t’ai toujours considéré comme mon ami, mais sache que je parle en tout honnêteté quand j’ajoute que je t’ai sincèrement aimé non a cause de ta race mais malgré elle. Le Juif est donc le bouc émissaire universel. Il doit bien y avoir une raison a cela, et ce n’est pas superstition ancestrale consistant a les désigner comme les « assassins du christ » qui éveille une telle méfiance a leur égard. Quand aux ennuis juifs actuels, il ne sont qu’accessoires. Quelque chose de plus important se prépare. Si seulement je pouvais te montrer ( et non t’obliger a constater) la renaissance de l’Allemagne sous l’égide de son vénéré Chef… un Si grand peuple ne pouvait pas rester éternellement sous le joug du reste du monde. […] Tout en t’écrivant, et en me laissant aller a l’enthousiasme suscité par ces visions si neuves, je me dit que et ne comprendrais pas a quel point tout cela est nécessaire pour l’Allemagne. Tu ne t’attacheras, je le sais, qu’aux ennuis de ton propre peuple. Tu refuseras de concevoir que quelques-uns doivent souffrir pour que ds millions soit sauvés. Tu seras avant tout un juif qui pleurniche sur son peuples. Cela je l’admets. C’est conforme au caractère sémite. Vous vous lamentez mais vous n’êtes pas assez courageux pour vous battre en retour. C’est pourquoi il y as des pogroms. Hélas Max, tout cela va te blesser, je le sais, mais tu doit accepter la vérité. Par-fois, un mouvement est plus important que les hommes qui l’initient. Pour ma part, j’y adhère corps et âme.[…] Je regrette qu’on doive mettre ainsi fin a notre correspondance, Max. Il n’est pas exclu que nous nous retrouvions un jour, sur le terrain ou nous pourrons développer une meilleur compréhension mutuelle. Cordialement, MARTIN SCHULSE

4° lettre (page 57) Martin, Je t’écris de nouveau car j’y suis obligé. Un sombre pressentiment m’habite. J’ai écrit a Griselle des que j’ai su qu’elle était a Berlin et elle m’as répondu un mot très bref. Les répétitions se passaient brillamment et la pièce devait être incessamment a l’affiche. Ma seconde lettre, qui contenait plus d’encouragement qu de mise en garde, m’as été retournée avec la mention « Inconnu a cette Adresse ». Quelles ténèbres véhiculent ces mots… Comment pourrait-elle être inconnue au théâtre même ou elle joue ? Il s’agit sûrement d’un message signifiant qu’il lui est arrivé malheur. « On sait ce qui s’est passé, mais vous, vous n’en saurez rien » disait ces cachets sur l’enveloppe. Elle est tombée dans une sorte de vide et il es inutile de la chercher. Voilà tout ce qu’on me dit par ces 2 mots, Adressant Unbekannt. Martin, dois je te demander de la trouver, de la secourir ? tu as connu sa grâce, son charme, sa beauté. Elle t’as donné ce qu’elle n’as donné a aucun autre homme : son amour. N’essaie pas de m’écrire. Je sais que je n’est même pas besoin de te demander ton aide. T’apprendre quelle est sans doute en danger suffit. Je la remet entre tes mains car je n’est aucun autres recours.

Max


5° lettre (page 77) Max, mon vieil ami, Mon dieu Max, sais-tu ce sur tu est en train de faire ? Je vais devoir essayer de faire sortir clandestinement cette lettre en la confiant a un américain que j’ai rencontré ici. T u ne peut imaginer mon désespoir : ce télégramme fou, ces lettres que tu m’as envoyés… Rien de tout cela ne m’est parvenu directement mais on m’as convoqué : il s me le sont montrés et m’ont sommé de m’expliquer ; il exigent que je leur donne le code. Quel code ? comment toi un ami de toujours, peux-tu me faire une chose pareille ? Te rend tu compte que tu est en train de me détruire ? Les résultat de ta folie sont déjà terribles. On m’as révoqué de mon poste de fonctionnaire. Heinrich a été renvoyé des jeunesse hitlériennes sous le prétexte qu’il as une trop petite santé pour militer dans cette organisation. Dieu du ciel, Max, ne comprend tu pas ce que cela signifie ? Et Elsa, a qui j’ose rien dire, qui ne comprend pas pourquoi les notables locaux refusent soudain ses invitations… Oui bien sur je sais pourquoi tu as fait ça. Mais ne voit tu pas que je ne pouvait pas intervenir ; que je n’ai même pas osé tenter d’intervenir ? Je t’adjure maintenant, du fond de l’âme, d’arrêter, non pas pour moi, mais pour Elsa et les garçons. Pense ce que cela signifierait pour eux si on m’emmenait et qu’il ne sachent même pas si je suis vivant ou mort. Sait tu ce que c’est qu’être envoyé dans un camp de concentration ? Veut tu vraiment me coller le dos au mur et pointer une mitraillette sur moi ? Je t’en supplie cesse : Cesse maintenant que tout n’est pas encore totalement perdu. Désormais, c’est pour ma vie que je craint, Max, Pour ma vie. Est ce bien toi qui commet cette horreur ? Toi mon bon vieux Max, que j’ai aimé comme un frère ? mon dieu, Mais tu n’as donc pas de pitié ! Assez ! Je t’en supplie. Arrête tant qu’on peut encore me sauver. C’est du fond de mon cœur remplie pour toi d’une vieille affection que je t’implore. Martin

<inconnu a cette adresse>


V) Lumière

• Ambiances Voulues Par Parties

Pour symboliser la manipulation mon travail se basera essentiellement sur le travail des ombres, d’ombre franche on passera des ombres ternes ou colorées, symbolisant ainsi la progression de la vie, d’un esprit, d’une manipulation, d’une réaction… Mon 2° grand travail sur la lumière se basera essentiellement sur un travail de cycle solaire, pour ce faire je tenterais dans un premier temps de travailler sur les températures de couleurs évoquant ainsi un coté matériel et immatériel des choses, je baserai aussi mon travail sur les ombres des personnages (image de l’est a l’ouest reprenant le soleil) Dans la première partie du spectacle avant que le comédien ne commence a agir sur le journal je pense mettre une ambiance typée intérieure, une lumière simple des que le comédien commence a agir pour la création de clément je souhaite recréer une ambiance levé de soleil avec une projection d’ombre vers la droite. Clément grandit ensuite son ombre se déplace lentement symbolisant ainsi le passage du temps, d’une ombre plate étalée on passe ainsi a une ombre de plus en plus petite. La rencontre amoureuse se passera sous un soleil de midi il n’y as alors plus aucunes ombres, (l’ombre de solaire du début, symbolisant aussi la connaissance et la croissance et clément). C’est l’apogée heureuse du spectacle, le point de basculement des événements. Arrive ensuite le début du déclin, l’apparition de la guerre et le début d’une propagande, l’ombre revient mais du coté gauche, ( la course du soleil continuant). Le couple vit alors ses derniers instants. Au moment ou clément par et a réussi a obtenir l’accord de sa compagne, j’ai l’intention de faire une ellipse temporelle. Le déplacement du musicien signe cette ellipse, la lumière devient lors surnaturelle et le travail des ombres parle encore plus. Lors de son déplacement devant le grand podium le comédien va perdre son ombre pour se transformer en elle même, dès l’instant ou il passera de l’autre coté du cadre central de la scénographie. Eclairé uniquement en contre, il prendra l’apparence d’un esprit. Son retour au monde réel se fera de la même manière, il retrouvera son ombre et sa vie pour reprendre son histoire. Arrive alors le passage de la guerre, la lumière ayant retrouvé sa luminosité d’auparavant, se ternira rapidement pour faire face au doute et a l’horreur de clément. Pour le passage des bombardements je souhaite créer une ambiance se traduisant en lumière par un assombrissement global de la lumière et l’apparition d’une lumière très froide très terne venue du sol de la table. (Du divin solaire, on passe a l’enfer souterrain). A chaque lectures des lettres après les bombardements la lumière revient comme pour créer un espace annexe, la mère de clément redevient mère de clément et se retrouve seule éclairée avec les débris des clac doigts sur la table, lorsque clément reprend vie il se retrouve a nouveau éclairé dans cette lumière terne qui finit par sombrer au prochain bombardement. Au final il ne restera plus que l’image de la mère et des débris de papier éclairés sur la table. Lorsque la mère décide d’oublier les souvenir et de les conserver que dans le passé, je souhaite faire redevenir la lumière solaire et couchante. Tel le cycle qui se termine. Lors de la sortie du public je souhaiterai faire renaître l’esprit de clément, toujours dans notre idée de cycle de renouveau.


• Intentions Personnelles Lumières

La lumière dans ce spectacle retrace la vie, un cycle, l’image du soleil et du temps, cette lumière servira aussi a définir les différents espaces, mentaux et réalistes. L’idée du cycle solaire sera prise comme fil conducteur de notre spectacle, le soleil astre souvent apparenté au divin au travers des générations, est un des principaux élément qui nous permet la vie, a l’époque égyptienne le soleil (dieu Amon Ra) , il était l’astre symbolisant a la fois la vie et la mort. On retrouve ces idée dans notre spectacle avec le début de la vie de clément et sa mort tragique a la fin. Dans tout humain, il y as ce que j’appelle une part d’ombre et de lumière, une partie visible ; une apparence, et une partie invisible, notre subconscient. Le travail des ombres dans se spectacle permettra de suive une évolution apparente dans le subconscient du personnage, cette idée sera renforcée par le passage ou l’acteur manipulateur devient musicien. Il sort d’un espace concret pour rentrer dans un espace mental, clos, fermé et sombre. Se transformant ainsi en une ombre il prend ainsi l’image d’une pensée, le comédien au début de son déplacement prendra d’abord une ombre colorée symbolisant la vie de la pensée, et des qu’il franchira le cadre de la scénographie le comédien perdra toute son ombre, ainsi entièrement éclairé que avec des contres, on retrouve ainsi notre idée d’un esprit manipulé. La guerre, la froideur du temps et du paysage… Un monde de noir et de blanc ponctué de quelques passages de vie, clément a la guerre évoquera ces instants.


VI) Résumé Général Et Intentions Personnelles De Création

Mes intentions premières sont de réaliser un parallèle avec la seconde guerre Mondiale, l’apogée d’Hitler au pouvoir, et la manipulation de millier de gens pour les rallier a sa cause. Pour moi le personnage de Clément incarnera l’image de la jeunesse hitlérienne, une jeunesse naissante comme le soleil, et formatée immédiatement dès quelle peut réfléchir pour se créer ses propres opinions, enfin plus exactement les opinions du manipulateur. Ce comédien à la fois manipulées et manipulateur nous montres qu’il est difficile voir impossible d’échapper à cette règle. En devenant musicien (et grâce au rapport de la scénographie nous permettant d’avoir une mise à l’échelle entre lui et la marionnette) le comédien rentre ainsi dans un espace mental, qui est peut être le sien, et qui l’oblige a agir. Pour mon spectacle j’utiliserais comme fil conducteur l’idée principale du livre « inconnu a cette adresse » de Kressman Taylor. Ce livre retraçant l’histoire de deux amis vivant dans deux lieux déférents nous permet de voir comment évoluent les pensées des personnes en fonction de leur environnement, l’un serra pour, l’autre contre. Au fil des lettres nous apprenons la montée au pouvoir de Hitler et le début de ses agissements, et le renversement des idées de la population en sa faveur. Au terme de ce livre nous apprenons que la manipulation peut aussi être utilisée pour la vengeance. L’ami du juif américain s’étant rallié au gouvernement hitlérien, ne pouvait en aucun cas protéger la sœur juive américaine, même si il était dans la capacité physique de pouvoir tenter de trouver une solution pour la protégé, l’influence extérieure sur lui le poussa a ne pas la protéger et a la dénoncer inconsciemment aux SA. Son ami apprenant ainsi la triste vérité sur sa sœur utilisera la censure pour faire dénoncer son ami et ainsi exprimer sa vengeance. Pour faire il continuera d’envoyer des lettres a son ami, sachant que ces lettres son obligatoirement lues par la censure, il essayera d’inventer un code pour manipuler la censure en lui faisant passer son amis pour un traite. Sa vengeance sera enfin exprimée quand ses lettres envoyée lui reviendront avec la mention « inconnu a cette adresse ». Le but dans ce spectacle est d’interpeller le spectateur sur sa la présence du réel et de l’image. Les informations visuelles et auditives qui nous sont retransmises par la télévision et autres médias nous sont que des reflets du monde extérieur. A l’image de l’ombre qui serait la partie cachée de ces informations, clément incarne la réalité et son ombre son image. Le spectateur se pose alors la question de la présence d’une réalité projetée ou d’une réalité fictive.

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