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Les activités du Groupe AGF Edition 2003

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Les activités du Groupe AGF

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Cette année, nous avons souhaité rendre hommage

aux salariés et réseaux commerciaux AGF en choisissant

d’illustrer le rapport annuel 2003 par des portraits

d’hommes et de femmes. L’agence Gamma et ses

photographes (Alain Buu, Alexis Duclos, Xavier Rossi,

Gilles Bassignac, Jean-Luc Luyssen, Francis Demange,

Jean-François Deroubaix et Arnaud Brunet) nous ont

permis d’immortaliser ces scènes de vie profession-

nelle.

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Le mot du Président

Profil et stratégie

Les chiffres clés

Les activités et participations

Les faits marquants

4 8 12 16 18

Assurances de biens et de responsabilités 109

AGF Assurances 110

Espace Courtage 113

Les partenariats 116

SOMMAIRELe Groupe :

Les métiers du Groupe :

Assurances vie et services financiers 119

Vie Individuelle 120

Banque AGF 124

W Finance 126

Dresdner Gestion privée 128

AGF Asset Management 129

AGF Immobilier 131

Participations financières 132

Oddo 132

Gecina 133

Enténial 134

Sophia 135

Assurances santé et collectives 137

Santé Individuelle 138

Collectives 141

Les métiersde spécialités

Assurance Crédit

Assistance-Assurance voyage

Protection juridique

Le rapport financierDocument ci-joint

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Activités internationales 151

AGF Hors de France 152

Europe 152

Amérique du Sud 154

Afrique de l’Ouest,

Moyen Orient et Maghreb 156

Outre-Mer 157

AGF et la Bourse

La gestion des risques

L’organisation de la directiondu Groupe

22 28

Le managementstratégique de la valeur

34 42

Le développementdurable

58

Le Glossaire 168

Autres fonctions transversales 165

AGF Informatique 166

AGF et Internet 166

Direction des Achats 167

Direction des Moyens Généraux 167

145

146

148

149

Autres activités 159

Direction des Placements 140

d’Assurance 160

Réassurance 162

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Le mot du Président

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LE MOT DU PRESID 12/05/04 10:37 Page 1

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Les assureurs ont, dans l’ensemble, réalisé un important travail d’amélioration de leur rentabilité tant sur les

ratios de sinistralité en dommages que sur les marges financières en Vie ; Investisseurs institutionnels de long

terme, ils ont en outre renforcé leur solidité financière en bénéficiant de la reprise des marchés actions (CAC 40

en hausse de +16% sur 2003). Pour AGF, 2003 a toute la saveur d’un bon millésime. Le Groupe est en ordre

de marche pour 2004.

Avec un résultat net en hausse sensible à 763 millions d’euros à fin 2003 (vs. 268 millions d’euros en 2002),

AGF témoigne des efforts entrepris et du chemin parcouru. Le Groupe a tenu ses engagements d’amélioration

de la rentabilité opérationnelle à 12,2% contre 9,9% (proforma) un an plus tôt :

- La rentabilité du Dommage en France a plus que doublé à 12,7%, fruit d’un travail résolu d’assainissement

des portefeuilles, de réduction des coûts et de hausses tarifaires adaptées. AGF a atteint son objectif d’abaisser

le ratio combiné à 103% contre 112% un an plus tôt. Hors de France, le Groupe, mobilisé avec un même

engagement notamment en Belgique, affiche désormais un ratio combiné sous le seuil symbolique des 100% ;

- En assurance crédit, la rentabilité a bondi de près de cinq points à 14% ; l’intégration d’Hermes en 2001 porte

aujourd’hui tous ses fruits et permet au leader mondial du secteur d’abaisser son ratio combiné de 92% à 78% ;

- En Vie et Services Financiers, la rentabilité opérationnelle progresse de 11,5% à 15,3%, du fait de l’améliora-

tion très sensible du pôle Asset Management et Banque et d’une bonne résistance du pôle Vie individuelle à

près de 15% ;

- Seul le pôle Santé et Collectives voit sa performance se dégrader de 11% à près de 7% en 2003, dans un

environnement mouvant (diminution des remboursements de la sécurité sociale, dérive de la sinistralité en

prévoyance, …).

L’activité globale du Groupe est en hausse de 5,5% à données comparables à 18,3 milliards d’euros ; elle reflète

un développement de l’ensemble des activités, tout particulièrement en dommages (+8%) où la croissance est

plus rapide que celle du marché. Les portefeuilles ont dans l’ensemble résisté aux nécessaires ajustements

tarifaires en dommages, de même qu’en vie, le taux de rachat est resté stable en France en dépit de

l’abaissement des taux servis aux assurés.

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3Le mot du président

Au-delà des bons résultats de l’année, AGF a mené plusieurs opérations financières dans des conditions de

marché optimisées permettant d’accroître la solidité financière du Groupe tout en réduisant son profil de risque :

- Les cessions d’Enténial (effectives en 2004) et d’AGF Belgium Banque ont permis au Groupe de réduire le risque

bancaire, tandis que la vente des activités Vie en Amérique du Sud (également effective en 2004) répond à une logique

de rentabilité à horizon visible. Plus de 500 millions d’euros sont ainsi réalloués ;

- Parallèlement, l’apport des titres Crédit Lyonnais ou Pechiney aux offres publiques a permis d’ajuster à la baisse

l’allocation action du Groupe à 12% en fin d’année (vs.17% en 2002 - allocation économique) tout en valorisant au

mieux ces placements

avec près de 950 millions d’euros de plus-values réalisées ;

- Enfin, la cession de plus de 500 millions d’euros d’actifs immobiliers (près de 240 millions d’euros de plus-values) déte-

nus en direct ramène l’exposition immobilière du Groupe à près de 8,5% à fin 2003 ; l’apport des titres détenus dans

Sophia à la contre-offre de GE Real Estate réduira encore cette exposition mais à effet 2004 dans des conditions de

marché favorables (100 millions d’euros de plus values latentes fin 2003).

La prudence adoptée pour la clôture 2002 (près d’un milliard d’euros de provisions) et l’ensemble de ces opérations ont

redonné à votre société la flexibilité financière nécessaire : le Groupe affiche à nouveau des plus-values latentes actions à

hauteur de 0,3 milliards d’euros à fin 2003, réalisant un swing de près de 1,8 milliard d’euros entre les deux clôtures.

L’actif net réévalué du Groupe s’établit ainsi en hausse de 16% à 7,1 milliards d’euros sous l’effet combiné de

l’amélioration sensible des résultats et de la nette progression des plus-values latentes brutes (+25% en part actionnaires).

La marge de solvabilité consolidée du Groupe ressort quant à elle au niveau élevé de 200% (+23 points).

L’évolution du titre AGF au cours de l’année 2003 a reflété les anticipations de marché sur les résultats de votre société

puisque le cours du titre AGF clôture l’année 2003 à 43 euros, en hausse de plus de 35% ; il se place à la

7ème performance des valeurs de l’indice CAC 40 ; de même, la performance relative d’AGF par rapport à l’indice Eurostoxx

insurance est de plus de 18 points.

Les efforts menés tout au long de l’année 2003, pour redresser la rentabilité, rationaliser les structures et réduire les

risques, seront poursuivis. À cette fin, j’ai souhaité doter le Groupe d’une organisation simplifiée : moins lourde, elle est

aussi moins coûteuse et plus réactive. J’ai également souhaité renommer et rajeunir le comité exécutif en y réunissant des

personnalités aux compétences complémentaires tout comme au comité de direction générale, avec une équipe de

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management rajeunie et mobilisée. Ensemble, nous avons lancé courant 2003 de grandes initiatives stratégiques visant à

soutenir la croissance des résultats et l’amélioration de la rentabilité pour les prochaines années.

Particulièrement ambitieux, ces grands projets sont aujourd’hui bien engagés :

- Le rapprochement de la vie individuelle et des services financiers vise un double objectif : répondre à la concurrence

des banques par la mise en place de politiques commerciales, simplifier la structure pour réduire les coûts (près de

75 millions d’euros attendus dès 2004) et gagner en réactivité ;

- La création d’un ensemble Santé et Collectives cohérent permettra de consolider une position de leader, tout en

améliorant rapidement la rentabilité ;

- Enfin en assurance de biens et de responsabilités, le Groupe entend poursuivre l’amélioration de sa rentabilité par le

développement de synergies entre les pôles Agents et Courtage (recours, expertise, gestion des sinistres), et la mise en

place de mesures techniques supplémentaires (sur les segments non-auto et groupements en particulier). AGF vise un

ratio combiné inférieur à 99% dès 2004.

À l’international, AGF poursuit également ses initiatives et son recentrage afin de maintenir une croissance rentable. Le

Groupe entend notamment : en Belgique, faire gagner le nouveau modèle qui s’appuie sur une structure de coûts allégée

et une position de premier plan auprès des courtiers ; aux Pays-Bas comme en Espagne, maintenir le niveau de rentabilité

en dommages et l’améliorer en Vie et Santé ; en Amérique du Sud, poursuivre le recentrage sur le dommage en

améliorant le ratio combiné au Brésil notamment l’auto.

Ce travail n’aurait pas pu être accompli sans les efforts de chacun, partenaires ou collaborateurs du Groupe ; je tiens ici à

les saluer pour leur engagement personnel et leur attitude responsable. Je les remercie au nom de nos clients et de nos

actionnaires.

Enfin, vous connaissez l’engagement de notre Groupe dans le développement durable. Nous sommes convaincus que

ces principes sont, pour une compagnie d’assurance et de services financiers comme AGF, la garantie d’une croissance

durable, régulière et respectueuse de son environnement. Conscient du rôle de moteur du changement de l’industrie

des services financiers, notre Groupe a inscrit le développement durable au cœur de sa stratégie. En confirmant cet

engagement, AGF entend toujours “faire face avec vous” dans l’intérêt de toutes les parties (salariés, clients,

actionnaires…).

Jean-Philippe Thierry Président-directeur général

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rofil et stratégiePProfil

Le Groupe AGF constitue aujourd’hui un acteur majeur de l’assurance et des services financiers

en France et aussi dans plus d’une vingtaine de pays. Adossé au n°1 européen de l’assurance,

Allianz AG, dont il est une des principales entités, AGF est une compagnie d’assurance généraliste,

proposant une offre d’assurance de personnes et d’assurance de biens et de responsabilités,

ainsi que de services bancaires et de gestion d’actifs. AGF est également leader mondial en

assurance-crédit avec Euler Hermès et en assistance et assurance voyage avec Mondial

Assistance. Allianz a délégué à AGF la responsabilité de développer les activités pour le compte

du Groupe dans de nombreux pays auxquels, pour la plupart, le rattache des affinités

historiques : France, Benelux, Espagne, Amérique du Sud, Afrique et Moyen-Orient.

AGF réalise dans l‘ensemble de ces métiers une activité de plus de 18 milliards d’euros et

emploie plus de 34 000 collaborateurs dans le monde. Ses activités se répartissent pour

38% en assurance de biens et de responsabilités, 39% en assurances de personnes, 10%

en services financiers, 10% en assurance crédit et 3% en assistance. Le Groupe réalise plus

de 90% de ses activités en Europe dont 64% en France. Enfin, AGF gère près de 80 milliards

d‘euros et dispose d’un actif net réévalué de 7,64 milliards d’euros (au 31.12.2003).

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Liens avec Allianz

AGF constitue une des principales entités du Groupe Allianz représentant une part impor-

tante de son chiffre d’affaires et opérant dans un de ses cœurs de métiers: l’assurance des

biens et des personnes en Europe occidentale.

Le Groupe Allianz détient le contrôle d’AGF depuis avril 1998 avec aujourd’hui 58,5% du

capital. Le fonctionnement d’AGF au sein du Groupe Allianz constitue un exemple de travail

conjoint reposant sur un management délocalisé respectueux des droits des minoritaires :

Allianz a ainsi délégué le management de ses opérations dans un certain nombre de pays

à AGF qui, régulièrement, l’informe de la marche des affaires et discute des orientations

stratégiques.

Un travail conjoint régulier…

Les équipes de management des deux Groupes travaillent de manière conjointe régulière-

ment à l’occasion des processus de décision stratégique et budgétaire, mais également sur

des sujets ponctuels nécessitant des échanges de compétences spécifiques.

La revue des décisions stratégiques se tient habituellement au mois de juillet et donne lieu

à des échanges entre le management des deux Groupes à l’occasion d’un processus appelé

le Strategic Dialogue. AGF et Allianz y discutent ainsi de thèmes stratégiques particuliers, et

tâchent de dégager un consensus sur les initiatives stratégiques à adopter.

La revue des décisions budgétaires se déroule habituellement au 4ème trimestre. Dans ce

contexte AGF et Allianz se rencontrent traditionnellement en décembre à l’occasion d’un

processus appelé le Planning Dialogue afin de discuter et d’affiner les objectifs budgétaires

métier par métier et pays par pays. Ces rencontres visent notamment à valider la cohérence

des décisions budgétaires avec les orientations stratégiques.

Des sujets ponctuels donnent également lieu à des échanges entre les équipes de mana-

gement des deux Groupes quand ceux-ci nécessitent la mise en commun de compétences

pour la résolution de problématiques complexes. Ce travail de concert se matérialise par

l’organisation de groupes de travail spécifiques.

…reposant sur un management délocalisé…

Les métiers d’assurance étant avant tout soumis à de fortes contraintes réglementaires et

commerciales pays par pays, le Groupe Allianz a adopté un modèle de gestion basé sur des

équipes de management locales. Elles sont en charge des différentes entités et gèrent leurs

activités tout en informant et en échangeant régulièrement avec les responsables de leurs

lignes de métiers au sein du groupe Allianz.

Ces équipes de management délocalisées ont en outre l’occasion de se rencontrer et d’échanger

régulièrement grâce à un programme actif de “Knowledge Management” au plus haut niveau.

L’ensemble de ces efforts conjoints ainsi mis en œuvre par AGF et Allianz ont permis de

remporter un certain nombre de succès à travers les derniers exercices comme par exem-

ple la création d’Allianz Global Risks, le redressement de la rentabilité opérationnelle en

assurance de biens et de responsabilités, la création d’Euler Hermès…

…respectueux des droits des minoritaires

Ce mode de fonctionnement entre AGF et Allianz se veut également respectueux des droits

des minoritaires. Depuis le début de leur collaboration, AGF et Allianz ont mis en place un

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rapp

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l 200

3Profil et stratégie

certain nombre de processus afin d’éviter tout conflit d’intérêt faisant ainsi figure d’exemple

en terme de gouvernement d’entreprise.

Le management d’Allianz n’a ainsi pas d’engagement direct dans la gestion courante des

opérations d’AGF qui sont dirigées par des équipes locales aux compétences reconnues.

Par ailleurs, au sein du Conseil d’Administration d’AGF qui compte 14 membres, Allianz ne

dispose que de trois sièges, et 5 autres sont occupés par des administrateurs indépendants.

Enfin toute décision concernant une transaction intra-groupe doit être soumise au sein du

Conseil au Comités des Conventions présidé par un administrateur indépendant et dont

l’approbation est requise avant la réalisation de l’opération.

Stratégie

Dans le prolongement de la stratégie insufflée au Groupe dès 2001, AGF a lancé en 2003

de nouvelles initiatives autour de trois axes forts :

• Poursuivre l’amélioration de la rentabilité opérationnelle ;

• Simplifier l’organisation du Groupe ;

• Renforcer la solidité financière du Groupe et la protéger.

Enfin, AGF, résolument engagé dans une politique de développement durable, entend aussi :

• Soutenir la croissance de ses métiers et la compétitivité de ses réseaux.

Cette stratégie, qui s’inscrit naturellement dans le programme 3+1 du Groupe Allianz, est

déclinée à chaque activité dont AGF a la responsabilité au sein du Groupe.

Poursuivre l’amélioration de la rentabilité opérationnelle

Après 2 exercices difficiles en 2001 et 2002, 2003 a marqué le retour à un niveau de

rentabilité opérationnelle à plus de 12%. Le Groupe entend aller plus loin et afficher une

rentabilité opérationnelle supérieur à 13% en 2004.

En assurance de biens et de responsabilités, le Groupe a engagé un ensemble de

mesures techniques et de réduction de coût afin d’abaisser à la fois le ratio de sinistre et

le ratio de coût. Ces deux effets doivent ainsi faire apparaître un ratio combiné clairement

inférieur à 100% dès 2004..

Le Groupe a souhaité rapprocher les deux pôles Vie individuelle et Services Financiersafin de constituer une offre globale de protection des personnes et de leur patrimoine,

capable de faire face à la concurrence des banques. Ce rapprochement doit tout à la fois

permettre de réduire significativement les coûts d’administration et de distribution (de l’ordre

de 75 millions d’euros en 2004) et améliorer sensiblement la productivité commerciale.

Cette dernière passe par la distribution plus importante de produits en unité de compte,

une approche marketing unifiée et une nouvelle dynamique commerciale.

En Santé et Collectives, l’amélioration de la rentabilité passe par une adaptation rapide à

un environnement en mouvement. L’augmentation structurelle des dépenses de santé et

des besoins de retraite complémentaire nécessitent des augmentations tarifaires et des

innovations produit régulières. Le Groupe s’est engagé résolument dans le rapprochement

de ces deux entités afin de créer un ensemble cohérent à même de répondre aux enjeux

de demain et de saisir les opportunités de développement.

Dans les métiers de spécialités, AGF entend conforter ses positions de leaders mondiaux.

En Assurance Crédit, le Groupe Euler Hermes doit parachever la fusion dont la réussite l’a

déjà conduit à afficher une rentabilité opérationnelle de 14% en 2003. En Assistance etAssurance voyage, le leader Mondial Assistance a montré la robustesse de son modèle

économique en dépit des conditions économiques moroses, de la faiblesse du dollar et de

la déprime sur le secteur du tourisme ; il lui faut poursuivre son développement rentable.

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Simplifier l’organisation du Groupe

AGF est engagé dans un processus de simplification du Groupe et de modernisation de son

fonctionnement.

A la suite des fusions entre AGF, Athéna et Allianz France en 1999 et 2000, le Groupe pré-

sentait une organisation encore complexe. AGF a donc décidé, pour faire face aux défis

actuels, de mettre en place les mesures suivantes :

• Renouveler et rajeunir les équipes de direction avec des personnalités aux compétences

complémentaires (Comité Exécutif, Comité de Direction Générale, …) ;

• En France, constituer 3 grands pôles métiers :

- Biens et Responsabilités

- Vie individuelle et Services Financiers

- Santé et Collectives

• Hors de France, poursuivre ses initiatives et son recentrage afin de maintenir une crois-

sance rentable ;

• Enfin, séparer les usines métiers en charge de la conception des produits, des réseaux en

charge de leur distribution, afin de maintenir une tension vertueuse entre la rentabilité et

la croissance.

Renforcer la solidité financière du Groupe, et la protéger

L’industrie de l’assurance a particulièrement souffert en 2001 et 2002. Les placements à

l’actif des compagnies d’assurance, investis pour partie en actions, ont pâti de la baisse

sensible des marchés en 2002 (-34% en 2002), tandis que les passifs supportaient les

charges consécutives à l’émergence de nouveaux risques, à l’accroissement de certaines

charges de sinistres, tempêtes, inondations, accidents industriels ou corporels non sans

impact au sur les engagements au passif des bilans.

Grâce à la prudence adoptée lors de la clôture de l’exercice 2002 (près d’un milliards d’euros

de provisions pour dépréciation d’actifs), le Groupe a pu exploiter sa flexibilité financière

et se trouve à l’issue de l’exercice 2003 dans une situation renforcée grâce aux opérations

financières réalisées dans des termes favorables (Crédit Lyonnais, Pechiney, Entenial,

Sophia, …) et à une gestion active de ses portefeuilles et ses engagements.

Le Groupe entend poursuivre ce travail et protéger ainsi sa solidité financière (la marge de

solvabilité consolidée s’établit aujourd’hui à 200%, vs. 177% à fin 2002) en poursuivant

une gestion active des capitaux alloués et une maîtrise sans cesse renforcée des risques.

Soutenir la croissance de nos métiers et la compétitivité de nosréseaux

Résolument engagé dans une politique de développement durable, AGF entend soutenir sa

croissance tout en préservant la compétitivité de ses réseaux.

Le Groupe a ainsi engagé des mesures offensives pour relancer la

dynamique commerciale de ses réseaux en cherchant à développer

les ventes croisées tout en les dotant d’une offre de produits inno-

vants et adaptés à leur clientèle. Le Groupe prépare en outre active-

ment les réformes en cours du système de retraite et de santé en

France afin d’être en situation de saisir les nouvelles opportunités de

croissance qu’offrent nos métiers.

L’ensemble de cette stratégie est déclinée dans le Groupe à travers

de grands projets déjà bien engagés. AGF entend ainsi atteindre son

ambition 2005 : “un Groupe rentable, sain, moins risqué et recentré

sur des activités en croissance”.

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3Les chiffres clés

39,4%

9,5%

Répartition des revenus 2003 (18,3 milliards d’euros)

Chiffre d’affaires d’assurance :+7%/an en moyenne sur 7 ansRevenus

Par activité Par zone géographique

9,7%

38,7%

7%

29%

2,7%

64%

6,46,2 5,95,33,54

3,22,9

16,516,615,415,8

13,413,4

10,9

29,6%

38,8%

10,6

15,11

17,58 18,4617,12

18,28

■ Assurance de personnes

■ Assurance de biens et de responsabilités

■ Assurance-crédit

■ Assistance

■ Services financiers

■ ■ Hors de France*

■ ■ France

■ France

■ Europe (hors France)

■ Autres

* y compris chiffres d’affaires à l’internationaldes activités d’assurance-crédit et d’assistance.

1996-2003 : +56%

1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 20031999 2000 2001 2002 2003

En milliards d’eurosEn milliards d’euros

Chiffres clés

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Actif net réévalué

En euros par action

■ ■ Plus-values latentes, pdg nettes des écarts d’acquisitionet provisions d’égalisation nette d’impôts

■ ■ Capitaux propres ajustés

Actifs gérés en valeur de marché

En milliards d’euros

Endettement financier* Personnel salarié

■ ■ Etranger

■ ■ France

* Endettement hors activités bancaires

** Données antérieures à 2000 non directement comparables

* Données antérieures à 2000 non directement comparables * Données antérieures à 2000 non directement comparables

(y compris unités de compte)

* Intégration de Mondial Assistance (part AGF)dans le calcul

Dette financière (hors passifs subordonnés) /Fonds propres (y compris intérêts minoritaires)+ passifs subordonnés

36,1

43,9

55,4

65,671,6 74,6 76,1 76,3 79,9

42,1 44,5

51,948,2

42,135,5

40,5

1996* 1997* 1998* 1999* 2000 2001 2002 2003

1996** 1997** 1998** 1999** 2000 2001 2002 2003 1996 1997 1998 1999 2000* 2001* 2002* 2003*

1996* 1997* 1998* 1999* 2000 2001 2002 2003

51,6

24 577 30 722 30 132 27 15431 788

32 82234 139 34 135

39,2%

%

38,8 38,633,9

41,3 42,3 44,6 45,6

60,8 61,2 61,4 66,1 58,7 57,7 55,4 54,4

37,3

27,932,7 33 31,6

23,8 23

3,9

5,5

7,89,3

7,65,1 3,3 4,7

4026,627,8

30,7 33 34 36,2 34,8 3849,9

57,862,3

6771 73

75,2

■ ■ Plus-values latentes■ ■ Valeur nette comptable

En pourcentage

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14

rapp

ort a

nnue

l 200

3Les chiffres clés

Résultat net consolidéRésultat courant après impôts dessociétés d’assurances et de banque

En millions d’euros En millions d’euros

* Données antérieures à 2000 non directementcomparables

* Données antérieures à 2000 non directementcomparables

Bénéfice net par action (BNA) non dilué, pondéré Dividende net par action

En euros par action En euros par action

* Données antérieures à 2000 non directementcomparables

1996* 1997* 1998* 1999* 2000 2001 2002 2003

1996* 1997* 1998* 1999* 2000 2001 2002 2003 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

1996* 1997* 1998* 1999* 2000 2001 2002 2003

234

1,720,76 0,76

1,14

1,62

2,00 2,00

1,00

1,80

2,07

2,73

3,65

5,21

4,36

1,57

4,41

293

503

667

884

732

268

763

332 349

573663

942 909

332

1 140

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15

Return on Equity (ROE) Marge de solvabilité*

Rentabilité des capitaux alloués par pôle

En pourcentage En pourcentage

* Données antérieures à 2000 non directementcomparables

* Le calcul de la marge ajustée a été effectué conformémentau Code des Assurances :

La marge de solvabilité inclut la quote-part des bénéficesfuturs limités aux frais d’acquisition reportés excédant l’écartde Zillmer.

En pourcentage

* Données antérieures à 2000 non directement comparables

Pour plus de détails sur ces indicateurs, lire le chapitre‘Management stratégique de la valeur”.

1996* 1997* 1998* 1999* 2000 2001 2002 2003

Assuranceen France

Total horsde France

Assurance-crédit Asset Management et Banques

Total AGF(hors holding)

2002 2003

6,7

177200

7,5

10

12,1

17,5

13,1

4,6

13,2

9,5

13,2

9,49,2

11,410

14,515,2

12,5 12,3

15,5

13

10,29,3

14 14,115,1

6,3 5,7

16,4

10,3

13,6

10,99,8

12,2

■ Au 31.12.1999*

■ Au 31.12.2000

■ Au 31.12.2001

■ Au 31.12.2002

■ Au 31.12.3003

Rapport AGF QO/1 11/05/04 15:16 Page 15

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es activités et participationsLAssurances générales de France

AGF Holding

AGF IART AGFInternational

AGF Vie

100%

99,99%99,15% 99,99%

16

Rapport AGF QO/1 11/05/04 15:16 Page 16

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17

Assurance non vie en France

AGF Iart 99,15%

AGF La Lilloise 100,00%

Les Assurances Fédérales Iard 95,00%

Calypso 100,00%

Mathis Assurances 100,00%

Qualis 100,00%

La Rurale 99,77%

Assurance vie en France

AGF Vie 100,00%

Arcalis 99,85%

Coparc 100,00%

Compagnie de Gestion et de Prévoyance 99,76%

Génération Vie 80,00%

Métiers de spécialités

Assurance créditEuler Hermès 70,69%

Assistance et Assurance voyageElmonda (Groupe Mondial Assistance) 50,00%

Assurances Financières AGF Assurances Financières 100,00%

Protection juridique Protexia France 66,00%

Finance et immobilier

Activité et participations financièresAGF Asset Management 99,85%

Banque AGF 100,00%

W Finance 99,99%

(Entenial) 72,16%

Oddo et Cie 26,98%

Activité et principales participations foncièresAGF immobilier 100,00%

Gecina 22,58%

(Sophia) 26,54%

Assurance hors de France

AGF international 99,99%

EUROPEBelgique - LuxembourgAGF Belgium Insurance 100,00%

AGF Life Luxembourg 100,00%

Pays-BasAllianz Nederland Groep 100,00%

EspagneAllianz Seguros y Reaseguros 50,00%

AFRIQUE, PROCHE ET MOYEN-ORIENT, MAGHREB

AfriqueAGF Afrique

(filiales au Bénin, Burkina Faso, Cameroun, 100,00%Centrafrique, Côte d’Ivoire, Sénégal, Mali et Togo)

LibanSociété Nationale d’Assurances 100,00%

EgypteArab International Life Assurance Company (AILC) 100,00%Arab International Insurance Company (AIIC) 80,00%

TunisieAstrée 42,08%

AMÉRIQUE DU SUD

ArgentineAGF Allianz Argentina Generales 100,00%

BrasilAGF Brasil Seguros 69,40%

AGF Saude 100,00%

ChiliAGF Allianz Chile Generales 99,90%

ColombieColombiana de inversion 99,98%(Groupe Colseguros)

VenezuelaAdriatica de Seguros 96,97%

Il s’agit de pourcentages de contrôle au 31 décembre 2003.

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es faits marquantsL18

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Nominations et Organisations

Jean-François Debrois, Directeur Général d’AGF, ayant souhaité partir à la retraite après

35 années passées au sein du Groupe AGF, les activités Vie Individuelle ont été placées sous l’autorité

de Laurent Mignon, membre du Comité Exécutif, en charge également des Services Financiers.

Jean-Francois Lequoy, Directeur Financier, a rejoint le Comité Exécutif du Groupe.

À la suite du départ de Patrick Warin, les activités Santé et Collectives seront supervisées par GillesJohanet, ancien directeur de la CNAM, qui a rejoint le Groupe le 15 septembre 2003 et sera membre

du Comité de Direction Générale.

À l’issue de l’Assemblée Générale mixte du 26 mai dernier, à la Maison de la Chimie, Monsieur MichaelDiekmann, Président du Directoire du Groupe Allianz, a été nommé Administrateur du Groupe AGF.

Assurance de personnes

Oddo et Cie et AGF ont créé Génération Vie, la compagnie d’assurance vie commune dédiée aux

clients du groupe Oddo. En joignant leurs forces, les deux partenaires allient une prestation boursièreet patrimoniale sur mesure avec la solidité et l’expertise d’un grand assureur vie.

Avec un réseau qui compte aujourd’hui 500 conseillers certifiés par l’Association des Conseillers en

Gestion de Patrimoine (CGPC), AGF Assurfinance conserve son avance et sa position de leader de la

certification en France. AGF Assurfinance est en effet la première organisation de conseillersen gestion de patrimoine certifiés en France.

Santeclair, filiale des groupes AGF et MAAF/MMA, a étendu au domaine optique sa

plate-forme d’échanges multi-assureurs “PEIPSP”. Désormais, cette plate-forme permet de dématérialiser

et optimiser les accords de tiers-payant avec le régime complémentaire pour les prestations dentaires

et optiques. Ces services s’adressent aux 2 700 dentistes et aux 1 000 opticiens partenaires de

Santeclair ainsi qu’aux assurés en complémentaire santé du Groupe AGF et concerneront ceux de

MAAF/ MMA d’ici fin 2003.

AGF ExpaSanté, la nouvelle offre santé d’AGF Collectives pour les français expatriés a été lancée par la

Direction des organisations et de la Mobilité Internationales (DOMI) d’AGF Collectives. Il s’agit d’une offre

très souple composée de 3 modules, trois niveaux de remboursement et deux zones de couverture.

Le module de base couvre l’hospitalisation, la chirurgie, et le rapatriement sanitaire.

Assurance de biens et de responsabilités

Le Président du Groupe, Jean-Philippe Thierry, a procédé à une réorganisation au sein du Comité

Exécutif en prenant la responsabilité des Assurances de biens et de responsabilités, suite au départ

de Gérard Pfauwadel en avril dernier.

L’assurance de biens et de responsabilités a été marquée par une augmentation significative de son chiffre d’affaires en raison notamment de hausses de tarifs vigoureuses. Dans ce contexte, les porte-

feuilles ont fait preuve d’une relative stabilité traduisant la fidélité des clients et l’adéquation des

mesures techniques.

Inondations dans le Sud-Est de la France. Dès le début des intempéries, AGF a déclenché son plan

d’intervention “inondations” et pris des mesures d’urgence. Ainsi une cellule de crise a été mise en

place au sein de la Direction Régionale Sud-Est pour permettre aux agents généraux de poursuivre leur

mission de proximité et de traiter rapidement les dossiers de leurs clients particuliers et entreprises.

Rapport AGF QO/1 11/05/04 15:16 Page 19

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20

rapp

ort a

nnue

l 200

3Les faits marquants

Moody’s Investors Service a attribué la note Aa1 (MQ) au département gestion de taux d’AGFAsset Management. Cette notation est la seconde note la plus haute possible dans l’échelle de nota-

tion Moody’s de qualité de gestion. Elle reflète l’opinion de l’agence quant à la qualité de la gestion de

taux d’AGF Asset Management et de son équipe organisée par lignes fonctionnelles de responsabilités.

Immobilier

Le Groupe a pris connaissance, en novembre 2003, d’un projet d’offre publique d’achat visant les tit-

res de la société Sophia par GE Real Estate Investissement France au prix de 41 euros par action et a

décidé d’apporter les titres qu’il détenait.

International

AGF Belgium a conclu un accord avec ING Belgique portant sur la cession de sa filiale, AGFBelgium Bank. Cette opération s’inscrit dans la stratégie de concentration d’AGF Belgium sur un seul et

unique canal de distribution, le courtage. Cette cession entre également en ligne avec la politique de

recentrage du Groupe AGF sur son cœur de métier, la protection des personnes physiques et morales et

de leur patrimoine. Le montant de la transaction s’élève à 59,4 millions d’euros.

Dans le cadre de sa stratégie d’optimisation des capitaux alloués, le Groupe AGF a décidé de se séparer

de ses activités d’Assurance Vie au Chili et au Brésil afin de se recentrer sur les activités d’assurance

de biens et de responsabilités sur le continent sud-américain.

Actionnariat salarié

À l’issue d’une période de souscription réservée aux salariés qui s’est déroulée du 24 novembre au 4

décembre 2003, AGF a procédé à une augmentation de capital par émission d’actions nouvelles le

29 décembre. Le nombre total d’actions nouvellement émises, avec jouissance à compter du 1er janvier

2004, s’est établit à 1 214 304 pour un versement de 42 840 645 (35,28 euros par action). La part

détenue par les salariés du Groupe s’établit désormais à environ 2,2%.

Services Financiers

AGF et le Crédit Foncier ont signé l’accord définitif de cessiond’Enténial. Cet accord fixe les modalités de la cession par AGF de sa

participation de 72,15% dans le capital d’Enténial. Le montant de la

cession a été arrêté provisoirement à 575 millions d’euros pour l’inté-

gralité du capital soit 48,64 euros par action. Cette opération a permis

à AGF de poursuivre sa stratégie d’optimisation de ses capitaux alloués

en participant à la réduction de l’exposition au risque bancaire tout en

conservant des accords de distribution avec le nouvel ensemble.

Par l’acquisition de Dresdner Gestion Privée, AGF a décidé d’êtreprésent dans un nouveau métier, la banque privée, qui vient s’ins-

crire dans sa gamme de services financiers. Cette activité, sous la

responsabilité de Laurent Mignon, Directeur général du Groupe AGF,

trouve sa place entre AGF Asset Management et banque AGF,

principalement au service des réseaux du groupe.

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Communication

“AGF : Faire face avec vous”AGF a lancé, à partir du 6 avril dernier, une nouvelle signature et unegrande campagne corporate pour appuyer son positionnement stra-

tégique et s’affirmer dans un environnement concurrentiel où acteurs

traditionnels et nouveaux entrants investissent massivement.

Cette campagne se décline sur plusieurs medias : la télévision, la pres-

se pour présenter la diversité des métiers, en radio pour insister sur la

proximité et sur Internet.

Cela aura séduit 2,5 millions d’internautes et aura permis au site agf.fr

de passer le cap des 100 000 visiteurs par mois.

La politique de sponsoring du Groupe AGF a été couronnée de

succès puisqu’AGF est le sponsor des 2 équipes Pau Orthez

et Gravelines qui se sont opposées lors de la finale de la Coupe de

France de Basket, le 8 mai dernier au Palais Omnisport de Bercy. Cette

finale a vu la victoire de Gravelines.

Développement Durable

Prix AGF Campus 2003 Lancé en 2002, le prix AGF Campus vise à récompenser des projets étudiants à vocation humanitaire,sociale, environnementale, culturelle, économique ou sportive. C’est l’équipe ”Obra’sil” qui a gagné

le Prix 2003, parmi 4 autres projets finalistes. Ce projet, présenté par les étudiants de l’EDHEC Lille,

a pour vocation de construire un centre d’accueil à Ribeirao Preto au Brésil pour des adolescentes

enceintes, des prostituées ou des enfants livrées à elles-mêmes.

AGF Assurances s’est mobilisé contre l’insécurité routière en organisant les 13 et 14 juin 2003 une

grande manifestation à Vannes, intitulée “la sécurité routière en fête”, afin de sensibiliser le public aux

dangers de la route.

Rameaux d’Olivier 2003Lors de l’édition 2003, le 17 juin dernier à Nancy , la Fondation AGF-Institut de France,

présidée par Jean-Philippe Thierry, a remis les Rameaux d’Olivier à onze lauréats oeuvrant en faveur

d’enfants souffrant d’un handicap ou d’une maladie chronique.

La Fondation AGF-Institut de France, qui fêtait son 20ème anniversaire, a remis le prix de la recherche2003 au professeur Philippe Menasché pour ses travaux sur les insuffisances cardiaques graves. Créée

en 1983 sous l’égide de l’Institut de France, la Fondation AGF-Institut de France a pour vocation

d’encourager la recherche fondamentale en France.

L’agence de notation SAM a accordé à AGF la note globale de 67 alors que la meilleure note du

secteur est de 71. De plus, la note d’AGF enregistre une progression de 6 points par rapport à l’année

dernière. Ce résultat reflète la bonne performance de la compagnie en termes de critères économiques,

environnementaux et sociaux.

21

Rapport AGF QO/1 11/05/04 15:16 Page 21

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organisation de la directiondu Groupe

L’22

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23

L’ORGANISATION DE LA DIRECTION DU GROUPE AGF au 31 mars 2004

Jean-Philippe Thierry,

Laurent Mignon,

François Thomazeau,

Jean-François Lequoy,

Louis de Montferrand,

Jean-Claude Chollet,

Paul-Camille Bentz,

René Bergère,

Gilles-Emmanuel Bernard,

Richard Bonfils,

Gérard Bonnet,

Géraud Brac de La Perriere,

Jean-François Bruno,

Alain Burtin,

Michel Campéanu,

Jean-Claude Chaboseau,

Monique Chézalviel,

Alain Demissy,

Patrick Dixneuf,

Laurent Doubrovine,

Guilhem Ducouret,

Daniel Fortuit,

Robert Franssen,

Hervé Gloaguen,

Michaël Hörr,

Gilles Johanet,

Jean Lanier,

Xavier Lehman,

Murielle Lemoine,

Bertrand Letamendia,

Jean-Michel Mangeot,

Patrick Mortagne,

Hugues de Roquette-Buisson,

Nicolas Schimel,

Vicente Tardio,

Philippe Toussaint,

Henri J-E-J Van Lent,

Clemens Von Weichs

Jean-Philippe THIERRY, Président-directeur général

Louis de MontferrandDirecteur général adjoint

Jean-François LEQUOY, Directeur général adjoint

François THOMAZEAU, Directeur général

Laurent MIGNON, Directeur général

Le comité exécutif

• Jean-Philippe Thierry,Président-directeur général

• Laurent Mignon, François ThomazeauDirecteurs généraux*

• Jean-François Lequoy Louis de Montferrand Directeurs généraux adjoints

• Le secrétariat du comité exécutif

est assuré par

Jean-Michel MangeotSecrétaire général

* de différentes filiales d’AGF (cf. partie financièredu rapport annuel, rubrique Conseil d’administrationet Directeurs généraux).

Le comité de direction générale

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rapp

ort a

nnue

l 200

3L’organisation de la direction du Groupe

Fonctions Groupe rattachées à la Présidence

Secrétariat Général : Jean-Michel Mangeot,

membre du comité de direction générale.

Audit Général : Hervé Gloaguen,

membre du comité de direction générale.

Communication : Martine Laisné.

Achats : Jean-Claude Chollet,

membre du comité de direction générale

Igor Lafaurie, directeur des achats.

Finances

Sous la responsabilité de Jean-François Lequoy,

Directeur général adjoint, membre du comité exécutif.

Comptabilité : Richard Bonfils,

membre du comité de direction générale.

Fiscalité : Emmanuel Gorlier.

Pilotage et Contrôle des Risques : Alain Burtin,

membre du comité de direction générale.

Direction des Placements d’assurance : Xavier Lehman,

membre du comité de direction générale.

Trésorerie d’exploitation : Vincent Herlicq.

Corporate Finance : Fanny Pallincourt.

Private Equity : Xavier Lehman,

membre du comité de direction générale,

Christophe Bavière, président du directoire.

Les Assurances de biens et de responsabilités

IARD France, sous la responsabilité de

Louis de Montferrand, Directeur général adjoint,

membre du comité exécutif.

Direction des Risques et des Services : Gilles Pestre.

Direction IARD Particuliers, Professionnels, Organisation et SI : Patrick Dixneuf,

membre du comité de direction générale.

Direction IARD Entreprises : Daniel Fortuit,

membre du comité de direction générale.

Direction Indemnisation : Gérard Bonnet,

membre du comité de direction générale.

Direction du pilotage, Contrôle de gestion et Comptabilité : Guilhem Ducouret,

membre du comité de direction générale.

Agents Généraux : Nicolas Schimel,

membre du comité de direction générale.

Direction AGF Courtage global : Michaël Hörr,

membre du comité de direction générale.

AGF La Lilloise :Jean-Michel Mangeot,

membre du comité de direction générale,

Président-directeur général.

Jean-Yves Julien, directeur général délégué

Vie et Services Financiers

Sous la responsabilité de Laurent Mignon, Directeur général,

membre du comité exécutif.

Métier Vie Individuelle : Laurent Mignon,

membre du comité exécutif.

Direction technique et produits Vie : Laurent Doubrovine,

membre du comité de direction générale.

Direction des opérations Vie : René Bergère

membre du comité de direction générale.

Pilotage et Marketing Stratégique : Murielle Lemoine,

membre du comité de direction générale.

Audit et qualité : Yves Thalassinos.

Direction des réseaux salariés : Gilles-Emmanuel Bernard,

membre du comité de direction générale.

Direction Courtage et Partenariats, Ingénierie etDéveloppement patrimoine : Philippe Toussaint,

membre du comité de direction générale,

Président de Dresdner Gestion Privée.

Banque AGF : Michel Campéanu,

membre du comité de direction générale.

AGF Asset Management / AAAM : Géraud Brac de La Perrière,

membre du comité de direction générale.

AGF Immobilier : Bertrand Letamendia,

membre du comité de direction générale.

W Finance : Philippe Labrosse.

Assurances Santé et Collectives

Sous la responsabilité de Gilles Johanet,

membre du comité de direction générale.

Santé : Patrick Mortagne,

membre du comité de direction générale.

Collectives : Jean-Claude Chaboseau,

membre du comité de direction générale.

Direction médicale des assurances de personnes :

Martine Bernaudat.

Audit interne : Françoise Lang.

Santéclair : Marianne Binst.

24

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International et FonctionsCentrales

Sous la responsabilité de François Thomazeau,

Directeur général, membre du comité exécutif.

International

Secrétariat général pour les affaires internationales :Joël Azouz, Benoit Redon.

EuropeBelgique : Robert Franssen,

Président du comité de direction d’AGF Belgium,

membre du comité de direction Générale.

Pays-Bas : Henri J-E-J Van Lent,

Président du Directoire d’Allianz Nederland,

membre du comité de direction générale.

Espagne : Vicente Tardio,

Administrateur délégué, CEO d’Allianz Seguros,

membre du comité de direction générale.

Amérique du SudSous la responsabilité de Jean-Charles Freimüller,

(jusqu’en mars 2004)

Président et CEO d’AGF Allianz South America,

membre du comité de direction générale.

Argentine : Carlo Carlin, vice-président directeur général.

Brésil : Max Thiermann,

président du comité de direction générale.

Chili : Olivier Spérat-Czar, general manager.

Colombie : Francis Desmazes, CEO.

Venezuela : Ghislain Fabre, managing director.

Afrique, Outre-Mer, Moyen-Orient/MaghrebSous la responsabilité de Hugues de Roquette Buisson,

membre du comité de direction générale.

Afrique : Hugues de Roquette Buisson, Vice-Président,

Directeur général d’AGF Afrique,

membre du comité de direction générale.

Yann Dujardin, Directeur général délégué d’AGF Afrique.

Outre-Mer : Patrick Rolland, Directeur d’AGF Outre-Mer.

Egypte : John Metcalf, Président et CEO.

Liban : Antoine Wakim, Président et CEO.

Tunisie : Mohamed Hachicha, Président-directeur général

de l’Astrée.

Fonctions Centrales

AGF Informatique : Paul-Camille Bentz,

membre du comité de direction générale

Direction des Ressources Humaines Groupe : Monique Chézalviel,

membre du comité de direction générale.

Direction Juridique : Jean-François Bruno,

membre du comité de direction générale.

Direction des Moyens Généraux : Marie-Hélène Moitier.

Réassurance : Daniel Fortuit,

membre du comité de direction générale.

Autres métiers

Protexia France : Jean-Michel Mangeot,

Président-directeur général.

Frédéric Baccelli,

Directeur général délégué.

Partenariats IARD et Nouvelles Distributions : Jean-Claude Chollet,

membre du comité de direction générale,

Jean-Marc Paroissien.

Euler Hermes : sous la responsabilité de Laurent Mignon,

directeur général, membre du comité exécutif.

Jean Lanier, membre du comité de direction générale.

Groupe Mondial Assistance : sous la responsabilité de

François Thomazeau, directeur général, membre du

comité exécutif.

Alain Demissy, membre du comité de direction générale.

Comité d’Entreprise Commun

Administratifs : Jean-Jacques Cette, Dominique Eiser,

Pascal Verachten, Marie-Josée Darbord, Eric Pajot, Jacques

Landauer, Philippe Moscova, Bernard Raiteri, Alain David,

Claudine Lutz, Gérard Bachelet, Chislaine Cornu, Viviane

Groud, Valérie Métais, Geneviève de Mena.

Inspecteurs : Patrice Plamberck, Daniel Heroguelle.

Producteurs Salariés : Eric Simon, Alain Lefevre,

Luc Augagneur, Louis Garnier, Pascal Charret.

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rapp

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nnue

l 200

3L’organisation de la direction du Groupe

Personnel de gestion en FranceAGF Iart, AGF VieAGF AGF Assurances FinancièresAGF La LilloiseLa RuraleArcalisAGF InformatiqueAGF BanqueAGF Asset ManagementDresdner Gestion PrivéeW FinanceAAAMAGF ImmobilierPhenix ImmobilierLarose TrintaudonAssurances FédéralesCalypsoSantéclair (effectif à 50%)QualisProtexiaEntenialGroupe Euler (effectif France)Groupe Mondial Assistance (effectif France)(consolidé par intégration proportionnelle)TOTAL

Personnel commercial en FranceAGF Iart, AGF VieW FinanceLa RuraleEulerArcalisAAAMAGF Asset ManagementDresdner Gestion PrivéeTOTAL

2002 2003

8 608 8 357

0 8

0 6

273 250

8 6

2 2

817 801

313 317

186 138

0 30

116 110

8 11

180 177

4 4

63 60

75 74

58 52

0 32

6 3

28 28

1 391 1 371

1 311 1 331

848 944

14 295 14 112

2002 2003

4 362 4 190

208 166

2 0

24 23

14 12

3 2

0 42

0 17

4 613 4 452

18 908 18 564AGF en France

ÉTRANGER

AGF RAS Group (Espagne)

(consolidé par intégration proportionnelle)

AGF RAS UK

AGF Benelux Group

Groupe Allianz Nederland (Hollande)

Groupe Allianz Nederland (Belgique)

Groupe Phenix (Suisse)

Groupe AGF Chile

Groupe AGF Argentina

Groupe Adriatica

Groupe AGF Colombia

AGF Do Brasil

Groupe AGF Afrique

Groupe SNA

Groupe AGF Egypt

Autres (St Barthes Assurances)

Expatriés AGF IART et VIE

A.G.F Asia

Groupe Euler

Groupe Mondial Assistance

(consolidé par intégration proportionnelle)

Dresdner Gestion Privée

TOTAL

2002 2003

1 125 1 131

22 15

1 526 1 424

1 609 1 486

58 59

63 0

379 327

192 172

386 318

1 573 1 303

1 494 1 455

352 377

96 116

0 198

4 4

60 51

73 71

4 072 4 244

13

2 149 2 812

0 8

15 231 15 571

15 571AGF à l’étranger

Les hommes et les femmes du Groupe AGF

Effectif 2003 des sociétés du Groupe AGF consolidées

Total AGF France et Etranger : 34 135 en 2003 (34 139 en 2002)

15 231

Rapport AGF QO/1 11/05/04 15:19 Page 26

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GF et la BourseA28

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29

Avec une capitalisation boursière de 8,103 milliards d’euros, AGF se situe, au 31 décembre

2003, au 29ème rang de l’indice SBF 120 en France et au 46ème rang de l’indice Euronext 100

qui regroupe les 100 premières capitalisations des Bourses d’Amsterdam, Bruxelles, Paris et

Lisbonne.

À cette date, la position d’AGF au sein du CAC 40, sur la base d’un flottant de 3,646 milliards

d’euros, s’établit au 36ème rang en terme de capitalisation boursière, mais au 15ème rang en

terme de volume quotidien des titres échangés rapportés à ce flottant.

Le rang de la capitalisation AGF résulte de l’abandon par Euronext au 28 novembre 2003 de la

capitalisation boursière globale comme critère de représentation des composantes du CAC 40

au profit du critère de la capitalisation du flottant, assorti d’une représentativité sectorielle et de

la prise en compte du volume journalier des transactions.

Parallèlement à cette modification de marché, un contrat de liquidité, présenté au Conseil

d’administration d’AGF du dernier trimestre 2003, a été mis en place en novembre 2003 afin

d’accompagner la liquidité du titre tout en limitant sa volatilité, d’atténuer les mouvements erra-

tiques résultant notamment d’arbitrage spéculatif pour favoriser l’actionnariat à plus long terme.

Ce contrat de liquidité portait sur un volume initial de 1 870 000 titres parmi l’auto-détention

AGF, et un solde net de cession de 330 272 était relevé au 31 décembre 2003. Le dispositif

mis en place dans un marché volatile a contribué à conforter la bonne évolution du cours

d’AGF au second semestre, ce dernier atteignant 43,06 euros à la clôture de l’exercice. Avec

une capitalisation globale en augmentation significative de près de 36% sur l’ensemble de

l’exercice 2003, AGF consolide ainsi sa position dans le CAC 40, et constitue avec AXA les deux

valeurs d’assurances de l’indice parisien.

Performance

Au cours de l’année 2003, alors que les indices sectoriels de l’assurance - DJ stoxx

Insurance et DJ Euro stoxx Insurance - affichaient respectivement une hausse de 10,41%

et de 16,51% et que, sur la même période, le CAC 40 progressait de 16,12% à 3 557,90

points, le titre AGF a surperformé tous ces indices avec une progression remarquable de

34,98%, le plaçant au 7ème rang de l’indice phare de la Bourse de Paris quant à l’évolution

de son cours sur un an, qui est passé de 31,90 euros au 31.12.2002 à 43,06 euros

au 31.12.2003.

Performances relatives d’AGF, du CAC 40 et de l’Euro Stoxx Insurance (base 100

au 31 décembre 2002).

31.12.2002 30.06.2003

euros

31.12.2003

Rapport AGF QO/1 11/05/04 15:20 Page 29

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rapp

ort a

nnue

l 200

3AGF et la Bourse

Volume d’actions AGF et de capitaux échangés en 2003

Pendant l’année 2003, 116 598 351 titres AGF ont été échangés au cours de 255 séances

de bourse.

La moyenne quotidienne des titres échangés en 2003 était de 457 248 titres pour 16,520

millions d’euros, en hausse de 23% en volume par rapport à l’exercice précédent.

Sur le dernier trimestre le volume d’échange quotidien s’est hissé au niveau de 500 000

titres, cette tendance se confirmant au début de l’année 2004, plaçant AGF dans les

15 valeurs les plus dynamiques du CAC 40 si l’on rapporte ce volume journalier au volume

du flottant au 31 décembre 2003.

Évolution mensuelle des échanges AGF sur Euronext Paris (source Bloomberg)

Nombre de Capitaux en Cours Cours titres échangés millions d’euros le + haut le + bas

2002

Septembre 8 460 341 217,059 40,20 24,88

Octobre 10 792 107 370,407 35,20 22,75

Novembre 7 974 232 295,565 38,70 30,62

Décembre 6 802 962 216,253 38,20 30,71

2003

Janvier 6 943 776 194,648 36,30 26,70

Février 8 610 166 218,259 29,50 23,33

Mars 9 629 991 236,917 27,82 21,12

Avril 10 374 038 309,696 30,56 23,80

Mai 11 239 508 363,295 33,59 28,82

Juin 10 433 265 374,168 36,78 32,80

Juillet 10 555 225 445,652 42,59 34,43

Août 8 498 296 348,796 44,68 40,26

Septembre 8 326 140 335,918 44,65 39,60

Octobre 10 128 686 455,446 47,49 40,01

Novembre 14 087 223 596,805 47,28 40,70

Décembre 7 772 037 332,977 44,44 41,79

2004

Janvier 12 611 822 602,845 49,83 42,74

Février 8 114 510 422,117 53,10 47,74

Rapport AGF QO/1 11/05/04 15:20 Page 30

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Principales données boursières

La répartition du capital

D’après une étude menée en décembre 2003, le capital d’AGF était réparti entre

115 595 actionnaires, dont 4 075 inscrits au nominatif et 111 520 au porteur

(Étude TPI* au 31 décembre 2003).

Les actionnaires individuels étaient au nombre de 113 167, ils possédaient en moyenne

70 actions et habitaient pour 39,6% d’entre eux en région parisienne.

Les principaux actionnaires institutionnels comprenaient, au 31.12.2003 en % du capital :

Allianz AG = 58,5%

Groupe CDC = 1,7%

La part des actionnaires étrangers dans le capital, compte tenu de la détention par Allianz AG

de 58,5%, était de 74,5%.

Les salariés du Groupe AGF ont souscrit en 2003 de nouvelles actions AGF, placées en fonds

communs de placement d’entreprise, augmentant ainsi d’un tiers la détention des FCP du

personnel AGF, qui s’établit au 31 décembre 2003 à 2,3% du capital et à 5,6% du Flottant.

Le capital social d’AGF au 31 décembre 2003 s’élève à 860 602 016,60 euros réparti en

188 172 639 actions, en augmentation de 1 266 479 titres qui renforcent la part du Flottant AGF.

* TPI : Titre au porteur identifiable

L'action AGF 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003

En euros

Bénéfice net par action,

non dilué, pondéré 1,72* 2,07* 2,73* 3,65* 5,21 4,36 1,57 4,41

Bénéfice net par action,

non dilué, non pondéré 1,72 1,70 2,73 3,80 5,25 4,33 1,56 4,37

Dividende net par action 0,76 0,76 1,14 1,62 2,00 2,00 1,00 1,80

Cours le plus haut ** 26,82 51,41 60,20 58,00 74,00 73,40 58,45 46,78

Cours le plus bas ** 19,54 24,56 42,40 46,00 49,10 43,91 22,90 21,27

En millions d’actions

Nombre total d'actions

émises au 31.12 136,14 172,33 184,33 184,53 184,58 184,68 186,91 188,17

Nombre d’actions

totalement dilué 136,94 186,19 186,69 187,63 188,60 189,60 191,75 194,07

Auto-détention 9,11 16,19 15,55 15,35 13,60

Nombre d’actions en

circulation après

auto-détention 136,14 172,33 184,33 175,42 168,39 169,13 171,55 174,57

Nombre d’actions

totalement dilué après

auto-détention 136,94 186,19 186,69 178,52 172,41 174,05 176,39 180,47

Nombre pondéré d’actions

en circulation 136,14 141,99 184,33 182,54 170,01 167,93 170,17 172,93

* Données antérieures à 2000 non directement comparables

** Cours de clôture plus haut et plus bas de l'année

Nb : le montant du dividende 2003 (1,80 euro) est soumis à l'approbation des actionnaires.

Répartition du capital AGF (au 31.12.2003)

■ ALLIANZ AG

Auto-détention AGF

■ Actionnaires individuels

■ FCP Personnels AGF

■ Institutionnels

58,5%

27,8%

2,3%

4,2%7,2%

Rapport AGF QO/1 11/05/04 15:20 Page 31

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32

rapp

ort a

nnue

l 200

3AGF et la Bourse

Le flottant AGF

La définition du flottant présentée cette année correspond aux critères retenus pour la pré-

sence d’AGF au sein du CAC 40 (arrondi à 45% de son capital dans le cadre de cet indice)

et qui inclut les titres AGF auto-détenus à hauteur de 7,2% du capital au 31 décembre

2003.

Ce flottant, obtenu en déduisant du capital AGF la part d’Allianz AG, s’établit à 41,5%

du capital, soit 78 039 369 titres.

Outre l’opération de capital réservée aux salariés en décembre 2003 qui a créé 1,2 million

de titres, après 1,5 million résultant d’une même opération en août 2002 et divers exercices

d’options de souscription au cours de l’année qui ont augmenté le nombre de titres en

circulation en 2003, des opérations réalisées sur le marché sur une partie des titres

auto-détenus, pour un total de cession nette de 1,76 million d’actions, ont également

contribué à densifier la part du flottant au 31 décembre 2003.

Ce flottant est détenu à 61,4% par des actionnaires français, compte tenu de cette

auto-détention qui représente 17,5% du flottant à la même date.

Les principaux pays représentés étaient, par ordre décroissant de pourcentage du flottant :

le Royaume-Uni (14,7%), l’Amérique du Nord (11,6%), le Bénélux (5,7%), l’Allemagne

hors Allianz AG (3,6%), la Suisse (1%), l’Italie (0 ,9%) et l’Australie (0,3%).

Information des actionnaires

Rattachés au sein du Secrétariat Général depuis la privatisation du Groupe en 1996, les

départements Communication Financière et Actionnariat travaillent en étroite collaboration

pour fournir tous les services d’information à l’ensemble des actionnaires, institutionnels et

individuels.

En vue d’assurer une information régulière des actionnaires individuels, des services

spécifiques leur sont proposés :

• le serveur vocal : 01 42 96 08 77

• le Club des actionnaires, composé de près de 34 000 membres, donne accès :

- au numéro gratuit : 0800 02 23 30

- à des sessions de formation à l’Ecole de la Bourse,

• le site Internet : http://www.agf.fr, à la rubrique Communication Financière.

Les membres du Club des actionnaires sont régulièrement informés des événements

majeurs de l’actualité de la société par :

- une Lettre trimestrielle aux actionnaires,

- des réunions spécifiques dans toute la France, organisées par AGF ou conjointe-

ment avec Euronext, la FFCI, le CLIFF ou des supports financiers comme Investir

ou Le Revenu, soit seul, soit avec d’autres sociétés du CAC 40.

Bilan 2003

En 2003, le Club des actionnaires AGF a organisé, seul ou en partenariat, 8 réunions

d’actionnaires individuels. Ces réunions ont eu lieu à Antibes, Bordeaux, Dijon, Marseille,

Montpellier, Lyon, Paris et Strasbourg.

4 Ecoles de la Bourse ont eu lieu par ailleurs à Grenoble, Nancy, Toulouse et Tours.

Répartition du flottant AGF (au 31.12.2003)

■ Auto-détention

■ Actionnairesindividuels

■ FCP PersonnelsAGF

■ France

■ Royaume-Uni

■ Amérique du Nord

■ Benelux

■ Allemagne

■ Suisse

■ Italie

■ Australie

■ Divers

17,5%

10,1%

5,7%3,6%

1% 0,9%0,3%

0,2%

28,8%

14,7%

11,6%

5,6%

Rapport AGF QO/1 11/05/04 15:20 Page 32

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À chaque fois, ont été conviés non seulement les actionnaires membres du Club de la région

concernée mais également des membres de clubs d’investissement et des représentants de diffé-

rentes associations d’actionnaires. Ainsi de nombreux actionnaires individuels ont pu rencontrer et

discuter directement avec les membres de la direction d’AGF. Ces rencontres viennent compléter

les informations données dans la Lettre aux actionnaires, diffusée 4 fois par an.

Compte tenu de l’intérêt manifesté par les actionnaires, AGF a établi pour l’année 2004 un

programme de 9 nouvelles réunions en province et à Paris, programme qui sera complété

par 4 sessions de formation à l’Ecole de la Bourse.

Ces réunions favorisent une plus grande proximité d’AGF avec ses actionnaires individuels et

permettent d’être à l’écoute de leurs attentes.

Les rendez-vous financiers d’AGF (calendrier 2004)

Outre les services proposés ci-contre, les actionnaires peuvent adresser leurs courriers à :

Jean-Michel Mangeot

Secrétaire Général Groupe AGF

87, rue de Richelieu

75002 Paris

ou contacter directement :

Pour les actionnaires institutionnels et analystes financiers

• Marc de Pontevès, tél. : 01 44 86 20 99,

• Vincent Foucart, tél. : 01 44 86 29 28,

• Natacha Rousset tél. : 01 44 86 37 64,

• Christelle Sauvet tél. : 01 44 86 29 79,

• Béatrice Ducasse, tél. : 01 44 86 43 00,

Pour les actionnaires individuels

• Marc de Pontevès, tél. : 01 44 86 20 99,

• Marie-Serjë Gauthier, tél. : 01 44 86 44 06,

• François Echeviller, tél. : 01 44 86 48 06,

• Jean-Marie Guinot, tél. : 01 44 86 48 05.

Calendrier des publications

Chiffre d’affaires 2003

Jeudi 5 février 2004

Résultats 2003

Mardi 16 mars 2004

Chiffre d’affaires 1er trimestre 2004

Jeudi 6 mai 2004

Assemblée Générale 2003

Mardi 25 mai 2004

Mise en paiement du dividende

Mercredi 26 mai 2004

Chiffre d’affaires 1er semestre 2004

Jeudi 5 août 2004

Pré-résultats 1er semestre 2004

Mi Août 2004

Résultats 1er semestre 2004

Mercredi 22 septembre 2004

Chiffre d’affaires 3ème trimestre 2004

Jeudi 4 novembre 2004

Rapport AGF QO/1 11/05/04 15:20 Page 33

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e management stratégiquede la valeur

L34

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AGF a, depuis plusieurs années, mis en place une pratiquetrès active de management stratégique de la valeur crééepour l’actionnaire.

Celui-ci oriente, soutient et mesure l’impact des décisionsquotidiennes du management du Groupe en se basant sur 2 principauxoutils de pilotage :

1/ le suivi de la rentabilité normalisée des activités

2/ le suivi de l’embedded value.

Mesure de la rentabilité normalisée des activitésd’assurance

La démarche d’AGF

Le Principe : le capital apporté par l’actionnaire, loin d’être une ressource gratuite ou

abstraite, est un gage de la sécurité accordée aux assurés. Son coût doit, en conséquence,

être intégré au prix de revient des produits.

Calculé sur les fonds propres comptables, la mesure classique de la rentabilité, le ROE

(“Return on Equity”) ne donne que la performance globale du Groupe et ne permet pas

une analyse par activité.

L’originalité d’AGF est d’avoir bâti une approche simple et rigoureuse de ces questions,

permettant une communication financière détaillée par activité et un management plus

efficace de la valeur créée par le Groupe.

Cette approche repose en pratique sur :

• la normalisation du résultat de chaque activité, qui consiste à appliquer quelques ajuste-

ments, en nombre limité, au résultat comptable de façon à ce qu’il reflète mieux la

performance économique sous-jacente, indépendamment du référentiel comptable utilisé,

du contexte boursier ou de la politique d’extériorisation de résultat.

• l’allocation d’un capital aux diverses activités en fonction de leur contribution au risque

total de la compagnie.

Elle permet ensuite de rapporter le résultat économique à ce capital et de déterminer ainsi

une rentabilité normalisée par métiers ou pays.

Résultat normalisé

Le résultat comptable d’une compagnie d’assurance est sensible au référentiel comptable

utilisé, à la volatilité de la Bourse et au niveau de réalisation de plus-values sur les place-

ments. C’est pourquoi les analystes financiers le retraitent souvent pour estimer le résultat

économique sous-jacent. Les retraitements retenus par AGF sont en nombre limité et

portent essentiellement sur les produits financiers, certains dispositifs comptables, les

revenus de l’excédent de capital et l’impôt :

• Les produits financiers normalisés correspondent à la performance espérée à moyen

terme sur les placements.

Ils permettent d’avoir une vision du socle de rentabilité des activités d’assurance. Les perfor-

mances normalisées appliquées à la valeur de marché des placements sont actuellement

de 8,5% pour les actions de la zone euro, 6,0% pour l’immobilier en France et 5,5% pour

le portage d’actifs opérationnels (paramètres identiques en 2002). Les produits de taux

(obligations à taux fixe ou variable, trésorerie, prêts, avances sur polices), par nature moins

volatiles, ne sont pas normalisés.

Rapport AGF QO/1 11/05/04 15:20 Page 35

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36

rapp

ort a

nnue

l 200

3Le management stratégique de la valeur

Réels Annulation Variation Réels nets Normés Ecartconsolidés ajustements PPE de PPE (avant EK) (réelcourants de valeur et PRE (2) (2) -normé)

(1) ACAV

Vie et Santé en France 2 463 -474 -50 1 939 2 104 -165

Non Vie et Assistance en France 415 -9 406 431 -25

Assurance Crédit 85 85 97 -12

International : Vie et Non Vie 544 -82 462 708 -246

Autres activités 121 121 39 82

Total 3 628 -556 -59 3 013 3 379 -366

Réalisé 2003 - Comparaison des produits financiers réels et normés

* PPE : provision pour participation aux excédents.

PRE : provision pour risque d’exigibilitéEK : excédent de capital(1) Source : annexe 32 (Total de l'annexe 32, c’est-à-dire net d'ajustements ACAV)(2) Ces montants n'incluent pas les ajustements ACAV

Réalisé au 31 décembre 2003Passage du résultat normé au résultat réel (en millions d'Euros)

• Les autres retraitements concernent essentiellement des dispositifs comptables comme

la provision générale pour participation aux excédents (PPE en assurance-vie) dont les

mouvements sont retraités en fonction de la normalisation des produits financiers pour

mesurer le résultat économique sous-jacent.

• L’excédent de capital représente, quant à lui, la différence entre les ressources apportées

par les actionnaires (actif net réévalué) et le besoin net en capital. Plus cet excédent est

important, plus le résultat augmente sans création de valeur pour l’actionnaire, par le

simple placement financier des sommes correspondantes. Pour juger la performance des

activités sur des niveaux de risques comparables, il est donc nécessaire de neutraliser les

revenus issus du placement de l’excédent de capital.

• Le dernier retraitement de normalisation concerne les impôts, afin d’une part de

déterminer une charge fiscale cohérente avec les autres éléments du compte de résultat

normalisé et d’autre part de neutraliser l’impact de déficits fiscaux reportés d’années

antérieures. En pratique AGF applique le taux normal d’impôt sur les sociétés au résultat

normalisé avant impôt en tenant compte par ailleurs des avoirs fiscaux et des impôts à

taux réduit sur les plus-values (taux normal 35,4% en 2003 et 2002).

Total des contributions opérationnelles d’activités hors holding 1 048

Holdings (y compris l’international) -85

Résultat net normé 963

Retraitements de normalisation financiers et impôts 58

Provision d’égalisation (Euler) -11

Non récurrent* 4

Résultat exceptionnel -141

Amortissement des écarts d’acquisition -110

Résultat net consolidé 763

Capital alloué

L'assureur, afin d’apporter le niveau de sécurité adéquat, doit immobiliser des ressources

suffisantes face aux aléas couverts.

Ce besoin en solvabilité peut en pratique être estimé de plusieurs façons :

• la marge de solvabilité européenne est l'instrument le plus simple. Le minimum

réglementaire est proportionnel au volume d'activité (primes, sinistres ou provisions),

* En 202 : opérations de bas de bilan (-86) ; reprise de provision PRBG (20) ; amortissementPGAAP de Zwolsche (-13) ; autres (-7).

Résultat normé d’activitéen millions d’euros

■ Vie + santé France

■ Biens & responsabilités France

■ International

■ Autres

* Chiffres publiés dans RA 2002

86

206

1 048

249

252

341

229

79

318

2002* 2003

712

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• les contraintes des agences de notation sont en général plus fortes, intègrent le risque

des placements et en déduisent le niveau de sécurité donné aux assurés (Claims Paying

Ability ou Financial Strength),

• les modèles internes de “value at risk”, tiennent compte de la taille, des protections en

réassurance et des corrélations croisées entre les divers risques. De tels modèles nécessi-

tent de s’appuyer sur une base statistique suffisamment riche et sont en général com-

plexes à mettre en œuvre.

Pour l'exercice 2003, la méthode d'allocation du capital retenue par AGF s'appuie toujours

sur le modèle développé par une agence de notation, pour évaluer la capitalisation des

compagnies d'assurance. Il s’agit d’un modèle à la fois complet et robuste, facile à mettre

en œuvre et dont les règles sont objectives et connues de la communauté financière. Il

permet aussi de déterminer facilement la contribution de chaque activité au besoin global

du Groupe.

Ce modèle décompose le risque d’une compagnie d’assurance en six catégories principales :

placements, créances, souscription et développement des sinistres, risque des activités vie

et autres risques. Il faut toutefois noter qu'afin d'améliorer la politique de gestion de ses

risques AGF appliquera un modèle interne de type "Value at Risk" à compter de l'exercice

2004 (cf. chapitre Gestion des risques).

Le besoin net en capital est égal à la somme des capitaux correspondant à chacun de ces

risques, minorée des ressources permanentes apportées par les tiers (part des plus-values

latentes revenant aux assurés vie, impôts différés sur ces plus-values latentes, provision

pour participation aux excédents), qui peuvent être utilisées en cas d’aléa défavorable.

Il est au moins égal au minimum réglementaire local (fonds de garantie pour la France). La

somme des capitaux alloués aux différents métiers du Groupe est de 8 574 millions d'euros

en 2003, à comparer à 7 629 millions d'euros proforma (*) en 2002, la croissance

(+12%) étant principalement imputable à l'assurance de personnes en France (+26%), en

raison du niveau des marchés financiers actions, inférieurs en moyenne en 2003 à ceux de

2002, ce qui a entraîné une diminution du risque financé par les assurés au travers des

plus-values latentes leur revenant. Le reste de la croissance des capitaux alloués est consé-

cutive à la croissance du chiffre d'affaires en non vie en 2003, partiellement compensée

par des cessions de filiales vie en Amérique du Sud et par une réduction tendancielle de

l'exposition aux actions des principaux portefeuilles de placement.

(*) Contre 7 257 millions d'euros publiés en 2002, l'écart de 372 millions d’euros étant consécutif à plusieurs change-ments de méthode mineurs sur le périmètre de l'assurance en France.

Rentabilité normalisée

Le calcul d’un résultat normalisé n’a d’intérêt que s’il est rapporté au capital alloué et

comparé aux attentes des actionnaires ou du marché financier. Le ROAC(1) (Return On

Allocated Capital, ou retour sur capital alloué) est ainsi égal à :

(1) ROAC = Résultat Normalisé / Capital Alloué.

AGF a pris l’habitude de publier chaque année un tableau donnant ces rentabilités normali-

sées pour leurs principaux métiers et pays. C’est un élément important dans l’information

communiquée aux actionnaires.

Conclusion :

Cette approche ne se substitue pas à l’information déjà véhiculée par les états comptables ;

elle ajoute en revanche un éclairage économique pertinent sur la qualité et la pérennité des

résultats et facilite la recherche et la mise en œuvre d’actions pratiques de création de

valeur pour l’actionnaire.

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3Le management stratégique de la valeur

Résultat Capital Rentabiliténormalisé alloué 2003 2002*

Assurance en France 593 5 189 11,4% 9,5%

Assurance-crédit 108 771 14,0% 9,3%

AM Mgt. et Bq. en France 98 599 16,4% 5,3%

Activités hors de France 249 2 015 12,3% 12,5%

Total AGF 1 048 8 574 12,2% 9,9%

dont Vie + Santé 427 4 072 10,5% 13,1%

dont Non vie 508 3 876 13,1% 8,0%

dont AM et Bq (1) 113 626 18,0% 4,0%

(1) Asset Management et Banque en France et hors de France au 31.12.2003* Proforma

31.12.2003 31.12.2002 31.12.2002proforma*** publié

L’embedded value : 7,64 milliards d’euros au 31.12.2003

La publication de l’embedded value

L’embedded value - ou valeur intrinsèque - est une notion spécifique à l’assurance. Sa

publication permet en effet de résumer en un chiffre la valeur de la société si cette dernière

venait à cesser son activité. L’embedded value est composée de deux éléments :

• l’Actif Net Réévalué (ANR) ;

• la valeur du portefeuille en vigueur.

L’embedded value est une grandeur résultant de calculs fondés sur un certain nombre

d’hypothèses, conventions ou paramètres. La valeur ainsi communiquée est susceptible de

varier en fonction de l’évolution du contexte dans lequel se trouve l’entreprise, entraînant

nécessairement des marges d’appréciation plus importantes que pour une évaluation

strictement comptable, AGF n’effectue ce calcul que pour ses activités d’assurance vie

(individuelle ou collective) en raison de la forte capacité à modéliser les flux financiers

futurs sur les polices d’assurance en portefeuille.

En revanche, étant donné le caractère annuel des polices d’assurance dommage, AGF a

jusqu’à présent décidé de ne pas calculer pour ces activités de valeur du portefeuille en vigueur.

Unité : millions d’euros

* Actif net réévalué au 31.12 avant dividende** Composantes de l’Actif Net Réévalué valorisées par ailleurs dans la PVFP (frais d’acquisition reportés, plus-valueslatentes, différences de provisions, valeur de portefeuille Zwolsche), nets d’impôts différés.*** Le proforma 2002 tient compte d’un calcul affiné de la fiscalité des résultats futurs (sur les produits des placementset l’utilisation des reports déficitaires) et d’une affectation plus précise des plus-values latentes dans les projections futures du placement du capital et des provisions.

L’embedded value passe de 6,54 milliards (proforma) d’euros au 31.12.2002 à 7,64 milliards

d’euros au 31.12.2003. La progression est essentiellement liée à l’évolution de l’ANR, à la pro-

gression des encours et à un calcul plus fin de la rentabilité de certaines opérations d’assurance.

Si la publication de l’ANR est une donnée classique, celle de la valeur du portefeuille en

vigueur mérite quelques explications :

• La définition : La valeur du portefeuille en vigueur est égale à la valeur actuelle des résultats

futurs des contrats en vigueur à la date d’évaluation, projetés avec des hypothèses réalistes,

après impôts et diminuée du coût d’immobilisation de la marge de solvabilité.

Actif net réévalué* 7 074 6 092 6 092

Éléments de résultats futurs** -1 210 -1 212 -1 305

Coût de la marge -768 -638 -601

PVFP 2 540 2 303 2 056

Embedded Value 7 636 6 544 6 242

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Pour le calcul final de l’embedded value, il faut noter que :

– Des ajustements ont été apportés à ce calcul afin d’assurer la cohérence avec le calcul

de l’ANR,

– Les écarts d’acquisition sont exclus de l’ANR. Cependant, les valeurs de réseau sont

incluses dans l’ANR.

• Les principales hypothèses retenues pour le calcul de l’embedded value France sont :

2003 2002

Unité : millions d’euros

* En France, 33% pour la Belgique, 34,5% pour les Pays-Bas. Ces taux sont avant utilisation des reports déficitaires, crédits ou exonération sur certains dividendes en France et sur plus-values réalisées en Belgique.

Taux d’imposition sur les sociétés* 35,4% 35,4%

Rendement des obligations sur investissements 4,26% 4,67%

Rendement de l’immobilier 6,0% 6,0%

Rendement des actions (hors avoir fiscal) et PV incluses 8,5% 8,5%

Taux d’actualisation 8,15% 8,15%

Inflation sur les frais de gestion 2%/an 2%/an

• Sensibilité de l’embedded value

Une augmentation d’un point sur le taux d’actualisation entraîne une baisse de l’embedded

value de 187 millions d’euros ; une diminution d’un point du rendement des actions

entraîne une baisse de l’embedded value de 105 millions d’euros.

Les hypothèses 2002 et 2003 ont été fixées en cohérence avec les règles appliquées

au sein du Groupe Allianz.

• Le périmètre comprend les affaires vie en France, en Belgique et aux Pays-Bas. Les

éléments concernant les filiales en Espagne et en Amérique du Sud n’ont pas été consi-

dérés, faute de données suffisamment fiables. Cependant, AGF considère que, si ces filiales

étaient incluses dans le calcul, les chiffres présentés ne sembleraient pas devoir être

affectés négativement.

Note sur la Participation aux bénéfices (AGF Vie) : AGF Vie détient une richesse latente

importante (plus-values latentes et provision pour participation aux bénéfices non allouée).

Cette richesse latente a une valeur pour les actionnaires et pour les assurés. La part des

actionnaires dépend de la participation aux bénéfices allouée aux assurés.

• Le mécanisme pour évaluer les plus-values latentes et la provision pour participation aux

bénéfices revenant à l’actionnaire consiste à déterminer les ressources nécessaires pour

respecter les conditions contractuelles et la politique commerciale de participation aux

bénéfices de la société et ensuite d’allouer aux actionnaires un montant qui est égal au

maximum qui peut être dégagé chaque année, tout en respectant les dispositions du

Code des Assurances.

• Pour le calcul des valeurs au 31 décembre 2002 et 2003, la politique commerciale d’AGF

Vie donne lieu à des hypothèses de participation aux bénéfices qui excèdent le minimum

réglementaire. Les hypothèses de participation aux bénéfices ont été fixées sur une base

qui permet à la compagnie de poursuivre sa politique commerciale sur le run-off des

contrats existants et sur 10 années de production future.

La valeur ajoutée par les affaires nouvelles est calculée selon les mêmes principes.

• Le coût d’immobilisation de la Marge de Solvabilité calculé sur la base de 100% du mini-

mum réglementaire et en considérant un coût du capital de 8,15%, s’élève à 768 millions

d’euros déduits dans le calcul de la valeur du portefeuille en vigueur.

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3Le management stratégique de la valeur

2003 2002

Embedded value (en millions d’euros) 7 636 6 242

Nombre d’actions (hors actions détenues en propre) 174 569 252 171 555 110

Embedded value/action (en euros) 43,74 36,39

Calcul de l’embedded value par action :

Calcul de la valeur des affaires nouvelles 2003 2002

France

Valeur du portefeuille avant coût de la marge 63 54

Coût de la marge -50 -35

Total 13 19

Bénélux

Valeur du portefeuille avant coût de la marge 16 11

Coût de la marge -4 -4

Total 12 7

France + Bénélux

Valeur du portefeuille avant coût de la marge 79 65

Coût de la marge -54 -39

Total 25 26

La valeur ajoutée par les affaires nouvelles est la valeur actuelle à la souscription des résul-

tats futurs, après impôts, générés par la production nouvelle de l’année, déduction faite du

coût d’immobilisation de la marge de solvabilité.

La baisse de la valeur des affaires nouvelles de la France est liée essentiellement à une

hausse du coût du capital (le coût brut (8,15%) a été maintenu constant malgré la baisse

des hypothèses de rendements futurs et du risque des placements). La valeur avant coût

du capital progresse en revanche de façon significative. La progression de la valeur des

affaires nouvelles du Benelux (+5 millions d’euros) se concentre sur la Belgique (+4

millions d’euros) et est liée en partie à une meilleure prise en compte de la fiscalité des

placements (+2 millions d’euros).

Tillinghast a revu la méthodologie et les hypothèses retenues pour calculer la valeur du

portefeuille en vigueur au 31 décembre 2003 ainsi que la valeur ajoutée par les affaires

nouvelles en 2003. Tillinghast a conclu que la méthodologie utilisée était raisonnable et

cohérente avec les pratiques récentes du secteur pour le calcul de l’embedded value. Les

estimations réalisées sont basées sur des projections déterministes des résultats futurs

après impôt. Les risques sont pris en compte à travers les taux d’actualisation retenus et à

travers un ajustement explicite du coût du capital.

Tillinghast a conclu que les hypothèses opérationnelles retenues étaient raisonnables au vu

de l’expérience récente des compagnies vie et de son environnement futur d’exploitation

attendu. Les hypothèses économiques et le taux d’actualisation, et la prise en compte du

coût du capital sont raisonnables dans ce contexte. Bien que le taux d'actualisation et le

rendement attendus sur les actions soient relativement élevés par rapport aux taux retenus

par les sociétés d'assurance vie dans le cadre du reporting embedded value, les tests de

sensibilité montrent que ces effets se compensent. Les estimations réalisées sont basées

sur des pratiques actuarielles habituelles en matière de valorisation de l’embedded value et

de détermination des hypothèses. Elles ne visent pas à développer un calcul de “fair value”

ou à interpréter des standards de comptabilité proposés par l’IASB.

Tillinghast a aussi effectué des contrôles de cohérence globale des résultats de ces calculs

et n’a pas mis en évidence de problème significatif. Cependant, Tillinghast n’a pas effectué

de contrôles détaillés des modèles et des processus mis en oeuvre.

Calcul de la valeur ajoutée par les affaires nouvelles (incluse dans l’embedded value)

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a gestion des risquesL42

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Objectifs du Risk Management aux AGF

Le Groupe AGF attache beaucoup d’importance à la maîtrise des risques de ses différentes

activités. Pour cela, il a mis en place dès 2001, au sein de la Direction Financière, un

Département Risk Management qui a pour mission de mieux appréhender la gestion

des risques et notamment les phénomènes d’accumulation entre les différentes entités du

Groupe dans un contexte rendu plus difficile par la chute des marchés financiers, les

attentats terroristes, l’explosion d’usines, la concurrence accrue sur les produits et les servi-

ces, l’insolvabilité de certains réassureurs, les modifications de la réglementation,…

Les objectifs du Risk Management répondent à la stratégie du Groupe AGF qui vise à opti-

miser l’allocation de capital afin de diminuer la volatilité du résultat et à se donner les

moyens d’une croissance pérenne et régulière de la rentabilité.

Ils s’inscrivent également dans le cadre de la politique de gestion des risques menée de

façon coordonnée au sein du groupe Allianz. Cette politique s’articule autour de quelques

principes clés, tels que la séparation des tâches entre la gestion et le contrôle des risques,

la mesure du Risk Capital considéré comme indicateur clé du risque, le suivi de l’impact

d’événements défavorables sur la solvabilité, la mesure des concentrations et des effets de

diversification, et la mise en place de systèmes de limites et d’actions correctrices préalable-

ment planifiées. Cette politique se décline au niveau opérationnel et obéit à des standards

minimaux, applicables à chaque filiale du Groupe.

Les risques suivis par le Risk Management d’AGF sont les suivants :

Le Risk Management consiste à la fois à prévenir le Groupe contre certains risques, à en

contrôler les conséquences négatives, mais aussi à en proposer une gestion optimale.

Il appartient au Risk Management de procéder à la cartographie et à l’évaluation des risques

tant techniques que financiers et opérationnels et à traduire ces risques en terme de capital

alloué aux entités opérationnelles.

Projet Sarbanes-Oxley

Allocationstratégiquedes actifs

Programmede réassurance

43

Rapport AGF QO/1 11/05/04 15:20 Page 43

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l 200

3La gestion des risques

Un Comité des Risques mensuel, présidé par le Directeur Financier du Groupe AGF, assure

le suivi opérationnel de la gestion des risques et coordonne les différents acteurs concernés

afin de proposer des actions visant à gérer ces risques. Ce comité a compétence sur

l’ensemble des risques techniques, financiers et opérationnels portés par les compagnies

d’assurance, les banques et les autres sociétés du Groupe AGF, en France comme à l’étranger.

Les objectifs du Comité des Risques sont principalement les suivants :

• orienter les choix stratégiques majeurs, tels que la politique de placement des principaux

portefeuilles d’assurance, la politique de souscription, la politique de réassurance, la poli-

tique de provisionnement non vie et la politique de gestion des risques catastrophes,

• proposer un système de limites maximum acceptables pour les différents types de

risques, afin de gérer les cumuls de risques au niveau du Groupe, ainsi que des solutions

pour les réduire en cas de dépassement,

• coordonner les actions de gestion des risques et diffuser une culture “risques” au sein du

Groupe,

• proposer des solutions financières adaptées pour assurer un bon équilibre entre les

besoins et les ressources afin de garantir la solvabilité économique et réglementaire des

compagnies.

Le comité tire son pouvoir du Comité Exécutif, auquel il rapporte directement, et auquel il

soumet les décisions finales pour approbation, l’exécution appartenant aux entités concernées.

Risques de marché et gestion actif-passif

Principes généraux

Le Groupe AGF a mis en place une gestion active de ses risques de marché. Cette gestion

repose sur des techniques de gestion actif-passif. L’approche des risques de marché est

d’abord locale, car ils dépendent de l’environnement économique, de la structure des passifs,

des contraintes réglementaires et comptables et du contexte de chaque entité ; de plus, une

telle approche permet d’avoir une meilleure réactivité.

Seule la gestion actif-passif des principales filiales françaises d’assurance du Groupe est

commentée dans ce rapport ; les principes décrits sont largement repris par les autres entités.

La gestion actif-passif

Un service de gestion actif-passif est opérationnel dans le Groupe AGF depuis 1995. Depuis le

1er avril 2000, le service est fonctionnellement rattaché au GIE “Placements d’Assurance”, et

possède des correspondants dans les différentes directions techniques du Groupe.

La fonction gestion actif-passif s’appuie sur plusieurs types d’outils :

• un progiciel de place spécifique à la gestion actif-passif, Delta-Scan v. 2.3, destiné à tester

divers scénarios actif-passif en assurance vie,

• des modèles développés en interne par le service de gestion actif-passif, en vie et en non vie,

• des applications sur site central développées en interne pour projeter les passifs d’assurance

vie, sous la responsabilité des directions techniques.

Les méthodes retenues pour les études actif-passif visent toutes à mesurer les risques et les

performances financières des divers portefeuilles du Groupe. Elles intègrent les principales

contraintes réglementaires et comptables applicables aux comptes sociaux français, ainsi que

la notion de capital économiquement nécessaire pour assurer une solvabilité continue.

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Selon les cas, les modèles élaborés sont :

• déterministes (scénarios, stress testing),

• stochastiques (méthodes de Monte Carlo).

Le service de gestion actif-passif est en charge :

• des études actif-passif préalables au choix de l’allocation stratégique,

• de la préparation, de la rédaction et du suivi de l’exécution des mandats de gestion signés

entre les compagnies d’assurance d’une part et les gestionnaires d’actif d’autre part,

• d’études ponctuelles sur les risques actif-passif du Groupe,

• de la définition de couvertures contre ces risques par des produits dérivés appropriés,

• de l’établissement des états trimestriels T2 et T3 (dit “rapport actif-passif”), destinés à la

Commission de Contrôle des Assurances,

• de la rédaction du Rapport des Placements, destiné également à la Commission de Contrôle

des Assurances.

Risques des compagnies vie en france

Les risques sont différents selon la nature des produits :

• Les produits en unité de compte, pour lesquels le risque est assumé par l’assuré.

• Les produits à capital garanti dits “en euros”, dont les risques dépendent :

– du taux minimum garanti, pour l’année en cours ou pour plusieurs années,

– de la clause de participation aux bénéfices,

– du mode de gestion des placements dans un portefeuille dédié au sein du bilan de la

compagnie (“canton”) ou dans le portefeuille dit “général”.

La politique du Groupe vise à diminuer la proportion et le niveau des taux garantis. Une large

proportion des produits distribués par des associations et la plupart des produits nouveaux

n’ont pas de garanties de taux. De ce fait, une évolution défavorable des marchés financiers a

un impact qui peut être partagé entre l’assureur et les assurés.

Pour la plupart des contrats d’AGF Vie, il existe une provision, dite “fonds de participation aux

bénéfices”, s’élevant à 533 millions d’euros à fin 2003 contre 572 millions d’euros à fin 2002,

qui permet d’assurer une distribution aux assurés de participations aux bénéfices

différées et lisse ainsi dans le temps le risque d’un rendement des placements insuffisant.

Par ailleurs, il existe des réserves de stabilité en prévoyance collective vie (155 millions d’euros

fin 2003 contre 161 millions d’euros fin 2002) comptabilisées en provisions d’égalisation,

ainsi que des provisions techniques faisant partie des provisions mathématiques de certains

contrats de retraite collective qui jouent toutes les deux un rôle analogue au fonds de partici-

pation aux bénéfices.

Les risques de marché auxquels les compagnies vie sont soumises sont de plusieurs natures :

• risque de hausse forte et durable des taux : si le portefeuille obligataire présente une dura-

tion trop longue, une augmentation éventuelle des rachats et une baisse de la production

nouvelle risquent de conduire à la réalisation de moins-values obligataires,

• risque de baisse forte et durable des taux : si le portefeuille obligataire a une duration trop

courte, les rendements des placements pourraient à terme se situer en dessous des taux

minimum garantis au passif,

• risque de baisse des marchés actions : une chute sérieuse et durable des marchés actions

peut conduire à des moins values latentes et donc à une diminution du rendement

comptable futur espéré et peut menacer le respect des contraintes réglementaires ;

• risque de baisse du marché immobilier : le mécanisme est identique à celui décrit pour les

actions, avec une incidence en général plus progressive,

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l 200

3La gestion des risques

46

• risque de change : les actifs et les passifs sont évalués dans les devises d’origine et convertis

au cours de clôture. Tout écart d’adossement des actifs et des passifs en devises au bilan

peut conduire à des résultats de change.

Risque de taux

Les sociétés vie en France disposent d’un portefeuille obligataire globalement en plus-value

latente. La duration (sensibilité) pour le portefeuille général hors taux variables est égale à 6,0

ans à fin 2003, légèrement inférieure à celle des provisions mathématiques (8,8 ans, hors

effet options de rachat et de prorogation). La duration des placements obligataires s’est légère-

ment raccourcie par rapport à 2002 (6,3 ans) tandis que les provisions mathématiques se

sont un peu rallongées (7,7 ans en 2002) sous l’effet de taux de prorogation plus forts que

prévus et de rachats plus faibles que prévus.

Les activités vie en France sont exposées à un risque de baisse des taux limité en raison du

faible écart de duration entre les actifs et les passifs, et de taux garantis moyens bas (forte

proportion de contrats à taux zéro).

Par ailleurs, en cas de hausse des taux, la possibilité de rachats sur les produits d’épargne

pourrait raccourcir la duration des passifs. Ce risque spécifique à l’assurance vie en France est

en partie couvert par des produits dérivés (caps) portant sur un volume de nominal de

10 122 milions d’euros à fin décembre 2003, en augmentation par rapport à 2002

(7 542 millions d’euros), suite à une révision des couvertures stratégiques.

Risque de baisse des marchés actions

Le portefeuille actions des compagnies Vie en France est diversifié, avec une forte prépondé-

rance investie sur les marchés de la zone Euro, mais aussi une part significative sur les mar-

chés Américains, Britanniques, Japonais et émergents. Il existe également une bonne diversifi-

cation sectorielle du portefeuille. La volatilité globale du portefeuille actions est donc moindre

que celle d’un portefeuille d’actions françaises ou même purement Européennes.

Le risque de baisse des marchés actions reste le risque principal des activités vie à fin 2003, en

raison de la constitution possible de provisions pour dépréciations durables ou de provision pour

risque d’exigibilité. Rappelons toutefois que la compagnie AGF Vie dispose d’un fonds de partici-

pations aux bénéfices de 533 millions d’euros à fin 2003 qui pourra être utilisé le cas échéant.

Politique d’investissement en actions en 2003

L’année 2003 a été marquée par des mouvements importants sur les marchés actions.

La forte baisse des marchés actions en début d’année, avec un point bas le 12/03/2003

(-22% pour le CAC 40 depuis le début d‘année) a été suivie d’une remontée importante

(+48% pour le CAC 40). Sur l’ensemble de l’année 2003, la hausse des marchée actions est

sensible (+16% pour le CAC 40).

Dans ce contexte volatile, la compagnie AGF Vie a été conduite à diminuer son exposition

actions pour limiter les risques de solvabilité, au début de l’exercice 2003 puis au 1er octobre

2003. L’actif du portefeuille général, qui adosse 55% environ des provisions techniques d’AGF

Vie, est très diversifié, à l’image de son passif. Les portefeuilles cantonnés adossant des

contrats de type épargne sont investis majoritairement en instruments de taux assortis d’une

couverture par des dérivés stratégiques (caps) sur les plus gros portefeuilles. Enfin, les

portefeuilles adossant des contrats de type retraite sont investis plus largement en actions, en

raison de leur caractère non rachetable et de la duration très longue du passif correspondant.

Risque de baisse du marché immobilier

L’essentiel des placements immobiliers, en forte plus-value latente à fin 2003, est situé sur le

portefeuille général d’AGF Vie.

Le risque de baisse du marché immobilier est un risque intermédiaire entre risque actions et

risque de taux.

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La faible corrélation entre les trois principaux risques de marché fait que le risque global est

inférieur à la somme des trois risques pris isolément.

Risque de change

Le risque de change est faible sur les compagnies vie en France, la quasi-totalité des passifs

étant libellée en euros. Pour les compagnies vie en France (AGF Vie, Arcalis, Génération Vie),

la position nette en devises non congruentes à l’euro était la suivante en comptes sociaux

(+ actif net, - passif net) :

• USD : +126 millions d’euros

• CAD : +52 millions d’euros

• CHF : +45 millions d’euros

• JPY : +15 millions d’euros

• GBP : +15 millions d’euros

• DKK : +9 millions d’euros

• XPF : -11 millions d’euros

• Autres : +2 millions d’euros

Les placements en valeurs mobilières étrangères gérés au travers d’OPCVM ne sont pas pris

en compte dans ce tableau, car le risque de change résultant est déjà intégré au risque

actions. Ce tableau indique donc essentiellement un risque de change comptable.

Risques des compagnies non vie en France (hors groupe Euler Hermes)

Les risques des compagnies non vie en France diffèrent de ceux des compagnies vie du fait

de la faible corrélation entre l’actif et le passif : les primes et les sinistres, tout comme l’évolu-

tion des provisions techniques, sont en général peu sensibles aux variations des marchés

financiers. La production nouvelle et plus encore les tacites reconductions des polices condui-

sent à envisager systématiquement une approche en continuité probable d’exploitation plutôt

qu’en cessation d’activité. Par ailleurs, le poids des fonds propres dans les placements est plus

élevé qu’en Vie. De ce fait, les compagnies non vie peuvent investir une partie de leurs actifs

en produits plus risqués, tels qu’obligations plus longues que les passifs, actions ou immobilier.

Risque de taux

La duration des provisions de sinistres des compagnies non vie en France est de l’ordre de

2,4 ans en moyenne, ce qui inclut quelques risques à développement plus long (responsabili-

té civile, construction, invalidité). Cette duration s’est raccourcie depuis fin 2002 (2,6 ans),

grâce à une accélération des cadences de règlement.

Par ailleurs, les placements obligataires présentent une duration, de l’ordre de 5,8 ans (5,6 en

2002), ce qui expose les compagnies non vie à un risque de hausse des taux.

Toutefois, la continuité d’exploitation propre aux activités non vie mûres et diversifiées a une

incidence favorable en cas de hausse durable des taux dans la mesure où les primes nouvelles

sont réinvesties sur des taux plus élevés. Il ne paraît donc pas nécessaire de se couvrir contre

une hausse des taux.

Risque de baisse des marchés actions

Comme pour les compagnies vie en France, les portefeuilles actions des compagnies non vie

en France sont diversifiés par secteurs et par zones géographiques.

Le risque de baisse des marchés actions est le risque de marché principal des activités non

vie en France, mais reste globalement compatible avec le niveau de capitalisation des compa-

gnies, notamment dans le cas de la compagnie AGF IART, dont le risque d’insolvabilité à un an

est très faible.

Rapport AGF QO/1 11/05/04 15:22 Page 47

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rapp

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l 200

3La gestion des risques

Politique d’investissement en actions en 2003

L’année 2003 a été marquée par des mouvements importants sur les marchés actions. La

forte baisse des marchés actions en début d’année, avec un point bas le 12.03.2003 (-22%

pour le CAC 40 depuis le début d ‘année) a été suivie d’une remontée importante (+48%

pour le CAC 40). Sur l’ensemble de l’année 2003, la hausse des marchée actions est sensible

(+16% pour le CAC 40).

Dans ce contexte volatile, la compagnie AGF Iart a été conduite à diminuer son exposition

actions pour limiter les risques de solvabilité. Comme pour AGF Vie, l’allocation stratégique

cible en actions a été réduite significativement sur 2003, d’abord au 1er janvier 2003 puis au

1er octobre 2003.

Risque de baisse du marché immobilier

Le risque immobilier est analogue au risque actions bien que beaucoup plus faible en volume.

Il est comparable au risque immobilier en vie, mais son impact résiduel est aussi beaucoup

plus faible.

Risque de change

Le risque de change est très limité : au 31 décembre 2003, la position nette en devises non

congruentes à l’Euro des compagnies non vie en France (AGF Iart et AGF La Lilloise) était la

suivante en comptes sociaux (+ actif net, - passif net) :

• CHF : +19 millions d’euros

• CAD : +19 millions d’euros

• JPY : +8 millions d’euros

• GBP : -18 millions d’euros

• USD : -29 millions d’euros

• XPF : -33 millions d’euros

• Autres : -12 millions d’euros

Les placements en valeurs mobilières étrangères gérés au travers d’OPCVM ne sont pas pris

en compte dans ce tableau, car le risque de change résultant est déjà intégré au risque

actions. Ce tableau indique donc essentiellement le risque de change comptable.

Risques de crédit

Méthodologie et résultats

Ces risques résident dans les pertes potentielles pouvant résulter du défaut d’une contrepartie.

Des événements survenus en 2001-2003 (faillites d’Enron et de Worldcom, difficultés de

paiement de Vivendi, solvabilité réduite des réassureurs,…) démontrent l’importance du risque

de crédit pour des assureurs, notamment en cas de forte concentration sur une même contre-

partie ou un même groupe de contreparties.

Il existe plusieurs types de risques de crédit qui sont générés par les diverses activités du

Groupe AGF :

• les portefeuilles de placements des compagnies d’assurance, des banques et des holdings

sont évidemment particulièrement sensibles au défaut des contreparties, par l’intermédiaire

des obligations, des actions ou des produits dérivés,

• l’activité de cession en réassurance génère des créances vis-à-vis des réassureurs, notam-

ment par le biais des provisions techniques cédées et de l’exposition sur les traités en cours,

• l’activité de souscription grands comptes en non vie génère des créances sur des captives de

réassurance et des courtiers, ainsi que des primes acquises non émises correspondant à des

primes à recevoir de la part des clients,

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• l’activité bancaire du Groupe (principalement Banque AGF et Entenial) génère des risques de

crédit via les prêts accordés à leurs clients particuliers et entreprises,

• l’activité d’assurance crédit (Euler Hermes) est très sensible aux risques de crédit auxquels

sont soumis les souscripteurs en cas de défaut de leurs clients.

Le Risk Management du Groupe AGF a mis en place une base de données rassemblant tous

ces types de risques de crédit avec pour objectif de mesurer leur concentration et de mettre

en place des mesures visant à réduire les risques cumulatifs les plus importants. Les mesures

déjà prises sont les suivantes :

• fixation d’un système de limites globales par contrepartie,

• examen ad hoc des contreparties en dépassement par le comité exécutif avec décision de

maintien ou de réduction de l’exposition (ventes, collatéraux…),

• responsabilisation des dirigeants des entités du Groupe via le capital alloué (cf. § “Éléments

chiffrés sur les risques”),

• interdiction d’augmenter les expositions sur des groupes dont l’exposition est proche des limites.

Par ailleurs, l’objectif général vise à améliorer progressivement la dispersion du portefeuille de

risques de crédit par réduction des expositions les plus critiques et recentrage vers des exposi-

tions faiblement représentées.

Sur la base d’un périmètre quasi exhaustif (hors certains pays d’Amérique du Sud et d’Afrique,

hors les créances sur clients et intermédiaires d’AGF Collectives et AGF Courtage), le niveau

moyen probable de pertes nettes de recouvrement en cas de défaut d’une ou plusieurs contre-

parties est évalué à environ 40 millions d’euros sur un an, actions et exposition assurance crédit

comprises, et à environ 13 millions d’euros sur les créances obligataires, les prêts bancaires et les

provisions cédées aux réassureurs. Il est compensé en principe par un spread adapté. D’un point

de vue comptable, les pertes sont normalement provisionnées sous forme soit de Provisions

pour Dépréciation Durable sur les actions ou les obligations lorsque le défaut est quasi-certain,

soit sous forme de provisions pour créances douteuses (réassureurs, crédits bancaires).

Sur ce périmètre, au 31 décembre 2003, 89% de l’exposition brute au risque de défaut

étaient concentrés sur un cinquième des contreparties (sociétés ou Etats). Les 11% d’exposi-

tion brute résiduelle sont donc dispersés sur un très grand nombre de contreparties, et ne

font pas courir de risque majeur au Groupe.

Par ailleurs, la qualité de la base de données s’est sensiblement améliorée depuis 2002

puisque la proportion des contreparties non notées dans l’ensemble des expositions a

diminué de 8% fin 2002 à 6% fin 2003.

Parmi ces plus grosses contreparties, et en excluant les contreparties non notées, 99% sont

“investment grade” (ratings supérieurs ou égaux à BBB-), et 43% sont notées AAA. La princi-

pale contrepartie non “investment grade” est la République du Brésil (BB) dont le risque est

porté par les filiales locales, en représentation des engagements locaux.

Evidemment, une part très importante des plus grosses contreparties correspond à des Etats

ou des émetteurs souverains. Si on les exclut, une analyse similaire conduit aux résultats

suivants :

- 83% de l’exposition brute sont concentrés sur un cinquième des contreparties (sociétés),

- 12% des plus grosses contreparties sont non notées (contre 17% fin 2002),

- 98% des plus grosses contreparties notées sont “investment grade”,

- 19% des plus grosses contreparties notées sont AAA.

La répartition par rating des plus grosses contreparties notées (20% des contreparties) est

indiquée ci-joint.

Dérivés de crédit

En date du 31.12.2003, le Groupe AGF n’a pas eu recours à des couvertures sous forme de

dérivés de crédit pour réduire ses risques de contrepartie.

Répartition par rating des plus grossesexpositions (20% des contreparties) y compris contreparties étatiques horscontrepaties non notées

■ AAA■ AA■ A■ BBB■ BB■ B

1%

43%

8%

32%

16%

0%

Répartition par rating des plus grossesexpositions (20% des contreparties) hors contreparties étatiques et contreparties non notées

■ AAA■ AA■ A■ BBB■ BB■ B

1%

19%16%

33%30%

1%

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rapp

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l 200

3La gestion des risques

Risques d’assurance

Risque de souscription

Le risque de souscription brut de réassurance est contrôlé essentiellement au moyen d’outils

actuariels mis en œuvre par les directions techniques en charge de la conception des produits

d’assurance et du suivi de leur rentabilité, tant en assurance vie qu’en assurance non vie.

Si le risque de mortalité paraît aujourd’hui bien maîtrisé malgré des dérives toujours possibles

en assurance de rentes viagères (notamment en assurances collectives) et malgré une évalua-

tion prudente des provisions mathématiques basée sur des tables prospectives intégrant le

rallongement de la vie humaine, le risque principal de sous-tarification correspond à des évé-

nements de type catastrophique en non vie (événements naturels comme tempêtes, inonda-

tions, tremblements de terre, ou catastrophes industrielles type AZF). Il existe par ailleurs des

risques sériels liés à la forte fréquence d’événements corrélés de plus faible ampleur unitaire.

Pour la gestion des risques de catastrophes, le Risk Management a entrepris de modéliser

l’exposition du portefeuille de contrats (particuliers et entreprises) aux principaux sites à

risques répertoriés, afin d’évaluer les concentrations de valeurs assurées et de prendre toute

mesure adéquate permettant de limiter, réduire ou supprimer ces poches de surexposition

lors de la souscription, ou d’adapter les tarifs en conséquence.

La gestion des risques catastrophiques ou des risques de fréquence est également effectuée

dans le cadre du programme de réassurance du Groupe géré par la Direction de la

Réassurance. AGF dispose pour cela d’un outil de simulation des sinistres générés aléatoire-

ment selon les hypothèses statistiques les plus vraisemblables définies à partir des observa-

tions historiques des portefeuilles pour chaque nature de risques. Cet outil permet de compa-

rer les différentes stratégies de réassurance selon les types de traités, les seuils de rétention

ou les portées des couvertures, en tenant compte des effets de diversification qui existent

entre les différentes catégories de risques, des primes payées aux réassureurs et de

l’économie en coût du capital alloué liée à la cession du risque.

En 2003, la stratégie de réassurance a consisté à céder en quote-part la majeure partie des

grands risques internationaux à Allianz Global Risk Re, la rétention étant protégée par un stop

loss. Les autres risques sont réassurés principalement par des traités en excédent de sinistre

sur les principales branches (Incendie et Risques Divers, Dommages Automobiles et RC

Automobile, RC Générale, Dommages aux biens, Evénements naturels,…), afin de protéger

plus efficacement la compagnie au moindre coût.

Risque de provisionnement non vie

Des provisions de sinistres doivent être constituées dès lors que les sinistres sont déclarés ou

survenus. L’évaluation des provisions de sinistres comprend des provisions pour sinistres à

payer, constituées et évaluées par les entités opérationnelles du Groupe lors de l’inventaire

permanent. Par ailleurs, ces dernières estiment des provisions d’IBNR pour couvrir les sinistres

tardifs non encore déclarés ainsi que pour couvrir les insuffisances éventuellement constatées

par des méthodes diverses (chain ladder, Bornhutter-Ferguson).

Par ailleurs, ces provisions sont revues annuellement soit par le Risk Management pour la

majorité des activités non vie en France, hors groupe Euler-Hermes, sur la base des méthodes

de chain ladder appliquées aux règlements et aux charges, soit par des actuaires conseils

extérieurs pour les filiales étrangères. Cette validation permet de suivre dans le temps le

niveau de prudence dans l’évaluation des engagements.

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Les aléas statistiques liés au développement des charges de sinistres sont relativement décor-

rélés, et peuvent se compenser par effet de diversification entre les années de survenance et

les catégories de risques assurés. Il s’agit donc d’un risque au niveau global qui ne requiert

que peu de capital.

Compte tenu du contexte réglementaire propre à la France et à la politique de souscription

des AGF, la Compagnie ne considère pas nécessaire de constituer des provisions complémen-

taires pour certains risques (notamment responsabilité civile professionnelle et amiante) pour

lesquels l’information disponible ne permet pas d’en déduire une exposition significative ou

probable. En revanche, AGF suit de près ces différents dossiers afin de réagir vite le cas

échéant.

Risques opérationnels

Gestion des risques opérationnels

Bien que les risques financiers et d’assurance requièrent naturellement une gestion attentive,

les risques opérationnels ne sont pas à négliger dans une optique de gestion globale des

risques du Groupe AGF. De plus, la problématique des risques opérationnels prend de l’impor-

tance dans le monde bancaire suite aux décisions du Comité Bâle II qui incluent ces risques

dans les nouveaux ratios de solvabilité des banques européennes, en plus des risques de

marché et des risques de crédit.

Un rapport sur les risques opérationnels est réalisé annuellement par le Risk Management du

Groupe AGF. L’approche adoptée est basée sur des questionnaires visant à évaluer les risques

opérationnels éventuels qualitativement et quantitativement (pour les risques les plus impor-

tants). Ces risques sont de plusieurs types :

• risques de distribution et de marketing,

• risques de fraude et de blanchiment,

• risques sociaux,

• risques de sécurité et de dommages sur les personnes et les biens (incendie, intrusion,

sabotage, terrorisme…),

• risques informatiques,

• risques d’organisation et de processus,

• risques juridiques, réglementaires et fiscaux,

• risques d’image.

Le rapport des risques comprend une cartographie des principaux risques opérationnels, cou-

vrant la grande majorité des entités du Groupe AGF. Les principaux risques opérationnels iden-

tifiés en 2003, soit en terme de fréquence soit en terme de montant théorique concernent

l’évolution du cadre réglementaire et fiscal des produits vie et les dérives jurisprudentielles en

responsabilité civile, le risque informatique lié au déploiement d’un logiciel particulier, des

risques touchant la fonction trésorerie, la gestion des placements (choix tactiques et choix des

valeurs) et la reprise de l’exploitation informatique en cas de défaillance technique grave.

Le rapport annuel des risques opérationnels ainsi que le suivi des mesures prises pour les

réduire sont présentés au Comité des Risques du Groupe AGF, deux fois par an. Les risques les

plus significatifs font l’objet d’un suivi régulier visant à les réduire ou les éliminer. Ainsi, AGF a

entrepris la mise en place d’un second site informatique suffisamment éloigné pour assurer la

reprise de l’activité en cas de défaillance du site principal. De façon analogue, AGF a constitué

un comité de suivi des risques liés à la trésorerie, ainsi qu’une cellule de gestion des crises.

Rapport AGF QO/1 11/05/04 15:22 Page 51

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rapp

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l 200

3La gestion des risques

De même, les procédures de gestion des actifs et des passifs en unités de compte ont été

revues et le projet informatique dont le déploiement connaissait des retards a été arrêté. Par

ailleurs, les risques transférables (sécurité, bâtiments, personnel) font l’objet d’un programme

d’assurance centralisé sur lequel des efforts de rationalisation sont menés

(cf § “Couverture des risques opérationnels - plan d’assurance”).

En 2004, l’analyse des risques opérationnels sera menée de façon coordonnée avec les

travaux requis par les lois LSF (“Loi de Sécurité Financière”) et Sarbanes Oxley, qui visent à

renforcer le contrôle interne des entreprises cotées sur les marchés français et américains

respectivement. Par ailleurs, le Groupe AGF travaille sur la mise en place d’un Plan de

Continuité de l’Activité couvrant l’essentiel des activités du Groupe.

Risques juridiques

Les risques juridiques sont suivis par la Direction Juridique du Groupe AGF et non directement

par le Département Risk Management. Les litiges et contentieux en cours sont décrits dans

l’annexe 38 du Rapport Annuel.

Couverture des risques opérationnels - plan d’assurance

Plan d’assurance

Le Groupe AGF, après analyse de ses risques et de leurs conséquences financières, élabore,

met en place et actualise un programme d’assurances en vue de protéger l’essentiel de son

patrimoine et de ses responsabilités.

Ce programme est composé de couvertures transversales qui concernent l’ensemble des

entités du Groupe et de couvertures spécifiques par filiale.

Sont à signaler notamment les couvertures existantes suivantes souscrites en France :

• Les assurances de dommages couvrant les biens et valeurs (tous risques patrimoine

d’exploitation, tous risques patrimoine immobilier, tous risques bureaux, tous risques exposi-

tion, tous risques équipements, tous risques fraude, tous risques globale de banque, tous

risques informatiques incluant les garanties frais de reconstitution des données et frais sup-

plémentaires de remise en exploitation),

• Les assurances de pertes d’exploitation,

• Les assurances de responsabilité civile (responsabilité civile exploitation), et de responsabilités

civiles professionnelles (banque, immobilier, gestion d’actifs, réseaux de distribution des

produits Vie, filière de soins, prévention ingénierie…),

• L’assurance responsabilité civile des mandataires sociaux,

• L’assurance “flotte automobile”,

• Les différentes assurances relatives aux risques de construction (tous risques chantiers,

polices “unique de chantiers”, dommages ouvrages, responsabilité civile promoteur),

• Les assurances de personnes (individuelles accidents, assistance déplacements

collaborateurs).

Les niveaux de couverture varient selon la nature des contrats, selon les périmètres assurés,

selon la valeur des biens assurés.

Une gestion particulièrement prudente est opérée en vue d’optimiser le plan d’assurance du

Groupe, ses franchises et ses limites de couverture en fonction des risques opérationnels

identifiés, et en vue d’assurer la continuité de l’exploitation en cas de sinistre majeur.

Parallèlement, un Plan de Reprise de l’Activité (PRA) en cas d'interruption des systèmes

informatiques centraux a été mis en place.

Rapport AGF QO/1 11/05/04 15:22 Page 52

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Éléments chiffrés sur les risques

Modèle paramétrique pour les activités hors France, Belgique et Pays-Bas

Principes

Le Groupe AGF s’est doté depuis 1996 d’un outil de mesure de ses risques qui sert aussi de

base à l’allocation de capital pour ses activités opérationnelles d’assurance, de banque, et

d’Asset Management.

Ces risques sont évalués selon une approche de type paramétrique cohérente avec celle utili-

sée par le groupe Allianz, pour la quasi totalité de ses filiales dans le monde. Les différents fac-

teurs de risques sont mesurés par une “Value at Risk” (VaR) théorique au 31 décembre de

l’exercice considéré, correspondant à la perte de valeur économique maximale à laquelle les

activités concernées sont exposées en une année pour un niveau de confiance donné.

Description générale du modèle pour les activités d’assurance

Le modèle de Value at Risk des activités d’assurance en vigueur au 31 décembre 2003 repo-

se sur 5 types de risques principaux :

• C1 : risques de placements

• C2 : risques de crédit sur les réassureurs et les tiers hors groupe

• C3 : risques de tarification nets de réassurance en non vie

• C4 : risques de provisionnement nets de réassurance en non vie

• C5 : risques de provisionnement en assurance vie

Facteurs de risques pour les activités d’assurance :

C1 : Le risque de placements est estimé à 15% de la valeur de marché des actions augmenté

de 10% de la valeur de marché des placements immobiliers et d’un pourcentage de la

valeur de marché des placements obligataires, lié au risque de crédit des contreparties

qui est fonction du rating des émetteurs (hors groupe Allianz et hors Etats).

C2 : Le risque de crédit est lié aux provisions de sinistres cédées aux réassureurs, nettes de

garanties reçues, et aux créances sur les tiers (clients, agents, courtiers, coassureurs,

fournisseurs) hors groupe Allianz, Etat et personnel. Le coefficient retenu est fonction du

rating des contreparties, les contreparties non notées étant assimilées à un risque BBB

par défaut.

C3 : Le risque de tarification en non vie dépend des primes émises nettes de réassurance,

ventilées par catégories de risques assurés (automobile, dommages aux biens, dommages

corporels santé et accident, dommages corporels invalidité, transport, responsabilité civile,

caution, crédit, etc.), à l’exception des Assurances Fédérales IARD pour laquelle

l’assiette repose sur les primes acquises.

C4 : Le risque de provisionnement non vie dépend des provisions de sinistres (sinistres à

payer, IBNR, provisions mathématiques de rente, hors provisions de gestion, et nettes de

prévisions de recours), nettes de réassurance, ventilées selon la même catégorie de

risques assurés que le risque C3, et après déduction d’un facteur d’escompte propre à

chaque catégorie d’affaires.

Le programme d’assurance du Groupe AGF représente un coût d’une dizaine de millions

d’euros environ pour l’année 2003.

Les principaux contrats sont placés chez des assureurs de notoriété, extérieurs au Groupe.

Aucun de ces contrats n’a été cédé auprès d’une société de réassurance captive du Groupe AGF.

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l 200

3La gestion des risques

C5 : Le risque de provisionnement vie est égal à 125% du calcul de solvabilité réglementaire,

après retraitement de la réassurance intra-groupe. Ce risque dépend principalement des

provisions mathématiques vie en euros et en unités de compte, ainsi que des capitaux

sous risques décès.

Autres activités

Pour les autres activités, le calcul des risques est basé sur un indicateur global classé par

convention dans le risque C6 :

• Pour les activités bancaires (Banque AGF, Entenial, Eurofactor) : la VaR est égale au ratio

Cooke, défini comme 8% des encours pondérés, diminué des ressources subordonnées le

cas échéant.

• Pour les activités d’Asset Management (AGF AM, AAAM,…), la VaR représente les risques

opérationnels et est supposée égale à 0,25% des encours sous gestion, hors actifs gérés

pour compte propre (portefeuilles d’AGF), dont supports de contrats en unité de compte. Ce

coefficient est traditionnellement appliqué par des agences de notation comme base des

risques générés par cette activité.

• Pour les activités de services financiers autres qu’assurance, banque et Asset Management

(par exemple W Finance), la VaR représente les risques opérationnels et est égale à un

pourcentage des frais de gestion propres.

• Pour les activités ART (AGF Assurances Financières), la VaR est calculée selon un modèle propre

qui tient compte du risque économique sous-jacent pour chaque catégorie de contrats.

Résultats

Le tableau ci-après donne le détail des VaR ventilées par facteurs de risques et selon les

principaux métiers pour l’assurance de personnes et de biens et responsabilités à l’étranger

(hors Belgique et Pays-Bas), pour le groupe Euler Hermes toutes filiales confondues y

compris Eurofactor, pour Mondial Assistance Group toutes filiales confondues, ainsi que pour

les activités bancaires (hors Eurofactor) et de gestion d’actifs.

Ces chiffres s’entendent en part totale y compris les risques portés par les minoritaires,

notamment pour le groupe Euler Hermes, pour Mondial Assistance Group, pour la banque

Entenial et pour Allianz Seguros (Espagne).

Il n’est pas pertinent d’additionner ces différentes VaR par risque pour avoir une notion de

risque brut global dans la mesure où les effets de diversification jouent un rôle majeur. De

plus, une part des risques bruts est portée par des tiers (assurés en assurance vie, fisc…) et

ne peut donc être comparée aux ressources du groupe pour juger de la solvabilité.

Values at Risk par Métiers *

C1 C2 C3 C4 C5 C6actifs crédit primes provisions provisions bancaire

non vie non vie vie & ART

France (ART) 0 0 0 0 0 13

Assurance International (hors Belgique et Pays-Bas) 216 39 214 173 159 0Assurance à l’étranger Vie et Santé 81 1 5 3 159 0Assurance à l’étranger Biens et Responsabilités 135 38 209 170 0 0

Groupe Euler Hermes (yc Eurofactor) 106 37 606 186 0 219

Groupe Mondial Assistance 16 21 97 10 0 0

Banques et Asset Management** 0 0 0 0 0 607

Total des compagnies AGF Groupe (hors modèle interne) 338 97 916 369 159 839** Banque AGF, Entenial (cédé en janvier 2004), AGF Asset Management, AGF Private Equity, DGP, W Finance et AAAM.

Fin 2003

Millions d’euros

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C1 C2 C3 C4 C5 C6actifs crédit primes provisions provisions bancaire

non vie non vie vie & ART

France (ART) 0 0 0 0 0 19

Assurance International (hors Belgique et Pays-Bas) 249 35 205 166 221 0Assurance à l’étranger Vie et Santé 116 2 7 4 221 0Assurance à l’étranger Biens et Responsabilités 133 33 198 162 0 0

Groupe Euler Hermes (yc Eurofactor) 96 17 638 167 0 200

Groupe Mondial Assistance 15 20 97 11 0 0

Banques et Asset Management 0 0 0 0 0 649

Total des compagnies AGF Groupe (pro forma) 361 72 939 344 221 868

* Les Values at Risk par nature de risques de fin 2003 servent de base préalable au calcul des capitaux alloués selon les normes en vigueur au sein du groupe pour ces différentes activités afin de mesurer les performances sur capitauxalloués pour l’exercice 2004. Les performances présentées dans le chapitre “Management stratégique de la valeur” se basent sur un concept de capital alloué net de ressources de tiers qui ne se compare pas directement aux Values at Risk de ce tableau.

Fin 2002

Millions d’euros

Le tableau 2002 est présenté en pro forma, l’international étant présenté sans la Belgique et les

Pays-Bas qui se trouvent détaillés dans le tableau “Risk Capitaux contributifs” du modèle interne.

Le risque de placement C1 évolue à la baisse à l’international (essentiellement suite à la cession

des activités vie du Chili, du Brésil et de la Suisse et à des changements d’allocation d’actifs en

Espagne en assurance vie), le tout compensé partiellement par une augmentation du risque de pla-

cement sur le groupe Euler Hermes.

Les risques de tarification en non vie (C3) diminuent essentiellement sur l’activité d’assurance crédit

(Euler Hermes), tandis que les risques de provision en non vie augmentent sur presque tous les

métiers traduisant un renforcement des provisions.

Le risque de provisionnement vie (C5) est en diminution sur l’international, essentiellement suite à

la cession des activités vie du Chili, du Brésil et de la Suisse.

La stabilité relative des risques bancaires est due à la prise en compte de la banque Entenial qui figurait

encore dans les comptes du Groupe AGF au 31.12.2003. Enfin la baisse du risque ART en France est

due à l’arrivée à maturité de certains contrats dans ce portefeuille essentiellement en run-off.

Modèle interne pour les activités d’assurance en France, Belgique etPays-Bas

Principes généraux :

Le groupe Allianz a déployé sur ses principales filiales un modèle interne de mesure des

risques pour une application effective fin 2003.

Comme pour le modèle paramétrique, le modèle interne distingue différentes catégories de

risques par nature, selon la classification suivante :

• C1 : risques de marché (actif-passif) + risques de crédit sur les obligations

• C2 : risques de crédit sur les réassureurs

• C3 : risques de tarification nets de réassurance en non vie

• C4 : risques de provisionnement nets de réassurance en non vie

• C5 : risques de mortalité et morbidité en assurance de personne

• C6 : risques commerciaux liés à l’activité (risques de chute de la production nouvelle, de

rachat, de non renouvellement des contrats)

• C7 : risques opérationnels (risques informatique, légal, d’image, …)

Contrairement au modèle paramétrique, le modèle interne repose sur un concept de “capital

sous risques” (Risk Capital), et non sur des facteurs de risque forfaitaires applicables à des

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rapp

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l 200

3La gestion des risques

assiettes. Le Risk Capital est défini comme la différence entre la “Value at Risk” (VaR) de la

valeur économique du portefeuille pour le risque considéré et la valeur économique du

portefeuille prévue dans un scénario central (plan). La VaR est mesurée au 31 décembre de

l’exercice considéré et correspond à un horizon d’une année pour un niveau de confiance fixé

à 0,07%.

De plus, la VaR est calculée globalement sur le périmètre des activités d’assurance au niveau

de chaque pays à partir de résultats observés propres à chaque activité, en général à partir

d’historiques mesurés sur le périmètre le plus large possible.

Par ailleurs, le Risk Capital global de chaque métier est calculé en tenant compte des effets de

diversification à plusieurs niveaux : entre les branches d’activités non vie (incendie, auto, …), puis

entre les types de risques (C1, C2, …). Pour cela, on utilise des matrices de corrélation dont les

coefficients sont fixés en fonction d’hypothèses de dépendance et de données empiriques.

Enfin, la notion de ressources de tiers est utilisée au niveau des risques partageables avec les

assurés (essentiellement risques C1 et C5). Ces ressources de tiers sont constituées des plus-

values latentes part assurés et du fonds de participation aux bénéfices ainsi que des autres

réserves de passif évoqué plus haut.

En conséquence, ce modèle est plus adapté à la réalité économique que le modèle paramétrique.

Catégories de risques

• L’analyse des risques de marché (C1) repose sur l’impact d’événements de marché pris indé-

pendamment les uns des autres (baisse des marchés actions, hausse des taux d’intérêt,

baisse des taux d’intérêt, baisse de l’immobilier, hausse des spreads), tant sur l’actif que sur la

valeur économique des passifs (en assurance non vie, seuls les taux d’intérêt ont un impact

sur la valeur des engagements techniques, mais en assurance vie, tous les scénarios modifient

la valeur des engagements vis-à-vis des assurés par la mécanique des participations bénéficiaires).

Le C1 se décompose donc en 5 sous-risques corrélés entre eux dans un second temps.

• Le risque C2 est modélisé pour les réassureurs (hors créances sur les tiers) sur la base des

provisions cédées nettes de garanties, et des probabilités de défaut supposées (ratings

d’agences).

• Les risques de tarification non vie (C3) correspondent à l’incertitude qui pèse sur le résultat

technique pour un exercice de survenance donné et sont mesurés à partir de la volatilité des

ratios S/P bruts pour des catégories de contrats homogènes (proches des catégories ministé-

rielles). L’impact de la réassurance sur le risque C3 est mesuré soit par le taux de cession des

primes en réassurance, soit à partir d’une modélisation des lois de fréquence et de sévérité

des sinistres graves pour les traités non proportionnels. Par ailleurs, les risques de catastrophe

liés aux événements naturels (tempêtes pour l’Europe, tremblements de terre à Monaco) sont

traités par des modèles propres qui tiennent compte des mécanismes de réassurance.

• Les risques de provision non vie (C4) correspondent à l’incertitude qui pèse sur le développe-

ment de la charge des sinistres survenus au cours des exercices antérieurs et sont mesurés

par la volatilité des facteurs de développement des charges ou des règlements bruts entre

deux exercices de survenance. L’impact de la réassurance est appréhendé par le taux de ces-

sion des provisions de sinistres.

• Les risques de mortalité et de morbidité (C5) correspondent au risque de sur- ou sous-mor-

talité sur la valeur du portefeuille en vigueur et sont composés de deux catégories de risques :

risque de niveau (non adéquation entre le portefeuille assuré et les hypothèses de mortalité

retenues) et risque de calamité (épidémie). Les produits d’épargne et de prévoyance sont

sensibles à la hausse de la mortalité, tandis que les produits de rente sont sensibles à la bais-

se de la mortalité. Ces risques sont aussi appliqués par extension à la morbidité (cas des

rentes d’invalidité en assurance non vie).

• Pour les risques commerciaux liés à l’activité (C6), il est tenu compte de la perte des frais fixes

d’acquisition en cas de mévente des réseaux de distribution et des frais fixes de gestion en

cas de non persistance des contrats.

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• Les risques opérationnels (C7) sont, pour le moment, calculés de façon forfaitaire en

appliquant un coefficient sur les autres risques, calibré à partir de données exogènes.

Risk Capital contributif

Les Risk Capitaux “stand alone” calculés pour chaque catégorie de risque sont agrégés pour les

activités vie d’une part et non vie d’autre part. Les effets de diversification permettent de définir

le concept de Risk Capital contributif, qui correspond à la partie du risque qui ne se diversifie

pas avec les autres mais subsiste dans le total. On peut donc décomposer le Risk Capital total

de l’activité comme la somme de ses composantes contributives. En revanche, il n’y a pas de

sens à ajouter les Risk Capitaux “stand alone”.

Effet partage du risque

Les risques ainsi calculés (C1 à C7) correspondent aux risques bruts avant impact des richesses

latentes initiales (ressources de tiers) déjà décrites plus haut, qui viennent réduire la quote-part

du risque porté par l’actionnaire.

Résultats

C1 C1 C1 C1 C1 C2 C3 C4 C5 C6 C7 Effet Risk

actions hausse baisse immobilier crédit crédit primes provisions mortalité commercial opéra- partage capital

taux taux obligations réassureurs non vie non vie morbidité tionnel du risque

Assurance FranceVie et Santé 2 464 0 240 318 57 2 195 93 65 216 205 -2 410 1 445Biens et Responsabilités 359 123 0 87 10 56 1 122 474 0 61 132 0 2 423

Assurance BelgiqueVie et Santé 210 0 342 26 6 0 0 0 8 75 41 0 708Biens et Responsabilités 30 15 0 0 2 3 168 14 0 7 13 0 252

Assurance Pays-BasVie et Santé 75 5 0 0 24 0 0 0 16 27 14 0 161Biens et Responsabilités 34 31 0 0 1 11 283 77 0 6 23 0 467

* Seule l’addition des Risk Capitaux contributifs en ligne (par risque) a un sens. L’addition en colonne (par activité) n’a pas de sens du fait des corrélations. Les performances présentéesdans le chapitre “Management stratégique de la valeur” se basent sur un concept de capital alloué qui ne se compare pas aux Risk Capitaux contributifs de ce tableau.

Fin 2003

Millions d’euros

Risk Capitaux contributifs par Métiers*

C1 C1 C1 C1 C1 C2 C3 C4 C5 C6 C7 Effet Risk

actions hausse baisse immobilier crédit crédit primes provisions mortalité commercial opéra- partage capital

taux taux obligations réassureurs non vie non vie morbidité tionnel du risque

Assurance FranceVie et Santé 2 210 0 58 219 84 3 122 7 136 392 250 -1 621 1 860Biens et Responsabilités 457 85 0 74 17 94 1 203 413 1 33 152 0 2 528

Assurance Pays-BasVie et Santé 21 0 6 0 60 0 0 0 16 22 13 0 137Biens et Responsabilités 105 12 0 0 2 7 273 39 0 4 26 0 468

Fin 2002

Millions d’euros

En France, les risques en assurance vie sont très inférieurs aux besoins de solvabilité réglementaire du fait d’un adossement satisfaisant entre la

durée des engagements et celle du portefeuille obligataire. Le niveau assez faible des taux minimum garantis est un autre facteur de réduction du

risque ALM en vie. De plus, ces risques baissent significativement par rapport à 2002 grâce à la hausse des marchés et à la reconstitution des

plus-values latentes actions et à la prise en compte en 2003 de ressources supplémentaires en retraite collective permettant d’absorber les

risques de marché de façon très significative.

Les risques en assurance de biens et de responsabilités s’inscrivent en légère baisse, du fait principalement de la baisse du risque actions suite à

des ré-allocations d’actifs et à la valorisation des protections à la baisse de la poche actions (puts sur indices), les risques techniques étant

globalement stables (C3 + C4).

En Belgique, l’essentiel du risque vient des activités vie, principalement du fait du risque de baisse des taux et du risque actions sur la valeur du

portefeuille dans un contexte de marché local où les taux minimum garantis restent plus élevés qu’en France même s’ils sont en diminution régu-

lière. Il n’est pas possible de mesurer l’évolution du niveau de risque sur la Belgique dans la mesure où le modèle interne vient d’y être déployé.

Aux Pays-Bas, l’essentiel des risques vient des activités non-vie, notamment l’exposition aux événements catastrophiques naturels (tempêtes).

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Crédit photo : J.M. Liot/2003

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Le développement durableVision et stratégie développement durable 60

L’assurance facteur de développement durable 60

Le développement durable au sein d’AGF 62

Étendue et périmètre des éléments du rapport du développement durable 63

Des principes au cœur de l’action : gouvernement d’entreprise, déontologie et transparence 65

Le gouvernement d’entreprise au cœur d’AGF 65

Éthique et dialogue au quotidien : une démarche concrète 70

Intégrer cette exigence dans la pratique de ses métiers 72

Une certaine idée du métier d’assureur 75

AGF, un acteur naturel de la prévention 75

Réinventer la relation client 78

Une qualité de service encore renforcée 83

Agir et anticiper pour l’environnement 85

La prise en compte de l’environnement dans nos activités 85

Une attention quotidienne à l’environnement 88

En prise avec ses responsabilités sociales 92

Une volonté de valoriser les hommes et les femmes du Groupe 92

AGF, partenaire de son environnement sociétal 99

AGF vu par l’extérieur 106

59

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l 200

3Le développement durable

V I S I O N E T S T R A T É G I ED É V E L O P P E M E N T D U R A B L E

Relevant historiquement à la fois d’initiatives propres et d’une démarche commune

aux principaux membres du Groupe Allianz, le Président d’AGF a choisi de mettre en œuvre

une politique de développement durable, convaincu que cet équilibre est la garantie d’une

croissance à moyen terme. Si AGF a déjà un acquis significatif comme l’illustre sa présence

dans les principaux indices européens de développement durable, l’année 2003 a été

l’occasion d’approfondir les enjeux soulevés par le développement durable en cherchant

à décliner ces principes aux pratiques des métiers du Groupe.

Comme le rappelle le Président, “vous connaissez l’engagement de notre Groupe dans

le développement durable. Nous sommes convaincus que ces principes sont, pour une

compagnie d’assurance et de services financiers comme AGF, la garantie d’une croissance

durable, régulière et respectueuse de son environnement. Conscient du rôle de moteur du

changement de l’industrie des services financiers, notre Groupe a inscrit le développement

durable au cœur de sa stratégie. En confirmant cet engagement, AGF entend toujours

“faire face avec vous” dans l’intérêt de toutes les parties”.

La présente section développement durable du rapport 2003 rend compte des progrès

réalisés et des défis à relever pour les années à venir. Ce rapport suit les principes de la Loi

sur les “Nouvelles Régulations Economiques” (15 mai 2001) et cherche à se rapprocher du

standard international de la Global Reporting Initiative.

Si les systèmes de reporting existants ne permettent pas toujours de couvrir un périmètre

équivalent à celui du Groupe, les informations rassemblées visent à donner une image

fidèle et sincère des pratiques en vigueur.

L’assurance facteur de développement durable

L’assurance joue un rôle moteur dans le développement durable d’une société. La mutualisa-

tion des risques est en effet un élément stabilisateur de la société face aux risques qui pèsent

sur le développement d’une collectivité (catastrophes naturelles, …) ou sur la vie d’un individu

(incendie, accident, …). L’assurance tient une place essentielle dans la diffusion de bonnes

pratiques grâce à la prévention. Enfin, en tant qu’investisseur de long terme (actions, obliga-

tions, immobilier), l’assurance participe au financement du développement économique.

Transformer les risques en opportunités

Le besoin d’une couverture d’assurance naît du constat que chacun est confronté à deux

contraintes fondamentales :

• L’impossibilité de connaître le moment de survenance d’un dommage ou son ampleur ;

• La difficulté à disposer d’une épargne de précaution suffisante pour couvrir tous les risques

potentiels.

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61

Seule la mutualisation permet de se prémunir contre les risques à un coût en général inférieur à

l’auto-assurance. La protection ainsi offerte par l’assurance offre un sentiment de sécurité face

aux aléas de la vie. Élément clé de développement des sociétés modernes ; la couverture de

l’aléa permet de se projeter dans la durée, et donc d’investir aujourd’hui pour créer la richesse de

demain. L’assurance permet ainsi de transformer des risques en opportunités.

L’assurance encourage les bonnes pratiques

En prenant la juste mesure des risques, l’assureur propose les solutions possibles pour y faire

face. Le coût supporté par l’assuré reflétant le niveau de couverture souhaité n’est pas sans inci-

dence sur son comportement. À travers ces différents aspects, l’assureur encourage les acteurs à

adopter les meilleures pratiques (conduite, santé, protection de l’habitat, prévention, …).

L’assurance est un acteur de long terme

La promesse d’une compagnie d’assurance est d’être présente auprès de ses clients dans la

durée car il s’agit de faire face lorsque le sinistre survient. La mutualisation des risques doit donc

se faire sur des bases connues et non de simples paris. En effet, chaque fois qu’un assureur ne

peut faire face à ses obligations contractuelles, il ne peut jouer son rôle de stabilisateur des

turbulences de la sphère économique et sociale et pourrait laisser dans la difficulté ses clients et

leur environnement (entourage, fournisseurs…).

Par ailleurs, par son rôle d’investisseur institutionnel de long terme dont les horizons d’investisse-

ment varient de quelques années à plus de 10 ans, un groupe d’assurance et de services finan-

ciers comme AGF, 7ème gestionnaire d’actifs en France, contribue activement au financement de

l’économie.

Cette situation particulière des services financiers face aux enjeux du développement durable, a

été bien synthétisée au sein de la déclaration des Présidents-directeurs généraux des entreprises

du secteur financier, membres du World Business Council for Sustainable Development

(WBCSD). Cette déclaration ratifiée par M. Henning Schulte-Noëlle, Président du Groupe Allianz

en 2002, et par les présidents des grands groupes financiers mondiaux (ING, Deutsche Bank,

Sampo Japan, etc.) s’inscrit dans une approche du développement durable à laquelle adhère

le Groupe AGF.

Pour en savoir plus sur la déclaration des Présidents : www.agf.fr/developpementdurable.

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l 200

3Le développement durable

Le développement durable au sein d’AGF

La politique d’AGF intègre le développement durable

Selon AGF, intégrer le développement durable

dans ses métiers ainsi que ses pratiques peut

offrir des opportunités ; et à l’inverse, l’ignorer

peut s’avérer risqué pour l’entreprise.

Alors que 2001 marquait “l’engagement” du

Groupe dans le développement durable et que

2002 a permis la structuration de la démarche

d’AGF sur ces questions, l’année 2003 a été

consacrée à la poursuite des engagements de

l’entreprise.

Conformément à la vision du Groupe en matière de développement durable, l’année 2003 a

privilégié une analyse détaillée des points d’impact des thématiques liées au développement

durable sur les métiers de l’assurance pratiqués au sein du Groupe. Deux projets ont

particulièrement porté sur ces questions : le rapport réalisé par des salariés AGF dans le cadre

du programme de formation continue mené avec l’ESSEC et le rapport sur les risques

émergents en assurance de biens et de responsabilités menés en liaison avec le Risk

Management d’Allianz.

Le rapport “Développement durable et métiers de l’assurance” avait pour objectif de détailler

les points d’impact du développement durable sur les métiers du Groupe AGF. Cherchant à

mesurer comment l’évolution de certains risques devrait influencer les pratiques du Groupe,

ce rapport insiste sur les évolutions nécessaires pour mieux prendre en compte les dimen-

sions environnementales et sociales.

Forte de ces constatations, cette étude propose également un outil d’auto-diagnostic permet-

tant de comparer un projet à une référence “optimale”. Cet outil doit permettre d’apporter un

éclairage nouveau et un complément d’information sur la nature des projets et leur durabilité.

Utilisable par l’ensemble des acteurs du Groupe, il constitue une première étape dans la prise

en compte du développement durable à un niveau opérationnel.

L’année 2004 devrait examiner dans quelle mesure et à quel rythme, ces différents éléments

peuvent être intégrés aux méthodes et aux projets du Groupe.

Au dernier trimestre 2003, AGF a également participé à une étude interne au Groupe Allianz

dont le but était de réaliser un benchmark des pratiques en vigueur concernant la souscription

de “risques émergents” en matière d’assurance de biens et de responsabilités. Sujet plus tech-

nique, cette étude a été réalisée par la cellule développement durable avec la collaboration de

l’ensemble des entités conservées du Groupe (grands comptes et PME). Menés en parallèle

dans 4 pays (Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni), ces travaux ont permis d’identifier la

manière dont ce sujet était appréhendé au sein du Groupe Allianz et des pistes d’améliorations.

Cohérence des pratiques

d’AGF avec l’engagement

affiché par AGF et Allianz

(Déclaration du WBCSD et

campagne de communica-

tion “Faire face avec vous”)

Anticipation de l’évolution

des risques technologiques,

environnementaux et

sociaux

Étude du lien entre les critères

sociaux et environnementaux

pris en compte chez nos

clients et le niveau de

sinistralité

Etre proactif et force de

proposition pour les parties

prenantes

• Rassembler les collabora-

teurs AGF et les intermé-

diaires autour de valeurs

communes

• Répondre aux attentes

d’une clientèle sensible

aux valeurs du

développement durable

• Prévenir les risques et

atténuer les conséquences

des sinistres

• Améliorer le ratio combiné

• Améliorer le ratio combiné

• Inciter les clients à adopter

les bonnes pratiques en

matière de prévention

• Agir en citoyen responsable

• Dépréciation d’AGF vis-à-vis

des investisseurs sociale-

ment responsables et

agences de notation

• Risque d’image

• Sinistralité non contrôlée

• Défaut de conseil

• Risque de réputation

• Sinistralité non contrôlée

• Mutualisation de l’assurance

non équitable

• Etre soumis aux contraintes

législatives et aux attaques

des groupes de pression

Enjeux OpportunitésMenaces

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63

Principes d’action et organisation

Au sein du Groupe AGF, la politique de

développement durable s’inscrit dans une inter-

action entre les entités AGF, le Groupe Allianz et

la présence au sein d’instances d’échanges

externes. Cette organisation reflète l’idée que la

politique de développement durable doit être

progressive et pragmatique : il s’agit bien

d’adapter les réponses au niveau de maturité

des enjeux et de privilégier la cohérence avec

les projets en cours. Ainsi, l’organisation adoptée

est une équipe réduite auprès du Secrétaire

Général ayant pour mission d’animer cette

politique avec l’appui des correspondants

présents dans chaque entité du Groupe et

un principe de subsidiarité en matière de projet

qui fait a priori reposer sur chaque entité

le développement d’actions nouvelles.

En matière de réalisation de projets, le présent

rapport permettra de constater que certains

progrès ont été accomplis sur les différentes

dimensions du développement durable. La stra-

tégie de développement durable est une poli-

tique du changement qui nécessite du temps et

de la constance pour être mise en œuvre.

Étendue et périmètre des éléments du rapport dudéveloppement durable

Dans la prolongation des travaux entamés l’année dernière, le rapport annuel 2003 intègre une

large section consacrée au développement durable. Cherchant à s’inscrire dans l’esprit de la loi

NRE et du décret du 20 février 2002, le présent rapport fait une synthèse des pratiques en

vigueur au sein d’AGF sur les thématiques relevant du développement durable en fonction de

l’information disponible à la fin 2003.

Le choix d’un rapport unique combinant approche “institutionnelle classique” et approche

“développement durable” a été à nouveau privilégié car il est conforme à la conviction du

Groupe que le but est de donner une vision complète des différentes dimensions de l’entreprise

au public le plus large possible. Dans le même esprit, un glossaire unique assurance et

développement durable est disponible à la fin de ce rapport.

Le périmètre du reporting développement durable

Si l’ensemble des thèmes clés pour AGF est abordé, certaines données ne font toutefois pas

l’objet d’une consolidation à l’échelle du Groupe. Chaque donnée chiffrée fera donc l’objet d’une

mention précisant la nature exacte du périmètre couvert.

En 2002, les premières bases d’un système de consolidation de données ont été jetées. L’année

2003 n’a pas vu le périmètre de reporting s’élargir car la recherche d’une solution commune de

reporting à l’ensemble du Groupe Allianz a été privilégiée.

Le reporting d’AGF se base sur les informations fournies par les différentes entités du Groupe. La

méthode de consolidation des données environnementales et sociales figurant dans ce rapport

Rapport AGF QO/1 11/05/04 15:24 Page 63

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rapp

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l 200

3Le développement durable

est disponible en annexe. Pour aller plus loin, des informations complémentaires sont disponibles

sur nos pages internet développement durable : www.agf.fr/developpementdurable.

Dans sa configuration actuelle, le rapport ne peut être considéré comme conforme aux lignes

directrices de la Global Reporting Initiative mais tend à s’en rapprocher le plus possible.

Un tableau de concordance de ce rapport avec la GRI est disponible en annexe.

Le présent rapport s’organise selon les points suivants :

• Les principes au cœur de l’action : gouvernement d’entreprise, déontologie et transparence,

• La pratique du métier d’assureur,

• Les actions en faveur de l’environnement,

• La mise en œuvre des responsabilités sociales de l’entreprise.

1,8 €FTSE4Good, DJSI, ASPI

25 dossiersadressés à laFFSA

Parties prenantes Mesures de la performance Périmètre Chiffres 2003 Détails

Dimension Actionnaires Performance du titre Groupe 34,98% Page 28économique Dividende net Groupe Page 14

Présence dans les indices développement Groupedurable Page 106

Part des administrateurs indépendants Groupe 35,70% Page 66

Clients Performance d'AGF Valeur Durable France 18,5% Page 79Procédure de traitement des réclamations Groupe Page 83

Nombre d'audits prévention France 3171 Page 76

Salariés Formation des salariés France Page 95Part des managers femmes France 31,3% Page 99Participation et PEE UES Page 94Évolution des rémunérations France 4,8% Page 99

Dimension Fournisseurs Nombre de fournisseurs évalués selon UES 183 Page 74environnementale les critères de développement durable

Nombre de fournisseurs signataires UES 47 Page 70du Pacte Mondial

Clients Nombre d'audits environnementaux France 16 pour le Page 76Courtage Global

Produits type "environnement" Groupe Page 85

Société Consommation d'eau UES 174 804 m3 Page 88Consommation de papier UES 104 696 300 f Page 88Émissions de CO2 UES 18 598 t Page 90

Dimension Salariés Part de femmes dans l’effectif France 59% Page 99sociale Taux moyen de jours perdus pour maladie France 2,9% Page 99

Relations professionnelles et accords collectifs UES Page 94

Clients Nombre de personnes concernées par les France 2 170 000 Page 81partenariats avec des associations de maladesPrévention des risques auto et santé France Page 76

Société Montant total des actions de soutien France 2 782 100 Page 99

Votre avis nous intéresse

Si vous désirez des informations

complémentaires et mises à jour,

vous pouvez consulter les pages

“développement durable” de

notre site Internet

www.agf.fr/developpementdurable.

Parce que votre avis nous intéresse ou si

vous ne trouvez pas les renseignements

que vous cherchez sur son site Internet,

AGF a ouvert une adresse

e-mail dédiée au développement

durable : [email protected] afin que

vous nous fassiez part de vos attentes,

commentaires et questions sur le dévelop-

pement durable chez AGF.

La section développement durable du Rapport Annuel 2003 par parties prenantes

Rapport AGF QO/1 11/05/04 15:24 Page 64

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D E S P R I N C I P E SA U C Œ U R D E L ’ A C T I O N :

g o u v e r n e m e n t d ’ e n t r e p r i s e ,

d é o n t o l o g i e e t t r a n s p a r e n c e

Le gouvernement d’entreprise au cœur d’AGF

Le gouvernement d'entreprise s’est développé en France à la suite de la publication du rap-

port rédigé sous la présidence de Marc Viénot (1995) et s’est amplifié avec l'augmentation du

rôle joué par les actionnaires individuels et les fonds de pension anglo-saxons. Ces principes

visent à organiser l’entreprise afin de protéger l’intérêt des actionnaires par une meilleure

répartition des pouvoirs entre administrateurs et mandataires sociaux et une transparence

accrue de l’information financière.

Si les recommandations des rapports Viénot I et II ainsi que du rapport Bouton n'ont pas un

caractère obligatoire, AGF pratique l’essentiel des règles de gouvernement d’entreprise depuis

sa privatisation en 1996. Ainsi, AGF se conforme largement aux principes mis en avant par les

cabinets européens de notation.

Selon ces études portant sur les sociétés cotées de l'Eurotop 300, l'attitude de chaque société

peut être étudiée en fonction de quatre critères :

• droits et devoirs des actionnaires, et en particulier l’application du principe une action - un

vote - un dividende auquel AGF est attaché,

• moyens de défense anti-OPA, sans objet pour AGF, filiale du Groupe Allianz,

• structures du conseil et son fonctionnement, détaillés ci-dessous ;

• informations sur les pratiques de gouvernement d'entreprise, notamment sur la rémunéra-

tion des dirigeants (bonus, stock-options…) et la transparence déjà mentionnée de

l’information financière.

Convaincu que la transparence est un pré-requis indispensable pour le bon fonctionnement

des marchés, le Groupe AGF s’engage, par son gouvernement d’entreprise et sa

déontologie, dans un dialogue actif avec ses parties prenantes pour avancer vers le

développement durable.

Le Conseil d’administration d’AGF

Il appartient au Conseil de procéder à l'évaluation périodique de sa capacité à répondre aux

attentes des actionnaires pour le compte desquels il administre la société, en passant en revue

sa composition, son organisation et son mode de fonctionnement.

CompositionConformément aux principes préconisés par le gouvernement d’entreprise, la composition

du Conseil d’administration s’efforce de permettre la représentation des différentes parties

prenantes, d’être en adéquation avec son actionnariat et de comprendre des administrateurs

indépendants dans une proportion significative.

Rapport AGF QO/1 11/05/04 15:24 Page 65

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3Le développement durable

À la suite du rapport Bouton “pour un meilleur gouvernement des entreprises cotées” du

23 septembre 2002, le Règlement Intérieur révisé du Groupe définit un administrateur comme

indépendant “lorsqu’il n’entretient aucune relation de quelque nature que ce soit avec la société,

son groupe, sa direction ou l’un de ses actionnaires détenant plus de 10% du capital, qui puisse

compromettre l’exercice de sa liberté de jugement”.

Conformément au rapport Bouton et aux recommandations de l’AMF, le Conseil d’administration

se prononce chaque année sur le caractère indépendant des administrateurs qui le composent.

Selon la décision du Conseil d’administration du 15 mars 2004, AGF compte cinq

administrateurs indépendants (35,7%) auxquels s’ajoute le censeur. Cette situation reflète

un équilibre entre l’attachement d’AGF à un gouvernement d’entreprise actif et son intégration

au Groupe Allianz.

Au 31 décembre dernier, le Conseil d’administration était composé des 14 personnes suivantes :

• Jean-Philippe Thierry, Président-directeur général de la société

• Trois administrateurs représentant l'actionnaire majoritaire Allianz, élus par l’Assemblée Générale

M. Mickaël Diekmann, Vice-président du Conseil,

Dr Diethart Breipohl,

M. Detlev Bremkamp.

• Deux administrateurs représentant les salariés élus par le personnel :

M. Philippe Sablons,

Mme Mac Auliffe,

• Un administrateur représentant les salariés actionnaires, élu par l'Assemblée Générale :

M. Mariano Sorolla.

• Un représentant des agents généraux :

M. Christian Brette.

• Cinq administrateurs indépendants au sens du rapport Bouton, élus par l'Assemblée Générale :

M. Yves Cannac,

M. André Lévy-Lang,

Mme Béatrice Majnoni d'Intignano,

Dr Hans-Dieter Kalscheuer,

M. Dominique Ferrero.

• Un administrateur non indépendant au sens du rapport Bouton, élu par l'Assemblée Générale :

M. Antoine Jeancourt-Galignani

Un censeur, M. Robert Hudry nommé lors du Conseil d’administration du 14 mars 2003.

Par ailleurs, M. Michel Albert est Président d'honneur d’AGF.

Le CV des administrateurs ainsi que les fonctions exercées par chacun figurent dans le chapitre

Organe d’administration du rapport financier. Un profil détaillé des administrateurs est disponible

sur le site internet : www.agf.fr/developpementdurable

Au sein du Conseil figurent ainsi les représentants des principales parties prenantes du Groupe :

3 représentants de l’actionnaire majoritaire, 2 représentants des salariés élus par le personnel,

des administrateurs indépendants, un représentant des salariés actionnaires et un représentant

des agents généraux. À l’exception des administrateurs représentant les salariés, ils sont élus par

l’Assemblée Générale des actionnaires, selon la formule une action / un droit de vote, puisque

AGF n’a ni disposition limitant les droits de vote, ni droit de vote double, ni action sans droit de

vote.

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Rapport AGF QO/1 11/05/04 15:24 Page 66

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Le Conseil d’administration, conformément au règlement intérieur, a également procédé à la

nomination d’un censeur, pour une durée de quatre ans, chargé de veiller à la stricte application

des statuts et d’exercer un droit de regard sur la gestion de la société en représentation

de l’ensemble des actionnaires. Dans le cadre de l’exercice de sa mission, le censeur assiste

aux Conseils d’administration et prend part aux délibérations avec voix consultative.

Par ailleurs le respect des dispositions des lois n° 2001-420 du 15 mai 2001, dite loi NRE,

et n° 2002-1303 du 29 octobre 2002, dite loi Houillon en matière de cumul des mandats,

qui est demandé à l’ensemble des administrateurs, constitue une garantie importante de leur

plein engagement et de leur disponibilité à l’égard de la société. Tous les administrateurs, ainsi

que le censeur, s’y sont conformés. La liste de leurs mandats figure sur le site internet.

Lors des six réunions organisées en 2003, le taux de participation de ses membres s’est élevé à

80%. Afin de favoriser encore l’assiduité, les critères de répartition des jetons de présence ont

été modifiés et le règlement intérieur a intégré des dispositions permettant de pratiquer la visio-

conférence afin de faciliter la tenue de séances du Conseil d’administration en urgence.

Fonctionnement et activités du ConseilLe Conseil d’administration a procédé à une refonte en profondeur de son règlement intérieur

lors de sa séance du 14 mars 2003 afin d’y intégrer la plupart des recommandations du rapport

Bouton en matière de gouvernement d’entreprise. Le Règlement Intérieur du Conseil et des

Comités est disponible sur le site internet www.agf.fr/developpementdurable

En 2003, les principaux thèmes non récurrents traités par le Conseil, ont été l’examen de plu-

sieurs projets de croissance en France et hors de France et de partenariats dans différents domai-

nes (Santé, analyse et sélection de sociétés de gestion et d’OPCVM, épargne salariale, guichet

unique), et à l’inverse de plusieurs opérations de cession (participations dans le Crédit Lyonnais,

Entenial, Sophia et AGF Belgium Bank, activités Vie au Brésil et au Chili,…).

Différents points ont également été faits respectivement sur les politiques du Groupe en matière

de méthode de calcul des provisionnements pour dépréciations durables d’actifs et pour risque

d’exigibilité, et en matière d’allocations d’actifs 2003 et 2004, ainsi que sur la situation financière

d’AGF au regard de celle des marchés (mesures de protection adoptées pour protéger le Groupe

contre la volatilité de ses portefeuilles d’actifs en actions et en obligations) et la politique menée

en matière de réassurance. L’impact de la réforme du CAC 40 sur AGF, la nouvelle organisation

du Groupe et le projet d’augmentation de capital réservée aux salariés ont également été abordés.

Parmi les innovations les plus significatives, outre l’examen annuel de la situation de chacun

des administrateurs déjà évoqué, a été instauré un processus complet d’évaluation annuelle

du fonctionnement du Conseil d’administration par les administrateurs eux-mêmes.

La mise en place de l’évaluation annuelle du fonctionnement du Conseil

Le Règlement Intérieur révisé stipule “qu’afin d’optimiser son fonctionnement, le Conseil

d’administration consacre, une fois par an, un point de son ordre du jour à une revue sur son

fonctionnement. Cette dernière est suivie d’un débat. Les modalités de cette évaluation sont

fixées par le Conseil d’administration” avec l’aide d’un consultant externe spécialisé, afin de

pouvoir disposer, dans le courant du premier trimestre 2004, d’un processus complet

d’évaluation des travaux du Conseil d’administration dans le but de rendre son mode de

fonctionnement plus efficace, harmonieux et participatif.

Cette évaluation prendra en compte les préconisations des rapports Viénot et Bouton, les

recommandations de l'AMF et les dispositions de la Loi sur la Sécurité Financière. Ainsi, un

questionnaire ad hoc a été adressé à chacun des administrateurs, lequel après dépouillement,

a été suivi d’un entretien individuel approfondi. Afin d’en garantir la confidentialité et d’en assurer

le succès, la mise en œuvre de ces deux opérations a été confiée à un consultant indépendant,

extérieur au Groupe AGF, Egon Zehnder.

La supervision et la coordination de ce processus ont été confiées au Président du comité des

rémunérations, M. Lévy-Lang. Les conclusions ont donné lieu à un rapport, suivi d’un débat, lors

du Conseil d’administration du 15 mars 2004.

Rapport AGF QO/1 11/05/04 15:24 Page 67

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3Le développement durable

Rapport d’activité du comité d’audit

Pour l’exercice 2003, AGF a présenté

des comptes prévisionnels semestriels le

13 août 2003, ses comptes semestriels

définitifs le 17 septembre 2003 et ses

comptes annuels le 15 mars 2004 (soit

quinze jours avant la limite légale des trois

mois suivant la clôture de l'exercice).

À cette occasion, le comité d’audit entend,

préalablement, les Commissaires aux

comptes (Ernst & Young audit et KPMG)

qui présentent leurs conclusions sur les

examens auxquels ils se sont livrés sur le

projet d’arrêté des comptes. Deux fois par

an, le comité d’audit est informé par les

Commissaires aux comptes de l’état des

provisions d’AGF, au global et par métiers.

Il se penche également sur les différents

points susceptibles d'avoir un impact sur les

comptes et la profitabilité future de la société.

Il peut également demander à examiner

des sujets particuliers : en 2003, il s’est

intéressé à la méthode de calcul des

provisions sur actifs, au risque amiante, à

la politique de couverture des portefeuilles

durant l’année, aux perspectives de

marchés, à la politique d’allocation d’actifs,

au projet de renouvellement des mandats

des Commissaires aux comptes et à l’évo-

lution du délai d’encaissement des primes.

Par ailleurs, AGF n’a pas eu recours à des

missions de conseils menées par ses

Commissaires aux comptes*. Cette distinc-

tion entre les missions de contrôle et les

missions de conseil est désormais inscrite

dans les pratiques générales d’AGF.

* Voir annexe consolidée détail des honoraires

versés aux commissaires aux comptes.

Rapport d’activité du comité desconventions

En 2003, il a joué un rôle actif dans les

opérations de cession de Tindall Riley,

l’acquisition de Dresdner Gestion

Privée, l’avancement des travaux sur

AVIP, les conditions de prêt d’AGF à

Allianz, ainsi que des ajustements de

prix sur les cessions antérieures

(Phenix Suisse et Cession d’AGF MAT

à Allianz).

Les instances de supervision d’AGF

Conformément aux principes de gouvernement d’entreprise et aux indications données dans la

note d’opération d’Allianz à l’occasion de l’offre amicale sur AGF, plusieurs comités ont été mis en

place : le comité d’audit, le comité des conventions et le comité des rémunérations.

Le comité d’auditLe comité d'audit d’AGF est présidé par M. Dominique Ferrero et composé de Monsieur Robert

Hudry (depuis sa nomination au Conseil d’administration le 14 mars 2003) et de M. Detlev

Bremkamp. Selon la définition du rapport Bouton, les administrateurs indépendants représentent

deux tiers du comité d’audit. Il s’est réuni cinq fois en 2003 et le taux de participation de ses

membres s’est élevé à 73%.

Les missions confiées au comité d’audit sont les suivantes :

- analyser les comptes avant leur présentation au Conseil d’administration et de s’assurer de la

pertinence des méthodes comptables,

- approuver le programme de l’audit général Groupe,

- être consulté sur la nomination ou le renouvellement des Commissaires aux comptes et d’exa-

miner la vérification des comptes faite par ceux-ci,

- examiner tout point susceptible d’avoir un impact financier significatif sur la société,

- mener à bien toutes missions particulières qui lui seraient confiées par le Conseil

d’administration.

Le comité examine également le programme d'audit interne. S’il n’est pas destinataire systéma-

tique des rapports d’audit interne, le comité d’audit peut demander à entendre tout interlocuteur,

tant interne qu’externe, dès lors que ceux-ci sont tenus au secret professionnel, ainsi que le direc-

teur de l’audit interne qui participe aux réunions du comité d’audit en tant qu’invité permanent.

Le Président du comité d’audit fait un rapport détaillé de ses travaux au Conseil d’administration.

Le comité des conventions

Le comité des conventions est présidé par M. Yves Cannac et composé de MM. Diethart

Breipohl, et Hans-Dieter Kalscheuer. Selon la définition du rapport Bouton, les administrateurs

indépendants représentent les deux tiers du comité des conventions.

Il se réunit pour examiner toute opération d’un montant supérieur à 5 millions d’euros, toute

acquisition ou cession de participation consolidée entre AGF d’une part, et Allianz ou une des

sociétés de son groupe d’autre part, ainsi que toute émission obligataire d’Allianz dont le Groupe

AGF souscrit plus de 25%, et de s’assurer que celles-ci sont respectueuses de l’intérêt des

minoritaires. Son avis est requis avant toute décision du Conseil d’administration.

Le comité auditionne la direction des sociétés concernées, examine éventuellement les attesta-

tions d'équité établies par un expert indépendant et entend ce dernier. À l'issue de chacune de

ces réunions, le comité fait un rapport au Conseil d'administration ; sa saisine pour avis est

obligatoire et préalable à toute autorisation de transaction par le Conseil d'administration d’AGF.

Au cours de l’année 2003, le comité des conventions s’est réuni trois fois avec un taux de

participation de ses membres de 89%.

Rapport AGF QO/1 11/05/04 15:28 Page 68

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Rapport d’activité du comité desrémunérations

Le comité des rémunérations s’est

prononcé sur la part variable de

rémunération à verser aux membres

du comité exécutif au titre de l’exercice

2002 et les modalités de celle-ci pour

l’exercice 2003. La rémunération

variable des membres du comité

exécutif est ainsi constituée d’un bonus

annuel déterminé pour moitié sur la

base de critères qualitatifs individuels et

pour moitié en fonction d’objectifs

chiffrés d’EVA (Economic Value Added)

et d’IAS pour le Groupe. En 2003, il

s’est également prononcé sur le plan

de retraite complémentaire du comité

exécutif et le plan d’attribution de

souscription d’options et de Stock

Appreciation Rights (dispositif mis en

place en faveur des dirigeants de

l’ensemble des sociétés du Groupe

Allianz). Ces différentes propositions

ont donné lieu à la rédaction d’un

compte rendu écrit et à un rapport

verbal effectué par le Président lors

de la séance suivante du Conseil

d’administration.

Le comité des rémunérations

Le comité des rémunérations s’intègre dans le cadre d’une politique de transparence accrue du

système de rémunération d’AGF. AGF publie une information complète et détaillée sur la

rémunération des dirigeants dans la partie financière du rapport annuel et répond tout au long

de l’année aux interrogations qui lui sont adressées. Il est présidé par M. André Levy-Lang et

composé de M. Michael Diekmann et de Mme Béatrice Majnoni d’Intignano. Les administrateurs

indépendants représentent les deux tiers du comité des rémunérations. Tenu de se réunir au

moins une fois par an, il a siégé 2 fois au cours de l’année 2003 et le taux de participation de

ses membres s’est élevé à 100%.

Conformément à son règlement intérieur, le comité des rémunérations a pour attributions :

- de faire toute recommandation au Conseil d’administration intéressant la rémunération et la

retraite du Président, ainsi que des autres mandataires sociaux le cas échéant,

- de faire toute recommandation au Président intéressant la rémunération et la retraite des

membres du comité exécutif non mandataires sociaux,

- d’examiner les propositions de la Direction Générale intéressant la mise en place des plans de

souscription ou d’achats d’actions autorisées par l’Assemblé Générale extraordinaire,

- de mener à bien toutes missions particulières qui lui seraient confiées par le Conseil

d’administration.

Plus largement, le système de rémunération d’AGF comprend pour les cadres dirigeants l’attribu-

tion de stock-options et une part variable de salaire, appelée “bonus”. L’attribution des bonus,

alloués annuellement en fonction des résultats de l’exercice précédent, est fondée sur la perfor-

mance individuelle des salariés concernés, dès lors que la performance globale de l’entreprise

est conforme aux objectifs d’AGF. Leur distribution est décidée en fonction du degré de réalisa-

tion de ces objectifs et validée systématiquement par le comité exécutif.

La politique d’attribution des options est commune à l’ensemble des bénéficiaires, y compris les

membres du comité exécutif, et vise principalement un objectif de fidélisation et de performance.

Un plan d’attribution est soumis chaque année au Conseil d’administration, à date fixe (le Conseil

de septembre) afin d’éviter que l’évolution du cours de bourse puisse influer sur la date d’attribu-

tion. Le volume global de l’attribution et la fixation du prix d’exercice sont adaptés en fonction du

contexte boursier afin que le gain éventuel des bénéficiaires ne puisse pas résulter de la seule

dégradation des marchés au jour de l’attribution.

Sont éligibles au plan, non seulement les mandataires sociaux et cadres supérieurs du Groupe,

mais également les salariés que l’entreprise souhaite fidéliser, soit en raison de leur potentiel

(cadre à haut potentiel), soit en raison de leur performance.

Le nombre des attributaires et la liste des bénéficiaires de stock-options sont revus chaque année

et varient d’environ un quart tous les ans (17,5% de 2002 à 2003). La société s’est fixée pour

objectif d’élargir la population éligible. Ainsi, en 2003, 348 personnes ont bénéficié de stock-

options dont 155 cadres non dirigeants et le montant total de titres attribués a atteint 1 118 250

soit 0,59% du capital. Aucun membre du Conseil d’administration, à l’exception de son

Président, n’est bénéficiaire de stock-options. 83% de ces options sont attribués en dehors des

membres du comité exécutif.

Rapport AGF QO/1 11/05/04 15:29 Page 69

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3Le développement durable

Les principes du Pacte Mondial

Le Secrétaire Général des Nations Unies a

demandé au monde des affaires de :

Principe 1 : soutenir et respecter la protec-

tion des droits de l’homme dans

la sphère de leur influence ;

Principe 2 : s’assurer que leurs propres

sociétés ne sont pas complices

dans les abus de droits de

l’homme ;

Principe 3 : la liberté d’association et la

reconnaissance du droit aux

associations collectives

(conventions collectives de

travail) ;

Principe 4 : l’élimination de toutes les

formes de travail forcé et

obligatoire ;

Principe 5 : l’abolition du travail des enfants ;

Principe 6 : l’élimination de la discrimina-

tion dans le travail et les profes-

sions ;

Principe 7 : soutenir une approche préven-

tive pour les défis environne-

mentaux ;

Principe 8 : prendre une initiative pour

promouvoir encore plus la

responsabilité environnementale ;

Principe 9 : encourager le développement

et la diffusion des technologies

environnementales.

Éthique et dialogue au quotidien : une démarche concrète

AGF s’est engagé dans une démarche éthique et déontologique depuis plusieurs années

maintenant. AGF s’attache désormais à renforcer cet engagement, avec un double souci d’anti-

cipation et d’efficacité concrète, en poursuivant notamment trois objectifs :

• promouvoir un état d’esprit “éthique” parmi ses collaborateurs,

• intégrer cette exigence au quotidien dans la pratique de ses métiers,

• assurer un meilleur dialogue vis-à-vis de ses partenaires, clients et collaborateurs.

Promouvoir des valeurs universellesEn adhérant au Pacte Mondial des Nations Unies en Juillet 2002, Jean-Philippe Thierry, Président

d’AGF, a décidé de marquer l’attachement de son Groupe à des valeurs universelles et s’est

engagé auprès du Secrétaire Général de l’ONU, M. Koffi Annan, à promouvoir cette initiative dans

sa sphère d’influence.

En interne, AGF concrétise sa volonté de promotion des principes du Pacte Mondial auprès

de ses collaborateurs par une information dans les différents médias internes du Groupe sur

ces principes et sur la démarche d’AGF pour réaliser ses engagements. Par exemple, les gui-

des d’audit interne intègrent désormais un point consacré au respect des engagements du

Groupe en matière de développement durable. Les pages développement durable de

l’Intranet relaient les actualités sur le sujet et diffusent les bonnes pratiques environnementa-

les et sociales à l’ensemble des collaborateurs AGF en France.

En externe, AGF concrétise ses engagements en encourageant ses fournisseurs à souscrire

aux principes du Pacte Mondial. En décembre 2003, 21 des principaux fournisseurs du

Groupe ont envoyé une lettre en ce sens à M. Anann et ont rejoint d’autres prestataires déjà

signataires. Aujourd’hui, les fournisseurs qui adhérent au Pacte Mondial représentent plus de

35% des achats du Groupe. Le détail de cette démarche constitue l’exemple de bonne

pratique qu’AGF a mis en ligne sur le site du Pacte Mondial (www.unglobalcompact.org).

Pour en savoir plus sur les engagements du Groupe AGF dans le Pacte Mondial :

www.agf.fr/developpement durable

Pour en savoir plus sur le Pacte Mondialwww.unglobalcompact.org

Objectifs 2004

Dimensions Projets

Diffusion interne L’intranet développement durable proposera une newsletter mensuel-

le afin de diffuser une information plus complète et pertinente.

Diffusion externe AGF entend poursuivre son effort de promotion du Pacte Mondial. Le

Groupe AGF s’est fixé pour la fin 2004 d’y faire adhérer 450 fournis-

seurs pour porter la part des achats du Groupe provenant de fournis-

seurs signataires à 70%.

Corruption En cohérence avec la déontologie Groupe, AGF soutient le projet de

M. Annan d’ajouter un dixième principe sur la corruption.

Rapport AGF QO/1 11/05/04 15:30 Page 70

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L’engagement de tous

Afin de rendre opérationnels ces principes, un code général de

déontologie est diffusé au personnel de toutes les filiales du Groupe dans

le but de faire appliquer les règles de droit et de donner des exemples de

“bonne conduite”. Annexé au contrat de travail de tout nouvel embauché, il

s’agit de règles de comportement visant au respect des lois et à la généra-

lisation des pratiques éthiques.

Directement inspiré du code de déontologie d’Allianz, ce code reprend les

valeurs traditionnelles et les principes fondamentaux relatifs au travail et au

respect de la personne. Toute discrimination y est notamment prohibée

entre collaborateurs, quels que soient l’origine, le sexe, les mœurs, la situa-

tion familiale, ou encore l’appartenance à une ethnie, une nation ou une

race, les opinions politiques ou syndicales, les convictions religieuses de

ceux-ci. Il vise à prévenir tous agissements préjudiciables à la morale et au-

delà à promouvoir des comportements éthiques de la part du personnel.

En complément, l’utilisation de l’Internet a fait l’objet d’une information et

de règles spécifiques afin de mettre en garde le personnel contre d’éven-

tuels dérapages, protéger la confidentialité des informations et assurer le

respect des personnes, collaborateurs ou clients.

Pour en savoir plus sur le code de déontologie du Groupe AGF :

www.agf.fr/developpementdurable

Valeurs AGF

L’éthique, ce sont avant tout des

valeurs partagées par l’ensemble des

collaborateurs du Groupe. Société d’as-

surance et de services financiers, entre-

preneuriale, avec des positions fortes

sur chacun de ses marchés, AGF a

choisi de fonder son action sur cinq

valeurs majeures :

• Le respect mutuel : Nous favorisons

et valorisons la diversité des idées et

des hommes. Être à l’écoute, recher-

cher la transparence, évoluer dans un

climat de confiance réciproque, iden-

tifier des solutions en commun, sont

des facteurs essentiels de notre

réussite.

• La valorisation de chacun : Nous

cherchons à progresser et faire

progresser en permettant à chacun

de donner sa meilleure performance

dans son métier.

• L’équité : Dans toutes les situations,

nous nous efforçons d’agir avec hon-

nêteté et loyauté, de rechercher l’ob-

jectivité, d’apprécier sur des faits, de

rétribuer la performance.

• L’initiative personnelle et la prise de

responsabilité : Nous encourageons

la prise de risques. Force de proposi-

tion, nous anticipons et devançons

les attentes. Nous confions et pre-

nons des responsabilités. Nous nous

engageons sur des objectifs.

• La cohésion et la solidarité : Nous

encourageons le travail en équipe, en

réseau. Nous partageons le savoir et

l’information. Nous mettons en

œuvre rapidement et solidairement

les projets ou actions décidées.

Rapport AGF QO/1 11/05/04 15:30 Page 71

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3Le développement durable

Intégrer cette exigence dans la pratique de ses métiers

La prise en compte de risques spécifiques liés à certaines situationsprofessionnelles

Compte tenu des exigences propres à leur métier ou de l’information dont ils disposent,

certains salariés suivent un code de conduite spécifique à leur situation.

Pour “les salariés initiés”Pour “les salariés initiés” permanents ou occasionnels, AGF s’efforce de suivre les meilleures

pratiques pour cette composante éthique du “gouvernement d’entreprise”. Depuis 2001, AGF a,

au-delà de la législation en vigueur, accru la rigueur des procédures internes régissant les

transactions sur les titres AGF par les mandataires sociaux, les membres du comité exécutif et

du comité de direction générale ainsi que les autres dirigeants et bénéficiaires de stock-options.

Ainsi, sont mises en place : une fenêtre “négative” de 30 jours calendaires précédant l’annonce

publique des comptes consolidés annuels et semestriels pendant lesquels ces derniers ne

pourront faire aucune transaction personnelle sur les titres AGF ainsi que sur les filiales côtées

détenues majoritairement (Euler Hermes, Entenial) ; une obligation de déclaration trimestrielle,

auprès du directeur de l'audit général d’AGF, de toutes les opérations personnelles réalisées sur

ces actions.

Dans les pratiques professionnellesAu sein d’AGF, la Direction des Achats ainsi que les sociétés composant le pôle “Asset

Management” disposent d’un code de déontologie propre aux exigences de leurs pratiques

professionnelles. Les collaborateurs d'AGF Asset Management, d'AGF Private Equity et d'AGF

Alternative Asset Management ont reçu des codes de déontologie spécifiques à leurs activités.

Dans le même temps, la fonction déontologie d’AGF privilégie une présence active des déontolo-

gues au sein des instances professionnelles. C’est pourquoi le déontologue Groupe participe au

comité de liaison anti-blanchiment du ministère des finances et a été auditionné par le GAFI à

l’occasion de la révision des 40 recommandations de l’organisme. La lutte contre le blanchiment

étant l’une des priorités de la profession, AGF participe à la mise au point d’un module anti-blan-

chiment avec les autres assureurs français et en concertation avec les établissements bancaires.

Le code de déontologie spécifique aux achats

Les acheteurs peuvent être soumis à de nombreuses sollicitations

de la part des fournisseurs. Il était donc important pour la Direction

des Achats d’AGF de se prémunir contre ces “tentations”.

Parce qu’une négociation doit se dérouler dans un environnement

transparent et très contrôlé, la Direction des Achats du Groupe

dispose depuis 2002 d’un code de déontologie spécifique que

chacun de ses collaborateurs a signé. Il encadre, entre autre, de

façon stricte la réception de cadeaux.

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Un réseau de déontologues doit veiller au respect de l’ensemble de ces principesLe réseau de déontologues d’AGF créé fin 2002 est chargé de mettre à jour les normes

déontologiques applicables liées aux activités du Groupe, de veiller au respect des procédures

permettant de s’assurer de la conformité des pratiques aux principes énoncés et d’assurer

l’information des équipes concernées. Les déontologues ont produit un premier reporting sur

l’application du code de déontologie au sein du Groupe. Aucun manquement à ces règles n’a

été signalé en 2003 et AGF a effectué 91 déclarations de soupçons à Tracfin. Le réseau de

déontologues a relayé aux collaborateurs les engagements de l’ensemble des assureurs français

sur la déontologie de la profession.

Pour que la déontologie soit un réflexe pour les nouveaux collaborateurs, chaque “nouvel

entrant” est sensibilisé aux contraintes de la déontologie. Par ailleurs, tout salarié a un accès direct

au déontologue s’il souhaite lui faire part d’une situation qu’il estimerait critique au regard des

principes déontologiques d’AGF.

Gérer le risque corporateLe Groupe AGF attache une importance particulière à la maîtrise des risques liés au développe-

ment de ses différentes activités. Pour cela, il a mis en place en 2001 un département Risk

Management chargé du suivi de risques de toutes natures. La mission du Risk Management

d’AGF est de mieux appréhender la gestion des risques opérationnels et financiers pour le

Groupe. Dans un contexte où les assureurs sont soumis à des risques toujours croissants

(volatilité des marchés financiers, catastrophes naturelles ou industrielles, terrorisme…) la mission

du Risk Management prend tout son sens.

La direction de l’audit d’AGF a décidé de prendre en compte les aspects du développement

durable dans ses missions. Ainsi, l’audit Groupe envisage de réaliser en fin de mission un bilan

systématique de l’évaluation des risques de l’entité auditée en partenariat avec le Risk

Management. Un guide du développement durable a été élaboré pour permettre aux auditeurs

internes de vérifier les pratiques et la gestion de la problématique au sein des entités auditées du

Groupe.

Pour en savoir plus sur la gestion des risques corporate chez AGF, lire le chapitre Gestion des

Risques page 42.

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3Le développement durable

Objectifs 2004

Dimensions Projets

Droits de l’Homme La question des Droits de l’Homme est composante à part entière du

développement durable. Comme pour le code de déontologie, le

Groupe AGF a décidé de formaliser une politique claire en la matière.

Intégrer une ligne sur le respect des Droits de l’Homme dans les mis-

sions d’audit interne.

La Direction des Achats prévoit d’avoir évalué 450 fournisseurs pour

fin 2004 portant ainsi la part des achats d’AGF évalués selon les

critères du développement durable à près de 70%.

Diffusion du

développement

durable

Pour en savoir plus sur les achats du Groupewww.agf.fr/developpementdurable

Une volonté d’échanger avec les différentes parties prenantes del’entreprise

Le développement durable est désormais intégré aux relations d’AGF avec sesfournisseursDepuis fin 2001, un questionnaire concernant les pratiques des fournisseurs d’AGF en matière

de développement durable a été introduit dans les procédures d’appels d’offres. Une grille de

notation permet d’évaluer l’engagement des candidats et, le cas échéant, d’en tenir compte dans

le choix final du prestataire. À ce jour, 183 fournisseurs ont été évalués par la Direction des

Achats. Ils représentent près de 35% du volume des achats du Groupe.

Parallèlement, la Direction des Achats a intégré une clause "Éthique et Développement Durable"

dans les conditions générales des nouveaux contrats signés par le Groupe. Cette clause rappelle

les engagements et les obligations des fournisseurs d’AGF en matière de respects de différentes

législations sociales et environnementales. Elle s’inscrit dans une relation durable entre AGF et

ses fournisseurs.

Information et dialogue avec les parties prenantesUne information toujours plus transparente vers les clients, actionnaires et salariés AGF assure

tant vis-à-vis des clients, des intermédiaires que des actionnaires, une grande transparence sur la

vie d’AGF, ses activités et ses services.

En externe, son site www.agf.fr dont l’ergonomie a été revue fin 2003, s’enrichit ainsi en perma-

nence, tant en termes d’informations que de services, et s’ouvre sur un maillage de plus en plus

serré de sites dédiés par grands domaines. Internet ne constitue cependant qu’un canal d’infor-

mations, aux côtés d’un ensemble d’actions permettant d’aller à la rencontre de nos clients, par-

tenaires et actionnaires.

Le choix d’une large transparence en matière d’information financière d’AGF se traduit par une

politique active de rencontre avec ses actionnaires, tant institutionnels qu’individuels tout au long

de l’année (voir AGF et la Bourse page 28 pour plus de détails). Dès qu’elle est rendue

publique, l’information financière est disponible sur le site www.agf.fr dont la qualité, en matière

de service aux actionnaires, a été distinguée en 2002 par le magazine La Vie Financière.

En interne, le site Intranet de la Direction des Ressources Humaines, dédié à l’ensemble des

politiques et procédures de gestion des ressources humaines, privilégie l’information de proximité

(intégration, formation, appréciation, mobilité, gestion administrative).

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U N E C E R T A I N E I D É ED U M É T I E R D ’ A S S U R E U R

AGF, un acteur naturel de la prévention

En complément d’une gestion active des risques (évoquée dans le chapitre “La gestion des

risques” p. 42), la prévention, l’innovation et la qualité du service au client, font du développement

durable un axe stratégique de croissance d’AGF.

Dans le cadre de sa stratégie de développement, l’objectif d’AGF est d’aller au-delà par une

politique active de prévention tant dans le domaine des risques d’entreprises que dans celui

des services destinés aux particuliers.

La vie d’un contrat d’assurance ne se résume pas au paiement de primes et à une

indemnisation suite à un sinistre. La souscription d’un contrat fait l’objet d’un tronc commun

sur des aspects contractuels avec ensuite une déclinaison suivant le niveau du risque assuré.

Afin de minimiser le risque, les équipes de prévention interviennent tout au long de la vie du

contrat. Et, lors de la survenance d’un sinistre, l’indemnisation applique le contrat pour réparer

les dommages.

Pour en savoir plus sur les grandes étapes d’un contrat d’assurance :

www.agf.fr/developpementdurable

Lors de sa nouvelle campagne de publicité institutionnelle lancée en 2003, le Groupe AGF

s’est positionné comme un “partenaire engagé aux côtés” de ses clients. Ainsi, AGF entend

“faire face” avec ses clients en leur donnant tous les moyens matériels et financiers d’assumer

leurs responsabilités pour mener à bien leurs projets en toute circonstance. Par son message,

AGF souhaite modifier la vision classique de l’assurance et responsabiliser ses clients dans une

démarche de lucidité partagée entre AGF et ces derniers.

Prévenir les risques des entreprises

En risques industriels, l'assurance seule ne suffit pas. L'objectif est le contrôle des risques, dans

une relation gagnant-gagnant entre l'entreprise et son assureur. Le contrôle des risques signifie la

réduction de la fréquence des sinistres par une politique active de prévention et la diminution de

leur gravité par la mise en place de moyens adaptés de protection active et/ou passive. Initiée

dans le domaine des risques d'incendie, cette stratégie s'est étendue aux risques d’atteinte à

l'environnement ou de qualité des produits, comme aux risques liés aux constructions, aux grands

chantiers.

Sensibiliser les clients aux risquesCes mêmes clients peuvent bénéficier de l’expertise d’AGF pour leurs projets d'investissement

ou pour la formation de leurs équipes. Des documents pédagogiques comme les fiches SPOT

(analyses de sinistres significatifs avec indication des enseignements à en tirer) sont mis à leur

disposition.

Ainsi, 98 industriels, courtiers et collaborateurs AGF gestionnaires des risques se sont retrouvés

le 29 octobre pour la journée technique annuelle organisée par la Direction Prévention

Ingénierie. Cette année, les sujets abordés étaient marqués par l’actualité réglementaire ou

opérationnelle. Associant un intervenant extérieur, spécialiste du domaine abordé, et un

ingénieur de la Direction Prévention Ingénierie, chaque sujet abordé a permis des échanges

particulièrement denses.

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3Le développement durable

Pour mieux apprécier la sinistralité des PME, AGF Courtage s’appuie sur un observatoire des sinis-

tres graves IRD Entreprises et Professionnels. Cet outil développé par AGF permet d’extraire des

statistiques sur les charges, fréquences, causes, localisations, secteurs d’activités touchés… Il per-

met également de réaliser des études approfondies sur les aspects les plus marquants de cette

sinistralité.

Des visites terrain pour mettre en œuvre ces principes

* ICE : Installation Classée pour l’Environnement

Au sein d’AGF Courtage Global, la Division Prévention Ingénierie mobilise une équipe de

45 personnes dont 36 ingénieurs de divers métiers. Ses missions sont de soutenir les activités

de souscription et d’indemnisation par la réalisation d’audits sur sites, d’assistance technique

ingénierie, de formation à la gestion du risque. Son intégration au sein du réseau international

Allianz Risk Consultants (ARC), permet le partage d’expériences et offre aux clients AGF la possi-

bilité de faire effectuer les audits de leurs sites étrangers par des ingénieurs locaux ayant une par-

faite maîtrise des normes et réglementations applicables dans leurs pays.

À l’issue de chaque mission, outre un état des lieux, un plan de prévention présente au client les

exigences et/ou recommandations pour réduire ses risques. De plus, certaines missions ont été

menées à la suite d’un sinistre grave dans l’objectif d’aider le client à reconstituer le bien ou le

processus endommagé en améliorant sa sécurité de fonctionnement.

Prévenir les risques en Santé et en Automobile

Assurance automobileParallèlement aux efforts de l’État en matière de sécurité routière, AGF mène une politique volon-

taire de prévention pour la sécurité routière.

La Direction Entreprise d’AGF Assurances est très active dans la formation aux comportements de

sécurité des conducteurs de ses contrats Groupe et flottes. Partenaire d’AGF, Develter Formation

et Prévention propose des prestations de prévention (évaluation des risques, suivi de la sinistrali-

té, formations des conducteurs, formations spécifiques, communication, développement de logi-

ciels) adaptées à chaque entreprise quel que soit le type de véhicules. Les missions de forma-

tion permettant de sensibiliser les chauffeurs ont permis une baisse significative de la sinistralité

moyenne au sein de ces flottes automobiles (entre 25 et 55% suivant l’ancienneté de la mise

en place du plan). AGF dispose également de ses propres formateurs qui sont intervenus auprès

de 72 entreprises et ont formé 1 300 chauffeurs en 2003. Depuis 3 ans, le programme a

contribué à sauver des vies humaines ; il a également permis d’éviter près de 3 millions d’euros

de dommages par an.

De manière similaire, le contrat de Mondial Assistance pour les flottes automobiles d’entreprise

propose d’assurer l’entretien régulier des véhicules. Cette intervention permet de garantir un

entretien plus efficace des véhicules que lorsque les salariés s’en chargent eux-mêmes. Un bon

entretien permet de réduire le nombre de sinistres.

Nombre Nombre Audits de préventionnistes d’audits environnementaux

AGF Assurances 3 préventionnistes 145 16

+ 36 inspecteurs

AGF Courtage Local 11 préventionnistes 1 549 Systématique pour

+ 24 inspecteurs les entreprises

classées ICE*

AGF Courtage Global 36 1 477 77

Euler Hermes, un exemple de gestion des risques

Dans sa gestion dynamique des risques,

l’activité d’assurance crédit intègre des

informations sur l’ensemble des paramètres

du contrat (acheteur, conjoncture écono-

mique, pays et son contexte politique) et

les réactualise en temps réel. Cette gestion

du risque nécessitant une grande réactivité

et une expertise locale, Euler Hermes

dispose d’équipes locales dédiées au suivi

et à l’analyse du risque.

La base de données d’Euler Hermes

répertorie plus de 40 millions d’entreprises.

Exclusivement réservée aux assurés au

travers de leur contrat d’assurance-crédit,

cette base de connaissances est essentielle

pour l’appréciation des risques.

Toutes les filiales du Groupe Euler Hermes

appliquent la même approche du risque.

Pour autant, les compétences ne sont pas

centralisées. C’est l’entité située au plus

près du risque qui collecte l’information et

traite les demandes de crédit.

Rapport AGF QO/1 11/05/04 15:30 Page 76

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Pour ses clients particuliers, différentes actions ont été menées en 2003. Par exemple,

la Direction Régionale de l’Ouest et les 6 agents généraux de Vannes se sont mobilisés

pour sensibiliser le public aux dangers de la route. Pendant 2 jours, les acteurs

concernés (Prévention Routière, Sécurité Routière, Croix Rouge Française, Police

Nationale, École de Conduite Française,…) étaient présents aux côtés des agents

généraux AGF. Circuit “jeunes”, simulateurs de chocs, mannequins, voiture tonneau,

test de freinage, initiations aux premiers secours ont permis aux visiteurs de mieux

appréhender les dangers de la route.

Parce que les jeunes sont les premières victimes de la route, AGF a porté ses efforts

sur la formation des jeunes via des stages pré et post permis agréés par la Sécurité

Routière. Par exemple, en partenariat avec le Conseil Général de l’Isère, AGF propose

une réduction tarifaire aux jeunes conducteurs du département ayant suivi un stage

post-permis dans une auto-école agréée.

Pariant sur une baisse de la sinistralité des conducteurs novices consécutive à la mise

en place du nouveau permis probatoire, AGF proposera une réduction de 5 à 25% de

ses tarifs pour toutes les personnes qui obtiendront leur permis après le 1er mars 2004,

date de mise en place de ce nouveau permis.

Mondial Assistance : offrir un suivipersonnalisé à un coût maîtrisé avec la télé-médecine

Depuis quelques années déjà, le sec-

teur de la santé bénéficie pleinement

des innovations liées aux nouvelles

technologies. Les nouvelles perspectives

qui s’ouvrent permettent d’une part

d’offrir un service personnalisé et

adapté à une cible particulière et

d’autre part de réduire un certain

nombre de coûts périphériques aux

traitements. C’est le cas en Italie où

Mondial Assistance Italie a entamé

récemment une collaboration avec

une société de télé-cardiologie pour

offrir aux assurés de compagnies

d’assurance une surveillance cardiolo-

gique à distance après un accident

cardio-vasculaire évitant ainsi des

coûts d’hospitalisation à fréquence

régulière, de transport médicalisé...

Assurance santé et prévoyanceLa politique de prévention du Groupe AGF ne se limite pas aux assurances de biens et de

responsabilités. La prévention en matière d’assurance santé permet une meilleure couverture et

des tarifs plus intéressants.

Les récentes offres innovantes d’AGF en assurance santé proposent la prise en charge de pro-

duits et services non ou mal remboursés par la Sécurité Sociale s’ils s’inscrivent dans une démar-

che de prévention (sevrage tabagique, pilule 3ème génération, renouvellement du scellement de

sillon en dentaire pour la prévention de la carie, parodontologie (soins des gencives)…). Dans le

cadre de la plate-forme Santéclair, AGF envisage de promouvoir les bilans de santé de la Sécurité

Sociale.

En 2004, l’offre santé cible d’AGF Collectives regroupera les atouts des 2 offres AGF Osmose

Intégrale et Omnea en matière de garanties et d’appréciation du risque santé (prise en compte

des désengagements de la Sécurité Sociale, meilleure responsabilisation des assurés avec une

démarche de prévention). Par exemple, un assuré souhaitant arrêter de fumer pourra bénéficier

d’un forfait sur 2 ans couvrant 60% des frais réels de sevrage.

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3Le développement durable

En prévoyance, AGF Collectives propose un accompagnement personnel. Avec l’appui

de la société de services SOLAREH, AGF Posaction propose un programme de soutien

psycho–social mis en place par exemple en cas de difficultés liées au travail, de problèmes

personnels ou de situation conjugale difficile… En toute confidentialité, le salarié pourra

bénéficier d’entretiens en face-à-face avec des conseillers psycho-sociaux ou des consultants

d’entreprise expérimentés pour 12 heures par an. L’objectif est de réduire le nombre et la

durée des arrêts de travail des salariés en difficulté.

Pour en savoir plus sur Santéclairwww.agf.fr/developpementdurable

Réinventer la relation client

En cohérence avec sa politique de développement durable, AGF est engagé dans un

processus constant d’amélioration du service rendu à ses clients. Pour ce faire, deux impératifs :

innover dans notre offre de services et renforcer en permanence la qualité du service à nos

clients.

Des produits innovants

Afin de répondre aux nouvelles attentes de ses clients, AGF doit constamment innover dans le

sens d’une amélioration des services offerts et d’une prise en charge plus fine des risques.

Les changements rapides de l’environnement entraînent une évolution importante des risques.

Par conséquent, les opportunités de différenciation sont nombreuses et laissent la place à des

améliorations dans notre offre de produits d’assurance et de services financiers aux particuliers

et aux entreprises.

En matière de produits d’assurance Le sinistre constitue en lui-même une crise pour l’assuré. Pour ne pas aggraver la situation, AGF

propose à ses clients professionnels des solutions de gestion de crise. Une innovation récente

consiste à intégrer la gestion de crise aux garanties “Assurance des pertes financières suite à la

contamination de produits”. Cette police d’AGF Courtage Local a pour originalité d’ajouter aux

couvertures traditionnelles un volet communication. Destinée aux PME certifiées pour leur

démarche qualité et leurs bonnes pratiques en matière d’hygiène et de sécurité, elle intègre

une formation spécifique à la prévention et à la gestion de crise ainsi que l’assistance immédiate

d’un spécialiste de la communication en cas de survenance du sinistre.

De même, Elvia a développé une cellule de gestion de crise destinée aux professionnels du

tourisme. Quel que soit le lieu de l’événement, une cellule de crise est structurée de façon à

maîtriser toutes les étapes d’une catastrophe. Avant l’événement, la cellule propose une prépa-

ration rigoureuse aux techniques de communication, forme des équipes dédiées et effectue

des entraînements de simulation. Pendant l’événement, la cellule met en place immédiate-

ment des “hotlines” pour l’information du public, mobilise des personnels d’astreinte, coordonne

les secours sur place, l’envoi des équipes médicales, le rapatriement des victimes et organise la

communication avec les médias. Après l’événement, la cellule supervise le suivi médical et

psychologique des victimes, organise un soutien continu et réalise un bilan médiatique.

En matière de couverture Santé pour ses clients particuliers, avec les gammes “Santégrale” et

“Latitude”, l’offre AGF est conforme aux principes des contrats solidaires. Sous réserve de

recours aux services de Santéclair, certains équipements font l’objet de garanties aux frais réels.

Depuis 7 ans, la plate-forme Santéclair propose aux assurés santé d’AGF de nombreux services

innovants. En partenariat avec un réseau de professionnels de santé, les assurés disposent

d’un accès à des soins de qualité à des prix négociés.

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Une large couverture des frais médicaux reconnue

Les prestations d’AGF prennent en charge les prothèses dentaires, l’ortho-

dontie et l’implantologie, les lentilles de contact jetables, les équipements

optiques et le vaccin antigrippal. En 2003, AGF a introduit une garantie

Chirurgie de la Myopie sous la forme d’un forfait pour les défauts de vision

de 1 à 8 dioptries.

Selon les besoins de santé, les médecines innovantes (homéopathie, ostéo-

pathie, acupuncture) sont pleinement reconnues pour les prestations d’AGF.

Les remboursements sont alors fonction de la pathologie et s’expriment sur

la base de forfaits prédéterminés.

Pour la 3ème année consécutive, AGF Santé a obtenu la médaille d’or des

Dossiers de l’Epargne en prévoyance. Latitude Santé a obtenu cette distinc-

tion grâce à son très large choix de niveaux de garanties disponibles. Les

Dossiers de l’Epargne ont particulièrement apprécié les prestations d’assistance

de qualité et la documentation complète et bien construite. Un autre plus :

la possibilité de souscrire ce contrat jusqu’à 65 ans pour les personnes

exerçant une activité professionnelle.

En matière de services associés, pour répondre à la réelle problématique de société qu’est

aujourd’hui la retraite, Mondial Assistance France a conçu un ensemble de services pour aider les

futurs retraités à envisager et préparer leur retraite dès 40 ans. Différents services sont accessibles

pour le futur retraité et lui permettent de s’informer sur toutes les questions d’ordre pratique, juri-

dique ou fiscal. Le client peut ainsi prévoir ses revenus bien en amont de la retraite, reconstituer

sa carrière ou réaliser un bilan financier dans les quelques années qui précèdent sa retraite. Cette

offre permet aussi de construire très concrètement un projet de retraite au moment du passage

effectif à la retraite.

En matière de produits financiersConvaincu que la prise en compte, dans les choix d’investissement, des dimensions socialement

responsables des entreprises pèsera de plus en plus lourd dans les décisions des investisseurs,

AGF Asset Management propose la SICAV AGF Valeurs Durables. SICAV investie dans des

sociétés de la zone euro, elle répond aux critères de développement durable. Son concept

d’investissement consiste à sélectionner les meilleures valeurs de l’ensemble des secteurs

économiques en croisant des critères financiers et non financiers. AGF Valeurs Durables a un

objectif de performance à long terme sur les actions de la zone euro.

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3Le développement durable

Si l’univers d’investissement est constitué de toutes les valeurs présentes dans les grands indices

nationaux de onze des pays de la zone euro (soit environ 600 valeurs) sans aucune exclusion

sectorielle a priori, l’univers d’investissement se réduit à 300 valeurs après le croisement des

critères financiers (analyse fondamentale des valeurs) et non financiers (des résultats des études

réalisées par VIGEO). Ainsi, le portefeuille final est constitué d'environ 60 à 70 valeurs. AGF Asset

Management a choisi de surpondérer les dimensions environnementales et sociales. Souhaitant

illustrer son engagement dans le développement durable, AGF Asset Management a sollicité

Michel Albert, Président d’honneur d’AGF, pour présider la SICAV AGF Valeurs Durables.

Éligible au PEA, AGF Valeurs Durables est distribué par les différents réseaux d’AGF et proposé

au sein du PEE Stiméo. Par ailleurs, un FCPE nourricier de la SICAV (AGF Épargne Valeurs)

permet de proposer ce fonds au sein du PEE des salariés d’AGF. Son encours au 31 décembre

2003 était de près de 72,9 millions d’euros. Pour l’exercice 2003, AGF Valeurs Durables affiche

une progression de 18,5%.

Exercice des droits de vote auxAssemblées Générales

La loi de sécurité financière, votée par

le Parlement français à l'été 2003,

impose désormais aux sociétés de

gestion d'exercer les droits de vote

attachés aux titres détenus pour

compte de tiers et demande une

justification lorsque ce droit n'est

pas exercé.

AGF Asset Management a mis en

place, dès l'automne 2003, une pro-

cédure d'exercice des droits de vote

aux Assemblées Générales des socié-

tés européennes. Le Comité de

Gouvernement d’Entreprise examine

les textes des résolutions et détermi-

ne la position adoptée par la société

de gestion en suivant les lignes direc-

trices de la charte des droits de vote.

Par son activité de prêts spécifiques, Entenial, filiale bancaire du Groupe AGF jusqu’à fin 2003,

contribue fortement à la rénovation du patrimoine. Entenial est l’un des rares établissements

de crédit qui propose aux particuliers des prêts spécifiques pour le financement de la rénovation

de monuments historiques ou d’opérations en site classé (loi Malraux). Enfin Entenial contribue

à la rénovation du patrimoine urbain ancien en proposant des formules de financements

adaptées pour la réhabilitation des parties communes des immeubles en copropriété.

Produits ayant une plus-value sociale

La réalité de l’engagement d’AGF en matière de développement durable s’est traduite par le

lancement de produits et services ayant une forte valeur ajoutée sociale. Du point de vue d’AGF,

la valeur ajoutée du positionnement sur ces nouveaux créneaux réside dans les relations tissées

avec ses clients, en étant plus proche de leurs préoccupations.

En matière de produits d’assuranceAGF a développé une expertise dans le domaine des risques aggravés permettant de proposer

des solutions à des personnes souffrant de pathologies graves et ayant des difficultés d’accès à

l’assurance. En effet, selon les chiffres de la FFSA, 1% de la population est considéré comme

inassurable en raison de problème de santé et 4 à 5% de la population se voient appliquer

des surprimes ou des exclusions de garantie. Ainsi, chaque année, 10 à 20 000 personnes se

verraient refuser l’accès au crédit et à la propriété.

En ligne avec la convention Belorgey (signée le 19 septembre 2001), AGF propose AGF

SOLVIUS, une assurance décès - invalidité en couverture d’emprunt adaptée à l’âge et à la situa-

tion individuelle de chaque emprunteur (contrats de niveau 2). Afin de proposer les conditions

médico-techniques d’acceptation les plus favorables, la Direction Médicale des Assurances de

Personnes d’AGF cherche à réviser les taux d’aggravation pratiqués jusque-là sur le marché en

actualisant les études de mortalité et en intégrant l’évolution des connaissances médicales.

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Des partenariats actifs avec des associations de malades permettent d’approfondir l’étude des

besoins (type de garanties) et de partager les résultats des analyses scientifiques, afin de définir

le niveau optimum entre le prix et le risque. AGF SOLVIUS peut aussi être la solution pour

l’assurance des seniors (jusqu’à 75 ans) et pour les gros capitaux (1,5 million d’euros pour un

particulier).

Démarche originale fondée sur la transparence des méthodes et le dialogue avec les parties

prenantes, ces partenariats ont vocation à s’inscrire dans la durée. Fort de l’expertise et de

l’expérience accumulée, AGF étudie la possibilité d’étendre cette offre à des personnes atteintes

d’autres pathologies graves (pathologies cardio-vasculaires, épilepsie, cancers…).

Par ailleurs, ces partenariats continuent d’évoluer. Ainsi, celui relatif à l'AFD devrait notamment

bientôt être enrichi par la commercialisation d'un contrat de prévoyance collective dédié aux

adhérents de cette association, en plus du contrat emprunteur spécifique déjà en vigueur.

Association Association Française Fédération NationaleFrançois Aupetit des Diabétiques d’Aide aux (AFA) (AFD) Insuffisants Rénaux

(FNAIR)

Date de signature Mars 2001 Juin 2002 Octobre 2002

Pathologie concernée Maladies inflammatoires Diabète Insuffisance rénale

chroniques de l’intestin chronique (transplantés

(maladie de Crohn et dialysés)

et RCH)

Population concernée 120 000 2 000 000 50 000

Types de contrats Contrats emprunteurs Contrats emprunteurs Contrats emprunteurs

spécifiques à la sur prévoyance et prévoyance ou prévoyance

pathologie classiques spécifiques souscrits classiques

par l’AFD

Nombre de contrats 42 1 350 (yc les 35

souscrits* contrats repris)

En matière de services complémentaires aux contrats d’assuranceAssurer une plus grande qualité de vie aux patients atteints de maladies chroniques. Dans le

monde, 20% des patients engendrent 80% des dépenses de santé. À elles seules, 10 maladies

chroniques (diabète, asthme, maladies cardiaques, cancer, Alzheimer, Parkinson, ostéoporose,

arthrite…) génèrent 54% des dépenses.

En Australie, par exemple, le programme de gestion des maladies chroniques développé par

Mondial Assistance assure aux patients une plus grande qualité de vie en les informant sur leur

pathologie et leur traitement et en les guidant dans leur vie au quotidien, évitant ainsi nombre

d’hospitalisations en urgence grâce à une prévention adaptée. Plus de 17 000 cas sont ainsi

traités chaque année en Australie pour 1 600 000 assurés.

* Depuis la date de signature du partenariat

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l 200

3Le développement durable

Préserver l’indépendance des personnes âgées

L’allongement de l’espérance de vie

se traduit naturellement par une

augmentation significative du nombre

de seniors. Mondial Assistance a

développé en Australie un programme

de prévention afin de contenir

l’accroissement des dépenses de

santé et de permettre aux seniors

de conserver leur autonomie le plus

longtemps possible. 350 000

personnes sont concernées par ce

programme en Australie où Mondial

Assistance traite 8 400 cas par an.

Grâce au service de télé-assistance

GTS développé en France, Mondial

Assistance favorise le maintien à

domicile des personnes âgées

dépendantes en toute sécurité. En

France, le service de télé-assistance

reçoit chaque jour 1 000 appels et

compte près de 35 000 abonnés,

leur permettant de faire des écono-

mies substantielles par rapport à un

hébergement en maison spécialisée.

La canicule vécue en août dernier a

d’ailleurs confirmé la pertinence du

système GTS.

Depuis début 2003, dans le cadre du

programme de fidélisation carte AGF,

AGF propose Aiguill’Age, un service

d’aide au choix d’un établissement de

retraite destiné aux personnes se

trouvant confrontées à des problèmes

de perte d’autonomie. Ce service

apporte également des réponses

concernant les droits des personnes

âgées, les aides financières auxquelles

elles peuvent prétendre, les démarches

à accomplir, etc.

Mondial Assistance propose des prestations pour faciliter le retour à l’emploi. Accessible aux parti-

culiers, via leurs contrats d’assurances ou bancaires, comme aux entreprises, cette aide permet à

une personne qui traverse une période de chômage de bénéficier pendant un an de l’assistance

d’une équipe de psychologues et de spécialistes du travail. Elle comprend un bilan de compé-

tences, l’élaboration d’un projet professionnel, la conception du CV, la rédaction de lettres de

motivation et la préparation aux entretiens de recrutement.

Ainsi, pour plus de 80% des personnes reçues, la durée du chômage a été divisée par deux par

rapport à la moyenne nationale. En outre, cette offre a été élargie aux jeunes de 18/25 ans.

Ils peuvent ainsi bénéficier d’un bilan, d’une analyse du projet professionnel et d’une formation

aux techniques de recherche d’emploi, le tout accompagné d’un suivi personnalisé.

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Une qualité de service encore renforcée

La qualité du service rendu au client est une priorité chez AGF. Cette démarche se traduit par

un dialogue permanent avec les clients et une attention particulière portée à la certification,

facteur d’une plus grande satisfaction des clients.

Un dialogue permanent avec ses clients

L’année 2003 a permis de poursuivre les initiatives visant à améliorer le dialogue avec les clients

d’AGF. Depuis la création de la cellule Médiation Clientèle rattachée au Secrétaire Général, la

volonté d’AGF de renforcer encore davantage le dialogue avec ses clients s’est traduite par la

mise en commun des meilleures pratiques grâce aux échanges au sein du comité de liaison des

services de relation clientèle des différentes unités d’AGF, l’instauration d’un dialogue actif avec le

Médiateur de la FFSA ou les responsables du bureau des usagers de la CCA.

En 2003, 25 dossiers de réclamation ont été transmis au médiateur de la FFSA. Sur les 13 avis

rendus par le médiateur, 5 étaient favorables au Groupe AGF.

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l 200

3Le développement durable

Vers des clients plus satisfaits

Facteur d’une plus grande satisfaction de nos clients, la certification s’inscrit dans une démarche

globale d’AGF visant à améliorer en permanence la qualité du service apporté à ses clients.

Après la Direction Régionale de Lyon en 2002, celle de Rennes a été certifiée ISO

9001/2000 en 2003 pour l’ensemble de ses activités. La politique de qualité d’AGF a permis

de faire certifier 170 nouveaux points de vente en 2003.

La qualité du service constitue pour AGF Vie l’un des 3 enjeux majeurs de son plan stratégique.

L’effort constant visant à améliorer la qualité des services proposés aux clients s’est poursuivi en

2003, accompagné d’une politique de mesure de la satisfaction client. Pour la deuxième année

consécutive, 1 300 clients représentatifs de la clientèle des réseaux salariés ont été interrogés

par téléphone dans le cadre du baromètre de satisfaction. Cette démarche qualité a été en outre

étendue à l’activité Courtage Vie avec la réalisation d’une première vague d’enquête de satisfac-

tion menée auprès de nos apporteurs d’affaires. Les résultats de cette première mesure ont mis

en exergue les compétences techniques et commerciales de l’inspection AGF et donné plusieurs

pistes d’amélioration en matière de qualité de service.

Dès son lancement, Banque AGF a pris en compte la satisfaction de ses clients comme critère

déterminant de sa stratégie. Pour tous les établissements bancaires, l’année 2003 a été marquée

par leur engagement à améliorer les relations qu’ils entretiennent avec leur clientèle de particu-

liers. Faisant suite aux principes qui avaient été posés par la Loi dite “MURCEF” du 11 décembre

2001, les principaux établissements de la place ont signé, le 9 janvier 2003, une Charte par

laquelle ils s’engagent :

- à contractualiser davantage avec leur client l’ouverture et le fonctionnement de leur compte

bancaire “quotidien” (compte de dépôt à vue) par la signature d’une convention écrite

personnalisée détaillant les produits et services souscrits (notamment moyens de paiement,

découvert …) et fournissant une information claire et précise sur les tarifs appliqués et les

modalités de fonctionnement de leur compte,

- à renforcer la transparence tarifaire de leurs produits et services, notamment par la mise en

œuvre d’une information préalable à tout projet de modification tarifaire dans un délai de trois

mois avant leur entrée en vigueur,

- à mettre en œuvre un dispositif de médiation comme le prévoit cette Loi.

Banque AGF s’est pleinement inscrite dans cette démarche même si, depuis octobre 2000,

ses clients recevaient d’ores et déjà un livret des conditions générales de fonctionnement des

comptes et produits souscrits. Désormais, la Banque AGF adresse à ses clients, outre ce livret,

des “conditions particulières” répondant aux objectifs de contractualisation et de transparence de

cette charte et a mis en œuvre la procédure d’information préalable à toute modification tarifaire.

Par ailleurs, la Banque a adhéré au dispositif de médiation mis en place au niveau de la

Fédération Bancaire Française.

Pour en savoir plus sur la certification chez AGF : www.agf.fr/developpementdurable

Objectifs 2004

Dimensions Projets

Satisfaction client Reconduite du baromètre de satisfaction des clients Vie

Étude de satisfaction des clients d’AGF Assurances détenteurs de pro-

duits d’assurance vie souscrits auprès d’agents généraux ainsi qu’une

étude auprès des clients ayant souscrit à une assurance Multirisques

Habitation afin de prévenir toute insatisfaction.

Une démarche également valablechez Larose Trintaudon

Au Château Larose Trintaudon,

l’écoute et la recherche perpétuelle

de la satisfaction des clients ont

permis d’obtenir la certification ISO

9001/2000 pour l’ensemble des

activités du vignoble. Dans le même

temps, une enquête de satisfaction

réalisée en 2003 auprès de 200

clients de Larose montrait que 88%

d’entre eux étaient parfaitement

satisfaits de la qualité des

produits et des services offerts.

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A G I R E T A N T I C I P E RP O U R L ’ E N V I R O N N E M E N T

La stratégie de développement durable du Groupe se traduit par une attention croissante

portée à l’impact des activités d’AGF sur l’environnement.

Si la dimension environnementale est déjà intégrée dans la pratiques des activités d’assurance

et de services financiers, la volonté d’AGF est de proposer les meilleures solutions en la matière.

Bien que les impacts directs sur l’environnement des services financiers ne soient pas

significatifs comparés à d’autres secteurs d’activités, AGF est conscient de son rôle vis-à-vis de

ses clients dans la promotion de bonnes pratiques environnementales. Soucieux d’assumer

ses responsabilités vis-à-vis de la société tant en France que dans les pays où il est présent,

l’adoption de principes pour l’environnement fin 2002 a permis au Groupe

de donner un sens à cette prise de conscience.

La prise en compte de l’environnement dans nos activités

Des produits ayant une valeur ajoutée environnementale

En 2003, AGF a poursuivi le développement de son offre en matière d’environnement, en se

focalisant sur les besoins de ses clients en la matière.

La veille active d’AGF : une continuité et un facteur d’innovations et de réactivitéAfin d’assurer une veille scientifique et technique efficace, AGF a la volonté de rester en amont

des processus de décision en s’impliquant dans de nombreuses associations de professionnels :

• AFNOR où AGF préside la Commission Générale Sols (pour l’heure essentiellement consacrée

aux sites et sols pollués) et fait partie des personnalités qualifiées du Comité d’Orientation

Stratégique Environnement.

• Entreprises pour l’Environnement (EPE) dont AGF est membre du Conseil d’administration et

fait participer ses experts aux différents groupes de travail (changement climatique, analyse des

risques…).

• Centre National de Recherche sur les Sites et Sols Pollués (CNRSSP) dont AGF préside le

Comité Scientifique.

• Enfin, AGF est sollicité par le Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable (MEDD)

et par les instances professionnelles (MEDEF par exemple), lors des discussions législatives

portant sur des projets de loi, tels que le projet de Directive Européenne sur la Responsabilité

Environnementale, ou le projet de loi français relatif à la Protection des Risques technologiques

et naturels et à la réparation des dommages.

La mise en place de produits d’assurance en matière d’atteinte à l’environnementpar les entreprisesBien que l’assurance des risques d’atteinte à l’environnement ne soit pas obligatoire en France,

elle devient pour beaucoup d’entreprises de plus en plus indispensable. Ces produits leur per-

mettent non seulement de financer les dommages ou pertes d’exploitation liés à une pollution

sur leur site d’exploitation ou à des événements extérieurs, mais aussi de couvrir leur responsabilité

Pour en savoir plus sur les principes pour l’environnement du Groupe AGF

www.agf.fr/developpementdurable

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l 200

3Le développement durable

en cas de pollution dont elles seraient la source. De plus, les réglementations de plus en plus

contraignantes en la matière ne font que renforcer la demande pour des produits et services

adaptés.

Pour en savoir plus sur les liens entre assurance et développement durable :

www.agf.fr/developpementdurable

L’assurance automobile en kilomètreLes transports, en particulier l’automobile, sont une source importante de pollution, tant

atmosphérique que des nappes phréatiques. AGF Assurances propose aux conducteurs qui utili-

sent peu leur véhicule le contrat Auto Kilomètre (moins de 9 000 km et moins de 7 000 km).

Moins sujets aux accidents et polluant moins, les clients se voient accorder une réduction tarifaire

pouvant atteindre 45% et un niveau de service élevé.

Le financement de projets d’énergies renouvelablesEntenial, filiale bancaire d’AGF, a développé une expertise dans les financements structurés focali-

sés sur les investisseurs qui désirent agir de manière socialement responsable et propose des

montages financiers spécifiques spécialement destinés aux projets associés aux énergies renou-

velables. Ainsi, Entenial intervient dans les projets de parcs éoliens d'une puissance supérieure à

3 MW dans la zone euro dans la maîtrise d'ouvrage et maîtrise d'œuvre, dès le montage du pro-

jet en apportant son expertise dans la structuration économique et en ingénierie financière.

Objectifs 2004

Dimensions Projets

Entreprise industrielle AGF Courtage Global prévoit de refuser de souscrire des affaires en

responsabilité civile pour des activités qui présentent des risques d’at-

teinte à l’environnement sous-estimés par le client. Cette politique

volontariste doit permettre de sensibiliser les clients d’AGF à leurs

impacts sur l’environnement et à prévenir ainsi les conséquences de

pollutions accidentelles.

Garagistes et épavistes À l’instar de l’action menée par la Direction des Achats auprès des

fournisseurs du Groupe, AGF Assurances envisage d’introduire dans la

rédaction des futurs contrats en 2004 une clause garantissant un

comportement du prestataire respectueux de l’environnement.

Une prise en compte de l’environnement dans la gestion patrimoniale du Groupe

La gestion du patrimoine immobilier d’AGF tient compte des exigences liées à l’environnementAGF Immobilier a poursuivi au cours de l’année 2003 ses actions d’amélioration environne-

mentale engagées en 2002.

Un souci constant d’anticiper le respect des textes réglementaires en matière environnementale :

• Poursuite des actions de désamiantage anticipant sur un renforcement de la législation au fur

et à mesure des opérations de travaux. À ce titre, AGF Immobilier privilégie le retrait systéma-

tique de l’amiante même si les obligations réglementaires ne l’imposent pas,

• Évaluation systématique de la présence de peinture au plomb lors des ouvertures de chan-

tier pour les immeubles construits avant 1948. Les analyses effectuées par le Bureau de

Contrôle et le coordonnateur SPS (Sécurié et Protection de la Santé) permettent d’évaluer

les actions à mener,

• Les Tours Mirabeau et Cristal ont été traitées contre la légionella (bactérie responsable de la

légionellose). Un traitement conforme aux obligations réglementaires est régulièrement effec-

tué pour les autres immeubles concernés,

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• La campagne d’élimination des transformateurs et TGBT (Tableau Général Basse Tension)

contenant du PCB (Polychlorobiphényle) s’est poursuivie en 2003 afin de prévenir tout

risque sanitaire pour les locataires. L'objectif est de traiter ce sujet avant l'année 2010, date

limite de retrait,

• L’examen des canalisations pour s’assurer de la bonne qualité de l’eau et de l’absence de

plomb dans celle-ci démarrera en 2004 et se prolongera sur plusieurs années.

La gestion des déchets industriels issus des chantiers a fait l’objet en 2003 d’une attention

particulière. Avant le début des travaux, un repérage des matériaux contenant de l’amiante ou

du plomb est effectué dans les bâtiments concernés. AGF Immobilier rédige et valide les bor-

dereaux de suivi de déchets sur lesquels figure la destination de ces déchets.

Comme le fait la Direction des Achats avec ses fournisseurs, AGF Immobilier adresse aux

entreprises soumissionnaires aux appels d’offres un questionnaire développement durable afin

d’évaluer l’engagement de celles-ci dans le développement durable. Parallèlement, la clause

“Éthique et développement durable” est insérée dans le contrat passé avec le fournisseur qui

aura remporté l’appel d’offres.

LAROSE TRINTAUDON – LAROSE PERGANSON acteurs du développement durableau sein du monde vinicoleLarose Trintaudon et Larose Perganson, vignobles acquis en 1986 par AGF, ont été précurseurs

dans la mise en place d’un système de gestion de la qualité tant au niveau de l’environne-

ment, que de la sécurité des opérateurs et de l’organisation du travail. Cet engagement vise à

pérenniser l’entreprise, préserver le terroir et prévenir les pollutions.

Cette politique de gestion a permis au Château Larose Trintaudon d’être certifié ISO 14001

pour l’ensemble de ses activités, depuis la culture du raisin jusqu’à l’acheminement au client.

La gestion environnementale des activités du vignoble a fait l’objet en 2003 d’un soin particu-

lier. Ainsi, la collecte et le tri sélectif ont permis de recycler 82% des déchets produits par l’ex-

ploitation. Afin de faire face aux différents risques de pollutions ou d’incendie, un plan de

situations d’urgence a été progressivement mis en place.

Objectifs 2004

Dimensions Projets

Culture raisonnée Utiliser des données météorologiques de sa propre station afin de

mettre en place une culture raisonnée très précise dans le but de

traiter la vigne au bon moment, avec le produit adapté et la bonne

dose pour une meilleure protection contre les maladies et les

ravageurs tout en limitant les impacts environnementaux.

Ressources Préserver les ressources naturelles comme l’eau et l’électricité en

limitant les consommations.

Effluents Collecter et traiter les effluents viticoles provenant des applications

phytosanitaires évitant ainsi un rejet dans le milieu naturel.

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