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dossier Ministère de la Culture, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche 2004 Grand-Duché de Luxembourg CENTRE DE DOCUMENTATION ET D’INFORMATION SUR L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR 211, route d’Esch L-1471 Luxembourg Les gestionnaires de l’information CHARGÉS DE VEILLE ARCHIVISTES LES GESTIONNAIRES DE L’INFORMATION BIBLIOTHÉCAIRES DOCUMENTALISTES KNOWLEDGE MANAGERS… Centre de Documentation et d’Information sur l’Enseignement Supérieur dossier CARRIERES CARRIERES

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dossier

Ministère de la Culture, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche

2004

Grand-Duché de Luxembourg

CENTRE DE DOCUMENTATION

ET D’INFORMATION SUR L’ENSEIGNEMENT

SUPERIEUR

211, route d’Esch L-1471 Luxembourg

Les gestionnairesde l’information

CHARGÉS DE VE I L L E

ARCH IV I S T ES

L E S GES T IONNA IRESDE L’ INFORMAT ION

B I B L IOTHÉCA I RES

DOCUMENTAL I S T ES

KNOWLEDGE MANAGERS…

Centre de Documentation et d’Information sur l’Enseignement Supérieur

dossierC A R R I E R E SC A R R I E R E S

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Remerciements

Ce document a vu le jour grâce à la collaboration des personnes et des institutions ci-après.Nous les en remercions vivement.Nous tenons à remercier plus particulièrement Mademoiselle Marina Theisen qui a réuni unepartie des textes au cours d’un stage effectué au Cedies, dans le cadre de sa maîtrise ensciences documentaires à Nancy II.

- Nadine Abel- Esslingen, médiathécaire, Bibliothèque nationale de Luxembourg (BnL)- Albad : ALBAD : Association Luxembourgeoise des Bibliothécaires, Archivistes et

Documentalistes, Luxembourg- Bob Bater, taxonomy specialist, Banque Européenne d’Investissement (BEI), Luxembourg- Monique Bertoldo, archiviste , Archives Nationales de Luxembourg- Daphné Boehles, étudiante à la Haute École Léon-Éli Troclet, Liège- Céline Brun, documentaliste, Centre Virtuel de la Connaissance de l’Europe, (CVCE)- Cécile Duval, iconographe-recherchiste, Centre Virtuel de la Connaissance de l’Europe

(CVCE )- Monique Kieffer, conservateur, Bibliothèque nationale de Luxembourg (BnL)- Marie-France Kremer, bibliothécaire, Centre National de Littérature, Mersch (CNL)- Nathalie Laidebeur, documentaliste, Centre de Veille Technologique, Centre de Recherche

Public Henri Tudor (CRPHT)- Sylviane Le Roy, consultante en système d’information, Banque Centrale du Luxembourg

(BCL)- Begoñia Levices, documentaliste, Centre d’Etudes, de Populations, de Pauvreté et de

politiques Socio- économiques (CEPS/INSTEAD), Differdange- Henri Lutgen, bibliothécaire , Bibliothèque Municipale d’Esch-sur-Alzette (BME)- Martine Mathay, online information consultant , Magic Moving Pixel , Esch-sur-Alzette- Delphine Michel-Jensen, records manager, Banque Européenne d’Investissement (BEI),

Luxembourg- Thomas Osborne, responsable de la Bibliothèque du Grand Séminaire, Luxembourg- Patrick Peiffer, employé-bibliothécaire, Bibliothèque Nationale de Luxembourg (BnL)- Séverine Perbal, chargée de veille, Centre de Veille Technologique, Centre de Recherche

Public Henri Tudor (CRPHT)- Jean-Marie Reding, bibliothécaire, Bibliothèque nationale de Luxembourg (BnL)- Romain Reinard, archiviste-documentaliste de presse, Luxemburger Wort- Guy Theissen, bibliothécaire-documentaliste de lycée, Lycée Aline Mayrisch, Luxembourg- Clara Wictor, student in Information and Library Management (ILM) at Loughborough

University in the UK- Nadine Zeien, archiviste, Archives Nationales, Luxembourg

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SOMMAIRE

L’univers de l’information et de la documentation 4

Management de l’information : les enjeux pour l’entreprise 5

Le paysage des bibliothèques au Luxembourg 6

Le spécialiste de l’information 8

Les métiers à la loupe : dictionnaire des métiers et portraits 9

archiviste 10bibliothécaire 14bibliothécaire-documentaliste de lycée 21chargé d’études 22chargé de veille 22chargé d’intelligence économique 25concepteur multimédia 25conservateur de bibliothèque 26consultant en organisation de système d’information documentaire 28documentaliste 31documentaliste de presse 36documentaliste spécialisé 37documentaliste technique 38gestionnaire de banques de données 38gestionnaire de connaissances/knowledge manager 39iconographe-recherchiste 40médiathécaire 42records manager 44webmestre 45

Les formations à l’heure européenne 46Coup d’œil sur la formation 46Le processus de Bologne 47Etudier en Allemagne 73Etudier en Autriche 75Etudier en Belgique 48Etudier en France 54Etudier au LuxembourgEtudier au Royaume-Uni 79Etudier en Suisse 76

Annexe 87Sources documentaires 87L’Albad se présente 89Accès à la profession : législation 91

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… we have learned that information is only part of the story. Information is what is writtendown in documents, books and newspapers, stored in databases or presented throughpictures, films, television or the Web. Information is essential to keep organisations alive,but it is not enough on its own. Information needs people to understand it and to use itintelligently to do whatever they need to do. Selecting the right information and using itintelligently to achieve what needs to be done requires experience, understanding and skill –in other words, knowledge.

Bob Bater

LES GESTIONNAIRES DE L’INFORMATIONarchivistes, bibliothécaires, chargés de veille, documentalistes, knowledge managers…

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ARCHIVISTESBIBLIOTHÉCAIRESCHARGÉS DE VEILLE DOCUMENTALISTESKNOWLEDGE MANAGERS…

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Management de l’information Les enjeux pour l’entrepriseUne exigence de professionnalisme au service du développement des hommes et des entreprisesToutes les entreprises ou organisations doivent faire face à la nécessité de disposer en permanenced'informations utiles et fiables émanant de sources diverses, internes ou externes. La mobilisation, letraitement et l'exploitation d'informations pertinentes correspondent à plusieurs besoins vitaux allant dela préparation des décisions stratégiques à l'appui apporté aux activités du quotidien, en passant par ledéveloppement des connaissances et des compétences des personnes ou encore la préservation et lapromotion du patrimoine info-documentaire et finalement à la pérennisation des valeurs fondamentalesdes entités concernées.

Les multiples facettes des métiers du Management de l’informationMais qui sont ces professionnels du Management de l'information? Traditionnellement, et très largementencore aujourd'hui, ce sont des documentalistes dont le métier, les compétences et les pratiques ontprofondément évolué au cours des deux dernières décennies. Mais de plus en plus, ce sont desprofessionnels aux profils très variés, aux missions de plus en plus diversifiées. On trouve donc des veilleurset autres spécialistes de l'intelligence économique, des "recherchistes" et des courtiers en information, des"référenceurs", des producteurs de bases de données, des médiathécaires, des "knowledge managers", des"records managers", des webmasters (ou webmaistres), etc., sans parler de professionnelstraditionnellement assez proches des documentalistes comme les archivistes et les bibliothécairesspécialisés. Tous ces professionnels, quelle que soit l'appellation retenue, interviennent sur les flux et lesstocks d'informations, de documents et/ou de connaissances selon des méthodologies appropriées ettoujours en cherchant à répondre au mieux aux besoins variés de clientèles très diversifiées.

Extraits du texte de Jean Michel, Président du Comité Directeur de la Certification ADBS, publié sur le site internetde l’Association des professionnels de l’information et de la documentation

www.adbs.fr

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L’univers de l’information et de ladocumentationL’information et la documentation sont desunivers de plus en plus complexes, gigantesques,coûteux et éphémères mais de plus en plusnécessaires. La difficulté d’accès à certainssupports et la technicité des nouveaux outilsd’archivage et de recherche nécessitent le recoursà des professionnels. Le bibliothécaire-documentaliste est donc un maillon indispensablede la chaîne de transmission de l’informationentre les sources d’information et les utilisateurs.Il est l’agent responsable de l’acquisition, de lasélection, de la gestion, de la conservation, de ladiffusion et de la communication de l’informationgénérale, scientifique ou technique quel que soitle support sur lequel elle est présentée ( papier,cassettes vidéo et audio, disques, micro- fiches, …)Sa tâche est d’analyser, de résumer et deredistribuer avec rapidité et efficacité lesrenseignements qu’il a pu collecter.Actuellement, le métier s’affirme comme celuid’un expert en information parfaitement aucourant de l’emploi des nouvelles technologies etcomme celui d’un spécialiste de lacommunication doté d’un sens de l’écoute et de lanégociation.

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• Parallèlement à ces développements, uneassociation de bibliothécaires, dedocumentalistes et d'archivistes (ALBAD) aréussi à susciter une connaissance mutuelledes professionnels actifs dans ces domaines,ainsi qu'une plus grande reconnaissance de lacomplexité de ces métiers et de leur nécessitédans une société ayant besoin rapidementd'information précise et adaptée, que ce soitdans la formation initiale ou continue, lesaffaires ou les loisirs.

Évoquer cette évolution tout de mêmeimpressionnante n'est nullement une affirmationque "tout se passe dans le meilleur des mondes".Les défis sont énormes :

• une meilleur intégration des bibliothèques etdes bibliothécaires dans le processuspédagogique, que ce soit à l'école primaire ousecondaire, comme en témoignent lesrésultats de l'étude PISA

• l'élaboration d'un concept de bibliothèqueuniversitaire digne de ce nom et la mise àdisposition des ressources en finances,infrastructure et personnel qui s'imposent

• la reconnaissance dans les statutsd'établissements publics et privés desprofessions hautement qualifiées debibliothécaire, documentaliste et d'archiviste,ainsi que des formations spécialiséesnécessaires à l'exercice de ces métiers

• le développement d'une politique globaleconcernant le rôle des bibliothèques dansnotre société et sa fixation dans des loiscadres spécifiques.

Dans cette ligne, aussi bien les femmes et leshommes politiques que les professionnels del'information eux-mêmes seront amenés àassumer leur responsabilité.

Bref, les perspectives d'emploi qu'offrent lesservices d'information, de documentation et desarchives aux personnes bénéficiant de formationsspécifiques et approfondies sont prometteuses. Enl'occurrence, il s'agit de métiers exigeants, de parla formation requise, la multiplicité de situationsde travail concrètes disponibles, l'esprit derecherche et d'organisation mais aussi lacompétence en communication et en pédagogie ày mettre en œuvre.

Thomas P. Osborne, professeurResponsable de la Bibliothèque du Grand SéminaireAncien président de l'ALBAD (Association luxembourgeoise desbibliothécaires, archivistes etdocumentalistes)

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Le paysage desbibliothèques au Luxembourg

Depuis une quinzaine d'années, le paysage desbibliothèques au Luxembourg a vu pas mal demouvement.

• La mise en place d'un catalogue collectifinformatisé par la Bibliothèque nationale et leCentre Informatique de l'État a créé de fait unréseau de bibliothèques qui comporteaujourd'hui 25 institutions.

• Le renforcement progressif de la présence debibliothèques fonctionnelles dans les écolesd'enseignement secondaire a contribué àsortir les bibliothèques scolaires des armoiresd'un accès limité et à en confier la gestion àdes personnes engagées à titre principal pourla gestion de centres de documentation etd'information interactifs.

• L'arrivée de la société de l'information avecses nouveaux supports et ses nouvellesméthodes d'accès à l'information a transforméfondamentalement la profession debibliothécaire et la conception même desbibliothèques.

• Le renforcement des structures de la lecturepublique a vu soit la valorisation debibliothèques municipales et communalesexistantes, soit la mise en place de nouvellesinfrastructures communales, régionales oumême nationales, comme les bibliobus.

• La création toute récente d'une "Université duLuxembourg" exigera un développementimportant et rapide d'une infrastructure, decollections et d'un staff de bibliothécairescompétents et nombreux pour pouvoirrépondre aux nécessités de ce projetambitieux d'enseignement supérieur et derecherche.

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Dictionnaire des métiers*

La terminologie uniforme utilisée dans ce dictionnairedésigne les métiers aussi bien au masculin

qu’au féminin.

archivistebibliothécairebibliothécaire-documentaliste de lycéechargé d’étudeschargé de veillechargé d’intelligence économiqueconcepteur multimédiaconservateur de bibliothèqueconsultant en organisation de systèmed’information documentairedocumentalistedocumentaliste de pressedocumentaliste spécialisédocumentaliste techniquegestionnaire de banques de donnéesgestionnaire de connaissances/knowledgemanagericonographe-recherchistemédiathécairerecords managerwebmestre

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Le spécialiste de l’information Le travail du spécialiste de l’information n’est pas seulement, malgré tous les a priori, de classer et dechercher. De plus en plus, les documentalistes essaient de faire comprendre que la partie visible de leurtâche n’est que « la partie supérieure de l’iceberg ». Le métier est en effet très diversifié, le documentalistedevant assumer à la fois le rôle de chercheur, d’informaticien, de psychologue, de médiateur, …C’est également un métier qui a beaucoup évolué au cours des dernières années notamment avec le recoursaux nouvelles technologies.

Les objectifs principaux de la documentation

La documentation est un réseau structuré de collecte et de diffusion des informations. La fonction dudocumentaliste sera de renforcer le système d’information en proposant des renseignements exhaustifs,appropriés, récents et tout ceci rapidement. On peut dire en première définition que l’objectif du servicede documentation est de donner tous les documents pertinents et seulement ceux- ci.Chaque centre de documentation a sa particularité. Il devra être organisé en fonction du public qui lefréquente (élèves, employés, …), le niveau de ce public (connaisseur ou pas) et le type de documentation àfournir (livres, affiches, cassettes, presse, documents électroniques, …)Les objectifs de la documentation ont deux buts essentiels : répondre aux questions des utilisateurs etanticiper les demandes en informant chacun selon ses centres d’intérêt et ses besoins.Les besoins des utilisateurs doivent également être définis. Pour ce faire, le documentaliste est amené àjouer un rôle d’enquêteur dans le service où il travaille. Il doit s’interroger sur les utilisateurs afin d’endéterminer un profil général (profession, âge, besoins personnels ou professionnels) mais égalementanalyser des documents qui le renseigneront sur les intentions des utilisateurs (programme scolaire, projetsde recherche, …) Ce travail nécessitera un sens de l’écoute et de la communication de la part dudocumentaliste.

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* Ce dictionnaire des métiers est enpartie inspiré du Panorama des

métiers publié par l’association desprofessionnels de l’information et de

la documentation (ADBS) sur leur siteinternet : www.adbs.fr

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Cedies : Quelles aptitudes professionnelles etpersonnelles doit avoir selon vous unconservateur ?

NZ : L’intérêt pour l’histoire et le désir deconserver des documents historiquespour les générations à venir. La curiositéet le goût pour la recherche (ne pas selaisser décourager trop rapidement, carsouvent les recherches ne rapportent pasles résultats souhaités). Le sens del’organisation et un esprit un peulogique, ainsi que de la rigueur. Lapatience est un atout pour ledéchiffrement d’anciennes écritures.

«Petit clin d’œil» : il ne faut pas êtreallergique à la poussière.

Cedies : Où avez-vous poursuivi vos études?

MB : J’ai fait des études de traductrice àBruxelles (Institut Supérieur de laCommunauté française pour Traducteuret Interprètes – anciennement InstitutSupérieur de l’Etat pour Traducteur etInterprètes). Il s’agit d’études de niveauuniversitaire (4 années). Outre leslangues (grammaire, littérature,traduction, etc.), ces études comportentles matières suivantes: histoire, histoirede l’art, droit, économie, informatique,recherche et classement.

Cedies : Les études étaient-elles plutôtpratiques ou théoriques ? Avez-vousété bien préparée à entrer dans la vieactive ?

NZ : Les études étaient plutôt théoriques. Bienqu’il y ait eu certains travaux dirigés, laplupart des cours étaient néanmoins descours magistraux. Je ne crois pas que desétudes universitaires préparent très bienà la vie active, on reçoit un certainbagage de connaissances, de plus ondéveloppe des méthodes de travail, maisil ne s’agit qu’un fondement sur lequelon peut construire d’autres compétences.

MB : L’ISTI avait à mon avis un assez bonéquilibre entre théorie et pratique. Mesdébuts furent rendus difficiles par monpeu de connaissance de l’outilinformatique qui se généralisait aumoment où je terminais mes études.

Cedies : Quels étaient les points forts de votreformation ?

NZ : Je crois que la critique historique était undes points forts de la formation : avoir leréflexe de soumettre des documents, destémoignages, des interviews à la critiquehistorique. Un autre point fort étaitl’apprentissage de la recherche :comment et où commencer unerecherche, quels livres de référencesfaut-il consulter, etc.…

Cedies : Comment se déroule votre tâche auquotidien ? Quelles sont vos missions ?

NZ : Comme les Archives Nationales sont unservice public, ma tâche principaleconsiste à assister les lecteurs dans leursrecherches. Cette assistance peut êtretrès variée : aider le chercheur à trouverles documents qui l’intéressent dans nosfonds, assister le chercheur en cas deproblèmes de lecture des anciennesécritures ou de compréhension, etc. D’autre part, il faut conserver les fondsdans leur état actuel et les rendre encoreplus accessibles au public. Il faut donccréer et compléter des inventaires : lesnouvelles technologies permettent defaire dans ce domaine d’énormes progrès,à savoir créer des bases de données,accessibles par Internet pour faciliter larecherche aux archives, ainsi qu’àdomicile. Cependant, conserver signifieégalement retirer les documents enmauvais état de la consultation publiqueet les faire restaurer.De plus, nous organisons des expositionset réalisons des publications.

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Archives Nationales Monique Bertoldo et Nadine Zeien

ArchivisteL’archiviste a pour mission de collecter, deconserver et d’exploiter les documents quitémoignent de notre histoire. Il classe les archivesaussi bien des administrations que des grandesentreprises et en assure la conservation physique.Dans les administrations, il est chargé derassembler les documents puis de les diffuser. Denos jours, son rôle s’apparente ainsi à celui del’historien et du technicien car il doit comprendreles données historiques pour pouvoir les restituerau public, souvent sous forme électronique.Quant aux archives privées, elles sont de plus enplus nombreuses car les entreprises prennentconscience de leur importance. L’archiviste privéexploite lui aussi des documents mais ceci pourétudier la place de l’entreprise vis-à-vis de laconcurrence et de la clientèle. Il est avant tout auservice des salariés et doit permettre à sonentreprise d’optimiser son rendement en luifaisant gagner du temps .

Nadine Zeien, conservatriceet Monique Bertoldo, archivisteaux Archives Nationales

Cedies : Quelle est votre fonction actuelle ?

NZ : Conservatrice-stagiaire aux ArchivesNationales, responsable des fondsmédiévaux, modernes et Ancien Régime.

MB : Archiviste auprès des ArchivesNationales et responsable du réseauinformatique.

Cedies : Pourquoi avez-vous choisi cetteprofession ?

NZ : Je ne peux pas dire que j’ai fait mesétudes en vue de devenir conservatrice.J’ai fait des études en histoire, puis unespécialisation en histoire médiévale. Leposte de conservatrice du fond ancienétait pour moi une opportunité depouvoir travailler dans ma spécialisation.

MB : J’ai choisi cette profession, car depuistoujours je m’intéressais à l’histoire etaux langues. Quand l’annonce de vacance de postepour un(e) archiviste a été publiée dansles journaux, j’ai rapidement posé macandidature, car ce poste me permettaitde satisfaire à l’intérêt que je porte àl’histoire et aux langues (cf. différentespériodes d’occupation de notre pays etles documents y relatifs; ainsi que lescontacts avec l’étranger).En outre j’avais eu la possibilité de parleravec des personnes qui travaillaient auxArchives et ceux-ci m’en avaient peintune image des plus enthousiasmantes.

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MB : Je suis chargée de faire des inventaires etrépertoires, de convertir des inventairesfaits antérieurement sur papier ou sousd’autres applications, de m’occuper duréseau informatique, d’aider lors depetits problèmes informatiques. En cas debesoin, j’informe et je conseille les clientsdes Archives; j’essaye, tout aussi bien queles conservateurs, d’implanter descomportements qui aident à laconservation des archives.

Cedies : Comment avez-vous débuté dans laprofession ?

NZ : J’ai lu l’annonce dans un journalquotidien mentionnant un poste vacantaux Archives Nationales et comme leprofil recherché était assez proche de ceque j’avais fait comme études, j’aipostulé.

MB : J’ai eu connaissance d’une vacance deposte d’archiviste par une annonce dansle journal. Je me suis présentée auconcours d’admission et me suis classéepremière. J’ai effectué deux années destage, réussi les divers examens prévuspar la loi, bref, le chemin normal pourtout fonctionnaire de l’Etat au Grand-Duché. Lors de mon stage, la formation«archives» s’est effectuée par destravaux pratiques aux ArchivesNationales et un stage théorique auprèsd’autres archives.

Cedies : Quelle est la taille de vos Archives?Combien de «spécialistes del’information» y travaillent?

MB : Actuellement le bâtiment principal desArchives Nationales se trouve au Plateaudu Saint Esprit. Avec toutes les annexes,les Archives Nationales disposent de +/-45 km courants de documentsd’archives. Le nouveau bâtiment, au site

Belval, prévoit beaucoup plus.Aux Archives, les spécialistes del’information sont les conservateurs etdans une moindre mesure l’archiviste ettous les membres du personnel qui sonten contact avec les clients. En effet, unemajeure partie du personnel est forméede façon à pouvoir donner une réponsedirecte aux questions des clients ou toutau moins à savoir à qui s’adresser pourobtenir une réponse satisfaisante. En ce qui concerne l’informatique -média de prédilection pour l’échanged’informations - il faut avouer qu’il n’y apas de «spécialiste informatique», maisuniquement une personne qui s’occupedu site WEB, et moi-même pour le réseauinterne. Tous deux nous remplissonscette fonction en plus de nos travauxhabituels.

Cedies : Quelles sont les principales contraintesde votre métier ?

NZ : Les principales contraintes nous sontimposées par les documents que nousconservons. Souvent les recherchesn’aboutissent pas aux résultats souhaitéspuisque les sources sont lacunaires oubien les documents ne sont plus en étatde consultation. D’autre part, la masse dedocuments que nous conservons ne nouspermet pas d’avancer dansl’informatisation de nos fonds commenous le souhaitons.

MB : Parmi les contraintes de mon métier, ilfaut compter une évolution de plus enplus rapide des supports sur lesquelssont stockées les informations, supportsqui semblent de plus en plus volatiles oufragiles. Ainsi pour l’instant il estdifficile de trouver le bon équilibre entrele vieux et le nouveau; il faut essayerd’adapter les procédés qui ont fait leurs

preuves aux nouvelles technologies.Une autre «contrainte» est l’état decertains originaux qui malheureusementne permet plus leur consultation et quiexige des précautions particulières.En outre la croissance du volume dedocuments fournit de plus en plus detravail, surtout en aval de l’archivage.

Cedies : Y a-t-il des évolutions dans votremétier ? Des spécialisations indispensables ?

NZ : Bien entendu, surtout en ce qui concernetoutes les nouvelles technologies quipermettent un traitement beaucoup plusrapide et efficace des documents :Internet, informatisation, digitalisationsont les mots clés pour le futur. Je croisqu’il est très utile de se formercontinuellement pour être au courant denouvelles méthodes d’archivage et deconservation, et aussi pour savoir quellessont les dernières méthodestechnologiques pour rendre notre travailplus efficace.Si nous parlons de spécialisations en tantque cours universitaires supplémentaires,je dirais que toutes les sciences auxiliairesde l’histoire sont intéressantes pour lemétier de conservateur : paléographie,chronologie, diplomatique, héraldique,codicologie, etc...

Cedies : Comment voyez-vous votre mission?

MB : La mission de l’archiviste est en sommecelle des Archives Nationales,évidemment avec le concours desconservateurs (spécialistes dans lesdifférentes périodes historiques) et lereste du personnel des Archives. Il s’agitde réunir tous les documents d'intérêthistorique national, de les classer,inventorier et conserver en vue de leur

utilisation à des fins historiques etadministratives, de conseiller lesadministrations de l'Etat et descommunes, ainsi que les organismesprivés qui en font la demande, sur laconservation et le classement de leursarchives. Notre mission est de conserver pour lesgénérations à venir les documents d’hier,d’aujourd’hui et de demain, tout entravaillant sur des outils de rechercheafin d’en permettre l’utilisation.

Cedies : Quels sont d’après vous, les critèrespour réussir dans le métier ?

NZ : Il faut comme dans tout métier aimer ceque l’on fait, s’engager dans son métieret également envers les gens aveclesquels on travaille ensemble pour créerune bonne atmosphère: je pense que cesont les principaux critères pour êtresatisfait de son métier.

Cedies : Quel conseil donneriez-vous à un jeunequi voudrait faire ce métier ?

NZ : Ne pas se laisser décourager par sonentourage qui est très souvent d’avis queles études d’histoire sont utilesuniquement si l’on souhaite devenirprofesseur d’histoire. Ces gens oublientou ne peuvent s’imaginer qu’il existed’autres possibilités surtout lorsqu’on estflexible. Je pense que la flexibilité estun grand atout sur le marché du

travail aujourd’hui.

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MB : A mon avis, archiviste est un métier quia de l’avenir, puisque chaque jour il y ade nouveaux documents qui sontgénérés et dont une partie au moinsmérite d’être conservée pour lesgénérations futures. C’est un métier quipermet de suivre l’histoire du pays deprès. Je pense qu’être archiviste est unmétier extrêmement intéressant, auxmultiples facettes, qui permet d’avoirune diversité de tâches. Ainsi il y a peude chance pour que la monotonies’installe.

www.etat.lu/AN/index2.htm

BibliothécaireLe bibliothécaire apporte son soutien auconservateur en participant à la gestion descollections à moins qu’il ne soit seul à gérer uneplus petite bibliothèque et à diriger son équipe.Comme le conservateur, le bibliothécairesélectionne les ouvrages qui vont constituer sesfonds avant de les enregistrer, les cataloguer et lesindexer pour qu’ils puissent être empruntés.Enfin, le bibliothécaire doit accueillir les lecteurs,les aider dans leurs recherches, les informer etanimer son établissement.

Marie- France Kremer,bibliothécaire-documentaliste auCentre National de Littérature(Mersch)

Le Centre National de Littérature est un centre derecherche documentaire pour la littératureluxembourgeoise. Il met à la disposition deschercheurs une bibliothèque qui regroupequelque 50 000 livres et 600 périodiques, ainsique 200 fonds d’archives. Cet institut scientifiqueest devenu un véritable centre d’animationsocioculturelle autour du livre et de la lecture.

Marie-France Kremer y est entrée en octobre1995 après avoir travaillé une année en tantqu'archiviste auprès des Archives de l'Etat.

Sa mission au CNL : assurer la gestion de ladocumentation du Centre (livres, périodiques,documents audio-visuels, affiches, archives...),aider les chercheurs dans leur recherche dedocuments et d'informations et réaliser labibliographie courante de la littératureluxembourgeoise.

Mon travail a beaucoup de facettes: recherche dedocuments et d'informations adaptés auxmissions du Centre, catalogage et encodage dedonnées, service de renseignement par téléphone,travail administratif (commandes, enregis-trement de nouveaux lecteurs...), collaboration àla mise en place d'expositions...

C’est cette diversité du métier qui a séduit Marie-France Kremer et parce que c'est un métier peuconnu au Grand-Duché : il n' y existe pasbeaucoup de bibliothécaires diplômés.

Pour dire la vérité : au moment où j'ai du faire lechoix de mes études, je ne me sentais pas à lahauteur du métier que j'aurais voulu exercer,celui de traducteur/interprète, voilà pourquoi j'aichoisi celui de bibliothécaire comme alternative.

Les aptitudes professionnelles, MFK les résumeainsi :

il faut être bien organisé, travailler de façonrigoureuse, indépendante et exacte, avoir un trèsbon sens de l'ordre et de la structuration ;s'intéresser à l'informatique, ne pas avoir peur del'ordinateur, outil de travail de base desbibliothécaires du XXIe siècle ; être ouvert à tousles domaines de la connaissance, s'intéresser àtout et enfin, avoir le contact aisé avec le public.

Le bibliothécaire d'aujourd'hui est un spécialistede l'information dans le sens large du terme. Cen'est pas un métier où il suffit d'avoir un goûtpour la lecture. Il faut s'intéresser aux nouvellestechnologies et les maîtriser, être ouvert à toutafin de pouvoir répondre aux demandes les plusdiverses. Le bibliothécaire-documentaliste doitrendre l'information accessible à tout le monde. Ildoit être aimable, flexible et avoir un bon sens del'organisation.

L’ évolution rapide des supports de l'information(CD, DVD....) , des normes internationales enmatière de catalogage, d'encodage et d'archivagede documents oblige les professionnels à resterinformé en permanence. Il faut s'informerconstamment sur ce qui se passe dans le métierau niveau international ; il est indispensable dese former et d'assister aux congrèsinternationaux des professionnels du métier. Lecontact personnel avec d'autres professionnelsdu même secteur est essentiel pour échanger desidées et collaborer à l'évolution de la profession.

www.cnl.public.lu

Futures Archives Nationales, Luxembourg

Marie-France Kremer (CNL)

� Nadine Zeien et Monique Bertoldo, ArchivesNationales ...

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Was hat Sie zu diesem Beruf geführt? Warumhaben Sie sich für diesen Posten beworben?

Ich verfüge über sehr vielseitige Interessen undvor allem der Umgang mit Büchern hat michgereizt. Da ich im meinem vorigen Beruf alsErzieher bereits viel mit Menschen zu tun hatte,war es mir wichtig mich um eine Stelle in eineröffentlichen Bibliothek zu bewerben.

Wie sehen Sie die Rolle ihrer Institution imöffentlichen Leben?Welchen Herausforderungen muss sich IhreInstitution stellen? Gibt es neue Aufgaben fürIhre Art von Institution?

Das öffentliche Bibliothekswesen ebenso wie derBereich Schulbibliothek befinden sich imVergleich zum Ausland in Luxemburg noch imAufbau und die Ausübung des Bibliothek-arberufes stellt demzufolge eine echteHerausforderung dar.Die öffentliche Bibliothek (bibliothèque publique)- etwa die Gemeinde- bibliothek - verstehe ichsowohl als kulturelle Institution als auch als eineEinrichtung mit einer gewissen sozialenVerantwortung. Ihre konkreten Organisations-und Arbeitsabläufe sind dabei heutzutagevielfach geprägt durch die Kooperation mitanderen Einrichtungen und/oder Partnern wieetwa Schulen, anderen kulturellen Einrichtungen,usw..

Was sind, Ihrer Meinung nach, dieEigenschaften des Bibliothekarberufs?Welche Fähigkeiten muss/sollte ein Bibliothekarhaben? Welche sind nach Ihrer Meinung die(menschlichen) Hauptqualitätsmerkmale eineBibliothekars?Gibt es Weiterentwicklungen in Ihrem Beruf?

Von Nutzen sind neben einer gutenAllgemeinbildung sowie einer gewissenSprachkompetenz auch die Fähigkeit sich invielseitigen Kommunikations- situationenzurechtzufinden. Als weitere Voraussetzungengelten ein natürliches Interesse fürunterschiedliche Fragestellungen sowie deren

Behandlung durch Einbeziehung vielfältiger undinterdisziplinärer Lösungsansätze. "Lifelong Learning" sowie die rasante Entwicklungim Bereich der Informationstechnologien und ihreNutzung einerseits; sich wandelndegesellschaftliche und verwaltungstechnischeAnforderungen andererseits erschließen immerwieder neue Aufgabenbereiche und führen somitzu einer Weiterentwicklung der Organisations-und Arbeitsabläufe.

Ihre Arbeit ist zweifellos vielseitig. WelcheRollen übernehmen Sie gleichzeitig? Ist einSpezialisierungsbedarf nötig/notwendig?

Obwohl das Bild des Bibliothekarberufes immernoch sehr klischeebehaftet ist, ist bibliothe-karische Tätigkeit in der Tat sehr vielseitiggeworden. Das liegt an einer Vielzahlunterschiedlicher Bibliotheksformen, die mannach Aufgabenstellung, Größe, Beständen undBenutzerkreisen unterscheidet. Zu diesemSpektrum gehören öffentliche Bibliotheken mitihren jeweiligen Buch- und Medienangeboten,Abteilungen für Kinder und Jugendliche sowiespeziellen Ausstellungs- und Veranstaltungs-angeboten (Bibliotheksführungen, Leseveranstal-tungen, usw.). Als weitere Bibliotheksformen kannman wissenschaftliche Bibliotheken, Schul- undHochschulbibliotheken sowie Bibliotheken etwain sozialen Einrichtungen, Forschungsein-richtungen, im Finanzbereich oder inWirtschaftsunternehmen aufzählen.Vor allem die Leitung einer Bibliothek erfordertdabei ein gewisses Organisationstalent, sehr vielFlexibilität und gleichzeitig einen nicht zuunterschätzenden Verwaltungsaufwand.

www.bibliotheque.esch.lu

Henri Lutgen –BibliothèqueMunicipale d’Esch-sur-Alzette

Können Sie bitte etwas zur Ihrer Ausbildungsagen?Haben Sie eine spezifische Ausbildung imBereich des Bibliotheks- oder Dokumentations-wesens gemacht?

Studiert habe ich an der FH Köln / FachbereichBibliotheks- und Informationswesen (heuteInstitut für Informationswissenschaft / Fakultätfür Informations- und Kommunikations-wissenschaften) und dort den StudiengangÖffentliches Bibliothekswesen belegt.Die Regelstudienzeit im StudiengangBibliothekswesen beträgt zur Zeit 8 Semester undschließt ein Praxissemester mit ein (alsVoraussetzungen gelten die Fachhochschulreifesowie die Ableistung eines vierwöchigenGrundpraktikums). Bei erfolgreichem Abschlussdes Studiums wird der Diplomgrad "Diplom-Bibliothekar" verliehen.Als Studieninhalte gelten u.a. Medien- undInformationserschließung, Bibliotheksmana-gement und -organisation, Datenverarbeitungund Informationstechnologie, Informations-vermittlung sowie spezielle Dienstleistungen.

Welche genaue Funktion nehmen Sie in IhrerInstitution wahr?

Ich bin Leiter dieser öffentlichen Bibliothek inkommunaler Trägerschaft (bibliothèquemunicipale) um habe noch vier weitereMitarbeiter. Ich bin darüber hinaus u.a. für denBereich Luxemburgensia zuständig.

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Jean-Marie Reding,Bibliothekar in derNationalbibliothek Luxemburg

Können Sie bitte etwas zur Ihrerbibliothekarischen Ausbildung sagen?

Studium von Okt. 1995-Sept. 1998 an derFachhochschule Köln. Damals waren es 6Semester Regelstudienzeit. Abschluss: Diplom-Bibliothekar für Öffentliches Bibliothekswesen(Dipl.Bibl. ÖB).Das Studium an sich war eher theoretisch trocken- das Schönste waren die Praktika (selbstausgesucht: Trier, Luxemburg, Köln & Metz), diedamals während den Semesterferien stattfanden,heute jedoch im zeitlich erweiterten Studium (8Semester) integriert sind. Das sehrentgegenkommende Lehrpersonal vermittelte denStudenten von Anfang an den Eindruck, dass dieAusbildung nur als solides Grundwissen gedachtist und die persönliche Entfaltungsmöglichkeitenje nach Bibliothekstypus verschieden sind.

Haben Sie eine spezifische Ausbildung imBereich des Bibliotheks- oderDokumentationswesens mitgemacht?

Öffentliches Bibliothekswesen, d.h. inkommunalen Bibliotheken arbeiten, gefiel mir ambesten und ich wählte diesen Studiengang. DieFachhochschule Köln bat bis zum Jahre 2000 zweigetrennte Ausbildungslehrgänge für Personen mitAbitur an: Öffentliches und WissenschaftlichesBibliothekswesen. Diese starke Trennung ergabsich aus der deutschen Bibliotheksgeschichte ;heute sind beide Studiengänge zu einem einzigenverschmolzen.

Sind Sie optimal auf Ihren Beruf vorbereitetworden? Waren Sie mit Ihrer Ausbildungzufrieden?

Jede bibliothekarische Ausbildung im Ausland,auf luxemburgische Verhältnisse bezogen, stellteigentlich eine Überqualifizierung dar ; jedochführt auch in Luxemburg kein Weg an einerProfessionalisierung des Bibliothekarberufesvorbei, womit die Studienabgänger bestens fürden Aufbau eines leistungsfähigenluxemburgischen Bibliothekswesens vorbereitetsind.Die Ausbildung ändert sich inhaltlich oft und wirdsogar immer attraktiver - die heutigenSpezialisierungsmöglichkeiten an derFachhochschule Köln geben eigentlich älteren, anlebenslange Fortbildung gewöhnte,Studienabgängern Lust nochmals zu studieren.

Welche genaue Funktion nehmen Sie in IhrerInstitution wahr?

Ich bin seit April 2001 Leiter derPflichtexemplarabteilung für luxemburgischePeriodika in der Nationalbibliothek Luxemburg.

Warum haben Sie sich auf diesen Postenbeworben?

Die Nationalbibliothek gehört zur höchsten Stufedes wissenschaftlichen Bibliothekswesens,eigentlich also nicht auf meine Spezialisierungzutreffend. Da ich mich jedoch gerne mitbibliothekarischer Forschung auseinandersetze,war diese Bibliothek mit der reichsten Sammlungan geeigneter Literatur in Luxemburg sehrverlockend. Nach der Arbeit besitze ich dasPrivileg ungehinderten und schnellen Zugang zurLiteratur zu haben.

Wie sehen Sie die Rolle ihrer Institution imöffentlichen Leben und welchenHerausforderungen muß sich Ihre Institutionstellen?

Das gesamte nationale Schrifttum für dieEwigkeit, d.h. die schriftlichen Quellen unsererVergangenheit, unsere nationale Geschichteüberhaupt, zu erhalten und optimal zu schützenist noch immer eine Herausforderung für jedeNationalbibliothek. In Luxemburg hat sie nichtsan Aktualität eingebüßt - im Gegenteil: einenationale Archivkultur fehlt hierzulande bis zumheutigen Tag. Für die Rettung unseres nationalenKulturgutes, das die Grundlage unserer Nationverkörpert, muss eine Nationalbibliothek sichvehement einsetzen.

Gibt es neue Aufgaben für Ihre Art vonInstitution?

Der jahrhundertalte Kulturträger Papier (70 JahreÜberlebensdauer mindestens) bleibt zwar derwichtigste und beliebteste Datenträgerüberhaupt, jedoch werden parallel Daten innumerisierter Form angeboten. So manche aufSoft- oder Hardware enthaltene Information istschon verloren gegangen, da optimale unddauerhafte Speicherungsmöglichkeiten nochimmer fehlen (Lebensdauer einer CD-ROM z.B.:nur 20 Jahre!). Hier besteht viel Handlungsbedarfum wirklich ausnahmslos alle Informationen zuretten, in welcher Form auch immer.

Welche Rolle spielt ihr Beruf in derluxemburgischen Öffentlichkeit?

Noch immer wird die Ausbildung desBibliothekars in Luxemburg gleichgesetzt mit"Lesen, Schreiben und Ordnen". Dass dieAusbildung zum Diplom-Bibliothekar bereits aufeine mehr als hundertjährige Geschichtezurückblicken kann (USA seit 1878), istunbekannt. Heute geht es um: Wo finde ich amschnellsten welche Information für welchePerson?Wie sind die Zugangsmodalitäten für ihrenPosten / Beruf geregelt (Gesetzgebung)

Die luxemburgische Gesetzgebung hat nochimmer nur Geringschätzung für Diplome derBibliothekare, Archivare oder Dokumentare übrig.Je mehr qualifizierte Arbeitskräfte jedoch auf dennationalen Arbeitsmarkt strömen werden, destoeher muss sich der Gesetzgeber der Problematikernsthaft stellen.

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Patrick Peiffer, employé à la Bibliothèquenationale de Luxembourg (BnL)

Après un BA en Culture and Media Studies (UWE,Bristol) en Angleterre, Patrick Peiffer travaillependant plusieures années dans le domaine desmédias et de l'internet. Il entre à la BibliothèqueNationale en 2002 en tant qu'employé dans lecadre du projet eBnL, qui est un projeteLuxembourg. Pour étoffer sa formationspécifique dans le domaine des bibliothèques, ilpoursuit actuellement des études à distance etprépare un MA Library and Information Science àl'Université Humboldt de Berlin.Sa mission au sein de la Bibliothèque : développerles services électroniques comme le prêtinternational et la numérisation d’ouvragesfragilisés, gérer les achats et les licencesd’utilisation des produits électroniques, ainsi queleur intégration dans les services électroniques dela BnL (Catalogue, Serveur de liens dynamiques(SFX), portail des bases de données (MetaLib).

Pour Patrick Peiffer, il s’agit là d’un des métiers cléde la société de l’information, intégré dansl’économie de l’information, utilisant destechnologies de pointe, en se basant sur unelongue tradition du métier de bibliothécaire-documentaliste.

Contribuer à la réalisation de la société du savoirest un objectif principal pour le projet eBnL. Poursatisfaire les demandes y relatives, la BnL s'estdotée de nouveaux outils et compétences. Ils'agit d'abord de répondre aux besoins eninformation scientifique pour le monde de larecherche et de l'éducation. Cependant, lesobjectifs du « life-long learning » demandent defaciliter l'accès à l'information à tous lescitoyens. Un défi majeur réside ainsi dans lacommunication des possibilités des nouveauxservices électroniques et dans l'offre deformations adéquates.

Le Luxembourg, de part sa petite taille, doit faireface à des enjeux particuliers : dans unenvironnement qui passe du support papier ausupport électronique, il faut assurer que lesréseaux d’informations de nos voisins necontournent pas le pays. La coopérationnationale et internationale entre bibliothèques etles lois y relatives, comme la législation sur lesdroits d'auteurs, sont devenus des facteursessentiels pour que le Luxembourg puissebénéficier des flux globaux d'informations.

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Bibliothécaire-documentaliste de lycéeIl met à la disposition des enseignants et des élèves tous les documents (écrits, audiovisuels, informatiques,etc.) répondant aux besoins pédagogiques ou culturels.C’est lui qui va apprendre aux élèves à utiliser une bibliothèque mais également les assister dans leursrecherches. Le choix des documents sera donc primordial : le documentaliste devra faire en sorte que lesouvrages correspondent au programme et soient adaptés à un jeune public. Il tentera également dedévelopper le goût de la lecture des enfants en les conseillant et en animant la vie culturelle del’établissement, par exemple, avec un club de lecture.

Guy Theissen, bibliothécaire-documentaliste au lycée Aline Mayrisch, Luxembourg

Dans un lycée, on est avant tout éducateur... Le travail, mis à part le catalogage, n’est en rien comparable à celuiqu’on demande dans une grande bibliothèque publique ou universitaire. Les missions sont diverses .J’accueille les élèves qui viennent travailler seuls ou ensemble, accompagnés de leurprofesseur. J’organise aussi des séances d’initiation à la recherche documentaire pour les nouveaux élèves au débutde chaque année scolaire. Le travail de collaboration avec les enseignants est également très important : j’essayede les aider à trouver les documents nécessaires à la réalisation de leur cours. La collaboration peut aller plus loin,tout dépend de l’enseignant. Des séances de contes sont organisées, mais aussi la «Nuit de la lecture» ou lesjournées littéraires à Mondorf.

J’estime que le contenu de la bibliothèque est de la responsabilité des enseignants. Le bibliothécaire met tout enœuvre pour rendre les documents disponibles, les commander dans les meilleurs délais, les cataloguer, etc. Mais jene suis que le responsable des commandes, pas du choix des ouvrages.L’interaction avec les enseignants est également très importante mais elle se fait surtout avec les professeurs delangues et d’histoire. La meilleure collaboration en ce moment, se fait avec les enseignants d’allemand, d’anglaiset d’histoire : nous avons eu envie de créer une bibliothèque de classe qui soit un relais, qui donne envie aux élèvesde lire plus. Nous essayons également de rendre le CDI plus attractif, de concilier la bibliothèque de classe et leCDI. Suite aux résultats de l’enquête Pisa, nous essayons de changer les habitudes des élèves, de leur donner enviede lire plus, de franchir le pas et d’aller vers le CDI.

Je crois que nous avons de la chance par rapport à certains autres lycées car le directeur accorde une grandeimportance au CDI : les activités proposées sont nombreuses et le budget est assez élevé (quoique jamaissuffisant!).

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Chargéd’étudesChargé d’études

Face à une problématique donnée, le chargéd’études rassemble la documentation utile etrédige un document de synthèse à l’intentiond’un public déterminé.Il peut travailler aussi bien dans une entrepriseque dans un cabinet de conseils. Dans ce cas, satâche sera de préparer le travail des consultants.

Chargé de veilleLe rôle du chargé de veille ou du veilleur estd’informer les décideurs d’une entreprise surl’évolution de son environnement. C’est uneprofession entre la documentation et lerenseignement. Il peut s’agir de veilleconcurrentielle - on surveille les entreprisesconcurrentes-, de veille technologique - onsurveille l’évolution des technologies dans ledomaine de l’entreprise- ou de veille économique.Le chargé de veille doit rassembler, gérer etexploiter tous les documents possibles dans leslimites de la légalité : presse, bases de données,colloques, rapports, thèses, petites annonces,…afin de rédiger des notes de synthèses quialerteront les décideurs.Ce métier exige une excellente maîtrise desnouvelles technologies car beaucoup derenseignements sont à dénicher dans le « webinvisible » et une bonne connaissance du milieuprofessionnel. La veille offre néanmoins de plusen plus de débouchés.

Séverine Perbal, chargée de veille auprès duCentre de Recherche Public HenriTudor à Esch-sur-Alzette,Technoport Schlassgoart

Pôle d’excellence en matière de veille et degestion de l’information, à l’écoute et au servicedes entreprises, le Centre de Veille Technologiquedu Centre de Recherche Public Henri Tudoroccupe neuf spécialistes de l’information. Tousont une formation de base scientifique oud’ingénieur avec une spécialisation dans ledomaine de l’information.

Séverine Perbal décroche son contrat suite austage de DESS réalisé au CVT. Après une maîtriseen électronique à l’Université de Nancy, ellecomplète sa formation scientifique par undiplôme en veille en suivant le DESS IST-IE(diplôme d'études supérieures spécialisées enInformation Scientifique Technique etIntelligence Economique). Ce DESS forme desspécialistes de la collecte, du traitement et de ladiffusion de l’information scientifique ettechnique. Les «Veilleurs» ou «Chargés de veille»sont des professionnels capables d’assurerl’interface entre les spécialistes d’un domaine(écologistes, biologistes, électroniciens…) et lemonde de l’information. Les enseignements sontvariés. On suit aussi bien des cours de techniquesdocumentaires (interrogation de bases dedonnées, apprentissage de logicielsdocumentaires) pour apprendre à rechercher et àgérer l’information, que d’informatique générale(html, javascript) pour développer des sitesInternet et diffuser les résultats de nosrecherches et bien sûr des cours de veille (veilletechnologique, veille collective) pour optimiser lachaîne de traitement de l’information (recherche,analyse, diffusion). Les différents projets réalisésau cours de la formation sont des cas trèsconcrets d’études élaborées le plus souvent pourdes entreprises.

Le CVT réalise des rapports scientifiques outechniques pour les partenaires ou les clients. Ils’agit par exemple de présenter «l’état de l’artd’une technologie», c’est à dire de trouver ce quiexiste actuellement dans un domaine particulier.

Le CVT propose par ailleurs des formations pourinitier les ingénieurs, et les chercheurs desentreprises luxembourgeoises au domaine de laveille et leur apprendre à mieux gérerl’information scientifique, technique etnormative. Une autre activité consiste àdévelopper des services spécifiques, tel que parexemple la mise en place d’un système de veilledans l’entreprise.

Les entreprises doivent faire face à l’heureactuelle à de gros changements dans le domainede la gestion des informations. Elles disposentaujourd’hui de gros volumes d’informations, quise présentent sous de nombreuses formes (revuespapier, rapports techniques, publicationsscientifiques, documents électroniques trouvéssur Internet, etc.). Or, afin de pouvoir prendre lesbonnes décisions dans un environnement de plusen plus complexe, l’entreprise a besoin d’uneinformation ciblée et immédiatement disponible.Pour cela, elle doit mettre en place des systèmesd’information adaptés et évolutifs afin detoujours surveiller l’environnement interne etexterne de l’entreprise.

L’objectif du CVT est donc de sensibiliser lesentreprises sur la nécessité d’une meilleuregestion de l’information, afin de découvrir denouvelles opportunités (commerciales, departenariat) et de limiter les risques (financiers,concurrentiels…).

Le métier de «Chargé de veille» quant à lui est enconstante évolution.

Les sources d’information par exemple changentrapidement, à l’image de l’évolution d’Internet. Leveilleur doit donc se tenir constamment informésur les dernières nouveautés aussi bien sur lessources d’information, que sur les outils derecherche, d’analyse et de diffusion del’information.

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Chargé

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Chargéd’intelligenceéconomiqueC’est un chargé de veille spécialisé dans lesinformations économiques et concurrentielles. Ildoit lui aussi mettre les renseignements qu’il a purecueillir en valeur au sein de l’entreprise.

ConcepteurmultimédiaIl transforme une idée de publication en œuvreinteractive à caractère professionnel, pédago-gique, etc., en fonction des caractéristiques despublics visés. Il choisit et structure lesinformations de façon à proposer un ou plusieursparcours de consultation aux utilisateurs duproduit. Il décline un produit en autant deversions que de supports disponibles sur lemarché : disquettes, cédérom, etc.

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C’est un métier très enrichissant. On est tout le temps en contact avec des gens intéressants, des patronsd’entreprise, des chercheurs, des inventeurs…

Bien entendu il faut être en mesure de travailler sur des sujets très différents et être capable de réaliserdes services adaptés pour chacun. Il faut donc toujours innover et améliorer ses produits! Le métier nerisque pas d’être lassant ! Le chargé de veille doit avoir une très bonne connaissance du milieu professionnel, avoir une excellente capacité rédactionnelle et un bon esprit de synthèse.

Le message de Séverine Perbal aux jeunes veilleurs en herbe est le suivant : on peut déjà aborder le métieren s’inscrivant dans des groupes de discussion spécifiques par exemple le groupe «Veille», premièremailing-list consacrée aux thématiques de la veille (http://fr.groups.yahoo.com/group/veille/).Il est aussi important de réaliser des stages en entreprise tout au long du cursus universitaire pour mieuxse rendre compte du métier et des différentes fonctions qu’il est possible d’exercer.

www.technoport.lu

� Séverine Perbal, Centre de Recherche Public Henri Tudor ...

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Conservateur debibliothèqueA la tête d’une bibliothèque, le conservateur estamené à jouer un triple rôle : il assure la gestiondu budget et du personnel de l’établissement quilui sont confiés ; il met en œuvre un systèmedocumentaire approprié à son établissement ; ilconstitue, conserve et valorise des fondsdocumentaires ; enfin, il exploite ses collectionsen accompagnant le travail des chercheurs s’il estdans une bibliothèque universitaire et il contribueà la vie culturelle de la ville ou de la région danslaquelle il exerce par des publications, desrencontres, …

Monique Kieffer, directrice de la Bibliothèquenationale de Luxembourg

Nommée à la tête de la Bibliothèque Nationale enmars 1999. Monique Kieffer gère une équipe dequelque 47 personnes dont 7 conservateurs.Docteur en histoire et diplômée de l’Institutd’Etudes Politiques de Paris, elle exercera en tantque professeur d’histoire contemporaine auCentre Universitaire de Luxembourg(actuellement Université du Luxembourg) avantde se lancer dans cette tâche à hauteresponsabilité qu’est la gestion d’uneBibliothèque Nationale. La Bibliothèque nationaleest le principal conservatoire de la productionintellectuelle du pays que les ouvrages qu’ellecollectionne permettent de retracer. Lesbibliothèques ont un rôle-clé à jouer dans lapromotion et la diffusion de la société de laconnaissance dans notre pays.La BnL a une triple identité. Tout d’abord elle apour mission la collecte, le catalogage, laconservation, l’enrichissement et la mise en valeurdu patrimoine imprimé de la nation. En secondlieu, elle assume le rôle de principale bibliothèquescientifique et de recherche du Grand-Duché. Entroisième lieu, elle est une bibliothèque publiqueet de prêt, ce qui veut dire qu’elle est ouverte àtous les habitants du Luxembourg et des régionsfrontalières, quel que soit leur niveau d’études ouleur profession et cela à partir de 16 ans. LaBibliothèque nationale coordonne le réseau debibliothèques luxembourgeoises bibnet.lu et gèreleur catalogue collectif accessible en ligne(www.bnl.lu).Les changements et les enjeux auxquels laBibliothèque Nationale doit faire face à l’heureactuelle sont de taille.Les nouvelles technologies et supports del’information (bases de données et revuesnumériques) transforment en profondeur lemétier du bibliothécaire et du conservateur. Ils’agit également de promouvoir le patrimoinenational à travers les nouvelles technologies. La

création récente de l’Université du Luxembourgentraînera une augmentation du nombred’étudiants, d’enseignants et de chercheurs. Il estdonc nécessaire de développer l’offredocumentaire existante. L’Université et la BnLvont renforcer leur coopération pour répondreaux besoins des étudiants et chercheurs. Ladiversification des publics est une autre réalitéqu’il faut prendre en compte. Le projet le plusimportant de la BnL pour les années à venir est leréaménagement du bâtiment Schuman, Place del’Europe, à Kirchberg pour y installer unebibliothèque attractive offrant 500.000 volumesen accès direct. L’intégration et l’utilisationcroissante des technologies de la numérisation etde l’Internet constituent un autre enjeu de taille.Pour en revenir à son métier, Madame Kiefferrappelle que le conservateur a pour mission derassembler, de conserver, de compléter,d’organiser et de mettre à disposition un fondsdéterminé. Il encadre le personnel placé sous sesordres. Elle nous résume les compétences dontdoit faire preuve le conservateur aujourd’hui :

- au point de vue scientifique : une bonneculture générale, de la curiositéintellectuelle ; un diplôme bac + 4, si possible dans la spécialité de son fonds(ex. : lettres, histoire, économie etc) ; lamaîtrise de plusieurs langues ;

- au point de vue technique : une formationen bibliothéconomie ; de l’ intérêt pour lesnouvelles technologies de l’information ;des connaissances de base eninformatique

- au point de vue administratif : descapacités managériales, la capacité derédiger des textes dans les trois languesdu pays ; une grande rigueur d’esprit ; debons contacts avec le public.

Pour ce qui est de la place du métier dans lecontexte luxembourgeois, Madame Kiefferconstate que peu de jeunes gens sur le marché dutravail bénéficient d’une formationcomplémentaire en bibliothéconomie ou engestion de l’information. Les conditions d’accèsau métier de conservateur sont : le diplôme de find’études secondaires et quatre années d’étudesuniversitaires correspondant à la formationexigée pour le poste sollicité. Ces quatre annéesseront complétées de préférence par unespécialisation en gestion documentaire, enbibliothéconomie ou sciences de l’information.Il est recommandé aux jeunes qui voudraientembrasser ce métier, de bien se renseigner aupréalable et de veiller à se doter d’une formationde base dans le domaine des nouvellestechnologies de l’information.

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mois de stage dans la bibliothèque des Sciencesde l’Université et j’ai pratiqué un stage auprès duCRP Henri Tudor, dont l’objectif a été laconception et la mise en place d’un centre dedocumentation technologique.

Qu’est-ce qui vous a attiré vers ce métier, quela été le déclic?

J’ai opté pour la documentation par goût du livresous toutes ses coutures. Lors de mes études enbibliothéconomie, le World-Wide-Webcommençait tout juste à voir le jour et lespossibilités et l’accessibilité de la diffusion del’information en ligne m’ont d’emblée passionné.Il m’a été tout naturel d’opter pour un premieremploi auprès du CRP Henri Tudor qui m’offrait àl’époque un terrain propice à pousser plus enavant mon exploration du World-Wide-Web dansla recherche d’informations informelle etformelle. Très rapidement le volet formation etsensibilisation s’est joint à ma fonction initiale dedocumentaliste – tâche qui a pris de l’ampleur aucours des années. Cette diversification a rendumon métier encore plus passionnant, car j’avais lemoyen de transmettre les informations etexpériences acquises au quotidien.

Quelles démarches avez-vous entreprises pourdécrocher votre premier contrat ?

Mon stage de 3 mois auprès du CRP Henri Tudora conduit à un premier contrat auprès de cemême centre de recherche, suite à la finalisationde mes examens et de mon rapport de stage.Après 6 ans j’ai quitté le domaine de ladocumentation proprement dit et mes fonctionsau CRP Henri Tudor, pour orienter ma carrièreprofessionnelle vers la formation, ainsi que leconseil et la gestion de projets informationnelsauprès d’une start-up informatique.

Quels sont les missions de votre entreprise enmatière d’information ?

Dans mon entreprise actuelle, je suis seuleresponsable du volet gestion et conseil de projetsinformationnels. Notre entreprise propose dessolutions informatiques, entre autre, dans lesdomaines de la publication de sites Web ou deportails transactionnels, et dans le domaine de lagestion des contenus en ligne.

De quelles compétences et qualités devez-vousfaire preuve ?

• Polyvalence et flexibilité• Curiosité intellectuelle et capacités de

communication• Formation professionnelle continue• Energie et autorité

A quels changements les entreprises doivent-elles faire face à l’heure actuelle dans ledomaine de la gestion des informations?

En interne, la gestion de la masse d’informationsau quotidien, le changement accéléré destechnologies de pointe en ce qui concerne lagestion et l’archivage de la documentation ; lemanque de sensibilisation des employés surl’importance et le rôle de la documentation enentreprise ; ainsi que la réduction des budgetsdocumentaires. En externe, la révolutionaccélérée des sources d’informations formelles etinformelles, les risques informatiques et lemanque de sensibilisation des employés à cesrisques, la désinformation et sa propagationaccélérée par tous les médias.

Quels sont les nouveaux enjeux pour uneentreprise comme la vôtre au Luxembourg ?

Nos prestations ne sont plus limitées simplementau conseil et aux réalisations informatiques. Nosprojets rallient désormais la gestion des contenusinformationnels à part entière, ainsi que laconception de systèmes de gestion de contenus,qui facilitent la rédaction, la publication

Consultant enorganisation desystèmesd’informationdocumentaire

Le consultant conseille les entreprises, dans lechamp de l'information documentaire, sur lesaspects suivants : achats, technologies del'information, organisation, stratégie etmanagement, marketing, gestion, ressourceshumaines, surveillance du cadre juridique,communication et animation. Il établit les études préalables, le cahier descharges, la mise en place et le suivi. Son actionpeut se limiter à l’une de ces compétences. Le consultant exerce à titre indépendant, dans uncabinet de conseil ou en interne.Le travail est un travail d’équipe qui requiert desaptitudes relationnelles adéquates (ouvertured’esprit, flexibilité, sens de l’écoute et capacité àjouer un rôle de leader d’équipe).

Martine Mathay, onlineinformation consultant auprès de Magic moving pixel

Quel est votre rôle exact au sein de l’entreprise ?

• Le conseil et l’assistance lors del’implémentation de solutions informatiques(sites Web par exemple) – prise en charge duvolet informationnel : définition et rédactionde contenus, tenant compte de l’ergonomiedu Web, interfaçage entre l’agence decommunication et le client – définition del’identité visuelle et corporative del’entreprise, gestion de l’implémentationfinale.

• La coordination et la gestion de projetsinformationnels : mise en place de portailsinformationnels, optimisation de processus degestion de l’information, etc…

• La mise en œuvre d’ateliers de sensibilisationet de cycles de formations dans le secteurprivé et public dans le domaine de ladocumentation et de la recherched’information en ligne.

Parlez-nous de votre parcours de formation

Licenciée ès lettres de l’Université catholique deLouvain-La-Neuve, j’ai commencé en ma dernièreannée de licence un diplôme d’étudescomplémentaires de deux ans en «Science duLivre», proposant trois domaines despécialisation : librairie, édition etbibliothéconomie, représentant les trois branchestraditionnelles de l'élaboration et de la diffusiondu livre. J’ai opté pour le domaine de labibliothèque.Le diplôme en question alliait une bonneformation de base en bibliothéconomie et engestion d’un centre de documentation, auxaspects plus pratiques, tels que la connaissance dumilieu professionnel grâce à des travaux pratiqueset un stage de trois mois en bibliothèque oucentre de documentation. Ainsi j’ai effectué six

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et la mise à jour, ainsi que la diffusion de cescontenus. Notre objectif est de nous alignerencore davantage sur les besoins d’une clientèlede plus en plus consciente des possibilitéstechniques et technologiques des nouvellestechnologies de l’information.

Y a t-il des évolutions dans votre métier ?Suivez-vous des formations continues ?

Oui, mon métier évolue au jour le jour – le visagede l’Internet est continuellement changeant. Jem’informe dès lors en ligne via les newsletter,blogs ou sites Web d’actualité sur ce qui se passeen ligne, les nouveaux outils et services, lesévolutions et recherches en cours, etc.. J’assistetrès rarement à des formations continues. Parcontre, je fréquente des conférences sur des sujetsqui touchent mon métier, telsque la protection des données privées, lapublication scientifique en libre accès, etc.

Quels conseils donneriez-vous à un jeune quivoudrait faire ce métier ?

Avoir une solide culture générale et un diplômeuniversitaire. Savoir s’imposer dans un contexteéconomique qui laisse peu de place à ladocumentation et à l’innovation dans cedomaine.

www.mmp.lu

Sylviane Le Roy, chef deprojet à la Banque Centrale duLuxembourg

« Chez nous à la Banque Centrale du Luxembourg,le bibliothécaire doit impérativement avoir debonnes connaissances en droit et en macro-économie. De plus, il est chargé de gérer unbudget annuel, ce qui exige une certaineautonomie d’action et l’aptitude à négocier lesmeilleures sources. Enfin, il faut aussi être très aucourant des nouvelles techniques web, cartoujours plus de publications sont accessibles sursites internet ; beaucoup sont achetées (puisgérées) en format pdf. »Sylviane Le Roy s’occupe du projet « Bibliothèque». Aidée par une part-time, sa mission consistedans la mise en place d’une nouvelle bibliothèquespécialisée (options économie, monétaire etjuridique) : « Ma tâche quotidienne est decoordonner la mise au point de l’infrastructure(mobilier, équipement internet, équipementtechnique divers, base de données), d’analyser lesbesoins des « clients » internes, de passer lescommandes de publications, de gérer lesabonnements (échéances, prix, choix du supportélectronique ou papier), de saisir le fond dans labase de données, de faire circuler les périodiqueset les livres acquis, de tirer profit des contactsavec d’autres bibliothèques, de rechercher dessites Internet,… »Les critères pour réussir dans cette profession ? «Il ne faut pas être taciturne, ni se réfugier dansles livres pour fuir le contact, mais être organiséet aimer communiquer, transmettre, satisfaire lesbesoins et les attentes des différentes catégoriesde lecteurs (lecteurs occasionnels, curieux,chercheurs scientifiques,…), promouvoir la lecturepapier mais aussi la lecture en ligne. Il faut êtrel’animateur de sa bibliothèque, pas soncomptable ! »Et Madame Le Roy de conseiller aux étudiants quienvisagent de faire ce métier : « Le mieux seraitd’être multilingue et multi-disciplinaire, derecourir aux multi-médias, de faire des stagesdans des bibliothèques à l’étranger (dans la zoneAllemagne-Suisse, notamment, où lesbibliothèques universitaires sont parfois enréseau). »

www.bcl.lu

Documentaliste Le responsable d’un centre de documentation doitgérer puis archiver les informations qu’il aacquises après l’analyse des besoins de sesutilisateurs. Puis, il diffuse les diversrenseignements en fonction des centres d’intérêtset des besoins de chacun. Il rédige également desrevues de presse et des dossiers pour informer sonpublic, par exemple, des dernières parutions.Le documentaliste est à la fois un enquêteur (ilanalyse les besoins des utilisateurs), un chercheur,un acheteur, un organisateur (il gère son centrede documentation : catalogue, fiches, …), unrédacteur (il résume les ouvrages, rédige desbrochures, édite des catalogues, …), unorganisateur de l’espace d’accueil, uninformaticien (il manipule des logicielsdocumentaires, fait des recherches sur Internet,…), un publicitaire (il doit promouvoir son centre,organiser des expositions, des conférences, …)Médiateur de l’information, il est le relais entre lessources d’informations et les besoins desutilisateurs ; il doit gérer correctement ses fondspour que les documents soient aisémenttrouvables, tout en aidant les utilisateurs dansleurs recherches, en essayant de comprendre leursbesoins.

Céline Brun, responsable duservice documentation au CentreVirtuel de la Connaissance del’Europe (CVCE)

Cedies : Quel a été le déclic qui vous a amené àchoisir cette profession ?

J’ai dans un premier temps envisagé de devenirbibliothécaire tout simplement par goût pour lalecture mais lors de mon inscription en DUTd'information-communication, j'ai finalementopté pour la mention « documentationd'entreprise » au lieu de « métier du livre » pour lecôté dynamique et multi-facettes de laprofession. La formation à la recherched'information et aux nouvelles technologiesinformatiques m'intéressait particulièrement.

Cedies : Parlez-nous de vos études et desmodalités d’accès

Après le DUT d’information-communication deNancy, j’ai intégré la Faculté de Lettres avec unedeuxième année de DEUG « médiation culturelle »et j’ai poursuivi par une maîtrise en sciences dulangage pour achever mes études avec un DESSde « Bibliographie informatisée » à Besançon.Pour le DUT, le choix des candidats se faisait surdossier comprenant les notes du baccalauréat etune lettre de motivation. La réorientation enDEUG se faisait sur dossier de validation desacquis avec lettre de motivation et en DESS, surdossier, concours et entretien.

Cedies : Les études étaient-elles plutôtpratiques ou théoriques ? Avez- vousété bien préparée à entrer dans la vieactive ?

En DUT, la moitié de la formation est unenseignement technique assuré par de nombreuxprofessionnels « de terrain ». De plus le DUT et leDESS intègrent tous deux des stages de plus dedeux mois en entreprise, ce qui, à mon avis, est

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Begoña Levices,documentaliste au Centred’Etudes, de Populations, dePauvreté et de politiques Socio-économiques (CEPS/INSTEAD)

Le déclic pour cette profession

J’ai toujours été attirée par les domaines de lacommunication et de l’information auxquelsj’ajoute un goût prononcé pour la lecture. Lemétier de documentaliste associe très bien cestrois passions. Le déclic, je l’ai eu au cours de mesétudes au lycée. Je m’étais rendu un jour au C.I.O(Centre d’Information et d’Orientation) de maville pour chercher des informations sur lesmétiers qui pouvaient correspondre à mes centresd’intérêt. Le métier de documentaliste m’a tout desuite attirée.

Les aptitudes personnelles

Le métier requiert d’être capable de communiqueravec les visiteurs et les partenaires extérieurs.Repérer, identifier et anticiper les demandes et lesbesoins, savoir conseiller et orienter lesutilisateurs, maîtriser les techniques de gestion dudocument. Etre organisé, méticuleux. Savoir

travailler en équipe et s’adapter facilement auxnouvelles technologies de l’information.

Des études à Nancy

Après un D.U.T (Diplôme Universitaire deTechnologie) en Information Communicationoption Documentation d’Entreprise à l’ I.U.TCharlemagne - Université de Nancy II, j’aiterminé mon cursus universitaire en obtenant unemaîtrise en Sciences de l’Information et deDocumentation à l’Université de Nancy II.Les études étaient à la fois pratiques et théoriqueset comprenaient deux mois de stage obligatoire,ce qui s’est révélé très bénéfique pour l’entréedans la vie active. Les études en sciences documentaires ne sont passeulement réservées aux gens ayant un profillittéraire mais à toute personne ayant un attraitpour le domaine.Les enseignants étaient des intervenantsextérieurs, majoritairement des documentalistesqui nous inculquaient une formation de qualité.Les études étaient également fortement orientéesvers les nouvelles technologies de l’Information(les bases de données documentaires, la veilledocumentaire, etc.)

Les missions

La gestion des abonnements des périodiques et lesachats d’ouvrages en vue d’enrichir le fondsdocumentaire, le traitement de l’information :enregistrer, analyser, classer et indexer lesdocuments dans un système documentaire.Le dépouillement de la presse au quotidien, lesrecherches documentaires sur des sujetsspécifiques pour les différentes équipes derecherche. Mettre à disposition et diffuserl’information au personnel par la réalisation d’une"newsletter".Enfin, la gestion des prêts.

Les débuts dans la profession

Après mes études j’ai été engagée commedocumentaliste à la Commission Européenne.Durant trois années, j’ai participé à l'implantation

une bonne préparation pour intégrer la vieprofessionnelle.Le DUT donne donc de bonnes bases techniquespour postuler directement à un premier emploi,notamment les normes de catalogage, les logicielsdocumentaires et web, et les langagesd'indexation tandis que le DESS s’appuie sur leursconnaissances universitaires préalables pourformer des documentalistes-spécialistes d’undomaine : chimistes ou musiciens par exemple.Ainsi certains acquis en linguistique m’ont aussiété nécessaires pour aborder des sujets touchant àla documentation, comme par exemple lesapports du web sémantique, ou lefonctionnement des moteurs de recherche.

Cedies : Comment se déroule votre tâche auquotidien ? Quelles sont vos missions ?

Je gère actuellement quelques 9000 documentsde tous types dont 2900 livres, une centaines derevues en cours d'abonnement, des vidéos, dessons ou des microfiches qu’il faut commander,pointer, cataloguer, « éplucher », équiper, classer,prêter…Je m’occupe également du référencement dessites web de notre institution et je travaille àl'élaboration d'un moteur de recherchemulticritère pour « European Navigator », labanque de données multimédia du CVCEconsacrée à l'histoire et aux institutions del’Europe unie. Je suis également en charge del'organisation de tests de contrôle qualité de ceproduit.

Cedies : Quelles langues utilisez- vous dansvotre travail ?Le projet intègre des collaborateurs venant denombreux pays européens et qui sont trèspolyglottes. La langue de travail au sein del'établissement est le français. Je ne recours àl'anglais et l'allemand pratiquement qu'à l'écritpour gérer les commandes et abonnements dansces langues. Mais depuis que je suis auLuxembourg, je réalise vraiment la nécessité debien maîtriser ces langues étrangères!

Cedies : Y a t-il des évolutions dans votre métier, des spécialisationsindispensables ?

L'évolution du métier lui-même est très rapide carétroitement liée à celle des nouvelles technologiesde l'information et de la communication (NTIC).Le documentaliste doit s'adapter sans cesse àl'émergence des nouveaux outils ainsi qu'auxnouvelles demandes de services auxquelles ilsdonnent lieu de la part des usagers. L’informationqu’il est amené à gérer est de plus en plusindépendante du support de diffusion : certainesrevues ne sont plus publiées que sur Internet, lesrevues de presse sont diffusées par mail…La définition des fonctions du documentaliste ausein de l'entreprise est souvent étroitement liée àla taille et au statut du centre de documentation: dans une grande structure, le documentalistepeut être amené à se spécialiser pour devenirdocumentaliste-iconographe ou recherchiste ;webmaster, référenceur de sites web, formateuraux nouveaux outils de communication... voireassurer des fonctions de veilleur scientifique oude chargé de communication.

Cedies : Quel conseil donneriez-vous à un jeunequi voudrait faire ce métier ?

Si vous êtes prêt à opter pour un cursusuniversitaire long, la double formation dedocumentaliste et spécialiste d’une autrediscipline, sera un très bon atout pour trouver unposte intéressant et évolutif.Notez également que la mobilité géographiquevers les grands technopôles est quasiment unenécessité pour trouver le poste qui vouscorrespond. Sachez par exemple que la région Îlede France compte à elle seule plus de la moitié desadhérents à l'ADBS, l'association française desprofessionnels de l'information et de ladocumentation.

www.cvce.lu

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et à l’alimentation d’un système de GestionElectronique de l'Information et des Documentspour l'Entreprise (GEIDE).

Le centre de documentation du CEPS

C’est un centre de documentation spécialisé ensciences sociales d’environ 500 mètres linéaires.Nous sommes deux personnes à y travailler. Je suisla seule documentaliste de formation.

Les évolutions du métier

Les évolutions sont avant tout liées aux nouvellestechnologies de l’information. Il faut savoirmaîtriser correctement différents outilsinformatiques , gérer des bases de données,réaliser des pages Web etc… pour accomplir letravail d’une façon plus efficace et pertinente.

Les critères pour réussir

Je crois que pour réussir, il faut avant tout aimerson métier et donner entièrement satisfaction auxdifférentes demandes des utilisateurs. Unedemande ne doit jamais rester sans réponse.

Message aux documentalistes en herbe

Le métier de documentaliste a deux facettes. Uneface organisationnelle et une faceinformationnelle. Il faut savoir gérer les deuxpour pouvoir satisfaire les utilisateurs et donc êtreefficace dans son métier.

www.ceps.lu

Natacha Laidebeur, documentaliste au Centre de VeilleTechnologique du Centre de Recherche Publique Henri Tudor

Après un Diplôme Universitaire de Technologie (bac + 2 ans) en information/communication optiondocumentation d’entreprise, Natacha occupe son premier poste d’assistante-documentaliste en régionparisienne, dans un laboratoire pharmaceutique.

Sa formation très pratique lui permet d’entrer sur le marché du travail en étant très rapidementopérationnelle.

J’ai rencontré une documentaliste alors que je cherchais à m’orienter professionnellement, qui m’a parléd’un métier dont les activités diversifiées semblaient attractives. C’était un métier de contact, proche deslivres, et qui me semblait plus enrichissant que le métier de bibliothécaire car il comportait toute unepartie d’analyse de l’information.

J’ai postulé au poste que j’occupe actuellement car le service était à développer et à organiser. Après avoirpassé plusieurs années au sein d’une structure pré-existante, cela me semblait être un vrai challenge.

Je gère le fonds documentaire existant au CRP Henri Tudor. Cela implique aussi bien la commande dedocuments (livres, revues, articles…), que le suivi des prêts ou le classement physique des documents.

J’effectue une revue de presse quotidienne de la presse luxembourgeoise et des nombreuses revuesauxquelles nous sommes abonnés. Cela me permet de relever et de mettre à disposition des chercheur, lesinformations susceptibles de les intéresser. Je fais des recherches documentaires sur demandes(bibliographies, dossiers thématiques…) à partir de bases de données spécifiques ou sur le Web.

Ce qui me plaît le plus dans ma mission, c’est la diversité des tâches, et les contacts avec nos « clients ».Les domaines dans lesquels je travaille sont très variés (environnement, informatique, santé, économie….).

J’apprécie aussi de bénéficier d’une grande autonomie dans mon travail.

C’est un métier qui n’est pas encore très connu, ce qui peut engendrer un manque de reconnaissance. Ilfaut créer le besoin. Mais ce métier se développe doucement au Luxembourg. La connaissance de plusieurslangues (allemand, français, anglais) est essentielle et spécialement ici, où l’information est multilingue.

Son conseil aux futurs documentalistes : il ne faut pas hésiter à rencontrer des documentalistes pourmieux comprendre ce métier, dans des organisations différentes, car les missions sont très différentesd’une entreprise à l’autre.

www.crpht.lu

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de presseDocumentaliste de presseCe documentaliste spécialisé travaille au sein dela rédaction d’un journal. Il est au service desjournalistes et doit leur réunir la documentationnécessaire à la rédaction d’un article. Il lui fautdonc souvent travailler dans l’urgence. De plus, ildevra alimenter les banques de donnéesaccessibles aussi bien à la rédaction qu’au public.Cette tâche exige une veille régulière del’actualité nationale et internationale.

Romain Reinard, archiviste-documentaliste de presse augroupe «Saint-Paul Luxembourg»

Responsable du Service de documentation desrédactions du groupe « saint-paul luxembourg »,pour les publications Luxemburger Wort , La Voixdu Luxembourg, Contacto, Télécran , RomainReinard est, dans son temps libre, vice-présidentde l’ALBAD (Association luxembourgeoise desbibliothécaires, archivistes et documentalistes) .Les missions du service sont nombreuses et letravail ne manque pas ! Romain Reinard nous lesrésume comme suit :• archiver les différents journaux, des CD-

ROMS, des micro-films, des livres, des photos,des bases de données… accessibles enpermanence aux utilisateurs de nos services

• gérer la gestion électronique des documents :depuis cinq ans, tous les journaux et photossont disponibles électroniquement.

• rechercher divers types de documents, articlespubliés par d’autres maisons d’édition (presse-clipping : environ cent par jour), livres, texteset photos pour les besoins des régiespublicitaires ou des journalistes

• scanner des photos sur papier pour lesintégrer dans notre base de photosnumériques

• mettre à jour et vérifier les CV de personnescélèbres ( quelques 20.000 C.V. nationaux)

• répondre aux demandes des particulierspuisque nos archives sont ouvertes au public

• répondre aux demandes des entreprisesprivées et publiques en recherchant les articlesqui parlent d’eux

• informatiser la bibliothèque

Même si la demande de nos clients est forte (3.000 courriers électroniques par an) et nousprend beaucoup de temps, nous pensons déjà à larestructuration et la réorganisation des archiveset notamment à un accès Internet pour le public(E-paper, recherches).Je suis entouré de dix personnes qui ont chacuneleurs tâches bien définies. L’indexation à elle seulen’ occupe pas moins de cinq personnes.

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DocumentalistespécialiséLe documentaliste spécialisé ajoute à sescompétences une autre compétence dans undomaine bien particulier tel que la chimie, lamédecine, le droit…Il peut aussi être spécialisédans un des métiers de l’information etdocumentation : analyste-indexeur, recherchiste,veilleur-documentaliste…Il doit bien connaître le milieu professionnel etl’entreprise dans lesquels il travaille afin depouvoir répondre le plus rapidement possible auxproblématiques qu’on lui pose.Le documentaliste spécialisé est avant tout auservice des salariés de son entreprise qu’il doitbien informer. Il doit aussi être capable desynthétiser les ouvrages pour faire gagner dutemps à ses collègues.

DocumentalistetechniqueLe documentaliste technique gère les fondsdocumentaires de son entreprise, tient à jour sesdossiers et banques de données et effectue desrecherches sur une question pointue à lademande d’un de ses collègues. Mais, il est aussiamené à rédiger des documents internes oudestinés au public et cela parfois même dans unelangue étrangère.

Les entreprises emploient le plus souvent uningénieur ou un technicien spécialiste dudomaine de l’entreprise à ce poste car il exige uneexcellente connaissance du domaine del’entreprise.

Gestionnaire debanques dedonnéesLe gestionnaire de banques de données gère lesbanques de données documentaires quiconstituent un type bien particulier de serviced’information électronique. Il collecte cesdocuments électroniques, en vérifie la pertinenceet met en forme les données. Ainsi, il assure lacohérence et la qualité des fonds utilisés parl’entreprise.

connaissanceGestionnaire deconnaissances/KnowledgeManagerLe gestionnaire de connaissance ou “knowledgemanager” doit faciliter les moyens d’accès et dediffusion de l’information. Ainsi, il incite lessalariés d’une entreprise à communiquer leurssavoirs-faire, leurs connaissances acquises aucours de leur carrière puis constitue un fondsavec les renseignements qu’il aura recueillis.Comme le documentaliste, il doit chercher, traiteret diffuser de l’information, mais aussi savoiranalyser des situations complexes, comprendre laculture de l’entreprise et mener de grands projets.Un poste qui nécessite des capacités decommunication et de négociation.

Bob Bater, TaxonomySpecialist, EIB Luxembourg

I originally qualified as an industrial chemist butwhilst researching some patent literature, I becamefascinated with this thing called ‘information’. Itseemed to me that information was what needed tocirculate throughout every kind of organisation tokeep it alive and I wanted to be able to help that tohappen. So when I was in my late twenties, I left myjob and attended a two-year full-time course inlibrarianship at a college in Wales, in the UK.Although it was a librarianship course, it allowed meto focus mainly on information science –classification, cataloguing and information retrieval– so when I qualified, I had achieved what I wantedto be: an information scientist – a documentalist.

Of course, since then, we have learned thatinformation is only part of the story. Information iswhat is written down in documents, books andnewspapers, stored in databases or presentedthrough pictures, films, television or the Web.Information is essential to keep organisations alive,but it is not enough on its own. Information needspeople to understand it and to use it intelligently todo whatever they need to do. Selecting the rightinformation and using it intelligently to achievewhat needs to be done requires experience,understanding and skill – in other words, knowledge.Without that knowledge, information doesn’t reallyhave any value. So, today, we have a new disciplinecalled ‘knowledge management’ whose aim is tomake it easier and quicker to bring the rightinformation and the right people – and theirknowledge – together.

I heard someone say once that KnowledgeManagement is 10% technology, 20% process and70% people. So, to be a good Knowledge Manager,you need to know something about how technologycan help people to discover and use knowledge andinformation. It’s important also to understand thetypes of knowledge and information they need, whythey need it and what they use it for. But mostimportant of all, a Knowledge Manager must be ableto work well with people at all levels of anorganisation, help them define their knowledgeneeds and work with them to build informationsystems which serve those needs.

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Cécile Duval, iconographe auCentre Virtuel de la Connaissancede l’Europe (CVCE)

Spécialisée en sciences politiques, Cécile Duval n’apas suivi de formation spécifique dans le domainede la bibliothéconomie ou de la documentation.Je pense avoir tout appris «sur le terrain». J’aisuivi la formation qui me plaisait le plus, sansvraiment penser à un métier spécifique par lasuite ; j’ai tout simplement suivi mes goûts. Surle plan personnel, j’ai toujours beaucoup aimé laphotographie.

Après un stage dans les institutions européennes,l’ADEM lui propose un contrat d’auxiliairetemporaire auprès du CVCE. Personne n’occupaitce poste auparavant, donc il me fallait toutapprendre par moi-même : la gestion d’une basede donnée dédiée à la photographie, lanégociation de contrats, l’apprentissage de lanumérisation, l’archivage des documents, etc…

Son rôle dans l’entreprise consiste, en premierlieu, à définir, avec ses collègues, les besoins enmatière de documentation iconographique.Ensuite, il faut trouver les fournisseurs etdétenteurs de droits qui pourraient leur céderleurs images aux meilleures conditions possibles(prix/durée d’utilisation/format de diffusion). Unefois la négociation aboutie, la deuxième partie deson travail consiste à gérer les documents reçusdes fournisseurs : les placer dans une base dedonnées, introduire les méta-données, veiller à lacorrection des données (en cas de légende de baseerronée), ajouter une légende plus détaillée et latransmettre à leur service de traduction. Lesimages ainsi traitées sont diffusées, dans lerespect des contrats passés avec leursfournisseurs, sur leur site Internet dédié à laconstruction européenne.

Au quotidien, je dois suivre la « chaîne de travail» qui précède la diffusion des documents surInternet. Cela consiste en un dialogue constant avec mes collègues, afin de connaître le niveaud’avancement de leurs travaux (vérification deslégendes, état de la numérisation, état de latraduction des titres et légendes). Enconséquence, je dois classer les documents danscertaines catégories (en fonction del’avancement du traitement interne). Puis je doisobserver une continuité dans les contacts avecmes fournisseurs, me tenir aussi informée de nospossibilités budgétaires et de nos besoins. Etablirune liste des priorités.

Je suis régulièrement en déplacement à laPhotothèque de la Ville de Luxembourg qui serévèle être une mine d’or en matièreiconographique.

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Iconographe-recherchiste

Now, that’s actually not too far removed from whatlibrarians and documentalists have always done. Andof course, information science skills are becomingincreasingly important in the electronic environmentfor finding information when it’s needed. So anyonewho has information science skills, works well withpeople and can handle the technology involved, iswell-qualified to become a Knowledge Manager.

At the EIB, I have been involved in their GED project– Gestion Electronique des Documents. Buildingcomputer-based systems to manage electronicdocuments is one of the first steps to take if anorganisation wants to introduce KnowledgeManagement. But of course, you have to build alogical structure to store the documents in so youcan find them again when you want them. I havebeen working in a team of three, talking to thepeople who are going to use the system so that wecan design a suitable structure. But there’s more toit than that because you also need to ‘tag’ eachdocument in certain ways so that users are able tosearch for them the way they want to. It’s really justlike in a library where books are ‘tagged’ so peoplecan find them by searching for the author, or thetitle, or the book’s subject. In GED it’s rather morecomplicated than that, of course!

www.bei.org

Iconographe-recherchisteLe métier d’iconographe consiste à mettre àdisposition des demandeurs une documentationphotographique pertinente par rapport à dessujets déterminés.

L’iconographe gère des photos qu’il indexe,archive, numérise et intègre dans une base dedonnées afin qu’elles puissent être utilisées dansla réalisation de documents : plaquettes, articles,publicité, … S’il est indépendant, il va plutôtrechercher les images, sélectionner celles quil’intéressent puis négocier leur prix.Le recherchiste s’occupe plutôt des imagesanimées. La gestion de ses fonds permetnotamment des rediffusions dans lesdocumentaires, les actualités ou les variétés.Enfin, les archives sonores prennent, elles aussi,un rôle de plus en plus considérable.Le métier d’iconographe-recherchiste exige unebonne mémoire visuelle et des notions de droitafin de ne pas diffuser des images qui pourraientnuire.

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Le métier de vidéothécaireLa gestion d’une collection de films exige des compétences spécifiques, qu’il s’agisse de la connaissance detitres à repérer, de la culture nécessaire à leur sélection ou de la capacité à partager cette culture avec unpublic largement conditionné par l’industrie de « l’entertainment ».Le responsable du fonds de films est chargé des acquisitions et le rôle de conseil au public est important.Un autre volet du travail est le visionnage du générique et le catalogage, qui nécessite plus de temps quele catalogage des documents écrits.

Les évolutions du métier sont nombreuses: d’une part l’apparition du support DVD, qui présente l’atout d’une meilleure définition de l’image, mais ledésavantage d’être plus fragile que le support vidéo ; d’autre part l’outil internet, qui a facilité le repéragede nouveau producteurs et distributeurs, mais les catalogues en ligne, contrairement au catalogue papier,alourdissent la tâche d’acquisition.La recherche sur internet est devenue une nécessité pour les « bibliothécaires de l’image ».« Si l’image animée est aujourd’hui admise dans les bibliothèques, sa place ne semble toujours pas biendéterminée. La vidéo dans les bibliothèques est souvent utilisée comme « produit d’appel. Le vocabulaire bibliothéconomique est symptomatique de cette difficulté à appréhender l’objetaudiovisuel. Certains manuels ou intitulés de formation évoquent encore les collections non-imprimées ounon-livres ou pour éviter cette qualification négative on parle de multimédia ou nouveaux supports.Le terme de vidéothécaire, qui ne désigne pas une fonction officielle, fait lui-même l’objet de discussions :nouveau métier ou nouvelle spécialisation?Certains parlent de bibliothécaire de l’image d’autres revendiquent le titre de responsable du fond cinémaou de responsable du fonds audiovisuel, le terme vidéothécaire s’attachant trop au support. »

copyright Images en bibliothèque

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MédiathécairMédiathécaireCe métier est apparenté à celui de bibliothécaire :le médiathécaire organise lui aussi les ressourcesdocumentaires et guide les utilisateurs dans leurschoix mais, son activité est plus complexe et plusvariée de par les divers supports qu’il gère : CD-ROM, cassettes vidéo, CD audio, sites Internet,…Le médiathécaire devra être capable de créer etde tenir des catalogues multimédias, d’utiliser lesnouveaux outils de consultation tels que :l’ordinateur, les réseaux, Internet, …ou de copierde vieux documents sous format numérique.

Nadine Abel-Esslingen,médiathécaire à la Bibliothèquenationale de Luxembourg (BnL)

Parcours personnelJ’ai une formation juridique et j’ai présenté leconcours d’Etat spécifique au poste debibliothécaire. Étant une lectrice assidue, jeconnaissais bien le fonctionnement desbibliothèques, que ce soit au Luxembourg ou àl’étranger.Je suis responsable de la médiathèque de laBibliothèque nationale depuis 1991 et pendantma période de stage de 2 ans j’ai constitué lefonds.J’ai suivi deux formations durant ma période destage, d’abord au sein de la Médiathèque deDorigny (Lausanne) et ensuite au British LibrarySound Archive à Londres.Mes formations m’ont aidée à créer le fonds de lamédiathèque. Ceci dit, à la base j’avais une bonneconnaissance cinématographique et j’ai toujoursfréquenté les salles de cinéma et ciné-clubs. Il y adeux ans j’ai bénéficié d’un stage au sein d’unorganisme spécialisé et j’effectue souvent desdéplacements à l’étranger.

Le fonds audiovisuelLa collection de la médiathèque de laBibliothèque nationale comporte des films defiction ainsi que des films documentaires etprésente la particularité d’être multilingue. Elleoffre aussi un fonds de documents sonores parléset de méthodes audiovisuelles d’apprentissage deslangues. Depuis 2003 nous avons en plus dusupport vidéo, des DVDs.Il s’agit d’une collection autonome, séparée desautres départements de la Bibliothèque nationale.Les médias audiovisuels sont classés selon laclassification DEWEY. Ils sont répertoriés dans lecatalogue informatisé, interrogeable à partir denotre site internet : www.bnl.lu

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Records managerRecords manager

Il gère les divers documents de l’entreprise afin de sauvegarder et de constituer le patrimoine d’une entreprise. Il va parexemple garder tous les documents produits ou reçus qui prouvent son activité : les contrats, les fiches de paie, lecourrier, les factures,… Son rôle s’apparente parfois à celui d’archiviste car il doit maîtriser les modes de conservation,connaître les durées légales de conservation et évaluer la pertinence de chaque document pour l’entreprise. Son travailprend en compte tous les documents indépendamment de leur support et de leur format et ceci de leur créationjusqu’à leur destruction.

Delphine Michel-Jensen, archiviste électronique à la Banque Européenned’Investissement Electronic records administrator auprès de la Banque Européenne d’Investissement, que l’on peut traduire littéralementpar archiviste électronique, Delphine Michel-Jensen a pour mission de participer à la réorganisation d’un serviced’archives et à la construction d’un projet de Gestion Electronique de Documents (GED).

Le métier de documentaliste m’a séduite car il couvre en réalité plusieurs dizaines de métiers différents, debibliothécaire à web editor. Il est donc tout à fait possible de s’épanouir en se spécialisant, ou au contraire en passantd’un domaine à l’autre. De plus, c’est un métier qui évolue au rythme des technologies informatiques ; il est doncnécessaire de se former en permanence, ce qui est toujours motivant. Si on ajoute la notion de service, qui est trèsimportante pour moi, tous les éléments sont là.

Après des études de lettres modernes à Nancy, Delphine Jensen se lance dans un DESS Information Scientifique etTechnique, à orientation plus pratique. L’objet de son stage de DESS était de créer un centre de documentation ; c’estainsi qu’elle obtient son premier poste.

Je crois qu’il n’y a pas de formation idéale. Tous mes collègues disent comme moi qu’on apprend sur le terrain, pasavant, et ce indépendamment du cursus. Les évolutions sont permanentes et il est absolument nécessaire de resterinformé des derniers outils, des dernières études publiées. Par contre, se spécialiser est un choix (documentation ouarchives surtout) ; il est tout à fait possible de rester généraliste, notamment en bibliothèque.

Les aptitudes professionnelles pour bien exercer le métier, Delphine Michel-Jensen les résume ainsi :

Rigueur et discipline pour la partie analyse, systèmes, classifications ;Ouverture d’esprit et curiosité pour se former en permanence ;Goût prononcé pour l’informatique car c’est l’outil quotidien ;Patience et persévérance car nous faisons bien souvent un travail de fourmi.Le métier exige en outre un investissement total pour surmonter la lourde charge de travail. Dilettantes s’abstenir !L’acharnement, la volonté, et un bon cercle de relations professionnelles seront nécessaires pour débuter dans cemétier.

Ses conseils aux documentalistes en herbe :

Ne pas forcément opter pour la fonction publique. Les postes en entreprises, s’ils sont moins stables, sont souventbien plus dynamiques. Pour la documentation, je recommanderais une double compétence : les juristes, économistes,médecins ont de nombreuses possibilités de carrière en gestion de l’information.

www.bei.org

Banque Européenned’Investissement,Luxembourg

La division «Records andInformation Management»comprend trois unités : unebibliothèque, un service dedocumentation et degestion des bases dedonnées et le «Recordsmanagement center». Dixprofessionnels (archivistes,documentalistes etbibliothécaires) y sontactifs, suppléés par unequinzaine d’assistant(e)s etsecrétaires.

webmestrewebmestreIl doit assurer l’animation du site Internet de l’entreprise en le créant, en le mettant à jour, en l’alimentant.Il devra également répondre au courrier électronique des visiteurs du site.

Le webmestre assure encore l’exploitation de l’intranet utilisé par l’entreprise.

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Processus deCoup d’oeil Le Processus de BologneEn bref :

En signant la déclaration de Bologne en juin 1999, 29 pays de l’Espace Européen ont décidé d’harmoniserleurs cursus de formation et d’adopter un système de diplômes commun.

Le but : permettre les comparaisons et les équivalences au niveau international ; favoriser la mobilité desétudiants et leur accès au monde du travail en Europe.

D’ici 2010, toutes les universités devront s’adapter à la nouvelle architecture des études supérieures fondéesur trois grades dont la dénomination varie selon le pays : Baccalauréat (ou Licence ou Bachelor), Master,Doctorat. On parle aussi de “LMD” pour Licence-Master-Doctorat ou encore de “3-5-8” : bac +3, bac +5,bac +8ans d’études.

Ce nouveau système européen est organisé en crédits capitalisables et transférables dans toute l’Europe(ECTS ou european credit transfer system).

Pour tout savoir sur Bologne :

Consultez la brochure du CEDIES : “Processus de Bologne : vers un espace européen de l’enseignementsupérieur“, 2004

www.bologna-bergen2005.no/

Les formations à l’heure européenne

Coup d’œil sur la formationFormé pour trouver l’introuvable et pour classer l’inclassable, le documentaliste, gestionnaire de l’information seretrouve tant dans le secteur public que privé. Et avec l’explosion du flux d’informations (essentiellement dû àInternet), sa présence et sa formation deviennent de plus en plus indipensables.

Les cours de documentation visent à préparer des documentalistes, des bibliothécaires, des concepteurs de basede données, des gestionnaires de site Internet, des gestionnaires de l’information. Ils permettent d’acquérir unebonne maîtrise des outils nécessaires au traitement de documents et de l’information, en particulier les outils destechniques documentaires et informatiques.

• Les cours de techniques documentaires

Les techniques documentaires donnent au futur documentaliste, des méthodes pour gérer son centre. Il s’agitdu catalogage (rédaction d’une notice bibliographique qui décrit chaque document) ; l’apprentissage dulangage documentaire (termes propres au domaine de la documentation utilisés dans les classifications et lesthésaurus) ; la bibliographie, la création et la recherche sur les bases de données.

• Les cours de langage documentaire

Il s’agit de l’enseignement de linguistique et d’anglais spécifiques aux sciences de l’information ainsi qu’uneinitiation à la propriété intellectuelle et au travail d’enquête dans un service de documentation.

• Les cours d’informatique documentaire

Ils apprennent à maîtriser les nouvelles technologies, à « dialoguer » avec l’ordinateur.

Il s’agit essentiellement de comprendre les logiciels documentaires et de savoir les manier, de pouvoir se servird’Internet et des moteurs de recherche, de comprendre les documents électroniques et leurs formatsspécifiques (XML, HTML, …) , d’être initié à la veille.

• Le stage et le rapport de stage

Afin de pouvoir mettre en pratique ce qu’il aura pu apprendre durant l’année, un stage est proposé à l’étudiant.A son issue, ce dernier devra rédiger un mémoire montrant son aptitude à pouvoir mener à bien un projet enrelation avec la bibliothéconomie ou la documentation.

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Les études courtes : bac + 3 ans• LE DIPLÔME DE BACCALAURÉAT BIBLIOTHÉCAIRE-DOCUMENTALISTE

Ce diplôme se prépare dans une Haute Ecole , dans la catégorie sociale, en trois ans. Il est aussi possibled’obtenir ce diplôme en suivant les cours de promotion sociale ( 4 ans en cours du soir).Au programme : étude documentaire spécifique aux différentes disciplines, langues, sciences ettechniques documentaires (bibliothéconomie, documentologie, média, bibliographie, recherchesdocumentaires, déontologie), un stage de 15 semaines minimum.

Comment y accéder ?Etre détenteur d’un diplôme de fin d’études secondaires/secondaires techniques.

Contact : cours du jour

• Haute Ecole Paul-Henri Spaak – Département social – IESSIDhttp ://www.he-spaak.be/iessid.htm

• HEPL Léon-Eli Troclet – Catégorie sociale-ISIShttp ://www.prov-liege.be/isis/

• HENaC – Département Social de Malonnehttp ://www.henac.be

Étudier autrement : cours du soir

• Institut Jean-Pierre Lallemand – Bruxellese-mail : [email protected]

• Institut provincial d’enseignement de Promotion sociale de Liège –IPEpse-mail : [email protected]

• Institut prov. supérieur des sciences sociales et pédagogiques – IPSMae-mail : [email protected]

• Institut Reine Astrid de Mons –IRAMe-mail : [email protected]

Etudesen Belgique

Processus de BologneSchéma européen Bachelier-Master-Doctorat

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> > > LES GESTIONNAIRES DE L’INFORMATION

Au programme de la deuxième année : Mémoire ou travail de fin d'études, anglais et néerlandais ouallemand, histoire du livre et des bibliothèques en Occident, veille technologique, enjeux politiques,sociaux et culturels des nouveaux médias, sociologie de la lecture et des lecteurs, automatisation desbibliothèques, méthodes d'analyse statistique, introduction aux banques de données, théorie dumarketing, méthodologie et gestion de projet, représentation des connaissances, systèmed’information d’entreprise.

Comment y accéder ?Il faut être porteur d’un diplôme de premier cycle délivré par une université belge ou une haute école,ou d’une formation jugée équivalente.

Contact : > Université Libre de Bruxelles

www.ulb.ac.be/prog/philo/infodoc/index.html

• LE MASTER EN SCIENCES ET TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DELA COMMUNICATION, À FINALITÉ SPÉCIALISÉE –MASTIC-

Comment y accéder ?Il faut être porteur d'un diplôme de licence dans une discipline relevant des sciences humaines ou d'undiplôme jugé équivalent. Les étudiants inscrits en dernière année du deuxième cycle peuvent égalementy accéder. Dans ce cas, ils ne peuvent obtenir le diplôme de master qu'un an après avoir obtenu le gradede licencié.En outre, les étudiants doivent attester, par un certificat ou un test, la connaissance active d'uneseconde langue moderne (de préférence l'anglais ou le néerlandais) et la connaissance passive d'unetroisième langue moderne.

Contact :

> Université de Louvain-la-Neuvehttp://www.ucl.ac.be/etudes/programmes/[email protected]

> Université de Liègehttp://progcours.ulg.ac.be/cocoon/programmes/PMSINF01.html

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Les études longues : bac + 4-5 ansIl est aussi possible de poursuivre une formation à l’université avec :

• l’année préparatoire à la licence en sciences du livre et des bibliothèques• la licence en sciences du livre et des bibliothèques : 2 ans• le master en Sciences et Technologies de l’Information et de la Communication : 2 ans• le Diplôme d’Etudes Spécialisées DES : 1 an

Processus de Bologne • dès la rentrée 2004, on parlera de MASTIC ou Master en Sciences et Technologies de

l’Information et de la Communication en deux ans ou 120 crédits.• Le DES sera supprimé probablement dès 2007-2008

• L’ANNÉE PRÉPARATOIRE À LA LICENCE EN SCIENCES DU LIVRE ET DES BIBLIOTHÈQUESCursusAnnée unique «INFLIV»

Comment y accéder ?Il faut être porteur d'un diplôme belge de Candidat ou licencié en communication appliquée, d'Assistantsocial, d'Assistant en psychologie, de Conseiller social, de Gradué en communication, en écrituremultimédia ou en gestion des ressources humaines.

Contact : Université Libre de Bruxelleshttp://www.ulb.ac.be/prog/philo/infodoc/g1.html

• LA LICENCE EN SCIENCES DU LIVRE ET DES BIBLIOTHÈQUESdisparaîtra au profit du master

Au programme de la première année: introduction à la bibliothéconomie y compris sélection etacquisition des ouvrages, histoire du livre et des bibliothèques en Occident, introduction à ladocumentologie, initiation à l’algorithmique et à la programmation, architecture des ordinateurs, droitintellectuel ou droit appliqué à la bibliothéconomie, logique formelle, linguistique générale,techniques du catalogage, introduction à la psychologie ergonomique, archivistique, questionsd’administration et de gestion des bibliothèques, initiation à la microinformatique, le livrecontemporain et les nouveaux supports d’information, documents audiovisuels, droit administratif,anglais et néerlandais ou allemand, stage (1 mois).

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• LE DIPLÔME D’ÉTUDESSPÉCIALISÉES (DES)disparaîtra probablement dès 2007-2008

• DES en information et documentation (1 an) à l’ULB Bruxelles

• DES en documentation et sciences del’information (1 an) à l’ULG Liège, avectrois orientations :- Sciences et métiers du livre- Archivistique et sciences

documentaires- Informatique appliquée

aux études de philosophie et lettres

Comment y accéder ?Avec un diplôme de 2e cycle universitaireproposé par une faculté de philosophie etlettres.

Contact : > Université Libre de Bruxelles

www.ulb.ac.be/prog/philo/infodoc/index.html

> Université de LiègeFaculté de philosophie et lettres :Département d’information et decommunicationw w w . u l g . a c . b e / a a c a d / p r o g -cours/philo/PhiDESLangHisDoc.html

Daphné Boehles, étudiante àla Haute École Léon-Éli Troclet,Liège.

Pourquoi avez-vous choisi ces études et quel aété le déclic?

J’ai toujours eu une passion pour les livres et leslangues. M’orienter vers l’enseignement ne meplaisait guère et je me suis mise à la recherched’une autre formation qui mettrait en valeur cesdeux intérêts.Le déclic s’est produit à la ‘Foire de l’étudiant’ en2001 lors de laquelle j’ai rencontré deuxbibliothécaires qui m’ont parlé de la formation etdes possibilités de travail qui se présenteraient àmoi. Jusque-là je ne savais pas qu’il fallait fairedes études pour « ranger des livres ».

La section au lycée, a-t-elle été déterminantepour vos études universitaires?

Au départ mon choix de la section (A1 langues etlittératures) n’a pas été déterminant puisque je nesavais pas encore vers quelles études m’orienter.Toutefois, cette section m’a bien préparée à mesétudes, surtout le côté littéraire et les langues quisont très représentées.

Avez-vous dû créer un dossier pourl’admission ? Passer un examen d’entrée ?

Ni dossier, ni examen n’ont été exigés,uniquement une copie certifiée conforme dudiplôme de fin d’études secondaires. Étant donnéles changements survenus dans l’administrationbelge, il est maintenant obligatoire de fairehomologuer son diplôme.

Pourquoi avez-vous choisi la Belgique ?

J’ai exclu d’office la France puisque l’accès auxécoles qui proposent ces études est limité etsouvent on demande un numerus clausus ou unexamen d’entrée. Il me restait donc la Belgique etl’Allemagne. En Belgique on me proposait uneformation qui dure trois ans (un graduat) afind’obtenir le diplôme de bibliothécaire-documentaliste. En Allemagne, on me disait quele régime scolaire était moins strict et que laformation dure quatre ans pour une licence debibliothécaire uniquement. Disons que le côtéfinancier jouait également un rôle. En plus, lalangue officielle administrative étant le françaisau Luxembourg, j’ai préféré aller en Belgique avecl’idée que cela me sera, plus tard, favorable dansma vie active.

Les études sont-elles plutôt pratiques outhéoriques ? Vous sentez-vous bien préparée àentrer dans la vie active ?

Elles sont bien équilibrées, les cours mêmes sont,pour la plupart, théoriques, mais les différentstravaux pratiques et les stages nous permettentd’appliquer cette théorie quasi tout de suite. Ainsinous sommes pleinement préparés pour la vieactive sans devoir redouter des déceptions ou demauvaises surprises comme des étudiants quin’ont eu que des cours théoriques pendant trois,quatre ou même cinq ans et qui remarquentseulement après les études que la profession necorrespond pas à l’image qu’ils se sont faite.

Quels sont les points forts de votre formation ?

Les points forts sont les langues (trois sontobligatoires), les cours bibliothéconomiquescomme la taxonomie ou la catalographie, etc. etle stage qui détient le quotient de points le plusélevé.

Quels sont d’après vous les critères pour réussirvos études ?

Avant tout il faut assister régulièrement auxcours, c’est essentiel. Relire les notes avant laprochaine séance est recommandable et surtoutne pas commencer trop tard à étudier pour lesexamens.

Quelles aptitudes personnelles doit avoir selonvous un(e) étudiant(e) en bibliothéconomie/documentation ?

On doit avoir un bon sens de l’organisation, aimerle travail en équipe, ne pas craindre le contactsocial, même avec des instances comme desministères, …, rester ouvert aux nouvellestechnologies et, surtout, aimer apprendre et sepréserver une certaine curiosité envers toutesnouvelles choses.

Envisagez-vous déjà d’accéder à un poste précis ? Si oui, lequel ?

Je n’envisage pas encore un poste précis puisqued’ici-là beaucoup aura changé. De nouvellesinfrastructures (lycées, université, archivesnationales, bibliothèque nationale…) vont êtreconstruites. Je ne veux pas me fixer sur un posteprécis afin de me donner à moi-même lapossibilité de pouvoir changer par après.

Quel conseil donneriez-vous à un(e) étudiant(e)qui voudrait faire les mêmes études que vous ?

Le choix du pays est primordial et dépend despréférences linguistiques et de la durée desétudes de l’étudiant. Je conseille vivement d’allervisiter l’école et d’avoir un entretien, si possible,avec le directeur, un professeur, le coordinateur…Ainsi on se fait mieux une image de ce qui nousattend et de ce que nous pouvons attendre del’école (infrastructure, matériel…). Etnaturellement de profiter pleinement de cesannées enrichissantes.

www.prov-liege/epl/sup/p22.php

> > > LES GESTIONNAIRES DE L’INFORMATION

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Etudesen FranceProcessus de Bologne

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> > > LES GESTIONNAIRES DE L’INFORMATION

• LES DEUSTLe DEUST est une formation scientifique et technique à caractère résolument professionnel.

Comment y accéder ?Avec un bac, sur dossier et après des épreuves plus un entretien.

Contact :

> DEUST métiers du livreCRSDUniversité de Clermont- Ferrand IIwww.univ-bpclermont.fr/deust/metiers_livre/home.htm

> DEUST sciences et techniques de l’information et de la communicationUniversité de Lille IIIUFR IDISTwww.univ-lille3.fr/diplôme/deust/stid.html

> DEUST métiers de la culture, option médiathèquewww.unilim.fr/contents/formations/lettres/DeustMetCul.htm

> DEUST conseiller pour l’intégration des technologies de l’information et de la communication : Université de Limogeswww.unilim.fr

> DEUST information et documentation scientifique et techniqueUniversité de Lyon Iwww.dist.univ-lyon1.fr

> DEUST information- documentationUniversité de Lyon IIIwww.univ-lyon3.fr

> Sciences pour l’ingénieur spé ingénierie multimédia pour l’information documentaireUniversité de Paris VI

> DEUST gestion et exploitation des médiathèquesUniversité de Toulouse IIwww.univ-tlse2.fr/dam

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Objectif : bac + 2Après le baccalauréat, trois diplômes permettent une insertion rapide dans le monde du travail : le DUT, leDEUST et le diplôme de l’EBD. Mais il n’est pas impossible de continuer ses études après avoir réussi une deces formations.

• LE DUT INFORMATION- COMMUNICATIONCe DUT propose des enseignements proches du domaine de la documentation et des activités liées auxbibliothèques et aux archives, et plus particulièrement deux des cinq options de ce DUT : l’optioninformation et documentation d'entreprise et l’option métiers du livre. • L'option information et documentation d’entreprise forme des techniciens capables de s'adapter

aux nouveautés du secteur. L'enseignement est axé sur les différentes techniques documentaires.Sans oublier les activités nouvelles, comme la veille technologique. Des spécialisations existent:documentation image et section trilingue.

• L'option métiers du livre comporte trois spécialités: édition (pour les élèves intéressés par desemplois au sein de services rédactionnels, de services de fabrication...); librairie (cette spécialitéprépare les étudiants aux métiers de responsable de rayon dans les librairies générales, d'assistantde librairies spécialisées...), bibliothèque, qui prépare, entre autres, aux concours de la fonctionpublique.

Comment y accéder ?L’admission se fait sur dossier avec le bac, parfois dès début mars ! Une année spéciale en un an (pourles titulaires d’un bac+2) est ouverte à Bordeaux, Dijon, Nancy, Paris X.

Contact : (liste non exhaustive)Pour obtenir la liste de toutes les formations, consultez le site de l’Onisep : www.onisep.fr

> IUT de Grenoble IIwww.iut2.upmf-grenoble.fr/iut2v2/

> IUT Jean Moulin- Lyon IIIwww.univ-lyon3.fr/infocom

> IUT de Strasbourg IIIwww-urs.u-strasbg.fr/

> IUT de Nancy IIwww.iuta.univ-nancy2.fr

> IUT de Toulouse IIIwww.ups-tlse.fr/

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Processus de Bologne : Réforme LMDCertaines universités proposeront dès la rentrée 2004 la nouvelle architecture des diplômes dans le cadre dusystème européen "Licence - Master - Doctorat", dit "LMD". L’application de cette réforme sera progressive.Aussi, nous vous conseillons de prendre contact directement avec l’université ou l’institut de votre choix pourêtre bien informés !

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> > > LES GESTIONNAIRES DE L’INFORMATION

Objectif : bac + 3 - 4

Processus de Bologne : Réforme LMDLicences LMD à la rentrée 2004

> Lyon II : Humanités et sciences humaines, mention information et communication

> Lyon III : sciences humaines, mention information et communication

> St.-Etienne : Sciences humaines et sociales, mention information et communication

> Toulouse I : sciences de l’information et de la communication, mention information etcommunication

• LES DU (DIPLÔMES UNIVERSITAIRES )Le DU est un diplôme de l’université. Il n’a de valeur que si vous poursuivez vos études dans la mêmeuniversité. Dans le cadre du LMD, l’habilitation de ce diplôme sera conservée. Sa vocation estd’accueillir des diplômés Bac + 2 avec expérience professionnelle.

�� DU gestion de l’information et conduite de projet.

Au programme : informatique, technologies de l’information, records management, gestion des archives, histoire.

Comment y accéder ?Pour les professionnels en activité avec un bac+2. Formation deux jours par mois pendant deux anssoit 360 heures. Coût : 5950 euros pour toute la formation.

Contact : > CUFCo

www.univ-angers.fr

�� DU de technicien ingénierie documentaire

Contact : > IUT de Cachan

www.u-psud.fr/iut-cachan/

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• LE DIPLÔME DE L’EBD

L’École des bibliothécaires documentalistes à Paris (EBD), établissement privé rattaché à l’InstitutCatholique forme en deux ans les bacheliers (toutes séries) aux techniques documentaires.La formation se compose de plusieurs modules : recherche et veille, traitement de l’information,technologies de l’information, management, culture professionnelle et développement personnel,anglais.

Comment y accéder ?Concours d’admission en septembre pour les titulaires du baccalauréat. Admission surentretien pour les titulaires d'une maîtrise. Inscriptions à partir du 1er mai.

Frais d'études : 670 €

Contact :

> EBDEcole des bibliothécaires-documentalistes (Institut catholique de Paris) http://www.ebd.fr/

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> > > LES GESTIONNAIRES DE L’INFORMATION

Contact : > Université de Paris X- Nanterre

www.cva.u-paris10.fr

�� DU techniques documentaires et médiation culturelle

Contact : > Université de Paris X- Nanterre

www.cva.u-paris10.fr

�� Certificat de compétence en gestion de la documentation d’entreprise

Comment y accéder ?Après un bac +2, avec une bonne maîtrise des moyens d’information et de communication.Formation de 18 mois, 116 euros de frais de base.

Contact : > CNAM Champagne-Ardenne

http://dnf.cnam.fr/formations/

• LES LICENCES (L) ET LES MAÎTRISES (M)

Ces études ne mènent pas à des diplômes professionnels, mais permettent l’accès à un niveau «maîtrisespécialisée ». Leur contenu est plus culturel que technique. Un grand nombre de licences des domaineslittéraire, linguistique, artistique, ainsi que des sciences humaines et de l'éducation, peuvent êtreassorties de la mention «documentation». Elle facilite l’accès à la maîtrise «documentation etinformation». Implantée dans une douzaine d'universités, cette maîtrise aborde tous les aspects de larecherche, du stockage et de la diffusion de l’information.Autre filière possible: la licence et la maîtrise d'information communication. La licence est accessible,notamment aux titulaires du DEUG arts ou du DEUG lettres et langues avec la mention médiationculturelle et communication. Des orientations particulières existent: documentation à Grenoble III,systèmes et pratiques d’édition à Lyon II, métiers du livre à Nice...Les métiers liés aux archives ont aussi leur formation à l’université. Mulhouse propose une licence etune maîtrise des métiers de la culture, des archives et de la documentation pour les collectivitésterritoriales (MECADOCTE). En licence, l’option “techniques d'archives et de documentation” (qui nousintéresse ici) est accessible avec un DEUG d'histoire. La maîtrise est accessible avec une licence d'histoireou la licence MECADOCTE dans la même option. La formation se prolonge en DESS techniquesd'archives et de documentation. Signalons une licence et une maîtrise d’histoire, option documentation,archives et patrimoine à Angers.

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�� DU information appliquée à l’exploitation et à la diffusion des documents

Comment y accéder ?Avec le bac.

Contact : > IUT de Dijon

www.u-bourgogne.fr/Enseignement/iutdiadem.html

�� DU gestion et animation de ludothèque

Comment y accéder ?Avec le bac.

Contact : > INFOREC-IUT

www.aquicom.org/inforec/iut3.htm

�� Certificats d’université de spécialisation bibliothèque, documentation et nouvelles technologies.

Comment y accéder ?Après un DUT information- communication.

Contact : > MEDIAT Rhône- Alpes

Université P. Mendès- Francehttp://mediat.upmf-grenoble.fr/fr_formation.html

�� DU sciences de l’information

Comment y accéder ?Après un bac+2 .

Contact : > Faculté des sciences et techniques, université de droit, d’économie et des sciences d’Aix-

Marseillewww.univ.u-3mrs.fr

�� DU bibliothèque- médiathèque

Ce DU offre 300 heures de cours dont 70 de stage. Le programme est composé de littérature pourla jeunesse, de modules de typologie des documents, d’édition, de diffusion des livres, depsychologie et de pédagogie de la lecture.

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> > > LES GESTIONNAIRES DE L’INFORMATION

�� Information-communication scientifique et technique à Paris VII (LM)

�� Ingénierie de la documentation à Dijon (M)http://www.u-bourgogne.fr

�� Métiers de l’information et de la communication, options : services d’information documentaire etintelligence économique à Lyon III (M).http://www.univ-lyon3.fr/infocom

• LES MAÎTRISES DE SCIENCES ET TECHNIQUES (MST)

Quelques maîtrises de sciences et techniques ( MST) font suite au premier cycle universitaire. C'est lecas de la MST traduction et documentation scientifiques de Mulhouse centrée sur l'industrie et larecherche. Elle est réservée aux titulaires d'un DEUG LEA, option économie traduction scientifique ettechnique.Le MST information et communication, option hyper-documents multimédia à Paris VIII accueille, en1re année, les titulaires du DEUG MASS et de DEUG littéraires.

Contact : > MST information et communication (option hyper- documents multimédia) à Paris VIII,

> MST traduction et documentation scientifiques Mulhouse.

• LES LICENCES PROFESSIONNELLES

Les licences professionnelles sont conçues et organisées en partenariat avec les employeurs. Elles sepréparent en un an dans les universités, en formation initiale ou en formation continue.Les cours portent essentiellement sur les techniques documentaires, la veille, les sources d’information,les nouvelles technologies. Le stage de fin d’études est très important car il dure entre 12 et 20 semaineset donne lieu à un mémoire rapportant une activité produite dans l’entreprise.

Comment y accéder ?Sur dossier, tests et parfois entretien avec un bac+2. La majorité des candidats sortent d’un DUTinformation- communication.

Contact :> Gestion de l’information et de la documentation pour les organisations à Mulhouse :

http://www.univ-mulhouse.fr/index.jsp

> Information et documentation d’entreprise au Havrehttp://www.univ-lehavre.fr/sommaire.html

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Contact : > Sciences de la documentation et de l’information à :

> Aix-Marseille III (M) http://www.u-3mrs.fr

> Bordeaux III (M)http://www.iutb.u-bordeaux.fr

> Bretagne Sud (M)http://www.univ-ubs.fr/ubs/index.html

> Catho de l'Ouest (M)http://www.uco.fr

> Lille III (M)UFR IDISThttp://www.univ-lille3.fr/index.html

> Lyon I (M) IUP DISThttp://www.univ-lyon1.fr

> Montpellier III (M) http://www.univ-montp3.fr

> Mulhouse (M)http://www.univ-mulhouse.fr/index.jsp

> Nancy II (M)http://www.univ-nancy2.fr

> Paris I (M) http://www.univ-paris1.fr

> Paris VIII (M)http://www.univ-paris8.fr

> Paris X (M)http://www.u-paris10.fr

> Histoire mention documentation, archives et patrimoines à Angers (LM)

> Lettres modernes, option librairie à Mulhouse (L) : http://www.univ-mulhouse.fr/index.jsp

> Métiers de la culture, des archives et de la documentation pour les collectivités territoriales (MECADOCTE) à Mulhouse (LM) : http://www.univ-mulhouse.fr/index.jsp

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> > > LES GESTIONNAIRES DE L’INFORMATION

> Métiers de l’information et de la communication Lyon IIIhttp://www.univ-lyon3.fr/infocomet avec option commercialisation des produits d’édition à Paris XIII.

> Ingénie en documentation d’entreprise, réseaux et images à Dijonhttp://www.u-bourgogne.fr

> Sciences de l’information et de la documentation à Lille III UFR IDISThttp://www.univ-lille3.fr/index.html

• LES ÉCOLES SPÉCIALISÉES

�� L'École nationale des Chartes, forme des chercheurs de haut niveau, spécialistes de l’ histoire de France et des techniquesarchivistes. Deux filières sont proposées : époque médiévale et moderne ou époques moderne etcontemporaine. Pour le tronc commun, la paléographie latine et française, la philologie romane, lesinstitutions, l’ histoire des textes, les archives, l’ histoire du livre et de la gravure, l’histoire du droit,l’archéologie, l’histoire de l’art et l’informatique sont au programme. De plus les élèves sont amenésà rédiger une thèse. Ils sont nommés paléographes après leur soutenance.

Comment y accéder ?On entre à l'École des Chartes par un concours qui nécessite deux ans de classes préparatoires.Un très petit nombre de titulaires de licences, et surtout de maîtrises, peuvent entrer en deuxièmeannée sur dossier. L’école indique que les candidats doivent avoir une forte motivation pourl’histoire et le patrimoine. Il est souhaitable d’avoir fait du latin dans l’enseignement secondaire. Laconnaissance du grec figure parmi les options proposées, mais elle n’est nullement indispensable.Cette filière est extrêmement sélective.

Contact :> Ecole des Chartes

www.enc.sorbonne.fr

�� Le diplôme de l’Institut régional des techniques documentaires (IRTD) délivre un diplôme technique de documentaliste qui correspond à des fonctions d’assistant dans lesentreprises privées. Au programme, techniques de traitement de l’information, nouvellestechnologies et méthodes pratiques de documentation. Cet institut est une antenne de l’ INTD. Lescours n’ont lieu que deux jours par semaine, le reste du temps est consacré au stage.

Comment y accéder ? L’admission se fait sur dossier puis entretien après bac + 2 ou trois années d’expérienceprofessionnelle en documentation.Les frais de scolarité s’élèvent à 3600 euros pour l’ensemble de la formation.

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> Ressources documentaires et bases de données à l’IDIST, Lille3http://portail.univ-lille3.fr

> Librairie et métiers du livre à Nice

> Management de l’information à Tourshttp://www.univ-tours.fr/scuio/suio.html

> Médiation culturelle à Paris XII

> Métiers du livre et multimédia à Paris Xhttp://www.u-paris10.fr

> Sciences et techniques de l’information et de la documentation à l’INTD de ParisINTD-CNAMhttp://www.cnam.fr/instituts/INTD/

> Sciences de l’information et de la documentation à l’IRTD de Parishttp://www.rouen.cci.fr/irtd/homepage.htm

> Veille en entreprise à Besançonhttp://www.univ-fcomte.fr

> Veille informatique scientifique et technique à Paris VIUT DE PARIShttp://www.univ-paris5.fr

• LES INSTITUTS UNIVERSITAIRES PROFESSIONNALISÉS (IUP)

Les IUP préparent à entrer directement dans la vie active. Les cours se composent de culture généraleet scientifique, d’informatique, de techniques documentaires et de culture en entreprise.Ces formations proposent également de nombreuses heures de stage.

Comment y accéder ?Sur dossier et parfois après entretien avec un bac +1 ou un bac+2 pour entrer directement en deuxièmeannée.

Contact :> Information et communication à Roubaix

http://www.univ-lille3.fr/index.html

> Ingénierie documentaire: Lyon I IUP DISThttp://www.univ-lyon1.fret Toulouse II

> Métiers des arts et de la culture.Options : métiers du livre à Grenoble II et Paris X

patrimoine culturel et documentaire à Reims.

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> > > LES GESTIONNAIRES DE L’INFORMATION

Objectif : bac + 5• LES DESS ET LES DEA

Il existe une multitude de DESS et de DEA en documentation qui se spécialisent chacun dans undomaine précis. Cette formation en un an, qui comprend un stage de 3 à 6 mois donnant lieu à unmémoire, achève un parcours dans la documentation excepté le DEA qui prépare à une thèse dedoctorat débouchant sur la recherche ou l’enseignement supérieur.

�� Le DESS documentation et technologies avancées de Paris VIII forme des responsables de centre de documentation, des responsables dudéveloppement de systèmes. Au programme : culture informationnelle, management et droit del’information, informatique et nouvelles technologiesPlus d’informations : www.univ-paris8.fr

�� Le DESS gestion des systèmes documentaires d’information scientifique et technique d’Aix- Marseille III forme des chargés de veille ou d’études. La formation comporte de la recherchedocumentaire, de l’informatique documentaire, de la communication, de l’ organisation desdonnées, des méthodes prévisionnelles en information scientifique, de la veille concurrentielle etinformatique, de l’ anglais, …

Plus d’informations : Laboratoire de Valorisation de l’InformationUniversité Aix-Marseille IIIhttp://innovinfos.free.fr

�� Le DESS gestion de l’information en entreprise, Institut d’études politiques de Paris forme des professionnels qualifiés en gestion de l’information avec une culture d’ entreprise et uneculture technologique. Au programme, connaissance de l’entreprise, son environnement et sonmanagement, la technologie de l’information, les enjeux économiques et les stratégies associées,méthodologique technologique.

Plus d’informations :Ecole des DESS d’entrepriseInstitut d’Etudes Politiques de Pariswww.sciences-po.fr et http://dessinfo.sciences-po.fr

�� Le DESS informatique documentaire de l’ENSSIB et de Lyon I forme des spécialistes en gestion de l’information avec des cours d’ informatique, de documentationélectronique, d’informatique documentaire, de gestion de projets, de documentation secondaire, derecherche documentaires, d’anglais, …

Plus d’informations : Ecole Nationale des Sciences de l’Information et des Bibliothèques (ENSSIB) et Université de Lyon 1www.enssib.frwww.univ-lyon1.fr

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Contact :> Institut régional des techniques de documentation

www.rouen.cci.fr/irtd/homepage.htm

Étudier autrement> Les cours peuvent aussi être suivis par correspondance avec le CNED : www.cned.fr

www.ifa-rouen.fr/irtd/fad

�� INA Formation à la documentation audiovisuelle (techniques de documentation), écrite et audiovisuellenouvelles technologies informatiques et multimédias). Durée de la formation : un an.

Comment y accéder ?Après un bac + 2 , sur entretien et dossier (coût 3179 euros).

Contact :> Institut national de l’audiovisuel

www.ina.fr/formation/initiale.fr.html

�� ENSSIBDiplôme de conservateur de bibliothèque délivré après 18 mois de formation.L' ENSSIB et l' IFB (Institut de formation des bibliothécaires sont réunis au sein d'un mêmeétablissement (ENSSIB), sous la tutelle du ministère de l’Education nationale. L' IFB (111 rue du 1ermars 1943, 69100 Villeurbanne, Tél. : 4 721144 40) est dédié à la formation initiale desbibliothécaires et à la formation continue.

Comment y accéder ? Accès sur concours niveau licence.

Contact :> Ecole nationale supérieure des sciences de l’information et des bibliothèques

www.enssib.fr

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> > > LES GESTIONNAIRES DE L’INFORMATION

Plus d’informations :UFR d’Information- Documentation, Information Scientifique et Technique (IDIST)Université Lille IIIwww.univ-lille3.fr

�� D’autres DESS existent qui préparent à des métiers « voisins » de la documentation :

• Informatique et réseaux :

> le DESS en réseaux d’information et document électronique à l’ ENSSIB de Lyon

Plus d’informations :Ecole Nationale Supérieure des Sciences de l’Information et des Bibliothèques (ENSSIB)www.enssib.fr

> le DESS systèmes d’information répartis et d’aide à la décision à : Lille I

Plus d’informations : USTL Cité Scientifiquehttp://ustl.univ-lille1.fr/suaio/Formations/cycle3/dessSIAD.htm

Clermont- Ferrand II (www.univ-bpclermont.fr), Toulouse I (www.univ-tlse1.fr) et Orléans (www.univ-orleans.fr).

> le DESS management et technologies de l’ information à Aix- Marseille III

Plus d’informations : Institut d’Administration des EntreprisesUniversité Aix- Marseillewww.iae.univ-aix.fr

> le DESS informatique : réseaux, applications documentaires et images à CaenUniversité de Caen

Plus d’informations : www.unicaen.fr

> le DESS informatique : ingénierie documentaire et multimédia à Evry-Val-d’EssonneUniversité d’Evry-Val d’Essone

Plus d’informations : www.univ-evry.fr

> le DESS traitement et valorisation de l’ information textuelle (Travaltex), mentionsciences du langage à Poitiers

Plus d’informations : Faculté des Lettres et des Langues

Université de Poitierswww.univ-poitiers.fr et www.lettres.univ-poitiers.fr

> le DESS médias électroniques interactifs à Paris VIIIPlus d’informations : Structure autonome transitoire (SAT) CommunicationUniversité Paris 8 Saint- Deniswww.univ-paris8.fr

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�� Le DESS information et communication de Lyon III offre quatre domaines professionnels : médias, communication des organisations, servicesd’information documentaire et intelligence économique. Elaboration d’un projet professionnel,anglais, industrie et marchés de l’ information et de la communication, élaboration de services d’information pour Internet, droit de l’ informatique sont au programme. De plus, deux optionspeuvent être choisies : intelligence économique et services d’ information documentaire.

Plus d’informations : IUP Métiers de l’Information et de la CommunicationUniversité Lyon IIIwww.univ-lyon3.fr/infocom

�� Le DESS information scientifique et technique de Nancy I et II forme des documentalistes scientifiques, des chargés d’ études, des responsables de veille, …Au programme, veille et intelligence économique, défense économique, techniques documentaires,ingénierie d’information scientifique et technique, connaissance de l’entreprise, informatique,information et communication, méthodologie de recherche d’informations et de nombreux travauxdirigés.

Plus d’informations : ISIAL- Faculté des Scienceswww.inpl-nancy.frwww.univ-nancy2.frwww.isial.uhp-nancy.fr

�� Le DESS sciences de l’information et de la documentation spécialisée au Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) de Paris est le seul qui forme des généralistesde l’ information mais le nombre d’heures de cours est conséquent . Les 1100 heures au programmese répartissent sur huit modules : traitement et mise en forme de l’information, veille informative,et recherche d’ information, ingénie d’ information et mise en forme de produits, technologie de l’information communication, management et communication, ingénie des systèmes d’ informationet conduite de projet, connaissance de la profession et de son environnement . Pour le stage,l’Institut place ses élèves. Frais de scolarité : 3871 euros + frais de dossier : 61 euros

Plus d’informations :INTDInstitut national des techniques de la documentation (CNAM)www.cnam.fr/instituts/intd

�� Le DESS systèmes informationnels et documentaires de Lille III prépare des concepteurs de systèmes d’information, des administrateurs de données, desgestionnaires de veille stratégique, des consultants, …Management de l’information dans l’entreprise, systèmes de représentation des connaissances,systèmes d’information réseaux et télécoms, outils et programmation informatique sont auprogramme.

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> > > LES GESTIONNAIRES DE L’INFORMATION

�� Le DEA sciences de l’information et de la communication se prépare à :

> Aix- Marseille II

Plus d’informations : www.univ.u-3mrs.fr/Ba30066.html

> Bordeaux III UFR des Sciences de l'Information, de la Communication et des Artswww.montaigne.u-bordeaux.fr/GUIDENS/D.E.A./deasicom.pdf

> ENSSIB et Lyon II INSA de Lyonwww.enssib.fr et http://connaissances.lautre.net

> Grenoble II et IIIwww.u-grenoble3.fr/stendhal/formation/pdf/3com.pdf

> Lille III IUP INFOCOMwww.univ-lille3.fr

> Lyon IIIERSICOwww.univ-lyon3.fr

> Nancy IIwww.univ-nancy2.fr/DIPLOMES/Cycle3/L3DeaScInfoCom.html

> Paris X (en cohabilitation avec l’université Paris VIII)www.u-paris10.fr

�� Le DEA information scientifique et technique (IST)Plus d’informations : Université de Marne- la- Vallée www.univ-mlv.fr

�� Le DEA traitement de l’information : informatique, images, automatique à Poitiers www.uni-poitiers.fr

�� Le DEA enjeux sociaux et technologies de la communication à Paris VIII www.univ-paris8.fr

Comment y accéder ?Tous ces diplômes nécessitent d’avoir passé une maîtrise de documentation et sont accessibles surdossier parfois après tests et entretien de motivation.

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> le DESS sciences de l’information et de la communication : ingénierie de la création etnouvelles technologies à Nice.Université de Nice- Sophia Antipolis

Plus d’informations : www.unice.fr

• Veille et intelligence économique :

> le DESS intelligence économique et développement des entreprises à Poitiers

Plus d’informations : Institut de la COMmunication et des nouvelles TEChnologies (ICOMTEC)Université de Poitierswww.univ-poitiers.fr et http://icomtec.univ-poitiers.fr

> le DESS informations stratégiques et innovations technologiques à Angers

Plus d’informations : ISTIA Innovation : www.istia.univ-angers.fr

Université d’Angers : www.univ-angers.fr

> le DESS intelligence économique et gestion de l’innovation à Saint- Etiennewww.univ-st-etienne.fr

• Gestion de connaissances :

> le DESS gestion du patrimoine immatériel de l’entreprise à Marne- la- Vallée,

> le DESS systèmes d’information documentaire en ligne des disciplines littéraires,sociales et philosophiques à Besançon

Plus d’informations : UFR des Sciences du Langage, de l’Homme et de la SociétéUniversité de Franche- Comtéhttp://slhs.univ-fcomte.fr

> le DESS métiers de la culture, des archives et de la documentation pour les collectivitésterritoriales et les organisations, option techniques d’ archives et de documentation àMulhouse

Plus d’informations : Faculté des Lettres et Sciences humainesUniversité de Haute- Alsace Mulhousewww.uha.frwww.univ-mulhouse.fr

> le DESS webmestre éditorial à Poitiers

Plus d’informations : www.univ-poitiers.fr

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Etudes

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> > > LES GESTIONNAIRES DE L’INFORMATION

en Allemagne

Bibliotheks-, Archiv- und Dokumentationswesen

• Mindenststudiendauer:8 - 9 Semester (Universitätsstudium)7 - 8 Semester (Fachhochschulausbildung)

• Abschluss:

Diplom, Magister

• Studienaufbau:

Studium und Fachausbildung Bibliothekswesen:Publikationskunde, Aufbau und Gliederung desBibliothekswesen, Buchmarkt,Bibliotheksbetriebslehre, Bibliotheksbau und -technik, Benutzerberatung und Auskunftsdienst,Praxis, Bibliographie, Kataloglehre, elektronischeDatenverarbeitung, Massenmedien, Informationund Dokumentation, Bibliotheksgeschichte,Statistik.

• Studium Dokumentationswesen:

Betriebslehre, Medien- und Informationsbeschaf-fung, Aufbau von Datenbanken, automatisierteDatenverarbeitung.

• Semesterwochenstudium und Praktika:

Neben der theoretischen Ausbildung in den oben genannten Fächern, besteht die Ausbildung auch auspraktischen Tatigkeiten. Diese umfassen generell 4 bis 13 Monate.Beispiel: FH Köln, Diplom-Bibliothekar (4wöchiges Grundpraktikum vor Studienaufnahme in einerselbst- ausgesuchten Bibliothek)Das Studium dauert hier 8 Semester, aufgegliedert in ein Grundstudium (1.-3. Semester) und dasHauptstudium (4. & 7. Semester), ein Praxissemester (5. Semester) und ein Semester zum Schreiben derDiplomarbeit (8. Semester)Den genauen Studienverlaufsplan für den Studiengang Bibliothekswesen sehen Sie unter.http://www.fbi.fh-koeln.de

• Zulassungsvoraussetzungen:

Abitur oder gleichwertiges Diplom (meistens genügt eine Fachhochschulreife)

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• LE DIPLÔME DES SCIENCES ET TECHNIQUES DE L’INFORMATION ET DE LA DOCUMENTATION DE L' LNSTITUT NATIONAL DESTECHNIQUES DE LA DOCUMENTATION (INTD)forme en un an, à partir d'une maîtrise, de véritables professionnels de la documentation. Environ 70élèves sont recrutés chaque année parmi 200 candidats. Au programme: les techniques classiques, maissurtout les nouvelles technologies d'information. L' INTD délivre le diplôme supérieur des sciences ettechniques de l'information et de la documentation ainsi que le DESS sciences de l'information et de ladocumentation spécialisées. Par ailleurs, l’ INTD et l’INA se sont associés pour créer une formationdébouchant sur le diplôme technique de documentaliste, assorti d'une attestation de spécialitédocumentation audiovisuelle. Cette formation, centrée sur la conservation et la diffusion dupatrimoine audiovisuel, s'adresse à des diplômés de niveau bac + 2, toutes disciplines.

Comment y accéder ?Accès sur examen ouvert aux titulaires d’une maîtrise (ou équivalent)

Frais de scolarité: 3125 €

Inscription: de début juin à début septembre.

Contact :INTDInstitut national des techniques de la documentation (CNAM)www.cnam.fr/instituts/intd

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> > > LES GESTIONNAIRES DE L’INFORMATION

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Etudesen AutricheDie Ausbildung für den höheren Dienst an Bibliotheken erfolgt meist nach der Anstellung an einerBibliothek. Es gibt jedoch verschiedene, interessante Studiengänge an den österreichischen Hochschulen imBereich Kommunikation/Informationswissenschaft.

> Fachhochschule Eisenstadt • Fachhochschul-Studiengang Informationsberufe ( information and knowledge management)

> Universität Graz • Institut für Informationswissenschaft (betriebswirtschaftlich orientiert)

> FH Johanneum • Informationsmanagement

> Donau-Universität Krems • Universitätslehrgang Bibliotheks- und Informationsmanagement

> FH Salzburg • Informationswirtschaft- und Management

> Technische Universität Wien • Studienplan Informatik • Studienplan Wirtschaftsinformatik

> Wirtschaftsuniversität Wien • Abteilung für Informationswirtschaft

• Einschreibung:

Siehe Broschüren des CEDIES: «Studium in Deutschland» und «Die Fachhochschulen»

• Studienorte:

Allgemein problemlose Zulassungsvoraussetzungen in:

> Berlin, Humboldt-Univ.: Bibliotheks- und Informationswissenschaft, Magister- undPromotionsstudiengang, Aufbaustudium Wissenschaftlicher Bibliothekar

> Darmstadt, FH: Diplom-Informationswirt, Schwerpunkt Bibliothek, Chemieinformation,Medieninformation oder Wirtschaftsinformation

> Düsseldorf, Heinrich Heine Universität: Philosophische Fakultät, AbteilungInformationswissenschaft

> Erlangen-Nürnberg, Friedrich Alexander Univ.: Faculty of Arts: Studiengang Buchwissenschaft

> Hannover, FH: Diplom-Informationswirt

> Hamburg, FH: Diplom-Bibliothekar

> Hamburg, Hfaw: Bibliothek und Information

> Köln, FH: Diplom-Bibliothekar, Master Aufbaustudium Bibliotheks- und Informationswissenschaft,Diplom-Informationswirt (4wöchiges Grundpraktikum vor Studienaufnahme!)

> Leipzig, FH: Hochschule für Technik, Wirtschaft und Kultur: Diplom-Bibliothekar –FachbereichBuch und Museum

> Mainz, Johannes Gutenberg Univ.: Institut für Buchwissenschaft

> Marburg, Philipps Univ. : Archivschule Marburg

> Potsdam, FH: Diplom-Bibliothekar, Diplom-Dokumentar, Diplom-Archivar

> Stuttgart, FH, Hochschule der Medien: Diplom-, Bachelor- und Masterstudium Bibliotheks- undMedienmanagement, Master Aufbaustudium Musikinformationsmanagement

> Trier, Univ. Des Saarlandes : Informationswissenschaft

• Fernstudium

> Humboldt Univ. Berlin, Institut für Bibliothekswissenschaft, MA Library and Information Sciencehttp://www.fbiw.hu-berlin.de/

BOLOGNA PROZESS

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> > > LES GESTIONNAIRES DE L’INFORMATION

Tél.: 22/709 99 77Fax: 22/705 99 98http://www.geneve.ch/heg/formations/

• STUDIEREN AN DER HTW CHUR"Information und Dokumentation" ist in der Schweiz ein noch recht junger Studiengang (seit 1998) undder einzige derartige Studiengang in der deutschsprachigen Schweiz. Er verfügt an der HTW Chur überein ausgesprochen innovatives Profil. Die Studierenden werden professionell für anspruchsvolleAufgaben in der Informations- und Wissensgesellschaft ausgebildet. Die Bezeichnung "Information undDokumentation" ist international nicht mehr üblich. Mit Blick auf die sich neu herausbildendenBerufsprofile wird heute die Bezeichnung "Informationswissenschaft" - "Information Science","Information Studies" - weltweit bevorzugt. Deshalb soll der Studiengang in Chur in Kürze ebenfallsumbenannt werden. Die Ausbildung für die verschiedenen Arbeitsfelder - Bibliothek, Archiv,Dokumentation, Informationswirtschaft, Informations- und Wissensmanagement - erfolgt schon heutein Chur zukunftsorientiert auf informationswissenschaftlicher Basis.

> Vollzeitstudium in Chur:6 Semester = 3 Jahre, ausschliesslich in Chur

Berufsbegleitendes Studium in Zürich:Es dauert 8 Semester = 4 Jahre und findet in Zürich statt: 1 Abend und 1 ganzer Tag pro Woche.Zusätzlich ist zu Beginn und am Ende jedes Semesters ein Blockwochenende in Chur vorgesehen.Inhalte und Anforderungen sind identisch mit denen des Vollzeitstudiums.

Lehrveranstaltungen: Das Studium ist modular aufgebaut. Die einzelnen Lehrveranstaltungen der Module werden in jedemSemester mit einer Prüfung abgeschlossen. Die Bewertung und Gewichtung erfolgt nach dem ECTS.Jede Lehrveranstaltung ist hinsichtlich der Inhalte, Lernziele und Grundlagenliteratur beschrieben.

Fremdsprachen: Im berufsbegleitenden Studium sind bis zum Ende des sechsten Semesters Sprachkenntnisse durchinternational anerkannte Zertifikate in zwei Sprachen nachzuweisen (im Vollzeitstudium gibt es dafürreguläre Lehrangebote):

> Englisch

> Französisch oder Italienisch oder Spanisch

Praktikum:Für das IuD-Studium ist ein Vorpraktikum mit Fachbezug von 9 Monaten Dauer Voraussetzung, dasVollzeitstudium sieht zusätzlich nach dem 4.Semester ein Fachpraktikum von 8 Wochen Dauer vor.Alle weiteren Informationen hierzu auf den Praktikumsseiten

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Etudesen Suisse

Bac + 3 ansLa formation de base eninformation et endocumentation La Haute école de gestion de Genève (HEG -Haute école spécialisée de Suisse occidentale)et l'Ecole d'ingénieurs et d'architecture deCoire (HTA - Haute école spécialisée de Suisseorientale) offrent toutes deux une formationde spécialiste HES en information etdocumentation. Le cursus de formation duretrois ans.

• ETUDIER À LA HEG GENÊVEComment y accéder?La filière information et documentation est ouverte aux candidat-e-s suisses (ou titulaires d’un permisvalable) aux conditions précisées par l’école. 40 semaines de stage sont exigées pour les titulaires d’untitre étranger donnant accès à une université suisse.

Objectifs de la formationDévelopper, dans un processus d'interdisciplinarité et d'évaluation permanente, une vision conceptuelleet stratégique de l'information documentaire.Connaître le contexte culturel et économique nécessaire à l'exercice de la profession.Maîtriser les méthodes et la diversité des outils de l'information documentaire.Développer la capacité d'écoute et de disponibilité face aux usagers.Savoir mettre en oeuvre l'ensemble de ses connaissances, se former et faire évoluer ses pratiquesantérieures en les intégrant à son environnement professionnel.Accroître l'autonomie et la motivation des futurs professionnels, leur capacité au travail personnel eten groupe et favoriser leur adaptation à la variété des lieux.

ContactDépartement information et documentationCampus de BattelleBâtiment FRoute de Drize 7CH-1227 Carouge

BOLOGNA PROZESS

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> > > LES GESTIONNAIRES DE L’INFORMATION

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AusbildungszieleDas FHI-Studium Information und Dokumentation befähigt zur Übernahme von Tätigkeiten in derInformationsbeschaffung, Informationserschließung, Informationsorganisation,Informationsvermittlung und Informationskonservierung für die Bereiche Archiv, Bibliothek undDokumentation. Informations- und Dokumentationsspezialisten sind in sämtlichen Bereichen derWirtschaft und Verwaltung tätig.

Zulassungsbedingungen:Abitur oder ein als gleichwertig anerkanntes Diplom. Die HTA in Chur setzt gewöhnlich desweiteren eineinjähriges Vorpraktikum oder Berufserfahrung im Bereich Information und Dokumentation voraus.Zulassungsbeschränkungen bestehen ferner an beiden Fachhochschulen.

Bac + 4 ansMaster of Science in Information Science

Der Master of Science in Information Science wird ab dem Wintersemester 2005 / 2006 angeboten.Da der Studiengang im Aufbau begriffen ist, sind alle Angaben provisorisch.

Ziel des Studiums / Berufsbild: Der Master of Information Science übernimmt Führungs- und Fachaufgaben in Bibliotheken, Archiven,Dokumentationsstellen, im betrieblichen Informationsmanagement und in der Informationswirtschaft.

Studienanstalt:HTA – Churhttp://www.fh-htwchur.ch/

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Etudesau Royaume-Uni

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> > > LES GESTIONNAIRES DE L’INFORMATION

> BIRMINGHAMSchool of Information Studies, University of Central England in Birmingham, Perry Barr, Birmingham B42 2SUTel: 0121 331 5625 direct; Fax: 0121 331 5675E-mail: [email protected]: www.cie.uce.ac.uk

Postgraduate Diploma/MSc Information & Library Management.MSc Electronic Services Management. Post-experience course.MSc Knowledge Organisation and Management. Post-experience course.MSc Networked Information Management. Post-experience course.

> BRIGHTONSchool of Information Management, University of Brighton, Watts Building, Moulsecoomb, Lewes Road, Brighton BN2 4GJTel: 01273 642428; Fax: 01273 642405E-mail: [email protected]: www.cmis.brighton.ac.uk

BA(Hons) Information & Library Studies.MA Information Studies. MA Information Management. Post-experience course.

> BRISTOLDepartment of Continuing Education, University of Bristol, 8-10 Berkeley Square, Clifton, Bristol BS8 1HHTel: 0117 928 7138/7147; Fax: 0117 925 4975E-mail: [email protected]: www.bristol.ac.uk/education/ilm

MSc Information & Library Management.

> EDINBURGHSchool of Computing, Napier University, 10 Colinton Road, Edinburgh, EH10 5DT Tel: 0131 455 2700, Fax: 0131 455 2727Web: www.soc.napier.ac.uk

BSc (Hons) Information Technology

> EDINBURGHDepartment of Communication and Information Studies, Queen Margaret University College, Clerwood Terrace, Edinburgh EH12 8TSTel: 0131 317 3502 direct; Fax: 0131 316 4165E-mail: [email protected]: www.qmced.ac.uk

BA(Hons) Information Management.MSc in Information Management.

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In the United Kingdom there are several universities offering degree courses in Library/Information Sciencestudies, but British universities are totally autonomous institutions which decide by themselves about theorganization of studies and degrees. Thus it is difficult to indicate a general pattern of organization foruniversity studies in Britain. There are many specializations offered at British universities.You can follow a Bachelors or Masters degree or Postgraduate.

Where to Study Contact admissions departments for full entry requirements.

> ABERDEENSchool of Information and Media, The Robert Gordon University, Garthdee Road, Aberdeen AB10 7QETel: 01224 263900 direct; Fax: 01224 263939E-mail: [email protected]: www.rgu.ac.uk/~sim/sim.htm

BA(Hons) Information Administration. BA(Hons) Information & Library Studies. Postgraduate Diploma/MSc Electronic Information Management.Full-time, part-time & distance learning Postgraduate Diploma/MSc Information Analysis.Full-time, part-time & distance learningPostgraduate Diploma/MSc Information & Library Studies. Chartered Members of CILIP may begiven direct entry to the MSc level upon completion of a research proposal.Full-time, part-time & distance learning.Postgraduate Diploma/MSc Information Management.

> ABERYSTWYTHDepartment of Information Studies, University of Wales, Llanbadarn Fawr, Aberystwyth, Ceredigion SY23 3ASTel: 01970 622188 direct; Fax: 01970 622190E-mail: [email protected]: www.dil.aber.ac.uk/index.htm

BSc Econ Information and Library Studies Single Honours.BSc Econ Information Management Major. BSc Econ Information Management Single HonoursMSc Econ / PG Dip Information & Library Studies.MSc Econ / PG Dip Information Management.MSc Econ / PG Dip Management of Libraries and Information Services.MSc Econ / PG Dip Health Information Management.MSc Econ Information Systems.MSc Econ / PG Dip Records Management.

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> > > LES GESTIONNAIRES DE L’INFORMATION

> LONDONSchool of Library, Archive, and Information Studies, University College London, Gower Street, London WC1E 6BTTel: 020 7679 7204 direct; Fax: 020 7383 0557E-mail: [email protected]: www.ucl.ac.uk/slais

Postgraduate Diploma/MA Library & Information Studies.MSc Information Science. Post-experience.MA Electronic Communication & Publishing.

> LONDONDepartment of Applied Social Sciences, London Metropolitan University, Ladbroke House, 62-66Highbury Grove, London N5 2ADTel: 020 7133 4200Email: [email protected]: www.londonmet.ac.uk/depts/dass/

subjectareas/informationmanagement/MA Information Services Management.

> LONDONThames Valley University St Mary's Road, Ealing, London W5 5RF Tel: 020 8579 5000 Fax: 020 8566 1353 Email: [email protected]: www.tvu.ac.uk

MA Information Management (Library and Information Services Pathway).

> LOUGHBOROUGHDepartment of Information Science, Loughborough University, Loughborough, Leics. LE11 3TUTel: 01509 223051/223052 direct; Fax: 01509 223053E-mail: [email protected]: lboro.ac.uk/departments/ls/

BA(Hons) Information and Knowledge Management.BSc(Hons) Electronic PublishingBA(Hons) Library ManagementBSc(Hons) Information Management & Business Studies (subject to placement).MA/MSc Information & Library Studies.MSc Information Studies.

> MANCHESTERDepartment of Information and Communications, Manchester Metropolitan University, GeoffreyManton Building, Rosamond Street West, off Oxford Road, Manchester M15 6LLTel: 0161 247 6144 direct; Fax: 0161 247 6351E-mail: [email protected]: www.mmu.ac.uk/h-ss/dic/

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> GLASGOWGraduate School of InformaticsDepartment of Computer & Information SciencesLivingstone Tower, 26 Richmond Street, Glasgow G1 1XH, UKTel; 0141 548 3700 direct, 0141 552 4400 switchboard.Fax: 0141 552 5330E-mail: [email protected]: http://www.gsi.strath.ac.uk

Postgraduate Diploma/MSc Information and Library Studies.

> LEEDSSchool of Information Management, Leeds Metropolitan University, Priestley Hall, Becketts Park, Leeds, LS6 3QSTel. 0113 283 2600 ext 7421 (enquiries), ext 3728 (admin), Fax: 0113 283 7599E-mail: [email protected] (undergraduate); [email protected] (postgraduate)Web: www.lmu.ac.uk/ies/im

BA(Hons) Information & Communication Management Postgraduate Diploma / MSc InformationStudies.

> LIVERPOOLCentre Information and Library Management Group, Liverpool Business School, Liverpool JohnMoores University, John Foster Building, 98 Mount Pleasant, Liverpool L3 5UZContact: Janet FarrowTel: 0151 231 3596Fax: 0151 7070423E-mail: [email protected]: http://cwis.livjm.ac.uk/bus/cilm/

BSc(Hons) Information Services Management.BA(Hons) Business & Information (Subject to Placement being taken).Postgraduate Diploma/MA Information and Library Management.

> LONDONDepartment of Information Science, The City University, Northampton Square, London EC1V 0HBTel +44 (0) 20 7040 0239 or 0248 Fax +44 (0) 20 7040 0233 Email: [email protected]: www.soi.city.ac.uk

Postgraduate Diploma/MSc Information Science. Postgraduate Diploma/MSc Information Systems & Technology (Information Pathway). Post-experience course. Postgraduate Diploma/MA/MSc Library & Information Studies. MSc Information Management and Arts. MSc Information Management and Heritage.

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Clara Wictor, student in Information and LibraryManagement (ILM) atLoughborough University in the UK.

Why did you chose to study informationmanagement?

I always read a lot and loved to explain things tomy classmates or tell them where they could findinformation that could be helpful to them. So,after première, I enquired about library studiesbut was told I should study something else first,since I could always do library studies as an add-on. That’s what I did, although I have to admitthat I lost sight of library studies during my firstdegree, a scientific maîtrise. However, towards theend of those studies I became aware of the factthat I wanted a job that had more to do withpeople rather that only formulas and research. (Istill helped other people, « connected » them withrelevant information sources and so on.)It finally occurred to me that I should studyinformation management or something similar.

How did you apply ?

I had to send a cover letter explaining why Iwanted to study information and librarymanagement at that university, as well as copiesof obtained diplomas and marks and tworeferences.There was no exam but they require a certain levelof English (TOEFL/TOEIC) and a minimum of 6months’ relevant work experience. I never tookany English test but the admissions officeraccepted me becuase I was employed by myprevious university to assist students in theEnglish self-study sessions. The English teacher’sreference possibly also helped. I gainedexperience AND MOTIVATION from my internship

at the BnL. Last but not least, this traineeshipmade me eligible for the course.

Why did you chose the UK ?

In my « favourites » list the UK came after Canada,Austria, Belgium, France and Germany but it wasthe only place to offer interesting informationand library management master degrees when Iwas looking for them. Things may have changedin the meantime. Loughborough is small, withabout 50000 people living in and around it. Ichose this university because its Department ofInformation Science was awarded the maximumnumber of teaching quality points by agovernment body, making it the best in thecountry.

Could you tell us more about the contents of the courses and about LoughboroughUniversity ?

There are about 12000 students at LoughboroughUniversity, 550 (undergraduate, postgraduate andPhD) at the Department of Information Science,and 52 on the ILM course, including part-timers.

There are two semesters of 12 weeks. Every weekthere are 12 hours of lectures, seminars andtutorials. Each semester contains 5 compulsoryand one optional subject, all weighted equally.There are 2 assignments in each subject, noexams.

The first semester was predominantly practical,with classification and cataloguing, as well asinformation searching and programming in HTMLcourses. The second was more theoretical, withcourses on collection management, marketing,human resource management and legal issues.While some courses could only give an overviewof the subject, I feel that I know a lot about theissues/techniques in other areas. I will learn therest on my job.

BA(Hons) Information & Library Management.BSc(Hons) Information Management.MA / PG Dip Library and Information Management.MSc / PG Dip Information Management.

> NEWCASTLEDivision of Information and Communication Studies, Northumbria University, Lipman Building,Newcastle upon Tyne NE1 8STTel: 0191 227 4917 direct; Fax: 0191 227 3671E-mail: [email protected]: http://online.northumbria.ac.uk/faculties/art/information_studies/

MA/MSc Library Management.MSc Records Management.MA/MSc International Information Studies. Post-experience course.MSc Web Information Management.BSc(Hons) Information & Communication Management.

> SHEFFIELDDepartment of Information Studies, The University of Sheffield, Western Bank, Sheffield S10 2TNTel: 0114 222 2630 (enquiries); Fax: 0114 278 0300E-mail: [email protected]: www.shef.ac.uk/uni/academic/I-M/is/home.html

BSc Information Management.MA Librarianship.MSc Information Management.MA Library & Information Management. Post-experience course.MSc Information Systems.MSc Chemoinformatics

Useful Links• InformationR net http://informationr.net/wl/wlist2.html• Chartered Institute of Library and Information Professionals – CILIP- http://www.cilip.org.uk• The International Association of Music Librarians www.iaml-uk-irl.org • British and Irish Association of Law Librarians www.biall.org.uk/home.asp • Art Libraries Society www.arlis.org.uk • School Library Association www.sla.org.uk

Entry requirements Diploma of final secondary education or equivalent (for undergraduate studies); Bachelor’s degree orequivalent for postgraduate studies.

> > > LES GESTIONNAIRES DE L’INFORMATION

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Sources

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Allemagne> Gaus, Wilhelm: Berufe im

Informationswesen : Archiv, Bibliothek,Buchwissenschaft, Information undDokumentation, Medizinische Informatik,Computerlinguistik, Museum : ein Wegweiserzur Ausbildung. - 5., vollst. überarb. Aufl. -Berlin [u.a.] : Springer, 2002ISBN 3-540-43619-7

> Studien- und Berufswahl, 2004/2005,Bundesanstalt für Arbeit, Nürnberg

Autriche> Hochschulen - Universitäten 2004,

Bundesministerium für Bildung, Wissenschaftund Kultur, Wien

Belgique> Goffin, Jacques : Langendries, Pierre :

Bibliothécaire-documentaliste ! uneprofession en devenir, une formationd’avenir, un métier à découvrir : Lecturesn°126, mai-juin 2002 ( Bruxelles)

> SIEP, Formations métiers : Les métiers dulivre et de l’imprimerie : 2000

> Le guides des études universitaires 19eédition, CEDIEP Bruxelles

> Le guides des Hautes Ecoles 8e édition,CEDIEP Bruxelles

> Flash sur l’univ., CEDIEP, 2004

France> Aubrée, Christine : Les métiers de la

communication : L’Etudiant : mai 2004

> Onisep, Parcours : Les métiers del’information : février 2003 (Marne-la-Vallée,France) ISBN 2-273-00147-9

> Studyrama, Les métiers du livre et del’édition : Guides J : 2002

> Studyrama, Les métiers de lacommunication : Guides J : 2002ISBN 2-84472-192-3

> Après le bac - guide des études supérieures2004, ONISEP Paris

Suisse> Guides des études en Suisse, 13e édition,

Editions ASOSP, Zurich

Royaume Uni> Which degree, 13e édition, Editions ASOSP,

Zurich

Associations de professionnels> ABD : Association Belge de Documentation

www.abd-bvd.be

> ADBS : Association des professionnels del’information et de la documentationhttp://www.adbs.fr/

> ALBAD : Association Luxembourgeoise des Bibliothécaires, Archivistes et Documentalisteswww.albad.lu

> ASIS - American Society for InformationScience (http://www.asis.org/)

> ASLIB - Association for InformationManagement (http://www.aslib.co.uk/aslib/ )

> EBLIDA - European Association of Librarians,information, documentation associations(http://www.kaapeli.fi/~eblida/ )

> SVD/ASD : Association Suisse deDocumentationhttp://www.svd-asd.org/

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According to the teachers, « old » skills such ascataloguing and classifying are very valuable skillsin the (busy) electronic information business. Inaddition, information services marketing istaught at very few universities. Basic HTMLprogramming is now a standard skill.

What are, according to you, the main criteriasto succeed ?

> Reading a lot (quite a few books but evenmore online resources),

> When writing an assignment, focusing on thebrief (i.e. things asked)

> The previous work experience is invaluablesince it allows you to put teachings incontext, which facilitates learning a lot. .

What about the personal skills ?

> No fear of information overload: capacity forscanning a lot of information quickly andefficiently.

> Wide-ranging interests

> Depending on the job : a certainmeticulousness (cataloguer) or good socialskills (information service provider)

What would be your advice to future students ?

Relevant work experience is a must ! First,because it is required. Second, because you willknow some of the issues before coming to class,so you can immediately relate to it.

Annexe

� Clara Wictor, ILM...

Sources documentaires

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> > > LES GESTIONNAIRES DE L’INFORMATION

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L’ALBADL'ALBAD se présente ... L'Association Luxembourgeoise des Bibliothécaires, Archivistes et Documentalistes (a.s.b.l.) a été fondéeen 1991 et essaye de regrouper tous les professionnels de l'information et amis des bibliothèques, archiveset centres de documentation, travaillant ou résidant au Grand-Duché de Luxembourg. L'ALBAD est membre,reconnu en tant que seule association professionnelle nationale, de l'IFLA (International Federation ofLibrary Associations).

Nous sommes:• un porte-parole: représentation et défense de la profession aux niveaux national et international,

dans tous les secteurs (public et privé, spécialisé ou non)• un lieu d'échange et de rencontres pour ses membres qui peuvent y partager leurs expériences,

leurs compétences, leurs questionnements• un lieu d'étude et de réflexion sur toutes questions d'ordre scientifique, technique et

administrative, et sa participation aux travaux suscités ou élaborés par diverses institutions• un réseau d'informations: L'ALBAD diffuse à ses membres des informations concernant la

profession, les grands projets ou les questions d'actualité. Elle est en contact permanent avec lapresse d'information.

Les objectifs de notre association sont:• la défense des intérêts de la profession des bibliothécaires, archivistes et documentalistes• la formation et le perfectionnement de ses membres,• le développement de la bibliothéconomie, de l'archivistique et des techniques de documentation,• la coopération avec d'autres organisations professionnelles,• la promotion des professions auprès des employeurs et des étudiants,• la promotion des bibliothèques, archives et centres de documentation,• la création d'une culture des bibliothèques et de la lecture publique• renforcement de la compréhension du public et des autorités sur l'importance et les missions des

bibliothèques, archives et centres de documentation• intensification de la présence des bibliothèques, archives et centres de documentation dans le

domaine politique et public• recommandations en matière de législation et de standards

Principales activités> conseil professionnel à tout acteur politique désireux de contribuer à l'épanouissement du paysage

bibliothéconomique, archivistique et documentaire du Grand-Duché

> élaboration de documents servant de base à toute discussion en matière de sciences de l'informationau niveau national

> efforts multiples pour mettre en oeuvre une reconnaissance définitive des diplômes professionnels auniveau national

> collaboration aux projets d'autres acteurs du livre

> coopération au niveau régional (Sar-Lor-Lux) et international

> Vie de l'association, etc.

Toute personne intéressée par les objectifs de l'ALBAD peut en devenir membre. Demandez un formulaire

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> > > LES GESTIONNAIRES DE L’INFORMATION

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d'inscription à l'adresse suivante:

Contact:ALBADBibliothèque nationale de Luxembourg37, Bvd RooseveltL-2450 LuxembourgTel.: 22 97 55-1 (Central)www.albad.lu

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AccèsAccès à la profession : législationFonctionnaire communal

- Les diplômes du bibliothécaire et de l'archiviste, dans leur qualité de fonctionnaire communal, sont les seuls àêtre reconnus à leur juste valeur au Grand-Duché par l'article 17. IV - 1. du Règlement Grand-Ducal du 07septembre 1987 portant modification de la législation sur les traitements, sur les pensions et sur lesconditions d'admission aux emplois des fonctionnaires communaux: "Les bibliothécaires, conservateurs demusée, préposés du musée et des archives ainsi que les directeurs du théâtre qui remplissent les conditionsd'études pour accéder à la carrière supérieure sont classés dans la carrière de l'attaché administratif. S'ilsremplissent les conditions d'études pour accéder à la carrière moyenne ils sont classés dans la carrière durédacteur. Le conseil communal, sous l'approbation du ministre de l'intérieur, fixe les grades de début et de finde carrière des intéressés. Les titulaires des fonctions visées ci-dessus ne remplissant pas les conditions pouraccéder à la carrière supérieure, tout en pouvant se prévaloir d'au moins trois années d'études post-secondaires sanctionnées par un diplôme dans la spécialité de leur emploi, sont classés conformément auxdispositions des articles 17, II, 4, 17, XI, 13° et 17, XII, a) alinéa 6 du présent règlement."

Traitements: > Art. 17, II, 4.: "Le laborantin, [...] et le pédagogue curatif (grade 10) bénéficient d'un premier avancement

en traitement au grade 12 trois ans après la nomination définitive, d'un deuxième avancement entraitement au grade 13 six ans après la nomination définitive et d'un troisième avancement en traitementau grade 14 vingt ans après la nomination définitive."

> Art. 17, XI, 13°: "Pour l'assistant social, [...] et le pédagogue curatif, le grade 13 est allongé d'un neuvièmeéchelon ayant l'indice 455 et le grade 14 est allongé d'un neuvième et d'un dixième échelon ayantrespectivement les indices 485 et 498."

> Art. 17, XII, a) alinéa 6: "Pour l'assistant d'hygiène sociale, [...] et le psychorééducateur, le grade 14bis peutêtre substitué au grade 14."

Fonctionnaire de l’Etat

- Les diplômes du bibliothécaire et de l'archiviste, dans leur qualité de fonctionnaire de l'Etat, sont injustementéquivalents à celui d'un "assistant en bibliothèques/archives" (carrière n'existant pas au Grand-Duché), c.-à-d.portant sur une durée de seulement deux années. Des changements législatifs sont fort probables dans lesannées à venir, vue la situation existante auprès des communes. Actuellement le bibliothécaire de l'Etatluxembourgeois fait l'objet de deux lois:

> Dans le domaine de la Culture: Loi du 25 juin 2004 portant réorganisation des instituts culturels de l'Etat,Article 27, 2.: "Les candidats aux fonctions d'archiviste, de bibliothécaire et d'assistant scientifique doiventêtre titulaires d'un diplôme de fin d'études secondaires luxembourgeois ou étranger reconnu équivalentsuivant la réglementation luxembourgeoise en vigueur; ils doivent en outre avoir accompli avec succès uncycle d'études supérieures d'au moins deux années sanctionné par un diplôme dans la spécialité de leuremploi.

Traitements: Art. 24, I, 1, b) [Les modifications suivantes sont apportées à la loi modifiée du 22 juin 1963fixant le régime des traitements des fonctionnaires de l'Etat]: "Le numéro 25 de la section II est remplacécomme suit: "25" L'archiviste, le bibliothécaire et l'assistant scientifique (grade 9) bénéficient d'un premieravancement en traitement au grade 11 après trois années de grade et d'un deuxième avancement entraitement au grade 13 après douze années de grade"."

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> Dans le domaine de l'Education: Loi du 22 juin 1989 portant modification de la loi du 10 mai 1968portant réforme de l'enseignement, titre VI: de l'enseignement secondaire, Article 6: 1. Il est créé les fonctions d'assistant pédagogique et de bibliothécaire-documentaliste aux

établissements d'enseignement secondaire et secondaire technique. 2. [...] 3. Pour être nommé bibliothécaire-documentaliste il faut: a) être détenteur d'un diplôme de fin d'études

secondaires, luxembourgeois ou étranger reconnu équivalent suivant la réglementationluxembourgeoise en vigueur. b) - ou bien avoir accompli avec succès un cycle complet de quatresemestres au moins d'études spéciales supérieures dans le cadre de la formation de bibliothécaire oude documentaliste ou bien avoir fait quatre semestres d'études universitaires au moins en vue duprofessorat de l'enseignement secondaire ou de l'enseignement secondaire technique; - avoir passé unexamen probatoire sanctionnant ces études, soit à Luxembourg devant une commission d'examennommée par le ministre de l'Education nationale et de la Jeunesse, soit à un institut d'enseignementsupérieur, à condition que cet examen sanctionne normalement dans le pays d'origine les études enquestion et qu'il soit reconnu à cet effet par la commission d'examen ci-dessus. c) avoir fait un stageet avoir subi avec succès un examen de fin de stage.

4. Les autres conditions de recrutement ainsi que les modalités de l'organisation du stage et de l'examende fin de stage sont fixées par règlement grand-ducal.

5. Les modifications suivantes sont apportées à la loi modifiée du 22 juin 1963 fixant le régime destraitements des fonctionnaires de l'Etat:

1) L'article 22 est complété comme suit: a) La section Il est complétée par un numéro 26 libellé comme suit: "Le bibliothécaire-documentaliste

(grade 9) bénéficie d'un premier avancement traitement au grade 11 après trois années de grade etd'un deuxième avancement en traitement au grade 13 après douze années de grade."

b) La section VI est complétée par un paragraphe 13a libellé comme suit: "Pour le bibliothécaire-documentaliste, le grade 11 est allongé d'un onzième et d'un douzième échelon ayantrespectivement les indices 395 et 403, et le grade 13 est allongé d'un neuvième et d'un dixièmeéchelon ayant respectivement les indices 455 et 466."

Il) Les annexes de la loi modifiée du 22 juin 1963 fixant le régime des traitements des fonctionnaires del'Etat sont complétées comme suit: a) A l'annexe A - classification des fonctions -, la rubrique "I.Administration générale" est complétée comme suit: au grade 9 est ajoutée la mention suivante"différents établissements scolaires - bibliothécaire-documentaliste".".

Dans la fonction publique, la carrière de l'archiviste n'existe qu'auprès du Ministère de la Culture. En ce quiconcerne celle du documentaliste, titre pour lequel il existe une panoplie de diplômes différents, elle n'existequ'auprès du Ministère de l'Education nationale.

Le secteur privé

Le secteur privé décide en toute liberté de la reconnaissance des diplômes de bibliothécaire, archiviste oudocumentaliste.C’est le contrat d’embauche qui définit le statut du documentaliste/gestionnaire de l’information au sein d’uneentreprise privée.

@ALBAD, 2004

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