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- 1 - NEWSLETTER ÉDITION NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2019 - N°47 Newsletter 45 ÉDITORIAL L’année que nous quittons a été marquée par la poursuite des efforts en vue d’accélérer la modernisation de la chaîne logistique du commerce transfrontalier. A PORTNET S.A. nous nous réjouissons du bilan des actions réalisées en partenariat avec les autres acteurs de l’écosystème du commerce extérieur. Ainsi, l’année 2019 a connu le lancement de nouvelles solutions dont on peut citer à titre d’exemple la dématérialisation des procédures de contrôle des produits télécoms à l’import, la généralisation des services de PortNet au Fret aérien, la digitalisation du Bon à Délivrer et du Bon de sortie, le préavis d’arrivée, la prise de rendez-vous, etc. Ces performances ont valu au Maroc la reconnaissance de bon nombre d’organisations internationales. Lors de la 34e réunion du Comité intergouvernemental des hauts fonctionnaires et experts de l’Afrique du Nord, tenue du 24 au 28 novembre 2019 à Assouan (Egypte), la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique a loué les efforts entrepris par le Royaume visant à améliorer la facilitation des échanges, saluant à ce titre la création du Guichet Unique Nnational des Procédures du Commerce Extérieur, PortNet. Dans ce nouveau numéro de Newsletter, vous trouverez de plus amples détails sur les deux nouveaux services innovants déployés par le Guichet Unique PortNet, à savoir la prise de rendez-vous en ligne pour l’enlèvement des conteneurs ainsi que l’échange électronique du Bon à délivrer (voir Faits marquants). Au menu également de cette édition bimensuelle, un focus sur les changements induits par l’externalisation du contrôle à l’importation des produits industriels (voir Sujet du mois). Bonne lecture Jalal Benhayoun Sujet du mois Externalisation du contrôle à l’impor- tation des produits industriels Actualités APRAM-PORTNET S.A.: le contrat de transport maritime au cœur d’un sé- minaire de formation Fait marquant Blockchain: une technologie à l’impact mitigé pour les opérateurs du commerce extérieur

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- 1 -NEWSLETTER ÉDITION NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2019 - N°47

Newsletter45

ÉDITORIALL’année que nous quittons a été marquée par la poursuite des efforts en vue d’accélérer la modernisation de la chaîne logistique du commerce transfrontalier. A PORTNET S.A. nous nous réjouissons du bilan des actions réalisées en partenariat avec les autres acteurs de l’écosystème du commerce extérieur. Ainsi, l’année 2019 a connu le lancement de nouvelles solutions dont on peut citer à titre d’exemple la dématérialisation des procédures de contrôle des produits télécoms à l’import, la généralisation des services de PortNet au Fret aérien, la digitalisation du Bon à Délivrer et du Bon de sortie, le préavis d’arrivée, la prise de rendez-vous, etc.

Ces performances ont valu au Maroc la reconnaissance de bon nombre d’organisations internationales. Lors de la 34e réunion du Comité intergouvernemental des hauts fonctionnaires et experts de l’Afrique du Nord, tenue du 24 au 28 novembre 2019 à Assouan (Egypte), la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique a loué les efforts entrepris par le Royaume visant à améliorer la facilitation des échanges, saluant à ce titre la création du Guichet Unique Nnational des Procédures du Commerce Extérieur, PortNet.

Dans ce nouveau numéro de Newsletter, vous trouverez de plus amples détails sur les deux nouveaux services innovants déployés par le Guichet Unique PortNet, à savoir la prise de rendez-vous en ligne pour l’enlèvement des conteneurs ainsi que l’échange électronique du Bon à délivrer (voir Faits marquants). Au menu également de cette édition bimensuelle, un focus sur les changements induits par l’externalisation du contrôle à l’importation des produits industriels (voir Sujet du mois).

Bonne lectureJalal Benhayoun

Sujet du mois

Externalisation du contrôle à l’impor-tation des produits industriels

Actualités

APRAM-PORTNET S.A.: le contrat de transport maritime au cœur d’un sé-minaire de formation

Fait marquant

Blockchain: une technologie à l’impact mitigé pour les opérateurs du commerce extérieur

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ACTUALITÉS

APRAM-PORTNET S.A. le contrat de transport maritime au cœur d’un séminaire de formation

Connaître le contrat de transport maritime, la différence par rapport aux contrats voisins, déterminer le texte applicable à un voyage, déterminer les droits et obligations des parties, gérer un litige, etc. Tels sont les objectifs assignés à un séminaire de formation organisé les 20 et 21 novembre 2019 à l’Institut Supérieur d’Etudes Maritimes (ISEM), ouvert à l’ensemble des opérateurs maritimes.L’événement, qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie de développement et de renforcement des compétences des cadres des entreprises opérant dans les secteurs maritimes et portuaires, a été initié par l’Association Professionnelle des Agents Maritimes, Consignataires de Navires et Courtiers d’Affrètement du Maroc (APRAM) et PORTNET S.A. Placé sous le thème «Le Connaissement et ses évolutions : Tout ce qu’il faut savoir sur le contrat de transport maritime », ce séminaire a été animé par Me Patrick Van Cauwenberghe,

avocat français spécialisé en droit de transport et des assurances. Les deux jours de formation ont été ponctués d’apports théoriques et de cas concrets. Ce fut également l’occasion de s’enquérir des nouveautés de PortNet en matière de gestion dématérialisée des opérations relatives au connaissement.

Casablanca un coup d’accélérateur au projet AFTRA de l’AACE

Casablanca a accueilli du 2 au 4 décembre 2019 les travaux d’un atelier de travail consacré au projet AFTRA, à l’initiative de l’Alliance Africaine pour le Commerce Electronique (AACE). Pour rappel, l’AACE avait reçu en 2016 une subvention baptisée «AFTRA» auprès de la Banque Africaine de Développement (BAD). Ladite subvention fait partie du Fonds africain pour le commerce (AFTRA) dont le but est d’aider les pays africains à faible revenu à développer des compétences liées au commerce, des régimes réglementaires et des infrastructures qui amélioreraient leurs performances commerciales et leur compétitivité.

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ACTUALITÉS

El Jadida PORTNET S.A. prend part à la journée Smart Port Day Innovation

L’Agence Nationale des Ports (ANP) a organisé le mercredi 11 décembre 2019 à El Jadida, la journée Smart Port Day Innovation, sous le thème «L’innovation dans le secteur portuaire, une démarche volontaire et inclusive». Des débats riches et variés ont marqué cet événement qui revêt un intérêt particulier en tant qu’espace d’échange d’idées et d’expériences sur l’innovation dans le secteur portuaire et logistique.

Un livre blanc a été édité à l’issue de cette journée, retraçant les moments forts et les principales conclusions partagées par les participants. Ci-dessous les trois principales recommandations formulées lors de cette journée:- Adopter une méthodologie agile pour l’identification des challenges et la recherche de solutions smart;- Encourager la prise d’initiative et valoriser les success story;- Renforcer les liens entre le secteur portuaire et le milieu scientifique (universités et écoles). L’ANP a engagé, en partenariat avec le Guichet

Unique National du Commerce Extérieur, PortNet, un plan d’innovation dans le secteur portuaire baptisé « Smart Port Innovation », en concertation avec les différents acteurs de la communauté portuaire. L’objectif est de mobiliser la créativité et l’intelligence collective afin de proposer des solutions innovantes et concrètes pour répondre aux challenges du secteur portuaire dans le cadre d’une démarche volontaire et inclusive pour l’année 2020.

Lors de la mission d’évaluation qui s’est tenue en mai 2019 à Dakar (Sénégal), le groupe de la Banque africaine de développement (BAD) a constaté le retard du projet et a recommandé à l’AACE d’accélérer l’exécution de la partie restante du projet, notamment le processus de passation des marchés. L’AACE a entre-temps reçu le feu vert de la BAD pour proroger le délai

de réalisation de ce projet jusqu’au 29 décembre 2020, au lieu du 31 décembre 2019.La rencontre de Casablanca avait pour objectif de finaliser les processus d’appel d’offres, d’arrêter les spécifications fonctionnelles de la plateforme ainsi que d’autres actions liées au projet (plan de communication, etc.).

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ACTUALITÉSCasablanca tenue d’un Colloque international sur la multi-modalité

La gestion multimodale des réseaux de transports a été au cœur d’un Colloque international organisé, le jeudi 12 décembre à Casablanca, à l’initiative conjointe de l’Agence Nationale des Ports (ANP) et «Escola Europea International Transport», sous l’égide du Ministère de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau. Marqué par la présence d’une pléiade d’experts nationaux et internationaux, ce Colloque a été l’occasion d’entretenir des échanges constructifs autour des mesures susceptibles de promouvoir le développement intermodal à même d’inscrire le secteur du transport dans une logique de développement durable.En 2009, le programme Meda-Mos (Mediterranean Motorway of the Sea) initié par la Commission Européenne a permis de définir des projets de coopération pour l’implantation d’autoroutes de la mer transméditerranéens incluant le Maroc. Le rôle que peuvent jouer de tels instruments pour la promotion des échanges et surtout l’intégration logistique entre les rives Sud et Nord de la Méditerranée suscite un intérêt toujours grandissant.Placé sous le thème «Développer des réseaux de transport intermodal durables: un défi pour la logistique», le Colloque de Casablanca a permis également d’échanger autour de l’offre

de «Formation en logistique intermodale, services de short sea shipping et autoroutes de la mer», à bord d’un navire reliant deux ports de commerce en Méditerranée. Cette offre de formation, proposée conjointement par l’Escola Europea Intermodal Transport et le marocain Freight Forwarders Academy, s’adresse aussi bien aux étudiants qu’aux professionnels du commerce international, du transport et de la logistique.

Casablanca débat sur le rôle des indicateurs dans la facilitation des procédures

La commission logistique de l’Association Marocaine des Exportateurs (ASMEX) et PORTNET S.A. ont organisé, le vendredi 13 décembre 2019 à Casablanca, une conférence-

débat sous le thème «Le rôle des indicateurs dans la compétitivité portuaire et la facilitation des procédures». Cette rencontre, qui a été marquée par une présentation du plan d’action et des

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ACTUALITÉSnouveautés du Guichet Unique PortNet, a permis de mettre en avant les avantages liés à la mise en place des indicateurs dans la performance de la chaine de valeurs du commerce extérieur (diagnostiquer les goulots d’étranglement, identifier les pistes potentiels de progrès, etc). Ainsi, les participants ont pu mesurer les défis qui pèsent sur la communauté extérieure en vue de rehausser la quantité et la qualité des indicateurs de performance de la chaîne logistique transfrontalière (capacités digitales, qualité des données, usage des nouvelles technologies IOT, réformes réglementaires, standardisation et harmonisation des process et des référentiels, etc).

Le chiffre du mois

131C’est le nombre de voix obtenues par le Maroc qui vient d’être réélu pour un nouveau mandat 2020-2021, pour la 5éme fois consécutive en tant que membre du Conseil de l’Organisation maritime internationale (OMI). Les élections ont eu lieu, le vendredi 29 Novembre 2019 à Londres, dans le cadre de la 31e session ordinaire de l’Assemblée de l’OMI.

Cette réélection, souligne l’Agence Nationale des Ports dans un communiqué, témoigne de la reconnaissance de la communauté maritime internationale de l’engagement du Royaume du Maroc auprès de la communauté internationale en faveur d’une navigation sécurisée dans un environnement propre et protégé à travers la mise en œuvre des conventions maritimes internationales ratifiées et la veille à leur respect dans ses 43 ports et au large de ses 3500 km de côtes.

Le Maroc joue un rôle important en tant que hub international et plateforme logistique du bassin méditerranéen avec 43 ports dont 14 ouverts au commerce international, ce qui lui permet d’être connecté à 186 ports mondiaux et 77 pays.

AgendaDu 04 au 06 février 2020: Euromaritime 2020, Marseille (France);

Du 07 au 09 avril 2020: Conférence Annuelle du Guichet Unique 2020 - Maroc;

Du 07 au 09 avril 2020: Logismed - Maroc.

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FAIT MARQUANT IBlockchainune technologie à l’impact mitigé pour les opérateurs du commerce extérieurL’ASMEX et BMCE Bank Of Africa ont organisé, mercredi 18 décembre à Casablanca, en partenariat avec PORTNET S.A. une conférence-débat sous le thème: «Blockchain: menaces ou opportunités sur le commerce extérieur national?». Y ont pris part des intervenants institutionnels, des experts nationaux et internationaux ainsi que des opérateurs économiques. Les participants ont été unanimes à souligner l’importance de la technologie de la Blochchain dans le contexte actuel marqué par une accélération de la transformation digitale chez les entreprises. Cette technologie s’impose aujourd’hui comme outil indispensable pour gagner en compétitivité. Car loin d’être un luxe, l’optimisation des coûts devient une nécessité, notamment pour les entreprises opérant dans le commerce extérieur, en raison de l’importance des coûts liés à la logistique. «L’objectif de l’ASMEX est d’anticiper les nouveaux changements qu’impose cette transformation, de répondre aux préoccupations du secteur et des pouvoirs publics pour avoir une véritable feuille de route sur la mise en œuvre de cette technologie dans les années à venir», a affirmé Aziz Mantrach, Vice-Président de l’ASMEX.«20% des coûts inhérents au traitement administratif sont liés au fret maritime. Avec la Blockchain, il y aura un gain immédiat. Nous travaillons sur plusieurs solutions. Banque de référence dans le commerce extérieur et précurseur dans la dématérialisation, BMCE Bank of Africa a été la première banque à proposer le paiement des droits de douane en dématérialisant la quittance et la fiche de liquidation», renchérit Mamoun Tahri Joutei, Directeur du Centre d’intelligence économique de BMCE Bank of Africa.Intervenant lors du premier panel de cette

Conférence, Jalal Benhayoun, Directeur Général de PORTNET S.A. a insisté sur la nécessité d’apprécier la Blockchain à sa juste valeur. «Comme toutes les autres technologies, la Blockchain présente des avantages et des inconvénients. Lorsque nous devons faire le choix d’une technologie, nous devons prendre en compte plusieurs risques, en lien avec l’efficience, le coût et l’environnement», a-t-il dit, en rappelant que PORTNET S.A. a adhéré à plusieurs initiatives avec des partenaires nationaux et internationaux. «La Blockchain répond en premier lieu à la problématique de confiance entre les acteurs d’une plateforme. S’il n’y a pas de problèmes liés à l’identité des acteurs intervenants dans un processus, investir dans la Blockchain n’a pas vraiment d’intérêt», a-t-il ajouté.Il est également ressorti des échanges l’idée selon laquelle cette technologie, qui fait fi d’une entité centrale, serait d’un grand apport pour les smart contrats (contrats intelligents), le crédit documentaire utilisé dans le commerce international et le transport maritime par le biais de l’optimisation des process. Par ailleurs, les débats ont porté sur les questions liées à l’absence d’un cadre légal dédié à la Blockchain au Maroc ainsi que la nécessité de dresser des garde-fous afin de se prémunir au mieux des inconvénients de cette technologie.

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- 7 -NEWSLETTER ÉDITION NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2019 - N°47

FAIT MARQUANT IIPort de Casablancatop départ pour la prise de rendez-vous en ligneL’entrée effective du dispositif de prise de rendez-vous électronique, via le Guichet Unique PortNet, pour l’enlèvement des conteneurs pleins à l’import au port de Casablanca a eu lieu le lundi 09 décembre 2019. Informés par l’Agence Nationale des Ports (ANP), les acteurs portuaires concernés par le trafic de conteneurs plein à l’import ont été invités à prendre les mesures nécessaires pour disposer d’un rendez-vous via la plateforme PortNet avant l’accès des camions au port.Le nouveau dispositif a pour objectif de renforcer la performance du transit portuaire à travers l’amélioration des conditions d’accès et la qualité de service rendu aux usagers du port. Il devrait se traduire notamment par une fluidification de la sortie des marchandises du port, une réduction des files d’attente, une amélioration des conditions de circulation au niveau du port et une optimisation de l’utilisation des moyens d’évacuation.Afin de suivre l’état du rendez-vous, l’ANP a mis en place une application grand public permettant aux usagers de s’assurer que les rendez-vous sont validés, téléchargeable à partir du Play Store de Google ou à travers son site web à l’adresse suivante https://www.anp.org.ma/Services/Pages/SmartGate.aspx.La nouvelle solution est le fruit d’une étroite collaboration avec l’ensemble des acteurs de

la communauté portuaire. L’ANP et PORTNET S.A. ont pris toutes les dispositions pour accompagner les opérateurs économiques dans l’appropriation de ce nouveau service dématérialisé.

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- 8 -NEWSLETTER ÉDITION NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2019 - N°47

FAIT MARQUANT IIIPortNetl’échange du Bon à Délivrer à compter du 03 février 2020Un nouveau service est venu enrichir la palette des services digitalisés offerts via le Guichet Unique PortNet. Il s’agit de la «La gestion électronique du Bon à Délivrer (BAD) ».

Pour rappel, le Bon à délivrer est un document qui, auparavant, était délivré physiquement par le transporteur au destinataire de la marchandise en contrepartie du règlement des frais de transport, lui permettant ainsi d’accomplir les formalités d’enlèvement et de dédouanement.

Implémenté et testé de concert avec les différents acteurs de l’écosystème du commerce extérieur, la nouvelle solution permet la création automatique des BAD émis à partir des déclarations sommaires et états de dépotage des marchandises, par les opérateurs suivants:

- Les agents maritimes;

- Les commissionnaires de transport autorisés (freight forwarders);

- Les exploitants de MEAD,

Une fois validés par les émetteurs mentionnés ci-dessus, les Bons à Délivrer seront transmis via

à l’Administration des Douanes et des Impôts Indirects (ADII), aux opérateurs de manutention et à l’Agence Nationale des Ports (ANP) et ce, à travers de plusieurs canaux (EDI, interactif, chargement de masse).

Fruit d’une étroite collaboration entre les acteurs de la communauté portuaire et logistique et très attendue par les opérateurs sur le terrain, la nouvelle solution est actuellement opérationnelle en mode pilote aussi bien en EDI qu’en interactif.

L’ANP, l’ADII et PORTNET S.A. sont en train de

travailler main dans la main avec l’ensemble des parties prenantes pour réussir la généralisation de ce nouveau service dématérialisé à l’ensemble des agents maritimes, Freight Forwarders et exploitants de MEAD, Un dispositif de communication et de conduite de changement massif a été mis en place afin d’accompagner l’ensemble des acteurs concernés pour s’approprier ce nouveau service disponible via PortNet.

Suite aux résultats concluants des tests effectués, il a été décidé de généraliser progressivement le circuit dématérialisé du BAD et ce, à compter du 3 février 2020. A partir de cette date, les BAD devraient être échangés exclusivement via PortNet à travers le canal d’échange mis en place par les opérateurs précités.

Dans une première étape, la mesure concerne l’échange du BAD couvrant les envois objet:

- Des déclarations sommaires et états de dépotage (envois manifestés) enregistrés dans tous les bureaux portuaires à l’exception du bureau de Tanger Med;

- Des états de dépotage enregistrés par les exploitants de MEAD.

A terme, la délivrance de la mainlevée des déclarations en détail couvrant les envois concernés sera subordonnée à la réception du BAD électroniquement via PortNet.

Enfin, jusqu’à ce qu’il soit décidé autrement, le titre de transport continue à être téléchargé et annexé à la déclaration en détail à laquelle il se rapporte. (Pour plus de détails, merci de consulter la circulaire N° 5995/300 de l’ADII).

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SUJET DU MOIS

Externalisation du contrôle à l’importation des produits industrielsNouvelle étape franchie dans la refonte du système de contrôle des produits industriels à l’importation suite au lancement de l’externalisation des opérations du contrôle. En effet, le Ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Economie Verte et Numérique a signé, le 16 décembre 2019 à Casablanca, des conventions avec trois organismes d’inspection pour la délégation du contrôle de la conformité des produits industriels importés. Ces entreprises ont été retenues sur la base d’un appel à manifestation d’intérêt, lancé en avril 2018, et d’un cahier de charges fixant leurs obligations.

L’externalisation des opérations du contrôle à l’import qui s’opérera sous la supervision étroite du Ministère, s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la loi n° 24.09 relative à la sécurité des produits et des services et conformément à l’arrêté n° 3873-13 du 22 safar 1435 (26 décembre 2013) relatif à l’agrément

des organismes d’évaluation de la conformité.

«Cette démarche a pour objectif d’assurer une meilleure protection du consommateur, une plus grande fluidité dans les opérations d’importation des produits industriels et une concurrence loyale entre les opérateurs. Elle permet, en outre, au Ministère de mieux se consacrer à la supervision et surveillance du marché et contribue à l’amélioration de la qualité du service public et de l’attractivité du Maroc en matière d’investissements étrangers », a souligné à cette occasion le Ministre de l’Industrie et du Commerce, Moulay Hafid Elalamy.

Désormais, les importateurs de produits industriels soumis au contrôle à l’origine seront tenus de fournir des certificats de conformité délivrés par ces organismes pour les produits déclarés à l’importation et soumis au contrôle réglementaire, dès le 1er février 2020, date de

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- 10 -NEWSLETTER ÉDITION NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2019 - N°47

lancement du nouveau système. Toutes les procédures à l’importation continueront à être opérées à partir de la plateforme PortNet.

Toutefois, les importateurs de produits contrôlés à l’origine devront obligatoirement préciser, lors du dépôt de leur dossier d’importation au niveau de la plateforme PortNet, l’organisme qui leur aura délivré le certificat de conformité, parmi les trois organismes d’inspection, à savoir APPLUS FOMENTO, BUREAU VERITAS ou TUV RHEILAND.

Concrètement, lorsqu’une marchandise est inspectée dans le pays d’export, le transitaire voit apparaître sur PortNet (dans la rubrique «Document associés au transitaire») une nouvelle fonctionnalité lui permettant de joindre à la fiche suiveuse le scan du certificat d’inspection ainsi que deux nouveaux champs, l’un obligatoire pour choisir l’organisme d’inspection et l’autre, facultatif, pour saisir la référence dudit certificat.

Pendant une période de transition qui s’étalera jusqu’au 20 avril 2020, les importateurs pourront continuer à soumettre leurs importations au contrôle au Maroc pour les produits de leur choix.

Les sociétés d’inspection seront habilitées à intervenir selon un schéma mixte permettant la poursuite du développement de l’infrastructure de contrôle marocaine.

La liste des produits qui seront soumis au contrôle au niveau des postes frontières du Royaume comprend les:

- Pièces de rechanges automobiles: pneus, batteries, garnitures de frein, vitrage, éléments filtrants, câble de commande mécanique;

- Produits de construction: carreaux céramiques, ciment, feuilles d’étanchéité, les produits sanitaires, la robinetterie, tubes en matière plastique;

- Panneaux en bois;

- Appareils à gaz: appareils de chauffage à gaz, chauffe-eaux à gaz;

- fil machine et fer à béton;

- Articles d’habillement autres que vêtements de travail;

- Produits électriques: chargeurs pour téléphones portables, disjoncteurs;

- Couvertures, tapis, moquettes et tissus d’ameublement

- Couches bébés;

Le contrôle se fera dans les pays d’expédition pour le reste des produits industriels.

Dans un communiqué, le Ministère de l’Industrie et du Commerce rappelle que la refonte du système de contrôle des produits industriels a été entamée en 2017 à travers la dématérialisation du contrôle à l’import et l’amélioration des process et ce, pour mettre en place un nouveau dispositif de contrôle moderne et plus efficace, en phase avec les préoccupations du Ministère en matière de protection du consommateur et avec les attentes des opérateurs économiques.

SUJET DU MOIS

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INTERVIEW COLLABORATEUR

Hicham AMCHTKOUIngénieur BI

En quoi consiste votre mission au sein de PortNet S.A. ?J’occupe depuis septembre 2019 un poste d’ingénieur Business Intelligence (BI). Je fais partie d’une équipe chargée de la mise en place d’un système de reporting de PORTNET S.A. afin de faciliter la génération des rapports concernant son activité. Concrètement, je veille à vérifier la conformité de la solution livrée par notre prestataire et la base de données de PORTNET S.A., par le biais des requêtes/fonctions SQL et une comparaison de résultats. En cas de différence, il m’appartient de détecter la cause et de la signaler pour opérer les corrections nécessaires.

Pouvez-vous nous parler de votre expérience au sein de l’entreprise? En étant fraîchement diplômé, l’environnement de travail au sein de PORTNET S.A offre beaucoup d’avantages et d’opportunités. Cela me permet de me frotter à des projets divers au quotidien. Les réunions de suivi qui se tiennent régulièrement (une à trois fois par semaine) me poussent à être toujours actif et plus productif. A PORTNET S.A, j’ai eu également la chance de découvrir un domaine qui m’était étranger, celui du commerce extérieur. La maîtrise des différents concepts et processus est capitale pour faire avancer les projets engagés par PORTNET S.A.Je n’omettrais pas d’évoquer les formation dont j’ai bénéficié, en particulier celle des quatre disciplines de l’exécution (4DX) qui m’a permis de détecter les clés sur lesquels je dois réagir afin de réaliser mes objectifs et d’être plus efficace, ainsi qu’une formation technique concernant la technologie que j’utilise dans mon projet, à savoir Oracle BI.

Quel est votre meilleur souvenir professionnel chez PORTNET S.A.? Mon meilleur souvenir reste les formations 4DX et gestion de stress. Ces séances de formation m’ont permis de rencontrer mes collègues des autres directions, ce qui a d’ailleurs faciliter mon intégration au sein de la famille PORTNET S.A.

Quelles sont vos objectifs ou vos ambitions pour les années à venir? Acquérir de l’expérience et approfondir mes connaissances (sur les plans technique et managérial) et être en mesure de mener des projets BI.

Si on vous demande de décrire l’environnement et l’esprit du travail à PORTNET S.A. en trois mots, ce serait lesquels ?Energie, Efficacité, Ambition.

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REVUE DE PRESSECommerce extérieur/Blockchain Les multiples challenges à relever

La blockchain présente un intérêt majeur pour les exportateurs marocains. Cependant, les ardeurs d’opérateurs-clés comme PortNet semblent freinées par les problématiques sécuritaires, suite à de récents scandales et affaires de délinquance financière.«Nous sommes sur plusieurs initiatives avec des partenaires et regardons cette technologie de très près au niveau de PortNet. Mais il faut préciser que la blockchain répond en premier lieu à la problématique de confiance entre acteurs d’une plateforme. S’il n’y a pas de problèmes liés à l’identité des acteurs intervenants dans un processus, il n’y a pas d’intérêt à investir», explique Jalal Benhayoun, DG de PORTNET S.A. (1).La technologie étant basée sur la distribution du stockage, «acceptons-nous que nos données soient stockées chez d’autres, même si elles sont cryptées? Acceptons-nous le risque que quelqu’un puisse casser ce cryptage et accéder à nos données? Il faut décider en connaissance de cause. Tous ces aspects doivent être analysés», explique le patron du guichet unique du commerce extérieur.Autre risque et non des moindres: l’on ne peut pas modifier les données remontées, donc pas droit à l’erreur, notamment lors d’envoi de doublon. S’y ajoute la non-prise en compte du droit à l’oubli, comme la possibilité pour un individu de demander le retrait de certaines informations qui pourraient nuire à son institution ou ses produits et services.Le risque de bug figure également dans la cartographie des risques. «En cas de bug, la seule solution est de remplacer toute la chaîne (hard force). Nous sommes forcés d’utiliser cette technologie, mais il faut juste mettre les garde-fous pour que l’usage soit un succès», recommande M. Benhayoun.L’intérêt de la technologie blockchain est de décentraliser la chaîne de confiance, simplifier les opérations de financement du commerce international grâce à des registres distribués (plus connu sous le nom de ledger/livre comptable) (voir aussi notre analyse dans le spécial Digital publié dans notre édition n° 5657 du 18/12/2019).

Il y a cependant de multiples challenges à relever. Parmi eux figurent le cadre légal pour approuver les transactions, l’automatisation des contrats (smart contrat). S’il y a plusieurs blockchains, il faut qu’elles puissent communiquer entre elles. «Il faut également un consensus des autorités portuaires et douanières internationales pour standardiser l’information à remonter», explique Adil Raissouni, responsable Etudes et Développement SI à TangerMed SA.La blockchain apporte une dimension fondamentalement «disruptive», à savoir la possibilité de se passer d’intermédiaires (banques pour la monnaie et les actifs financiers, notaires pour les actes notariés). Dans un rapport récent, l’Institut royal des études stratégiques (IRES) parle de risque important pour le secteur bancaire: «ses potentialités sont probablement déstabilisantes, en particulier du fait de son potentiel de désintermédiation».En sa qualité de président de l’Association des freight forwarders du Maroc (AFFM), Rachid Tahri soulève la question de la pérennité des métiers d’intermédiaires: «Garderons-nous les mêmes ressources humaines? Est-ce que des métiers vont disparaître?» Le président de l’AFFM admet tout de même que «la technologie pourrait être utile au niveau de la rapidité et la célérité de traitement (remboursement) des dommages».Pour Mamoun Taheri Joutei, directeur du Centre d’intelligence économique de BMCE: «L’impact de cette technologie se fera sentir dans notre quotidien à partir de la fin des années 2020. Il est pour l’heure prématuré d’imaginer ce que sera la blockchain de demain». Malgré qu’elle ne soit pas encore mature, la blockchain est déjà réelle, notamment au port d’Anvers (Belgique).La plateforme portuaire belge utilise différentes blockchains pour traiter une variété de problèmes liés à la logistique portuaire. Cependant, la mise en place requiert des investissements lourds. L’intérêt de la technologie réside dans l’optimisation des process et l’efficacité des échanges extérieurs.«Si techniquement nous arrivons à automatiser le traitement administratif des documents commerciaux lié au fret maritime, le gain immédiat sera de l’ordre de 20% en termes de coûts», explique Mamoun Taheri Joutei.

L’EconomisteMardi 24 décembre

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- 13 -NEWSLETTER ÉDITION NOVEMBRE-DÉCEMBRE 2019 - N°47

REVUE DE PRESSECommerce extérieur les nouveaux services à intégrer par PortNet

Bonne nouvelle pour les opérateurs économiques. Le Guichet Unique du Commerce Extérieur, PortNet, doit opérationnaliser début 2020 sa nouvelle solution Trade Direct. Fruit de l’alliance stratégique avec les banques, ce module unifié et multiutilisateur dématérialisera de bout en bout l’ensemble du cycle de vie des crédits documentaires, des lettres de crédit, des transferts de fonds documentaires ainsi que certaines opérations non documentaires. Entendez par crédit documentaire l’opération par laquelle une banque s’engage d’ordre et pour compte de son client importateur à régler à un tiers exportateur dans un délai déterminé via une autre banque intermédiaire un montant déterminé contre la remise de documents strictement conformes justifiant la valeur et l’expédition de marchandises. Quant à la lettre de crédit, il s’agit d’une garantie bancaire avec laquelle l’importateur garantit à son fournisseur que sa banque se substituera à lui s’il est défaillant, à condition que l’exportateur présente les documents réclamés comme preuve de l’existence de la créance. Exportateurs-importateurs, vous aurez donc la possibilité d’effectuer toutes ces opérations à travers la solution Trade Direct sans avoir à vous déplacer. Ce qui vous permettra de gagner du temps et optimiser vos coûts. «La solution offre de nombreux avantages aux banques, aux entreprises et à leurs partenaires. Elle permettra la normalisation, l’harmonisation et l’unification des processus, une vue multi-banque des transactions documentaires pour les traders travaillant avec plusieurs banques, une vue agrégée et intégrée pour les commerçants et les TPME en particulier de tous les aspects des transactions commerciales. En plus de la réglementation, la logistique et la finance», explique Jalal Benhayoun, Directeur Général de PORTNET S.A., lors d’une conférence sur le développement des infrastructures organisée par la Chambre de Commerce Britannique, le 12 novembre à Casablanca.

Et ce n’est pas tout. PortNet S.A. travaille à la finalisation de nouveaux services à intégrer

dans l’écosystème du commerce extérieur. Leur opérationnalisation est programmée d’ici la fin de l’année. Il s’agit de la dématérialisation du bon à délivrer et de la suppression du dépôt du connaissement chez la douane et les autres partenaires. Les opérateurs du commerce extérieur auront également la possibilité d’obtenir les bons de sortie sur le portail et de prendre en ligne le rendez-vous d’enlèvement des conteneurs des ports et des MEAD (Magasins et aires de dédouanement).

PortNet offrira, par ailleurs, aux importateurs-exportateurs la possibilité de saisir le manifeste aérien sur la plateforme. Notons que sur le manifeste, apparaissent les renseignements commerciaux sur les marchandises tels que le nom de l’expéditeur et du destinataire, les marques et numéros, le nombre et la nature des emballages, la quantité et la désignation des marchandises. PortNet dématérialisera, en outre, les déclarations ICS pour les marchandises exportées aux pays de l’Union européenne. La déclaration ICS dite aussi sommaire d’entrée ou encore «déclaration sommaire anticipée est une des obligations qui incombe au transporteur ou son représentant, l’importateur ou son représentant, ou toute personne en mesure de présenter ou faire présenter les marchandises et qui a pour objet de contrôler le type de marchandise qui doit entrer sur le territoire douanier communautaire.

Le MatinMercredi 13 novembre

OCP réussit les essais d’amarrage dynamique dans le port de Jorf LasfarLe site d’OCP à Jorf Lasfar, en collaboration avec son partenaire hollandais «Shore Tension» et l’Agence Nationale des Ports (ANP), a procédé, avec succès, aux essais du système d’amarrage dynamique sur ses installations au port de Jorf Lasfar.

Il s’agit d’une première au Maroc qui permettra des gains de temps et des économies conséquentes grâce à une optimisation du temps d’ouverture des quais, indique l’OCP dans un communiqué publié ce mardi 24 décembre.

Le système fonctionne comme un amortisseur qui

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permet de compenser et de contrecarrer les effets du mauvais temps notamment la houle longue qui perturbe la tenue des navires à quai, explique la même source.

En effet, la côte atlantique marocaine est exposée à des houles longues en période hivernale, notamment la période entre octobre et mars, fait savoir le communiqué. Ce type de houle affecte particulièrement la tenue des navires à quai et se traduit par des mouvements longitudinaux des navires qui finissent souvent par endommager leurs amarres, souligne l’OCP, ajoutant que nombreux sont les navires qui se voient acculés de quitter le port pour éviter des collisions avec d’autres navires ou avec les installations portuaires.

La mise en application de cette solution permettra des gains considérables en surestaries et en libération de capacités sur les installations portuaires du Groupe OCP. Les premiers essais ont été concluants ce qui ouvre la voie vers une généralisation de la solution à l’échelle du port de Jorf Lasfar puis aux autres ports des sites du Groupe OCP, conclut le communiqué.

Médias24

Mardi 24 décembre

Commerce extérieur Dans les coulisses des fluxLes transactions commerciales transfrontalières entrent peu à peu, depuis 2008, dans un modèle désintermédié, avec des solutions blockchain en mode pilote. Sur la façade atlantique où les ports européens se livrent une rude concurrence, ne pas s’adapter sur le plan technologique est synonyme de perte de volume au profit de la concurrence.«L’on ne gagne pas d’argent avec la technologie, mais son absence en fait perdre beaucoup», explique Nico De Cauwer, architecte d’entreprise digitalisation & projets communautaires portuaires DI/DB au port d’Anvers. A l’inverse, rien n’est décidé au Maroc où l’on est à l’étape de réflexion.Selon Fahed Salek, chef de service accompagnement et projets stratégiques à l’Agence de Développement du Digital (ADD), l’Agence travaille conjointement avec la Direction Générale du Commerce (DGC) sur

la digitalisation des flux commerciaux nationaux et internationaux: «Les choix technologiques ne sont pas encore arrêtés. Mais la blockchain pourrait en faire partie», annonce-t-il.Des réflexions ont lieu au sein de l’Agence pour élaborer un plan d’action qui vise la création d’un comité interne. In fine, d’autres acteurs seront invités à en faire partie: professionnels, experts… afin d’enrichir la réflexion sur les secteurs les plus matures pour l’adoption de la technologie.La réflexion sera menée sur le cadre réglementaire, pour enfin dresser une liste de recommandations et aller ainsi vers un projet pilote. Selon le chef de service, une décision est imminente. Dans une opération de commerce extérieur, les parties prenantes ne se limitent pas au Maroc, mais prennent en compte le pays de destination, s’agissant par exemple de l’export.A ce niveau, la blockchain peut être une solution pour l’intégration de toutes les parties prenantes. L’enjeu étant l’interopérabilité des guichets uniques des pays interconnectés. A ce niveau, une initiative est en cours d’étude par l’International Port Community System Association (IPCSA) (Blockchain bill of lading initiative), portant sur le connaissement, un document essentiel pour le commerce extérieur.Le projet implique une quarantaine de guichets uniques, Port community system, aéroport ou autres organismes en charge du commerce extérieur (plus de 1 million d’utilisateurs). Sauf que la gestion de ce document est coûteuse, sans oublier les entraves à la fluidité des opérations commerciales: pertes, oublis, retards de livraison à l’importateur pour la réception des marchandises…Le projet permettra d’émettre le document, l’envoyer, approuver à travers une blockchain privée, avec un smart contract, intégrant exportateur, armateur, port... L’enjeu est d’intégrer davantage les chaînes d’informations et logistiques, standardiser le document à l’échelle internationale.Un autre projet est en cours avec l’Alliance Africaine pour le Commerce Electronique (AACE), pour la mise en place d’une plateforme d’échange de documents de commerce à l’échelle continentale basée sur la technologie blockchain.

L’EconomisteMardi 24 décembre

REVUE DE PRESSE

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REVUE DE PRESSEFacilitation des échanges un rapport Onusien salue les performances réalisées par le Maroc

Le Maroc est devenu l’une des économies les plus dynamiques d’Afrique du Nord, en grande partie grâce à sa capacité d’améliorer sa position dans les chaînes de valeur mondiales dans des secteurs comme l’habillement et l’automobile, souligne un rapport de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique.

Cette croissance a été soutenue par une stratégie économique axée sur l’amélioration des conditions d’accès au marché pour les exportateurs basés au Maroc, peut-on lire dans ce rapport rendu public en marge de la 34ème réunion du Comité intergouvernemental des hauts fonctionnaires et experts de l’Afrique du Nord (24-28 novembre), qui se tient à Assouan, en Egypte.

Selon la même source, le Maroc a réussi à s’intégrer dans les chaînes de valeur mondiales, en particulier celles axées sur le marché de l’Union européenne, notant que les questions de facilitation du commerce sont très importantes car de nombreux secteurs d’exportation clés du Maroc sont dépendants des intrants importés.

Les efforts visant à améliorer la facilitation des échanges ont commencé dès 1986 lorsque la Commission nationale de coordination de la simplification des procédures du commerce extérieur a été créée dans les cadre des réformes du régime commercial du Maroc, a rappelé le rapport, avant de poursuivre que durant les années 2000, le Maroc s’est concentré sur l’amélioration de son système portuaire en vue de renforcer sa compétitivité à l’échelle mondiale.

Le rapport a également passé en revue les réformes entreprises par le Maroc en vue de simplifier les démarches et procédures commerciales, à l’instar de la création d’un Guichet unique marocain du commerce extérieur, du lancement de PortNet, une plateforme nationale à guichet unique pour les

procédures commerciales, en plus de la numérisation et la dématérialisation du régime du commerce extérieur, à côté d’autres mesures législatives et réglementaires. Cette réunion rassemble des responsables et experts de haut niveau venus du Maroc, de Tunisie, d’Algérie, du Soudan, de Libye, d’Égypte et de Mauritanie, ainsi que des partenaires de développement nord-africains, notamment le secrétariat de l’Union du Maghreb arabe, des représentants des Nations Unies, des organisations intergouvernementales, des organisations de la société civile et des universitaires.

Le Maroc est représenté à ce conclave par des experts, des responsables et des cadres représentant le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération Africaine et des Marocains résidant à l’étranger, le Ministère de l’Economie et des Finances, le ministère de l’Énergie, des Mines et de l’Environnement et le Ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie verte et numérique, en plus du Haut-Commissariat au plan.

Les participants débattront de plusieurs sujets, notamment le contexte économique en Afrique du Nord, les questions d’intégration régionale et de création d’emplois, ainsi que les orientations stratégiques de la Commission économique pour l’Afrique.

« La Zone de libre-échange continentale et l’emploi: impact de l’amélioration de la facilitation des échanges et de l’intégration régionale en Afrique du Nord », « Politiques, procédures et mécanismes de facilitation des échanges en Afrique du Nord », « Domaines et opportunités de coopération pour développer la facilitation du commerce sous-régional » et « les applications du guichet unique », sont les principaux points qui figurent à l’ordre du jour des sessions programmées pour cette rencontre.

Le360Mardi 28 novembre

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