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Complice au cœur du bien-être animal www.atsaq.org Le marquage urinaire chez le chat Urine Marking in Cats Le comportement félin… au bout des griffes 1 ère partie Édition Chats Vol.2 Numéro 1 Magazine de l’ATSAQ Mars 2010

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ATSAQ Mars 2010 1Complice au cœur du bien-être animal

www.atsaq.org

Le marquage urinaire chez le chatUrine Marking in Cats

Le comportement félin… au bout des griffes 1ère partie

ÉditionChats

Vol.2Numéro 1

Magazine de l’ATSAQMars 2010

Il est plus facile de relaxer lorsqu’il y a une pilule de moins à avaler.

Vous pouvez maintenant vous détendre tous les deux. Profender® constitue le seul vermifuge topique qui traite effi cacement tous les stades intestinaux des vers ronds, des vers en crochet et des vers plats les plus communs. Ainsi, il n’y a plus de comprimés à administrer ou à avaler. La vie est belle.

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4 Mars 2010 ATSAQ

Déjà le mois de mars... Et le temps du renouvellement… Depuis 2009, notre date de renouvellement est passée en mai.

Après mûres réflexions, votre conseil d’administration

a décidé de ne pas augmenter la portion provin-

ciale de la cotisation annuelle pour 2010. D’autre

part, vous êtes aussi membre, par l’entremise de

votre adhésion à l’ATSAQ, de l’ACTTSA, association

canadienne, tout comme les TSA membres de leur

association provinciale en Colombie-Britannique,

Alberta, Saskatchewan, Manitoba et les provinces

de l’Atlantique. Or, la cotisation de l’ACTTSA est

passée de 11.25$ à 20.00$ par membre pour 2010.

Pour maintenir sa cote opérationnelle, l’ATSAQ a

choisi d’augmenter sa cotisation de la même val-

eur que l’augmentation que nous devons redonner

à l’ACTTSA. Nous sommes très heureux de voir

l’évolution de l’ACTTSA durant la dernière année et

d’y avoir participé. Maintenant ils ont un siège social

officiel, situé à Ottawa, dans l’édifice de l’Association

canadienne des médecins vétérinaires (ACMV) et ils

ont une publication officielle et exclusive, TechLife

Magazine, produit par l’ATSAQ.

En 2009, l’ATSAQ a atteint le chiffre « 700 »

pour son nombre de membres et nous comptons bien

continuer de le faire progresser… jusqu’à 1000! Lors

de représentation auprès d’organismes divers, tels les

organisations vétérinaires ou gouvernementales ou

auprès du public, la force du nombre est importante

et remarquée à présent. Au cours de l’année 2009,

nous avons été sollicités à plusieurs reprises pour

nous impliquer auprès de dossiers tel que le comité de

consultation formé par le MAPAQ pour discuter de la

problématique des usines à chiots au Québec. La mise

en place du programme d’assurances collectives et des

comptes-TSA chez CDMV, sont deux réalisations dont

nous sommes aussi très fiers. Nos colloques de forma-

tion continue sont de plus en plus fréquentés et la 2e

édition de notre Gala des Prix reconnaissance est en

préparation. Prochainement, vous recevrez la version

finale d’un document présenté l’automne dernier au

congrès de l’OMVQ; « Guide des salaires et avantages

des TSA au Québec ». Finalement, depuis quelques

jours, vous avez peut-être remarqué la nouvelle image

de notre site Internet, un outil très efficace et complet.

Moi et mon équipe sommes confiants que 2010

sera une belle année pour les TSA du Québec et nous

mettons tout en œuvre pour faire valoir et connaître

notre belle profession. Embarquez avec nous et soyez

fiers d’être TSA!

N’oubliez pas de consulter régulièrement votre

site Internet www.atsaq.org, plusieurs nouveautés y

sont ajoutées régulièrement, dont les documents de

formation continue des colloques qui y sont dis-

ponibles dans la section « Membre »! Vous voulez plus

d’informations sur les actes délégués aux TSA? Toutes

les réponses s’y trouvent… À la recherche d’un

emploi, consultez-y la banque, qui est différente de

celle affichée dans le journal.

Finalement, je suis toujours à la recherche de

TSA ayant des talents en « lettres », à titre d’auteur, de

traducteur ou de recherchiste d’articles. Compen-

sation en crédits de formation continue pour les

certifiés, pensez-y, c’est simple! Vous avez des idées de

sujets… je suis toute ouïe!

Vous voulez recevoir le journal en version

électronique, écrivez-moi au [email protected].

Il est aussi disponible dans la section « Membre »

du site web.

Notre bureau est ouvert du lundi au jeudi, de

10h00 à 15h00.

Elisabeth Lebeau

Photo: Stéphane Raym

ond

Nouvelles de votre directrice générale

ATSAQ Mars 2010 5

Articles Mars 2010 ATSAQ

Technicienne en Afrique du Sud 10 Ecolife Expeditions: 2éme partie

Maryève Naud, TSA certifiée

La production d’œufs au Québec 18 Les deux côtés de la médaille

Audrey Roy, TSA certifiée

Chronique : Les Mots d’animaux ! 32Tania Pando Caron, TSA certifiée

Les petits bonheurs de la retraite, 36ça se planifie dès maintenant!Fonds de solidarité FTQ

Mythes entourant le recrutement 38Partie #2

La surpopulation animale 41Caroline Riel, TSA

Conseil d’administration 2010

Président Danny Ménard

Directrice GénéraleÉlisabeth Lebeau

Vice PrésidentPoste Vacant

SecrétairePoste Vacant

TrésorierPoste Vacant

Gestionnaires par intérimSonia Thibodeau

Marjolaine PerraultCaroline Bouchard

Myriam ShoiryAlain Noël

ACTTSA / CAAHTTEsa Diano

Danny Ménard

ENTSA / VTNEÉlisabeth Lebeau

CongrèsAlain Noël

JournalÉlisabeth Lebeau

Tania Pando-CaronAudrey Roy

Édition et RévisionÉlisabeth Lebeau

TraductionMélissa Caron

InfographieAnnie Brunet

ImpressionImprimerie Falcon inc.

A.T.S.A.Q.2300. 54e Avenue, Suite 240

Montréal (Lachine), Qc.H8T 3R2

Téléphone / Télécopieur: 514.324.5202Sans frais: 1.800.463.8555 poste 293

Courriel : [email protected] Internet : www.atsaq.org

Prochain numéro : Juin 2010Date limite pour le matériel : 14 mai 2010

Vie de TSA est un magazine trimestriel

Les opinions exprimées dans ce magazine ne reflètent pas nécessairement l’opinion des membres du conseil

d’administration ni des membres de l’association provinciale.

Le contenu de ce journal ne peut être reproduit sans autorisation écrite. Envoi par poste -publications

Convention #40743004

Le chat domestique (Felis silvestris catus) est un mammifère carnivore de la famille des félidés. Il est l’un des principaux animaux de compagnie et compte aujourd’hui une cinquantaine de races différentes. Essentiellement territorial, le chat est un prédateur de petites proies comme les rongeurs. Les chats ont diverses vocali-sations dont les ronronnements et les miaulements, bien qu’ils communiquent principalement par des positions faciales et corporelles et des phéromones. Selon les résultats de travaux menés récemment, le chat domestique est une sous-espèce du Chat sauvage (Felis silvestris) dont il a vraisemblable-ment divergé il y a 130 000 ans. Les premières domestications auraient eu lieu il y a 8 000 à 10 000 ans au Néolithique dans le Croissant fertile, époque correspondant aux débuts de la culture de céréales et à l’engrangement de réserves susceptibles d’être attaquées par des rongeurs, le chat devenant alors pour l’homme un auxiliaire utile se prêtant à la domestication.

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b)c)

6 Mars 2010 ATSAQ

Autres Mars 2010 ATSAQ

Nouvelles de votre directrice génerale 4

Mot du Président 7

Calendrier des activités 8

Nouvelles animales 9

Banque d’emplois 50

Formation ContinueLe marquage urinaire chez le chat 14

Debra F. Horwitz, DVM, Diplomate ACVB,Veterinary Behavior Consultations, St. Louis, Missouri

Le comportement félin… au bout des griffes (partie 1) 20

Tania Pando-Caron, TSA certifiée

Nouvelles thérapies en oncologie vétérinaire 34

Par Laurence Santerre-Bélec, TSA certifiée spécialisée en oncologie, travaillant au Centre vétérinaire DMV

Évènements de Formation Continue 44

Questionnaires de Formation Continue 45

Réponses questionnaire 49Formation Continue

8 18 36 10

ATSAQ Mars 2010 7

Mot du PrésidentÊtes-vous du genre écureuil ou taupe ? Vous vous souvenez de la fable « La cigale et la

fourmi » ? Il est amusant de constater à quel point

les histoires qui nous sont racontées au cours de

notre enfance restent en nous et colorent nos

pensées et nos valeurs une fois adulte.

En ce qui me concerne, je préfère la comparaison

« écureuil et taupe » qui m’apparaît plus colorée et

moins insecte. L’écureuil étant celui qui accumule des

réserves et planifie bien son avenir du haut de son

arbre d’où le point de vue lui offre une perspective

large et éclairée. De son côté, la taupe a peu de vision

donc peu de recul ou de marge de manœuvre.

De plus, celle-ci s’affaire constamment à dégager ce

qui se trouve devant elle sans possibilité de voir ce

qui s’en vient.

Pour ma part, j’avoue que la fable de Lafontaine a

sans doute su m’inspirer tôt puisque depuis long-

temps, et dès mon arrivée sur le marché du travail,

j’ai eu envie d’économiser et de préparer mon avenir.

Je suis donc du genre fourmi ou écureuil.

À l’âge de vingt ans, j’ai eu un élan d’intérêt

(sans faire de jeu de mot) pour la planification finan-

cière. J’en suis très heureux, une dizaine d’années

plus tard alors que je peux constater, déjà, que ce que

j’ai mis de côté a rapporté; et ce malgré la récente

crise économique.

Grâce à l’épargne que j’ai réalisé dans mes

premières années d’emploi, j’ai pu faire l’acquisition

de ma deuxième voiture (la première c’était une

minoune, ça compte pas). J’ai aussi pu emprunter

mon propre argent (REER) afin d’effectuer une mise

de fond sur l’achat de ma première maison

(programme RAP). Et je suis toujours TSA !

Ce n’est pas peu dire !

Je réalise aujourd’hui que je n’ai jamais été aussi

riche que lorsque j’occupais mon premier emploi et

que je vivais encore chez mes parents.

La planification financière c’est loin d’être aussi

compliqué que la communauté « taupe » veut le croire.

Pour moi, un élément clé a été d’inclure l’argent mis de

côté comme une dépense prévue au budget ou encore

mieux, de faire prélever directement ce que je veux

placer de façon à ne pas le voir dans mon compte.

C’est moins tentant.

Je terminerai en vous avouant un secret que je confie

à chaque personne avec qui je discute de finance

personnel. Lorsque j’étais écurieux (jeune écureuil),

j’ai découvert un livre qui s’appelle Un barbier riche,

best Seller de David Chilton aux éditions Trécarré, qui

a changé ma vision de la planification financière et

ma vie. Ce livre, amusant et facile à lire, traite de tout

ce qu’un polatouche moyen a envie de savoir sur le

sujet ; l’épargne, comment faire un budget, les inves-

tissements, l’impôt, les fonds de placements et REER,

les assurances, le testament et j’en passe.

Si vous êtes plutôt taupe et aimez dépenser à

mesure, je vous souhaite d’avoir un jour envie d’une

paire de lunettes ou d’une chirurgie au laser. Pour

les écureuils qui aiment planifier et voir loin je

souhaite vous avoir donné envie de vous pencher

sur la question.

Pour moi, la planification financière, c’est comme

manger ou se laver…il n’y a pas toujours un intense

moment de bonheur associé à ces gestes, mais combien

peuvent-ils s’avérer utiles à long terme…

Est-ce que votre renouvellement à l’ATSAQ est planifié

dans votre budget ?

Danny Ménard

Photo: Stéphane Raym

ond

Mot

du

Prés

iden

t

8 Mars 2010 ATSAQ8 Mars 2010 ATSAQ

Calendrier des activités ATSAQ 2010

14 mars Colloque ATSAQ-AMVQ (Laval) “Techniques de laboratoire”

12-13-14 mars Présence au Chienposium, Montréal

23-24-25 avril Présence au Congrès AMVQ, St-Hyacinthe

24 avril 2e GALA ATSAQ, St-Hyacinthe

1er mai Renouvellement de la cotisation annuelle

Juin Parution Journal Vie de TSA

7-8-9-10 juillet Présence au congrès ACMV, Calgary

Septembre Parution Journal Vie de TSA

12 septembre Colloque ATSAQ-AMVQ (Qc.) « Techniques de laboratoire »

Septembre Bénévole au Tournoi golf Fondation DMV

3 au 9 octobre Semaine de la vie animale

10 au 16 octobre Semaine nationale des TSA

Octobre Présence au salon national des animaux de cie., Québec

Novembre Présence au salon national des animaux de cie., Montréal

Novembre Présence au Congrès OMVQ

21 novembre Colloque ATSAQ-AMVQ (Laval)

Décembre Parution Journal Vie de TSA

ATSAQ Mars 2010 9

visiteurs de nourrir des raies.

Ceux et celles qui le désirent pourront aussi

sauter dans un bateau, moyennant un supplément,

pour vivre un périple sur l’eau.

Parmi les étapes du parcours qui se déroulera à

l’intérieur du pavillon: «le Rocher aux manchots», la

«Pointe-aux-Lézards» et la traversée du «Typhon».

Emportés par la vague, les visiteurs auront l’illusion

d’être sous l’océan où ils pourront épier des tortues de

mer, des requins et des poissons de récifs, à proximité

de coraux colorés.

Le nouveau parcours de l’Océanie sera

aménagé du côté de l’Asie, près de la petite ferme.

Cette dernière deviendra d’ailleurs, après une savante

opération de transformation, la petite ferme de

Nouvelle-Zélande. L’Australie sera également bien

représentée dans le parcours. Des dingos entre autres,

ces chiens sauvages, y établiront leurs quartiers.

D’autres animaux déjà présents au Zoo devront être

déplacés.

Nouvelles Animales

Nou

velle

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nim

ales

Le Zoo de Granby à la conquête du Pacifique Sud Le Zoo de Granby ne ralentit pas la cadence.

La phase deux des travaux de modernisation a été

lancée en février avec l’annonce de la construction

d’un nouveau pavillon qui plongera les visiteurs

dans les eaux et les îles du Pacifique Sud. D’ici 2014,

12,5 millions$ seront investis dans ce pavillon et

l’aménagement du parcours de l’Océanie.

Et, une fois de plus, le Zoo a pu compter sur l’aide

du gouvernement fédéral pour réaliser ses projets.

Le ministre d’État de Développement économique

Canada, Denis Lebel, était de passage à Granby pour

annoncer une contribution non remboursable de 6

millions$ pour le nouveau pavillon. Le Zoo de Granby

injecte lui-même 2 millions $ dans cette bâtisse. Les

visiteurs pourront découvrir l’endroit à l’été 2011.

Le pavillon Pacifique Sud sera un des éléments-

clé du nouveau parcours de l’Océanie. Lui-même

autrefois très impliqué à titre de bénévole dans le

milieu touristique, le ministre Lebel affirme avoir

été sensible à la demande du Zoo. «Ils n’ont pas eu

besoin de me tordre un bras pour que je comprenne

l’importance du projet», a-t-il expliqué à l’occasion

d’une conférence de presse qui a réuni de nombreux

acteurs des milieux politique, économique et tour-

istique de la région. «Le tourisme devient un apport

important dans la diversification de l’économie»,

affirme M. Lebel.

Méduses, manchots, etc.Le nouveau pavillon du Pacifique Sud ajoutera une

dimension aquatique peu exploitée dans la partie

«animale» du Zoo de Granby. Il y aura plusieurs

aquariums où méduses, hippocampes, manchots,

requins, coraux et mangroves pourront être observés.

Un grand bassin sera aménagé pour permettre aux

1

2

1. Hippocampes

2. Méduse

10 Mars 2010 ATSAQ

Après cette aventure au camp, nous nous sommes dirigés au célébre Kruger Na-tional Park pour une durée d’environ 4 jours. Ce parc est vraiment merveilleux et immense. Ce sont nous qui sommes clôturés et non les animaux. Pour les apercevoir nous circulons en autobus pendant des heures, nous avons vu des éléphants, des girafes, des phacochères, des léopards... Un jour on peut voir beaucoup d’espèces et un autre rien du tout dépendamment de l’heure, l’endroit, la température, etc. Nous avons donc fait beaucoup de safaris de jour et un de nuit, qui est, soit dit en passant, un peu plus épeurant, car le Jeep safari n’était pas fermé donc si un lion décide de sauter à bord, il le pourrait!!!

Technicienne en Afrique du Sud Ecolife Expeditions : 2éme partie

Maryève Naud,TSA certifiée

ATSAQ Mars 2010 11

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2

1. Lever de soleil Parc Kruger

2. Bébé rhinocéros au centre de réhabilitation de Moholoholo

Nous en avons justement vu deux à environ 2 mètres

de nous, c’était fabuleux mais assez intimidant. Donc

nous avons eu aussi des lectures sur la végétation, la

géologie, l’écologie du Parc Kruger... Bref l’histoire du

parc et son fonctionnement. Bien sûr le Kruger Park est

un endroit très touristique donc nous avions accès à des

ordinateurs, téléphones, magasins, piscines assez froides

(il peut faire 5°C la nuit et 30°C le jour, mais l’eau n’a

pas le temps de devenir très chaude le jour.) Swadini est l’endroit où nous nous sommes

dirigés par la suite. Ce camp est au pied de montagnes

magnifiques nommées Mountains of the dragon.

Nous avons visité un centre de réhabilitation situé à

Maholoholo où nous avons pu nourrir des vautours,

flatter des ‘’bébés’’ lions dans leur enclos, des bébés

rhinocéros (ils ont été abandonnés par leur mère donc

le centre les a recueilli). Tous les animaux ont une

histoire dans le centre ou presque. Ils essaient le plus

possible de les remettre sur pied et les remettre

en liberté.

Pour moi, la job parfaite serait de travailler dans

un centre de réhabilitation. Il y avait deux TSA, dont

leur travail était de suivre les bébés rhinocéros toute

la journée et de prendre des notes tout en essayant de

trouver des choses qu’ils aiment faire. WOW quel

travail!!! Après ce merveilleux avant-midi, nous

sommes allés voir The Khamai Reptile Park, où nous

avons vu des centaines de sortes de serpents,

venimeux ou non. Je sais maintenant que le plus

dangereux serpent en Afrique du Sud est le Black

Mamba car son venin est très dangereux. On a pu

disséquer un serpent et voir plusieurs autres

espèces de reptiles.

« Game capture »Les 5 jours suivants, nous avons fait du « game

capture ». Donc on suit un guide, André, et son

équipe. On a eu quelques cours sur les techniques

de capture des animaux, les produits utilisés pour

les endormir, les réveiller…, on a fait un tour

d’hélicoptère et on a même tiré avec un fusil qui

lance des fléchettes sur une cible en mouvement

(comme pour endormir les animaux sauf que la cible

était une boîte de camion et non un animal).

Nous avons participé à la capture d’une femelle

buffalo qui avait attaqué quelqu’un. Ensuite, nous

avons capturé un troupeau de Wildebeests pour les

amener à un autre endroit en utilisant une sorte de

dôme nommé un Boma, un peu comme un triangle.

Nous faisons pénétrer les bêtes à l’intérieur du dôme

et essayons de les faire aller vers l’extrémité à la

pointe du triangle (où se trouve le camion). Au fur et

à mesure que le troupeau avance, des gens courent

fermer les portes derrière eux de sorte que le troupeau

n’ait plus le choix à la fin d’entrer tout seul dans le

camion. C’est assez impressionnant à voir, au début

nous doutions un peu mais après tout, ce sont eux

les experts! Ce travail est vraiment imprévisible, ils

peuvent avoir un appel en plein milieu de la nuit pour

aller capturer n’importe quel animal, que ce soit une

girafe, un buffalo ou un rhinocéros... Il faut être très

patient car capturer un hippopotame par exemple peut

prendre jusqu’à 2 mois facilement!

Pour nos 2 dernières journées, nous sommes

allés à Sondela. Nous avons campé à environ 15

minutes d’autobus du camp, au milieu des bois! Pour

la dernière journée, nous avons visité un deuxième

centre de réhabilitation, à Sondela cette fois. À ce

centre, j’ai pu flatter une femelle phacochère (comme

Pumba dans le film The Lion King), j’ai nourri et pris

un bébé chacal dans mes bras, et nourri au biberon un

bébé zèbre. On a pu toucher un bébé girafe (elle avait

6 semaines). Le travail du garçon était de nourrir les

animaux, de leur donner des soins tout en les apri-

voisant en quelque sorte. Les animaux le connaissaient

et allaient le voir. Quel travail de rêve non?

Donc pour conclure ce merveilleux voyage, nous

avons eu un souper de graduation, où nous avons eu

droit à un festin, un gros feu, des diplômes et bien du

plaisir.

Voilà, c’est ce qui termine mon aventure en

Afrique du Sud. Cela a pris 30 heures pour revenir au

Québec mais pour vivre une aventure de la sorte, c’est

peu! Ce voyage m’a permis de connaître différents as-

pects de notre profession et de voir que les techniciens

en santé animale sont partout. Une chose est sûre, le

monde animal nous apprendra toujours…

12 Mars 2010 ATSAQ

Platine

Or

Argent

Bronze

Merci de contribuer à notre vie associative

ATSAQ Mars 2010 13

14 Mars 2010 ATSAQ

La quasi-totalité des chats dans ma pratique sont castrés; pourtant plusieurs propriétaires se plaignent de marquage urinaire. Quelles sont les meilleures solutions à ce problème?

Although almost all the male cats in my practice are neutered, I still have owners complaining about urine marking.What treatments seem to work best?

Formation ContinueLe marquage urinaire chez le chat

Debra F. Horwitz, DVM, Diplomate ACVB,Veterinary Behavior Consultations, St. Louis, Missouri

Le marquage urinaire chez le chat est probablement

un comportement normal, mais ô combien indésirable.

Les recherches menées par Hart et Cooper ont dévoilé

que 10% des mâles castrés et 5% des femelles châtrées

adultes marquaient. Des études récentes ont comparé

des analyses d’urine de chats qui marquaient à ceux

qui ne marquaient pas. Il n’y avait aucune différence

entre les résultats des deux groupes, ce qui suggère

que le marquage urinaire n’est pas nécessairement dû

à une pathologie des voies urinaires inférieures.

Les causes du marquage urinaire

Des chercheurs ont essayé d’identifier des facteurs

causant le marquage urinaire. Pryor et ses

collègues ont évalué des effets de l’environnement

sur la fréquence du marquage urinaire afin d’obtenir

des données démographiques. Ils ont découvert qu’en

Californie, les chats mâles ainsi que les chats

provenant de foyers ayant plusieurs chats étaient

surreprésentés lorsque comparés à la population

générale.

Lors de cette étude, les interactions antago-

nistes entre les chats, qu’elles soient à l’intérieur ou

à l’extérieur du foyer, et un accès limité au plein air

étaient les facteurs les plus souvent rapportés comme

pouvant être la cause du marquage urinaire. De plus,

Urine marking in cats is probably a normal, albeit

always unwanted, behavior. Hart and Cooper found

that about 10% of castrated male cats and 5% of

spayed female cats urine mark as adults. Recent

research compared the urinalysis results of cats that

were urine marking with those that were not. There

was no difference between groups in the results,

suggesting that urine marking is not necessarily

related to pathologic conditions of the lower

urinary tract.

Causes of Urine MarkingFurther research has attempted to find causal factors

for urine marking in cats. Pryor and colleagues

evaluated the effects of environmental management

alone on the frequency of urine marking and

attempted to obtain demographic data on cats that

were urine marking. Their data found that male cats

and cats from multiple-cat households were

overrepresented when compared with the general

cat population in California.

In this study, agonistic interactions between cats

either inside or outside the home and limited access

to the outdoors were the most commonly mentioned

suspected causal factors for urine marking. In addition,

environmental management (increasing number of litter

ATSAQ Mars 2010 15

Form

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le c

hat

la gestion de l’environnement, comme ajouter des bacs

à litière (pour que le nombre soit égal au nombre de

chats dans la maisonnée plus un), nettoyer des taches

d’urine à l’aide d’un nettoyant enzymatique, retirer

les déchets de la litière à tous les jours, nettoyer le

bac et changer la litière une fois par semaine, amène

une diminution du marquage urinaire pour environ

50% des chats, les femelles réagissant en général plus

positivement à ces changements.

Ces résultats suggèrent que la gestion de

l’environnement peut être bénéfique lorsqu’un

propriétaire essaie de contrôler le marquage urinaire;

par contre, nous ne savons pas quel facteur envi-

ronnemental individuel procure des résultats

bénéfiques.

Options de traitement Agression chat à chat : Puisque les relations

antagonistes entre chats pourraient être une cause

de marquage urinaire, augmenter la disponibilité des

ressources environnementales dans le foyer peut aider.

Par exemple, avoir une quantité suffisante de bacs à

litière, de bols d’eau et de nourriture, d’endroits de

repos, de perchoirs et d’endroits où se cacher peut

aider à réduire les rencontres indésirables entre

individus et ainsi limiter les situations conflictuelles.

Dans certains cas plus sévères, un traitement pour

agression entre chats devra être mis en place et les

individus séparés en tout temps, sauf lors de

sessions de réintroduction contrôlées. Pour les chats

qui deviennent agités lorsqu’ils voient d’autres chats

à l’extérieur de la maison, il serait utile d’empêcher

l’accès aux fenêtres ou de couvrir celles-ci. L’utilisation

d’appareils contrôlés à distance comme des arrosoirs

activés par le mouvement peut aider à réduire le nom-

bre de chats sur la propriété.

Phéromones : Une intervention aux phéromones

(Féliway) est une possibilité de traitement du marquage

urinaire. Un essai à double insu, contrôlé à l’aide

d’un placebo, a démontré une diminution du marquage

urinaire chez les chats après quatre semaines de

traitement.

Une autre étude effectuée au Japon a analysé

les effets cliniques des phéromones sur le marquage

urinaire. Les résultats démontrent que la thérapie aux

phéromones diminuait le comportement mais que la

fréquence du marquage urinaire restait plus élevée

chez les individus montrant une agression envers les

autres chats.

boxes in house to the number of cats + 1, cleaning urine

marks with an enzymatic cleanser, scooping waste from

the litter box daily, and cleaning and changing the litter

box weekly) resulted in an overall decrease (≥ 50%

compared with baseline) in urine marking behavior

for some cats, with female cats more likely to respond

positively to these changes.

These data suggest that environmental treatment

modalities might be useful when owners are faced with

urine marking in cats; however, it is unknown which

of the individual environmental management factors

provided beneficial results.

Treatment OptionsIntercat Aggression : Because agonistic interactions

between household cats was cited as a possible cause

of urine marking, having an adequate number of

resources spread throughout the environment may

be helpful. For example, maintaining an environment

with plenty of litter boxes, food and water bowls, rest-

ing areas, perches, and hiding areas spread throughout

the available space may help reduce chance meetings

and perhaps agonistic interactions.

In some severe cases, treatment for intercat

aggression should be instituted and the cats separated

when not in a formal reintroduction program. For cats

that become agitated by cats seen outdoors, blocking

access to the window or covering the window may

be useful. Use of remotely activated devices, such as

motion-activated sprinklers, may keep outdoor cats

away from the property.

Pheromones : An intervention that utilizes phero-

mones (Feliway; Ceva Santé Animale, www.ceva.com)

is also available for treatment of urine marking in cats.

A double-blind, placebo-controlled trial found that,

after 4 weeks of treatment, cats exposed to phero-

mones had a significantly lower mean level of marking

than cats treated with placebo. Another trial assessed

the clinical effect of a pheromone product on urine

marking cats in Japan. The data showed that phero-

mone therapy decreased the behavior but that the

frequency of marking was sustained at a higher

level in cats with intercat aggression.

Medications : Over the years, many pharmacologic

interventions to reduce anxiety and urine marking

have been evaluated. However, at the present time

there are no drugs approved for use in treatment

of feline urine spraying; any medication prescribed

16 Mars 2010 ATSAQ

Médicaments : Plusieurs options pharmacologiques

réduisant l’anxiété et le marquage urinaire ont été

évaluées durant les dernières années. Par contre, aucun

médicament n’a été approuvé à ce jour pour le

traitement du marquage urinaire chez le chat et toute

utilisation de médicament devrait être considérée

comme un emploi non conforme. Toutes les précautions

devraient donc être prises avant de prescrire ces

médicaments à un patient et les effets secondaires

potentiels devraient être rigoureusement expliqués au

propriétaire. Des essais ouverts utilisant du diazépam,

des progestines et de la buspirone ont montré que

toutes ces substances diminuaient la fréquence du

marquage urinaire. Par contre, le marquage recommen-

çait du moment que l’usage du médicament était

interrompu et on constatait plusieurs effets secondaires.

Des études récentes démontrent que la fluoxétine

et la chlomipramine pourraient être utilisées pour traiter

le marquage urinaire. Un essai à double insu, comparatif

avec placebo, a révélé que la fluoxétine (1mg/kg PO

Q 24h) combinée avec la gestion de l’environnement

a considérablement réduit la fréquence du marquage

urinaire. Un essai clinique aléatoire contrôlé a comparé

l’administration de trois différentes doses de chlomip-

ramine (0,125 à 0,25; 0,25 à 0,5; 0,5 à 1 mg/kg PO Q

24h) avec l’effet d’un placebo afin d’évaluer le contrôle

du marquage urinaire. Tous les propriétaires ont reçu

de l’information sur la modification de comportement

ainsi que sur l’enrichissement de l’environnement. En

comparaison avec le placebo, la chlomipramine a réduit

la fréquence du marquage urinaire, tant en limitant le

nombre d’épisodes de marquage par jour qu’en

diminuant le nombre de jours où il y avait du

marquage. Se basant sur les résultats de l’étude, les

auteurs recommandent une dose de 0,25 à 0,5 mg/kg

PO Q 24h. Toutefois, lors des deux essais,

plusieurs chats ont recommencé à marquer lorsque

l’administration du médicament a été suspendue.

Une étude additionnelle a cherché à vérifier si :

-la chlomipramine et la fluoxétine avaient les

mêmes effets sur le marquage urinaire;

-la diminution du marquage urinaire continuait

chez les individus traités pendant plus de huit semaines;

-la récurrence du marquage urinaire lors d’arrêt

soudain de l’administration du médicament était aussi

marquée chez les chats traités pendant plus de huit

semaines;

-les chats qui avaient été traités avec succès avec

should be considered extra-label usage. Appropriate

disclosures, cautions, and potential side effects should

be discussed with owners prior to dispensing medi-

cation. Openlabel trials with diazepam, progestins,

and buspirone showed that all of these drugs could

decrease the frequency of urine marking; however,

once the medication was withdrawn, urine marking

would return in a high percentage of cases, and some

medications had problematic side effects.

Recent research has shown that fluoxetine and

clomipramine may be useful to treat urine marking in

cats. A double-blind, placebo-controlled trial found

that fluoxetine (1 mg/kg PO Q 24 H), along with envi-

ronmental management, considerably reduced the rate

of urine marking.9 A randomized, controlled clinical

trial compared clomipramine at 3 doses (0.125 to 0.25,

0.25 to 0.5, and 0.5 to 1 mg/kg PO Q 24 H) with

placebo for control of urine marking in cats. 10 All

owners in this trial were given information on

behavioral treatment and environmental modification.

Compared with placebo, clomipramine significantly

reduced the frequency of urine spraying in cats, both

in the number of spraying events per day and the

number of days with urine spraying events. On the

basis of the study data, the authors recommend an

initial clomipramine dose of 0.25 to 0.5 mg/kg PO Q

24 H. In both studies, however, many cats returned

to urine marking after abrupt withdrawal of the

medication.

Another study examined whether:

- Clomipramine differed from fluoxetine in

reducing urine marking

- Reduction of urine marking in cats continued

in cats treated for a period longer than 8 weeks

- Recurrence of urine marking after abrupt

withdrawal of the medication was reduced in

cats treated for more than 8 weeks

- Cats successfully treated with either medication

that resumed marking after drug withdrawal could be

treated successfully again with the same drug

regimen. Although the study was small, the data

revealed that the efficacy of fluoxetine and clomip-

ramine was similar. Animals treated with fluoxetine

longer than 8 weeks showed increased efficacy in

reduction of urine marking. However, some cats

needed to be treated for 32 weeks to reach ≥ 90%

reduction in urine marking. When fluoxetine was

abruptly withdrawn, most cats reverted to urine mark-

ing behaviors; however, those that responded

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l’un des deux médicaments peuvent l’être de nouveau s’ils

recommençaient à marquer après l’arrêt du médicament.

Même s’il s’agit d’une étude effectuée à une

échelle restreinte, les données recueillies démon-

trent que l’efficacité de la chlomipramine et celle de

la fluoxétine étaient similaires. Les animaux traités

à la fluoxétine pendant une période de plus de huit

semaines avaient une réduction du marquage urinaire

plus importante. Cependant, certains chats ont dû être

traités pendant une période de trente-deux semaines

afin d’obtenir une diminution de 90% du marquage

urinaire. Lorsque le traitement à la fluoxétine a été

interrompu, la majorité des chats ont recommencé le

marquage urinaire. Par contre, les individus ayant

réagi positivement à la première période

d’administration du médicament ont de nouveau

démontré une diminution du marquage urinaire

lorsque le médicament a été administré de nouveau.

Options de traitementVoici quelques faits utiles à retenir au sujet du mar-

quage urinaire :

-Interactions antagonistes : l’interaction

antagoniste est un déclencheur important du

marquage urinaire chez le chat. Ceci devrait donc être

considéré lorsque l’historique du comportement est

établi et que le plan de traitement est envisagé.

-Gestion de l’environnement : la gestion des

bacs à litière, l’hygiène du bac à litière ainsi que

l’enrichissement de l’environnement peuvent amélio-

rer la situation.

-Phéromones : les produits à base de phéromones

peuvent se montrer utiles.

-Médicaments : les médicaments peuvent être

utiles chez les chats qui continuent le marquage

urinaire. Les recherches récentes démontrent que la

chlomipramine et la fluoxétine peuvent diminuer la

fréquence et ce dès la première semaine de traitement.

Plusieurs individus doivent, par contre, recevoir un

traitement de huit semaines ou plus. Si le marquage

urinaire recommence suite à l’arrêt du médicament, la

majorité des chats démontreront de nouveau une

diminution du marquage urinaire lorsque

l’administration du médicament sera recommencée.

to the first treatment regimen responded again after

the medication was reinstated.

Multimodal ManagementFollowing are some take-home messages about

urine marking:

•Agonisticinteractionbetweencatsisa

common trigger for urine marking—this potential

cause should be fully explored and addressed in the

behavioral history and treatment plan.

•Environmentalmanagementofthelitterbox,

improving litter box hygiene, and meeting the needs

of the cats in the home can improve outcome.

•Pheromoneproductsmayalsobeuseful.

•Medicationisbeneficialtocatsthatcontinueto

urine mark. Recent evidence suggests that fluoxetine

or clomipramine can decrease the frequency of urine

marking and in some cases a response (a decrease in

urine marking frequency) can occur within the first

week, but many cats need to be treated for 8 weeks

or longer. When urine marking resumes after drug

withdrawal, many cats will respond to reinstatement

of the medication.

18 Mars 2010 ATSAQ

Audrey Roy, TSA certifiée

La production d’œufs au Québec : les deux côtés de la médaille

Oméga 3, blanc, brun, biologique, gros ou extra-gros, de poules en liberté : il y a de quoi être perdu devant le réfrigérateur des œufs de votre supermarché. Difficile de faire un choix éclairé. Vous vous demandez sur quels critères vous baser pour choisir les meilleurs, mais vous optez finalement pour les moins chers. Vous n’êtes pas seuls. Fatiguée de me laisser influencer par l’avis de tous et de chacun, je décidai de me faire ma propre opinion. Me voilà donc, trois mois plus tard, sur les routes du Québec afin de rencontrer deux producteurs d’œufs de consommation : l’un produit des œufs biologiques et l’autre produit des œufs conventionnels.

Œufs conventionnels Je rencontrai d’abord monsieur Claude Barnabé,

copropriétaire d’une ferme de poules pondeuses en

unités de production conventionnelles sur la rive-sud

de Montréal. Un homme extrêmement généreux et

disponible qui accepta de me donner une heure et

demi de son temps précieux afin de m’expliquer le

fonctionnement de ses installations et répondre à mes

interminables questions. Monsieur Barnabé, et son

beau-frère Stéphane, sont propriétaires d’un peu plus

de trente milles poules.

Comme chez la majorité des producteurs d’œufs

de consommation, ces poules sont hébergées dans un

complexe et coûteux système de cages qui sont

parfaitement conçues pour la récolte efficace des œufs.

De manière générale, on retrouve six poules par cage

de 2,78 pieds carrés ou huit poules par cage de 3,76

pieds carrés, juste assez d’espace pour qu’elles puis-

sent se dégourdir un minimum. Elles sont supportées

par un fond grillagé incliné vers l’avant qui permet

non seulement aux poules ne pas être en contact avec

leurs fientes, mais aussi aux œufs de rouler délicate-

ment vers le convoyeur afin qu’ils soient acheminés

vers l’espace d’entreposage. Outre son côté pratique,

cette méthode permet d’héberger une plus grand

quantité de poules pour la même superficie de bâti-

ment qu’un hébergement sur parquet.

Bien que les installations soient coûteuses, elles

permettent de diminuer les coûts à long terme et de

produire des œufs à un coût relativement bas, pour le

bonheur des consommateurs. Le comportement des

poules en cage s’en trouve quelque peu dénaturé : elles

ne peuvent pas ouvrir les ailes et planer, gratter le sol

ou picorer dans l’herbe, mais ce type d’hébergement

comporte certains avantages que je ne connaissais

pas. La hiérarchie s’effectue plus facilement dans un

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petit groupe de 6 ou 8 poules que dans un très grand

groupe. Comme chaque cage a sa poule dominante,

on diminue le becquetage entre elles et on diminue

le stress qui lui est relié. Il est également plus facile

d’assurer un suivi de santé pour chacune des poules,

puisque le producteur sait en tout temps à quel

endroit chacune se trouve.

Œufs biologiquesQuelques jours plus tard, je me rendis dans la petite

municipalité de St-Alexis de Montcalm, près de

Joliette. Grâce à la fédération des producteurs d’œufs

de consommation du Québec, je rencontrai cet homme

souriant et pince-sans-rire qu’est Louis Ricard, un des

seuls producteurs d’œufs biologiques au Québec.

Je rentrai dans la ferme de monsieur Ricard

et aperçus tout de suite, à travers une fenêtre qui

donne sur le poulailler, des milliers de poules brunes,

certaines perchées et d’autres sur le plancher. Pour

un bâtiment de superficie semblable, soit 9 000 pieds

carrés pour les poules biologiques et 9 700 pour les

poules en cage, monsieur Ricard peut héberger envi-

ron six fois moins de poules que monsieur Barnabé.

C’est ce qu’on appelle un hébergement sur parquet.

Même si les poules sont libres de se déplacer d’un

bout à l’autre du bâtiment, elles ne le font que très

rarement. Elles restent habituellement dans la même

zone du poulailler et côtoient toujours le même groupe

de congénères.

Contrairement à la croyance populaire, cette

liberté a aussi des désavantages. Les poules peuvent

être victimes d’entassement. Cela survient lorsque les

poules se dirigent toutes rapidement dans la même

direction. Elles s’empilent les unes sur les autres,

tuant ou blessant ainsi celles qui ont le malheur de se

trouver en bas de la pile. Elles vivent sur un plancher

en lattes de bois qui est conçu pour laisser passer les

excréments, mais il arrive tout de même que certains

restent sur le parquet.

Ne pas être en cage, avoir de la lumière naturelle

et pouvoir aller à l’extérieur lors des journées chaudes

sont des critères d’hébergement à respecter lorsqu’on

a des poules biologiques. Ces critères de bien-être

animal influencent la gestion du poulailler, en

demandant plus d’employés et plus d’implication de

leur part. En effet, bien que des installations spéciales

pour la ponte soient mises à leur disposition, certaines

poules préfèrent pondre un peu partout dans le

poulailler, ce qui rend la récolte des œufs plus ardue.

Bien que l’accès à l’extérieur soit une option

intéressante, elles mettent souvent plusieurs semaines

avant de s’y aventurer, et ce n’est pas sans risque. Une

gestion étroite est de mise, pour éviter les contacts

avec les oiseaux sauvages qui peuvent être porteurs

de maladies.

Tout ce travail supplémentaire influence en partie

le coût des œufs biologiques, mais le véritable respon-

sable du prix élevé de ces œufs est la nourriture. Les

ingrédients utilisés pour préparer la moulée de ces

poules doivent être certifiés biologiques et coûtent de

2 à 3 fois plus cher que les ingrédients convention-

nels. Aussi, une poule libre mange environ 10 % plus

de nourriture qu’une poule en cage. Pour toutes ces

raisons, il est impossible d’offrir des œufs biologiques à

un prix qui concurrence celui des œufs conventionnels.

Oméga 3?Mais qu’en est-il des œufs contenant des omégas 3 ?

Une poule recevant une nourriture riche en graines

de lin pondra des œufs contenant des omégas 3, tout

simplement. Il serait intéressant de se demander

pourquoi nous faisons manger le lin à la poule, au lieu

de le manger nous-mêmes. Et bien, vous n’êtes qu’à

un clic de trouver une multitude de recettes qui en

contiennent.

En conclusionBref, quelque soit votre critère principal pour choisir

vos œufs, il y en a pour tous les goûts. Si vous vous

opposez à la production conventionnelle, gardez

néanmoins en tête qu’il y a certains avantages à cette

production à ne pas nier et que même l’hébergement

sur parquet n’est pas parfait. N’oubliez pas non plus

que ce qui est présent dans les réfrigérateurs de votre

supermarché reflète entièrement nos choix en tant

que consommateurs.

1. Poules en liberté

2. Poules en liberté

20 Mars 2010 ATSAQ

Durant nos trois années de formation, nous acquérons certaines connaissances au niveau du comportement des animaux en général. Malheureusement, il est difficile d’être un expert à la fin de nos études. Nous survolons le comportement de différentes espèces, mais beaucoup de matière est au programme. Les prochains paragraphes vous permettront d’élucider les mystères du monde félin.

Formation ContinueLe comportement félin… au bout des griffes – Partie 1

Tania Pando-Caron, TSA certifiée

Nous compterons 6 parties, soit : Comprendre son

chat, son histoire, son rôle et son comportement

(partie 1), problèmes et accidents à la maison (partie

2), problèmes et accidents en société (partie 3), prob-

lèmes à l’extérieur de la maison (partie 4), prévention

et traitement des maladies (partie 5) et finalement la

partie 6 parlera des chats âgés. Les 6 parties seront

divisées en plusieurs articles, il faudra donc les suivre

dans les numéros futurs. Nous survolerons quelques

sujets qui vous permettront d’en apprendre un

peu plus, et qui sait, peut-être serez-vous curieux

de découvrir un nouveau monde qui est des

plus fascinant.

Comprendre son chat Il a été démontré que posséder un animal de

compagnie avait des bienfaits sur la santé des

humains. Si l’animal est heureux, sa compagnie et

son ronronnement aideront à abaisser la pression

artérielle chez l’humain. Il a aussi été prouvé que

les gens qui possèdent un animal de compagnie

durant de longues périodes, augmente leur espérance

de vie. Toutefois, nous devons faire attention, car

certaines relations entre humains et félidés peuvent

être chaotiques. Ce qui suit vous permettra donc en

tant que TSA de donner quelques conseils à vos clients

lorsque ceux-ci rencontrent un problème avec leur

ami à quatre pattes. Les problèmes de comportement

fréquemment rencontrés sont souvent un conflit

entre les instincts normaux des félins et nos limites de

comportement en tant qu’homme. Voici donc quelques

mises en situation ainsi que des trucs proposés.

Afin d’éviter des désagréments à vos clients,

il est primordial de leur conseiller un chat qui

correspond à leurs besoins et leur style de vie. Un

chat qui a un tempérament nerveux, aura de la diffi-

culté à cohabiter avec des enfants ou d’autres animaux

turbulents. Un chat actif, qui demande beaucoup de

temps et d’attention, aura de la difficulté à vivre dans

une famille qui ne peut lui consacrer le temps néces-

ATSAQ Mars 2010 21

saire. Dans les deux cas, les risques de développer des

problèmes de comportement sont très élevés. Il sera

donc important de bien conseiller ceux-ci dans leurs

recherches.

La communication La voix : Chez le chat, nous avons répertorié environ

16 types différents de signes vocaux. Chacun choisit

son répertoire et l’adapte afin de communiquer avec

ses semblables. Il est étonnant de voir que les chatons

sourds, vont utiliser les mêmes gammes de sons, même

si ceux-ci ne les ont jamais entendus.

Postures et émotions : L’observation de la

posture corporelle du chat, nous donne beaucoup

d’informations sur ce qu’il ressent. Par contre, c’est

un ensemble de postures qui nous indiquera plus

précisément ce que le chat ressent. Il faut donc être

attentif aux signaux que le chat nous renvoie.

Comprendre le langage gestuel du chat :

1.Les oreilles : Les oreilles du chat sont extrêmement

mobiles. Elles peuvent se mouvoir dans plusieurs

positions qui nous permettent de décrypter, avec l’aide

de d’autres postures corporelles, ce que ressent le chat.

2.Les vibrisses : les vibrisses ont également un rôle

important dans la gestuelle du chat. Elles nous infor-

ment sur l’activité du chat ainsi que de ses émotions.

3.La queue : Le positionnement de la queue nous

donne beaucoup d’indices sur l’état psychologique du

chat dans un temps précis. Quelqu’un moindrement

observateur, verra ses changements de posture que le

chat adopte selon son émotion du moment. Les posi-

tions suivantes donneront un bon indice à vos clients

de l’état émotionnel de son compagnon à poils.

L’éducation du chat Nous avons longtemps pensé que le chat était impos-

sible à éduquer. Aujourd’hui, cette façon de penser est

moins courante qu’avant. Le chat est capable de faire

des associations positives ou négatives. La plupart des

gens vont se contenter de caresser ou donner des

gâteries à leur chat, mais une éducation est possible.

Évidemment, le chat étant gourmant de nature, la

récompense restera le meilleur moyen d’arriver à

ses fins.

La récompense : Il est important d’expliquer à vos

clients que la récompense doit être « unique » pour les

moments d’éducation. Que ce soit un jouet favori, des

caresses à un endroit préféré, ou « ses »

gâteries préférées, nous devons conserver la

récompense exclusivement pour ce moment. L’animal

comprendra rapidement que sa récompense est

pour l’action portée et voudra refaire ce même

comportement. Il est toutefois important de choisir

le bon moment.

Le chat doit être réceptif à la demande. Il doit

démontrer de l’intérêt. Il est important d’avoir en

main le moyen de récompense car le délai entre le

comportement désiré et le fait de donner la récom-

pense doivent être presque simultanés. Sinon,

l’animal ne fera pas le lien entre l’action et la

récompense. Il est donc important de ne pas nourrir

un animal qui miaule pour avoir de la nourriture si

nous ne voulons pas renforcer ce comportement.

La punition : Lorsque nous utilisons la punition,

elle signifie pour le chat une aversion (ils détestent

l’aversion) ou la privation de quelque chose qu’il aime.

Il n’est pas recommandé d’utiliser la punition même si

vous êtes très attentifs. La meilleure façon de « punir »

un chat, est d’interrompre son action. Que ce soit

par un son soudain, une balle qui arrive près de lui,

l’animal sera surpris et son attention sera ailleurs.

Il est primordial d’interrompre le chat pendant son

comportement inapproprié et non après, sinon, la

punition utilisée n’aura aucun sens pour l’animal.

Il va de soit que nous ne devons en aucun

cas frapper l’animal. Le chat vivant de la violence

développera de la peur et de l’anxiété. Nous devons

également faire attention à ce que la punition faite

ne soit pas associée à nous. L’animal doit penser que

c’est son comportement qui a provoqué cet événement

désagréable. Si l’animal n’associe pas ce moment à

vous, il se sentira toujours à l’aise en votre compagnie.

Si vous utilisez la punition, il est important que celle-ci

soit faite immédiatement et non après coup, car il sera

trop tard. Le délai doit être aussi court qu’un dixième

de seconde.

Il est donc préférable de récompenser un

comportement souhaitable que de punir un animal

afin de garder une belle complicité avec celui-ci.

Le matériel : Il existe plusieurs produits pouvant

être utilisés afin de décourager l’animal à faire ce

comportement inopportun. Sur le marché, vous

trouverez des bouteilles d’air comprimé qui émettront

un sifflement qui stoppera le chat dans son activité.

Il est important d’aviser votre client de ne pas diriger

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1. Les oreilles du chat sont extrême-ment mobiles. Elles peuvent se mouvoir dans plusieurs positions qui nous permettent de décrypter, avec l’aide de d’autres postures corporelles, ce que ressent le chat.

2. Il est naturel pour le chat de « faire ses griffes ». Ses griffes lui servent pour marquer son territoire ainsi que pour laisser des messages odorants pour les chats des environs. De plus, la griffade lui permet de maintenir un bon entretien de ses griffes en plus d’étirer ses muscles et tendons des pattes.

22 Mars 2010 ATSAQ

directement le jet d’air sur l’animal. Certains produ-

its offrent même une combinaison de jet d’air et de

bruit. Il en existe même avec une télécommande. Le

fait que l’animal n’associe pas le bruit ou le jet à son

maître, peut être très intéressant pour votre client.

Même si ces produits existent, il est important de faire

comprendre aux propriétaires que nous devons régler

le problème à la base et non masquer celui-ci.

La disparition : Il est important d’aviser les clients

que corriger un comportement indésirable demande

beaucoup de temps et de patience. Le tout ne se

fera pas en claquant des doigts. Par exemple, si nous

cessons d’accorder de l’attention au chat qui miaule

toujours, celui-ci miaulera davantage afin de nous

mettre à l’épreuve. De cette manière, le chat attend

une réaction de notre part. Avec le temps, il compren-

dra que c’est en vain et cessera de miauler ainsi. Si le

comportement perdure, on devra s’assurer que tout le

monde de la famille applique les recommandations et

ce, correctement. Une réévaluation de la situation sera

nécessaire afin de voir si l’animal ne reçoit pas déjà un

stimulus.

Le dressage : Tout comme le chien, le chat aussi peut

apprendre des tours simples et faciles. Évidemment,

le propriétaire doit s’armer de patience car ce n’est

pas aussi facile qu’avec le chien. Afin d’avoir de bons

résultats, l’animal doit être à l’aise dans son envi-

ronnement et l’endroit doit être calme. Comme le chat

n’aime pas répéter longtemps le même comportement,

il est donc important, si nous voulons avoir de bons

résultats, de faire des séances de courtes durées. De

plus, les tours devront être variés si nous voulons

maintenir l’attention de notre petit félin.

Le dressage peut se faire de différentes manières.

Le « clicker » est entre autre une bonne méthode de

dressage. Utilisé avec les chiens, les dauphins, les

chevaux et bien plus, il fonctionne également avec

le chat. Je ne vous expliquerai pas le principe du

clicker car vous l’avez sûrement vu durant vos cours

de comportement. Il sera important par contre de

bien expliquer le fonctionnement à vos clients. Il peut

également être utilisé dans les séances de toilettage.

Vos clients n’en seront que ravis.

Problèmes de comportement Nous savons que le chat aime la routine et s’adaptera

facilement à notre mode de vie. Évidemment, nous

devons tout de même satisfaire son instinct de chasse

qui est fondamental pour lui. Un chat qui ne sera pas

satisfait à ce niveau pourra développer avec le temps

des troubles de comportement divers allant de la

malpropreté, aux bagarres entre chats ou des troubles

de comportement compulsifs.

Il existe depuis quelques années des phéromones

faciales pour les chats. Ces phéromones peuvent

être utilisées dans diverses situations telles que :

déménagement, anxiété de séparation, cohabitation

difficile entre chats, et bien plus. Elles existent sous

deux formes : diffuseur électrique ou en aérosol. Elles

contribuent à diminuer le stress de l’animal et donc le

rendre plus calme. L’aérosol, nous permettra même de

l’utiliser lors de consultation ou de transport pour les

animaux anxieux ou agressifs. C’est donc un bon outil

pour nous qui devont composer avec des chats

agressifs régulièrement.

Si les problèmes de comportement persistent

malgré les conseils, vous devrez peut-être penser à

recommander un spécialiste en comportement félin,

si besoin. Il ne faut pas oublier que chaque chat a une

personnalité qui lui est propre, il faut donc ajuster nos

conseils pour chacun. Ce n’est pas parce qu’un truc

fonctionne pour un qu’il fonctionnera pour un autre

chat.

Tableau 1 : Positionnement des oreilles

Position des oreilles Significations

Dressées en avant Chat calme

Dressées en arrière Chat anxieux

Aplaties en arrière Chat apeuré

Aplaties sur les côtés Chat apeuré et agressif

Dressées & orientées de côté Chat en colère et peut se montrer agressif

Tableau 2 : Positionnement des vibrisses

Position des vibrisses Significations

Déployées directement, position naturelle Chat satisfait et heureux

Aplaties sur la face Sentiment de menace ou disposition agressive

Déployées vers l’avant Si quelque chose l’intéresse, elles l’informent sur l’objet

ATSAQ Mars 2010 23

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Le chat qui griffe les meubles : Il est naturel pour le

chat de « faire ses griffes ». Ses griffes lui servent pour

marquer son territoire ainsi que pour laisser des mes-

sages odorants pour les chats des environs. De plus, la

griffade lui permet de maintenir un bon entretien de

ses griffes en plus d’étirer ses muscles et tendons des

pattes. Leur agilité sera aussi sollicitée. Le chat va

généralement faire ses griffes sur son territoire dans

les zones où il dort, mange et joue. Il utilisera les

meubles, portes, cadres des fenêtres.

Malheureusement, il peut aussi faire ce com-

portement dans les cas de frustration par manque de

stimuli ou par manque de ne pouvoir aller à l’extérieur.

De là, l’importance d’assouvir son instinct de chasse.

Les chats d’intérieur sont les plus touchés par ce

problème contrairement aux chats qui vont à

l’extérieur. Plusieurs facteurs peuvent engendrer ce

comportement inopportun pour le propriétaire, mais

naturel pour le félin : un nouveau chat dans la maison,

l’ennui ou un stress important pour l’animal.

Solutions : Si votre client est aux prises avec un

chat qui a ce trouble, il est important de détourner

l’attention de l’animal immédiatement. Suggérez un

griffoir ou un poteau vertical. De plus, le client devra

porter une attention particulière à l’endroit où le chat

fait ses griffes. À l’endroit où l’animal fait ses griffes,

mettre un griffoir et placez sur le meuble que vous

voulez protèger, un plastique ou papier d’aluminium

afin de désintéresser l’animal. Comme l’animal ne

pourra atteindre sa zone habituelle, il devra en trouver

une autre, qui pourrait être le griffoir.

Les arbres à chats sont intéressants car ils

offrent différents niveaux où l’animal peut se

prélasser, griffer, jouer et bien plus. Amenez le chat à

aimer cette nouvelle surface. Le chat n’aura peut-être

pas d’intérêt pour l’objet neuf, il faudra donc l’amener

à l’utiliser soit en mettant des phéromones pour

l’attirer, de l’herbe à chat, etc. Mais ne tentez JAMAIS

de lui montrer comment faire ses griffes dessus, car le

chat pourrait refuser de l’utiliser par la suite.

Finalement, amenez votre client à se questionner

et à trouver les raisons de ce problème de comporte-

ment. Tout le monde s’en sentira mieux.

Le chat malpropre : Vous devez être vigilant dans

les cas de malpropreté, car il peut être un problème

comportemental ou de santé. Il est donc important de

bien expliquer au client les enjeux. Nous devrons en

premier lieu, pour tout problème de malpropreté au

niveau des urines, éliminer l’option médicale. Nous

devrons donc conseiller au client une consultation

ainsi qu’une analyse d’urine afin de s’assurer que

c’est bien comportemental. Les signes cliniques nous

aideront également à voir plus clair sur la situation.

Un chat qui aura un problème urinaire, aura

tendance à uriner souvent et de petites quantités

seulement à la fois. On pourra également observer

que l’animal force pour uriner… Il fera ses urines à

des endroits inhabituels et inopportuns. Méfiez-vous

lorsque les gens disent que l’animal semble constipé,

il arrive souvent qu’ils confondent.

Une fois la cause de santé éliminée, nous

pourrons enfin travailler sur le problème de comporte-

ment. Nous devons poser plusieurs questions afin de

bien cibler le problème, mais principalement la cause

de celui-ci. Demandez aux clients combien de chats ils

ont dans la maison. Combien de bacs de litière il y a

dans l’environnement. À quel endroit le chat fait-il ses

besoins. Le type de substrat qu’il utilise comme litière.

S’il y a eu des changements dans l’environnement

(nouveau chat ou animal, nouvelle personne ou

départ, changement de place de meuble, etc). Il y a

une multitude de questions à poser.

Le bac : En règle générale, les chats n’aiment pas faire

leurs besoins dans un endroit passant. Le meilleur

endroit pour placer la litière est dans un endroit peu

passant et calme. Il existe une règle de base sur la

quantité de bacs que nous devrions avoir pour les

chats de la maison. Il sera facile de l’enseigner à vos

clients. Nous devons compter le nombre de chats

vivant à la maison et ajouter un bac supplémentaire

Tableau 3 : Positionnement de la queue

Position de la queue Significations

Queue dressée quand il approche Accueil amical envers les humains qu’il reconnait

Extrémité de la queue agitée Signe qu’il est fâché

Agitation vigoureuse Chat hésitant ou prêt au combat

Queue basse et croupe hérissée Lorsqu’il y a rencontre agressive avec un autre chat

Queue hérissée mais basse Chat apeuré

Queue hérissée et arquée ainsi que le dos Hésitation à attaquer, se défendre ou fuir. Possibilité d’attaque

Queue au repos autour du corps Chat heureux et satisfait

Queue serrée autour du corps Chat nerveux et sur la défensive

Queue entièrement repliée sous le corps Soumission marquant sa défaite après une bataille

24 Mars 2010 ATSAQ

à ce nombre. Donc, si votre client a 3 chats, il devrait

posséder 4 bacs de litière dans l’environnement de

ceux-ci.

Il est important de nettoyer la litière des selles

et de l’urine à tous les jours. Il est important de

faire comprendre aux clients que l’odorat des chats

est beaucoup plus sensible que le nôtre. De plus,

informez vos clients que le bac devrait être lavé à

tous les changements complets de la litière et que s’il

utilise une litière agglomérante, le tout devrait être

fait au minimum une fois par mois. Si le propriétaire a

plusieurs chats, conseillez-le selon le nombre de chats

vivant dans la maison. Le bac doit être de très grand

format et être remplacé une fois par année. Avisez

votre client qu’il devrait utiliser un savon doux pour

laver le bac. Ne jamais utiliser de produit fort tel que

l’eau de Javel.

Un chat qui développe une aversion pour sa

litière, ira en général faire ses urines dedans, mais

fera ses selles à l’extérieur. Offrez différents substrats

pour les litières. De cette facon, le chat pourra choisir

celle qui lui convient le mieux. À noter que les litières

choisies ne devraient en aucun cas être parfumées.

Demandez également à votre client si son chat

accède facilement au bac. Si plusieurs chats cohabi-

tent ensemble, il n’est pas impossible que les autres

bloquent l’accès à la litière. Il sera donc important

de placer les bacs à des endroits différents et non les

mettre tous à la même place. Un chat âgé aura peut-

être de la difficulté à entrer dans le bac s’il a des pro-

blèmes d’arthrose. Offrez divers trucs et options à vos

clients pour assurer un bien-être exemplaire pour leur

animal. Si le chat doit faire ses besoins à l’extérieur et

qu’il commence à les faire à l’intérieur, demandez au

propriétaire si le chat a facilement accès à l’extérieur.

Peut-être que le chat ne se sent pas en sécurité dans

les environs. Posez des questions afin de bien cibler le

problème.

Certains chats vivent beaucoup d’anxiété, qui engen-

dre des problèmes de malpropreté avec le temps. Si

le chat semble anxieux, vous pourriez discuter avec

le vétérinaire afin de voir si les phéromones faciales

peuvent être envisagées pour cette situation. De

plus, le chat qui n’est pas comblé à tous les niveaux

(dormir, chasse, toilettage, etc.) pourrait développer

de tels comportements. Il existe maintenant un outil

de travail remarquable qui se nomme le « Pipolino

». Il fonctionne très bien dans les cas où le chat a un

problème de malpropreté. Allez visiter le site Internet

www.pipolino.ca, il est complet et agréable à naviguer.

Il existe une multitude de raisons qui poussent un chat

à faire ses besoins hors du bac à litière. Soyez curieux

et posez les bonnes questions. En cas de doute, allez

voir auprès de vos consoeurs et confrères. Prenez le

temps de bien conseiller vos clients.

Dans les prochains numéros, nous aborderons d’autres

problèmes courants de comportement félin. Le chat est

un animal unique et mérite d’avoir de l’attention tout

comme le chien. On oublie souvent les chats car les

contacts sont différents d’avec un chien. Amenez vos

clients à se poser des questions sur leur cohabitation

avec leur petit félin. Ils doivent connaître la gestuelle

de leur compagnon et décoder le tout afin d’avoir une

meilleure cohabitation. Il n’est pas toujours évident de

vivre avec les chats, mais gardons en tête que notre

meilleure alliée est la patience!

Tableau 4 : Récompenses & punitions

Récompenses Punitions

Récompensez toujours immédiatement le comportement désiré

Ne jamais frapper le chat

Trouvez les récompenses que le chat aime Un cri bref et fort peut être suffisant pour faire réagir l’animal

Faire une rotation des récompenses Cessez de caresser l’animal lors du mauvais comporte-ment, et ce de façon simultanée

Utilisez une récompense qui est immédiate

Donnez au chat tous les outils afin de réussir

Tableau 5 : Rappels pratiques – Quoi faire et ne pas faire

Il est important de ne pas utiliser de punition physique avec le chat. Que ce soit en le frappant, en lui lançant un objet ou simplement en le prenant par la peau du cou. L’animal associera cette action à vous et la situation pourra s’envenimer. Il pourrait développer de la peur envers son propriétaire et des problèmes de comportement indésirables pourraient s’en suivre tels que de la malpropreté (urines et selles)…

Il est important de rappeler à vos clients que l’animal doit assouvir son instinct de chasse. Il faudra lui fournir un environnement avec des jouets, des cachettes et faire en sorte que les relations sociales soient également comblées. Le « Pipolino » est un bon outil afin d’assouvir ce besoin essentiel.

Il est important que votre client soit en accord avec ses gestes et sa pensée, s’il veut une bonne cohabitation avec son compagnon.

ATSAQ Mars 2010 25

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1Final Report, FR-R2009008.2Hardie EM, Roe SC, Martin FR. Radiographic evidence of degenerative joint disease in geriatric cats: 100 cases (1994-1997). JAVMA 2002;220(5):628-632.© 2010 Aliments pour animaux domestiques Hill’s Canada, Inc. MD/MC Marques de commerce propriété de Hill’s Pet Nutrition, Inc.

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32 Mars 2010 ATSAQ

Il y a quelques temps, une maison d’Édition m’a fait parvenir une série de livres que nous devrions tous avoir comme outils dans notre milieu de travail. Ces petits livres qui traitent de sujets différents sont très complets en soi. Je vous présente donc cette maison d’Édition ainsi que quelques-uns de ses livres. Bonne lecture à tous et j’espère que vous aurez la chance de lire ces petits bijoux !

Chronique : Les Mots d’animaux !Tania Pando Caron, TSA certifiée

Thérapeutique dermatologique du chienPaperback: 221 pages 2e édition (Décembre 2008)ISBN-10: 2294081587

La maison d’Édition Elsevier-Masson a plusieurs

collections de livres pour vétérinaires. La collection

ABRÉGÉS est une de leurs meilleures collections.

Elle touche une multitude de sujets, mais a une série

intéressante touchant les maladies dermatologiques

chez le chien principalement. Je vous présente trois de

ceux-ci.

Les problèmes dermatologiques et allergiques

sont l’un des principales raisons de consultation en

clinique vétérinaire. Malheureusement, il est tout de

même complexe de trouver « LA » cause des malheurs

de toutou ou minet.

Thérapeutique dermatologique du chienLDans ce livre, les auteurs Éric Guaguère et Emman-

nuel Bensignor nous proposent un livre divisé en deux

volets. Le premier aborde le thérapeutique analytique

et le second volet parle plutôt de la conduite théra-

peutique.

Le « thérapeutique analytique » est à mon avis

une petite merveille. Très bien structuré, il nous

permet de faire une recherche conscrite. Ce volet est

divisé par classe d’agents thérapeutiques tels que les

anti-infectieux, les antiparasitaires, les antifongiques,

les antiprurigineux / anti-inflammatoires, les produ-

its topiques, les régimes hypoallergéniques et bien

d’autres catégories.

Chaque catégorie est représentée par des tableaux et

des conseils à donner aux clients. Nous trouverons

pour chaque médicament, ses indications, sa toxicité,

sa posologie et ils nous diront dans quelles circon-

stances devons-nous utiliser tel médicament.

Le deuxième volet traite plutôt de la conduite

thérapeutique. Les différents types de dermatoses, la

toxidermie, les problèmes d’alopécies. On y présente

une démarche thérapeutique en fonction de la

pathologie rencontrée.

Finalement, nous trouvons un tableau résumant

la posologie des différents médicaments abordés dans

cet ouvrage.

Ce petit bijou nous aidera à mieux traiter les

maladies dermatologiques. Vous me direz que ce n’est

pas vous qui traitez ou diagnostiquez! Mais rien ne

vaut un technicien bien outillé afin de bien conseiller

les propriétaires de nos patients à quatre pattes

Allergologie canine Ce deuxième ouvrage est présenté par l’auteur Pascal

Prélaud. Ce livre est un excellent ouvrage de référence

dans les cas d’allergie canine. Bien illustré, nous y

retrouvons des images, des schémas, des tableaux et

bien plus, qui nous permettent de bien comprendre les

différents volets de ce volume. Dès le tout début du

livre, on nous met dans le contexte et on aborde les

ATSAQ Mars 2010 33

Allergologie caninePaperback: 168 pages

2e édition (Juillet 2008) ISBN-10: 2294051432

Diagnostic dermatologique : Approche clinique et examens immédiatsPaperback: 99 pages

2e édition (Juillet 2007) ISBN-10: 2294701704

différents aspects fondamentaux de l’immunologie et

de l’hypersensibilité liés aux pathologies allergiques.

L’entrée en la matière est donc intéressante. Nous y

voyons également les différents tests diagnostiques

tels que les tests cutanés, biologiques, cellulaires, etc.

Nous devons aussi être conscients qu’il existe une

multitude de causes aux problèmes allergiques. Les

allergies aéroallergènes, parasitaires et alimentaires en

sont quelques exemples. Très complet, il nous propose

des mises en garde, des informations à retenir, etc.

Complet et sans lourdeur à la lecture.

Diagnostic dermatologique : Approche clinique et examens immédiatsCet ouvrage est un excellent complément aux deux

autres vus précédemment. Très coloré et visuel, on y

retrouve une multitude d’images en couleur qui nous

aident à mieux comprendre les différents modes de

diagnostic. Nous voyons en détails la multitude de

tests possibles afin de nous aider à poser le bon

diagnostic. Ce guide nous permettra de démontrer et

même d’appuyer ce que nous allons faire sur l’animal

de notre client. Un client qui peut voir ou comprendre

ce que nous ferons est toujours plus enclin à nous

laisser soigner son animal et un lien de confiance

naîtra entre votre équipe et le client.

Les images que nous y retrouvons varient de

méthodes de diagnostic à des lames cytologiques.

Pour chaque test, nous y retrouvons un guide

d’interprétation afin de nous guider dans la recherche

pathologique.

Comme nous retrouvons beaucoup d’illustrations,

le texte occupe moins de place dans ce volume. C’est

pourquoi il fait un excellent supplément littéraire.

J’espère que ces livres vous donneront le goût de

fouiner et de découvrir une multitude d’informations

utiles. La collection ABRÉGÉS ne contient pas seule-

ment des volumes sur la dermatologie, on peut

également y retrouver le thérapeutique et des gestes

chirurgicaux simples en ophtalmologie vétérinaire,

l’obésité du chien, la neurologie du chien et du chat, la

dentisterie et l’immunologie et bien plus. Des heures

de plaisir à s’instruire pour les curieux et curieuses !

Bonne lecture et j’espère vous avoir fait découvrir une

nouvelle collection qui vous plaira.

Art

icle

s: C

hron

ique

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ots

d’an

imau

x!

34 Mars 2010 ATSAQ

Le cancer est la source d’inquiétude numéro un chez les propriétaires d’animaux, suivi par les maladies cardiaques. Pour cause, le cancer touche environ un chien âgé de 10 ans et plus sur deux. Dû à l’avancement de la médecine vétérinaire, on constate l’émergence de nouvelles thérapies contre le cancer. Plusieurs options de traitements sont maintenant disponibles ici même au Québec.

Formation ContinueNouvelles thérapies en oncologie vétérinaire

Par Laurence Santerre-Bélec, TSA certifiée spécialisée en oncologie, travaillant au Centre vétérinaire DMV

La chirurgie oncologique La chirurgie en tant que telle n’est pas une nouvelle

technique contre le cancer, mais est sans nul doute

la plus utilisée. Étant l’une des techniques les plus

efficaces contre les tumeurs macroscopiques, elle

s’avère souvent être la première étape du traitement.

La chirurgie a par contre des limites. Il n’est pas tou-

jours possible pour un chirurgien de retirer l’entièreté

d’une masse. Par exemple, un mastocytome localisé

sur le carpe peut difficilement être retiré avec 2 cm

de marge et un plan de fascia profond. Fait intéres-

sant, il a été démontré qu’une opération faite par un

chirurgien spécialiste diplômé de l’ACVS entrainait

un meilleur pronostic dû à l’utilisation de techniques

avancées et plus agressives (ex. Lambeau cutané,

incisions de relâchement, etc.). Lorsqu’il est impos-

sible de retirer toutes les cellules cancéreuses du site

de la chirurgie (marges contaminées ou non propres/

maladie microscopique), c’est à ce moment que les

autres thérapies adjuvantes telles que la radiothérapie

peuvent venir en aide. De plus, il peut être parfois

possible de diminuer la taille d’une tumeur (« downsiz-

ing ») avant de tenter de la retirer chirurgicalement. La

chimiothérapie ou la radiothérapie néoadjuvante sont

alors employées à ce but.

La chimiothérapie conventionnelle (CC) La chimiothérapie consiste en l’utilisation d’agents

chimiques dans le but de tuer les cellules cancéreuses.

Il existe plusieurs types d’agents chimiothérapeutiques

avec différents mécanismes d’action. Certains sont

des molécules dérivées de plantes, d’autres sont des

antibiotiques dérivés de fongi, tandis que les autres

ont été fabriqués synthétiquement. Ils ont tous en

commun l’habilité de s’attaquer aux cellules ayant une

division active et rapide. En effet, la majorité d’entre

eux endommagent l’ADN de la cellule lors de sa divi-

sion ce qui entraine une apoptose cellulaire (suicide

cellulaire). En théorie, plus une masse augmente de

volume rapidement (ex.: lymphome), plus la tumeur

répondra à la chimiothérapie. À l’inverse, une masse

qui prend du volume sur un long intervalle (ex. :

hémangiopéricytome) sera moins sensible aux traite-

ments.

La chimiothérapie ne s’utilise pas seulement en

thérapie adjuvante (post-chirurgie), elle est aussi une

technique à part entière (ex : lymphome multicen-

trique). Comme mentionné précédemment, la CC peut

aussi être utilisée avant la chirurgie (néo-adjuvante)

pour faire réduire de taille une masse qui serait sinon

inopérable (ex : carcinome mammaire diffus, tumeur

orale). Elle peut aussi servir à contrôler de façon

palliative la taille de la tumeur ou ses effets (douleur,

saignements, etc.) afin de procurer au patient une

meilleure qualité de vie.

Dû à son mécanisme d’action, la CC peut affecter

d’autres cellules à développement rapide autre que

celles visées (moelle osseuse / système digestif).

Ses effets sont généralement bien tolérés chez une

majorité de patients et se contrôlent bien à l’aide de

traitements prophylactiques (ex.: métronidazole /

métoclopramide). C’est à l’avantage de la médecine

vétérinaire car ses traitements sont loin d’être sans

effets secondaires chez les humains. Il ne serait pas

éthiquement sain d’utiliser de telles méthodes chez les

animaux si cela les rendaient malades pour le profit

émotionnel humain. Heureusement, le but premier de

toutes thérapies est la qualité de vie de l’animal.

La chimiothérapie métronomique (CM) La chimiothérapie métronomique diffère de la CC

dans la fréquence d’administration des médicaments

et par le but visé. La CC s’administre généralement

à des plus longs intervalles (ex. : intervalle de 3 se-

maines entre les traitements) et vise à tuer les cellules

cancéreuses, tandis que la CM consiste en une prise

quotidienne (q24h/EOD) de comprimés afin de réduire

l’angiogénèse.

Cette dernière étant la création de nouveaux

vaisseaux sanguins servant à alimenter la tumeur en

oxygène et en nutriments. Puisque ces cellules se régé-

nèrent plus rapidement que les cellules cancéreuses,

elles profitent de l’intervalle entre les traitements

conventionnels pour proliférer. La cyclophosphamide,

aussi retrouvée en CC, est très utilisée en CM, mais

à un tout autre dosage à la baisse. On retrouve aussi

d’autres produits tel le piroxicam (AINS) qui a lui aussi

des effets anti-angiogénèse.

La radiothérapie La radiothérapie est l’utilisation d’un rayonnement

de photons à haute énergie afin de détruire les cel-

lules cancéreuses. Ces rayons altèrent l’ADN et les

membranes des cellules visées ce qui les mènent à

l’apoptose. Contrairement à la CC qui n’affecte que

les cellules en division, la radiothérapie quant à elle

crée des altérations aussi bien aux cellules en phase de

repos, mais ces dernières ne seront détruites habituel-

lement que lorsqu’elles entreront à nouveau dans le

cycle de division.

La radiothérapie peut être utilisée de deux prin-

cipales façons : curative (ex.: multiples petites doses

journalières), palliative (ex.: quelques fortes doses heb-

domadaires). Ces deux techniques permettent de gérer

adéquatement plusieurs types de tumeurs incomplète-

ment réséquées ou non réséquables (ex.: mastocytome,

masse orale ou nasale, tumeur osseuse, etc.)

Bien sûr, cette thérapie a ses limites. En effet, elle

nécessite une sédation profonde ou une anesthésie

générale à tous les traitements. La radiothérapie peut

aussi entrainer de l’alopécie et des changements de

couleur et texture du poil ou de la peau. Jusqu’à tout

récemment, il n’y avait aucun centre de radiothérapie

au Québec, mais le Centre Vétérinaire D.M.V. vient

de faire l’acquisition d’un appareil au Cobalt 60 qui

sera fonctionnel au printemps (Theratron T-1000).

Auparavant, les cas nécessitants de tels soins devaient

se rendre à Boston ou à Guelph ce qui pouvait en

décourager plusieurs.

Thérapies ciblées Vaccin Mérial contre le mélanome oral malin canin:

Le mélanome oral est le cancer le plus diagnostiqué

dans la bouche des chiens. Comparativement au

mélanome cutané qui est plus souvent bénin, le

mélanome oral quant à lui est invariablement malin.

En effet, jusqu’à 80% des cas souffriront de

métastases (nœuds lymphatiques sous-mandibulaires,

poumons, autres…). L’option de traitement première

pour la maladie locale (masse) est la chirurgie (ex.

mandibulectomie unilatérale). Une bonne alternative

semble être la radiation « palliative » à forte dose. Pour

ce qui est des métastases, bien que parfois indétect-

ables aux radiographies, elles doivent être adressées

différemment. La chimiothérapie n’ayant qu’un faible

taux de réponse (efficacité d’environ 25-30% des cas

avec le carboplatin), le vaccin contre le mélanome est

la thérapie adjuvante de choix pour le contrôle de la

maladie microscopique.

Ce vaccin n’est pas utilisé en prévention contre la

maladie, il est une thérapie adjuvante contre un méla-

nome oral adéquatement traité localement (chirurgie/

radiation) et agit en stimulant le système immunitaire

contre les cellules microscopiques. Ce vaccin à l’ADN

contient une substance antigénique. Il est formé d’un

gène qui mène à la fabrication de la tyrosinase murine

(enzyme produite par les mélanocytes) par les cellules

canines au lieu d’injection. Cette enzyme active le

système immunitaire canin puisque cette tyrosinase lui

est étrangère.

Par le fait même, étant activé, le système immuni-

taire retourne ses lymphocytes contre les mélanocytes

cancéreux qui eux, expriment la tyrosinase canine

endogène. Cette réaction croisée est possible due au

fort potentiel antigénique de ce cancer.

Cette option thérapeutique permet d’obtenir, selon les

dernières études, une médiane de survie plus grande

de l’ordre de 15 mois comparativement à 6-9 mois

avec chirurgie seule.

Toceranib phosphate (Palladia®) : Ce médicament

fonctionne de deux façons; en tuant les cellules

cancéreuses et en entravant l’approvisionnement de

la tumeur en sang en inhibant l’angiogénèse. Pour le

moment, cette drogue n’est approuvée que pour le

traitement des mastocytomes et nécessite un suivi

rigoureux pour minimiser les effets secondaires

gastro-intestinaux.

Toutes ces nouvelles technologies sont maintenant

disponibles, il ne reste plus qu’à en tirer avantage afin

de procurer une qualité de vie durable à nos patients.

Form

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1. Chein traité pour une tumeur au cerveau

36 Mars 2010 ATSAQ

L’Association des techniciens en santé animale du Québec (ATSAQ) et le Fonds de solidarité FTQ se sont alliés afin de vous sensibiliser aux différents aspects touchant l’épargne, et particulièrement l’épargne-retraite.

Les petits bonheurs de la retraite, ça se planifie dès maintenant!

L’ATSAQ et le Fonds sont conscients que la retraite peut

vous paraître très loin. Épargner peut sembler difficile,

surtout par rapport aux nécessités quotidiennes et aux

constantes sollicitations de la société de consomma-

tion. Il est d’autant plus important d’aborder ce sujet,

puisque peu d’entre vous ont un régime de retraite ou

un REER de leur employeur. Aujourd’hui, 30 % des

contribuables âgés de 25 ans et plus n’ont ni caisse de

retraite ni REER, et peu de gens sont renseignés sur les

produits financiers. Y songer le plus tôt possible, c’est

prendre les rênes de votre avenir.

Le REER du Fonds vous offre 30 % plus

d’économies d’impôt qu’un REER conventionnel.

À vous d’en profiter!

En achetant des actions du Fonds, vous bénéficiez

de deux crédits qui réduisent votre impôt de 30 % du

montant investi (15 % au Québec + 15 % au fédéral = 30 %).

Cette économie peut s’élever jusqu’à un maximum de 1

500 $ par année pour un investissement de 5 000 $.

En enregistrant vos actions dans le REER du

Fonds, vous profitez d’une double économie d’impôt

puisque les crédits de 30 % s’ajoutent à l’économie

d’impôt (de 28,5 % à 48,2 %) que procure la déduction

REER habituelle.

Pour les femmes, c’est différent!Quelques faits intéressants :

• En2005,lesfemmesgagnaientenmoyenne84

cents pour chaque dollar gagné par les hommes.

• Lerevenumoyendesfemmesde35à54ansquiont

un conjoint est inférieur à celui des femmes qui vivent

seules parce qu’elles assument plus de responsabilités

familiales.

• Plusieursfemmescessentdetravaillerlorsqu’elles

ont des enfants en bas âge; par conséquent, elles ne

cotisent pas à leur régime de retraite pendant un certain

temps.

• Uneplusgrandeproportiondefemmessonttravail-

leuses autonomes ou occupent des postes temporaires ou

à forfait, ce qui influence leur stratégie d’épargne.

Ajoutons qu’en 2007, les femmes avaient une

espérance de vie de 83,2 ans comparativement à celle

des hommes, qui était de 78,5 ans. Une espérance de vie

plus longue entraîne des conséquences notables sur les

revenus de retraite. Les femmes devront donc détenir

plus d’épargne que les hommes pour un âge de retraite

identique puisqu’elles vivront plus longtemps. Il est alors

capital de planifier le plus tôt possible sa retraite.

Votre coordonnateur du Fonds :

Robert DeslauriersCoordonnateur, Ordres et associations professionnels (514) 383-8383, poste 773Cellulaire : (514) [email protected]

ATSAQ Mars 2010 37

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qui inspirent les jeunes gens d’aujourd’hui. Imaginez à

quelle retraite vous aurez droit si vous commencez à la

planifier dès maintenant.

Mon REER fait tourner l’économie d’iciEn plus de vous faire économiser 30 % de plus d’impôt

qu’avec un REER conventionnel, le REER du Fonds

contribue à créer et à sauvegarder des emplois partout

au Québec. Lorsque vous investissez au Fonds, non

seulement préparez-vous votre propre avenir, mais

vous contribuez aussi au développement des PME

québécoises, grandes génératrices d’emplois. Un

véhicule d’épargne-retraite qui fait tourner l’économie

d’ici. Qui dit mieux?

La retenue sur le salaire : un must!La retenue sur le salaire est le moyen idéal d’épargner

sans souci. Avec la collaboration de votre employ-

eur, jamais il n’aura été aussi facile de préparer votre

retraite.

Déjà plus de 6 500 employeurs du Québec, dont

environ 1 900 entreprises non syndiquées, offrent à

leurs employés la possibilité de contribuer au REER

du Fonds par retenues sur le salaire. Étant donné que

l’émission des actions du Fonds est limitée, ce service

est perçu à juste titre comme un privilège.

En effet, contrairement aux gens qui contribuent à

leur REER en un seul versement, les employés qui

souscrivent au Fonds par retenues sur le salaire ont la

garantie de pouvoir se procurer des actions du Fonds

tout au long de l’année.

Si vous le souhaitez, la retenue sur le salaire vous

permettra en outre de récupérer vos crédits d’impôt

immédiatement, plutôt que lors de votre déclaration

de revenus.

Vous désirez que la retenue sur le salaire soit

mise en place dans votre entreprise? L’ATSAQ et le

Fonds de solidarité vont vous soutenir dans votre

démarche. Un coordonnateur du Fonds rencontrera

votre employeur afin de lui expliquer la mécanique de

l’implantation du programme dans son entreprise, qui

n’engendre aucun coût.

N’hésitez pas à communiquer avec le coordonnateur

du Fonds responsable du secteur des cliniques vétéri-

naires pour tous renseignements supplémentaires ou

pour obtenir de la documentation.

Un REER de 1 000 $ pour 400 $ (exemple) – Année d’imposition 20101

Revenuimposable de

Placement Crédits d’impôt 30 %

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Économie totale (approx.)

16 000 $ à 38 570 $ 1 000 $ 300 $ 285 $ 585 $

38 571 $ à 40 970 $ 1 000 $ 300 $ 325 $ 625 $

Tôt ou tard…Exemple pour un revenu imposable de 16 000 $ à 38 570 $ - Année d’imposition 20101

TÔT Vous contribuez 1 000 $ par année de 20 à 33 ans OU TARD Vous contribuez 1 000 $ par

année de 33 à 60 ans

Âge Versement annuel

Coût après impôt

Valeur en fin d’année2

Âge Versement annuel

Coût après impôt

Valeur en fin d’année2

20 1 000 $ 415 $ 1 040 $ 20 - - -

25 1 000 $ 415 $ 6 898 $ 25 - - -

30 1 000 $ 415 $ 14 026 $ 30 - - -

33 - - 19 024 $ 33 1 000 $ 415 $ 1 040 $

35 - - 20 576 $ 35 1 000 $ 415 $ 3 246 $

40 - - 25 034 $ 40 1 000 $ 415 $ 9 583 $

45 - - 30 457 $ 45 1 000 $ 415 $ 17 929 $

50 - - 37 056 $ 50 1 000 $ 415 $ 26 671 $

55 - - 45 084 $ 55 1 000 $ 415 $ 38 083 $

60 - - 54 852 $ 60 1 000 $ 415 $ 51 966 $

14 000 $ 5 810 $ 54 852 $ 28 000$ 11 620 $ 51 966 $

1. Selon les règles fiscales en vigueur le 1er janvier 2010. Comme pour tout autre REER, vous devrez payer de l’impôt lors du retrait selon le taux d’imposition qui sera alors en vigueur en fonction de votre revenu imposable.

1. Selon les règles fiscales en vigueur le 1er janvier 2010.2. Selon un rendement annuel estimé de 4 %. Il est de votre responsabilité de vous assurer que vos souscriptions au Fonds sont admissibles aux crédits d’impôt et aux déductions applicables au REER.

38 Mars 2010 ATSAQ

Si les chercheurs d’emploi viennent de Mars, les employeurs viennent de Vénus. Ou est-ce l’inverse? Ou peut-être que le concept du Ying et Yang s’appliquerait-il da-vantage? Peu importe la provenance, l’important est de comprendre ce qui distingue l’un et l’autre. Et ce qui est sûr, c’est que ces deux mondes, celui des employeurs et celui des chercheurs d’emploi, sont bien plus éloignés l’un de l’autre qu’il n’y paraît. Surtout quand il s’agit du recrutement.

Mythes entourant le recrutement(Suite)

Mythe 5: Vous devez avoir un emploi pour trouver un emploi.EAlors que 60 % des chercheurs d’emploi disent qu’un

candidat actuellement à l’emploi soit plus attray-

ant qu’un candidat comparable mais sans emploi, les

employeurs ne sont pas aussi catégoriques : 56 % des

employeurs disent que le statut actuel d’un candidat

ne rend pas un candidat plus attrayant. Si vous croyez

qu’un candidat déjà en emploi est plus intéressant,

vous pourriez perdre de bons employés au profit des

autres recruteurs. Se vendre soi-même est important.

Autant les employeurs que les candidats, respec-

tivement 65 % et 66 %, affirment que le processus

d’entrevue devrait permettre aux chercheurs d’emploi

de bien vendre leur salade. Le reste du temps de

l’entrevue devrait se passer à évaluer l’entreprise.

Mythe 6: Avoir peu d’anciens employeurs paraît bien.Les chercheurs d’emploi (66 %) pensent qu’un candi-

dat qui change trop fréquemment d’emploi est moins

intéressant aux yeux des employeurs potentiels. Mais

ce n’est pas nécessairement partagé par les employ-

eurs eux-mêmes. À peine plus de la moitié (55 %)

d’entre eux disent qu’un candidat trop volatile est

moins intéressant, alors que seulement 5 % croient

qu’il est d’autant plus intéressant. Encore une fois, si

vous regardez à long terme, vous pourriez perdre un

bon candidat, particulièrement dans le secteur de la

technologie. Cela dépend aussi de la définition qu’on

donne au terme « fréquemment ». Les répondants

des deux côtés ont une opinion très différente sur ce

qui est trop d’emplois. « Je dirais que quelqu’un qui

ATSAQ Mars 2010 39

change plus de deux à trois fois d’emplois dans une

année est moins intéressant qu’un autre qui garde son

job pendant un an ou plus », dit un employeur.

« À tous les ans ou deux, mais tout dépend de la

nature de l’emploi », précise un chercheur d’emploi.

« Aujourd’hui plusieurs entreprises offrent seulement

des postes contractuels. »

Mythe 7: Le curriculum vitae parle de lui-même.Oui, évidemment, les chercheurs d’emploi se con-

sidèrent importants et pensent valoir la peine d’un

accusé deréception peu importe s’ils font l’affaire ou

non. Aussi, ils sont nombreux, les deux tiers ou 66

%, à dire que TOUS les candidats devraient recevoir

une forme de communication à la suite de la réception

de leur candidature ou de leur CV, sans égard au fait

qu’ils répondent ou non aux critères de sélection. Par

ailleurs, seulement 34 % des employeurs croient que

tous les candidats devraient recevoir un accusé

de réception.

Peu importe de quel côté on se trouve dans le

processus d’embauche, il reste qu’un suivi de candi-

dature représente un bon moyen pour la prospection

future. Parmi les chercheurs d’emploi, ils sont 60 % à

penser qu’il s’agit d’un bon moyen, alors que 56 % des

employeurs pensent que c’est une bonne procédure.

Près d’un candidat sur cinq n’a aucune idée s’il faut ou

non faire un appel de suivi.

Bien qu’ils soient divisés sur le nombre de com-

munication entourant la candidature pour un poste,

chacun des répondants était d’accord avec le temps

qu’un employeur devrait prendre avant de répon-

dre à un candidat pour un poste donné. Une grande

majorité (86 % des employeurs et 85 % des chercheurs

d’emploi) s’entendent pour dire qu’une semaine ou

moins est un délai raisonnable.

Les employeurs tirent l’élastique plus loin que la

plupart des candidats peuvent le croire. De ceux qui

ont répondu au sondage, 52 % disent avoir comblé un

poste en une ou deux semaines. Les employeurs qui

bougent le plus vite sont ceux des secteurs du détail et

des hôpitaux et ceux de la production et de la

fabrication de produits. Les plus lents sont les employ-

eurs des médias et de la technologie.

Mythe 8: Complet requis.Ceci peut paraître moins bon pour les Harry Rosen et

Moore’s de ce monde, mais la plupart des chercheurs

d’emploi et des employeurs conviennent qu’un

complet n’est pas requis lors des entretiens d’emploi

dans le monde du travail d’aujourd’hui. Tout près des

deux tiers (64 %) des candidats disent qu’un complet

ou un tailleur était suggéré. Alors que pour 70 % des

employeurs disent qu’un complet n’est pas obligatoire

pour trouver un poste. Fait intéressant, les hommes

optent pour le complet davantage que les femmes.

41 % des chercheurs d’emploi masculins disent qu’un

complet est un élément obligatoire à l’entrevue

d’emploi, alors que 31 % des chercheuses d’emploi

pensent de la même façon. La distinction entre les

hommes et les femmes du côté des employeurs était

peu significative.

Un complet est requis lorsqu’il s’agit d’un poste

payant. Autant chez les employeurs que chez les

chercheurs d’emploi, on s’entend sur le fait qu’un

candidat qui postule à un niveau hiérarchique

supérieur doit porter le complet. Parmi les chercheurs

d’emploi, 47 % disent qu’un complet est nécessaire

pour un poste de cadre et 83 % pour un poste de

direction de niveau senior. Parmi les recruteurs, 40

% disent que les candidats à un poste de direction

devraient porter un complet à comparer à 53 % pour

les candidats qui postulent un emploi à la haute

direction.

Mythe 9: « L’argent n’est pas important pour moi »Au contraire, des deux côtés de la table on dit que le

sujet concernant le salaire et les avantages est

légitime lors de la première entrevue. (Le fait de parler

d’augmentation de salaire dès le départ est cependant

moins approprié).

Les chercheurs d’emploi sont un peu plus

hésitants à initier la question d’argent; 40 % d’entre

eux estiment quec’est correct d’en parler d’office, alors

que seulement 48 % des employeurs disent qu’un

candidat a le droit de s’informer. Les recruteurs

estiment, néanmoins, qu’il est moins convenable de

parler d’argent dès le début quand il s’agit de poste

cadre de haut niveau : seulement 29 % d’entre eux

croient qu’il est acceptable d’en parler dès la première

rencontre comparativement à la moitié pour les

chercheurs d’emploi.

D’un côté comme de l’autre on a des attentes

différentes entourant l’argent et le processus de

négociationsalariale en général. Parmi les chercheurs

d’emploi, 61 % s’attendent à une sorte de négociation

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tour

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crut

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t

40 Mars 2010 ATSAQ

salariale alors qu’ils sont 45 % des employeurs qui

disent avoir déposer leur meilleure offre sur la table,

suggérant ainsi que les employeurs peuvent vouloir

conserver une marge de manoeuvre afin d’attirer les

meilleurs candidats. Le scepticisme chez les candidats

est aussi très élevé : seulement 22 % espèrent qu’un

employeur potentiel propose sa meilleure offre dès le

départ.

Mythe 10: Ils ne prennent jamais le temps de vérifier.Non, en fait les employeurs prennent la peine de

téléphoner et de vérifier auprès des références avec

diligence. Soit bien plus que peuvent penser les

chercheurs d’emploi. Plus de la moitié ou 52 % des

employeurs affirment « toujours » vérifier les référenc-

es des candidats. Plus du quart révèlent qu’ils vérifient

« souvent » et 19 % disent qu’ils le font « quelquefois

». Plus l’employeur est âgé, plus il aura tendance à

faire les vérifications : 62 % des recruteurs de plus de

45 ans disent « toujours » vérifier, 50 % des recruteurs

de la cohorte des 30-44 le font, et 42 % des employ-

eurs de moins de 30 ans font des appels de références

à chaque fois.

Par contre, seulement 16 % des candidats

pensent qu’un employeur fera « toujours » des

vérifications auprès de leurs références. Cette

perception semble diminuer en fonction de l’âge des

candidats. Chez les candidats âgés de plus de 45 ans,

21 % d’entre eux pensent que les employeurs vérifient

toujours les antécédents, alors qu’ils ne sont que 18 %

à le croire chez les 30-44 ans et seulement 9 % chez

les moins de 30 ans.

Peut-être est-ce moins surprenant, étant donné

les différences précédentes, les employeurs accordent

une plus grande importance aux références dans

leurs décisions unanimes d’embauche que bien des

candidats peuvent l’imaginer. Plus de la moitié, ou

54 % des employeurs ont coté la vérification auprès

des références comme une part importante dans leurs

décisions d’embauche. En comparaison, seulement 46

% des chercheurs d’emploi pensent que de bonnes

références peuvent faire la différence auprès des

employeurs.

En résumé : Les nouvelles règles du recrutement.Assez prêt peut être mieux : Autant les employeurs

que les chercheurs d’emploi conviennent qu’un

candidat doit postuler pour un emploi même s’il n’a

pas toutes les expériences et les compétences

« requises ». Un bon candidat peut apprendre à

développer des habiletés qui lui manquent tout

comme ilpeut en posséder d’autres.

La première impression compte : Plus du quart

(27 %) des employeurs embaucheront ou refuseront

un candidat dès la première entrevue.

Le temps est essentiel : Un bon 85 % des

candidats s’attendent d’avoir des réponses à l’intérieur

d’une semaine.

Oublier les tests uniformes : Selon les

employeurs et les chercheurs d’emploi, les tests

psychologiques ou de personnalité sont moins dignes

d’être efficaces pour qualifier la pertinence d’un

candidat que les facteurs comme le processus

d’entrevue, l’apparence/attirance, le curriculum vitae

et la vérification auprès des références.

Cartes sur table : Tout près de la moitié des

employeurs croient que la première entrevue est le

bon momentpour parler sérieusement de salaire.

ATSAQ Mars 2010 41

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anim

ale

En tant que technicien(ne) en santé animale, vous avez tous et toutes déjà entendu parler de “surpopulation animale”. Mais, savez-vous qu’il s’agit d’une réalité d’une ampleur insoupçonnée au Québec? Ayant travaillé 2 ans à la SPCA comme technici-enne et étant bénévole au Centre Animatch depuis un an et demi, je vais exposer l’importance du problème que j’ai constaté à travers mes diverses expériences.

La surpopulation animalePar Caroline Riel, TSA

Tout d’abord, la surpopulation animale, c’est quoi

exactement ? Selon le Larousse, la surpopulation se

définit comme étant une “population excessive par

rapport aux ressources”. Dans le cas des animaux

de compagnie, ils sont dépendants des soins que

nous leur apportons. En termes simples, il y a trop

d’animaux pour le nombre de foyers pouvant les ac-

cueillir. J’ai pu constater tout cela à la SPCA et je le

constate encore. Encore beaucoup trop d’animaux sont

abandonnés ou sont simplement sans foyer, et parfois,

ce sont des animaux qui feraient un très bon complé-

ment à une famille.

En tant que TSA, que pouvons-nous faire ? Je

crois que le rôle le plus important qu’un(e) TSA peut

jouer pour contrer la surpopulation animale en est es-

sentiellement un de prévention et surtout d’éducation.

Nous avons plein de connaissances sur le bien-être

des animaux et nous nous devons de les partager avec

le public en général. Je suis convaincue que beau-

coup d’euthanasies et d’abandons auraient pu être

évités si les gens avaient eu la bonne information dès

l’adoption de leur animal et même avant. Beaucoup

de ces personnes sont dépassées par les événements

et ne savent plus quoi faire avec leur chiot “qui gruge

tout”. Cela aurait pu être évité si la personne avait su

comment utiliser la cage, par exemple.

Mieux vaut prévenir que guérir. Quand les gens

arrivent au comptoir, de la SPCA par exemple, pour

abandonner leur animal, ce n’est plus vraiment le

temps de les éduquer. Parfois, nous pouvons réussir

à les faire changer d’idée en leur proposant d’autres

solutions mais c’est rare que ces essais réussissent. Par

exemple, si un client téléphone à votre clinique car son

chat urine partout ; il pense à un problème

42 Mars 2010 ATSAQ

de comportement. Vous pouvez aviser ce client que

son chat souffre peut-être d’un problème urinaire,

qu’il serait bien de lui faire faire une analyse d’urine

et un examen par le vétérinaire. Et bien, vous venez

peut-être de sauver ce chat! Souvent, lorsqu’un chat

urine en dehors de sa litière, les gens ne savent pas

qu’il peut souffrir d’un problème de santé qui peut se

résoudre facilement. Nous avons donc, comme TSA,

un rôle extrêmement important à jouer.

Voici une petite liste des raisons que j’ai déjà

entendues de personnes qui venaient abandonner

leur animal. J’essaierai de vous proposer des pistes

de réflexion sur ce qui aurait pu être fait pour

prévenir le problème et ce que l’on peut faire pour

éviter l’abandon de l’animal.

Premièrement, beaucoup de chiens et de chats

sont abandonnés car ils ont des problèmes de

comportement, ou tout simplement des comporte-

ments indésirables. Par exemple, le petit bichon qui

“jappe tout le temps”. Souvent, avant de penser à

abandonner leur animal, les gens téléphoneront à

leur clinique vétérinaire. Dans des cas impliquant un

problème de comportement, il est de notre devoir

de référer cette personne à quelqu’un qui pourrait

l’aider (ou l’aider nous-mêmes si nous en avons les

connaissances) puisque la prochaine étape pour cette

personne constitue peut-être l’abandon.

Les problèmes de comportement sont parmi

ceux qui sont réellement les plus faciles à prévenir.

N’hésitez pas à proposer à un client qui vient d’avoir

un chiot, une maternelle pour chiots à un endroit de

confiance, par exemple. Parfois, des gens abandonnent

leur animal parce que la femme est enceinte. Encore

une fois, il est de notre devoir d’éduquer cette famille

sur les gestes que l’on peut poser pour prévenir les

problèmes avec l’animal avant l’arrivée de bébé.

Parfois, les gens se départissent de leur animal parce

que les enfants ou ados ne s’occupent pas de leur

animal, divorce/séparation, les gens manquent de

ATSAQ Mars 2010 43

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temps pour s’occuper de leur animal, déménagement,

chien devenu trop gros, etc.

Et vous, que feriez-vous dans ces cas d’abandon,

comment aurait-t-on pu prévenir le problème? Parfois,

il est utopique de vouloir faire en sorte que l’animal

reste dans sa famille, soit parce que la décision est

déjà prise depuis longtemps ou tout simplement parce

qu’il est mieux pour l’animal de se retrouver dans

une nouvelle famille plutôt que de rester dans cet

environnement. Dans ces cas-là, les refuges devien-

nent une nécessité pour assurer à l’animal la meilleure

transition possible.

Aussi, nous pouvons encourager les gens à adopter

dans un refuge. Vous savez tout comme moi, qu’il

existe de bons éleveurs pour les gens qui désirent

absolument acquérir un animal de race. Un bon

éleveur possède une ou deux races, au maximum.

Essayez de décourager les gens de se procurer

un animal d’une animalerie. Premièrement, ce type

d’endroit encourage les gens à l’achat compulsif. Les

chiens ou les chats sont des êtres vivants qui peuvent

facilement vivre jusqu’à 15 ans de nos jours. Il faut

réfléchir avant d’adopter un animal. C’est pourquoi la

plupart des animaleries n’encouragent pas ce type de

réflexion. De plus, selon un reportage de l’émission

Enquête à Radio-Canada, le 20 novembre 2008 ; la

plupart des chiens qui sont vendus en animalerie

proviennent d’usines à chiots. Je vous invite à visionner

ce reportage pour en savoir un peu plus sur le sujet.

Ça aussi, c’est une réalité au Québec. Les chiots

qui proviennent d’usines à chiots sont plus à risque de

développer des problèmes de comportement puisqu’ils

sont privés de contacts humains positifs. Au niveau

de leur santé physique, c’est le même refrain. Ils sont

négligés et les parents sont reproduits sans scrupule ;

ce qui augmente le risque d’avoir des chiots en moins

bonne santé. Comme les chiens développent des

problèmes de comportement ou de santé, cela

contribue à faire gonfler le nombre d’animaux

abandonnés dans les refuges. C’est pourquoi, il est

important de décourager les gens de se procurer des

animaux en animalerie. Encouragez-les plutôt à aller

visiter les sites Internet de refuge.

Les refuges débordent de bons chiens et chats qui

attendent la visite d’une famille pour leur donner une

2e chance.

De plus, il faut encourager les gens à faire stériliser

leur animal. Ce simple geste permet d’éviter la

naissance de chiots et de chatons non désirés. Je vous

invite à regarder le schéma à la fin de ce chapitre

pour vous rendre compte du nombre de chatons que

peuvent générer, en quelques années, un chat et une

chatte qui ne sont pas opérés. Il faut aussi essayer, le

plus possible, de décourager les gens de produire des

chiots et chatons, laissez ce travail aux éleveurs.

Parfois, les gens veulent montrer la joie de la

reproduction à leurs enfants. Vous pouvez leur pro-

poser d’aller dans un refuge et de proposer leur aide

comme famille d’accueil pour une chienne ou chatte

gestante. Les refuges recherchent souvent ce type

d’aide. N’hésitez pas à en parler aux clients.

Chaque année, au Québec, plus de 500 000 animaux

sont abandonnés. Dans le cadre de votre travail, en

tant que TSA, vous pouvez contribuer à diminuer ce

chiffre encore trop impressionnant. Chaque jour, vous

côtoyez bon nombre de clients, parents et amis aux

prises avec de petits problèmes avec leur animal favori.

Ainsi, vous contribuez, en éduquant cette clientèle,

à faire diminuer le nombre d’animaux abandonnés et

euthanasiés chaque année ! Continuez votre excellent

travail, les animaux ont besoin de vous.

44 Mars 2010 ATSAQ44 Mars 2010 ATSAQ

Évènements: Formation Continue

ATSAQ 2010

14 mars 2010 Colloque ATSAQ « Techniques et analyses de laboratoire »

Laval (Qc.)

www.atsaq.org

23 au 25 avril 2010 21e Congrès AMVQ

St-Hyacinthe (Qc.)

www.amvq.qc.ca

24 au 26 avril 2010 49e Symposium ACSAL

Québec (Qc.)

www.calas-acsal.org

Formations Bayer 2010 offertes au Centre DMV

Mardi, 2 mars 2010 19h00, Dre Dominique Paquette

Neurologie : Approche du trauma crânien

Mardi, 16 mars 2010 19h00, Elaine Leduc, TSA

Responsable de la banque de sang : Les transfusions sanguines : Quand, quoi et comment transfuser

Mardi, 23 mars 2010 19h00, Mme Nathalie Simard

Marketing, service-client Service à la clientèle : Gestion des plaintes des clients

Mardi, 30 mars 2010 19h00, Dre Julie Alexander et Dre Renée-Claire Malenfant

Internes Centre DMV : Séminaires des internes (Sujets à venir)

Consultez les sites Internet mentionnés pour plus de détails.

Vous connaissez le site vétérinaire www.VIN.com ?

Il est maintenant disponible pour le personnel de soutien vétérinaire au www.VSPN.org.

Une foule d’informations au bout des doigts.

ATSAQ Mars 2010 45

Questionnaire: Formation Continue #1

Form

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6. Nommez deux (2) différences entre la CC et la CM?

7. Quelle est la définition de traitement néo-adjuvant?

8. Expliquez la différence entre le mode d’action de la radiothérapie et la CC?

9. Par quoi est produite la tyrosinase?

Veuillez nous faire parvenir vos réponses par courriel, poste ou télécopieur avant le 7 mai 2010.

« Oncologie vétérinaire »

1. Le but premier de tout traitement est la durée de vie du patient? a) Vrai b) Faux

2. Un animal ayant un mélanome oral ne démontrant pas de signes de métastases aux radiographies, ne nécessitera pas de traitement après sa chirurgie car ce type de tumeur n’a qu’un faible taux de métastases. a) Vrai b) Faux

3. Les mélanomes cutanés sont plus souvent qu’autrement malin? a) Vrai b) Faux

4. Une masse qui augmente de volume rapidement aura plus de chance de répondre aux traitements de chimiothérapie conventionnelle? a) Vrai b) Faux

5. Qu’est-ce que des marges contaminées?

46 Mars 2010 ATSAQ

Questionnaire: Formation Continue #2« Marquage urinaire félin »

1. L’administration seule de médicaments tels que la chlomipramine et la fluoxetine sont efficaces pour enrayer le marquage urinaire félin? a) Vrai b) Faux

2. Il est recommandé de ne pas confronter les chats à la condition qui les mène au marquage pour améliorer et contrôler la situation? a) Vrai b) Faux

3. Le marquage urinaire est souvent dû à une pathologie des voies urinaires inférieures. a) Vrai b) Faux

4. Après combien de semaines peut-on compter voir des résultats lors d’un traitement avec Feliway?

5. Quelles sont les deux plus fréquentes causes observées du marquage urinaire félin?

6. Quels gestes pour gérer l’environnement des familles à chats multiples sont bénéfiques pour diminuer le marquage?

7. Quelle dose de maintien de chlomipramine est recommandée et efficace pour réduire la fréquence de marquage et limiter le nombre d’épisodes par jour?

Veuillez nous faire parvenir vos réponses par courriel, poste ou télécopieur avant le 7 mai 2010.

ATSAQ Mars 2010 47

Questionnaire: Formation Continue #3

Form

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5. Comment se nomme le nouvel outil pouvant être utilisé lors de troubles de malpropreté chez le chat ?

6. Lorsque le chat fait du griffage, que transmet-il comme informations et quels sont les avantages physiques pour le chat de faire ce comportement.

Nommez-en 3.

7. Avec quel problème de santé les clients confondent-ils les troubles urinaires ?

8. Parmi les trois punitions suggérées, nommez celle que nous ne devons jamais faire ?

9. Nommez les 3 parties corporelles du chat que nous devons regarder afin d’avoir une vue d’ensemble du langage gestuel de celui-ci ?

10. Quel(s) niveau(x) le chat doit combler afin d’être plus équilibré et ainsi diminuer les risques de problèmes de comportement?

Veuillez nous faire parvenir vos réponses par courriel, poste ou télécopieur avant le 7 mai 2010.

« Comportement félin »

1. Il existe environs 16 types de signes vocaux chez le chat. a) Vrai b) Faux

2. Que signifie la gestuelle suivante : le chat a les oreilles aplaties sur le côté, les vibrisses sont collées au niveau du visage et une forte agitation de la queue ? a) Le chat est calme b) Le chat a peur et est prêt à attaquer c) Le chat est curieux d) Le chat veut jouer

3. Quel est l’instrument de dressage qui peut être utilisé avec le chat mais qui est également utilisé avec les dauphins, chevaux, chiens, etc. ? a) Le Doppler b) Le foulet c) Le Clicker d) Le claquement de doigts

4. Si un client possède 2 chats, combien de litière(s) devrait-on compter dans la maison ? a) 1 litière c’est suffisant ! b) 2 litières, une par chat c) 2 litières par chat, donc 4 en tout d) 3 litières

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09

Crédit accordé

1 crédit

Nancy Girard

Mélanie Pelletier

Isabelle Clément-Gilbert

Renée Gosselin

Patricia Ketseti

Dominique Ouimet

Esther D. Rodrigue

Marie-Ève Gareau

Hélène Ste-Marie

Cynthia Gendron

Nydia Matte

Stéphanie Forget-Garneau

Sophie Trudel

Geneviève Ricard

Marie-France Rioux

Caroline Jeannotte

Claudine Fournier

Marilyn Perreault-Larochelle

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Réponses: Formation ContinueRéponses au questionnaire de décembre 2009

« Torsion gastrique »

1. b) rate

2. Faux, une valeur de lactate augmentée indique une diminution de l’apport d’oxygène aux cellules.

3. a) Décubitus latéral droit, pour bien visualiser l’estomac et son pylore.

4. e) toutes ces réponses

5. Vrai, mais beaucoup plus rare.

6. Prévenir l’aspiration d’ingestat

7. Une région amincie et des zones noirâtres au niveau de la grande courbure de l’estomac.

8. Inspecter la gueule pour vérifier s’il y a présence de contenu digestif.

9. Contractions ventriculaires prématurées (CVP)

10. Une bonne éducation par rapport à la torsion gastrique et la recommandation de la gastropexie préventive

au moment de la stérilisation.

50 Mars 2010 ATSAQ

Offres d’emploisHôpital vétérinaireChénier

Dr Michel Chénier 1525 Boul. Ste-AdèleSte-Adèle (Québec) J8B 2N6

Téléphone: 514.229.2722Télécopieur: 514.229.8077Courriel: [email protected]

Domaine d’activité: Clinique petits animauxTransport en commun: NonRégion: Laurentides

Type de travail: Assistance au vétéri-naire lors des consultations (examen, anamnèse pré-consultation). Participer aux soins et aux procédures diagnos-tiques, traitements, laboratoires. Assister le vétérinaire en chirurgie.

Temps plein permanent heures/sem: 35Horaire de l’établissement:Du lundi au samedi

Bénéfices et avantages:1. Offre de payer les frais d’adhésion à L’ATSAQ. 2. Met à la disposition de ses TSA, un budget annuel applicable à de la formation continue.

Bilinguisme: SouhaitableSalaire: 14$/h ou selon l’expérienceExperience: Un atoutDisponibilité: Février/Mars 2010

Clinique vétérinairel’Arche de Noé

Nathalie Gauthier753 Notre-DameSt-Rémi (Québec) J0L 2J0

Téléphone: 450.454.2801Télécopieur: 450.454.2058Courriel: [email protected]

Domaine d’activité: Clinique petits animauxTransport en commun: NonRégion: Montérégie

Type de travail: Clinique canin / félin. Nursing, assister aux chirurgies, service à la clientèle, Laboratoire, dentisterie, radiographie.

Remplacement congé de maternité heures/sem: 40Horaire de l’établissement: L-V : 8h00-18h00, mais mercredi jusqu’à 20h00

Bénéfices et avantages:1. Offre de payer les frais d’adhésion à L’ATSAQ. 2. Met à la disposition de ses TSA, un budget annuel applicable à de la formation continue. 3. Offre une prime salariale à la certification pour les TSA.

Exigences: Autonomie, minutie, intérêt pour la nutritionBilinguisme: SouhaitableSalaire: Selon l’expérienceExperience: Un atoutDisponibilité: Immédiatement

Clinique vétérinairede la Laurentie

A. Laporte, C. Yammine et B. Francoeur165 VisitationSt-Charles-Borromée (Québec) J6E 4N4

Téléphone: 450.756.1026Télécopieur: 450.756.1141Courriel: [email protected]

Domaine d’activité: Clinique petits animauxTransport en commun: OuiRégion: Lanaudière

Type de travail: Technicien(ne) en santé animale. Clinique vétérinaire neuve et très bien équipée. Équipe de 7 vets en pratique petits animaux, 10 techs et 5 réceptionnistes/animaliers. Excellente ambiance de travail.

Temps plein permanent Temps partiel permanent heures/sem: 40Horaire de l’établissement: L-V : 8h00-20h00, S: 9h00-16h00D: 9h30-12h30

Bénéfices et avantages:1. Met à la disposition de ses TSA, un budget annuel applicable à de la formation continue. 2. Offre une prime salariale à la certification pour les TSA.

Exigences: DEC TSA. Candidat(e) dynamique et efficace ayant une attitude positive au travail.Bilinguisme: Non exigéSalaire: ConcurrentielExperience: Un atout

Hôpital vétérinaire Ste-Anne des Plaines

Dr Stéphane Ménard76 Boulevard Sainte-AnneSainte-Anne des Plaines (Québec) J0N 1H0

Téléphone: 450.478.5175Télécopieur: 450.478.3001

Domaine d’activité: Clinique petits animauxTransport en commun: OuiRégion: Basses Laurentides

Type de travail: Réception: téléphone, accueil des clients et entrées de chirurgie. Support technique durant les consultations: édu-cation du client, nursing (prise de sang, administration de médication, coupe de griffes, entrée d’hospitalisation, etc.). Analyse de laboratoire (urologie, coprolo-gie, cytologie). Préparation / envoi des échantillons pour l’extérieur. Effectuer des radiographies sous la supervision du vétérinaire. Support technique en chirur-gie: préparation de la salle, des patients, monitoring anesthésique, surveillance du réveil, nursing. Contact avec le client pour nouvelles post-op de routine. Entretien: équipements et locaux.

Remplacement congé de maternitéTemps plein temporaire ou temps partiel temporaire. NB: pourrait être transformé en emploi permanent.heures/sem: 20 à 37.5Horaire de l’établissement: L-V : 8h00-12h00 et 13h00-19h30,S : 9h30-14h00,

Bénéfices et avantages:1. Offre de payer les frais d’adhésion à L’ATSAQ. 3. Met à la disposition de ses TSA, un budget annuel applicable à de la formation continue.

Exigences: Minimum d’un an d’expérience, connaissance souhaitable du logiciel AlysVet Bilinguisme: Non exigéSalaire: En fonction de l’expérience, départ à 14.50$/hExperience: Exigée

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Offres d’emploisALIMENTS POUR ANIMAUX DOMESTIQUES HILL’S CANADA INC.Directeur de la clientèle vétérinaire - Montréal

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PRINCIPALES RESPONSABILITÉS : Le titulaire du poste est un membre intermédiaire ou de niveau d’entrée de l’équipe de ventes dont l’objectif du poste est de gérer une base de comptes de cliniques vétérinaires à Montréal et dans une petite section de la Rive-Sud, procurant des résultats en fonction d’indicateurs de performance clés (KPI) qui comprennent : l’endossement des ventes, la gestion des dépenses et la conformité. Il effectuera ceci en suivant les procédures d’exploitation uniformisées (SOP), en ‘exécutant parfaitement les 6P et en appliquant les stratégies de développe-ment de la santé de la pratique. L’éducation du personnel vétérinaire quant à la valeur économique et nutritionnelle des nourritures Hill’s constitue un autre moyen pour atteindre les objectifs. Utiliser un véhicule de location de l’entreprise et l’entretenir adéquatement.

RESPONSABILITÉS SPÉCIFIQUES :• Atteintlesobjectifsdevolumeetdeventesnettesparl’utilisationd’aptitudesprofessionnellespourlavente,l’exécutioneffectivedes promotions et le marchandisage créatif des produits et services Hill’s dans les cliniques vétérinaires désignées• Fournituneexpertiseconsultativedansdiversdomainesauxvétérinairesetauxpairs.• Soutientlesprogrammesdeconsultationdusegmentdesvétérinairesenlançantsurlemarché,enconseillantetencoordonnantles nouveaux produits et les programmes de consultation avec le personnel de la clinique.• ReprésenteprofessionnellementHill’sdanslessalonsetlesfoires,lesconférencesvétérinaires,lesréunionsetlesautresfonction d’affaires.• Sertderessourceéducativeetd’expert-conseilauxcollègesvétérinairesdansleterritoireoularégiondésignée.• ReprésenteHill’sdanslacommunautévétérinaireparledialogueetlacommunicationdelaphilosophieetdelamissiondeHill’s.

QUALIFICATIONS :• Diplômeuniversitaire• Minimumde2à3ansd’expérienceéprouvéedanslaventedansuneindustriesimilaireouconnexe.• Parfaitementbilingue(anglais/français)oralementetparécrit.• Compréhensiondémontréedesconceptsd’affairesdebaseetdelaterminologie(marge,profit,perte,etc.).• Connaissanceseninformatique(Excel,Word,PowerpointetLotusNotes)avecdesaptitudespourapprendredesprogrammesexclusifs.• PermisdeconduirevalideavecundossierdeconduiterépondantauxnormesdeHill’s.• Capacitédetravaillerdanslecadred’unhorairevariable.• Capacitédesedéplacerpourlanuit(jusqu’à25%)lorsquel’emploil’oblige.• Capabledesouleveretd’empilerdesproduitspesantjusqu’à40lb.• Capabled’installerdessupports,desprésentoirs,desaffichesetdumatérielpourPDVcheztouslesclientsdésignés.

QUALIFICATIONS PRÉFÉRÉES :• Undiplômeenmédecinevétérinaire(DMV)depréférence.• Possèdeidéalementquelqueexpérienceenenseignementvétérinaireetaumoinsplusieursmoisd’expériencepratique,s’ils’agitd’unDMV.• Doitconserversonpermisprofessionnel,s’ils’agitd’unDMV.• Excellentesaptitudespourlacommunication,laprésentation,lanégociationetlesrelationsinterpersonnelles.• Habiletédémontréepourinfluencerlesautres.• Aptitudesdémontréespourlavente.

52 Mars 2010 ATSAQ

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Renouvellement de l’entente avec ANIMA-Québec pour l’inspection des lieux de garde, d’élevage et de vente de chiens et de chats.

Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de

l’Alimentation annonce le renouvellement de l’entente

avec ANIMA-Québec inc. concernant l’inspection des

lieux de garde, d’élevage et de vente de chiens et de

chats, en vertu de la section IV.1.1 de la Loi sur la pro-

tection sanitaire des animaux (LRQ, chap. P-42) relative

à la sécurité et au bien-être des animaux.

L’entente, en vigueur jusqu’au 31 mars 2011,

assure à ANIMA-Québec lefinancement nécessaire à la

réalisation de ses activités, pour une somme

annuelle de 400 000 dollars.

Le bien-être des animaux de compagnie est une

préoccupation importante de la population québécoise.

Cette entente constitue un maillon essentiel dans la

mise en place du réseau visant à renforcer les mesures

existantes et à établir de nouvelles façons de faire,

afin d’agir plus efficacement pour contrer les pratiques

abusives à l’égard des animaux de compagnie.

Rappelons que le 7 octobre dernier, à la suite du

dépôt du rapport de M.Geoffrey Kelley, intitulé «Vers

un véritable réseau pour le bien-être des animaux de

compagnie», le ministre Claude Béchard a annoncé son

intention de donner suite aux recommandations for-

mulées dans le document. A cet égard, le Programme de

mise à niveau d’infrastructures d’accueil d’animaux de

compagnie, pourvu d’un budget de 1 million de dollars,

est mis en oeuvre depuis novembre 2009; il a pour objet

de soutenir l’amélioration des installations des sociétés

protectrices des animaux et des sociétés pour la préven-

ANIMA-QuébecBien-être des animaux de compagnie

tion de la cruauté envers les animaux et d’assurer la

mise en place d’un réseau d’accueil réparti sur tout le

territoire du Québec, pour les animaux saisis en vertu

de la section de la Loi sur la protection sanitaire des

animaux citée précédemment.

Pour plus d’information, rendez-vous dans le site

Internet du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et

de l’Alimentation, à l’adresse www.mapaq.gouv.qc.ca/

animal.

[email protected]

895, rue des Rocailles, 2e étage, Québec (Qc) G2J 1A2

Téléphone: 418.688.1771Sans frais: 1.866.321.1771Télécopieur: 418.688.1770

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Le nouveau Nobivac® Lyme est spécifiquement conçu pour stimuler des anticorps borréliacides contre deux antigènes de Borrelia burgdorferi, OspA et OspC.1 Les anticorps borréliacides anti-OspA tuent la bactérie B. burgdorferi dans l’intestin moyen de la tique. Les borrélies qui échappent à l’intestin moyen sont éliminées par les anticorps borréliacides anti-OspC dans les glandes salivaires de la tique ou dans le chien. Cette action double aide à prévenir l’infection et le développement de l’arthrite subclinique.1

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Références : 1. LaFleur RL, Dant JC, Wasmoen TL, et al. Bacterin that induces anti-OspA and anti-OspC borreliacidal antibodies provides a high level of protection against canine Lyme disease. Clin Vaccine Immunol. 2009;16:253–259. 2. Données fichées chez Intervet/Schering-Plough Animal Health.

Ŧ: Nobivac® Lyme aide à prévenir l’arthrite subclinique causée par Borrelia burgdorferi.

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