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“Montpellier Tiptop” Magazine des jeunes de la Ville de Montpellier

Directeur de la publication : Michel GuibalRéalisation : Direction de la Communication de la Ville de Montpellier.Contact : Serge Mafioly - Tél : 04 67 34 74 13E-mail : journal@ville-montpellier.fr - www.montpellier-tiptop.comConception-réalisation : Krashtest, Véronique Garençon,Photogravure : Atelier 6 - Impression : RocksonDistribution : Etincelle Communication Dépôt légal : décembre 2005 Vidéo Gang Mangaka Citoyenneté

EDITORIAL

EVENEMENTCarré Ste Anne : jusqu'au 19 février

"Blake et Mortimer à Montpellier"

Plus que jamais, au regard des derniers événe-ments, il est important de rappeler le rôle essen-tiel que chacun, à son niveau, peut jouer pour lut-ter contre la violence, les replis égoïstes, le com-munautarisme…Au lieu de démissionner de la vie citoyenne, de laparticipation active à la vie de la cité, les jeunesont un rôle essentiel à jouer pour définir les cadrescommuns d’une vie respectueuse et solidaire. A Montpellier, nous avons la chance de vivre dansune ville où la tolérance, le respect de l’autre dansses différences, sont des valeurs essentielles.

Ne les abandonnons pas aux seuls partisans dudésordre ou de la répression. Poursuivons le tra-vail magnifique, déjà réalisé par de nombreusesassociations et militants de terrain.Ne soyez pas simplement les habitants de votreville, mais ses meilleurs citoyens. Et œuvrez à nos côtés pour inventer au quotidienles règles du “mieux vivre ensemble”. Bonnes fêtes à toutes et à tous.

Hélène MandrouxMaire de Montpellier

Photo couverture : “Les goûts et les couleurs”. Images réalisées en Chine, à l’occasion du nouvel an chinois© Alexa Brunet / transit

Les tiptopeuses et les tiptopeursdu trimestre… Visages à connaître

et reconnaître. Au fil des pages,dans votre quartier, dans votre rue…

Aujourd’hui c’est eux,demain peut être vous ?

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Photo 1Préparatrice sportive chez DVOConcept (Piscine Antigone),Katarina Verbosvska, 25 ans, adéfendu son titre de championnedu monde 2004 devenant cham-pionne du monde bodyfitness2005 “World Women’sBodybuilding & Fitness Cup”, àSanta Suzanna (Espagne).

Photo 2L’Association Terra Ludis, présidéepar Gwendall Sellier, est à l’origi-ne de la manifestation “Les Dés sonttombés sur la tête”. De nombreuxparticipants étaient présents à ce5e rendez vous autour des jeux derôles et figurines… Pour en savoir plus : Terra Ludis : 2 ter Bd de la Perruque04 67 66 60 07 www.terraludis.org

Photo 3Quand les étudiants étrangers serassemblent pour partager leur cul-ture : le projet AVA, l’Art Venud’Ail leurs, por té par DinkoGospodinov, souhaite proposer unevitrine artistique multi culturelle, per-mettant à chacun de s’exprimer etexpliquer son pays autrement quepar les mots…Contact : 06 09 81 01 05

Photo 4C’est Johann Fournier, jeune gra-

phiste montpelliérain, qui a signéla brochure programme du Triolettoédité par le CROUS. A signalerque Johann avait réalisé pourTiptop un magnifique sommaire(numéro 20). Pour mieux décou-vrir son travail, visitez le sitewww.ether-elegia.com...

Photo 5Bravo à Mathieu et Virginie, les res-ponsables de la librairie mangaIkoku, récompensés en novembredernier par la Fondation Lagardère,qui leur a décerné la bourse de l’in-novation, un prix spécial fait surmesure, donné pour la premièrefois, saluant le concept original deleur librairie située au 8 rue JulesLatreilhe.Contact : contact@ikoku.org

Photo 6Les Editions Atelier de l’Agneau,publient dans la col lect ion“Architextes”, le nouveau recueildu jeune poète montpelliérain :Denis Ferdinande. “Théorire, actes”- titre de l’ouvrage - s’accompagned’un DVD poétique, intitulé “Dollyou les oies sauvages”.Contact : denis.ferdinande@free.fr

Photo 7La section locale de la Mutuelle desEtudiants, s’est réunie le 24 octobredernier afin de procéder au renou-vellement du bureau. ChristelleComte a été réélue à son poste de

présidente de la section LanguedocRoussillon Montpellier…Contact : LMDE - 4, rue Jules Ferry

Photo 8C’est en février que Marc Perrineauet Benjamin Devaux vont relierl’Espagne au Maroc en 4L pourapporter le plus grand nombre defournitures scolaires aux centres deprotection de l’enfance. Un raidaventure et une véritable actionhumanitaire. Un projet lauréat dela Bourse Initiatives Jeunes.Contact : b-devaux@hotmail.fr

Photo 9Violence, discrimination, peine demort… L’homosexualité continuede payer un lourd tribut aux pré-jugés et à l’intolérance. MarianneFreyssinet et Feyan Yildirim dres-sent la carte de l’homophobie etses multiples visages. Dans tous lespays du monde, y compris laFrance. Une exposition itinéranteen préparation, lauréate de laBourse Initiatives Jeunes..Contact : Collectif contrel’Homophobie - 06 89 81 36 90www.stop-homophobie.org

Photo 10L’Icarus Footbag de Montpellier,vient de se distinguer aux derniersOpens de France, organisés àPierre de Coubertin à Paris, les 11,12 et 13 novembre derniers, en seclassant au premier rang des clubsfrançais… Plus de 12 nationalitésétaient présentes, 90 participants.Un beau succès pour l’organisa-teur, le Montpelliérain MiquelClémente, président del’Association Française de Footbag.Contact : www.footbag.fr

Photo 11Bravos et remerciements à Laurent,Xavier,… toute la jeune équipe duFestival du Cinéma Méditerranéen,mobilisée pour offrir “En attendantle Festival”, une programmation decourts métrages locaux, diffusée auCentre Rabelais, le 18 octobre der-nier et suivie d’une rencontre avecles réalisateurs invi tés, auMacadam Pub…Contact : www.cinemed.tm.fr/

Photo 12Animateur culturel à l’EspaceJeunesse, Karim a renseigné tous

Friends1

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F R I E N D S

F R I E N D S

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Photo 14Vous avez un avis sur un film vu àla télé, au ciné, vous avez enviede l’écrire et le partager ? Tout envous informant sur l’actualité ciné-matographique de Montpellier etsa région, visionner des courtsmétrages ? Stany Ferer et MartinGriffault, vous proposent leur site :www.aviscine.org. Un projet lauréat Bourse InitiativesJeunes.

Photo 15Marion Dumoulin et MathieuBergerot ont signé le texte d’un livrequi sera publié prochainement auJapon : “L’histoire du Lama PigHair”. Un incroyable conte pour

enfants, illustré par le népalaisNurubu Tenzing Lama. Nous avions présenté Marion etson projet “Khelnu”, lauréat d’uneBourse Initiatives Jeunes, dansle numéro 13 de Tiptop(voir aussi le reportagesur www.montpellier-tip-top.com)…L’aventure continue…

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les jeunes en recherche d’appar-tement, sur le stand de l’Espace ins-tallé au Salon du Logement Etudiant(Corum)… Depuis la fin octobre, ila rejoint l’Espace, rue Maguelonne,qui va mettre bientôt à votre dis-position, plusieurs postes de consul-tation Internet…Espace Jeunesse : 04 67 92 30 50

Photo 13Expositions, soirées musicales,vidéo projections, déco gadgets,grillades, feu de bois, carambars,fraises tagada et ambiance assu-rée… Coup de chapeau à Leslie,gérante de l’Arrosoir, l’une desjeunes tables de Montpellier…Contact : 04 67 52 80 59

Montpelli

Accompagnement deProjetsPlusieurs initiatives pour vous aider à mettre enforme vos projets. Depuis cette rentrée,le CRIJ(3, av. Charles Flahault 04 67 04 36 66) amis en place son nouveau service “accompa-gnement aux projets de jeunes”. Du conseil,orientation, information, à l’accompagnement,un référent vous encadre dans toutes vosdémarches… Pour les étudiants, sachez aussique le CROUS (04 67 41 50 76) renforceson action de soutien aux initiatives culturelles.De l’aide financière, à l’assistance technique,la proposition d’un lieu d’exposition ou dereprésentation.

Enfin, l’Espace Montpellier Jeunesse 6, rue Maguelone - 04 67 92 30 50 vousaccueille et vous conseille du lundi au vendredi, de 12h à 18h.

Bourse aux JobsElle aura lieu au mois de mars dans leslocaux du CRIJ (3, av Charles-Flahault).Cochez là bien en gras sur votre agenda.Elle vous permettra peut être de décrocher lejob dont vous rêvez pour vos vacances d’été :plus de 2000 offres l’an dernier. Avec la pré-sence de gros employeurs du secteur vacan-ces : tourisme, hôtellerie, centres de vacan-ces, Club Med, Auchan, Décathlon…

Info : CRIJ Montpellier3, av Charles Flahault - 04 67 04 36 66

Brèves, nouvelles et bons tuyaux pour vous faciliter la

Permanences d’avocatsProblème de contrat, un litige avec votre opérateur téléphonique, accident de voiture,problème de colocation, difficulté d’ordre familial… Vous avez des questions, un pro-blème à poser, un renseignement à obtenir ? Des permanences d’avocats, gratuites etanonymes sont proposées en plusieurs points de la Ville, en partenariat avec le ConseilDépartemental de l’Accès au Droit et l’association “l’avocat et l’enfant”.• Espace Montpellier Jeunesse - 6, rue Maguelone

04 67 92 30 50 - permanence le jeudi, de 14h à 17h (sans rendez vous)• Bus Infos Jeunes - Comédie - 04 67 92 30 50

permanences pour les mineurs, les mercredis, de 14h à 17h• CRIJ - 3, av. Charles Flahault - 04 67 04 36 66

permanences les mercredis, de 14h à 17h (1er et 3e mercredi du mois)• Maison des Avocats - rue Marcel de Serres

permanences les mercredis, de 14h à 17h (2e et 4e mercredi du mois)

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M E M O S

Recensement 2006Le recensement de la population est réalisé tous les ans. Il s’effectue à partir d’un échantillon de 8 % de la population. Si vous êtes concernés, un agent recenseur vous contactera. Réservez lui le meilleur accueil. Lesrésultats fournis permettent en effet d’influer sur les décisions importantesen matière d’équipement collectif : crèches, hôpitaux, écoles, lycées, équipements sportifs, etc. Du 19 janvier au 23 février, plusieurs agents

recenseur, identifiablesgrâce à leur carte officielle tricolore, distribueront les formu-laires, simples à remplir.La réponse à l’enquêteest un acte civique obligatoire (loi du 7 juin1951). La confidentialitésur les donnéesrecueillies est égalementprotégée par la loi.

er en brefville et la vie au quotidien. 100 % infos pratiques !

Banque des StagesEtudiants de toutes formations, vous recher-chez un stage en entreprise ? La Banque deStages en Entreprises pour Etudiants duRectorat vous met en relation avec des respon-sables d’entreprise correspondant à votre for-mation. Remplissez le formulaire. La Banquedes Stages assure la duplication, l’envoi et lesuivi de votre candidature.

Info : Banque de Stages du Rectorat 31, rue de l’Université - 04 67 91 48 72 www.infostages-job.com/speedinfostages.job@ac-montpellier.fr

M E M O S

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Bourse Initiatives Jeunes

En 2005, la Ville de Montpellier, vial’Espace Montpellier Jeunesse, a soutenu 27projets de jeunes au travers de son dispositifBourse Initiatives Jeunes. 20 250 euros ontété attribués au cours des différentes ses-sions. Une manière de permettre aux jeunesde 16 à 25 ans, résidants ou scolarisés surMontpellier, de concrétiser leurs projets. Cesderniers pouvant concerner des domainestrès divers tels que la culture, le sport, l’environnement, l’aide humanitaire, le déve-loppement de la vie sociale… Si vous aussi vous êtes intéressés par ce dispositif etsi vous voulez des informations complémentaires, contactez :Espace Montpellier Jeunesse - 6, rue Maguelone - 04 67 92 30 50

Mission Locale des JeunesTrois antennes sur Montpellier, de cette structure de l’Agglomération, destinée àaider les jeunes à entrer dans la vie active : de 16 à 25 ans, la MLJ vous aide dansvos démarches concernant le logement, la santé, la mobilité, la citoyenneté, les loi-sirs ou la culture. Pour une simple information ou un accompagnement renforcé, l’ac-cueil se fait gratuitement et à la demande :• Antenne Montpellier Centre :1, place Paul Bec - Echelles de la Ville - 04 99 52 69 29• Antenne Montpellier Croix d’Argent : 909, av. de Toulouse - 04 99 64 24 60• Antenne Montpellier Mosson :Rés le Grand Mail - 524 av de Louisville - 04 67 75 29 67

Bus Infos Jeunes Info emplois, santé, stages, jobs d’été, études,permanences juridiques… Et puis aussi des pla-ces gratuites pour les concerts de Victoire 2etc… Retrouvez l’agenda complet du Bus InfoJeunes sur le site de la Ville :www.montpellier.fr. N’oubliez pas les perma-nences du Bus :• le mardi, de 9h à 13h, place Saint Denis• Le 1er et 3e mercredi du mois, de 14h à 18h,place de la Comédie• Le 2e et 4e mercredi du mois, de 14h à 18h,patinoire Végapolis• Le jeudi de 14h à 16h, fac de lettresInfo : Espace Montpellier Jeunesse04 67 92 30 50

Pass’Culture Le sésame culturel des étudiants : il coûte 9 euros à l’achat et vous offre jusqu’à 80 %de réduction pour tous types de spectacle :danse, théâtre, opéra, musique… Près de20.000 places de spectacles et 50.000 pla-ces de cinéma vendues l’an dernier par lebiais de ce dispositif mis en place par leCROUS et tous ses partenaires. C’est lemoment d’en profiter. Avec cette année denouveaux “arrivants”, dont le théâtre JacquesCœur à Lattes et le Jazz Action Montpellier… Info et achat dans les kiosques fixes et itiné-rants04 67 41 50 96 - 06 07 14 27 34www.crous-montpellier.fr

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F L A S H

Raj’34Favoriser et promouvoirl’engagementdes jeunes dansdes actions édu-catives et solidai-

res auprès des autres jeunes: voilà l’ambition de RAJ’34.En actualité,l’expo “Retour au Burkina”présentée dans les Maisonspour tous de la Ville et le programme “Démocratie etCourage”. L’asso cherchedes volontaires, qui suite àune formation, assureront desinterventions en classe autourde thèmes citoyens : contrele sexisme et l’homophobie,éduquer contre la violence,analyse des médias contreles préjugés…Info : 06 26 19 92 12 ou 04 67 34 00 02 raj.34@laposte.netwww.democratie-courage.com

Bourse et Logement :c’est maintenant !

Pas de temps à perdre, pourdemander une bourse et/ouun logement en cité ou enrésidence universitaire : unseul dossier à constituerimpérativement entre le 15janvier et le 30 avril 2006.N’attendez plus et remplissez

votre demande en ligne surle site Internet du CROUS…www.crous-montpellier.fr

Concours général deslycées et des métiersIl distinguera les meilleurs élè-ves des classes de premièreet terminale des lycées d’en-seignement publics et privéssous contrat, les classes determinale des LEP, ainsi queles apprentis en année terminale de formation enCFA. Vous avez jusqu’au 30 décembre pour concourir.Info ONISEP - d’aprèswww.ac-montpellier.fr

Master “Métiers du Journalisme”Depuis la rentrée2005/2006, l’UFR Droitde l’Université Montpellier 1propose un nouveau master“Métiers du Journalisme”exclusivement dédié à lapresse écrite. L’enseignement,assuré à 80 % par des inter-venants professionnels, com-prend un stage de deux moisau sein d’une rédaction…Info : 04 67 41 74 26

Festival Courts MétragesLa prochaine édition duFestival CourtMédit, spéciali-sé dans le court métragehumoristique amateur, auralieu du 7 au 9 avril 2006 auCentre Rabelais (Esplanade).Pour concourir, envoyer voscourts métrages à l’associa-tion, jusqu’au 31 décembre2005. Info complète :www.courtmedie.com

Futsal à Albert BatteuxLa carte Montpellier Sports(4,80 euros l’année) vousoffre des créneaux au gymnase Albert Batteux,pour la pratique du football

en salle (futsal) : les mercredis, jeudis et vendredis, de 17h à 21h.Infos : 04 67 34 72 73 Réservations : 04 67 24 79 84

Je cherche un métier…Le site Internet du magazinePhosphore vous aide à définir le métier de vos rêves:simple, pratique, facile d’ac-cès, avec des renseignementspratiques et concrets. Cliquez dans la colonne degauche sur la rubrique “vosquestions”, puis “métiers”…Bonne recherchewww.phosphore.com

Ateliers InformatiquesTous les vendredis aprèsmidi, le CRIJ organise desateliers gratuits pour vousaider à résoudre tous vosproblèmes : création deboîte mails, envoi de fichiers,recherche d’emploi, réalisation de CV…Rendez vous au CRIJ 04 67 04 36 66

Concours “Jeunes Regards”Vous avez entre 11 et 25 ans, vous aimez laphoto ? Le Rectorat lance lanouvelle édition de sonconcours de jeunes talents.Sur le thème de “l’environne-ment”, vous pourrez envoyervos clichés jusqu’à la fin dumois de mai à l’adresse duRectorat.Info complète sur le site :www.infostages-job.com

La Boutique de GestiondéménageOrganisme spécialisé dansl’accompagnement des jeu-nes à la création d’entrepri-se, la Boutique de Gestionchange d’adresse en 2006.Elle quitte ses locaux de larue de la République pourinvestir l’immeuble situé au 3 de la rue Pagezy. Vousavez des projets, des envies ?Info : 04 67 58 48 45aede.bgm@wanadoo.fr

CLCV : citoyens au quotidienSituée ImpasseJonquet, rue du refuge, la CLCV

est une association de consom-mateurs, de locataires, d’usa-gers qui a pour but d’infor-mer, défendre et représenter.Pour vous aider dans vos liti-ges de consommation, delogement, de copropriété,d’environnement… Vous pou-vez aussi passer de l’autrecôté du miroir, et y devenirbénévole…CLCV - 04 67 60 31 10 clcv34@free.frwww.clcv.org

Cam’PucesUn petit magazine d’annon-ces 100 % jeunes et 100 %gratuites. Offres et demandesen immobiler, colocation,automobile, 2 roues/quad,accessoires auto/moto,covoiturage, informatique,multimédia, matériel desport, mobilier, électroména-ger, tv/hifi/vidéo, musique,services entre étudiants,stages, emplois, cours particulier, etcCam’puces04 66 36 26 70www.campuces.fr

Film court, nouvelle,photo…

Un thème unique Prisons”,pour concourir dans les troiscatégories des concoursCROUS. Pour les infos com-plémentaires, les dates limitesde dépôt et les conditions de participation,consultez le site du CROUS(www.crous-montpellier.fr) ou contactez Marie Poutasau 04 67 41 50 76

FLASH

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kiosqueK I O S Q U E

Guide des locatairesDroits, démarches, recours… unclassique de l’informationconseils, rédigé sous la respon-sabilité de la Confédération dela consommation, du logementet du cadre de vie (CLCV), avecdes lettres types et un indexpour faire de vous un locataireaverti…Info - CLCV MontpellierImpasse Jonquet, rue durefuge - 04 67 60 31 10www.clcv.orgasso.clcv.herault.free.fr

Guide desInitiatives desJeunesComment monter un projet, créerson association, les aides polyva-lentes, les projets citoyens, cultu-rels, économiques, scientifiques,solidaires, internationaux, agirdans son collège et lycée…? Un guide CRIJ indispensable del’initiative qui vous permet degagner du temps et trouver les

adresses nécessaires. Gratuit et disponible dans toutle réseau jeunesse.CRIJ Montpellier - 04 67 04 36 66

Guide du Premier EmploiRédiger son CV, décrypter une petiteannonce, distinguer les différents types de contrats de travail, obtenir un rendez vous auprès d’un employeur…

Premiers éléments de réponse pour vous éviter le parcoursd’obstacle. Une brochure CRIJ entièrement gratuite..CRIJ Montpellier - 04 67 04 36 66

Guide du PremierLogement

Les aides au logement, laréglementation, les rapportslocataires - propriétaire, la recherche de logement,budget à prévoir, adresses utiles…Une autre brochureindispensable éditée par leCRIJ, pratique, claire et…gratuite…CRIJ Montpellier 04 67 04 36 66

GuideKodak

du jeunecinéaste

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les aides, oùmontrer les

courts, le club des fournisseurs, les produc-teurs, les organismes. L’outil indispensable

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Bien faitpour vous

Edité par laMutuelle des

Etudiants,l’agenda cultureldes étudiants de

Montpellier etPass’culture… Théâtre, danse,

cinéma, opéra, cirque,musique…Tous les grands rendez vous

culturels de l’année réunis sur une même brochure… Gratuit et indispensable.

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PPJCe passionnantpetit magazinegratuit, entière-ment conçu et

réalisé par des jeu-nes (du choix dessujets à leur traite-

ment en passantpar la maquette et

l’illustration) porte un regard critique et raisonné sur différents

sujets d’actualité : culture, études,solidarité, médias, sexualité…

Vous pouvez retrouver tous les numéros en ligne sur le site :

www.placepubliquejunior.com

Le vote n’est plus aujourd’hui le seulmoyen de se sentir pleinementcitoyen. La démocratie de proxi-mité - instituée à Montpellier bienavant le vote de la loi de 2002 -permet aux électeurs d’être davan-tage associés à l’élaboration, à ladécision, au suivi et à l’évaluationde la chose publique… Réunionsd’informations, visites du Mairedans les quartiers, commissionMontpellier au Quotidien, Conseilsde quartier… Autant d’initiatives

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D O S S I E R

Vivre ensemble nedoit pas être un vain

mot. A l’occasiondes 1res Assises des

Conseils de quartierde Montpellier, le

point sur les outils departicipation à la viede la cité. Vous avez

dit “démocratie deproximité ?”

Art. L. 2143-1. - Dans lescommunes de 80 000habitants et plus, leconseil municipal fixe lepérimètre de chacun desquartiers constituant lacommune. « Chacund'eux est doté d'unconseil de quartier dontle conseil municipal fixela dénomination, la com-position et les modalitésde fonctionnement. “Lesconseils de quartier peu-vent être consultés par lemaire et peuvent lui fairedes propositions sur toutequestion concernant lequartier ou la ville. Lemaire peut les associer àl'élaboration, à la mise enoeuvre et à l'évaluationdes actions intéressant lequartier, en particuliercelles menées au titre dela politique de la ville.“Le conseil municipalpeut affecter auxconseils de quartier unlocal et leur allouerchaque année des cré-dits pour leur fonctionne-ment”

citoyens…et/ou

qui, pour encourager la participa-tion des habitants à la vie de la cité,visent à rappeler que cette “parti-cipation” est le fondement mêmede la démocratie… Aujourd’hui,plus que jamais, les jeunes doiventse mobiliser, saisir toutes les oppor-tunités d’exercer leur citoyenneté.Comprendre qu’habiter une ville nesuffit pas, et qu’il revient à chacunde participer à son évolution, sestransformations. “Vivre ensemble”ne doit pas rester un vain mot !

Loi du 27 février 2002

Habitants

D O S S I E R

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1res Assises des Conseils de quartier

Mis en place en 2001, les Conseilsde quartier sont des lieux d’échan-ge, de dialogue, de concertationet d’information. Ils sont composésde membres qui, au titre de leuractivité associative concourent à lavie du quartier (présidents ou repré-sentants de Comités ou associa-tions de quartiers dont certaines àvocation culturelle, sportive, pro-fessionnelle ou sociale….)

Leur fonction ?Ils sont une instance consultativeentre les habitants des quartiers etla Municipalité. Ils peuvent être

Les Conseils de quartierconsultés par le Maire et proposerdes aménagements concernant lesquartiers ou la Ville. Ils sont asso-ciés en permanence à la réflexionmenée par la Ville sur tous les sujetsconcernant le cadre de vie deshabitants.

Leur action ?C’est le consei l de quar t ierMontpellier Centre qui a contribuéà l’amélioration et à l’amendementdu projet initial de piétonisation ducentre ville. Outre leur participa-tion lors de l’élaboration deschartes “terrasses” ou “propreté”

de la Ville, les Conseils de quar-tier sont à l’origine de toutes lesréunions de concertation et d’in-formation concernant : les dossiersde rénovation urbaine (Petit Bard,Mosson, Gély-Figuerol les,Gambetta) ; le contrat local desécurité ; le chantier de la 2e lignedu tramway…

Des crédits de proximitéDepuis 2002, la Vi l le deMontpellier vote dans le cadre deson budget d’investissement, uneenveloppe budgétaire de 1,5 mil-lions d’euros destinés à la réalisa-

tion de travaux dits “de proximi-té”, proposés ou relayés par lesConseils de quartier : 60 % destravaux concernent la sécurité despiétons et la sécurité routière, 40 % concerne l’amélioration del’environnement et du cadre de vie(aires de jeux, espaces verts,fresques murales…)

Info : 04 67 34 71 94www.montpellier.fr

Organisées au Corum, le 5 novembre dernier, cesAssises avaient pour objectif de valoriser le travaildes Conseils de quartier, d’évaluer le dispositif deproximité et d’imaginer ensemble des améliora-tions à ce dispositif. Un compte rendu des ateliersthématiques réalisés de juin à octobre a permis defaire le point sur trois questions essentielles :• rôle et fonctionnement des conseils de quartier• information et formation des citoyens• implication des associations dans les domainesdu civisme, de la citoyenneté et de la convivialité…Les représentants des villes de Grenoble etHeidelberg ont permis par leur témoignage, denourrir les réflexions.

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D O S S I E R

Vous avez ditproximité ?

• Maison de la DémocratieAu 16, de la rue de la République,elle abrite la régie des Maisonspour tous, le service des associa-tions, le service des journaux muni-cipaux (Montpellier Notre Ville,Tiptop, Vivement), les services deMontpellier au Quotidien, le stan-dard du numéro vert, le secrétariatpermanent des Conseils de quar-tier… Fanny Dombre-Coste etRégine Souche, adjointes au Mairepour le quartier Centre y tiennentleur permanence… Les salles deréunion de la Maison de laDémocratie sont ouvertes pour tousles débats entrant dans le cadre dela démocratie de proximité.

• Réunions annuelle duMaire dans les quartiersC’est l’un des grands rendez vousannuel de la démocratie de proxi-mité. Initiées par Georges Frêche,poursuivies par Hélène Mandroux,les réunions du Maire dans lesquartiers permettent un échangedirect entre les habitants d’un quar-tier, les élus du conseil municipal,

les techniciens de la Ville, tous pré-sents pour répondre aux interro-gations, expliquer les grands pro-jets en cours, recueillir les besoinset attentes de tous. Ces réunionssont ouvertes à tous. Elles ont lieutraditionnellement à chaque ren-trée.

• Adjoints au Maire de quar-tierAu nombre de 8, (deux pour lecentre ville), ils ont pour fonctionde faire remonter les desideratades citoyens et des associations deleur quartier vers le conseil muni-cipal. Ils sont un lien direct avec lapopulation, pour expliquer, infor-mer, recueillir avis et suggestionsdans le cadre de l’action munici-pale. Chaque adjoint au Maire dequartier, dispose d’une perma-nence (généralement dans une mai-son pour tous) et reçoit les habi-tants sur rendez vous.

• Commission Montpellier auQuotidienCet organe consultatif, composéde représentants de comités dequartier ou d’associations, d’éluset de fonctionnaires de la Ville, seréunit mensuellement pour exami-ner les demandes desMontpelliérains concernant les pro-blèmes de la vie quotidienne.Certains projets de proximité (voi-rie, espaces verts) font l’objet departicipation directe des habitants,grâce à l’organisation de consul-tations par bulletins…

• 0800 34 07 07 le numéro VertUne ligne directe et gratuite avecles services techniques de la ville,pour signaler vos demandes d’in-terventions rapides sur des pro-blèmes de la vie quotidienne :tags, lampadaires grillés, trottoirsendommagés, bancs cassés…

• Conseil Municipal d’EnfantsC’est un peu l’école de la démo-cratie. Depuis 1993, le ConseilMunicipal d’Enfants de Montpellier,propose idées et projets qui pour-ront être réalisés avec l’aide desservices compétents de la Mairie.Chaque année, les élections mobi-lisent plusieurs centaines d’élèvesde CM2. Le 28 novembre dernier,la 1re assemblée générale desconseillers a permis de présenterles projets arrêtés pour 2006 enprésence du maire HélèneMandroux.

Info : 04 67 34 71 9416, rue de la République

Montpellier n’a pas attendu la loi de 2002pour mettre en place les outils

de la démocratie de proximité.Aujourd’hui, parallèlement aux Conseils

de quartier, elle propose un vaste dispositif de concertation et de dialogue.

Maison de la démocratie

Un lieu : la Maison de laDémocratie, pour vous rensei-gner, vous accueillir, vous aiderdans vos démarches relatives àla citoyennetéDes rendez vous : réunionspubliques du maire dans lesquartiers,Des permanences : cellesde vos élus de quartiersDes organes compétents :commissions montpellier au quo-tidien, commissions extra muni-cipalesDes services : un numéro vertUn apprentissage : êtrecitoyen ça s’apprend, dès le plusjeune âge avec le Consei lMunicipal des Enfants…

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D O S S I E R

Quelle représentativité desjeunes ?L’une des grandes questions quiaura été posée au cours de cesAssises, porte sur la compositiondes conseils de quartier. Leurreprésentativité. Doivent y figurerseulement les membres d’asso-ciations et comités de quartier, oubien comme dans certaines villes,

les c i toyens “ impl iqués” ?Pourquoi ne pas inventer une par-ticipation thématique, qui per-mettrait à la “jeunesse” d’êtrereprésentée… Encore faudrait-ilpour cela résoudre le problèmede la mobilisation des jeunes, etavant de travailler sur l’inter géné-ration, œuvrer sur l’implicationcitoyenne…

Trois questions àFanny Dombre-Coste,

Adjointe au Maire,déléguée aux

Conseils de Quartier.

Un véritable investissementComment s’est faite votreimplication au sein desConseils de quartier ?Très simplement. J’animais àl’époque un groupe de locatairessur le quartier Pergola-Petit Bard,et j’ai saisi l’opportunité de cettenouvelle structure pour les défendreauprès de la municipalité… Je mesuis présentée sur le quar tierCévennes que j’habite, j’ai été élueau bureau du conseil de quartieret depuis j’y suis…

Quel bilan tirez vous de cetteexpérience ?J’en sors personnellement enrichie.Ça m’a permis de rencontrer - ausein du bureau ou en dehors - denombreux acteurs ressources demon quartier, et ça c’est très chouet-te… Et puis on est très fiers d’avoirpu contribuer à faire aboutir plu-sieurs projets concrets grâce aubudget d’investissement qui nous

a été confié par la Mairie : commela mise en accessibilité de la voi-rie pour les personnes handica-pées, le soutien à certaines initia-tives “jeunes” comme les peinturesmurales sur des gymnases et col-lèges… Sans oublier plein depetites actions sur le quartier, véri-tablement visibles et concrètes…

Comment être représentatifde tous les habitants ?C’est bien sûr la question que l’onse pose. Au sein des Conseils dequartier, les jeunes par exemplesont largement sous représentés…Quelle en est la raison ? Problèmed’information, de communication,de disponibilité, de mobilisationindividuelle ? Il est clair qu’il fautqu’un panel d’habitants le pluslarge possible trouve sa place ausein des Conseils de quartier. Maisil faut savoir que la mission de cesstructures demande beaucoup d’in-

Membre del’Association

“ConsommationLogement Cadre de

Vie”, Mireille Gras estvice-présidente du

Conseil de quartierCévennes. Elle nous

parle de son engagement et des

possibilités citoyennesoffertes aux jeunes…

vestissement, sur un long terme,avec des résultats qui ne sont pastoujours immédiats….

Pour participer à un Conseilde quartier ?Il faut représenter une association.Comme la loi sur la démocratiede proximité était très vague quantà son application, on a tenté dedéfinir un règlement intérieur eton s’est appuyé sur le modèle d’unmandat municipal. Ce qui fait quele renouvellement des membres sefera en 2008. Mais les jeunes quisont intéressés peuvent déjà serapprocher des Conseils de quar-tier. La plupart des bureaux sontparfaitement ouverts dès lorsqu’on fait une demande auprèsd’un membre. Et avec l’accord duprésident, on peut venir en obser-vateur pour se familiariser avec letravail effectué.

Manque de motivation, oumanque d’information ?Effectivement les conseils de quartiersouffrent d’un déficit de communi-cation. Entre les “conseils” de quar-tier - instances de proximité - et les“comités” de quartier - au rôle consul-tatif - subsiste trop de confusion. Onparle même aujourd’hui de changerle nom des “conseils de quartier” en“conseils de secteur”, pour éviter lesamalgames. Nous avons sans douteun effort à fournir pour aider cesstructures à être davantage repéréeset identifiables. Mais aussi une obli-gation d’ouverture, et notamment vis-à-vis des jeunes…

Quel message adresser auxjeunes habitants/citoyens ?Avec les conseils de quartier, la Villea mis un place un outil de participa-tion à la vie de la collectivité. Un outilpeut être incomplet, sujet à évolutionou modifications, mais un outil quandmême. Aux jeunes de se bouger etde s’en emparer. De comprendre qu’ilen va de leur responsabilité, puisquec’est à eux que reviendra de construi-re la société de demain. Il faut remon-ter les manches et y aller…

Construire la société de demain

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D O S S I E R

Aujourd’hui, plus que jamais, jecrois que les jeunes ont intérêt às’emparer de tous les outils qui sontmis à leur disposition pour donnercorps à leur rêve… Même impar-faits, sujets à réflexion, à évolution,les conseils de quartier me sem-blent un pas intéressant vers larecréation du lien social, un goûtretrouvé du civisme, du “vivre

Jérôme Moynier

Johanna, Cédric, Jérôme… Pour Tiptop ils ont assisté

aux 1res Assises desConseils de Quartier. Leurs

réflexions, leurs doutes,leurs attentes…

Mieux informer !Cédric Haution ensemble”… Encore faut-il s’inter-

roger - comme ce fut le cas aucours de ces Assises - sur leur repré-sentativité. Quelle place pour lesjeunes, certes, mais aussi pour lesfemmes, les étrangers, les gensissus de l’immigration ? On insis-te souvent sur le manque d’investis-sement des jeunes dans la vie asso-ciative et militante en général.Pourtant je reste persuadé que l’en-vie d’implication existe. Peut êtrefaut-il faire un effort d’informationparticulier, aller chercher les jeunes

Faireentendresa voix !

là où ils se trouvent, faire un travailvéritablement “militant”. Je lis beau-coup la presse, et je n’avais pour-tant jusqu’à présent qu’une vagueidée du rôle et des missions desConseils de quartier. Si l’on dit à unjeune, “tu peux prendre une quin-zaine de potes, monter une asso,essayer de rentrer dans un de cesconseils de quartier, et œuvrer pourconstruire ici un terrain de football,là une rampe de skate…” peut êtreque ce message a plus de chanced’être entendu…

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D O S S I E R

Peut être aurait il fallu faire venirdavantage de jeunes pour assisterà ces Assises, pour que chacunpuisse mesurer l’étendue des pos-sibilités citoyennes. Comme le rap-pelait le maire, Hélène Mandrouxdans son discours d’ouverture, êtrecitoyen aujourd’hui c’est pouvoirs’engager au-delà du seul fait devoter… La question est : veut-onlaisser les autres faire les choses àleur sauce, ou est-ce qu’on tient àdonner son avis, participer, faireavancer ses idées ? Après chacunfait comme il veut. Je connaissaisl’existence des conseils de quar-

tier, mais pas leur fonctionnementvéritable. J’entends souvent les gensdire qu’ils ne sont pas au courantsur les structures, les possibilitésoffertes, etc. Mais il y a pourtantla presse, les publications munici-pales. Je crois que le citoyen c’estd’abord quelqu’un qui va chercherl’information… Après, on est tousles mêmes citoyens “lambda”. Achacun selon ses possibilités, sonengagement, ses convictions, defaire entendre sa voix, et deprendre des responsabilités pourfaire bouger les choses et aller del’avant.

Efficacitéet résultats !

Ce qui caractérise aujourd’hui lajeunesse, c’est un certain pragma-tisme et plus que des discours, devoir des réponses rapides etconcrètes apportées aux problèmesqui les concernent… L’implicationd’un jeune, il me semble, quelleque soit la structure, tient à son effi-cacité réelle, au fait que les gensqui la composent ont un réel pou-voir… Un pouvoir de décision, unpouvoir d’exécution, un pouvoir degérer un budget… Après tous les

avis contradictoires recueillis aucours de ces Assises, l’expériencedes Conseils de quartier me sembleintéressante et donne envie de par-ticiper. Mais encore une fois, mêmesi je comprend bien que le ConseilMunicipal doive intervenir pourvalider les choix pris à l’intérieurde ces structures, je crois à l’ac-tion et aux personnes qui continuentà œuvrer parce qu’elles ont uneaction efficace, avec des résultatsderrière…

L’exempled’Heidelberg

L’idée est dans l’air… Elle fait progressivement son chemin… Plusieurscollectivités locales en France ont déjà le leur… Lors des Assisesdes Conseils de quartier, Herbert Braun, directeur de cabinet deBeate Weber, Maire de Heidelberg, évoquait l’expérience pilotemenée depuis 1999 dans notre ville jumelle. En dehors de leursattributions propres, les membres du Conseil Municipal des Jeunesassurent un rôle consultatif dans différentes commissions du ConseilMunicipal de la Ville (aide à la jeunesse, développement urbain,sports, affaires culturelles…) Ils sont impliqués de manière compa-rable aux Conseils de quartier, à toutes les délibérations des planset projets concernant la jeunesse…

Ce qu’ils en pensent :

Cédric Haution : C’est quelque chose d’intéressant, ça peut êtreun relais. Mais à condition de ne pas se limiter à un rôle consulta-tif. Il faut de l’ambition, des compétences, un budget, la capacitéde décider pour un certain nombre de choses qui concernent lesjeunes directement…

Johanna Bismuth : C’est une très bonne initiative, à conditionqu’une fois déterminée la tranche d’âge que l’on considère commeétant “la jeunesse”, n’importe qui, étudiant, salarié ou autre, puis-se y être représenté…

Pour aller plus loin, sur le thème de l’implication des jeunes à la vie citoyenne…

Johanna Bismuth

Conseil Municipal de Jeunes

16

Z O O M

Qu’est ce que tu veuxfaire plus tard ?Justement, je ne sais pas enco-re… Comme la plupart de mesamis… Beaucoup vont à la Facpar défaut. Mais on est encoredans le flou. Le système scolairenous demande de nous orienterdès la troisième. Mais franche-ment, je pense qu’à 15 ans on nesai t pas ce qu’on veut faire.Certains suivent la voie recom-mandée par leurs parents .D’autres n’osent pas choisir unefilière qui leur plairait parce qu’onleur dit qu’il n’y a pas de débou-chés… Choisir une orientationaujourd’hui reste très difficile…

En stage d’observationà l’ONISEP, Leslie a 19 ans, le niveauBAC et des idées encore floues quant à son avenir…

Etablissement public sous tutelle du ministèrede l’Education nationale, de l’Enseignementsupérieur et de la Recherche, l’Onisep élabore et diffuse auprès des élèves, des étudiants, des parents et des professionnelsde l’éducation et de l’orientation, toutel’information sur les formations et les métiers.A Montpellier, les services administratifs de l’ONISEP sont installés dans les locaux du Rectorat - 31 rue de l’Université 04 67 60 55 85

www.onisep.frUn site internet rénové. Toujours plus d’infossur les métiers et les formations. 500 fichesmétiers avec vidéos, 9000 formations,20 000 adresses d’établissements… et la librairie en ligne… Visitez aussi le site de l’Onisep Languedoc-Roussillon : www.onisep.fr/montpellier (pour l’info actualisée sur votre région : dates d’inscription, salons des métiers, etc…)

ONISEP

Qu’est-ce que tu veux faire plus tard ?Question affolante.

Source de stress, d’angoisse et d’interrogations, lorsqu’on n’a pas devocation et de réponse immédiate…

Heureusement, l’ONISEP existe.Pour vous aider à trouver le “déclic” !

Quel métier Librairie de l’éducation CRDP - ONISEP - Allée de la Citadelle

Z O O M

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Comment l ’ONISEPpeut répondre auxattentes des jeunes ?Les jeunes se posent des questionssur leur avenir, ils doivent choisirune voie de formation, faire lapart entre le métier dont ils rêventet la réalité de ce métier... L’ONI-SEP tente de leur apporter uneréponse adaptée par l’informa-tion. Il existe ainsi plus de 100t i t res qui peuvent fourni r le“déclic”, aiguiller vers un métier,une filière de formation, informersur la situation de l’emploi : duguide généraliste, comme le “dicodes métiers” ou “l’après bac, leguide des études supérieures”, àla publication spécialisée : “tra-vailler auprès des enfants”, “lesmétiers de l’automobile”, “lesmétiers de la banque”, etc…Chaque année, l’ONISEP partici-pe également à une dizaine desalons d’orientation pour les col-

légiens, lycéens et adultes. Le

Les conseils deDorothée Gauvrit,

chargée de communi-cation à l’ONISEP

stand met à disposition la docu-mentation papier mais aussi desCD-Roms, un accès au site inter-net, des quizz sur les métiers, l’em-ploi… Le rendez-vous incontour-nable sur Montpellier est sansaucun doute le Salon du Lycéenet de l’Etudiant, qui accueille prèsde 42 000 vis i teurs chaqueannée.

L’option “découverteprofessionnelle” ?C’est une première. Le Ministèrede l’Education met en place uneoption dans les classes de troi-sième, pour former les élèves à ladécouverte des métiers, des for-mations, de l’organisation dumonde du travail. Les collégiensqui ont choisi cette option serontbien armés pour construire leurprojet ! Mais que l’on soit collé-gien, lycéen, étudiant ou adultedéjà sur le marché de l’emploi,beaucoup d’éléments entrent encompte dans le choix d’une orien-tation : la connaissance de soi,des formations, de l’emploi, desmétiers…Et aujourd’hui, on peut changerplusieurs fois de métier au coursde sa carrière, suivre des forma-tions, se réorienter. Rien n’est défi-nitif !

Quel conseil donneriezvous à un jeune enrecherche d’orienta-tion ?De multiplier les occasions d’in-formation : aller sur les salons, lesforums emplois, discuter avec desprofessionnels, ses parents, sesamis… D’affiner ses recherchessur Internet, se procurer de ladocumentation bien sûr… Et allervoir un conseiller d’orientation-psy-chologue dans un des trois CIOde Montpellier… C’est importantde pouvoir discuter de son aveniravec un professionnel. Pour répondre encore de plus prèsaux demandes des jeunes,l’ONISEP, avec le soutien des col-lectivités territoriales, met en placedans les établissements scolairesun espace “kiosque”, rassemblanttoute l’information pour l’orien-ta t ion. E t une L ibra i r ie del’Education CRDP-ONISEP estouverte depuis la rentrée alléede la Citadelle (à côté du LycéeJoffre), avec toutes les publica-tions et supports de l’Onisep envente, un espace “kiosque” endémonstration et des publicationsgratuites en libre service.

Il y a pourtant beau-coup de moyens dedocumentation ?Oui, c’est vrai. Internet, aussi.Mais tout ça ne suffit pas. On estderrière l’ordi, on se perd danstous les sites. Je trouve qu’ondevrait être informé dès le lycée.Imaginer une journée des métiers,qui aurait lieu dans les établisse-ments. Pendant toute une journéeon pourrait rencontrer des pro-fessionnels, leur poser des ques-tions. Avoir une vision claire etconcrète des métiers vers lesquelsse diriger…

Comment remédier àce manque ?En allant s’informer le plus pos-sible. On s’aperçoit qu’il y a tou-jours une porte ouverte, que leschoses ne sont pas bouchéescomme on le pense. Il suffit d’avoirla volonté, tout part de là…Impossible de demander auxautres de décider pour nous. Ilfaut se dire, “qu’est ce que je vaisfaire de ma vie ?” C’est importantle travail, c’est la moitié de la vie.L’angoisse des jeunes, ce qui nousfait peur, c’est cette impossibilitéde se voir dans un métier au quo-tidien. Moi je n’y arrive pas toutà fai t .C’es t pour ça qu’on abesoin d’organismes, commel’ONISEP pour nous aider. Seul,ça reste très difficile…

L’Orientation,un vrai

engagement…

pour moi ?

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SOLIDARITÉ

Créé en 1986, le Centredu Volontariat deMontpellier est présidé parEvelyne Martin-Vallas.Il permet chaque année à plusieurs centaines debénévoles, d’irriguer lesassociations partenaires,de façon permanente ou pour des actions ponctuelles. Il permet auxfuturs bénévoles d’utiliserau mieux leurs capacités,et aussi aux associationsde bénéficier d’une aideefficace et adaptée.

• A l’Espace Jeunesse6, rue Maguelonne04 67 60 92 50Tous les jeudis,de 16h à 18h

• Au Centre du Volontariatde Montpellier30 rue du Cardinal deCabrières04 67 02 16 25benevolat34@free.fr Du lundi au jeudi, de 14hà 17h (fermé durant lesvacances scolaires)

Le Centre du Volontariat

Un engagement,une expérience

professionnelle, uneaventure humaine…

le bénévolat c’est un peutout ça à la fois.

Vous avez envie d’offriraux autres un peu

de votre temps, sanssavoir comment et

vers qui vous diriger ? Le Centre du Volontariat

de Montpellier vous aideà rencontrer

la structure la plus adaptée à vos envies

et vos capacités…

Tous les jeudis après midi, à l’EspaceMontpellier Jeunesse, de 16h à 18h,Ella et Séverine, bénévoles au Centredu Volontariat de Montpellier,accueillent les apprentis bénévoles:une grande majorité de jeunes, sou-vent étudiants, qui veulent bien mettreun peu de leur temps libre à dispo-sition des autres. Une démarche soli-daire et généreuse, qui peut aussiapporter une valeur ajoutée. “Nousavons beaucoup de bénévoles quiviennent de médecine ou pharmacie,et qui souhaitent travailler en milieuhospitalier, ou en direction des per-sonnes âgées. D’autres, qui veulentdevenir éducateurs spécialisés et quis’orientent vers l’alphabétisation ou lesoutien scolaire… Sur un CV, lors d’unoral de concours, une activité béné-vole c’est valorisant. C’est l’occasionaussi de s’orienter par rapport à sonprojet professionnel, de se rendrecompte du travail que l’on se prépa-re à faire…”. Mais au départ et enpriorité, il y a bien sûr l’envie, de par-tager et d’être utile…

Comment choisir ?L’accueil des jeudis se fait librement,sans rendez vous. Il est ouvert à tousles volontaires dès 18 ans. “Lesmineurs sont rares, mais c’est pos-

mon

Permanence duCentre du Volontariat

Je donne

SOLIDARITÉ

19

Je viens de terminer un DEA de Sciences Politiques et actuellement je suis en période de préparation deconcours. J’avais du temps de disponible et dans un premier temps j’ai pensé à partir vers l’étranger.Et puis j’ai eu cette proposition de poste d’accueil au Centre du Volontariat. Ca me donne l’occasion derencontrer beaucoup de monde, des gens différents,jeunes, moins jeunes. Ca m’apporte beaucoup,j’aide les gens et je suis gagnante quelque part…

Quand je suis arrivée d’Afrique, j’ai vécu une période où je me sentais isolée, mise à l’écart… Le bénévolat c’est souvent une manière de s’intégrer,rencontrer du monde, vivre une expérience sympathique, ce qui explique peut être les nombreuxbénévoles arrivant d’autres villes ou de l’étranger…Et puis il n’y a pas cette pression que l’on ressentdans un milieu professionnel où on a toujours une obligation de résultat. Ce que l’on fait,on le donne tellement naturellement, qu’on a enviede donner toujours plus, sans calculer…

sible, à condition de présenter uneautorisation parentale…” La premièreétape, consiste à remplir une fichede “candidature à une activité béné-vole” qui permettra déjà de définirvos envies. Dans quel type d’asso-ciation souhaitez vous travailler ?Santé, handicapés, enseignement,tiers monde, justice, droits de l’hom-me, etc… Pourquoi faire ? Visites,animations, communication, aide àl’insertion, travail administratif… Et en direction de quel public ?Enfants, personnes âgées, immigrés,SDF, handicapés, détenus, etc…Souhaitez vous une activité réguliè-re ou seulement participer à des opérations ponctuelles ? Chauffeur,cuisine, tenue de stand, accompa-gnement, pliage, etc…

Une information fiable etadaptéeLe Centre du Volontariat met régu-lièrement à jour le registre référen-çant toutes les associations parte-naires et leurs besoins. “Tous les quin-ze jours, nous organisons une réunionpour réactualiser les demandes, fairele point sur les bénévoles rencontréset examiner les demandes de nou-velles associations qui souhaitent faireappel à nous…” Pour les bénévoles,

l’accès aux services du Centre duVolontariat est entièrement gratuit.Les associations doivent payer unecotisation de 40 euros pour l’adhé-sion à l’année, la première annéeétant offerte gratuitement… Le prin-cipe de fiches de suivi, permet unedémarche qualitative quant au ser-vice rendu, tant auprès du bénévoleque de l’association…

Un engagementAvant de vous lancer dans une acti-vité bénévole, n’oubliez pas les prin-cipes de base : le bénévolat est - parprincipe - une activité non rémuné-rée qui demande un minimum de dis-ponibilité et surtout une régularité.“Les périodes d’examen, l’arrivée desbeaux jours, font qu’il arrive parfoisque des bénévoles lâchent leur asso-ciation au moment où justement ellesen ont le plus besoin…” Estimez doncbien le temps que vous êtes prêts àdonner avant de vous engager. Uneactivité bénévole doit être un plaisir,pas une contrainte. Ne vous laissezpas “refroidir” par une mauvaiseexpérience, un premier contact déce-vant. Sachez que les possibilités d’en-gagement sont multiples et qu’il yaura toujours une association heu-reuse de vous accueillir.

temps…

Séverine

Ella

Vous cherchez une bonne résolution pour commencer l’année ? Pourquoi ne pas commencer par celle là : retrouver un mode d’alimentation régulier et équilibré ?Simplement, sans vous ruiner,sans vous priver, protégez votre santé et retrouvez le plaisir de manger.

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S A N T É

entière, qui vous demande le mêmesoin que vous prenez à votre toi-lette. Posez vous, asseyez vous,éteignez l’ordinateur, la télé, posezle livre que vous êtes en train delire. L’environnement dans lequel alieu le repas compte autant que cequi se trouve dans votre assiette

Manger c’est cher ?Même avec peu de moyens il esttoujours possible d’avoir dans sonplacard les bases de l’alimenta-

tion quotidienne :pommes de terre,l égumineuses ,farine, lait, boîtesde conserve… Lesproduits surgelésexistent, deman-dant un équipe-ment adapté. Lesprodui ts f rais ,bien sûr, consti-tuent le “ top”,mais supposent

d’aller au marché deux à trois foispar semaine, de bien surveillerson budget, et de disposer dutemps nécessaire - ou se l’accor-der - pour arriver à tout préparer…

Manger pourquoi ?En dehors du simple plaisir gusta-tif, l’alimentation assure un rôle pri-mordial, nécessaire et vital, celuide faire marcher “la machine”.Apporter au corps tous les nutri-ments (proteines, lipides, glucides),les sels minéraux, les vitamines dontil a besoin pour fonctionner et vousmaintenir en bonne santé.

Manger mais quand ?Structurez vos journées en trois,voire quatre repas parjour (petit déjeuner,déjeuner, goûter,dîner). Et accordezvous un temps néces-saire, quinze, vingtminutes, pour ce ren-dez vous avec vous-même. Quand autourde vous tout va vite,c’est impor tant deconserver ces repères.Ils vous aideront toutau long de votre vie.

Manger mais où ?Manger n’est pas une perte detemps, mais une activité à part

• Fruits et légumes : 5 par jour (à privilégier lors des petits creux de la journée)

• Pain, féculent, pommes de terre, légumessecs : à chaque repas et selon son appétit(c’est la base de notre alimentation, ils apportentl’énergie suffisante à un petit prix)

• Lait et produits laitiers (yaourts, fromages):3 fois par jour (il est recommandé de varier les produits laitiers entre lait, yaourt et fromage)

• Viandes et volailles, œufs, produits de lapêche : 1 fois par jour peut être suffisante (à défaut de viande, les légumes secs, lentilles,pois chiches, peuvent garantir un apport suffisant enprotéines

• Matières grasses ajoutées (huile, beurre,crème) : limiter la consommation (privilégierles matières grasses végétales)

• Produits sucrés : limiter la consommation(une canette de soda peut contenir jusqu’à l’équiva-lent de 7 sucres)

• Boissons : Eau à volonté

Repères de consommation pour une alimentation équilibrée

(d’après le programme national nutrition santé)

La santé enmangeant !

S A N T É

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Les quatre repas de votre journée :

“Mangez comme un roi le matin, comme un

prince le midi, et commeun pauvre le soir”

(proverbe chinois)

• Petit déjeunerLe repas le plus important de la jour-née. Obligez vous à ne pas partirl’estomac vide. Rien de pire pour lavigilance intellectuelle. Votre cerveaua besoin de sucre pour fonctionner,le coup de pompe serait assuré versonze heures. En Angleterre, auCanada, en Asie, le petit déjeunerest presque un rituel sacré.Consommez des produits céréaliers(pain, céréales), autorisez vous lebeurre, la confiture, un fruit, un pro-duit laitier… Et si vraiment vous avezune urgence : emportez un bout depain et de fromage que vous man-gerez dans la matinée.

• Déjeuner de midiLa formule sandwich ou fast foodn’est pas interdite, mais doit s’équi-librer avec les autres repas de lajournée. Les portions chez le traiteurou les Restaus U pour les étudiantsrestent une façon pas trop onéreu-se de se procurer une alimentationéquilibrée et variée. Le plateau demidi se composera idéalement :

C’est un peu comme jouer à la marchande… Développé par Agropolis Museum et Cap Sciences,le programme P’tit Resto Santé propose une simu-lation de plateau repas, à partir de cartes photo-graphiques représentant des éléments de repas :poulet, salade, riz, fromage, etc… Une fois le menucomposé, vous passez les codes barres dans unordinateur qui vous indique l’équilibre alimentairede votre repas, le nombre de calories absorbées,etc… A l’initiative de la Mutuelle des Etudiants, leP’tit Resto Santé, s’est installé pendant une semai-ne au RU Vert Bois en novembre dernier. Deux dié-téticiennes de la Mutualité Française de l’Hérault,proposaient conseils alimentaires et calcul dupoids idéal. Le CROUS a décidé de poursuivre l’ex-périence dans les autres RU de l’Académie pen-dant toute l’année

d’une entrée, si possible un légume,d’un plat principal protéinique (vian-de, poisson, œuf) avec un légumed’accompagnement, un produit lai-tier et un fruit ou dessert.

• GoûterLes collations prises entre les prin-cipaux repas, vous évitent le gri-gnotage et les fringales de fin dejournée. Au menu : fruit, compote,produit laitier, pain, chocolat, miel,confiture, légumes à croquer…

• DînerEquilibrez votre menu par rapportà votre repas de midi. Si le repasdu soir doit être plus complet, choi-sissez la formule entrée, plat, for-mage et salade, dessert. Vous pou-vez aussi opter pour un plat uniquechaud ou une salade composée. Sile repas de midi était complet, vouspouvez manger le soir plus allégé :potage de légumes, tranche de jam-bon avec du pain, salade verte.

• Côté boissonsPrivilégiez l’eau, le vin à table (1 à2 verres), mais évitez les bières, lesboissons sucrées à toute heure dela journée… L’industrie agro ali-mentaire, qui dépense des fortunesen publicité pour imposer ses pro-duits et ses marques dans votre mainet sur votre table, n’est pas la mieuxplacés pour se soucier de votre équi-libre alimentaire.

Etapes gastronomiques incontournables, le 21 janvierau RU Richter et le 20 avril au RU Triolet : Eric Cellier,chef de cuisine de La Maison de la Lozère, grandetable montpelliéraine, vous invite gratuitement àdéguster ses mises en bouche aux saveurs inédites…Un concours, organisé à l’issue de l’opération “Carnetde Voyages” vous permettra de gagner un repas danscette maison de renom…

www.inpes.sante.fr

Dossier réalisé en partenariat avec la Mutuelle desEtudiants - Remerciements à Danielle Rheault, diététicienne.

P’tit Resto Santé

Un grand chet invité

En savoir plus

Carnet de voyagesCroisière culinaire dans les restau-rants universitaires : à raison d’uneescale par mois, découvrez les gas-tronomies du monde accompa-gnées de nombreuses animations :concerts, expos, danse, perfor-

mance… Après les escales afri-caines, américaines et scandi-naves, préparez vous dès janvierpour l’escale tropicale, chinoise(février), irlandaise (mars) et ibé-rique (avril)

Visites guidées, stages de formation,découverte des métiers, concerts éducatifs,

ouverture des répétitions… L’Opéra de Montpellier est un lieu vivant,

accessible, très prisé du jeune public… Suivez le guide…

Jusqu’au 4 mars 2006,les Archives Municipalesde Montpellier organisentà la Médiathèque Emile Zola, une grandeexposition retraçant les 250 ans d’histoire del’Opéra de Montpellier.Costumes, Livre d’Or,partitions, documents,permettent de retracer aujour le jour, l’aventure dece lieu incontournable dela vie montpelliéraine…

Info : Archives Municipales04 67 34 87 50

Opéras et Comédies (1755-2005)

Opéra

22

C U L T U R E

dessous de scène (il y en a quatre)que l’on renoue le plus facilementavec les origines de la constructionthéâtrale, dévolue pendant longtempsaux… charpentiers de marine…Dans l’obscurité comparable auventre d’un navire, les “soutiers”actionnaient les décors du plateau…Leurs superstitions ont vogué jusqu’ànous. Le mot “corde”, est en effettabou au théâtre et à l’opéra. On par-lera de “câble” de “fil”, de “bout”,

Les deux précédents furent réduits encendre par les incendies. L’OpéraComédie, signé par l’architecteBernard Cassien, est donc le troisiè-me du nom. Inauguré en 1888, sastructure de pierre et de bois, intro-duisait aussi de grosses poutrellesd’acier, rendues fort populaires parun certain monsieur Eiffel.

Comme dans un bateau…C’est en commençant la visite par les

Entrez dans la légende !

C U L T U R E

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Visiter l’OpéraL’Office du Tourisme deMontpellier organise des visites des deux

opéras de Montpellier…L’Opéra Comédie, avec ses fauteuils rouges et ses dorures, et l’OpéraBerlioz, vaisseau de granit rose signé Claude Vasconi…Info : Office duTourisme04 67 60 60 60www.ot-montpellier.fr

de “drisse” ou même d’ “amarre”…Et gare à celui qui prononce le motinterdit…

Voir et être vu…Parmi les trésors de l’Opéra : le lustrede la Grande Salle. Taillés commedes diamants, ses cristaux deBacarrat sont ornés de masquesgrecs. Un véritable joyau, pesant prèsde deux tonnes et illuminé par 120ampoules… Jusqu’en 1914, le publica tout loisir de le contempler, puisquela salle reste en permanence allumée.On vient moins à l’Opéra pour écou-ter la musique que pour voir et êtrevu. Les propriétaires d’une loge, peu-vent s’y faire servir à souper en grandapparat. Les spectateurs moins for-tunés, montent directement aux étagespar des escaliers dérobés. A cetteépoque, les différents “mondes” nese croisent pas.

Dans la légende…Aglaé, Euphrosyne, Thalie… Lesauthentiques “3 Grâces”, sculptéesen 1776 par Monsieur Antoine,ornent depuis 1989 le vestibule del’Opéra. Osez toucher leur marbre

Le Service Jeune Public de l’Opéra de Montpellier, pro-pose depuis cette rentrée, de nombreuses places gra-tuites offertes aux jeunes Montpelliérains désireux dedécouvrir l’Opéra. Une occasion unique de voir lesartistes au travail.Renseignez-vous à l’Espace Montpellier Jeunesse : 6, rue Maguelone - 04 67 92 30 50

Des places gratuites à l’EspaceMontpellier Jeunesse

On pense généralement “chef d’orchestre”, “chanteu-se”,“décorateur”,“costumier”,“musicien”… On oublieles nombreux métiers techniques, “éclairagiste”,“machiniste”, “accessoiriste”, “sonorisateur”,“habilleuse”, “couturière”… Et puis aussi que la “mai-son Opéra” ne saurait fonctionner sans toute uneadministration indispensable, comprenant “adminis-trateur”, “comptable”, “documentaliste”, “standardis-te”, “agent d’entretien”, “responsable informatique”,“magasiniers” etc.

Les Métiers de l’Opéra

Dans le jargon “opéra”,pour identifier la droiteet la gauche du pla-teau (composé de lascène et des coulisses),on utilise les expres-sions “côté cour”, “côtéjardin”. Cette coutumeremonte à l’époque deLouis XIV et des repré-sentations données auPalais du Louvre. Lepublic assis face à lascène, avait à sagauche le Jardin desTuileries et à sa droite,la cour du Carrousel duLouvre.

Cour et Jardin

de Carrare, portant les marques dutemps… Personnification de la grâceet de la beauté, ces déesses appar-tiennent à une mythologie réelle - etmême inventée - que les décorateursde l’Opéra ont démultiplié tout aulong du bâtiment : sur les façadesextérieures, mais aussi à l’intérieur del’Opéra, sur les plafonds, les colonnes,les escaliers, ou même le sol…

Aujourd’hui ?Réhabilité de fond en comble, toilet-té, modernisé, climatisé… l’Opéraest devenu un équipement moderne,adapté aux goûts et exigencescontemporaines. Le programme éclec-tique de la saison, le renouvellementdu genre, les mises en scène ingé-nieuse, ont achevé de dépoussiérer“le temple”. Bars, cafétérias, per-mettent de grignoter à l’entracte entenue décontractée. Mais on peut tou-jours s’offrir un voyage dans le passé,en déambulant dans le foyer ou endescendant le grand escalier.Le bonus ? Jusqu’à 27 ans, la carte“Tutti Pass” permet l’accès à 4 spec-tacles pour seulement 15 euros… La légende à votre portée…

Remerciements à Marie-Annick Attali et Jean-Michel Ballester

leur vie sentimentale, sans tabou…Et le soir, ils s’échappent dans lemonde des rêves, où là ils peuventtout faire…

On peut quand mêmeparler, avec ton éditeur,Pika, de “contrat à lajaponaise” ?Le premier chapitre de “Dreamland”est sorti, en effet, au mois d’août dansle magazine “Shonen” édité par Pika.Dans ce type de magazine de prépublication, c’est le public qui votepour sa série préférée. Si l’histoireplaît, le magazine le sort ensuite envolume relié. Et l’édition de chaquevolume dépend un peu du succès duprécédent. Dans “Shonen”, lesauteurs Français sont, pour la pre-mière fois, mis sur le même plan queles auteurs japonais…

Ce qui oblige tout demême une productionaccélérée…Je suis quelqu’un qui travaille assezvite… Donc c’est un fonctionnementqui me correspond assez bien. Par

Et si le premier “Mangaka” français était montpelliérain ? Reno Lemaire a 26 ans.Le premier volume de sa saga,“Dreamland” vient de sortir aux EditionsPika. Histoire d’une vocation,qui fait déjà l’objet d’un documentaire filmé par un autre montpelliérain,Manuel Deiller…

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F A B R I K

Tu assumes cette dénomi-nation de “Mangaka” ?Je ne sais pas…Il y a toute une polé-mique à ce sujet. Est-ce que “man-gaka” est un terme exclusivementréservé aux dessinateurs japonais ?Est-ce que le terme “manga” peut êtreutilisé pour un travail réalisé par unFrançais ? Moi, tout simplement, jedirais que je fais de la bande dessi-née. J’ai choisi le format “manga”parce que c’est un rythme que j’ai-me en ce moment. Si ensuite, les lec-teurs décident de me considérercomme un “mangaka”, c’est que j’au-rais bien fait mon boulot…

Il y a tout de même uneinfluence évidente dumanga dans ton travail…Dans la construction, le séquençage,le rythme… Oui, sans aucun doute…Mais ensuite, je n’ai pas essayé dereproduire l’univers de la culture japo-naise, avec ses lycéens en uniforme.Mes personnages à moi, sont de vraisados français, bien ancrés dans lequotidien. Ils préparent le bac, pas-sent leur permis, vivent pleinement

Dreamland © Reno Lemaire / PIKA édition

Mangaka

F A B R I K

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Manuel Deiller, réalise son premierdocumentaire autour de RenoLemaire et l’univers “manga”.

Produit par ADL Production,on pourrait bien retrouver

“L’apprenti Mangaka” dans la prochaine sélection du Festival

du Cinéma Méditerranéen…

Communauté Manga“Le film sera tourné avec les moyens dubord, en DVcam, mais avec de bellescollaborations : une musique originale,de nombreuses animations et un géné-rique magnifique qui va donner le ton dudocumentaire… Plus le temps passe,plus je connais Reno, plus j’ai envie dem’investir dans ce projet… C’est quel-qu’un qui respire la joie de vivre, intéres-sant, d’une grande gentillesse… Mais jepense qu’au-delà du personnage, l’atta-chement s’exercera sur toute la commu-nauté qui gravite autour de lui, de sonassociation “Fantasian Studio”, ses amisSalim et Romain, le magasin Ikoku… »

Approche chronologique“Je vais suivre le parcours de Reno,depuis les premières signatures jusqu’àla sortie de l’album au prochain Festivald’Angoulême… Et autour de sonexemple personnel, j’ai envie de donnerune idée assez représentative de la situa-tion du manga et de ses auteurs dans laFrance d’aujourd’hui. En présentantd’autres trajectoires en annexes, en inter-

viewant des auteurs, des éditeurs, desdirecteurs de festival, des lieux de for-mation… Pour montrer toutes les voiesqu’un jeune de seize ans, aujourd’hui,pourrait emprunter pour parvenir à tra-vailler et vivre dans ce milieu…”

ADL Production“Le développement de mon projet estvenu de ma rencontre avec la Société deproduction ADL, qui lui a donné uneorientation plus ambitieuse… J’ai déjàréalisé des clips, des courts métrages,des projets institutionnels, mais d’unecertaine manière, j’ai l’impression avecce documentaire de faire moi aussi mespremiers pas. On n’a donc pas trop d’exi-gences les uns vis-à-vis des autres. On selance et on verra. C’est une démarcheun peu surprenante…”

contrat, l’éditeur m’engage à luienvoyer 30 pages par mois. Maisaprès, c’est un peu au feeling… Jepeux envoyer 40 pages d’un coupet puis rien pendant une petite pério-de… Le contrat, la maison d’édition,tout ça bien sûr c’est tant mieux. Maisje fais vraiment ce travail par plaisir.C’est formidable si je peux en vivre,mais ça reste avant tout une pas-sion…

On pourrait même dire“une vocation”…Oui, je crois que j’ai toujours su queje voulais faire de la BD. C’était uneidée fixe dans ma tête… Ça n’a pasété facile de faire comprendre ça auxconseillers d’orientation. Ce quiexplique que j’ai d’abord suivi uncursus scolaire habituel, avant derevenir à mon envie première… Levrai “déclic”, en fait, s’est passé auFestival d’Angoulême en 2003… Envoyant les auteurs dédicacer derriè-re leur table, je me souviens m’êtredit que la prochaine fois que je vien-drai, je serais à leur place…

Et aujourd’hui, ce docu-mentaire autour de toi ?Au départ je trouvais ça bizarre.J’avais l’impression de mettre la char-rue avant les bœufs. Après tout, j’aiencore rien fait, mon album est àpeine sorti… Et puis lorsque j’ai ren-contré Manu, il m’a expliqué que sonintention était justement de retenir ça,un parcours, une sorte d’itinérairedans la profession. Avec un éclaira-ge inédit sur le milieu français dumanga. Alors j’ai pris ça comme uneexpérience. Et je ne le regrette pas,c’est rigolo. Et comme c’est son pre-mier long métrage, il se trouve qu’onfait ensemble nos premiers pas.

52 minutes pour convaincre

• Reno LemairePour obtenir des infos sur Reno, son travail,

ses cours de dessin manga, etc…

contactezle magasin Ikoku

8, rue Jules Latreilhe04 67 57 54 23

contact@ikoku.orgwww.ikoku.org

• Manuel Deillermanueldeiller@free.fr

Contacts

Dreamland © Reno Lemaire / PIKA édition

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S P O R T

Le jeuLes équipes sont composées de cinq joueurs etjouent sur terre battue ou sur bitume.Les dimensions du terrain sont règlementaires : 80 x 18 à 20 mètres. En salle, les joueurs sontmoins nombreux et le terrain plus petit.Dans chaque équipe, deux joueurs Fonds, dont un batteur pour la mise en jeu, renvoient la ballele plus loin possible.Au centre du terrain, le Tiers récupère les ballespassant entre les cordiers et les renvoit le plus bas possible pour empêcher l'adversaire de la rattraper.Prés de la ligne centrale, deux joueurs Cordiersrécupèrent les balles basses de l'adversaire et lesrenvoient pour tenter de marquer le point.

Le scoreComme au tennis, les parties sont comptées en15, 30, 45 puis jeu. Tous les trois jeux les équipes changent de terrain. La partie se ter-mine en 16 jeux ou à égalité 15 à 15.Les rencontres sont dirigées par un arbitre officiel.

Jouer

Malgré un nom musical et bondissant,le Tambourin, ou plus précisément le Jeu de

Balle au Tambourin est bien un sport, un vrai.Sport régional, au même titre que la pelote

basque, il se pratique à Montpellier et sesalentours depuis plus d’un siècle.

Mais fini le temps du jeu entre voisins.Aujourd’hui, les tambourins résonnent bien

au-delà de nos frontières et le nombre depratiquants ne cesse de grimper.

européens s’y mettent aussi. Lesbelges se spécialisent dans le jeuen salle (3 contre 3).Doté d’une Fédération Internationale(Italie), le tambourin est reconnu parle Comité National Olympique etSportif et les athlètes féminins et mas-culins participent à des compétitionsau plus haut niveau.Mais on peut aussi jouer pour le plai-sir de taper la balle autrement,dedans ou dehors et quel que soitson âge. On peut même très facile-ment improviser une aire de jeu lesjours de pique-nique puisqu’il suffitd’un terrain plat et dégagé pourengager la partie. Puissance, vites-se, souplesse, coordination et adres-se, ce sport d’équipe complet et réso-lument actuel reste encore à redé-couvrir.

Tambourin

Si le tambourin a longtemps gardéune image folklorique, il connaît unnouvel essor depuis le début desannées 90. Montpellier a d’ailleursaccueilli cet été la Coupe d’Europedes Clubs sur la place des Arceaux,dédiée à ce jeu jusqu’aux années 80.De plus en plus de jeunes pratiquentle Tambourin et la Fédération natio-

nale compte plus de5000 adhérents. Et

ce n’est pas fini. On jouemaintenant au tambou-

rin dans les Bouches-du-Rhône, dans l’Aude,

le Gard mais aussi en Corrèzeou encore dans le Nord.En Italie, c’est un sport natio-nal et les joueurs tournent en

pro. Les allemands, hongrois,espagnols, anglais et autres

S P O R T

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: le grand rebond !Une longue histoire

Le tambourin descend du Jeu dePaume, célèbre pour le serment dumême nom, et plus précisément dela Longue Paume, qui différenciele jeu d’extérieur du jeu en salle(Courte Paume).Quant aux jeux de paumes, ilsremontent eux-mêmes à la Grèceantique et au Moyen Age, toutel’Europe frappe la balle de lapaume de la main. Tout ça ne datepas d’hier ! Ce jeu touche toutes les classessociales y compris la noblesse, quil’abandonnera sous Louis XIV auprofit des plaisirs et intrigues de laCour. Au fil du temps, il prend denouvelles formes et les tambourins,gants, battoirs et raquettes appa-raissent. Ainsi est né le tennis parexemple.

Du côté du sudDans le sud de la France, paysd’extérieur et d’espace, le Jeu dePaume évolue également, passepar l’utilisation du brassard -cylindre de bois qui couvre la mainet le poignet - pour donner finale-ment naissance au Tambourin à lafin du siècle dernier. Le jeu prendalors le nom de l’instrument quifrappe la balle. Les joueursfabriquent leurs tambourinsdans une peau de chèvre et s’ha-billent tout de blanc pour s’affronteravec un matériel rudimentaire. Onjoue un jeu puissant le dimancheaprès-midi, jamais très loin parcequ’on se déplace à pied ou àvélo. Ainsi, le Tambourin sepratique entre villages voi-sins, ce qui le cantonneralongtemps dans le cercledu folklore et le mena-cera plusieurs fois ded i s p a r i t i o n .Heureusement,l’écrivain occi-tan MaxRouquettecréé laFédérationFrançaiseen 1939.Les plusgrands concours sedéroulent à Pézenas et à

Montpellier et on compte alorsdans l’Hérault plus de société detambourins que de clubs de foot-ball !

Du jeu au sportLes Fédérations française et ita-lienne s’unissent et les règles sefixent. L’Italie, qui revendique éga-lement la paternité du jeu, influen-ce fortement le jeu actuel.A partir des années 60-70, le tam-bourin classique cède la place autambourin moderne, qui bénéficiedes innovations technologiques etadopte le nylon, dur et souple,pour remplacer la peau. Vitesse,précision, puissance… le jeudevient sport et la FédérationInternationale voit le jour en 1988en Italie. Les instances s’organisentet s’attachent depuis à étendre lapratique.Aujourd’hui, le Tambourin ne cessede se développer : les compétitionslocales, nationales et internatio-nales se multiplient et on estimeque 15 000 français tapent régu-lièrement la balle.Le tambourin s’est offer t unedeuxième naissance et il compte

bien en profiter.

La balleCreuse et en caoutchouc, elle peut atteindre 250km/h.Ses mensurations sont très précises :Taille : 61 mm de diamètrePoids : 78 grammesRouge ou blanche, elle est plus légère pour les débutants et joueurs en salle.

Les instruments de jeuFini le cercle de bois tendu de peau. Aujourd’hui,le tambourin, muni d’une poignée de cuir, est enplastique et PVC et mesure 28 cm de diamètre.Pour la mise en jeu, on utilise un battoir.Tous les deux doivent résonner, ça fait partie du plaisir du jeu.

… pratiquer ou connaître le calendrier desmatches, contactez la Fédération au 04 6742 50 09 ou consultez le site : http://www.sport-tambourin-ffjbt.com/

Deux livres de Max Rouquette• “Le Jeu de la Balle au Tambourin”,Institut d'Etudes Occitanes• “Le livre du Tambourin : Un grand sport internatio-nal en plein essor”, Crdp

Et pour voir…Coupe d’Europe en salle les 28 et 29 janvier 2006 àMèze. Informations : FFJBT.

Matériel

Pour en savoir plus…

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E X P O

Réalisateur,préhistorien, membrede l’équipe Chauvetet passionné de BD : le Montpelliérain Marc Azéma,

commissaire de l’exposition “Blake et Mortimer àMontpellier” présentée jusqu’au 19 février

au Carré Ste Anne, nous livre ses commentaires…

La Chambre d’Horus

Blake et Mortimer pénètrent dans la salle mystérieuse.Marqué par la découverte, en 1922, par Howard Carter,du fameux trésor de Toutankhamon, le plus beau trésorde l’Egypte ancienne, Jacobs travaille sous influence àson “Mystère de la Grande Pyramide”… Pour dessiner la Chambre d’Horus, il compile toutes les données recueillies au cours de ses recherches.La grande statue du pharaon Akhenaton, surmontée ducercle solaire du dieu Aton, est posée sur un socle etentourée d’objets copiés sur les collections du Louvre,du Musée du Caire et du trésor de Toutankhamon.D’un point de vue chronologique, la juxtaposition desdétails n’est pas toujours “synchrone” mais l’esprit devéracité est respecté. Comment E.P. Jacobs a-t-il puatteindre un tel degré de réalisme, sans jamais avoirmis les pieds en Egypte ? S’appuyant sur une énormedocumentation écrite, il s’adjoint des correspondants,travaille en Belgique avec des égyptologues.Scènes d’ambiance, profusion de détails,tout contribue à recréer une réalité d’époque de laville du Caire.

C’est en 1946, dans les pages du journalTintin qu’apparaît pour la première fois le tandem Blake et Mortimer. L’aristocrate officier de sa Majesté et l’irlandais bourruamateur de scotch et fumeur de pipe ontconquis plusieurs génération de lecteurs. Aupoint que les éditions Dargaud ont confié àde nouveaux auteurs – et non des moindres - la suite de leurs aventures (Bob de Moor,Ted Benoit, Jean Van Hamme, …).La quasi absence de personnages féminins,comme dans Tintin, s’explique sans doute

par les conventions de l’époque. Il renoue également avec les grandes figuresclassiques comme Holmes et Watson. “Le secret de l’Espadon”, “Le mystère dela grande pyramide”, “La marque jaune”, “L’énigme de l’Atlantide”, “SosMetéores”, “L’affaire du collier”… les titres de la série, reflètent le goût prononcéde l’auteur pour l’histoire, la science et le mystère. La ligne claire, typique del’école Belge, consiste à délimiter en traits noirs, les contours des personnages,décors et objets. Un style conditionné par des impératifs d’édition, puisqu’il estplus facile - à l’imprimerie - de caler les contours et les aplats de couleurs.Le style de E.P. Jacobs ne cessera d’évoluer au gré des séries.Contrairement à celui d’Hergé, qui fixe une fois pour toute son trait, celui deJacobs se complique de petites hachures, de décors plus poussés…

“Blake et Mortimer à Montpellier “

Jusqu’au 19 février au Carré Sainte AnneEntrée Libre - de 13h à 18hOuvert tous les jours sauflundi.L’Exposition est co-organisée avec la Société Archeomed et la Société Passé-Simple.

grande Le mystère de la

Blake et Mortimer

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Appliquer à un matériau de BD, les mêmes techniquesde reconstitution archéologique que l’on appliqueraitpour recréer un temple, un dolmen, une maison patricienne… Tel fut le pari de l’équi-pe technique qui a réalisé le film enimages de synthèse 3D que l’on peutvoir au cœur de la pyramide duCarré Sainte Anne. Il aura falludes mois de labeur et depatience, pour arriver enrecroisant les cases, mais aussiles dessins préparatoires, lesdocuments de travail, à analyserles volumes de la Chambre d’Horusimaginée par E.P. Jacobs. Marc Azéma est spécialisé dans la réalisation de documen-taires sur l’archéologie utilisant les nouvelles technologies. Avec la complicitédes infographistes Olivier Moreau etSamba Soussoko, il a mis au point cettevisite 3D de la pyramide, vous permettantde circuler entre les galeries, de franchirle canal qui entourait le temple… Uneréussite technologique, qui permet d’allerplus loin dans l’esprit du créateur.

Un univers en images de synthèse 3D

Totalement inventée - il estimportant de le rappeler - la Chambre d’Horus, fait écho à un mythe millénaire attestantl’existence d’un passage

souterrain entre le sphinx et la pyramide de Kheops,permettant l’accès à une chambre au trésor hypothétique. Les recherches se poursuivent encoreaujourd’hui. Les nouvelles technologies permettentdes investigations plus poussées, mais jusqu’à présent sans résultat. Jean Pierre Corteggiani,éminent Egyptologue, viendra spécialement du Caireà Montpellier, pour aborder le mystère authentique de la grande Pyramide et l’avancée des recherchesactuelles, notamment celles de Gilles Dormion etJean-Yves Verd’Hurt qui formulent l’hypothèse del’existence d’un passage sous la Chambre de laReine... Vieille de 3 000 ans, classée comme l’une des 7 merveilles du monde, Khéops gardera t-elleencore longtemps tous ses mystères ?

E X P O

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Le créateur de Blake et Mortimer a commencé sa carrière sur lesplanches… de l’opéra.La seconde guerre mondiale l’oblige à se tourner vers une autrede ses passions, plus alimentaire,le dessin. Il travaille pour la publicité, puis colorie “FlashGordon” d’Alex Raymond, avant

de lancer dans le journal Bravo, sa propre série “Le rayon U”. Fin 1943, il devient assistant d’Hergé,collabore à plusieurs ouvrages, dont “Le Temple duSoleil”, “Le Trésor de Rackham le Rouge”. Et c’est dansles pages du magazine “Tintin” que paraissent pour lapremière fois les aventures du ses deux héros “Blake etMortimer”. Travailleur acharné, perfectionniste, il produit peu, seulement treize albums qui correspondentà huit aventures. Ses amis évoquent une personnalité“théâtrale”, vivant et parlant fort. Le dessinateurJacques Martin, fut frappé en entrant pour la premièrefois chez lui, par sa fascination pour l’histoire et un goûtcertain du confort anglais. Partout des armures,des objets. “On avait l’impression d’entrer dans la maison de Mortimer…”

PyramideEdgar Pierre Jacobs (1904-1987)

© Dargaud Lombard 2005

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Le Mystère de la Pyramide

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A G E N D A

• 6 au 14 janvier : LES HISTRIONS (1er épisoded’une fresque rêvée par Marion Aubert)• 18 au 21 janvier : L’AUGMENTATION (GeorgesPerec à la mode Jacques Demy)• 25 au 27 janvier : LAST LANDSCAPE (pièce deJosef Nadj pour un danseur et un percussionniste)• 1er au 4 février : YVONNE, PRINCESSE DEBOURGOGNE (adaptation de Witold Gombrowiczréalisée et mise en scène par Philippe Adrien)• 8 au 11 février : LA MORT DE DANTON (leshommes de la Révolution vus par Georg Büchner)• 8 au 18 mars : JEAN LA CHANCE (le fragmentd’une pièce retrouvée dans les archives de Brecht…)Info : Théâtre des 13 Vents - Domaine deGrammont Réservation : 04 67 99 25 00

Tous les jeudis, à 12h15, entrée libre à la Maison desEtudiants, salle Jean Moulin, pour les “jeudis enmusique” du SCAC (Service commun d’action cultu-relle). Au programme de la rentrée : Caravanserail(19/01) - Yün (26/01) - Y.Reperant, ensemblebaroque (2/02) - Zimpro 5 (9/02) - Tribul Trio (16/02)- Allouche/Emler/Pifarely (23/02)Info : 04 67 14 22 74

Le SCAC de l’Université Paul Valérypropose une série despectacles thématiques,entre février et mars,basée sur la rencontre dedifférentes disciplinesartistiques.

Entre musique et mots : • 2 février - 20h15 : Pierre Jean Gaucher 5 tet,“La Fontaine et le Gaucher”• 16 février - 20h15 :Paul Brousseau “Voice Project”

Théâtredes Treize Vents

Théâtre Jean Vilar• 13 janvier : LE PIANISTE (l’histoire vraie deWladyslaw Szpilman) - 21h• 19 et 20 janvier : SORTIE DE SCENE (les Bedos père et fils) - 21h• 26 janvier : LE QUARTET BUCCAL (dentdure et cœur de velours) - 21h• 8 et 11 février : SANGUINE (spectacle plas-tique et musical) - 15h et 19h

• 16 février : LA CREVETTE D’ACIER (la viesauce crevette) - 21h• 10 au 18 mars : COMICO LAMENTO(Shakespeare v/s la Comedia dell’Arte) - 19het 21h• 25 mars : C.R.A.F. (Centre de repos pourartistes fatigués) - 19h• 30 mars : ALBIN DE LA SIMONE (“Je vaischanger”, promet-il…) - 21h

Petites formes :MES SOUVENIRS TRACENT DES TRAITSDROITS (de Nourdine Bara - 3 février/19h)- LES RENDEZ VOUS INATTENDUS (ren-contres débats - 7 février/18h45) - MOLE-CULE ADELE (14 février/21h) - UNE PHRA-SE POUR MA MERE (1er avril/19h) - LES REN-DEZ VOUS INATTENDUS (21 mars/18h45)Info : Théâtre Jean Vilar - 155, rue de Bologne(arrêt tramway Halles de la Paillade) 04 67 40 41 39

• 19 janvier : RUBIN STEINER (concert électro-nica - hip hop - jazz)• 27 janvier : DAVID WALTERS / MANSFIELDTYA (concert chansons folk)• 2 février : Don’t forget your Ghetto blaster !(cinéma, 2 docs sur les racines new yorkaises dela culture hip hop)• 9 février : M, UNE PIECE MOYENNE (danse,de Clara Maria Villa-Lobos)

• 16 et 17 février : DISCO PIGS (théâtre contem-porain)• 24 février : VIBRÖ DAY (carte blanche autourdes arts sonores)• 9 mars : FILET OF SOUL / DAJLA (concert nusoul & soul - Jazz).Trioletto - 75 rue Augustin Fliche arrêt tramway Fac des Sciences04 67 41 50 09

• 17 décembre : UNE PETITE ENTAILLE (de XavierDurringer) - 21h• 6 et 7 janvier : LES FOURBERIES DE SCAPIN(Molière revisité) - 21h • 14 janvier : VENT DE SABLE (musique et contes)- 21h • Du 19 au 28 janvier : IMPRO SOLO - JULIENMASDOUA - 21h• Du 2 au 18 février : THEATRE SANS ANIMAUX- 21h• 23 au 25 février : DESTINATION TRENET - 21h • 8 mars : JOURNEE DE LA FEMME (Scenofolies:“Burlingue” - 21h• Du 9 au 25 mars : 10 HISTOIRES SUR LACONNERIE DE LA GUERRE - 21h .Info : Théâtre Gérard Philippe Maison pour tous Joseph Ricôme7, rue Pagès - 04 67 58 71 96

ThéâtreGérard Philippe

Jeudis enMusique

Trioletto

Arts MêlésLa crevette d’acier © Guillaume Béguin

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• 17 décembre - Soirée Rude Awakening (Red Planet -Fonetic Nusic - Le trio danois Red Planet - 21h30• 5 janvier - Cobson (concert) - 21h• 7 janvier - DJ Killing Zoé - 21h• 12 janvier - “Sudden Process” par la Cie le Royaume(performance) - 21h• 20 janvier - Live 24 (Jungle Jazzcore) - Stereowarafre(Jungle Punk)… - 21h• 20 février - An Albaros (concert) - 21h• 25 février - Comme à la maison (trio trip pop) -no,one (groove selection) - 22h• 26 février - “Sudden Process” par la Cie le Royaume- 21h• 17 mars - Soirée autour de “Muslimgauze” - 22h• 21 mars - Soirée Innersmile - de 20h à 00h45• 22 mars - “Sudden Process” par la Cie le Royaume -21h

Baloard - 21 boulevard Louis Blanc04 67 79 36 68 - www.baloard.com

Du 29 janvier au lundi 5 février, le CentreRabelais accueille la 9ème édition de ce fes-tival proposé par l’association Chrétiens etCultures, organisé cette année autour duthème « Résister »… Spielberg, Chabrol, LarsVon Trier, Terence Malick, Ousmane Sembene,Buster Keaton, John Ford… sont annoncés auprogramme. Avec une avant première excep-tionnelle, le 27 janvier à 20h30, à la Chapelledes Dominicains, où un concert d’orgueaccompagnera la projection de « La passionde Jeanne d’Arc » de C. Th. Dreyer.Info : 04 67 64 14 10

4e Soirée de Cinéma Amateur

Plus de 3 heures de programme, balayant tous lesgenres et les supports, le Festival Zoom est uneinstitution. Portée par l’association du même nom,organisée autour de 8 projectionnistes, la pro-grammation est basée sur un appel à réalisateurs, qui se prolongeait cetteannée jusqu’au 23 décembre. Après l’étape du jury et des délibérations,résultat des courses pour la soirée organisée fin janvier au DiagonalCentre (date encore non communiquée). Pour réserver, s’informer, parti-ciper à l’édition prochaine ?Info : Association Zoom - 04 67 92 91 81 - www.assozoom.com

FestivalChrétien du

Cinéma

Mathilde Monnier, directrice duCentre Chorégraphique Nationalde Montpellier LanguedocRoussillon, présente sa dernièrepièce créée au Festival d’Avignon05. Sur le plateau, douze dan-seurs évoluent sur trois scènesdifférentes au son des triturationsélectroniques du compositeurErikm. Des groupes se forment etse défont, tantôt dans le chaos,tantôt dans la fusion, pour donnerà voir “un destin de plusieurs”.Questionner l’idée de communau-tés et des conditions du “vivreensemble”…28 mars - 20h30Opéra BerliozCorum de Montpellier

Baloard

Kaptiv auRockstore

Pour fêter la sortie de son nouvelalbum, le groupe montpelliérainKaptiv, sera présent le 13 janvierau Rockstore avec son nouveaushow “duo digital”Info : www.kaptiv.com

Face à FaceAprès avoir ouvert ses cimaises à plusieurs galeristes internationaux, laGalerie Photo de Montpellier accueille l’exposition “Face à Face”, proposéepar Esther Woerdehoff. Originaire de Zürich, cette galeriste installée à Parisprésente le travail d’une quinzaine de photographes, dont Elliot Erwitt,Pascal Loubet, Louis Stettner, Chema Madoz…Galerie Photo - Esplanade Charles de Gaulle - 04 67 60 43 11

Le Collectif transit organise jus-qu’au 18 décembre une exposition-vente de ses tirages, sous formed’affiches, cartes de vœux… Une initiative originale, pour desidées de cadeaux, et l’occasion defeuilleter le catalogue d’un collectiftalentueux et bourré d’idées.Espace Transit - 3, rue Ranchinde 14h à 19h

Hors Séries #32 - Martine Pisani - Hors Sujet : Mercredi 11janvier 2006 - 20h30 - Studio Bagouet - Hors Séries #33 -Yves-Noël Genod - Le dispariteur - Mardi 14 mars 2006 -20h30 - Studio BagouetCCN - Les Ursulines - Bd Louis Blanc - 04 67 60 06 70

Frères et Sœurs

NoëlPhotographique

© Alexa Brunet - transit

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1905-2005centenaire de la loisur la laïcité

la loi sur la laïcité fut avant tout celle de la liberté de chacun dans ses choixHélène MANDROUXMaire de Montpellier