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Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de Bourgogne PROJET RÉGIONAL DE L’ENSEIGNEMENT AGRICOLE DE BOURGOGNE 2010-2014 Consultable sur http://draaf.bourgogne.agriculture.gouv.fr/

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Direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de Bourgogne

PROJET RÉGIONAL DE L’ ENSEIGNEMENT AGRICOLE

DE BOURGOGNE 2010-2014

Consultable sur http://draaf.bourgogne.agriculture.gouv.fr/

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PRÉFACE La construction d’un nouveau projet régional pour l’enseignement agricole est toujours un moment privilégié. Elle permet aux différents acteurs et partenaires impliqués d’échanger des analyses et des points de vue de manière ouverte, de prendre du recul par rapport à l’action immédiate, de remettre en perspective des idées, des valeurs et des ambitions partagées que le quotidien fait parfois oublier. Lisibilité, souplesse de mise en œuvre et bilans réguliers sont caractéristiques du projet régional de l’enseignement agricole (PREA) de Bourgogne 2010-2014 qui vient d’être adopté. Pour y parvenir, il était nécessaire de conforter le comité régional de l’enseignement agricole (CREA) dans sa place de pilote, depuis le choix de la méthode de travail pour son élaboration jusqu’à la programmation des bilans de sa mise en oeuvre. C’est la mission qui a été confiée à une commission spécialisée de ce comité dont je tiens à remercier les membres du travail accompli, tout particulièrement Bruno COGOURDANT qui, comme l’aurait dit BOILEAU, vingt fois sur le métier a remis l’ouvrage, et pour celui qu’il reste à programmer dans les prochaines années. Le pari de réaliser un document à la fois clair, concis et directement opérationnel est réussi grâce à l’ensemble des contributeurs qui, par leurs propositions et leurs remarques, ont permis d’aboutir à la rédaction d’un texte de référence qui ne fait ressortir que des éléments prioritaires et utiles à l’action. Tant par ses objectifs que par ses actions, le PREA s’inscrit pleinement dans le cadre et les orientations du projet stratégique et de performances de la DRAAF. Il permet également à l’enseignement et à la formation professionnelle agricoles d’être présents au rendez-vous du prochain contrat de plan de développement des formations professionnelles en cours d’élaboration. Il reste à faire vivre ce projet. Ainsi, au-delà de la conduite des actions communes présentées dans ce document, chaque composante de l’enseignement agricole a maintenant la possibilité d’organiser sa propre déclinaison d’actions prioritaires. Il reste également à en assurer l’appropriation par le plus grand nombre. Pour cela, je demande qu’il fasse l’objet, dès que possible, d’une présentation commentée dans les conseils d’administration des établissements et qu’il soit intégré dans les dispositifs d’accueil de chaque nouveau membre de la communauté éducative.

Le directeur régional de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de Bourgogne Jean-Roch Gaillet

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SOMMAIRE

Préambule page 3

L’enseignement agricole bourguignon à l’horizon 2014 page 4 Huit objectifs déclinés en vingt actions :

- Une offre de formation dynamique et adaptée… page 7 - Une information et une orientation efficaces… page 8 - Davantage de prospective… page 9 - Des parcours promotionnels et sécurisés… page 10 - Une meilleure connexion avec le milieu professionnel… page 12 - Plus d’actions tournées vers l’international… page 13 - Des espaces numériques d’échanges et de travail… page 14 - Le développement durable, une préoccupation d’avenir… page 15

Récapitulatif des actions par objectif page 16 Et après… page 19

Annexe 1 : quelques données sur l’enseignement agricole de Bourgogne page 20 Annexe 2 : modalités d’élaboration du PREA de Bourgogne 2010-2014 page 28 Siglier page 30

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PRÉAMBULE Le choix a été fait de ne pas présenter un bilan-diagnostic formalisé de la mise en œuvre du précédent projet régional de l’enseignement agricole de Bourgogne 2005-2009 (PREA 2005-2009) ; à cela, trois raisons majeures :

• le retard pris pour le démarrage des travaux pour le nouveau projet régional de l’enseignement agricole (PREA) en raison de l’attente de parution en 2009 du 5ème schéma prévisionnel national des formations de l’enseignement agricole (SPNF) et du Pacte renouvelé pour l’enseignement agricole public ;

• l’absence de suivi de sa mise en œuvre durant plus de deux années notamment en raison du temps nécessaire qu’il a fallu consacrer à la mise en œuvre de la rénovation de la voie professionnelle et à la négociation d’un nouveau contrat d’objectif territorial (COT) pour le secteur agricole ;

• la difficile mobilisation de ressources humaines au sein du service régional de la formation et du développement (SRFD) pour maintenir l’animation générale et la dynamique du dispositif.

Pour autant, il est important de rappeler que le PREA 2005-2009, porté par de nombreux échanges et une construction collective, a eu une réelle portée fédératrice et pour effet une meilleure cohésion entre les différents acteurs de notre appareil de formation. Ses deux axes de projection, facilement mémorisables, et une grande majorité de ses propositions d’actions restent encore aujourd’hui pertinents et réalisables. Toutefois, les objectifs de ce projet sont restés peu connus des acteurs sur le terrain. Il faut sans doute voir dans son mode de présentation et dans la complexité de son pilotage les causes d’une timide appropriation.

Fort de ce constat, ce texte a une double ambition : - être utilisé directement comme support d’information et de communication, en interne, à destination des

membres de la communauté éducative et, en externe, à destination des autres acteurs et partenaires de l’enseignement agricole ;

- servir de « tableau de bord » pour établir un bilan annuel de son application par le comité régional de l’enseignement agricole (CREA).

Le nouveau PREA présente les actions que l’ensemble des acteurs et partenaires de l’enseignement et de la formation professionnelle agricoles ont décidé de mettre en œuvre sur cinq ans, en parfaite cohérence avec les axes, orientations et objectifs du 5ème SPNF. Ces actions sont proposées à partir de la présentation, au fil du texte, de quelques éléments majeurs de contexte, de bilan, de structuration et d’évolution de cet enseignement et sont au final rattachées à une seule finalité : la réussite des élèves, étudiants, apprentis et stagiaires. Le PREA de Bourgogne 2010-2014 a été adopté, après avis du CREA rendu le 25 janvier 2011, par arrêté du directeur régional de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt en date du 4 février 2011.

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L’ENSEIGNEMENT AGRICOLE BOURGUIGNON Á L’HORIZON 2014

Le projet régional de l’enseignement agricole de Bourgogne 2010-2014 se met en perspective au moment où la formation professionnelle, qu’elle soit initiale ou continue, scolaire ou par alternance, à destination des personnes en activités ou des demandeurs d’emploi, vient de connaître des changements de grande importance. Ainsi, au niveau de l’État, de nouvelles orientations politiques ont été stabilisées récemment par des dispositions réglementaires. Toutes ont déjà eu ou vont avoir dans un proche avenir un impact sur notre appareil de formation :

• La loi pour l’orientation et la formation tout au long de la vie du 24 novembre 2009 a notamment créé le contrat de plan régional de développement des formations professionnelles (CPRDF) afin de faire évoluer plus encore le cadre institutionnel de la coordination des politiques régionales en matière de formation. L’échéance pour son élaboration dans chaque région est fixée au mois de juin 2011. Le PREA devra donc s’adapter très vite aux orientations dont ce nouveau contrat sera porteur dans la mesure où le DRAAF en tant qu’autorité académique en sera signataire.

• La rénovation de la voie professionnelle (RVP) porte la durée de la formation du bac professionnel à trois années et transforme le BEPA en seule certification. Cette rénovation a été mise en œuvre à la rentrée scolaire 2009 pour la plupart des options des secteurs de la production, de la transformation et de la vente et doit se poursuivre en 2011 pour le secteur des services et celui des activités hippiques. Elle oblige à reconsidérer le positionnement de trois diplômes de niveau V qui existent encore dans la majorité des filières professionnelles : le CAPA, le BEPA et le BPA, et à s’interroger sur la mise en œuvre de nouveaux parcours de formation jusqu’à l’enseignement supérieur court (BTSA).

• La réforme du lycée oblige également à reconsidérer le positionnement des trois bacs existants (général, technologique et professionnel). Concomitante à la RVP, elle conforte la possibilité d’établir de nouvelles passerelles entre ces trois voies de formation, ce qui n’est pas sans conséquences sur la gestion prévisionnelle des flux d’élèves.

• La loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche de juillet 2010 donne, pour plus de visibilité, une nouvelle appellation à l’enseignement agricole : « l’enseignement et la formation professionnelles aux métiers de l’agriculture, de la forêt, de la nature et des territoires » ; elle lui demande désormais de contribuer aux activités d’innovation agricoles et agroalimentaires ainsi qu’à l’éducation au développement durable et à la mise en œuvre de ses principes.

• Le Grenelle de l’environnement et ses lois d’application mettent en avant le développement de nouveaux modes de production, d’organisation et de fonctionnement plus respectueux de l’environnement (plan Écophyto 2018, plan de développement de l’agriculture biologique…) ; nos établissements d’enseignement doivent avoir des comportements et des pratiques exemplaires dans ce domaine.

• Dans le même temps, le plan d’action pour une politique de l’offre alimentaire portée par le ministère chargé de l’agriculture s’articule autour de quatre volets visant à garantir une alimentation sûre, diversifiée, équilibrée, répondant aux exigences nutritionnelles et découlant de modes de productions durables et respectueux de l’environnement. Les établissements d’enseignement sont concernés par certaines mesures de ce plan tant au niveau pédagogique qu’au niveau des actions éducatives à destination des élèves, étudiants, apprentis et stagiaires et des citoyens. Dans cette perspective, le service régional de l’alimentation (SRAl) de la DRAAF constitue un nouvel interlocuteur privilégié pour la mise en œuvre d’actions innovantes.

• Enfin, les soixante mesures du Pacte renouvelé pour l’enseignement agricole public, actées en 2009, devront être intégrées dans le fonctionnement des EPLEFPA au fur et à mesure du cadrage pour leur mise en œuvre.

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Au niveau régional, les partenaires engagés dans le développement économique de certains secteurs professionnels sont en train de rédiger ou de signer de nouveaux contrats d’objectifs. Deux types de contrat co-existent aujourd’hui en Bourgogne : - les contrats d’objectifs territoriaux (COT) qui ont été créés afin de coordonner les interventions de l’État,

de la Région et des branches professionnelles pour le développement des filières de formation professionnelle ; ils proposent, par secteur professionnel, des actions pour améliorer l’adéquation entre les emplois, les qualifications et les formations ;

- les contrats d’appui à la performance économique et à l’évolution des compétences (CAPéCO) qui traitent de manière coordonnée, dans un contrat unique et sur la base de nouveaux enjeux économiques pour un secteur professionnel, le renforcement de la compétitivité des entreprises et le développement des compétences qui s’y rattachent.

Quatre de ces contrats intéressent directement le PREA : le COT « Productions agricoles » (COPA) 2009-2013, le COT des métiers du social 2011-2015, le CAPéCO du secteur des Industries Alimentaires (en cours d’écriture) et le CAPéCO du secteur vitivinicole (en cours d’écriture). Concernant l’apprentissage, malgré le constat actuel d’une baisse significative des recrutements d’apprentis, le Conseil régional continue de donner priorité à une approche qualitative de l’alternance et, plus particulièrement, au renforcement du rôle formateur de l’entreprise, à la formalisation des fonctions d’appui au processus de formation personnalisée et à la professionnalisation des formateurs pour la mise en œuvre d’une pédagogie différenciée. Concernant la formation professionnelle continue, le Conseil régional propose aujourd’hui trois dispositifs qui cadrent de manière significative les cahiers des charges de ses appels d’offre : - une démarche qualité qui permet de vérifier l’atteinte progressive de 13 critères à respecter concernant

la mise en œuvre des formations ; - un service public régional de la formation professionnelle continue des demandeurs d’emploi qui offre

de nouvelles modalités d’achat des formations plus ouvertes et plus sécurisantes pour les organismes de formation (notamment la pluri-annualité de certaines conventions et les accords-cadre passés avec certains secteurs professionnels représentatifs de l’économie régionale) ;

- des plates-formes d’accès à la qualification qui proposent une approche globale plus lisible et cohérente en remplaçant les anciens dispositifs de pré-qualifications ou d’accès à une orientation professionnelle.

En relation avec les fonds d’assurance formation, les centres de formation pour adultes contribuent de manière significative à la formation tout au long de la vie des actifs, qu’ils soient entrepreneurs ou salariés, en répondant avec souplesse et réactivité à des besoins en compétences très spécifiques mais aussi en proposant un accompagnement aux candidats à la validation des acquis de l’expérience. Enfin, lors des travaux de préparation du projet, il a été rappelé l’existence de conventions de partenariat, toujours d’actualité, qui placent les établissements d’enseignement comme acteurs déterminants d’actions engagées ou à engager. Il s’agit notamment : - de la convention-cadre concernant la « santé et la sécurité au travail » signée entre la DRAAF, la MSA et

AGROSUP Dijon ; - de la convention-cadre de partenariat entre la DRAAF et la direction régionale « Jeunesse et Sports » qui

fixait notamment un cadre pour inscrire les actions de « bi-qualification » avec le secteur sportif ou de l’animation ;

- des conventions qui lient chaque composante de l’enseignement agricole avec les chambres d’agriculture.

Aucun bilan de ces conventions n’a été fait depuis leur signature. Il est donc pertinent de réaliser, dès l’année 2011, ce « point d’ordre » afin d’apprécier leur degré de réalisation et, le cas échéant, d’écrire des avenants qui intégreraient de nouvelles actions. Les partenariats ou les collaborations entre l’enseignement technique agricole et l’enseignement supérieur agronomique en région ne s’inscrivent aujourd’hui dans aucun cadre général formalisé. Un des objectifs du plan stratégique et de performances de la DRAAF prévoit d’établir, dès 2011, une convention-cadre pluriannuelle de partenariat avec AGROSUP Dijon ayant pour objet principal la mise en place de licences professionnelles.

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Cette recomposition globale qui engendre aujourd’hui beaucoup de réunions de concertation et de débats et qui promeut la mise en place de nouveaux dispositifs organisationnels, éducatifs ou pédagogiques, est à la fois une chance et un handicap… C’est une chance… car les acteurs et les partenaires de l’enseignement agricole bourguignon peuvent inscrire leurs objectifs ou leurs actions dans toutes ces nouvelles dynamiques en cours de formalisation. Les pas de temps pluriannuels quasi-identiques pour leur mise en œuvre permettent d’alimenter le contenu d’un PREA en construction mais aussi de proposer à nos partenaires ce même contenu comme la contribution de base de notre appareil de formation. C’est aussi un handicap… car, d’une part, il est difficile, tant pour l’autorité académique que pour les structures de formation, de pouvoir répondre à toutes les sollicitations souvent faute d’arriver à mobiliser au même moment suffisamment de ressources humaines ou financières. D’autre part, il faut toujours avoir à l’esprit qu’un appareil de formation est avant tout une organisation humaine complexe dont il n’est jamais simple de mesurer l’efficience et dont l’adaptation aux changements est souvent longue car programmée aux rythmes de modifications organisationnelles soutenables. Ce sont les raisons pour lesquelles il est important de donner aux actions du PREA : - une souplesse de mise en œuvre afin de pouvoir s’adapter aux rythmes accélérés des changements

programmés ; aussi, le projet fera, en 2012, l’objet d’un « bilan à mi-parcours » qui permettra de réajuster, de supprimer ou de rajouter certains objectifs ou certaines échéances ;

- une dimension réaliste et un cadre lisible, c’est ainsi que le projet s’articule autour de huit objectifs déclinés en actions prioritaires partagées par l’ensemble des acteurs de l’enseignement agricole. Bien entendu, ce choix n’exclut en rien la mise en œuvre d’autres actions jugées utiles par chaque composante de l’enseignement agricole ; elles feront l’objet de l’écriture de documents complémentaires.

Les vingt actions prioritaires retenues, présentées ci-après sous la forme de fiches explicatives mises en page en format « paysage », répondent à quatre ambitions bien identifiées :

• Il s’agit avant tout de faciliter la réussite scolaire, sociale et professionnelle de chaque apprenant – élève, étudiant, apprenti ou stagiaire – par une orientation efficace et des parcours promotionnels, fluides et sécurisés.

• Concernant l’évolution de l’offre de formation, trois priorités demeurent : l’ancrage des structures de

formations dans les territoires ruraux, la stabilisation des activités de formation qui répondent aux besoins de ces territoires et la promotion de « pôles d’excellence de formation » partagés entre établissements compétents. Pour y parvenir, il faut que les demandes d’évolution de la carte des formations soient davantage anticipées, argumentées de manière plus précise et raisonnées de façon plus élargie, notamment par une approche interrégionale. Il faut aussi poursuivre l’harmonisation, les complémentarités et les synergies entre les établissements ou entre différentes structures de formation.

• L’enseignement agricole bourguignon doit bien entendu garder ses spécificités et préserver ce

pourquoi il est souvent cité en exemple. Pour ce faire, il doit continuer à exprimer son potentiel d’innovation en élargissant progressivement le champ des pratiques éducatives et pédagogiques avec l’observation, l’évaluation et l’éventuelle transférabilité des résultats que toute « expérimentation » exige.

• Porteurs des politiques publiques de développement et d’éducation initiées par l’État ou proposées

par les collectivités territoriales, les établissements ont aujourd’hui le devoir de s’afficher comme des « vitrines » où se pratiquent au quotidien des enseignements, des projets, des décisions et des actes favorisant le « développement durable » et une « offre alimentaire sûre, diversifiée et équilibrée », deux enjeux majeurs de l’évolution de notre société pour les prochaines années.

Les objectifs et les actions ne sont pas présentés par ordre de priorité, mais dans l’ordre le plus propice à la lisibilité.

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HUIT OBJECTIFS DÉCLINÉS EN VINGT ACTIONS PRIORITAIRES

Une offre de formation dynamique et adaptée…

L’offre de formation initiale régionale doit continuer à se construire de manière équilibrée et cohérente en tenant compte du « triptyque » schématisé ci-dessous :

Le précédent PREA avait défini pour chaque composante de l’enseignement agricole et chaque filière professionnelle une « cartographie » des établissements « compétents » et « référents ». Cet outil a eu le mérite de mettre à plat le positionnement de chacun et, même si cela est parfois encore contesté, la mise en avant d’établissements possédant une légitimité pour développer ses activités dans un secteur donné. Parallèlement, il a eu pour effet de donner davantage de lisibilité aux partenaires et aux financeurs pour mener une politique cohérente d’investissements et de recherche-développement ainsi qu’aux familles et aux futurs élèves, étudiants, apprentis et stagiaires pour faire les bons choix d’orientation. Enfin, il a été utile pour effectuer certains choix dans le cadre de l’évolution de l’offre de formation initiale. Pour autant, si sa pertinence n’est pas remise en cause, il conviendrait de l’enrichir par des informations différentes ou complémentaires ; à cela, plusieurs raisons : - il est, par construction, l’image d’un état à l’instant où se réécrit le projet régional et ne peut rester « figé » sur la durée de ce projet ; en effet, il n’est pas exclu qu’un

établissement puisse devenir progressivement « compétent » par exemple en s’associant à un autre établissement du même réseau pour développer une offre unique de formation ;

- à la notion d’établissement « référent » qui suggère fortement « l’exclusivité » et la « concentration » des compétences, il serait sans doute plus pertinent de désigner un établissement « tête de réseau » d’un réseau d’établissements « compétents ».

La cartographie et chacune de ses actualisations, réalisées dans le cadre de l’action 1, seront annexées au PREA. Action 1 = Courant 2011, établir pour chaque composante de l’enseignement agricole et en relation avec le SRFD de la DRAAF, qui en proposera le cadre de réalisation et de fonctionnement, une cartographie régionale présentant le « socle de compétences » de chaque établissement ainsi que le cadre et les critères qui conditionneraient son évolution potentielle à moyen et long termes (par exemple : le lien avec les pôles de compétences du Conseil régional ou les fermes de références de la profession). Pour les filières professionnelles mobilisant plusieurs établissements « compétents », un réseau de ces établissements peut être constitué pour chaque composante avec la désignation d’un « établissement tête de réseau » porteur de la dynamique collective.

BESOINS DES TERRITOIRES ET DES

PROFESSIONNELS

« COMPÉTENCES » ET PROJET DE CHAQUE

ÉTABLISSEMENT

COMPLÉMENTARITÉ ENTRE

ÉTABLISSEMENTS « COMPÉTENTS »

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Une information et une orientation efficaces… Un parcours de formation qualifiant ou certifiant réussi s’accompagne dès son démarrage d’une orientation judicieuse et donc d’une information riche, abondante et lisible sur les métiers et l’offre de formation. Ce travail de communication et d’accompagnement des familles et des jeunes dans leurs décisions n’est pas aisé. A cela plusieurs raisons : - la confusion entre « enseignement agricole » et « enseignement pour l’agriculture » reste prégnante et beaucoup ne connaissent pas l’étendue de l’offre de notre

appareil de formation et des métiers auxquels il prépare ; la dernière loi de modernisation de l’agriculture et de la pêche propose une nouvelle appellation pour pallier cette difficulté : « l’enseignement et la formation professionnelles aux métiers de l’agriculture, de la forêt, de la nature et des territoires » ;

- la visibilité de l’offre n’est pas évidente. En effet, les diplômes de la voie professionnelle ont beaucoup d’options et de spécialités et sont proposés par des établissements aux statuts et aux fonctionnements différents (lycées publics, lycées privés temps plein, rythme approprié des MFREO, CFA, CFPPA) ;

- il est important de rappeler que l’enseignement agricole n’a pas une mission d’orientation et n’a donc ni fonctions ni experts associés (conseillers d’information et d’orientation…). De ce fait, la DRAAF n’a d’ailleurs pas pu signer la charte régionale pour le développement de l’accueil-information-orientation (AIO) promue par le Conseil régional. Même si cette mission est malgré tout assumée dans de nombreux établissements, son absence de formalisation reste un frein pour l’appareil de formation ;

- enfin, il ne faut pas sous-estimer le fait que, d’une manière générale, l’agriculture et les industries alimentaires souffrent toujours d’une représentation peu attractive de leurs emplois.

Dans ce contexte, les établissements mettent d’ores et déjà en oeuvre de nombreuses actions de communication et d’information, seuls ou en réseau. Ils participent assidûment aux différents salons ou carrefours des métiers organisés par les collectivités territoriales et, pour la plupart d’entre eux, sont en relations étroites avec les collèges qui leur sont proches géographiquement. Les professionnels ont également inscrit la communication et la promotion des métiers comme un axe fort du COPA. Il est indispensable que les efforts engagés par tous se poursuivent en insistant sur les réussites en matière d’insertion professionnelle et en prenant appui sur des dispositifs ou des évènements locaux qui touchent, par exemple, à l’environnement ou aux conditions de travail. Action 2 = Éditer et diffuser chaque année en collaboration avec les professionnels et l’APECITA l’ensemble de l’offre de formation scolaire et par apprentissage à l’aide de différents supports : plaquette d’information, clés USB… ; diffuser simultanément l’ensemble de cette offre sur le site Internet de l’APECITA.

Action 3 = Participer chaque année à plusieurs manifestations ou réunions qui traitent des questions d’orientation (salons ou carrefours des métiers) en utilisant tous les supports mis à disposition par l’APECITA, l’ANEFA et l’ARIA.

Action 4 = Participer en collaboration avec AGROSUP Dijon, dès l’automne 2010 à l’action n°2 du COPA intitulée : « enquête sur les canaux de communication et les trajectoires choisies par les jeunes à leur entrée en formation professionnelle agricole ». Action 5 = Élaborer, dès 2011, un plan d’actions ciblées à destination des professionnels de l’orientation en partenariat avec le SAIO du Rectorat et des prescripteurs tels que Pôle emploi, les missions locales et les maisons de l’emploi en partenariat avec l’APECITA. Inscrire cette démarche dans le cadre de la mise en application de la charte régionale pour l’accueil, l’information et l’orientation (AIO) et notamment sa plate-forme régionale labellisée.

Action 6 = Mettre à jour régulièrement l’offre de formation sur les sites Internet d’information des établissements.

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Davantage de prospective… Dans le cadre des travaux menés par les signataires des COT ou des CAPéCO, il est prévu de réaliser à échéance régulière une « observation des emplois, des qualifications et des formations » dans le secteur professionnel concerné. Dans le cadre du précédent COPA, par exemple, ces données intéressantes n’ont pas fait l’objet de beaucoup de préconisations en termes d’orientations, de décisions ou d’actions à mener prioritairement. Il est vrai, d’une part, que le champ sectoriel couvert est important : secteur agricole, filière forêt-bois, secteur des aménagements paysagers, secteur des activités hippiques et que, d’autre part, les partenaires manquent de méthodes, d’outils et de temps pour mener à bien un travail d’investigation objective. Par ailleurs, le recueil d’informations sur l’insertion professionnelle des élèves et des apprentis existe, mais ce travail n’est pas réalisé de façon homogène dans tous les établissements. Or un travail précis d’analyse sur la réalité des emplois et sur l’insertion professionnelle au niveau de chaque secteur professionnel et au niveau de chaque territoire s’avère indispensable pour mesurer l’adéquation entre les emplois et les qualifications, tant quantitativement que qualitativement et, en conséquence, pour anticiper sur des besoins de qualifications à court et moyen termes. Pour certaines zones territoriales ou certains secteur professionnel, il devient également nécessaire de raisonner avec une approche inter-régionale. Action 7 = Le délégué régional à l’ingénierie de formation (DRIF) du SRFD élabore chaque année avec les établissements concernés, en collaboration avec la cellule « emplois » de la DRAAF et le C2R, une note de synthèse sur l’insertion professionnelle des apprenants issus de l’enseignement et de la formation professionnelle agricoles de la région pour un secteur professionnel choisi. Pour réaliser ce travail, il s’appuiera sur les enquêtes « insertion » menées au niveau national par AGROSUP Dijon, sur des données fournies par les établissements concernés et sur l’usage de nouveaux outils informatiques de type système d’informations géographiques (SIG) pour une analyse territoriale plus précise. Il étudiera les possibilités de collaboration avec le Rectorat qui publie chaque année des statistiques régionales sur l’insertion professionnelle des jeunes tous secteurs confondus, données statistiques qui incluent d’ores et déjà les apprentis des CFA agricoles publics. Cette note de synthèse pourrait faire l’objet, en partenariat avec l’APECITA et, le cas échéant, Pôle emploi, d’une présentation orale d’une demi-journée ouverte à un large auditoire. Les nouveaux concepts de « croissance verte » et de « métiers verts » suscitent de nombreuses réactions notamment sur leur définition, sur leur périmètre et domaines d’application et, au final, tout simplement sur leur pertinence. Il convient donc de les expliciter afin de répondre à quelques interrogations.

Action 8 = Pour faire écho à la mesure 3 du Pacte renouvelé pour l’enseignement agricole public, la DRAAF, par l’intermédiaire de son DRIF et de son chargé de mission « emplois », réalisera et diffusera, dès l’année 2011, un premier recueil d’informations et une première analyse générale sur les emplois, les qualifications et les formations liés à la croissance verte en région Bourgogne.

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Des parcours promotionnels et sécurisés…

Le déploiement des rénovations et réformes se poursuit. Il est donc nécessaire de reconduire, au moins pour l’année scolaire 2010-2011, le dispositif d’accompagnement des équipes pédagogiques mis en place au niveau régional à partir de 2009. En effet, des travaux indispensables sont à mener concernant l’enseignement obligatoire d’une deuxième langue vivante, l’évaluation en contrôle en cours de formation en première et terminale bac pro, la mise en place de la rénovation dans les filières « services » et « activités hippiques », le choix des enseignements à l’initiative de l’établissement (EIE) et l’élaboration des modules d’approfondissement professionnel (MAP). Par ailleurs, la mise en œuvre de « l’accompagnement personnalisé » dès la classe de seconde est une véritable nouveauté qui implique des choix organisationnels réfléchis. Dans la mesure où le BEPA risque à moyen terme d’être finalement considéré comme une certification intermédiaire peu reconnue, la question du « recalibrage » du CAPA pour en faire un premier niveau de qualification à visée d’insertion professionnelle reste ouverte. Par ailleurs, l’utilisation du BPA comme étape supplémentaire entre le CAPA et le bac pro dans le cadre du maintien d’un parcours de formation en quatre ans, actuellement en cours d’expérimentation par la voie de l’apprentissage grâce aux financements du Conseil régional, doit être observée avec beaucoup d’attention. Enfin, pour permettre la réalisation de véritables parcours promotionnels et « sécurisés » en réponse à des demandes spécifiques : - il faut favoriser les passerelles entre la voie générale et la voie professionnelle ou entre filières professionnelles notamment pour corriger des erreurs d’orientation, - il ne faut pas négliger les possibilités d’agencement de périodes formatives entre les voies scolaire, par apprentissage, en formation continue ou par la VAE afin de

« fluidifier » les parcours de formation, - il faut évaluer l’efficience de la mise en place de collaborations entre établissements pour certains nouveaux bacs pro et notamment le partage des responsabilités dans

le suivi du parcours du jeune entre les établissements concernés (parcours dits « 2+1 » ou « 1+2 » entre différents établissements publics et/ou privés), - il faut enfin encourager les poursuites d’étude dans l’enseignement supérieur (cordées de la réussite, licences professionnelles, inscription des BTSA dans le système

LMD…). Bien entendu, ces réflexions doivent s’organiser par secteur et filière professionnels pour tenir compte de leurs spécificités et de leurs besoins, et intégrer les différentes voies de formation. Action 9 = Dans le cadre des travaux menés par les signataires du COPA, du COT des métiers du social ou du CAPéCO des Industries Alimentaires, organiser un travail d’analyse et faire des propositions, pour chaque secteur professionnel, concernant : - le développement potentiel du CAPA ; - les effets quantitatifs et qualitatifs de la rénovation de la voie professionnelle, en particulier sur la signature de contrats d’apprentissage et sur le taux de réussite aux

examens en fin de parcours des bacs pro en trois ans, notamment pour les jeunes qui auraient fait un parcours en quatre ans (classe spécifique, redoublement…) ; - le devenir du BEPA en tant que certification : taux de réussite à l’examen, insertion professionnelle, niveau de reconnaissance professionnelle ; - le choix des enseignements ou modules laissés à l’initiative de l’établissement ; - l’identification de parcours qualifiants combinant différentes voies de formation et débouchant sur une insertion professionnelle réussie ; - l’information et l’implication des professionnels pour intégrer ces changements ; - dès que ce sera possible, l’observation de la poursuite d’études des titulaires d’un bac professionnel en trois ans en classe de BTSA (entrée et sortie de filière).

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PREA de Bourgogne 2010-2014 11/30

La mise en place à la rentrée 2010 du « livret personnel de compétences » pour chaque élève qui doit attester, tout au long de la scolarité de la primaire jusqu’au diplôme national du brevet (DNB), de la maîtrise des sept compétences du socle de base en fin de classe de 3ème va s’imposer à tous nos établissements. Dans le même esprit, la mise à disposition dès la seconde d’un « livret de compétences » pour chaque élève, étudiant ou apprenti sera expérimentée au niveau national. Les conclusions de l’évaluation de cette expérimentation seront connues en septembre 2012. Si elles sont favorables, le déploiement s’effectuera dans tous les établissements. Au niveau régional, le sujet sera donc évoqué en 2012 lors du « bilan à mi-parcours » du projet régional et fera alors l’objet de l’écriture d’objectifs opérationnels. Le nombre de sorties sans diplôme du système éducatif est une préoccupation majeure. Les ministères concernés proposent aujourd’hui des dispositifs permettant d’identifier précisément les jeunes en « décrochage scolaire » pour en assurer la prévention et le traitement. Dans ce cadre, le MAAPRAT propose le dispositif expérimental PREDECAGRI (trois régions concernées) dont les conclusions seront connues en septembre 2011. Par ailleurs, la question des « reprises de scolarité » et des « changements d’orientation » devra faire l’objet d’un suivi plus attentif.

Action 10 = Dès 2011, participer aux actions déployées au niveau régional pour lutter contre le décrochage scolaire.

En ce qui concerne la formation par apprentissage, les CFA agricoles ont finalisé leur projet pour la période 2010-2014 et, sur cette base, viennent de signer une convention quinquennale avec le Conseil régional. Concernant l’évolution qualitative des formations par apprentissage, les travaux menés ces dernières années sur l’accueil, le positionnement et, plus globalement, sur l’individualisation des formations ont limité les ruptures nettes de contrats d’apprentissage en début de parcours et ont favorisé la réussite des jeunes. Les actions prévues dans le cadre du COPA devront être suivies tout particulièrement : améliorer la formation des maîtres d’apprentissage, améliorer l’accompagnement des entreprises dans les procédures de recrutement et d’enregistrement des contrats, harmoniser les procédures d’accompagnement des entreprises dans la conclusion des contrats d’apprentissage et conduire un travail plus analytique sur les causes de rupture de contrats d’apprentissage. Par ailleurs, il faut poursuivre l’accompagnement des CFA agricoles dans la valorisation des contrats d’apprentissage de trois ans pour l’obtention du bac pro notamment en clarifiant les conditions réglementaires et pédagogiques de leur mise en oeuvre et en levant progressivement les contraintes de gestion administrative et pédagogique pour favoriser les parcours mixtes voie scolaire/apprentissage lorsqu’ils sont souhaités. Enfin, il faut, le plus rapidement possible, stabiliser le cadre administratif et financier des dispositifs d’insertion aux métiers par alternance (DIMA) pour continuer d’accueillir ces jeunes qui, très souvent, n’ont pas d’autres alternatives d’orientation. Action 11 = Valoriser les actions de professionnalisation des formateurs de CFA prévues dans le cadre des conventions quinquennales avec le Conseil régional. Action 12 = Poursuivre le travail sur la qualité de la formation en entreprise par le développement quantitatif des « conventions de formation complémentaire ». Action 13 = En lien avec le Conseil régional, mettre en place des opérations de développement de l’apprentissage et de l’alternance (ODA) en valorisant et en améliorant les procédures élaborées pour la mise en place et le financement des DIMA. Enfin, dans l’application de la loi pour l’orientation et la formation tout au long de la vie de novembre 2009, une attention particulière sera portée sur le développement quantitatif des demandes de validation des acquis de l’expérience (VAE) et l’amélioration qualitative de l’accompagnement et du traitement des dossiers qui en sont issus. Action 14 = Poursuivre la mise en place et faire la promotion des dispositifs d’accompagnement pour les candidats à la VAE .

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PREA de Bourgogne 2010-2014 12/30

Une meilleure connexion avec le milieu professionnel…

La volonté de renforcer encore davantage la dimension professionnelle des formations est un enjeu déterminant pour la réussite du parcours pédagogique de l’apprenant, qu’il soit élève, étudiant, apprenti ou stagiaire. Aussi, toutes les initiatives favorisant la découverte de l’environnement socioprofessionnel pour les nouveaux enseignants et formateurs ou la mise à jour de connaissances ou compétences pour les enseignants ou formateurs déjà en place doivent être encouragées. Des actions comme le suivi des stagiaires en entreprise, la visite d’entreprise, la participation à des réunions techniques, à des instances de pilotage du développement ou à des journées thématiques organisées par les organisations professionnelles agricoles y contribuent d’ores et déjà. L’idée d’une immersion individuelle plus longue au sein de l’entreprise est une suggestion du Pacte renouvelé pour l’enseignement agricole public (mesure 55) qu’il convient de concrétiser. Action 15 = Dans les différents plans de formation des personnels, régional ou locaux, proposer aux enseignants et aux formateurs : - des stages en entreprise. Ce dispositif nouveau devra faire l’objet d’un accompagnement administratif « facilitateur » (un cadre d’actions sera bientôt défini par une note

de service) et d’une valorisation des acquis de l’enseignant ou formateur par l’établissement ; - des modules de formation à la connaissance des métiers et de l’entreprise.

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PREA de Bourgogne 2010-2014 13/30

Plus d’actions tournées vers l’international… En ce qui concerne la coopération internationale, chaque composante de l’enseignement agricole pilote aujourd’hui quelques opérations qui s’inscrivent dans la durée. Ces actions « au long cours » reposent très souvent sur des relations privilégiées entre des personnes dont le degré d’implication est remarquable. Elles sont le reflet d’approches et de maîtrises d’œuvre vraiment personnalisées et ne peuvent faire l’objet que d’objectifs déclinés par composante de l’enseignement agricole. Si les actions s’inscrivent principalement dans des initiatives et des financements européens (LEONARDO, COMENIUS, ERASMUS, GRUNDTVIG), les établissements doivent également se tourner vers des projets soutenus par des ONG (AFDI notamment). Les langues vivantes sont aujourd’hui pour les jeunes et dans bon nombre de secteurs professionnels un véritable atout pour une mobilité professionnelle géographique, notamment au sein du marché du travail européen. Action 16 = Les établissements doivent favoriser l’accès à un panel plus large de langues vivantes. Pour cela, à chaque fois qu’ils en auront la possibilité, ils envisageront des collaborations avec d’autres établissements (y compris de l’Éducation nationale) ou développeront des disciplines non linguistiques (DNL) ou initieront de nouvelles modalités pédagogiques. De plus, les stages à l’étranger seront encouragés.

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PREA de Bourgogne 2010-2014 14/30

Des espaces numériques d’échanges et de travail… En plus des services « classiques » fournis à chaque élève dans le cadre de son cursus de formation (du « face-à-face » pédagogique, des salles de classe, un CDI, une salle informatique, une salle à manger, un internat, etc.), il est aujourd’hui pertinent de lui proposer, ainsi qu’à ses parents, une « réalité augmentée », c’est-à-dire des services complémentaires permis par le développement très rapide des technologies de l’information et de la communication. Ces nouveaux services sont contenus souvent dans un dispositif dénommé « environnement numérique de travail » (ENT) et, dans le secteur pédagogique, dans la mise en œuvre de la « formation ouverte et/ou à distance » (FOAD). Le Conseil régional a décidé récemment de mettre à disposition des lycées qui en feraient la demande et qui rempliraient un cahier des charges précis, une solution technique permettant l’installation d’un ENT. Ce dispositif a pour objet de faciliter la transmission d’informations et la communication entre les élèves, les parents et tous les représentants de l’établissement mais aussi de favoriser le travail « collaboratif » entre pairs et le développement de nouvelles pratiques pédagogiques et éducatives. Cette décision revêt un enjeu important : l’attente des élèves et de leur famille est forte ; ce dispositif est déjà offert à de nombreux collégiens ; tous les membres de la communauté éducative devront participer, à des degrés divers, à l’utilisation et à l’organisation de nouvelles modalités de fonctionnement au sein de l’établissement. Action 17 = Á l’issue du projet régional, tous les établissements de formation scolaire devront être équipés d’un environnement numérique de travail (ENT) fonctionnel. En ce qui concerne son usage, il faudra veiller à ce que des élèves ou des familles ne soient pas exclus totalement des dispositifs techniques mis en œuvre.

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PREA de Bourgogne 2010-2014 15/30

Le développement durable, une préoccupation d’avenir…

Le concept de « développement durable » n’est pas un objectif en soi mais une nouvelle façon d’aborder à long terme le fonctionnement d’un établissement, du management de ses ressources humaines à sa logistique de base. Par ailleurs, il est important de rappeler que les référentiels de formation rénovés ou en cours de rénovation intègrent désormais de manière significative la dimension de « l’éducation au développement durable » et, de ce fait, obligent les équipes pédagogiques à traiter ces questions dans les séances de formation. Pour autant, même si le développement durable correspond davantage à un état d’esprit et doit être abordé de manière transversale à toutes les actions de l’établissement, il est encore aujourd’hui pertinent de s’assurer que le concept s’intégrera progressivement mais sûrement dans les réflexions et les actes quotidiens des apprenants et des membres de la communauté éducative. Ainsi, chaque structure de formation doit continuer à prendre d’autres initiatives dans le cadre du « projet de vie » ou du « projet éducatif », dans le cadre des modules de formation laissés à l’initiative de l’établissement mais aussi au niveau des investissements matériels et de la logistique. Action 18 = Les pratiques de développement durable doivent être inscrites parmi les axes prioritaires de tout projet d’établissement. Elles sont à envisager de manière transversale pour chacune des cinq missions de l’enseignement agricole. Action 19 = Au sein des formations diplômantes et au fur et à mesure des opportunités, continuer à proposer aux élèves et aux apprentis des modules d’approfondissement professionnel (MAP ), des modules d’initiative locale (MIL), des enseignements à l’initiative de l’établissement (EIE ), des pratiques professionnelles dans le cadre des enseignements facultatifs et des unités capitalisables d’adaptation régionale ou à l’emploi (UCARE) ayant trait au développement durable. Les professionnels du secteur agricole nous rappellent qu’il est nécessaire de traiter la question du développement durable dans ses trois dimensions : économique, sociale et environnementale. C’est particulièrement vrai pour les secteurs de la production, de la transformation et des aménagements et les éducateurs/enseignants doivent être les garants de cette approche lorsqu’ils abordent avec les apprenants les nouvelles pratiques pour une agriculture durable. Pour cela, il est indispensable de promouvoir les objectifs et actions de l’actuel programme régional de développement agricole (PRDA) porté par la chambre régionale d’agriculture qui s’inscrivent dans cette nouvelle orientation. Dans le cadre plus spécifique du développement de l’agriculture biologique, les organisations professionnelles proposent de mettre à disposition des structures de formation des référentiels technico-économiques par type d’exploitations de référence, une liste d’exploitants pour accueillir des élèves et des apprentis, et une liste d’intervenants mobilisables pour tous types de formations. Ces collaborations possibles pourraient aboutir à la rédaction d’une convention cadre de partenariat avec la DRAAF. Au-delà de la préoccupation concernant le développement durable, l’appareil de formation se doit d’intégrer la politique de l’offre alimentaire qui lui est liée et qui vise à garantir une alimentation sûre, diversifiée, équilibrée et répondant aux exigences nutritionnelles. Action 20 = En formation professionnelle et notamment dans les filières de production, les établissements s’organisent de façon à ce que chaque apprenant durant son parcours de formation puisse appréhender, dans leurs dimensions technico-économiques, plusieurs modes de production qui prennent en compte, à des degrés divers, les contraintes agri-environnementales, les objectifs du plan Écophyto 2018 ou les cahiers des charges de l’agriculture biologique. Le « livret de compétences » de l’apprenant pourrait servir de support pour consigner le bénéfice qu’il retire de cette approche comparative.

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PREA de Bourgogne 2010-2014 16/30

RÉCAPITULATIF DES ACTIONS PAR OBJECTIF

Une offre de formation dynamique et adaptée… Action 1 = Courant 2011, établir pour chaque composante de l’enseignement agricole et en relation avec le SRFD de la DRAAF, qui en proposera le cadre de réalisation et de fonctionnement, une cartographie régionale présentant le « socle de compétences » de chaque établissement ainsi que le cadre et les critères qui conditionneraient son évolution potentielle à moyen et long termes (par exemple : le lien avec les pôles de compétences du Conseil régional ou les fermes de références de la profession). Pour les filières professionnelles mobilisant plusieurs établissements « compétents », un réseau de ces établissements peut être constitué pour chaque composante avec la désignation d’un « établissement tête de réseau » porteur de la dynamique collective.

Une information et une orientation efficaces…

Action 2 = Éditer et diffuser chaque année en collaboration avec les professionnels et l’APECITA l’ensemble de l’offre de formation scolaire et par apprentissage à l’aide de différents supports : plaquette d’information, clés USB… ; diffuser simultanément l’ensemble de cette offre sur le site Internet de l’APECITA. Action 3 = Participer chaque année à plusieurs manifestations ou réunions qui traitent des questions d’orientation (salons ou carrefours des métiers) en utilisant tous les supports mis à disposition par l’APECITA, l’ANEFA et l’ARIA. Action 4 = Participer en collaboration avec AGROSUP Dijon, dès l’automne 2010 à l’action n°2 du COPA intitulée : « enquête sur les canaux de communication et les trajectoires choisies par les jeunes à leur entrée en formation professionnelle agricole ». Action 5 = Élaborer, dès 2011, un plan d’actions ciblées à destination des professionnels de l’orientation en partenariat avec le SAIO du Rectorat et des prescripteurs tels que Pôle emploi, les missions locales et les maisons de l’emploi en partenariat avec l’APECITA. Inscrire cette démarche dans le cadre de la mise en application de la charte régionale pour l’accueil, l’information et l’orientation (AIO) et notamment sa plate-forme régionale labellisée. Action 6 = Mettre à jour régulièrement l’offre de formation sur les sites Internet d’information des établissements.

Davantage de prospective… Action 7 = Le délégué régional à l’ingénierie de formation (DRIF) du SRFD élabore chaque année avec les établissements concernés, en collaboration avec la cellule « emplois » de la DRAAF et le C2R, une note de synthèse sur l’insertion professionnelle des apprenants issus de l’enseignement et de la formation professionnelle agricoles de la région pour un secteur professionnel choisi. Pour réaliser ce travail, il s’appuiera sur les enquêtes « insertion » menées au niveau national par AGROSUP Dijon, sur des données fournies par les établissements concernés et sur l’usage de nouveaux outils informatiques de type système d’informations géographiques (SIG) pour une analyse territoriale plus précise. Il étudiera les possibilités de collaboration avec le Rectorat qui publie chaque année des statistiques régionales sur l’insertion professionnelle des jeunes tous secteurs confondus, données statistiques qui incluent d’ores et déjà les apprentis des CFA agricoles publics. Cette note de synthèse pourrait faire l’objet, en partenariat avec l’APECITA et, le cas échéant, Pôle emploi, d’une présentation orale d’une demi-journée ouverte à un large auditoire.

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Action 8 = Pour faire écho à la mesure 3 du Pacte renouvelé pour l’enseignement agricole public, la DRAAF, par l’intermédiaire de son DRIF et de son chargé de mission « emplois », réalisera et diffusera, dès l’année 2011, un premier recueil d’informations et une première analyse générale sur les emplois, les qualifications et les formations liés à la croissance verte en région Bourgogne.

Des parcours promotionnels et sécurisés… Action 9 = Dans le cadre des travaux menés par les signataires du COPA, du COT des métiers du social ou du CAPéCO des Industries Alimentaires, organiser un travail d’analyse et faire des propositions, pour chaque secteur professionnel, concernant : - le développement potentiel du CAPA ; - les effets quantitatifs et qualitatifs de la rénovation de la voie professionnelle, en particulier sur la

signature de contrats d’apprentissage et sur le taux de réussite aux examens en fin de parcours des bacs pro en trois ans, notamment pour les jeunes qui auraient fait un parcours en quatre ans (classe spécifique, redoublement…) ;

- le devenir du BEPA en tant que certification : taux de réussite à l’examen, insertion professionnelle, niveau de reconnaissance professionnelle ;

- le choix des enseignements ou modules laissés à l’initiative de l’établissement ; - l’identification de parcours qualifiants combinant différentes voies de formation et débouchant sur une

insertion professionnelle réussie ; - l’information et l’implication des professionnels pour intégrer ces changements ; - dès que ce sera possible, l’observation de la poursuite d’études des titulaires d’un bac professionnel en

trois ans en classe de BTSA (entrée et sortie de filière). Action 10 = Dès 2011, participer aux actions déployées au niveau régional pour lutter contre le décrochage scolaire. Action 11 = Valoriser les actions de professionnalisation des formateurs de CFA prévues dans le cadre des conventions quinquennales avec le Conseil régional. Action 12 = Poursuivre le travail sur la qualité de la formation en entreprise par le développement quantitatif des « conventions de formation complémentaire ». Action 13 = En lien avec le Conseil régional, mettre en place des opérations de développement de l’apprentissage et de l’alternance (ODA) en valorisant et en améliorant les procédures élaborées pour la mise en place et le financement des DIMA. Action 14 = Poursuivre la mise en place et faire la promotion des dispositifs d’accompagnement pour les candidats à la VAE .

Une meilleure connexion avec le milieu professionnel… Action 15 = Dans les différents plans de formation des personnels, régional ou locaux, proposer aux enseignants et aux formateurs : - des stages en entreprise. Ce dispositif nouveau devra faire l’objet d’un accompagnement administratif

« facilitateur » (un cadre d’actions sera bientôt défini par une note de service) et d’une valorisation des acquis de l’enseignant ou formateur par l’établissement ;

- des modules de formation à la connaissance des métiers et de l’entreprise.

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Plus d’actions tournées vers l’international… Action 16 = Les établissements doivent favoriser l’accès à un panel plus large de langues vivantes. Pour cela, à chaque fois qu’ils en auront la possibilité, ils envisageront des collaborations avec d’autres établissements (y compris de l’Éducation nationale) ou développeront des disciplines non linguistiques (DNL) ou initieront de nouvelles modalités pédagogiques. De plus, les stages à l’étranger seront encouragés.

Des espaces numériques d’échanges et de travail… Action 17 = Á l’issue du projet régional, tous les établissements de formation scolaire devront être équipés d’un environnement numérique de travail (ENT) fonctionnel. En ce qui concerne son usage, il faudra veiller à ce que des élèves ou des familles ne soient pas exclus totalement des dispositifs techniques mis en œuvre.

Le développement durable, une préoccupation d’avenir… Action 18 = Les pratiques de développement durable doivent être inscrites parmi les axes prioritaires de tout projet d’établissement. Elles sont à envisager de manière transversale pour chacune des cinq missions de l’enseignement agricole. Action 19 = Au sein des formations diplômantes et au fur et à mesure des opportunités, continuer à proposer aux élèves et aux apprentis des modules d’approfondissement professionnel (MAP ), des modules d’initiative locale (MIL), des enseignements à l’initiative de l’établissement (EIE ), des pratiques professionnelles dans le cadre des enseignements facultatifs et des unités capitalisables d’adaptation régionale ou à l’emploi (UCARE) ayant trait au développement durable. Action 20 = En formation professionnelle et notamment dans les filières de production, les établissements s’organisent de façon à ce que chaque apprenant durant son parcours de formation puisse appréhender, dans leurs dimensions technico-économiques, plusieurs modes de production qui prennent en compte, à des degrés divers, les contraintes agri-environnementales, les objectifs du plan Écophyto 2018 ou les cahiers des charges de l’agriculture biologique. Le « livret de compétences » de l’apprenant pourrait servir de support pour consigner le bénéfice qu’il retire de cette approche comparative.

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ET APRÈS… Comme annoncé dans le préambule, ce document présente les seules actions que l’ensemble des acteurs et partenaires de l’enseignement et de la formation professionnelle agricoles de Bourgogne ont décidé de mettre en œuvre sur la durée du projet. Or, dans les deux phases de recueil d’informations, chaque composante de l’enseignement agricole régionale a proposé d’autres actions spécifiques. Ces actions feront l’objet de déclinaisons par composante : les dix EPLEFPA, les vingt-et-un établissements privés sous contrat avec l’État répartis en treize maisons familiales rurales d’éducation et d’orientation (MFREO), sept lycées privés à temps plein affiliés au CNEAP et un lycée privé à temps plein affilié à l’UNREP. Ces déclinaisons seront présentées dans des documents complémentaires reprenant la même architecture et le même fil conducteur que ce document principal. S’il est important de déterminer rapidement, pour chaque action proposée, les acteurs concernés, leurs rôles respectifs et les attendus concrets de chaque opération, il serait dommage de consacrer trop de temps à l’élaboration de fiches-actions prévisionnelles complexes au détriment de la mise en oeuvre immédiate. Il faut noter qu’une grande partie des actions proposées sont d’ores et déjà engagées et pourront faire l’objet d’un bilan d’étape dans un proche avenir. Par ailleurs, le libellé de certaines d’entre elles est suffisamment explicite pour en mesurer de manière précise le résultat. En tant que de besoin, les étapes, le calendrier et les indicateurs de suivi et de résultats de certaines actions seront explicités. Enfin, ce PREA s’inscrit à la fois dans une souplesse de mise en œuvre et dans une perspective d’évolution permanente qui pourrait d’ailleurs ne pas s’arrêter en 2014. Le suivi et le bilan permanent des actions, au fur et à mesure de leur mise en place, sont donc deux éléments déterminants pour la réussite du projet. Le CREA doit pouvoir chaque année faire des propositions d’adaptation ou d’infléchissement des objectifs et des actions. Il pourra le faire à partir de la présentation, au moins une fois par an, d’un « bilan de progression » dont l’élaboration sera confiée à la « commission spécialisée PREA », issue du CREA, qui trouvera là une suite logique aux travaux qu’elle a initiés.

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ANNEXE 1 : quelques données sur l’enseignement agricole de Bourgogne 1. L’enseignement agricole en Bourgogne en 2010-2011

Répartition des établissements publics et privés de Bourgogne PUBLIC CNEAP UNREP UNMFREO Total

Côte-d’Or 4 LEGTA (4

sites) 2 0 6 12

Nièvre 3 : 2 LEGTA et 1

LPA (4 sites) 2 0 0 5

Saône-et-Loire 5 : 2 LEGTA et 3

LPA (5 sites) 3 0 4 12

Yonne 2 : 1 LEGTA et 1

LPA (2 sites) 0 1 3 6

Bourgogne 14 : 9 LEGTA et 5 LPA (15 sites)

7 1 13 35

En 2010-2011, l’enseignement agricole de Bourgogne accueille 6 583 élèves (ce qui représente 4% des effectifs de l’enseignement technique agricole métropolitain) dans trente-cinq établissements dont quatorze lycées publics, centres constitutifs de dix établissements publics locaux d’enseignement et de formation professionnelle agricoles (EPLEFPA), et vingt-et-un établissements privés sous contrat (huit lycées privés à temps plein et treize maisons familiales) :

- 3 440 élèves dans les quatorze lycées publics, soit plus de 52% des effectifs (contre moins de 37% en moyenne nationale), accueillis dans neuf LEGTA (dont un fonctionne sur deux sites : Nevers-Cosne) et cinq LPA ; - 3 143 élèves dans les vingt-et-un établissements privés, soit 48% des effectifs principalement scolarisés dans les établissements du rythme approprié (57% des effectifs du privé), accueillis dans :

• huit lycées privés à temps plein dont sept affiliés au CNEAP et un affilié à l’UNREP (1 361 élèves),

• treize établissements du rythme approprié (« maisons familiales rurales d’éducation et d’orientation – MFREO ») affiliés à l’UNMFREO (1 782 élèves).

Si l’on tient compte des classes préparatoires à l’apprentissage (CPA) présentes en 2009-2010 et remplacées par des Dispositifs d’insertion aux métiers par alternance (DIMA)1, la rentrée scolaire 2010 s’est effectuée dans un contexte de diminution des effectifs par rapport à la rentrée précédente (-1,2% soit 79 élèves en moins dont 50 entre CPA et DIMA). Hors « CPA-DIMA », la diminution n’est que de 0,4 % (soit -29 élèves) et ne touche que le privé à temps plein et essentiellement l’établissement privé affilié à l’UNREP (-29 élèves contre +5 dans le public et -1 dans les maisons familiales). La part des élèves internes est importante : 64% et supérieure à la moyenne nationale qui est de 57%. Il en est de même en ce qui concerne la part des enfants d’agriculteurs : 15% en moyenne régionale et même 21% dans le public contre 12,2% au niveau national. Les effectifs de l’apprentissage, depuis longtemps importants en Bourgogne (en janvier 2011, 1 440 apprentis – diplômes « agricoles » uniquement – dont près de 90% accueillis dans des CFA publics), sont encore en diminution cette année mais continuent à représenter une part conséquente des jeunes qui suivent une formation professionnelle de l’enseignement technique agricole (près de 1 sur 4).

1 Les DIMA, contrairement aux CPA, ne sont pas financées par le conseil régional mais cofinancées par le FSE, ce qui a conduit à la fermeture de deux formations à la rentrée 2010 ; compte tenu des incertitudes qui ont pesé sur les modalités de financement à la rentrée 2010, le recrutement a considérablement diminué dans les formations restantes.

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2. L’enseignement agricole en Côte-d’Or En Côte-d’Or, les quatre lycées publics (LEGTA) et les huit établissements privés (2 établissements privés à temps plein et 6 maisons familiales) accueillent 2 124 élèves, soit un peu plus de 32% des effectifs bourguignons. La taille moyenne des établissements est inférieure à la taille moyenne régionale et le privé représente un peu plus de la moitié des effectifs (53%). 81% des élèves sont originaires de Bourgogne et 65% du département. Les effectifs en formation scolaire sont en diminution constante depuis la rentrée 2006 : -11% sur la période. 21. L’enseignement agricole public en Côte-d’Or Il y a trois établissements publics locaux d’enseignement et de formation professionnelle agricoles en Côte d’Or : EPLEFPA de Beaune (4 centres : LEGTA, CFPPA, CFA, exploitation) ; EPLEFPA de Quetigny-Plombières lès Dijon (6 centres : 2 LEGTA, 1 CFPPA et 1 CFA sur 2 sites, 1 exploitation, 1 atelier technologique agroalimentaire) ; EPLEFPA de Semur-Châtillon (3 centres : LEGTA, CFPPA, 1 exploitation sur 2 sites).

Détail des caractéristiques des 4 EPLEFPA de Côte-d’Or

EPLEFPA Effectifs

« scolaire » 01/10/2010

Site « scolaire » LEGTA LPA CFPPA CFA

Exploit. et atelier techno.

Nbre de centres

Domaine de compétences

Beaune (21) 298 1 1 1 1 1 4 viticulture-œnologie – commercialisation des

vins

Quetigny-Plombières lès Dijon (21)

512 (364+148)

2 2 1

(Quetigny, Plombières lès Dijon)

1 (Quetigny,

Plombières lès Dijon)

1 exploit. +1 atelier

techno. 6

productions végétales – aménagements

paysagers – transformation et

commercialisation des produits alimentaires

Semur-Châtillon (21) 191 1 1 1

1 (Châtillon sur Seine, Semur en Auxois)

3 bovins lait – activités hippiques

Le CFA de Beaune, avec 135 apprentis présents en janvier 2011, voit ses effectifs légèrement augmenter. Le CFA de Quetigny-Plombières lès Dijon, quant à lui, perd 42 apprentis et en totalise 346 hors apprentis de l’IFRIA accueillis sur le site de Plombières (39). Ces deux CFA de Côte-d’Or accueillent 38% des apprentis des CFA publics de Bourgogne et 40% en incluant ceux de l’IFRIA. Les quatre lycées publics accueillent 1 000 élèves en 2010-2011, soit 47% des effectifs de l’enseignement agricole de Côte-d’Or. Ils maintiennent leurs effectifs par rapport à l’année précédente. En formation professionnelle scolaire, les secteurs couverts sont les suivants :

- viticulture-œnologie et commercialisation des vins au LEGTA de Beaune, - aménagements paysagers et productions végétales au LEGTA de Quetigny, - transformation et commercialisation des produits alimentaires au LEGTA de Plombières lès Dijon, - productions animales (bovins et équins) et activités hippiques au LEGTA de Châtillon-La Barotte.

Seuls les LEGTA de Beaune, de Quetigny et de Plombières lès Dijon proposent des filières préparant au BTSA (niveau III) qui accueillent 265 jeunes cette année (27% des effectifs). Le LEGTA de Quetigny est le seul établissement de Bourgogne à accueillir des élèves en classe préparatoire post-BTSA : 33 jeunes en 2010-2011. Les classes de « collège » sont peu représentées dans le public (5,5% des effectifs) : classes de 4ème et de 3ème de l’enseignement agricole au LEGTA de Beaune et au LEGTA de Semur-Châtillon. Ce sont les classes préparant aux baccalauréats général, technologique et professionnel qui occupent la place principale (58% des effectifs en incluant les secondes professionnelles du bac pro en 3 ans mises en place à partir de la rentrée 2009). La formation professionnelle continue dans le public est assurée par trois CFPPA :

- le CFPPA de Beaune réalise environ 202 000 heures-stagiaires, - le CFPPA de Quetigny-Plombières réalise 111 000 heures-stagiaires,

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PREA de Bourgogne 2010-2014 22/30

- le CFPPA de La Barotte réalise près de 59 000 heures-stagiaires principalement dans le secteur des travaux publics.

Ces trois CFPPA représentent plus de la moitié du volume total d’activité réalisé par les neuf CFPPA bourguignons (724 000 heures-stagiaires environ hors heures de formation des stagiaires en entreprises). Les trois exploitations des EPLEFPA de Côte-d’Or : Beaune, Quetigny, Semur-Châtillon (sur 2 sites : Semur en Auxois et Châtillon sur Seine) et la halle de technologie alimentaire de Plombières lès Dijon sont représentatives de la diversité des productions du département avec de la vigne et du vin, des bovins (lait et viande), des équins (lait de jument), des grandes cultures et de la transformation alimentaire.

22. L’enseignement agricole privé en Côte-d’Or Deux établissements sont affiliés au CNEAP et fonctionnent à temps plein :

- LEAP St Dominique de Saulieu (117 élèves), - LEAP du Val de Saône à Chamblanc (153 élèves),

soit 13% des effectifs de l’enseignement agricole de Côte d’Or. Ces établissements accueillent des classes de 4ème et de 3ème de l’enseignement agricole (27% des effectifs) et des filières préparant au brevet d’études professionnelles agricoles – BEPA – (36% des effectifs) et au baccalauréat professionnel (25% des effectifs) en totalité dans le secteur des services aux personnes et en milieu rural. Le LEAP du Val de Saône propose une filière baccalauréat technologique qui accueille 33 élèves répartis sur les trois années. Six établissements sont affiliés à l’UNMFREO et fonctionnent selon le rythme approprié (en alternance) :

- MFREO de Semur en Auxois (196 élèves), - MFREO d’Agencourt (197 élèves), - MFREO de Baigneux les Juifs (131 élèves), - MFREO de Quetigny (198 élèves), - MFREO de Liernais (45 élèves), - MFREO de Grandchamp à Ruffey les Beaune (86 élèves),

soit 40% des effectifs de l’enseignement agricole de Côte-d’Or. Ce sont les filières préparant au baccalauréat professionnel qui occupent désormais une place majoritaire (39% des effectifs). Les classes de 4ème et de 3ème de l’enseignement agricole accueillent 34% des effectifs et les filières BEPA et CAPA un peu moins de 21% des élèves. La MFREO de Quetigny est la seule MFREO de Côte-d’Or à proposer une filière baccalauréat technologique et une filière préparant au BTSA (services en espace rural). Selon les établissements, les secteurs professionnels concernés diffèrent :

- élevage canin et félin à Semur en Auxois, - agroéquipement et production animale à Liernais, - viticulture-œnologie et commercialisation des vins à Ruffey les Beaune, - services aux personnes et en milieu rural à Agencourt et Baigneux les Juifs, - productions animales, productions végétales et services en milieu rural à Quetigny.

97% des 146 apprentis « agricoles » du CFA régional des MFREO de Bourgogne sont accueillis en Côte-d’Or dans trois MFREO : Quetigny (46), Semur en Auxois (28), Ruffey les Beaune (18) et au centre de formation de Fauverney (50). Ces établissements accueillent des filières préparant au BTSA (48% des effectifs), au baccalauréat professionnel (45%) et au brevet professionnel (7%).

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3. L’enseignement agricole dans la Nièvre Dans la Nièvre, les trois lycées publics (2 LEGTA, 1 LPA) et les deux établissements privés à temps plein accueillent 1 260 élèves, soit un peu plus de 19% des effectifs bourguignons. La taille moyenne des établissements est supérieure à la taille moyenne régionale et le privé représente 21% des effectifs. 74,4% des élèves sont originaires de Bourgogne et 58% du département. A l’exception d’une légère augmentation à la rentrée 2009, les effectifs sont orientés à la baisse (-1,4% à la rentrée 2010).

31. L’enseignement agricole public dans la Nièvre Il y a deux établissements publics locaux d’enseignement et de formation professionnelle agricoles dans la Nièvre : EPLEFPA de Nevers-Cosne-Plagny (7 centres : LEGTA, LPA, CFPPA, CFA, 3 exploitations) ; EPLEFPA du Morvan à Château-Chinon (3 centres : LEGTA, CFPPA, exploitation).

Détail des caractéristiques des 2 EPLEFPA de la Nièvre

EPLEFPA Effectifs

« scolaire » 01/10/2010

Site « scolaire » LEGTA LPA CFPPA CFA Exploit. Nbre de

centres Domaine de compétences

Nevers-Cosne-Plagny (58)

550 (384+166)

3 1

(Challuy, Cosne)

1 1

1 (Challuy, Cosne,

Château-Chinon, St

Saulge)

3 (Challuy,

Plagny, Cosne) 7

productions animales – gestion de l’eau –

viticulture-œnologie – horticulture et aménagements

paysagers – services aux personnes

Morvan (58) 311 1 1 1 1 3 productions aquacoles – productions animales

– services en milieu rural

Le CFA départemental, qui fait partie de l’EPLEFPA de Nevers-Cosne-Plagny et dont le siège est à Challuy, est éclaté sur plusieurs sites : Challuy, Cosne sur Loire, Château-Chinon, St Saulge. Après une forte baisse en janvier 2009 (-13%), presque compensée en janvier 2010 (+12%), l’augmentation se poursuit avec 209 apprentis présents en janvier 2011 (+4,5%). Les trois lycées publics accueillent 861 élèves en 2010-2011 (+0,7%), soit plus de 68% des effectifs de l’enseignement agricole de la Nièvre. En formation professionnelle scolaire, les secteurs couverts sont les suivants :

- viticulture-œnologie et productions animales au LEGTA de Nevers-Cosne, - productions aquacoles, productions animales et services en milieu rural au LEGTA du Morvan, - productions horticoles, aménagements paysagers et services aux personnes au LPA de Plagny.

Le LEGTA de Nevers-Cosne et le LEGTA du Morvan proposent des filières préparant au BTSA (niveau III) qui accueillent 182 jeunes cette année (21% des effectifs). Les classes de « collège » sont peu représentées dans le public (un peu moins de 9% des effectifs) : classes de 4ème et de 3ème de l’enseignement agricole au LEGTA de Nevers-Cosne et au LEGTA du Morvan. Ce sont les classes préparant aux baccalauréats général, technologique et professionnel qui occupent la place principale (62% des effectifs en incluant les secondes professionnelles du bac pro en 3 ans mises en place à partir de la rentrée 2009). Seul le LPA de Plagny conserve un BEPA services au personnes représentant 36% de ses effectifs et 7% des effectifs de l’enseignement agricole public de la Nièvre. La formation professionnelle continue dans le public est assurée par deux CFPPA :

- le CFPPA de Nevers, qui fait partie de l’EPLEFPA de Nevers-Cosne-Plagny, réalise un peu plus de 22 000 heures-stagiaires,

- le CFPPA du Morvan réalise 89 000 heures-stagiaires. Ces deux CFPPA représentent un peu plus de 15% du volume total d’activité réalisé par les neuf CFPPA bourguignons (724 000 heures-stagiaires environ hors heures de formation des stagiaires en entreprises).

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Les quatre exploitations des EPLEFPA de la Nièvre : Challuy, Cosne sur Loire, Plagny et Château-Chinon, sont représentatives de la diversité des productions du département avec des bovins (viande), des ovins, de la vigne et du vin, des productions horticoles et de pépinières ornementales, des piscicultures. 32. L’enseignement agricole privé dans la Nièvre Deux établissements sont affiliés au CNEAP et fonctionnent à temps plein :

- LHRP du Haut-Nivernais de Varzy (273 élèves), - IPERMA de St Saulge (126 élèves),

soit un peu moins de 32% des effectifs de l’enseignement agricole de la Nièvre. Ces établissements accueillent des filières préparant au baccalauréat professionnel (un peu moins de 44%), ainsi que des classes de 4ème et de 3ème de l’enseignement agricole (un peu plus de 29% des effectifs) et des filières préparant au brevet d’études professionnelles agricoles – BEPA – (un peu plus de 26% des effectifs). Les BEPA sont uniquement orientés vers le secteur des services aux personnes. Les secteurs professionnels concernés diffèrent :

- services aux personnes et agroéquipement à St Saulge, - services aux personnes et en milieu rural, vente en animalerie et travaux paysagers à Varzy.

Aucun établissement sous contrat affilié à l’UNMFREO n’est présent dans la Nièvre.

4. L’enseignement agricole en Saône-et-Loire En Saône-et-Loire, les cinq lycées publics (2 LEGTA et 3 LPA) et les sept établissements privés (3 établissements privés à temps plein et 4 maisons familiales) accueillent 2 055 élèves, soit un peu plus de 30% des effectifs bourguignons. Les établissements sont de plus petite taille que la moyenne régionale et le privé représente un peu plus de la moitié des effectifs. 80% des élèves sont originaires de Bourgogne et 73% du département. Après trois années de diminution (-5,6% entre 2007 et 2009), les effectifs en formation scolaire sont en hausse à la rentrée 2010 (+1,5%), contrairement à la moyenne régionale. 41. L’enseignement agricole public en Saône-et-Loire Il y a quatre établissements publics locaux d’enseignement et de formation professionnelle agricoles en Saône-et-Loire : EPLEFPA de Mâcon-Davayé (3 centres : LEGTA, CFPPA, exploitation) ; EPLEFPA de Fontaines (6 centres : LEGTA, LPA, CFPPA, CFA, 2 exploitations) ; EPLEFPA de Tournus (2 centres : LPA, exploitation) ; EPLEFPA d’Etang-sur-Arroux (2 centres : LPA, CFPPA).

Détail des caractéristiques des 4 EPLEFPA de Saône-et-Loire

EPLEFPA Effectifs

« scolaire » 01/10/2010

Site « scolaire » LEGTA LPA CFPPA CFA Exploit. Nbre de

centres Domaine de compétences

Mâcon-Davayé (71) 220 1 1 1 1 3 viticulture-œnologie – commercialisation des

vins – caprins

Tournus (71) 223 1 1 1 2 productions horticoles

– aménagements paysagers

Fontaines (71) 473 (366+107) 2 1

(Fontaines) 1

(Charolles) 1

(Charolles, Fontaines, Louhans)

1 (départemental : Gueugnon, St

Marcel, Fontaines, Charolles, Tournus)

2 (Fontaines, Charolles)

6 bovins – ovins –volailles

Etang sur Arroux à Velet (71) 78 1 1 1 2 forêt – gestion des

espaces naturels

Le CFA départemental, qui fait partie de l’EPLEFPA de Fontaines et dont le siège est à Gueugnon, a plusieurs antennes : St-Marcel, Fontaines, Charolles, Tournus, (comme depuis plusieurs années, aucun apprenti à Velet et plus d’apprentis à Davayé depuis la rentrée 2010). Après avoir connu une forte

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diminution en 2009-2010 (près de 11%), il enregistre une légère hausse de 2,2% avec 460 apprentis en janvier 2011 et reste un des plus gros centres de formation d’apprentis agricoles publics de France. Les cinq lycées publics accueillent 981 élèves en 2010-2011, soit une augmentation de 1,5% alors que le public a augmenté de seulement 0,1% au niveau régional. En formation professionnelle scolaire, les secteurs couverts sont les suivants :

- productions animales et végétales au LEGTA de Fontaines, - services aux personnes et en milieu rural au LPA de Charolles, - viticulture-œnologie et commercialisation des vins au LEGTA « Lucie Aubrac » à Davayé, - productions horticoles et aménagements paysagers au LPA de Tournus, - travaux forestiers et gestion des espaces naturels et de la faune depuis la rentrée 2010 au LPA de

Velet. Seuls les LEGTA de Fontaines et « Lucie Aubrac » à Davayé proposent des filières préparant au BTSA (niveau III) qui accueillent près de 120 jeunes cette année (12% des effectifs). Les classes de « collège » sont peu représentées dans le public (moins de 3% des effectifs) : classe de 3ème de l’enseignement agricole au LPA de Charolles et une autre classe au LEGTA « Lucie Aubrac » à Davayé. Ce sont les classes préparant aux baccalauréats général, technologique et professionnel qui occupent la place principale (près de 80% des effectifs en incluant les secondes professionnelles du bac pro en 3 ans mises en place à partir de la rentrée 2009). La formation professionnelle continue dans le public est assurée par trois CFPPA :

- le CFPPA de Charolles, qui fait partie de l’EPLEFPA de Fontaines et a des antennes à Fontaines et à Louhans, réalise environ 130 000 heures-stagiaires,

- le CFPPA de Mâcon-Davayé réalise 60 000 heures-stagiaires, - le CFPPA de Velet, le plus petit de Bourgogne, réalise un peu plus de 19 000 heures-stagiaires.

Ces trois CFPPA représentent près de 30% du volume total d’activité réalisé par les neuf CFPPA bourguignons (724 000 heures-stagiaires environ hors heures de formation des stagiaires en entreprises). Les quatre exploitations des EPLEFPA de Saône-et-Loire : Fontaines, Charolles, Tournus, Mâcon-Davayé sont représentatives de la diversité des productions du département avec des bovins (lait et viande), des volailles, des ovins, des productions horticoles, des caprins, de la vigne et du vin. L’agence comptable départementale des quatre EPLEFPA de Saône-et-Loire est accueillie par l’EPLEFPA de Fontaines.

42. L’enseignement agricole privé en Saône-et-Loire Trois établissements sont affiliés au CNEAP et fonctionnent à temps plein :

- LEAP de La Bresse à Louhans (214 élèves), - LPP Reine Antier de St Martin en Bresse (145 élèves), - LPP Ste Marguerite-Marie de Vérosvres (134 élèves).

Ces établissements accueillent des classes de 4ème et de 3ème de l’enseignement agricole (un peu moins du tiers des effectifs) et des filières préparant au brevet d’études professionnelles agricoles – BEPA – (33% des effectifs), au certificat d’aptitude professionnelle agricole – CAPA – (8%) et au baccalauréat professionnel (20%) en quasi-totalité dans le secteur des services aux personnes et en milieu rural (96%). Quatre établissements sont affiliés à l’UNMFREO et fonctionnent selon le rythme approprié (en alternance) :

- MFREO La Retraite à La Clayette (165 élèves), - MFREO d’Etang-sur-Arroux (150 élèves), - MFREO de Mazille (117 élèves), - MFREO du Charolais-Brionnais à Anzy le Duc (135 élèves).

Ce sont les filières préparant au baccalauréat professionnel qui occupent désormais une place majoritaire (55% des effectifs). Les classes de 4ème et de 3ème de l’enseignement agricole représentent toujours un tiers des effectifs tandis que BEPA et CAPA n’atteignent plus que 13% des effectifs. Selon les établissements, les secteurs professionnels concernés diffèrent :

- services aux personnes et en milieu rural à La Clayette, - élevage et valorisation du cheval à Etang-sur-Arroux,

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- productions animales et commercialisation des produits alimentaires à Mazille, - productions animales et aménagements paysagers à Anzy le Duc.

La MFREO de Mazille accueille quelques apprentis agricoles du CFA régional des MFREO et les prépare au CCTAR (certificat de capacité technique agricole et rurale). 5. L’enseignement agricole dans l’Yonne Dans l’Yonne, les deux lycées publics (1 LEGTA, 1 LPA) et les quatre établissements privés (1 établissement privé à temps plein et 3 maisons familiales) accueillent 1 144 élèves, soit un peu plus de 17% des effectifs bourguignons. La taille moyenne des établissements est supérieure à la taille moyenne régionale et le privé représente 49% des effectifs. 88% des élèves sont originaires de Bourgogne et 85% du département. Après deux années d’augmentation (+1,7% entre 2008 et 2009) les effectifs en formation scolaire sont à nouveau à la baisse à la rentrée 2010 (-5,2%).

51. L’enseignement agricole public dans l’Yonne Il y a un établissement public local d’enseignement et de formation professionnelle agricoles dans l’Yonne : EPLEFPA des Terres de l’Yonne à Venoy (5 centres : LEGTA, LPA, CFPPA, CFA, 1 exploitation).

Détail des caractéristiques de l’EPLEFPA de l’Yonne

EPLEFPA Effectifs

« scolaire » 01/10/2010

Site « scolaire »

LEGTA LPA CFPPA CFA Exploit. Nbre de centres

Domaine de compétences

Terres de l’Yonne (89)

584 (348+236)

2 1 1 1 1

(départemental : Champignelles,

Venoy)

1 5

productions végétales – aménagements

paysagers – analyses de laboratoire –

commercialisation des produits alimentaires – services aux personnes

et en milieu rural

Le CFA départemental, dont le siège est à Champignelles, est, avec 107 apprentis présents en janvier 2011, le plus petit des CFA de Bourgogne. Ses effectifs, qui étaient stables depuis trois ans, sont en diminution importante cette année. Les deux lycées publics accueillent 584 élèves en 2010-2011 (-7,6%), soit 51% des effectifs de l’enseignement agricole de l’Yonne. En formation professionnelle scolaire, les secteurs couverts sont les suivants :

- productions végétales, aménagements paysagers, et analyses agricoles, biologiques et biotechnologiques au LEGTA d’Auxerre-La Brosse,

- commercialisation des produits alimentaires, services aux personnes et services en milieu rural au LPA de Champs sur Yonne.

Le LEGTA d’Auxerre-La Brosse propose des filières préparant au BTSA (niveau III) qui accueillent 109 jeunes cette année (19% des effectifs). Les classes de « collège » sont peu représentées (5% des effectifs) avec une classe de 4ème et une classe de 3ème de l’enseignement agricole au LEGTA. Ce sont les classes préparant aux baccalauréats général, technologique et professionnel qui occupent la place principale (53% des effectifs en incluant les secondes professionnelles du bac pro en 3 ans mises en place à partir de la rentrée 2009). Le LPA de Champs sur Yonne propose un CAPA services en milieu rural et un BEPA services au personnes représentant 52% de ses effectifs et 21% des effectifs de l’enseignement agricole public de l’Yonne. La formation professionnelle continue dans le public est assurée par le CFPPA de La Brosse qui réalise près de 32 000 heures-stagiaires.

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Ce CFPPA représentent un peu plus de 4% du volume total d’activité réalisé par les neuf CFPPA bourguignons (724 000 heures-stagiaires environ hors heures de formation des stagiaires en entreprises). L’exploitation de l’EPLEFPA des Terres de l’Yonne est représentative de la diversité des productions du département avec des grandes cultures, des bovins-lait et des vignes. 52. L’enseignement agricole privé dans l’Yonne Le LPRP de Ste Colombe à St Denis les Sens (199 élèves), seul établissement privé à temps plein, est affilié à l’UNREP et représente 17% des effectifs de l’enseignement agricole de l’Yonne. Cet établissement accueille des classes de 4ème et de 3ème de l’enseignement agricole (16% des effectifs) et des filières préparant au certificat d’aptitude professionnelle agricole – CAPA – (22% des effectifs), au brevet d’études professionnelles agricoles – BEPA – (41% des effectifs) et au baccalauréat professionnel (21% des effectifs) en totalité dans le secteur des services aux personnes et en milieu rural. Trois établissements sont affiliés à l’UNMFREO et fonctionnent selon le rythme approprié (en alternance) :

- MFREO de Toucy (103 élèves), - MFREO de Gron (160 élèves), - MFREO de Villevallier (98 élèves),

soit 32% des effectifs de l’enseignement agricole de l’Yonne. Les filières préparant au baccalauréat professionnel accueillent désormais 41% des effectifs tandis que les classes de 4ème et de 3ème de l’enseignement agricole en accueillent 39%. 12% des effectifs sont inscrits en BEPA à la MFREO de Toucy. La MFREO de Gron est la seule MFREO de l’Yonne à proposer une filière préparant au BTSA (Aménagements paysagers). Selon les établissements, les secteurs professionnels concernés diffèrent :

- services aux personnes et en milieu rural à Toucy, - horticulture, aménagements paysagers, vente en jardineries à Gron, - productions végétales à Villevallier.

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ANNEXE 2 : modalités d’élaboration du PREA de Bourgogne 2010-2014 La méthode de recueil des informations et les échéances d’écriture et de validation successives du texte ont été confiées à une « commission spécialisée du CREA » qui a joué le rôle de comité de pilotage de l’action. Cette commission était animée par Bruno Cogourdant, délégué régional à l’ingénierie de formation (DRIF), et était composée des membres volontaires suivants : - Monique Bernard, représentante de la chambre régionale d’agriculture, - Sylvie Debord, représentante des personnels des établissements de l’enseignement agricole public

(SNETAP-FSU), - Évelyne Goulian, représentante des personnels des établissements de l’enseignement agricole public

(SNETAP-FSU), - Bernard Jannin, représentant des établissements privés du CREAP, - Yves Marge, représentant des établissements privés de la FRMFREO, - Claude Berthaud, représentant des directeurs d’EPLEFPA. Par construction, et donc par principe, cette commission est restée ouverte à la participation d’autres membres du CREA. Elle s’est réunie deux fois. Le recueil d’informations nécessaire à l’écriture du projet a été réalisé en deux temps :

• une première phase au printemps 2010 sous la forme de « contributions écrites », chacune rédigée par un collectif d’acteurs ; les contributions individuelles ont été exclues de la démarche,

• une seconde phase à l’automne 2010 après la rédaction d’un premier document de synthèse diffusé en septembre 2010.

Pour la première phase de recueil d’information, un appel à contributions a été lancé par courrier du directeur régional au mois d’avril 2010. Dans le même temps, les partenaires institutionnels ont été prévenus du lancement des travaux. Chaque contribution a été rédigée selon un cadrage précis qui comprenait les rubriques suivantes :

1. consignes pour le recueil des propositions, 2. thèmes à aborder – propositions du SRFD, 3. appréciations sur les actions du précédent PREA (PREA de Bourgogne 2005-2009), 4. propositions prioritaires par rapport au 5ème SPNF 2009-2014, 4 bis. propositions prioritaires par rapport au Pacte renouvelé pour l’enseignement agricole public (le cas échéant), 5. éléments importants de contexte ou d’analyse expliquant notamment les propositions (expression libre).

Un dossier d’accompagnement comprenant des documents utiles à la réflexion a été mis à disposition des contributeurs sous forme numérique sur le site Internet de la DRAAF. Il comprenait : la circulaire sur la mise en œuvre des PREA d’octobre 2005, le 5ème SPNF de l’enseignement agricole, le Pacte renouvelé pour l’enseignement agricole public, le PRDF, les différents COT et schémas directeurs régionaux (ex : le COPA), le projet stratégique et de performances de la DRAAF, des extraits du programme régional de développement agricole, la présentation synthétique du PREA 2005-2009, le projet académique du Rectorat et quelques éléments statistiques sur la formation initiale en Bourgogne. Á son initiative, chaque « contributeur » a pu demander l’aide du DRIF pour, par exemple, qu’il participe à des réunions d’informations ou de travail, apporte des précisions sur la méthode mise en œuvre, mette à disposition des éléments statistiques sur les filières de formation. La seconde phase de recueil d’informations avait plusieurs objectifs ; il s’agissait : - de voir si le document de synthèse produit durant l’été avait bien intégré les propositions et remarques

faites par chaque contributeur, - pour ces mêmes contributeurs, de proposer des ajustements ou des compléments à l’écriture proposée

ou de faire de nouvelles propositions qui tiennent compte du cadrage général,

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PREA de Bourgogne 2010-2014 29/30

- de recueillir des avis, remarques ou propositions de nouveaux acteurs non consultés lors de la première phase de recueil d’informations.

Les nouvelles propositions pouvaient s'effectuer soit par une contribution écrite, soit par un entretien à organiser directement avec le DRIF, soit lors d'une réunion interne à la structure à laquelle le DRIF pouvait être invité. Ont contribué à l’écriture de ce texte :

• Pour les partenaires :

- AGROSUP Dijon, - ALTERRE Bourgogne - l’APECITA (association pour l’emploi des cadres, ingénieurs et techniciens en agriculture,

agroalimentaire et environnement), - APROVALBOIS (interprofession bourguignonne de la filière forêt-bois), - l’ARIA (association régionale des industries agroalimentaires), - le Conseil du cheval, - l’INRA et le GIS AGRALE, - les organisations professionnelles agricoles signataires du COPA : chambre régionale

d’agriculture, FRSEA, JA de Bourgogne et CPRE (commission paritaire régionale de l’emploi)

- le Rectorat de Dijon par l’intermédiaire de Bernard Genin, délégué académique aux formations professionnelles initiales et continues (DAFPIC), et de Laurent Hugot, chef du service académique d’information et d’orientation (SAIO),

- le SEDARB (service d’écodéveloppement agricole et rural de Bourgogne), - l’UNEP (union nationale des entreprises du paysage).

• Pour les membres de la communauté éducative :

- le CREAP (comité régional de l’enseignement agricole privé), - les délégués-élèves régionaux 2009-2010 de l’enseignement public, - la FRMFREO (fédération régionale des MFREO), - les réseaux suivants du REPAFEB :

o réseau des LEGTA et LPA présidé par Jean-Pierre Graule, directeur de l’EPLEFPA de Nevers-Cosne-Plagny,

o réseau des CFA, présidé par Dominique Lotte, directeur du CFA de Saône-et-Loire, o réseau des CFPPA présidé par Maud Dupuy d’Uby, directrice du CFPPA d’Auxerre-

La Brosse, puis par Brigitte Benis-Allard, directrice du CFPPA de Quetigny-Plombières lès Dijon,

o réseau des exploitations et atelier technologique présidé par Florent Rouve, directeur de l’exploitation de Davayé,

o réseau « Actions culturelles et animation des territoires ». - le SFOERTA, - le SNETAP-FSU.

• Les personnels de la DRAAF et du SRFD de Bourgogne et notamment Maclou Viot, directeur

régional adjoint, Madeleine Asdrubal, chef du SRFD, Nicole Chevignard, déléguée GRAF, Jean-Marc Brochot, chargé d’inspection de l’apprentissage, Jean-François Raquin, délégué régional TICE, Florence Dell’Accio, animatrice du réseau régional « Actions culturelles et animation des territoires », Valérie Pernot, animatrice des réseaux des CFA et des CFPPA.

La rédaction a été assurée par Bruno Cogourdant, adjoint du chef de SRFD et délégué régional à l’ingénierie de formation.

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PREA de Bourgogne 2010-2014 30/30

SIGLIER AFDI : agriculteurs français et développement international. AIO : accueil-information-orientation. ANEFA : association nationale pour l’emploi et la formation en agriculture. APECITA : association pour l’emploi des cadres, ingénieurs et techniciens en agriculture, agroalimentaire et environnement. ARIA : association régionale des industries agroalimentaires. BEPA : brevet d’études professionnelles agricoles. BP : brevet professionnel, diplôme de niveau IV. BPA : brevet professionnel agricole, diplôme de niveau V. BTSA : brevet de technicien supérieur agricole. C2R : centre régional de ressources pour le travail, l’emploi et la formation. CAPéCO : contrat d’appui à la performance économique et à l’évaluation des compétences. CFA : centre de formation d’apprentis. CFPPA : centre de formation professionnelle et de promotion agricoles. CNEAP : conseil national de l’enseignement agricole privé (fédération d’enseignement agricole privé catholique ; CREAP au niveau régional). COPA : contrat d’objectif territorial « productions agricoles » (couvre aussi les secteurs suivants : forêt, paysage et cheval). COT : contrat d’objectif territorial. CPRDF : contrat de plan régional de développement des formations professionnelles (remplace le PRDF). CREA : comité régional de l’enseignement agricole. DIMA : dispositif d’initiation aux métiers par alternance (préapprentissage ; remplace les CPA). DNB : diplôme national du brevet. DNL : discipline non linguistique. DRAAF : direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt. DRIF : délégué régional à l’ingénierie de formation. EIE : enseignement à l’initiative de l’établissement. EIL : enseignement d’initiative locale. ENT : environnement numérique de travail. EPLEFPA : établissement public local d’enseignement et de formation professionnelle agricoles. FOAD : formation ouverte et/ou à distance. IFRIA : CFA régional « sans murs » des industries alimentaires. LMD : licence-master-doctorat (système européen des grades de l’enseignement supérieur). MAAPRAT : ministère de l’agriculture, de l’alimentation, de la pêche, de la ruralité et de l’aménagement du territoire. MAP : module d’approfondissement professionnel. MFREO : maison familiale rurale d’éducation et d’orientation. MIL : module d’initiative locale. MSA : mutualité sociale agricole. ONG : organisation non gouvernementale. PRDF : plan régional de développement des formations professionnels (remplacé par le CPRDF). PREA : projet régional de l’enseignement agricole. REPAFEB : réseau des établissements publics agricoles de formation et d’enseignement de Bourgogne. SAIO : service académique d’information et d’orientation. SIG : système d’informations géographiques. SPNF : schéma prévisionnel national des formations de l’enseignement agricole. SRAl : service régional de l’alimentation de la DRAAF. SRFD : service régional de la formation et du développement de la DRAAF. UCARE : unité capitalisable d’adaptation régionale ou à l’emploi. UNMFREO : union nationale des MFREO (fédération d’enseignement agricole privé ; FRMFREO au niveau régional). UNREP : union nationale rurale d’éducation et de promotion (fédération d’enseignement agricole privé). VAE : validation des acquis de l’expérience.

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