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DIPLÔME D’ÉTAT Aide médico- psychologique

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DIPLÔMED’ÉTATAide médico-psychologique

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Toute reproduction ou représentation intégrale ou partielle, par quelque procédé que ce soit, des pages publiées dans le présent ouvrage, faite sans autorisation del’éditeur ou du Centre français du Droit de copie (20, rue des Grands-Augustins, 75006 Paris), est illicite et constitue une contrefaçon. Seules sont autorisées, d’unepart, les reproductions strictement réservées à l’usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective, et, d’autre part, les analyses et courtes citationsjustifiées par le caractère scientifique ou d’information de l’œuvre dans laquelle elles sont incorporées (loi du 1er juillet 1992 - art. 40 et 41 et Code pénal - art. 425).

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« Le photocopillage, c’est l’usage abusif et collectif de laphotocopie sans autorisation des auteurs et des éditeurs.Largement répandu dans les établissements d’enseignement,le photocopillage menace l’avenir du livre, car il met endanger son équilibre économique. Il prive les auteurs d’unejuste rémunération.En dehors de l’usage privé du copiste, toute reproductiontotale ou partielle de cet ouvrage est interdite. »

ISBN 978-2-216-12141-0

© Éditions Foucher – 11, rue Paul Bert, 92240 Malakoff – 2013

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Sommaire

Les auteurs ......................................................... 3

Partie 1

Connaissance de la personne

Fiche 1. Anatomie et physiologie du corpshumain .............................................................. 9

Fiche 2. Psychologie du développement, aspectsgénéraux ........................................................... 23

Fiche 3. De la procréation à la naissance ........ 24

Fiche 4. L’enfance............................................... 28

Fiche 5. L’adolescence ....................................... 32

Fiche 6. L’âge adulte .......................................... 35

Fiche 7. La sénescence ...................................... 40

Fiche 8. Le normal et Le pathologique............. 45

Fiche 9. Les maladies mentales........................ 49

Fiche 10. Les pathologies du vieillissement ..... 54

Fiche 11. Les maladies neurologiques.............. 61

Fiche 12. Les conduites addictives.................... 69

Fiche 13. Les pathologies du développement... 73

Fiche 14. Handicap : étiologie, déficiences, limi-tations et restrictions....................................... 78

Fiche 15. Maladie/handicap : des conséquencespsychologiques à risques et des répercus-sions socioprofessionnelles............................. 83

Fiche 16. Adaptation sociale et psychologique . 86

Fiche 17. Représentations sociales du vieillis-sement et du handicap .................................... 89

Partie 2

Accompagnement éducatif et aideindividualisée dans les actes de la viequotidienne

Fiche 18. Les temps clés du quotidien commesupport à la relation d’aide et/ou à la relationéducative : modalités d’intervention ............... 93

Fiche 19. Les dimensions affectives, éducati-ves, sociales et culturelles des situationsd’accompagnement .......................................... 100

Fiche 20. Les besoins fondamentaux de l’êtrehumain et la motivation................................... 108

Fiche 21. Les soins d’hygiène, de confort et debien-être ........................................................... 119

Fiche 22. Le sommeil et l’endormissement ..... 133

Fiche 23. L’hygiène alimentaire......................... 136

Fiche 24. Précautions relatives au décès d’un

résident ............................................................. 141

Fiche 25. Notions d’amélioration du cadre devie ...................................................................... 143

Fiche 26. Principes d’ergonomie ....................... 145

Fiche 27. La manutention des personnes......... 151

Partie 3

Animation de la vie socialeet relationnelle

Fiche 28. Le soignant et la gestion de groupe, unvaste programme ............................................. 159

Fiche 29. Développement, maintien et facilita-tion des habiletés et relations sociales dessoignés.............................................................. 169

Fiche 30. Handicap et Famille ........................... 175

Fiche 31. Vieillissement et famille .................... 177

Fiche 32. Les relations des professionnelsavec les familles : enjeux personnel etpartenariat ........................................................ 180

Fiche 33. Socialisation et citoyenneté ............... 184

Fiche 34. Les différentes dimensions del’accessibilité .................................................... 187

Fiche 35. Les accompagnements spécifiquespour les personnes handicapées .................... 190

Fiche 36. Notions d’apprentissage et depédagogie.......................................................... 192

Fiche 37. Le projet d’activité.............................. 195

Fiche 38. Méthodologie et projet d’animation .. 196

Partie 4

Soutien médico-psychologique

Fiche 39. La communication verbale ................ 201

Fiche 40. La communication non-verbale......... 207

Fiche 41. L’observation ...................................... 212

Fiche 42. La relation d’aide ............................... 217

Fiche 43. Le développement et le maintien del’autonomie ....................................................... 221

Fiche 44. Réflexions sur le positionnement del’AMP................................................................. 227

Fiche 45. Repérer et prévenir les situations dedanger, de maltraitance et d’épuisementprofessionnel .................................................... 230

Fiche 46. Paramètre de surveillance de lasanté ................................................................. 236

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Partie 5

Participation à la mise en placeet au suivi du projet personnalisé

Fiche 47. Droits des usagers : la loi du 2 janvier2002................................................................... 243

Fiche 48. Droits des malades : la loi du 4 mars2002................................................................... 247

Fiche 49. Droits des personnes handicapées : laloi du 11 février 2005....................................... 251

Fiche 50. La protection des personnesvulnérables ....................................................... 255

Fiche 51. Les maltraitances : aspects juridi-ques................................................................... 258

Fiche 52. Le projet personnalisé : cadre etcontexte juridique............................................. 261

Fiche 53. Le projet personnalisé : le rôle del’AMP................................................................. 265

Fiche 54. Éthique de la pratique profession-nelle .................................................................. 268

Partie 6

Communication professionnelle et vieinstitutionnelle

Fiche 55. Les politiques sociales....................... 275

Fiche 56. Le contexte législatif et réglementairedes institutions ................................................. 279

Fiche 57. Le fonctionnement des institutionssociales ............................................................. 281

Fiche 58. Organisation du travail et droit dutravail ................................................................ 285

Fiche 59. La responsabilité civile et pénale ..... 287

Fiche 60. Le projet institutionnel....................... 290

Fiche 61. L’équipe pluriprofessionnelle, lesfamilles et les bénévoles................................. 292

Fiche 62. Complémentarité possible entrefamille, bénévoles et professionnels .............. 296

Fiche 63. Les instances du travail en équipe,réunions et outils de transmission del’information ..................................................... 300

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Aider la personne- handicapée- dépendante- et ses besoins fondamentaux de telle façon que cette personne pense son propre projet.

Promouvoir- les valeurs humaines malgré les défaillances - l'autonomie et le bien-être de la personne - le droit inaliénable de la dimension psychique d'une personne dans son intégrité quelles que soient ses valeurs ou ses attitudes.

Agir- avec psychologie- sur les dimensions psychologique, sociale et physique de la personne aidée.

Enrichirpar la présence- la confiance en soi - le narcissisme- le sentiment de bien-être de la personne par un partage d'émotions positives.

Soutenir- le travail de l'éducateur spécialisé auprès de jeunes- la fonction éducative à partir du maintien du lien social, des activités socio-éducatives- le projet de vie de la personne aidée

Les dimensions affectives, éducatives,sociales et culturelles des situationsd’accompagnement

1 DéfinitionL’accompagnement thérapeutique de l’AMP doit, ici, être défini comme« une présence physique, psychologique et professionnelle d’un intervenantdans une phase d’adaptation, de réadaptation ou d’intégration sociale dansle but d’assurer le bon déroulement de cette phase » (M. Blouin,C. Bergeron, 1997)L’AMP est le garant d’une relation à la fois emprunte de sécurité (se sentirà l’aise, sans sentiments d’anxiété intense) et d’aventure (J. Birouste, 2011).Pour satisfaire à ces objectifs, l’AMP place l’aidé comme collaborateur(partenaire) au sein d’un échange emprunt d’une profonde confiancemutuelle, de telle sorte que le professionnel joue le protecteur pour quel’aidé ose agir autrement. En effet, chez l’enfant, il est aisé de constater quela curiosité et la découverte sont facilitées par l’environnement sécurisantproposé par l’entourage (o Fiche 4). L’adulte en situation ressentira cemême élan si le professionnel a favorisé cette confiance relationnelle.

2 Les enjeux de la relation d’aide soignant-soigné

q Les missions de l’AMP

e L’aide médico-psychologique intervient auprès de publics variés : desenfants, des adolescents et des adultes, mais surtout des personnes enmanque d’autonomie qui conservent cependant des besoins et des désirs. Ils’agit d’un accompagnement spécifique d’une personne en perte de santé(handicap, vieillissement, traumatisme) à la frontière du soin et de l’éducatif.e La mission essentielle de l’AMP est d’apporter du bien-être : se lever, fairesa toilette, prendre ses repas, se déplacer... autant de gestes difficiles pourune personne privée d’autonomie, d’autant plus que d’autres personnes

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Soin Aide à l'autonomie

Accompagnement quotidien

Évaluation de la pertinence des techniques de ''soin'' et des objectifs de projet de la personne

Établissement de la relation et des projets

Poursuite ou arrêt de la prise en charge

Activité éducative

Liensocial

pallient à cette incapacité. L’aide médico-psychologique a un rôle de soutien,toujours attentif au bien-être de la personne.

ExempleComprendre les besoins d’une personne incapable de les exprimer, mais sans jamaispenser à sa place ce qui serait bon pour elle.

e En sus des soins quotidiens, l’aide médico-psychologique s’intéresse auxactivités de vie sociale et de loisirs. Il favorise le maintien de la communi-cation verbale ou non verbale. En fonction du handicap, de la personnalitéet d’un ensemble de facteurs subjectifs (motivation, goût...), l’AMP élaboreavec le soigné les activités culturelles, sportives ou créatives. L’objectif estdouble : développer des capacités motrices et sortir une personne de sonisolement.La figure permet de mettre en lien à la fois les temps de la prise en chargeet les dimensions du métier de l’AMP. La pierre angulaire est la notion deprojet individuel. Il constitue les objectifs de l’AMP : que souhaite la personnepour son devenir ? Comment, en tant qu’AMP, je participe à la réalisation deces objectifs (raisonnables, réalistes, selon divers facteurs de contraintessociétales, institutionnelles ou liées aux capacités de la personne) ?

Cycle de la prise en charge de l’AMP et les 4 dimensions fondamentales de sa fonction

e Les compétences de l’AMP sont donc multiples. Une telle démarchethérapeutique nécessite :– une écoute attentive du patient ;– de solides qualités humaines pour soutenir des personnes parfois engrande souffrance psychologique ;– de l’enthousiasme, de l’empathie, de la générosité, du partage ;– une forme physique importante puisqu’au cours des soins quotidiens, l’aidemédico-psychologique est amené à soutenir ou à porter ses patients.

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Les dimensions affectives, éducatives, sociales et culturellesdes situations d’accompagnement

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- qui décide ?- qui dit : c'est pour son bien ?

ubjectif : qualité de vie,

bien-être

- soins médicaux- soins sociaux- soins psychologiques- soins environnementaux

Respect

onner du sensD

- pourquoi je fais cela?- expliquer l'acte technique

thiquequestion morale

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S

- pathologie- dépendance- handicap...

- de son identité- de son territoire- de son intimité

dentité de maladeI

3 Généralités – l’éthique professionnelle ou simplementhumaine

La relation éthique du soin – modèle DÉSIR

Accompagner une personne malade ou en situation de handicap, c’est avanttout être confronté à l’être humain. Sa vie quotidienne est perturbée, sonidentité sociale, sa place ou son rôle tant professionnel que familial sontremis en cause.e L’AMP sera donc très sensible au respect :– de sa nouvelle situation lorsque la personne a été institutionnalisée ;– de son intimité.

ExempleIl existe des règles de bases incontournables qui parfois s’oublient au quotidien : frapperavant de rentrer dans une chambre, puis attendre avant d’ouvrir, d’arrêter de converserde choses privées avec son ou sa collègue, éviter les formes d’humour trop particulières,telles que l’ironie, expliquer les actes ou les organisations même si cela paraît évident...

₅! Attention ! Le soignant doit prendre conscience que sa relation à l’intime peut être vécue par le soignécomme une sorte de déshumanisation à travers sa nudité exposée et touchée par une personne étrangère.

e La démarche de soin institutionnelle, de même que chaque professionnel,doit être garante d’une éthique, c’est-à-dire de réflexions, parfois éminem-ment morales. Ces dernières sont souvent loin d’être universelles oupeuvent être perçues différemment d’une culture à l’autre. L’équipe de soinest parfois amenée à se substituer à la volonté du patient, pour appliquer ce

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Accompagnement éducatif et aide individualisée dans les actes de la vie quotidienne

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qui lui convient, parfois au nom de l’organisation, du règlement ou de sonpropre jugement.

ExempleConcernant les habitudes des toilettes : certaines personnes ne prennent pas chaque jourdes douches... Doit-on les forcer alors à prendre quotidiennement ce sacerdoce sousprétexte d’une institutionnalisation et parce que nous considérions du point de vue del’hygiène qu’il est convenu de le faire quotidiennement ?

Que doit-on dire des heures de repas ?

e Ce questionnement mène à laprise en compte d’éléments sub-jectifs : chaque soin, chaque pro-position thérapeutique, chaqueaccompagnement devrait êtreadapté de telle sorte qu’il s’agissed’une aide dédiée à cette personne,telle qu’elle est. Il s’agit là de l’idéal

clinique. Cette idée caractérise l’idée, facile à exprimer mais plus difficileà mettre en place, qu’une sensation de bien-être est intrinsèquementpersonnelle et subjective. Il y a alors confrontation entre cet idéal et lesréalités quotidiennes. Les aménagements, négociations sont nécessairesafin d’aboutir à la fin à une qualité de vie subjective satisfaisante pour lapersonne soignée.e Enfin, l’éthique professionnelle engage le sens. Celui de nos actes.

ExempleY a-t-il un sens à amener cette personne à manger en collectivité alors qu’elle ne lesouhaite pas ? Du point de vue soignant, il s’agira de réaliser l’objectif d’intégration sociale,mais il peut ne pas être partagé par la personne. Certaines diront : « mais malgré nosexplications, il ne fait pas ce qu’on lui demande »... Ont-ils d’abord, avec sincérité, écoutéses propres doléances ?

De très nombreuses compétences, savoir-être, savoir-faire sont engagésdans la relation soignant-soigné, qui met en jeu de multiples dimensions(affectivité, éducation, sociabilité, culture).

4 La dimension affective

Les affects correspondent aux mou-vements émotionnels. C’est à cetélément que l’AMP sera principale-ment confronté.

Antonio R. Damasio (1995, 1999, 2003) rapporte la preuve à travers son expérience et sonaccompagnement auprès de personnes cérébro-lésées, que les émotions jouent un rôle essentiel dansnos prises de décisions quotidiennes (parfois des plus simples, telles que choisir ce pot de pâte à tartinerplus que ce pot de confiture !), dans notre façon de nous adapter à l’autre, notre façon de communiquer.

₅+ Les questionnements éthiques perpétuels,les ajustements, les remises en question,mais aussi l’écoute des familles sont lesgarants de l’éthique et d’une démarche dequalité, en plus de l’ensemble des démar-ches plus « protocolaires » mais dont laréalisation est également nécessaire.

₅+ Affectivité : ensemble des réactions psychi-ques de l’individu face au monde extérieur.Affect : expression émotionnelle, éventuel-lement réprimée ou déplacée, des conflitsconstitutifs du sujet (Larousse, 2000).

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Soignant Soigné

RELATION

RésistanceRéactance

Verbale / Non-verbale

Relation symétrique

et/ou complémentaire

Émotions et sentimentsPensées du soignant et

du soigné

Les questions à se poser sont de différentes natures.

D’après le modèle de C. Cungi (2007)

Comme dans tout métier relationnel, l’AMP devra être dans une dynamiqued’observation de trois dimensions :– de soi-même : les personnes aidées provoquent chez le soigné desémotions contrastées, c’est pourquoi le professionnel devra avoir une bonneécoute de son propre mouvement, afin de s’ajuster correctement dans cetterelation d’accompagnement ;– de son interlocuteur : il est tout aussi inévitable que l’aidant provoque ouque sa façon d’agir induise chez l’aidé des mouvements émotionnels plus oumoins contrastées. Il sera donc attentif aux signes non verbaux ;– de la relation elle-même : cette observation est tout aussi fondamentale.La relation ne devrait être que symétrique et/ou complémentaire.

ExempleDialogue symétrique :Soignant – Cela serait intéressant que vous puissiez préparer quelque chose de temps entemps pour le repas.

Soigné – Ah bon ? mais j’en suis incapable...

Soignant – Mais si, je suis sûr du contraire avec quelques astuces.

Soigné – J’ai déjà essayé et ça s’est soldé par des chutes...

AMP et résident argumentent sa position en réponse l’un à l’autre dans uneforme d’escalade relationnelle.

GRP : BNQ JOB : 12141⊕tout⊕DEAMP DIV : 21⊕f12141Fiche18⊕22 p. 12 folio : 104 --- 2/5/013 --- 18H34

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Identification des capacités d'interprétation de ses propres

émotions

Identification des capacités d'interprétation des émotions chez autrui

Identification des pensées

inhérentes aux émotions et des réponses à ces

émotions

ExempleDialogue complémentaire :Soignant – Cette activité journal est importante, elle vous permettra de travailler votremémoire et de discuter avec d’autres personnes de thèmes intéressants, vous ne pensezpas ?

Soigné – une activité ? Si vous pensez que c’est le mieux...

₅! Attention ! Ce dialogue peut illustrer une « fausse » motivation : être d’accord mais ne pas faire est uneforme de résistance. L’AMP sera sensible à être empathique avec cette dimension de résistance (oppositionindirecte, non ouverte) ou de réactance (oppositiondirecte et ouverte : « Je ne suis pas d’accord ! »).

Nous ne sommes pas tous égauxface aux compétences sociales ouaffectives. En effet, il faut repérer :

5 La dimension éducativeÊtre AMP suppose des compétences de pédagogie, sans pour autant seplacer dans une dynamique d’enseignement. En effet, cette position duprofesseur risque de générer une dynamique relationnelle asymétrique, orl’efficacité thérapeutique nécessite qu’elle soit symétrique.La dimension éducative suppose l’idée de vouloir démontrer que tel ou telcomportement, façon de faire... peut être intéressant(e) à mettre en placepour l’aidé, et ce pour des raisons argumentées. Ce domaine relationnel vacomprendre : un savoir théorique et un accompagnement expérientiel.

q Les techniques d’animationElles comprennent à la fois :– une façon d’être de la part de l’animateur AMP : motiver, reformuler,renforcer, encourager, dynamiser, modérer, gérer le temps, ne pas juger,ne pas intervenir à outrance, questionner, s’enrichir et enrichir ;

₅+ Rappel. Il existe des émotions dites « pri-maires » (P. Ekman) et universelles. Onpeut au minimum en dénombrer 6 : tris-tesse, joie, colère, dégout, peur, surprise.

GRP : BNQ JOB : 12141⊕tout⊕DEAMP DIV : 21⊕f12141Fiche18⊕22 p. 13 folio : 105 --- 2/5/013 --- 18H34

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Avoir envie : importance du changement

Se sentir capable : confiance

Être prêt : priorité

– des activités (artistiques, corporelles, récréatives...) auxquelles le profes-sionnel a été formé.e Sous une autorité et en collaboration avec l’équipe éducative, l’AMP peutêtre amené à proposer des activités pour permettre une progression vers lesobjectifs fixés (tels qu’améliorer la vie en collectivité de la personne par descomportements pro-sociaux ou inciter celle-ci à prendre plus en compte sesbesoins et de façon plus autonome).e Toute volonté de créer du changement doit s’appuyer sur des règlesfondamentales :

D’après Miller et Rollnick (2006)

État motivationnel d’une personne face au changement

e Une fois la motivation acquise, des règles globales sont alors à respecterpour favoriser la réussite d’un changement et la réussite de soin de typeéducatif :– proposer des outils ou des exercices à la portée de la personne (cettedernière ne doit pas se dire que c’est insurmontable) ;

ExempleOn ne proposera pas un exercice de mathématique très complexe à un ancien professeurde français, bien que l’exemple soit caricatural.

– éviter les mises en échec, et renforcer positivement les attitudes deréussite ou les efforts pour y arriver ;– faire les exercices régulièrement, parfois même de manière soutenue pourautomatiser en mémoire et favoriser les performances ;– verbaliser les stratégies.

q Être pédagoguePlus une personne possède des connaissances sur un type de difficultés et

sur l’univers qui s’y rapporte (parexemple, le monde du handicap),plus cette personne témoignera decapacités d’adaptations.e Être pédagogue, c’est savoirtransmettre des outils et dessavoirs pour permettre à la per-sonne aidée d’améliorer son copinget donc sa qualité de vie.

₅+ Les études sur le coping (à partir du modèledu stress de Lazarus) sont favorables àcette idée. En effet, un type de coping appelé« coping centré sur le problème » consisteà mettre en place de façon consciente desstratégies de recherche d’informationsconcernant les moyens d’action possiblesur le « problème » rencontré. Les étudesmontrent que ce type de coping est corréléavec une meilleure qualité de vie(Aikens J.-F. et al., 1997).

GRP : BNQ JOB : 12141⊕tout⊕DEAMP DIV : 21⊕f12141Fiche18⊕22 p. 14 folio : 106 --- 2/5/013 --- 18H34

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e Il s’agit ainsi de favoriser :– la curiosité ;– le questionnement multiple ;– les activités ludiques à visée d’apprentissage...Et de ne pas hésiter à répéter l’information de différentes manières.

6 Les dimensions socioculturellesL’anthropologie nous apprend la complexité de l’Être humain. En effet, lacompréhension de ce qu’il est, au-delà de sa biologie, des fonctionssupérieures (raisonnement, mémoire, concentration...), de sa personnalité,n’est permise que par la prise en compte de la dimension culturelle.Cette dernière doit s’entendre comme l’idée qu’une personne se comprendégalement à partir de la société dans laquelle elle naît, de sa lignée, de sarelation avec le même sexe et le sexe opposé. Cela va bien au-delà dessituations de personnes issues de pays différents, mais également lespersonnes issues de régions différentes, ou tout simplement de famillesdifférentes.

ExempleQuelles représentations sont mobilisées par le mot « chien » chez différentes personnes ?

– vont-elles se rapporter à des races de chiens ?

– vont-elles se rapporter à des souvenirs pénibles ou positifs de leur enfance ?

– vont-elles se rapporter au caractère sacré de cet animal ?

GRP : BNQ JOB : 12141⊕tout⊕DEAMP DIV : 21⊕f12141Fiche18⊕22 p. 15 folio : 107 --- 2/5/013 --- 18H34

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Comment définit-on une relationprofessionnelle avec les familles ?

Comment passe-t-ond’un « moi quotidien »

à un « moi professionnel » ?

Les relations des professionnelsavec les familles : enjeux personnelet partenariat

Les o Fiches 39 et o 40 sur la communication verbale et non verbale sontincontournables pour saisir ce chapitre sur les relations professionnelles. Defaçon non-exhaustive, deux questions paraissent fondamentales :

1 Se forger une identité professionnelleRappelons que les Hommes sont amenés à endosser de multiples rôles aucours de leur vie :– celui d’enfants, d’élèves, de copains, de cousins... ;– celui de salariés, travailleurs, de chefs d’équipe... ;– celui de père ou de mère ;– celui d’époux ou d’épouse/concubin ou concubine... ;– celui de grands-parents...Et avant d’être un professionnel, chaque soignant est avant tout un hommeou une femme et avec une personnalité singulière, des croyances (religieu-ses, politiques, spirituelles...), des valeurs, des normes, des réactionsémotionnelles et des parcours de vie très différents les uns des autres.Chacune de ces dimensions peut prendre le pas et agir dans la relation àl’autre, y compris entre professionnels.

ExempleChaque personne a des opinions politiques ou des convictions profondes qui lui sontpropres, souvent héritées de son entourage familial. Être soignant, c’est être confrontéperpétuellement à la différence. Cette dernière est parfois exposée au long des semainesde partage avec un patient. Il peut alors exposer au soignant son point de vue sur telleou telle question sensible (religion, port du voile, homosexualité, mariage pour tous....) quiactive nécessairement chez son interlocuteur ses propres opinions. Malheureusement, ily a un risque d’exposer ses opinions en retour qui peut desservir l’objectif d’autonomi-sation de la personne ou d’aide.

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Savoir-faire : habiletés motrices, stratégiques

Savoir-être : ma manière d'être au soin

Connaissances professionnelles : ma théorie

Sentiment d'appartenance, d'objectifs et de responsabilité

Une identité professionnelle pourrait donc se définir avant tout par quatreprincipes importants :

Pour faire face aux situations de soin, qui engagent des réactions émotion-nelles (inquiétude, tristesse, colère....), la bonne distance professionnelle etaidante n’est obtenue qu’à travers :– l’expérimentation d’une pratique (savoir-faire) ;– l’expérimentation d’une communication professionnelle adéquate (savoir-être comprenant les gestes, les mots utilisés, la manière de les prononcer) ;– des connaissances professionnelles (ce que l’on sait sur le fonctionnementdu corps humain, de la psychologie...).Cette démarche de professionnalisation dans le domaine du soin (au senslarge) doit rendre compte d’une profonde et humble tâche. L’AMP devientresponsable des actes posés sur une autre personne humaine dont les droitsfondamentaux reposent sur la dignité humaine et sa liberté.Le sentiment d’appartenance est important car il rattache le professionnelà un groupe référent, identifié comme support potentiel face à un doute. Ilest le garant d’un questionnement professionnel perpétuel, nécessaire pourque la démarche soit renouvelée et efficace.

2 Une relation professionnelle humaine : le partenariat familial,autant que faire se peut

Les relations entre soignants et les familles se font sous l’égide de la relationd’aide. Le concept de relation professionnelle avec les familles reposeradonc sur :

Un lien pédagogique Un lien partenarial Un liencommunicationnel Un lien indéfectible

Sans être dans unexcès car le risqueest de développerune relation de type« prof-élève ».X Souvenons-nousque les familles nesont, le plussouvent, pasexpertes du milieumédical/social.

La relation estsymétrique de type« adulte à adulte ».X Souvenons-nousque les familles sontles gardiennes del’histoire de lapersonne soignée,apportant desréponses et desaides potentielles.

La relation et lesprojets doivent êtrefavorables aumaintien de lacommunication.X Souvenons-nousque les familles sontles ressourcesnaturelles etprivilégiées dusoutien affectif.

Le soignant ne peutfaillir face à lasouffrance familiale.X Souvenons-nousqu’une familleagressive ou quiremet sans cesse encause les pratiquesprofessionnellesnécessite écoute,compréhension etsans doute encoreplus de chaleur.

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₅! Attention ! Le risque majeur de l’uniformeréside dans le sentiment de pouvoir chez celui quile porte. Ce type relationnel est dit « asymétri-que », le patient devenant un objet. Ces méca-nismes peuvent être très subtiles comme entémoigne quelques échanges avec les patients :« J’ai appelé pour qu’on me donne de l’eau, ellem’a répondu que c’était pour les urgences.Ensuite, elle m’a dit de me servir tout seul et elleest partie. Mais avec ma SEP [sclérose enplaques], j’étais fatigué et je n’arrivai pas. Je n’aipas osé sonner ». Alors évidemment, cet exemple,un peu extrême, sorti d’un contexte, doit renvoyerà une lecture plus complexe. En effet, le soignantcherchait probablement à rendre son patientmoins dépendant, et c’est d’ailleurs comme celaqu’elle l’a exprimé après une analyse de la relation soignant-soigné, soignant qui, par ailleurs, porte tousles stigmates d’un bon professionnel.

Rôle de l’AMP

e Favoriser des temps de rencontres formelles (RDV) ou informelles.

e Veiller à recueillir les particularités familiales et favoriser dès que possible la communi-

cation entre le soigné et sa famille.

e Suggérer des idées de repas, sorties, brunch... en aidant au déplacement ou favorisant les

contacts avec les professionnels (service d’accompagnement des personnes à mobilité

réduite...).

e Interpeller d’autres professionnels afin d’inciter d’autres prises en charge.

L’AMP pourra également se prémunir d’une fatigue professionnelle, améliorer son savoir-

faire et augmenter ses connaissances générales grâce à :

– des demandes de formation ;

– des demandes de participation à des groupes de parole ou analyse des pratiques ;

– la communication qu’il fera lors des réunions indiquant la nécessité que ce patient voit, par

exemple, un psychologue ou un autre professionnel.

₅! Remarque. Cette mère d’un patient qui s’inquiète de connaître les raisons pour lesquelles son fils doit

avoir cette ceinture de contention lorsqu’il est au fauteuil roulant ou s’informant quotidiennement desprogrès en autonomie à la toilette... peut rencontrer les résistances/réactances des soignants, c’est-à-diredes mécanismes de protection, de sauvegarde de leur intégrité psychique. Chacun apprend à gérer sesdouleurs en fonction de ses possibilités. Les groupes de parole ou les groupes d’analyse des bonnespratiques sont des temps fondamentaux qui permettent de prendre le recul nécessaire et d’agir autrement,avec pour objectif constant d’améliorer sa pratique professionnelle.

Les enjeux personnels s’expriment également dans les problématiquesd’identification ou de transferts. Chaque famille étant unique, avec sonpropre système de valeurs, normes, façon de voir et d’agir, le soignant, sansjugement, agit en s’adaptant à chaque nouvelle situation.

3 Le cadre législatife Les associations qui se sont constituées sous l’impulsion des familles demalades (pour la sclérose en plaques, la maladie de Parkinson, le cancer...)

₅+ Les témoignages de vécus des familles àtravers le parcours de soins de leur prochevictime de traumatismes crâniens montrentà quel point ces périodes sont rempliesd’angoisses, d’incompréhensions, de soli-tudes, de colères. Ces familles racontentleur relation aux professionnels médicauxet paramédicaux et leur soulagementlorsqu’ils rencontrent enfin une équipehumaniste, à l’écoute de ce qu’ils ont vécu,de leur questionnement, s’adaptant à leurrythme (voir le site de l’UNAFTC, Unionnationale des associations de familles detraumatisés crâniens et cérébro-lésés,www.traumacranien.org).

GRP : BNQ JOB : 12141⊕tout⊕DEAMP DIV : 31⊕f12141Fiche28⊕38 p. 24 folio : 182 --- 6/5/013 --- 12H40

Animation de la vie sociale et relationnelle

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ont permis de faire évoluer les idées et pratiques médicales, si bien que lelégislateur a reconnu leur importance, en créant notamment des commis-sions des relations avec les usagers et de la qualité des prises en charge,dans lesquelles sièges un représentant des usagers souvent issus desassociations agréées dans le domaine de la santé.e Pour les patients adultes, le soignant est contraint au secret professionnelce qui implique l’accord explicite de la part du patient pour la transmissionéventuelle d’informations. En effet, les personnels soignants, y comprisl’AMP, doivent respecter la loi du 4 mars 2002 relative aux droits desmalades.

Loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades –Article L. 1110-4 du Code de la santé publiqueToute personne prise en charge par un professionnel, un établissement, un réseau de santé

ou tout autre organisme participant à la prévention et aux soins a droit au respect de sa vie

privée et du secret des informations la concernant.

Excepté dans les cas de dérogation, expressément prévus par la loi, ce secret couvre

l’ensemble des informations concernant la personne venues à la connaissance duprofessionnel de santé, de tout membre du personnel de ces établissements ou organismes

et de toute autre personne en relation, de par ses activités, avec ces établissements ou

organismes. Il s’impose à tout professionnel de santé, ainsi qu’à tous les professionnels

intervenant dans le système de santé.

Deux ou plusieurs professionnels de santé peuvent toutefois, sauf opposition de la personnedûment avertie, échanger des informations relatives à une même personne prise en charge,

afin d’assurer la continuité des soins ou de déterminer la meilleure prise en charge sanitaire

possible. Lorsque la personne est prise en charge par une équipe de soins dans un

établissement de santé, les informations la concernant sont réputées confiées par le malade

à l’ensemble de l’équipe.

Les informations concernant une personne prise en charge par un professionnel de santé

au sein d’une maison ou d’un centre de santé sont réputées confiées par la personne aux

autres professionnels de santé de la structure qui la prennent en charge, sous réserve :

1o du recueil de son consentement exprès, par tout moyen, y compris sous forme

dématérialisée. Ce consentement est valable tant qu’il n’a pas été retiré selon les mêmes

formes ;

2o de l’adhésion des professionnels concernés au projet de santé mentionné aux

articles L. 6323-1 et L. 6323-3.

La personne, dûment informée, peut refuser à tout moment que soient communiquées desinformations la concernant à un ou plusieurs professionnels de santé.

GRP : BNQ JOB : 12141⊕tout⊕DEAMP DIV : 31⊕f12141Fiche28⊕38 p. 25 folio : 183 --- 3/5/013 --- 19H15

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