4

ANCIENS STATUTS

DU

DIOCÈSE 11E L1310GESXIII, XIV° ET XV SIÈCLES

Pie

Lt)t:is GUIBEIVr

(Extrait du Bulletin du Comité des Travaux historiques et scientifiques.(Section d'histoire et de philologie, année 1888.)

PARISERNEST LEROUX, ÉDITEUR

28, RUE BONAPARTE, 28

1889

Document

Il il il il il Ili illi il il il il 11100000005777372

ANCIENS STATUTS

DU I)IOCÈSE I)E LiMo(JiisMlle , XLVI ET XVe SIÈCLES

(GO Min de M. LOrIS CUBEnT.)

On possède liii grand nombre de statuts et de, 'gletncrit s du moyen Sgeconcernant les ordres religieti ; ceux (lui se t'apportent au t'Iergi séculiersou! plus rares. Dans le diorse de Limoges, pal' exempl, où nous ,_na 1550115 beaucoup de rigb nient s tnoiiast Pua des un "l xiv 0 si'cies, lesils anciens statu t s synodaux qui aient, ép pub! iùs sont eaux d Philippede Munlrntreucv (1.-)19) ''. MM_ A. Leroux, E. Mofiniut et. A. Tiiornas 105

ont récuinrneiit réédités dans le second voitiititt de leurs flocwnt•n(s hW-tiques concernant la Marche et le Limousin.

Ce n'est point qu'on n'ait commisse pas tau t ras. Les A rch I Vas il part e-tneiitajes consttv.tt 'ii manuscrit diuttétessaitis statuts du chapit tecathédral, d quelques anhi4VS, dans Itir ensemble, aux toit-stittitions de l'ltiIi1jio (le Moittruoreuey et alitant, dans leur contexte, desoidoiunauues qui remontent aux deux siùcles prit • 'liti1s_ - Pour le titoyetiàge , murus t t itx ions jusqu'ici quee deux i n li cati nus concernant

t un m niedocument

jo Dais sa Bibliothèque, le P. lelouir nient latine dès statuts s ynoViaux leI '(tvè1u e Ra uiaud de La Port e , tuais sait s en donner ni l'aitalvse id ladata.

'i° 11 s a sept OU huit. ans, M. t HiNaill, alois aichi\ isi e de la liait t e -Vient te, - au coma de I'tnoiine t cavai I Iicassi t par la tevision soin-malta le toutes les liasses le notre dépôt départeititilai, iii tue de lannmWdWbn des duels dont liii tic ses piéd.cessettis a ail nWb"é les

- rencontra soi t le texte in rue, soit une anal y se som lutai le oudes extraits des statuts de Ravnautil de laport. Une note de M. lli',aitt.(écrite ait las de la page 1!1 0 de l'exemplaire, aJptitcitujt aux Are h ives,des C/troni'pes de Saint-Martial édits par M. Du1dis Agir), al testequ'il a ai t rvlevé dauts ce doc t iitieitt un passage important pon t, la dter-mi tint loti de la date du Co mmencement de l'alun te en Limousin; la tnnie

1 J Phulippe deMoutmoitncy fut deux ims 5V tilenittit cy,,1517-1519).) lttue de Limoges de i,4 à 1316, et ébr Ù à cette date à limhn&hé de

Bourges.

-4

not ou-tale qui' cos 1w. fi Ili remonlent à l'année t3 ru Mais lal)ece qui n fourni ces i'insiignenteuls n (té replacée dans sa liasse et elli'lie sera probablement retrouvée qu'ail coins de l'inentaire du fonds lu'llv,\eh,v, fonds intéressant et considérable.

Gis inétues statuts de 13 ro - la date indiquée par M. Rivain est liii'xacte - tous venons deii retrouver le texte complet ou fi peu près, dansun petit (du in e manuscrit conservé à l'Évèch é de Li ni oges et dont I 'é cri-luit parait accuser les dernières nuitées du xv , siècle ou les pretiilèreulii \V)'. Ce manuscrit nous a été fort obligeamment COlflflhulniqtié parM. I 'alu é li eu ry A rd ant, secrétaire général de I • E ècIté.

Le livre en question se compose, de soixante feuillets de parchemin, dei millimètres de hauteur sur 113 de largeur. linos ce nombre ne sontpas coinlitées les feuilles de garde actuelles, (JItI OuI été ajoutées ut

I rés t'a pp t 'oc h éc de nous, où le manuscrit n é té I'' lié en parch e-tain. Les aliviennus Feuilles de garde offrent quelques alinéas d ' un interdit

ou (1 tue pièce de procédure analogue, (lu xvi si èd e : il est visible qu'onles an ait juxtaposées, elles aussi, au manuscrit primitif.

Sur la première de ces feuilles, on lit ces huit lignes auxquelles ilsemble difficile de donner le nom de vers

Ce livre yei, se me semble,L'autre jour l'on pouirtoit à vand ri,Que je achaptis argent contentCinq ardiz(') que valli'nt troys blanc

Vous priant, qui le trouveres,Pourtes le moy à Montrn aille rt').Je vous donre gracieusementUng pot de viii ou di , l'argent,

P. Cii.iiuoi'eii.

Chabodie 01] Chabeaudie est un nom assez commun à Limoges aux xvieet xV]i C siècles.

Au folio 3 recto, commence tin calendrier avec titres et quantièmes enrouge. Cc document nous parait peu intéressant. On n 'y trouve, en fait desaillis titi diocèse, que « saint Martial, apôtre e , au 3o juin et « saintLéonard, confesseur », au 6 novembre. Ni sainte Valérie, ni saint Junien,ni saint Yrieix 'y sont nommés.

Suit une prose à la Vierge, accompagnée de plusieurs oraisons. Auxfolios x3 verso et a' recto et verso se lit unie addition, d'une écriture trèsdifférente et d'une encre très blanche. Ce passage contient quelques

('J Ancienne monnaie, qui représentait 3 deniers et équivalait au liard.t') Faubourg de Limoges.

-5—ordonnances remontant è I é pi o pat (le Jean Ba cil ion de Mont bas, évè ue(10 1 i in iures deMli ft 1,5 ro, Il e nn inenco ainsi

Feia fuerunt, dce)e(a, 1criii et publicata jwiiria!iter .statuta predicta (sic)t in sti/o preiliete curie tedii piirepta et ........per prartieos et curiales

ipsins rirdinata, per Reverendiioi in X,'isto patieÛi et iIu,fllflu?fl Pebuni Bar-t/ionis, in 'tecretis licenciatuin, ahbatim monesteiii Sancti A ?q/iLSlifli '(, Reve-rendissinii in Xristo petits et Iiomini, et nomine Domini Jottannis, DeigiaciaLernrnicen.sis episcopi, affriolera et vicarium ueni,aleifl, in auto episcopati,die ,ncreurii jjja mensis octohrh.,. cana ibm Lui millesimo CCCC nonage-SÎIIII) 20.

Les dates (les ordonnances iris brèves inscrites après les ligues précé-dentes sont indiquées pou r chacune : . .déevmliie iai février t( y . st.-iSo3) ii octobre iSoS et... juillet 1S06.

An recto du feuillet ib, commence le. texte (les statuts de i3 ta. Ils débit-Lent par ce préatnhu1u

Reginaldus, Dei qratia Leinacicensis epi8eopus, universis advoeatis, sert»-(mitais, proenritoribus gencinin (sic) p re.sentibus cc tuturis Curie nostreLemovicensis et alus wJ quos prescntes lictere pervenctint, salutein cl since-ram in Domino caritatem.

Ad (tecorem justicie, univei'sorum vitanda dispendia, doctrinerum jura-(arum reformationeni et orlinatirinem eorum que .submietenda jurisdicinui(sic) ecclesic Lemoi'icensis curie dueuntur, inter quascuinijue peu'.sO?ioS, jwli-cialiter et extra judicialiter tain in negociis quain in eausis, lento tibenciusci fervencius debemus assurqei'e, quanta ca subitictis feuctuosa et utilioraconspiciinus, et eventus eorum contrarias, funs tissonos, partibus periculoso.set profeclo dampnabiles experiuntur, etc., etc.

A la suite de ce préambule se lisent une cinquantaine d'articles quiparaissent constituai un véritable règlement pour In chancellerie ecclé-siastique. Plusieurs passages de ces statuts, dont chaque alinéa coin-mence par la formule consacrée Statuirnus.,. inhibernus, etc., présententun véritable. intérèt. Il faut mentionner tout spécialement ceux qui ontIrait aux fonctions des notaires, aux connaissances et aux garanties quidoivent être exigées d'eux, aux formalités de leur réception, it leur muta-trie u ta t in n au greffe de l'officialité. La nécessité de pourvoir aux besoinsdu public aait forcé le juge ecclésiastique et son chancelier d'investirde ces fonctions des hommes ignorants et incapables '. Jl fallait mettrelin ii. cet, état (le choses, et c'est l'objet (les premières de ces ordonnances.

Nous venons de voir la dénomination de chancelier donnée au greltieren chef, de l'officialité ce titre, il le portait couramment et Oit lési-

(') Deux mots illisibles. On riait dérliiûreuintiinata ad.(°( Pierre Barthou de Montbas, abbé de Saint-Augustin de Limoges de 148 à

15o, résigna à cette date et mourut le 2' août iSoS.(') ()li,n, prupier uporluniiofein i,iItiwiain,jura/i mulli fiehanl per officialein

cl cancellarin,n guorum ex eis plures sont [in]eoinpli, indoeti, viles et i( cu-rantet infideles in hits que in livleris poni sont salUa ((o 15 vo).

- f;-

una il, à I j ni ogi s, oi I je n) in de rue de la Ch (I ucdllci e , celle où sesliiirean étaitiit installés. On lui donnait aussi le titre de garde sceaude la cour tic Limoges » et nous le t rOuvolis précisé 01(111 (111 peu pi usloin, dé sigué, avec cette double qualification, à un acte en date

IR 'i•Chancelier et garde sceau de la roui de Limoije.s ), — ce sont précisément

(eux titres que porte Pierre Faure, l'autou r de la tiiesni te ayant pourli rit d'uniformiser le sy si w e de comput. des années (laflS I é t eiid u e denoire province. On s 'était demandé si ce personnage était un officierecclésiastique ou un fonctionnaire cuvai. Nous avons essa yé, Clans UIIC

publi catio n réce ni e C'), (le dé no n t rer q u'i I s'agissait dit chef du greffe del'ofliciaiit é diocésaine. Le manuscrit de i'évèclné de Limoges vient con-firmer noire opinion.

Pierre Faure, ordonna, l'an z 3o), qu'à partir, (le l'année suivante, onchangerait la date air 5 niais. au lieu de la changer le jour de Pâques,comme cela se faisait aiiparaaitt dans le diocèse de Limoges (1)• Cetteréforme frit eu effet appliquée à compter tic r3or, et nous avons pli tater qu 'on Limousin on s'était gér ié ra t enieu t ci info ciné à cc st y le, jus-

qu'aux irouvelles prescriptions poilées sur te sujet par (édit di' liossi lion.Mais les passages que nous venons de signaler ne sont pas lis sertis (la

notre manuscrit de nature à jeter quelque lumiè re sur le carac t è te et laportée de la réforme de Pi erre Faure. Les statuts de n3 n o contiennent (CL

confirmationation par I au toril é ecclésiastique, ou peU i-è ire la simple i'éédilionde fa mesure ordonnée in ï3oo, et prscIicIit en ces termes aux notaireset â tous les ofliciers relevant de la juridiction ecclésiastique d'avoir àobéir à l'injonction du chancelier

Statuirnus de cetero dalam litteiai'um (Iii nijut t in ni festo AnnuntiaeionisDoininice nzudari, proul mutacionem alias fieri in testa Pasc/te est iterU ordi-natum, cum propice binum ') cursum in anno uno predicti J'est! Pasche,coinputatiooe date niulti quondoin exweruU eii'curnvcnii ).

Cet article est doublement précieux: trou seulement, en effet, il con-firme la mention tic la chronique tic sahit Martial et atteste le caractère

() ,.. Domino Nyeolao de Vossaco, etimn canonico ecelesie, prOcuriitOi'CquieReveu'e,zdi in X° pains et dwniui, Domini P. iniseralione diiina Lcnwrire,isisepiaopi et Sre1ILIFER0 DICTE LEMOVICENSIS CURIE, site CNUELLARIO (f° 54 y0 et55 ri').

( 1 ) Magisier P. Fabni, CsNcEI,m,s1n78 ET CTJSTOS SIGILLI CURIE LEM0V10ENSIS (Rilil.Nationale, man. lai., 11019, loi.

3)Des formules de date el du eoonnence,nenl de l'année en Limousin. Tulle,Crauffon, f886.

4) Nota quod data liiieraru,n conb'anluuni solebat malari in feslo Pasehe, indyocesi Lemovicensi; sed magister P. Fab,'i... maillait quod data ntulareturquolibet anno in /esto Annunciationis lieuSe Marie (mari. lat. 11019, fu 25).

C) Nous ne pouvons lire autrement ce mot.)) F° â4 verso.

-7—ecclésiastique de la réfoi'nie tIc Pierre l'arii'e niais il indique le motif decelte i'ébi'iïro. Ii kit' (fi. Pàquis ni' toiill.Oiiit pas à date fixe et iankrt se

rapprochant, t an ti t s' loi ri an t titi point de il (' art de l'année asi r'ono-mime iles lioniains demeurée le cadre de la i'oruprilation chronologique,il en ré iltail que,e, dans le cours d'une ail O ie k 365 jours, on pouvait

trouver ((Clix fét es de Pâques. De plus, toutes les fois qu'il s'écoulaitentre une Pâq tics et la suivante pi us de 365 jours, rannée comprenaitun certain nombre de dates cii double. Ainsi, dairs les pays de stylefi'aneais, l'année allant do Pâques i'itj3 - (19 mars - à Paques 1(94

- i8 avril avait eu vingt jouis en doul.dr' toux 30 niais, doux 3i mars,

deux 1e1' avril, etc. Eu soit e qii ' tiil acte simplem e nt daté des calendes

d'ai rit 193 , sans indicliin , peut Mn , iniljlïi'r'eruni'uit atii'ibui" aui lr OE\ rit r q3 oui au w avril I'u)p l,'annéc coiunierrcauil à Pâques ia6,avait eu doux 6 mars, deux'17 niais, etc.

Bevenons au contenir tIc notre manuscrit. La I lune (les registre s

dol'o Il j c ial il é, li nombre et la qualité des t émoi us, li' s p cécai itioris à pic titi iej.roui' pi'é ni r certaines fraudes, pour él abli t' 1 id eu li té tics ('ontI'al'lanls'

pour assurer l'audition contradictoire des partis dans tes procès, l'ontl'objet d'un certain nombre de ces ordonnances. Les remises, délais etajournements sont réglés. Les ho notaires de la t' liani'e I (cri e sont i'éd u ils etfixés à titi taux qui ne devra pas ('tic dépassé. Le cadre de celte noticet o tilt' sommairei'e ne nous p e r'ni et pas il' entrer dans le d é lait des Vo r'iOai itésimposées air greffier de l'officialité et aux notaires, Mais rions relevons àla fin du docunieni que iioris exaririirons ici quelques articles relatifs aux

luailes de la Confrérie ». Ces officiers devront - comme les consuls denos communesu nos liITrousiries - rendre bars comptes à la fin d e l'ait né eet remettre à leurs successeurs l'iuxcéilan I des recel (es ,le bar gos-(joli (II, No seront réputés l'ai i'i partie tu' la couii'éi'ie que lis p e rso nnes

régu lié i'omnoiul anlinisi's par les hailes et i nrsei'i tes à la liste tles'assoeiéscelles qui ne figurent pas aux registres ne seront admises ni aux ban-quets ni aux air t t'es réunions et actes de la cnirnpagiiie : si elles s'y pré-sentent, elles devront ('Ire honteusement. chassées

(tien que ces dispositions puissent s'appliquer à toutes lits confi'('ries,et que le diocèse (le Limoges ait possédé dès te xjesiècle tics associationsde piété pourvues d'une organisation assez complète '), il est vraisem-blable que les derniers articles des statuts de llavnauud de la Porte ne

(I) ,Ç/tttuinius quod bajuli confratu'ie seunei iii annuo de /ei'alis et perceplisjw'ibus oonfi'ati'ie ,'eilda,zi ralionein et coinputum, etc.

(') liii con/'n'at,'e.s dum(a,i'at de eele,'o i'&'putentnr, qui r'ei'eplÈ ernari per' haju-/as, el ni in eoruin pupiro s'erip!i fuerun!... si ud curnes!ivos cet ail niws con-fi'ulris actas s'pec!an! (siCi aduiir'(i, cran i,qnominia repellanlur (f' 30 r')

(3) On a conservé les statuts de la Confrérie tic Notre-Dame de Saint-Sami%eilr,qui remontent à r 2 i ' ils sont en lingue roiliane. La DIAMè"e uni iOuialc

en a récemment acquis l'original.

— R —-

için(erneril pas Inutes les confi ries en géiiér';tt, mais ont uniquement envite celle que formaient les officiers de la charicillerii et les notaires etautres scribes placés sous t an t o ri té le l' fil ci ail té. La teneur d'unene dis-position relative à l'assistance à la messe de la sainte Vierge, obligatoirepour lotis les confrères demeurant au siège de la cour ecclésiastique (,nous donne lieu di' le penser.

Lis statuts de u ro ne sont, en somme, comme on a pu le voir pal' I4rapide apercul q ii précède, antre chose qu'un règlement pour la chari-e e! I, ri e de I officia lit é diocésa i ne et les scribes de divers ord u'es dé pe n-clant de cette juridiction. Le document se termine par ces mots, qui nousindiquent ta date exacte de leur promulgation 10 novembre.

Acte fuuceunt hec et per nos statuta et ordinata 'lie martis p051 octabasomnium Sanctorum, anno Donuini millesimo cccmo deeirno(°).

Au fol. ts recto, à la suite di' ta tï:iumuuli linali qui précède, et sansaucun enti10 ni préambule,le, coin in e ncen t de nouvelles ordonnances quiparaissent lii' tre que le rappel et la reprod uctioii d'ancienseus statuts syn(j -daux 3) Elles ont trait à r ut t rd ii vt à l'ex un innir un icatien, ii la ilé n ont in-tien des sentences ecclésiastiques, a leur publication, aux formalités quiles acconipagrien t. Les mé rut s st u t uts rappellent lis p en ries poilées par leconcile de Lyon contre les usurpateurs dis biens de l'lgiise, t'entre lesPersécuteurs ([il clergé, centre eeuv qui iol 'ut. d'une façon quelconqueses privilèges.

I'iv sèque prononce notamment l'exuûniniunicatioii contre tonti''-sonne, si élevée soit-elle en dignité, qui empêche 5CS diocésains, clercs oulaïques, rie recourir librement à In juridiction deofficiaI puni ideu leurdifférent, suivant l'ancienne coutu uni . Uartivle ost sans nul doute iil'adresse des officiers du roi. Les derniers évêques, Avuueuic de La Serre,Gilbert de Mal e inuit et, fla ila u d de La PoiLe_lui-lité me (qui avait réponduà ta convocation de Iïonifitce VIII malgré la détuie formelle de Philippe IV,et durit le temporel avait été saisi), eurent souvent maille h part il , avec tessénéc lia us et leurs lie un tenants.

Suivent un grand nombre (lait ides qui se rapportent à des objets très

() Distrietius injungentes ut confratres in curia residenles, liera dehita, enteepiste/am ad tardius. (Ad (ardius doit évideni nient se traduire par au plus lard)ail missent Beale Marie, diebus et alus (?)de quiblis .statula,n est, reniant: aile-quin, sine aman j m'eniissione duomum denariorumn j'ente solvant (f0 3e y0).

(0) o 3o y0 et 31 r°.(1 ) Voir ci-après les dernières lignes de cette partie du manuscrit, que nous

reproduisons.( 1 ) L',vconinuunira,nus o,nnes illo, sive sint cierici, sire oint loyci, cu)u.seumn que

ordinis, dignila fiS mu ('Ondic jonj8 existant, qui inhibent scu impecliuni et mlii-beri sen irnjterlirj faciimnt, murette cet indirecte, rjuoniinus, more solito, clemici etlayci Lemnovicensis riiocesis libers et secure reniant ad cw'iam Lemnovirensemn etlitigent in cademn (f0 39 r°).

-9—divers; il convient d'y relever dis prislililiotEs jeialicr observationde la règle dans les monastères et les cl tap i l i esi, à la publication dismariages, qui ne doivent être célébrés qu'à l'âg e, légal : i j ans pou!Ilioninie, tu ans pour la femme (i) ; . l'obligation de ta ronfessioui annuelleet au secret imposé ait confessr'ui (' i la communion et à la consirninia-lion des hosties (4); à l'interdiction laite aux 1uèt.iirs (l'avoir dans leursmaisons des femmes suspectes &, de jouer aux jirix rie hasard et de fré-queittet les tavriuir s (. Il est plusieurs fois rappelé, dans ces statuts, (tue.louis prescri lit ion s ii t inox et lent celles des tédécesse u rs tic flaynan d d eLa Pu il e . La in iii ion expresse quen fait 1e p rél al à la fin tIti ri oen ut in Iet lis termes du passage auquel nous avons déjà fait allusion, l'établissentsuffisant ment. :cos or(lowian(es nul été vendues par les an ciii ts év èq tuesde Li uroges, iiotamtneiil par le prédécesseur immédiat uh' Ha

'nand til-

bort di Malernort (1275-1204). La confirmation de ces établissements estptoniut Ignée, par le nouveau prélat dans le premier synode de la Saint-Lue teint par lui, c'est-à-dire autant qu'on lieu! t le coij oct tiret , le18 octobre 12q5 ou e2c6. Si celte conjecture est exacte, le document seraitantérieur de quinze ou seize ans au règlement sut' ta chancellerie ecclé-siastique de i3io.

Voici les dernières lignes de cette série (k nos ordonnances diocé-saines

Et nos 11i!Jinalrtus, miseraciofle iHvi'na Lemuukeasis episcopus, supua'.lktostatuta lik keta, per boite rrwmor'ie Gilbertum. Le,novieerzscm episcopum,predecessorem nos(ruLiN, cl alios j,redeecssores ,'ljta e( per eos in suis synodispublicata, Confirmantes, appr'obantes ne r('iain innoi'cutr'.s, moiio et firme,in pi'esen(i synoilo Senti Luce, QUAM PRIMAI! CELEBRAMUS, orna cernjuiliusdam alUs statutis publicarrnns et en suh penis Impositis per predeees-SO7'l?S nostros predictos [et' alias in cis positis e subdictis nostris prccip'imusobserca.ri M.

Après ces statuts viennent des ordonnances incomplètement datées (0),remontant probablement au XIV 0 siècle., puisque colles qui suivent sont de1379 : elles sont rendues par les vicaires généraux diin é (que dont lenom n'est pas Prononcé, et sont relatives aux marques de respect à donner

(1 ) F0 45 v', 46 r°.(I) F0 46 r° et vo('I F 4 • vo.(') F° 39 et ko.(') F° 46 et 41') F° 4- r.t'> Coin e(alu(urn fuerit per predecessores notros (f0 44 v

u)... Cern per prede-cessores noslros injunetuifl est, etc.

(0) Fu 44 > v et So r.I') lire sient eonstilutwnes et sIfr.(aIa edita per dominos viewios I)omini Epi-

scopi Lemovicensis ex (sic) decinw kalendas jwuii anno Don uni mil lesimo.....(P 50 r).

- 10 -

au Saint-Sacrement, il le xtr t ii in et à la san e t ion des si u Le uts eeC tisia-.stii1 rus, à 1' observa (ion dis stati ils svnoilaux et inijaux (4 des cations.Peul-èlie faut-il les attribuer aux vicaires de Jean de Crose, 4111e lepii nie de Galles retint uilqite 1mips piisonuier, apris le sac dc la Citéde Li noges (ro sptetiiliie J170.

Ce q tri suit 5o verso) nous montre le p toc ute lit de I Er.q ii nV tU e lii: tI I t ge 4) au Cli api, requérant, Cii 1379, loft j t ai de fai re Prçi Ut ul-

gui r et et Iregis t ici au roc unit des statuts d'anciennes cou turnes de l'églisede limoges (pli tIn SC troiivettl ,as insérées aux ordonnances synodales

À,i,io l)omini millesimo CGC O sep wqi.sirno aono, die Pris post fis(uinsan';li Anitct_' apostoli , que fuit prima nicnSis 'lecernbris, vcnitnbili et cir-CliiflS(rt() iio tfl(lqiSt 10 Jo/ttiflne (le Vallibus, lietfliifitO Vi k(liits, 0tftca1tLemovietisi, in cutia, hoea e.cpedieitnis CUUSIIi'lnfl, JiiO tribwiuli se,tleuti,fuit pro patte iet'e,endi in Ch.rjsio pains et Domini, liainini nostii AymeriesDci pitv iii Lemoticcnsts episcopi, ibidem explicatura quo'!, tiret ouillesstalus et obseeriicioncs curie pi'edkte in pretenhi libto non conhineimfllUr, taimflsunt, et dia est, et ab antiquo fwruat observati et tli'jiti et atijue, qui etque STILUS curie nuncupantur, qui sub tienetati eleta sic) in ! t ic seflti librocontenti, cidelirci in ltuj:isuiodi, possunt et debeut comprehiu'li. - Et intercetera fuit et est stat ut uni et ab antiqua ObseltVitum quo't, it(C,

S ul vent q iielq n es articles relatifs à la représentation des parties, à laConstitution des procureurs, etc.

Au folio M recto, nous 'lotis trouvons transportés à talutée r 'ji4 et ill'épiscopat de Pierre dc Motittiritti O; La Cour le lOffieial se tient dans lachapelle du eiiiictijr ,c de Saitit-Pierre-du-Qireytoix, ait Clutteaiu dec'est eucii effet dans ta y 111e du Château q tu t se 'ont réfugiés les chanoines e tque siège lajiriidictioti e cIésiastipit dolillis la destrurtinti des tiriiraillisde la Cil é aloès la reprise de et te dernière ville par le Prime N tir.LE vi' j tic habi te son utiattoi r disle ou ta forteresse de Mont brinu q ii il faittestaturti. Nuits copions encore le de cette nouvelle série ticcitustitit lions

Site quiet ana, Doniini ,,(illesimo CCCC 0 viiCSi,fiO octal-0, indicione Se5((t,potifificatus sanctis7tii in Christo patris et domnini nostri, J)omini Martini,(lit' in's piocilencia pape quinti auna undaeimti, excelle nhiSSimnOtjllC principeet (lutin', nostro Domino Karolo, Dci qiacia Futineorumn i-eqe regnautte, tIiver) sexta mensis septeiribris, in capella cirotii erelesie pariochialis etrurale saacti l'etei ' lt' Qwv!ririo, in quo loto tenebat ut curia vcnem'abilis viiitlonuini offiriatis Leuitvicensis, per reneratji jem virum domninum Johunnein'le Peysuco, canonicumu ecclesie Lemouieensis et jouta tenenlem vcnvrabi!is

et eiuelsiaSpCcti titi tiomini affiriulis Lemovicensis, instante et ,equi mente

Eiq tic di Limoges (le i1 13($).O) Ev'(Int de Limoges de z4 ,,,.-, à 1456.I') Le tint eicfeiu,a est souvent etttp1oé pour désigner la chapelle du cime-

tière dr Saiiit-Pierre, chapelle placée derrière le chevet de l'Église.

:c

.,

6'dq RV*/

- Ii -

ve,u',&,ili et tiscrete vivo loniino Sii1ao de Vessai», CWTfl CUfl'flieo il-

sic Le,neicen.sis , » t uCtorV/ue ,ete,'enclj in Christo fi(l'ii et fl'eini,!),nnini P., glivina, Le,noi'icensis episeopi, et sii1lifeeù 'licteLt,weensis ceci' sire eaneellario, fuit jnliciiliter lait quedalil ;urrapapiri cedula scripte ibilern, rad Jprefatwn dominum officiel ni e.rhibita etporrecta, ac illi''titinlnti et dc'lacatnrn rt ordinaturn mole et forma cipleut in Catkm cedula conlinetar. !é de quitus venerabilis pair curieperiit in.slreine'ntuin ZLutLm et pluie; et rtîjus papiri ceilule tenor Sequitiil'sub bus eei'bis, etc., etc.

NOU S in uns reproduit cette foriiriilo. qui nous fait assister aux fornia-lités dciii éii neinent et le proni ulgat ion les statuts ecclésiastiques. Ellenous n parti iiitéi'tssaiiti'.

Les oi'dinuati'es enregistrées api ' s ce préambule ont trait aux 'i:-lences r nintisis à !'égard des eclsiastiques , aux sentences lutéescontre les ailleurs l' fail i le voile nallive et aux procédures à stik ce ciipareil Cas. Sont iioitiiiiés turne témoins de la u'niilgttion de ces irti-rIes e Mu'lutl l;ui (Vi(ois) Guillaume Chambon, Cuilleuine ,tlhiac ett;uillatnnr des Coiitni'es, cinlnissail'es et jurés de la Cour de l'OfficiaI.L'insli'utnent original est signé G. dc Pinu M . La famille Dupin n foitritiun grand itoitiluc de notaires.

Le bas du ers dit fol io 57 est re inpti par une oi'dou ii;ti ce disposantque la ' I le (Ji, la Toit ssai u t n 'est pas ce usid é rée COfli nie joui' férié en ccui conr''riie la déIivi'aucc des monitoires. Cc passage porte la tinte du

is i llai iU5. l)eux feuillets ont ét' il lui s k la suite lii hlio 57. Lesstatuts qui suivent s' ralpoctiit àri'tatii's 'ii(Iiètt'S et aux défais cl loi'-rnalits 411Cellos 'oiiipi'ti'iit. La formule finale qu'on lit, au verso finfolio Go n tio'nniie I' i'c.'ii'il fini, sauf les lacérations sizuates plus haut,parait r O hill I l I t. Un' nt ren\Oie, pour les ui'dunaitces postérieures, aucoinineneuteut du volent , Nous aojisparlé les totislilutions de lurvèqueJean l3at'tlion de Monlbts qui y suit en dît i'ipjom'lés.

Notons uie, lu cour ni k la tin du manuscrit, la lettre iuitiale dchaque alinéa n été laiséu cii blanc pour i'tu'e col tutu té'. L' copisteproposait salis doute de i-eniplir cette (aune ii SOn loisir e il nui l'abit.

ai F*21 l'acta fue,'wit, dt'c'eta, lecta cl pabicala jutiicialite statué', p,e/u'ia cl

in siilo presen lis curie u'edifji p'e'epla.

tNuCl5, iMI'IIIMEIIIE t, litiUliN ET I:", "IRU!: (;%IC',!Ei,.