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L e Manipulateur d’imagerie médicale et de radiothérapie mensuel n°176 - mai 2009 23 e Journées francophones d’IRM Communications Session manipulateurs 24 e Journées francophones d’IRM de l’AFPPE À paraître le 26 mai 2009 Guide des technologies de l’imagerie médicale et de la radiothérapie Revue de l’Association française du personnel paramédical d’électroradiologie depuis 1966

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LeManipulateurd’imagerie médicale et de radiothérapie

mensuel n°176 - mai 2009

23e Journées francophones d’IRMCommunications Session manipulateurs

24e Journéesfrancophones d’IRMde l’AFPPE

À paraîtrele 26 mai 2009Guidedes technologiesde l’imageriemédicale etde la radiothérapie

Revue de l’Association française du personnel paramédical d’électroradiologie depuis 1966

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C’est à la fin du siècle dernier que l’AFPPE et le ministère de la Santé ouvraient le dossier sur lescompétences partagées ; les contraintes budgétaires nous préoccupaient et notre commissions’appelait “commission des Statuts et de la Réglementation”.Les principaux sujets pour lesquels nous étions sollicités étaient : l’exercice illégal de la profession et lacompréhension du décret d’acte.Notre Association stabilisait son organisation par l’acquisition d’un Siège social et la centralisation descotisations.

Depuis le début du 3e millénaire, nous avons vu notre profession, à l’hôpital, placée sous laresponsabilité de la direction des soins, mais aussi la possibilité pour les manipulateurs de devenirdirecteur de soins.Notre commission porte désormais le nom de “commission de la Réglementation et de l’Imageriemédico légale” - Imleg - pour élargir son champ d’action.

Notre priorité et les préoccupations de nos collègues restent axées sur la responsabilité professionnelle,l’exercice illégal et la défense de l’exercice dans le respect de la réglementation.

L’évolution de notre profession ne peut se faire qu’au regard de celle de notre société et de notreenvironnement.Le nouveau panorama est constitué de T2A, démographie médicale, trou de l’assurance-maladie,réforme des études paramédicales, nouveau mode de coopération entre professionnels de santé(transfert de compétences), loi Hôpital-Patients-Santé-Territoire, ARS, téléradiologie…

C’est en tenant compte de ces paramètres que notre exercice professionnel évoluera, chacun d’entrenous élargira ses connaissances théoriques et pratiques pour collaborer avec des médecins de moins enmoins disponibles. Les manipulateurs assumeront de plus en plus de responsabilités et seront de plus enplus autonomes dans le respect de la réglementation (qui évoluera) et surtout pour faire profiter chaquepatient de la meilleure prise en charge possible.Les fondements de ces évolutions sont inscrits dans le projet Hôpital-Patients-Santé-Territoire et serontmis en œuvre à l’échelon régional par les agences régionales de santé.Le dossier le plus avancé dans ce domaine est la réalisation de l’échographie par les manipulateurs.

Soyez rassurés, notre commission sera vigilante et présente pour vous aider à franchir ces mutationsqui ne pourront être que bénéfiques pour notre évolution et reconnaissance professionnelle.

Hugues Pennec,

responsable de la commission Réglementation et de l’Imagerie médico légale

édito

3Le Manipulateur n°176

Notre professionet notre Associationévoluent et se transforment,notre commission aussi

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les “bonus”

Le Manipulateur n°176

La commission Radioprotection est souvent alertée sur les fai-bles moyens matériels, humains et financiers alloués à laPCR. Il est très difficile de vous donner le temps de travail né-

cessaire pour remplir vos missions puisque chaque établis-sement a ses problématiques (nombre de services produc-teurs de rayons X, nombre d’agents exposés…) et sonorganisation propre (implication du médecin de santé au tra-vail, du radiophysicien, de l’ingénieur biomédical…). Il seraithasardeux de vous proposer de négocier 20 % ou 50 % detemps PCR. Seule une étude locale peut vous le dire.

Vos solutions si vous manquez de moyens :

- Externaliser vos missions en sollicitant une entreprise pres-tataire de service en radioprotection.

- Faire valoir l’article R.4456-12 du Code du travail : “L'em-ployeur met à la disposition de la personne compétente et,lorsqu'il existe, du service compétent en radioprotection lesmoyens nécessaires à l'exercice de ses missions.Il s'assure que l'organisation de l'établissement leur permetd'exercer leurs missions en toute indépendance, notam-

ment vis-à-vis des services de production. Lorsque l'em-ployeur désigne plusieurs personnes compétentes, il pré-cise l'étendue de leurs responsabilités respectives.”

Dans cette dernière solution, il s’agira d’informer votre di-recteur de ses obligations réglementaires. Si votre directionne réagit pas, dans un second temps, vous pourriez lui adres-ser un courrier lui demandant les moyens que vous jugez né-cessaires. Sans formalisation écrite vous considéreriez, taci-tement, que vos moyens sont suffisants.

Dans la “négociation”, vous pourriez confronter le coût desmissions PCR du fait de l’externalisation avec le coût pourl’établissement de s’appuyer sur ses ressources en interne.

La radioprotection est une discipline faite de compromis et denuances. Il convient donc d’utiliser cet article du code du tra-vail pour une demande cohérente de besoins étudiés.

Commission Radioprotection et Contrôle de qualité

� Thème de la question - réponse : PCR et temps dégagé pour remplir cette mission

Question d’une manipulatrice : En plus de mon travail de manipulatrice, je dois assumer mes missions de Personne compé-

tente en radioprotection. Je ne dispose pourtant pas de temps PCR. Que puis-je faire?

Monsieur, en réponse à votre questionnement concernantles possibilités d’octroi d’une équivalence au diplôme d’aidesoignant aux étudiants manipulateurs d’électroradiologiemédicale ayant validé leur 1re année d’étude, nous sommes

au regret de répondre par la négative. Le législateur n’a eneffet pas prévu cette éventualité, certainement en raisond’un programme d’études et d’une finalité professionnelledifférents de ceux de la profession d’infirmière.

Commission Réglementation et Imagerie médico-légale

� Thème de la question - réponse :Étudiants manipulateurset équivalence d’aide soignant

Question d’un manipulateur :

De même que les infirmiers qui ont validé leur passage en

deuxième année sont de droit titulaires d’une équivalence

du diplôme d’aide soignant, les manipulateurs sont-ils pré-

tendus avec leur diplôme DTS ou DE, avoir une équiva-

lence d’aide soignant?

Conformément aux dispositions de la circulaire DGS/MCn°2008-169 du 23 mai 2008 relative à l’introduction de lamammographie numérique dans le programme de dé-pistage organisé du cancer du sein et de l’arrêté du24 janvier 2008 (Journal officiel du 21 décembre 2006) :http://www.sante.gouv.fr/adm/dagpb/bo/2008/08-06/ste_20080006_0100_0082.pdf, je vous confirme que

l’obligation d’une formation complémentaire concerne

uniquement les radiologues.Pour les manipulateurs, il est rappelé que l’obligation deformation est celle préconisée dans le cahier des chargesdu 29 septembre 2006.

Commission Réglementation et Imagerie médico-légale

� Thème de la question - réponse :Mammographie numérique et formationà la mammographie de dépistage

Question: J’ai suivi ainsi que mes collègues manipula-

teurs la formation à la mammographie de dépistage.

Nous allons passer à la mammo-numérique, devons-

nous suivre une nouvelle formation?

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sommaire

5Le Manipulateur n°176

DEPUIS 1966,REVUE DE L’ASSOCIATION FRANÇAISE

DU PERSONNEL PARAMÉDICALD’ÉLECTRORADIOLOGIE

Siège social : 47 avenue Verdier - 92120 MontrougeTéléphone : 0149121320 - Fax : 0149121325Internet : www.afppe.comAssociation nationale déclarée conformémentà la loi 1901 sous le n°ASS 29.731

Courriel : [email protected]

Directeur de la publication : Roger HussonRédacteur en chef : Anne Bassali-GuillermComité de rédaction- Édito : Roger Husson- Actions - Infos de l’AFPPE:

Josette Dubois - Brigitte Jean-Pierre - Roxane Sacuto- Technique et profession :

Véronique Bazile - Sylvie Duret - Sophie Oliveres -Marcellin Raffy - Véronique Sans

- Régions et commissions :Véronique Ménard - Cathy Thibaut

- Les “bonus” :Claire Costes - Christian Depenweiller -Christophe Pizelle - Laurent Van Offel

Publication mensuelleTirage : 3500 exemplairesÉditeur délégué : Eding37 rue de Fontenay - 92220 BagneuxTél. : 0607676269Secrétaire de rédaction : Émilie GovinImprimerie : Dridé49 rue des Frères Lumières - 93334 Neuilly-sur-MarneTél. : 0143098888Dépôt légal : 3e trimestre 2008n°ISSN : 1763-8674Commission paritaire : n°0310 G 87333

L’AFPPE rappelle que les opinions exprimées dans lesarticles publiés dans la revue Le Manipulateurn’engagent que leurs auteurs et n’assume aucuneresponsabilité quant aux erreurs ou omissions quipourraient se produire.

La reproduction totale ou partielle des articles et desinformations publiés dans la revue Le Manipulateur eststrictement interdite, sauf autorisation préalable et écritedu président national de l’AFPPE ou, par délégation, durédacteur en chef.

LeManipulateurd’imagerie médicale et de radiothérapie

Bulletin d’adhésion et d’abonnement à l’AFPPE . . . . . . . . . . . . . p 6JFR’2009 (Porte Maillot, Paris) du 16 au 20 octobre 2009 . . . . . . p 8Assemblée générale du comité d’Harmonisationdes centres de formation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 9Journée AFPPE-SFNR . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 10Relation entre l’AFPPE et BOM-Presse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 11Agenda . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 34

Commission IRM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 23Commission Recherche . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 24Commission Relations internationales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 25Commission Radioprotection et Contrôle de qualité . . . . . . . . . . p 26

Chronique des régions

technique et profession

les “bonus”

régions et commissions

Question-réponse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 4Guide des technologiesde l’imagerie médicale et de la radiothérapie . . . . . . . . . . . . . . . p 32Annonces . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 33

actions - infos de l’AFPPE

Liste des annonceurs

. Bayer Schering II couverture

. Fuji III couverture

. Guerbet VI couverture

. MNH page 7

. Ondes et Rayons page 13

. Agfa page 15

. AMF Assurances page 31

L’édito3

Étude électromyographique d’une paralysiefaciale périphérique afrigore16

Communications Session manipulateurs23e Journées francophones d’IRM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . p 12

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actions - infos de l’AFPPE

Le Manipulateur n°176

Association française du personnel paramédical d’électroradiologie

Merci de compléter ce bulletin et de l’adresser à AFPPE - 47 avenue Verdier - 92120 Montrougeaccompagné d’un chèque bancaire ou postal libellé à l’ordre de l’AFPPE

❒ M. ❒ Mme ❒ Mlle Nom .......................................................................................................... Prénom .............................................................................................

Adresse personnelle ............................................................................................................................................................................................................................................................................

Code postal ................................................................................ Commune ..................................................................................................................................................................................

Courriel ............................................................................................................................................................................................

Numéro ADELI ........................................................................................................................................................................

Lieu de travail ........................................................................................................................... Fonction ....................................................................................................................................

❒ 16 euros Adhésion sans abonnement à la revue❒ 42 euros Adhésion avec abonnement à la revue❒ 52 euros Abonnement à la revue, tarif individuel normal hors adhésion❒ 16 euros Étudiant (adhésion avec abonnement à la revue)

Joindre impérativement un justificatif de votre situation pour bénéficier du tarif réduit.❒ 23 euros Retraité (adhésion avec abonnement à la revue)❒ 80 euros Abonnement tarif individuel étranger❒ 91,50 euros Abonnement de soutien au nom d’un service, d’un centre de documentation, d’un hôpital, d’une société…

Pour recevoir un Caducée : ❒ adhérent AFPPE: 7 euros ❒ non-adhérent AFPPE: 16 euros

Conformément à la loi informatique et libertés du 6 janvier 1978, article 27, vous disposez d’un droit d’accès et de rectification des données vous concernantauprès du Siège social de l’AFPPE (47 avenue Verdier - 92120 Montrouge).

Le questionnaire ci-après a pour but de pouvoir établir des statistiques sur les professionnels exerçantla fonction de manipulateur. Nous vous remercions de bien vouloir le compléter.

Votre type de formation ............................................... Votre IFMEM ou section DTS d’origine .....................................................................................

Votre année d’obtention du diplôme ............................................................. Votre date de naissance ......................................................................................

Acceptez-vous que vos nom et adressesoient communiqués à des sociétés en rapport direct avec la radiologie? ❒ oui ❒ non

❒ demande à adhérer à l’Association française du personnel paramédical❒ renouvelle son adhésion à d’électroradiologie pour l’année 2009

❒ s’abonne à la revue Le Manipulateur d’imagerie médicale❒ renouvelle son abonnement à et de radiothérapie pour l’année 2009

L’abonnement donne droit à 11 numéros de la revue, publication mensuelle.

❒ commande un Caducée

Adhésion - abonnement - vente de caducéespossibles en ligne par l’intermédiaire du site www.afppe.com

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actions - infos de l’AFPPE

Le Manipulateur n°176

Nouveauté : Session Encadrement et formation lundi 19 après-midi

Session composée de deux parties :- une partie formation intitulée : La formation au service de la profession ;- et une partie gestion intitulée : Tableau de bord et pilotage d’une structure d’imagerie.

Justificatif indispensable de la qualité de manipulateur.

Aux journées manipulateurs (Badge rouge)

Accès à toutes les séances : celles dédiées aux manipulateurs mais également aux séances médicales scientifiques,thématiques et pédagogiques.Accès permanent aux posters électroniques (exposition scientifique) et à l’exposition technique.

Tarifs par jour

Inscriptions

vendredi 16 + dimanche 18 octobre = samedi 17 octobre gratuitdimanche 18 + mardi 20 octobre = lundi 19 octobre gratuit

À l’exposition technique uniquement (Badge vert)

Cette inscription ne fait pas l’objet d’une convention de formation.

Vous recevrez votre badge électronique par E-mail.Ne l’oubliez pas ; il est indispensable pour éditer votre badge d’accès au congrès.Important : Pour les inscriptions sur place, pensez à apporter un justificatif de votre qualité de manipulateur.Retrouvez toutes ces informations sur le site www.afppe.com

Pré-inscription jusqu’au 1er octobre Adhérents AFPPE 30 euros

Non-adhérents AFPPE 80 euros

Étudiants 12 euros

À partir du 1er octobre et sur place Tarif unique par jour 100 euros

Pré-inscription jusqu’au 1er octobre Tarif unique 20 euros

À partir du 1er octobre et sur place Tarif unique 40 euros

JFR’2009Palais des congrès de la Porte Maillot, ParisDu 16 au 20 octobre 2009

Journées dédiées aux manipulateursvendredi 16, dimanche 18, lundi 19 et mardi 20 octobre

En complément du programme des séances dédiées aux manipulateurs, un parcours de formation

ciblant des séances thématiques et pédagogiques du programme général vous est proposé par lecomité scientifique des JFR.

� Inscriptions en ligne uniquement sur le site www.afppe.com ouvertes prochainement

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9Le Manipulateur n°176

Cette séance de travail, à laquelle a par-ticipé la grande majorité des institutsDE et sections DTS, a bénéficié de laprésence de Guy Boudet, chef du Bu-reau de la déontologie de la direction del’hospitalisation et de l’organisation dessoins et du professeur Berland, prési-dent de l’Observatoire national de la dé-mographie des professions de santé,président de l’université Provence-Mé-diterranée.

Les travaux ont été centrés sur l’étude

du référentiel activité, élaboré par legroupe de travail mixte AFPPE / comitéd’Harmonisation, la réforme des forma-

tions paramédicales, avec l’intégrationdans le système LMD et l’évolution de laprofession en lien avec la loi Hôpital-Santé-Patients-Territoire, les besoins de

santé et la démographie médicale.

M. Boudet a confirmé que la réingénie-

rie du diplôme d’État allait débuter en

2009, conformément aux engagementsde Mme Bachelot-Narquin en félicitant lecomité d’Harmonisation et l’AFPPE pour

la qualité des travaux déjà réalisés dansce domaine. Il a précisé que l’universi-

tarisation des formations paramédicales

s’orienterait vers une reconnaissance

par l’université et sous condition de

programme, notamment des diplômesd’exercice au grade de licence. Cette re-connaissance s’appuierait sur desconventionnements des différents cen-tres de formation avec l’université, ensachant que cette procédure s’envisa-gerait en intégrant les régions.

Le Pr. Berland, évoquant l’accroisse-ment des compétences de certains pa-ramédicaux pour tendre à niveau demaster, a souligné la place du diplôme

universitaire qui, dans des domainesprécis, pourrait répondre à des besoinsidentifiés et constituer la première étapevers des diplômes à Bac+5.

Le projet de diplôme inter-universitaire,présenté par les professeurs Bartoli etChampsaur, a suscité plusieurs réac-tions, motivées par un contenu trop gé-néraliste ne permettant aucun accrois-

sement ciblé de la qualification des ma-nipulateurs, même si l’initiative de créa-tion d’un diplôme inter-universitaire ou-vert aux manipulateurs mérite d’êtresoulignée.

Enfin, Mme Ronzoni, collègue italienne, àtravers une présentation très remar-quée, a présenté l’exercice et la forma-

tion en Italie en insistant sur l’impé-rieuse nécessité de ne pas perdrel’orientation professionnelle, lesconcepts et les valeurs qui s’y rattachentlors de l’universitarisation.

Comme chaque année, j’ai pu apprécierla grande convivialité, le respect mu-tuel, le sens de l’intérêt commun, quiont marqué cette assemblée généraleréunissant des médecins, des profes-sionnels enseignants, des directeurs etdes proviseurs dépendant de deux mi-nistères différents et appartenant à desstructures distinctes.

Roger Husson,

président national de l’AFPPE

Compte rendu de l’assemblée généraledu comité d’Harmonisationdes centres de formation du 19-20 mars

Le comité d’Harmonisation des centres de formation a tenu son assemblée générale annuelle,le jeudi 19 et le vendredi 20 mars 2009, à l’institut de formation de manipulateurs de l’Assistance publique de Marseille.

Nous rappelons aux abonnés à jour du paiement de leur abonnement pour l’annéeen cours, qu’ils peuvent retrouver gratuitement la revue Le Manipulateur en lignesur le site www.afppe.com.

La revue électronique

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actions - infos de l’AFPPE

Le Manipulateur n°176

Comme chaque année, une journée com-mune AFPPE-SFNR a eu lieu lors du 36e

congrès annuel de la Société française deneuroradiologie. En tant que président de cecongrès, je tiens particulièrement à remercierles organisateurs de la session manipula-teurs, Christian Sans et Mohamed Taib demême que Roger Husson.

Cette session a permis d’entendre des pré-

sentations souvent très intéressantes concer-

nant les techniques avancées d’IRM, de scan-

ner et d’angiographie thérapeutique. La salleétait comble et plusieurs participants ont as-sisté, debout entre les portes d’entrée, à cesséances très riches.

L’après-midi en salle plénière, une séance

commune AFPPE-SFNR était dédiée au savoir

faire en neuroradiologie.Chaque thème était présenté par un manipu-lateur et un neuroradiologue. Il a ainsi étépossible d’aborder des sujets pratiques,comme la manière de réaliser des examensdans le cadre d’un protocole de recherche,des sujets de recherche clinique, commel’IRM de diffusion dans la moelle, l’imagerieen tenseur de diffusion dans le nerf crânien etle scanner de perfusion en pathologie tumo-rale cérébrale ; de même que des nouveautéstechnologiques comme l’ARM 4D ou l’IRMfœtale à 3 tesla.

Par ailleurs, deux prix de la meilleure com-

munication ont été décernés à :

- 1er prix : De l’atrophie cérébrale au diagnos-

tic de la maladie d’Alzheimer

Nicole Barrat, Dounia Sabri, Jamila BouadelHôpital Bichat, Paris

- 2e prix : L’IRM fonctionnelle en temps réel

accessible en routine pour la cartographie

préopératoire des lésions cérébrales

Nathalie MabicHôpital de la Pitié-Salpêtrière, Paris

Pour chacune de ces communications, le duomanipulateur-neuroradiologue a permis debien comprendre les synergies et les colla-borations au sein des services entre manipu-lateurs et médecins. Cette séance a été riched’enseignement et surtout très utile, tant pourles manipulateurs que pour les médecins.Elle sera donc pérennisée et l’année pro-chaine le congrès sera présidé par le profes-seur Bracard et la journée commune AFPPE-SFNR organisée par les cadres de Nancy.

Merci aux organisateurs de cette séance, et àtous les participants qui ont animé cette jour-née chaleureuse.

Christophe Cognard

Journée AFPPE-SFNR36e congrès annuel de laSociété française de neuroradiologie31 mars - Salons de l’Aveyron à Paris

Professeur Christophe Cognard,Service de neuroradiologie - Hôpital Purpan -CHU Toulouse etChristian Sans, président AFPPE Midi-Pyrénées.

1er prix :Nicole Barrat, Dounia Sabri,Jamila Bouadel.

L’assistance à l’écouted’une des interventions.

2e prix : Nathalie Mabic.

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11Le Manipulateur n°176

La journée des manipulateurs lors du congrès annuel de la

SFNR fut un immense succès. En effet, 118 manipulateurs sesont inscrits à cette manifestation. À noter que nous avons ac-cueilli également des manipulateurs belges (2), libanais (1),luxembourgeois (2) et tunisien (1). Je tiens à remercier le pro-fesseur Christophe Cognard et Roger Husson de m’avoir sol-licité pour organiser cette manifestation.

La matinée, organisée par l’AFPPE, a été consacrée à descommunications de manipulateurs dans trois domaines: IRM,vasculaire interventionnel et scanner. Les thèmes développésont permis de montrer l’intérêt de l’IRM autant dans le do-maine de l’imagerie de perfusion que celui très intéressant dudiagnostic d’une maladie d’Alzheimer, ou encore dans lechamp de l’IRM fonctionnelle avec le rôle du manipulateurdans la cartographie préopératoire des lésions cérébrales etdans l’IRM auditive présentée par nos amis belges. N’ou-blions pas l’importance de l’IRM dans le diagnostic des fis-tules médullaires.Les sujets abordés lors de la session sur le vasculaire ont misen évidence la collaboration pluridisciplinaire dans la prise encharge des patients pour la réalisation d’un examen maisaussi l’efficacité de techniques, à la charge des manipulateurs,comme la technologie 3D pour caractériser les anévrysmesou encore l’utilisation de l’angiographie 3D en double volumepour l’exploration des pathologies intracérébrales.

Au cours de la session consacrée au scanner, nous avons puapprécier toute l’importance du rôle du manipulateur lorsdes examens de vertébroplastie mais aussi dans la prise encharge des polytraumatisés pour établir un bilan neurora-diologique complet ou pour les patients atteints d’AVC pouren établir l’étendue et faire le choix thérapeutique.

Je voudrais remercier le professeur Xavier Leclerc (CHRU deLille), qui a présidé cette session, pour sa sympathie, l’intérêtqu’il a porté aux travaux des manipulateurs et la vivacité et lapertinence avec laquelle il a animé les débats.

Lors de la session de l’après-midi, différents sujets ont étéabordés permettant de mettre en évidence, comme le sou-ligne le professeur Christophe Cognard, la complémentaritéentre manipulateur et médecins radiologues nécessaire aubon fonctionnement des services d’imagerie et à la réalisationd’examens de qualité.

Je tiens à remercier les différents intervenants pour la qualitéde leur communication qui a contribué au succès de cettejournée, d’un très haut niveau sur des sujets très pertinents.Tous mes encouragements vont à Michèle Garbacz du CHUde Nancy et à son équipe pour l’organisation de cette mani-festation en 2010.

Christian Sans

“Monsieur

L’AFPPE est une association dont le but est la défense et la promotion de la profession de manipulateur.À ce titre nous collectons une adhésion, dont les montants sont entièrement utilisés pour réaliser cet objectif.Manip-Info est une société commerciale, qui comme toute société commerciale digne de ce nom a vocation à réaliserdes bénéfices, et dont le support est la publication d’une revue à destination des manipulateurs.Nous avons relayé auprès de notre Conseil d’administration votre souhait de couvrir nos manifestations.Celui-ci ne souhaite pas donner suite à une collaboration entre nos deux structures en raison d’une part de la confusionqui peut s’établir en particulier dans l’esprit des manipulateurs entre nos rôles respectifs, d’autre part du souhait deconserver sa responsabilité d’information sur les actions menées par l’AFPPE, en particulier et en priorité à destinationde nos adhérents à travers la revue Le Manipulateur. De ce fait la couverture médiatique des manifestations que nousorganisons n’est ouverte qu’à nos prestataires de service.”

Le président, Roger Husson

Relation entre l’AFPPE et BOM-Presse

Certains membres de l’AFPPE s’interrogent sur la relation entre l’AFPPE et la société BOM-Presse,éditeur de Manip-Info. Vous trouverez dans l’extrait de courrier qui suit la position prise par notre Conseil d’administrationà la demande de coopération formulée par celle-ci.

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technique et profession

Le Manipulateur n°176

Communications ”Session manipulateurs”23e Journées francophones d’IRM

Dans sa communication, Ni-colas Chevrey aborde lethème de l’exploration de laprostate. “Il s’agit d’un exa-men précis et difficile à réali-ser. La prostate est un petitorgane situé au centre dupelvis. Pour l’explorer nousavons besoin de résolutionspatiale et de résolution encontraste car l’objectif pourle radiologue est de détecterd’éventuelles tumeurs.”Pour y parvenir, deux mé-thodes : “La première, c’estl’utilisation d’une antenne desurface en réseau phasé (PA)12 ou 32 éléments de récep-tion. La deuxième méthodeest de juxtaposer, avec cette

antenne de surface, une an-tenne endorectale (PA + ER).Pour composer un protocoleles radiologues ont un éven-tail de séquences à disposi-tion : Turbo Spin Echo, echode gradient, diffusion, spec-troscopie, etc.” Le manipula-teur présente ensuite lesavantages et les inconvé-nients de chaque technique(fig. 1). Avec la première mé-thode “l’examen offre unmeilleur confort pour le pa-tient, une installation rapideet reproductible. Nous obte-nons un signal plus homo-gène pour la spectroscopie.En revanche nous avons unmanque de signal important,

quatre fois inférieur comparéà une exploration avec uneantenne endorectale”. En cequi concerne l’explorationavec l’antenne endorectale,les inconvénients peuventêtre liés aux mouvements dupatient, dus à l’inconfort del’installation. Ce qui peut af-fecter la qualité image. “Etparmi les avantages nousavons un signal important,indépendant de la morpho-logie du patient.” Combinerune antenne endorectaleavec une antenne de surfacetrente-deux éléments de ré-ception, ouvre la voie des sé-quences très haute résolu-tion (fig. 2).

� Comparaison entre antenne de surface et antenne endorectalepour l’exploration de la prostate à 3T

Nicolas Chevrey, CHU Vaudois, Lausanne

Figure 1 : Intensité du signalen fonction descombinaisons d’antennes,l’antenne endorectalemultiplie par quatre le signalau niveau de la prostate.L’augmentation du nombred’éléments de réceptionn’induit pas un gainsignificatif de signalsur la prostate.

Figure 2 :T2 TSE 3dSPACE(Siemens 3TTrio TIM 32canaux) FOV120*120 mmrésolutionspatiale600 micronsisotropiqueantenne 32canauxcombinéeavecl’antenneendorectale.

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technique et profession

13Le Manipulateur n°176

Déjà présent aux JFR’2008 à Paris, Da-vid Hanchier a une nouvelle fois com-muniqué sur l’apport d’une séquence2D FSE multi-contrastes lors des exa-mens ostéo-articulaire et ORL. Baséesur le principe d’une séquence Dixon, laséquence FSE IDEAL (Iterative Decom-position of water and fat with Least-square Estimation) permet, en une seuleacquisition, la reconstruction de quatrecontrastes par des algorithmes mathé-matiques (technique itérative) : imaged’eau, de graisse, in et out phase et cequelle que soit la pondération désirée.L’intérêt est d’obtenir une image d’eau

(équivalent d’une image avec suppres-sion de graisse) homogène dans toutesles situations et notamment de dimi-nuer les artéfacts métalliques. Les au-tres contrastes apportent des informa-tions complémentaires plus ou moinsutiles en fonction du contexte clinique etpermettent parfois une simplificationdes protocoles. Pour ce dernier, “si l’ho-mogénéité de l’image d’eau est lagrande force de cette séquence, il nefaut pas négliger l’apport des autrescontrastes même cela demande un ef-fort d’adaptation et de réflexion pouraborder certaines pathologies”.

� Apport d’une séquence 2D FSE multi-contraste en IRM ostéo-articulaire et ORL

David Hanchier, hôpital Saint Joseph, Paris

Imagerie médicale

Imagerie médicale

Ondes et Rayons

Imagerie m

édicale

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g

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technique et profession

Le Manipulateur n°176

L’équipe de Lons-le-Sauniers’est intéressée à l’intérieurdu canal rachidien. Pour ré-pondre à sa question d’intro-duction “de la vertèbre à lamoelle, que se passe-t-il ?”,Sandrine Blanchon détaillel’anatomie du canal rachidienpuis le protocole réalisé lorsde l’examen avant de dé-montrer l’intérêt de l’injec-tion précoce de gadolinium.Lors de son intervention, la

manipulatrice revient égale-ment - images à l’appui - surles différentes pathologiesrencontrées au niveau de lamoelle (syringomyélie, in-farctus, tératome, neuri-nome, myélite, sclérose,épendymome, hémangio-blastome, astrocytome, etc.),mais également au niveau dela dure-mère (méningiome),des leptoméninges, et desespaces épidural et sous-

arachnoïdien (arachnoïdite,kyste arachnoïdien, héma-tome, leptoméningite, épidu-rite etc.). “L’IRM médullaire,nous y sommes tousconfrontés. À Lons-le-Saunier, nous voyons envi-ron 2000 rachis/moelle paran. D’où l’intérêt pour nousde présenter les différentesimages que l’on voit passerchaque jour et de partagernotre expérience.”

� IRM médullaire et les secrets du canal rachidien

Sandrine Blanchon, GIE IRM 39, Lons-le-Saunier

� Intérêt des nouvelles séquences 3D

Romuald Breton, GIE Imagerie du Léman, Thonon-les-Bains

Le but de la présentation de Romuald Bretonest de montrer, à l’aide de diapositives, l’ap-port diagnostic des nouvelles séquences TSE3D (SPACE, CUBE, VISTA). “Celles-ci per-mettent d’obtenir des coupes infra-millimé-triques isotropiques dans les trois plans enune seule séquence dans les pondérationshabituelles.” Il a mené une étude compara-tive des techniques 2D et 3D sur plusieurscentaines de patients et a pu montrer l’intérêtdes séquences 3D dans de nombreux exa-mens (prostate, rachis, vessie, genou, etc.).“Au départ nous avons testé ces séquencessur l’IRM du genou. Par exemple, sur un pa-tient opéré des ligaments croisés antérieurs,cette séquence 3D permet de visualiser une

fissure radiaire de la corne moyenne du mé-nisque interne ce qui n’est pas le cas en 2D”,explique Romuald Breton qui ajoute que“l’avantage de la séquence SPACE est nonseulement la résolution spatiale des coupesinfra-millimétriques qui permet de voir beau-coup plus de lésions que sur la séquence 2D.De plus elle n’est pas sensible aux différentsartéfacts. L’application de ces séquences estindiscutable pour rechercher des lésions dela moelle épinière chez le patient scoliotiquepar exemple”. Le manipulateur précise quecette séquence est appliquée en routine surcertains examens au GIE Imagerie du Léman:“L’objectif est de visualiser demain tous lesorganes et toutes les lésions en 3D.”

Syringomyéliechez un patient coliotiqueavec reconstruction MPR.

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technique et profession

Le Manipulateur n°176

Étude électromyographiqued’une paralysie facialepériphérique afrigore

� Introduction

La paralysie faciale périphérique traduit une atteinte troncu-laire du VIIe nerf crânien (nerf facial). Ce nerf est le nerf mo-teur des muscles peauciers de la face et du cou.Au cours de l’atteinte périphérique, tous les muscles de la facesont déficitaires avec, au repos, une asymétrie faciale, lestraits étant déviés du côté sain.Le côté atteint est atone, la commissure labiale est abaissée,le sillon nasogénien effacé, la fente palpébrale élargie, lefront lisse. Le peaucier du cou ne se contracte pas. L’occlusionde l’œil est incomplète avec le signe de Charles Bell (mouve-ment de l’œil du côté atteint en abduction vers le haut lors dela fermeture des yeux) (fig. 1).

Lors des atteintes au-dessus de l’origine de la corde du tym-pan, il y a une perte du goût dans les 2/3 antérieurs de lalangue, un tarissement des sécrétions salivaires et lacrymalesdu côté atteint. Une atteinte en amont de l’émergence du nerfdu muscle de l’étrier donne une hyperacousie douloureuse.L’évaluation clinique la plus utilisée est celle d’House-Brack-mann qui répertorie et classifie les paralysies en six grades(fig. 2).L’examen électromyographique (EMG) facial est indispensa-ble pour établir un bilan précis de l’atteinte périphérique dunerf facial et des muscles faciaux. Son principe repose surl’étude des différentes caractéristiques (latence, amplitude) dela conduction du VII, ainsi que sur l’exploration d’une boucleréflexe, sensitivo-motrice, faisant intervenir l’ensemble dutrajet périphérique des nerfs facial et trijumeau, et lesconnexions centrales entre les noyaux du V et du VII.Cette étude doit s’effectuer précocement (dès le dixième jour)après la survenue de l’atteinte nerveuse et doit être répétéepériodiquement pour apprécier l’évolution spontanée ou soustraitement. Elle apporte des informations essentielles sur lagravité et le type de l’atteinte axonale ou myélinique. Certainsauteurs lui reconnaissent une valeur indicatrice ou pronos-tique pouvant guider dans certains cas la conduite thérapeu-tique à tenir (décompression du VII). Enfin, elle permet de dé-tecter des atteintes infracliniques, essentielles, notammentdans le bilan préopératoire et la prise en charge des tumeursde la base du crâne. Sa réalisation nécessite la présence

Isabelle Goursaud, manipulatrice en électrophysiologie.Pr. Jean-Claude Willer, chef du département de neurophysiologie clinique.Département de neurophysiologie clinique, hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris.

L’examen électromyographique (EMG) facial est indispensable au corps médical pour établir un bilan précisde l’atteinte périphérique du nerf facial (VIIe paire crânienne) et des muscles faciaux. Ainsi, il permet d’étudier la sensibilité,la motricité et les réflexes du patient afin de préciser la topographie, la nature et le degré de gravité de la ou des atteintes.Sa réalisation implique la présence d’un “binôme” médecin / manipulateur qualifié qui, par son travail en équipe,permettra d’obtenir une bonne collaboration du patient et ainsi une bonne réalisation technique.Nous étudierons ici l’une des affections les plus fréquentes des nerfs crâniens :la paralysie faciale périphérique afrigore, qui touche dix personnes sur 100000 par an.

Figure 1 : Paralysie faciale [1].

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technique et profession

17Le Manipulateur n°176

d’une équipe (médecin / manipulateur) qualifiée et habituéeà travailler ensemble, qui ainsi permettra d’obtenir une meil-leure collaboration du patient pour une bonne réalisationtechnique de l’examen.

� Rappel anatomique

Le nerf facial

Le noyau moteur du nerf facial est situé dans la protubérance,et la racine motrice sort au niveau du sillon bulboprotubé-rantiel. Dans l’angle pontocérébelleux, le nerf facial se dirigeen dehors, en avant et en haut, et vient s’accoler au nerfcochléovestibulaire. En sa compagnie, il rentre au niveau duporus dans le conduit auditif interne ; les deux nerfs sontalors contenus dans une expansion de l’espace sous arach-noïdien.

� Première portion du canal de Fallope (segment labyrinthique)Arrivé au fond du conduit, le nerf facial rentre dans un ca-nal osseux étroit qui lui est propre : la 1re portion du nerf fa-

cial, ou portion labyrinthique du canal de Fallope, située au-dessus de la cochlée. L’entrée dans ce segment labyrin-thique du canal de Fallope se traduit par une réduction im-portante du calibre osseux, qui est donc un facteur pouvantfavoriser une compression lors de tout œdème du nerf àl’étroit dans sa gaine osseuse. Cette portion est longue de3 à 5 mm et sa vascularisation est pauvre.

� Loge du ganglion géniculéÀ la fin du segment labyrinthique du canal de Fallope, lenerf facial décrit un angle de 74° dans un plan horizontal enarrière qui constitue un 1er coude appelé genou du facial. Àce niveau, se situe la loge du ganglion géniculé, zone dila-tée du canal où se situe le départ du nerf grand pétreux su-perficiel.

� Deuxième portion (segment tympanique)Mesurant de 10 à 12 mm de long, elle correspond à un ca-nal osseux particulièrement fin pouvant être déhiscent. Lenerf facial passe au-dessus de la fenêtre ovale et sous le re-lief du canal semi-circulaire externe : c’est le repère le plusfiable dans la caisse.

Figure 2 :Classification d’House-Brackmann.

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technique et profession

Le Manipulateur n°176

� Deuxième coude du facialCe segment, dont l’angle varie entre 90 et125°, se situe au niveau de la partie posté-rieure de la cavité tympanique.

� Troisième portionS’étendant de la pyramide au trou stylo-mastoïdien, sa direction est verticale. Danscette portion, le canal facial croise la partiepostérieure du cadre tympanal en dessousde la fenêtre ronde.Les branches au niveau de la 3e portionsont le nerf du muscle stapédien et la cordedu tympan. Le nerf facial émerge au ni-veau du trou stylo-mastoïdien.

� Trajet cervico-facialLe nerf pénètre dans la glande parotidequ’il divise artificiellement en deux lobes(superficiel et profond).La subdivision en ramifications multiplesse fait sur un mode variable avec étale-ment des différentes branches dans la pa-rotide. La distribution ultérieure desbranches motrices se fait pour les musclespeauciers du crâne, de la face et du cou.Les cinq groupes musculaires correspon-dant sont (fig. 3) :- muscles du pavillon de l’oreille ;- muscles des paupières et des sourcils ;

- muscles du nez ;- muscles des lèvres ;- muscles peauciers du cou.

Le nerf trijumeau

Le nerf trijumeau est la cinquième paire crâ-nienne. C’est le plus volumineux de tous lesnerfs crâniens et sa dénomination vient de sadivision en trois branches terminales.C’est un nerf mixte, sensitivo-moteur dont leterritoire est très étendu: il innerve les mus-cles masticateurs, il recueille les différentessensibilités tactile, douloureuse et thermiquedes téguments de la face, des muqueusesdes cavités du massif facial (sinusiennes, na-sale et buccale) et des dents. Enfin, il contientdes fibres sympathiques qui expliquent sonimportant rôle trophique.D’un point de vue anatomique, il se divise entrois branches (fig. 4) : la branche supérieureou ophtalmique de Willis (V1), la branchemoyenne ou maxillaire supérieur (V2) et labranche inférieure ou maxillaire inférieur(V3).À noter que les afférences du V1 sont à l’ori-gine du réflexe de clignement (blink reflex) etdu réflexe cornéen dont l’exploration élec-trophysiologique est essentielle dans l’exa-men de la paralysie faciale.

Figure 3 : Anatomie du nerf facial.

Figure 4 :Anatomie du nerf trijumeau.

Figure 5 :Diverses étiologies

des paralysiesfaciales [2].

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technique et profession

19Le Manipulateur n°176

� Étiologie et diagnostic topographiquedes paralysies faciales [2]

La plus fréquente est celle dite “afrigore” ou idiopathique.Mais on peut aussi rencontrer des paralysies d’origine (fig. 5) :- traumatique (exemple : fracture du rocher) ;- tumorale ;- virale (exemple : oreillons, grippe, herpès, zona) ;- post-chirurgicale (exemple : suite à une intervention d’un

neurinome acoustique) ;- etc.

� Protocole de l’examen électrophysiologique

Il est intéressant de savoir qu’il est inutile de pratiquer cegenre d’examen avant le 10e jour après le début de l’appari-tion de la paralysie. En effet, avant ce délai, il est impossiblede témoigner avec certitude du degré de gravité de l’atteintecar la paralysie faciale peut encore s’aggraver. L’accueil et laprise en charge du patient sont primordiaux pour une bonnecoopération de celui-ci afin d’optimiser la qualité de l’examen.Dans un premier temps, le manipulateur expose le déroule-ment de l’examen dans ses moindres détails au patient.Dans un second temps, le médecin effectue un interroga-toire: mode de survenue, évolution, traitements éventuels, re-cherche des antécédents médicaux. Puis il réalise un examenclinique avec vérification de la symétrie ou non du visage etdu tonus des muscles de la face.Par la suite, le manipulateur prépare le patient, le rassure etl’installe confortablement sur un lit d’exploration en positionsemi-allongée, la tête reposant sur un oreiller.

L’appareil d’EMG comporte :

- des électrodes bipolaires de stimulation, posées au contactde la peau du patient ;

- des électrodes autocollantes jetables de recueil, position-nées au niveau du muscle à étudier directement sur la peauaprès l’avoir nettoyée avec de l’alcool (pour éliminer son im-prégnation graisseuse et les cellules desquamées). Ellespermettent l’enregistrement de la réponse motrice corres-pondant à la somme des potentiels de fibre musculaire del’unité motrice qui composent le potentiel d’unité motrice(PUM);

- une terre jetable positionnée sur l’avant-bras du patient (parexemple) préalablement frottée avec de la pâte abrasivepour diminuer l’impédance;

- une électrode aiguille monofilaire de faible calibre (0,3 mm)placée en intramusculaire afin d’étudier l’activité d’une unitémotrice ;

- un amplificateur de tension qui multiplie de 1000 à 1000 000de fois les signaux recueillis et un filtrage du signal afin d’ex-traire ce dernier du bruit de fond.

Le matériel nécessaire est toujours préparé au préalable.Le protocole de l’examen comporte deux séquences : l’élec-trodiagnostic de stimulation et l’électrodiagnostic de détec-tion que nous envisagerons successivement.

Électrodiagnostic de stimulation

� Du nerf facial lui-mêmeCela consiste à stimuler le nerf facial au niveau du traguset à enregistrer les réponses motrices directes sur les mus-cles faciaux.Cette exploration permettra d’une part d’apprécier l’exci-tabilité du nerf facial atteint, d’autre part, de mettre en évi-dence les éventuelles réinnervations croisées des musclesdu côté atteint par le nerf du côté sain, mais aussi de dé-tecter les fibrillations des muscles de la face du côté atteinttraduisant leur souffrance.

Le principe de cette exploration repose sur l’étude de laperte axonale du nerf et sur sa démyélinisation afin de per-mettre l’évaluation de son atteinte et de sa potentielle ré-cupération. Pour cela, il sera nécessaire d’étudier en pre-mier le côté sain du patient qui tiendra lieu de référence,puis le côté atteint.

La stimulation : l’EMG permet l’étude du nerf facial par lebiais d’une exploration extracrânienne.On positionne les électrodes de surface sur la peau aprèsl’avoir frottée avec un peu d’alcool, sur les quatre musclesprincipaux représentatifs de la face (fig. 6) :- le sourcilier (S) ;- l’orbiculaire des paupières (OP) ;- l’orbiculaire des lèvres (OL) ;- la houppe du menton (HM).

Figure 6 : Stimulation des quatre muscles de la face [2].

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20 Le Manipulateur n°176

Pour les trois premiers muscles, une stimulation est faite auniveau du tragus du côté à étudier en prenant soin d’orien-ter la cathode (borne négative) du stimulateur vers la par-tie proximale à étudier.Cependant, pour la houppe du menton, le stimulateur seraplacé en arrière de la branche montante de la mandibule.Puis la même méthode est répétée du côté atteint en n’ou-bliant pas de réaliser une stimulation du côté opposé dansle but de rechercher une innervation croisée.On obtient ainsi la réponse motrice d’un muscle par l’acti-vation des unités motrices lors de cette stimulation.La perte axonale sera appréciée par l’étude de l’amplitudede la réponse et exprimée en pourcentage de perte par rap-port au côté sain qui équivaut à 100 %. La latence du signalobtenue renseigne quand à elle sur la démyélinisation.

� Étude du réflexe de clignement “blink reflex”ou réflexe naso-palpébralLe réflexe de clignement permet l’exploration de la portionintracrânienne du nerf facial.La stimulation électrique du nerf sus-orbitaire (V1) au ni-veau de l’encoche sus-orbitaire provoque un réflexe de cli-gnement bilatéral des yeux enregistré par les électrodes desurface sur le muscle orbiculaire des paupières (fig. 7).Chez un sujet sain, la réponse directe du côté homolatéralà la stimulation présente deux composantes R1 et R2 et uneautre composante R2 du côté opposé à la stimulation.

Cette stimulation provoque un clignement bilatéral des

yeux qui s’étudie en deux réponses :

- Réponse précoce R1 (réponse mono ou biphasique) de la-tence brève stable de 10 ms. On doit étudier la latence etl’amplitude qui représentent l’intensité et l’étendue de lacompression intracrânienne du nerf facial. Elle est obtenueen stimulant le nerf sus-orbitaire du côté à étudier.- Réponse tardive R2 (réponse polyphasique) de latence va-riable et plus longue (30 à 40 ms) à chaque stimulation. Sonamplitude et sa latence sont trop fluctuantes pour être des

données fiables pour l’étude d’un nerf facial. Elle est obte-nue avec une stimulation du nerf sus-orbiculaire du côté op-posé. Par conséquent, s’il est noté un allongement de R1cela indique un ralentissement de la conduction intracrâ-nienne du nerf facial suite à une compression, une démyé-linisation plus ou moins associée à une perte de fonctionsdes fibres rapides. Par ailleurs, s’il existe une absence de ré-ponse R1 ou une diminution d’amplitude, cela peut suggé-rer un bloc de conduction proximale.

Électrodiagnostic de détection

Lors de la détection, les mêmes muscles que lors de la sti-mulation sont étudiés mais uniquement du côté atteint. Nousn’aurons plus ici une vision globale des capacités des nerfs etdes muscles, mais une approche plus précise pour indivi-dualiser les activités des unités motrices et analyser leurforme, leur amplitude, leur durée.L’aiguille sera insérée en intramusculaire par le médecin lui-même, après une désinfection de la peau avec de l’alcool etaprès repérage anatomique du muscle à étudier.Au repos, lorsque le patient est détendu on peut observer soitun silence électrique soit des fibrillations ou encore des myo-kymies (succession de contractions involontaires et sponta-nées sur toute la longueur du muscle donnant un aspectd’ondulations).Lors de la contraction volontaire on peut étudier des tracésriches, pauvres, intermédiaires ou des syncinésies (contrac-tions d’un muscle situé en dehors du muscle volontairementactivé).

� Exemples de tracés EMG

Électrodiagnostic de stimulation

Les figures 8 et 9 montrent des exemples de tracés d’EMGlors d’électrodiagnostics de stimulation.

Figure 7 : Étude du réflexede clignement [2].

technique et profession

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technique et profession

21Le Manipulateur n°176

Électrodiagnostic de détection

Les figures 10 à 13 montrent des exemples de tracés d’EMGlors d’électrodiagnostics de détection.

� Évolutions cliniqueset électromyographiques

Si le patient ne récupère pas totalement dans les deux moisaprès le début des signes, la complication est l’hémispasmefacial post-paralytique [3].Le médecin pratiquera alors une recherche spécifique lors del’examen clinique, de la stimulation et de la détection.Lors de l’examen, on peut constater une syncinésie faciale(contraction labiale fermeture de l’œil), des larmes de croco-dile (sécrétions lacrymales provoquées par les repas), des hé-mispasmes (réflexe gustato-lacrymal).Lors de la stimulation, il pourra rechercher des éphapses(connexion post-lésionnelle entre deux fibres nerveuses) ouencore des “blinks ectopiques” (réponse réflexe qui apparaîtau sein d’un autre muscle que l’orbiculaire des paupières). Lastimulation a lieu toujours au niveau de l’encoche sus-orbi-culaire du côté à étudier mais le recueil se fait au niveau del’orbiculaire des lèvres et/ou de la houppe du menton.Lors de la détection, au repos, on pourra voir des myokymieset à la contraction volontaire des syncinésies.

� Traitements et évolutions

Dans tous les cas, il est impératif de protéger l’œil par dessoins locaux (larmes artificielles, maintien de la paupière fer-mée par un sparadrap la nuit, collyre antiseptique, vitaminesA) afin d’éviter d’éventuelles kératites.Par ailleurs, pour qu’un traitement médicamenteux soit effi-cace il doit être impérativement pris dans les quinze pre-miers jours après la survenue de la paralysie faciale. Il estconstitué de corticoïdes qui permettent de diminuer l’œdèmedu nerf et d’antiviraux.Le traitement chirurgical n’est pas systématiquement indiquéet répond à des indications spécifiques.Afin de redonner une symétrie au visage chez un patient pré-sentant un hémispasme qui contracte un de ses muscles, ilsera possible d’envisager une injection de Botox.

� Pronostic

Une amélioration spontanée est notable dans 70 % des casmais le pronostic diverge s’il existe encore une contractionvolontaire (favorable) ou s’il y a une paralysie totale d’emblée(défavorable).

Figure 9 : Électrodiagnostic de stimulation :réponse motrice croisée (côté atteint).

Figure 8 : Électrodiagnostic de stimulation :réponse motrice directe.

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technique et profession

Le Manipulateur n°176

Figure 10 : Électrodiagnostic de détection : tracéintermédiaire.

Figure 11 : Électrodiagnostic de détection : tracé riche.

Figure 12 : Électrodiagnostic de détection : fibrillations. Figure 13 : Électrodiagnostic de détection : absencede contractions volontaires.

Les atteintes seulement myéliniques permettent une bonneguérison (deux à trois mois). Les atteintes axonales sont liéesà la repousse des axones qui fluctue (neuf à douze mois) etest souvent incomplète. L’examen d’EMG peut-être alors ré-pété tous les trois mois afin de rechercher des signes de ré-innervation. Ces signes peuvent engendrer des séquellescomme des faiblesses, un hémispasme ou des syncinésies. Ilsera alors recommandé de faire réaliser une rééducation ki-nésithérapeutique et orthophonique pour favoriser cette ré-cupération.

� Conclusion

Les examens électromyographiques de la face tiennent uneplace importante dans le bilan de la paralysie faciale péri-phérique.Même si cet examen complémentaire suscite une vive ap-préhension chez les patients du fait de l’utilisation de courantqui stimule les nerfs, il reste peu douloureux et fournit des ré-sultats fiables et immédiats.

� Remerciements

Nous tenions à remercier vivement les équipes médicale etparamédicale du service de neurophysiologie pour leur col-laboration à cette étude.

� Références

[1] source internet :http://www-sante.ujfgrenoble.fr/sante/corpus/disci-plines/orl/otoneuro/326/leconimprim.pdf

[2] J.C. WILLER, I. BERNAT, G. VAN DER MEERSCH,K. POLOMAT, P. BOUCHE, F. TANKERE,Exploration électrophysiologique d’une paralysie facialepériphérique - Correspondances en nerf & muscleVol I - n°1 janvier février mars 2006

[3] Pr. J.C. WILLER, E. FOURNIER - DUExplorations neurophysiologiques cliniques -Sémiologie et EMG élémentaire - Syndrome EMG2006-2007

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régions et commissions

23Le Manipulateur n°176

commission IRM

24e Journéesfrancophonesd’IRM de l’AFPPE15, 16 mai 2010 à Genève

RenseignementsPascal Challande - Courriel : [email protected] trouverez tous les renseignements concernant la manifestation sur nos sites internet :www.afppe.com ou www.irm2010.com

Communication (durée maxi : 10 minutes) :Présentation par vidéoprojecteur PCPoster format : 80 x 120 (A0)Pas de poster électronique

Pour poser votre candidature pour unecommunication ou un poster veuillez passerpar le site www.irm2010.com (rubriqueprésentation ou poster)

Bulletin d’inscription

Pour remplir votre bulletin d’inscription, veuillez passer par lesite www.irm2010.com (rubrique inscription).Seules les inscriptions accompagnées du règlement ou d’uneconvention seront prises en compte.

Droits d’inscription

Les abonnements au nom d’un service ne donnent pas lieu autarif préférentiel “Adhérent AFPPE”.

- Formation: Avant le 1er avril 2010

adhérent individuel AFPPE 130 eurosnon adhérent AFPPE 160 euros

Après le 1er avril 2010

Tarif unique de 300 euros

- Repas :

samedi 15 mai 2010 midi 15 euros samedi 15 mai 2010 soir 25 eurosdimanche 16 mai 2010 midi 15 euros

Trois modes de paiement :

- par chèque libellé à : AFPPE - Commission IRM- paiement en ligne- ou virement bancaire

Clôture définitive des inscriptions le 30 avril 2010

(pas de remboursement après cette date)

Appel à communication ou poster

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régions et commissions

Le Manipulateur n°176

Un nouvel essorpour la commission Recherche

� En formation initiale

Au niveau du Diplôme d’État

L’arrêté du 7 février 1995, modifiant l’arrêté du 1er août 1990relatif au programme des études préparatoires au Diplômed’État de manipulateur d’électroradiologie médicale stipule àl’article 40 que le contrôle continu comporte obligatoirementau minimum: Alinéa 5 - Un travail personnel noté sur 20points. Le choix par certaines équipes pédagogiques estd’orienter ce travail sur une initiation à la recherche clinique,que l’on pourrait d’ailleurs intituler “Travail de fin d’études”.

Au niveau du Diplôme de technicien supérieur

L’arrêté du 27 mai 1992, portant définition du diplôme deDTS et fixant les modalités de la formation, définit un réfé-rentiel dans lequel un travail de recherche peut s’inscriredans les différentes fonctions et capacités générales et spé-cifiques.

� Dans l’exercice de la profession

Le décret n°97-1057 du 19 novembre 1997 relatif aux actesprofessionnels et à l’exercice de la profession de manipula-teur d’électroradiologie médicale stipule à l’article 6 : “Selonles secteurs d’activité où il exerce et les besoins rencontrés,le manipulateur propose et organise différentes actions, no-tamment d’éducation, de recherche, de prévention, de dé-pistage, de formation et d’encadrement, ou y participe.”

Ces actions concernent en particulier : la recherche dans sondomaine professionnel, notamment en ce qui concerne l’hy-giène, la sécurité, la radioprotection et l’assurance de la qua-lité.

D’après cette réglementation, on peut distinguer

deux domaines de recherche

� La participation à des recherches cliniques médicales, c’est-à-dire l’inscription par le professionnel dans un protocolepréétabli par un promoteur. Il faut alors comprendre la dé-marche de recherche et appliquer les modalités du proto-cole avec rigueur. Cette activité permet d’apprendre às’adapter aux nouvelles technologies et de participer demanière éclairée à des recherches médicales.

� La proposition et l’organisation de recherches “en soins mé-dico-techniques”, c’est-à-dire faire le point sur une questionde pratique de soins (réunir la littérature sur un sujet, l’ana-lyser, utiliser les résultats des recherches bibliographiques)et répondre à une problématique de terrain. Les principesméthodologiques appréhendés en formation initiale per-mettront de proposer un sujet d’étude et d’élaborer une dé-marche de recherche dans le respect de la législation et del’éthique.

Finalement, chaque manipulateur peut devenir un apprentichercheur. Au terme de sa démarche il pourra acquérir unchamp d’exercice autonome par l’identification des problé-matiques de recherche et tendre ainsi vers un rôle propredans l’élaboration d’un protocole de recherche dans un do-maine lié à son champ professionnel.

� Quelles missionspour la commission Recherche ?

1) Mettre en place une vraie recherche en soins médico-tech-niques. Ainsi, cette reconnaissance professionnelle indui-rait une plus-value en termes de qualité des soins dans lesdifférents services d’imagerie.

commission Recherche

Depuis quelques mois, la commission recherche était en “hibernation” d’idées, de moyens…Au cours d’une belle rencontre, fruit du hasard et de la passion pour notre métier, il m’est venu l’idée de la faire renaître.

Pourquoi parler de recherche pour les manipulateurs en électroradiologie médicale?

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régions et commissions

25Le Manipulateur n°176

2) Répertorier les recherches déjà réalisées ou en cours.3) Proposer des sessions de “formation à la recherche” dans

le cadre de la formation continue.4) Au niveau de la formation initiale, contribuer à une har-

monisation des différentes modalités d’apprentissageconcernant “la recherche en soins médico-techniques”,en collaboration avec le Comité d’harmonisation des cen-tres de formation.

5) Partager l’expérience des professionnels de la Commu-nauté européenne en collaboration avec l’EFRS (EuropeanFederation of Radiographer Societies).

6) Répondre aux courriels ou courriers des manipulateurs(en priorité aux adhérents).

7) Informer des différentes avancées dans le domaine de la re-cherche paramédicale.

C’est un programme ambitieux qui ne pourra pleinement seréaliser, “vivre” et perdurer sans l’énergie de plusieurs d’en-tre nous.Venez nous rejoindre, partager vos expériences de terrain et

nous faire part de vos réflexions sur le vaste sujet de la re-cherche.

Christine Fontaine

Responsable la commission Recherche de l’AFPPE

[email protected]

Jocelyne Le Goazigo à l’honneur

Jocelyne Le Goazigo, diplômée manipulatrice en radiologie àOrléans en 1972, travaille à la clinique de l’Archette-Olivet etdevient professeur coordinateur en imagerie médicale au ly-cée Voltaire à partir de 1989. Elle obtient en 2001 le CAPET enimagerie médicale.

Jusqu’à ce jour, elle mène de front son activité de manipula-

trice et celle d’enseignante coordinatrice de la section deDTS IMRT d’Orléans qui sort chaque année une vingtaine dediplômés. Elle se rend à toutes les manifestations de l’AFPPE

pour défendre et faire évoluer notre profession et travaille de-puis 2004 au sein de la commission des Relations internatio-

nales avec Philippe Gerson.

En 2004, elle est au Burkina-Faso à Ouagadougou et participeau séminaire pour mettre en application des bonnes pra-tiques en radiologie dans le cadre de la lutte contre le sida.En 2005, toujours au Burkina-Faso, elle dispense son ensei-gnement dans l’atelier de formation sur le thème de la tu-berculose et la radiographie pulmonaire. En 2006, on la re-

trouve au Bénin à Cotonou sur un module d’enseignement enhygiène et la mise en place de protocoles de radiologie. Et en2007, elle élabore et restructure un programme d’enseigne-ment pour l’université de Hai Duong et reçoit dans son lycéeen formation des médecins formateurs vietnamiens.

En conclusion, je citerai les paroles de Serge Mourgues: “Au-jourd’hui Jocelyne tu honores la profession par ton courage,ton dynamisme, tes relations humaines et ton bénévolat en-vers les autres, ce qui me permet de te féliciter au nom detoute la profession.”Roger Husson, président de l’AFPPE et tout le Bureau natio-nal te félicitent pour cette distinction hautement méritée.

Dominique Zerroug

commission Relations internationales

Le 3 avril dans les salons de l’hôtel Groslot à Orléans,Serge Mourgues, président d’Honneur de l’AFPPE a remisles insignes de Chevalier dans l’Ordre national du Mériteà Jocelyne Le Goazigo en présence de Serge Grouard,député du Loiret, de Marie-Hélène Norant,proviseure du lycée Voltaire et d’une nombreuse assistance.

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régions et commissions

Le Manipulateur n°176

� Le radiodiagnostic

Un des points positifs qui ressort de cette campagne 2004-2006 de collecte de dose, est l’augmentation continue dunombre de centres d’imagerie participant à la démarche qua-lité d’optimisation de dose et donc au renvoi de doses àl’IRSN (Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire) ; cequi montre le bénéfice des différentes actions réalisées par lesorganismes de formation (AFPPE…), les sociétés savantes(SFR) et les institutions telles que l’IRSN ou l’ASN (Autorité desûreté nucléaire).

Pour les centres d’imagerie, la participation à ces campagnesde collecte est d’une grande utilité dans l’optimisation desdoses au patient. Elle présente en effet d’une part la métho-dologie de façon simple et fonctionnelle pour les manipula-teurs et les radiologues, et d’autre part, elle permet de se si-tuer dans un niveau national ; nous donnant ainsi l’objectif àatteindre en termes de référence.

� La radiologie conventionnelle

La méthodologie ne devrait pas évoluer. Toutefois l’IRSN nousfait remarquer qu’avec l’apparition des chambres d’ionisa-tion donnant le PDS (Produit dose-surface) en sortie de tube

(obligation légale depuis l’arrêté du 15 juin 2004, sur les nou-velles installations), la mesure de la dose à la peau (De) n’estplus la meilleure méthode de récupération des données. En ef-fet, il est fastidieux et pesant pour les équipes de calculer cetteDe à partir des paramètres d’acquisition ou du PDS, même sile logiciel MICADO (Module internet de calcul de dose), ac-cessible à partir du site internet www.irsn.org, facilite les opé-rations. Le PDS est une grandeur qui quantifie d’ailleurs mieuxl’exposition du patient que la De et représente mieux l’impactdes pratiques sur les indicateurs de dose: la correction du dia-phragme reste manipulateur dépendant.

L’IRSN propose donc deux échelles de NRD, une exprimée en

De et l’autre en PDS dans le cas où il existe une chambre d’io-

nisation.

Exemple de l’incidence du thorax de face chez l’adulte :

Bilan de l’IRSNportant sur les niveaux de référence diagnostique

Distribution des installations suivant leur valeur moyennede dose à la surface d’entrée du patient (De) et par type dedétecteur pour l’examen du thorax de face chez l’adulte.Les valeurs du NRD et de 75e centile sont égalementreprésentées.

commission Radioprotection et Contrôle de qualité

La méthodologie et la genèse des niveaux de références diagnostiques ou NRD ayant été largement expliquéesdans les articles des N°161 et 163 de la revue Le Manipulateur, nous nous focaliserons sur l’évolution de ces références.Il faut garder en mémoire que cette notion de NRD est basée sur des critères d’optimisation de dose, qui découlent eux-mêmesdu principe de radioprotection ALARA (“aussi bas que raisonnablement possible”).Ceci nous fait dire que ces valeurs de référence vont être appelées à diminuer avec le temps.Dans son rapport de juin 2008, l’IRSN (organisme collecteur de ces NRD) nous fait part de son bilansur la période 2004 à 2006 et des recommandations tant en niveau de dose qu’en terme de méthodologie.

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régions et commissions

27Le Manipulateur n°176

Pour certaines incidences telles que l’ASP de face chez l’adulte

et le rachis lombaire de profil, l’IRSN propose d’abaisser les

NRD:

Cas spécifique de la pédiatrie en radio conventionnelle :

Malgré une très bonne communication de la part de la SFIPP(Société française d’imagerie pédiatrique et périnatalité) peude données sont remontées à l’IRSN, ce qui ne permet pas àl’IRSN de faire évoluer les références.

Seule l’incidence du thorax de face est modifiée : le passageen AP se conforme à la réalité des pratiques.

Problématique liée à l’utilisation

des plaques photo stimulables

Un nombre important de dépassements des NRD, lors de l’in-cidence du Thorax de face chez l’adulte, est dû à une mau-vaise utilisation de ces ERLM:- paramétrage des kV à des valeurs trop faibles ;- utilisation de la cellule centrale au lieu des cellules latérales;- mauvais réglage de l’indice d’exposition du lecteur de

plaque.

L’IRSN propose de porter une attention toute particulière

aux différents contrôles qualités des appareils de radiologie.

Problématique liée à l’utilisation de la scopie

lors du centrage des patients

L’IRSN recommande de transmettre, dans la mesure du pos-sible, des PDS d’examen entier (scopie + graphie), et ceci pourconnaître exactement la contribution de la scopie lors d’exa-men courant, car dans la pratique on se rend compte quecette contribution n’est pas négligeable, en particulier pourdes examens complexes (rachis scoliotiques, TOGD, cysto-graphie…).

Quid de nos voisins européens?

Le niveau bas des NRD au Royaume-Uni (qui est à l’originedes premières études de NRD), montre que l’autoévaluationà partir de ces références est un excellent outil d’optimisationde la dose au patient. Niveaux de référence vers lesquelstoute pratique radiologique devrait tendre.Les NRD en vigueur dans les autres pays européens sont ceuxpréconisés par la commission européenne.Contrairement à la France, la plupart des pays européensont déjà établi des NRD exprimés sous forme de PDS. Si onles compare entre eux, les NRD recommandés par l’IRSNsont assez proches des autres pays européens sauf dans lecas du Royaume-Uni, les valeurs françaises lui étant alors lar-gement supérieures.

Comparaison des NRD français aux NRD de quelques payseuropéens en terme de De (mGy).

Thorax de face (PA) 0,3 25

De (mGy) PDS (cGy.cm²)

Crâne de profil 3,0pas assezde valeur

Crâne de face 5,0pas assezde valeur

Mammographie 8,02,5 (Doseglandulairemoyenne)

Bassin de face 10,0 600

ASP de face 8 (10) 550

Rachis lombairede profil 25 (30) 800

Rachis lombairede face (AP) 10,0 450

Thorax de profil 1,5 100

Pelvis 0,2 0,9

0-1 an (mGy) 5 ans (mGy)

Crâne de profil - 1,0

Crâne de face - 1,5

Thorax de profil - 0,2

Abdomen - 1,0

Thorax de face (AP) 0,08 0,1

Type d’examen FranceRoyaume-Uni (19)

Allemagne(20)

Suisse(21)

Italie(22)

Thorax de face (PA) 0,3 0,15 0,3 0,3 0,4

Thorax de profil 1,5 0,6 1,5 1,5 1,5

Rachis lombaire de face 10 5 10 10 10

Rachis lombaire de profil 30 11 30 30 30

Abdomen sans préparation 10 4 10 ND 10

Bassin de face (AP) 10 4 10 10 10

Mammographie 10 ND 10 10 ND

Crâne de face 5 2 5 5 5

Crâne de profil 3 1,3 3 3 3

Thorax (PA) 0-1 an 0,08 ND ND ND 0,08

Thorax (PA) 5 ans 0,1 ND ND ND 0,1

Thorax (latéral) 5 ans 0,2 ND ND ND 0,2

Crâne (PA ou AP) 5 ans 1,5 ND ND ND 1,5

Crâne (latéral) 5 ans 1 ND ND ND 1

Pelvis (AP) 0-1 an 0,2 ND ND ND 0,2

Pelvis (AP) 5 ans 0,9 ND ND ND 0,9

ASP (PA ou AP) 5 ans 1 ND ND ND 1

ND: non défini

En gras les NRD qui évoluent.Entre parenthèses la valeur précédente.

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régions et commissions

Le Manipulateur n°176

Bilan en radiologie conventionnelle

Nous le voyons à travers l’exemple de nos voisins européens(en particulier les Anglais), qui ont réalisé de grandes avan-cées dans l’optimisation de leur pratique : ces NRD sont unpassage utile, obligatoire (article R.1333-68 du Code de lasanté publique et arrêté du 12 février 2004) pour la diminutionde la dose aux patients.L’AFPPE et l’IRSN restent à la disposition des manipulateurspour répondre à tout type de questionnement à propos de cesNRD.La suite de l’article sur l’évaluation en scanographie et lamédecine nucléaire paraîtra dans un prochain numéro.

Yann Lefaou, membre de la commission Radioprotection

et Contrôle de qualité de l’AFPPE

Comparaison des NRD proposés par l’IRSN aux NRD dequelques pays européens en terme de PDS (cGy.cm2).

Dix ans de présidence

Après l’extraordinaire aventure de l’organisation du congrèsnational de 1998, avec ténacité et de plus en plus de plaisir,chacun des membres du Bureau normand s’est engagé dansl’organisation de sessions de formation annuelles.

Les journées normandes ont toujours connu le succès : la sa-tisfaction de réussir ensemble des actions visant à améliorerles compétences des manipulateurs normands.Les patients ont toujours été présents physiquement sur ces

journées : les associations d’usagers ont pu prendre la paroleet souvent amener l’assistance à davantage de réflexion surle sens de notre activité professionnelle. Au milieu de tant detechnologie, d’objectifs de rentabilité, nous avons toujourssouhaité valoriser le rôle du soignant qui est en nous.

Les projets régionaux sont multiples :

- préparer des séances d’informations professionnelles as-sorties de manifestations conviviales ;

région Normandie

Dix années de présidence de la région AFPPE Normandie ont été riches de rencontres, de travail collectif, de moments forts.Faire de la place aux jeunes, les aider à s’investir, les accompagner sont les objectifs adoptés par les membres du Bureau(canal historique). Parmi les moments importants vécus au sein de notre groupe : Hélène Godefroy, jeune cadre de santé dansle secteur privé, a été élue présidente de l’AFPPE Normandie, suite à l’élection du nouveau Bureau, le 21 mars 2009.

Type d’examen FranceRoyaume-Uni (19)

Allemagne(20)

Suisse(21)

Italie(22)

Thorax de face (PA) 25 11 20 20 60**

Thorax de profil 100 30 100 100 ND

Rachis lombaire de face 450 160 320 3201000**

Rachis lombaire de profil 800 250 800 800

Abdomen sans préparation 550 260 550 ND ND

Bassin de face (AP) 600 210 500 500 400

Mammographie* 2,5 ND ND ND 1,3

Crâne de face ND 80 110 110 ND

Crâne de profil ND 50 100 100 ND

Thorax (PA) 0-1 an ND ND 0,8 ND ND

Thorax (PA) 5 ans ND ND 3 ND ND

Thorax (latéral) 5 ans ND ND 7 ND ND

Crâne (PA ou AP) 5 ans ND ND 40 ND ND

Crâne (latéral) 5 ans ND ND 30 ND ND

Pelvis (AP) 0-1 an ND ND ND ND ND

Pelvis (AP) 5 ans ND ND 25 ND ND

ASP (PA ou AP) 5 ans ND ND 50 ND ND

ND: non défini* valeurs en dose moyenne à la glande** valeurs correspondant à l’examen complet

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régions et commissions

29Le Manipulateur n°176

Dernièresnouvelles

� Le Bureau lorrain

Le Bureau lorrain est heureux d’accueillir un nouveaumembre, Élise Geant, manipulatrice en radiothérapie.Sa composition actuelle est donc :

Président régional : Damien PetitSecrétaire : Joël ComteTrésorier : Christophe ThouvenotDélégués : Élise Geant, Christian Raymond

� Soirée Radioprotection

Suite à une première soirée de formation qui s’est tenue enoctobre 2008, une seconde soirée a été organisée autour duthème de la radioprotection. Elle s’est déroulée le jeudi 26

mars 2009 à l’amphithéâtre de neuroradiologie du CHU deNancy. L’ensemble des adhérents lorrains y a été convié.

La session était articulée autour de deux interventions :

- La première a été traitée par Alain Noël, radiophysicien aucentre Alexis Vautrin. Il nous a apporté des informationssur la dosimétrie en scanographie et sur les moyens decontrôler la dose lors des examens qui si rapportent.

- La seconde concernait les études de poste en radiologie.Christophe Guionnet, cadre de santé formateur au CHU deNancy et PCR, a commencé en faisant un rappel sur la lé-gislation qui si rattache. Puis, Joseph Stagno, manipula-teur au CH de Briey et PCR également, nous a exposé sonretour d’expérience réalisé dans son service d’imagerie.

La soirée ayant réuni une quarantaine de participants s’estclôturée par un apéritif offert par le Bureau lorrain.

région Lorraine

Premier congrèssur l’imageriede la femmeLes premières journées de formation communes SOFMIS(Société française de mastologie et d’imagerie du sein) etSIGU (Société d’imagerie génito-urinaire) se sont dérouléesdu 19 au 21 mars 2009 à Lille Grand Palais.Les organisateurs de ces journées, les docteurs SophieTaieb et Luc Ceugnart ont permis à l’AFPPE Nord-Pas-de-Calais d’organiser, le 20 mars, une journée de formation

pour les manipulateurs sur le thème de l’imagerie de la

femme.

Cette session, modérée par Christelle Mielle et BernardCastelain, a réuni environ 100 participants dans une am-biance de travail particulièrement riche en actualités mé-dicales. Véronique Belot-Cheval, présidente régionale del’AFPPE, a présenté l’Association ainsi que le déroulementde la journée.Dix interventions d’une grande richesse se sont succédées,entrecoupées d’un déjeuner très convivial. La matinée étaitconsacrée à la sénologie et l’après-midi, à la gynécologie.

Cette journée a été clôturée à 16h30 par les remercie-ments de notre présidente qui a invité les participants à vi-siter les stands de nos partenaires.L’ensemble du Bureau Nord-Pas-de-Calais remercie notretrésorière Marie-Odile Werquin pour son investissementdans l’organisation de cette journée ainsi que tous les ora-teurs qui ont contribué à la réussite de ce congrès.

région Nord-Pas-de-CalaisSomme

- organiser une journée interrégionale avec les Bretons, en2010;

- lancer des actions de promotion de la profession et de l’As-sociation au niveau régional ;

- travailler avec les radiologues et l’ARH à la mise en placed’un réseau d’image au sein d’une plate-forme de télé-santérégionale ;

- suivre les travaux du SROS imagerie ;

- réfléchir à la mise en place d’un ordre manipulateur ;- participer à l’organisation de la formation (LMD) des MER.

Des chantiers nombreux et passionnants auxquels les jeuneset les moins jeunes continueront de travailler. Hélène, je tepasse le relais et te souhaite bonne réussite dans ta nouvellefonction.

Monique Huard

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régions et commissions

Le Manipulateur n°176

L’Hôtel-Dieu de LyonQuinze siècles d’une activitéau service du patient

L’Hôtel-Dieu de Lyon est l’un des plus vieux hôpitaux de

France. Il est le descendant de deux petits asiles. L’un a étéfondé en 542, par le roi Childebert et la reine Ultrogothe,dans le quartier Saint-Paul, tout près de la résidence de l’Ar-chevêque, pour l’accueil des pauvres voyageurs et des pèle-rins. L’autre, sur l’emplacement de l’hôpital actuel remonte auXIIe siècle et fut à l’origine édifié à titre d’annexe hospitalièredu pont entrepris sur le Rhône. Il fut un temps dénommé Hô-pital du Pont du Rhône. Le petit Dôme fut édifié autour de1622, la chapelle en 1637, le Grand Dôme en 1761. En 1926,il pouvait accueillir 1123 lits, dont cinquante-sept berceaux etquarante-huit tuberculeux.

Cet établissement des Hospices civils de Lyon, a été le théâ-

tre de grandes premières médicales.Dans le domaine de la radiologie, c’est dès février 1896, quele docteur Étienne Destot, qui effectuait alors des recherches

sur les applications médicales de l’électricité, réalise les pre-miers clichés et se déclare prêt à exploiter ce nouveau type demoyen d’exploration du corps humain.L’administration de l’établissement lui affecte alors la bou-tique voûtée n°XIII située au rez-de-chaussée à hauteur duquai Jules Courmont.Ce premier laboratoire constituera le berceau de l’école de ra-

diologie et d’imagerie lyonnaise même après l’ouverture del’hôpital dit de “Grange Blanche”.

C’est en son sein que seront formés les élèves d’Étienne Des-tot et dès 1903 les premiers agents attachés aux cabinets deradioscopie-radiographie.À partir de 1922, les infirmiers viendront y suivre le cours sup-plémentaire sur les éléments de radiologie qui comportait àl’époque huit leçons d’électricité et huit leçons de radiologiedispensées le soir à 18 heures après le service.

Dans le domaine de la radiothérapie, Léon Bérard y crée le se-

cond centre anticancéreux français sous le grand dôme avecune salle de radiothérapie X profonde Gaiffe Gallot et Pilon.Ce service est à l’origine de l’actuel centre anticancéreuxlyonnais Léon Bérard.Jusqu’à sa fermeture, ce service perpétuera l’esprit scienti-fique de son créateur en demeurant encore à ce jour une ré-férence dans les domaines de la radiofréquence hépatique, del’échographie de contraste hépatique et du coloscanner vir-tuel.

Pour l’avenir, différents projets sont à l’étude.

Peut-être y verra-t-on parmi ceux-ci la naissance d’un espacemuséal dédié aux sciences et techniques médicales au servicedu citoyen du XXIe siècle dans lequel l’imagerie passée et pré-sente y aurait sa place.

Jean-Paul Bres, cadre Imagerie

région Rhône Loire

C’est à partir du 1er semestre 2011 que l’Hôtel-Dieu de Lyon abandonnera définitivement sa vocation hospitalièrepour se tourner vers de nouveaux horizons culturels, artistiques et commerciaux.

Dans le cadre de la réorganisation de l’activité hospitalièredes HCL prévue par le plan HCL 2000, l’Hôtel-Dieu de Lyon vacesser son activité hospitalière pour s’ouvrir aux Lyonnais.

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32

les “bonus”

Le Manipulateur n°176

Alors que la plupart des publications,dont nous avons profité pour enrichirnos savoirs, proposent une orientationplutôt médicale ou physique, nousavons opté, dans ce Guide des tech-

nologies de l’imagerie médicale et de

la radiothérapie, pour un travail centrésur les technologies des appareillageset adapté aux besoins du métier. Ainsi,de la connaissance de la technologiedes appareils aux principes physiques,volontairement simplifiés, nous avonsété guidés par le souci d’offrir un outilpédagogique et accessible.

Un chaleureux merci à Carole Dreyeret Claudine Zorn, manipulatrices, pourleur enthousiasme et leur contributionactive à la réalisation de cet ouvrage.

Jean-Philippe Dillenseger

Élisabeth Moerschel

Enseignants au lycée

Jean-Rostand de Strasbourg

Date de sortie : 26 mai 2009Vente en avant-première aux JournéesScientifiques de l’AFPPE à Strasbourg,les 14,15 et 16 mai 2009

Guide des technologiesde l’imagerie médicale et de la radiothérapieDate de sortie : 26 mai 2009

Le manipulateur doit continuellement améliorer sa pratique en suivant l’évolution constante des techniques.Manipulateurs hier, enseignants aujourd’hui, nous avons réuni nos expériences pédagogiquesdans un Guide des technologies de l’imagerie médicale et de la radiothérapie destiné aux étudiants et aux manipulateurs.

I - Imagerie médicale1. Technologie de base en radiologie

conventionnelle2. Numérisation et traitements d’images3. Technologie élémentaire du scanner à

rayons X4. Bases de l’IRM5. Principe technique de base de

l’échographie et du mode Doppler6. Produits de contraste

II - Radiothérapie7. Spécificités de la radiothérapie8. Accélérateur linéaire médical9. Dosimétrie en radiothérapie10. Application aux traitements en

radiothérapie externe

III - Médecine nucléaire11. Généralités en médecine nucléaire12. Technologie des appareillages13. Radioprotection en médecine

nucléaire

IV - Radiobiologie et radioprotection14. Radiobiologie15. Radioprotection

400 pages A4 - Prix indicatif : 57 eurosISBN : 9782294704314Éditions Elsevier Massonwww.elsevier-masson.fr

Sommaire

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les “bonus”

33Le Manipulateur n°176

Recrute Dosimétriste (H/F)Diplôme d’état de manipulateuren électroradiologie+ expérience en dosimétrieCDI temps plein au 01/10/2009

Candidatures à adresser à : M. Alain Lévénès, RRH229 cours de l’Argonne - 33076 Bordeaux CedexMail : [email protected] et [email protected]

� Conditions de parution“Offres et demandesd’emploi”

- Pour les adhérents AFPPE, à jourde cotisation, la publication d’unedemande d’emploi, non encadrée,est gratuite (joindre à la demande,la photocopie de votre carted’adhérent 2009).

- Pour les hôpitaux, cliniques et

cabinets, ayant souscrit unabonnement à la revue, la parutiond’une annonce standard estgratuite dans trois des onzenuméros de la revue de l’année2009 (joindre à la demande votrenuméro d’abonné).

- Tarifs d’insertion d’annonces

“standard”, non-encadrées :

Une facture de 150 euros TTC voussera adressée avec le justificatif depublication. Ce prix s’entend pourune annonce de sept lignes, soit300 signes (lettres, chiffres,ponctuation et espaces compris).Par ligne supplémentaire, il serafacturé 30 euros TTC.

- Tarifs d’insertion d’annonces

encadrées :

Encadré 55 x 55 mm(largeur x hauteur) 200 euros HTEncadré 55 x 75 mm(largeur x hauteur) 230 euros HTEncadré 115 x 75 mm(largeur x hauteur) 400 euros HT

- Le texte des annonces est à

adresser par courrier :

Société Eding

37 rue de Fontenay

92220 Bagneux

ou par mail :[email protected]

- Les modalités de parution peuvent

être obtenues :

. par mail :[email protected]

. sur le site www.afppe.com,menu ”Place publique”rubrique “Emploi”.

Offres d’emploi

URGENT: Le Centre Bourgogne (Lille)Recrute un(e) dosimétriste en CDI à temps pleinIl (elle) s’intégrera dans notre équipe médicale composée de :3 radiothérapeutes et 1 chimiothérapeute, 5 secrétaires, 2 physiciens,1 dosimétriste, 5 manipulateurs, 2 aide-manipulateurs.Il (elle) participera aux travaux de calculs dosimétriques,aux mesures physiques, contrôles internes sur les accélérateurslinéaires, contrôle dosimétrique.Contacter M. Léry Romain - Mail : [email protected]él. : 0320009754 ou 0320092443ou contacter M. Martin - Mail : [email protected]

Groupe radiologie Jules Vernes - Amiens (80)Recherche manipulatrice orientation mammographie35 heures/semaine - 13e mois - Tickets (restaurant)Contacter le docteur Marc AndréTél. : 0322334000le lundi, mercredi après-midi, jeudi après-midi, vendredi matinou Mme Bernadette Croisé - Tél. : 0322334010

L’Institut de puériculture et de périnatalogieRecherche IMMÉDIATEMENT manipulateur radio diplômé H/FPour assurer la prise en charge des prématurésdu Service de néonatalogie (61 incubateurs répartis en réanimation,soins intensifs et pédiatrie).Poste CDI à temps partiel 17h30 le matin, CCN51,reprise d’ancienneté et mutuelle prise en charge à 50 %.Adresser candidature (CV + lettre de motivation) à :Mme Schwartz, DRH, IPP - 26 bvd Brune - 75014 Parisou par mail : [email protected]

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34

actions - infos de l’AFPPE

Le Manipulateur n°176

Agenda AFPPE 2009-2011Recueil des formations AFPPEorganisées dans les régions et par les commissions

Juin 2009

3-4-5 5e Journées francophonesd’imagerie cardiaque et vasculaireLieu : Lille - Nouveau SiècleOrganisé par : SFICV

AFPPE Nord-Pas-de-Calais - SommeRenseignements : www.sficv.com

[email protected]

25 Eurocancer 2009Forum des manipulateurs de radiothérapieLieu : Palais des Congrès, Porte Maillot - ParisOrganisé par : SFRO / AFPPE

Commission radiothérapieRenseignements : Christian Depenweiller

[email protected]

Octobre 2009

1-2-3 5e Atelier de formation des techniciensen radiologie d’Afrique francophoneLieu: Douala (Cameroun)Organisé par : AFPPE-ISRRT Renseignements : Philippe Gerson

[email protected]

16 au 20 Journées Manipulateurs des JFR’2009Lieu: Paris - Palais des Congrès - Porte MaillotOrganisé par : SFRRenseignements : Philippe Gerson

[email protected]

Novembre 2009

5-6-7-8 3e Congrès EuromedLieu: Cascais (Portugal)Renseignements : Philippe Gerson

Membre du Comité scientifiquewww.e-mcr.org

21 12e Journée régionale de formation continuedes manipulateursMatinée : “Abdomen”

Après-midi : “Communications libres”

Lieu : DijonOrganisé par : Région Bourgogne - Franche-ComtéRenseignements : Josette Dubois

[email protected]

Mars 2011

17-18-19 52e Journées scientifiques desmanipulateurs d’électroradiologie médicaleLieu : Nantes Organisé par : Région Bretagne

et Bureau national AFPPERenseignements : Sandrine Pehririn

[email protected]

Mars 2010

18-19-20 51e Journées scientifiques desmanipulateurs d’électroradiologie médicale“Traumatisme et sport”Lieu: GrenobleOrganisé par : Région Alpes - Ain - Isère

et Bureau national AFPPERenseignements : Maryse Baudrey

[email protected]

Mai 2010

15-16 24e Journées francophones d’IRM de l’AFPPELieu: Genève (Suisse), Théâtre du LémanOrganisé par : Commission IRM AFPPERenseignements : www.irm2010.com

Septembre 2009

25-26 Congrès des cadres d’imagerie médicale“Actualité et perspective du cadre de santé au

cœur de l’Union européenne”

Lieu: Nice - La Maison du SéminaireOrganisé par : Région Sud-Est - CorseRenseignements : Jean-Marie Romano

[email protected]

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L A C A P T U R E D I R E C T E D E L’ I M A G EE N H A U T E R É S O L U T I O N

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DENOMINATION : XENETIX 350 (350 mg I/mL), solution injectable; XENETIX 300 (300 mg I/mL), solution injectable; XENETIX 250 (250 mg I/mL), solution injectable - COMPOSITION pour 100 ml : XENETIX 350 : 76,78 g de iobitridol (correspondant à 35,00 g d’iode),XENETIX 300 : 65,81 g de iobitridol (correspondant à 30,00 g d’iode), XENETIX 250 : 54,84 g de iobitridol (correspondant à 25,00 g d’iode) - DONNEES CLINIQUES : Indications thérapeutiques : Ce médicament est à usage diagnostique uniquement. Produit de contraste destiné à être utilisépour : XENETIX 350 : urographie intraveineuse, tomodensitométrie, angiographie numérisée par voie intraveineuse, artériographie, angiocardiographie - XENETIX 300 : urographie intraveineuse, tomodensitométrie, angiographie numérisée par voie intraveineuse, artériographie, angiocardiographie,cholangiopancréatographie par endoscopie rétrograde, arthrographie, hystérosalpingographie - XENETIX 250 : phlébographie, tomodensitométrie, angiographie numérisée par voie intra-artérielle, cholangiopancréatographie par endoscopie rétrograde - Posologie et mode d’administration (cfVidal) : Les doses doivent être adaptées à l’examen et aux territoires à opacifier ainsi qu’au poids et à la fonction rénale du sujet notamment chez l’enfant. Contre-indications : Hypersensibilité au iobitridol ou à l’un des excipients, antécédent de réaction immédiate majeure ou cutanée retardée(voir rubrique Effets indésirables) à l’injection de Xenetix, Thyréotoxicose manifeste, Hystérosalpingographie en cas de grossesse (XENETIX 250 et XENETIX 300) - Mises en garde et précautions particulières d’emploi (cf Vidal) : Mentions générales correspondant à l’ensemble des produitsiodés : En l’absence d’études spécifiques, la myélographie n’est pas une indication de Xenetix. Tous les produits de contraste iodés peuvent être à l’origine de réactions mineures ou majeures, pouvant mettre en jeu le pronostic vital. Elles peuvent être immédiates (moins de 60 minutes) ou retardées(jusqu’à 7 jours). Elles sont souvent imprévisibles. Le risque de réaction majeure implique d’avoir à disposition immédiate les moyens nécessaires à une réanimation d’urgence. Produits de contraste iodés et thyroïde (cf Vidal) - Précautions d’Emploi : Intolérance aux produits de contraste iodés - Insuffisancerénale - Insuffisance hépatique – Asthme – Dysthyroïdie - Maladies cardiovasculaires sévères - Troubles du système nerveux central – Phéochromocytome – Myasthénie - Majoration des effets secondaires - Interactions avec d’autres médicaments et autres formes d’interactions (cf Vidal) :Bêtabloquants, Diurétiques, Metformine, Radiopharmaceutiques , Interleukine II - Grossesse et allaitement (cf Vidal) - Effets indésirables (cf Vidal) : Réactions anaphylactoïdes et d’hypersensibilité – Effets : Cutanéo-muqueux (très rares) - Respiratoires (très rares) - Cardio-vasculaires(très rares) - Neurosensoriels (très rares) - Digestifs (très rares) - Respiratoires (très rares) - Rénaux (peu fréquents) - Thyroïdiens (très rares) - Effets locaux (fréquents) : Douleur et œdème locaux bénins, transitoires peuvent apparaître au point d’injection en l’absence d’extravasation du produit injecté.En administration intra-artérielle, la sensation douloureuse au site d’injection dépend de l’osmolalité du produit injecté. En cas d’extravasation (< 0,01%), une réaction inflammatoire locale, voire une nécrose tissulaire, peuvent être observées - Douleurs articulaires en cas d’arthrographie - Douleurs pel-viennes en cas d’hystérosalpingographie. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES (cf Vidal) - DONNEES PHARMACEUTIQUES (cf Vidal) - PRESENTATION ET NUMERO D’IDENTIFICATION ADMINISTRATIVE : XENETIX 350 : 3377107 : flc 20 ml : 10,65 € - 3377113 : flc 50 ml :25,82 € - 5601543 : flc 50 ml (bte 25) agréé aux Collectivités - 3379106 : flc 60 ml (bte 1) agréé aux Collectivités - 3377136 : flc 100 ml : 48,14 € - 5601566 : flc 100 ml (bte 10) agréé aux Collectivités - 3377142 : flc 150 ml : 69,60 € - 3377159 : flc 200 ml : 83,99 € - 3377188 : flc 60 ml+ nécessaire à perfusion (PP/PVC) : 31,87 € - 5708169: 100 ml en poche (polypropylène), boîte de 10, agréé aux Collectivités - 570 8175: 150 ml en poche (polypropylène), boîte de 10, agréé aux Collectivités - 5708181: 200 ml en poche (polypropylène), boîte de 10, agréé aux Collectivités -5708198 : 500 ml en poche ( polypropylène) , boîte de 10, agréé aux Collectivités - XENETIX 300 : 3377679 : flc 20 ml : 9,51 € - 3377685 : flc 50 ml : 22,96 € - 5601572 : flc 50 ml (bte 25) agréé aux Collectivités - 3377691 : flc 60 ml (bte 1) agréé aux Collectivités - 3377716 : flc 100 ml : 43,02 €- 5601589 : flc 100 ml (bte 10) agréé aux Collectivités - 3377722 : flc 150 ml : 61,92 € - 3377053 : flc 200 ml : 72,74 € - 3377099 : flc 60 ml + nécessaire à perfusion (PP/PVC) : 28,69 € - 5708206: 100 ml en poche (polypropylène), boîte de 10, agréé aux Collectivités - 5708212: 150 ml enpoche (polypropylène), boîte de 10, agréé aux Collectivités - 5708229: 200 ml en poche (polypropylène), boîte de 10, agréé aux Collectivités - 5708235 : 500ml en poche ( polypropylène) , boîte de 10, agréé aux Collectivités - XENETIX 250 : 3377627 : flc 100 ml : 36,71 € - 5601603 : flc 100 ml(bte 10) agréé aux Collectivités - LISTE I. Remb. Séc. Soc à 65 % - Collectivités. (ref 12/08) GUERBET - BP 57400 - F-95943 Roissy CdG cedex - Tél : 01.45.91.50.00 - Pour une information complète, consulter le dictionnaire Vidal

®

Diagnostic porté dans 99% des cas dans une populationde plus de 60 000 patients(1)

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Moyenne Mauvaise Très mauvaise

14,4 %

75,4 %

9,6 % 0,6 % 0,1 %

Etude post-marketing de Petersein(1):� Objectif : évaluer la tolérance et l’efficacité de XenetiX®

en pratique quotidienne. � Etude réalisée chez 61 754 patients ayant subi un examen

de routine (TDM, UIV, DSA, angiographie conventionnelleet phlébographie).

• Age moyen des patients = 57,4 ans (quelques semaines -97 ans).

• 28,8% des patients avaient au moins un facteur de risque. � Recueil par questionnaire des données démographiques,

et des données relatives à l’examen.

Etude post-marketing de Vogl(2) :� Objectif : confirmer le profil de tolérance de XenetiX® dans la

population générale et chez les patients à risques. � Etude réalisée dans 210 centres de radiologie chez 52 057 patients

ayant subi un examen radiologique de routine (TDM, UIV, DSA,angiographie conventionnelle et phlébographie) avec XenetiX®.

• Age moyen des patients = 58,96 ans (4 - 98 ans). • Sur les 52 057 patients, 14 068 (27,02%) ont été considérés

à risque.� Recueil par questionnaire des données démographiques et des

données relatives à l’examen

Etude post-marketing de Wendt-Nordahl(3) :� Objectif : évaluer le taux d’évènements indésirables après injection

de XenetiX®. � Etude réalisée chez 49 975 patients ayant subi un examen urologique. • Age moyen des patients = 56,6 ans (3 - 101 ans). � Données recueillies : âge, sexe, indication de l’examen, effets

indésirables.

Faible fréquence des effets indésirablesProfil de tolérance dans une vaste population de plus de 160 000 patientsau cours de 3 études observationnelles : 0,9 à 1,1% d’effets indésirableshors sensation de chaleur(1, 2, 3)

EI** gravesEI* au totalPas d'EIEI : Événement indésirable ND : non disponible

1) Petersein J, et al. Results of the safety and efficacy of iobitridol in more than 61 000 patients. Eur Radiol 2003; 13(8): 2006-11.

2) Vogl T J, et al. Safety of iobitridol in the general population and at-risk patients. Eur Radiol 2006; 16(6): 1288-97.

3) Wendt-Nordahl G, et al. Intravenous contrast media in uroradiology: evaluation of safety and tolerabilityin almost 50 000 patients. Med Princ Pract 2006; 15(5): 358-61.

Une qualité d’image “excellente” ou “bonne”dans 9 cas sur 10(1)

Une tolérance étudiée chez plus de 163 000 patients(1, 2, 3)

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