Œuvres Educatives Obres Educatives Maristes L’Hermitage 6666666666

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La mission mariste aujourd'hui, comme au début de l'Institut, consiste essentiellement dansl'éducation chrétienne des enfants et des jeunes, surtout les plus délaissés. Comme lespremiers frères, nous sommes invités à faire écho en nous-mêmes à l'expérience de

Champagnat ; l'appel de Dieu qu'il reçut en son cœur est le même que nous entendons aujourd'hui :éduquer et évangéliser le cœur des enfants et des jeunes, spécialement des plus défavorisés.

Pour nous maristes, frères et laïcs, le défi est de trouver les manières concrètes d'agir face aux diversesréalités d'aujourd'hui. Le contexte social, culturel, religieux,…dans lequel nous vivons, change et évoluerapidement. Nous vivons au temps de la globalisation, un temps où les progrès et les crises sontglobaux.

Les experts disent qu'en ces temps de globalisation on trouve trois sortes d'organisations : celles quipromeuvent les changements et qui font que ces changements deviennent avantageux, celles quis'adaptent aux changements qui ont lieu et qui survivent en adaptant leurs structures et, enfin, cellesqui sont surprises des changements qui surviennent et pleurent leur disparition.

Au cours des dernières années, l'Institut mariste a pris du temps et fait des efforts importants pourréfléchir à propos de cette réalité. Ce fut un travail en lien avec la VIE de nos centres, écoles et œuvressociales, un travail qui, dans les prochaines années, veut donner une impulsion à la MISSION MARISTEqui s'y développe.

à la uneLa gestion au service de la mission et de son avenir

1Juin

2009

« Nous sommes conscients du don que représentent pour nous lapersonne de Marcellin Champagnat, ses intuitions éducatives ainsi quecelles des éducateurs maristes après lui. Nous voulons, avec dynamisme,être fidèles à cet héritage. De nos jours, les cris des jeunes sont aussiforts qu'au temps de Marcellin. Et les jeunes attendent de nouvellesréponses. » (MEM, introduction)

Gabriel Villa-Real

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En 2006, à Campinas (Brésil), s'est tenue une rencontre internationale sur la Gestion de l'ensembledes institutions éducatives d'une province. Concrètement, le modèle de Gestion Stratégique y futprésenté. À cette rencontre participèrent 62 frères et laïcs représentant 16 provinces de l'Institut Mariste,y compris la nôtre.

Des outils nouveaux pour des temps et des défis nouveaux, dans un contexte de provincesrestructurées, complexes, et avec des modèles de gestion toujours plus participatifs.En septembre 2007, à Mendes (Brésil), eut lieu la phase internationale de la mission mariste " UnCœur, une Mission ". La démarche née de cette assemblée, au cours de ses différentes étapes, a étéun nouveau pas dans la vie de l'Institut. Frères et laïcs, nous avons eu la possibilité d'y réfléchirensemble, à égalité de conditions, à propos de la mission et de notre identité.

Ce fut une occasion de renforcer les processus de restructuration et d'internationalisation que viventles provinces.

Ce fut aussi un temps privilégié pour partager, frères et laïcs, sur ce qui nous préoccupe dans leservice des enfants et des jeunes, une occasion de nous interroger personnellement sur notre servicede la mission mariste et sur les convictions qui la portent.Nous avons pu réfléchir sur notre propre vocation, sur la mission de notre province et les choix quenous croyons importants pour l'avenir.

En cette année 2009, au mois de mars, s'est tenue au Guatemala une rencontre ayant pour thème " Lagestion au service de la mission et de son avenir ".Cette rencontre prolongeait celle qui avait eu lieu àCampinas en 2006. 75 frères et laïcs, représentant 19 unités administratives, y participèrent. L'objectifétait d'analyser les modèles de gestion utilisés dans les différentes provinces pour l'ensemble deleurs œuvres éducatives.

On a pu constater que la réalité des provinces restructurées avec un grand nombre d'œuvres éducativeset une complexité géographique nous demande d'évoluer vers des modèles de gestion plus partagéset participatifs. La gestion des œuvres devient de plus en plus complexe, ce qui fait qu'on ne peut enrester à des modèles de gestion de type familial. Il nous faut adopter des outils qui nous aident àdonner une forte impulsion à la mission mariste dans nos œuvres, pour le monde d'aujourd'hui, enregardant l'avenir.

Penser et planifier l'avenir à partir du présent signifie aussi définir la feuille de route de nos œuvrespour qu'elles soient davantage évangélisatrices et plus capables de donner les réponses adaptéesaux besoins de nos enfants et de nos jeunes.

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expériences

La gestion au service de la mission: rencontre duGuatemala

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André Déculty

Lorsque le Conseil provincial m'a demandé de participer à la rencontre du Guatemala, j'avais undouble sentiment : la joie d'être dans une rencontre internationale et l'appréhension face à ladifficulté d'aborder un sujet inconnu. Plus la rencontre approchait et plus je me sentais en décalage

avec le thème. Mais aujourd'hui je puis dire que j'ai eu beaucoup de chance d'avoir pu participer à cetterencontre. Je me permets de vous partager mes impressions et en même temps mes convictions. A larelecture de l'événement je pointe plus particulièrement l'ambiance fraternelle ; le sérieux de l'étude duthème avec un sens très fort de notre responsabilité par rapport au futur ; la découverte d'un pays avecdes coutumes et des façons originales d'être présent au monde des jeunes.

Les participants ont aussi constaté que l'Institut a fait des pas importants, depuis la rencontre de Campinas,aussi bien dans la recherche de modèles de gestion des œuvres éducatives, plus en phase avec l'actualité,que dans l'emploi d'outils de gestion plus efficaces.

Enfin, en septembre 2009, est convoqué le 21ème Chapitre général de l'Institut Mariste avec le slogansuivant : " Des cœurs nouveaux pour un monde nouveau ".Dans le document de préparation " Orientations " on peut lire : " De fait, nous sommes devant un mondenouveau qui émerge à toute vitesse. À contextes nouveaux, réponses nouvelles, chemins de présencesinédites pour faire connaître et aimer Jésus. Il nous faut des cœurs nouveaux, disposés à parcourir cechemin inconnu ".

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L'ambiance qui a régné tout au long de notre séjourm'a permis de faire comme un changement de regardsur la vie de l'Institut. Moi, qui venais un peu àreculons dans cette rencontre internationale, neparlant que le français, je me suis senti accueilli dèsle premier jour et accompagné tout au long du séjour.Le dépaysement - c'était une première pour moi dansce continent -, le cadre de la maison, le rythme de larencontre, les temps de dialogue, les visites et tempsde détente m'ont impressionné et marqué pourlongtemps.

Même si je n'avais pas vécu la première rencontre,faite à Campinas au Brésil, je n'ai pas eu de peine àentrer dans la démarche proposée. Il faut dire que la qualité des intervenants et la pédagogie utilisée ontpermis, au béotien que j'étais, de faire un plongeon dans la démarche sans me noyer. Ce que j'ai le plus retenuc'est l'urgence de faire quelque chose pour une gestion qui tienne compte de la complexité des choses dansnotre monde et qui garde le sens profond de la mission c'est-à-dire du charisme de Champagnat. Pour cela, debons outils étaient à notre disposition. Ils pouvaient être mis à notre service afin d'envisager un futur de lamission mariste avec audace et optimisme.

De nature, je suis désireux de connaître, de découvrir et plutôt émerveillé par des nouveautés. J'ai été comblépar cette rencontre. Les frères sur place ont su nous organiser un programme très éclectique durant les tempsréservés aux découvertes : musique de 'Marimba' instrument de percussion typique de la région, soirée avecdanses folkloriques à thème, visites diverses : marché traditionnel, centre ville de la Capitale sans oublier laAntigua Guatelama en partie détruite par des tremblements de terre. Cependant l'accueil et la visite des deuxécoles maristes restent pour moi les deux moments forts en dehors de la rencontre elle-même.

Je crois, en reprenant quelques mois après l'événement que nous avons vécu, que nous avons maintenantdevant nous une opportunité. Elle nous est offerte. Puisque nous croyons tous à la valeur de notre missionmariste partagée entre Frères et Laïcs. Notre responsabilité face au futur est engagée. Le chemin qui a étéouvert au Guatemala, nous avons, je crois, le devoir de le prendre et d'avancer ensemble courageusement. Ilsera parfois rude et ardu mais il permettra aux générations futures de vivre leur responsabilité dans la mouvancedu charisme de Champagnat : frères et laïcs ensemble à la suite de Champagnat.

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Les 24 et 25 avril dernier s'est réunie, à Barcelone, la Commission desŒuvres Éducatives de la Province de L'Hermitage. Comme cela a étéapprouvé dans une session antérieure du Conseil Provincial, ce fut

une réunion élargie quant au nombre de personnes, avec des représentantsde France, Catalogne, Grèce et Hongrie.

Au cours de la réunion, une évaluation très positive a été faite de la rencontredes directeurs et responsables de pastorale, tenue à Francheville, en janvierdernier. On a rappelé aussi les activités programmées pour la prochaine annéescolaire ou dans un avenir plus éloigné comme la Rencontre Mondiale desJeunes à Madrid en 2011.

Mais l'objectif central de cette rencontre était de réfléchir sur la gestion desœuvres éducatives au service de la mission, concrètement, dans le contextede notre province.Il est évident que chaque zone géographique de la province mariste deL'Hermitage fonctionne à sa manière, suivant les lois du pays, avec la richessede traditions et d'un trésor culturel propres. Cependant, nos voulons avancer,en tant que province, vers une vision partagée de la mission mariste enregardant l'avenir.

Nous devrons être créatifs pour imaginer un modèle de gouvernement et d'animation de nos œuvres, qui soitdavantage partagé et participatif, au service de la mission, nous dotant pour cela des structures nécessaires en

vue d'assurer sa viabilité. Un modèle qui favorise l'évolution et ledéveloppement de la mission mariste dans les pays où nous sommesprésents, avec une personnalité propre et un fonctionnement défini,tout en respectant ce qui spécifique de chaque réalité, en nous dotantd'outils de gestion d'une plus grande efficacité.

Le travail en groupe a été enrichissant. Les apports, à partir desdifférentes réalités et sensibilités, ont été faits dans une ambiance degrande "syntonie". D'où la volonté et l'engagement de continuer àtravailler pour la mission mariste et son avenir dans notre province.Notre défi sera d'élaborer un Plan Stratégique, à l'échelon provincial,qui nous permette de définir les axes stratégiques fondamentaux quiorienteront les objectifs concrets à développer en chaque pays.

Le Conseil Provincial a nommé une équipe de huit personnes, deux dechaque pays : Ignace Capetanios et Nicolas Dessypris (Grèce), Paul Tristany et Joseph Michel Mont (Hongrie),Gérard Cuinet et Christophe Schietse (France), Albert Salazar et Gabriel Villa-Real - coordinateur de l'équipe -(Catalogne). Cette équipe a déjà un calendrier de séances de travail, entre juillet 2009 et avril 2010, au coursdesquelles elle travaillera à l'élaboration de ce plan.

Répartis en France, Catalogne, Grèce et Hongrie, nous avons dix-huit écoles et huit centres sociaux qui comptentplus de 21.000 élèves, enfants et jeunes. C'est un grand signe d'espérance dont nous sommes tous acteurs,parce que tous nous sommes Champagnat.

La gestion au service de la mission: horizonsd'aujourd'hui et de demain à la Province Maristede L'Hermitage

Josep Miquel Mont et Albert Salazar

Publication trimestrielle de la commission d'oeuvres éducatives de la Province de L'HermitageGérard Cuinet, Alain Degroote, Dominique Kammerer, Albert Salazar, Gabriel Villa-Real, Ramon Rúbies

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