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Bilan 2010 - La Réunion Emploi, marché du travail, politiques d’emploi Indicateurs & analyses DIECCTE Réunion Publication de la Direction des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi de La Réunion Juin 2011 | N°003

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Bilan 2010 - La Réunion

Emploi, marché du travail,politiques d’emploi

Indicateurs & analysesDIECCTE RéunionPublication de la Direction des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi de La Réunion

Juin 2011 | N°003

Le Service Statistique de la Direction des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi de La Réunion (DIECCTE) vous présente la deuxième édition du bilan annuel de l’emploi, du marché du travail et des politiques d’emploi.

Cette publication rassemble les principales informations chiffrées et commentées dans les domaines de l’emploi, du marché du travail et des politiques d’emploi. Elle est amenée à s’enrichir, au fur et à mesure de la collecte et de la fiabilisation de nouvelles données.

Vous pouvez retrouver cette publication, toutes les publications de la DIECCTE, ainsi que les informations utiles relevant du champ des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle sur le site de la DIECCTE à l’adresse suivante :

http://www.travail-solidarite.gouv.fr/reunion

2 DIECCTE Réunion • Juin 2011 - N°003

La population active 4L’emploi total 4L’emploi salarié du secteur concurrentiel 5Dossier : L’emploi des travailleurs handicapés 6Dossier : Les services à la personne 7Dossier : L’économie sociale et solidaire 7

Les demandeurs d’emploi en fin de mois 8Les demandeurs d’emploi en flux (entrées - sorties) 9Les demandeurs d’emploi hommes et femmes 10Les demandeurs d’emploi par classe d’âge 11Les demandeurs d’emploi par ancienneté d’inscription 12Les offres d’emploi enregistrées par Pôle emploi 13Les offres d’emploi satisfaites par Pôle emploi 13

La formation en alternance 14L’insertion des jeunes 15La validation des acquis de l’expérience (VAE) 16Les titres professionnels 16Les contrats aidés 17L’insertion par l’activité économique (IAE) 18La création et la reprise d’entreprises : dispositif Nacre 19L’activité partielle 19

Le FSE en 2010 20

L’emploi

Le marché du travail

Les politiques d’emploi

Le Fonds Social Européen (FSE)

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Sommaire

DIECCTE Réunion • Juin 2011 - N°003

Une hausse de 3,9 % de la population active en 2010Au deuxième trimestre 2010, 338 900 réunionnais sont en emploi ou au chômage et composent la population active, soit une augmentation de 3,9 % par rapport au deuxième trimestre 2009. La population active des femmes augmente un peu plus vite que celle des hommes (4,6 % contre 3,2 %) et reste inférieure à celle des hommes.

Le taux d’activité des réunionnais de 15 à 64 ans atteint 61,3 % en 2010. Il est en hausse de 0,8 point par rapport à 2009, mais il reste nettement inférieur à celui de la métropole. Cette différence s’explique notamment par le faible taux d’activité des femmes réunionnaises. Ce taux, bien qu’ayant augmenté de 1,1 point en un an reste bas à 54,7 %.

De manière générale, le taux d’activité des jeunes de moins de 25 ans est faible, 37,8 % pour les hommes et 25,5 % pour les femmes. De plus, il a baissé de 1,5 point pour les femmes. Enfin, le taux d’activité des séniors hommes (50 à 64 ans) a augmenté de 2,4 points pour les hommes et de 1,6 point pour les femmes.

Fin 2009, 241 100 réunionnais sont en emploi, soit une baisse de 1,1 % par rapport à fin 2008. L’emploi non salarié dépasse les 20 000 et progresse de 1 %, alors que l’emploi salarié passe en dessous de 221 000 et diminue de 1,1 %.

La population active

L’emploi total

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L’emploi

La population active et l’emploi au sens du bureau international du travail (BIT)Le Bureau international du travail (BIT) est un organisme rattaché à l’ONU et chargé des questions générales liées au travail dans le monde. Il harmonise les concepts et les définitions relatives au travail et à l’emploi, en particulier celle relative à la population active. Ainsi, la population active regroupe la population active occupée et les chômeurs.

Le taux d’activité est le rapport entre le nombre d’actifs (occupés et chômeurs) et la population totale correspondante.

La population active occupée comprend les personnes de 15 ans ou plus, ayant travaillé, ne serait-ce qu’une heure au cours d’une semaine de référence.

Les chômeurs sont des personnes de 15 ans ou plus qui répondent simultanément à trois critères : - être sans emploi, c’est-à-dire ne pas avoir travaillé, ne serait-ce qu’une heure pendant la semaine de référence - être disponible pour occuper un emploi dans les 15 jours - avoir cherché activement un emploi dans le mois précédent ou en avoir trouvé un qui commence dans moins de trois moisUn chômeur au sens du BIT n’est pas forcément inscrit à Pôle emploi. De même, un demandeur d’emploi inscrit à Pôle emploi peut ne pas être considéré comme un chômeur au sens du BIT.

Les estimations d’emplois localisés (ESTEL)Les estimations annuelles d’emploi sont calculées avec le dispositif ESTEL (estimations d’emplois localisés) à partir des déclarations annuelles de données sociales (DADS) « grand format », qui comptabilisent l’ensemble de l’emploi salarié sauf les personnels de la Défense, et des fichiers de la CGSS qui comptabilisent l’emploi non salarié. Les estimations sont corrigées de la multi activité et correspondent à un concept d’emploi au sens du BIT.

La population active au sens du BIT*

L’emploi salarié et non salarié

Le taux d’activité des 15 - 64 ans

2009 2010 Evolution

Hommes 175 900 181 600 3,2%

Femmes 150 400 157 300 4,6%

Population active 326 300 338 900 3,9%

2008 2009* Evolution

Salarié 223 200 220 700 -1,1%

Non salarié 20 200 20 400 1,0%

Emploi total 243 400 241 100 -0,9%

2009 2010 Evolution

Hommes 68,0% 68,4% 0,4 pts

15 à 24 ans 35,3% 37,8% 2,5 pts

25 à 49 ans 87,7% 88,4% 0,7 pts

50 à 64 ans 56,2% 58,6% 2,4 pts

Femmes 53,6% 54,7% -1,1 pts

15 à 24 ans 27,0% 25,5% -1,5 pts

25 à 49 ans 67,6% 69,6% 2,0 pts

50 à 64 ans 45,9% 47,5% 1,6 pts

Taux d'activité 60,5% 61,3% 0,8 pts

Source : Insee - Enquête emploi - situation au second trimestre* BIT : Bureau International du Travail

Source : Insee - Estel au 31 décembre * Données provisoires

Source : Insee - Enquête emploi - situation au second trimestre

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Une perte de 5 700 emplois salariés en 2009En 2009, pour la deuxième année consécutive, l’emploi salarié du secteur concurrentiel baisse à La Réunion. Cette baisse est plus importante qu’en métropole (4,2 % à La Réunion contre 1,5 % en métropole) et concerne 5 700 salariés.Cependant, depuis 1998, l’emploi n’a cessé de croître suivant un rythme annuel moyen de 4,8 %, contre 1,6 % pour la métropole.

Le secteur de la construction est le plus touché par cette baisse : il perd près de 4 260 emplois en un an, soit un cinquième de ses effectifs. L’industrie arrive en deuxième position avec 900 emplois perdus et une baisse de 5,5 %. Le secteur du commerce perd 560 salariés, soit une baisse de 1,9 %. Le commerce automobile, et les magasins de bricolage et de fourniture du BTP subissent les plus fortes baisses.

A l’opposé, certains secteurs d’activité affichent des créations d’emplois en 2009. Le domaine de l’action sociale augmente de 850 emplois, notamment dans l’aide à domicile, l’action sociale et les activités hospitalières. Le transport aérien a, quant à lui, augmenté de 150 salariés.

Des situations contrastées par bassinLe bassin Ouest est le plus touché : il perd 2 800 salariés en 2009, soit une baisse de 7,3 %. Ses plus fortes baisses sont dans la construction (-24 %), les activités de services administratifs (-21 %) et le transport (-7 %). Dans le Nord, la perte d’emploi est un peu plus faible (-3,6 %) et concerne principale-ment la construction et les activités associatives. Dans le Sud et l’Est, où la perte d’emploi est plus faible, la construction est le principal secteur touché.

Enfin, les premières estimations de tendance pour l’année 2010 semblent montrer la reprise progressive de la création l’emploi, à La Réunion.

160 000

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-4%1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70%

50 salariés et plus

20 à 49 salariés

10 à 19 salariés

5 à 9 salariés

1 à 4 salariés

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64%

Réunion : Evolution annuelle

Métropole : Evolution annuelle

Réunion : Emploi salarié total

L’emploi salarié du secteur concurrentielEvolution de l’emploi salarié 1999 - 2009

Source : Pôle emploi au 31 décembre

Méthodologie Pôle emploiL’emploi salarié issu de Pôle emploi concerne tous les établissements réunionnais du secteur privé, industriel et commercial, dont l’affiliation à Pôle emploi est obligatoire, ainsi que les établissements publics à caractère industriel et commercial ayant optés pour l’affiliation directe à l’assurance chômage.

L’emploi salarié et les établissements par bassin

Répartition des salariés par secteur d’activité

Répartition des établissements par secteur d’activité

Répartition des établissements selon le nombre de salariés

Bassin d'emploiSalariés Etablissements

2009 09/08 2009 09/08

Est 12 140 -1,0% 2 054 -2%

Nord 47 618 -3,6% 5 098 -2%

Ouest 35 687 -7,3% 4 508 0%

Sud 35 857 -2,7% 5 734 0%

La Réunion 131 302 -4,2% 17 394 -1,0%

2008 2009 Variationsur un anNombre Poids Nombre Poids

Agriculture 2 337 1,7% 2 311 1,8% -1,1%

Industrie 16 372 12,0% 15 475 11,8% 5,5%

Construction 19 708 14,4% 15 451 11,8% -21,6%

Commerce 29 751 21,7% 29 194 21,6% -1,9%

Services 68 830 50,2% 68 871 52,5% 0,1%

Ensemble des secteurs 136 998 100,0% 131 302 100,0% -4,2%

2008 2009 Variationsur un anNombre Poids Nombre Poids

Agriculture 625 3,6% 619 3,6% -1,0%

Industrie 1 607 9,2% 1 584 9,1% -1,4%

Construction 2 654 15,1% 2 267 13,0% -14,6%

Commerce 4 225 24,1% 4 313 24,8% 2,1%

Services 8 444 48,1% 8 611 49,5% 2,0%

Ensemble des secteurs 17 555 100,0% 17 394 100,0% -0.9%

Source : Pôle emploi au 31 décembre

Source : Pôle emploi au 31 décembre

Source : Pôle emploi au 31 décembre 2009 Source : Pôle emploi au 31 décembre

160 000

140 000

120 000

100 000

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-4%1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70%

50 salariés et plus

20 à 49 salariés

10 à 19 salariés

5 à 9 salariés

1 à 4 salariés

2%

5%

9%

20%

64%

Réunion : Evolution annuelle

Métropole : Evolution annuelle

Réunion : Emploi salarié total

DIECCTE Réunion • Juin 2011 - N°003

Le taux d’emploi des travailleurs handicapés progresse en 2009En 2009, 591 établissements réunionnais de 20 salariés et plus sont soumis à l’obligation d’emploi de travailleurs handicapés, soit 26 de moins qu’en 2008. Parmi eux, 383, soit les deux tiers, emploient directement 973 bénéficiaires. Le taux d’emploi direct des travailleurs handicapés réunionnais est ainsi de 2,44 %, et s’améliore nettement par rapport à 2008.

Les établissements soumis à l’obligation peuvent s’acquitter de cette obligation, ou alléger la contribution financière de différentes manières, notamment en passant des contrats avec des structures adaptées employant des travailleurs handicapés : ils sont 154 dans ce cas. Ils peuvent aussi mettre en œuvre des accords spécifiques liés à l’emploi de travailleurs handicapés : c’est le cas pour 43 établissements en 2009. Le cumul de ces différentes modalités de réponses est possible.

Les travailleurs handicapés sont majoritairement des hommes. Ils occupent, à 84,5 % des emplois en CDI et à 85,5 % des emplois à temps complet. Enfin, ils travaillent, pour 85,5 % d’entre eux depuis plus de 2 ans dans l’établissement qui les emploie.

Dossier : L’emploi des travailleurs handicapés

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L’obligation d’emploi des travailleurs handicapésL’obligation d’emploi de travailleurs handicapés (OETH), issue de la loi du 11 février 2005, concerne tous les établissements de 20 salariés ou plus du secteur privé ainsi que les établissements publics à caractère industriel ou commercial (Epic). Cette obligation s’applique également au secteur public, mais fait l’objet d’un dispositif à part. L’obligation porte sur la part de travailleurs handicapés que doivent employer les établissements : elle doit s’établir à 6 % de leur effectif d’assujettissement, arrondi à l’unité inférieure.

Les établissements disposent de cinq modalités pour s’acquitter de leur obligation d’emploi de travailleurs handicapés.- Ils peuvent recruter directement des personnes handicapées ayant une reconnaissance valide de leur handicap et ouvrant droit à l’OETH (appelées bénéficiaires). - Ils peuvent recruter indirectement ces personnes en passant des contrats spécifiques avec des établissements agréés du secteur protégé. Il s’agit de contrats de sous-traitance, de fournitures, de prestations de service ou de mise à disposition de travailleurs avec des entreprises adaptées (EA), des centres de distribution de travail à domicile (CDTD), des établissements ou service d’aide par le travail (ESAT).- Ils peuvent également accueillir des personnes handicapées stagiaires de la formation professionnelle. Cette modalité est peu fréquente et n’apparaît pas dans les statistiques présentées dans ce dossier.- Ils ont aussi la possibilité de mettre en œuvre un accord (de branche, de groupe, d’entreprise ou d’établissement) relatif à l’emploi de travailleurs handicapés. Cet accord ne dispense pas de l’obligation, mais allège la contribution financière.- Enfin, ils peuvent ou doivent verser une contribution financière à l’Agefiph (Association de gestion du fonds pour l’insertion professionnelle des personnes handicapées) pour répondre à toute ou partie de leur obligation.

Taux d’emploi des travailleurs handicapés

Réponses à l’obligation d’emploi des travailleurs handicapées

Caractéristiques des travailleurs handicapés

Nombre de bénéficiaires 2008 2009 Variation

Devant être employés directement 2 267 2 092 -7,7%

Employés directement 781 973 24,6%

Taux d'emploi direct des TH* 1,81% 2,44% -

Nombre d'établissements 2008 2009 Variation

Soumis à l'obligation 617 591 -4,2%

N'employant aucun bénéficiaire directement (Quota zéro)

293 208 -29,0%

Employant directement des bénéficiaires

324 383 18,2%

Passant des contrats avec des structures adaptées (EA, CDTD, ESAT)

119 154 29,4%

Mettant en œuvre un accord spécifique lié à l'emploi de travailleurs handicapés

41 43 4,9%

Données en % 2008 2009 Variation

Hommes 69,8% 69,0% -0,8 pts

Femmes 30,2% 31,0% 0,8 pts

Moins de 25 ans 3,3% 4,0% 0,7 pts

De 25 à 49 ans 70,3% 68,3% -4,7 pts

50 ans ou plus 26,4% 27,6% 1,3 pts

Par ancienneté dans l'établissement

100,0% 100,0%

Moins d'1 an 11,5% 12,0% 0,5 pts

De un an à moins de deux ans 10,4% 11,8% 1,4 pts

Deux ans ou plus 78,1% 76,2% -1,9 pts

Par type de contrat 100,0% 100,0%

CDI 91,4% 84,5% -6,9 pts

CDD ou autres 8,6% 15,1% 6,5 pts

Non renseigné 0,0% 0,4% 0,4 pts

Par durée du temps de travail 100,0% 100,0%

Temps complet 76,2% 85,5% 9,3 pts

Temps partiel 12,0% 14,5% 2,5 pts

Non renseigné 11,8% 0,0% -11,8 pts

Source : DIECCTE - DOETH (20 salariés ou plus)* TH : Travailleurs handicapés

Source : DIECCTE - DOETH (20 salariés ou plus)Source : DIECCTE - DOETH (20 salariés ou plus)

L’emploi

DIECCTE Réunion • Juin 2011 - N°003

Le poids des entreprises privées augmenteFin décembre 2010, 65 organismes sont agréés «services à la personne» et actifs, à La Réunion. Les entreprises privées sont majoritaires et comptabilisent de plus en plus d’heures. En 2010, les salariés des entreprises privées ont effectué 15,5 % des heures de l’ensemble des heures des organismes, contre 3,5 % an 2009. Les CCAS sont 6, mais seulement 4 ont eu une activité en 2010. Les heures réalisées par les salariés de CCAS représentent 24,4 % de l’ensemble des heures de 2010, contre 15,1 % en 2009.

Globalement, le nombre d’heures est en baisse de 15 % en 2010, en raison de la restructuration du secteur, suite à la disparition de l’ARAST. La baisse est sensible dans l’assistance aux personnes âgées et dépendantes (- 31,9 %) et moins marquée dans l’assistance aux personnes handicapées. A l’inverse, le nombre d’heures de ménage augmente de 74 % et celui du jardinage de 25 %.

Les différentes formes d’emploi

L’emploi dans le secteur des services à la personne prend trois formes : l’emploi direct, l’emploi en mode mandataire et l’emploi en mode prestataire. Dans les deux premiers, le particulier est l’employeur de l’intervenant, soit en direct en utilisant essentiellement le titre de travail simplifié (TTS), soit en déléguant l’exécution de certaines tâches administratives (recrutement, contrat de travail, fiche de paye …) à un organisme agréé services à la personne. En mode prestataire, le particulier achète un service à un organisme agréé et l’intervenant est salarié de cet organisme.

L’économie sociale et solidaire concentre 9,5 % de l’emploi salarié de La RéunionFin décembre 2008, l’économie sociale et solidaire emploie, à travers les coopératives, les mutuelles, les associations et les fondations, près de 20 000 salariés, soit 9,5 % de l’emploi salarié régional. Ce chiffre est en baisse de 6,8 % sur un an, en raison de la forte baisse du nombre de salarié dans les associations (-9 %).

Dossier : Les services à la personne

Dossier : L’économie sociale et solidaire (ESS)

Dossier : L’emploi des travailleurs handicapés

21 activités, 2 types d’agréments Les activités des services à la personne ouvrant droit à l’agrément sont fixées par le décret n°2005-1698 du 29 décembre 2005, complété par le décret n°2007-854 du 14 mai 2007. Ces 21 activités doivent s’exercer exclusivement au domicile des personnes ou dans leur environnement immédiat si elles contribuent au maintien à domicile des personnes. Selon l’activité l’organisme a besoin de l’agrément simple ou de l’agrément qualité. Ce dernier est obligatoire pour les activités concernant la garde d’enfants de moins de 3 ans, l’assistance aux personnes handicapées ou aux autres personnes qui ont un besoin d’aide personnelle à leur domicile.

Les entreprises de l’économie sociale et solidaire Diverses par ses structures, mais unies par la même volonté de placer l’homme au cœur de l’entreprise : telles sont les caractéristiques principales des entreprises de l’économie sociale et solidaire. Elles se regroupent en 4 grandes familles : les coopératives, les mutuelles, les associations et les fondations, suivant des statuts juridiques déterminés.Ce secteur, complémentaire du public et du privé, apporte des solutions opérationnelles et innovantes pour répondre aux attentes des structures, lucratives ou commerciales, tout en ayant une finalité sociale.

L’emploi dans les quatres familles de l’ESS

31/12/2008 Répartition Evolution 08/07

Hors ESS 189 166 90,5% 1,1%

ESS 19 857 9,5% -6,8%

Coopératives 1 634 8,2% 4,1%

Mutuelles 525 2,6% 5,0%

Associations 16 117 81,2% -9,0%

Fondations 1 581 8,0% 5,4%

Les organismes agréés services à la personne

31/12/2009 31/12/2010

Agrément simple 46 55

Agrément qualité 8 10

Associations 8 9

CCAS 5 4

Entreprises privées 41 52

Ensemble 54 65Source : DIECCTE

Les heures travaillées au sein des organismes agréés, en 2010

Prestataire Mandataire Total ETP* 10/09

Assistance aux personnes agées et dépendantes

1 001 334 1 503 803 2 505 137 1 749 -31,9%

Ménage 350 366 648 095 998 461 697 74,3%

Assistance aux personnes handicapées

235 578 9 034 244 612 171 -7,0%

Jardinage 43 123 1 920 45 043 31 25,1%

Autres 63 610 62 733 126 343 88 80,5%

Associations 818 210 1 576 944 2 395 154 1 673 -36,3%

CCAS 331 822 624 554 956 376 668 37,0%

Entreprises privées 543 979 24 087 568 066 397 255,0%

Ensemble 1 694 011 2 225 585 3 919 596 2 737 -15,2%Source : Estimations DIECCTE

* ETP : Equivalent temps plein (1 432 heures)

7DIECCTE Réunion • Juin 2011 - N°003

Source : Insee, CLAP 2008 - CRES Réunion

Avec un taux de chômage de 28,9 %, La Réunion reste la région française la plus touchée par le chômage.

De janvier 2002 à décembre 2007, La Réunion a connu une baisse continue de la demande d’emploi à un rythme moyen de 0,8 % par mois, passant de 110 000 à 73 000 demandeurs d’emploi.Depuis janvier 2008, la demande d’emploi est repartie fortement à la hausse au rythme moyen de 0,9 % par mois en 2008, de 1,7 % par mois en 2009 et de 1 % par mois en 2010.

Une hausse de 12 % de la demande d’emploi entre janvier et décembre 2010Fin 2010, 116 360 réunionnais sont inscrits à Pôle emploi en catégorie A, c’est-à-dire en recherche active d’emploi, disponibles et sans aucune activité, soit une hausse de 12,2 % par rapport à fin décembre 2009. Si l’on rajoute les catégories B et C (avec une activité réduite) les demandeurs d’emploi réunionnais sont 132 080.

En France, la hausse de la demande d’emploi de catégorie A est plus faible : 3,4 % sur un an. Dans les Antilles et en Guyane elle varie entre 2 et 10,7 %.

La hausse de la demande d’emploi est plus forte pour les séniorsA La Réunion, les demandeurs d’emploi de 50 ans et plus sont les plus touchés : ils sont 17 600 fin 2010, soit une hausse de 27,5 % sur un an. Enfin la demande d’emploi des hommes a moins augmenté que celle des femmes (9,8 % contre 14,7 %). Les femmes demandeurs d’emploi sont désormais 300 de plus que les hommes.

Plus d’un jeune actif sur deux au chômageAprès une baisse de 2004 (32,2 %) à 2007 (24,2 %), le taux de chômage est reparti à la hausse en 2008 pour atteindre 28,9 % de la population active.Même si les jeunes de moins de 25 ans augmentent moins vite sur les listes de Pôle emploi que les séniors, ils sont les plus touchés par le taux de chômage. En 2009, 55,3 % des jeunes de moins de 25 ans sont au chômage contre 28 % pour les 25-49 ans et 16,1 % pour les 50 ans et plus.

Les demandeurs d’emploi en fin de mois

8

Le marché du travail

Les catégories de demandeurs d’emploiA : En recherche active, disponibles sans emploi. B : En recherche active, en activité réduite courte (78 heures

ou moins au cours du mois précédent). C : En recherche active, en activité réduite longue (plus de

78 heures au cours du mois précédent). D : Sans recherche active, non disponibles, sans emploi. E : Sans recherche active, non disponibles, en emploi

Les demandeurs d’emploi en fin de mois (CVS catégorie A)

Les demandeurs d’emploi en fin de mois

Les demandeurs d’emploi en fin de mois de catégorie A

Données de références pour La Réunion

Données CVS

Nombre de demandeurs d'emploiVariationsur un anDécembre

2009Décembre

2010

Réunion

Catégorie A 103 720 116 360 12,2%

Hommes 52 870 58 030 9,8%

Femmes 50 850 58 330 14,7%

Moins de 25 ans 18 450 19 570 6,1%

De 25 à 49 ans 71 470 79 190 10,8%

50 ans et plus 13 800 17 600 27,5%

Catégorie ABC 117 030 135 080 12,9%

DELD (> 1 an) 47 500 62 650 31,9%

France entière

Catégorie A 2 857 100 2 953 900 3,4%

Catégorie ABC 4 087 200 4 309 500 5,4%

Données CVS

Nombre de demandeurs d'emploiVariationsur un anDécembre

2009Décembre

2010

Guadeloupe 52 010 54 230 4,3%

Martinique 39 919 40 732 2,0%

Guyane 15 285 16 925 10,7%

Réunion 103 720 116 360 12,2%

Ensemble DOM 210 934 228 247 8,2%

France métropolitaine 2 645 100 2 725 200 3,0%

Population au 1er janvier 2009 (provisoire) 833 000

Population active (second trimestre 2009) 338 900

Taux de chômage (second trimestre 2009) 28,9%

Hommes 28,0%

Femmes 30,0%

Moins de 25 ans 55,3%

De 25 à 49 ans 28,0%

50 ans et plus 16,1%

Source : STMT - Pôle emploi, Dares *

Source : STMT - Pôle emploi, Dares *

Source : STMT - Pôle emploi, Dares ** Calculs des cvs : DIECCTE Réunion / SEPES, Dares.

Source : Insee

140 000

130 000

120 000

110 000

100 000

90 000

80 000

70 0002002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

120 000

110 000

100 000

90 000

80 000

70 000

2002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009

DEFM A

DEFM ABC

DEFM A

DEFM ABC

DIECCTE Réunion • Juin 2011 - N°003

9

Un peu plus de femmes, de séniors de 50 ans et plus et d’employés qualifiés qu’en 2009Fin 2010, les demandeurs d’emploi réunionnais femmes sont légèrement plus nombreux que les hommes. Leur nombre a augmenté plus vite et représente 50 ,1 % des demandeurs fin 2010, contre 49 % fin 2009.

Les demandeurs d’emploi de 50 ans et plus ont, eux aussi, augmenté plus vite que les plus jeunes. Ils représentent désormais 15,1 % des demandeurs d’emploi, contre 13,3 % en fin 2009. Les jeunes de moins de 25 ans sont 16,8 % et les demandeurs d’emploi de 25 à 49 ans représentent toujours plus des deux tiers des demandeurs.

Plus de 70 % des demandeurs d’emploi recherchent un emploi d’employé. Globalement, le nombre d’employés, surtout qualifiés, est en hausse par rapport à fin 2009.

Les demandeurs d’emploi ayant un niveau de formation supérieur ou égal à Bac + 3 représentent 3,2 % de l’ensemble et sont en légère hausse sur un an.

4,8 % d’inscription en plus, en un anEn 2010, 144 093 réunionnais se sont inscrits à Pôle emploi en catégorie A, B ou C, soit une augmentation de 4,8 % par rapport à 2009. Seules les inscriptions suite à une reprise d’activité ou au autre cas sont en hausse. Les inscriptions suite à un licenciement, une fin de mission d’intérim ou une démission sont en forte baisse.

Une hausse des sorties de 12 %Parallèlement, en 2010, les sorties du fichier de Pôle emploi ont plus fortement augmentées (+12,1 %). Cette hausse est principalement due à une augmentation de 13,2 % des défauts d’actualisation qui représentent 58,7 % des motifs de sorties.

Les sorties du fichier de pôle emploi pour entrées en stages et pour reprises d’emploi déclarées augmentent respectivement de 18,7 % et 13,8 % sur un an. Les radiations administratives sont en baisse de 7,1 %, tout comme les sorties pour arrêt de recherche.

Les demandeurs d’emploi en flux (entrées - sorties)Les inscriptions à Pôle emploi en catégorie A, B ou C

Les sorties de Pôle emploi en catégorie A, B ou C

Caractéristiques des demandeurs d’emploi en fin de mois (cat. A)

Données brutesCumul 2009 Cumul 2010 Variation

sur un anNombre Poids Nombre Poids

Fins de contrat (CDD) 29 157 21,2% 28 992 20,1% -0,6%

Fins de missions d'interim 2 061 1,5% 1 265 0,9% -38,6%

Licenciements économiques* 3 870 2,8% 2 956 2,1% -23,6%

Autres licenciements 9 514 6,9% 5 143 3,6% -45,9%

Démissions 3 688 2,7% 2 789 1,9% -24,4%

Premières entrées 17 137 12,5% 15 441 10,7% -9,9%

Reprises d'activité 7 477 5,4% 9 595 6,7% 28,3%

Autres cas 64 607 47,0% 77 912 54,1% 20,6%

Ensemble catégorie ABC 137 511 100,0% 144 093 100,0% 4,8%

Données brutesCumul 2009 Cumul 2010 Variation

sur un anNombre Poids Nombre Poids

Reprises d'emploi déclarées 17 570 15,3% 20 003 15,5% 13,8%

Entrées en stage 7 785 6,8% 9 240 7,2% 18,7%

Arrêts de recherche 4 381 3,8% 4 059 3,1% -7,3%

Défauts d'actualisation 66 871 58,1% 75 688 58,7% 13,2%

Radiations administratives 9 077 7,9% 8 430 6,5% -7,1%

Autres cas 9 332 8,1% 11 531 8,9% 23,6%

Ensemble catégorie ABC 115 016 100,0% 128 951 100,0% 12,1%

Données en %Poids des demandeurs d'emploi Variation

en pointDécembre 2009 Décembre 2010

Hommes 51,0% 49,9% -1,1 pts

Femmes 49,0% 50,1% 1,1 pts

Moins de 25 ans 17,8% 16,8% -1,0 pts

De 25 à 49 ans 68,9% 68,1% -0,9 pts

50 ans et plus 13,3% 15,1% 1,8 pts

Par niveau de qualification

Manœuvres 9,7% 9,3% -0,4 pts

Ouvriers spécialisés 8,4% 8,0% -0,4 pts

Ouvriers qualifiés 6,7% 6,5% -0,2 pts

Employés non qualifiés 32,1% 32,2% 0,0 pts

Employés qualifiés 39,0% 40,1% 1,1 pts

Techniciens 1,3% 1,3% 0,0 pts

Agents de maitrise 0,7% 0,7% 0,0 pts

Ingénieurs et cadres 1,4% 1,4% 0,0 pts

Par niveau d'étude

Bac + 3 ou 4 ans (I et II) 3,0% 3,2% 0,2 pts

Bac + 2 (III) 4,8% 4,7% -0,1 pts

Bac BTN BT BP (IV) 14,3% 14,4% 0,1 pts

BEP CAP (V) 38,4% 38,4% 0,0 pts

CEP SES BEPC (V bis) 11,4% 11,6% 0,2 pts

1er cycle 2ème degré (VI) 27,9% 27,5% -0,4 pts

Source : DIECCTE - Nostra (données Pôle emploi)

Source : DIECCTE - Nostra (données Pôle emploi)* : y compris fins de convention de conversion, de PAP anticipé et de CRP

Source : DIECCTE - Nostra (données Pôle emploi)

DIECCTE Réunion • Juin 2011 - N°003

Fin 2010, 58 030 réunionnais et 58 330 réunionnaises sont inscrits à Pôle emploi en catégorie A, c’est-à-dire en recherche active d’emploi, disponibles et sans aucune activité, soit une hausse de 9,8 % pour les hommes et de 14,7 % pour les femmes en un an.En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emploi hommes augmente également moins vite que celui des femmes : + 1,4 % pour les hommes et + 4,9 % pour les femmes en un an.

La hausse de la demande d’emploi est plus forte pour les femmesLes femmes demandeurs d’emploi semblent plus touchées que les hommes. Cependant, les hommes et les femmes n’ont pas le même comportement vis-à-vis du marché du travail.Les femmes se forment et cherchent un emploi essentiellement dans le tertiaire, qui est plus ou moins saturé. Les hommes, quant à eux, s’orientent en masse vers la production et le BTP, secteurs très sensibles à la conjoncture économique.Ainsi, en période de conjoncture favorable pour l’emploi (2002-2007), les hommes trouvent plus facilement du travail que les femmes et leur demande d’emploi baisse plus vite. A l’inverse, en période de crise économique (2008-2009), la production et le BTP sont les secteurs touchés en premier. Les hommes s’inscrivent donc plus au chômage que les femmes.La situation de 2010 semble correspondre à une situation de transition après la crise commencée en 2008.

Les femmes ont des niveaux de formation plus élevés que les hommesDans l’ensemble, les demandeurs d’emploi femmes ont un niveau d’étude plus élevé que les hommes. Parmi elles, 27 % ont le niveau bac ou plus, contre 18 % pour les hommes. Elles sont aussi moins nombreuses, en proportion, à s’être arrêtées au 2nd degré.

Les qualifications des femmes sont très concentrées : 94 % d’entre elles se déclarent employées sur les listes de Pôle emploi, dont une majorité d’employées qualifiées. Les hommes, quant à eux, déclarent des niveaux de qualifications plus diversifiés. Ils sont, pour 50 % d’entre eux employés (avec une majorité d’employés qualifiés), pour 27 % ouvriers et pour 17 % manœuvres.Ainsi, les métiers recherchés par les hommes et les femmes sont différents. Les hommes recherchent plus souvent dans le bâtiment-travaux publics et le jardinage tandis que les femmes se concentrent dans le tertiaire.

Les demandeurs d’emploi hommes et femmes

10

Le marché du travail

Les demandeurs d’emploi en fin de mois (CVS catégorie A)

Les demandeurs d’emploi en fin de mois

Caractéristiques des demandeurs d’emploi en fin de mois (cat. A)

Données CVS

Nombre de demandeurs d'emploiVariationsur un anDécembre

2009Décembre

2010

Réunion

Catégorie A 103 720 116 360 12,2%

Hommes 52 870 58 030 9,8%

Femmes 50 850 58 330 14,7%

Catégorie ABC 117 030 132 080 12,9%

Hommes 58 470 64 840 10,9%

Femmes 58 560 67 240 14,8%

France métropolitaine

Catégorie A 2 645 100 2 725 200 3,0%

Hommes 1 401 700 1 420 700 1,4%

Femmes 1 243 400 1 304 500 4,9%

Catégorie ABC 3 849 200 4 051 700 5,3%

Hommes 1 925 700 2 008 800 4,3%

Femmes 1 923 500 2 042 900 6,2%

Données en %Poids à décembre 2010 Ecart

en pointsHommes Femmes

Moins de 25 ans 17,4% 17,8% -0,4 pts

De 25 à 49 ans 67,8% 68,8% -1,0 pts

50 ans et plus 14,8% 13,4% 1,4 pts

Par niveau de qualification 100,0% 100,0%

Manœuvres 17,2% 1,5% 15,7 pts

Ouvriers spécialisés 14,7% 1,5% 13,2 pts

Ouvriers qualifiés 12,7% 0,4% 12,3 pts

Employés non qualifiés 20,5% 44,1% -23,6 pts

Employés qualifiés 30,4% 50,2% -19,8 pts

Techniciens 1,7% 0,9% 0,8 pts

Agents de maitrise 0,9% 0,5% 0,4 pts

Ingénieurs et cadres 1,9% 0,9% 1,0 pts

Par niveau d'étude 100,0% 100,0%

Bac + 3 ou 4 ans (I et II) 2,6% 3,7% -1,1 pts

Bac + 2 (III) 4,0% 5,5% -1,5 pts

Bac BTN BT BP (IV) 11,3% 17,6% -6,3 pts

BEP CAP (V) 42,3% 34,7% 7,6 pts

CEP SES BEPC (V bis) 10,6% 12,7% -2,1 pts

1er cycle 2ème degré (VI) 29,2% 25,8% 3,4 pts

Source : STMT - Pôle emploi, Dares *

Source : STMT - Pôle emploi, Dares** Calculs des cvs : DIECCTE Réunion / SEPES, Dares.

Source : DIECCTE - Nostra (données Pôle emploi)

60 000

55 000

50 000

45 000

40 000

35 000

30 0002002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

HommesFemmes

DIECCTE Réunion • Juin 2011 - N°003

11

La demande d’emploi des 50 ans et plus croît plus que la moyenneFin 2010, 17 600 réunionnais de 50 ans et plus sont inscrits à Pôle emploi en catégorie A, c’est-à-dire en recherche active d’emploi, disponibles et sans aucune activité, soit une hausse de 27,5 % par rapport à fin 2009. Ces séniors sont les plus touchés par la hausse continue de la demande d’emploi depuis 2008. C’est aussi le cas en France métropolitaine, mais dans une moindre mesure (16,3 % sur un an).Le nombre de demandeurs d’emploi de 25 à 49 ans atteint 79 190, soit une augmentation de 11,6 % sur un an (1,8 % en métropole). Celui des jeunes de moins de 25 ans augmente plus faiblement, de l’ordre de 6,5 % en un an. Dans le même temps, le nombre de jeunes demandeurs d’emploi a baissé de 5,2 % en Métropole.

Un niveau d’étude plus élevé chez les jeunesComme dans l’ensemble de la population réunionnaise, plus le demandeur d’emploi est jeune, plus son niveau d’étude est élevé. Ainsi, 32 % des demandeurs d’emploi de moins de 25 ans ont un niveau bac ou plus, contre 23 % des 25 à 49 ans et 8 % des 50 ans et plus. A l’opposé, près des deux tiers des séniors ont seulement suivi la scolarité obligatoire contre 4 % des jeunes.

Les séniors sont plus qualifiésLes demandeurs d’emploi de 50 ans et plus recherchent globalement des emplois plus qualifiés que les plus jeunes. Compte-tenu de leur expérience professionnelle, ils se déclarent plus souvent ingénieurs, cadres ou ouvriers et moins souvent employés non qualifiés.

Les demandeurs d’emploi par classe d’âge

Caractéristiques des demandeurs d’emploi en fin de mois (cat. A)

Les demandeurs d’emploi en fin de mois (CVS catégorie A)

Les demandeurs d’emploi en fin de mois

Données en %

Poids à décembre 2010

Moins de 25 ans

De 25 à moins de 50 ans

50 ans et plus

Hommes 49,3% 49,5% 52,2%

Femmes 50,7% 50,5% 47,8%

Par niveau de qualification 100,0% 100,0% 100,0%

Manœuvres 11,3% 8,9% 9,0%

Ouvriers spécialisés 5,3% 8,5% 9,3%

Ouvriers qualifiés 2,6% 6,9% 9,5%

Employés non qualifiés 44,2% 30,4% 27,6%

Employés qualifiés 35,1% 41,7% 40,2%

Techniciens 1,1% 1,4% 0,8%

Agents de maitrise 0,2% 0,8% 1,1%

Ingénieurs et cadres 0,2% 1,4% 2,5%

Par niveau d'étude 100,0% 100,0% 100,0%

Bac + 3 ou 4 ans (I et II) 2,0% 3,8% 1,7%

Bac + 2 (III) 5,7% 5,1% 2,0%

Bac BTN BT BP (IV) 24,2% 14,0% 4,7%

BEP CAP (V) 50,2% 39,2% 20,2%

CEP SES BEPC (V bis) 13,8% 11,4% 10,0%

1er cycle 2ème degré (VI) 4,1% 26,5% 61,4%

Données CVSNombre de demandeurs d’emploi Variation

sur 1 anDécembre 2009 Décembre 2010

Réunion

Catégorie A 103 720 116 360 12,2%

Moins de 25 ans 18 450 19 570 6,1%

De 25 à 49 ans 71 470 79 190 10,8%

50 ans et plus 13 800 17 600 27,5%

Catégorie ABC 117 030 132 080 12,9%

Moins de 25 ans 19 960 21 250 6,5%

De 25 à 49 ans 81 540 90 990 11,6%

50 ans et plus 15 530 19 840 27,8%

France métropolitaine

Catégorie A 2 645 100 2 725 200 3,0%

Moins de 25 ans 466 600 442 400 -5,2%

De 25 à 49 ans 1 728 600 1 759 500 1,8%

50 ans et plus 449 900 523 300 16,3%

Catégorie ABC 3 849 200 4 051 700 5,3%

Moins de 25 ans 647 900 630 000 -2,8%

De 25 à 49 ans 2 550 600 2 664 700 4,5%

50 ans et plus 650 700 757 000 16,3%

Source : STMT - Pôle emploi, Dares*

Source : DIECCTE - Nostra (données Pôle emploi) Source : STMT - Pôle emploi, Dares ** Calculs des cvs : DIECCTE Réunion / SEPES, Dares.

22 000

20 000

18 000

16 000

14 000

12 000

02 03 04 05 06 07 08 09 10

Moins de 25 ans

80 000

70 000

60 000

50 000

40 000

02 03 04 05 06 07 08 09 10

De 25 ans à moins de 50 ans

18 000

16 000

14 000

12 000

10 000

8 000

6 000

02 03 04 05 06 07 08 09 10

50 ans et plus

22 000

20 000

18 000

16 000

14 000

12 000

02 03 04 05 06 07 08 09 10

Moins de 25 ans

80 000

70 000

60 000

50 000

40 000

02 03 04 05 06 07 08 09 10

De 25 ans à moins de 50 ans

18 000

16 000

14 000

12 000

10 000

8 000

6 000

02 03 04 05 06 07 08 09 10

50 ans et plus

22 000

20 000

18 000

16 000

14 000

12 000

02 03 04 05 06 07 08 09 10

Moins de 25 ans

80 000

70 000

60 000

50 000

40 000

02 03 04 05 06 07 08 09 10

De 25 ans à moins de 50 ans

18 000

16 000

14 000

12 000

10 000

8 000

6 000

02 03 04 05 06 07 08 09 10

50 ans et plus

DIECCTE Réunion • Juin 2011 - N°003

Une hausse de 31,9 % en un an des demandeurs d’emploi de longue duréeFin 2010, 62 650 réunionnais sont inscrits à Pôle emploi en catégorie A, B ou C depuis un an ou plus, soit une hausse de 31,9 % par rapport à fin 2009. Ces demandeurs d’emploi de longue durée représentent 47,4 % de l’ensemble des demandeurs d’emploi.

En France métropolitaine, le nombre de demandeurs d’emploi de longue durée augmente moins fortement de 19,8 % sur un an. La part de ces demandeurs d’emploi reste plus faible, à 37,6 %.

La hausse des demandeurs d’emploi de longue durée est plus marquée chez les hommes et chez les seniorsLes hommes sont plus touchés que les femmes par cette hausse. Ils représentent, fin 2010, 51,2 % des demandeurs d’emploi de longue durée de La Réunion, contre 48,8 % fin 2009. Parmi les demandeurs d’emploi de longue durée, les séniors de 50 ans et plus augmentent aussi plus vite que les plus jeunes. Fin 2010, ils représentent 18,6 % de l’ensemble de cette catégorie, contre 17,4 % fin 2009.

Enfin, les demandeurs d’emploi de longue durée de niveau CAP, BEP, ainsi que les ouvriers sont venus grossir les rangs de cette catégorie un peu plus souvent que les autres.

Les demandeurs d’emploi par ancienneté d’inscription

12

Le marché du travail

La correction des variations saisonnières (CVS)Les séries mensuelles de demande et d’offre d’emploi sont marquées par des phénomènes récurrents de nature saisonnière (par exemple inscription plus massive des jeunes en septembre), qui ne reflètent pas des mouvements de nature économique. Il est nécessaire d’en faire abstraction pour analyser les fluctuations purement conjoncturelles de ces séries : il faut raisonner sur des données corrigées des variations saisonnières (CVS).

La CVS permet d’éliminer la composante saisonnière de chaque série pour ne garder que la composante liée à la tendance (évolution de long terme), au cycle (fluctuations de court terme) et à certaines irrégularités (fluctuations résiduelles non périodiques).

Les demandeurs d’emploi en fin de mois de catégorie A, B ou C

Données CVS

Nombre de demandeurs d'emploiVariationsur un anDécembre

2009Décembre

2010

Réunion

Moins d'un an 69 530 69 430 -0,1%

Un an et plus 47 500 62 650 31,9%

dont 1 à moins de 2 ans

25 150 32 510 29,3%

dont 2 ans et plus 22 350 30 140 34,9%

Part des DELD** 40,6% 47,4% 6,8 pts

France métropolitaine

Moins d'un an 2 577 900 2 528 300 -1,9%

Un an et plus 1 271 300 1 523 400 19,8%

Part des DELD** 33,0% 37,6% 4,6 pts

Source : STMT - Pôle emploi, Dares ** Calculs des cvs : DIECCTE Réunion / SEPES, Dares.

Caractéristiques des demandeurs d’emploi inscrits depuis plus d’un an en catégorie A, B ou C

Données en %

Poids des DELD**Variationen pointDécembre

2009Décembre

2010

Hommes 48,8% 51,2% 2,4 pts

Femmes 51,2% 48,8% -2,4 pts

Moins de 25 ans 9,3% 9,2% -0,1 pts

De 25 à 49 ans 73,3% 72,2% -1,1 pts

50 ans et plus 17,4% 18,6% 1,2 pts

Par niveau de qualification 100,0% 100,0%

Manœuvres 9,7% 9,6% -0,1 pts

Ouvriers spécialisés 8,5% 9,2% 0,7 pts

Ouvriers qualifiés 6,2% 7,5% 1,3 pts

Employés non qualifiés 32,3% 31,0% -1,3 pts

Employés qualifiés 40,6% 40,0% -0,6 pts

Techniciens 1,1% 1,1% 0,0 pts

Agents de maitrise 0,6% 0,6% 0,0 pts

Ingénieurs et cadres 1,0% 1,0% 0,0 pts

Par niveau d'étude 100,0% 100,0%

Bac + 3 ou 4 ans (I et II) 2,2% 2,2% 0,0 pts

Bac + 2 (III) 3,8% 3,8% 0,0 pts

Bac BTN BT BP (IV) 11,8% 12,0% 0,2 pts

BEP CAP (V) 36,4% 37,5% 1,1 pts

CEP SES BEPC (V bis) 11,1% 11,3% 0,2 pts

1er cycle 2ème degré (VI) 34,7% 33,2% -1,5 pts

Source : DIECCTE - Nostra (données Pôle emploi)** DELD : Demandeur d’emploi de longue durée (1 an et plus)

Les demandeurs d’emploi inscrits depuis plus d’un an en catégorie A, B ou C (CVS)

Source : STMT - Pôle emploi, Dares *

65 000

60 000

55 000

50 000

45 000

40 000

35 000

30 0002002 2003 2004 2005 2006 2007 2008 2009 2010

Un an et plus d'ancienneté

DIECCTE Réunion • Juin 2011 - N°003

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Un volume d’offres en hausse de 0,8 % par rapport à 2009En 2010, Pôle emploi a collecté 42 789 offres d’emploi à La Réunion. Ce nombre est en hausse de 0,8 % par rapport à 2009, en raison de la légère hausse des offres d’emplois durables et surtout de la forte hausse des offres d’emploi occasionnels (26,6 %). Les offres d’emplois durables représentent 39 % de l’ensemble des offres.

Baisse du nombre d’offre dans la constructionDans le secteur de la construction, le nombre d’offres d’emplois est en baisse de 12,6 % par rapport à 2009 (année déjà en forte baisse). Les offres d’emplois durables ont baissé un peu plus : 14,2 %.A l’opposé, les offres dans le secteur de l’industrie ont progressé de 14 %, celles du commerce de 4,5 % et celles des services, qui composent les trois quarts des offres, de 1,1 %.

Le domaine professionnel des services aux particuliers et aux entreprises est le premier en termes de nombre d’offres déposées à Pôle emploi. Il représente 15,9 % des offres en 2010 et a diminué de 35,6 % en un an. Les métiers de l’hôtellerie, restauration et alimentation arrivent deuxième, avec une hausse du nombre des offres de 22,9 % en un an.Les métiers de la maintenance et de la communication, information, art et spectacle, ont connu une forte augmentation du nombre d’offres d’emplois déposées.

Plus de 9 offres sur 10 sont satisfaitesEn 2010, 39 316 offres sont satisfaites à La Réunion, soit 92 % de l’ensemble des offres collectées par Pôle emploi. Par rapport à 2009, le taux de satisfaction est en hausse de 0,7 points, et le nombre d’offres satisfaites est en hausse de 0,8 %.Cette hausse est imputable à la forte hausse du nombre d’offres d’emplois occasionnels de moins d’un mois.

Les offres d’emploi enregistrées par Pôle emploi

Les offres d’emploi satisfaites par Pôle emploi

Les offres d’emploi enregistrées

Les offres d’emploi enregistrées par secteur d’activité

Dépôt des offres par domaine professionnels

Les offres d’emploi satisfaites

Part des offres d’emploi satisfaites

Données brutesCumul 2009 Cumul 2010 Variation

sur un anNombre Poids Nombre Poids

Emplois durables (> 6 mois) 16 705 39,3% 16 768 39,2% 0,4%

Emplois temporaires (1 à 6 mois) 20 854 49,1% 19 823 46,3% -4,9%

Emplois occasionnels (< 1 mois) 4 896 11,5% 6 198 14,5% 26,6%

Ensemble des offres 42 455 100,0% 42 789 100,0% 0,8%

Données brutesCumul 2009 Cumul 2010 Variation

sur un anNombre Poids Nombre Poids

Agriculture 456 1,1% 353 0,8% -22,6%

Industrie 2 180 5,1% 2 486 5,8% 14,0%

Construction 3 243 7,6% 2 836 6,6% -12,6%

Commerce 4 294 10,1% 4 488 10,5% 4,5%

Services 32 282 76,0% 32 626 76,2% 1,1%

Ensemble des offres 42 455 100,0% 42 789 100,0% 0,8%

Données brutesCumul 2009 Cumul 2010 Variation

sur un anNombre Poids Nombre Poids

Services aux particuliers et aux collectivités 10 561 24,9% 6 800 15,9% -35,6%

Hôtellerie, restauration, alimentation 4 444 10,5% 5 460 12,8% 22,9%

Commerce 5 151 12,1% 5 066 11,8% -1,7%

Santé, action sociale, culturelle et sportive 3 519 8,3% 4 322 10,1% 22,8%

Bâtiment, travaux publics 4 455 10,5% 3 907 9,1% -12,3%

Gestion, administration des entreprises 3 913 9,2% 3 667 8,6% -6,3%

Agriculture, marine, pêche 3 000 7,1% 3 560 8,3% 18,7%

Maintenance 1 419 3,3% 3 339 7,8% 135,3%

Transport, logistique et tourisme 2 592 6,1% 2 791 6,5% 7,7%

Communication, information, art et spectacle 883 2,1% 1 594 3,7% 80,5%

Ensemble des offres 42 455 100,0% 42 789 100,0% 0,8%

Données brutesCumul 2009 Cumul 2010 Variation

sur un anNombre Poids Nombre Poids

Emplois durables (> 6 mois) 14 795 37,9% 14 860 37,8% 0,4%

Emplois temporaires (1 à 6 mois) 19 516 50,1% 18 448 46,9% -5,5%

Emplois occasionnels (< 1 mois) 4 679 12,0% 6 008 15,3% 28,4%

Ensemble des offres 38 990 100,0% 39 316 100,0% 0,8%

Données brutes Cumul 2009 Cumul 2010 Variation en point

Ensemble des offres 91,3% 92,0% 0,7 pts

Source : DIECCTE - Nostra (données Pôle emploi)

Source : DIECCTE - Nostra (données Pôle emploi)

Source : DIECCTE - Nostra (données Pôle emploi)

Source : DIECCTE - Nostra (données Pôle emploi)

Source : DIECCTE - Nostra (données Pôle emploi)

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Fin 2010, 3 855 jeunes réunionnais sont apprentis et suivent une formation en alternance. Ils sont 6,2 % de plus qu’à fin décembre 2009.Cette hausse concerne les CFA agricole et de la CCIR (environs + 13 %). L’effectif d’apprentis dans les CFA de la chambre de métiers et de l’artisanat est en baisse de 3 %. Pour la campagne 2010-2011, 6 CFA ont ouvert, et notamment 3 CFA hors murs (Université, privé et CREPS).

Baisse des entrées en contrats de professionnalisation en 2010En 2010, 3 153 réunionnais ont signé un contrat de professionnalisation, soit une baisse de 12,3 % sur un an.

Les jeunes de moins de 26 ans sont majoritaires. Ils sont 2 364 en 2010. Leur nombre est resté stable en un an. Au final, la proportion de jeunes de moins de 26 ans entrés en contrat de professionnalisation est de 75 % en 2010 contre 66 % en 2009.

Dans l’ensemble, les femmes sont majoritaires : elles représentent 53 % des entrées en contrats de professionnalisation en 2010.

Le nombre de contrats en CDI augmente en 2010, mais reste très minoritaire.

La formation en alternance

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Le contrat d’apprentissage : une filière de la formation initialeLe contrat d’apprentissage constitue une filière de la formation initiale à part entière. Il s’adresse aux jeunes de 16 à 25 ans révolus, des dérogations à ces limites d’âge étant possibles. Son objectif est de donner aux jeunes, ayant satisfait l’obligation scolaire, une formation générale théorique et pratique en vue de l’obtention d’une qualification professionnelle sanctionnée par un diplôme ou un titre à finalité professionnelle enregistré au répertoire national des certifications professionnelles.

Le contrat d’apprentissage est un contrat de travail particulier à durée déterminée (de 1 à 3 ans), prévoyant une formation alternant périodes en organismes de formation (CFA, section apprentissage) et périodes en entreprise. Le salaire perçu par l’apprenti est fonction de son âge et de sa progression dans le cycle de formation. Hormis les entreprises de travail temporaire, toutes les entreprises du privé et du public confondues peuvent contracter des contrats d’apprentissage.

Le contrat de professionnalisation : une formation en alternance commun aux jeunes et aux adultesLe contrat de professionnalisation s’est substitué aux anciens contrats en alternance (contrats de qualification jeune et adulte, contrat d’orientation et contrat d’adaptation), dans le cadre de la loi du 4 mai 2004. Il est réservé aux jeunes de moins de 26 ans, aux demandeurs d’emploi de 26 ans et plus, aux bénéficiaires de minima sociaux et aux personnes sortant d’un contrat aidé, sans restriction liée aux diplômes.

Il a pour objectif de favoriser l’insertion ou la réinsertion professionnelle des bénéficiaires en leur permettant d’acquérir une qualification. Cette qualification doit être enregistrée dans le répertoire national des certifications professionnelles, être reconnue dans les classifications d’une convention collective nationale ou figurer sur une liste établie par la commission paritaire nationale de l’emploi d’une branche professionnelle. La durée des contrats est de 12 mois, portée à 24 mois après dérogation. La durée de la formation et des actions de professionnalisation est de 15 % à 25 % de la durée du contrat avec un minimum de 150 heures.

Le contrat d’apprentissage

Effectifs présents au 31/12 2009 2010 Variation

Contrats d'apprentissage 3 631 3 855 6,2%

Contrats d'apprentissage 326 369 13,2%

Chambre de commerce et d'industrie 1 127 1 281 13,7%

Chambre de metiers et de l'artisanat 2 178 2 115 -2,9%

Université, privé, CREPS - 90 -

Source : Rectorat (Enquêtes lourdes provisoires)

Le contrat de professionnalisation

Entrées dans l'année Nombre de contrats Variation

2009 2010 sur un an

Contrats de professionnalisation 3 597 3 153 -12,3%

dont jeunes de moins de 26 ans 2 358 2 364 0,3%

Hommes 1 605 1 468 -8,5%

Femmes 1 992 1 685 -15,4%

Niveau de formation à l'entrée

Bac + 2 et plus (I à III) 494 446 -9,7%

Bac (IV) 1 021 1 104 8,1%

CAP BEP (V) 1 043 946 -9,3%

Autres (Vbis VI) 966 657 -32,0%

Situation avant l'entrée

Contrat aidé stage formation pro. 657 481 -26,8%

Salariés 187 178 -4,8%

Demandeurs d'emploi 2 020 1 818 -10,0%

Inactivité ou fin de scoalarité 731 676 -7,5%

Type de contrat

CDD (yc. le travail temporaire) 3 517 3 059 -13,0%

CDI 80 94 17,5%

Durée de contrat

Moins de 12 mois 1 152 932 -19,1%

12 mois et plus 2 445 2 221 -9,2%

Source : DARES - DIECCTE

Les politiques de l’emploi

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5 650 jeunes entrés en contrat d’insertion dans la vie sociale (CIVIS)En 2010, 5 650 jeunes réunionnais de moins de 26 ans ont signé un contrat d’insertion dans la vie sociale, avec l’une des quatre missions locales de l’ile. Parmi eux, 2 500 ont signé un CIVIS renforcé et bénéficient d’un suivi plus fréquent.Après 18 mois d’accompagnement, 29 % des jeunes réunionnais trouvent un emploi durable. Ce taux de sortie positive est en baisse de deux points par rapport à 2009. Il est aussi supérieur à celui des Antillais et Guyanais (7%) et à celui des jeunes métropolitains (22,7 %).

764 en contrats d’autonomieDepuis le début du dispositif, 764 jeunes ont signé un contrat d’autonomie. Parmi les sortants, 56 % ont trouvé un emploi durable ou une formation qualifiante ou même ont créé leur entreprise.

Plus de PIJ mobilitéEn 2010, 324 jeunes réunionnais de moins de 31 ans ont bénéficié de l’aide financière du PIJ création pour créer une entreprise, soit une hausse de 18,2 % par rapport à 2009. Ces créateurs sont majoritairement des hommes, même si le nombre de femmes a augmenté de 28,4 % en un an.

En 2010, 947 réunionnais de moins de 31 ans ont bénéficié de l’aide financière du PIJ mobilité pour mener à bien un projet professionnel dans le cadre d’une formation hors du département. Ils sont 6,7 % de moins qu’en 2009. Les femmes sont majoritaires.

L’insertion des jeunesLa formation en alternance

Les principaux dispositifs d’accompagnement et d’insertion des jeunesLe contrat d’insertion dans la vie sociale (CIVIS), issu du plan de cohésion sociale, a pour objectif d’accompagner vers l’emploi durable (CDI ou CDD de plus de six mois, hors contrats aidés du secteur non marchand) les jeunes de 16 à 25 ans en difficultés d’insertion professionnelle. Il se décline en deux volets : le CIVIS renforcé pour les jeunes sortis de la scolarité sans CAP-BEP ou avant la terminale et le CIVIS de droit commun pour les jeunes ayant suivi une scolarité jusqu’à un niveau BAC+2 non validé. Chaque jeune rencontre régulièrement un conseiller référent unique d’une mission locale.

Le contrat d’autonomie est un dispositif mis en place au quatrième trimestre 2008 dans le cadre du plan « Espoir Banlieues ». Il s’agit d’une expérimentation sur 3 ans d’un parcours court et intensif, appliquée sur 35 départements. Il concerne les jeunes de 16 à 30 ans, résidant dans une zone couverte par un contrat urbain de cohésion sociale (CUCS) et rencontrant des difficultés particulières d’accès à l’emploi. Il a pour objectif la construction d’un projet contractualisé, permettant, à terme, l’autonomie du bénéficiaire, reposant soit sur un emploi durable, soit sur une création effective d’entreprise, soit sur l’accès à une formation qualifiante.

Le Projet Initiative-Jeune (PIJ) fait partie des mesures prévues par la loi d’orientation pour l’Outre-mer du 13 décembre 2000 destinées à élargir les possibilités d’insertion professionnelle des jeunes d’Outre-mer ainsi qu’à contribuer au développement économique local. Le PIJ concerne les jeunes de 18 à 30 ans et se décline en deux dispositifs.

Le PIJ volet création vise tout particulièrement à soutenir les créateurs ou repreneurs d’entreprise de moins de 31 ans. L’aide, ouverte à l’ensemble des activités (industrielle, commerciale, artisanale, agricole, …), est constituée d’un capital, exonéré de charges sociales et fiscales, dont le montant dépend de la nature du projet, tout en ne pouvant excéder 7 320 €.

Le PIJ volet mobilité vise tout particulièrement les jeunes de 18 à 30 ans qui doivent suivre une formation professionnelle, en métropole ou à l’étranger, de plus de 300 heures, dans le cadre d’un projet professionnel. Les bénéficiaires du PIJ mobilité reçoivent une aide financière pendant, au plus, 24 mois.

Le contrat d’insertion dans la vie sociale (CIVIS)

Nombre de contrats Variationsur un an2009 2010

Entrées globales 2 904 5 646 94,4%

Entrées de droit commun 1 547 3 142 103,1%

Entrées renforcées 1 357 2 504 84,5%

Hommes 1 538 - -100,0%

Femmes 1 366 - -100,0%

Taux de sortie positive à 18 mois

La Réunion 30,8% 28,9% -1,9 pts

Antilles - Guyane 6,8% 6,8% 0,0 pts

France métropolitaine 23,5% 22,7% -0,8 pts Source : DARES - DIECCTE

Le contrat d’autonomie

2008-2010

Entrées globales 764

Taux de sortie positive (Sorties positives / Sorties totales) 56,0%

Source : DARES - DIECCTE (2008 porte sur le 4ème trimestre)

Le projet initiative-jeune (PIJ) création

Entrées dans l'année Nombre de PIJ Variation

2009 2010 sur un an

Entrées décisions favorables 274 324 18,2%

Hommes 165 184 11,5%

Femmes 109 140 28,4%

Source : DARES - DIECCTE

Le projet initiative-jeune (PIJ) mobilité

Entrées dans l'année Nombre de PIJ Variation

2009 2010 sur un an

Entrées décisions favorables 1 015 947 -6,7%

Hommes 490 435 -11,2%

Femmes 525 512 -2,5%

Source : DARES - DIECCTE

15DIECCTE Réunion • Juin 2011 - N°003

Une hausse des dossiers déposés et une baisse des validationsEn 2010, 2 490 réunionnais se sont informés sur le dispositif de validation des acquis de l’expérience, soit une baisse de 15 % sur un an.

Les dossiers déposés représentent 71 % du nombre de personnes informées. Ils sont en nette augmentation (11 % en plus sur un an).

Dans l’ensemble, le nombre de validation est en baisse de 53 %. La baisse la plus forte concerne les validations de l’éducation nationale et de la DRASS (respectivement -18 et -14 % en un an).

Une forte hausse de sessions et de stagiairesEn 2010, 2 430 réunionnais se sont présentés à une des 355 sessions de validation d’un titre professionnel, soit une augmentation de 41 % par rapport à 2009.

Parmi ces stagiaires, 1 965 ont obtenu le titre complet, soit un taux de réussite de 81 %. Ce taux est en hausse de 2,8 points par rapport à 2009. Comme les années précédentes, les titres concernant la vente, le secrétariat, la comptabilité et les services à la personne sont les plus demandés et obtenus.

La validation des acquis de l’expérience (VAE)

Les titres professionnels

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La validation des acquis de l’expérience (VAE) est un droit individuel mis en place par la loi de modernisation sociale du 17 janvier 2002. Elle complète les différentes modalités d’accès à la certification que sont la formation initiale, la formation continue et la formation en alternance. Elle permet de valoriser une expérience professionnelle d’au moins 3 ans et ainsi d’obtenir un titre professionnel du ministère de l’Emploi, un diplôme des autres ministères, ou une certification de qualification professionnelle d’une branche professionnelle.La Réunion compte 11 services valideurs de la VAE, dont le rectorat, la DTEFP, la DRASS... Ces services proposent plus de 1 000 certifications sur l’Ile.

Les titres délivrés par le Ministère de l’emploi peuvent être préparés à l’AFPAR ou dans des centres privés agréés. Les formations sont conçues pour un public d’adultes déjà entré dans la vie active. Elles relèvent du champs de la formation continue d’adultes et sont centrées sur les activités professionnelles.

La VAE 2009 - 2010 à La Réunion

La validation des titres professionnels à la DIECCTE

2009 2010 10/09

Nombre de personnes informées 2 931 2 490 -15,0%

dont Education nationale 2 045 1 910 -6,6%

dont DIECCTE 238 289 21,4%

Nombre de dossiers déposés 1 587 1 765 11,2%

dont Education nationale 868 1 065 22,7%

dont DRASS 459 425 -7,4%

dont DIECCTE 91 99 8,8%

Nombre de candidats accompagnés

377 - -

dont Education nationale 230 - -

dont DIECCTE 46 - -

Nombre de validations 1 240 1 088 -12,3%

Totales 802 720 -10,2%

Partielles 438 368 -16,0%

dont Education nationale 692 565 -18,4%

dont DRASS 446 385 -13,7%

dont DIECCTE 28 32 14,3%

2009 2010 10/09

Nombre de sessions de validation 174 355 104,0%

Stagiaires présentés 1 720 2 430 41,3%

Stagiaires reçus (titre complet) 1 343 1 965 46,3%

Taux de réussite (titre complet) 78,1% 80,9% 2,8 pts

Les titres les plus obtenus (2009) Vendeur spécialisé en magasin 203 326 60,6%

Employé commercial en magasin 125 270 116,0%

Assistance de vie aux familles 88 213 142,0%

Secrétaire comptable 67 85 26,9%

Secrétaire assistante 54 71 31,5%

Source : Carif-Oref - CRIS VAE

Source : DIECCTE

Les politiques de l’emploi

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Un recours accru aux contrats aidés en 2010En 2010, 27 233 contrats aidés ont bénéficié aux réunionnais, soit une augmentation de 16,3 % par rapport à 2009. Les contrats aidés du secteur non marchand sont en hausse : + 20,6 % pour les CAE et + 13,6 % pour les CUI non marchands. Les contrats aidés du secteur marchand sont globalement en hausse de 3 % ; le nombre de CAE-DOM progresse de 11,5 % et le nombre de CUI marchand baisse légèrement (-0,6 %).

Les femmes représentent les deux tiers des entrées en CAE, alors qu’elles sont minoritaires dans les entrées en CUI non marchand et surtout dans les entrées des contrats aidés du secteur marchand.

Les contrats aidésLa validation des acquis de l’expérience (VAE)

Les titres professionnels

CAE-DOM : Ce CDD de 12 à 24 mois, réservé au secteur marchand, s’adresse aux chômeurs de longue durée, aux bénéficiaires du RMI ou de l’ASS, aux personnes handicapées et aux jeunes en difficulté d’insertion.

CUI : Ce contrat remplace, depuis janvier 2008 à La Réunion, le CI-RMA dans le secteur marchand et le contrat d’avenir dans le secteur non marchand. Il s’adresse aux bénéficiaires de minima sociaux (RMI, ASS, API, AAH).`

CAE : Ce CDD de 6 à 24 mois remplace les dispositifs CES et CEC depuis janvier 2006, dans le secteur non marchand. Le CAE Passerelle accompagne les jeunes de moins de 26 ans vers un emploi marchand durable (plan de relance).

Evolution des contrats aidés

Caractéristiques des contrats aidés

Entrées totales dans l'année (y compris renouvellements)

2009 2010 10/09

Secteur marchand 3 103 3 205 3,3%

Contrats d'accès à l'emploi (CAE-DOM) 997 1 112 11,5%

Contrats uniques d'insertion (CUI) 2 106 2 093 -0,6%

Secteur non marchand 20 316 24 028 18,3%

Contrats d'accompagnent dans l'emploi (CAE) 13 632 16 432 20,5%

Contrats uniques d'insertion (CUI) 6 684 7 596 13,6%

Ensemble 23 419 27 233 16,3%

Source : ASP - Traitement SESE

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Entrées dans l'année en %CAE-DOM CUI marchand CAE CUI non marchand

2009 2010 2009 2010 2009 2010 2009 2010

Entrées totales 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0%

dont premières entrées 98,2% 98,7% 65,4% 70,6% 70,0% 64,4% 76,2% 69,0%

Caractéristiques du bénéficiaire

Hommes 61,3% 57,4% 58,5% 58,1% 37,8% 40,9% 52,5% 57,0%

Femmes 38,7% 42,6% 41,5% 41,9% 62,2% 59,1% 47,5% 43,0%

Moins de 26 ans 20,9% 22,3% 8,5% 9,7% 19,6% 21,3% 5,6% 6,3%

De 26 à 49 ans 69,6% 69,7% 87,1% 86,4% 69,3% 67,6% 84,5% 84,3%

50 ans et plus 9,5% 8,0% 4,4% 3,9% 11,1% 11,1% 9,9% 9,4%

Allocataires du RMI 22,7% 21,1% 83,5% 81,0% 8,2% 8,7% 87,8% 89,8%

Allocataires de l'ASS API ou AHH

14,8% 11,6% 16,5% 19,0% 2,4% 3,1% 12,2% 10,2%

Pas d’allocation 62,5% 67,3% - - 89,4% 88,2% - -

Bac + 2 et plus ((I à III) 10,0% 10,1% 5,7% 6,4% 3,8% 5,4% 2,3% 2,1%

Bac (IV) 18,0% 21,9% 15,1% 16,8% 11,6% 13,1% 6,2% 6,1%

CAP BEP (V) 46,0% 42,7% 38,0% 38,6% 28,9% 30,6% 20,9% 21,8%

Autres (Vbis et VI) 26,0% 25,3% 41,2% 38,2% 55,7% 50,9% 70,6% 70,0%

Caractéristiques de l'employeur

Collectivités territoriales - - - - 50,8% 45,1% 34,9% 31,1%

Associations-Fondations 1,9% 1,5% 4,3% 4,7% 16,5% 22,2% 30,1% 43,5%

Etablissements publics d'enseignement

- - - - 9,9% 12,0% 5,3% 2,6%

Autres établissements Publics - - - - 22,8% 20,7% 29,7% 22,8%

Entreprises 98,1% 98,5% 95,7% 95,3% - - - -

Agriculture 4,6% 3,4% 6,6% 8,0% - - - -

Industrie 13,2% 11,5% 9,4% 10,3% - - - -

Construction 7,4% 9,2% 11,8% 9,8% - - - -

Commerce 34,5% 34,5% 21,8% 21,0% - - - -

Services 40,3% 41,4% 50,4% 50,9% - - - -

Bassin Nord 30,6% 28,9% 34,2% 32,6% 20,9% 18,7% 20,8% 22,2%

Bassin Sud 35,6% 37,9% 23,1% 24,6% 41,9% 39,7% 34,5% 31,6%

Bassin Est 8,3% 9,2% 20,0% 19,0% 8,6% 10,6% 7,4% 11,0%

Bassin Ouest 25,5% 24,0% 22,7% 23,8% 28,6% 31,0% 37,3% 35,2%

Source : ASP - Traitement SESE

DIECCTE Réunion • Juin 2011 - N°003

En 2010, 2 812 réunionnais ont été mis à disposition par des associations intermédiaires, soit une baisse de 4,3 % par rapport à 2009. Ces personnes ont, en revanche, effectué plus d’heures (+11,8 % en un an). Au final, 61 % des bénéficiaires sont sortis du dispositif, en CDI, en CDD ou en formation (sorties dynamiques), soit une hausse de 13 points par rapport à 2009.

Le nombre de postes proposés par les entreprises d’insertion a baissé de 6 %. Le nombre de personnes accueillies est aussi en baisse (-25 %). Les résultats sont, ici aussi, meilleurs avec un taux de sorties dynamiques de 68 % en 2010, soit une augmentation de 11 points en un an.

Les entreprises de travail temporaire d’insertion ont accueilli, en 2010, plus de personnes (1,6 % par rapport à 2009). Ces bénéficiaires ont, effectué moins d’heures de travail (-7,7 %). Le taux de sortie dynamique est en hausse, au-delà de l’objectif de 60 %.

Après une année 2009 de fort développement, le dispositif ateliers et chantiers d’insertion s’est encore développé en 2010, avec six d’ateliers et chantiers de plus. Près de 1 300 personnes ont travaillé sur ces chantiers en 2010, soit une augmentation de 28,5 % en un an.

L’insertion par l’activité économique (IAE)

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Les association intermédiaires (AI)

Les entreprises de travail temporaire d’insertion (ETTI)

Les entreprises d’insertion (EI)

2009 2010 10/09

Heures travaillées 413 695 462 305 11,8%

Equivalent temps plein (ETP*) 259 289 11,8%

Publics accueillis 2 937 2 812 -4,3%

dont femmes 1 468 1 665 13,4%

dont moins de 26 ans 677 976 44,2%

dont chômeur longue durée 1 324 1 879 41,9%

Publics sortis 1 699 1 169 -31,2%

Nombre de sorties dynamiques 821 717 -12,7%

CDI 179 179 0,0%

CDD 412 311 -24,5%

Formation … 230 227 -1,3%

Taux de sorties dynamiques 48,3% 61,3% 13,0 pts

2009 2010 10/09

Heures travaillées 707 246 652 956 -7,7%

Equivalent temps plein (ETP*) 442 408 -7,7%

Publics accueillis 1 788 1 816 1,6%

dont femmes 715 632 -11,6%

dont moins de 26 ans 650 688 5,8%

dont chômeur longue durée 1 259 1 307 3,8%

Publics sortis 895 597 -33,3%

Nombre de sorties dynamiques 591 406 -31,3%

CDI 313 224 -28,4%

CDD 157 88 -43,9%

Formation … 121 94 -22,3%

Taux de sorties dynamiques 66,0% 68,0% 2,0 pts

2009 2010 10/09

Nombre de postes conventionnés 67 63 -6,0%

Publics accueillis 115 86 -25,2%

dont femmes 30 22 -26,7%

dont moins de 26 ans 25 21 -16,0%

dont chômeur longue durée 88 41 -53,4%

Publics sortis 77 38 -50,6%

Nombre de sorties dynamiques 44 26 -40,9%

CDI 21 10 -52,4%

CDD 10 5 -50,0%

Formation … 12 11 -8,3%

Taux de sorties dynamiques 57,1% 68,4% 11,3 pts

Source : DIECCTE* ETP : Equivalent temps plein (1 600 heures)

Source : DIECCTE* ETP : Equivalent temps plein (1 600 heures)

Source : DIECCTE

Les politiques de l’emploi

L’insertion par l’activité (IAE)Le secteur de l’insertion par l’activité économique (IAE) a pour mission de permettre aux personnes rencontrant des difficultés sociales et professionnelles d’accéder à un emploi et, en parallèle, à des mesures d’accueil et d’accompagnement.

Il existe trois types de structures d’accueil pérennes dont l’activité diffère en fonction de l’éloignement des bénéficiaires par rapport à l’emploi. Les associations intermédiaires mettent à disposition des personnes en grandes difficultés d’insertion. Les entreprises d’insertion, proposent des postes de travail en interne, aux bénéficiaires, souvent au chômage depuis longtemps. Les entreprises de travail temporaire d’insertion proposent des missions d’intérim.

Les ateliers et chantiers d’insertion, forment un quatrième type de structure d’insertion, de manière ponctuelle. Ils s’adressent à un public en difficulté, recruté sous forme de contrats aidés.

Les ateliers et chantiers d’insertion (ACI)

2009 2010 10/09

Nombre d'ACI conventionnées 43 49 14,0%

Nombre de contrats aidés 995 1 279 28,5%

Source : DIECCTE

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612 repreneurs ou créateurs d’entreprises « Nacre » en 2010En 2010, 612 nouveaux réunionnais portent un projet de reprise ou de création d’entreprise via le dispositif Nacre. Parmi eux, 66 % sont des demandeurs d’emploi et 24 % des bénéficiaires de minima sociaux. Les femmes sont minoritaires (38 %), tout comme les jeunes et les seniors qui représentent respectivement 13 % et 5 % des porteurs de projets.

En cumulé depuis janvier, 1 061 phases métiers ont démarré à La Réunion. Parmi elles, 49 % sont en phase d’aide au montage, 32 % en phase de structuration financière du montage et 19 % en phase d’appui au démarrage.

Un recours important à l’activité partielle de longue durée en 2010En 2010, 63 entreprises réunionnaises ont eu recours à l’activité partielle, soit une baisse de 43 % par rapport à 2009. Cette activité partielle à concerné 467 salariés, pour un volume de 142 850 heures autorisées au total.

Parmi ces entreprises, 26 ont été autorisées à consommer au maximum 88 570 heures d’activité partielle de longue durée, pour 281 salariés. Le nombre d’entreprises concernées a doublé en un an et les heures autorisées ont plus que quadruplées.

La création et la reprise d’entreprises : dispositif Nacre

Le chômage partiel

L’insertion par l’activité économique (IAE)Les projets et les actions «Nacre»

2009 2010 10/09

Nombre d'actions d'accompagnement démarrées 629 1 061 68,7%

Aide au montage (Phase 1) 320 523 63,4%

Structuration financière (Phase 2) 193 340 76,2%

Appui démarrage et développement (Phase 3) 116 198 70,7%

Nombre de porteurs de projet 382 612 60,2%

dont demandeurs d'emploi 310 405 30,6%

dont bénéficiaires de minima sociaux 91 146 60,4%

dont jeunes 40 82 105,0%

dont seniors 24 30 25,0%

dont femmes 153 233 52,3%

dont création dans une ZUS 12 4 -66,7%

Source : DIECCTE

2009 2010 10/09

Activitée partielle

Entreprises concernées 111 63 -43,2%

Salariés concernés 889 467 -47,5%

Heures autorisées 244 042 142 845 -41,5%

Activité partielle de longue durée

Entreprises concernées 12 26 116,7%

Salariés concernés 65 281 332,3%

Heures autorisées 18 637 88 569 375,2%

Source : DIECCTE

Nacre : nouvel accompagnement à la création et à la reprise d’entrepriseDepuis le 1er janvier 2009, le nouvel accompagnement pour la création et la reprise d’entreprise (NACRE) remplace les aides EDEN et les chéquiers conseils. Ce dispositif est destiné aux demandeurs d’emploi, aux jeunes de 18 à 25 ans orientés par le service public de l’emploi et aux salariés qui reprennent leur entreprise en redressement ou en liquidation judiciaire. Il intervient dès le montage du projet suivant un parcours coordonné en trois phases : aide au montage du projet, appui au financement du projet et appui au développement de l’entreprise.

Le chômage partiel et l’activité partielle de longue duréeLes salariés qui, tout en restant liés à leur employeur par un contrat de travail, subissent une perte de salaire imputable, soit à la fermeture temporaire de leur établissement ou partie d’établissement, soit à la réduction de l’horaire habituel de travail pratiqué dans l’établissement ou partie d’établissement en deçà de la durée légale de travail de 35 heures, peuvent bénéficier d’une indemnisation au titre du chômage partiel. La réduction ou la suspension temporaire de l’activité de l’entreprise doit être imputable à la conjoncture économique ou à certains événements particuliers : difficultés d’approvisionnement en matières premières ou en énergie, sinistres ou intempéries de caractère exceptionnel… L’allocation spécifique versée par l’Etat, au titre du chômage partiel, peut être accordée dans la limite d’un contingent annuel d’heure fixé par arrêté. Lorsque le chômage partiel est total (aucune heure de travail par semaine) la durée d’application du régime d’indemnisation ne peut pas excéder 6 semaines consécutives.

Mis en place par le décret du 29 avril 2009, l’activité partielle de longue durée est un dispositif alternatif au chômage partiel classique. Il allie soutient aux entreprises, meilleure indemnisation des salariés subissant une réduction d’activité de longue durée et préservation de l’emploi. L’activité partielle de longue durée remplace l’ancien dispositif du « temps réduit indemnisé de longue durée ». Ce dispositif est cofinancé par l’Etat, l’Unedic et les entreprises concernées.

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Le FSE en 2010Le Fonds Social Européen (FSE) participe à la politique de l’union européenne en faveur de la cohésion économique et sociale, par sa contribution à l’amélioration et au renforcement de l’intégration sociale et de l’investissement dans le capital humain.

Un mode de gestion partenarial

Depuis plus de vingt ans, le Fonds Social Européen est géré, à La Réunion, en partenariat avec l’Etat, le Conseil Régional et le Conseil Général grâce à l’Agence de Gestion des Initiatives Locales en matière Européenne (AGILE). Cette structure, unique en France, a été créée pour assurer les missions et la représentativité de l’autorité de gestion.

Un programme opérationnel « convergence »

A La Réunion, le FSE se décline en un Programme Opérationnel (PO) « Convergence » destiné aux régions les moins développées, dont le PIB par habitant est inférieur à 75 % de la moyenne communautaire. Ce PO possède un système de gestion indépendant de celui de la métropole, dont la DTEFP est service ordonnateur, et le préfet l’autorité de gestion. Sur la période 2007-2013, il se décompose en deux axes et 46 mesures, avec près de 517 millions d’euros à programmer. Fin 2010, 274 millions d’euros ont été programmés, soit 53 % de la programmation totale.

En 2010, les principaux dispositifs financés via la DTEFP sont la mobilité (avec LADOM), le service militaire adapté (SMA) et les compétences clés (la lutte contre l’illettrisme et la pédagogie personnalisée). Les programmations concernant l’égalité des chances et la lutte contre les discriminations ont aussi été nettement renforcées.

Les 4 fonds structurels EuropéensL’Union européenne dispose de quatre fonds structurels Européens. Ils sont destinés à renforcer la cohésion économique et sociale de l’Union Européenne. Ils permettent d’octroyer des aides financières, à caractères structurels, à des programmes pluriannuels de développement régional (les programmes opérationnels ou PO), négociés entre les régions, les Etats membres et la commission européenne. La dernière programmation concerne la période 2007-2013.

Le Fonds Européen de Développement Régional (FEDER) finance des infrastructures, des investissements productifs pour créer de l’emploi, des projets de développement local et des aides aux PME.

Le Fonds Social Européen (FSE) favorise l’adaptation de la population active aux mutations du marché de l’emploi, ainsi que l’insertion professionnelle des chômeurs et des groupes désavantagés, notamment en finançant des actions de formation et des systèmes d’aide à l’embauche.

Le Fonds Européen Agricole pour le Développement Rural (FEADER) vise à accompagner les mutations de l’espace rural.

Le Fonds Européen pour la Pêche (FEP) vise à assurer le développement durable du secteur de la pêche et de l’aquaculture.

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Le Fonds Social Européen (FSE)

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Directeur de la publication : • Jean François Dutertre

Rédaction : Service Etudes, Statistiques, Evaluations (SESE)de la DIECCTE• Frédéric Autran• Pascale Fauvet

Adresse de la DIECCTE : Direction des Entreprises, de La Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi de La Réunion (DIECCTE)112, rue de la République97 488 Saint-Denis Cedex

Téléphone : 02 62 94 07 07Fax : 02 62 94 07 35Internet : www.travail-emploi-sante.gouv.fr/reunion