DIAPORAMA SUR LA POESIE ET

L’ART

Vincent Van Gogh

Le ciel étoilé

Pierre Reverdy

Nomade

Pierre Reverdy, associé au mouvement cubiste (à définir) voire surréaliste (idem), est l’auteur du poème Nomade que nous nous proposons d’associer à Le ciel étoilé de Vincent Van Gogh, lui-même membre important du mouvement impressionniste (faux + à définir). Bien qu’opposés par leurs mouvements respectifs, ces deux artistes ont créé une ambiance similaire dans ces deux œuvres. En effet, ces deux œuvres sont opposées par la forme : le tableau de Van Gogh, typiquement impressionniste, est caractérisé par de gros coups de pinceaux donnant une impression de fluidité (?) notamment grâce aux formes négligeant la réalité des éléments de la toile (sens?). De son côté, le poème de Pierre Reverdy est clairement cubiste avec des vers presque sans lien. Mais, comme le fait Picasso avec les formes qu’il associe pour former des visages, l’ensemble du poème est cohérent et donne l’impression que chaque détail compte. En outre, ces deux œuvres se recoupent dans l’impression générale qu’elles suscitent.

A/ Un poème / une œuvre plastique

1/ La structure du texte

« La porte qui ne s’ouvre pas »

Cette phrase évoque le sentiment de non-intégration du nomade dans la vie, mais également de la solitude que cette action symbolique suscite : le nomade se sent comme exclu de la vie. " La main qui passe Au loin un verre qui se casse »

On constate que ces deux vers riment. Le texte nous décrit la vision du nomade ; le verre qui se casse signifie que son quotidien est vide.

« La lampe fume »

Ce vers exprime le brouillard dans lequel le nomade vit, ainsi que le froid de l’extérieur qu’il combat tous les jours. « Les étincelles qui s’allument Le ciel est plus noir » Cela montre qu’il y a une « lueur » d’espoir dans le cœur du nomade.

« sur les toits quelques animaux sans leur ombre »

La nuit étant tombée, on ne voit plus leurs ombres, ils ne sont donc plus considérés. « Un regard une tache sombre »

Ce regard représente l’impression qu’il a de lui : une tache sombre. Cette phrase exprime également le sentiment d’inexistence. « La maison où l’on n’entre pas » Cette phrase est dans la continuité de la première phrase. Le poème se répète, le nomade retrouve la porte fermée derrière laquelle se trouve une autre vie.

2/La syntaxe, grammaire et forme

Dans ce poème, la syntaxe, la grammaire et la forme sont bien particulières. La simplicité des phrases : sujet + verbe + complément, ex. «la lampe fume », l’absence de ponctuation : « sur les toits quelques animaux » et la structure des paragraphes qui n’est absolument pas respectée « sans leurs ombres un regard » offre un sentiment très proche de celui du cubisme avec des formes que l’on aurait superposées pour faire un tout cohérent. 3/Procédés musicaux La rime est un des procédés présents dans ce poème « la main qui passe au loin un verre qui se casse » La rime est sûrement le procédé qui ordonne les vers, qui donne un sens au poème. Elle ajoute aussi une note musicale dans le texte. EFFET PRODUIT ?

4/Les figures de style L’anaphore et l’accumulation dont le poème est doté (mal dit) ajoutent (quoi?) à la structure du texte bien qu’elles ne soient pas tout de suite visible(s) du fait de la disposition des vers. Anaphore : « la » qui est répété 4 fois Énumération + accumulation : « la porte (…) la main (…) la lampe (…) la maison » placées en début de vers. EFFET PRODUIT ?

En premier lieu, ce texte suscite un sentiment de solitude, de vide, tant cette ville semble déserte et dénuée de vie ; le style cubiste, qui consiste à assembler les éléments, se retrouve dans la forme et la syntaxe du texte qui nous font ressentir de l’incompréhension. En effet, le nomade ne trouve pas de sens à sa vie , il est incompris. Enfin, grâce à une accumulation de détails, nous comprenons pourquoi il est rejeté (pourquoi donc?). Dans un premier temps, nous pouvons analyser ce texte uniquement avec nos sentiments (incompréhension envers ce nomade). Dans un second temps, nous pouvons analyser la forme du texte, très spéciale, au vu de (mal dit) sa syntaxe et de sa forme, qui donnent un sentiment d’accumulation d’éléments qui aboutit à un sentiment de compréhension (hein?! Clarifie ta pensée).

PRESENTATION DE L’ŒUVRE D’ART

Le ciel étoilé est une huile sur toile réalisée en juin 1889 par Vincent Van Gogh, peintre impressionniste (non) hollandais. Cette peinture est une de ses plus grandes œuvres. Actuellement située au MOMA ( Museum of Modern Art ) à New York et cela depuis 1941. Elle mesure 73 cm sur 92 cm, elle s’inscrit dans le mouvement impressionniste (non).

La toile représente un ciel étoilé courbé avec des étoiles disproportionnées. On peut également voir un village avec des habitations encore allumées. À la gauche du tableau, Van Gogh a représenté un cyprès sombre. Cette toile représente la vue qu’avait Van Gogh depuis sa chambre à l’asile du monastère Saint-Paul-de-Mausole. On constate que les éléments du tableau ne sont pas représentés aux bonnes proportions, ce qui est volontaire et caractéristique du style de Van Gogh et d’un trait de pinceau pouvant par ailleurs être très précis. Par ailleurs, on peut y voir la folie qui rattrape Van Gogh. En observant ce tableau on ressent un sentiment commun au poème de Pierre Reverdy : la solitude. En effet, le ciel est vide, et l’atmosphère dégagée par ce tableau est très sombre. Il nous semble que l’on entend le silence de la nuit.

Bien qu’elles soient issues de mouvements opposés (en quoi sont-il opposés?), ces deux œuvres ont en commun le thème de la solitude qui est mis en valeur par différents procédés. Premièrement, nous remarquons que l’œuvre de Van Gogh, sombre grâce aux couleurs choisies par l’artiste, et le poème de Pierre Reverdy, sombre grâce à son style d’écriture ont en commun une association d’éléments : d’une part, les coups de peinture de l’impressionnisme et d’autre part, la mise en forme particulière du poème faite d’associations de phrases. Deuxièmement, ces deux œuvres font également toutes les deux ressentir un sentiment (répétition !) de solitude chez le lecteur/spectateur (c’est toujours la même idée…). C’est pourquoi nous avons décidé d’associer ce poème à cette toile.

Paul Éluard Liberté (1942 , poésie et vérité ) Surréalisme « sur les champs sur l’horizon sur les ailes des oiseaux Et sur le moulin des ombres J’écris ton nom » Ces deux œuvres ont en commun leur engagement pour la liberté et sa personnification.

LA LIBERTE

Eugène Delacroix Liberté guidant le peuple ( 1830 ) Romantisme

Claude Monet Les coquelicots ( 1873 ) Impressionniste

« Mon enfant ma sœur , L’invitation au voyage songe à la douceur ( 1857, Les fleurs du mal) d’aller là-bas vivre ensemble » Charles Baudelaire

LE VOYAGE

Ces deux œuvres ont en commun le thème du voyage et du repos.

William Turner Flint Castle ( 1838 ) Classique

« L’horizon tout entier s’enveloppe dans l’ombre Et le soleil mourant, sur un ciel riche et sombre Ferme les branches d’or de son riche éventail » José Maria de Heredia Soleil couchant – en Bretagne ( 1893 ) Parnassien Ces deux œuvres expriment les sentiments des deux auteurs pour le coucher de soleil.

L’éventail d’or

Edvard Munch Le cri ( 1893 ) Expressionisme

« mais il tombe ce cri, Eugene Guillevic Couleur de sang qui coule, art poétique 2 ( 1942 ) Et raisonne à merci surréalisme Dans les bois qu’il angoisse »

LA DETRESSE

Ces deux œuvres engagées nous font ressentir un sentiment de détresse.

Salvador Dali Les montres molles ( 1931 ) Cubisme, surréalisme

« ô douleur ! ô douleur ! Le Temps mange la vie, Et l’obscur Ennemi qui nous ronge le cœur Du sang que nous perdons croît et se fortifie » Charles Baudelaire L’ennemi ( 1857, les fleurs du mal ) Ces deux œuvres expriment la fuite du temps qui lutte contre la vie…

LE TEMPS PASSE…

SOURCES

http://www.louvre.fr/parcours

http://www.wikipedia.fr

Une liste un peu plus fournie eût été préférable…

Le poème Présentation : incomplète (rien sur le

recueil ni sur le contexte : 1945)

1,5/3

Étude : une étude qui semble assez

personnelle. Mais toute la première partie,

quoiqu’assez juste, se borne à de la

paraphrase. La suite analyse bien des

procédés, mais sans vraiment identifier les

effets produits…

4.5/7

L'œuvre d'art Présentation : une approximation

gênante sur le mouvement (Van Gogh

est plutôt expressionniste)

0.5/2

Étude : correcte 2/2

L'association des deux Explication un peu répétitive 2/4

Les cinq extraits associés à cinq œuvres

d'art

Bien 2/2

Note globale 12.5/20