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sommaire6 2d6

8 LA VÉRITABLE JEUDERÔLOGIE DU PROFESSEUR TACO : CAFÉ !

9 LE MATCH : LOUP SOLITAIRE VS. DÉFIS FANTASTIQUES

13 À TABLE

14 AVANT J’ÉTAIS RÔLISTE : ALEXIS FLAMAND

18 LE SYNDROME DU PANDA : NOBILIS

20 AVANT-PREMIÈRE : PUNCH UNIT

23 WIP : LE GUIDE DU ROUTARD DES CONVENTIONS

28 MON TRUC À MOI... : LE JDR AVEC DES DÉFICIENTS VISUELS

32 MOND-O-RAMA : ÉPISODE 5 - CORROSIE

43 THEMA c’est la guerre !

44 panoraaaahhhh-tatatatata. Boum !

57 aide de jeu : osez la guerre !

62 aide de jeu : Marlbrough s’en va-t-en guerre

67 Le Mur : scénario officiel Tenebrae

74 Longue est la Nuit (1ère partie) : scénario officiel l’Appel de Cthulhu

83 Partisans : setting officiel Hexagon Universe

102 À FROID : SABLE ROUGE102 Critique 105 Interview : Willy Favre107 Deus ex Pygmachina : scénario

117 PLAY118 inspi : Rupture dans le réel 120 Un rendez-vous glacial : scénario Shadowrun 128 Mains Froides : scénario Le Trône de Fer

139 JEU COMPLET : SHELL SHOCK 2

162 LA TABLE ALÉATOIRE : VA TE FAIRE SOIGNER !

164 VOX POPULI : TROP DE JEUX QUI SORTENT ?

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.oursRédacteur en Chef : Julien De JaegerComité de Rédaction : Vincent Ziec, Julien «Narbeuh» Clément, Matthieu «Celewyr» Carbon, David «davidalpha» Robert, François-Xavier «Xaramis» Cuende, Julien «J2J» De Jaeger

Autres rédacteurs : Laurent «Bob Darko» De-vernay, Romain «Rom1» d’Huissier, Éric Nieu-dan, Nathalie «Elfyr» Zema, Sanne «SaSti» Stijve, Jérôme «Brand» Larré, Coralie David, Guillaume «Tuin» Agostini, Romuald «Aliath» Renaud, Alexandre «Kobayashi» Jeannette, Willy Favre, Anthony «Yno» Combrexelle, Jonathan «Khemriskhara» Sornette-Franchi, Alicia Viaene, Raphaël Hamimi, Willy Mangin, Franck Plasse

Illustrateurs : Frédéric Genêt, Mylydy, Willy Favre, Julien De JaegerMaquette et Direction Artistique: Julien De Jaeger

Remerciements : 2 Dés sans faces, Nicolas Joly, Willy Dupont, Élodie et Sandy de Edge, Damien de Black Book Éditions, Nicholas, Oli-vier et les autres orgas du FIJ et du GRAAL, Slawick et les camarades du GROG, les XII Singes, les camarades de chez Casus, Vincent Lelavechef & Sci-Fi Universe, Julien Pirou & Nolife

DI6DENT est publié par plansix85, rue d’Arras - Les Hauts d’Aix - B562 160 Aix-Noulette

plansix@di6dent.fr

distribué par MillenniumParc d’Activité du Casse • 6, Rue du Casse31 240 Saint Jean (France)

http://millenniumdist.com

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Di6dent change de dizaine, et vous êtes de plus en plus nombreux, pros ou amateurs, à

nous faire confiance, et à nous proposer vos travaux. Il n’y a rien de plus flatteur ! Mais, en contrepartie, cela nous oblige malheureusement à refuser (ou reporter) de plus en plus souvent du contenu.

Quand on se refuse à par-ler des trolls des forums (j’attends cette race dans le

prochain D&D...) ou d’édi-teurs pénibles pour ne pas leur donner plus d’impor-tance qu’ils n’en ont, c’est parfois difficile de râler sur quelque chose. Alors merci aux geeks (rôlistes ou non) de tous poils, qui démontrent que se croire plus intelligent et cultivé que les autres n’empêche pas d’être aussi intolérant et stupide que n’importe qui. La mode est aux haters, et les exemples n’ont pas man-qué ces dernières semaines (le foot, le Hobbit, Esteren, BBE...). Vous allez vous ai-mer les uns les autres, bor-del de merde ?

julien clément david robert françois-xavier cuende

julien de jaeger vincent ziec matthieu carbon

Les licences s’adaptent de plus en plus (facilement?) en jeu de rôle : H e x a g o n ,

Wastburg (XII Singes), les Lames du Cardinal, les Chro-niques des Féals, La brigade chimérique (Sans Détour), Star Wars, le Trône de Fer, l’anneau unique (Edge) et d’autres encore à venir...En dehors du plaisir de jouer dans ces univers, c’est aussi une belle reconnaissance de faire du jeu de rôle un pro-duit dérivé reconnu.

Les souscrip-tions ont per-mis de rayer de la liste un vieux préjugé : il n’y a pas d’argent

dans le jeu de rôle. Or, on constate aujourd’hui que les rôlistes sont là, et tou-jours prêts à acheter. Mais ce n’est pas une raison pour le remplacer par un autre point noir : faire payer ce qui, avant, était du JDRA gratuit pour une qualité générale discutable . «La cause» ne justifie pas de prendre les rôlistes pour des moutons à l’exigence basse. Pourquoi devons nous accepter pour le jeu de rôle ce qui ne passe par pour d’autres médias ?

Ça faisait long-temps que cela ne m’était plus arrivé... Mon groupe de joueurs vient de

créer leurs personnages pour Warhammer V3 et c’était du pur plaisir ! La technique et le roleplay se sont entremêlés sans arrêt ; les idées ont fusé de toutes parts ; les idées des uns ont rebondi sur celles des autres... Du bonheur quoi ! Au final : un groupe cohérent, lié par bien plus qu’une soirée dans une taverne d’Altdorf ; un groupe avec ses amitiés, ses secrets, ses fardeaux... J’en salive d’avance !

Pas vraiment un dé rouge mais plutôt un gros point d’interro-gation : pourquoi des JdR, a priori

avec des concepts intéres-sants, mais écrits avec les pieds, mis en page dans un ga-rage de banlieue, financés par des geeks qui ne connaissent pas le mot «bescherelle» et illustrés par des gosses de 8 ans voient le jour ? Alors que nombre d’éditeurs mettent la barre très haute en terme de qualité, je vois se multiplier des initiatives foireuses, qui partent sans doute pourtant d’un bon sentiment. Je n’ai rien contre l’amateurisme, sauf quand il renvoie une image piteuse de mon hobby favori !

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et un mook, un! Bienvenue au petit (320 pages quand même !) nouveau dans la bande pas si

balèze des mooks qui aiment parler du jdr. Il s’appelle My-thologica, fête son premier numéro papier et parle des littératures de l’imaginaire mais aussi, donc, du jdr (dos-sier fantasy et jdr dans ce #1). Il est même possible que vous y lisiez de temps à autre des plumes connues dans ces pages...

Rouge encore une fois comme la tenue et le bonnet de ce satané Père Noël ! Dans mes

chaussons, j’attendais les Lames du Cardinal, Cthulhu 1890, 13ème Âge ou le nou-veau Star Wars. Hélas, tous ces jeux prévus bien impru-demment par les éditeurs pour décembre 2013 ont été finalement repoussés à début 2014. Et je ne vous parle pas des Légendes de la Garde dont je déplorais déjà l’ab-sence au pied de mon sapin ici-même il y a un an (rires).

Cette année le jdr a quarante ans, ça se fête ! Si toutes les conventions de France et d’ail-

leurs pouvaient se passer le relai pour souffler les bou-gies, ça aurait de la gueule, non ?

Je n’aime pas la cam-pagne Dearg. Pour moi Les Ombres d’Este-ren sont loin

d’être un jeu medfan de plus, alors je regardais ailleurs, je faisais semblant de rien, j’avais quasiment fait mon deuil du livre des Secrets, je faisais la sourde oreille aux mauvaises critiques, j’igno-rais superbement le manque de suivi, je ne prêtais pas at-tention aux gadgets n’ayant qu’un lointain rapport avec le jeu... Mais voilà maintenant le dirigisme théâtral à narration partagée. Too much.

Il y a peut-être de moins en moins de rôlistes, et pourtant il me semble qu’il

se publie au moins toujours autant de jeux, et dans des genres très variés. Même la ré-exploitation d’univers déjà traités en JdR ou sous d’autres formes – de Star Wars à Défis fantastiques – trouve grâce à mes yeux : pourquoi s’en plaindre, si ce sont de bons produits ? Après tout, n’y a-t-il pas des musiciens qui interprètent avec brio, aujourd’hui encore, des compositions plurisécu-laires ?

Souscriptions incompréhen-sibles dans leurs montants, leurs paliers,

leurs délais. Appels à contri-butions pour de la traduction à des tarifs honteux tant ils sont bas. Vidéos de web-cri-tiques rôlistes d’un niveau de café du commerce (et en-core…). Publications « pros » ou « amateurs » constellées de fautes ou mises en pages avec les pieds. Pour un loisir qui se prend encore parfois pour un art, avec ou sans majuscule, c’est un tableau peu glorieux. D’autant moins glorieux que ceux qui s’en plaignent risquent la lapi-dation – verbale – par ceux qui se contentent de cette médiocrité.

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par Willy Mangin & la rédac6on

Alors que le rôliste vieill…, pardon, monte en niveaux, il est parfois obligé de recourir à une potion magique pour repousser ses limites lorsque la nuit tombe et qu’il est moulu afin de retrouver la fougue de ses jeunes années, celle de l’adolescence, quand il pouvait enchaîner une semaine de parties endiablées en ne dormant quasiment pas. À bien y réfléchir, cette prépa-ration a aussi accompagné sa vie de jeune adulte qui le voyait alterner campagne de donj’ et révi-sion d’examens au mépris de cette perte de temps qu’est le sommeil. Et ce divin breuvage, cet élixir de jouvence, c’est le café (formule chimique : C8H10N4+1D4) !

Le café est littéralement au centre de l’univers rôliste. A l’aide d’un polyèdre, le Professeur Tac0 nous propose de l’envisager sous diffé-rentes facettes :

D’un point de vue anthropologique, le café a toujours été le meilleur ami de l’Homme. Origi-naire d’Éthiopie, il est connu depuis la préhistoire, a gagné l’Arabie via le Yemen puis le Nouveau Monde au 17ème siècle et s’est répandu à travers le monde jusqu’à atterrir ce soir, dans ta cuisine.D’un point de vue narratif, c’est un lien entre le joueur et son personnage. Il n’a rien à envier aux philtres alchimiques qu’utilisent nos glorieux aventuriers pour faire face à l’adversité mais c’est aussi un lien entre l’imaginaire et la réalité car c’est la boisson représentative du monde du travail. Une étude réalisée par nos soins sur 197 seiches a d’ailleurs démontré qu’elles étaient beaucoup plus roleplay à Cthulhu lorsqu’elles buvaient du café. Noir, bien entendu.

Du point de vue métabolique, certaines de ses propriétés sont bénéfiques pour le rôliste. En effet, la caféine retarde le moment de l’endor-missement et permet donc d’aller au bout de la nuit pour finir une partie qui s’éternise. Elle permet aussi une restitution plus rapide des informations, augmentant d’autant les capacités mémorielles et d’improvisation des meneurs exigeants. Jouant sur l’élasticité et la résistance des capillaires, elle peut permettre d’éviter une migraine face à une table trop dis-sipée et bruyante. D’ailleurs 86,51 % des MJ de ACoCotDT (Advanced Cup of Coffee of the Diner Table), bien cuisinés, admettent être tentés par le narrativisme, la lecture du Dictionnaire des langues elfiques et le jujitsu après en moyenne 26,45 tasses de café par séance de jeu de 8,21h.

Le Professeur TaCo est en mesure de vous révéler la recette du café rôliste : porter une casserole d’eau à ébullition, verser y un ou deux paquets de café, ajouter une cuillère. Si la cuil-lère coule, ajouter du café. En cas de surdosage pouvant se traduire par des palpitations suivies d’un kill ratio mémorable, la rédaction décline toute responsabilité.

À noter que quelques tribus perdues et certains déviants se passent de café ou se permettent des infidélités à ce divin breuvage, nos cousins américains le remplaçant par exemple par un ersatz appelé « judd showset », lorsque ce n’est pas par une bonbonne de soda, alors que les adeptes des jeux asiatiques enrichissent leurs parties à grands renforts de thé vert. Et pour les accros qui vénèrent le dieu caféine, Oldelaf a même réalisé un cantique1, qu’ils peuvent écou-ter à l’envi !

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1 : http://www.youtube.com/watch?v=UGtKGX8B9hU

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