DEVELOPPER UNE CULTURE DE SECURITE DANS SON ENTREPRISE · Développement de la Culture de...
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Nouméa 23 mars 2016
DEVELOPPER UNE CULTURE DE SECURITE DANS SON
ENTREPRISE
Constat sur la période 2009 / 2015
Une prise de conscience indiscutable de la nécessité d’aider les entreprises sur les questions de santé et de sécurité de la part des institutions (CCI, CMA, CANC) ;
Une communication soutenue et permanente des pouvoirs publics sur la règlementation santé sécurité au travail et sur la prévention des risques professionnels (Cafat, DTE) ;
Une prise en compte visible de l’obligation de sécurité et de santé au travail de la part des entreprises ;
1 accident du travail toutes les 2
heures Source CAFAT 2014
Baisse des accidents du travail
Pas ou peu de résultats au niveau général …
Malgré
Malgré
Malgré
Statistiques AT/MP 2009 2010 2011 2012 2013 2014 Commentaire
Effectifs salariés
Accidents du Travail (AT)
AT reconnus avec arrêts (hors décès)
At sans arrêts
Décès
Nombre total d’accidents
L’indice de fréquence
2014, tous secteurs
confondus : 43
accidents avec arrêt
pour 1000 salariés
(1) Se répartissant comme suit :
- 2 malaises
- 1 accident de la voie publique (co-voiturage)
- Ouvrier heurté à la tête par un câble métallique en cours de tension
(Cf. chantier de construction d’une ligne électrique aérienne HT)
76 667 79 819 75 518 76 024 + 506 salariés (+ 0,6%)
3 250 3 568 3 417 3 278 3 128 3 276 + 148 (+ 0,4%)
1 179 1 412 1 340 1 013 936 850 - 86 (- 0,9%)
4 6 3 3 8 4 (1) 4 (- 50%)
4 433 4 986 4 760 4 294 4 072 4 130
En progression
de 4,1%
2009 2010 2011 2012 2013 2014 Commentaire
Maladies Professionnelles (MP)
Nombre de cas reconnus 94 85 + 22 (+ 27%) 94 103 81 103
Statistiques maladies professionnelles
2009 2010 2011 2012 2013 2014 Commentaire
Accidents du Trajet
Accidents reconnus avec arrêts (hors décès)
Accidents sans arrêts
Décès
218 237 178 232 197 214 + 17 (+ 0,8%)
55 51 52 22 41 38 - 3 (- 7%)
4 2 5 2 0 2 + 2 (+ 100%)
Statistiques accidents de trajet
22 24 24 23
3 3
8
4
0
5
10
15
20
25
30
35
2011 2012 2013 2014
DC
AT (1 pour)
Evolution des accidents du travail avec arrêt sur la période 2011 / 2014
Plus de déclarations …
L'accident du travail est un évènement de caractère soudain survenu par le fait ou à l'occasion du travail à un salarié d'une entreprise, qui lui cause un dommage corporel.
… pour la réalité
Absence de moyens de
l’employeur ? Règlementation minimale, mais
accessible à tous
Insuffisance de contrôles
et de sanctions ?
Question de comportements ?
Lié à la difficulté ?
Question de coût ?
2008- 2010 Source CAFAT
Intérêt économique
Non
Oui
Non
Question de temps ?
Projet de texte relatif à l’organisation de la prévention
BTP : Secteur le plus
accidentogène
Oui
Respect des règles oui, culture de sécurité NON
Qu’est ce que c’est ?
Adaptable aux petites entreprises ?
Comment faire ?
UN POUR TOUS, TOUS POUR UN
Démarche
La culture de sécurité désigne un ensemble cohérent et intégré de comportements individuels et organisationnels fondés sur des croyances et des valeurs partagées, qui cherchent continuellement à réduire les dommages aux personnes.
Profession
nalisme
Pratiques de santé sécurité
Valeurs (éthique, discipline,
etc.)
Organisation du
travail
Culture de sécurité
Culture de sécurité
Qu’est ce que c’est ?
Entreprise
Une culture de sécurité c’est :
Une culture où les équipes ont constamment à l’esprit le fait que les choses peuvent aller mal ;
Une culture de la transparente et de la justice, qui encourage les acteurs à s’exprimer sur les / leurs erreurs.
L’inverse d’une culture de sécurité c’est :
Des équipes qui pensent que l’expérience et l’habitude sont un gage de sécurité et qui font passer l’objectif à atteindre avant la sécurité ;
Des équipes qui ne considèrent pas la règle comme une obligation ;
Des équipes individualistes qui fonctionnent de manière autonomes et secrètes et qui ne partagent pas.
La culture de sécurité est une des composantes d’une culture d’entreprise
Il existe autant de cultures d’entreprise que d’entreprises elles-mêmes
Elle organise de façon très spécifique les comportements, la communication, les modes de raisonnements, la stratégie de développement, l’organisation jusque dans les moindres détails comme la façon dont on reçoit les visiteurs, les codes vestimentaires, etc.
La culture d'entreprise peut être définie comme l’ensemble des éléments particuliers qui expliquent les bases du fonctionnement d’une organisation.
Elle est, dans un certain sens, un ensemble de valeurs, de mythes, de rites, de tabous et de signes partagés par la majorité des intervenants. ...
• les valeurs sociales (principes moraux) ;
• les valeurs professionnelles ;
• le mode de développement ;
• le recrutement et la gestion des carrières ;
• les comportements ;
• les conduites relationnelles ;
• le système d’ordre implicite ;
• le management ;
• le système décisionnel ;
• Etc.
Culture d’entreprise : Comment ?
Culture de sécurité
Valeurs ou principes qui orientent au quotidien les gestes
professionnels et les comportements et qui témoignent
de leurs qualités.
Court, moyen et long terme
GPEC
Implication et garant des valeurs
Orienté, partagé par tous et à tous les niveaux
Unifier les cultures
Recruter des hauts potentiels
« Motiver » : créer les conditions valorisantes
Fidéliser les salariés
Créer un « esprit maison ».
Développer des outils de gestion
Construire un système cohérent de valeurs
Les entreprises ayant une culture forte et partagée par les salariés sont 6x plus performantes
Les employés qui partagent la culture de l’entreprise sont plus engagés, et sont 48 % plus productifs
Culture d’entreprise : Pourquoi ?
Culture d’entreprise : Pour Quoi ?
PROGRAMME
INTERVENANTS
Jean Yves MENNY : Ergonome GPSST
Tanguy PRAT : TP RISK
Olivier BAURET - Société EPC
Erwann DAVID – Société GT INDUSTRIE
Philippe DI MAGGIO : Service PRP / DTE
L ’approche de la culture de la sécurité
Témoignages des entreprises
Pause
10 bonnes pratiques santé / performance
Outils de diagnostic MERCI POUR
VOTRE ATTENTION
On y crois !!
Laurent GRAVE : Technicien PRP / CAFAT
Développement de la Culture Sécurité dans les Organisations
- une voie vers plus de succès -
Tanguy PRAT (TP Risks)
[email protected] Tél : 72 37 31
• Chaque individu, chaque organisation ressent le besoin conscient ou inconscient d’apprendre et de progresser.
• Aujourd’hui, l’approche Culture Sécurité peut vous aider à satisfaire ce besoin dans le domaine de la Prévention et plus largement.
• Elle s’inscrit aussi parfaitement dans le contexte actuel de recherche d’efficacité et de compétitivité.
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Développement de la Culture de Sécurité
Intérêt de cette approche
Ma relation avec ce sujet
• Découvert en 2002 sous l’angle théorique au Québec.
• Mis en œuvre en 2010 chez Anglo Gold Ashanti.
Obtention de résultats significatifs, impossibles à obtenir sans cette approche.
Envie de partager avec vous et d’aller plus loin avec ceux qui le souhaitent.
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Développement de la Culture de Sécurité
• Le thème de la Santé Sécurité au Travail s’est imposé en Nouvelle-Calédonie.
• Travail législatif des pouvoirs publics dans un environnement réceptif.
• Les employeurs ont fait de gros efforts : - Embauche de personnels HS,
- Efforts pour mettre en œuvre la réglementation, dans le contexte de réglementations nouvelles,
- Efforts de formation,
- Développements d’instruction, procédures, …
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Développement de la Culture de Sécurité
Le chemin parcouru depuis 15 ans
• On continue à avoir des accidents malgré tous les efforts réalisés.
Qu’est-ce qui se passe concrètement ? :
Un plateau a été atteint. C’est le maximum de ce qui peut être obtenu avec les mesures mises en place.
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Développement de la Culture de Sécurité
Aujourd’hui • La trajectoire de baisse des accidents
s’est cassée.
• de la frustration parfois (sentiment négatif mais normal car les entreprises et individus y ont mis de l’énergie),
• du questionnement.
Ce questionnement est essentiel pour s’ouvrir à de nouveaux outils / méthodes / approches et peut donc devenir positif.
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Développement de la Culture de Sécurité
Ce constat nous amène à :
• Cette situation a été vécue par bien d’autres pays, individus, organisations avant vous.
• Ce plateau s’inscrit dans le cycle naturel d’évolution de la Prévention observé partout dans le monde.
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Développement de la Culture de Sécurité
Sachez que vous n’êtes pas seuls dans ce cas
• Le phénomène accidentel n’est peut-être pas aussi simple que l’on pouvait l’imaginer initialement.
• Rien ne sert de s’acharner ou de rendre responsable un élément du système plutôt qu’un autre.
• Si notre approche est incomplète, il faut la compléter et la faire évoluer.
21
Développement de la Culture de Sécurité
(Enseignements à ce stade)
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Développement de la Culture de Sécurité
Que s’est-il passé dans l’évolution de la Prévention ?
1900 - Réglementation
1900 - Technologie
1960 - Procédures
1970 - Système de Gestion de la Sécurité
1979 –Facteur Humain
1986 – Facteur
Organisa-tionnel
1986 – Naissance
de la notion de Culture
Sécurité
Rupture dans la façon de concevoir et réaliser la
Prévention
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Développement de la Culture de Sécurité
Expérimentation : l’accident de la meuleuse
• Monsieur M. réalise un travail de coupe avec une meuleuse. Le disque employé n’est pas adapté et finit par casser.
• Comme le garde n’est pas en place, Monsieur M. reçoit un débris de disque dans l’épaule et est grièvement blessé.
Comment analysez-vous cet accident ?
2 minutes
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Développement de la Culture de Sécurité
L’approche technique : ingénieur
• Le disque n’était pas adapté à la meule, ce qui a provoqué la rupture.
• L’employé n’a pas placé correctement le garde.
Actions correctives : - Procédure, check-list, - Formation,
- Renforcement des contrôles sur le terrain, - On parle de rigueur et de sanctions.
1
2
Quand ces mesures sont déjà en place :
Registre du travail prescrit.
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Développement de la Culture de Sécurité
Expérimentation : l’accident de la meuleuse
• Monsieur M. réalise un travail de coupe avec une meuleuse. Le disque employé n’est pas adapté et finit par casser.
• Comme le garde n’est pas en place, Monsieur M. reçoit un débris de disque dans l’épaule et est grièvement blessé.
Réfléchissez aux éléments Culture Sécurité axés sur le Facteur Humain et Organisationnel.
2 minutes
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Développement de la Culture de Sécurité
L’approche Culture Sécurité
Actions sur les comportements, attitudes: - Communication entre collègues dans ces situations, - Perception et comportement face au risque, - Comment la supervision traite ce genre de situations, - Priorisation des enjeux de production et de Sécurité dans
l’entreprise.
• Pourquoi Monsieur M. ne s’est pas arrêté en constatant que le garde n’était pas en place ?
• Est-ce que les collègues travaillent de la même façon ?
• En fonction de la réponse qui constitue le travail réel dans l’entreprise, l’analyse sera affinée.
Registre du travail réel.
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Développement de la Culture de Sécurité
L’accident de la meuleuse devient le quotidien du Préventeur
10 % des accidents purement matériels.
90 % attribuables au Facteur Humain et Organisationnel
Erreur Humaine et Organisationnelle
Défauts Matériels
Solution :
Je dois m’intéresser au Facteur Humain et Organisationnel, via le développement de la Culture Sécurité dans l’organisation.
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Développement de la Culture de Sécurité
Préciser la notion de Culture Sécurité
DEFINITION DE LA CULTURE SECURITE
Valeurs, croyances, pratiques et attitudes partagées au sein d’une organisation, qui forgent les comportements et décisions en Sécurité et ce faisant les résultats.
La Culture Sécurité de l’organisation est au cœur des résultats en Prévention.
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Développement de la Culture de Sécurité
Comment se forme t-elle ?
• Chaque organisation possède sa propre Culture, ni bonne ni mauvaise.
• La Culture est formée par les normes et les règles non écrites qui guident les actions des employés.
• La Culture de l’organisation est modelée par une variété d’influences :
- la nature du business,
- la géographie, l’histoire de l’entreprise,
- l’empreinte des fondateurs et des dirigeants actuels.
• La Culture « s’exprime » mais on peut aussi agir dessus.
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Développement de la Culture de Sécurité
Le modèle de la maturité organisationnelle
D’après les travaux de Patrick Hudson
Pathologique
On ignore le sujet
Reactif
On s’en occupe après coup
Calculatif
On a des procédures en place
Proactive
On anticipe les problèmes
Generative
C’est la façon de faire le travail
chez nous
Beaucoup de
facteurs négatifs
agissent sur la
prévention Beaucoup de
facteurs positifs
construisent la
prévention dans
l’organisation
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Développement de la Culture de Sécurité
Point de départ
• Il faut un choix de l’organisation ou des individus qui la composent de se lancer dans cette démarche. Arguments :
– Benchmark des meilleures pratiques disponibles (ISO 45001, §6.1.2.3(b) – identify other opportunities)
– Vision partagée sur l’importance du Facteur Humain et Organisationnel,
– Expérience du plateau élevé d’accidents,
– Accident grave / nouveau PDG / demande administrative.
• A partir de cette impulsion, une démarche et un chemin s’ouvrent, à construire.
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Développement de la Culture de Sécurité
Créer le Point de départ
• Cette seule présentation ne suffira probablement pas pour permettre aux Directions de choisir de se lancer,
• Des séminaires sont généralement organisés afin que les parties prenantes de l’entreprise puissent évaluer les tenants et aboutissants d’une telle démarche et choisir de s’y engager ou non.
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Développement de la Culture de Sécurité
Le chemin à engager Travail sur la globalité de la Culture Sécurité - Stratégie, valeurs de l’entreprise créant de
l’adhésion.
Travail sur un sous-système de la Culture Sécurité : - Communication,
- Safety Leadership - Gestion des risques,
- Gestion de l’Erreur Humaine, - Apprentissage Organisationnel, - Enquête Analyse des Accidents,
Auto-diagnostic TP Risks
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Des formations existent maintenant en Calédonie pour vous accompagner dans la mise en oeuvre
Développement de la Culture de Sécurité
Initiation pour comprendre le concept de Culture Sécurité.
Safety Leadership (supervision et management).
Communication à la sécurité.
Enquête et l’Analyse des Accidents.
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Taux de fréquence* des accidents avec perte de temps
TF > 30
10 > TF > 30
4 > TF > 10
1 > TF > 4
0 > TF > 1
Intérêt à tenter de nouvelles choses
*TF = C’est le nombre d’accidents avec perte de temps par million d’heures travaillées
Amélioration visée avec l’approche Culture Sécurité
Toutes les entreprises ayant d’excellents résultats en Sécurité sont passées par là.
Développement de la Culture de Sécurité
Perspectives en termes de résultats
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Résumé :
• L’accident est un phénomène plus complexe qu’envisagé,
• Le plafonnement des accidents amène à compléter l’approche classique de la Prévention,
• Les Facteurs Humaines et Organisationnels doivent être appréhendés,
• Point de départ : Diagnostic de la Culture Sécurité de l’Organisation
• Mise en œuvre : amélioration de certains sous-systèmes (Enquête, communication, etc…).
Développement de la Culture de Sécurité
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Conclusion :
• Le développement de la Culture Sécurité s’impose comme un véhicule primordiale pour améliorer la Prévention dans les Organisations,
• Cette compétence, cette expertise et ces formations sont aujourd’hui disponibles localement.
Développement de la Culture de Sécurité
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Foire aux questions :
• Pourquoi est-ce la première fois que vous entendez parler de cette approche ?
• Est-ce que ça coûte cher ?
• Combien de temps faut-il pour faire évoluer la Culture de son Organisation ?
• Y a-t-il des exemples réussis en Calédonie ?
• Les alternatives qui s’offrent à vous.
Développement de la Culture de Sécurité
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Exemple de mise en œuvre réussie - AGA
Méthode : - Travail sur les Valeurs pour créer l’adhésion des employés, - Refonte du système d’enquête, - Amélioration de la gestion des risques, - Leadership du management.
Développement de la Culture de Sécurité
Résultats : - Adhésion des employés et des directeurs, - Peu de procédures, peu d’obligations quantitatives, - Des principes, des résultats probants.
Les alternatives qui s’offrent à vous
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Taux d’accident
Temps
(1) Technologie, réglementation
(2) Système HSE
(4) Ou développer la Culture Sécurité
1900 1980 2000
(3) Continuer comme avant
Développement de la Culture de Sécurité
Merci de votre attention
Olivier Bauret Issu de la BSPP (Brigade de Sapeurs Pompiers de Paris) 5 ans
Responsable technique et sécurité pour 4 grands hôtels (jusqu'à 325 chambres) parisiens dont 2 IGH pour le Groupe Accor à Paris (4 ans)
Responsable HSE et Consignation électrique sur des grands projets (Réhabilitation du tunnel du Mont Blanc suite à incendie/ Construction d'un réacteur de sous marin nucléaire à Cadaraches...) pour le compte d'Alsthom puis CEGELEC (fusion) (3 ans)
Formateur des utilisateurs d'EPI (scaphandres...) au Centre Spatial Guyanais puis Responsable Maitrise des Ensembles de Préparation des Charges Utiles (Préparation des satellites jusqu'à intégration dans les lanceurs Ariane 4 et 5. (6ans)
Directeur QHSE Groupe EPC depuis bientôt 3 ans : Groupe 100% calédonien d'environ 250 employés implanté en peinture industrielle, peinture bâtiment, nettoyage UHP, échafaudage, Miroiterie vitrerie...
Challenges sécurité Permis à points sécurité
Erwann David Gérant
Maintenance des installation de l’industrie pétrolière
PNG pour tous les projets d'ingénierie, de travaux neufs, de remise aux normes des stations service et des dépôts pétroliers
Son entreprise compte 6 employés et plusieurs sous-traitants
Gestion des chantiers pour le compte des pétroliers (analyse des risques, formations des intervenants, permis de travail, plans de prévention)
PRESENTATION GROUPE – GT INDUSTRIES
GT INDUSTRIES, la solution technique clé en main à vos problèmes réglementaires & vos projets à
risques.
GTI – GÉNIE ET TECHNOLOGIES INDUSTRIELS
Forme juridique : SARL créée en 2005 - Branche Génie industriel – Membre du GIP
Objet social : « Ingénierie industrielle – Projets et solutions industrielles clés en
main – Import de matériel spécialisé »
Contact : (+687) 27-33-15 Localisation : 1 rue DANGE – TRINAON - NOUMEA
E. DAVID, Directeur-Gérant GTI NC (+687) 77-61-70 - Email : [email protected]
S. DEUX, CA Pétrole-Gérant GTI PF (+687) 75-30-25 – Email : [email protected]
Y. DARRIMAJOU, CA Stations MOBIL (+687) 79-44-05 – Email : [email protected]
F. CUQ, CA Stations TOTAL (+687) 79-84-19 – Email : [email protected]
G. MONCAN, CA Incendie / Dépôts (+687) 51-00-13 – Email : [email protected]
D. PHILIBERT, CA Dépôts HC / Gaz (+687) 79-84-68 – Email : [email protected]
M. PERON, Dépôts HC / Opti Energ (+687) 51-29-46 – Email : [email protected]
S. BATAILLE , Gérant RED (+687) 80-40-33 – Email : [email protected]
D. LOHYER & C. LECLERC, Dessinateurs / Projeteurs confirmés
L’équipe de GT INDUSTRIES travaille essentiellement dans le domaine Pétrolier (stations-services, Dépots HC,
Gaz) dans le respect des Standards Clients (ExxonMobil, TOTAL, SSP/SHELL), tant au niveau de la
conception des projets ou de leurs réalisations – Projets géographiques sur NC, PF, Wallis & Futuna, PNG.
Du fait de son travail sur Sites SEVESO, sur sites ICPE et dans le contexte d’une forte culture sécuritaire
pétrolière, les chantiers GT INDUSTRIES se déroulent en sécurité intégrée.
PRESENTATION GROUPE – GT INDUSTRIES
I. Formations Annuelles :
Formation LPS (avec Cartes, Safety kick Off meeting
(SKOM), Critical Safety Devices (CSD) I.
II. Outils à disposition:
LPO (Loss Prevention Observation), SPSA
(Safe Performance Self Assessment), AST/JSA,
Identification des causes profondes (Root Cause
Analysis Factor), Presque Incident / Accident I.
II.
III. Rappels / Urgences
Tool Box, Règles d’Or, Affichage,
Kit de première Intervention,
Extincteurs
La Sécurité Intégrée – Outils de Travail
PRESENTATION GROUPE – GT INDUSTRIES
Analyse Sécuritaire
tâches (JSA)
1) Plannification
du travail
Observation LPO
Rapport de
(Presque) Incident
& Identification des
Dangers
3) Execution du
travail
2) Preparation du
travail sur Site
SPSA
Original : site manager Copy : technician
Contractor :Name Manpower involved :Number
- Job Clearance certificate
- Job number this checklist refers to: - Start of work :
- Work order - Planned - end of work :
General Items OK nOK n/a Specific Items OK nOK n/a
Site Preparation Work on ladderSite traffic management in place Maximum height: 7 m
Barricade or tape off work area/warning signage indicating work overhead Good condition (no missing part)
Electrical hazards / short circuit or station trip. Non-slipping feet
Check safety distance from high voltage cable Stable and even floor
Disconnect or isolate or insulate power cable Upper part attached or second person maintaining ladder
To follow electrical work procedure and use proper PPE - e.g. insulated uniform/glove Upper part at least 1 m above upper level
Scaffold erection/installation Suitable reclining angle (70 to 75°)
Check settlement stability of column support, use steel or wood plate if necessary Overlapping of min. 1m in case of double ladder
Check slope stability Identification plate
To ensure strength of structural e.g. bolting, tightening before installation of next level Wind speed < 49 km/h (6 Beaufort)
No work under scaffold/barricade Work on mobile scaffoldingUse proper PPE - safety belt Mobile scaffolding certified
Use proper tools/adeqate man power Stable and even floor
Check/clear moving path/way, warning sound Wheels blocked
Working on scaffold Height < 3 times base
To ensure phisical ability of worker Wind speed < 49 km/h (6 Beaufort)
Well barricade around platform with hand rail Work on ladder with platform / StepladderUse proper PPE - safety belt Maximum height: 2,5 m
To ensure unauthorized person come in to work area, barricade or tape off work area Good condition (no missing part)
Install toe plate around platform Stable and even floor
No work under scaffold (allow to work as necessary) and use proper PPE - hard hat Identification plate
Scaffold removal Work on fix scaffoldingStart at top level and to strickly follow work step Erected by authorised/ certified company
Use proper PPE - safety belt Access form / test record available and signed
Use proper tools/adeqate man power Wind speed < 49 km/h (6 Beaufort)
Check/clear moving path/way, warning sound Work on self propelled platform
Time Keeping
What to check
Works at height Checklist
Faire une AST site
pour un travail
spécifique
Std avant opération
(High Risk Checklists)
• Revoir le
Processus
• Identifier les
risques potentiels
• Revoir les standards
• Faisons en sorte que
les mauvaises
pratiques ne se
reproduisent plus
Réfléchis avant d’agir
Engage the brain before
the hands
Agir en tant que Grand Frère
Be your brother’s keeper
Cela peut arriver à
chacun de nous
La Sécurité Intégrée – Outils de Travail
PRESENTATION GROUPE – GT INDUSTRIES
I. Mesurer les Indicateurs.
II. Identifier les axes
d’amélioration et partager les
initiatives.
III. Communiquer sur les objectifs
et les résultats
Résultats – Partager la performance
Arriver à évoluer de la simple idée d’être en
conformité à celle de s’engager tous ensemble
dans l’amélioration (en mettant en avant la
coopération)
PRESENTATION GROUPE – GT INDUSTRIES
Merci de votre attention …
10 minutes
LES OUTILS DU DEVELOPPEMENT D’UNE
CULTURE DE SECURITE
LA SANTE AU TRAVAIL : OMS : La santé au travail est un état complet de bien être physique, mental et social
qui ne consiste pas seulement en une absence de maladie et d’infirmité
La santé au travail vise à s’assurer que chacun des acteurs est en capacité d’effectuer son travail dans de bonnes conditions tout au long de sa vie et ou
chacun est :
Bien dans son corps
Bien dans sa tête
Bien dans ses relations avec les autres
Un axe de performance pour les entreprises
LA SANTE AU TRAVAIL Se construit ou se
dégrade en fonction
Du travail à réaliser
Des conditions dans lequel il se réalise
Des relation au sein et entre les équipes
Le travail a un effet positif sur les personnes s’il s’inscrit dans une construction et une
progression personnelle
De l’évolution professionnelle et sociale de la personne
TMS : 74% des MP 103 cas en 2014 soit 76 cas
RPS : 121 cas déclarés et reconnus (2012/214)
2 axes SANTE pour les entreprises
Poignet pour 46,5% Epaule pour 35,5% Coude pour 17% 1 cas concerne le genou.
Les accidents avec arrêt liés aux opérations de manipulation et de manutention manuelle de charges (1016) concernent principalement : - le dos (44% soit 447) - les mains (27% soit 274) - les membres supérieurs inclue l’épaule (15% soit 152)
Source CAFAT 2014
Troubles musculo-squelettiques (TMS)
Affection des muscles, des tendons et des nerfs des membres supérieurs et inférieurs et de la
colonne vertébrale.
Ils sont directement liés aux conditions de travail : Gestes répétitifs, postures statiques, conception
inappropriée des postes de travail, vibrations, stress
Contraintes de temps, cadences imposées
Tendinites de l’épaule, épicondylite(coudes), syndrome du canal carpien (poignet) et
lombalgies (dos)
Jean-Yves MENNY Ergonome Consultant
Conseils en entreprise (Ergonomie, EvRP, …)
Formateur en sécurité du travail en Nouvelle Calédonie depuis 1993
78 46 24
Trésorier du Groupement des Professionnels de la Santé et de la Sécurité au Travail GPSST
L’ergonomie
Le terme « ergonomie » vient du grec « Ergon » travail et « Nomos » règles pour signifier la science du travail. L’ergonomie est une discipline orientée vers une analyse systémique, qui s’applique aujourd’hui à tous les aspects de l’activité humaine... L'ergonomie rassemble des connaissances sur le fonctionnement de l'homme en activité afin de l'appliquer à la conception des tâches, des machines, des outillages, des bâtiments et des systèmes de production.
Etapes d’une intervention ergonomique
Analyse des tâches
Analyse de l'activité
Recherche de solutions
Rapport de mission
RPS : Risque psychosocial
Directement reliés aux relations de travail, à la tâche, à l’organisation du travail, à l’environnement physique et à
l’environnement socio-économique de l’entreprise
Qui découle :
Souffrance psychologique
.. de l’interaction entre les individus (Violences internes ou externes)
.. de l’interaction de l’individu avec
son travail (Organisation)
Pour le salarié
Pour l’entreprise Douleur
Souffrance
Perte de motivation
Restriction d’aptitude
Pathologie
Traitement médical
Handicap fonctionnel
et social
Exclusion sociale
Perte d’efficacité
Perte de flexibilité
Absentéisme
Difficulté de recrutement
Problématique du reclassement
Difficultés économiques
TMS - RPS : Conséquence, impact
En matière de santé au travail on considère que le travail d’une personne :
Ne peut se réduire au comportement que l’on observe d’elle ;
Ne peut se mesurer aux seuls indicateurs de production ;
Ne peut se réduire à des modes et à des standards.
Que pour atteindre les objectifs les personnes doivent notamment:
Mettre en œuvre des savoirs, des savoir-faire et des savoir-être ;
S’intégrer dans des équipes ;
Participer à des groupes de travail ;
Participer à l’élaboration de stratégies d’actions.
La santé au travail c’est combiner 3 composantes à l’aide de nombreux leviers d’actions :
Construire la santé au travail c’est agir sur un ensemble des leviers qui visent :
Le travail : Travail réel, savoir faire, conditions de réalisation, critères d’évaluation ;
L’environnement de travail : Locaux, l’ambiance physique et chimique, conception des postes de travail ;
Personnel : Gestion des compétences, relations sociales, reconnaissance, etc.
Organisation du travail : Flux, planification, management, coordination, résolution des problèmes, l’élaboration de standards, etc.
Matériel : Equipements de travail, outillage, etc.
Produits et matériaux : Matières premières, composants, conditionnement, etc.
Court terme Moyen terme
Long terme
Centrée sur la pérennité
LA PERFORMANCE DE L’ENTREPRISE
EST :
Orientée pour répondre aux besoins des
Clients Salariés Actionnaires
Partenaires Acteurs de la société civile
Santé / sécurité
Employabilité
Environnement
Fonctionnement des équipements Axée sur
Qualité du service
Respect des délais
Résultats économiques
Intégration sociétale
La performance globale d’une entreprise se mesure à l’aide de
critères à la fois économiques, sociaux et environnementaux.
A ce titre la santé des salariés et des dirigeants est une composante essentielle de la performance globale des entreprises.
La santé au travail est à la fois le moteur de la performance et sa finalité
Une entreprise performante est une entreprise :
Qui se projette dans l’avenir et qui se bâtit sur le moyen terme ;
Qui fait participer ses salariés à sa construction, à son évolution, à sa stratégie, à ses processus de décision ;
Qui conçoit le domaine des ressources humaines comme un domaine stratégique avec des préoccupation forte d’épanouissement et d’employabilité ;
Qui fonde ses relations clients et fournisseurs sur une éthique équitable et durable ;
Qui développe de manière structurée le dialogue entre ses parties prenantes ;
Qui met l’innovation au cœur de sa stratégie ;
Qui respecte son environnement ;
TAIICHI ONO 1912 / 1982
Père du système de production de Toyota connu également sous le nom toyotisme dont le principal concept est le juste-à-temps (JAT)
Les cinq zéros correspondent à : Zéro panne, Zéro délai, Zéro papier, Zéro stock, Zéro défaut.
Comment construire une culture de la sécurité,
Comment maintenir et développer cette culture de la sécurité,
Comment réorganiser l’entreprise dans cette vision,
Comment intégrer et obtenir l’adhésion du personnel dans une telle démarche,
1-1 Déterminer les orientations stratégiques de l’entreprise au travers d’un plan d’action (5 ans) en tenant compte des attentes, des avis et des besoins des salariés (conditions de travail, qualité des relations de travail)
1-2 Mesurer l’impact des orientations stratégiques sur la santé des salariés : identifier les améliorations, les manques, les besoins à venir, etc.
En quoi sommes nous contributeurs de ces orientations ?
Que peut faire chacun à son niveau pour contribuer efficacement ?
Quelles sont les ressources à mettre en œuvre ?
Quels sont les changements que nous devons engager ?
Quelles sont les bonnes pratiques que nous devons appliquer ?
Quels seront les indicateurs : succès, échec, dérive ?
1. INTEGRER LA SANTE COMME UN LEVIER STATEGIQUE DE PERFORMANCE
Qui, Quoi, Quand, Ou, Pourquoi, Comment ?
1-3 Piloter la performance des unités à partir de tableaux de marche prenant en compte au minimum :
La santé et la sécurité au travail
La qualité du travail réalisé
Le respect des délais
La rentabilité
2. RENFORCER L’IMPLICATION DE L’EQUIPE DE DIRECTION SUR LA SANTE AU TRAVAIL
Chaque membre de l’équipe de direction :
2-1 S’implique personnellement dans la recherche de solutions relatives à des problèmes de santé et de conditions de travail :
Accepte de recevoir le feed back de ses équipes et de ses collègues ;
Apporte son soutien aux managers et partage régulièrement avec eux sur les réussites et les difficultés rencontrées en termes de management ;
Donne régulièrement des signes de reconnaissances aux travailleurs ;
Participe régulièrement à des groupes de résolution des problèmes de santé, de sécurité, de conditions de travail avec les équipes afin de s’assurer que les actions engagées sont contributives d’une amélioration globale.
2-2 Intègre dans les entretiens individuels un volet santé sécurité, conditions de travail, bien être qui sert de base de discussion entre le salarié et son manager, puis de base de réflexion pour l’équipe de direction.
Chaque membre de l’équipe de direction :
Associe les acteurs de santé internes (médecin du travail, représentants du personnel, secouristes du travail, personnes « légitimes » sur les questions de SST (APRP) pour :
Analyser les performances de l’entreprise ;
Piloter les projets d’amélioration ;
Accompagner les salariés en difficultés ;
Faire appel à des intervenants extérieurs (ergonome, IPRP, autres consultants) ;
Accompagner le changement ;
3. PARTAGER LE SENS ET CONSTRUIRE ENSEMBLE
Identifier les valeurs de l’entreprise et assurer la cohérence entre le sens du travail et le sens du projet d’entreprise :
Santé au travail Evoluer , participer,
être reconnu,
Représenter les valeurs de
l’entreprise
Répondre aux obligations
règlementaires PRP
Etre concurrentiel Profit / Evolution
Pérenniser
SALARIE NAO, Intéressement, GPEC
1- Innovation (toujours mieux)
2- Esprit d’équipe (soutien mutuel)
3- Intégrité (loyauté et engagement)
4- Respect et tolérance (personnes et biens)
5- Responsabilité (de ses actes )
6- Satisfaction Client (toujours)
7- Qualité (service, représentation)
8- Partage (information, expérience)
9- Excellence (objectif de l’entreprise)
10- Proximité (dialogue social)
10 valeurs : Gagnant / Gagnant
3. PARTAGER LE SENS ET CONSTRUIRE ENSEMBLE
Partager le sens des décisions et des objectifs
Construire ensemble les plans d’actions qui permettent à chacun de trouver sa place au sein du projet collectif en s’appuyant sur l’expérience et l’expression des besoins en termes :
- d’information ;
- de temps ;
- de conditions de travail ;
- d’organisation ;
- d’aménagements ;
- de reconnaissance ;
OPERATIONNEL
3. PARTAGER LE SENS ET CONSTRUIRE ENSEMBLE
Créer du lien et favoriser la communication entre les services
Intégrer les acteurs aux points de vue différents dans des groupes de travail définissant les futures évolutions et la résolution des problèmes d’organisation, d’aménagement, de process …
- managers de proximité ;
- utilisateurs;
- salariés des services supports ;
- partenaires sociaux ;
Préparer et former les managers à leurs rôles, notamment sur la santé au travail
Ils doivent être capable :
- d’écouter
- de dialoguer
- de négocier
- de gérer les problèmes techniques/organisationnels humains/d’identifier les problèmes des salariés, de développer les
compétences de l’équipe, de donner de la reconnaissance
Innover dans l’accompagnement des salariés
- accueil au poste
- briefings quotidiens
- Pour aider à la compréhension de l’activité et intégrer la santé au travail
Former à la prise en compte de la santé dans la conception et l’aménagement des postes de travail et des organisations
4. Renforcer les compétences en
santé au travail
C’est l’Evaluation des Risques Professionnels
Elle passe par :
- l’observation sur le terrain le travail réel et conduire des entretiens avec les personnes sur le
poste
- l’identification des attentes, des freins et des opportunités perçues par le personnel vis-à-vis des
transformations prévues
- l’aide conseillée par des compétences externes pour conduire cette phase
5. Réaliser un diagnostic à partir de
l’analyse de l’existant
- Information des salariés ;
- Désignation d’un APRP (Lp. 261-7)
- et assistance d’un IPRP (Lp. 261-9) ;
- Définir les unités de travail ;
- Identifier les dangers ;
- Déterminer les risques ; Evaluer
les risques ;
- Ouvrir un dossier d’évaluation ;
- Définir des actions de
prévention (correctives)
- Définir les moyens de mise en
œuvre.
- Définir un calendrier de
réalisation des actions ;
- Réaliser les actions.
- Evaluation finale après action
de prévention ;
- Mise à jour du dossier
d’évaluation.
Une démarche en
5 étapes
Intervenant en Prévention des
Risques Professionnels
Assistant en Prévention des
Risques Professionnels
Enrichir le travail pour l’adapter aux personnes
- Redonner des degrés de liberté
- Déléguer des décisions
- Permettre d’organiser le travail sur le poste et entre les membres de l’équipe
- Développer les compétences
Favoriser la participation des personnes aux décisions concernant leur travail
- Apporter des informations claires et écouter le point de vue des autres
- Gérer les désaccords voir les conflits comme des opportunités de clarifier les situations et de progresser
6. Renforcer l’intérêt du travail
Proposer dans la conception des postes de travail des systèmes de réglage
permettant de faire face aux variabilités individuelles :
- Le sexe
- l’âge
- la taille
- La morphologie
- Droitier ou gaucher
- La force
Favoriser le travail collectif et éviter l’isolement des personnes
7. Adapter les postes de travail aux
personnes
« L’absence de prescriptions est nuisible !!! »
8. AUGMENTER LES MARCHES DE MANOEUVRE POUR REALISER LES TÂCHES
Avant chaque action, prévoir du temps pour bien définir les besoins avec tous les acteurs :
- spécifications techniques
- définitions organisationnelles
- analyse de risque
- ressources humaines
- communication
- formation…
Laisser des marges de manœuvre aux personnes et aux équipes pour atteindre les objectifs.
8. AUGMENTER LES MARCHES DE MANOEUVRE POUR REALISER LES TÂCHES
« L’excès de prescriptions est également nuisible !!! »
Ne fixer dans les standards et les modes opératoires que les points clé ou les conditions critiques au regard de la sécurité, de la qualité, de la productivité… pour mettre en œuvre (et développer) des savoir-faire professionnels.
Permettre aux salariés de sortir momentanément du cycle de référence sans dégrader la performance globale de l’entité.
Nouveau …
9. DECENTRER LA PRISE DE DECISION VERS LE NIVEAU LOCAL
Permettre à chacun, à son niveau, de réagir et d’engager des actions au plus près des évènements, pour améliorer la performance de l’entreprise, le développement des personnes et le lien dans les équipes.
Clarifier, négocier et formaliser le cadre permettant aux personnes et aux équipes de prendre à leur niveau des décisions et d’engager des actions d’amélioration de la performance.
Créer des espaces (temps, lieu) pour permettre aux équipes de résoudre les problèmes qui se présentent
(salles dédiées, tableaux d’équipe, briefings, réunions d’équipe, temps dédiés à la résolution de problème…). Leur permettre ensuite de faire évoluer le cadre en fonction des difficultés rencontrées et de la maturité des organisations.
9. DECENTRER LA PRISE DE DECISION VERS LE NIVEAU LOCAL
- Permettre à chacun, à son niveau, de réagir et d’engager des actions au plus près des évènements ; - Pour améliorer la performance de l’entreprise ; - Pour favoriser le développement des personnes ; - Pour construire le lien dans les équipes.
Mettre en place des pratiques de management centrées sur le développement des personnes et des équipes :
- permettant à chacun de comprendre, de questionner, de se positionner, de s’impliquer ;
- donnant du feed-back rapide sur les résultats ;
- accordant le droit à l’erreur, mais recherchant avec les acteurs les causes d’écart pour engager des corrections ou des plans d’actions ;
- créant des groupes de pairs.
Gérer les postes et les compétences en intégrant la dimension santé au travail, pour permettre à chacun de travailler aujourd’hui et demain.
10. DEVELOPPER L’EMPLOYABILITE
« Travailler en bonne santé jusqu’à la retraite »
Identifier les nouvelles compétences et les évolutions de savoir-faire nécessaires pour permettre ainsi aux acteurs de continuer à se développer (avant / pendant et après le changement).
Préserver les aptitudes, adapter les postes, proposer un parcours professionnel qui tienne compte des capacités et des aspirations liées à l’âge, à l’expérience, à la situation personnelle, à l’environnement de l’entreprise et ses évolutions probables.
Permettre aux personnes de s’évaluer et proposer régulièrement des ouvertures sur l’extérieur :
- abonnements à des revues professionnelles ;
- participation à des salons, à des conférences ;
- participation à la réception des équipements ;
- visite d’autres entreprises (benchmark croisés) ;
- organisation de journées « portes ouvertes » ;
- présentation des postes de travail aux visiteurs par les opérateurs.
Merci de votre attention
http://www.aravis.aract.fr/wp-content/uploads/2012/03/10-bonnes-
pratiques-favorisant-la-sante%CC%81-au-travail-Carsat-SP1177_V4.pdf
Renforcer l’intérêt du travail
Il permet d'évaluer l'engagement de l'entreprise dans ses pratiques de prévention des risques professionnels. Il peut être utilisé par l'employeur mais également par un consultant qui accompagne l'entreprise.
Cet outil permet de positionner l'entreprise sur 10 sujets-clés qui couvrent tous les domaines de la prévention technique, organisationnelle et managériale.
Il permet de faire un état des lieux de la pratique de l'entreprise, en le codifiant de "mauvais" à "très bon".
Il permet également le recueil d'informations ou de commentaires obtenus lors des entretiens ou des visites de postes.
L'outil permet aussi d'identifier rapidement les marges de progrès avec des propositions d'amélioration permettant de passer au niveau supérieur.
La grille « DIGEST » est un outil de diagnostic de la gestion de la santé et de la sécurité au travail adapté aux entreprises de moins de 50 salariés (TPE voire PME).
Les 10 sujets abordés :
1/ Organisation générale : production, ordre, signalisation, accueil ;
2/ Evaluation des risques ;
3/ Actions préventives : aménagement en sécurité des postes et des
situations de travail ;
4/ Traitement des situations d’urgences (accidents, incendies, …) et
analyse des incidents, anomalies, accident du travail ;
5/ Vérifications périodiques réglementaires et maintenance des
équipements ;
6/ Attitude de l’entreprise vis-à-vis du recrutement des opérateurs
(CDI, intérim, CDD, stagiaires, apprentis, …)
7/ Formation continue en santé et sécurité au travail,
compétences, rôles, responsabilités
8/ Achats (matériels, machines, matières, produits, constructions,
services, …), sous-traitance, chantiers
9/ Santé au travail et suivi médical
10/ Politique, objectifs, indicateurs, communication, valeur en
santé et sécurité au travail
TABLEAU D’ANALYSE
Lien de téléchargement (Fichier Excel) :
http://www.inrs.fr/media.html?refINRS=outil34
RESULTAT DE L’ANALYSE
Grille d’analyse
Merci de votre attention
Auto-Diagnostic en 30 minutes de la Culture Sécurité de votre
Organisation
Tanguy PRAT (TP Risks)
[email protected] Tél : 72 37 31
• 25 questions sur 3 pages,
• 30 minutes maximum pour y répondre,
• Les questions reflètent assez bien de ce qu’est l’approche Culture Sécurité,
• Possibilité d’effectuer un premier bilan et de réfléchir à la prise en compte de cette démarche.
108
Développement de la Culture de Sécurité
Un auto-diagnostic simple
Introduction du questionnaire
109
Développement de la Culture de Sécurité
• Définition
• Intérêt de la démarche
• Principe de l’auto-diagnostic
Les 25 questions
110
Développement de la Culture de Sécurité
• Intitulé simple et clair
• Une explication des points à analyser par rapport à cet intitulé
Répondre aux question
111
Développement de la Culture de Sécurité
• Oui = 1 point, ? = 0,5 point, Non = 0 point
Tirer un bilan
112
Développement de la Culture de Sécurité
• A partir du bilan, identifiez où vous en êtes et vos besoins
• Possibilité de vous faire aider et accompagner.
Merci de votre attention
Beaucoup de PME restent des PME parce qu‘elles passent leur temps et leur argent à compenser les pertes dues aux accidents et aux aléas.
C’est la fin de cette matinée de la prévention
Merci pour votre participation et à bientôt …
Prochain rendez vous
28 avril 2016 - Hôtel Château Royal
Journée mondiale de la santé et de la sécurité au travail