5EMES ASSISES DE LA SOLIDARITEINTERNATIONALE EN BRETAGNE

DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET SOLIDARITE INTERNATIONALE,AGIR ENSEMBLE AU NORD ET AU SUD

SYNTHESE DU PARCOURS 3 : Quels partenariats entreprises-ONG pour ledéveloppement de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la pêche dans

les pays du Sud ?

Rappel de la problématique proposée

Le parcours se donne pour objectif de traiter deux problématiques liées :• poser la question du choix de modèles de développement dans les secteurs de l'agriculture, de

l'agro-alimentaire et de la pêche. Comment favoriser des modèles inclusifs, permettant un dévelop-pement endogène, (y compris dans le cas de projets où sont impliqués des grands acteurs indus-triels) dans un contexte d'internationalisation des échanges et de besoin des acteurs économiques locaux de trouver des débouchés y compris à l'export ?

• démontrer la complémentarité entre les acteurs (économiques/non économiques, Nord/Sud) afin de mettre en place des projets économiques locaux qui soient inclusifs et durables et de montrer enquoi chaque type de partenaire (les entreprises, les ONG, les pays concernés) peut y trouver son compte.

Seront également particulièrement abordés : • les difficultés pour une structure qui souhaite développer un projet d'identifier des partenaires po-

tentiels, aussi bien au Nord qu'au Sud. Quelles interfaces peuvent être mises en place pour favoriserla rencontre ?

• la manière dont les entreprises privées peuvent s'impliquer et se sentir « acteurs de solidarité inter-nationale », non pas seulement à travers des actions de type philanthropiques, mais bien à travers leur activité économique même.

Animation Guy Durand, Agronomes et Vétérinaires sans frontières (AVSF-Bretagne)

Intervenants 1. Jean-Louis Rastoin - chaire Unesco "alimentation du monde"2. Amadou Lamine Ba – entreprise COMAFRUITS (Mali)3. Franck Delalande – entreprise Lobodis4. Floriane Le Norcy – Bretagne Filières5. Jean-Denis Autret – Germicopa 6. Bernard Jouan – Agro sans frontières Bretagne7. Patrick Saigot – Moules de l'ile de Groix

Rapporteur Jean Dumortier ECTI

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SESSION DU MATIN

• Exposé introductif : « La nécessité d’un nouveau paradigme pour les systèmes alimentaires :durabilité, proximité, solidarité. Conséquence sur les fondamentaux et les modalités de partenariatsentre entreprises et entre entreprises et ONG dans le développement d'activités économiques agri-agro-pêche au Sud » - Jean-Louis RASTOIN, professeur émérite à Montpellier SupAgro, fondateur etdirecteur de la chaire Unesco en « Alimentations du monde »

• Témoignages :

◦ Amadou Lamine BA, entreprise Comafruit – témoignage sur la filière de transformation desmangues au Mali

◦ Franck DELALANDE, entreprise Lobodis – témoignage sur la structuration des organisations deproducteurs de Café en Bolivie, lien avec le territoire breton

◦ Floriane LE NORCY, Bretagne Filières

SESSION DE L'APRES-MIDI

• Témoignages :

◦ Jean-Denis AUTRET, Germicopa et Bernard JOUAN, Agronomes Sans Frontière – témoignagesur la mise en place de filières pommes de terre en Afrique

◦ Patrick SAIGOT, Moules de l'Ile de Groix – témoignage sur la création d'une entrepriseostréicole à Madagascar (transfert de compétence et création locale d'activité)

• « World café (débat créatif et collaboratif) sur les partenariats inter-entreprises et entreprises-ONG

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EXPOSE INTRODUCTIF

Intervenant 1 Jean Louis Rastoin Chaire UNESCO "alimentations du monde"

PrésentationContexte, démarche, thématiques

Proposer une forme intermédiaire entre le modèle traditionnel et le modèle industriel auniveau agriculture et agroalimentaire:

• modèle traditionnel : problème de productivité du travail et du capital et doncpauvreté au niveau de la population

• modèle agro-industriel: ◦ baisse des coûts et des prix, innovations◦ mais partage inéquitable de la valeur ajoutée, volatilité des prix, problèmes

écologiques, malnutrition, ... ◦ problème de l'exode rural et de l'augmentation de la population dans les villes: gestion de l'espace

rural

Développer le modèle de l'alimentation durable ( production et consommation).Définition par la FAO de l'alimentation durable : protège la biodiversité, culturellement acceptable, accessible économiquement, loyale et réaliste, sûre nutritionnellement, adéquate et bonne pour la santé et optimise l'usage des ressources naturelles et humaines.

Echanges internationauxLes échanges et exportations sont en forte croissance.Les investissements à l'étranger sont très variables suivants les pays

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Propositions, bonnes pratiques, conseils

Au niveau modèle économiqueDévelopper l'alimentation durable (voir définition ci-dessus)Favoriser :

• les réseaux de proximité : ancrage térritorial au niveau agriculture et agroalimentaire• les système associés élevage-cultures et légumineuses- céréales

Au niveau agroalimentaireStructurer les filières entre production-transformation-commercialisationFavoriser la mise en place d'organisations professionnellesMettre en place des structures telles les coopératives

Au niveau échanges internationauxFavoriser :

• des dynamiques alternatives de co-production internationale• le rapprochement des PME des différents pays (en opposition aux grandes firmes internationales)• le co-investissement• le partage entre acteurs et pays de la valeur ajoutée finale

Au niveau coopération internationaleTravailler dans le cadre de la coopération décentralisée en se définissant un cadre institutionnel avec :

• des critères de durabilité• un cadre entrepreneurial• un dispositif d'innovation technologique

Au niveau partenariat ONG- entrepriseLes rôles seraient les suivants:

• les ONG jouent un rôle d'avant garde• et ensuite elles laissent la place aux entreprises

LES EXPERIENCES PRESENTEES OU TEMOIGNAGES

Intervenant 2 Amadou Lamine Ba – entreprise COMAFRUITS (Mali)

PrésentationContexte, démarche, thématiques

Contexte avant la mise en place de COMAFRUIT• l'importation des jus de fruit se faisait à partir du Brésil• 80% des fruits pourrissaient sur les arbres et donc 10 à 20% seulement des fruits

étaient commercialisés• production "à crédit" pour les agriculteurs

Démarche pour la mise en place de COMAFRUIT• collecter l'information sur ce qui se passait sur le terrain en matière de gestion des

mangues• trouver des bailleurs de fond pour la mise en place du projet

Le projetPas d'intermédiaires entre les agriculteurs et l'entreprise COMAFRUITLa mise en place d'une structure coopérativeMise en place de matériel de récolte qui puissent atteindre les fruits à 10-12 m de hauteurMise en place d'un système de plasturgie pour la fabrication de cagettes, l'importation étant trop chère

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Investissement avec des prêts limités au niveau des montants et taux d'intérêt

COMAFRUIT, c'est - 1500 paysans- 80 variétés de mangues dont 3% destinées à l'exportation

Eléments de réussite à retenir

Pas d'intermédiaireStructure coopérativeRécolte et achat de la totalité de la production des mangues et non de 20 % auparavantIntérêt pour les agriculteurs d'un revenu par la mangue en intersaison

Difficultés et contraintes rencontrées

Prix international très bas par rapport au marché local

Intervenant 3 Franck Delalande – entreprise Lobodis

PrésentationContexte, démarche, thématiques

L'entreprise LOBODIS travaille dans la transformation et la commercialisation du café en provenance de l'Amériquedu sud depuis 11 ans en collaboration avec l'ONG AVSF (Agro et Vétérinaires Sans Frontières), SIGDA auparavant pour son approvisionnement.Travaille dans le cadre du commerce équitable.

Eléments de réussite à retenir

Intérêt de la collaboration avec l'ONG AVSF.Importance du respect de la façon de faire et des modes de travail des agriculteurs locaux.Favorise le rôle de la femme.

Difficultés et contraintes rencontrées

Opacité dans le partage de la valeur ajoutée avec les distributeurs grandes surfaces : 3 à 4 entreprises en France définissent les prix.

Intervenant 4 Floriane Le Norcy – Bretagne Filières

PrésentationContexte, démarche, thématiques

Bretagne Filière (BF) est une émanation de BCI ( Bretagne Commerce International) Elle a pour mission le développement de la coopération économique et de l''appui techniqueavec les pays du sud. La première demande est venue de l'Algérie

Coopération avec l'Algérie pour la production de lait et transformation laitièreProjet financé à 66% par l'AlgérieBF sélectionne les entreprises bretonnes pour le suivi de projet, l'étude de faisabilité, dessolutions clé en main, la formation et l'appui technique.

Coopération au Mali• les ONG gèrent les aides financières en relation et avec l'appui du Conseil Général d'Ille et Vilaine• les entreprises viennent en soutien via BF

Eléments de réussite à retenir

Développement de la production laitière et augmentation de plus de 40% de la production de poudre de lait.Mise en place de groupes d'appui aux éleveurs laitiers : formation sur le terrain et ancrage du savoir-faire.Une équipe algérienne formée.

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Une dynamique de groupe et de filière malgré les difficultés posées par la concurrence de la poudre de lait importée.Un partenariat également avec les entreprises en matière d'alimentation animale et de production fourragère.

Difficultés et contraintes rencontrées

Difficulté de mettre en place une interprofession en Algérie car encore des achats de poudre de lait en importation( prix plus bas) par les entreprises.

Intervenant 5 Jean-Denis Autret – Germicopa

PrésentationContexte, démarche, thématiques

ContexteContexte de la production de pommes de terre dans les pays du sud : voir l'exposé de BernardJouan (intervenant 6)Collaboration entre l'entreprise GERMICOPA et l'ONG Agro sans Frontières pour la productionde pommes de terres dans les pays du sud, l'Afrique principalement.

GERMICOPA • fait produire par des agriculteurs bretons des plants de pommes de terre adaptés aux

pays du sud• commercialise et assure la logistique pour l'envoi des semences dans ces pays • participe à la formation des éleveurs : édition de guides techniques

Agro sans frontière• est à l'origine de ce projet de production de pommes de terre en Afrique• sensibilise la population à la production de pommes de terre• forme les agriculteurs• vient en appui technique sur le terrain pour la production, la récolte et la conservation des pommes de

terre

Eléments de réussite à retenir

Très bonne collaboration avec Agro sans Frontières:• des personnes qui se connaissent bien• des rôles bien définis et complémentaires• une grande confiance• cette production et commercialisation en Afrique de pommes de terre ne pourrait pas avoir lieu sans cette

collaboration

Intervenant 6 Bernard Jouan – Agro sans frontières Bretagne

PrésentationContexte, démarche, thématiques

Un défi : nourrir l'humanité en diversifiant les productions pour des raisons nutritionnelles etenvironnementales. L'association pommes de terre-élévage est un système durable àpromouvoir.

La pomme de terre est la 4ème production mondiale. La Chine qui est le premier producteurdoit doubler sa production dans les annnées à venir.

La Bretagne est une des régions qui produit les meilleures semences dans le monde, une desraison de la collaboration avec Germicopa producteur de semences

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Agro sans frontières intervient : • dans la sensibilisation à la production de pomme de terre auprès des agriculteurs et des autorités• dans l'appui et la formation des hommes et des femmes sur le terrain avec l'aide de techniciens

Eléments de réussite à retenir

Cette collaboration Agro sans frontière et Germicopa est une grande réussite qui dure depuis de nombreuses annnées :

• une bonne entente et collaboration avec Germicopa : les deux organismes se connaissent bien• une complémentarité dans les rôles et missions au niveau technique et économique.• des compétences dans chaque organisme au niveau de la production de pommes de terre• une collaboration technique pour la production de semences adaptées à ces pays, ce qui très important

Intervenant 7 Patrick Saigot – Moules de l'ile de Groix

PrésentationContexte, démarche, thématiques

Patrick Saigot est producteur de moules à l'ile de Groix depuis 15 ans

Il a participé pendant 6 ans à la coopération décentralisée entre la Région Bretagne et la Région Anosy à Madagascar pour la production d'huitres et langoustes.

Après 6 ans, il crée personnellement sur fonds propres en 2013 une ferme ostréicole à Fort-Dauphin (il a bénéficié de fonds OSEO pour cette opération).

Arrêt de la production en avril 2015 pour des raisons de logistique. La ligne d'avion qui livrait la capitale où se trouvait sa clientèle est fermée.

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LES ECHANGES : QUESTIONS/REPONSES DANS LE CADRE DU WORLD CAFELes questions suscitées ... et les réponses

Questions posées lors du du world café• Question chapeau : comment favoriser un

développement durable et inclusif dans le domaine agri-agro-pêche ?

• Sous question 1: de quelle manière les partenariats entreprises-ONG-collectivités locales peuvent y contribuer ?

• Sous question 2: quelles sont les meilleures pratiques et les bénéfices réciproques ?

• Sous question 3: quels sont les points de vigilance ?

De quelle manière les partenariat entreprises – ONG – Collectivités locales peuvent contribuer au développement durable et inclusif dans les domaines de l'agriculture, l'agroalimentaire et la pêche ?

Quelles sont les meilleures pratiques ?

Réponses provenant pour l'essentiel du world café mais aussi d'autres réflexions et échanges avec les intervenants

Avoir une démarche collectiveMobiliser des groupes locaux dans le paysCollaboration entre ONG France, groupes locaux et entreprises

Ambitions et objectifs partagésIntérêts respectifs clarifiés Se définir à un moment la durée d'engagement de chacun pour le projetDans certains cas, établir une convention ONG-collectivité-entreprise sur les objectifs et rôles de chacun

Co-construire ensemble entre ONG et entreprises en lien avec les compétences de chacun

Mettre en place dans le pays des réseaux de proximité interconnectésMettre en place dans le pays une association et/ou une organisation professionnelle

Collaboration pour accompagner et former les acteurs locaux

Voir ensemble comment:• passer de l'idée à la réalisation concrète• passer du projet papier à la pratique terrain

Avoir un modèle économique viableTester localement avant d'aller plus loin

Rencontres pour une meilleure connaissance mutuelleAller sur le terrain ensemble

Avoir des outils de suivi et de mesuresAvoir des procédures sécuriséesAvoir des outils d'évaluation du niveau de réalisation du projet

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Quels sont les bénéfices réciproques ?

Quels sont les points de vigilance?

Aller à la même vitesse

Complémentarité au niveau des compétences techniques, sociales et économiques

Des rôles complémentaires:L'ONG :

• connait le terrain et les acteurs locaux• démarre l'opération , rôle "d'avant gardiste"• assure une présence sur le terrain en matière de suivi

et de formation• travaille sur le volet social

L'entreprise:• prend le relai et permet de changer d'échelle• assure le volet économique et financier du projet• possibilité ensuite de s'implanter dans le pays• cette collaboration internationale permet de

renforcer l'image de la société

Collectivités locales:• peut faciliter la mise en relation de partenaires• appui financier dans certains cas• volet politique

Partir de la demande localeBien analyser le contexte et les besoins concretsAvoir des projets réalistes

Prévoir une convention entre partenaires pour définir qui fait quoi.L'entreprise fait ce qui a été prévu et réciproquementPrévoir et écrire les modalités de sortie des organismes dans le cadre de cette collaboration

Bien analyser dès le départ :• quels bénéfices retire chacun des partenaires de cette

collaboration ?• Le partage de la valeur ajoutée : comment se fait-il ?

Est-il équitable ? Qui décide ? Qui gère ? Avoir des outils de suivi et d'évaluation de l'opération

Question du statut et de la propriété de l'organisme économique dans le pays du sud ? Coopérative ? Autre ?

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LES ECHANGES : ENSEIGNEMENTSRéflexions apportées par les participants : bonnes pratiques / propositions / enseignements

Voici rassemblées par thématiques les reflexions, remarques et propositions apportées par les participants:

Analyse des besoins et développement durablePartir de la demande locale et bien analyser le contexte et les besoins concrets : pour cela travailler avec les groupes locauxFaire en sorte que le projet participe à l'économie localeMaintenir le plus possible la population locale et éviter l'exode ruralPrise en compte du volet environnemental à tous les niveaux dans le projet : associations culturales, système élevage-culture, méthode de transformation des produits...Respecter le rôle et la dignité des acteurs locauxL'implication des femmes dans cette collaborationAvoir une implication forte des acteurs locaux dans les processus de production et de transformation des produitsMettre en place dans le pays des réseaux de proximité interconnectés pour échange de savoir-faireMettre en place dans le pays une association et/ou une organisation professionnelle pour une appropriation par les acteurs locaux

Démarche collectiveUne démarche collective ONG-entreprise- collectivité permet de faire aboutir, développer et pérenniser plus facilement les projetsFaciliter la mise en relation entre organismes dans la mise en place du projet : rôles des collectivités ? Quels outils mettre en place ?Mobiliser les groupes locaux dans le pays et favoriser la collaboration entre ONG et entreprises avec les groupes locaux

Mise en place collective du projetPasser de l'idée à la réalisation concrètePasser du projet papier à la pratique terrainAvoir des projets réalistesAvoir un modèle économique viableTester localement avant d'aller plus loin

Critères de réussite dans la collaborationAmbitions et objectifs partagésIntérêts respectifs clarifiés Aller à la même vitesseSe faire confiance et être transparentEcoute réciproqueEngagements et rôles de chacun bien définisRencontres et connaissances mutuelles avant et durant le projetVoyager ensemble ONG, entreprises et techniciens

Se définir ensemble des outils et procédures pour la réussite du projetAvoir des outils de suivi et de mesuresAvoir des procédures sécuriséesAvoir des outils d'évaluation du niveau de réalisation du projetEssayer de prévoir la durée et les étapes de l'opérationDéfinir la durée d'engagement de chacun pour le projet et prévoir les modalités de sortie de chaque partenaire

Compétences Tenir compte des compétences générales et spécifiques de chacun des acteurs : étudier la complémentarité et les compétences communes

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Co-construire ensemble en lien avec les compétences de l' ONG et l'entrepriseLa formation et l'accompagnement des acteurs locaux sont essentiels : rôle de l'ONG et de l'entreprise à définirLa formation au management des personnes est importante : ONG, entreprise locale

Volet économiqueQuels bénéfices retire chacun des partenaires de cette collaboration ?Le partage de la valeur ajoutée : comment se fait-il ? Est-il équitable ? Qui décide ? Qui gère ?A qui la propriété de l'entreprise locale appartient-elle ? Faire en sorte d'avoir une structure collective de type coopérativeFaire une évaluation économique de la viabilité des projets : qui ? Comment ?

Autres réflexions venant des exposés, intervenants ou auditeursL'entreprise permet de changer d'échelle au projetProfessionialisation des ONG !!! Elles deviennent parfois des entreprisesParfois certaines entreprises jouent le rôle d'ONG dans leur façon de faire.

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Facilitation graphique du parcours thématiquepar Stéphane Béguin