développement des ENR et amélioration de l’efficacité éne RG é TIQUE : une URGENCE MONDIALE

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développement des ENR et amélioration de l’efficacité éne RG é TIQUE : une URGENCE MONDIALE. World Energy Outlook - 2012. « Même en tenant compte des politiques et développements récents, le système énergétique mondial ne semble toujours pas s’être engagé sur une voie plus durable. » - PowerPoint PPT Presentation

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« Même en tenant compte des politiques et développements récents, le système énergétique mondial ne semble toujours pas s’être engagé sur une voie plus durable. »

« La demande énergétique mondiale devrait augmenter de plus d'un tiers sur la période s'étendant jusqu'à 2035; la Chine, l'Inde et le Moyen‐Orient représentant 60% de cette hausse. »

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Les combustibles fossiles conservent une position dominante dans le mix énergétique mondial, aidés par des subventions s'élevant à 523 milliards de dollars en 2011–six fois plus que les subventions destinées aux énergies renouvelables –, en augmentation de près de 30% par rapport à 2010.

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Le WEO 2013 sort très bientôt… D’autres institutions et sociétés

nationales et internationale produisent leur rapports annuels (BP, CEA, Ministère de l’industrie en France…)

Pour les prospectives il y a toujours une hypothèse de croissance « économique » du PIB/GNP de l’ordre de 2%/an

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La Terre s’est globalement réchauffée de 0,56 à 0,92° entre 1906 et 2005

Sur l’ensemble de la planète, le niveau moyen de la mer s’est élevé de 1,8 [1,3-2,3] mm/an depuis 1961et de 3,1 [2,4-3,8] mm/an depuis 1993

Mesurée depuis 1978 l’étendue annuelle moyenne des glaces a diminué de 2,7 [2,1-3,3] % par décennie dans l’océan Arctique, avec un recul plus marqué en été (7,4 [5,0-9,8] %). (p 13 QR)

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Entre 1900 et 2005, les précipitations ont fortement augmenté dans l’est de l’Amérique du Nord et du Sud, dans le nord de l’Europe et dans le nord et le centre de l’Asie, tandis qu’elles diminuaient au Sahel, en Méditerranée, en Afrique australe et dans une partie de l’Asie du Sud. Il est probable que la sécheresse a progressé à l’échelle du globe depuis les années 1970.

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Il est très probable que les journées froides, les nuits froides et le gel ont été moins fréquents sur la plus grande partie des terres émergées depuis cinquante ans et que le nombre de journées chaudes et de nuits chaudes a au contraire augmenté.

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Il est très probable que les températures moyennes dans l’hémisphère Nord ont été plus élevées pendant la seconde moitié du XXe siècle que durant n’importe quelle autre période de cinquante ans au cours des cinq derniers siècles, et il est probable qu’elles ont été les plus élevées depuis 1 300 ans au moins. (p. 14 QR)

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La fréquence des phénomènes ci-après s’est probablement accrue : › vagues de chaleur sur la majeure partie

des terres émergées, › fortes précipitations dans la plupart des

régions › depuis 1975, élévations extrêmes du

niveau de la mer dans le monde entier

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Les observations révèlent une augmentation de l’activité cyclonique intense dans l’Atlantique Nord depuis 1970 environ, cette évolution étant moins nette ailleurs. Aucune tendance claire ne se dégage quant au nombre de cyclones tropicaux qui se forment chaque année

difficile de retracer avec certitude une évolution à long terme, surtout avant 1970

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Les observations effectuées sur tous les continents et dans la plupart des océans montrent qu’une multitude de systèmes naturels sont touchés par les changements climatiques régionaux, en particulier par la hausse des températures.

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60% des services d’origine écosystémique étudiés sont en cours de dégradation

La probabilité d’apparition de changements non linéaires est augmentée par ces dégradations

Les effets néfastes frappent en priorité les pauvres

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changements dans le manteau neigeux, les glaces et le gélisol : multiplication et extension des lacs glaciaires, une instabilité accrue des sols dans les régions montagneuses et d’autres zones à pergélisol …

certains systèmes hydrologiques ont été perturbés par l’intensification du ruissellement et la précocité des crues

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Dans les écosystèmes terrestres, le caractère hâtif des phénomènes printaniers et la migration d’espèces animales et végétales vers les pôles et vers les hauteurs sont associés au réchauffement récent avec un degré de confiance très élevé.

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Dans certains écosystèmes marins et d’eau douce, le déplacement des aires de répartition et les variations du degré d’abondance des algues, du plancton et des poissons sont liés à la hausse de la température de l’eau ainsi qu’aux modifications de la couche de glace, de la salinité, de la teneur en oxygène et de la circulation de l’eau

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Les émissions mondiales de GES imputables aux activités humaines ont augmenté depuis l’époque préindustrielle; la hausse a été de 70 % entre 1970 et 2004

L’essentiel de l’élévation de la température moyenne observée depuis le milieu du XXe siècle est très probablement attribuable à la hausse des concentrations de GES anthropiques. (p. 15-16 QR)

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Vu les politiques d’atténuation et les pratiques de développement durable déjà en place, les émissions mondiales de GES continueront d’augmenter au cours des prochaines décennies (large concordance, degré élevé d’évidence)

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La poursuite des émissions de GES au rythme actuel ou à un rythme plus élevé devrait accentuer le réchauffement et modifier profondément le système climatique au XXIe siècle. Il est très probable que ces changements seront plus importants que ceux observés pendant le XXe siècle (p.17-19 QR).

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il existerait un potentiel économique appréciable d’atténuation des émissions mondiales de GES pour les prochaines décennies, qui pourrait neutraliser la hausse prévue de ces émissions ou les ramener sous les niveaux actuels (large concordance, degré élevé d’évidence) (P.26 QR)

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Il est possible de diminuer, de différer ou d’éviter de nombreux effets grâce aux mesures d’atténuation. Les efforts et les investissements qui seront réalisés dans les vingt à trente prochaines années auront une incidence notable sur la possibilité de stabiliser les concentrations à un niveau relativement bas. Tout retard pris dans la réduction des émissions amenuiserait sensiblement cette possibilité et accentuerait les risques d’aggravation des effets. (Tableau p. 30)

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Le 5ème rapport du GIEC sort le 27/09/2013…

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Equivalences en tonne d'équivalent pétrole (tep) des différentes énergies selon l'Agence internationale de l'énergie, 1 tep équivaut à : 41,868 GJ, soit exactement 10 Gcal  on prend couramment 42 GJ; 39,68  MBtu ; (1 Btu 1055 J) 11 630 kWh ; 1,43 tonne équivalent charbon.

N.B : l’énergie électrique lorsqu’on l’exprime en tep correspond généralement à l’énergie primaire utilisée pour la production, calculée en tenant compte d’un rendement « conventionnel » de production. Depuis 2002 les bilans officiels français sont conformes à la norme internationale et comptent pour 1 MWh électrique : 0,26 tep pour le nucléaire; 0,086 tep pour l’hydraulique, l’éolien et le solaire; 0,86 tep pour la géothermie et 0,086 tep pour l’électricité secondaire (thermique).

D'après le « bilan énergétique pour la France » (MEMP 2007 ) les rendements des différentes filières sont : ~53,8% pour les centrales thermiques (fossiles), ~20,9% pour thermique renouvelable, ~91,9% autres renouvelables , 76,1% pour l’hydraulique de pompage et 33% pour les centrales nucléaires.

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Le pouvoir énergétique moyen des combustibles est (selon le Conseil mondial de l'énergie) :

1 tonne d'uranium (réacteur à eau légère en cycle ouvert) = 10 000 à 16 000 tep ;

1 tonne de tourbe = 0,2275 tep ; 1 tonne de bois = 0,3215 tep ; 1 tonne de pétrole brut correspond à peu près à 7,35 barils (1 baril US

~159,0L, =0,86) ; 1 000 m3 de gaz naturel ont un pouvoir calorifique net de 36 GJ.

(Ces coefficients de conversion approximatifs, peuvent varier selon le gisement et l'époque.)

Voir aussi : Les équivalences énergétiques et la nouvelle méthodologie d'établissement des bilans énergétiques de la France (DGEMP/OE – mai 2002) et http://www.cea.fr/energie/memento_energie_2011_-65718

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(AIE / IEA 2008)

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Mix énergétique primaire dans le monde

É le c t r i c i t é

h y d r a u l i q u e 2 %

Électric ité nucléaire

1 %

Gaz n a t u r e l

16 %

en 1971 (5 533 M te p )

Autres énergies r e n o u v e l a b l e s et déchets 11 %

C h a r b o n 26 %

Électric ité

hydraulique 2 %

Électric ité nucléaire

6 %

Gaz naturel

21 %

en 2009 (12 150 M te p )

Autres énergies

r e n o u v e l a b l e s et déchets 11 %

Charbon

27 %

P é t r o l e 44 %

Pétrole 33 %

Source : Agence in te r n a tio n a le de l’é n e r g ie , octobre 2011.

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1950 : total hors bois 1,7Gtep soit 0,7tep/hab.an bois inclus ~2,2Gtep soit 0,9 tep/hab.an

2008 : 12,3 Gtep (1,84 tep/hab.an) 2009 : à peu près stable (~1,8 tep/hab.an) Prospective AIE pour 2035 (2 scénarii) :

› « Nouvelles politiques » 16,7 Gtep (1,93 tep/hab.an)

› « 450 ppm » 14,8 Gtep (1,71 tep/hab.an)› 2050 « b.a.u. »: 20-22 Gtep (2,1 tep/hab.an)

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t CO

2 / h

abita

nt

24

22

20

18

16

14

12

10

8

6

4

2

0 1970 1975 1980 1985 1990 1995 2000

2005

2009

États-Unis

UE à 2 7

F r a n c e

Chine

Monde

A u tr e

Source : Agence in te r n a tio n a le de l’é n e r g ie , septembre 2011.

A l’exception notable de la France qui recourt massivement au nucléaire,les émissions de CO2 sont fortement corrélées avec la consommation d’énergie.

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Logements : 25m²/pers. en 1970, 40m²/pers. en 2010. Consommation moyenne chauffage, ventilation, rafraichissement et éclairage 250 kWh/m²/an soit 10 MWh ep/pers.

Alimentation, conditionnement, transport : 1kg de bœuf = 1kg de pétrole et de gaz, 100g de chocolat = 50 à 100 g d’hydrocarbures Voir par exemple : http://www.proteines.fr/cp/Etude_nutrition_environnement.pdf et http://www.inra.fr/l_institut/prospective/rapport_dualine

Transport : une voiture par adulte en France (parc automobile multiplié par 2 entre 1975 et 2010)/ 12800 km/an, 6,9 L/100 km soit 880 L/an ou 9 MWh, avion long courrier plein 5 L/100km/pass soit 1 MWh pour 2000 km.

Produit manufacturés et usage : un ordinateur portable ~ 3500kWh (fabrication, emballage et transport) + 500kWh ep/an

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kWh/pers.an

Impacts réduits

métabolisme 1000 1000chauffage 11000 2447 4,50électricité 8000 975 8,20transport 11000 3021 3,64industrie 10000Total 40000

Quelques info sur la nutrition pour ceux qui ont envie d’aller plus loin :http://www.nutritionnistes.be/bilan%20energetique.htm

Vincent Bourdin
Les technologies actuelles permettent de réduire d'un facteur 3 à 8 nos consommations : ainsi la colonne "Impact réduits" présente le bilan énergétique de personnes avec un mode de vie ordinaire (voiture, ordinateur, réfrigérateur, audiovisuel...) mais particulièrement attentives à réduire leur consommation énergétique.
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D é c h e ts

2

0,1 %

P r o c é d é s

in d u s tr ie ls 3

5,5 %

Usage de s o lv a n ts

et d'autres p r o d u i ts

0,2 %

É n e r g ie 94,2 %

T r a n s p o r t

24,5 %

P r o d u c tio n d ' é le c tr ic i té

et de c h a le u r

32,4 %

R é s id e n tie l te r tia i r e

16,0 %

Autre c o m b u s tio n d ’é n e r g ie 4

7,5 %

In d u s tr ie

13,9 %

Source : Agence e u r o p é e n n e pour l’e n vir o n n e m e n t, juin 2011.

1. Utilisation des terres, leur changement et la forêt.2. Hors incinération des déchets avec récupération d’énergie (incluse dans «production d’électricité et de chaleur»).3. Industrie hors combustion d’énergie. 4. Autres industries de l’énergie (raffinage de pétrole, transformation de combustibles minéraux solides et autres), émissionsfugitives et combustion d’énergie du secteur agriculture/sylviculture/pêche.

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T r a n sp o r t 34,5 %

Déchets2

0,5 %

Production d 'é le ctr icit é et de ch a le u r

11,7 %

Pr o cé d é s in d u str ie ls3

4,6 %

Usage de so lva n ts et d'autres p r o d u its

0,3 %

Énergie 94,6 %

Résidentiel tertiaire

23,4 %

Autre co m b u stio n

d ’é n e r g ie 4

8,3 %

In d u str ie 16,8 %

Source : Agence e u r o p é e n n e pour l’e n vir o n n e m e n t d’après Citepa, juin 2011.

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Poids lourds

25,1 %

Véhicules utilitaires

16,7 % 2 roues 0,8 %

Autres

6,1 %

Ferroviaire

0,4 %

Maritime 0,8 %

Aérien 2,8 %

Fluvial

2,1 %

Véhicules particuliers

52,9 %

Source : CIT EPA/fo r m a t SECT EN, mai 2011.

1. Comprend le transport in té r ie u r ( h o r s transport entre métropole et DO M ) mais pas les transports internationaux.

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En 2010 un humain « moyen » consomme chaque année pour l’ensemble de ses besoins 12,3Gtep/6,9 Milliard = 1,8 tep soit 21 MWh, un français moyen 4 à 6 tep ou entre 60 MWh (J-M Jancovici – 2011) et 49 MWh selon le bilan énergétique de la France qui ne compte pas l’énergie « grise » des imports-exports de produits manufacturés, un nord-américain environ deux fois plus.

Les énergies fossiles coûtent 10 à 100 fois moins chère que l’énergie humaine.

La croissance « physique » dépend très fortement d’une énergie abondante et « bon marché ».

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En 2008, la totalitédes réserves fossileset fissiles prouvéesétaient évaluée à68 ans de produc-tion actuelle. En ad-ditionnant les réser-ves supposées on atteint 3600 ans, voir 160000 ans avec la surgénération.

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Voir WEO 2012

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Rie = Ep/Ei

Ren = (Ep-Ei)/Ei

Il est possible que l’énergie disponible en 2100 soit 7 fois moins abondante qu’aujourd’hui : pour combien d’habitants?

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Fossil fuels account for 77% of the increase in world primary energy demand in 2007-2030, with oil demand rising from 85 mb/d in 2008 to 88 mb/d in 2015 & 105 mb/d in 2030 (F. Birol et al.-WEO 2009). A noter que nous avons probablement dépassé récemment le pic de production pétrolière : comment faire?

Dans les schémas de fonctionnement économique actuels une grave récession est probable

La sortie de crise passe par une réorganisation complète (relocalisation, efficacité…) de l’activité pour diviser par 2 à 3 à l’horizon 2050 (c’est demain) nos consommations énergétiques

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Sources Conso 2011 /Gtep Croissance /%/an Proportion Pmoy /TWFossiles1 Pétrole 4.05 1.3% 30% 5.4Charbon 3.75 4.6% 27% 5.0Gaz 2.9 2.1% 21% 3.9Nucléaire 0.55 -4.2% 4% 0.7Renouvelables exploitéesHydro1 0.75 3.3% 5% 1.0Bois & Déchets2 1.5 - 11% 2.0Autres Ren. 0.2 14% 1% 0.3Total 13.7 18.2

Potentiel des énergies de flux (ENR)Solaire 175000Géothermie 40-50Marées 3 à 4Energies qui en découlentPhotosynthèse 150 - 250Océan (énergie mécanique totale) 65 -70 dont Littoral (vagues) 2Eolienne (énergie mécanique totale de l'atmosphère) 1000 -1500dont exploitable à basse altitude sur les continents 20 - 70

1 Gtep/an = 1.328 TW1 :from BP Statistical Review of World Energy 20122: évaluation par l'auteur par comparaison de différentes sources (à confirmer ultérieurement)

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Aléas météorologique, alternance jour-nuit, variations saisonnières, variations locales

Adaptation de la demande (smart grids…)

Stockage Transport

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Photovoltaïque Thermique Géosolaire, aérosolaire Thermodynamique

Sur le développement des ENR en Europe voir : http://www.energies-renouvelables.org/

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Augmentation de l’efficacité énergétique : réduction de l’ep de 16% par rapport à 2007 des réductions de GES 75% par rapport à 2005.

Développement des ENR : 40% du mix, 55% de l’électricité

Développement du Nucléaire : 21% Développement des solutions CCS : presque 100% des

capacités de production électriquesVoir par exemple

http://fr.wikipedia.org/wiki/Séquestration_géologique_du_dioxyde_de_carbone

Développement massif des agrocarburants…

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RAPPORT SUR L’INVESTISSEMENT DANS LE MONDE 2007 Conférence des nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED) Chap. III pp 10-11 : « la plupart des fruits qui étaient à portée de main ont été cueillis ».

PIB mondial 2011 environ 58 000 milliards de US$ subventions à l’industrie énergétique en 2011 : fossiles

523 milliards US$ (+30%), renouvelables 88 milliards US$ (WEO 2012)

Subventions aux ENR = 0,15% du PIB mondial, subventions aux fossiles 6 fois plus élevé!

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L’économie mondiale est alimentée par une consommation massive d’énergie à 80% issue des combustibles fossiles

Le pétrole qui représente aujourd’hui 1/3 de la consommation est une ressource en déclin.

Le charbon qui pourrait satisfaire les besoins pour un siècle environ, est malheureusement un combustible parmi les plus émetteurs de CO2 par kWh produit (c.f. « Chiffres clés du climat - France et Monde-Édition 2012 » p.31 http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr). Sa consommation est fortement relancée notamment par la croissance exponentielle de l’économie chinoise principalement tournée vers l’exportation.

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Si les tendance actuelles se poursuivent, le gaz naturel devrait être épuisé au cours de ce siècle (http://www.indexmundi.com/map/?v=98&l=fr), à moins d’un recours massif aux gaz non conventionnels comme l’envisage par exemple les Etats-Unis, la Pologne... L'Europe s’approvisionne en Russie, Norvège (en déclin), en Algérie, au Qatar (GNL). Les tensions sont fortes autour des réserves asiatique (Sibérie, Mers noire et Caspienne). Le commerce avec l’Iran est entravé par l’embargo européen lié au programme d’enrichissement d’uranium.

Les risques de conflits pour le partage des ressources fossiles ne sont pas improbables : la guerre d’Irak, par exemple, n’a semble-t-il pas été déclenchée que pour des causes « humanitaires ». Les difficultés politiques pour mettre en place un gazoduc entre le moyen orient et l'Europe occidentale via l'Asie centrale sont symptomatiques de la crispation autour de l’exploitation des ressources. (cf. sous la responsabilité des auteurs du site : http://www.infoguerre.fr/matrices-strategiques/projet-nabucco-est-il-mort-et-pourquoi/ )

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Pour assurer un avenir harmonieux à tous, il est urgent que les économies « avancées » (OCDE) fassent des efforts massifs d’économie pour diviser par 4 à 8 leurs consommations (frugalité, efficacité, ENR, nucléaire 4ème génération si les conditions de sécurité le permettent…), et que les économies émergentes s’orientent au plus vite vers une croissance « bas carbone » orientée en priorité vers les besoins intérieurs. Une part importante de l’économie devrait être « relocalisée » pour limiter les transports les plus dispendieux.

C’est une partie des conditions d’un développement pacifique et maîtrisé des autres parties du Monde basé sur la satisfaction des besoins fondamentaux des populations (alimentation, eau, santé, logement, vêture, accès aux savoirs et à l’intégration sociale) tout en maintenant les acquis et l’ouverture internationale dus à la technologie…

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Le pire n’est jamais certain ! Selon le dernier rapport du GIEC-IPPC (2011) : “Close to 80 percent of the world‘s energy supply could be met by renewables by mid-century (…)” ceci sous condition de politiques publiques très volontaristes

The findings (…) also indicate that the rising penetration of renewable energies could lead to cumulative greenhouse gas savings equivalent to 220 to 560 Gigatonnes of carbon dioxide (GtC02eq) between 2010 and 2050.

Et pour finir une vision en apparence moins optimiste, mais qui est cohérente avec celle du GIEC : http://petrole.blog.lemonde.fr/2011/11/06/trop-tard-pour-limiter-le-rechauffement-a-2%C2%B0c-selon-nature/2/

http://www.nature.com/nclimate/journal/v1/n8/full/nclimate1258.html