DEUA HAEIF - Court métrage - Marie Lancelin ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ FILM EN COURS DE RÉALISATION Photogrammes - Extraits - Espace noir - Espace gris - Espace Blanc

DEUA HAEIF est une expérience plastique et cinétique, la mise en scène d’une expérience scientifique déviante, qui tente d'observer les conditions de naissance et d'appropriation d'une forme de langage.

Deua Haeif, femme mystérieuse et envoûtante, est plongée dans un univers synesthétique. Les formes géométriques, les couleurs vives qu’elle perçoit sont associées à des lettres. Des compositions abstraites de plus en plus complexes façonnent son environnement, l’orientent pour agir, pour dialoguer et ressentir.Ici, une mécanique la manipule ; elle agit comme un métronome pour battre la mesure de son personnage. Elle lui dicte ses perceptions visuelles et sensorielles, ses positions, ses mouvements, ses paroles, ses expressions mais aussi des règles de jeux et d’interprétations et rythme ses apparitions et disparitions à l’image.

Immergée dans le noir, traversant un passage gris pour rejoindre un espace blanc ultra lumineux, Deua Haeif franchit les étapes de l’expérience : de l'inconscient vers la conscientisation, de l'apprentissage vers la transmission d'informations.

Un système de correspondances codifié ordonne une série d’expérimentations sur son visage, sur son corps et son esprit pour révéler un personnage au caractère multiple : à la fois sujet de l'expérience, actrice dirigée puis dirigeante et figure dont on dépeint le portrait.Progressivement, Deua Haeif inverse les rôles. S'instaure alors une complicité entre elle et la machine, mais aussi entre elle et le « regardeur » qui sera lui-même regardé.

Qui la dirige ? Le spectateur ? Le réalisateur ? Un second personnage ? Plusieurs personnages ? Qui est-elle ?

Deua Haeif dérive de l'application disciplinée de ce langage, qui sculpte sa conscience et la conditionne, vers un dérèglement du système, une affirmation de sa propre identité et de nouvelles formes de communication.

Titre provisoire dans lequel plusieurs sens sont associés 6 lettres de notre alphabet (A, B, C, D, E, F) sont associées à 6 formes géométriques, 6 couleurs, 6 expressions et 6 déplacements dans l’espace. Projections de compositions géométriques (logotypes) / Voix programmée en interaction avec les logotypes / Expérience de Ganzfield (télépathie)

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Marie Lancelin http://marielancelin.com/ https://vimeo.com/marielancelin

DEUA HAEIF - En cours de montage Espace noir https://vimeo.com/131647310Espace gris https://vimeo.com/131539239Espace blanc https://vimeo.com/142235196 https://vimeo.com/131647225

RÉFÉRENCES ET LIENS VERS SITE

8,7 (Production) http://huitvirgulesept.fr/

Extraits non mixés non étalonnéesVidéo en accès privé / mot de passe : logotypes

Plastique, psychologique, sensorielle et explorant des phénomènes de la cybernétique, mon approche cinématographique s’est concentrée sur des processus de commande et de communication : trouver des interactions entre des « systèmes gouvernants » et des « systèmes gouvernés », entre le metteur en scène et l’actrice, entre l’action et la machine.

Différentes collaborations et expérimentations techniques ont permis cette approche.Avec Guillaume Brunet, artiste concepteur numérique, nous avons élaboré un langage informatique (une écriture pure-data) ; une série de codes ordonne l’apparition de logotypes projetés sur le visage, sur le corps et dans l’espace. Conçu comme une forme d’écriture plastique, tel un scénario abstrait, ce code orchestre le jeu, les actions et l’expression des acteurs.Cette programmation a ensuite pris la forme d’une voix informatisée, synchronisée aux rythmes des projections.Un ensemble de partitions dessinées a également constitué une base d’interprétation pour l’actrice principale. Conçues pour être altérées, cette dernière a progressivement trouvé des espaces de liberté et d’improvisation.

Au cours des trois chapitres de l’expérience (noir, gris, blanc), mon attention s’est de plus en plus concentrée sur la performance de l’actrice (personnage de Deua Haeif). Ses réactions au système, ses intentions, ses improvisations ont été enregistrées en direct et intégrés au processus de réalisation. Ce n’est pas tant l’intégration du langage par le personnage qui a dominé mais la recherche d’un juste équilibre entre un langage plastique, abstrait et le développement d’un récit.Mon vocabulaire s’est étendu en explorant de multiples « possibilités de l’image » et en plaçant le « regardeur » au centre de celles-ci.

Ainsi, j’imagine DEUA HAEIF comme une suite de tableaux mouvants constitués de jeux de miroirs (personnages aux multiples visages, inversion des rôles, interpellation et apparition du spectateur), de jeux de rythmes (moments de contemplation et d’actions alternées) mais aussi de jeux « recto-verso » où le processus de création des images et les compositions qui en résultent apparaissent dans le même temps.

Souhaitant questionner les procédés de réflexion et de production d’une oeuvre transdisciplinaire, la rencontre avec différents collaborateurs, dans différents contextes de création et différents champs artistiques a été primordiale.Des temps de travail individuel et collectif, au sein de résidences dans des institutions d’Art Contemporain, auront permis à la fois de préparer le projet plastiquement (documents de recherches, storyboard, dessins de logotypes, partitions) mais aussi de travailler à l’écriture du film, à la conception des décors et au caractère performatif mis en jeu dans ce film :(Tripode, espace d’Art Contemporain à Rezé / AER, Artistes en résidences à Clermont-Ferrand / FRAC des Pays de la Loire à Carquefou / Suddenly, espace expérimental autour de la performance, Beauchery Saint Martin (77) / Le Parc Saint Léger, centre d’Art Contemporain à Pougues-les-Eaux). Lors de la collaboration avec l’atelier de tissage de l’École d’Art d’Angers (ENSBA), nous avons également réalisé une tapisserie. Filmée pendant sa fabrication, nous avons ensuite utilisé les images ainsi que l’objet tissé, comme décor d’une des scènes finales. De plus, des temps d’expérimentations optiques et cinétiques ont été possible au sein des laboratoires Arts et Technologie de structures spécialisées et lors de rencontres avec des artistes concepteur numérique (Stereolux - La Fabrique à Nantes et le PAD – Pépinière Artistique Daviers à Angers). Enfin les échanges et les expériences avec Anne-Solène Delord, praticienne en hypnose Ericksonnienne (Nantes) ont été d'une grande richesse théorique et sensible pour l'élaboration de dispositifs expérimentaux pour l'actrice.

Note

Matrice - 2013 - Tapisserie - Laine et Coton - 1m20 x 1m20 // Production atelier de l’ESAAB - Angers & 8,7 - Nantes

STORY BOARD - DOCUMENTS DE RECHERCHES - PARTITIONS

DEUA HAEIF - Marie LancelinFilm en cours de montage

Espace noir - Scène Hypnose - Codification A-B-C-D-E-FGrammaire pure-data pour projection espace et corps

Espace noir - Scène Hypnose - Codification A-B-C-D-E-FAssociation Forme / écriture pour projection et découpage visage et corps

Espace noir-gris-blanc - Schématisation de l’espace Progression de Deua Haeif (personnage principal)

Espace noir - Scène Hypnose - Codification A-B-C-D-E-FEcriture pure-data pour projection espace et corps

Espace noir - Scène Hypnose - Codification A-B-C-D-E-F - Association Ecriture pure-data et projection espace et corps

Espace noir - Scène Hypnose - 356 dessins numériques (extraits)Association écriture / logotypes

Espace noir - Scène silhouette - story board - Déplacements formes projetées et mouvement de caméra

Espace noir - Scène silhouette - story board - Déplacements formes projetées et mouvement de caméra

Espace noir - Scène expressions sur commande - 356 dessins numériques (extraits)Association écriture / logotypes - Projection visage

Espace gris - Scène feedback - story-board - extrait

Espace gris - Scène flash - miroir - Photogrammes - extrait

Espace blanc - Scène danse - Partition pour interaction personnage