Déterminants de la décote et Organisation du Marché :

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Déterminants de la décote et Organisation du Marché : I - Des décotes de plus de 10$ (pour un prix du brent de 40-55$) ces décotes sont elles normales ? Traduisent-elle des fraudes ? Quels sont les déterminants de leur évolution ? Prévisions ? II - Dans le débat sur les Entreprises Publiques une place particulière est accordée à la question des Sociétés Nationales Pétrolières : le FMI positif sous certaines conditions. En zone franc : cas opposé du Gabon et du Congo Jusqu’ici on mettait en avant les piètres performances de commercialisation de la SNPC (Audit international www.mefb-cg.org) Il apparaît que l’action de la SNPC aurait, par le jeu de la concurrence, fait Deux questions issues des missions de terrain au Congo et au Tchad

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Deux questions issues des missions de terrain au Congo et au Tchad. Déterminants de la décote et Organisation du Marché :. I - Des décotes de plus de 10$ (pour un prix du brent de 40-55$) - PowerPoint PPT Presentation

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I - Des décotes de plus de 10$ (pour un prix du brent de 40-55$)• ces décotes sont elles normales ? Traduisent-elle des fraudes ? Quels sont les déterminants de leur évolution ? Prévisions ?

II - Dans le débat sur les Entreprises Publiques une place particulière est accordée à la question des Sociétés Nationales Pétrolières : le FMI positif sous certaines conditions.En zone franc : cas opposé du Gabon et du Congo

Jusqu’ici on mettait en avant les piètres performances de commercialisation de la SNPC (Audit international www.mefb-cg.org)

Il apparaît que l’action de la SNPC aurait, par le jeu de la concurrence, fait diminuer la décote des bruts nationaux.

• quels sont les gains pour le Congo de cette diminution de la décote que contrebalance une commercialisation moins efficace

Deux questions issues des missions de terrain au Congo et au Tchad

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(I.1) Les déterminants de la décote

Décote = différence entre un prix de référence, Brent par exemple, et le prix de vente, dépendant

•Objectivement : • de la distance au point de livraison• de la qualité du pétrole

•viscosité (API); teneur en souffre• des quantités livrées• du marché du raffinage et des produits raffinés

•…Et par ailleurs des ristournes et commissions de commercialisation (occultes ou non)

La fraude sur la décote est avec la fraude sur les quantités le moyen le plus simple pour détourner des recettes

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(I.2) Les caractéristiques des bruts en ASS et leurs décotes

DJENO-DUBAI-TCHADévolution des décotes respectives

par rapport au BRENT en 2004

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Décote BTc

Type de BrutType de Brut Gravité Gravité APIAPI

Souffre Souffre %%

ApellationApellation

BrentBrent 38,0 38,0 0,4%0,4% Léger douxLéger doux

DubaïDubaï 31,0 31,0 2,0%2,0% Moyen Moyen sulfurésulfuré

Djéno (Congo)Djéno (Congo) 26,9 26,9 0,330,33%%

Moyen douxMoyen doux

Mandji (Gabon)Mandji (Gabon) 30,5 30,5 1,1%1,1% Moyen Moyen sulfurésulfuré

Doba (Tchad)Doba (Tchad) 21,2 21,2 0,1%0,1% Lourd douxLourd doux

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(I.3) L a décote atteint fin 2004 les 10 $/bbl

Fraude massive ou évolution normale ?

Evolution de la décote des pétroles lourdssur longue période

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(I.4) apparition d ’une certaine corrélation depuis 1996-98, confirmée par l’analyse économétrique

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(I.5) apparition d ’une certaine corrélation depuis 1996-98, confirmée par l’analyse économétrique

corrélation marquée entre décote du Dubaï et prix du Brent, mensuel, 1997-2004,

y = 0,1842x - 2,6589

R2 = 0,6663

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valeur du baril de Brent

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Au Total en matière de Décote :Une décote de plus de 10 $ début 2004 au Tchad

Cette décote est normale et traduit un changement de qualitéUne décote de près de 6-8 $ fin 2004 au Congo et au Gabon

Cette décote est « normale » et ne traduit pas une fraudemais corrélation moins nette pour le Djéno que pour le Dubaï….

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(II.1) les Sociétés Nationales d’Hydrocarbures - National Oil Companies ?

Historiquement, au Moyen Orient, au Maghreb, en Asie ….•ont permis la création d ’une expertise nationale•ont augmenté la part de l’Etat dans le partage de la rente

•….mais aussi l’exposition aux risques d ’exploration

•ont permis une maîtrise nationale (et internat.) des volumes extraits

• Elles sont justifiées dans les pays (régions) disposant de ressources financières, pétrolières et humaines telles qu’une industrie de l’amont pétrolier y ait un sens (CEMAC ?).

• Et doivent faire l’objet d’une surveillance constante

•…….mais dans le débat sur leur utilité .mais dans le débat sur leur utilité dans de petits pays dans de petits pays pétrolierspétroliers on mettait peu en avant leur influence de marché, on mettait peu en avant leur influence de marché, que penser de cet argument nouveau ?que penser de cet argument nouveau ?

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(II.2) D’abord plus élevée (1997-2002) la décote du Djéno devient inférieure à celle du Dubaï

BRENT-DJENO-DUBAIévolution des décotes respectives

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La commercialisation directe de la part de l’Etat (2003) s’est mis à peser sur le marché…

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(II.3) (re-)fondée en 2000 la SNPC commercialise progressivement la totalité (2003) de la part Etat : la concurrence joue : les ristournes occultes diminuent.

Avantage pour le Congo

•Gain de chiffre d’affaire fiscal (janvier 03-avril 05): •+ 62 mds CFA d’impôts (ou de barils)

Les Compagnies internationales y perdent doublement : en impôts, en ristournes occultes

Jan 97-dec Jan 97-dec 0202

Jan 03-avr Jan 03-avr 0505

Décote Brent Décote Brent DjénoDjéno

2,322,32 3.623.62

Décote Brent Décote Brent DubaïDubaï

1.271.27 3.913.91

Ecart entre les Ecart entre les décotesdécotes

1.051.05 -0,29-0,29

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Au total La commercialisation directe par la SNPC Congolaise

A fait diminuer la décote sur la période 2003-2004 Mais commercialisation moins efficace Le gain fiscal pour le Congo est faible.Les derniers résultats mensuels sont décevants

Des résultats toujours ambigus…...Mais une transparence croissante………..Une surveillance toujours nécessaire

Pertes pour le Congo-17 à -25 milliards de CFA (suivant l’audit, perte de commercialisation de 1-1.5$ par baril.)

Solde pour le Congo+62-25 = 37 sur la période janvier 2003- avril 2005; - Pertes antérieurs en 2002 et 2001 (coût de l’apprentissage) : 20-24 milliards

37-24=13….. Un gain commercial modeste….(hors frais de structure)