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n o 15 Bulletin d'information des producteurs fermiers des Pays de la Loire Bienvenue au drive fermier 53 . Le drive révolutionne depuis peu les pratiques d’achats alimentaires restées jusque à l’écart de la vague du E-commerce. Désormais vente en ligne ne rime plus uniquement avec vente à distance : avec le drive, internet s’affirme aussi comme un outil au service du commerce de proximité. Attentifs à ces nouveaux comportements, les producteurs fermiers sont de plus en plus nombreux à intégrer la commande ou la vente en ligne dans leurs circuits de commercialisation, du plus classique (livraison à domicile ou en points relais) au plus innovant comme le drive. Une formule toute récente dans le paysage de la vente directe, dans laquelle ont décidé de se lancer 16 producteurs mayennais du réseau Bienvenue à la ferme. Désormais, ils proposent leurs produits (plus de 200 références) sur un site de vente en ligne avec un retrait des commandes à la Chambre d’agriculture de Laval le jeudi. En ce début d’année, nous souhaitons donc beaucoup de réussite dans cette nouvelle aventure à toute l’équipe du drive fermier 53. Leur site de vente en ligne a été développé à partir d’un outil informatique des Chambres d’agriculture destiné à accompagner le développement du E-commerce dans les circuits courts. Près de 20 boutiques en ligne fonctionnent déjà en France avec cet outil, dont 3 en Pays de la Loire. Si le passage au E-commerce figure dans votre liste de projet pour 2014, n’hésitez pas à contacter votre Chambre d’agriculture pour plus d’information ! Nous vous souhaitons à tous une belle et heureuse année 2014 et beaucoup de réussite dans vos projets. Lydie BERNARD Présidente du pôle Marchés et services de proximité. Au drive fermier 53, les clients passent commande avant le lundi minuit sur le site www.drive-fermier.fr/53 et viennent retirer leurs produits entre 16 h 30 et 18 h 30 le jeudi suivant à la Chambre d’agriculture de Laval, située sur la rocade. Feuille de chou Meilleurs voeux pour 2014 !

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Page 1: des producteurs fermiers à Saint-Léger-sous-Cholet Feuille ... · Adèle MAURIN (produits laitiers fermiers)– Tél. 02 41 18 60 26 4. / Feuille de Chou Le drive révolutionne

HYGIÈNE GÉNÉRALE DANS UN ATELIER DE TRANSFORMATION (2 jours)

10 et 17 février 2014 à Ancenis (44)

Renseignement et inscription :Auprès de Yolaine DANARD(Chambre d’agriculture 44) Tél. 02 53 46 60 13

Renseignement et inscription :

HACCP ET GUIDE DES BONNES PRATIQUES D’HYGIÈNE EN ATELIER DE TRANSFORMA-TION À LA FERME (2 jours)

Produits laitiers : 4 et 18 février 2014 à Angers

Autres produits : 7 et 16 avril 2014 à Angers

Adèle MAURIN (Chambre régionale d’agriculture)Tél. 02 41 18 60 26

CRÉER OU DÉVELOPPER UNE ACTIVITÉ DE VENTE DIRECTE (4 jours)

24 février, 17, 24 et 31 mars 2014 à Nantes (44)

Renseignement et inscription :JR. BARRET (Chambre d’agriculture Loire-Atlantique)

Tél. 02 53 46 60 13

NOS PROCHAINES FORMATIONS

Toute personne intervenant dans un atelier de transforma-tion doit être formée aux bonnes pratiques d’hygiène. Cette formation répond à cette exigence règlementaire et concerne à la fois les producteurs et leurs salariés.

Janvier 2014

no 15

Bulletin d'information des producteurs fermiers

des Pays de la Loire

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Bienvenue au drive fermier 53

[[ Vos contacts dans les Chambres d’agriculture ]]

avec la participation financière du Conseil régional des Pays de Loire

44 LOIRE-ATLANTIQUE Jean-Roland BARRET – Tél. 02 53 46 60 13

49 MAINE-ET-LOIRE Françoise LOUIS – Tél. 02 41 96 75 72

53 MAYENNE Isabelle COLLET – Tél. 02 43 67 37 40

72 SARTHE SERVICE TERRITOIRES – Tél. 02 43 29 24 45

85 VENDÉEGuylène BARRÉ– Tél. 02 51 36 83 16

.

CRA Pays de Loire : Emmanuelle SOUDAY – Tél. 02 41 18 60 62Adèle MAURIN (produits laitiers fermiers)– Tél. 02 41 18 60 26

4. / Feuille de Chou

Le drive révolutionne depuis peu les pratiques d’achats alimentaires restées jusque là à l’écart de la vague du E-commerce. Désormais vente en ligne ne rime plus uniquement avec vente à distance : avec le drive, internet s’affirme aussi comme un outil au service du commerce de proximité.

Attentifs à ces nouveaux comportements, les producteurs fermiers sont de plus en plus nombreux à intégrer la commande ou la vente en ligne dans leurs circuits de commercialisation, du plus classique (livraison à domicile ou en points relais) au plus innovant comme le drive. Une formule toute récente dans le paysage de la vente directe, dans laquelle ont décidé de se lancer 16 producteurs mayennais du réseau Bienvenue à la ferme. Désormais, ils proposent leurs produits (plus de 200 références) sur un site de vente en ligne avec un retrait des commandes à la Chambre

d’agriculture de Laval le jeudi. En ce début d’année, nous souhaitons donc beaucoup de réussite dans cette nouvelle aventure à toute l’équipe du drive fermier 53.

Leur site de vente en ligne a été développé à partir d’un outil informatique des Chambres d’agriculture destiné à accompagner le développement du E-commerce dans les circuits courts. Près de 20 boutiques en ligne fonctionnent déjà en France avec cet outil, dont 3 en Pays de la Loire. Si le passage au E-commerce figure dans votre liste de projet pour 2014, n’hésitez pas à contacter votre Chambre d’agriculture pour plus d’information !

Nous vous souhaitons à tous une belle et heureuse année 2014 et beaucoup de réussite dans vos projets.

Lydie BERNARDPrésidente du pôle Marchés et services de proximité.

Au drive fermier 53, les clients passent commande avant le lundi minuit sur le site www.drive-fermier.fr/53 et viennent retirer leurs produits entre 16 h 30 et 18 h 30 le jeudi suivant à la Chambre d’agriculture de Laval, située sur la rocade.

Feuille de chouUn partenariat originalDès le départ, Claude BATADIERE, propriétaire du magasin Espace Emeraude de St-Léger s’est investi dans ce projet. Son idée : créer une franchise. Aujourd’hui il est le propriétaire des murs et prend en charge la promotion du point de vente (frais de communication, internet...). Les 4 associés ont investi dans les installations intérieures pour un montant de 170 000 ¤/HT financés à 17 % par le Conseil régional des Pays de la Loire et la CAC, 12 000 ¤ d’apports associés et un emprunt.

La franchise s’élève à 1 % du chiffre d’affaires, le loyer est de 4 000 ¤/mois (sur la base d’un CA supérieur à 600 000 ¤).

Un démarrage prometteurDepuis son ouverture, le magasin ne désemplit pas. Situé dans une zone résidentielle, dans une commune péri-urbaine sans commerce de proximité et proche d’une 4 voies, l’emplacement se révèle un bon choix. Avec1 000 clients par semaine et un panier moyen de 20 ¤, le groupe dépasse ses objectifs. Si cela se poursuit, les producteurs espèrent diminuer le taux de marge de 30 % qu’ils laissent pour l’instant à la structure (atelier de découpe + magasin).

Françoise LOUIS*équivalent temps plein

La Ferme de chez nousUn nouveau magasin de producteursà Saint-Léger-sous-Cholet

Ouvert en septembre dernier, ce nouveau point de vente collectif de 200 m² comprend aussi un atelier de découpe de viandes (porc, agneau, bovin) et de transformation (charcuterie, conserve). Il propose une large gamme de produits issus de différents modes de production (bio, raisonné, conventionnel). Cet outil a permis de créer 6 emplois soit 4,5 ETP* (2 bouchers, 1 charcutier, 3 vendeuses).

C’est au cours de réunions organisées par La Communauté d’agglomération de Cholet (CAC) en 2010 que l’idée a germé. Après 3 ans de réflexion, 4 producteurs se sont associés, complétés par 30 producteurs apporteurs, tous situés à moins de 80 km du magasin. Ils ont été accompagnés par la Chambre d’agriculture de Maine-et-Loire.

3 Meilleurs voeuxpour 2014 !

www.paysdelaloire.chambagri.fr

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N À SAVOIR

2. / Feuille de Chou Feuille de Chou / 3.

Rester producteur contre… vents et marées ! 1. Vendre en circuits courts : une activité exigeante mais valorisante

2.

Le nouveau magasin est ouvert les lundis et mardis matin, jeudis et vendredi après-midi et le samedi matin.

10 h 30 ce mardi matin à Olonne-sur-Mer. Au bout de la petite route de campagne, le parking du tout nouveau magasin-marché de la ferme de la Goulpière est bien rempli. A l’intérieur, on fait la queue devant les rayons boucherie et produits laitiers.

PRODUIRE DES

VOLAILLES DESTINEES AUX

CIRCUITS COURTS DE

COMMERCIALISATION

ORGANISATION ET PERFORMANCES

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CERD

Projet Lauréat CASDAR 2010

« Elaboration d’un référentiel pour évaluer la performance technique,

économique, sociale et environnementale et favoriser le développement

des circuits courts de commercialisation » piloté par :

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GUIDE PRATIQUE ET REPÈRES

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Projet Lauréat CASDAR 2010

« Elaboration d’un référentiel pour évaluer la performance

technique, économique, sociale et environnementale

et favoriser le développement des circuits courts de

commercialisation » piloté par :

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DÉVELOPPER

UNE ACTIVITÉ DE

VALORISATION DE

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PETITS FRUITS

EN CIRCUIT

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Projet Lauréat CASDAR 2010

« Elaboration d’un référentiel pour évaluer la performance technique,

économique, sociale et environnementale et favoriser le développement

des circuits courts de commercialisation » piloté par :

PRODUIRE et VENDRE

DES

PRODUITS BOVINS

LAITIERSEN CIRCUITS COURTS

DES REPÈRES POUR LE MONTAGE

DE PROJETS ET LE CONSEIL

Projet Lauréat CASDAR 2010

« Elaboration d’un référentiel pour évaluer la performance technique,

économique, sociale et environnementale et favoriser le développement

des circuits courts de commercialisation » piloté par :

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ORGANISATION ET PERFORMANCES

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Projet Lauréat CASDAR 2010

« Elaboration d’un référentiel pour évaluer la performance technique,

économique, sociale et environnementale et favoriser le développement

des circuits courts de commercialisation » piloté par :

PRODUIRE ET

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DE LA

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EN CIRCUITS COURTS

PRODUIRE ET

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Projet Lauréat CASDAR 2010

« Elaboration d’un référentiel pour évaluer la performance technique,

économique, sociale et environnementale et favoriser le développement

des circuits courts de commercialisation » piloté par :

Un temps de travail souvent sous-estiméConduite pour 6 familles de produits (bovins lait, viandes bovine et ovine, porc, volailles et légumes), l’étude apporte des éclairages sur le temps de travail pour transformer et vendre. Des repères qui varient en raison de la diversité des situations : gamme de produits, organisation de la transformation (atelier à la ferme, prestataire, atelier collectif), nombre et type de circuits de vente etc. Sans compter d’autres paramètres comme la distance aux abattoirs en viande ou le volume transformé en lait (ex : le litrage fait varier le temps de transformation pour une gamme diversifiée de 24 à 44 h/1 000 l). Un constat s’impose en revanche dans tous les cas : l’optimisation du temps de travail est un point clé de la réussite d’un atelier circuits courts. Un point trop souvent sous-estimé dans les projets et qui peut se révéler problématique dès que l’on doit recourir au salariat pour assurer le développement de l’activité.

Une activité qui se construit dans le tempsC’est aussi l’une des caractéristiques que pointe ce travail. Il faut du temps pour caler son système : maîtrise d’un mode de production spécifique dans certains cas (volailles par exemple), maîtrise du produit et construction de son réseau de clientèle. Illustration en porc où l’enquête révèle un doublement du nombre d’animaux vendus en circuits courts sur les 5 premières années d’activité. Des adaptations pour cette montée en puissance progressive qui ne sont pas sans conséquence sur le travail, le revenu et parfois la pression mentale. D’ailleurs les installés depuis moins de 10 ans sont les plus représentés dans les 18 % de producteurs non satisfaits de leur activité.

Une politique commerciale déterminanteLes choix de circuits de vente auront un impact sur le temps de travail. Exemple en volailles : une moyenne de 8,3 volailles vendues/heure de vente chez les spécialisés vente directe à la ferme contre 20,4 chez les spécialisés vente sur intermédiaires. Derrière ces chiffres, des stratégies commerciales différentes qui ont toutes leur pertinence dès lors qu’elles sont cohérentes. Dans tous les cas, le prix de vente est une des clés de la réussite et ceci dès le démarrage de l’activité. Il doit intéger les coûts de production. En légume, l’enquête révèle que 26 % seulement des producteurs en ont effectivement tenu compte pour fixer leur prix de vente.

Une bonne valorisation passe notamment par la qualité sur le plan technologique (nécessité de maîtrise de la transformation), organoleptique (conditions de production, fraîcheur…) mais aussi par la valeur d’image que le producteur est capable de donner à son produit. Car vendre est un métier. Et c’est bien la combinaison des missions (production, transformation, vente) qui fait tout l’intérêt mais aussi la complexité du métier de producteur en circuits courts.

Emmanuelle SOUDAY

Mais l’histoire est bien longue avant d’arriver là… une histoire de développement local marqué par les problématiques de l’agriculture péri-urbaine. Au départ, une famille d’agriculteurs en GAEC, Dominique, Patrick et Michèle RAVON, installée à 6 km du remblai des Sables-d’Olonne (agglomération de50 000 habitants). Producteurs laitiers, ils élèvent également des volailles en agriculture biologique et ont démarré une activité de vente directe dès 1998. La clientèle se développant, la gamme a été étoffée (lait cru, crème fraîche, beurre, œufs, viande de vache) et un petit magasin (ouvert les vendredis et samedis) installé sur la ferme.

Parallèlement, la station balnéaire s’étend et prélève des terres agricoles pour construire routes, zones d’activité et lotissements. Alors qu’il prévoit l’installation d’un 4e associé, le GAEC apprend que la collectivité va lui prélever 35 ha pour mener à bien ses projets de développement urbain.

Une réflexion entre agriculteurs et pouvoirs publics est alors menée pour trouver des solutions. Pour les agriculteurs, il s’agit à tout prix de pérenniser l’exploitation. La négociation de l’éviction tourne autour de ce pari « osé » d’installer

un jeune comme prévu malgré la perte de 20 % des terres de l’exploitation. Comment ? En renforçant la valorisation des produits agricoles par leur transformation et leur commercialisation en direct.

L’indemnité d’éviction financera la moitié du projet de « magasin marché de producteurs » construit sur une parcelle acquise par le GAEC à 600 m de la ferme. Adossé à ce lieu de vente, un laboratoire de transformation laitière et un atelier de découpe de viande, réservés à la transformation des produits de l’exploitation. Le résultat : un lieu spacieux, clair, fonctionnel, offrant encore de belles perspectives de développement. Dans le magasin, les clients trouvent désormais un rayon boucherie à la coupe.

« C’est un souhait de faire de la viande au détail. J’en avais marre de vendre la viande sous plastique et surtout, cette quantité de déchets d’emballage me gênait ». Un petit atelier d’engraissement de porcs est également en démarrage : il valorisera le petit lait de la fromagerie.

Autre spécificité du projet : « Nous ne voulions pas faire d’achat-revente. D’où l’idée de ce lieu couvert, qui est mis à la disposition des autres producteurs sous forme de marché, qui permet un élargissement de gamme pour répondre aux attentes de nos clients. Avoir des légumes, c’est indispensable par exemple » commente Dominique.

Ouvert en septembre dernier, le nouveau magasin séduit. Et le potentiel semble encore important. En voyant les clients se promener dans la cour pour voir les animaux, d’autres idées germent. « Si on voulait, on pourrait faire une ferme pédagogique mais ce sont les moyens humains qui manquent ».Une des questions qui se pose maintenant au GAEC, qui a, entre temps, embauché 3 salariés est de savoir sur quel profil recruter (ou installer) de nouvelles personnes sur l’exploitation: production, transformation, vente, animation…? Loin d’être un aboutissement, l’ouverture de ce nouveau magasin semble être un nouveau point de départ vers de nouveaux horizons… agri-touristico-péri-urbains !

Guylène BARRE

82 % de producteurs satisfaits ou très satisfaits de leur activité circuits courts. Tel est le constat d’une étude nationale sans précédent conduite auprès de plus de 500 exploitations en France. Une satisfaction très liée à l’autonomie procurée par cette activité et à la reconnaissance sociale liée au contact direct avec le client. Une satisfaction renforcée par le travail à plusieurs : sur la ferme avec des associés, des collaborateurs, des salariés ou dans le cadre de collectif de vente ou de transformation. Car c’est bien la question du temps de travail qui tempère l’enthousiasme pour ce type d’activité. Et relever le défi seul s’avère très compliqué.

••••

• 4 associés

• 3 salariés pour la transformation et la vente

• Agriculture Biologique

• Production valorisée en direct/an :- 150 000 l de lait avec un objectif de 200 000 l- 6 000 volailles- 50 vaches et 50 veaux- 50 porcs avec un objectif de 100.

• Adhérent Bienvenue à la ferme.

LA FERME DE LA GOULPIÈRE

L’étude fait l’objet de synthèses par famille de produits téléchargeables sur notre site internet (rubrique produits fermiers).

la performance technique, économique, sociale et environnementale et favoriser le développement des

Vous pouvez retrouver les autres résultats issus de ce

> par famille de produits :- viande ovine,- viande bovine, - porc/charcuterie,- bovins lait : 7 fi ches «Ateliers»

Projet Lauréat CASDAR 2010 « Elaboration d’un référentiel pour évaluer la performance technique, économique, sociale et environnementale et favoriser le développement des circuits courts de commercialisation » piloté par :

Projet Lauréat CASDAR 2010 « Elaboration d’un référentiel pour évaluer la performance technique, économique, sociale et environnementale et favoriser le développement des circuits courts de commercialisation » piloté par :

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Projet Lauréat CASDAR 2010 « Elaboration d’un référentiel pour évaluer la performance technique, économique, sociale et environnementale et favoriser le développement des circuits courts de commercialisation » piloté par :

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> par thème :

- environnement,- social,

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N À SAVOIR

2. / Feuille de Chou Feuille de Chou / 3.

Rester producteur contre… vents et marées ! 1. Vendre en circuits courts : une activité exigeante mais valorisante

2.

Le nouveau magasin est ouvert les lundis et mardis matin, jeudis et vendredi après-midi et le samedi matin.

10 h 30 ce mardi matin à Olonne-sur-Mer. Au bout de la petite route de campagne, le parking du tout nouveau magasin-marché de la ferme de la Goulpière est bien rempli. A l’intérieur, on fait la queue devant les rayons boucherie et produits laitiers.

PRODUIRE DES

VOLAILLES DESTINEES AUX

CIRCUITS COURTS DE

COMMERCIALISATION

ORGANISATION ET PERFORMANCES

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GUIDE PRATIQUE ET REPÈRES

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technique, économique, sociale et environnementale

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UNE ACTIVITÉ DE

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LÉGUMES ET

PETITS FRUITS

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Projet Lauréat CASDAR 2010

« Elaboration d’un référentiel pour évaluer la performance technique,

économique, sociale et environnementale et favoriser le développement

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PRODUIRE et VENDRE

DES

PRODUITS BOVINS

LAITIERSEN CIRCUITS COURTS

DES REPÈRES POUR LE MONTAGE

DE PROJETS ET LE CONSEIL

Projet Lauréat CASDAR 2010

« Elaboration d’un référentiel pour évaluer la performance technique,

économique, sociale et environnementale et favoriser le développement

des circuits courts de commercialisation » piloté par :

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COMMERCIALISER

DE LA

VIANDE

BOVINE

EN CIRCUITS COURTS

PRODUIRE ET

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VIANDE

OVINE EN CIRCUITS COURTS

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Projet Lauréat CASDAR 2010

« Elaboration d’un référentiel pour évaluer la performance technique,

économique, sociale et environnementale et favoriser le développement

des circuits courts de commercialisation » piloté par :

Un temps de travail souvent sous-estiméConduite pour 6 familles de produits (bovins lait, viandes bovine et ovine, porc, volailles et légumes), l’étude apporte des éclairages sur le temps de travail pour transformer et vendre. Des repères qui varient en raison de la diversité des situations : gamme de produits, organisation de la transformation (atelier à la ferme, prestataire, atelier collectif), nombre et type de circuits de vente etc. Sans compter d’autres paramètres comme la distance aux abattoirs en viande ou le volume transformé en lait (ex : le litrage fait varier le temps de transformation pour une gamme diversifiée de 24 à 44 h/1 000 l). Un constat s’impose en revanche dans tous les cas : l’optimisation du temps de travail est un point clé de la réussite d’un atelier circuits courts. Un point trop souvent sous-estimé dans les projets et qui peut se révéler problématique dès que l’on doit recourir au salariat pour assurer le développement de l’activité.

Une activité qui se construit dans le tempsC’est aussi l’une des caractéristiques que pointe ce travail. Il faut du temps pour caler son système : maîtrise d’un mode de production spécifique dans certains cas (volailles par exemple), maîtrise du produit et construction de son réseau de clientèle. Illustration en porc où l’enquête révèle un doublement du nombre d’animaux vendus en circuits courts sur les 5 premières années d’activité. Des adaptations pour cette montée en puissance progressive qui ne sont pas sans conséquence sur le travail, le revenu et parfois la pression mentale. D’ailleurs les installés depuis moins de 10 ans sont les plus représentés dans les 18 % de producteurs non satisfaits de leur activité.

Une politique commerciale déterminanteLes choix de circuits de vente auront un impact sur le temps de travail. Exemple en volailles : une moyenne de 8,3 volailles vendues/heure de vente chez les spécialisés vente directe à la ferme contre 20,4 chez les spécialisés vente sur intermédiaires. Derrière ces chiffres, des stratégies commerciales différentes qui ont toutes leur pertinence dès lors qu’elles sont cohérentes. Dans tous les cas, le prix de vente est une des clés de la réussite et ceci dès le démarrage de l’activité. Il doit intéger les coûts de production. En légume, l’enquête révèle que 26 % seulement des producteurs en ont effectivement tenu compte pour fixer leur prix de vente.

Une bonne valorisation passe notamment par la qualité sur le plan technologique (nécessité de maîtrise de la transformation), organoleptique (conditions de production, fraîcheur…) mais aussi par la valeur d’image que le producteur est capable de donner à son produit. Car vendre est un métier. Et c’est bien la combinaison des missions (production, transformation, vente) qui fait tout l’intérêt mais aussi la complexité du métier de producteur en circuits courts.

Emmanuelle SOUDAY

Mais l’histoire est bien longue avant d’arriver là… une histoire de développement local marqué par les problématiques de l’agriculture péri-urbaine. Au départ, une famille d’agriculteurs en GAEC, Dominique, Patrick et Michèle RAVON, installée à 6 km du remblai des Sables-d’Olonne (agglomération de50 000 habitants). Producteurs laitiers, ils élèvent également des volailles en agriculture biologique et ont démarré une activité de vente directe dès 1998. La clientèle se développant, la gamme a été étoffée (lait cru, crème fraîche, beurre, œufs, viande de vache) et un petit magasin (ouvert les vendredis et samedis) installé sur la ferme.

Parallèlement, la station balnéaire s’étend et prélève des terres agricoles pour construire routes, zones d’activité et lotissements. Alors qu’il prévoit l’installation d’un 4e associé, le GAEC apprend que la collectivité va lui prélever 35 ha pour mener à bien ses projets de développement urbain.

Une réflexion entre agriculteurs et pouvoirs publics est alors menée pour trouver des solutions. Pour les agriculteurs, il s’agit à tout prix de pérenniser l’exploitation. La négociation de l’éviction tourne autour de ce pari « osé » d’installer

un jeune comme prévu malgré la perte de 20 % des terres de l’exploitation. Comment ? En renforçant la valorisation des produits agricoles par leur transformation et leur commercialisation en direct.

L’indemnité d’éviction financera la moitié du projet de « magasin marché de producteurs » construit sur une parcelle acquise par le GAEC à 600 m de la ferme. Adossé à ce lieu de vente, un laboratoire de transformation laitière et un atelier de découpe de viande, réservés à la transformation des produits de l’exploitation. Le résultat : un lieu spacieux, clair, fonctionnel, offrant encore de belles perspectives de développement. Dans le magasin, les clients trouvent désormais un rayon boucherie à la coupe.

« C’est un souhait de faire de la viande au détail. J’en avais marre de vendre la viande sous plastique et surtout, cette quantité de déchets d’emballage me gênait ». Un petit atelier d’engraissement de porcs est également en démarrage : il valorisera le petit lait de la fromagerie.

Autre spécificité du projet : « Nous ne voulions pas faire d’achat-revente. D’où l’idée de ce lieu couvert, qui est mis à la disposition des autres producteurs sous forme de marché, qui permet un élargissement de gamme pour répondre aux attentes de nos clients. Avoir des légumes, c’est indispensable par exemple » commente Dominique.

Ouvert en septembre dernier, le nouveau magasin séduit. Et le potentiel semble encore important. En voyant les clients se promener dans la cour pour voir les animaux, d’autres idées germent. « Si on voulait, on pourrait faire une ferme pédagogique mais ce sont les moyens humains qui manquent ».Une des questions qui se pose maintenant au GAEC, qui a, entre temps, embauché 3 salariés est de savoir sur quel profil recruter (ou installer) de nouvelles personnes sur l’exploitation: production, transformation, vente, animation…? Loin d’être un aboutissement, l’ouverture de ce nouveau magasin semble être un nouveau point de départ vers de nouveaux horizons… agri-touristico-péri-urbains !

Guylène BARRE

82 % de producteurs satisfaits ou très satisfaits de leur activité circuits courts. Tel est le constat d’une étude nationale sans précédent conduite auprès de plus de 500 exploitations en France. Une satisfaction très liée à l’autonomie procurée par cette activité et à la reconnaissance sociale liée au contact direct avec le client. Une satisfaction renforcée par le travail à plusieurs : sur la ferme avec des associés, des collaborateurs, des salariés ou dans le cadre de collectif de vente ou de transformation. Car c’est bien la question du temps de travail qui tempère l’enthousiasme pour ce type d’activité. Et relever le défi seul s’avère très compliqué.

••••

• 4 associés

• 3 salariés pour la transformation et la vente

• Agriculture Biologique

• Production valorisée en direct/an :- 150 000 l de lait avec un objectif de 200 000 l- 6 000 volailles- 50 vaches et 50 veaux- 50 porcs avec un objectif de 100.

• Adhérent Bienvenue à la ferme.

LA FERME DE LA GOULPIÈRE

L’étude fait l’objet de synthèses par famille de produits téléchargeables sur notre site internet (rubrique produits fermiers).

la performance technique, économique, sociale et environnementale et favoriser le développement des

Vous pouvez retrouver les autres résultats issus de ce

> par famille de produits :- viande ovine,- viande bovine, - porc/charcuterie,- bovins lait : 7 fi ches «Ateliers»

Projet Lauréat CASDAR 2010 « Elaboration d’un référentiel pour évaluer la performance technique, économique, sociale et environnementale et favoriser le développement des circuits courts de commercialisation » piloté par :

Projet Lauréat CASDAR 2010 « Elaboration d’un référentiel pour évaluer la performance technique, économique, sociale et environnementale et favoriser le développement des circuits courts de commercialisation » piloté par :

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Projet Lauréat CASDAR 2010 « Elaboration d’un référentiel pour évaluer la performance technique, économique, sociale et environnementale et favoriser le développement des circuits courts de commercialisation » piloté par :

> par thème :

- environnement,- social,

Page 4: des producteurs fermiers à Saint-Léger-sous-Cholet Feuille ... · Adèle MAURIN (produits laitiers fermiers)– Tél. 02 41 18 60 26 4. / Feuille de Chou Le drive révolutionne

HYGIÈNE GÉNÉRALE DANS UN ATELIER DE TRANSFORMATION (2 jours)

10 et 17 février 2014 à Ancenis (44)

Renseignement et inscription :Auprès de Yolaine DANARD(Chambre d’agriculture 44) Tél. 02 53 46 60 13

Renseignement et inscription :

HACCP ET GUIDE DES BONNES PRATIQUES D’HYGIÈNE EN ATELIER DE TRANSFORMA-TION À LA FERME (2 jours)

Produits laitiers : 4 et 18 février 2014 à Angers

Autres produits : 7 et 16 avril 2014 à Angers

Adèle MAURIN (Chambre régionale d’agriculture)Tél. 02 41 18 60 26

CRÉER OU DÉVELOPPER UNE ACTIVITÉ DE VENTE DIRECTE (4 jours)

24 février, 17, 24 et 31 mars 2014 à Nantes (44)

Renseignement et inscription :JR. BARRET (Chambre d’agriculture Loire-Atlantique)

Tél. 02 53 46 60 13

NOS PROCHAINES FORMATIONS

Toute personne intervenant dans un atelier de transforma-tion doit être formée aux bonnes pratiques d’hygiène. Cette formation répond à cette exigence règlementaire et concerne à la fois les producteurs et leurs salariés.

Janvier 2014

no 15

Bulletin d'information des producteurs fermiers

des Pays de la Loire

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Bienvenue au drive fermier 53

[[ Vos contacts dans les Chambres d’agriculture ]]

avec la participation financière du Conseil régional des Pays de Loire

44 LOIRE-ATLANTIQUE Jean-Roland BARRET – Tél. 02 53 46 60 13

49 MAINE-ET-LOIRE Françoise LOUIS – Tél. 02 41 96 75 72

53 MAYENNE Isabelle COLLET – Tél. 02 43 67 37 40

72 SARTHE SERVICE TERRITOIRES – Tél. 02 43 29 24 45

85 VENDÉEGuylène BARRÉ– Tél. 02 51 36 83 16

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CRA Pays de Loire : Emmanuelle SOUDAY – Tél. 02 41 18 60 62Adèle MAURIN (produits laitiers fermiers)– Tél. 02 41 18 60 26

4. / Feuille de Chou

Le drive révolutionne depuis peu les pratiques d’achats alimentaires restées jusque là à l’écart de la vague du E-commerce. Désormais vente en ligne ne rime plus uniquement avec vente à distance : avec le drive, internet s’affirme aussi comme un outil au service du commerce de proximité.

Attentifs à ces nouveaux comportements, les producteurs fermiers sont de plus en plus nombreux à intégrer la commande ou la vente en ligne dans leurs circuits de commercialisation, du plus classique (livraison à domicile ou en points relais) au plus innovant comme le drive. Une formule toute récente dans le paysage de la vente directe, dans laquelle ont décidé de se lancer 16 producteurs mayennais du réseau Bienvenue à la ferme. Désormais, ils proposent leurs produits (plus de 200 références) sur un site de vente en ligne avec un retrait des commandes à la Chambre

d’agriculture de Laval le jeudi. En ce début d’année, nous souhaitons donc beaucoup de réussite dans cette nouvelle aventure à toute l’équipe du drive fermier 53.

Leur site de vente en ligne a été développé à partir d’un outil informatique des Chambres d’agriculture destiné à accompagner le développement du E-commerce dans les circuits courts. Près de 20 boutiques en ligne fonctionnent déjà en France avec cet outil, dont 3 en Pays de la Loire. Si le passage au E-commerce figure dans votre liste de projet pour 2014, n’hésitez pas à contacter votre Chambre d’agriculture pour plus d’information !

Nous vous souhaitons à tous une belle et heureuse année 2014 et beaucoup de réussite dans vos projets.

Lydie BERNARDPrésidente du pôle Marchés et services de proximité.

Au drive fermier 53, les clients passent commande avant le lundi minuit sur le site www.drive-fermier.fr/53 et viennent retirer leurs produits entre 16 h 30 et 18 h 30 le jeudi suivant à la Chambre d’agriculture de Laval, située sur la rocade.

Feuille de chouUn partenariat originalDès le départ, Claude BATADIERE, propriétaire du magasin Espace Emeraude de St-Léger s’est investi dans ce projet. Son idée : créer une franchise. Aujourd’hui il est le propriétaire des murs et prend en charge la promotion du point de vente (frais de communication, internet...). Les 4 associés ont investi dans les installations intérieures pour un montant de 170 000 ¤/HT financés à 17 % par le Conseil régional des Pays de la Loire et la CAC, 12 000 ¤ d’apports associés et un emprunt.

La franchise s’élève à 1 % du chiffre d’affaires, le loyer est de 4 000 ¤/mois (sur la base d’un CA supérieur à 600 000 ¤).

Un démarrage prometteurDepuis son ouverture, le magasin ne désemplit pas. Situé dans une zone résidentielle, dans une commune péri-urbaine sans commerce de proximité et proche d’une 4 voies, l’emplacement se révèle un bon choix. Avec1 000 clients par semaine et un panier moyen de 20 ¤, le groupe dépasse ses objectifs. Si cela se poursuit, les producteurs espèrent diminuer le taux de marge de 30 % qu’ils laissent pour l’instant à la structure (atelier de découpe + magasin).

Françoise LOUIS*équivalent temps plein

La Ferme de chez nousUn nouveau magasin de producteursà Saint-Léger-sous-Cholet

Ouvert en septembre dernier, ce nouveau point de vente collectif de 200 m² comprend aussi un atelier de découpe de viandes (porc, agneau, bovin) et de transformation (charcuterie, conserve). Il propose une large gamme de produits issus de différents modes de production (bio, raisonné, conventionnel). Cet outil a permis de créer 6 emplois soit 4,5 ETP* (2 bouchers, 1 charcutier, 3 vendeuses).

C’est au cours de réunions organisées par La Communauté d’agglomération de Cholet (CAC) en 2010 que l’idée a germé. Après 3 ans de réflexion, 4 producteurs se sont associés, complétés par 30 producteurs apporteurs, tous situés à moins de 80 km du magasin. Ils ont été accompagnés par la Chambre d’agriculture de Maine-et-Loire.

3 Meilleurs voeuxpour 2014 !

www.paysdelaloire.chambagri.fr