Décembre 2013 cfao les villes centre de croissance

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DES ACTIVITéS ET DES HOMMES N°72 - DéCEMBRE 2013 Contact RSE « HEALTH BY CFAO » S’OUVRE AU DIABÈTE CFAO élargit le champ d’action de son programme de santé. MARCHÉ CFAO AUTOMOTIVE MET LE CAP SUR LES MOTEURS MARINS Le Groupe affiche de nouvelles ambitions sur le créneau des moteurs hors-bords. LES VILLES, CENTRES DE CROISSANCE

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des activités et des hommes N°72 - décembre 2013

Contact

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« HealtH by CFaO » s’Ouvre au diabèteCFAO élargit le champ d’action de son programme de santé.

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CFaO autOmOtive met le Cap sur les mOteurs marins Le Groupe affiche de nouvelles ambitions sur le créneau des moteurs hors-bords.

Les viLLes, centres de croissance

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sommaireN°72

Monde

CONsTRUiRe UN PROJeT AMBiTieUX POUR CFAO En cette fin d’année, je retrouve avec grand plaisir les équipes CFAO et reprends mes fonctions de Président du Directoire. La période de transition, ces derniers mois, a été assurée par Alain Viry et je l’en remercie vivement. Il a su organiser et bâtir entre les équipes dirigeantes de TTC et celles de CFAO des relations de confiance mutuelle. Elles nous permettront de construire un nouveau projet stratégique pour le Groupe et d’appréhender avec lucidité un contexte moins favorable à nos ambitions. En effet, hormis l’année 2009 au cours de laquelle le Groupe avait été très impacté par la crise économique mondiale, CFAO a, depuis 20 ans, délivré une croissance annuelle de l’ordre de 10 % en moyenne avec une rentabilité opérationnelle toujours supérieure à 8 % du chiffre d’affaires. L’année 2013 marquera un repli de ces performances, certaines de nos divisions ayant observé un ralentissement de leur croissance. Le Groupe a par ailleurs réalisé des investissements, notamment pour le développement de nouvelles activités en matière de biens de consommation courante et de grande distribution, qui offriront à long terme des perspectives attractives pour le Groupe. Ces investissements pèseront sur les résultats de CFAO. Nous avons cette ambition de proposer à nos clients, sur le continent africain, dans les CTOM et en Asie, des produits et services toujours plus adaptés à leurs envies et besoins. Il est également primordial que le Groupe retrouve le chemin d’une croissance rentable. Aussi, les équipes et moi-même seront mobilisés, ces prochaines semaines et au cours des mois à venir, autour de nouveaux développements stratégiques et de l’optimisation de notre organisation. J’ai pleinement confiance dans notre capacité collective à construire ce projet ambitieux pour CFAO et je sais pouvoir pleinement compter sur le support de notre nouvel actionnaire. C’est donc tous ensemble que nous écrirons une nouvelle page de l’histoire du groupe CFAO. Pour conclure, je vous adresse à toutes et à tous, ainsi qu’à vos familles et proches, une très belle année 2014.

05 Grand angle Les villes, centres de croissance

08 Territoire

Le « chemin d’avenir » du Congo

10 L'invité Béatrice Mariotti,

vice-présidente et directrice de la création de l’agence Carré Noir

13 Réussite Géolocalisation : tous les chemins mènent à LOXeA

14 Regards croisés secrétariat général : un pilotage à 360°

16 Marché

CFAO Automotive met le cap sur les moteurs marins

18 Boîte à outils Propharmal, une santé de fer

20 RH & vous Formation : CFAO Automotive roule pour l’efficacité

22 RSE « Health by CFAO » s’ouvre au diabète

23 Qui êtes-vous ? Henry de Fleurelle

Business

Hommes

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Contact des activités et des hommes direCtriCe de la publiCatiOn : Laurence Tovi rédaCtriCe en CHeF : Bénédicte Guillien Crédits pHOtOs : Joan Bardeletti (couverture), Alexandre Bougès, CGLU Afrique, Film Noir studio, groupe CFAO tous droits réservés, isabelle Néry, Thomas Renaut, Patrick sagnes, santé Diabète, sandra saragoussi COnCeptiOn et réalisatiOn : analogue Ont COntribué à Ce numérO : stéphanie Livingstone-Wallace imprimé sur du papier écologique Condat silk avec des encres végétales www.cfaogroup.com

éditorial

richard bielle,PRésideNt dU diRectoiRe

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MondecFao rend hommage à Nelson mandela qui s’est éteint le 5 décembre dernier à Johannesburg.

cela s’est passé le 3 décembre dernier : à l’occasion de la 3e édition des trophées de la maîtrise des risques, la direction de l’audit interne de cFao s’est vu récompenser de deux trophées pour son dispositif de maîtrise des risques. Le Groupe a ainsi reçu le second prix dans les catégories « meilleure contribution de l’audit interne » et « meilleure contribution du contrôle interne ». sylvie Rucar, membre du conseil de surveillance du groupe cFao et présidente du comité d’audit, était aux côtés de l’équipe pour recevoir ces récompenses qui saluent l’engagement de cFao dans l’amélioration de sa maîtrise des risques et dans le renforcement des contrôles internes.

coup double !Monde

l’équipe communication de cFao et la rédaction de Contact vous souhaitent une très belle année 2014 !

l’actualité du Groupe et des filiales continue sur l’intranet mycfao.com

Monde

soMMet afrique france : cfao  y était cFao était partenaire de la conférence « Pour un nouveau modèle de partenariat économique entre l’afrique et la France ». elle s’est tenue le 4 décembre dernier au ministère de l’économie et des Finances, dans le cadre des manifestations du sommet de l’élysée pour la Paix et la sécurité en afrique.

niGeria

NiPeN, fabricant et distributeur exclusif de la marque Bic® au Nigeria, a reçu l’award du « meilleur stylo à bille » de l’année 2013. La cérémonie de remise des prix s’est tenue en décembre et cette belle récompense a fait l’objet d’une annonce à la télévision.

élu Meilleur stylo à bille de l’année

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l’actualité du Groupe et des filiales continue sur l’intranet mycfao.com

caMbodGe

le nouveau royauMe d’audiaprès 5 ans de succès au vietnam, audi confie à automotive asia Ltd, filiale de cFao, la distribution de ses véhicules au cambodge, un pays à forte croissance. Le contrat liant les deux parties a été signé le 5 novembre dernier à Phnom Penh, en présence de nombreux représentants d’audi et de cFao. démonstration de la collaboration fructueuse entre les deux partenaires : un terminal audi, avec showroom et atelier sur 2 200 m2, va bientôt ouvrir ses portes dans la capitale du cambodge.

Monde

le bon réflexe

conscient que l’optimisation de la gestion de l’environnement informatique est un enjeu crucial pour les organisations, cFao technologies a été l’un des tout premiers acteurs à introduire sur le marché africain la solution « iBm PureFlex system et iBm Flex system ». cette infrastructure évolutive regroupe à la fois les notions de calculs et traitement, de stockage et de communication réseau. cFao technologies a déjà mis en place cette solution chez plusieurs clients en afrique de l’ouest et centrale.

caMeroun

allo, c’est pour une peuGeot !du 19 novembre 2013 au 23 février 2014, ce sont les « 14 semaines de folie » chez orange. Pour cette animation, l’opérateur met en jeu 14 lots, dont 13 berlines citadines. L’offre de socada avec Peugeot a été retenue : ce sont donc 12 Peugeot 301 et une 3008 qui seront offertes aux heureux gagnants du concours. Une belle opération de notoriété qui profite à tous !

sénéGal

un défilé très vip Le 31 octobre, cFao motors sénégal a accueilli dans son showroom toyota le défilé de la styliste sénégalaise dasha Nicoué, après 6 ans d’absence. total, ecobank, tv5 et Wari étaient aux côtés de la filiale pour parrainer ce « come back » très attendu. 200 invités et la presse locale se sont pressés dans le showroom aménagé pour l’occasion. cet événement a donné lieu à de nombreuses retombées dans la presse et sur internet et a aussi permis à l’équipe de cFao motors sénégal de mesurer le potentiel événementiel de son showroom pour ses actions futures.

Le 20 novembre dernier, cFao maroc a officialisé la signature de son partenariat avec ecoval, société de traitement des déchets certifiée. a cette occasion, les membres du comité de direction ainsi que les responsables de succursale ont été conviés chez ecoval pour découvrir leurs solutions de traitement.

désormais, les déchets générés par les 8 sites de cFao de casablanca et Rabat seront collectés et traités par ecoval dans le respect des normes environnementales. Un responsable du déploiement a été nommé sur chaque site pour assurer la mise en place du projet et lui donner du retentissement en interne.

Maroc

un projet qui a de l’écho !

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Monde Grand angle

Lieux de vie privilégiés de la classe moyenne, les villes sont les nouveaux poumons de la croissance africaine. Mais pour s’engager dans une urbanisation durable, les gouvernements doivent d’abord investir… et construire.

2 050, Lagos. Chaque jour, des millions de travailleurs em-pruntent le tramway aérien pour rallier les quartiers de la mégapole nigériane. Dans

les rames, cols blancs et employés se cô-toient. Les interminables embouteillages qui bloquaient les rues au début du 21e siècle ne sont qu’un lointain souvenir. La vision paraît trop futuriste ? Et pour-tant. Partout en Afrique, les villes vivent des mutations phénoménales. Les méga-poles essaiment. On compte déjà plus de cinquante villes de plus d’un million

d’habitants, et 415 millions de citadins. En 2050, ils seront 1,2 milliard. Trois afri-cains sur cinq vivront alors en ville.

un avenir très urbainPlusieurs études récentes confirment l’analyse : l’avenir de l’Afrique s’écrira en grande partie dans les villes. Sur les vingt villes au monde qui affichent les taux de croissance les plus élevés, quatorze sont africaines. Luanda, l’Angolaise, compte déjà parmi les villes les plus chères du monde. Lagos, la Nigériane, est l’une des plus attractives : avec 6 000 nou-

les villes, ceNtres de croissaNce

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en 2050, trois africains sur cinq vivront en ville.

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Monde Grand angle

veaux arrivants chaque jour, elle devien-dra même la plus peuplée du continent dès 2015. Dar-es-Salaam, la Tanzanienne, s’annonce comme la prochaine capitale de la classe moyenne africaine, alors que la capitale économique sud-africaine Johannesburg accueillera, selon les pro-jections, les plus privilégiés. Mais cette urbanisation qui s’est véritablement accé-lérée au tournant des années 2000 reste un défi. Car, comme le rappelle l’ONU- Habitat, il ne peut y avoir de développe-ment durable sans urbanisation durable. Pour que la ville devienne un atout, il reste fort à faire. L’Afrique doit tout simplement réinventer sa conception de la ville.

vers une politique de la ville repensée La ville africaine a longtemps grandi de façon anarchique. Absorbant tant bien que mal les flux de migrants en provenance des campagnes, souvent dans des condi-tions très précaires. Au fur et à mesure, les villes se sont étalées. Mais les indispen-sables infrastructures d’assainissement, d’accès à l’eau potable ou à l’électricité n’ont pas suivi. À Lagos, certains quar-tiers n’ont accès à l’électricité que trois heures par jour. Au Soudan, en République Centrafricaine ou au Tchad, une très grande majorité des citadins continue de

vivre dans des conditions précaires. Faute de moyens, les villes sont longtemps res-tées cantonnées à une gestion « pompier », résolvant les crises au cas par cas, avec les moyens à disposition. Mais de plus en plus souvent, les autorités locales changent d’approche et échafaudent de vastes projets. Le programme Alger 2029 ambitionne de doter la capitale algérienne de nouveaux équipements culturels, d’un littoral rénové tout en prévoyant la dépol-lution du cours d’eau local… Pour décon-

gestionner ses transports et repenser son modèle, Dakar s’appuie sur son plan de développement urbain 2025. Lagos, elle, multiplie les projets de transport (bus, train express). Au Cameroun enfin, la Camerounaise Des Eaux s’est fixée pour objectif de garantir l’accès à l’eau potable à 70 % de la population d’ici 2015.

loGeMent : il faut construireC’est en matière de logements qu’il y a le plus à faire. Selon la Banque Mondiale,

ville population (en millions d’habitants) en 2010 en 2025

1 Ouagadougou 1,91 4,8 (Burkina Faso)

2 Dar es salaam 3,42 7,28 (Tanzanie)

3 Antananarivo 1,9 3,9 (Madagascar)

4 Lusaka 1,72 3,5 (Zambie)

5 Abuja 2,01 4 (Nigeria)

6 Nairobi 3,24 6,14 (Kenya)

7 Bamako 1,93 3,63 (Mali)

8 Luanda 4,79 8,92 (Angola)

9 Port Harcourt 1,81 3,37 (Nigeria)

10 Lagos 10,79 18,86 (Nigeria)

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centre-ville de nairobi (Kenya).

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dix des villes qui Grandiront le plus d’ici 2025

taux de croissance 2010-2025

ouagadougou 251 %

dar es salaam 212 %

antananarivo 205 %

lusaka 203 %

abuja 199 %

nairobi 189 %

bamako 188 %

luanda 186 %

port harcourt 186 % lagos 174 %

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les besoins sont tels qu’il faudrait actuel-lement construire un million d’appar-tements et de maisons par an. Consé-quence logique de ce déséquilibre entre la demande et l’offre, les prix s’envolent. Le cabinet Oxford Economics, dans une étude récente « Bright Continent », rappelle que depuis la reprise de l’exploitation pétro-lière au début des années 2000, Luanda est devenue une des villes les plus chères du monde pour les expatriés. Le loyer mensuel d’un appartement de standing y atteint 6 500 $, contre 4 500 à Tokyo ou Moscou et 3 800 à Singapour. N’Djamena la suit de près ! Faute d’une offre suffi-sante, le marché se divise entre logements chers et… précaires. Pour endiguer le phé-nomène, les gouvernements ont lancé d’ambitieux plans de construction : deux millions de logements en Algérie, 50 000 au Cameroun, 10 000 au Burkina Faso… Et depuis 2004, l’initiative des Nations-Unies « villes sans bidonvilles » soutient la pro-duction de logements accessibles.

nouveaux Modes de vieMais le meilleur levier de l’urbanisation reste la croissance économique. Repré-sentant entre 60 et 80 % du PNB selon les pays, les villes africaines attirent une popu-lation plus aisée, plus consommatrice mais aussi plus exigeante quant à son cadre de vie. Pour répondre à ces attentes, pro-gressivement, les villes se transforment. Les constructions en hauteur gagnent du

terrain. D’ici 2050, ils seront quelque 300 millions de citadins à appartenir à la classe moyenne et à dicter de nouveaux modes de consommation. Véritables accéléra-teurs de croissance, ces nouveaux citadins achètent les dernières technologies dans des « malls ». Encore peu nombreux à l’échelle du continent, ces centres com-merciaux géants sont déjà sortis de terre à Rabat ou au Cap en passant par Kinshasa. Parallèlement, de nouvelles activités se développent. Selon le cabinet McKinsey, au niveau du continent, le chiffre d’af-faires des secteurs liés aux services et à la consommation devrait croître de 410 milliards de dollars d’ici 2020. Principales activités bénéficiaires : le commerce de dé-tail, les télécommunications et les services bancaires. En 2030 à Luanda, par exemple, les dépenses alimentaires représenteront moins de la moitié des dépenses des mé-nages, qui privilégieront de plus en plus les loisirs, les voyages, l’équipement…Les économistes le disent : l’évolution des modes de vie accompagne celle des modes de consommation. Un cercle vertueux doit s’engager : si elle est maîtrisée, l’urbani-sation alimentera la croissance, et récipro-quement. Et les gratte-ciels pousseront toujours plus haut dans le ciel africain. ■

Sources : Jeune Afrique spécial n°4 - 2013 - Quand les villes font leur révolution

Bright Continent – Oxford Economics, 2013

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coMMent envisaGez-vous le développeMent des villes africaines ?À l’heure actuelle, l’urbanisation se traduit surtout par une augmentation de l’habitat précaire. Celui-ci touche 62 % des citadins africains, soit 250 millions de personnes. Mais cette étape est un passage obligé : « on n’a que la ville que l’on peut se payer ». L’amélioration du parc de logements ne viendra pas seulement de lourds programmes d’investissements, mais aussi de l’enrichissement de la population. Les gens améliorent eux-mêmes leur logement au fur et à mesure qu’augmente leur niveau de vie.

la ville peut donc être une source de richesse ?Bien sûr. La moitié des citadins en Afrique a moins de 17 ans. en quittant la campagne pour aller en ville, ces jeunes s’offrent un meilleur accès à l’éducation. Dans une ville de 100 000 habitants, la productivité

par habitant est quatre fois supérieure à celle des zones rurales. Les villes sont donc en train de devenir d’immenses réservoirs d’initiatives et de force de travail. il faut laisser le temps à la ville de construire sa propre valeur.

coMMent les GouverneMents peuvent-ils accoMpaGner ou favoriser cette évolution ?Pour la première fois, les présidents du Nigeria et du Ghana ont récemment appelé les pays africains à définir puis à adopter une vision commune de la ville et un nouvel agenda urbain pour l’Afrique. Ces deux leaders proposent de cesser de considérer la ville Africaine comme un handicap ou une source de problèmes, mais bien davantage comme un moteur du développement. Les villes doivent donc faire du développement économique local leur priorité. sans oublier de mettre en place les infrastructures indispensables (réseaux d’eaux, électricité, télécommunications, assainissement) qui permettent de valoriser le foncier et d’orienter le développement urbain… sans le brider.

trois questions à

jean-pierre elonG Mbassi secrétaire Général de l’orGanisation panafricaine cités et GouverneMents locaux unis d’afrique (cGlu afrique)

les villes africaines attirent une population plus consommatrice mais aussi plus exigeante quant à son cadre de vie.

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Le « CHeMiN D’AveNiR » DU conGo

Monde Territoire

capitale : Brazzaville

population : 4,337 millions d’habitants

superficie : 342 000 km2

pib : 13,68 mds $ Source : Banque Mondiale, INED

Acteur économique majeur en République du Congo, à travers les Brasseries du Congo (BRAsCO), CFAO y déploie aussi ses activités de distribution automobile, d’équipement et de produits pharmaceutiques. Le pays est doté d’atouts naturels considérables. L’amélioration progressive des infrastructures du pays devrait favoriser le dynamisme de l’économie, ouvrant de belles perspectives pour le Groupe.

Fiche d'ideNtité

RéPUBLiqUe dU coNGo

réduire la forte dépendance du pays à ses revenus pétroliers, en dotant l’économie d’autres relais de croissance, comme l’activité minière et la pro-duction agricole. Cette diversification nécessite le développement d’infrastructures de base consé-quentes. Des projets se sont déjà concrétisés, par exemple l’expansion du port et la construction d’un aéro-port international. « L’un des projets les plus struc-turants concerne la construction de la route nationale reliant Pointe-Noire, poumon économique du pays, à Brazzaville, la capitale administrative et politique, ex-plique Nicolas Richard, directeur général de CFAO Équipement. Le tronçon entre Pointe-Noire et Dolisie est déjà opérationnel et le reste devrait être achevé d’ici 2015. Cela va ouvrir de belles perspectives pour le pays, l’activité économique et les deux tiers de la population étant concentrés autour de ces deux villes. »

accoMpaGner le développeMent du paysSolidement ancré au Congo, le Groupe profite de ses développements. Les ventes de camions par CFAO Motors ont ainsi largement bénéficié des chantiers en cours. En 2012, elles ont bondi de 59 % ! « Nous proposons des marques répondant aux attentes des clients, précise Claude Sartini, avec une marque premium Renault Trucks, et des camions Dongfeng fabriqués en Chine. Sur le segment automo-bile, nos produits sont adaptés au contexte local, condi-tions de roulage sévères, avec une saison des pluies très marquée et des routes en construction. » De son côté, CFAO Équipement affiche un bilan positif après deux premières années d’activité au Congo. « L’activité pétrolière rayonne sur de nombreux secteurs, analyse Nicolas Richard. Le secteur du bâtiment explose, avec la construction de nom-breux logements à Pointe-Noire. La demande est forte également pour la location de véhi-cules longue durée, pour les matériaux destinés

« Le port en eaux profondes de Pointe-Noire peut accueillir de grands navires avec des capacités atteignant 7 000 conteneurs EVP. Cette façade maritime, avec la possibi-

lité de réceptionner des marchandises et de les trans-porter jusqu’aux zones mal desservies, est un atout considérable », résume Claude Sartini, directeur général de CFAO Motors Congo. Et de ponctuer : « Le Congo a vocation à devenir le corridor naturel des pays voisins ». Bordée par l’Océan Atlantique, la République du Congo dispose en effet d’une situation géographique enviable. Elle s’étend jusqu’à l’intérieur du bassin congolais, délimi-tée par le Gabon, le Cameroun, la République Centrafricaine et la République Démocratique du Congo. Le pays peut donc prétendre jouer un rôle stratégique en Afrique centrale. D’autant qu’il est aussi gâté par la nature, doté de très abondantes ressources. Le 4e pays producteur de pétrole de la région recèle dans son sous-sol des minerais de fer et de cuivre qui, à terme, devraient prendre le relais de l’or noir. Le Congo compte également des terres arables et fertiles, encore peu exploitées, des forêts et surtout le fleuve Congo, le deuxième fleuve le plus important au monde, qui joue un rôle clé pour le transport, l’irrigation des terres et la production hydroélectrique.

un potentiel à exploiter Transformer ces richesses en croissance écono-mique reste le défi majeur du pays s’il veut assu-rer son développement. Le territoire souffre par exemple encore de son retard en matière d’infras-tructures, de système éducatif ou de santé. Le gouvernement semble toutefois déterminé à faire avancer le pays, si l’on en croit le programme du Président Denis Sassou N’Guesso. Sous le nom de « Chemin d’avenir », ce plan ambitionne de

nouveaux projets en vue pour laborex congo, avec le réaménagement de l’agence de brazzaville et le redéploiement des bureaux à pointe-noire.

face à l’arrivée de nouveaux concurrents sur le marché, brasco mise sur l’un de ses principaux atouts : sa réactivité.

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Le « CHeMiN D’AveNiR » DU conGoaux parapétroliers, les ascenseurs mais aussi pour les groupes électrogènes nécessaires compte tenu de la fréquence des coupures d’électricité. » CFAO Équipement entend également partir à l’assaut de nouveaux secteurs : le bois, l’agricul-ture et le traitement de l’eau, en partenariat avec Culligan.

s’adapter à une concurrence plus intenseLe développement en cours du Congo en fait un pays de plus en plus convoité. Les Brasseries du Congo (BRASCO), qui exploitent deux brasseries en partenariat avec le groupe Heineken, vont faire face à une concurrence accrue avec le démarrage d’un brasseur local à Pointe-Noire. « Le marché de la boisson est en croissance régulière et les attraits gran-dissants du pays attirent naturellement de nouveaux acteurs. Nous nous y préparons depuis longtemps et les équipes sont mobilisées. Notre réactivité, notre porte-feuille de marques, notre outil industriel performant, le renforcement des équipes et nos actions de fidélisation des points de vente nous permettent d’aborder l’ave-nir avec optimisme », avance Christian Villa, direc-teur général de BRASCO. La filiale compte aussi sur l’innovation. L’entreprise a lancé de nouvelles marques de bières, dont une bière citronnée et à faible teneur en alcool, très rafraichissante et particulièrement prisée des femmes. Elle a égale-ment mis en place des lignes d’embouteillage en PET afin de cibler une nouvelle clientèle avec un pouvoir d’achat plus élevé, mais aussi les clients plus éloignés des grandes agglomérations. Et pour faire face à la concurrence et répondre aux envies des consommateurs, BRASCO ne lésine pas sur les moyens et multiplie les actions mar-keting. Le « pour vivre heureux, vivons cachés » n’a pas sa place dans l’entreprise. Ainsi, au mois de novembre, BRASCO a organisé deux journées portes ouvertes sur le thème de « L’innovation au

service de la qualité ». Les consommateurs ont pu découvrir l’ensemble des savoir-faire de BRASCO et tout apprendre, ou presque, sur les nouveautés développées dans le portefeuille de marques. S’y ajoutent les sponsorings, notamment de la Copa Coca-Cola, les campagnes en points de vente et les actions événementielles, telles que celles qui ont célébré les 60 ans de la Primus, les 25 ans de la bière Ngok, le lancement de la Primus Radler... BRASO affiche bien ses marques !

l’incroyable destin de laborex conGoAu Congo, Laborex a fait preuve d’une capa-cité de résilience exceptionnelle. Détruite à deux reprises – en 1997 pendant la guerre civile et en

2012 lors de l’explosion d’un dépôt de munitions – l’agence de Brazzaville a dû tout reconstruire. Aujourd’hui, elle semble sur la bonne voie pour retrouver sa place de leader. « En dépit des événe-ments, nous avons réussi à reconquérir 43 % de parts de marché, témoigne Christian Combelas, direc-teur général de Laborex Congo. Cette reconquête repose sur un savoir-faire reconnu, des approvisionne-ments sécurisés et un modèle adapté aux spécificités du pays, avec de forts volumes à Brazzaville et des clients à revenus plus élevés à Pointe-Noire. » De nouveaux projets sont au rendez-vous, avec notamment le réaménagement de l’agence de Brazzaville au sein de locaux neufs et le redéploiement des bureaux à Pointe-Noire. ■

cfao équipement affiche un bilan positif après deux premières années d’activité au congo.

les véhicules proposés par cfao Motors répondent aux conditions de roulage difficiles dans le pays.

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Monde L'invité

qu’attendent les consoMMateurs d’aujourd’hui d’un centre coMMercial ?Les attentes ont beaucoup évolué au cours des dernières années. Le temps du centre commercial, conçu comme un lieu clos voué à la seule satisfaction de l’achat, est révolu. Le consommateur aspire, avant tout, à vivre une expérience agréable dans un espace où il pourra se promener librement, parfois seul, parfois en famille, et où la consommation n’est qu’une activité parmi d’autres. Désormais, il ne vient plus seulement acheter. Il vient cultiver un style de vie. Pour les consommateurs, le centre commercial d’aujourd’hui, c’est un peu la nouvelle place de village ! L’essor du shopping en ligne, qui bouleverse les habitudes d’achats, oblige les commerçants, comme les promoteurs, à repenser les espaces de vente pour s’adapter à ces nouvelles aspirations.

l’ e-coMMerce ne siGne donc pas la fin des coMMerces physiques ?Ce serait une erreur de le penser ! L’e-commerce permet d’effectuer ses achats de façon simple et rapide, avec une grande liberté d’action puisqu’on peut y accéder 24h/24 et 7 jours sur 7. Ce confort indéniable explique pour partie le succès de ce canal. Les consommateurs restent néanmoins attachés aux commerces physiques. Pour maintenir le lien, les marques et les concepteurs de centres commerciaux doivent proposer une expérience sensorielle plus riche. Le client attend un nouvel équilibre entre fonction et émotion. C’est pourquoi, au-delà du modèle digital, les centres commerciaux se réinventent en affirmant une position de « cœur social ».

quelles tendances observez-vous dans la conception des centres coMMerciaux ? La première est clairement la transformation des centres commerciaux en lieux de vie, à travers la création d’espaces multifonctions. Les commerces côtoient des espaces culturels (théâtres, cinémas, musées…), des centres sportifs ou des lieux de divertissement comme des parcs d’attractions. Quelques exemples : le Mall of the Emirates (Dubaï) et sa gigantesque piste de ski, le Coex Mall avec ses 260 boutiques, 64 restaurants, un cinéma IMAX, un aquarium géant, des night-clubs et un musée (Corée du Sud) ou encore le South China Mall (Chine) qui compte 1 500 boutiques, des hôtels de luxe et trois parcs d’attractions à thème. La montée en gamme est l’autre lame de fond. À l’instar de ce qui se pratique déjà dans d’autres secteurs, les centres commerciaux font de plus en plus appel aux codes du luxe dans leur conception architecturale.

et du point de vue du desiGn ?Aujourd’hui, la lumière naturelle pénètre l’espace grâce à la création de grandes verrières,

des murs végétaux ou animés font leur apparition et les couleurs se font plus douces. La nature réinvestit l’espace intérieur pour créer une sorte de bulle d’oxygène. Bref, ça respire ! Cette atmosphère, que l’on retrouve dans la plupart des centres commerciaux actuels, est propice au bien-être et donne envie au client de s’attarder plus longuement dans les allées.

selon vous, quelles sont les conditions de succès des centres coMMerciaux dans les pays éMerGents ? Les pays émergents connaissent un essor de leur classe moyenne qui aspire à un mode de vie occidentalisé. Les centres commerciaux répondent à cette attente. Les standards de qualité sont aujourd’hui quasiment les mêmes partout dans le monde. Je trouve en revanche intéressantes les approches qui consistent à intégrer la culture locale dans la conception même du centre. Une partie du parcours shopping du Morocco Mall ouvert à Casablanca fin 2011, a été conçu à la façon d’un souk ultra moderne. C’est une manière intelligente de croiser consommation, haut de gamme et culture locale. ■

Après l’annonce de CFAO de se développer dans la grande distribution avec l’ouverture de centres commerciaux en Afrique, Contact a demandé à Béatrice Mariotti, de l’agence de design stratégique Carré Noir, d’analyser les évolutions du secteur et les attentes des consommateurs en matière d’expérience d’achat.

« le centre coMMercial d’aujourd’hui, C’esT UN PeU LA NOUveLLe PLACe De viLLAGe»

BéatRice maRiotti vice-présidente et directrice de la création de l’agence carré Noir

diplômée de l’école Nationale supérieure des arts décoratifs, Béatrice mariotti rejoint carré Noir en 1983 en tant que directrice de création. de 1998 à 2004, elle occupe les fonctions de directrice générale et directrice de la création de l’agence. en 2005, elle est nommée vice-présidente de carré Noir. elle est membre du Luxe Pack trends observer : un groupe d’experts qui délivre chaque année une analyse des tendances émergentes du luxe au salon de monaco.

biO express

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Contact - décembre 2013 11l’actualité du Groupe et des filiales continue sur l’intranet mycfao.com

Business120 pharmaciens clients de laborex mali ont désormais accès au nouvel extranet eurapharma.

autoMotive

industries

bientôt un nouvel écrin pour toyota à abidjan événement à abidjan : le 12 novembre, Fabrice desgardin, Président-directeur général de cFao côte d’ivoire, et Junzo shimizu, Président du conseil d’administration de toyota tsusho corporation, ont posé ensemble la première pierre de la nouvelle concession toyota, à treichville. inoue susumu, ambassadeur du Japon en côte d’ivoire, était également présent pour assister à l’événement. Le nouveau showroom, dont la fin des travaux est prévue en 2015, répond à une volonté de modernisation des sites « vitrines » de la marque partout où elle est implantée sur le continent. Une nouvelle concession toyota suzuki a également ouvert ses portes en Guinée équatoriale. L’inauguration a réuni des invités prestigieux, parmi lesquels le Premier vice-Président de la République de Guinée équatoriale, les plus hautes autorités du pays et hiroshi hisatome de toyota motor corporation.

industries

une soirée « so hype » !cFao fait le plein d’énergie au Ghana : le 9 novembre, le pôle industries a lancé la boisson énergisante hype energy. clients, prospects et médias ghanéens ont été conviés à une soirée vitaminée pour ce lancement. Près de 750 personnes ont testé la saveur fruitée et rafraîchissante de hype energy. L’objectif de cFao : distribuer la boisson dans un maximum de points de vente au Ghana.

cFao motors Guinée équatoriale a livré son 7e camion dongfeng à soeguibe (groupe castel). en prime, l’équipe a été conviée à une visite de la brasserie !

des casiers par Milliers pour ppGl c’est parti ! PPGL a démarré la production de casiers à bouteilles au Ghana. Le carnet de commandes pour 2014 affiche déjà 250 000 casiers (100 000 pour Guinness et 150 000 pour saBmiller) et il est estimé à bien plus encore. affaire à suivre !

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12 Contact - décembre 2013

l’actualité du Groupe et des filiales continue sur l’intranet mycfao.com

autoMotive

équipeMent

équipeMent

autoMotive

les clients audi en pôle position audi vietnam soigne ses clients d’hanoï et ho chi minh city : le 9 décembre, les 36 premiers clients d’automotive asia à avoir fait l’acquisition d’un modèle audi ont été invités à prendre la route… sur circuit F1 ! L’occasion de tester la vitesse de modèles sport de prestige tels que le R8 v10 coupé et le R8 spyder v10. Parmi les instructeurs présents à leurs côtés, aditya Patel, vainqueur 2012 des 24 heures du Nürburgring. Une expérience inoubliable !

culliGan : une forMation Multi-pays

cFao équipement cameroun a organisé, au mois d’octobre, une première formation aux produits culligan, marque partenaire de cFao. Les 14 participants francophones ont fait la découverte de la gamme du leader mondial des solutions de traitement de l’eau (potabilisation, dessalement, traitement industriel, purification...) et ont participé à une journée « portes ouvertes » dédiée aux opérateurs privés et publics concernés.

partenariat d’exception Le partenariat entre cFao équipement Rdc et JcB n’en finit pas de produire de belles histoires. après avoir livré leur cinquantième machine à mining contracting services congo, c’est ensemble qu’ils ont participé au Jumping international de Kinshasa, du 22 au 24 novembre, en mettant à disposition deux groupes électrogènes JcB.

un centre sav hiGh tech pour diaMal

matériels de dernière génération, techniciens experts, 14 postes de travail dédiés et vaste magasin de pièces de rechange : c’est l’équation réussie du nouvel atelier de service après-vente ouvert par diamal à Blida, près d’alger. d’une superficie de 1 600 m2, il est consacré aux véhicules légers chevrolet et aux utilitaires et poids lourds des marques daF et isuzu. de quoi permettre à la filiale de renforcer son maillage territorial en algérie.

industries

il l’a fait !

Retournement de situation : le magasin chic shop– qui a pignon sur rue à abidjan – a retiré tous les faux stylos cristal Bic® de ses rayons et accepté de dédier un rayon entier à la marque Bic®. Les équipes commerciales de miPa l’ont aidé dans la sélection des produits à mettre en avant pour la rentrée des classes. L’opération a été une telle réussite que ce distributeur a demandé à disposer d’un rayon Bic® permanent avec la totalité de la gamme distribuée par la filiale de cFao !

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Contact - décembre 2013 13

Business Réussite

À peine un an après avoir lancé son offre de géolocalisation, LOXeA Gabon en fait un véritable levier de stratégie pour son activité de location. Des groupes internationaux présents localement se sont laissés séduire. Fin 2011, CFAO Équipement désigne le Gabon

comme l’un des deux pays pilotes pour le dé-veloppement de son activité de géolocalisation des flottes de ses clients. LOXEA, l’enseigne dédiée à la location courte et longue durée, se rapproche alors de son partenaire Orange,

l’opérateur de télécommunications, pour commencer à équiper des petites sociétés. Tout juste un an plus tard, la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG), gérée par Veolia, publie un appel d’offres portant sur 600 véhicules. « Jusqu’alors, nous n’avions équipé qu’une cinquantaine de véhicules », explique Richard Thouvenin, directeur général de LOXEA Gabon. « Cet appel d’offres constituait un vrai chal-lenge. Nous l’avons vu comme le coup d’accélérateur dont nous avions besoin pour véritablement lancer l’activité de géoloca-lisation ». Cela fait partie d’une stratégie ambitieuse : « Le métier de LOXEA ne consiste pas seulement à louer des véhicules, mais bien à proposer une prestation intégrée de gestion de parc ».

une offre à la carteOpérateur des réseaux d’eau et d’électricité, présent sur tout le territoire gabonais, la SEEG emploie une équipe de techniciens capables d’intervenir aux quatre coins du pays. « Pour ce client, la géolocalisation offre d’énormes avantages, notamment en termes de gestion des déplacements. Grâce à ce système, la SEEG peut en effet identifier le véhicule le plus proche du client pour optimiser l’opération de mainte-nance et rentabiliser au mieux le véhicule », détaille Richard Thouvenin. Forte de ses premières expériences, LOXEA propose à l’occasion de l’appel d’offres des options com-plémentaires : enregistrement du comportement du conducteur, badge de démarrage, bouton d’alarme, arrêt d’urgence... « En mesurant la consommation de carburant, en encourageant les bonnes attitudes au volant et en antici-pant les opérations de maintenance, la géolocalisation contri-bue à améliorer l’entretien et la durée de vie des véhicules », poursuit Richard Thouvenin. Séduite par l’expertise et les recommandations de la filiale de CFAO Équipement, la SEEG apprécie aussi le prix compétitif proposé par LOXEA.

itinéraire vers la croissanceDepuis le 14 octobre, LOXEA déploie les dispositifs sur la flotte de la SEEG à travers tout le Gabon. « Nous avons com-mencé par Libreville où l’installation est réalisée dans leurs locaux. Pour les véhicules en région, une équipe mobile de deux techniciens partira bientôt sillonner le pays et les sites de la SEEG ». L’objectif est de finaliser le déploiement d’ici fin janvier, soit en trois mois et demi. L’appel d’offres de la SEEG a, depuis, inspiré d’autres sociétés : deux grands groupes français ont déjà prévu d’équiper leur propre flotte de systèmes de géolo-calisation avec LOXEA. « En 2013, nous aurons installé ces dis-positifs de géolocalisation sur environ 800 véhicules », évalue Richard Thouvenin qui songe déjà à l’étape suivante. Pour développer encore davantage cette offre, LOXEA mise sur des synergies à travers une offre couplée de géolocalisation et d’assurance tous risques. Avec la géolocalisation, LOXEA sait où elle va. ■

Géolocalisation :

TOUs Les CHeMiNsMèNeNT À loxea

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14 Contact - décembre 2013

Business Regards croisés

biO express

olivier Marzloff secrétaire général

« centraliser le pilotage de certaines

fonctions régaliennes »

Souvent présent au sein des instances gouvernantes de grands groupes, le Secrétariat général a des missions à géométrie

variable selon les entreprises. Chez CFAO, cette entité, que j’in-carne, vise à centraliser la supervision, le pilotage et le contrôle d’une partie des fonctions régaliennes afin d’assurer, en coor-dination avec les autres fonctions corporate, le bon fonctionne-ment du Groupe. Mon périmètre couvre, en interne, les équipes systèmes d’information, juridique et fiscalité, assurances et audit interne. Pour l’externe, il englobe également les relations investisseurs et la communication financière et, depuis peu, le développement et les acquisitions. Depuis le début de l’année 2013, j’ai, par ailleurs, également un rôle dans la coordination avec l’équipe de l’Alliance, une mission qui consiste notamment à faciliter les échanges entre CFAO et TTC. Membre du Directoire et du Comité Exécutif, j’interagis au quotidien avec les membres du comité de direction générale : le président et le vice-pré-sident du Directoire, le directeur financier, le directeur des res-sources humaines et les patrons des divisions qui représentent nos « clients internes ». Coordonner les expertises, entretenir les compétences dans les domaines clés, s’assurer de la maî-trise des risques, contribuer à la conduite de la transformation sont autant de missions qu’il faut animer au quotidien. À ces fonctions, j’ai la grande chance de bénéficier d’une vision à 360° de l’entreprise et de pouvoir mettre à profit l’ensemble de mes expériences antérieures, que ce soit dans la conduite des affaires au quotidien ou dans la gestion de projets stratégiques comme ceux de l’introduction en bourse ou de l’entrée de TTC dans le capital de CFAO. Compte tenu de la culture et de l’ADN de CFAO, c’est une position qui, outre une vision multidisciplinaire, re-quiert a minima un bon sens de l’écoute et du dialogue ! ■

■ 1984/1994 : auditeur externe, PriceWaterhousecoopers■ 1994 : directeur de l’audit interne, groupe PPR■ 1995 : directeur financier, puis secrétaire général,

Pinault Bois et matériaux■ 2004 : executive vice president & chief financial officer,

Redcats Usa■ 2008 : secrétaire général, cFao■ 2009 : membre du directoire, cFao ©

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Le secrétariat général qui compte 60 personnes reste une entité aux contours souvent méconnus. il associe des missions d’expertise et de contrôle et contribue à la conduite de la transformation du Groupe.

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à 360°

secRétaRiat GéNéRaL

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Contact - décembre 2013 15

■ 1981/1987 : responsable service juridique, Feronia international shipping

■ 1987/1993 : avocat, ernst & Young, division droit des affaires et fiscalité des pays en voie de développement

■ 1993 : fiscaliste, cFao ■ 2001 : directeur juridique et fiscal, cFao ■ 2008 : membre du comité exécutif, cFao

biO express

pierre-henri leGrand directeur juridique et fiscal

« assister et contrôler pour maîtriser les risques »

olivier nGuyen-Khac directeur des systèmes d’information

« Jouer le rôle d’une ssii* interne »

Le rôle numéro 1 de la DSI, supervisé par le Secrétariat général, consiste à aligner le sys-

tème d’information sur la stratégie business du Groupe, au siège et en filiale. Pour ce faire, nous établissons un schéma directeur à trois ans mis à jour chaque année avec les responsables de pôles. L’objectif est d’anticiper les besoins à venir, en termes de ressources humaines et ma-térielles, afin d’adapter l’infrastructure infor-matique à l’accroissement des activités. Garante de la politique de sécurité informatique et de son application, la DSI est également en charge de la mise en œuvre et du déploiement des projets informatiques corporate. Nous avons ainsi développé plusieurs applicatifs dédiés aux besoins des métiers, autant de systèmes permettant de gérer achats, stocks, facturation, comptabilité… mais aussi à ceux de la holding (outils de paie, RH, trésorerie, etc.). Nous inter-venons également en support pour accom-pagner les équipes informatiques en filiale.

Au final, nous jouons le rôle d’une SSII interne. Pour être au plus près des enjeux opérationnels, la DSI, composée de 35 personnes, est structu-rée en miroir des métiers. Aux pôles Automotive, Industries, Equipement… s’ajoutent deux équipes transverses pour la technique (infras-tructure réseau, téléphonie, fire wall…) et l’assis-tance maîtrise d’ouvrage, afin d’aider les pôles au moment d’un lancement d’applicatif par exemple. Par ailleurs, un responsable informa-tique local, présent dans chaque filiale, est l’in-terface privilégiée entre le siège et la filiale.Parmi les grands projets de 2014, la création des SI de la nouvelle activité CFAO Retail va beaucoup nous mobiliser. Avec une équipe dédiée, nous piloterons le choix de la solution la plus adaptée (offre et référencement des pro-duits, back office magasin, caisse…) ainsi que l’intégration de ces nouveaux systèmes. Un beau challenge en perspective ! ■

* Société de Services en Ingénierie Informatique

Nous exerçons différentes missions d’assistance et de contrôle, aussi bien

pour le compte de la holding que celui des filiales. Au niveau holding, notre assistance porte sur les opérations d’acquisition et de cession dans les différentes divisions. Cela va de la négociation, à l’examen des diffé-rentes options d’acquisition, en passant par la rédaction des documents associés, la réalisation de l’opération et le suivi par exemple des garanties de passif. En matière de contrôle, nous proposons et mettons en œuvre les procédures qui permettent de sécuriser les principaux actifs du Groupe (titres de sociétés, contrats ou baux et titres fonciers) ou de limiter les risques par le suivi des contentieux. Enfin, nous assurons pour le Groupe les principaux risques liés à son activité (responsabilité civile, trans-port...).Au niveau des filiales, nous assurons les mêmes fonctions que pour la holding. Mais nous avons en plus une mission d’as-sistance sur la conception et la réalisation des opérations complexes de la vie juri-dique des sociétés (fusion, scission, apport partiel d’actifs) et une mission de forma-tion, tant en matière juridique que fiscale. Enf i n, depuis 2013, en qual i té de

compliance officer du Groupe, je propose et mets en œuvre la politique de confor-mité définie par le Directoire, avec l’assis-tance de la direction de la communication et celui des correspondants désignés dans les différentes filiales qui en sont le relais indispensable. Pour exercer ses missions, la Direction juridique, fiscale et des assurances (DJFA) compte une équipe de neuf personnes, do-tées d’une forte expertise sur ces segments pointus, tels que l’assurance, le droit bour-sier pour CFAO, le droit des contrats, le droit fiscal et le droit des sociétés. Cette équipe s’appuie sur un réseau de professionnels implantés dans chacun des pays pour être à même d’apporter la réponse la plus adaptée aux réglementations locales. À l’instar de la DSI, le lancement du pôle CFAO Retail est un projet phare pour la DJFA. Optimisation des structures juri-diques, fiscalité, vérification de la perti-nence des contrats d’assurance : l’objectif est d’adapter notre dispositif au démarrage de cette branche et l’accompagner dans son essor. Nous travaillons aussi avec Olivier Marzloff sur un autre chantier im-portant : les délégations de pouvoir au sein du Groupe. ■

■ 1995/2001 : chef de projet en ssii■ 2001/2007 : responsable des domaines applicatifs, Renault Retail groupe■ 2007 : chef de projet si, cFao automotive■ 2010 : directeur des systèmes d’information, cFao

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16 Contact - décembre 2013

Business Marché

sUR Les Moteurs MarinsCFAO est présent depuis des années sur le marché des moteurs marins destinés à la pêche artisanale. Le Groupe affiche désormais ses ambitions sur le créneau des moteurs hors-bords de forte puissance. il mise sur son savoir-faire technique pour s’imposer comme un acteur incontournable sur ce marché de niche.

Partenaire des marques Yamaha et Suzuki dans 20 pays d’Afrique, CFAO Automotive y distribue des deux roues mais également, et ceci est moins connu, des moteurs hors-bords. L’activité se porte pourtant

très bien, puisqu’elle a connu une progression de 40 % en 2012 avec plus de 2 500 unités vendues. Le Ghana, qui s’est récemment lancé sur la vente des moteurs marins Suzuki, en commercialise par exemple déjà plus de 50 par mois. Le Groupe couvre deux segments complémen-taires : les moteurs de faible puissance (8 à 60 chevaux) principalement utilisés dans la pêche artisanale et les moteurs quatre-temps (60 à 300 chevaux) que l’on retrouve chez les plaisanciers, les industriels, les profession-nels du transport de passagers et les services de sécurité des administrations. « Le marché

des moteurs marins est plus étroit que celui des deux-roues. Mais il présente des avantages com-pétitifs forts. C’est un marché exigeant car il néces-site, sur certains segments, d’avoir des équipes très spécialisées, ce que nous mettons en place depuis plusieurs années à travers des équipes dédiées », explique Thomas Gajan, directeur du départe-ment deux-roues et moteurs marins de CFAO Automotive.

au plus près du terrainLe Groupe s’efforce d’être très présent sur le terrain. Proximité est le mot d’ordre donné aux filiales, particulièrement pour le segment de la pêche artisanale, les clients (une myriade de pêcheurs) étant répartis le long des côtes et des îles environnantes du Sénégal jusqu’au Cameroun. Pour promouvoir leurs produits et services, les filiales multiplient les actions de

proximité. « Nous avons créé un réseau de reven-deurs et de mécaniciens agréés à proximité des cam-pements ou des zones de pêche pour les réparations et la vente de pièces détachées d’origine. Nous en pro-fitons pour sensibiliser les pêcheurs aux problèmes de la contrefaçon », illustre Lionel Ranc, Directeur Yamaha CFAO au Sénégal. CFAO organise égale-ment des tournées de mécanique préventive. Le principe est le suivant : une équipe de mécani-ciens et de commerciaux sillonne les zones afin d’établir des diagnostics gratuits sur le matériel Yamaha et de le réparer si nécessaire. L’occasion de vendre des pièces détachées d’origine ou des produits neufs. « Au Cameroun, nous organisons tous les ans une “Grande campagne de pêche” visant à promouvoir nos produits, complète Joël Eyidi, responsable du département Yamaha de CFAO au Cameroun. Nous travaillons également en par-tenariat avec le ministère de la Pêche à l’origine d’un

CFAO AUTOMOTive MeT Le CAP

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Contact - décembre 2013 17

pourquoi avoir ouvert un centre de forMation réGional yaMaha ?Les moteurs marins hors-bords quatre-temps sont des produits sophistiqués. Les clients ont besoin d’être rassurés et accompagnés lors de l’achat d’un tel moteur. Pour leur offrir un service irréprochable, il était indispensable de former nos équipes de façon optimale pour asseoir leur expertise technique. C’est pourquoi nous avons décidé de mettre en place un centre de formation.

quelles sont ses Missions ?Notre centre a vocation à proposer un programme de formation globale sur les aspects de vente et d’après-

vente des moteurs marins. L’objectif est d’améliorer les compétences techniques des techniciens et des technico-commerciaux sur nos produits. C’est cette crédibilité technique qui permettra de convaincre nos clients de ne plus importer de moteurs hors-bords mais de s’approvisionner chez nous. Ce centre sera opérationnel courant 2014.

quelles sont vos relations avec yaMaha?Yamaha soutient notre vision stratégique du marché des moteurs marins hors-bords. en contrepartie de nos investissements, Yamaha nous accorde des prix d’achat attractifs et un support technique précieux.

trois questions à

étienne audeoud responsable yaMaha, cfao Motors côte d’ivoire

programme destiné à transformer la pêche artisanale en pêche semi-industrielle. Ce plan a pour objectif de soutenir les pêcheurs locaux, qui ne représentent que 15 % du marché. »

devenir une référence sur les Moteurs puissants « Les moteurs marins de forte puissance représentent une niche premium sur laquelle nous avons l’ambition de nous positionner comme un acteur de référence, commente Thomas Gajan. Certains pays affichent un vrai potentiel sur ce type de segment. C’est le cas de la Côte d’Ivoire, dont nous avons fait un pays pilote pour initier notre stratégie.» Ce marché comporte trois types de clients. On y trouve les plaisanciers, avec des attentes fortes en matière de services. Les sociétés privées de transport lagunaire consti-tuent, elles, un segment en forte croissance dans plusieurs grandes capitales africaines. Enfin, les administrations, pour qui ces moteurs servent à équiper les bateaux pour les opérations de sur-veillance des côtes, un enjeu majeur dans certains pays affectés par la piraterie. Pour ces clients, le Groupe cherche à associer la vente de moteurs à des ventes de bateaux. « Entretenir de bonnes relations avec les fabricants de bateaux est un axe stratégique sur le segment des mo-

être au plus près des clients : une stratégie payante.

proximité est le mot d’ordre pour le segment de la pêche artisanale, les clients étant répartis le long des côtes.

teurs puissants, précise Thomas Gajan. Nous avons d’ailleurs formalisé un accord de distribution avec le constructeur Sillinger, avec qui nous entretenons des relations depuis des années.»

l’expertise technique en plusAfficher une totale légitimité technique est indis-pensable pour que CFAO renforce ses positions sur ce marché des moteurs puissants. « Ce type de moteurs requiert une expertise technique pour la vente, l’entretien, la pose des accessoires ou l’accastillage, analyse Étienne Audeoud, responsable Yamaha, CFAO Motors Côte d’Ivoire. Nous misons donc sur cette expertise, sur un terrain où le niveau technique reste limité ». Le Groupe a ainsi ouvert un centre de formation en Côte d’Ivoire. Il a aussi mus-clé ses équipes locales, en puisant directement dans les compétences de Yamaha. L’arrivée d’un ancien responsable technique du constructeur va permettre de consolider l’offre technique et commerciale, former de façon très spécifique les équipes et développer les ventes et l’après-vente de moteurs puissants. « Après des premiers résultats probants en Côte d’Ivoire, nous souhaitons dupliquer notre stratégie dans les pays identifiés comme offrant un fort potentiel : le Sénégal, le Cameroun, le Gabon et Madagascar », détaille Thomas Gajan. ■

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300 GR

LIBÉRATION FINALEDES PRODUITS

Pesée descomposants

Mélange

Compression

Pelliculage(dans certains cas, afin d'enroberle produit)

Blister / PilulierTube

CONDITIONNEMENTPRIMAIRE

CONDITIONNEMENTSECONDAIRE(mise sous étui)

RÉCEPTION DES MATIÈRESET ARTICLES DE

CONDITIONNEMENT /STOCKAGE  

PROCESSUSDE FABRICATION

STOCKAGE

Contrôle par lelaboratoire interne

de qualité

par le laboratoire interne de qualité, le responsable assurance qualité et le pharmacien responsable. Les produits sont ensuite libérés par le Laboratoire National de Contrôle des Produits Pharmaceutiques (LNCPP).

Contrôle, analyseet libération par lelaboratoire internede contrôle qualité

EXPÉDITIONLes clients grossistes-répartiteurs viennentchercher les produits

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18 Contact - décembre 2013

propharMal, UNe sANTé De FeR en septembre 2011, eurapharma a élargi ses savoir-faire à travers l’acquisition de Propharmal. Cette société algérienne est spécialisée dans la production, l’importation et le façonnage des médicaments.

Destination Chéraga, à 15 km d’Alger, pour découvrir l’activité de Propharmal. Près de 180 personnes travaillent en 3x8 sur ce site de fabrication de

médicaments, afin d’assurer une pro-duction continue. Un rythme soutenu, qui témoigne de l’effervescence du mar-ché algérien, deuxième marché africain en valeur derrière l’Afrique du Sud. Avec 4 % de part de marché local*, Propharmal ambitionne de doubler son chiffre d’af-faires d’ici 2018 pour faire passer sa pro-duction actuellement de 16,5 millions d’unités à 40 millions d’ici 5 ans. « Notre activité est tournée vers le marché algérien. Elle repose essentiellement sur la produc-tion et la fabrication de produits sous licence pour le compte des laboratoires », explique Sylvain Noël, directeur du site. « Nous im-portons également des produits finis pour les revendre aux grossistes locaux. Propharmal

façonne également pour les génériqueurs al-gériens (cela représente 10 % de son activité), mais à terme le site se destine à ne travail-ler que sous licence ». Sirops pour la toux, cachets anti-fièvre, aspirine, vitamine C… L’usine produit des médicaments de toute nature, sous des formes liquides, effervescentes et sèches. Parmi ses clients, elle compte Bristol Myers Squibb (Fervex 500, Dafalgan, Abilify…) ou des labora-toires algériens comme Unilab, Generic Lab et AGD Pharm.

une précision pharMaceutique L’activité de façonnage des médicaments est très réglementée. « Nous devons être capables d’assurer la traçabilité des produits et de répondre à des normes de qualité de fabrication, définies dans le cadre des Bonnes Pratiques de Fabrication (BPF) ». Référents dans le secteur, ces textes européens en-cadrent le processus de production pour

assurer la qualité des produits finis. De fait, « des audits réguliers sont organisés par des organismes indépendants et nos clients. Les contrôles qualité démarrent dès la récep-tion des articles de conditionnement et des matières premières envoyées par les clients. Et ils ne s’achèvent qu’une fois le produit expé-dié en dehors de l’usine ! », détaille Sylvain Noël. Analyse des matières premières, tests sur les produits finis, nettoyage des lignes… au total, sur les trois semaines nécessaires pour produire un lot de 13 000 à 27 000 médicaments, celui-ci passera près de deux semaines et demi au laboratoire.

des projets d’optiMisationUn investissement de 7,5 millions d’eu-ros permet à Propharmal d’entamer la ré-novation de ses installations. Elle prendra fin d’ici 2015 et sera l’occasion de réduire les délais des opérations de contrôle qua-lité, d’augmenter la cadence de produc-tion et d’étoffer les équipes. De 180 colla-borateurs aujourd’hui, il est prévu qu’ils soient 260 d’ici 2018. « C’est une période de transformation passionnante et prometteuse pour l’avenir », conclut Sylvain Noël. ■

* en volume des producteurs locaux

Business Boîte à outils

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la politique sociale de cfao distinGuée

la Fondation brasco a financé la construction d’une fontaine à eau publique à tié-tié (pointe-Noire)d’une capacité de 6 m3 destinée à la population de mpaka.

l’actualité du Groupe et des filiales continue sur l’intranet mycfao.com

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632 élèves du secondaire et 151 étudiants en cycle supérieur bénéficient de bourses d’études cFao pour l’année 2013-2014.

À l’occasion de la 6e édition des trophées c&B qui s’est déroulée le 3 décembre 2013, cFao s’est vu décerner le trophée c&B « de la Responsabilité sociale » en reconnaissance de son dispositif de protection sociale en afrique. ces trophées ont pour vocation de récompenser une entreprise, au travers d’un projet réussi en matière de rémunération ou d’avantages sociaux, caractérisé par la pertinence, l’exemplarité et l’innovation. alain Luchez, directeur des Ressources humaines, Yves Rault, directeur Rémunérations et avantages sociaux et emmanuelle damin, c&B manager de cFao, étaient présents à la cérémonie et ont déclaré : « Ce trophée est une belle marque de reconnaissance de notre ambition d’être un employeur de référence, en accompagnant le développement de nos collaborateurs sur le continent africain. » après la mise en place des couvertures santé et prévoyance en 2012 et 2013, un troisième dispositif visant à améliorer les revenus des retraités est à l’étude.

une journée à alGerLe 7 novembre, toutes les équipes des filiales cFao automotive en algérie (soit 584 collaborateurs) étaient réunies pour une journée d’information à l’espace stand all, au cœur de la baie d’alger. La journée a été complétée par un déjeuner convivial en présence d’un humoriste et d’une remise de cadeaux. Rendez-vous est déjà pris pour 2014 !

plus sûre sera la routecFao motors togo met l’accent sur la sécurité routière. avec le soutien de cFao solidarité, la filiale devient partenaire de l’opération nationale « La traversée de la chaussée » organisée par La Prévention Routière togolaise. Grâce à ce partenariat, l’association peut intensifier sa lutte contre les accidents de la circulation dont sont victimes les enfants. 43 écoles vont être protégées par des passages piétons et des panneaux de signalisation. Les élèves en charge de réguler la circulation à la sortie des classes disposeront de gilets, de sifflets et de panonceaux.

l’iMportance du don de sanGLes filiales cFao motors, cFao technologies et Laborex au mali ont mobilisé leurs équipes, mi-décembre, autour d’une journée « don du sang et dépistage volontaire du vih », organisée dans les locaux de cFao motors avec l’appui de la coalition du secteur Privé. Plus de 160 donneurs ont répondu présents.

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20 Contact - décembre 2013

Hommes RH et vous

FormatioN : cfao autoMotive roule pour l’efficacitéPour accompagner son ambition d’accroître la qualité du service à la clientèle, CFAO Automotive a déployé un vaste plan de formation. il vise à renforcer les expertises des équipes dans les domaines de la vente et de l’après-vente, un des moteurs de croissance de la division.

Le développement de la vente et de l ’après-vente est un axe clé de la stratégie de CFAO Automotive. À travers des services à valeur ajou-tée à ses clients, la division

pourra augmenter ses parts de marché. Mais délivrer un service de qualité ne s’improvise pas. Un magasin de pièces de rechange nécessite, par exemple, une bonne gestion des approvisionnements. Indispensables également, la maîtrise des techniques de réception des clients et des véhicules en atelier. Pour optimi-ser ses performances dans ces domaines, CFAO Automotive a voulu homogénéiser le niveau de compétences de l’ensemble de ses collaborateurs sur le terrain. Sous le label « CFAO Automotive Academy », le Groupe a créé un plan de formation made in CFAO.Jean-Christophe Mercier, directeur Pièces, Services & Plan Qualité résume les enjeux : « Le vieillissement des stocks de pièces de rechange oblige à passer des provisions. On parle donc d’un enjeu de ser-vice au client mais aussi de saine gestion de l’entreprise. D’où l’importance de trouver les bonnes solutions : animation, nouveaux outils de réapprovisionnement, et bien sûr formation à distance et présentielle ». Éric Pichon, responsable Marketing, Qualité et Formation CFAO Automotive, à l’ori-gine du plan, ajoute : « En apportant à tous le même niveau d’expertise tous territoires confondus (Afrique francophone, anglo-phone, CTOM…), ce programme de forma-tion structurant a pour but d’aider à gagner en efficacité, se distinguer de la concurrence et donc d’accroître notre business. Il contribue également à faire de CFAO un employeur de

référence, soucieux de l’évolution profession-nelle de ses équipes ».

une forMation personnaliséeCe programme sur mesure initié en 2011, est à destination des fonctions opération-nelles de la division : chefs d’atelier, ré-ceptionnaires, techniciens, responsables pièces et services pour le service après-vente, vendeurs et chefs de ventes… pour la partie commerciale. En amont de la formation, un nouvel outil web est à l’étude pour évaluer au préalable le pro-fil des candidats. « Via un questionnaire en ligne, nous mesurons et validons l’adé-quation des compétences du collaborateur avec la fonction exercée et proposons ainsi

pour optimiser ses performances dans la vente

et l’après-vente, cFao automotive a voulu

homogénéiser le niveau de compétences de

l’ensemble de ses collaborateurs sur le terrain.

un plan de formation personnalisé sur le long terme », précise Éric Pichon. Le plan de formation se compose tout d’abord de sessions organisées en e-learning. L’e-learning permet de former rapide-ment une large population répartie sur divers territoires. Le catalogue de forma-tions comprend une quinzaine de mo-dules pour répondre à tous les besoins : ventes BtoB et BtoC, marques… À ce jour, 25 % des collaborateurs de CFAO Automotive, soit 1 500 personnes, se sont inscrits et 56 % ont déjà démarré cette formation en ligne dont l’état d’avance-ment et le score peuvent être suivis par les managers. « Chez CFAO Motors Bénin, toutes les personnes ciblées, c’est-à-dire 30 sa-lariés, ont suivi au moins un des 15 modules

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FormatioN : cfao autoMotive roule pour l’efficacité

le cataloGue des forMations

18 formations e-learning :■ Techniques de vente automobile en B to B■ Techniques de vente automobile en B to C■ Aspects techniques automobile : les bases■ Aspects techniques automobile : niveau expert■ Argumentaire commercial■ ventes automobile financées + 9 modules dédiés à chaque

marque et aux modèles vendus par CFAO

pour l’activité après-vente :■ Gestion d’un magasin pièces de rechange ■ Réception des clients à l’atelier ■ Gestion de la production atelier

6 formations présentielles pour l’après-vente :■ Gestion d’un magasin pièces de rechange (PR) avec iNCADeA ■ Gestion d’un magasin pièces de rechange (PR) avec AUTOLiNe ■ Fondamentaux de la vente itinérante pièces de rechange ■ Réception active des clients à l’atelier■ Gestion de la production atelier ■ Fondamentaux du magasinier en réception, stockage et

expéditions PR

proposés. Grâce à cette première étape, nous avons pu homogénéiser les compétences des équipes après avoir décelé des niveaux de connaissances disparates, notamment sur l’accueil en magasin ou les connaissances techniques (fonctionnement des châssis, de la transmission…) », explique François Bompart, directeur général de CFAO

Motors au Bénin. « L’e-learning permet d’aller plus loin que les formations délivrées par les constructeurs et de tirer vers le haut les compétences des équipes. C’est pourquoi j’ai aussi souhaité étendre son accès au plus grand nombre dans ma filiale afin de développer la culture d’entreprise sur des thématiques clés pour CFAO comme la satis-faction client, et pourquoi pas susciter des vocations », poursuit-il.

un suivi des proGrès dans le teMpsUne fois cette première brique d’e-lear-ning validée, elle peut être complétée, selon les besoins de chacun, par des for-mations présentielles. D’une durée de deux à trois jours, elles se déroulent en petits groupes de dix personnes maxi-mum et privilégient les exercices de mise en situation. Animées par un professeur homologué par CFAO Automotive, qui utilise les outils du Groupe (informa-tiques notamment), elles sont dispensées, en français ou en anglais, au siège ou lo-calement, dans les centres de formation de CFAO (Kenya, Cameroun…). Fin 2013, 20 nouvelles sessions ont été organisées à l’Île Maurice, Madagascar, La Réunion, au Kenya, au Cameroun ou encore en Algérie. « CFAO a donc opté pour ce qui est aujourd’hui appelé le “Blended Learning”*. Le Groupe se place comme un précurseur en Afrique sur ce type de programmes de for-mation, développé en Europe depuis ces cinq dernières années », précise Éric Pichon. Et le programme ne s’arrête pas là ! « Trop souvent, les acquis ont tendance à se perdre au sortir d’une formation car ils ne sont pas suffisamment réactivés au quotidien », ana-lyse Éric Pichon. C’est pourquoi, désor-mais, à l’occasion de la formation pré-sentielle, le stagiaire s’engage à mener à bien un plan d’actions sur mesure en six étapes, défini en concertation avec son manager et le formateur. « Cette nouvelle démarche fait durer dans le temps les bénéfices des sessions », conclut Éric Pichon. En complément, une action de suivi, réalisée un mois après la formation présentielle, va permettre de mesurer le retour sur investissement du programme pour chaque stagiaire. Les progrès réa-lisés sont observés et une évaluation

le plan de forMation en chiffres

■ 1 500 collaborateurs de cFao automotive inscrits à l’e-learning

■ 20 sessions de formation présentielles organisées chaque semestre

■ 200 salariés et 19 filiales formés entre septembre et décembre 2013

■ 1 200 engagements pris par les salariés cFao automotive à l’issue des formations du 2e trimestre

■ 8 formateurs agréés cFao academy

■ 100 jours de formation présentielle par an

de l’impact sur les résultats et le busi-ness est faite. Le résultat est probant ! À titre d’exemple, après la formation des équipes au Mali dispensée au printemps 2013, la filiale a augmenté ses ventes ad-ditionnelles de 51 % depuis juillet 2013 et a réduit de 10 % sa provision en pièces de rechange budgétée. Les stagiaires apprécient ces formations, à l’instar de Navalona Rakotoarivony, réceptionnaire chez Sicam Madagascar. « Avec l’e-learning et la formation présentielle que j’ai suivis en novembre, j’ai pu approfondir les techniques de réception active avec des exercices de simu-lation qui m’ont appris à bien réagir en toute circonstance, face à un client mécontent par exemple, et à développer mes connaissances en ventes additionnelles. Depuis, je mets en pratique au quotidien mon plan d’action personnel : toujours établir un contact visuel avec un client même si je suis occupée ailleurs, appliquer systématiquement les différentes étapes de la procédure de réception active… Cette formation, très professionnelle et enri-chissante, m’a permis de me perfectionner et d’optimiser le travail pour une meilleure satisfaction client, c’est un vrai plus ! » ■

* Le « Blended Learning » s’entend par une alternance régulière entre cours en présentiel et

e-learning tutoré ou individuel.

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22 Contact - décembre 2013

Hommes RSE

s’ouvre au diabètePour faire face à la progression du diabète en Afrique, CFAO intègre cette pathologie dans son programme de santé « Health by CFAO ». Désormais ouvert à plusieurs maladies chroniques, ce programme permet aux collaborateurs de devenir de véritables acteurs de leur prévention.

Le diabète touche aujourd’hui plus de 366 millions de personnes, soit 8 % de la population mondiale. Selon la Fédération Internationale du Diabète, le nombre de personnes affectées devrait dépasser 550 millions d’ici à

2030. Les trois quarts habiteront dans les pays en développement et la pathologie sera l’une des principales causes d’invalidité et de décès dans le monde. Le continent africain n’est pas en reste. On estime qu’au cours des 20 prochaines années il connaîtra un doublement de la prévalence du diabète, de 3,5 % à 7 %, la progression la plus importante observée. En cause : les modifica-tions des modes de vie, avec notamment une ur-banisation croissante entraînant une transition nutritionnelle, une baisse de l’activité physique et une forte augmentation du surpoids.

aMéliorer la préventionLe diabète est une maladie chronique non trans-missible. Non traitée, ses conséquences peuvent être très graves, allant de complications invali-dantes jusqu’à la perte de la vue, des amputa-tions ou le décès... « Ce problème concerne d’autant plus les entreprises qu’il touche directement la popu-lation active âgée entre 30 et 50 ans et peut impac-ter leur productivité : arrêts de travail, limitation de l’activité et de la durée de la vie active » commente Johanne Payen, responsable des programmes RSE. CFAO a donc décidé d’élargir son périmètre d’actions, en intégrant le diabète dans son pro-gramme « Health by CFAO » jusqu’à mainte-nant surtout dédié à la prévention du VIH/sida. Laurence Tovi, directrice de la communication et de la RSE de CFAO précise : « L’intégration du dia-bète dans Health by CFAO marque une étape impor-tante. C’est un premier pas vers un programme de santé transversal et multi-pathologies. Cette démarche glo-

bale de sensibilisation et de prévention s’inscrit dans le cadre de la couverture maladie pour tous et dans la volonté du groupe CFAO de se positionner en tant qu’employeur de référence en Afrique ».

Pour atteindre son objectif, CFAO s’est rappro-ché d’un partenaire expert : Santé Diabète, la première ONG internationale travaillant sur cette pathologie en Afrique. Ensemble, ils définissent actuellement les contours d’un programme global avec une phase pilote dans trois pays d’Afrique de l’Ouest.

priorité à la pédaGoGie Fort de l’expérience acquise avec le programme VIH avec l’appui d’Entreprises & Santé, ancien-nement Sida-Entreprises, la méthodologie mise en œuvre sera dupliquée pour le diabète. La première étape consistera, début 2014, en la

réalisation d’un diagnostic des risques au sein de plusieurs filiales. À partir de cet état des lieux, Santé Diabète et CFAO travailleront sur un kit d’outils pédagogiques à destination des salariés et des directions générales : plaquettes de sen-sibilisation, posters, brochures. Parallèlement, Santé Diabète identifiera les acteurs clés dans chaque pays : médecins référents, associations spécialisées, centres de dépistage et de prise en charge du diabète, avec à la clé un annuaire mis à la disposition des filiales. Le but est de les  accompagner au mieux dans la mise en œuvre de ce programme de santé qui couvrira les différents volets : éducation, prévention, dépis-tage, et accès au traitement. « Notre ambition est de répondre de manière spécifique aux besoins, avec une méthodologie simple et des outils adaptés, dès lors que la prise en charge est disponible dans le pays », précise Johanne Payen. ■

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Contact - décembre 2013 23

Hommes Qui êtes-vous ?

Henry de Fleurelle a eu l’opportunité de réaliser un volontariat international en entreprise (v.i.e.), durant

deux ans, au sein de la filiale marocaine de CFAO, Asian Hall, située à Casablanca. Une mission formatrice

qui s’est soldée par une embauche dans le Groupe.

Alors qu’il prépare une maî-trise de finance à l’Institut de Gestion de Rennes en 2008, Henry découvre CFAO à l’occasion d’un stage de trois mois à la direction des

financements et de la trésorerie du Groupe, à Sèvres. « J’y ai fait des rencontres profession-nelles marquantes. J’ai notamment beaucoup appris de mon tuteur, Benoît Kerloc’h, alors directeur des financements et de la trésorerie ». Cette première expérience lui aura permis d’apprendre le métier et de tisser des rela-tions solides avec ses contacts.

une envie d’international Une fois son stage achevé et son diplôme en poche, Henry décide d’effectuer une année de césure. Destination l’Écosse, afin d’étudier la finance à l’Université de Glasgow pendant six mois, puis le Népal pour découvrir la région durant trois mois. « Je partais pour la première fois en voyage à l’étranger et j’y ai vite pris goût ! Cela m’a ouvert à de nouveaux horizons et à d’autres cultures ». Pendant cette période, il continue à échan-ger avec ses contacts chez CFAO et à suivre l’actualité du Groupe, marquée notamment par son introduction en Bourse en 2009.

l’opportunité du v.i.e. De retour en France, Henry décide de suivre un Master à l’Université Paris X de

Nanterre. À l’issue de son stage de fin d’an-née, il est contacté par Daniel Fromentin, alors directeur adjoint pour la zone Maghreb/CTOM de CFAO Automotive. « Il m’a proposé de partir en V.I.E pour le Groupe, à Casablanca. J’ai immédiatement accepté cette opportunité ».Voilà une belle occasion en effet de découvrir CFAO par ses filiales situées de l’autre côté de la Méditerranée. « Quelle autre mission m’aurait permis de comprendre comment fonctionne CFAO de l’intérieur, comment se fait le business et quels liens unissent une filiale à un groupe, notamment en finance ? ». Sitôt dit, sitôt fait : Henry part travailler comme responsable administratif et finan-cier en septembre 2010 chez Asian Hall, une filiale de CFAO spécialisée dans la com-mercialisation de véhicules chinois. « J’avais pour mission d’encadrer une équipe de deux comptables et une caissière alors que je n’avais que 23 ans ! Ce V.I.E. m’a permis d’accéder à des responsabilités et à une autonomie que je n’au-rais pas pu obtenir en France à cet âge. Il a eu l’effet d’un véritable accélérateur de carrière ». Henry était ainsi le référent du reporting de la filiale vis-à-vis du Siège. Il devait veiller à la bonne gestion des encaissements et de la trésorerie ou encore s’assurer du respect des contrôles internes. « J’étais au cœur de l’action, ce qui a rendu cette mission particu-lièrement intéressante. Mon contrat ayant été reconduit, je suis finalement resté deux ans au

biO express

■ 2008 : diplômé d’une maîtrise iae-iGR en finance (institut d’administration des entreprises / institut de Gestion de Rennes)

■ 2008-2009 : année de césure ■ 2010 : analyste financier pour des fonds de

capital investissement, BPce (stage de 8 mois) ■ 2010 : départ en v.i.e. à casablanca,

responsable administratif et financier■ depuis 2012 : Business controller,

cFao automotive, sèvres

Maroc. J’ai beaucoup appris de cette expérience et j’ai eu la chance de pouvoir découvrir un pays que je ne connaissais pas », s’enthousiasme-t-il. Bien intégré dans la communauté fran-çaise locale, Henry a tissé des liens durables à Casablanca, où il a notamment rencon-tré sa future femme, elle aussi en V.I.E. Il a également créé un club dédié aux expatriés travaillant en V.I.E. « Ce projet, initié avec un groupe d’amis, a été lancé en février 2012. Notre but est d’organiser des rencontres mensuelles entre professionnels français venus s’installer dans la région ».

une voie bien tracéeDès le mois de juin 2012, Henry prépare son « après V.I.E. » et postule aux offres de mobilité du Groupe. Il rencontre de nou-veau Daniel Fromentin, qui lui propose de rejoindre son équipe en tant que Busi-ness Controller pour CFAO Automotive, à Sèvres. « Mon expatriation a été une grande richesse : elle m’a permis de connaître le Groupe, de maîtriser les rouages de mon métier, et de me construire un réseau qui facilite mon activité au quotidien ». ■

henryde fleurelle

business controller, cfao automotive à sèvres

v.i.e. : UN ACCéLéRATeUR

De CARRièRe

qu’est-ce qu’un v.i.e. ? vie et viA, pour volontariat international en entreprise ou en Administration. Ce statut permet à des jeunes de 18 à 28 ans d'effectuer une mission de 6 à 24 mois quelque part dans le monde, en échange d'une rémunération. Pour beaucoup, c'est un bon moyen de découvrir le monde de l'entreprise tout en étant immergé dans une autre culture. À ce jour, six jeunes effectuent des missions au sein des filiales du Groupe, principalement en Afrique. CFAO a pour la 3e année consécutive sponsorisé le Grand Prix vie viA Afrique, un concours qui récompense les trois meilleures initiatives de vie ou viA de l'année sur le Continent.

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