EDITO

Dernière Gazette de l’année et

peut-être la dernière.

Le 21 décembre 2012, il est

dit (selon une obscure prophé-

tie Maya) que ce sera la fin du

monde. Mais comment inter-

viendra cette fin ou début de

fin? Sera-t-elle d’origine natu-

relle? Entre autres exemples,

des volcans en irruption suivi

d’énormes tremblement de

terre provoquant des tsunamis

qui détruiraient tout sur leurs

passages et des nuages des

cendres volcaniques interdisant la

lumière du jour pour des siècles et des

siècles, amen. Ou viendra-t-elle de

l’espace. Là on ne peut rien y faire.

Sera-t-elle d’origine humaine? Com-

me le dérèglement climatique dû à la

pollution, provoquant des catastro-

phes (dites aussi naturelles d’ailleurs)

comme des ouragans gigantesques

(c’est à peine un pléonasme), des

inondations alternant avec de longues

périodes de sécheresse détruisant les

récoltes, et j‘en passe. Cette hypothè-

se est des plus probable, on en voit

déjà les signes. Aujourd’hui, de nom-

breux pays détiennent la Bombe, et là

ça serait brutal. Autre possibilité, un

bouleversement économique, causé

par un système induisant des crises à

répétition, laissant sur le « carreau »

foultitude d’humains qui un jour déci-

deront de se révolter et ça

fera des guerres.

Allez, tout ça c’est de la

fiction. Vous retrouverez

votre Gazette préférée en

2013.

En cette fin d’année, je veux

vous souhaiter particulière-

ment toute la réussite que

vous désirez en vous disant

que vous êtes le ou la seul(e)

responsable de votre avenir,

qu’il est entre vos mains.

Personne ne le fera à votre

place.

Dans cette gazette vous trou-

verez un hommage particulier à

Anne Lamothe décédée récem-

ment, un reportage sur la vie à

l’épicerie de Rion, la genèse de

l’Arbre à Pain, le mot du mai-

re de Saint-Yaguen Vincent

Lesperon et bien sûr les chro-

niques habituelles.

S.Bruey

LE MOT DE LA PRESIDENTE

C’est en fin d’année que, pour soutenir

l e s a c t i o n s c a r i t a t i v e s , o n

fait traditionnellement appel à

la générosité qui peut prendre la forme

de concerts ou de spectacles au profit

de L’Arbre à Pain.

Cette année encore nous ne dérogerons

pas à la règle, et vous verrez en derniè-

re page un coupon de réponse à ren-

voyer, si vous le souhaitez, à l’associa-

tion avec votre don.

Sachez que ce don nous permet, non

seulement d’aider quelque 650 person-

nes défavorisées mais aussi de contribuer à notre ob-

jectif d’accompagnement socio professionnel des de-

mandeurs d’emploi.

Ce sont les petites gouttes

qui font les grandes riviè-

res, aussi un don, si petit

soit-il, est très utile et sera

exclusivement affecté aux

missions de l’association,

telles que définies dans les

statuts de L’Arbre à

Pain. En retour, un reçu de

déduction fiscale vous sera

délivré.

Votre geste nous conforte-

ra dans notre objectif pre-

mier; celui de tendre la main à ceux qui veulent s’en

sortir.

D’avance un grand merci !

Sommaire :

1 Edito / le mot de la

présidente

2 Vincent Lesperon/

Hommage à Anne Lamo-

the.

3 Quelques conseils

d’économie.

4/5 la vie à l’épicerie de

Rion

6 organigramme/genèse

7 Les produits du mois

8 Appel aux dons

GAZETTE De

L’Arbre à Pain

GAZETTE 21

Décembre 2012

« La bonté est la seule valeur qui, dans ce monde d’apparences, peut se revendiquer com-

me une f in en soi » Wi l l iam Somerset Maugham (écr ivain br i tannique, 1874 -1965)

La commune de Saint-Yaguen, à son niveau et avec ses moyens financiers, a toujours privilégié un parte-

nariat avec les associations d’insertion du Pays Tarusate.

La Régie Rurale à sa création puis l’Arbre à Pain, comme dans les autres communes, sont intervenus avec

les chantiers d’insertion pour des travaux d’entretien de l’environnement et de restauration de notre patrimoine :

mur du cimetière et son porche d’entrée, peinture extérieure de l’ancien préau qui est devenu maintenant un lieu de

rassemblement convivial pour toutes les générations de la commune.

Ces travaux réalisés par les salariés de l’association sont de bonne qualité.

Le Centre Communal d’Action Sociale de Saint-Yaguen, en collaboration avec les assistantes sociales du

secteur (MSA et Conseil Général), lors de signalement des personnes dans le besoin, participe financièrement avec

des bons d’achat auprès des épiceries sociales de Rion des Landes et de Tartas.

Depuis quelques mois, la volonté de la Mairie de Saint-Yaguen est de travailler avec les producteurs lo-

caux pour l’approvisionnement, en circuits courts et de proximité, de la cantine scolaire. Cela permet à notre canti-

nière de cuisiner des bons produits et aux enfants d’avoir un apprentissage du goût avec des denrées de qualité tout

en respectant du mieux possible les productions saisonnières. Des légumes bio et bien sûr ceux qui sont produits au

jardin de Souprosse sont au menu de notre restaurant scolaire.

La solidarité est une valeur que la Municipalité de Saint-Yaguen essaie de faire vivre au quotidien.

Tous les premiers vendredi de chaque mois, les élus du Conseil Municipal tiennent une permanence pour

récupérer des textiles qui sont destinés aux associations caritatives : secours populaire, secours catholique, Landes

partage.

Toutes ces actions permettent à partir de notre collectivité de maintenir aussi un lien social.

Notre société est en constante mutation.

L’égoïsme, l’individualisme priment sur les actions collectives. Des injustices sont encore flagrantes et

elles entraînent des exclusions et de la précarité.

Dans ce contexte, le rôle et les actions menées par l’Arbre à Pain sont très importantes pour notre territoire.

Je remercie les responsables de l’association de m’avoir permis de m’exprimer dans ce journal et je veux

saluer leur engagement au service des autres et plus particulièrement des plus démunis et des fragilisés.

Vincent LESPERON, Maire de Saint-Yaguen

L’Arbre à Pain pour une solidarité au quotidien

Page 2

Anne n’aimait pas les honneurs, ni

se mettre en avant. Il nous semblait

toutefois incontournable de lui ren-

dre un hommage.

Membre du Conseil d’administra-

tion depuis plus de dix ans, elle

n’hésitait pas à faire plus de 100

kilomètres pour apporter une aide

hebdomadaire à l’épicerie de Rion

des Landes.

Son engagement à L’Arbre à Pain

était prépondérant, membre actif

depuis le début de l’activité des épi-

ceries. Elle était un soutien infailli-

ble auprès des équipes.

Anne était une personne altruiste,

toujours à l’écoute de son entoura-

ge. Même les derniers temps où elle

était alitée elle ne manquait pas de

demander des nouvelles de chaque

salarié et bénévole, soucieuse du

devenir de tous.

Elle était également attentive à ce

que nous gardions l’objet princi-

pal de l’association et n’hésitait

pas à nous mettre en garde quand

elle le jugeait bon.

Son attachement à L’Arbre à Pain

était si fort qu’elle avait prévu

que, lors de ses obsèques, les

dons soient au profit d’associa-

tions dont elle était membre. Ce

geste est l’illustration même de sa

grande générosité. Nous en profi-

tons pour réitérer nos remercie-

ments à son époux et ses enfants

pour avoir accédé à son souhait.

Nous garderons d’Anne l’image

d’une femme élégante, simple,

passionnée et intègre.

UNE VRAIE BENEVOLE !

Anne, une personne altruiste, toujours à

l’écoute de son entourage.

« Quand le soleil s’éclipse, on en voit la grandeur. » Sénèque (philosophe latin, v. 2 av. J.– C.-65 apr. J.– C.)

Page 3 Année 2012 n°21

« I l y a des choses qui dépendent de nous, et d’autres non. Rien ne sert de vouloir changer

ce qui ne dépend pas de nous, c’est peine perdue » EPICTETE

Les économies d’énergie concer-

nent beaucoup de domaines:

A la maison avec le chauffage

pour commencer.

-Si vous le pouvez, programmez

votre chauffage pour qu’il ne chauf-

fe pas lorsque vous n’êtes pas là ou

la nuit dans certaines pièces.

-Le soir, fermez vos volets et vos

rideaux, ils agissent comme des

isolants.

Eteignez votre chauffage quand

vous aérez.

-Ne placez pas de meubles devant

vos chauffages et ne faites pas sé-

cher de linges dessus.

-Entretenez régulièrement vos

convecteurs.

L'ADEME recommande d'éviter de

faire tourner les lave-linge, sèche-

linge et lave-vaisselle en périodes

de pic. Il est également recomman-

dé de ne pas trop voire pas du tout,

chauffer les pièces lorsqu'elles sont

inoccupées. Et de rappeler que

"19°C suffisent dans les pièces à

vivre et 16°C pour les chambres".

L’éclairage

-Vérifiez la puissance de vos am-

poules (elle est indiquée sur

l’ampoule) et remplacez les am-

poules que vous jugez trop puis-

santes dans les pièces où ce n’est

pas forcément nécessai r e .

-Achetez des ampoules basse

consommation dans les pièces que

vous allumez le plus souvent

(cuisine, séjour).

-Evitez d'utiliser des lampes à ampoule

halogène : une seule de ces ampoules

peut consommer autant que 10 ampou-

les classiques.

-Nettoyer vos ampoules .

-Profiter au maximum de la lumière du

jour.

-utilisez des luminaires solaires pour

éclairer votre jardin.

Les économies, c’est aussi l’au-

tomobile.

-Privilégiez les itinéraires avec le

moins d’agglomérations possible

si vous avez le choix.

-Ayez une conduite le plus calme pos-

sible et n'accélérez pas trop fort, c'est là

que vous consommez le plus

-Lissez votre vitesse: Plutôt que de rou-

ler à 80 sur une portion limitée à 90 et à

100 sur une portion limitée à 110, rou-

lez à 90 tout le temps.

-Anticipez les ralentissements et profi-

tez de votre élan. N’accélérez pas si le

feu est rouge devant vous par exemple.

-Coupez votre moteur aux feux rouges.

-Utilisez votre régulateur de vitesse si

vous en avez un, vous pourrez écono-

miser jusqu'a 1 litre aux 100kms.

-Vérifiez régulièrement la pression de

vos pneus et sur gonflez les légèrement.

-Ne chargez pas votre véhicule inutile-

ment.

L’eau aussi est importante.

EN CUISINE.

-Lavez votre vaisselle au lave vaisselle,

c'est beaucoup plus économique :

-de 5 à 100 litres d'eau gagnés par

vaisselle.

-Pour le lave vaisselle :

-Limitez vous au programme éco

qui suffit très souvent même avec

des casseroles et des poêles dans

le lave-vaisselle.

-N'utilisez pas le prélavage : en

général les objets qui se lavent

mal ne se seraient pas mieux laver

avec un prélavage : faites les

tremper et lavez les à la main.

Dans la salle de bain: -On dit qu'il faut mieux prendre une douche qu'un bain. C'est vrai dans la plupart des cas mais cela dépend en fait du temps que vous restez dans la douche. Si vous n'avez pas de réducteur de débit sur votre douche, à partir d’1/4 d’heure, il est plus économique de prendre un bain qu’une douche. -Attention aux robinets que vous laissez couler : pendant le brossa-ge des dents (sensibilisez vos en-

fants) ou le rasage. -investissez dans des réducteurs de débit pour la douche et le lava-bo qui vous feront économiser de l'eau tout en gardant une puissan-ce identique (n'en mettez pas sur le robinet de votre baignoire, vous ne ferez que perdre un peu plus de temps à la remplir !!!) P o u r l e s é c o - m a x : -Placez une brique dans votre chasse d'eau. Les fuites Ou peuvent se trouver les fuites ? -un rob ine t qu i gou t t e . -un filet d'eau constant dans les toilettes -une fuite dans un tuyau invisible .

Quelques conseils d’économies d’énergie?

Page 4

Après notre visite à l'épicerie sociale de Tartas, visite relayée dans le dernier numéro

de la gazette, voici celle de Rion, un parallélisme qui laisse à chacune des deux struc-

tures sa spécificité.

L'épicerie sociale de Rion fut la première créée. C'était il y a plus de dix ans. Elle s'installait rue Pégaule, juste

après le passage à niveau dans un local mis à disposition par la mairie par la mairie. Aujourd'hui, l'épicerie est

toujours là... Il faudrait même pousser les murs pour contenir toutes les marchandises et recevoir tous les

bénéficiaires.

"Dans vingt ans vous serez plus déçus par les choses que vous n'avez pas faites que par celles que vous avez faites. Alors sortez des sentiers battus. Mettez les voiles. Explorez. Rêvez. Découvrez."

[Mark Twain]

Devant l'entrée un fourgon boxer et, à

l'arrière, un camion frigorifique, les deux

véhicules indispensables pour travailler.

C'est Philippe qui conduit les véhicules

et veille à leur entretien mais comme il

lui est difficile de conduire deux ca-

mions en même temps il a initié les fil-

les qui maintenant conduisent le ca-

mion quand c'est nécessaire.

Une sacrée équipe

Philippe... il y a dix ans qu'il est là et Gi-

nette était présente lors de son recrute-

ment, un choix dont elle se félicite tous

les jours. C'est qu'ils font équipe ces

deux-là. Même génération, même galère

et même désir de s'en sortir en entrai-

nant les autres à leur suite. Philippe

assure l'approvisionnement des épice-

ries de Rion et de Tartas. Il va chercher

la marchandise à la Banque Alimentaire

et assure la ramasse auprès des parte-

naires fournisseurs de L'Arbre à Pain

(Carrefour Express, Les fermiers landais

et autres groupements d'achat).

C'est lui aussi qui assure la gestion des

stocks avec le logiciel Escarcelle qu'il a

dû apprivoiser avec l'aide de Martine

car auparavant il n'avait jamais touché

à un ordinateur.

L’épicerie sociale de L‘Arbre à Pain

Page 5 Année 2012 n°21

"Quand on travaille pour plaire aux autres on peut ne pas réussir, mais les choses qu'on a faites pour se contenter soi-même ont toujours une chance d'intéresser quelqu'un."

Marcel PROUST

C'est lui aussi qui compte et compare : en 2005, dit-il, on

remuait 45 tonnes de marchandise. En 2011, 120 ton-

nes et en 2012 le chiffre sera encore plus élevé. Et la

marchandise, on la charge, on la décharge, on la stocke,

on la range, on la met en rayon puis on la porte à Tartas

donc on charge, on décharge et le cycle recommence. Et

c'est ainsi que les 120 tonnes sont vite multipliées par

trois, par quatre. C'est pour cette raison que le frigorifi-

que a été acheté, pour éviter les multiples manutentions

(mise en container frigorifique). C'est ainsi que «on porte

moins et on jette moins». De ce fait sont réalisées des

économies de fatigue et de marchandise. De même que,

pour soulager le dos, les muscles un transpalette a été

acheté récemment.

Des salariés soutenus par des bénévoles

Le travail s'améliore chaque jour et les nouveaux horai-

res ont bien simplifié le travail de chacun. A Rion le lundi

pour nettoyer, ranger et mettre en place et réceptionner

la marchandise, le mardi complet pour recevoir les béné-

ficiaires et, à Tartas, le vendredi toute la journée. Et tout

le monde est là en même temps, les filles, Ginette et

Philippe ainsi que certains bénévoles fidèles comme Isa-

belle ou Nicole toujours là le mardi pour servir et aider.

Isabelle déclare : « les gens en ont besoin et moi aussi

j'en ai besoin » car pour elle le bénévolat n'est pas un

vain mot. D'autres bénévoles sont là aussi pour soutenir

les équipes. C'est que les salariés qui travaillent à l'épi-

cerie sociale sont en contrat d'accompagnement dans

l'emploi. Elle apprennent un métier, même si leur projet

personnel peut les conduire vers d'autres horizons. Cer-

taines réapprennent à travailler et petit à petit repren-

nent confiance en elles. Valérie, Lucie, Marion, Audrey,

Virginie.... toutes, pendant six mois, un an ou deux ans,

cela dépend de leur contrat, auront appris un vrai métier

dans une ambiance chaleureuse et avec une équipe dy-

namique.

On parle, on parle... midi a sonné

depuis un moment... de l'arrière

boutique de bonnes odeurs arri-

vent... C'est l'heure du repas qu'ils

prennent tous ensemble comme

une famille.

Page 6

Pour trouver des réponses adaptées à la situation de chacun, un certain nombre d’institutionnels (représentés par

les logos en dernière page) nous apportent aides et soutiens.

Au confluent de l’économie et du social, L’Arbre à Pain intervient non seulement sur le présent dans le règle-

ment de situation d’urgence, mais encore sur l’avenir en cherchant des solutions pour construire des parcours.

Chaque insertion réussie est une victoire sur la fatalité et reste un combat de chaque jour.

En 1997 nous étions une petite douzaine à nous réunir sur Tartas, pour évoquer la difficulté de vivre avec le seul

RMI. Deux professionnelles nous aidaient à confronter nos problèmes, exprimer nos besoins, identifier le poste sur

lequel nous nous privions le plus pour faire des économies. Car nous avions tous, comme tout un chacun, des factu-

res incompressibles qu'il nous fallait bien honorer ; loyer, électricité, eau, chauffage … On arrivait à la conclusion

unanime que c'était le budget alimentaire qui nous posait le plus problème, celui sur lequel nous « tirions » le plus.

Comment faire ses courses à moindre coût tout en mangeant décemment ?

La création d'une épicerie sociale nous apparut comme une évidence. Mais comment faire ? Ce n'était pas la bande

de bras cassés que nous étions, qui allait savoir. Nos deux anges gardiens à raison d'une réunion par mois nous fi-

rent prendre conscience que si nous le voulions, nous

le pouvions. Nous devions seulement pousser et ou-

vrir les bonnes portes, demander les aides nécessaires

pour un départ en confiance, avoir un local et un petit

budget pour démarrer. Ce qu’elles firent pour nous

jusqu'à obtenir une convocation au conseil de la com-

munauté de communes. Il nous fallait trouver les

mots pour exprimer nos besoins, et là, Ginette fut

sublime.

On nous alloua un crédit de 50 000 francs, un local à

Rion, dans l'attente de celui de Tartas qui nous fut

promis.

Et vogue la galère. La suite … vous la connaissez !

Pierre.

"Souvenez vous que le bonheur dépend non pas de ce que vous êtes ou de ce que vous possédez, mais uniquement de votre façon de penser."

Dale Carnegie

Mais comment est né L’Arbre à Pain?

Et comment est structuré L’Arbre à Pain?

Page 7 Année 2012 n°21

Les produits du mois de décembre : Poissons : Cabillaud, Carpe, Huîtres, Lieu, Limande, Lotte, Merlan, Moules, Saumon, St jacques

Viandes : Bécasse, Bœuf, Chapon, Chevreuil, Dinde, Faisan, Lièvre, Mouton, Oie, Porc

Légumes : Avocat, Brocoli, Chou, Chou de Bruxelles, Crosne, Endive, Mâche, Pied-de-mouton, Pleurote, Rutabaga, Salsifis, Topinam-

bour, Trompette de la mort

Fromages : Cabécou, Cancoillotte, Cantal, Gruyère, Mozzarella, Raclette, Vacherin

Fruits : Ananas, Banane, Châtaigne, Clémentine, Coing, Datte, Fruit de la passion,Papaye, Goyave, Kaki, Kiwi, Litchi, Mandarine, Man-

gue, Noix de coco, Olive, Pamplemousse, Pomelo, Pomme, Noix.

Voilà, nous y sommes... dernier mois de l’année, une furieuse envie de gourmandises en tous genres et aussi celle de la détente, du

lâcher prise, avant de redémarrer une année.

Décorer sans trop jeter Les fêtes de fin d’année sont synonymes de belles tables, de pièces illuminées et de bons repas. Pour la décoration, oubliez les nap-

pes en papier, la vaisselle jetable ou les objets à usage unique, pour retrouver les nappes, serviettes, assiettes et verres traditionnels.

C’est bien plus joli et le champagne y est meilleur que dans des gobelets !

Quant aux guirlandes électriques, vous pouvez leur substituer de jolies guirlandes traditionnelles et opter pour un éclairage intime,

durable grâce aux à basse consommation. Au final, ce seront autant de déchets qui ne feront pas déborder vos poubelles et autant

d’énergie préservée

Votre repas de Noël ?

Un plaisir gustatif et surtout le plaisir du temps passé avec des amis ce qui ne riment pas forcément avec des plats compliqués ou des

mets chers ; éviter les truffes, les oies, le foie gras, éviter les produits tout cuisinés et essayer de cuisiner tout simplement avec

amour !!!! Tout un programme

Quelques exemples :

En entrée — une verrine colorée de betterave, de citrouille ou d’avocat.

— un gratin de moules en y rajoutant quelques crevettes et quelques herbes

En plat --- une truite de mer au four vaut un bon saumon, un bon poulet sauté à l’ail et potimarron ou accompagné de marrons

En légume — la citrouille ou potimarron se décline en risotto, en soufflé, en flan, en quenelles

En dessert — une mousse au chocolat et au spéculos ou une bonne salade de fruit accompagnée d’une glace ou une bûche glacée

Les fêtes terminées : penser à valoriser les déchets

Première étape : au moment de passer au ménage, penser au tri sélectif. Ce sera d’autant plus sim-

ple qu’on aura choisi des objets et des emballages adaptés à cette démarche. La collecte de journaux

et de magazines peut accueillir le papier propre, plié de préférence, à l’exception des papiers métalli-

sés ou comportant du plastique, qui ne sont pas recyclables.Pour les chanceux qui possèdent un jar-

din : le compost permet de faire disparaître les déchets organiques. Pourquoi ne pas profiter de l’oc-

casion pour commencer un compostage ? Pourquoi, si c’est possible, ne pas replanter le sapin ?

"Il y a des gens qui disent qu'ils peuvent; d'autres qu'ils ne peuvent pas. En général, ils ont tous raison. »

[Henry Ford]

ATELIER D’ENFANTS : A l’épicerie sociale, pendant que les mamans faisaient les courses, les

enfants dessinaient les citrouilles qui serviront peut-être de décor pour Noël.

JOYEUX NOËL

Un don de musique et de bonheur

Nous savons que vous ne pouvez pas rester indifférent à la précarité qui existe près de chez vous !

Oui nous avons besoin de votre soutien !

FAITES UN DON AVANT le 31/12/2012(pour déduction fiscale 2012)

N’oubliez pas que vous bénéficiez d’une importante déduction fiscale, égale à 66% de votre don (un

versement de 50 € vous coûte en réalité 17 €)

-------------------------------------------------------------------------------------

Partie à découper et à renvoyer à l’association l’Arbre à Pain, 143 rue Jules Ferry 40400 - TARTAS

avec votre don

Les dons peuvent être effectués par chèque libellé à l’ordre de l’Arbre à Pain ou en espèces (remis en

main propre à l’adresse se trouvant en en-tête, contre reçu).

NOM (1): …………………………………………………..PRENOM :…………………………..

ADRESSE :………………………………………………………………………………………

(Indispensable pour l’envoi du reçu fiscal)

……………………………………………………………………………………………………

AGE : ...............................................................................................................................................

PROFESSION :

……………………………………………………………………………………………………

TELEPHONE : (facultatif)………………………………………………………………………

L’Association s’engage à envoyer un reçu fiscal dans les 15 jours, suivant la réception du don.

Elle conviera, en outre, ses généreux donateurs, à l’assemblée générale annuelle, pour exposer le bilan

de ses actions et de ses projets.

« L'argent n'achète pas le bonheur, mais au moins il vous paye tout le reste. »

Carol Higgins Clark

C’est sur une idée de Patricia LOUBERE, la Trésorière de l’association L’Arbre

à Pain, que la chorale Crescendo, (dont elle-même fait partie) a donné un récital

d’une qualité exceptionnelle le vendredi 16 novembre. L’Harmonie Tarusate a

clôturé avec brio ce concert au profit de L’Arbre à Pain.

Dans l’église de Tartas magnifiquement rénovée, les 46 choristes ont régalé les

quelques 200 personnes venues écouter entre autre la belle complainte de Pablo

Neruda, signée Louis Aragon, sur une musique de Jean Ferrat.

Ce fut réellement un ravissement et l’auditoire sous le charme, a « bissé » la for-

mation , souhaitant que cela ne s’arrête plus.

Dans un tout autre genre, l’harmonie Tarusate forte de musiciens de tous âges a

revisité pour nous des airs locaux qui ont entrainé le public à battre des mains et a

scander la musique des talons. Le sourire était sur toutes les lèvres !

Cette soirée fut un immense succès et nous remercions Sandrine Labat et Julien

Cloup d’avoir répondu présents à l’appel de Patricia Loubère que nous remer-

cions également chaleureusement.

La recette de cette soirée est la bienvenue pour pallier quelques difficultés finan-

cières que l’association rencontre. Gageons que cela puisse faire des émules !

L’association humanitaire KILIMAROC recherche des

pelotes de laine et reste de laine pour faire des petites

couvertures pour des familles en difficulté.

Merci de téléphoner au 06 10 66 48 94- Nelly MASTIN

L’Arbre à Pa in

143 rue Ju les Fer ry

40400 Tar tas

te l 05 58 73 82 27

larbreapa in@wanadoo. fr