DE L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE DES PAYS DE LA LOIRE · vec une précision des extrapolations en...

DE L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE DES PAYS DE LA LOIREDE L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE DES PAYS DE LA LOIRE

Données 2011

L’observatoire régional de l’agriculture biologique des Pays de la Loire (Orab) est un

dispositif coordonné et animé par le pôle Bio des Chambres d’agriculture des Pays

de la Loire avec la participation, au sein d’un comité de pilotage, de la Coordination

agrobiologique, de l’Interbio des Pays de la Loire et de la DRAAF.

Un observatoire pour un accompagnement optimal du développement

de l’agriculture biologique dans notre région

L’observatoire a pour objectif d’avoir une meilleure représentation de l’agriculture biologique régionale afin

d’anticiper les évolutions et d’accompagner au mieux les agriculteurs en place et les conversions, pour une

bonne adéquation offre-demande.

Une base de données détaillée pour une connaissance améliorée de

l’agriculture biologique régionale Dans le cadre de l’observatoire, une base de données recensant l’ensemble des agriculteurs des Pays de la

Loire a été mise en place en 2009. Des informations détaillées sur la main d’œuvre, les productions végétales

et animales, les modes de commercialisation sont recueillies auprès des agriculteurs et stockées dans la

base de données. Les informations individuelles restent confidentielles, conformément à la loi informatique et

libertés. Elles sont traitées et présentées de façon agrégée.

Une représentativité de 83 % des exploitations bio régionales

En 2011, 1 848 exploitations en bio ou conversion ont été identifiées en Pays de la Loire. 83 % de ces

exploitations sont parfaitement renseignées dans notre base, nous permettant d’avoir une image

représentative de la production bio régionale. Les données présentées dans ce document sont toutes

issues de la base de données de l’observatoire régional de l’agriculture biologique des Pays de la Loire

(Orab) excepté des données d’évolution, issues de l’Agence bio, ainsi que les données bio françaises. Elles

sont comparées aux données Agreste portant sur l’ensemble des exploitations bio et non bio régionales.

Les cartes ont été réalisées à partir des données de la base. Elles ne sont pas exhaustives, 83 % des exploitations

étant renseignées. Même incomplètes, les cartes présentent un intérêt : identifier les zones de fort dynamisme

bio. Les données totales bio de la région ont été extrapolées à partir de notre base. Ainsi, nous annonçons en

2011 une SAU bio de 104 680 hectares. Avec une précision des extrapolations en terme statistique à 2 % d’erreur,

la SAU oscille avec une marge de plus ou moins 900 hectares.

Des cartes sur les opérateurs ayant une activité bio

L’ensemble des opérateurs de la région ayant une activité en bio ont été identifiés et sont localisés sur des

cartes. L’identification de certains acteurs ayant pu nous échapper, merci, le cas éhéant, de nous le signaler.

Document réalisé par Christine Goscianski, chargée d’études au pôle économie et prospective des Chambres d’agriculture des Pays de la Loire.

02

04 L’agriculture bio en France06 Les chiffres clés de la bio en Pays de la Loire08 Les exploitations bio11 Les conversions et les installations en bio12 La main d’œuvre dans les exploitations bio14 Les surfaces en bio16 Les grandes cultures bio19 Zoom sur la filière grains biologiques des Pays de la Loire21 La viticulture bio22 Les légumes bio23 Les fruits bio25 Zoom sur la filière fruits et légumes biologiques des Pays de la Loire28 Les semences et les PPAM bio29 Les surfaces fourragères bio30 La production bovins viande bio32 La production bovins lait bio34 La production avicole bio37 Les productions caprine et ovine bio38 La production porcine bio

03

sommairesommaire

DE L’ AGRICULTURE BIOLOGIQUE DES PAYS DE LA LOIRE

Observatoire régional

Données 2011

Agriculture biologique en Pays de la Loire Données 2011

04

L’AGRICULTURE BIOLOGIQUEen France

L’agriculture biologique en France a connu un tournant en 2009, notamment sous l’impulsion du Grenelle Environnement, d’une prise de conscience dans les habitudes alimentaires, d’un travail des organisations agricoles bio et des entreprises d’aval. Les années 2009, 2010 et 2011 ont été très dynamiques pour la bio (+ 39 000 ha et + 815 exploitations par rapport à 2008). Le contexte est moins favorable depuis 2012 (incertitude sur les aides, prix conventionnels élevés…) mais un nouveau programme national « Ambition

bio 2017 » devrait apporter de nouvelles perspectives pour la bio.

Part de la SAU en bio et conversion dans les départements français en 2011 Source : Agence Bio

Les Pays de la Loire, la 2e région française en surface bio

France : 4e pays européen en surface bio, derrière l’Espagne, l’Italie et l’Allemagne.

SAU = 975 141 ha en bio et conversion en France en 2011 : •3,5%delaSAUfrançaise, •+15%parrapportà2010, •276000haenconversion, •lemilliond’haseradépasséen2012.

23 135 exploitations engagées en bio en France en 2011 : •4,5%desexploitationsfrançaises, •+12%parrapportà2010.

4 zones à fort dynamisme bio : •lepourtourméditerranéen, •legrandOuest, •l’Aquitaine, •l’Est.

Pays de la Loire : 5 % de la SAU en bio ou conversion (8e rang national), 104 680 ha de SAU en bio ou conversion (2e rang), 1 848 exploitations en bio ou conversion (6e rang).

05

La « restauration collective bio » est encore marginale mais progresse

32 % des produits bio consommés en France en 2011 sont importés (en valeur)

Objectif du Grenelle Environnement : introduire 20 % de produits bio en restauration collective publique d’Etat d’ici 2012. Achats de produits bio en restauration collective : 158 millions d’euros en 2011 (sur un total de 7 milliards d’euros). 57 % des établissements de restauration collective ont proposé des produits bio en 2011. Principaux produits bio proposés : fruits, produits laitiers et légumes.

Part des importations en baisse grâce à un développement plus manifeste de la bio en France depuis 2009. 31 % des importations alimentaires bio représentent des produits exotiques (bananes, café, thé, cacao…)

introuvables en France. 33 % des importations correspondent à des produits pour lesquels la France est structurellement déficitaire

(soja, aquaculture…). 36 % des importations sont constituées de produits pour lesquels la France manque de volume (céréales, lait,

certains fruits et légumes). En 2011, diminution des importations de lait avec l’arrivée sur le marché de lait bio supplémentaire produit en France (conversion 2009).

En 2011, exportations de produits bio : 192 millions d’euros (surtout du vin, des fruits et des légumes). 20 % des produits alimentaires consommés en France sont importés.

Part des produits bio consommés en France et importés (en valeur) en 2011 Source : AND International / Agence bio 100 %

70 %

40 %

90 %

60 %

30 %

80 %

50 %

20 %10 %

N.B : Moins de 1 % d’import pour les viandes (bovine, porcine, agneau, volaille), les œufs et le vin.

La consommation de produits bio poursuit sa progression : 2,3 % du marché alimentaire en 2011Les GSA : le 1er circuit de commercialisation en 2011 en CA

25 %Magasins spécialisés

bio en réseau

Artisans, commerçants et magasins de vente de produits surgelés

Magasins spécialisés bio indépendants

Ventedirecte

GSA

10 %

11 %5 %

49 %

3,75 milliards d’euros d’achats de produits bio en 2011 (hors restauration collective).

Progression de 11 % des achats en 2011. Les GSA (grandes surfaces alimentaires) en tête

des circuits de commercialisation des produits bio mais place importante des magasins spécialisés en bio (les GSA = 67 % des achats de l’ensemble des produits alimentaires).

Les produits les plus vendus (en valeur des ventes de produits bio) : épicerie (21 %), fruits et légumes frais (16 %), produits laitiers (15 %), vin (10 %), pain et farine

(9 %).

Mer,saurisserie,fumaison

Boissonsvégétales

Jus defruits et delégumes

Epiceriesucrée

Surgelés,Traiteur

Epiceriesalée

Fruits etlégumes

Pain,farine

Autresboissons

Source : AND International / Agence bio

Charcuteriesalaison

Lait Produits laitiers

11 %15 %15 %17 %32 %

42 %45 %48 %

70 %80 %80 %80 %


06

LEs chiffres clés DE LA BIO En PAys DE LA LOIRE En 2011

Les exploitations et la main d’œuvre

1 848 exploitations en bio et conversion en 2011. 50 % en individuel, 27 % en EARL (dont 65 % unipersonnelle), 13 % en Gaec, 5 % en SCEA.

36 % des exploitations à orientation bovins viande et bovins lait.

44 % des exploitations bio vendent une partie de leur production en vente directe.

1,37 ETP familiaux par exploitation. 1,13 ETP salariés par exploitation. 13 % des exploitants ont plus de 55 ans.

Les surfaces 104 680 ha en bio et conversion en 2011. 24 % de surfaces en conversion. 5 % de la SAU en bio. 57 ha : taille moyenne des exploitations.

Surfaces 2011 : + 11 900 ha. Estimation 2012 : + 4 300 ha

(augmentation des surfaces de 4 %). Part SAU bio 2012 : 5,2 %.

Année 2011 : les conversions se sont poursuivies.Ralentissement prévu pour 2012

Les productions végétales

Les productions animales

Les opérateurs(1) : 335 opérateurs ayant une activité bio ont été identifiés en Pays de la Loire

Grandes cultures Légumes frais Légumes secs Fruits Viticulture surfaces fourragères

Bio et conversion (ha) 23 537 1 194 317 690 2 320 75 225

Part du bio dans chaque production 3,1 % 10,6 % 18,6 % 7,2 % 6,6 % 6,1 %

Vaches allaitantes

Vaches laitières

Volailles de chair

Poules pondeuses Truies Chèvres Brebis

Effectifs en bio et en conversion (ou m² ) 18 804 24 095 102 039 m2 610 587 2 165 4 611 12 371

Part du bio dans chaque production 4,3 % 4,8 % 1,9 % 13 % 1,5 % 4,1 % 12,3 %

Les opérateurs ayant une activité en production animale

Les opérateurs ayant une activité en production végétale

Les opérateurs multiproduits ou ayant une activité autre (2)

110 193 52(1) Hors boulangers, terminaux de cuisson, bouchers, distributeurs détaillants. (2) Miel, sucre, café, thé, boissons, condiments...

07

MAYENNE

246 exploitations bio et conversion en 2011.

12 830 ha bio et conversion en 2011.

Part de SAU en bio : 3,2 %.

Orientation de production : 42 % à orientation bovine (bovins viande et lait), 12 % en légumes.

Occupation des terres bio : 76 % en surfaces fourragères,22 % en grandes cultures.Très forte orientation fourragère.

64 % en individuel,23 % en EARL (dont 42 % unipersonnelle),9 % en Gaec.Très forte présence d’individuels.

MAINE-ET-LOIRE

537 exploitations bio et en conversion en 2011.

23 298 ha bio et en conversion en 2011.


Orientation de production : 30 % à orientation bovine

(bovins viande et lait), 17 % en viticulture,

12 % en légumes.Forte présence du végétal spécialisé.

Occupation des terres bio : 64 % en surfaces fourragères,

24 % en grandes cultures, 7 % en vignes.

44 % en individuel, 30 % en EARL (dont 62 % unipersonnelle), 11 % en Gaec.

Très forte présence d’EARL.VENDEE




Orientation de production : 34 % à orientation bovine (bovins viande et lait), 14 % en légumes, 10 % en volaille.

Occupation des terres bio : 62 % en surfaces fourragères, 33 % en grandes cultures.Plus forte orientation en grandes cultures.


LOIRE-ATLANTIQUE




Orientation de production : 46 % à orientation bovine (bovins viande et lait),12 % en légumes, 11 % en polyculture élevage. Occupation des terres bio : 81 % en surfaces fourragères, 15 % en grandes cultures. Très forte orientation fourragère.

47 % en individuel,26 % en EARL,(dont 70 % unipersonnelle)18 % en Gaec.Forte présence de Gaec.

SARTHE



Part de SAU en bio : 3 %.

Orientation de production : 29 % à orientation bovine (bovins viande et lait), 21 % en polyculture élevage et polyélevages, 12 % en légumes.

Occupation des terres bio : 69 % en surfaces fourragères, 27 % en grandes cultures.Forte orientation en grandes cultures.


% SAU bio par canton


400

600

800

1 000

1 200

1 400

1 600

1 800

2 000

2001

1997

2003

2002

1998

2004

2007

1999

2005

2008

2000

2006

2009

200

08 246(+ 21 exploitations / 2010)

546(+ 56 exploitations / 2010)




58 % des exploitations bio régionales se trouventen Loire-Atlantique et Maine-et-Loire

Progression encore marquée du nombre d’exploitations bio en 2011

Les zones à fort dynamisme bio s’amplifient : le Pays de Redon et les plateaux boisés du nantais (44), le Choletais et le Saumurois (49), le Haut Bocage et l’est du Bas Bocage vendéen (85), la zone bocagère du Segréen (49) et le sud-est mayennais (53).

Des zones, comme le Pays de Retz (44), consolident leur émergence. L’effet « tâche d’huile » se poursuit : progression de la bio à la périphérie des zones à plus fort dynamisme bio.

Répartition des exploitations bio ou en conversion en Pays de la Loire

1 848 exploitations en bio et conversion en Pays de la Loire

Les exploitations en bio et conversion en Pays de la Loire

source Agence Biosource ORAB

11 % des exploitations sont mixtes (bio et conventionnelles), notamment en production avicole en Vendée et dans le végétal spécialisé.

Les exploitations bio1848 exploitations ont été recensées en bio ou en conversion en 2011. Les structures sociétaires sont largement répandues, ceci est dû à l’orientation bovine très marquée des exploitations bio ligériennes. Presque la moitié des exploitations vendent une partie de leur production en vente directe.

5,4 % DEs ExPLOITATIOns AGRICOLEs RéGIOnALEs

2010

2011

1848






09

36 % des exploitations bio des Pays de la Loire sont spécialisées en bovins

377 exploitations en bovin lait strict, 1ère orientation de production en Pays de la Loire.

24 % des exploitations bio régionales orientées exclusivement dans le végétal spécialisé (fruits, légumes, viticulture, PPAM, semences).

34 % pour le Maine-et-Loire. Orientation viticole très présente en Maine-et-Loire

(17 % des exploitations bio du département). Orientation bovine très marquée en Loire-Atlantique

(46 % des exploitations) et en Mayenne (42 %). Plus faible orientation bovine en Vendée (34 % des

exploitations) : une part d’exploitations plus forte orientée en volaille, grandes cultures et polyélevages.

La Sarthe se distingue par une forte proportion de systèmes polyculture-élevage associant souvent de la volaille.

Le statut juridique des exploitations bio et en conversion des Pays de la Loire

Les orientations de production* des exploitations en bio et conversion des Pays de la Loire

Le statut juridique de l’ensemble des exploitations des Pays de la Loire Source : Recensement agricole 2010

Des structures sociétaires plus répandues en bio

La moitié des exploitations bio ligériennes est sous statut individuel et les 2/3 des EARL sont unipersonnelles. Les 2/3 des exploitations bio mayennaises sont des exploitations individuelles. La Loire-Atlantique affiche la part la plus importante de Gaec (18 %) liée à la forte orientation laitière de ses exploitations. Une présence notable d’EARL est à souligner en Maine-et-Loire (30 %). Des SCEA plus fréquentes en bio (viticulture et lait).

27 %EARL

unipersonnelle24 %EARL

5 % Autres

1 %Autres

50 %Individuel

56 %Individuel

13 % Gaec

13 % Gaec

5 % SCEA

4 % SCEA

Les orientations de production * = les exploitations sont classées en fonction de leurs productions. Ex. : Bovins lait = exploitations ayant exclusivement de la production bovins lait. Bovins viande légumes : exploitations ayant à la fois de la production bovins viande et des légumes. Autres : chevaux, semences, horticulture, fourrages, autres cultures, autres élevages, petites exploitations (en dessous des seuils de production).1000 200 300 400

Grandes cultures 87 Viticulture 150

Poules pondeuses 46

28Ovins

30Chèvre

Légumes 227

Polyculture élevage 177

Porc 22

PPAM 11

Fruits 61Polycultures 69

Volailles 73Polyélevage 73

Bovins viande 264

27Bovins lait, bovins viande

Bovins lait 377

2 %SARL

Autres 124

10

Cholet

Angers

Nantes

La Roche-sur-Yon

Fontenay-le-Comte

La Baule

Saumur

Laval

Le Mans

44 % des exploitations bio ligériennes vendent une partie de leur production en vente directe

La vente directe est surtout pratiquée en Maine-et-Loire et en Loire-Atlantique :

présence de grandes agglomérations, orientation de production des exploitations

(bovin viande, légumes, viticulture). Notons que pour les productions où les filières longues sontpeu structurées (caprins et ovins), la vente directe est leur principale voie de commercialisation. En 2012, une filière longue ovine s’est mise en place via Unebio.Pour les productions en végétal spécialisé, le recours à lavente directe est très fréquent.

Part des exploitations bio du canton commercialisantune partie de leur production en vente directe Source : ORAB données 2011


51 % des exploitations à orientation animale1848 exploitations ayant une activité en bio ou conversion

51 % Orientation

animale

33 %Orientation

végétale

9 %Polyculture

élevage

7 %autres

17 % des exploitations bio ligériennes transforment une partie de leurs productions à la ferme

26 % des exploitations du Maine-et-Loire pratiquent la transformation à la ferme, la forte orientation viticole de ce département en est la principale raison.

La transformation est aussi particulièrement présente en exploitations bovines et aussi en exploitations caprines

où la collecte organisée de lait est quasi inexistante.

Part des exploitations bio du canton qui transforment une partie de leur production à la ferme

940

124177

606

11

Les conversionsET LEs installations En BIO

3 700 ha estimés en conversion en 2012 (hors agrandissements)

8 000 ha convertis à la bio en 2011 (hors agrandissements)Les conversions animales Les conversions animales

Quota lait de vache (l) 10 910 000nombre de vaches allaitantes 1 520nombre de truies 620

Quota lait de vache (l) 3 684 000nombre de vaches allaitantes 600

Le nombre d’installations en bio progresseBénéficiaires de la DJA Hors DJA

44 49 53 72 85 PDL%

installationsaidées en Bio

Bénéficiaires aide installation Bio Conseil régional

2008 16 12 8 6 8 50 6 % 2

2009 21 13 5 2 3 44 7,5 %

2010 27 12 4 7 9 59 12 % 1

2011 29 (24 %)* 21 (17 %) 15 (13 %) 4 (5 %) 15 (17 %) 84 16 % 1

86% des surfaces converties sont des surfaces fourragères

Une proportion moindre de surfaces fourragères

3 % Autres cultures

5 % Vignes

1% Légumes

1% Fruits

Tassement en grandes cultures

Progression en vigne

Forte conversion en bovins

Net ralentissement des conversions

Forte baisse des surfaces fourragères

(effondrement des conversions en bovins)

7 % Grandes cultures

3 % Autres cultures

3 % Vignes

1% Légumes

86 % Surfaces

fourragères

78 % Surfaces

fourragères

12 % Grandes cultures

* : % installations aidées en bio. Source : Service Installation Transmission Chambre d’agricutlure des Pays de la Loire.


12

La main d’œuvre

En exploitation bio, l’emploi est plus développé qu’en exploitation conventionnelle. Les exploitants bio ont 43 ans en moyenne et 13 % ont plus de 55 ans. Les exploitations bio orientées en végétal spécialisé font appel plus fortement à de la main d’œuvre salariée.

UnE AGRICULTURE BIO GénéRATRICE D’EmPLOIs

Des exploitants bio plus jeunes

Age moyen des exploitants bio : 43 ans.

Age moyen de l’ensemble des exploitants : 48 ans.

Selon les départements, l’âge moyen s’échelonne de 42 à 45 ans.

18 % ont moins de 35 ans.

5 %

10 %

15 %

20 %

25 %

0 %

Pyramide des âges des agriculteurs bio des Pays de la Loire

< 35 ans 35-39 ans 40-44 ans 45-49 ans 50-54 ans 55-59 ans 60-64 ans > 64 ans

13 % des exploitants bio ont plus de 55 ans Entre 11 et 15 % des exploitants bio ont plus de 55 ans selon les départements. Des orientations de production à population plus vieillissante : grandes cultures, bovins lait et grandes cultures,

viticulture (18 % des exploitants ont plus de 55 ans).La part des exploitants bio de plus de 55 ans par orientation de production en Pays de la Loire

0 %

8 %

4 %

20 %

2 %

10 %12 %14 %16 %18 %

6 %

Grande

s cu

ltures

Bovins

lait,

grand

es

cultu

res Viticu

lture

Caprin

s

Fruits

Bovins

viand

e, lég

umes

Volail

les

Bovins

viand

e

Bovins

lait

Légu

mes

Porcs

Ovins

Poule

spo

ndeu

ses

18 %

15 %

18 %

15 %

18 %19 %21 %20 %

12 %11 % 10 %

15 %

2 % 3 %1 % 1 %

Bio

Ensemble

13

1,13 ETP salariés par exploitation bio en 2011 Comparé à 0,58 ETP salarié en moyenne par exploitation dans l’ensemble des exploitations bio et non bio de la région.

Un recours plus important à la main d’œuvre salariée dans le végétal spécialisé.

Profil des salariés des exploitations bio : ETP salariés permanents : temps plein production ................................................ 47 %temps partiel production .............................................. 13 %temps plein transformation ........................................... 4 %temps partiel transformation ......................................... 2 %

ETP salariés occasionnels :production ...................................................................... 33 %transformation ................................................................. 1 %

7,2 % des ETP en bioMain d’œuvre dans les exploitations bio

Bio Ensemble exploitations Part bio

ETP main d’œuvre familiale 2 531 44 140 5,7 %

ETP salariés permanents 1 380 12 510 11 %

ETP salariés occasionnels 707 7 300 9,7 %

ETP totaux 4 618 63 950 7,2 %

1,37 équivalent temps plein (ETP) main d’œuvre familiale, en moyenne par exploitation bio en 2011

En moyenne par exploitation bio en 2011 : 1,22 ETP production et 0,15 ETP transformation-commercialisation. Des orientations de production à plus de 1,5 ETP : volailles, bovins lait. La viticulture est la production nécessitant le plus de main d’œuvre familiale en transformation-commercialisation. 1,29 ETP main d’œuvre familiale en moyenne par exploitation dans l’ensemble des exploitations bio et non bio de la région.

Les ETP main d’œuvre familiale par exploitation bio et par orientation de production en Pays de la Loire

0,0

0,8

0,4

1,2

0,2

1

1,6

0,6

1,4

Volail

les

Légu

mes

Viticu

lture

Poule

s

pond

euse

s

Ovins

Grande

s cu

ltures

Bovins

Vian

de

Fruits

Bovins

lait

Le Maine-et-Loire, premier employeur de main d’œuvre salariée dans les exploitations bioNombre d’ETP salariés moyen par exploitation bio par canton en 2011


14

Les surfaces en bio Les surfaces en bio et conversion ont progressé en 2011 de 13 %. La Loire-Atlantique compte plus du tiers des surfaces bio de la région, largement dominées par les surfaces en fourrages. Ce département dépasse 9 % de SAU en bio en 2011. La SAU moyenne des exploitations bio est de 57 ha.

Les conversions poursuivent leur progression en 201137 % des surfaces en bio et conversion en Loire-Atlantique Selon les données de la base Orab 2011, les surfaces en bio et

conversion en 2011 en Pays de la Loire s’établissent à 104 680 ha (dont 24 % en conversion).

5 % de la SAU régionale bio en 2011. 5,2 % atteint en 2012.

Evolution des surfaces en bio et conversion en Pays de la Loire

La répartition de la SAU bio et conversion en Pays de la Loire

SAU bio et conversion en Pays de la Loire : 104 680 ha

0

40 000

20 000

60 000

90 000

10 000

50 000

80 000

30 000

70 000

100 000

2011 2012estimation

2010

5 % DE LA sAU RéGIOnALE

2000

22 301

21 840

2001

30 206

16 442

2002

41 455

16 957

2003

49 798

12 834

2004

51 000

5 159

2005

58 798

4 480

2006

57 266

5 675

2007

57 140

6 388

2008

57 983

7 901

68 261

2009

62 867

15 402

24 517

79 045 109000

25 635

Surface AB (ha)Surface conversion (ha)

Source Agence bio Source Orab

72 % des surfaces bio en fourrage

Les surfaces fourragères couvrent 81 % des surfaces en Loire-Atlantique.

59 % de la SAU régionale bio et non bio en surfaces fourragères.

Une présence plus marquée en grandes cultures en Vendée (33 %).

7 % de la sole du Maine-et-Loire en viticulture.

15

Autres

Fruits

Viticulture

Légumes

Cultures fourragères

Grandes cultures

L’utilisation des surfaces bio et conversion dans les départements

0

30 000

15 000

40 000

20 000

5 000

25 000

10 000

35 000

Mayenne VendéeSartheMaine-et-Loire

Loire- Atlantique

La taille moyenne de l’ensemble des exploitations bio et non bio est de 60 ha et s’élève à 82 ha pour les exploitations « moyennes et grandes » (source Recensement agricole 2010).

La SAU bio parvient à 41 ha / UTA familiale quand elle est de 48 ha / UTA familiale pour l’ensemble des exploitations bio et non bio.

SAU moyenne par exploitation bio par canton des Pays de la Loire

La taille moyenne des exploitations bio régionales est de 57 ha


16

LEs grandes cultures BIO Les grandes cultures occupent 22 % des surfaces bio de la région. Elles progressent modérément en 2011. Les mélanges céréales et protéagineux sont très répandus et principalement autoconsommés.

23 537 ha en grandes cultures bio et conversion en 2011 : + 10 % comparé à 2010.

1 199 exploitations bio régionales ont des grandes cultures (les 2/3 des exploitations bio).

20 ha : surface moyenne en grandes cultures bio (35 ha en moyenne pour l’ensemble des exploitations).

3,1 % des ha en grandes cultures de la région sont en bio. 78 650 t : volume de production estimé en 2011.

Répartition des ha en grandes cultures bio et conversion en Pays de la Loire

46 % de la sole grandes cultures en blé tendre et en association de céréales et protéagineux

58 % céréales, 5 % oléagineux, 10 % protéagineux, 27 % mélanges céréaliers et protéagineux (pour l’ensemble des exploitations : 83 % céréales (48 % blé tendre, 15 % maïs grain), 14 % oléagineux, 2 % protéagineux et 1 % mélange)

Des disparités départementales à noter : •en Loire-Atlantique : la moitié de la sole grandes cultures en mélanges céréaliers et protéagineux, •en Vendée : plus de la moitié des surfaces en blé tendre et maïs grain ; 11 % de mélanges céréaliers et protéagineux.

Une surface moyenne en grandes cultures de 30 ha en Vendée.

Répartition des grandes cultures en Pays de la Loire

Blé tendre

Mélanges céréaliers et protéagineux

OrgeMaïs grain

Colza

Triticale

Autres céréales

Sarrasin

TournesolAutres oléagineux

Avoine

Autres protéagineuxFéveroles

La Vendée, le premier département ligérien en grandes cultures bio

1 %

0 %

2 %

5 %

2 %

3 %

19 %

12 %

14 %

27 %

7 %

4 %4 %

17

52 % des grandes cultures bio sont autoconsommés

Un accroissement des surfaces de 10 % en 2011

86 % des mélanges de céréales et protéagineux sont autoconsommés. Une 2nde année de sécheresse (2011 après 2010) a conduit à une forte autoconsommation de maïs :

25 % (28 % en 2010 et 12 % en 2009). Forte autoconsommation pour le triticale (57 %). 21% du blé tendre est valorisé en circuit court (paysans boulangers,farine pour boulangers ou magasins spécialisés).

Les surfaces en grandes cultures bio progressent peu en 2011 : + 15 % de mélanges céréaliers et protéagineux mais seulement + 8 % de céréales pures.

Les voies de commercialisation des grandes cultures bio en Pays de la Loire

0 %

40 %

20 %

60 %

90 %

10 %

50 %

80 %

30 %

70 %

100 %

Evolution des surfaces en grandes cultures bio et conversion en Pays de la Loire

0

15 000

5 000

10 000

25 000

20 000Mélanges céréalierset protéagineux

Protéagineux

Oléagineux

Céréales

Blé Triticale Maïs Mélanges céréaliers et protéagineux

+ 10 %

2009 2010 2011

Circuit long

Restauration hors domicile en direct

Vente directe

Autoconsommation

Circ

uit c

ourt

Magasins spécialisés en direct

17 800

1 780 ha2 133 ha

2 354 ha

1 068 ha1 280 ha

1 412 ha

21 33023 537

18

70 opérateurs des Pays de la Loire ont une activité en grains biologiques (hors semenciers et grossistes)

Les opérateurs ayant une activité en grains biologiques en Pays de la Loire


19

ZOOm sUR LA FILIèRE grains biologiques DEs PAys DE LA LOIRE Analyse réalisée à partir d’entretiens conduits auprès d’opérateurs de la région (57 entretiens sur 71 opérateurs interrogés) – Données 2011

Les 2/3 des céréales oléo protéagineux produits en Pays de la Loire pour la filière longue à destination des organismes collecteurs

Un manque de grains bio

Difficulté d’approvisionnement des huileries : peu de production en France, coût des matières premières élevé.

Difficulté d’approvisionnement des brasseries : malt et houblon importés essentiellement de Belgique et d’Allemagne.

Encore des besoins importants à satisfaire pour les organismes collecteurs, les FAB et les meuneries : nécessité de développer l’offre régionale.

Une qualité des matières premières bio françaises pas toujours satisfaisantes (notamment en blé meunier) et un prix élevé favorisant les importations.

Un prix des céréales oléo protéagineux en conventionnel très élevé limite les conversions.

78 650 t céréales oléoprotéagineux produits en Pays de la Loire

Circuit long26 750 t cultures de vente

66 %

34 %

66 %

19 %

8 %

0 %

7 %

AutoconsommationCircuit court

Organismes collecteurs de la région

Meuneries de la région

Brasseries, huileries de la région

Opérateurs hors région

Fabricants d’aliments pour animaux de la région (FAB)


20


70 opérateurs de la région ont une activité en grains bio

Attentes exprimées

Des organismes collecteurs : plus de 43 000 t de grains bio traitées en 2011 dont 45 % en provenance de producteurs des Pays de la Loire.

Des meuneries : au moins 28 800 t traitées en bio avec un approvisionnement à 90 % auprès d’organismes collecteurs. Concurrence des grosses meuneries et des agriculteurs équipés de moulins non soumis à un contingent de production.

Des huileries et des brasseries artisanales : peu de volumes en grains bio traités avec un approvisionnement rarement régional. Difficulté des brasseurs à travailler avec les cafés, hôtels, restaurants (CHR) qui ont des contrats d’exclusivité avec les brasseurs « industriels ».

Des FAB : présence d’opérateurs ayant développé la prestation de fabrication d’aliments pour animaux pour les producteurs. De gros opérateurs développent la fabrication d’aliments bio pour animaux : en fort développement, mais problème de quantité de matières premières disponibles en région et difficultés à s’approvisionner en soja en France.

D’autres utilisateurs de grains bio en région : biscuiteries industrielles, produits traiteurs, produits de panification, semoule… Approvisionnement auprès de meuneries et semouleries.

Travailler les coûts de production.

Travailler sur la qualité et la propreté des céréales.

Inciter au développement des céréales oléo protéagineux dans la région et en France.

Avoir un prix des matières premières plus compétitif.

Accompagner financièrement les projets des entreprises.

Améliorer la mise en relation des producteurs et des transformateurs.

Baisser les coûts de certification (petits opérateurs).

21

LA viticulture BIO

2,2 % des surfaces bio de la région sont consacrées à la vigne. Il s’agit essentiellement de vigne AOC. Le canal de distribution le plus fréquent est le circuit court.

Plus de 90 % des surfaces viticoles bio en Maine-et-Loire et Loire-Atlantique

Une très forte progression des surfaces en vigne bio et conversion en 2011

2 320 ha en vigne bio et conversion en 2011 : + 34 % comparé à 2010.

215 exploitations bio régionales ont de la vigne. 10,8 ha : surface moyenne en vigne bio

(ensemble exploitations : 15,7 ha). 6,6 % des ha en vigne de la région sont en bio. Volume de production estimé en 2011 :

23 600 hl en Muscadet et 75 800 hl en Anjou-Saumur.

Evolution des surfaces en vigne bio et conversion en Pays de la Loire (ha)

61 % du vin commercialisé en circuit courtLes voies de commercialisation en vigne bio

0 %

40 %

20 %

60 %

90 %

10 %

50 %

80 %

30 %

70 %

100 %

Répartition des ha viticoles bio et conversion en Pays de la Loire

Total vigne

0

1 500

2 500

2 000

500

1 0001 734

2010

2 320

20112009

1 440


Circuit long


Vente directe aux consommateurs

Grandes et moyennes surfaces en direct

+ 34 %Ci

rcuit

cou

rt


22

LEs légumes BIO

Les légumes occupent 1,4 % des surfaces bio de la région. Presque la moitié des surfaces sont en maraîchage. Le circuit court est la voie de commercialisation la plus fréquente.

Les légumes sont présents dans toute la région, bien au-delà des bassins de production historiques

1 511 ha en légumes bio et conversion en 2011 : + 24 % comparé à 2010 (forte progression).

314 exploitations bio régionales ont des légumes. 4,8 ha : surface moyenne en légumes bio

(ensemble exploitations : 7,2 ha). 10,6 % des ha en légumes frais de la région

et 18,6 % des ha en légumes secs sont en bio. Répartition des surfaces en légumes : 41 % du maraîchage

plein champ, 8 % du maraîchage sous abris froids, 31 % des légumes plein champ, 20 % des légumes secs.

Répartition des ha en légumes de plein champs

et légumes secs bio et conversion en Pays de la Loire

Répartition des ha en maraîchage bio et conversion en Pays de la Loire

60 % des légumes commercialisés en circuit courtLes voies de commercialisation des légumes bio

0 %

40 %

20 %

60 %

90 %

10 %

50 %

80 %

30 %

70 %

100 %

Légumesplein

champs

Maraîchageplein

champs

Maraîchagesous abri


Circuit long


Vente directe aux consommateurs

Grandes et moyennes surfaces en direct

Circ

uit c

ourt

23

LEs fruits BIO

Les fruits occupent 0,7 % des surfaces bio de la région. Les 2/3 des surfaces sont consacrées aux pommiers à fruits.

Les 3/4 des surfaces en fruits bio en Loire-Atlantique et Maine-et-Loire

66 % des surfaces en pommiers à fruits

Forte progression des surfaces en fruits 690 ha en fruits bio et conversion en 2011 :

+ 22 % comparé à 2010. 147 exploitations bio régionales ont des fruits. 4,7 ha : surface moyenne en fruits bio

(ensemble exploitations : 13,4 ha). 7,2 % des ha en fruits de la région sont en bio. Volumes de production estimés en 2011 :

13 000 t de pommes, 1 000 t de poires. Commercialisation des pommes : 20 % circuit long,

40 % en vente directe, 13 % en RHD, 18 % en magasins spécialisés, 9 % en GMS.

Les exploitations n’engagent pas toujours la totalité de leur verger en bio.

Les poires sont produites essentiellement en Maine-et-Loire et Loire-Atlantique.

Les autres fruits produits dans la région sont : les kiwis, les prunes, les cerises, les pêches, les coings, les fruits à coque…

Répartition des ha en fruits bio en Pays de la Loire

Pommiers (fruits)

Cassis et autres petits fruitsAutres fruits

Vergers à cidre (pommes et poires)Poiriers (fruits)Répartition des ha en

fruits bio et conversion en Pays de la Loire

11 %

14 %

7 %

2 %

66 %

Evolution des surfaces en fruits bio et conversion en Pays de la Loire (ha)

0

100

200

300

400

500

600

700

566

2010

690

20112009

490

+ 22 %

24

Environ 70 opérateurs des Pays de la Loire ont une activité en fruits et légumes bioLes opérateurs ayant une activité en fruits et légumes bio en Pays de la Loire

LEs opérateurs En légumes et fruits BIO


25

ZOOm sUR LA FILIèRE fruits et légumes bio DEs PAys DE LA LOIRE Analyse réalisée à partir d’entretiens conduits auprès d’opérateurs de la région (41 entretiens sur 62 opérateurs interrogés) – Données 2011.

Seulement 21 % des fruits produits en Pays de la Loire partent en circuit long

Pas de manque de volume en fruits bio

La prestation de jus de fruits en vogue

14 300 à 15 500 t de fruits sont produites dans la région (dont 88 % de pommes).

L’essentiel de la production est vendu en circuit court : seuls 3 000 à 3 300 t sont commercialisées en circuit long vers des organisations de production et des grossistes, plus rarement des producteurs vers des industriels.

Les Côteaux nantais et Bio Loire Océan (BLO)structurent l’offre en filière longue. Une dizaine de grossistes ont une activité en fruits bio dans la région. Ils s’approvisionnent auprès de producteurs, d’organisations de production, d’autres grossistes et parfois importent (fruits hors saison ou exotiques surtout).

Les organisations de production s’approvisionnent essentiellement en Pays de la Loire, parfois dans le reste de la France ou à l’étranger pour certains produits difficiles à trouver en France (cas des pommes et poires en biodynamie).

Crainte d’une forte production en 2013, suite à la très mauvaise récolte de 2012, accentuée par un fort développement de la production fruitière bio dans le sud de la France : afflux de production qui risque de faire baisser les prix.

L’activité de prestation de fabrication de jus de fruits s’est fortement développée : des prestataires déjà présents en conventionnel se sont positionnés en bio suite à la demande de producteurs.

Zoom sur les fruits


26


Un marché des fruits fortement tourné vers le frais

40 % des légumes bio produits commercialisés en circuit long

Un marché de la restauration collective nécessitant peu de volume

Mais une utilisation industrielle qui s’est développée ces dernières années.

Les principaux opérateurs nationaux de la transformation en fruits bio (jus de fruits, confiture, compote…) se situent dans le sud de la France. Présence dans notre région des Côteaux Nantais, de la ferme fruitière de la Hautière (prestation bio) et de petite transformation directe à la ferme.

Quelques industriels de la boisson, des préparateurs d’ingrédients pour d’autres industriels de l’agroalimentaire, des fabricants de plats cuisinés utilisent des fruits bio :

•approvisionnementauprèsd’organisationsdeproduction,degrossistes,rarementauprèsdeproducteurs, •importationspourlesfruitsnondisponiblesenFrance, •peud’industrielsestimentquelademandeestaurendez-vousets’interrogentsurl’avenir, •«lelocalaprislepassurlebio»(dixitcertainsopérateurs).

Les maraîchers ont davantage une activité de circuit court : 1/3 de la production en circuit long.

Peu de structuration de l’offre en filière longue : BLO, intervenant historique, et plus récemment

d’autres structures (déjà présentes en conventionnel ou qui se sont mises en place pour répondre à la demande de la RHD). Les volumes traités par ces organisations de production sont assez faibles.

La forte concurrence de la Bretagne.

Plusieurs organisations de production et aussi des grossistes se sont organisés pour répondre à la demande de la restauration collective : un marché nécessaire à pourvoir mais utilisant peu de volumes.

Zoom sur les légumes

27

Pas de difficultés pour s’approvisionner en légumes bio en France

Mais c’est plus coûteux (coûts de production plus élevés) selon certains opérateurs nécessitant un recours aux importations.

Des industriels ligériens utilisent des légumes bio

Des préparateurs d’ingrédients pour d’autres industriels de l’agroalimentaire, des fabricants de plats cuisinés ont développé une gamme bio ces dernières années. Mais ils sont interrogatifs quant au développement de ces produits bio dans le futur.

Les légumes secs bio

Fort développement de la production de légumes secs bio dans la région (18,6 % des surfaces totales en légumes secs).

2 opérateurs majeurs structurent l’offre : Cavac et GIE légumes secs bio de Vendée.

Des indépendants commercialisent en vente directe, à des grossistes,… .

Les attentes exprimées en fruits et légumes

Développer la recherche au niveau de la production.

Travailler les coûts de production. Travailler sur la compétitivité de la filière.

Accompagner financièrement les projets des entreprises.

Développer les outils de transformation.

Meilleure mise en relation des industriels avec les producteurs ou organisations de production.

Baisser les coûts de certification (petits opérateurs).

Meilleure lisibilité de la production de légumes.


28

Les semences bio Les PPAM* bio

Fourragères et gazonMaïs et sorghoCéréales à paille

Potagères et floralesProtéagineux

LEs semences ET LEs PPam BIOLes Pays de la Loire se distinguent également par la production d’autres végétaux spéciaux comme les semences et les PPAM.

165 ha en semences bio et conversion en 2011 (+ 28 % / 2010).

23 exploitations bio régionales produisent des semences.

7,2 ha : surface moyenne en semences bio. Développement des semences potagères pour

répondre à la demande croissante des plants potagers bio pour les particuliers.

195 ha de PPAM bio et conversion en 2011. 90 % des surfaces en Maine-et-Loire. 7,2 ha : surface moyenne en semences bio. 45 exploitations bio régionales ont des PPAM.

PPAM* : Plantes à parfum aromatiques et médicinales

20

40

60

80

100

120

140

160

180

2011

Evolution des surfaces de semences biologiquesen Pays de la Loire (ha)

Source : GNIS

0201020092008

29

LEs surfaces fourragères BIO 72 % des surfaces bio régionales sont utilisées par des surfaces fourragères. Les hectares fourragers pèsent fortement en Loire-Atlantique en raison de la prépondérance des exploitations à orientation bovine.

Plus de 40 % des surfaces fourragères bio en Loire-Atlantique

Près de 60 % de prairies temporaires

75 225 ha en fourrage bio et conversion en 2011 : + 13 % comparé à 2010.

1385 exploitations bio régionales ont des fourrages. 54 ha : surface moyenne en fourrage bio. 6,1 % des ha en fourrage de la région sont en bio.

Plus de 90 % des fourrages sont des prairies. En Sarthe, les prairies permanentes occupent

54 % de la sole fourragère. Des surfaces moyennes en fourrage plus

élevées en Loire-Atlantique : 66 ha.

Répartition des ha de fourrage bio et conversion en Pays de la Loire

Prairies permanentesPrairies temporaires

Autres fourragesMaïs fourrage

Répartition des ha de fourrage bio et conversion en Pays de la Loire

35 %

56 %

5 %4 %

Un accroissement des surfaces fourragères de 13 % en 2011Evolution des surfaces fourragères bio et conversion en Pays de la Loire (ha)

010 00020 00030 00040 00050 00060 00070 00080 000

66 726

2010

75 225

20112009

56 500

+ 13 %


30

LA PRODUCTIOn bovins viande BIO Le troupeau allaitant bio est massivement localisé en Loire-Atlantique et en Maine-et-Loire. Un quart des exploitations bio régionales ont des vaches allaitantes.

58 % du cheptel allaitant se situe en Loire-Atlantique et Maine-et-Loire

Peu d’utilisation de maïs fourrage en bovin viande

Répartition des vaches allaitantes bio et conversion en Pays de la Loire

15 % des bovins viande sont commercialisés en circuit court

Augmentation du cheptel allaitant en 2011

Manque de valorisation des mâles (notamment broutards).

15 % des bovins viande valorisés en bio sont abattus par un prestataire et vendus en caissette par l’éleveur ou partent en boucherie.

19 % des exploitations bovin viande utilisent du maïs fourrage.

6 % sont des systèmes avec plus de 10 % de maïs autoconsommé dans la SFP.

18 800 vaches allaitantes en bio ou conversion en 2011.

463 exploitations régionales ont des vaches allaitantes en bio ou conversion.

41 vaches allaitantes en moyenne par exploitation. 4,3 % des vaches allaitantes de la région sont en bio

ou conversion.

Evolution du nombre de vaches allaitantes bio et conversion en Pays de la Loire (ha)

2 0004 0006 0008 000

10 00012 00014 00016 000

20 00018 000

0

16 800 18 804

2010 20112009

15 498

+ 12 %

31

Une trentaine d’opérateurs des Pays de la Loire ont une activité en viande bovine bio

Différents profils d’opérateurs présents : des négociants et des organisations de producteurs organisant l’offre, des outils d’abattage, de découpe et de transformation.

Une grande partie de l’offre régionale pour la filière longue se structure autour de l’association E Bio (planification) et d’Unebio pour la commercialisation. La visibilité de production permet une meilleure organisation de l’offre avec l’aval.

Entre 2009 et 2011, les volumes abattus en filières organisées ont progressé.

Les vaches laitières de réforme sont principalement destinées à la fabrication de steaks hachés. Les femelles de 2 ans et plus du troupeau allaitant représentent l’essentiel de l’offre de viande bovine. La part de viande provenant des bœufs ou des veaux reste faible. Comparés aux autres bovins, les veaux partent plus souvent en vente directe.

La conjoncture bovine plus favorable au conventionnel (hausse des cours), la hausse des prix des matières premières végétales et la baisse de consommation française de viande bovine constituent des freins pour le développement du marché de la viande bovine bio aujourd’hui.

Les opérateurs des Pays de la Loire ayant une activité en viande bovine bio


32

LA PRODUCTIOn bovins lait BIO Avec presque la moitié du cheptel laitier bio ligérien, la Loire-Atlantique est le département leader en production laitière bio. 119 millions de litres de lait bio ont été produits et commercialisés en 2011 en Pays de la Loire. Les conversions se sont poursuivies en 2011. Le lait est essentiellement

commercialisé en circuit long.

La forte orientation laitière de la Loire-Atlantique

Les conversions de lait se sont poursuivies en 2011 315 000 litres de quota laitier par exploitation en bio et conversion. 148 millions de litres de quotas laitiers bio et conversion en 2011. 119 millions de litres de lait bio et conversion produits et vendus en Pays

de la Loire en 2011. Dans la poursuite de 2010, l’écart se creuse entre le lait effectivement produit et le quota (sécheresse).

Le maïs fourrage autoconsommé est très présent en exploitation laitière

62 % des exploitations laitières utilisent du maïs fourrage.

38 % sont des systèmes avec plus de 10 % de maïs autoconsommé dans la SFP.

Le cheptel de vaches laitières poursuit sa progression 24 095 vaches laitières en bio et conversion en 2011.

470 exploitations régionales ont des vaches laitières en bio ou conversion. 51 vaches laitières en moyenne par exploitation. 4,8 % des vaches laitières de la région sont en bio ou conversion. 5 % du lait de vache bio produit et commercialisé part en circuit court.

Répartition des vaches laitières bio en Pays de la Loire

Evolution du nombre de vaches laitières bio et conversion en Pays de la Loire (ha)

5 000

10 000

15 000

20 000

25 000

0

21 470 24 095

2010 20112009

18 528

+ 12 %

33

Une vingtaine d’opérateurs des Pays de la Loire ont une activité en lait bio

Différents profils d’opérateurs : des collecteurs purs, des collecteurs et transformateurs, des transformateurs. La grande majorité des laiteries de la région a développé une activité bio. Quelques opérateurs sont spécifiquement orientés en bio.

Nécessité d’absorption du lait bio qui arrive en grande quantité suite aux conversions 2010 et 2011.

Recul des importations en lait.

Un prix du lait payé aux producteurs à la baisse et difficultés à valoriser le lait bio.

Création de la première organisation de producteurs de lait bio du Grand Ouest : Lait Bio Seine et Loire.

Les opérateurs des Pays de la Loire ayant une activité en lait bio


34

Presque les 3/4 des m2 de volailles de chair bio en Vendée et Sarthe

102 040 m2 de volailles de chair bio en 2011. 161 exploitations régionales ont des volailles de chair en bio. 1,9 % des m2 de volailles de chair de la région sont en bio. Circuit de commercialisation : 82 % des poulets de

chair vendus en circuit long (70 % des exploitations).

Le poulet de chair est la volaille la plus conduite en bio

LA production avicole BIO La Sarthe et la Vendée sont les deux départements les plus orientés en volaille. La volaille de chair et les œufs bio sont majoritairement commercialisés en circuit long.

1/5e de m2 de volailles de chair bio supplémentaires en 2011

La répartition des effectifs de volailles de chair produits en Bio en Pays de la Loire

Répartition des m2

de volailles de chair bioen Pays de la Loire

PouletsPintades

Autres volailles de chairCanards de chairDindes

80 %

6 %4 %

2 %

8%

Evolution des m2 de volailles de chair bio en Pays de la Loire

20 000

40 000

60 000

80 000

100 000

120 000

0

85 000102 039

2010 20112009

66 550

+ 20 %

35

Près d’une vingtaine d’opérateurs des Pays de la Loire ont une activité en volaille de chair bio

Différents opérateurs présents : les groupements de producteurs, les outils d’abattage, de découpe et de transformation.

L’essentiel de la production avicole est assurée par des filières organisées. La production bio apparaît en diversification pour les opérateurs conventionnels.

Passage progressif à l’aliment 100 % bio en 2012.

La production de volaille est étroitement liée à la production de céréales pour l’alimentation.

Développement du marché qui semble plus modéré.

Les opérateurs des Pays de la Loire ayant une activité en volaille de chair bio

36

Une filière qui s’organise, avec beaucoup de concurrence

Plus des 2/3 des effectifs de poules pondeuses bio en Sarthe et en Vendée

610 600 poules pondeuses bio en 2011. 121 exploitations régionales ont des poules pondeuses en bio. 5 046 poules pondeuses bio en moyenne par exploitation. 13 % des poules pondeuses de la région sont bio. 5 % des œufs bio sont commercialisés en circuit court. 28 % des exploitations ayant des poules pondeuses bio

vendent une partie de leurs œufs en circuit court.

Différents opérateurs : les collecteurs (Cafel, Cam, Norea-filiale de Terrena), les centres de conditionnement (Sacofel et forte activité de Pampr’œuf, Cocorette et Tregor’œuf hors région) et les industries d’ovoproduits (Igreca et les Œufs Geslin).

Offre accessible et structurée : soit la filière d’approvisionnement est organisée, soit l’approvisionnement se fait auprès de producteurs indépendants ou entre collecteurs.

Produits proposés : ovoproduits vers les IAA et les œufs de table essentiellement vers la grande distribution (les 2/3 des ventes).

Objectifs de croissance mais le marché devrait être plus tendu avec une crainte de saturation.

Répartition des poules pondeuses bio et conversion en Pays de la Loire

LA production avicole BIO (suite)


LEs PRODUCTIOns caprine et ovine BIO D’autres productions animales sont conduites en bio en Pays de la Loire. C’est le cas des chèvres et des ovins dont la production est majoritairement commercialisée en circuit court.

37

Des chèvres bio dans le bassin de production caprin

1/3 des brebis bio en Loire-Atlantique, développement en Vendée et Maine-et-Loire

4 610 chèvres en bio et conversion en 2011. 41 exploitations régionales ont des chèvres en bio

ou conversion. 112 chèvres bio en moyenne par exploitation. 4,1 % des chèvres de la région sont en bio et conversion.

Plus de la moitié du lait de chèvre bio est vendu en circuit court par des éleveurs qui fabriquent leur fromage. Le reste part en circuit long via une laiterie fromagerie. Des question-nements se posent sur la structuration de filière longue.

12 370 brebis en bio et conversion en 2011. 108 exploitations régionales ont des brebis en bio

ou conversion. 115 brebis en moyenne par exploitation. 12,3 % des brebis de la région sont en bio ou conversion. 10 exploitations ont des brebis laitières en bio ou conversion.

Les 3/4 des ovins valorisés en bio partent en circuit court. Une partie commercialisée en filière longue est vendue en conventionnel. Toutefois, la structuration de filière se met en place avec E Bio et Unebio afin d’avoir une meilleure visibilité de la production et d’organiser la commercialisation.

Répartition des brebis bio et en conversion en Pays de la Loire

Répartition des chèvresbio et en conversion en Pays de la Loire


38

LA PRODUCTIOn porcine BIO Une production encore marginale, toutefois les Pays de la Loire sont les premiers producteurs français. L’essentiel des porcs est commercialisé en circuit long.

Des truies sur l’ensemble du territoire ligérien

2 165 truies en bio et conversion en 2011. 37 exploitations régionales ont des truies en bio

ou conversion. 58 truies bio en moyenne par exploitation :

une petite moitié des exploitations ont moins de 50 truies. 1,5 % des truies de la région sont en bio ou conversion.

Presque 30 % des porcs produits en Loire-Atlantique

72 exploitations ont des places d’engraissement.

Presque la moitié des exploitations ne dépassent pas 100 places de porcs à l’engraissement.

87 % des porcs à l’engraissement sont commercialisés en circuit long.

Une forte progression du nombre de truies en 2011

Répartition des truies bio par petite région agricole en Pays de la Loire

Répartition de la production de porcs à l’engraissement en Pays de la Loire

Loire-Atlantique

Maine-et-LoireMayenne

Sarthe

Vendée

19 %10 %

19 %

29 %23 %

Evolution des truies bio en Pays de la Loire

500

1 000

1 500

2 000

2 500

0

1 7502 165

2010 20112009

1 450

+ 24 %

39

Des opérateurs organisés en filière et des opérateurs indépendants

Des débouchés à développer

Mise en place de filières organisées, depuis quelques années, de la production de porcs à l’abattage, voire de la production de céréales à la transformation de porcs. L’approvisionnement local est privilégié.

Plus de difficultés d’approvisionnement pour les opérateurs non associés à des filières. Recours plus facile à l’importation.

Inadéquation de l’offre et de la demande aujourd’hui (trop d’offre au regard d’une consommation qui reste faible). Problématique de la valorisation de la carcasse face à la consommation française fortement orientée sur le jambon. RHD et porc, 2 grands freins : coût de la viande et interdits religieux.

Une trentaine d’opérateurs des Pays de la Loire ont une activité en porc bioLes opérateurs des Pays de la Loire ayant une activité porcine bio

En collaboration avec Avec le soutien financier de la Direction régionale de

l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt (DRAAF)

des Pays de la Loire et du CASDAR

Chambre régionale d’agriculture des Pays de la LoirePôle Economie et prospectiveChristine Goscianski Tél. 02 41 18 60 57 E-mail : [email protected] www.agrilianet.com Ce document est réalisé par la Chambre

régionale d’agriculture des Pays de

la Loire et validé par un comité de

pilotage Chambres d’agriculture, CAB

et Interbio. Nous remercions l’ensemble

des agriculteurs bio de la région pour

leur indispensable contribution.

Les données individuelles recueillies restent

confidentielles et sont protégées dans une

base de données sous contrôle de la CNIL.

Réa

lisat

ion

: Cha

mbr

e ré

gion

ale

d’ag

ricu

ltur

e de

s P

ays

de la

Loi

re •

Edi

tion

: av

ril 2

013

• C

once

ptio

n :

.com

- 0

2 41

58

11 1

2 •

Créd

its p

hoto

s : f

otol

ia.c

om, C

RAP

L, C

A 49

et 4

4, C

AB e

t Int

erbi

o PD

L.

CONTACT

EN PARTENARIAT AVEC

DE L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE DES PAYS DE LA LOIRE DE L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE DES PAYS DE LA LOIRE

La coordination agrobiologique des Pays de la Loirewww.biopaysdelaloire.fr

L’association interprofessionnelle de la filière biologique des Pays de la Loirewww.interbio-paysdelaloire.fr

Données 2011

DE L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE DES PAYS DE LA LOIRE · vec une précision des extrapolations en...

Documents

Transcript of DE L’AGRICULTURE BIOLOGIQUE DES PAYS DE LA LOIRE · vec une précision des extrapolations en...