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Dimanche 4 décembre Olive Convention Centre, Durban, Afrique du Sud De la politique à la pratique Programme La Journée de la forêt est organisée par le Partenariat de collaboration sur les forêts (CPF) et le gouvernement de l'Afrique du Sud Des idées en action pour les forêts du monde et le climat

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Dimanche 4 décembreOlive Convention Centre, Durban, Afrique du Sud

www.forestday.org

De la politique à la pratique

Programme

Co-organisateurs du CPF

Événement sponsorisé par

La Journée de la forêt est organisée par le Partenariat de collaboration surles forêts (CPF) et le gouvernement de l'Afrique du Sud

Des idées en action pour les forêts du monde et le climat

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Forest Day 5 – De la politique à la pratique 1

Table des matières

Mot d’introduction 2

Année internationale de la forêt 4

Relations avec les médias 6

À propos des organisateurs 7Organisateurs principaux 7Partenariat de collaboration sur les forêts 8Sponsors 12

Programme de la journée 15

Séance plénière d’ouverture 16

Point sur la situation des forêts et sur le changement climatique au plan mondial 17

Forums de discussion 18Forums de discussion parallèle n° 1 18Forums de discussion parallèle n° 2 22

Séance plénière de clôture 28

Marché aux questions 29

Intervenants 31

Posters 48

Exposants 50

Pour repérer les salles de conférence 52Guide de Durban 52Guide des salles de conférences de la 5e Journée de la forêt 53Plan de l’Olive Convention Centre 54Plan de l’Olive Convention Centre 55Plan de la Vita Conference Centre 56Plan de North Beach Conference Centre 56

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Forest Day 5 – De la politique à la pratique2

Mot d’introductionAu nom des 14 membres du Partenariat de collaboration sur les forêts, dont 11 d’entre eux coorganisent la Journée de la forêt sous l’égide du CIFOR, je vous souhaite la bienvenue à cet événement.

Les quatre premières éditions de la Journée de la forêt ont été l’occasion pour les communautés forestières concernées par le changement climatique de partager des informations, des expériences et des opinions directement utiles dans l’élaboration des politiques et la mise en œuvre de projets relatives au changement climatique. Ces précédentes éditions ont permis d’élargir les connaissances sur les forêts et le changement climatique, et mis l’accent sur des questions complexes en marge des négociations de la COP. Il en sera de même cette année.

En cette cinquième Journée de la forêt, les membres du Partenariat de collaboration sur les forêts mettent en avant certains sujets qui ont été moins souvent abordés durant les précédentes éditions : le rôle important des terres arides en termes de subsistance et de conservation de la diversité biologique, les rapports agriculture-foresterie et l’importance cruciale des questions de genre dans les efforts visant à associer les forêts aux actions d’atténuation et d’adaptation au changement climatique. Étant donné que cette cinquième Journée se déroule en Afrique du Sud, il convient de souligner le rôle déterminant des forêts situées dans les zones arides d’Afrique sur le plan social et environnemental. Il est essentiel que ces valeurs soient protégées dans les mesures prises en matière d’adaptation au changement climatique. Nous ferons également le bilan des progrès réalisés dans la mise en œuvre des projets de REDD+, et des questions relatives aux niveaux de référence des émissions et des mesures de sauvegarde de la REDD+. Des innovations originales font leur apparition dans l’ordre du jour de la cinquième Journée de la forêt. Le Issues Marketplace (« le marché aux questions ») sera un lieu de rencontre pour échanger des informations et discuter de problèmes de manière plus informelle. Les High Level Updates on Negotiations (points sur les négociations) permettront de brosser le tableau des négociations relatives aux questions importantes pour les forêts.

Plus globalement, nous profiterons de l’occasion fournie par cette cinquième Journée de la forêt pour élargir le point de vue de la communauté internationale sur les forêts, à la lumière des trois piliers du développement durable (le social, l’économie et l’environnement). La communauté forestière considère que ces piliers sont multidimensionnels et mesure l’importance d’assurer la distribution équitable des ressources entre les générations. C’est un message fort, un message que le CPF et d’autres parties prenantes de la communauté forestière cherchent à mettre en avant à l’approche de Rio+20.

Nous connaissons les bénéfices fournis par les forêts ainsi les risques que représente pour elles le changement climatique, et qui compliquent les autres enjeux à plus long terme. Nous savons également le rôle essentiel des forêts dans l’atténuation et l’adaptation au changement climatique. Nous sommes conscients qu’en appliquant des principes et des pratiques de gestion durable des forêts dans l’optique de l’atténuation et de l’adaptation au changement climatique, nous pouvons en même temps poursuivre d’autres objectifs en faveur de moyens de subsistance durables, de la biodiversité et de la durabilité environnementale. Profitons de cette cinquième Journée de la forêt pour proposer des idées innovantes et montrer au monde les multiples avantages que les forêts recèlent pour le bien des populations, notamment en cette fin d’année 2011, Année internationale des forêts.

Eduardo Rojas-BrialesDirecteur général adjointDépartement des forêts de la FAOPrésident du Partenariat de collaboration sur les forêts

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C’est avec grand plaisir que je vous accueille à la cinquième Journée de la forêt.

Cette cinquième édition est spéciale en ce sens qu’elle a lieu à la fin de l’année 2011, qui a été proclamée Année internationale des forêts par les Nations Unies. Dans le monde entier, les acteurs du secteur forestier ont réalisé un travail considérable ces 11 derniers mois pour mettre les forêts sur le devant de la scène à l’échelle nationale et internationale. La réunion d’aujourd’hui nous offre l’occasion de nous appuyer sur tous ces efforts pour promouvoir la gestion durable des forêts et optimiser leur apport potentiel aux actions d’atténuation et d’adaptation au changement climatique.

L’année dernière, le thème de la quatrième Journée de la forêt était « Il est temps d’agir ». Dans les jours qui ont suivi l’événement ayant rassemblé 1 500  personnes à Cancún, les négociateurs de la 16e Conférence des parties ont convenu d’avancer vers un objectif attendu depuis longtemps par les fondateurs de cette conférence : inclure, dans une action renforcée sur l’atténuation, les approches politiques et les incitations positives visant à réduire les émissions de carbone liées à la déforestation et à la dégradation des forêts dans les pays en développement, aux termes de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques.

Ce fut un grand pas en avant. Aujourd’hui, un an après, l’enjeu a évolué et se reflète dans le thème de cette année, « De la politique à la pratique ». Comment ce mécanisme que nous connaissons tous sous le sigle REDD+ peut-il être mis en œuvre de manière à permettre non seulement de réduire les émissions de carbone, mais aussi de produire des bénéfices sociaux et environnementaux ? Comment les forêts peuvent-elles être intégrées dans les stratégies d’adaptation sur le terrain ?

Nous avons préparé le programme d’aujourd’hui en gardant ces questions à l’esprit. Chaque forum de discussion prévu ce matin étudiera les différents aspects de la REDD+. Une session sera consacrée au déploiement de la REDD+ sur le terrain. Une autre se penchera sur les niveaux de référence et la surveillance, sur les mesures de sauvegarde de la biodiversité et la place de l’agroforesterie, de l’afforestation et du reboisement dans le mécanisme de REDD+. À la mi-journée, Tony La Viña, qui anime les négociations sur la REDD+ à la COP, fera le point sur celles-ci , et d’autres intervenants évoqueront les évolutions récentes sur le climat et les forêts. Les forums de l’après-midi se concentreront sur l’adaptation, les mesures de sauvegarde sociales, le genre et, bien sûr, le financement.

Vous remarquerez que la conférence d’aujourd’hui donne la priorité à l’Afrique, région qui, selon les scientifiques, pourrait faire partie des zones les plus durement touchées par le changement climatique. L’Afrique abrite la deuxième forêt tropicale du monde par sa superficie, ainsi que de vastes zones de forêts sèches et à miombo, lesquelles présentent d’intéressantes possibilités de synergies entre les actions d’atténuation et les actions d’adaptation.

En réponse à vos retours sur les précédentes Journées de la forêt, notamment à vos demandes de bénéficier d’un temps d’échange plus long entre les participants, nous avons modifié le format des discussions. Il y aura donc moins de présentations formelles et plus de temps consacré au débat. Cette année, nous vous présentons également une nouvelle initiative, appelée Issues Marketplace. Il s’agit d’encourager le réseautage et de donner une occasion à la société civile et aux autres organisations de présenter leur travail. Ce temps d’échange aura lieu juste après le déjeuner.

La Journée de la forêt ne pourrait exister sans le soutien et le travail acharné d’un ensemble de partenaires et de collaborateurs. J’aimerais exprimer ma sincère gratitude à notre partenaire d’accueil, le Département de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche de l'Afrique du Sud. Nous remercions également nos nombreux sponsors pour leur soutien généreux et, comme toujours, nos collègues du Partenariat de collaboration sur les forêts qui ont coorganisé cet événement.

Je me réjouis à l’avance de votre participation active aux discussions d’aujourd’hui et suis certaine que vos contributions seront enrichies en retour par l’échange précieux d’informations, de points de vue et d’idées.

Frances SeymourDirectrice généraleCentre pour la recherche forestière internationale

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Année internationale de la forêtL’année internationale des forêts est réellement une première historique. La décision de l’assemblée générale des Nations Unies de mettre en 2011 le projecteur sur le rôle des forêts dans nos vies témoigne de la visibilité croissante des forêts dans les discussions de politiques internationales. La coordination sans précédent au niveau de la communication et des activités de sensibilisation parmi les membres du Partenariat collaboratif sur les forêts est une première remarquable.

Tout au long de l’année 2011, des célébrations ont souligné les valeurs et avantages innombrables que représentent « les forêts pour les peuples ». Parmi ces manifestations phares :

Le festival du film : le Festival international du film sur les forêts (www.forestfilmfestival.org) organisé par le Forum des Nations nies sur les forêts (FNUF) en collaboration avec le Festival du film de la vie sauvage de Jackson Hole a reçu 167 films venant de plus de 30 pays. Des centaines de films ont été projetés et le Festival européen du film sur l’environnement- CinemAmbiente lui a attribué un prix.

Films et vidéos : l’ambassadeur itinérant du PNUE, Yann Arthus Bertrand a produit un court métrage « Des forêts et des hommes » pour l’Année des forêts [http://www.offorestsandmen.org/en/filme], raconté par l’ambassadeur itinérant des Nations Unies pour la biodiversité, Édouard de Norton. Des vidéos du secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon, de ministres et des membres du PCF ont été produites pour l’année des forêts et sont diffusées sur le canal YouTube des Nations Unies.

Logo : le logo iconographique a été traduit en plus de 50 langues et utilisé par des milliers d’organisations au niveau local et international. Si vous souhaitez utiliser le logo, allez sur :www.un.org/forests

Timbres : L’Administration postale des Nations Unies (APNU) [http://unstamps.un.org/] a publié une série de timbres pour commémorer l’Année internationale des forêts. Conçus par Sergio Baradat, artiste de renommée internationale, ces nouveaux timbres aux couleurs éclatantes illustrent l’importance des arbres et des forêts dans la vie des populations.

Prix « Future Policy Award » : Le Conseil pour l’avenir du monde en collaboration avec le secrétariat du FNUF, la FAO et le secrétariat de la CDB a travaillé sur le prix Future Policy Award 2011 [www.worldfuturecouncil.org]. Le prix 2011 a récompensé les politiques propices à la conservation, la gestion et le développement durable des forêts. La médaille d’or a été décernée à la politique nationale de la forêt du Rwanda, et les deux médailles d’argent ont été attribuées à la Gambie et aux États-Unis.

Les lettres des enfants : le concours de rédaction de lettres de l’Union postale universelle en 2011 a demandé aux jeunes de s’imaginer sous la forme d’un arbre écrivant une lettre à quelqu’un pour lui expliquer pourquoi il est important de protéger les forêts. Près de 2 millions de jeunes des 60 pays membres de l’UPU ont participé à ce concours. Un vieux chêne de la forêt Windsor du Guyana et un petit arbre observateur « prêt à s’occuper de l’humanité » ont permis à Charlée Gittens – 15 ans – de la Barbade et à Wang Sa – 13 ans – de Chine de gagner les médailles d’or.

Concours artistique pour les enfants  : le secrétariat du FNUF collabore avec la Fondation Gabarron [http://qscam.gabarron.org] pour organiser le concours international d’art pour les enfants. Le thème de cette année « Célébrer les forêts » demande aux enfants d’utiliser le pouvoir

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de l’image pour sensibiliser aux diverses valeurs de la forêt. Les enfants de 5 à 14 ans sont invités à envoyer leurs œuvres jusqu’à fin décembre 2011.

Héros des forêts : assurer un avenir durable exige de la passion, de l’innovation et de la stratégie ; mais plus important encore, il exige un effort des gens ordinaires. Ces gens sont les héros de la forêt, et pour leur rendre hommage, le secrétariat du FNUF a lancé le programme et les récompenses Héros de la forêt. Les finalistes recevront leur prix au siège des Nations Unies à New York lors de la manifestation de clôture de l’Année des forêts 2011.

Livre les forêts pour les peuples : le secrétariat du FNUF collabore avec Tudor Rose pour produire un livre relié et illustré de 200 pages, comportant plus de 75 articles provenant de près de 40 pays. Les commentaires s’inspireront d’expériences du monde entier, reflétant la façon dont les populations modifient leur relation avec la forêt en faveur d’une gestion durable de ses ressources vitales. Ce livre sera lancé lors de la manifestation de clôture de l’Année des forêts 2011 au siège des Nations Unies à New York.

Cérémonie de clôture : de nombreuses manifestations de clôture sont organisées par les pays et les organisations du monde entier. La cérémonie de clôture de l’Année internationale des forêts au siège des Nations Unies à New York se déroulera en janvier 2012. Cette manifestation englobera la présentation du Prix des héros de la forêt, des films, la contribution des enfants à l’Année de la forêt et le lancement du livre La forêt pour les peuples. De plus amples détails sur la manifestation de janvier 2012 seront bientôt disponibles sur www.un.org/forests.

Grâce aux bonnes volontés et à l’attention axées sur les forêts au cours de cette année internationale, l’Année des forêts ouvrira la voie à un processus continu de propositions d’actions pour mettre en lumière les questions forestières lors de la future conférence Rio + 20 et après celle-ci.

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Relations avec les médiasBienvenue à tous les journalistes qui assistent à la 5e Journée de la forêt.

Nous avons une équipe prête à vous aider à couvrir cette manifestation. Nous pouvons organiser des entretiens avec des orateurs réputés, des chercheurs, des décideurs et autres délégués qui pour beaucoup parlent des langues différentes.

Nous avons une salle de presse entièrement équipée avec accès Wifi et des prises pour ordinateurs. Des réunions d’information y seront organisées tout au long de la journée.

Nous avons une équipe de blogueurs qui écrivent sur la manifestation et vous êtes autorisés à en republier les articles rédigés dans diverses langues. Vous pouvez suivre les événements en direct sur www.blog.cifor.org.

Notre photographe professionnel immortalise la journée et là encore, vous êtes autorisés à utiliser les photos de la manifestation si vous le souhaitez. Vous pouvez voir les photos sur www.flickr.com/photos/cifor, où vous trouverez également des centaines de photos de grande qualité et des vidéos sur la forêt.

Nous téléchargerons sur YouTube un grand nombre de vidéos des sessions d’aujourd’hui dans les 24 heures suivant la conférence et vous pouvez les utiliser et les reposter. Pour les visualiser, allez sur www.youtube.com/user/CIFORVideo.

Pour de plus amples informations contacter :Daniel CooneyOutreach ManagerCenter for International Forestry ResearchCell (South Africa): +27 (0) 78 372 8462Cell (Indonesia): +62 811 900 3264E-mail: [email protected]

Jeff HaskinsBurness CommunicationsCell (US): +1 301 646 9869E-mail: [email protected]: jeff.haskins

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À propos des organisateursSous la houlette du Centre de recherche forestière internationale (CIFOR), la cinquième Journée de la forêt est organisée par 11 membres du Partenariat de collaboration sur les forêts (CPF) et par le gouvernement d’Afrique du Sud. Cette cinquième Journée sera la plus importante de la série. La première Journée de la forêt, qui a eu lieu à Bali en 2007, a favorisé l’inscription des forêts au Plan d’action de Bali. Lors de la deuxième Journée de la forêt, à Poznań, les principales parties prenantes se sont accordées sur l’urgence d’inclure les forêts dans les dispositions internationales sur le changement climatique, et sur l’importance de leur gestion pour préserver les moyens de subsistance, la biodiversité, ainsi que le stockage du carbone. En 2009, durant la troisième Journée de la forêt à Copenhague, nous avons consacré nos efforts à veiller à ce que la conception et la mise en œuvre des mesures d’atténuation et d’adaptation au changement climatique soient efficaces, efficientes et équitables. Organisée à Cancún l’année dernière, la quatrième Journée de la forêt s’est déroulée autour du thème « Il est temps d’agir » et a résolument intégré l’urgence des mécanismes de REDD+ et d’adaptation dans un accord mondial sur le climat. Cette année, le thème retenu, « De la politique à la pratique », veut attirer l’attention sur la conception et les détails des initiatives climatiques après les accords de Cancún, en privilégiant le rôle des forêts africaines dans l'atténuation et l'adaptation au changement climatique.

Organisateurs principaux

Département de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche de l'Afrique du SudLe Département de l’Agriculture, des Forêts et de la Pêche de l'Afrique du Sud montre la voie dans un secteur dynamique, uni, prospère et axé sur la population, dans le but de soutenir le développement durable. Ses valeurs sont les suivantes : fournir des services d’excellence, mettre en place une équipe de travail ad hoc agissant avec intégrité et transparence, et se concentrer sur les populations et le développement rural.

Le Département de l’agriculture, des forêts et de la pêche est le gardien des ressources agricoles, halieutiques et forestières de l’Afrique du Sud. Il est avant tout chargé d’élaborer et de mettre en œuvre des politiques régissant les secteurs de l’agriculture, de la forêt et de la pêche. Son objectif est d’être un « département dynamique axé sur les populations et conduisant à la gestion efficace des ressources forestières de la nation afin de répondre aux besoins des générations actuelles et futures ». Sa division Foresterie et ressources naturelles vise à assurer la gestion durable des ressources forestières du pays afin de réaliser pleinement leur potentiel social, environnemental et économique. Elle s’occupe du cadre de référence de l’Afrique du Sud pour le développement durable, la gouvernance coopérative et la participation des communautés locales à la gestion des forêts, tel que prévu par le White Paper on Sustainable Forest Development ou livre blanc du développement durable des forêts (1996), le programme national d’action forestière (1997), la loi nationale sur les forêts qui en a résulté (1998) et la loi nationale sur le veld et les feux de forêt (1998).

La foresterie a été reconnue comme l’un des principaux secteurs ayant le potentiel de contribuer à la réduction de la pauvreté ainsi qu’à la croissance et au développement économiques. En conséquence, la foresterie fait partie du Cadre national de politique industrielle (NIPF) et de l’Initiative pour une croissance accélérée et partagée de l’Afrique du Sud (ASGI-SA). Dans le droit fil de la vision du département, la division Foresterie et ressources naturelles a lancé divers programmes destinés à répondre aux besoins sociaux et économiques des générations actuelles et futures, tout en bénéficiant à l’environnement.

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Partenariat de collaboration sur les forêts

Le CPF se compose de 14 organisations membres qui œuvrent pour la promotion de la gestion, de la conservation et du développement durables de tous les types de forêts, ainsi que pour le renforcement de l’engagement politique à cette fin.

Partenaires du CPF pour l'organisation de la 5e Journée de la forêt

Centre de recherche forestière internationale (CIFOR)Le Centre de recherche forestière internationale est une organisation mondiale à but non lucratif qui défend le bien-être humain, la conservation de l’environnement et l’équité. Les recherches qu’il mène permettent de prendre des décisions plus éclairées et plus équitables sur l’utilisation et la gestion des forêts dans les pays les moins avancés.

Les travaux et les analyses de ses experts aident les décideurs et les praticiens à élaborer des politiques efficaces, à améliorer la gestion des forêts tropicales et à répondre aux besoins actuels et futurs des personnes dont les moyens de subsistance dépendent de la forêt. Son approche pluridisciplinaire tient compte des facteurs sous-jacents de la déforestation et de la dégradation, qui se situent souvent en dehors du secteur forestier, par exemple dans l’agriculture, le développement des infrastructures, les politiques commerciales et d’investissement ou l’application de la loi.

www.cifor.org

Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agricultureLa FAO aide les pays en développement et les pays en transition à moderniser et à améliorer leurs secteurs agricoles, forestiers et halieutiques. Le Département des forêts de la FAO défend la gestion durable des forêts, au moyen d’une vaste palette d’actions : conseils sur les politiques, évaluations forestières et appui technique aux gouvernements, tout en encourageant les partenariats avec la société civile et les acteurs du secteur dans la mise en œuvre de programmes forestiers nationaux.

www.fao.org

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Organisation internationale des bois tropicauxL’OITB agit en faveur de la conservation et de la gestion, de l’usage et du commerce durables des ressources issues des forêts tropicales. Elle développe des politiques convenues à l’échelle internationale et aide les pays membres à adapter ces politiques à leurs contextes locaux pour les mettre en œuvre dans des projets de terrain. En 2009, elle avait financé plus de 900 projets et activités pour une valeur totale de 330 millions de dollars américains.

www.itto.int

Union internationale pour la conservation de la natureL’UICN est un réseau dont l’action porte sur la conservation et qui est composé d’États, d’organisations gouvernementales et non gouvernementales, de scientifiques et d’experts. L’objectif du Programme de conservation des forêts de l’UICN est d’améliorer et d’optimiser la contribution des forêts et des arbres à la réduction de la pauvreté rurale, la conservation à long terme et équitable de la biodiversité et la fourniture durable de produits et services forestiers.

www.iucn.org

Union internationale des instituts de recherches forestièresL’IUFRO est un réseau international non gouvernemental et à but non lucratif de chercheurs forestiers. Il œuvre en faveur de la coopération mondiale dans le domaine de la recherche forestière et améliore la compréhension des aspects écologiques, économiques et sociaux des arbres et des forêts. Il diffuse des connaissances scientifiques aux parties prenantes et aux décideurs et contribue aux politiques forestières et à la gestion forestière sur le terrain.

www.iufro.org

Secrétariat de la Convention sur la diversité biologiqueLe Secrétariat de la CDB soutient la mise en œuvre de la convention et de ses trois objectifs : la conservation de la biodiversité, l’utilisation durable de ses composantes et le partage juste et équitable des avantages découlant de l’exploitation des ressources génétiques.

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La CDB aborde les questions forestières de manière directe à travers son vaste programme d’activités relatives à la diversité biologique des forêts, avec l’écosystème comme principal cadre d’action, et par ses autres programmes thématiques et ses travaux sur les questions transversales, notamment sur les savoirs traditionnels et les aires protégées.

www.cbd.int

Secrétariat du Forum des Nations Unies sur les forêts Le Secrétariat du FNUF offre un appui au dialogue international sur les politiques de gestion durable des forêts. Le Forum des Nations Unies sur les forêts (FNUF) est un organe intergouvernemental de politique forestière mondiale qui agit pour promouvoir la gestion, la conservation et le développement durables de tous les types de forêts. Le secrétariat travaille avec un large éventail d’organisations et de parties prenantes internationales afin de faciliter la coopération et la coordination des dossiers forestiers mondiaux. Il sert de point focal au Département des affaires économiques et sociales (DAES) de l’ONU pour toutes les questions liées à la forêt et aussi de secrétariat au Partenariat de collaboration sur les forêts.

www.un.org/esa/forests

Programme des Nations Unies pour le développementLe PNUD est le réseau de développement mondial de l’ONU, organisation qui plaide en faveur du changement et sert de pont entre les pays et la connaissance, l’expérience et les ressources, en vue d’aider les populations à construire une vie meilleure. Il intervient sur le terrain dans 166 pays. Le PNUD est un organe d’exécution du Fonds pour l’environnement mondial.

www.undp.org

Programme des Nations Unies pour l’environnementLe PNUE est la voix du système des Nations Unies en matière d’environnement. Sa mission consiste à diriger et à encourager les partenariats pour protéger l’environnement, en étant source d’inspiration et d’information afin de permettre aux nations et aux populations d’améliorer leur qualité de vie sans compromettre celle des générations futures. Le PNUE est un organe d’exécution du Fonds pour l’environnement mondial.

www.unep.org

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Centre international pour la recherche en agroforesterieSitué à Nairobi, au Kenya, le Centre international pour la recherche en agroforesterie est la première institution de recherche internationale sur les divers rôles joués par les arbres dans les paysages agricoles et les moyens de subsistance ruraux. Dans le cadre de sa mission consistant à proposer des solutions intégrant les arbres au service de la lutte contre la pauvreté et des problèmes environnementaux, les chercheurs du centre, qui travaillent en étroite collaboration avec les partenaires nationaux, ont élaboré de nouveaux outils, technologies et recommandations politiques en faveur d’une amélioration de la sécurité alimentaire et de la santé des écosystèmes.

www.worldagroforestry.org

Banque mondialeLa mission de la Banque mondiale est de réduire la pauvreté mondiale et d’améliorer les niveaux de vie. Sa stratégie forestière repose sur trois piliers d’importance égale et interconnectés : exploiter le potentiel des forêts pour réduire la pauvreté, intégrer les forêts au développement économique et protéger les valeurs forestières mondiales. La Banque mondiale est un organe d’exécution du Fonds pour l’environnement mondial.

www.worldbank.org/forests

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SponsorsNous remercions vivement les organismes suivants pour le soutien financier généreux qu’ils ont apporté à la cinquième journée consacrée aux forêts : Forest Day 5.

Gouvernement australienL’AusAID est l’agence gouvernementale australienne chargée de la gestion du programme australien d’assistance étrangère qui vise à aider les pays en développement à réduire la pauvreté et à assurer un développement durable dans leur pays, objectifs conformes aux préoccupations de l’Australie.

Alliance pour le climat et l’utilisation des solsLa CLUA (Climate and Land Use Alliance) est un collectif philanthropique de fondations qui se sont associées pour tenter d’apporter des solutions à l’un des problèmes les plus importants et les plus graves soulevés par l’atténuation des changements climatiques : la réduction des émissions dues à la déforestation et à la dégradation des forêts, souvent appelée la REDD. Les organismes qui en font partie comprennent, entre autres, les fondations Climate Works, Ford, Gordon et Betty Moore, et David et Lucile Packard.

Le Fonds pour les forêts du bassin du CongoLe Fonds pour les forêts du bassin du Congo, lancé en juin 2008 grâce à une subvention de 100 millions de livres sterling octroyée par les gouvernements britannique et norvégien, vise à développer les capacités des populations et institutions du bassin du Congo dans le domaine de la conservation et de la gestion de leurs forêts. Menacées par l’exacerbation de l’exploitation forestière, la modification des pratiques agricoles, la croissance démographique et les industries pétrolières et minières, les forêts sont aujourd’hui déboisées à des rythmes qui mettent en péril leurs capacités de stockage du carbone, leurs écosystèmes complexes, leur biodiversité et leur rôle dans la protection des bassins hydrologiques.

Pour combattre les changements climatiques, le Fonds pour les forêts du bassin du Congo donne son aval à des projets innovants, portés par des ONG, des organisations régionales et des États, qui sont susceptibles de changer les habitudes de vie et de subsistance des populations dépendantes des forêts du bassin du Congo, et de modifier le mode de gestion forestière au plan national. Le FFBC soutient donc les projets pilotes de REDD+, ainsi que la planification et les systèmes MNV dans la région. Pour de plus amples informations, consultez www.cbf-fund.org.

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Ministère de l’Environnement, de l’Alimentation et des Affaires agricoles, Royaume-UniLe ministère britannique de l’Environnement, de l’Alimentation et des Affaires agricoles (DEFRA) établit des orientations politiques et des règlementations, puis s’attache à mettre en œuvre les mesures politiques en coopération avec d’autres instances, dans les grands domaines suivants : nature, biodiversité, forêts et adaptation climatique, développement durable et économie verte, alimentation, agriculture, pêche et enfin, protection de l’environnement et lutte contre la pollution. Le DEFRA œuvre sur la scène internationale par le biais des institutions multilatérales de l’ONU, du G20 et d’actions de coopération bilatérales. Le DEFRA vise ainsi à protéger l’environnement au profit des générations futures, à rendre l’économie durable sur le plan écologique et à améliorer la qualité de vie et le bien-être.

Ministère du Développement international, Royaume-UniLe ministère britannique du Développement international (DFID) finance des programmes à long terme visant à s’attaquer aux causes profondes de la pauvreté dans les pays en développement. Avec des bureaux répartis dans une quarantaine de pays en développement, le DFID fournit une aide bilatérale dans environ 90 pays. Grâce à des partenariats établis avec les gouvernements, la société civile et le secteur privé, il œuvre en faveur des huit Objectifs du millénaire pour le développement, sur lesquels il s’appuie d’ailleurs pour bâtir ses programmes d’aide. Ses domaines d’action thématiques sont : le climat et l’environnement, l’eau et l’assainissement, la productivité et la durabilité agricoles, et enfin la prévention et l’atténuation des catastrophes naturelles.

Institut de recherche sur la forêt et les produits forestiersLe FFPRI (Forestry and Forest Products Research Institute) est un institut public japonais indépendant qui étudie les fonctions et services de la forêt et agit, par ses travaux de recherche et développement, pour promouvoir une gestion des forêts et une utilisation des ressources durables. Depuis plus d’un siècle, cet institut contribue au progrès scientifique et technique et participe à l’établissement de mesures administratives, à l’organisation d’activités sociales et à la mise en œuvre de la coopération internationale.

Fondation Gordon et Betty MooreLa Fondation Gordon et Betty Moore s’engage à faire avancer la recherche scientifique en matière de préservation de l’environnement dans le monde entier. L’initiative Andes-Amazonie de cette Fondation a pour but de préserver les forêts amazoniennes qui abritent une riche biodiversité et régulent le cycle climatique de la région.

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Agence norvégienne de coopération pour le développementLa Norad se veut un centre d’expertise pour l’évaluation, l’assurance de la qualité et la diffusion des résultats de la coopération norvégienne pour le développement, obtenus conjointement avec ses partenaires en Norvège, dans les pays en développement et au sein de la communauté internationale. La Norad gère l’assistance au développement par le biais de subventions allouées à ses partenaires qui agissent en faveur de la réduction de la pauvreté.

Le Programme sur les forêtsLe PROFOR finance les analyses approfondies des politiques forestières, ainsi que les processus reprenant les objectifs suivants : l’amélioration des moyens de subsistance des populations, le renforcement de la gouvernance des forêts et l’application des lois en la matière, le financement de la gestion durable des forêts et la coordination des politiques forestières avec les autres secteurs. Par exemple, le PROFOR appuie les activités visant à définir des indicateurs communs relatifs à la gouvernance des forêts et apporte son concours au recensement des opportunités de restauration des paysages. Ce programme est géré par une équipe permanente au sein de la Banque mondiale et bénéficie de l’appui de l’Union européenne, de la Finlande, de l’Allemagne, de l’Italie, du Japon, des Pays-Bas, de la Suisse et du Royaume-Uni. Pour en savoir plus, visitez www.profor.info.

Agence américaine pour le développement international – Afrique du SudL'USAID - Afrique du sud est active dans les domaines de l’agriculture, la démocratie et la gouvernance, la croissance économique, l’environnement, l’éducation, la santé, les partenariats mondiaux et l’aide humanitaire dans plus d’une centaine de pays, sa finalité étant d’assurer un avenir meilleur pour tous. En la région sud-africaine, les États-Unis cherchent à développer les échanges commerciaux, renforcer leurs liens économiques dans la région, s’attaquer au problème du VIH/SIDA, atténuer les impacts de l’insécurité alimentaire, et permettre aux pays d’accélérer le passage à un développement résilient au climat et faible en émissions. L’USAID - Afrique du sud, située à Pretoria, complète et renforce les programmes bilatéraux de L'USAID - Afrique du sud en apportant son appui à des activités régionales singulières et novatrices et en fournissant des services d’assistance aux missions de l’USAID dans la région.

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Forest Day 5 – De la politique à la pratique 15

Programme de la journée

Horaires Programme de la cinquième Journée de la forêt

7 h 00 – 9 h 00 Accueil

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9 h 00 – 10 h 30 Séance plénière d’ouvertureOlive 1

10 h 30 – 11 h 00 Pause

11 h 00 – 12 h 30 Forums de discussion parallèle n° 1

Comment la REDD+ se déroule-t-elle sur le terrain ? Examen des questions sociales, politiques et biophysiques

Examen des niveaux de référence et suivi de la REDD+ : premières activités nationales pilotes

Mesures de sauvegarde de la biodiversité en matière de REDD+ et d’adaptation

Approches paysagèresLa place de l’agroforesterie, de l’afforestation et de la reforestation dans le cadre de la REDD+

Olive 1 La Vita NBCC Olive 2

12 h 30 – 13 h 30 Déjeuner

13 h 30 – 14 h 30 Moment d’échange Olive 2

14 h 30 – 14 h 45 Pause

14 h 45 – 15 h 30 Point sur la situation des forêts et sur le changement climatique au plan mondialOlive 1

15 h 30 – 16 h 00 Pause et réseautage

16 h 00 – 17 h 30 Forums de discussion parallèle n° 2

Approches paysagèresChangement et adaptation dans les zones arides africaines : stopper la déforestation tout en contribuant à la sécurité alimentaire

Financer les opportunités et les enjeux de l’atténuation et de l’adaptation, en mettant l’accent sur le secteur privé

Sauvegardes sociales : protéger les droits et les intérêts des peuples autochtones et des communautés dépendantes des forêts dans la REDD+

Tenir compte des sexospécificités dans l’adaptation au changement climatique et les actions de REDD+

Conférence forêts et Rio+20

Olive 1 Olive 2 La Vita NBCC Olive 3

17 h 30 – 18 h 00 Pause

18 h 00 – 18 h 45 Séance plénière de conclusionOlive 1

18 h 45 – 21 h 00 Cocktail de clôture

La liste finale des intervenants de toutes les séances et des invités figure sur le site Internet de la cinquième Journée de la forêt : www.forestday.org.

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Forest Day 5 – De la politique à la pratique16

Séance plénière d’ouverture

09 h 00 – 10 h 30

Olive 1

AccueilFrances Seymour, Director General, CIFOR

Mot de bienvenue au nom du gouvernement d’Afrique du SudTina Joemat-Pettersson, Minister of Agriculture, Forestry and Fisheries Department of Agriculture, Forestry and Fisheries, Afrique du Sud (À confirmer)

Mot de bienvenue au nom du Partenariat de collaboration sur les forêtsEduardo Rojas-Briales, Assistant Director General, Forestry Department, Food and Agriculture Organization of the United Nations, Chair of the Collaborative Partnership on Forests

Orateurs principaux• Helen Gichohi, President, African Wildlife Foundation• Bob Scholes, Systems Ecologist, Council for Scientific and Industrial Research,

Afrique du Sud

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Forest Day 5 – De la politique à la pratique 17

Point sur la situation des forêts et sur le changement climatique au plan mondial

14 h 45 – 15 h 30

Olive 1

Les négociations de l’ONU sur le climat impliquent un large éventail de pays dotés d'un couvert forestier important, qui ont de nombreuses propositions à faire sur la possibilité de mettre les forêts au service de l’atténuation et de l’adaptation au changement climatique. La cinquième Journée de la forêt est l’occasion pour ces dirigeants mondiaux et ces négociateurs de rencontrer les acteurs de la forêt pour échanger leurs points de vue et leurs priorités.

Des personnalités provenant des secteurs concernés et des principales régions forestières du monde présenteront leurs points de vue, en se concentrant sur les difficultés et les possibilités propres à leur contexte géographique, social et politique, et en faisant part des enseignements qu’ils en ont tirés.

AnimateurRichard Black, BBC Environment Correspondent, Royaume-Uni

Intervenants• Caroline Spelman, Secretary of State for Department for Environment, Food and Rural

Affairs, Royaume-Uni• Rachel Kyte, Vice President of Sustainable Development, Banque mondiale• Point sur les négociations de la CCNUCC

Tony La Viña, Ateneo School of Government, Ateneo de Manila University, Phillipines• Point par la Governors Climate and Forests Task Force

Odigha Odigha, Chairman, Cross River State Forestry Commission, Nigéria

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Forest Day 5 – De la politique à la pratique18

Forums de discussionForums de discussion parallèle n° 111 h 00 – 12 h 30

Comment la REDD+ se déroule-t-elle sur le terrain ? Examen des questions sociales, politiques et biophysiques

Olive 1

OrganisateurCIFOR

Co-organisateur Fonds pour les forêts du bassin du Congo

Cette table ronde a pour objectif de mieux comprendre si les initiatives de REDD+ peuvent atteindre l’objectif de réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts tout en générant des cobénéfices. La principale présentation décrira la situation de la REDD+ au Brésil et évoquera les avantages et les inconvénients d’une approche axée sur les projets. Un intervenant évoquera la manière dont les marchés se préparent à la REDD+ et comment ils vont probablement interagir avec les programmes nationaux de REDD+. Un deuxième intervenant parlera des difficultés à mesurer et à suivre les progrès effectués en matière de diminution de la déforestation et d’évaluation des réductions d’émissions lorsque les données sont rares, par exemple en Afrique centrale. Un dernier intervenant évoquera le contexte économique et la politique de l’Indonésie, suite à la signature bilatérale d’une lettre d’intention avec la Norvège, et comment cela peut favoriser ou freiner les progrès dans l’élaboration d’initiatives de REDD+.

AnimateurJames Astill, Energy and Environment Editor, The Economist

Orateur principalPaulo Barreto, Senior Researcher, Imazon, Brazil

Intervenants• Brer Adams, Associate Director, Macquarie Global Investments, Australie• Raymond S. Lumbuenamo, National Director, World Wide Fund for Nature, République démocratique

du Congo• Daju Resosudarmo, Scientist, CIFOR, Indonésie

Principales questions1. Nous accumulons de l’expérience en matière de REDD+ grâce aux activités de démonstration, mais le cadre

conceptuel mis en avant par la CCNUCC repose sur un programme national. Comment pouvons-nous réconcilier les approches axées sur les projets avec un cadre national pour mesurer, rapporter et vérifier la réduction des émissions provoquées par la déforestation et la dégradation des forêts ?

2. Il existe plusieurs modèles de financement de la REDD+, dont l’un se fonde sur les marchés de compensation. Comment pouvons-nous réconcilier le besoin, pour les acheteurs potentiels, de savoir quels sont leurs droits en matière de carbone forestier avec une approche nationale de réduction des émissions ?

3. Dans de nombreux pays tropicaux, les données relatives à la couverture forestière, aux stocks de carbone, aux autres gaz et au changement d’affectation des terres sont rares. Comment améliorer les actions de MNV pour répondre aux exigences de la CCNUCC et des normes internationales ? Faut-il de nouveaux modèles moins ambitieux ?

ContactsLouis Verchot, [email protected] Levania Santoso, [email protected]

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Examen des niveaux de référence et suivi de la REDD+ : premières activités nationales pilotes

La Vita

Co-organisateursBanque mondiale, Fonds de partenariat pour le carbone forestier, FAO

Peu de progrès ont été réalisés dans la description des possibilités qui s’offrent aux pays pour fixer des niveaux de référence pratiques en termes d’émissions ou de forêts pour la REDD+. À Cancún, les négociateurs se sont accordés sur ces conditions et sur le fait que l’Organe subsidiaire de conseil scientifique et technologique formulerait des lignes directrices sur le fonctionnement de ces niveaux de référence. Toutefois, nombre de pays concernés par la REDD+ ont commencé à planifier et à mettre en œuvre les bases de leur système national d’observation des forêts, en combinant des données fournies par le terrain et par la télédétection entre autres pour élaborer des niveaux de référence. Les intervenants présenteront des synthèses sur : le travail d’analyse et de programmation entrepris dans un grand nombre de pays pour commencer à élaborer les niveaux de référence ; les propositions pour gérer les relations intermédiaires entre les activités de REDD+ nationales et infranationales ; les expériences concrètes ; les avantages et les limites des données de terrain et de la télédétection, ainsi que des approches de modélisation ; des pistes pour surmonter les obstacles aux progrès. La table ronde et les discussions devraient permettre de dégager un premier aperçu, en indiquant quels sont les niveaux de référence pour la REDD+, comment ils peuvent être intégrés à la conception du système de mesure et aux exigences de rapport et de vérification, et en montrant les types de difficultés rencontrés par les pays dans la mise en œuvre des niveaux de référence.

Principales questions1. À ce jour, quel travail d’analyse a été entrepris par les pays pour permettre l’élaboration des niveaux de

référence et des systèmes de mesure, de rapport et de vérification ?2. Comment sont coordonnés les niveaux de référence et le système de mesure, de rapport et de vérification ?3. Comment les pays anticipent-ils la gestion des relations entre les activités nationales et infranationales de

REDD+ et les niveaux de référence ?

Animateur et introductionPremiers enseignements tirés de travaux réalisés dans 26 pays sur les niveaux de référence de la REDD+Ken Andrasko, World Bank et Forest Carbon Partnership Facility

Orateur principalRenforcement des capacités pour atteindre les niveaux de référence, étapes intermédiaires et rapport avec la conception du système de mesure.Sandra Brown, Winrock International

Intervenants• Premiers efforts de la République démocratique du Congo pour intégrer les niveaux de référence à la

conception du système de MNV Vincent Kasulu, Ministry of Environment, Conservation of Nature and Tourism, République démocratique du Congo (À confirmer)

• Intégration des niveaux de référence et du système national d’observation des forêts : étude de cas en TanzanieEliam Zahabu, Ministry of Natural Resources and Tourism, FAO et UN-REDD, Tanzanie

• Envisager l’élargissement à l’échelle nationale des niveaux de référence infranationaux au PérouLucio Pedroni, Carbon Decisions International

ContactsBanque mondiale : Ken Andrasko, [email protected] : [email protected] ; [email protected]

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Mesures de sauvegarde de la biodiversité en matière de REDD+

NBCC

Co-organisateursCDB, PNUE (ONU-REDD)

Suite à l’accord de Cancún et à l’inclusion de clauses de sauvegarde de la biodiversité et des services écosystémiques, les principaux pays parties prenantes de la REDD+, les ONG et les organisations multilatérales étudient les méthodes d’application de ces mesures de sauvegarde ainsi que les moyens d’accroître les bénéfices de la REDD+ pour la biodiversité et les services écosystémiques. Cette table ronde présentera les résultats d’un processus consultatif d’un an organisé par le secrétariat de la Convention sur la diversité biologique (CDB) et le programme ONU-REDD, avec le soutien de l’Allemagne, du Japon, de la Norvège et du Royaume-Uni, entre autres. Le travail en cours sur la mise en œuvre de mesures de sauvegarde dans des pays spécifiques sera également présenté.

Principales questions 1. Comment mieux soutenir le développement d’un mécanisme réussi de REDD+ qui offrira

de multiples bénéfices ?2. Comment évaluer les effets de la REDD+ sur la biodiversité et en accroître les bénéfices ?3. Comment pouvons-nous davantage améliorer les synergies à l’échelle internationale,

nationale et régionale entre la CDB et la CCNUCC en matière de REDD+ ?

AnimateurJagdish Kishwan, Additional Director General of Forests for Wildlife and Director for Wildlife Preservation, Ministry of Environment and Forests, Inde

Orateur principal Caroline Spelman, Secretary of State for Environment, Food and Rural Affairs, Royaume-Uni

Présentations d’expériences nationales en matière de mesures de sauvegarde liées à la REDD+ • Guy Midgley, Program Leader, Global Change Research Group, National Biodiversity

Institute, Afrique du Sud• Lorena Falconí, Head of Climate Change Mitigation, Ministry of Environment, Équateur• Salisu Dahiru, National REDD+ Coordinator, Nigéria

ContactsPNUE : Barney Dickson, [email protected] : Johannes Stahl, [email protected]

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Approches paysagèresLa place de l’agroforesterie, de l’afforestation et de la reforestation dans le cadre de la REDD+ Un événement commun parrainé par les organisateurs de la Journée de la forêt et de la Journée de l’agriculture et du développement rural

Olive 2

Co-organisateursCentre international pour la recherche en agroforesterie, OIBT

Jusqu’à présent, les politiques sur le climat mondial ont traité l’atténuation et l’adaptation de manière séparée et suivi des approches distinctes pour l’agriculture et la foresterie, en raison de divisions institutionnelles historiques. Dans les pays en développement, pourtant, il existe de vastes paysages à la couverture forestière considérable, avec des lisières de forêts et des zones de transition vers l’agroforesterie, où vit une large part de la population rurale. L’élaboration de politiques basées sur des faits peut être efficace si elle part de la réalité des moyens de subsistance ruraux et du niveau actuel des stocks de carbone dans les paysages vivants ; elle peut trouver des possibilités de développer davantage les stocks de carbone. Cette table ronde présentera plusieurs études de cas sur des approches plus intégrées qui peuvent aider les décideurs à éviter les pièges des politiques menées sans concertation aux niveaux international, national et local.

Principales questions1. Comment l’agroforesterie, l’afforestation et la reforestation peuvent-elles contribuer aux

réductions d’émissions dans le cadre de la REDD+ ?2. Dans quelles conditions et de quelles manières les approches paysagères peuvent-elles

réduire les émissions tout en favorisant le développement durable ?3. Quelles politiques et incitations sont nécessaires pour favoriser des approches paysagères

efficaces ?4. Quels sont les principaux déficits de connaissances ?

Animateur Anthony Simons, Director General, World Agroforestry Centre

Orateur principalApproches paysagères : la place de l’agroforesterie, de l’afforestation et de la reforestation dans le cadre de la REDD+ : vue d’ensemblePeter A. Minang, World Agroforestry Centre et ASB Partnership

Intervenants • Carole Saint Laurent, Senior Forest Policy Advisor, International Union for the

Conservation of Nature; Coordinator of the Global Partnership on Forest Landscape Restoration

• Valentina Robiglio, Scientist, International Institute for Tropical Agriculture, Yaoundé, Cameroun

• Michael Dutschke, Global Conservation Standard• Manoel Sobral Filho, Former Executive Director, ITTO

ContactWorld Agroforestry Centre : Henry Neufeldt, [email protected]

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Forest Day 5 – De la politique à la pratique22

Forums de discussion parallèle n° 216 h 00 – 17 h 30

Approches paysagèresChangement et adaptation dans les zones arides africaines : stopper la déforestation tout en contribuant à la sécurité alimentaireUn événement commun parrainé par les organisateurs de la Journée de la forêt et de la Journée de l’agriculture et du développement rural

Olive 1

Co-organisateursFAO, Banque mondiale, UICN

Les effets combinés de la déforestation, de la dégradation des terres et de l’épuisement des sols sont particulièrement graves dans les terres arides d’Afrique ; ils entraînent la désertification et menacent les moyens de subsistance de millions de personnes. Ces facteurs, exacerbés par le changement climatique, sont dus à la surexploitation des forêts, des arbres, des buissons et des pâturages, à la gestion inadéquate de l’eau et des ressources du sol, ainsi qu’à la pauvreté et aux opportunités de développement limitées. Le changement climatique, en particulier, exige une nouvelle réponse pour relever les défis en matière d’environnement et de développement dans les pays africains possédant d’importantes zones arides. Les personnes vivant dans ces régions ont développé des systèmes et des pratiques de subsistance qui leur permettent de résister, de s’adapter et de survivre dans des conditions difficiles. Diverses approches prometteuses, parfois basées sur des pratiques traditionnelles, ont vu le jour pour stopper la déforestation, en contribuant en même temps à améliorer les systèmes de subsistance et les capacités d’adaptation. Les opportunités de marché augmentent aussi pour mieux gérer les larges étendues boisées, en exploitant la demande importante en produits forestiers. Cette table ronde étudiera dans quelle mesure ces approches peuvent ou pourraient être élargies à une plus grande échelle, les actions politiques pouvant appuyer ce processus et la manière dont ces deux éléments pourraient contribuer à l’atténuation et à l’adaptation au changement climatique.

Principales questions1. Comment le changement climatique et le changement d’affectation des terres modifient-ils les fonctions

des forêts des zones arides africaines et la vie de leurs habitants ? Quelles sont les conséquences de ces changements sur la sécurité alimentaire ?

2. Quelles solutions et initiatives existent pour inverser les tendances en matière de déforestation et de dégradation des forêts, tout en contribuant à la sécurité alimentaire ?

3. Quelles actions à l’échelle nationale, sous-régionale et régionale pourraient contribuer à renforcer les résultats d’adaptation et d’atténuation dans les forêts des terres arides africaines ?

AnimateurConstance Neely, Consultant for the Food and Agricultural Organization of the UN

Orateur principalAndrew Steer, Special Envoy for Climate Change, World Bank

Intervenants• Ben Chikamai, Director, Kenya Forest Research Institute. General Secretary, Network for Gum Arabic

and Resins in Africa (NGARA)• Moctar Toure, Soil Scientist and Agricultural Policy Specialist• Robert Zougmore, Climate Change Agriculture and Food Security (CCAFS) Regional Program Leader,

Afrique de l’Ouest

ContactsFAO : Nora Berrahmouni, [email protected] mondiale : Flore de Préneuf, [email protected]

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Forest Day 5 – De la politique à la pratique 23

Financer les opportunités et les enjeux de l’atténuation et de l’adaptation, en mettant l’accent sur le secteur privé

Olive 2

Co-organisateursOIBT, UICN, Secrétariat du Forum des Nations Unies sur les forêts

Un système solide et prévisible permettant de mobiliser un ensemble de ressources financières est nécessaire pour stimuler et financer les initiatives d’atténuation et d’adaptation au changement climatique. Ces initiatives englobent les premières activités de REDD+ à grande échelle, le développement de systèmes de MNV nationaux et infranationaux, et les paiements basés sur les performances pour les actions débouchant sur une réduction des émissions de gaz à effet de serre. Ce forum de discussion débattra des opportunités et des difficultés dans le domaine des investissements et des mécanismes financiers du secteur privé en faveur des activités d’atténuation et d’adaptation, et surtout des initiatives de REDD+. Ce sera également l’occasion de communiquer les dernières informations sur le développement du marché du carbone forestier, les normes de certification, le groupe de travail Governors Climate and Forests Task Force, etc. Les intervenants sont originaires du Brésil, d’Indonésie, du Japon et des États-Unis.

Principales questions1. Comment le secteur privé est-il à ce jour associé au financement des activités forestières,

notamment au développement de la REDD+ ? Quelles sont les attentes en termes d’implication du secteur privé dans un avenir à court et moyen terme ?

2. Comment intégrer le secteur privé dans les plateformes de parties prenantes qui discutent des stratégies nationales de REDD+ ? Quels rôles peut jouer le secteur privé en matière de REDD+ à ce stade précoce ?

3. Quelles sont les principales évolutions récentes du marché en termes de crédits carbone forestier ? Quels sont les risques et les opportunités liés à l’échange de crédits carbone forestier, du point de vue des différentes parties prenantes ?

4. Quels mécanismes de marché sont actuellement en cours de conception ou pourraient être mis en place pour optimiser les bénéfices, favoriser le commerce équitable et atténuer les risques pour les parties engagées dans les investissements et les mécanismes financiers liés aux forêts ?

AnimateurEmmanuel Ze Meka, Executive Director, International Tropical Timber Organization

Allocution d’ouvertureTião Viana, Acre State, Brésil

Intervenants• Nur Masripatin, Director of the Centre for Standardization and Environment, Ministry of

Forestry of Indonesia, Indonésie• David Antonioli, CEO, Verified Carbon Standard Association, États-Unis• Itaru Shiraishi, Marubeni Corporation, Japon• Ludovino Lopes, Ludovino Lopes Lawyers, Brésil

ContactsOIBT : Eduardo Mansur, [email protected] : Consuelo Espinosa, [email protected] : Benjamin Singer, [email protected]

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Forest Day 5 – De la politique à la pratique24

Sauvegardes sociales : protéger les droits et les intérêts des peuples autochtones et des communautés dépendantes des forêts dans la REDD+

La Vita

Co-organisateursIUFRO, PNUD (ONU-REDD), UICN

En tant qu’instrument de réduction des émissions de gaz à effet de serre, la REDD+ est considérée par ses partisans comme un moyen de réduire la pauvreté, d’améliorer la gouvernance, de protéger les droits humains, de préserver la biodiversité et de fournir des services environnementaux. Toutefois, les politiques et réformes juridiques requises et la potentielle attribution de nouveaux fonds (ou de fonds complémentaires) pour soutenir la mise en œuvre de la REDD+ pourraient avoir des conséquences négatives pour les populations pauvres et marginalisées, si l’on ne prévoit pas de mesures de sauvegarde appropriées. Dans le contexte des négociations sur la REDD+, les « sauvegardes » se concentrent sur la cohérence des politiques, la transparence, le respect des droits et des intérêts des peuples autochtones, la participation réelle des parties prenantes et la conservation de la biodiversité, tout en assurant la continuité des réductions d’émissions et en évitant les fuites d’émissions. Le forum de discussion examinera les expériences passées concernant la participation des peuples autochtones et des communautés locales à la gestion des forêts, ainsi que les évolutions actuelles et les différentes approches relatives aux mesures de sauvegarde de la REDD+, en se concentrant sur les enseignements tirés et les défis à venir.

Principales questions1. Besoins des gouvernements en matière de renforcement des capacités

Quels sont les plus grands besoins de renforcement des capacités de votre gouvernement concernant la mise en œuvre effective des sauvegardes liées à la REDD+ dans votre pays ?

2. Importance des régimes de propriété forestière et foncière Existe-t-il des exemples de réforme de gouvernance forestière ou de tentatives de créer des systèmes plus accessibles ayant permis l’instauration réussie de droits de propriété ? En quoi l’accès à la propriété forestière et foncière est-il important pour la répartition équitable des bénéfices de la REDD+ ?

3. Gestion et utilisations traditionnelles des forêts Comment concevoir des programmes de REDD+ pour qu’ils protègent ou améliorent les bénéfices en termes de carbone et de biodiversité, tout en conservant l’utilisation traditionnelle des ressources forestières qui apportent aux communautés de multiples produits et services (par exemple, la sécurité alimentaire et la fourniture d’avantages sociaux et culturels) ?

4. Marchandisation de la nature Donner une valeur monétaire aux forêts remet-il nécessairement en cause les valeurs spirituelles, culturelles et sociales que les forêts représentent pour les peuples autochtones et les communautés locales ? Comment les sauvegardes liées à la REDD+ peuvent-elles être conçues et mises en œuvre pour éviter de tels conflits ?

5. Principaux défis Quels sont, selon vous, les plus grands défis en matière de conception et de mise en œuvre des sauvegardes liées à la REDD+ dans votre pays ? Quelles sont vos recommandations pour relever ce défi ?

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Forest Day 5 – De la politique à la pratique 25

Animateur• Niels Elers Koch, President, International Union of Forest Research Organizations• Charles McNeill, Senior Policy Advisor, UN Development Programme

Allocution d’ouverture • John Parrotta, IUFRO Task Force Coordinator and US Forest Service• Joanna Durbin, Director, Climate, Community and Biodiversity Alliance

Intervenants • Victoria Tauli-Corpuz, Indigenous Peoples’ International Centre for Policy Research and

Education (Tebtebba), Philippines• Kanyinke Sena, Indigenous Peoples of Africa Coordinating Committee (IPACC), Kenya• Juan Carlos Jintiach, Coordinator of the Indigenous Organisations of the Amazon Basin

(COICA), Équateur• Rubin Rashidi, République démocratique du Congo• Lorena Falconí, National Director of Climate Change Mitigation, Ministry of

Environment, Équateur

Coordonnées de contactIUFRO : Alexander Buck, [email protected] IUCN : Consuelo Espinosa, [email protected] UNDP : Charles McNeill, [email protected]

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Tenir compte des sexospécificités dans l’adaptation au changement climatique et les actions de REDD+

NBCC

Co-organisateurs UICN, CIFOR

Alors que certains travaux ont déjà été réalisés sur les rapports entre l’adaptation au changement climatique et l’égalité des sexes, la reconnaissance des aspects sexospécifiques dans le contexte d’atténuation n’en est qu’à ses débuts. D’autres travaux sont nécessaires pour sensibiliser et faire admettre qu’il est important de lier le genre au changement climatique dans les efforts d’atténuation, et pour exploiter les enseignements tirés des efforts d’adaptation sensibles aux sexospécificités.

Cette session abordera les initiatives en cours visant à accroître la participation des femmes dans l’atténuation actuelle du changement climatique, en particulier dans la REDD+ et les efforts d’adaptation. Elle proposera des pistes pour augmenter la participation des femmes dans la prise de décision et la répartition des bénéfices, tout en recommandant des dispositifs appropriés contre toute forme d’exclusion. Les discussions se baseront également sur le vaste éventail d’enseignements relatifs à la participation des femmes dans la gestion, la conservation et la protection des forêts et des arbres ces deux dernières décennies, ainsi que sur les expériences des pays qui élaborent des politiques de lutte contre le changement climatique en tenant compte des sexospécificités.

Principales questions1. Comment le changement climatique affecte-t-il les inégalités existantes entre les hommes et

les femmes ?2. Comment les inégalités existantes entre les hommes et les femmes affectent-elles les

initiatives actuelles d’atténuation et d’adaptation au changement climatique ?3. Quels enseignements des efforts d’adaptation qui tiennent compte des sexospécificités

peuvent nous inspirer pour faire de même dans les initiatives d’atténuation ?4. Compte tenu des enseignements tirés des efforts d’adaptation sensibles au genre, quelles

recommandations faire aux partenaires qui mettent en œuvre les mécanismes mondiaux de REDD+ sur l’intégration des sexospécificités à tous les aspects de leur programmation ?

AnimateurJeannette Gurung, Executive Director, Women Organising for Change in Agriculture and NRM (WOCAN)

Allocution d’ouvertureLindiwe Majele Sibanda, Chief Executive Officer and Head of Diplomatic Mission, Food, Agriculture and Natural Resources Policy Analysis Network (FANRPAN)

Intervenants• Monique Essed Fernades, Chair of the Board, Women’s Environment and Development

Organization (WEDO)• Linda Mossop-Rousseau, Senior Executive, Komatiland Forests• Corrine Valdivia, Department of Agricultural Economics, University of Missouri

ContactsIUCN : Lorena Aguilar, [email protected] CIFOR : Esther Mwangi, [email protected]

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Conférence forêts et Rio+20

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Organisateur Secrétariat du Forum des Nations Unies sur les forêts

Depuis l’adoption des Principes forestiers au Sommet de Rio de 1992, la situation des forêts a considérablement évolué. Une attention accrue a en effet été portée aux bénéfices multifonctionnels des forêts et au rôle crucial de ces dernières dans l’amélioration des moyens de subsistance et le bon fonctionnement des écosystèmes. Les décideurs sont de plus en plus conscients et comprennent de mieux en mieux le potentiel des forêts pour les objectifs de développement durable et pour les thèmes de la conférence de Rio+20, notamment dans la construction d’une économie verte.

De nombreuses mesures prises depuis 1992 en matière de forêts doivent encore être mises en œuvre, en raison des diverses difficultés et réalités sur le terrain. On observe en effet des écarts entre ce qui a été conclu depuis Rio (1992) et ce qui a été appliqué jusqu’à présent.

Ce forum de discussion est une occasion de suivre l’évolution de l’approche forestière, notamment la reconnaissance croissante de l’importance intersectorielle et interinstitutionnelle des forêts pour les populations, pour tous les secteurs, et comment les forêts s’inscrivent dans les thèmes de la conférence de Rio+20. Les discussions seront également l’occasion de combler certaines lacunes dans la mise en œuvre des engagements pris depuis 1992 concernant les forêts, mais aussi d’identifier les nouveaux défis qui se font jour.

Principales questions1. Comment les forêts contribuent-elles simultanément et de manière significative à la

construction d’économies vertes et à l’éradication de la pauvreté ?2. Quels sont les lacunes et les obstacles qui entravent la mise en œuvre des mesures décidées

depuis 1992 en matière de forêts, et comment les dispositions internationales existantes sur les forêts peuvent-elles servir à surmonter ces lacunes et ces obstacles ?

3. Quelles sont les nouvelles difficultés émergentes qui représentent une menace pour les forêts ?

OrganisateurJan McAlpine, Director, United Nations Forum on Forests Secretariat

Intervenants• Hans Brattskar, Director General for International Climate Policy in the Department for

Climate Change and Pollution Control, Norvège• Nikhil Seth, Director, Division for Sustainable Development, Department of Economic and

Social Affairs, United Nations• Eduardo Rojas-Briales, Assistant Director General and Head of the Forestry Department,

Food and Agriculture Organization of the United Nations• Dr Manfred Konukeiwitz, Vice Director General, German Ministry for Economic

Cooperation and Development

Présentation d’un filmJohn Liu, Environmental Education Media Project

Contact informationHossein Moeini-Meybodi, [email protected] Sen, [email protected]

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Forest Day 5 – De la politique à la pratique28

Séance plénière de clôture18 h 15 – 19 h 00

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Résumé de la cinquième Journée de la forêtFrances Seymour, Director General, CIFOR

Réaction des participants sur cette journéeÀ confirmer, veuillez consulter le site suivant : www.forestday.org

Conclusion et invitation à la réceptionÀ confirmer, veuillez consulter le site suivant : www.forestday.org

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Forest Day 5 – De la politique à la pratique 29

Marché aux questions13 h 30 – 14 h 30

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En réponse aux réactions des participants de la 4e Journée de la forêt, nous avons prévu une heure au cours de cette 5e édition pour un réseautage et des discussions semi-structurés. Nous avons intitulé cette session « le marché des questions ». Les participants seront encouragés à se rassembler sur huit thèmes de discussion. L’objectif ici est de donner la parole lors de la Journée de la forêt aux organisations qui ne sont pas membres du Partenariat collaboratif sur les forêts et d’encourager le réseautage entre personnes partageant les mêmes intérêts.

Le marché des questions, s’inspirera du « coin des orateurs » de Hyde Park à Londres, l’auditoire étant libre de se déplacer entre les présentateurs traitant chacun un des huit thèmes. Cela promet d’être une manifestation interactive et riche sur le plan des échanges humains.

Le marché des questions comporte huit thèmes :1. Comment la REDD+ se déroule-t-elle sur le terrain ? Examen des questions sociales, politiques et biophysiques2. Niveaux de référence et suivi de la REDD+3. Financer les opportunités et les enjeux de l’atténuation et de l’adaptation4. Mesures de sauvegarde de la biodiversité dans la REDD+5. Approches paysagères. Changement et adaptation dans les zones arides africaines : inverser la déforestation tout en contribuant à la sécurité alimentaire6. Approches paysagères. Place de l’agroforesterie, de l’afforestation et du reboisement dans le cadre de la REDD+7. Sauvegardes sociales : protéger les droits et les intérêts des peuples autochtones et des communautés dépendantes des forêts dans la REDD+8. Questions de genre dans les actions d’atténuation et d’adaptation basées sur la forêt

Rendez-vous sur le site Internet pour consulter les profils et les extraits, à l’adresse  : www.forestday.org.

En ligne de mire

Thème unComment la REDD+ se déroule-t-elle sur le terrain ? Examen des questions sociales, politiques et biophysiques• Steven Panfil, Conservation International• Manoj Nadkarni, Transparency International Secretariat• Mariana Pavan, Governors, Climate and Forests Task Force• Glenn Bush, Woods Hole Research Center• Animateurs experts: Louis Verchot and William Sunderlin, CIFOR

Thème deuxNiveaux de référence et suivi de la REDD+• Andreas Langner and Mitsuo Matsumoto, Forestry and Forest Products Research

Institute, Japan• Fred Stolle, World Resources Institute • Jeff Fiedler, The Nature Conservancy• Giovanni Rum, Group on Earth Observations• Animateur expert: Ken Andrasko, World Bank, and Forest Carbon Partnership Facility

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Thème trois Financer les opportunités et les enjeux de l’atténuation et de l’adaptation• Charlie Parker, Global Canopy Programme• Gabriel Thoumi, International Forest Carbon Association • Albert Ackhurst, The Green Ticket• Richard Gledhill, PricewaterhouseCoopers• Animateurs experts: Maria Brockhaus, CIFOR; Markku Kanninen, University of Helsinki

Thème quatre Mesures de sauvegarde de la biodiversité dans laREDD+• Virgilio Viana, Amazonas Sustainable Foundation• Steven Swan, SNV• Michael Bucki, European Commission• Animateur expert: Barney Dickson, UNEP

Thème cinqApproches paysagères. Changement et adaptation dans les terres arides africaines : inverser la déforestation tout en contribuant à la sécurité alimentaire• Sara Scherr, EcoAgriculture Partners• Ben Chikamai, Kenya Forestry Research Institute• Sheona Shackleton, Rhodes University• Coosje Hoogendoorn, International Network for Bamboo and Rattan (INBAR)• Animateur expert: Flore de Préneuf, World Bank

Thème sixApproches paysagères. Place de l’agroforesterie, de l’afforestation et du reboisement dans le cadre de la REDD+• Jeff Hayward, Rainforest Alliance• Sertse Sebuh, Natural Resources Management Directorate of the Ethiopian Ministry of

Agriculture• Brinkman Group, Frederik Vroom• Animateurs experts: Peter Minang, Elizabeth Kahurani, ICRAF

Thème septSauvegardes sociales : protéger les droits et les intérêts des peuples autochtones et des communautés dépendantes des forêts dans la REDD+• Adia Bey, Helveta• Joanna Durbin, Climate, Community & Biodiversity Alliance• Victoria Tauli-Corpuz, Tebtebba• Kanyinke Sena, Indigenous Peoples of Africa Coordinating Committee• Animateur expert: John Parrotta, IUFRO Task Force Coordinator and US Forest Service

Thème huitQuestions de genre dans les actions d’atténuation et d’adaptation basées sur la forêt• Andrea Quesada-Aguilar, WEDO• Erneus Kaijage, Clinton Foundation – Clinton Climate Initiative • Jeannette Gurung, WOCAN• Raja Jarrah, CARE• Animateurs experts: Lorena Aguilar, Jackie Siles, IUCN; Lucy Wanjiru, Estelle Fach, UNDP

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Intervenants

Brer Adams Associate Director, Macquarie Global Investments

Brer Adams dirige BioCarbon, entreprise spécialisée en carbone forestier et financièrement soutenue par Global Forest Partners LP, l’IFC et la banque Macquarie. Il est directeur associé de Macquarie Global Investments, division de Macquarie, où il se consacre aux opportunités d’investissement liées au changement climatique ; il est spécialisé dans la structuration et la levée de fonds pour des projets environnementaux, notamment dans le domaine des forêts et du développement des énergies renouvelables. Avant d’intégrer Macquarie, Brer Adams était conseiller auprès du gouvernement et responsable du personnel dans un portefeuille de projets sur le changement climatique.

Kenneth Andrasko Kenneth Andrasko travaille au sein de l’unité Finance carbone du département Environnement de la Banque mondiale, et fait partie de l’équipe de direction du Fonds de partenariat pour le carbone forestier (FCPF), qui aide 37 pays tropicaux à élaborer des programmes nationaux de REDD+. Jusqu’en 2007, il a travaillé à la division Changement climatique de l’Agence américaine de protection de l’environnement, ainsi qu’au sein de l’équipe de négociation de la CCNUCC pour le protocole de Kyoto, sous l’administration Clinton. Il a également été auteur principal ou directeur de publication de cinq rapports CCNUCC/GIEC, notamment du chapitre consacré à l’atténuation dans le secteur forestier, dans le quatrième Rapport d’évaluation du Groupe de travail III du GIEC, publié en 2007, et du Rapport spécial sur LULUCF, en 2000.

David Antonioli CEO, Verified Carbon Standard Association, États-Unis

David Antonioli est président-directeur général de la Verified Carbon Standard Association, l’organisation à but non lucratif qui gère le standard VCS (Verified Carbon Standard). À ce titre, il supervise la gestion du programme VCS, organise le développement de la stratégie et de la politique de VCS et dirige des actions de sensibilisation auprès du gouvernement, des entreprises et des responsables environnementaux dans le monde entier. Il travaille sur les marchés carbone depuis 1994, notamment au sein de grandes organisations mondiales telles que EcoSecurities, l’USAID et ICF International. David est titulaire d’une licence de l’université de Princeton et d’une maîtrise en politiques publiques de la John F. Kennedy School of Government, de l’université de Harvard.

James Astill Energy and environment editor, The Economist

James Astill a rejoint The Economist en 2004, en tant que rédacteur en chef de la rubrique sécurité internationale. Il était auparavant correspondant en Afghanistan, au Pakistan et dans de nombreux pays africains, tout en travaillant également pour le Guardian. En 2007, il est parti à Delhi en tant que correspondant en Asie du Sud chargé de couvrir les pays du sous-continent indien. Il a été récompensé plusieurs fois, notamment par le prix Gerald Ford pour sa couverture des questions de sécurité américaine, et par le prix Grantham pour un reportage spécial sur les forêts du monde. Il a également rédigé des dossiers spéciaux sur l’Inde et le Pakistan. Il est devenu rédacteur en chef de la rubrique énergie et environnement en 2011 et travaille à Londres.

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Paulo BarretoSenior Researcher, Imazon

Spécialiste de l'utilisation et de la conservation des ressources naturelles, Paulo Barreto étudie le développement durable en Amazonie brésilienne. Il est chercheur de haut niveau à IMAZON (Institut amazonien des populations et de l'environnement) où il a débuté sa carrière il y a 20 ans. Par ses premiers travaux, il a contribué à l'élaboration des critères de certification du bois et à l'instauration par le Brésil d'un Programme national pour les forêts en vertu de la loi sur les concessions forestières. De 1998 à 2004, Paulo Barreto a assumé la fonction de directeur exécutif d'IMAZON, ce qui lui a permis d'acquérir une grande expérience des levées de fonds et de la gestion d'un organisme. Il est auteur d'environ 70 publications scientifiques et techniques. Il intervient fréquemment comme conférencier tant dans le secteur public que privé, et les grands médias brésiliens et internationaux se sont fait l'écho de ses recherches à plus de 150 reprises. Il tient le blog Amazônia Sustentável consacré aux défis du développement durable en Amazonie. Il est titulaire d'une maîtrise en sciences forestières de Yale University et d'une licence en sciences forestières de l'Université rurale d'Amazonie à Belém dans l'État de Pará au Brésil.

Richard Black BBC Environment Correspondent

Avant de devenir correspondant, Richard Black a produit et présenté des programmes scientifiques et environnementaux pour le BBC World Service. Il couvre régulièrement les principales conférences environnementales, par exemple les sommets de l’ONU sur le climat, à Copenhague et Cancún, et le sommet de l’ONU sur la biodiversité, à Nagoya, en 2010. Il a récemment réalisé une série documentaire radio sur les forêts, la chasse à la baleine et la pêche. Pendant six ans, il a été responsable de la couverture des actualités environnementales sur le site Internet de BBC News.

Hans Brattskar Director general at the Royal Norwegian Ministry of Environment and Norway’s Special Envoy for International Climate Policy, Norvège. Entre 2008 et 2011, l’ambassadeur Brattskar a été le premier directeur de l’Initiative climat et forêts du gouvernement de Norvège (NICFI). Il est titulaire d’un doctorat en relations internationales de l’université de Claremont et possède une grande expérience des relations internationales et de la coopération dans les domaines de l’environnement et du développement. Il a auparavant été ambassadeur de Norvège au Sri Lanka et conseiller spécial pour les pourparlers de paix, et enfin, conseiller ministériel à la mission norvégienne auprès des Nations Unies, à New York.

Sandra Brown Winrock International, USA

Sandra Brown est responsable scientifique et directrice de l’unité Services des écosystèmes de Winrock International. Forte de 30 années d’expérience, elle a amélioré notre compréhension des forêts tropicales dans le cycle mondial du carbone et réalisé des études de faisabilité pour l’atténuation du changement climatique, notamment en élaborant des méthodes et des normes destinées à des projets volontaires de carbone forestier et à la REDD+. Auteure de 200 articles validés par des pairs, elle a été coordonnatrice de chapitre dans cinq rapports du GIEC.

Ben ChikamaiDirector of the Kenya Forest Research Institute, General Secretary of the Network for Gum Arabic and Resins in Africa (NGARA)

D’origine kenyane, Ben Chikamai est directeur de l’Institut kenyan de recherche forestière depuis mai 2009. Il a obtenu une licence en foresterie à l’université de Nairobi (Kenya) en

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1983, une maîtrise en foresterie à l’université de Toronto (Canada) en 1986, et un doctorat à l’université du Pays de Galles à Bangor (Royaume-Uni), en 1994. Il possède une grande expérience de l’utilisation des forêts, de la gestion des ressources naturelles et forestières, de la gestion de la recherche et du réseautage en recherche et développement.

Il est également l’actuel secrétaire exécutif du Réseau pour les gommes et les résines naturelles en Afrique (NGARA), coordonnateur régional de la Commonwealth Forestry Association in Africa et coordonnateur de l’Association of Forestry Research Institutions in Eastern Africa. Il a participé à divers jurys de thèse pour le département des sciences du bois de l’université d’agriculture de Sokoine (Tanzanie), le département d’ingénierie mécanique de l’université de Dar es-Salaam (Tanzanie), l’université Kenyatta (Kenya) et le département des sciences et technologies du bois de l’université Moi (Kenya).

Il a écrit ou coécrit plus de 60 articles dans des journaux à comité de lecture, ainsi que des actes de colloques ou des chapitres de livre. En 1996, il s’est vu décerner la Head of State Commendation Award pour sa contribution à la société dans le développement du secteur des gommes arabiques et des résines naturelles au Kenya. En 1990, il a également été récompensé par l’Institut kenyan de recherche forestière pour ses travaux innovants de recherche et développement scientifique, en reconnaissance de sa contribution dans les domaines de l’énergie biomasse et de la production de produits laminés.

Salisu Dahiru National REDD+ Coordinator, Nigéria

Salisu Dahiru est l’un des principaux responsables des initiatives de REDD+ au Nigéria, lesquelles font avancer le développement de l’organisation et de la stratégie de REDD+ au plan national. Salisu Dahiru a établi au Nigéria le Programme d’afforestation nationale en faveur de la durabilité économique et environnementale, qui vise à lutter contre la déforestation, la désertification et la dégradation des forêts, ainsi qu’à favoriser la réduction de la pauvreté et à établir des liens avec la REDD+. Ancien point focal de la Convention sur la diversité biologique, Salisu Dahiru a lancé des initiatives pour intégrer, très tôt dans le processus de préparation à la REDD, la biodiversité et ses multiples bénéfices. Il est actuellement coordonnateur national de la REDD+ et négociateur pour ce qui concerne le changement climatique dans le cadre de la REDD+.

Joanna Durbin Director, Climate, Community & Biodiversity Alliance (CCBA)

Joanna Durbin dirige la CCBA, partenariat unique d’ONG internationales dont la mission est d’encourager la création de politiques et de marchés pour favoriser les activités liées au carbone du sol et qui permettent simultanément d’atténuer le changement climatique mondial, d’améliorer le bien-être et de réduire la pauvreté des communautés locales, et enfin, de conserver la biodiversité. La CCBA réunit diverses parties prenantes dans un processus participatif transparent et largement ouvert afin de formuler des standards en vue d’identifier et de promouvoir les activités liées au carbone du sol qui génèrent de multiples bénéfices d’une grande importance. Joanna Durbin a facilité le processus multipartite d’élaboration des standards Climat, communauté et biodiversité (CCB) qui, depuis leur lancement en 2005, sont devenus les principaux standards de référence pour les projets liés au carbone du sol. Depuis 2009, Joanna travaille avec CARE pour faciliter le développement des standards sociaux et environnementaux de la REDD+ afin de soutenir les programmes gouvernementaux de REDD+ qui contribuent de manière significative aux droits humains, à la réduction de la pauvreté et à la conservation de la biodiversité. Avant de rejoindre la CCBA en 2007, elle a dirigé durant dix ans le programme Madagascar du Durrell Wildlife Conservation Trust, en mettant en œuvre des projets communautaires de conservation et en inaugurant des accords incitatifs innovants avec les communautés, en vue d’assurer la conservation de la biodiversité et la gestion durable des ressources. Elle possède plus de

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20 ans d’expérience dans le développement d’une gouvernance locale efficace des ressources naturelles pour la conservation et le développement durable.

Michael DutschkeChair, Global Conservation Standard e.V., Allemagne

Michael Dutschke étudie les interactions entre les politiques de lutte contre le changement climatique et les politiques de développement. Il participe au renforcement des capacités et des institutions et est consultant dans le domaine de l’utilisation des terres et de l’énergie biomasse pour des projets liés au climat et au développement. Depuis 1997, il est conseiller pour la conception et la mise en œuvre de mécanismes de conformité souples dans la politique climatique internationale, en assistant en tant qu’observateur à toutes les réunions importantes de la Convention sur le climat. Il a coécrit le standard Climat, communauté et biodiversité et le quatrième Rapport d’évaluation du GIEC, pour lequel celui-ci a reçu le prix Nobel de la paix en 2007. Depuis début 2010, il dirige et coordonne le développement du Global Conservation Standard (GCS). Aujourd’hui, il est président de cette ONG à but non lucratif.

Lorena FalconíNational Director of Climate Change Mitigation, Ministry of the Environment, Équateur

Monique Essed FernadesChair of the Board for the Women’s Environment and Development Organization.

Monique Essed Fernandes (Suriname) représente l’organisation WEDO et interviendra sur un éventail de questions liées au changement climatique, au développement durable et à la gouvernance. Elle est active dans le domaine du développement social et de la politique depuis 20 ans. Elle est fondatrice de Women’s Parliament Forum, une organisation qui encourage la participation des femmes en politique, et de Projekta, ONG qui œuvre en faveur des femmes et du développement. Au Suriname, elle a également fondé un parti politique et a été la première femme à se présenter aux élections présidentielles. Elle a récemment été conseillère sur des questions de politiques de gouvernance et de coopération à la planification et au développement au Suriname et à l’échelle régionale et mondiale. Tout en poursuivant son travail à l’international, elle se concentre actuellement sur les priorités en matière d’éducation, d’environnement et de gouvernance dans son pays.

Manoel Sobral FilhoFormer Executive Director, International Tropical Timber Organization

Manoel Sobral est titulaire d’un doctorat en sciences de la forêt, de la vie sauvage et des pâturages, ainsi que d’une maîtrise en sciences du bois et d’une licence en chimie. Après un stage de deux ans dans un organisme forestier brésilien, il a intégré en 1975 le laboratoire des produits forestiers de l’Institut brésilien du développement forestier, à Brasilia (Brésil). En 1981, il a commencé ses travaux dans la région de l’Amazone en tant que directeur du Centre de recherche sur les produits forestiers de l’Institut national de recherches de l’Amazonie. En mars 1987, il a été recruté par l’Organisation internationale des bois tropicaux (OIBT), à Yokohama (Japon), en tant que directeur adjoint à l’industrie forestière. En novembre 1999, il a été nommé directeur exécutif de l’OIBT par le Conseil international des bois tropicaux, pour un mandat de quatre ans, lequel a été prolongé en mai 2003, pour s’achever en décembre 2007. Manoel Sobral a rédigé plusieurs articles sur divers aspects de la foresterie tropicale et de la coopération internationale. En tant que représentant de l’OITB, il est intervenu dans de nombreux symposiums et conférences sur le développement et la conservation des forêts tropicales. Il travaille actuellement au Brésil sur plusieurs projets relatifs à la déforestation, aux émissions de gaz à effet de serre et à l’énergie biomasse.

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Helen GichohiPresident, African Wildlife Foundation

Helen Gichohi a pris les commandes des programmes de l’AWF avec talent et détermination. Elle est chargée de diriger le programme African Heartlands dans huit grandes régions (les Heartlands) situées en Afrique centrale, orientale et australe. Elle travaille en collaboration avec une grande variété de scientifiques, de responsables communautaires et gouvernementaux, d’avocats, de donateurs et de partenaires pour préserver la faune et la flore sauvages en Afrique. Elle conçoit et gère les stratégies de conservation devant réduire les menaces qui pèsent sur la vie sauvage dans les Heartlands et améliorer les conditions socioéconomiques des populations qui y vivent. Mais cet objectif n’est pas toujours facile à réaliser, car ces menaces résultent souvent d’une interaction complexe de facteurs écologiques, sociaux, politiques et économiques. L’importance de ses travaux n’est pas passée inaperçue : Lors de la 42e célébration de l’indépendance du Kenya, Helen Gichohi s’est vue remettre l’« Ordre du grand guerrier » du Kenya par le président du pays, en reconnaissance de sa contribution remarquable à la conservation.

Jeannette D. GurungExecutive Director, Women Organizing for Change in Agriculture and Natural Resource Management

Jeannette Gurung est spécialiste des forêts et experte en développement et en questions de genre. Elle a consacré sa carrière à diriger le changement organisationnel en faveur de l’égalité des sexes dans l’agriculture et les organisations de gestion des ressources naturelles. Elle est fondatrice et directrice de Women Organizing for Change in Agriculture and Natural Resource Management (WOCAN). Titulaire d’une maîtrise en foresterie de l’université de Washington, elle a également obtenu un doctorat en genre et développement à l’université d’East Anglia (Royaume-Uni), en étudiant le développement et le changement organisationnels en faveur de l’égalité des sexes. Elle possède plus de 20  ans d’expérience dans la formation et le renforcement des capacités, la recherche-action, l’analyse des sexospécificités, l’analyse organisationnelle, la défense des politiques et la constitution de réseaux ; elle a publié de nombreux ouvrages et articles. Elle dirige le principal groupe sur les femmes du Forum des Nations Unies sur les forêts et siège au comité directeur de The Forest Dialogue.

Juan Carlos JintachCOICA (Équateur)

Tina Joemat-PetterssonMinister of Agriculture, Forestry and Fisheries Department of Agriculture, Forestry and Fisheries, Afrique du Sud

Vincent KasuluDirector for sustainable development and the focal point for the UNFCCC in the Ministry of Environment, Conservation of Nature and Tourism of the Democratic Republic of the Congo, République démocratique du Congo

Vincent Kasulu Seya Makonga est directeur du développement durable et point focal de la CCNUCC au ministère de l’Environnement, de la Conservation de la nature et du Tourisme de la République démocratique du Congo. Il dirige l’étude du concept de REDD+ au sein de la COMIFAC, du bassin du Congo et du FCPF, ainsi que dans le cadre de la politique climatique mondiale ; il a contribué à faire de la République démocratique du Congo un acteur de premier rang dans la définition du mode de mise en œuvre sur le terrain du concept de REDD+ dans un grand pays tropical.

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Jagdish KishwanAdditional Director General of Forests, Ministry of Environment and Forests, Inde

Jagdish Kishwan est membre du Groupe de négociation restreint du gouvernement indien et agit en tant que principal négociateur et expert en questions forestières de l’Inde (en particulier en REDD+), à la COP et aux réunions du SBSTA de la CCNUCC. C’est un membre éminent de l’Indian Forest Service qui a occupé des postes importants, notamment directeur général de l’Indian Council of Forestry Research and Education (Conseil indien pour la recherche et la formation forestières) et directeur de la Forestry Force pour l’État du Jammu-et-Cachemire. À son poste actuel de directeur général adjoint des forêts au ministère de l’Environnement et des Forêts, il supervise le portefeuille vie sauvage du ministère. Il est également directeur ès qualités de la préservation de la vie sauvage pour le gouvernement indien. Diplômé en physique de l’université de Delhi, avec mention, et après un diplôme de troisième cycle en mathématiques, il a rejoint l’équipe d’experts du Jammu-et-Cachemire de l’Indian Forest Service en 1975. À la fin de sa formation à l’Indian Forest College (Dehradun), il a obtenu le diplôme d’associé de l’Indian Forest College, équivalent à une maîtrise en foresterie.

Niels Elers KochDirector General, Danish Centre for Forest, Landscape and Planning, University of Copenhagen, Danemark

Niels Elers Koch est directeur général du département Forêt et paysage Danemark de l’université de Copenhague et président de l’Union internationale des organisations de recherche forestière (IUFRO). En 2009, il a présidé le comité d’organisation du sommet de Copenhague sur le changement climatique (Danemark), qui a réuni en mars 2009 quelque 2 500 participants provenant de 80 pays. Dans ses publications les plus récentes, il se consacre à la gestion des recherches forestières à l’ère de la mondialisation et de la prise en compte des bénéfices environnementaux des forêts. Niels a fait des études en foresterie à l’université royale vétérinaire et agricole du Danemark, où il a également obtenu son doctorat en politique forestière.

Manfred Konukiewitz Vice Director General, Ministry for Economic Cooperation and Development, Allemagne

Rachel KyteVice President, Sustainable Development Network

Rachel Kyte est vice-présidente du développement durable à la Banque mondiale. À ce titre, elle assume la responsabilité des activités mondiales de l’organisation en matière d’agriculture, d’environnement, d’infrastructures, de développement urbain et social. Elle occupe ce poste depuis septembre 2011, après avoir été vice-présidente (depuis 2008) des services de conseil auprès des entreprises au sein de la Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale consacrée au secteur privé. À ce poste, elle a veillé à ce que l’impact des services de conseil de la SFI soit plus facilement mesurable pour les populations les plus pauvres du monde et dans les contextes les plus difficiles, notamment dans les pays touchés par un conflit. Elle a dirigé les efforts de la SFI en faveur de modèles économiques où chacun ait sa place, y compris des entreprises dirigées par des femmes. Elle a également été l’artisan de l’adoption des Objectifs de développement de la SFI, premier ensemble d’objectifs de développement spécifiques au secteur privé.

Entre 2004 et 2008, Rachel a été directrice du développement environnemental et social au sein de la SFI, où elle a dirigé l’élaboration de nouvelles normes de performance durable.

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Grâce aux Principes de l’Équateur, ces normes constituent à présent une référence mondiale pour les entreprises privées, et montrent que le perfectionnement des normes sociales et environnementales peut accroître la performance financière dans les pays en développement. Entre 2000 et 2004, elle a travaillé au bureau du conseiller/médiateur pour la conformité de la SFI. Avant de rejoindre la SFI, elle était membre de l’équipe de direction de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Elle a occupé des fonctions d’élue en Europe, a fondé et dirigé des organisations non gouvernementales œuvrant pour les femmes, l’environnement, la santé et les droits. Rachel est titulaire d’une maîtrise en relations internationales de la Fletcher School of Law and Diplomacy et d’une licence en politique et histoire de l’université de Londres.

John LiuDirector of the Environmental Education Media Project

Le projet EEMP recourt à la télévision pour informer sur l’écologie, le développement durable et la santé publique en Chine et dans d’autres pays. Depuis le milieu des années 1990, John Liu réalise des films écologiques ; il a écrit, produit et dirigé des documentaires sur les prairies, les déserts, les zones humides, les océans, les fleuves, le développement urbain, l’atmosphère, les forêts, les animaux en voie de disparition et la réduction de la pauvreté, principalement pour les programmes Earth Report et Life de BBC World. Il est actuellement directeur de recherche à l’UICN et travaille avec des organes de développement, notamment la Banque mondiale et le DFID, ainsi que divers organismes des Nations Unies.

Ludovino LopesJuriste spécialiste du droit européen, Ludivino Lopes exerce depuis 20 ans à Sao Paulo au Brésil et à Lisbonne au Portugal dans les domaines du droit privé international, de l'environnement et des technologies. Ludovino Lopes a étudié à l'école de droit de l'Université classique de Lisbonne. Il est actuellement membre de trois organismes qui élaborent

des politiques de REDD+ : le groupe de travail de compensation pour la Californie, les États d'Acre et du Chiapas pour mettre en place un mécanisme de compensation international multilatéral sur la REDD+, le comité consultatif VCS sur l'initiative JNRI de la REDD (Jurisdictional and Nested REDD Initiative) et le groupe de travail du ministère brésilien de l'Environnement pour instituer une politique nationale sur la REDD+ en 2010. Comme associé principal du cabinet d'avocats Ludovino Lopes Lawyers, dont le siège social est à Sao Paulo et les bureaux à Lisbonne et à Milan, il a conseillé les gouvernements de divers pays et l'administration de divers États à propos des politiques et des règlementations des marchés du carbone et de la REDD+.

Raymond S. LumbuenamoRaymond Lumbuenamo est titulaire d’un doctorat en télédétection interdisciplinaire de l’université d’Arizona et d’une maîtrise en sciences de la terre et de l’eau obtenue dans la même université. Depuis 2005, il est coordonnateur national du Fonds mondial pour la nature (WWF) en République démocratique du Congo. Auparavant, il a été agent environnemental de mission (2004-2005) et chef de projet en développement rural et gestion des ressources naturelles (2001-2005) à l’Agence américaine pour le développement international (USAID) en République démocratique du Congo. Raymond dispense également des cours d’introduction à la télédétection et aux SIG à l’université de Kinshasa et à l’École régionale post-universitaire d’aménagement et de gestion intégrés des forêts et territoires tropicaux de l’UNESCO, au sein de la même université.

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Nur MasripatinDirector of the Centre for Standardization and Environment, Ministry of Forestry of Indonesia

Nur Masripatin est directrice du Centre de normalisation et de l’environnement du Ministère indonésien des forêts. Après avoir obtenu son doctorat à l’université de Canterbury, en Nouvelle-Zélande, elle a occupé durant huit ans plusieurs postes de direction avant d’assumer ses fonctions actuelles : 1) Centre for Forest Biotechnology and Tree Improvement Research and Development, 2002-2005 ; 2) Centre for Plantation Forest Research and Development, 2005-2007 ; 3) Centre for Social Economy and Policy Research, 2009-2010 ; secrétaire de la FORDA, 2007-2009. Depuis le début des années 2000, elle étudie les problèmes liés aux forêts et au changement climatique et est négociatrice de la REDD+ depuis 2005. Elle est également coordonnatrice du Réseau de connaissances de l’ASEAN sur les forêts et le changement climatique (ARKN-FCC) et point focal de l’Indonésie pour le partenariat sur la REDD+.

Jan McAlpineDirector, United Nations Forum on Forests Secretariat

Jan McAlpine est directrice du secrétariat du Forum des Nations Unies sur les forêts depuis novembre 2008. Elle travaille sur les problèmes environnementaux, commerciaux et sociaux depuis plus de 30 ans, et surtout sur les questions de politique forestière internationale depuis 15 ans. Jan McAlpine a auparavant été conseillère et négociatrice principale du Département d’État américain pour les forêts, et a participé aux processus internationaux sur les forêts, notamment ceux de l’ONU depuis le Sommet de la Terre de Rio (1992), le Forum des Nations Unies sur les forêts, le Comité des forêts de la FAO, la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement, l’Organisation internationale des bois tropicaux.

Charles McNeillSenior Policy Advisor, UNDP

Charles McNeill est conseiller principal en politique au sein du Groupe environnement et énergie du Bureau des politiques de développement du PNUD, membre de la haute équipe de direction de ce groupe et responsable de l’une des quatre grandes priorités de celui-ci, à savoir « l’accès local aux services environnementaux et énergétiques ». Il est actuellement coresponsable des actions du PNUD en matière de réduction des émissions liées à la déforestation et à la dégradation des forêts (REDD), avec la FAO et le PNUE, dans le cadre du programme ONU-REDD, et supervise les travaux de l’Initiative Équateur, projet multipartenaires destiné à encourager les initiatives communautaires dans la ceinture équatoriale pour réduire la pauvreté, grâce à la conservation et à l’utilisation durable de la biodiversité. Charles est également responsable de la cohérence politique, des partenariats et des initiatives stratégiques pour le Groupe environnement du PNUD. Il a lancé les travaux du PNUD destinés à encourager de nouveaux marchés pour le carbone et les autres services écosystémiques pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et étendre les bénéfices du Mécanisme pour un développement propre à un plus grand nombre de pays en développement. Auparavant, au sein du PNUD, il a géré le programme mondial sur la biodiversité, coordonné le rôle du PNUD dans la mise en œuvre de la Convention sur la diversité biologique et supervisé le travail d’intégration des questions environnementales dans les plans nationaux de développement de divers pays du monde pour faire progresser les OMD. De 1992 à 1996, toujours pour le PNUD, il a dirigé les travaux du Fonds pour l’environnement mondial (FEM) en Afrique, et était chargé des politiques et programmes mondiaux du FEM. Avant de rejoindre le PNUD en 1992, Charles a travaillé dans le secteur non gouvernemental sur des programmes d’éradication de la faim et de développement

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durable en Asie du Sud et en Afrique. Après un doctorat en génétique à l’université de Californie, à Davis, il a occupé plusieurs postes universitaires où il s’est consacré à diverses questions sur l’environnement et le développement.

Guy MidgleyChief Director Climate Change and Bio Adaptation, Global Change Research Group, South African National Biodiversity Institute

Peter A. MinangICRAF-ASB Partnership Global Coordinator

Peter A. Minang est responsable scientifique et coordonnateur mondial du partenariat ASB pour les forêts tropicales au Centre international pour la recherche en agroforesterie. Géographe de formation, il travaille depuis plus de 15 ans sur le changement climatique (MDP et REDD+), la conservation et les forêts communautaires. Ses recherches actuelles portent sur la réduction des émissions issues de toutes les formes d’utilisations des terres (REALU), la REDD+ à la lisière des forêts tropicales, et la dynamique de la planification et de la mise en œuvre conjointe de l’atténuation et de l’adaptation au changement climatique en Afrique. Il a occupé diverses fonctions de conseiller en matière de changement climatique auprès de gouvernements africains, d’organisations et d’organes régionaux.

Linda Mossop-RousseauSenior Executive. Corporate Services. Komatiland Forests (Pty)

Linda Mossop-Rousseau est titulaire d’un diplôme en géographie, avec mention, d’un certificat d’études supérieures et d’un diplôme en droit. Elle est actuellement cadre de direction pour les services aux entreprises chez Komatiland Forests, filiale détenue à 100 % par la South African Forestry Company, une entreprise publique. Elle est par ailleurs membre du Board of Food and Trees for Africa, ONG sud-africaine qui fournit de la nourriture et des arbres dans les régions défavorisées. Elle est également fondatrice et membre du conseil de gouvernance d’African Forest Forum, ONG internationale basée à Nairobi, au Kenya, et qui compte plus de 500 membres volontaires dans la foresterie. Elle préside également un sous-comité du conseil de gouvernance appelé équipe de soutien technique, qui forme, conseille et fournit des conseils techniques et juridiques aux négociateurs africains dans les forums internationaux tels que le Forum des Nations Unies sur les forêts et la CCNUCC. Elle est associée principale de WOCAN et termine actuellement son master en foresterie à l’université de Stellenbosch.

Constance NeelyConsultant, Food and Agricultural Organisation (FAO) of the United Nations

Odigha OdighaChairman, Cross River State Forestry Commission, Nigéria

Odigha Odigha est actuellement président directeur général de la Commission forestière de l'État de Cross River au Nigéria. Il coordonne la REDD+ dans cet État et est membre du Comité technique national sur la REDD+. Son amour de la nature lui vient de son grand-père depuis l'âge de cinq ans, et ceci l'a incité à consacrer sa vie à la protection de la dernière forêt tropicale humide du Nigéria. Il a enseigné les mathématiques à l'Ahmadu Bello University de Zaria. Après avoir obtenu un MBA, il a créé une entreprise et a fait un peu de politique. Cependant, son intérêt pour la protection de la forêt tropicale humide a été plus fort et l'a encouragé à former avec d'autres militants l'ONG Coalition for Environment (NGOCE).

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John ParrottaIUFRO Task Force Coordinator, and the US Forest Service

John Parrotta est responsable scientifique et analyste des politiques forestières internationales au sein de la branche recherche et développement de l’US Forest Service. En 30 ans d’expérience, il a conduit des recherches sur l’écologie des forêts tropicales, la sylviculture, la restauration des forêts et les utilisations traditionnelles de la biodiversité forestière. Entre 2005 et 2010, il a dirigé le groupe de travail de l’IUFRO sur les connaissances forestières traditionnelles, qui a étudié le rôle des connaissances et des pratiques des populations locales et autochtones dans la pérennisation des forêts, des communautés et de la diversité bioculturelle ; les rapports passés et présents entre la gestion traditionnelle des forêts et la science forestière ; les possibilités de combiner des systèmes de connaissances pour résoudre les grands problèmes de gestion forestière.

Lucio PedroniCEO of Carbon Decisions International, S.A.

D’origine suisse, Lucio Pedroni est ingénieur forestier depuis plus de 20 ans ; il a notamment travaillé au Costa Rica et à Madagascar sur les projets suisses d’APD, en tant que professeur au CATIE (Costa Rica), et en qualité de consultant en méthodologie pour l’unité Finance carbone de la Banque mondiale. Il a contribué à l’élaboration des standards VCS et CCB, des méthodes de comptabilisation du carbone pour les projets d’afforestation et de reboisement dans le cadre du MDP, et de la REDD+ dans le cadre du VCS. Il a également proposé l’approche combinée pour la mise en œuvre de la REDD+ dans les pays en développement.

Daju ResosudarmoScientist in the Forests and Governance Programme of the Center for International Forestry Research.

Daju Resosudarmo coordonne la partie indonésienne de l’Étude comparative mondiale sur la REDD+, ses travaux portant plus particulièrement sur les politiques de REDD+ et les projets de démonstration. Ses domaines de recherche incluent les facteurs de la déforestation, la population et les ressources naturelles, la décentralisation, les rapports multiniveaux dans la gouvernance des ressources, les gouvernements locaux, l’économie politique des ressources naturelles et du développement, la distribution et l’utilisation des revenus issus des ressources naturelles, les droits de propriété, les changements d’affectation des terres, l’aménagement du territoire, et le changement climatique. De nationalité indonésienne, Daju est titulaire d’une licence en ingénierie chimique de l’Institut technologique de Bandung, d’une maîtrise en développement international de la Cornell University et d’un doctorat en gouvernance forestière de l’Australian National University.

Valentina RobiglioScientist, International Institute for Tropical Agriculture, Yaoundé, Cameroun

Eduardo Rojas-BrialesAssistant director general and head of the Forestry Department at the Food and Agriculture Organization of the United Nations and chair of the Collaborative Partnership on Forests.

Eduardo Rojas-Briales a été vice-doyen de la faculté d’agronomie de l’université polytechnique de Valence et président du Conseil professionnel des forestiers de la région de Valence. Il a également été professeur d’université, chercheur et directeur d’une association de propriétaires forestiers, ainsi que consultant en politiques forestières. Il est titulaire d’une maîtrise en sciences forestières de l’université de Fribourg et d’un doctorat de l’université polytechnique de Madrid.

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Carole Saint-LaurentSenior Advisor for Forest Policy and Partnerships, IUCN

Carole Saint-Laurent est conseillère principale en politiques et partenariats forestiers à l’UICN depuis 14 ans. Elle est également coordonnatrice du Global Partnership on Forest Landscape Restoration (GPFLR, Partenariat mondial pour la restauration des paysages forestiers). Elle possède une expérience de 20 ans dans le développement de politiques et programmes environnementaux et travaille à l’échelle nationale et internationale pour l’UICN, le WWF et l’Institut canadien du droit et de la politique de l’environnement. Elle a également été conseillère pour le Département des affaires économiques et sociales de l’ONU et pour le secteur privé, sur diverses questions liées au développement durable. Elle est titulaire d’une maîtrise de droit de l’University College de Londres.

Bob Scholes Systems ecologist and leader of the ecosystem processes and dynamics research group, CSIR, Afrique du Sud

Bob Scholes travaille au CSIR depuis 1992. Il a été formé par le professeur Brian Walker à l’université de Witwatersrand, et par le professeur Pedro Sanchez à la North Carolina State University. Il a accumulé plus de 25 ans d’expérience dans de nombreuses régions d’Afrique et a beaucoup publié dans les domaines de l’écologie des savanes et du changement climatique mondial, y compris dans des revues scientifiques et grand public. Il participe à plusieurs évaluations environnementales de haut niveau et contribue à la formulation de politiques environnementales nationales. Il est et a été membre du comité directeur de plusieurs programmes de recherche internationale, notamment le Programme international géosphère-biosphère et le Système mondial d’observation du climat. Il est également coordonnateur de chapitre au sein du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Il a été président du Système mondial d’observation de la terre (2001-2004), membre de l’équipe spéciale chargée de planifier la mise en œuvre au sein du GEO (Groupe d’observation de la Terre), membre du conseil d’administration du Centre international pour la recherche en agroforesterie, et coprésident du Groupe de travail sur les conditions et les tendances de l’Évaluation des écosystèmes pour le millénaire. Il est actuellement membre du comité directeur de Diversitas et membre du South African National Parks Board. Il est fellow de la South African Academy et de la Royal Society of South Africa, membre de plusieurs sociétés professionnelles et siège au conseil éditorial de nombreux périodiques scientifiques.

Kanyinke SenaOriginaire du Kenya, Kanyinke Sena est avocat et défenseur des droits autochtones. Il est actuellement membre du Forum permanent de l’ONU sur les questions autochtones et représentant régional en Afrique de l’Est du Comité de coordination des peuples autochtones d’Afrique (www.ipacc.org.za), réseau regroupant 150 organisations de peuples autochtones de 22 pays d’Afrique. Il est également membre du Comité CCBA/CARE en charge des standards sociaux et environnementaux de la REDD+.

Kanyinke suit également de près les questions de REDD+ depuis la COP 13 et a participé à plusieurs séances du Conseil politique de l’ONU-REDD, en tant que représentant de la société civile africaine et aussi de l’Instance permanente de l’ONU sur les questions autochtones, au sein de laquelle il est le point focal pour l’environnement. Il a également été conseiller technique (Technical Advisory Panellist) au Fonds de partenariat pour le carbone forestier (FCPF), au sein duquel il a révisé les Notes de réflexion sur le plan de préparation à la REDD+ dans 20 pays REDD+et les Propositions de préparation (R-PP) à la REDD+ dans 12 pays. Il a participé aux réunions du Comité des participants du FCPF. En 2009 et 2010,

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il a dirigé le processus multipartite de conception des R-PP pour le Kenya et l’Ouganda et le programme du FCPF. Il fait partie du groupe de travail technique sur la REDD+ au Kenya et a organisé plusieurs ateliers de sensibilisation à la REDD+ dans les communautés autochtones de cinq pays africains.

Kanyinke est titulaire d’une licence en droit de l’université de Mysore (Inde) et prépare actuellement un master en droit à l’université du Cap, avec un mémoire intitulé « Safeguarding Indigenous Peoples rights in REDD+ programs in Africa: challenges and opportunities » (Sauvergarde des droits des populations autochtones dans les programmes de REDD+ en Afrique : enjeux et opportunités).

Nikhil SethDirector of the Division for Sustainable Development, DESA

Nikhil Seth a été assistant spécial du directeur de bureau du secrétaire adjoint aux affaires économiques et sociales des Nations Unies, secrétaire du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC) et de la deuxième commission de l’Assemblée générale. Plus récemment, il a été directeur du Bureau de l’appui et de la coordination de l’ECOSOC, au sein du DAES. Avant d’intégrer les Nations Unies, N. Seth a travaillé au service diplomatique de l’Inde, où ses missions l’ont emmené à Genève, en RDC, en République centrafricaine, au Gabon et en Guinée équatoriale, ainsi qu’à la Mission permanente de l’Inde à New York.

Frances SeymourDirector General, CIFOR

Frances Seymour est directrice générale du Centre de recherche forestière internationale, organisation internationale ayant son siège à Bogor en Indonésie et des bureaux en Asie, en Afrique et en Amérique latine. Elle a piloté l’élaboration et le démarrage de la mise en œuvre de la nouvelle stratégie du CIFOR qui s’articule autour de six domaines de recherche prioritaires. Elle a coécrit le rapport « Do Trees Grow on Money » du CIFOR et a apporté sa contribution aux rapports « Faire progresser la REDD » et « Réaliser la REDD+ ». Avant de travailler au CIFOR, Frances Seymour a fondé et dirigé le Programme institutions et gouvernance au World Resources Institute (WRI), à Washington, DC. Au sein de cet organisme, elle a également piloté le lancement de The Access Initiative, réseau mondial d’organisations de la société civile qui encourage la participation des citoyens dans les décisions environnementales. Elle a également coécrit et contribué aux publications du WRI en effectuant une étude critique du rôle des institutions financières internationales publiques et privées dans la promotion du développement durable. Auparavant, elle a été directrice de la politique d’aide au développement au Fonds mondial pour la nature (WWF) et a passé cinq ans en Indonésie au sein de la Fondation Ford, où ses octrois de subvention ont été consacrés aux forêts communautaires et aux droits humains. Elle a obtenu une maîtrise à la Woodrow Wilson School de l’université Princeton et une licence en zoologie à l’Université de l’État de Caroline de Nord de Chapel Hill.

Itaru Shiraishi Marubeni Corporation, Japan

Itaru Shiraishi travaille sur le marché du carbone depuis 2006, principalement en relation avec les crédits du MDP et les quotas de l’UE. Il est actuellement en poste chez Marubeni Corporation, à Tokyo, où il est responsable d’un projet de REDD+, de projets du protocole de Kyoto et des transactions de crédits. Il a auparavant travaillé dans le financement carbone pour Masdar, à Abou Dhabi, la vente et l’échange de crédits carbone au sein de Fortis Bank, à Amsterdam, a apporté son appui en matière de gestion lors du lancement d’une société de capital-risque et a été conseiller en finance d’entreprise chez Morgan Stanley, à Tokyo. Il est

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titulaire d’une licence en arts de la Washington University, à St. Louis (États-Unis), et d’un MBA obtenu à la RSM de l’université Érasme, aux Pays-Bas

Lindiwe Majele Sibanda Lindiwe Majele Sibanda est présidente-directrice générale du Réseau d’analyse des politiques relatives à l’alimentation, l’agriculture et les ressources naturelles (FANRPAN) depuis 2004. Elle coordonne actuellement les programmes de recherche en politiques et d’actions destinés à garantir la sécurité alimentaire en Afrique. Lindiwe Majele Sibanda joue un rôle de premier plan dans l’analyse des politiques mondiales sur l’agriculture, le changement climatique et la sécurité alimentaire. Depuis 2008, elle soutient avec ardeur la campagne mondiale « Farming First » (l’agriculture d’abord) et plaide pour une approche globale du développement agricole durable. En 2009, elle a dirigé la campagne mondiale « No agriculture, no deal » (pas d’agriculture, pas d’accord) et a poussé les organisations de la société civile africaine à faire pression pour que l’agriculture soit incluse aux négociations de la Conférence de l’ONU sur le changement climatique à Copenhague. En août 2010, elle a intégré le comité consultatif de Guardian Global Development. Récemment, elle a été nommée au conseil scientifique indépendant du programme Changement climatique, agriculture et sécurité alimentaire du CGIAR, lequel est chargé de piloter de nouvelles études et de trouver des solutions aux problèmes du changement climatique et de la sécurité alimentaire. Elle siège également au conseil d’administration de deux centres du CGIAR, à savoir le CIMMYT et l’ILRI. Lindiwe Majele Sibanda est spécialiste des sciences animales de formation et éleveuse de bétail en exercice. Elle a obtenu une licence à l’université d’Alexandrie, en Égypte, puis une maîtrise et un doctorat à l’université de Reading (Royaume-Uni). Elle siège à de nombreux conseils d’administration et comités consultatifs internationaux et a publié plusieurs documents de politique dans les médias internationaux, ainsi que des articles dans les périodiques scientifiques et des chapitres de livres.

Anthony SimonsDirector General, World Agroforestry Centre

Depuis octobre 2011, Tony Simons est le nouveau directeur général du Centre international pour la recherche en agroforesterie.

Il remplace Dennis Garrity, qui a occupé cette fonction pendant 10 ans. Tony Simons était auparavant directeur général adjoint de ce centre et jusqu’en 2008, il en avait dirigé le programme de recherche Trees and Markets. Il est titulaire d’un doctorat en botanique de l’université de Cambridge, au Royaume-Uni. En 2009, il a été nommé professeur honoraire en foresterie tropicale à l’université de Copenhague (Danemark). Il est également membre du comité consultatif de Danone.

Caroline SpelmanSecretary of State for Environment, Food and Rural Affairs, United Kingdom

Caroline Spelman est membre du Parlement britannique depuis 1997. Au sein de l’opposition, elle a travaillé au Shadow Cabinet, en charge des portefeuilles environnement, développement international, et communautés et autorités locales ; elle a également occupé d’autres postes importants. Avant d’entrer au Parlement, elle a poursuivi une longue carrière de 15 ans dans le secteur agricole et acquis une expérience approfondie de la scène internationale, notamment en tant que directrice adjointe de la Confédération internationale des betteraviers européens et chargée de recherche au Centre européen d’études agricoles. Elle a également rédigé un livre sur l’usage non alimentaire des produits agricoles. Parlant couramment le français et l’allemand, elle est titulaire d’une licence en études européennes, mention très bien, du Queen Mary College.

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Andrew SteerSpecial Envoy for Climate Change, World Bank

Andrew Steer est devenu l’envoyé spécial de la Banque mondiale pour le changement climatique en juillet 2010. En tant que tel, il est chargé d’orienter les travaux du groupe de la Banque mondiale sur le changement climatique, à présent dans plus de 130 pays, et de faire avancer à l’échelle internationale un programme climat fort, axé sur le développement. À ce poste, qui se situe au même niveau que le vice-président, il supervisera également le Fonds d’investissement climatique, doté de 6,5 milliards de dollars américains, et contribuera à mobiliser des financements pour le climat.

Avant cela, Andrew a été pendant trois ans directeur général des politiques et recherches au Ministère britannique du développement international (DFID), à Londres. En début de carrière, il a occupé plusieurs postes à la Banque mondiale, notamment ceux de directeur pays pour l’Indonésie et le Vietnam, et de directeur du Département environnement. Il a également été directeur du personnel du Rapport sur le développement dans le monde de 1992, intitulé « L’environnement et le développement », rapport phare de la Banque au Sommet de la Terre de Rio.

Andrew possède trente ans d’expérience dans le domaine du développement à l’échelle des pays en Afrique et en Asie, ainsi qu’au plan mondial. Titulaire d’un doctorat en économie de l’université de Pennsylvanie, il a beaucoup écrit sur les questions environnementales et a enseigné l’économie dans plusieurs universités.

Victoria Tauli-CorpuzExecutive Director, Tebtebba

Victoria Tauli-Corpuz est fondatrice et directrice exécutive de Tebtebba, le Centre international des peuples autochtones pour la recherche et l’éducation, situé à Baguio City, aux Philippines. Elle est également présidente du Forum permanent de l’ONU sur les questions autochtones, responsable du Réseau des femmes autochtones d’Asie et coprésidente du Forum international sur la mondialisation (IFG). Elle est par ailleurs la conseillère du Third World Network sur les questions autochtones et de genre. Elle est également membre de la Commission mondiale sur la dimension sociale de la mondialisation, présidente du Fonds de contribution volontaire des Nations Unies sur les populations autochtones, commissaire de la Commission nationale sur le rôle des femmes philippines et présidente du Caucus des populations autochtones au Sommet mondial sur le développement durable.

Moctar TouréSoil scientist and agricultural policy specialist

D’origine sénégalaise, Moctar Touré est titulaire d’un master et d’un doctorat en agronomie et étude des sols de l’université de Rennes (France), et d’une licence en biologie et sciences naturelles de l’université d’Orléans (France).

Moctar possède une grande expérience de la recherche et des politiques agricoles. En 2006, il a quitté son poste de responsable de l’unité Sols et Ressources en eau du Fonds pour l’environnement mondial (FEM). Entre 2001 et 2004, il a été spécialiste des services agricoles dans la région Afrique pour la Banque mondiale. Il avait auparavant occupé plusieurs fonctions à la Banque mondiale, à l’Institut sénégalais de recherches agricoles, au ministère sénégalais des Sciences et Technologies et au ministère marocain de l’Agriculture.

Il est actuellement consultant auprès d’institutions telles que le Programme des Nations Unies pour le développement, la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification,

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la Banque africaine de développement, le Fonds international pour le développement agricole et le gouvernement du Burkina Faso.

Corine ValdiviaAssociate professor of agricultural and applied economics at the University of Missouri, Columbia, Missouri, États-Unis.

Les domaines de recherche de Corinne Valdivia incluent les processus et institutions qui facilitent l’adaptation au climat et aux changements mondiaux dans les communautés rurales des pays en développement. Corinne se concentre sur les moyens de subsistance, le genre, le rôle des marchés et de la diversification, le rôle du risque et de l’incertitude, et les institutions qui contribuent au renforcement des connaissances et des pratiques, afin que les individus, les ménages et les communautés puissent négocier et s’adapter au changement. Ses programmes de recherche transdisciplinaires consacrés au changement climatique et aux migrations incitent les décideurs à définir les problèmes, comprendre les facteurs du changement et renforcer les connaissances et les capacités à s’adapter au changement. Elle a dirigé des programmes de recherche collaborative en Amérique latine et en Afrique de l’Est et a participé à des programmes de recherche en Inde et en Indonésie. Les initiatives qu’elle dirige sont interdisciplinaires, collaboratives et axées sur les problèmes ; elles ont pour but de renforcer les capacités des populations et de s’engager dans des processus en ce sens. Ses travaux sur les moyens de subsistance durables ont une dimension sexospécifique, de même que ceux qui portent sur le rôle des marchés et de l’intégration, les coûts de transaction et les institutions. Durant ces 20 dernières années, elle a dirigé des études sur la variabilité climatique, le changement climatique, l’intégration et l’adaptation des marchés, au Pérou et en Bolivie (Amérique latine) et au Kenya, ainsi que, depuis 15 ans, sur l’agroforesterie, les multifonctionnalités et les migrations. Corinne est diplômée en économie politique et en économie agricole, et titulaire d’un doctorat de l’université du Missouri. Elle travaille à la faculté d’économie et de planification de l’université nationale agraire La Molina de Lima (Pérou), et durant toute sa carrière dans le développement, elle a collaboré avec des personnes et des institutions se trouvant au Pérou, en Bolivie, au Mexique, au Kenya, en Ouganda, en Tanzanie, en Inde et en Indonésie. Elle est également responsable du cours de spécialité interdisciplinaire de développement international à l’université du Missouri, à Columbia.

Tião VianaGovernor of Acre State, Brazil

Tony Viana a obtenu un doctorat en médecine tropicale à l’université de Brasília. Son élection au Sénat brésilien en 1998 a marqué le début de sa carrière politique. Il a été réélu en 2006 pour un second mandat de huit ans, avec 88,76 % des suffrages. Tião Viana a proposé 10 amendements à la Constitution du Brésil, la plupart liés à des questions de santé. Il a été élu gouverneur de l’État d’Acre en 2010.

Tony La Viña Dean, Ateneo School of Government, Ateneo de Manila University

Enseignant, penseur et avocat spécialisé en environnement et en droits humains, Tony La Viña est doyen de la School of Government aux Philippines. Il a auparavant été chargé de recherche et directeur du programme Ressources biologiques au World Resources Institute, secrétaire adjoint à l’environnement et aux ressources naturelles aux Philippines et cofondateur des Amis de la Terre aux Philippines. Depuis 1995, il représente les Philippines dans les négociations de la CCNUCC. À l’heure actuelle, il facilite les négociations sur la REDD+ dans le processus d’action coopérative à long terme, poursuivant le rôle qu’il a joué

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à Copenhague en 2009. En 1997, il a également dirigé les négociations sur LULUCF à Kyoto, au Japon.

Juergen VoegeleDirector of the Agriculture and Rural Development Department at the World Bank

Juergen Voegele est arrivé à la Banque mondiale en 1991 où il a occupé plusieurs fonctions, notamment celles de chef de l’unité Agriculture en Chine et de responsable de l’unité Agriculture et développement rural en Europe et Asie centrale.

En février 2008, il a été nommé directeur du Département agriculture et développement rural de l’organisme, au sein duquel il préside le Conseil de l’agriculture et du secteur rural et supervise les programmes internationaux de la Banque mondiale en matière de lutte contre la pauvreté rurale, d’agriculture et de gestion des ressources naturelles.

Eliakimu ZahabuEliakimu Zahabu est titulaire d’un doctorat en changement climatique et foresterie. Il suit ces questions et le concept de REDD+ depuis 2004 et travaille actuellement pour l’université d’agriculture Sokoine, en Tanzanie, ainsi que pour la FAO et le programme ONU-REDD en Tanzanie. Il est par ailleurs conseiller en REDD+ et en questions de MNV auprès du Ministère des ressources naturelles et du tourisme.

Emmanuel Ze MekaEmmanuel Ze Meka a été nommé directeur exécutif de l’OIBT en mai 2007, pour un mandat de quatre ans qui a été renouvelé en décembre 2011, pour une nouvelle et dernière période de quatre ans. Entre 1978 et 1991, Emmanuel a d’abord travaillé au Département des forêts du Ministère des forêts du Cameroun, son pays d’origine. Il y a acquis de l’expérience dans la formulation des politiques forestières ; la planification nationale du secteur forestier ; l’industrie forestière, notamment les produits à valeur ajoutée ; le reboisement et la gestion des forêts. Il a rejoint le secrétariat de l’OIBT en août 1991 et a été chef de projet à la Division du reboisement et de la gestion forestière jusqu’en janvier 2000. Entre 2000 et 2007, il a occupé plusieurs fonctions, notamment celles de directeur adjoint de la Division de l’industrie forestière et de directeur adjoint de la Division reboisement et gestion forestière au secrétariat de l’OIBT. Le secrétariat de l’OIBT existe depuis 25 ans et Emmanuel y travaille depuis 20 ans.

Robert ZougmoréClimate Change, Agriculture, Food Security Regional Program Leader West Africa

Robert Zougmoré est agronome et pédologue titulaire d’un doctorat en écologie de la production et conservation des ressources (université de Wageningen, Pays-Bas).

Avant d’intégrer le programme CCAFS, il occupait un poste de haut responsable au sein du programme Environnement de l’Observatoire du Sahara et du Sahel, en Tunisie, où il a travaillé au développement et à la mise en œuvre d’initiatives sur la désertification, la dégradation des terres, la sécheresse et l’adaptation au changement climatique en Afrique. De 1990 à 2007, il a été directeur de recherche et responsable du Département Gestion des ressources naturelles et systèmes de production de l’Institut de l’environnement et de recherches agricoles au Burkina Faso. Fort de sa grande expérience de la gestion intégrée des terres et de l’eau à l’échelle parcellaire et à l’échelle du bassin versant, il a contribué au développement d’options et de stratégies d’adaptation à la variabilité climatique et à la dégradation des terres dans les écosystèmes vulnérables arides et semi-arides. Il a ainsi généré

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Forest Day 5 – De la politique à la pratique 47

et diffusé des connaissances scientifiques importantes ayant permis de prendre des décisions éclairées et d’élaborer des politiques judicieuses.

Il siège également au conseil d’administration du réseau African Conservation Tillage et est secrétaire général de l’Africa Soil Science Society. Enfin, il a beaucoup publié sur l’érosion des sols, la gestion intégrée des sols, de l’eau et des nutriments et sur les bénéfices économiques des différentes options.

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Forest Day 5 – De la politique à la pratique48

PostersTous les posters sont affichés dans les halls près des salles de conférence.

TitreAuteurs et coordonnées de l'auteur correspondant

CBFF: A global solution to the climate change crisisDeborah Glassman ([email protected]), Clotilde Mollo Ngomba

Important forest and environmental resources in the North West Region, CameroonMac Etienne Fohtung ([email protected])

Sustainable honey harvesting in CameroonMac Etienne Fohtung ([email protected])

Promoting 'high-biodiversity' REDD+: options for operationalizing Cancún safeguardsSteve Swan ([email protected]), Maryanne Grieg-Gran, Dilys Roe, Essam Mohanned

Ways in which forest communities participate in conserving forests through bio-active charcoal compost applicationLina Gusmailina ([email protected])

Restoring Earth systemsDirk Brinkman ([email protected])

Building capacity for national level carbon measurement, reporting, and verification (MRV) systems for a reduction of emissions from deforestation and degradation (REDD)Nadine Laporte ([email protected]), Paola Mekui, Peter Ndunda, Ned Horning, Alessandro Baccini, Wayne Walker, Tina Cormier

Planning for sustainable forest management in African dry forests: mapping priority forests for multiple objectives in Western Province, ZambiaCatherine Traynor ([email protected]), Craig Beech

Sustainable use of dry forest landscapes, key for sustainable rural development in sub-Saharan AfricaSavadogo Moumini ([email protected]), Aimé Nianogo, Honadia Clarisse

Forest conservation and ranching in the Amazon: assessing win-win opportunities for BrazilNathalie Walker ([email protected]), Holly Gibbs, Benjamin Orcutt, Kemel Kalif, Sabrina Patel

Institutional barriers to enhancing adaptive capacity of farmers in the gum arabic belt of SudanFobissie Blese Kalame ([email protected]), Olavi Luukkanen, Markku Kanninen

The Lowering Emissions in Asia's Forests (LEAF) Program supports efforts to reduce emissions from the forestry land use sectorBrian Bean ([email protected]), Alexandre Grais, David Ganz

Development of a decision support system for the design of adapted incentives and alternative land use schemes in the scope of REDD+Aziza Rqibate ([email protected]), Jadder Lewis, Michael KÃhl, Sheila Zamora, Thomas Baldauf

Opportunities and challenges for the integration of multiple safeguard standards of REDD+: a case of NepalDil Raj Khanal ([email protected]), Sagar Kumar Rimal ([email protected])

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TitreAuteurs et coordonnées de l'auteur correspondant

Appropriate support for Indigenous Peoples conserved territories and community conserved areasSimone Lovera ([email protected]), Taghi Farvar, Harry Jonas, Jennifer Koinante

Development of an adaptive monitoring system for the assessment of forest degradation in the scope of REDD+Struwe Joern ([email protected]), Thomas Baldauf, Sheila Zamora, Jadder Lewis

Estimation of CO2 emissions and removals in the scope of REDD+: methodology development and comparison of different land use scenarios in the North Atlantic Autonomous Region, NicaraguaSheila Zamora ([email protected]), Thomas Baldauf

Designing and implementing a national forest carbon measurement system for REDD+ in GuyanaNancy Harris ([email protected]), Sandra Brown, Pradeepa Bholanath, Silvia Petrova, Felipe Casarim

Forest science and policy initiatives by the largest international society of conservation science professionalsKyle Gracey ([email protected]), John Fitzgerald, Dominick DellaSala

American Carbon Registry requirements for registration of REDD+ projects nested within a jurisdictional accounting frameworkLauren Nichols ([email protected]), Nancy Harris, Nicholas Martin, Sandra Brown

American Carbon registry requirements for ensuring social and environmental safeguards in REDD+ projectsLauren Nichols ([email protected]), Karla Ramos, Maria Teresa Rojas, Mary Grady

Improving accounting for reduced forest degradation through efficient cookstovesLauren Nichols ([email protected]), Katie Callaghan, Timothy Pearson, Cheney Shreve, Felipe Cararim

GLOBE forests legislation studyJohn Costenbader ([email protected]), Chris Stephens, Thais Narciso

REDD+ in the green heart of Africa: a participatory science-based approach to conservationG. Ken Creighton ([email protected])

REALU – a whole landscape approach to reducing emissionsFlorence Bernard, Peter Minang, Meine Van Noordwijk ([email protected])

Assessing carbon stocks and carbon stock changes in terrestrial carbon pools: a systematic review of methodsHideki Kanamaru ([email protected]), Frederic Achard, Hans Joosten, Scott Goetz, Aleksi Lehtonen, Mary Menton ([email protected]), Gillian Petrokofsky Andrew Pullin, Martin Wattenbach

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Exposants InstitutionPersonne à contacter, courriel

ArbonautJarno Hämäläinen, Head of Unit-REDD+ and Sustainable Forestry ([email protected]) Basanta Raj Gautam, Manager-REDD+ and Sustainable Forestry ([email protected])

Astrium – Planet ActionDidier Rigal, Carbon and Sustainable Development Astrium GEO-Information Services ([email protected]) Patricia Dankha Jennifer Newlands, Planet Action Project Manager ([email protected]) Steffen Kuntz

CarbonFix Standard Moriz Vohrer, Chairman of the Technical Board ([email protected]) Pieter van Midwoud, Executive Secretary ([email protected])

CGIAR Research Programme on Climate Change, Agriculture and Food Security (CCAFS) Misha Wolsgaard-Iversen, Program Manager ([email protected]) Vanessa Meadu, Communications Consultant ([email protected])

CIFOR Kamaluddin Prawiranegara, Events Coordinator ([email protected]) Nia Sabarniati, Communication Administrator ([email protected])

Congo Basin Forest Fund Clotilde Ngomba ([email protected]) Pierre Nguinda ([email protected])

Department of Agriculture Forestry and Fisheries, South Africa

EsriPeter Eredics, Forestry Industry Manager ([email protected]) John Steffenson, Federal Civilian and Global Affairs ([email protected]) Christopher Byren, Manager, South Africa Eastern Region ([email protected])

Face the Future Justin Whalen, Carbon Project Manager ([email protected]) Dr. Tasila Banda, Carbon Project Manager ([email protected])

FFPRI-Japan Ryosuke SHIMIZU, Consultant, REDD Research and Development Center Yuko NAKAYAMA, Consultant, REDD Research and Development Center

Food and Agriculture Organization of the United Nations Susan Braatz, Senior Forestry Officer-climate change ([email protected]) Nora Berrahmouni, Forestry Officer-arid zone forestry ([email protected])

Forest Stewardship Council (FSC) Anakarina Pérez Oropeza ([email protected])

GEO – Group on Earth Observation Georgios Sarantakos ([email protected])

German International Cooperation Agency (GIZ)

Governors’ Climate and Forests Task Force Carly Hernandez, GCF Project Associate ([email protected]) Keyvan Izadi, GCF Advisor ([email protected])

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InstitutionPersonne à contacter, courriel

Green Ink, Ltd Rebecca Selvarajah-Jaffery, Writer/Editor ([email protected]) Becky Mitchell, Project Manager ([email protected])

Harfam Afforestation Muhammad Alkaff ([email protected]) Jehan Zubaidah ([email protected])

International Forestry Students Association (IFSA)Walid Fayez Mustapha ([email protected])

International Tropical Timber Organization (ITTO) Dr Nophea Sasaki, Associate Professor ([email protected]) Kanako Ishii, ITTO Secretariat ([email protected])

National REDD Coordination, Ministry of Environment, Nature Conservation and Tourism of the Democratic Republic of Congo

The Nature Conservancy Erin Madeira ([email protected]) Gurinder Tamber ([email protected])

Nature Conservation Research Centre – Africa Terrestrial Carbon Centre Dr. Winston Asante, Land Use and MRV Officer ([email protected]) Deepali Gohil, Consultant ([email protected])

PEFC – Programme for the Endorsement of Forest Certification Thorsten Arndt, Head of Communications ([email protected]) Sarah Price, Head of Projects and Development ([email protected])

RECOFTC- The Center for People and ForestsDr Chandra Silori, Project Coordinator Grassroots Capacity Building for REDD ([email protected]) Jim Stephenson, Programme Officer - People, Forests and Climate Change ([email protected])

REDD-net (ODI, CATIE, RECOFTC and UCSD)Kristy Graham, REDD-net Coordinator (ODI) ([email protected])David Mwayafu, REDD-net Coordinator East Africa (UCSD) ([email protected])

Secretariat of the Convention on Biological Diversity

SNV – Netherlands Development OrganisationSteven Swan, REDD+ Senior Advisor ([email protected]) Adrian Enright ([email protected])

TÜV SÜD Industrie Service GmbH Sebastian Hetsch ([email protected]) Astrid Schnell ([email protected])

Winrock International Dr Sandra Brown ([email protected]) John Kadyszewski ([email protected])

The Woods Hole Research Center Chloe Starr ([email protected]) Nadine Laporte ([email protected])

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Pour repérer les salles de conférenceGuide de Durban

Forest Day 5 Olive Convention CentreCorner of Somsteu Road 81 and Sylvestor Ntuli Road (Brickhill Road)Durban, KwaZulu-Natal 4000Afrique du Sud

COP17 venueICC Durban45 Bram Fischer RoadDurban

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Olive Convention Centre NBCCLa Vita

Guide des salles de conférences de la 5e Journée de la forêt

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Plan de l’Olive Convention CentrePlan du rez-de-chaussée

Sortie

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Salle réservée aux orateurs

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EntréeSortie

Accueil et exposition

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Hall d'entrée

Vers Olive 2

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WC Messieurs

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Balcon

Balcon

Salle de contrôle

Olive 3Relations avec les médiasSalle de conférence de presse

Plan de l’Olive Convention CentrePlan du premier étage

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WC WC

Restaurant La Vita

Services communs

Réserve La Vita

Entrée

Restauration

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Plan de la Vita Conference CentrePlan du premier étage

Plan de North Beach Conference CentrePlan du rez-de-chaussée

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Dimanche 4 décembreOlive Convention Centre, Durban, Afrique du Sud

www.forestday.org

De la politique à la pratique

Programme

Co-organisateurs du CPF

Événement sponsorisé par

La Journée de la forêt est organisée par le Partenariat de collaboration surles forêts (CPF) et le gouvernement de l'Afrique du Sud

Des idées en action pour les forêts du monde et le climat