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^ SP U L A T I O N DE LA MONTÉRÉGIE

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CONNAISSANCE DE LA POPULATION DE LA MONTÉRÉGIE

LA DÉFAVORISATION SOCIO-ÉCONOMIQUE RELATIVE

DES DISTRICTS DE CLSC DE LA MONTÉRÉGIE

1986 '

JUIN 1990

DIRECTION DU PROJET: Franctne Leduc, Département de santé communaula i re du Centre hospitalier de Vatleylield

EN COLLABORATION AVEC les Départements de santé communautaire de la Moritérégie

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CONNAISSANCE DE LA PÛPUUÏION DE LA NÛNTÉRÉGIE

LA DÉFAVORISATION SÛCIO-ÉCONONIQUE RELATIVE DES DISTRICTS DE CLSC DE LA MONTÉRÉGIE, 1986

NJNICIPALITfS / CISC / DSC / CSSS

FRANCINE LEDUC, directeur du projet, DSC-CH Valleyfield

YVES SAUVAGEAU, conseiller en recherche, DSC Charles LeNoyne

CLAUDE BERTHIAUNE, statisticien

En collaboration avec

Les Départements de santé coiiunautaire de la Nontérégie

JUIN 1990

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Cette étude a été réalisée par le Département de santé conunautaire du Centre hospitalier de Valleyfield en collaboration avec les Départeients de santé couunautaire de la Nontérégie.

Cette édition a été produite par le Départeient de santé couunautaire du Centre hospitalier de Valleyf ield, 110, cheain Larocque, Valleyf ield (Québec), J6T 4A8

Directeure de l'étude : F ranci ne Leduc, Départeient de santé couunautaire du Centre hospitalier de Valleyf ield

Les couentaires et les deaandes de renseignements sur la présente publication peuvent être adressés au directeure de l'étude et aux répondant-e-s de la fonction "Connaissance et surveillance de l'état de santé de la population" des DSC» Pour obtenir un exemplaire de ce docuient, veuillez contacter le Départe-ient de santé couunautaire du Centre hospitalier de Valleyf ield soit Nadaie Sylvie Girard à l'adresse suivante :

Départeient de santé couunautaire Centre hospitalier de Valleyfield 110, Cheiin Larocque, Valleyfield (Québec) J6T 4A8 tél : (514) 371-6313 Fax i (514) 371-7973

VEUILLEZ NOTER

La reproduction Intégrale du docuient n'ait p u autorisée. La reproduction de quelques tableaux ou figures pour les Insérer dans vos dossiers est cependant grandeunt souhaitée et les citations sont autorisées à la condition expresse de sentionner la source i LEDUC, F., BERTHIAUHE, C., SAUVAGEAU, V., Connaissance de îa population de la Nontérégie, La défavorisation socio-éconoiique relative des districts de CLSC de la Nontérégie MunicipalItés/CLSC/DSC/CSSS, DSC-CH Valleyfield en collaboration avec les Départesents de santé couunautaire de la Nontérégie, Juin 1990.

DÉPÔT LÉGAL - 2E TRIMESTRE 1990 BIBLIOTHEQUE NATIONALE DU QUÉBEC BIBLIOTHEQUE NATIONALE DU CANADA

ISBN 2 - 921264 - 01 - 3

Conception et réalisation de la page couverture ; Monsieur Yves Roy du Centre des ressources éducatives du Centre hospitalier de Valleyfield.

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LA RÉALISATION DU DOCUMENT "CONNAISSANCE DE LA POPULATION DE LA NONTÉRÉGIE, LA DÉFAVORI SAT ION SOCIO-ÉCONOMIQUE RELATIVE DES DISTRICTS DE CLSC EN NONTÉRÉGIE,

MUNICIPALITÉS/CLSC7DSC/CSSS" FAIT PARTIE DU PROJET "LA DÉFAVORISATION SOCIO-ÉCONOMIQUE RELATIVE DES DISTRICTS DE CLSC DE LA NONTÉRÉGIE, 1986". CE PROJET A

ÉTÉ RENDU POSSIBLE GRACE A UNE SUBVENTION CONJOINTE DU MINISTERE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX ET DU CONSEIL DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX DE LA

NONTÉRÉGIE. CETTE SUBVENTION S'INSCRIT DANS LE CADRE DU "PROGRANNE DE SUBVENTIONS A LA RECHERCHE EN SANTÉ COMMUNAUTAIRE".

CE PROJET A IMPLIQUÉ ÉTROITEMENT LES QUATRE DEPARTMENTS DE SANTÉ COMMUNAUTAIRE DE LA NONTÉRÉGIE :

LE DÉPARTEMENT DE SANTÉ COMMUNAUTAIRE DU CENTRE HOSPITALIER DE VALLEYFIELD A ASSUMÉ LA DIRECTION DE CE PROJET.

IL A ÉTÉ APPUYÉ PAR LES TROIS AUTRES DÉPARTEMENTS DE SANTÉ COMMUNAUTAIRE SOIT CHARLES LENOYNE, HAUT-RICHELIEU ET HONORÉ-MERCIER.

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PUBLICATIONS : SÉRIE CONNAISSANCE DE LA POPULATION DE LA NONTÉRÉGIE

Le projet "La défavorisation socio-éconoaique relative des districts de CLSC de la Nontérégie, 1986" a penis la réalisation d'une série de documents intitulée "CONNAISSANCE DE LA POPULATION DE LA NONTÉRÉGIE". Les documents sont :

"La défavorisation socio-économique relative des districts de CLSC de la Nontérégie, 1986" "Recueil de données du recensement canadien, 1986, CLSC/DSC/CSSS" "Recueil de données du recenseaent canadien, 1986, Nunicipalité/CLSC/DSC/CSSS" (19 recueils, un par CLSC de la Nontérégie) "Atlas des principaux indicateurs de défavorisation en Nontérégie, Municipalités et CLSC, 1986" "Les caractéristiques socio-démographiques des prestataires de l'aide sociale"

Le.projet "Connaissance de la population de la Nontérégie, Recueil de données du recenseaent canadien 1986, CLSC/DSC/CSSS" a aussi conduit à la production d'une première version des fichiers de découpage géographique, éléments techniques essentiels à la réalisation du projet.

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iv

REMERCIEMENTS

La réalisation de ce document a favorisé la collaboration de plusieurs personnes provenant de divers établissëments.

Le CSSS de la Nontérégie qui a financé une partie de ce projet : et plus particulièrement Monsieur Hung Nguyen qui a apporté ses précieux conseils à la phase d'élaboration du projet.

Les DSC de la Nontérégie ont apporté leur collaboration l la réalisation de ce docuaent i

Le DSC de l'Hôpital Charles LeMoyne a contribué très étroiteaent (514-466-5661) ; par l'implication du conseiller en recherche» Monsieur Yves Sauvageau, qui a collaboré à l'élaboration du projet et aux diverses étapes de réalisation de ce projet dont sa contribution directe l la rédaction d'une partie de ce document et à la pré-lecture.

Le DSC de l'Hôpital du Haut-Richelieu (514-348-7326) i par l'implication de l'agente de recherche, Nadame Carmen Bellerose, à l'élaboration du projet et la préfecture du document;

; par le support financier.

Le DSC de l'Hôpital Honoré-Mercier (514-773-5501) t . . par l'implication de l'agent de recherche, Nonsieur André Tremblay, consulté

document; par le support financier.

lors de la phase d'élaboration du projet et à l'étape de pré-lecture du

Le DSC du Centre hospitalier de Valleyfield (514-371-6313) t par l'implication de Monsieur Paul-André Lévesque, assistant de recherche, dans la préparation du fichier de données; par l'implication de Nadame Lyne Forcier, technicienne en recherche, pour la préparation des figures présentées dans le présent document; par le support administratif de Nadame Johanne Crête et sa contribution à la réalisation des tableaux; par le support technique de Nesdaaes Guy laine Pitre-Lavallée et Louise Dubreuil-Gauthier, secrétaires; par le support financier.

Nonsieur Claude Berthiaune, statisticien (514-385-5825) : par ses connaissances et son expertise, Nonsieur Berthiaune a contribué à l'aaélioration de la qualité de l'indice de défavorisation. Il est le rédacteur de la section méthodologique.

Le CSS Richelieu (514-679-0140) : par l'implication de Nadame Jacqueline Oxaan-Nartinez, consultée lors de la phase d'élaboration du projet et à l'étape de pré-lecture de ce docuaent.

Nonsieur Jean Renaud, professeur au département de sociologie de l'Université de Nontréal : pour ses judicieux commentaires et l'intérêt qu'il a porté à notre démarche.

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Le CLSC Longueuil-ouest : par l'iaplication de Monsieur Jacques Fournier à l'étape de la pré-lecture de ce docuaent.

Nonsieur Mohaaed Jaaali de Narcan-Info (514-523-8054) s , . pour sa contribution à la réalisation du docuaent portant sur les caractéristiques socio-déaographiques des prestataires de l'aide sociale.

Nonsieur Gilles Grégoire de l'INRS-Urbanisation (514-499-4024) : pour la réalisation des cartes.

Le service de diffusion et bureautique du Ministère de la Santé et des Services sociaux pour nous avoir fourni, sur rubans aagnétiques, les données du recense-aent canadien de 1986, en particulier t Nonsieur Michel Lévesque et Hadaae Louise Légaré. Je tiens à exprimer aa gratitude à toutes ces personnes et à la direction de tous ces établisseaents qui, à un aoaent ou l un autre de la déaarche, ont eu à contribuer par leur connaissance et leur expertise à la.réalisation de ce docuaent.

Francine Leduc Directeure du projet

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ABRÉVIATIONS

CASF i Conseil des affaires sociales et de la faaille CESSSS : Coaaission d'enquête sur les services de santé et les services sociaux CH : Centre hospitalier CLSC : Centre local de services coaiunautaires CSS-Richelieu t Centre des services sociaux Richelieu CSSS t Conseil de la Santé et des Services sociaux DND t . Données non disponibles DSC t Départeient de santé couunautaire ESQ : Enquête Santé Québec INRS : Institut national de la recherche scientifique NRC : Hunicipalité régionale de çoaté NSSS : Ministère de la Santé et dés Services sociaux ND : Non disponible

Note ; Le logiciel de traiteaent de texte utilisé peraet de aettre seuleaent l'accent aigu sur les lettres aajuscules .

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RÉSUMÉ Le docuient "La défavorisation socio-éconoaique relative des districts de CLSC de la Nontérégie, 1986" présente des informations déaographiques, culturelles et socio-éconoaiques orientées vers l'identification des unités géographiques colportant les groupes de population les plus défavorisés. La distribution spatiale de la pauvreté et de la richesse est décrite selon un indice de statut socio-éconoaique coiposé h partir de la scolarité et du revenu des lénages (Figure 1.1 et cartes 2.1 et 2.2). Des stratégies s'adressant à l'enseible des secteurs coiposant une couunauté sont identifiées pour aiéliorér l'efficacité des prograi-•es de santé couunautaire.

Un survol des caractéristiques désographiques, culturelles et socio-éconoiiques par district de CLSC, territoires de DSC, la Nontérégie et le Québec peut être effectué en examinant les tableaux résuiés 1.1 I 2.2. Ces tableaux présentent les variables clés en pourcentage et en noibre absolu. Ils permettent de constater que la population de la Nontéçégiejst plus favorisée^que celle du Québec sous plusieurs aspects. La croissance de la population est plus forte en Nontérégie qu'au Québec et la proportion de personnes âgées de 65 ans et dè 75 ans et plus est plus faible en Nontérégie. Les proportions de faiilles aonopa-rentaies, de personnes vivant seules, de personnes ayant loins de 9 ans de scolarité, les taux de chôaage et d'inactivité, les proportions de faiilles économi-ques et de personnes seules à faible revenu et des personnes dans les unités faiiliales à faible revenu, sont aussi tous plus faibles en Nontérégie que ceux observés au Québec. En ce qui concerne la question de la suffisance du revenu, encore une fois, la Nontérégie obtient dés proportions plus favorables que celles du Québec. Ainsi, en 1986, 24,11 de la population québécoise est pauvre (revenu inférieur au seuil de faible revenu) alors que cette proportion est de 19,21 en Nontérégie.

Il faut toutefois préciser que les écarts entre le Québec et la Nontérégie ne sont pas nécessaireient toujours iiportants. Par ailleurs, au-delà des propor-tions, il faut aussi tenir coipte des effectifs. De ce point de vue, ne serait-ce qu'en raison du poids déiographique dé la Nontérégie, la présence d'un nonbre important de personnes vulnérables au plan socio-sanitaire ne peut être ignorée. A titre d'exeiple, si au Québec il y a un enfant sur quatre qui est pauvre, ce rapport est de un sur cinq en Nontérégie; ce qui représente tout de lêie 50 875 enfants de aoins de 15 ans dont 20 625 de loins de 6 ans (page 437 des recueils de données). Il faut surtout signaler que la Nontérégie n'est pas un bloc unifone et que l'on y retrouve des disparités très iiportantes entre les districts de CLSC c o n e l'indiquent les tableaux résuaés, les figures et les cartes qui suivent et dans les différentes sections du présent docuaent.

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V I H

Les développements futurs proposés concernent l'examen de variables socio-économiques médiatrices telles que le taux d'inoccupation, le pourcentage de bénéfi-ciaires de l'aide sociale, la monoparentalité et le pourcentage de personnes à faible revenu en relation avec l'indice amélioré de statut socio-économique de même que l'utilisation des données disponibles dans les fichiers de décès, d'hospitalisation, de naissances et les fichiers des services sociaux pour valider les hypothèses avancées dans cette étude.

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FIGURE 1.J INDICE DE DEFAVORISATION

CLSC, DSC ET MONTEREGIE, 1986

PLUS

DEFAVORISE

QUE LA

MONTEREGIE

MOINS

DEFAVORISE

QUE LA

MONTEREGIE

Source : Tableau tiré de "La défavorisation socïo-oconomique relative des districts de CLSC en Montérégie 1986"

Présentation : Leduc, F. DSC-CM ValleyTicJd, juin PJ90

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X

C A R T E 2 . 1

CARTOOUmC iNRS-URÔUflSATJON

Voir p. <) pour l'Identification des districts de CI.SC

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X 1

INDICE DE DEFAVORISATION MUNICIPALITÉS DE LA MONTÉRÉGIE

C A R T E 2 . 2

Uurvm StlMwi C m N 1 «88. USSS. fJ36. OSC «CtoUantMçta t«8t fAmoawPMt M«-unasMmnoN

Voir p.11 pour l'identification des Municipalités et annexe 2 pour la valeur de l'indice p a r m u n i i p a I i t o

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Tableau 1.1 Tableau résumé no.1 du recueil de données du recensement canadien 1986,

X CLSC, OSC, Hontérégie et Québec

CLSC\DSC Montérég i e\Québec

X de variation 1981-1986

X 0-4 ans

X 65 ans et plus

X 75 ans et plus

Taux de dépen-dance

(1)

X Parlant anglais seulement lan. off.

X person-nes ayant déménagé

X Familles avec

enfants

X Fami lles monopa-rentales

X Enfants -25 ans en fam. mono.

X Families de 4 enfants et plus

X Ménages privés de 1 personne

X Loge-ments privés loués

X Dépenses de pro-priété 30X et +

X Dépenses de loyer 30X et «

No. de tableau du recueil 1. 1.1 1.4.1 1.3.1 1.4.1 1.3.1 2.1.1 3.1.1 4.2.1 4.1 .1 4.6.1 4.3.1 5.1.1 6.1.1 6.7.1 6.B.1

CLSC Châteauguay 3 6 7.0 6.9 2.3 41.6 11.9 34.5 72.0 10 5 11.2 2.4 11.6 20.5 11.3 29.7 Huntingdon - 7 7.2 13.0 5.2 52.7 20.3 30.6 65.8 12 0 14.1 4.3 19.0 24.0 10.7 34.8 La Presqu'Ile 6 6 7.6 8.8 3.1 46.9 9.1 40.6 68.7 10 2 11.4 2.7 14.3 22.8 12.9 35.6 Seig. de Beauharnois -1 7 6.1 11.0 3.8 44.3 .6 37.7 66.6 13 6 16.3 2.1 20.0 39.5 14.5 40.2 du Havre -2 .3 6.1 10.1 3.5 43.8 .1 30.9 71.5 13 6 14.6 2.4 18.2 32.4 13.5 40.0 des Maskoutains 2 5 7.1 11.7 4.8 50.6 .1 39.5 67.7 12 0 13.4 3.1 20.4 41.4 12.2 34.7 Vallée des Patriotes 4 .3 6.9 6.3 2.3 45.S 3.8 36.5 74.2 10 2 10.S 2.5 11.6 18.6 10.5 33.6 La Chenaie 3 4 8.2 9.8 3.4 52.8 .1 36.0 69.4 10 4 11.1 4.8 15.9 27.8 16.4 27.6 La Haute Yamaska 5 5 7.6 9.2 3.4 47.2 1.9 45.9 68.1 13 2 15.0 2.6 19.4 41.6 13.3 36.5 des Seigneuries 7 2 7.4 4.8 1.7 43.4 .5 36.8 75.7 9 3 9.5 2.4 10.2 20.7 9.9 28.1 Samuel de Chanplain 4 0 6.1 7.5 2.6 40.1 13.6 42.8 71.8 14 1 1S.0 2.2 17.9 36.4 9.9 31.9 Katéri 10 3 7.7 5.0 1.7 44.0 2.1 39.0 74.8 9 9 10.6 2.5 10.1 21.4 11.1 36.2 St-Hubert 9 3 8.2 4.8 1.5 43.0 6.5 43.5 75.5- 12 0 13.0 2.7 10.7 25.8 15.2 37.0 Longueull-est 6 2 7.0 5.3 1.7 37.1 1.5 58.2 21 2 26.1 2.2 19.2 60.9 14.5 37.0 Longueufl-ouest -2 7 S.8 8.9 2.8 36.4 1.9 52.9 (65̂ 4-J 20 7 27.0 1.7 26.2 66.1 18.2 34.7 La Pommeraie -1 3 7.2 12.9 4.9 53.7 13.0 36.7 66.1 12 7 13.6 3.1 20.3 33.1 11.4 32.8 du Richelieu 3 S 7.8 8.1 3.1 46.4 2.1 39.7 69.2 10. 6 12.1 3.1 14.9 28.0 13.8 34.2 Jardin du Québec 1 2 7.4 9.7 3.6 48.3 4.9 28.4 69.7 10. 5 10.2 4.2 14.8 22.4 10.5 33.4 Vallée des Forts 3 S 7.2 9;5 - 3.5 45.5 1.6 41.1 67.6 12. 7 14.2 2.5 19.2 37.2 11.9 37.5

ose Valleyfield 2 6 7.0 9.3 3.3 45.3 8.8 37.1 68.7 11 4 12.9 2.6 15.8 27.1 12.5 18.2 Honoré Mercier 2 8 7.1 9.3 3.5 47.2 1.5 38.4 70.4 12 0 13.0 2.8 17.3 33.3 12.4 17.9 Charles lemoyne S 1 6.9 6.3 2.1 40.5 5.2 45.2 72.3 14 5 16.1 2.3 16.6 40.0 12.5 17.2 Richelieu 2 1 7.4 10.0 3.7 47.9 4.8 38.4 67.8 12 0 13.1 3.0 18.1 32.7 12.0 17.7

Hontérégie 3 5 7.0 8.3 3.0 44.4 4.8 40.7 70.4 12. 8 14.2 2.6 16.9 34.7 12.4 35.2

Québec 1 5 6.6 10.0 3.7 43.9 5.7 41.0 69.3 14. 4 n.d. n.d. 21.7 n.d. n.d. n.d.

Source: Tableaux du Recueil de données du recensement canadien de 1986 et catalogues 94-109, 94-110 pour le Ouébec Présentation: OSC-CH Valleyfield 1990 " > Taux de dépendance : 1(0-14) H 6 5 ans et O / 15 - 64 ans ] X 100

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Tableau 1.1 Tableau résuné no.1 du recueil de données du recensement canadien 1986,

nombre absolu, CLSC, DSC, Hontérégie et Québec

1

CLSC\DSC

Hontérégie\Québec

Popula-tion réelle de 1981

Popula-tion réelle de 1986

n 0-4 ans

n 65 ans et plus

n 75 ans et plus

0-14 ans • 65 ans et plus

n Parlant anglais seulement lan. off.

n person-nes ayant déménagé

n Families avec

enfants

n Familles monopa-rentales

• n Enfants - 25 ans en fam. mono.

n Families de 4 enfants et plus

n Ménages privés de 1 personne

n Loge-ments privés loués

n Dépenses de pro-priété 30% et 4

n Dépenses de loyer 30% et +

No. de tableau du recueil -1.1.1 1.1.1 1.4.1 1.3.1 1.4.1 1.3.1 2.1.1 3.1.1 4.2.1 4.1.1 4.6.1 4.3.1 5.1.1 6.1.1 6.7.1 6.8.1

CLSC Chàteauguay Huntingdon La Presqu1Ile Seig. de Beauharnois du Havre des Haskoutains Vallée des Patriotes La Chenaie La Haute Yamaska des Seigneuries Samuel de Champlain Katért St-Hubert Longuéuil-est Longueuil-ouest La Pommeraie du Richelièu Jardin du Québec Vallée des Forts

52430 21463 65472 54034 54809 71446 74027 13728 63950 67337 97453 45075 60573 50365 73955 46299 40418 20157 79619

54343 21307 69766 53106 53530 73224 77218 14189 67469 72179 101395 49696 66218 53509 71932 45709 41840 20391 82401

3805 1525 5275 3215 3250 5195 5360 1155 5170 5340 6225 3810 5440-3740 4190 3310

. 3250 1510 5940

3750 2765 6120 5845 5370 8600 4890 1385 6245 3480 7590 2500 3145 2855 6405 5875 3370 1990 7830

1240 1095 2145 2040 1855 3515 1740 485 2305 1210 2605 865 102Ô 930 2010 2230 1300 740

2855

15930 7325

22265 16340 16285 24585 24160 4880 21685 21815 29050 15190 19860 14465 19200 159515 13255 6670 25710

6440 4305 6280 340 65

. 90 2910

10 1245 360

13720 1055 4265 775 1375 5810 860 985 1285

17325 6035 25935 18675 15355 26565 25940 4650 28240 24560 40355 17835 26255 28685 35565 15130 15130 5325

31010

11030 3825 13445 10115 10575 13340 15915 2670 12890 15240 20070 10385 13840 10685 1309Ô 8125 8085 3925 15370

1615 705 2005 2045 2020 2360 2180 395 2490 1875 3950 1380 2200 3170 4125 1570 1225 590 2890

2130 955 2680 2650 2500 3120 3010 550

3285 2550 5160 1925 3100 4630 5430 1955 1715 705

3650

375 250 530 315 360 605 535 185 485 490 625 345 485 330 335 390 360 235 565

2060 1420 3385 3915 3410 5300 2890 755

4695 2345 6295 1595 2245 3760 7605 32S0 2100 1000 5620

3630 1800 5395 7715 6070 10760 4610 1320 10110 4735 12795 3375 5415 11860 19190 5330 3930 150S

10870

1555 535 2295 1670 1650 1705 2075 485 1805 1785 2205 1355 2350 1105 1785 1155 1355 485 2120

1075 600 1890 3040 2385 3695 1535 360 3645 1320 4070 1185 1960 4320 6515 1685 1315 490 3990

DSC

Valleyfield Honoré Mercier Charles Lemoyne Rîchelieu

193399 277960 394758 186493

198522 285630 414929 190341

13820 20130 28745 14010

18480 26490 ' 25975 19065

6520 9900 8640 7125

61860 91595 119580 61590

17365 4320 21550 8940

67970 100750 173255 66595

38415 55390 83310 35505

6370 9445 16700 6275

8415 12465 22795 8025

1470 2170 2610 1550

10780 17050 23845 11970

18540 32870 57370 21635

6055 7720 10585 5115

6605 11620 19370 7480

Nontérégie 1052610 1089422 76705 90010 32185 334625 52175 408570 212620 38790 51700 7800 63645 130415 29475 45075

Québec 6438403 6532461 431910 650635 243125 1991580 369065 2468375 1214060 252805 n.d. n.d. 510550 1062570 123535 160695

Source: Tableaux du Recueil de données du recensement canadien de 1986 et catalogues 94-109, 94-110 pour le Québec. Présentation: DSC-CH Valleyfield, 1990

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Tableau 1.1 Tableau résumé no.2 du recueil de données du recensement canadien 1986,

X CLSC, DSC, Nontérégie et Québec

X X Taux de Taux Taux Taux de Taux de Taux de Taux de X X X X X de -9 de -9 chômage inacti- inoccu- chômage chômage chômage chômage familles pers. pers. propor- moins de ans de ans de pop. vité pation -9 ans diplôme hoones fermes économ. seules à unités tion du $15,000 scola- scol. 15 ans pop. 15 de sco- études de 15 de 15 à faible faible fam. à revenu revenu

CLSC\DSC rité pop. 25- et + arts et + (1) larité univer. ans et • ans et • revenu revenu faible moyen total Hontérég i e\Québec 34 ans revenu F/H

No. de tableau du recueil 7.1.1 7.1.7 8.1.1 8.1.1 8.1.1 8.4.1 8.4.19 8.1.2 8.1.3 9.4.1 9.4.2 9.4.3 9.6.1 9.2.1

Chàteauguay 18.9 3.7 10.6 33.8 40.8 8.8 5.4 8.7 13.5 9-0 38.3 10.3 55.3 46.7 Huntingdon 28.7 9.7 10.9 41.7 48.0 18.6 4.2 9.9 12.6 16.1 42.0 19.3 63.1 60.9 La Presqu1ile 20.1 3.9 7.9 35.0 40.1 8.2 3.9 5.9 10.7 11.6 35.2 12.8 53.1 48.8 Seig. de Beauharnois 28.3 5.4 13.0 39.9 47.7 15.3 5.0 11.2 15.8 16.7 50.1 19.5 52.4 56.4 du Hâyre 26.4 6.1 14.9 43.4 51.8 16.4 5.7 13.3 18.2 18.8 48.8 20.4 52.1 57.7 des Maskoutains 28.6 8.3 9.8 36.2 42.5 10.9 3.2 7.9 12.1 14.0 42.1 16.5 58.6 57.4 Vallée des Patriotes 13.3 2.4 8.2 32.1. 37.7 8.6 4.4 5.9 11.5 6.8 35.6 7.9 48.8 43.3 La Chenaie 35.2 14.3 9.8 37.4 43.5 8.5 2.1 8.8 11.8 16.8 42.4 18.5 65.0 62.8 La Haute Yamaska 28.0 7.9 11.7 36.0 43.5 14.9 3.8 9.5 14.9 16.1 48.0 18.6 56.5 58.3 des Seigneuries 16.0 5.5 8.1 30.5 36.1 11.4 3.6 5.6 11.6 9.0 35.4 9.8 48.2 42.6 Samuel de Champlain 12.6 3.5 9.8 31.1 37.9 15.7 4.9 8.1 12.2 11.4 35.1 12.8 53.3 44.5 Katéri 19.7 5.2 9.3 31.5 37.9 11.5 3.6 6.7 13.4 11.7 39.5 12.4 53.8 44.2 St-Hubert 20.5 5.0 10.3 32.3 39.3 14.2 5.0 8.1 13.6 15.6 43.8 16.5 55.3 46.8 Longueuil-est 19.3 7.0 11.7 32.0 39.9 17.9 4.8 10.0 14.3 22.8 42.3 23.8 57.4 51.2 Longueuil-ouest 22.7 6.7 12.9 35.4 43.8 16.9 6.6 11.7 14.3 22.6 45.5 25.4 64.4 54.2 La Pommeraie 26.2 6.3 11.8 39.0 46.2 11.9 7.4 9.3 15.5 14.1 39.6 16.9 57.0 58.7 du Richelieu 24.6 7.3 9.4 33.1 39.4 ' 9.2 5.3 7.7 12.2 13.4 39.0 14.8 52.7 52.7 Jardin du Québec 31.4 9.4 11.3 33.6 41.1 11.1 8.0 8.0 15.7 14.0 42.0 15.7 56.5 60.7 Vallée des Forts 24.4 6.3 10.6 35.6 42.4 13.2 5.2 9.1 12.8 14.8 45.6 16.9 59.8 55.9

Valleyfield 23.0 4:8 10.3 36.7 43.2 11.8 4.5 8.4 13.1 12.7 41.9 14.6 54.4 51.6 Honoré-Mercier 24.3 6.6 10.6 36.5 43.3 12.4 4.1 8.7 13.5 13.6 43.9 15.5 53.7 54.3 Charles LeHoyne 18.0 5.4 10.3 32.1 39.1 14.7 4.8 8.3 13.1 15.1 40.9 16.4 54.8 47.2 Haut-Richelieu 25.6 6.9 10.7 35.6 42.5 11.6 5.9 8.7 13.6 14.2 42.5 16.3 57.1 56.4

Hontérégie 21.9 5.9 10.5 34.7 41.6 12.9 4.7 8.5 13.3 14.1 42.2 15.8 54.9 51.5

Québec 23.9 n.d. 13.0 37.2 n.d. n.d. n.d. 12.0 14.4 17.7 46.4 20.5 n.d. n.d.

Source: Tableaux du Recueil de données du recensement canadien de 1986 et catalogues 94-109, 94-110 pour le Québec Présentation: DSC-CH Valleyfield, 1990 ( 1 ) Tau* d'inoccupation s [(Population de 15 ans et plus) - (Population occupée) / Population de 15 ans et plus] X 100

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Tableau 1.1 Tableau résuné ho.2 du recueil de données du recensement canadien 1986,

nombre absolu, CLSC, DSC, Montérégié et Québec

h n n n n n n n n n n n $ $ n de -9 de -9 Chômeurs Inactifs Inoccu- Chômeurs Chômeurs Chômeurs Chômeurs familles pers. pers. revenu revenu moins de ans de ans de pés pop. -9 pop. homnes fenrnes économ. seules à unités moyen moyen SI5,000

CLSC\DSC scola- scol. pop. 15 pop. 15 pop. 15 ans de diplôme de 15 de 15 à faible faible fam. à emploi emploi revenu

CLSC\DSC rité pop. 25- ans et * ans et • ans et + scola- études ans et • ans et • revenu revenu faible fenrnes hommes total Mont érég te\Québec 34 ans (1) rité univer. revenu hommes total

No. de tableau du recueil 7.1.1 7.1.7 8.1.1 8.1.1 8.1.1 8.4.1 8.4.19 8.1.2 8.1.3 9.4.1 9.4.2 9.4.3 9.6.1 9.6.1 9.2.1

Chàteauguay 7910 355 2935 14130 17065 280 105 1425 1515 1400 1075 5500 13613 24609 16310 Huitingdon 4740 320 1055 6890 7945 300 25 570 485 960 765 4055 11705 18561 8375 La Presqu*Ile 10740 495 2725 18635 21360 350 135 1235 1460 2295 1595 8750 13510 25425 21580 Seig. de Beauharnois 11920 515 3280 16790 20070 640 70 1690 1615 2560 2435 10145 11668 22263 19800 du Havre 11115 S6S 3535 18255 21790 555 90 2010 1575 2820 2155 10695 11940 22915 19475 des Maskoutains 16115 1085 3515 20445 23960 710 85 1635 1855 2815 2910 11665 12067 20586 28125 Vallée des Patriotes 7635. 295 3180 18475 2165S 260 260 1365 1810 1475 1390 6030 14222 29151 20795 La Chenaie 3675 340 640 3905 4545 140 5 340 315 655 785 2575 10926 16805 5580 La Haute Yamaska 14445 995 3850 18505 22355 825 95 1835 2040 3075 3040 12255 11625 20588 25655 des Seigneuries 8580 705 3000 16305 19305 415 205 1250 1735 1830 1145 7005 14285 29644 19055 Samuel de Champlain 9970 570 5330 24615 29945 630 545 2455 2940 3230 2845 12785 15731 29491 30205 Katéri 7320 495 2365 11670 14035 380 80 1005 138S 1640 935 6110 13921 25858 13665 St-Hubert 10110 660 3430 15860 19290 610 110 1590 1850 2875 1525 10745 13125 23718 18825 Longueuil-est 8010 735 3310 13255 16565 550 145 1620 1710 3450 2310 12580 13547 23619 17880 Longueuil-ouest 13335 975 4890 20830 25720 825 265 2505 2375 4625 4790 18070 13810 21457 27480 La Poovneraie 9000 480 2475 13380 15855 405 100 1155 1340 1760 1685 7445 11157 19562 17145 du Richelieu 7760 565 1985 10455 12440 340 75 960 1055 1575 1135 6045 12132 23037 14300 Jardin du Québec 4905 330 1165 5240 6405 250 45 505 640 795 550 » 3165 10554 18676 8085 Vallée des Forts 15540 945 4345 22675 27020 760 185 2205 2160 3410 3380 13465 12233 20466 30325

Valleyfield 35310 1685 9995 56445 66440 1570 335 4920 5075 7215 5870 28450 12897 23717 66065 Honoré-Mercier 52985 3280 14720 79585 94305 2490 535 7185 7595 10840 10280 43220 12520 23319 99630 Charles LeMoyne 57325 4140 22325 102535 124860 3410 1350 10425 11995 17650 13560 67305 14279 26078 127110 Haut-Richelieu 37205 2320 9970 51750 61720 1755 405 4825 5195 7540 6750 30120 11789 20646 69855

Montérégie 18282S 11425 57010 290315 347325 9225 2625 27355 29860 43245 36460 169095 13187 24011 362660

Québec 1223120 n.d. 417930 1901100 2124705 n.d. n.d. 223605 194325 315820 320265 1300965 n.d. n.d. n.d.

Source: Tableaux du Recueil de données du recensement canadien de 1986 et catalogues 94-109, 94-110 pour le Québec Présentation: DSC-CH Valleyfield, 1990 (1) La population inoccupée est: (pop. de 15 ans et plus)-(pop. occupée)

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xvi

TABLE DES MATIERES

PUBLICATIONS : SÉRIE CONNAISSANCE DE LA POPULATION DE LA NONTÉRÉGIE i n

REMERCIEMENTS . . ; iv

ABRÉVIATIONS ; - . . . ; vi

RÉSUMÉ vii

TABLE DES MATIERES xvi

LISTE DES TABLEAUX xx

LISTE DES CARTES ET DES FIGURES . . . . ... xxii

LISTE DES ANNEXES . , .xxiv

PRÉFACE . . . . . . . . . . . . xxv

INTRODUCTION . . . 1

PRÉSENTATION DU DOCUMENT . . 4

SECTION I : LA MONTÉRÉGIE' : QUELQUES CARACTÉRISTIQUES ET DÉMOGRAPHIE . . . i 5

1.1 LA MONTÉRÉGIE : QUELQUES CARACTÉRISTIQUES . . 7 1.1.1 DÉC0UPA6E GÉOGRAPHIQUE 8

1.2 DÉMOGRAPHIE 12 1.2.1 ÉVOLUTION DE LA POPULATION TOTALE 1981-1986 ET DENSITÉ DES POPULATIONS 12 1.2.2 TAUX DE DÉPENDANCE 14 1.2.3 ÉVOLUTION DE LA POPULATION QUÉBÉCOISE ET MONTÉRÉGIENME SELON L'AGE : LE NONBRE D'ENFANTS ET D'ADOLESCENTS DIMINUE ET LE NOMBRE

D'ADULTES AU6HENTE 20 1.2.4 LES PERSONNES ÂGÉES DE 75 ANS ET PLUS EN MONTÉRÉGIE i UNE POPULATION EN FORTE CROISSANCE 23

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- xvii

SECTION III : DE L'IMPACT DE LA DÉFAVORISATION SUR L'ÉTAT DE SANTÉ ET SUR L'UTILISATION DES SERVICES...AUX STRATÉGIES POUR AMÉLIORER L'EFFICACITÉ DES PROGRAMMES DE SANTÉ COMMUNAUTAIRE 27

2.1 POURQUOI S'INTERROGER SUR LA DÉFAVORISATION ALORS QUE NOTRE PRÉOCCUPATION PRINCIPALE EST LA SANTÉ? . 2 7

2.2 Y A-T-IL DES PAUVRES AU QUÉBEC ET EN MONTÉRÉGIE, ET QUI SONT-ILS? 28 2.2.1 SUFFISANCE DU REVENU PAR GROUPE D'AGE 29 2.2.2 RÉPARTITION DE LA SUFFISANCE DU REVENU SELON LE GROUPE D'AGE 30 2.2.3 MODALITÉ DE VIE ET SUFFISANCE DU REVENU CHEZ LES PERSONNES ÂGÉES DE 65 ANS ET PLUS . ; 31 2.2.4 SUFFISANCE DU REVENU SELON LA MODALITÉ DE VIE DES PERSONNES ÂGÉES DE 65 ANS ET PLUS 31. . 2.2.5 ACTIVITÉ, AGE ET SUFFISANCE DU REVENU 31 2.2.6 ETRE FEMME EGALE "PLUS SOUVENT QU'A SON TOUR" ETRE PAUVRE . . . 32 2.2.7 REVENU MOYEN DES "PERSONNES SEULES" ET DES PERSONNES HORS FAMILLE . . 35 2.2.8 ANALYSE DU CONSEIL DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA FAMILLE , 36

2.3 PAUVRETÉ ET ÉTAT DE SANTÉ PLUS DÉTÉRIORÉ, UN CONSTAT A TOUS LES NIVEAUX . ! 39 2.3.1 ETRE PAUVRE ÉGALE "PLUS SOUVENT QU'A SON TOUR" VIVRE AVEC DES INCAPACITÉS PLUS LONGTEMPS ET MOURIR PLUS JEUNE! 39 2.3.2 LES DÉTERMINANTS DE LA SANTÉ . 41 2.3.3 LA PRÉVENTION CHEZ LES FENNES . . . . . . . . . . . . . 41 2.3.4 LE TRAVAIL ET L'ENVIRONNEMENT SOCIAL . 4 2 2.3.5 LA SANTÉ 42 2.3.6 LES CONSÉQUENCES . 43 2.3.7 LES PERSONNES DÉFAVORISÉES ET LA SANTÉ . . . 44 2.3.8. LES PERSONNES SEULES : PLUS SOUVENT PAUVRES ET MALADES . 4 4 2.3.9 LES FAMILLES MONOPARENTALES : BEAUCOUP PLUS SOUVENT PAUVRES . . 45 2.3.10 LES PERSONNES ÂGÉES, SURTOUT LES FEMMES t PLUS SOUVENT PAUVRES ET ISOLÉES 45

2.4 PAUVRETÉ ET UTILISATION PLUS FRÉQUENTE DES SERVICES SOCIAUX, UN FAIT! 46

2.5 STRATÉGIES POUR AMÉLIORER L'EFFICACITÉ DES PROGRAMMES DE SANTÉ COMMUNAUTAIRE 47

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- xviii

SECTION III : OU SE TROUVENT LES POPULATIONS DÉFAVORISÉES SUR LE PLAN SOCIO-ÉCONOMIQUE? ET RÉSUNÉ DE LA SECTION 4 SUR LA HÉTHODOLOGIE DE CONTRUCTION DE L'INDICE DE STATUT SOCIO-ÉCONOMIQUE 53

3.1 OU SE TROUVENT LES POPULATIONS DÉFAVORISÉES SUR LE PLAN SOCIO-ÉCONOMIQUE ; 54

3.2 RÉSUNÉ DE LA SECTION 4 SUR LA HÉTHODOLOGIE DE L'INDICE DE STATUT SOCIO-ÉCONOMIQUE 61 3.2.1 APPLICATION DE LA DÉMARCHE DE MONTRÉAL AUX DONNÉES DE LA NONTÉRÉGIE 61 3.2.2 PROPOSITION D'UN INDICE AMÉLIORÉ DE DÉFAVORISATION POUR LA MONTÉRÉGIE 64

3.3 DÉVELOPPENENTS FUTURS . . . . . . . . . . . . . . . . 68

3.4 CONCLUSION 68

SECTION 4 :

MÉTHODOLOGIE DÉTAILLÉE DE CONSTRUCTION DE L'INDICE DE DÉFAVORISATION . 6 9

LEXIQUE POUR LA SECTION 4 70

4.1 INTRODUCTION 71

4.2 DÉMARCHE UTILISÉE POUR LA RÉGION DE MONTRÉAL 73 4.2.1 L'ÉCOLOGIE FACTORIELLE 73 4.2.2 L'INDICE SOCIO-ÉCONOMIQUE DE LA REGION DE MONTRÉAL 73 4.2.3 LES DONNÉES ; 74 4.2.4 LES VARIABLES 75 4.2.5 LES RÉSULTATS DE L'ÉC0L06IE FACTORIELLE 78 4.2.6 L'INDICE DE STATUT SOCIO-ÉCONOMIQUE 81 4.2.7 LES APPLICATIONS DE L'INDICE SOCIO-ÉCONOMIQUE 93

A) La cartographie 93 B) Le classeaent des districts de CLSC et territoires de DSC . . . 94

4.2.8 . LE PROCESSUS D'ALLOCATION DES RESSOURCES 96 4.3 ANALYSE DE L'INDICE DE MONTRÉAL 98

4.3.1 LE CHOIX DES INDICATEURS 98 4.3.2 LA CONSTRUCTION D'UN INDICE UNIQUE 100 4.3.3 LES CONSÉQUENCES SUR LE CLASSENENT DES SECTEURS ' 101 4.3.4 LES CONSÉQUENCES SUR L'APPLICATION DES RÉSULTATS AU PROCESSUS D'ALLOCATION DES RESSOURCES 102

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xix

4.4 UN INDICE AMÉLIORÉ 104 4.4.1 LE ROLE D'UN INDICE SOCIO-ECONOMIQUE . 104 4.4.2 LES POIDS DE CHACUN DES NIVEAUX 110 4.4.3 LÈS INDICES AMÉLIORÉS VS LES INDICATEURS DE PAUVRETE . . . . . . . . 111 4.4.4 LE CLASSEMENT DES SECTEURS . . . . . . . 113 4.4.5 LE CLASSEMENT DES DISTRICTS DE CLSC ET TERRITOIRES DE DSC 115

. 4.4.6 L'IMPORTANCE RELATIVE DES BESOINS DES DISTRICTS DE CLSC ET TERRITOIRES DE DSC 117

4.5 DÉVELOPPEMENT- . . . . . . . . . . .123

BIBLIOGRAPHIE . . . . . . . . . . . . . . . 124

ANNEXE 1 . . . 126 ANNEXE 2 ; . 133 ANNEXE 3 .140 ANNEXE 4 . 143

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LISTE DES TABLEAUX

SECTION 1 :

TABLEAU 1.1.1 ÉVOLUTION DE LA POPULATION DE LA N0HTÉRÉ6IE ET DU QUÉBEC ET POURCENTAGE DE VARIATION 1971, 1976, 1986. 7

TABLEAU 1.2.1 POPULATION DE 1981 ET DE 1986, POURCENTAGE DE VARIATION ENTRE 1981 ET 1986, SUPERFICIE ET DENSITÉ DES POPULATIONS AU KN CARRÉ PAR

CLSC, DSC, NONTÉRÉGIE, 1986 13

TABLEAU 1.3.0 TAUX DE DÉPENDANCE QUÉBEC, NONTÉRÉGIE, 1981, 1986 15

TABLEAU 1.3.1 POPULATION SELON TROIS GROUPES D'AGE ET TAUX DE DÉPENDANCE PAR CLSC, DSC ET NONTÉRÉGIE, 1986 17

TABLEAU 1.3.2 HOMMES SELON TROIS GROUPES D'AGE PAR CLSC, DSC ET NONTÉRÉGIE, 1986 18

TABLEAU 1.3.3 FEHHES SELON TROIS GROUPES D'AGE PAR CLSC, DSC ET NONTÉRÉGIE, 1986 . . . 19

TABLEAU 1.4.1 POPULATION DE 0 A 14 ANS ET 15 A 24 ANS PAR GROUPE D'AGE QUINQUENNAL, POURCENTAGE PAR RAPPORT A LA POPULATION TOTALE ACCROISSEMENT 81-86 ET POURCENTAGE DE VARIATION 1981-1986 QUÉBEC, NONTÉRÉGIE, 1981-1986 . 20 TABLEAU 1.4.2 POPULATION DE 25 A 64 ANS PAR GROUPE D'AGE ET 15 A 64 ANS, POURCENTAGE PAR RAPPORT A LA POPULATION TOTALE, ACCROISSEMENT 81-86

ET POURCENTAGE DE VARIATION 1981-1986 QUÉBEC, NONTÉRÉGIE, 1981-1986. . . . 21

TABLEAU 1.4.3 POPULATION DE 65 ANS ET PLUS PAR GROUPE D'AGE, POURCENTAGE PAR RAPPORT A LA POPULATION TOTALE ACCROISSEMENT, 81-86 ET POURCENTAGE DE VARIATION 1981-1986 QUÉBEC, NONTÉRÉGIE, 1981-1986 22

TABLEAU 1.4.4 POPULATION ÂGÉE DE 65 ANS ET PLUS PAR GROUPE D'AGE QUINQUENNAL ET POURCENTAGE DE VARIATION 1981-1986 QUÉBEC, 1981-1986 23

SECTION 2 :

TABLEAU 2.1.1 DISTRIBUTION DE LA POPULATION ET DE LA PAUVRETÉ PAR GROUPE D'AGE QUÉBEC, NONTÉRÉGIE 1986 30

TABLEAU 2.2.1 REVENU DES BENEFICIAIRES DE L'AIDE SOCIALE (1988) ET SEUILS DE FAIBLE REVENU (1989). 33

TABLEAU 2.3.1 REVENU NOYEN D'EMPLOI SELON LE SEXE ET LE STATUT D'EHPLOI ET PROPORTION DU REVENU MOYEN DES FEMMES PAR RAPPORT A CELUI DES HOMMES QUÉBEC, 1985 34 TABLEAU 2.4.1 REVENU MOYEN DES PERSONNES DE 15 ANS ET PLUS, DES PERSONNES SEULES DE 15 ANS ET PLUS ET DES PERSONNES HORS FAMILLES DE 15 ANS

ET PLUS SELON LE SEXE, QUÉBEC, MONTÉRÉGIE, 1985 35

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SECTION 3 :

TABLEAU 3.1.1 CLASSEMENT SELON L'INDICE DE STATUT SOCIO-ÉCONOMIQUE DES DISTRICTS DE CLSC ET TERRITOIRES DE DSC EN MONTEREGIE, 1986 . . 56

TABLEAU 3.2.1 IMPORTANCE RELATIVE DES DISTRICTS DE CLSC ET TERRITOIRES DE DSC SELON LA POPULATION TOTALE ET LES INDICES SOCIO-ECONOMIQUES, NONTEREGIE, 1986 60

SECTION 4 :

TABLEAU 4.1.1 SATURATIONS DES FACTEURS SOCIO-ECONONIQUES POUR LA REGION DE MONTREAL ET LA NONTEREGIE A PARTIR DU RECENSEMENT DE 1986 79

TABLEAU 4.2.1 QUATRE NIVEAUX ECONONIQUES ET SOCIAUX. MONTEREGIE, 1986 . 82

TABLÈAU 4.3.1 REPARTITION DES SECTEURS SELON LES PROFILS DE COHABITATION. NONTEREGIE, 1986 84

TABLEAU 4.4.1 CLASSENENT DES 158 SECTEURS DE LA NONTEREGIE SELON L'INDICE SOCIO-ECONOMIQUE (INDICE SSE) UTILISE A MONTREAL (1986) 87

TABLEAU 4.5.1 REGROUPEMENT DES VALEURS DE L'INDICE INDSSE EN VUE DE LA CARTOGRAPHIE. MONTEREGIE, 1986. . . . . 93

TABLEAU 4.6.1 CLASSEMENT DES DISTRICTS DE CLSC ET TERRITOIRES DE DSC SELON L'INDICE INDSSE UTILISE A NONTREAL. NONTEREGIE, 1986 . 95

TABLEAU 4.7.1 NESURE DU QRD, BASEE SUR L'INDICE INDSSE UTILISE A NONTREAL, POUR LES 19 CLSC DE LA NONTEREGIE EN 1986 95

TABLEAU 4.8.1 ASSOCIATIONS ENTRE LE NIVEAU BAS DE LA DIMENSION ECONONIQUE ET CERTAINS INDICATEURS DE PAUVRETE. NONTEREGIE, 1986 97

TABLEAU 4.9.1 CLASSENENT DE CERTAINS SECTEURS SELON L'INDICE INDSSE UTILISE A NONTREAL. NONTEREGIE, 1986 99

TABLEAU 4.10.1 ASSOCIATIONS ENTRE LES INDICES SOCIO-ECONONIQUES.ET CERTAINS INDICATEURS DE PAUVRETE. MONTEREGIE, 1986 . . . 101

TABLEAU 4.11.1 CLASSENENT DES SECTEURS DU TABLEAU 4.9.1 A PARTIR DES INDICES SOCIO-ECONOMIQUES AMELIORES. NONTEREGIE, 1986 112

TABLEAU 4.12.1 CLASSEMENT DES DISTRICTS DE CLSC ET TERRITOIRES DE DSC EN NONTEREGIE, 1986 . . . 114

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TABLEAU 4.13.1 IMPORTANCE RELATIVE DES DISTRICTS DE CLSC ET TERRITOIRES DE DSC SELON LA POPULATION TOTALE ET LES INDICES SOCIO-ECONOMIQUES, MONTEREGIE, 1986 \ 118

, . - ' • • • • ^ , TABLEAU 4.14.1 LA CONPARAISON ENTRE L'IMPORTANCE RELATIVE ETABLIE PAR L'INDICE INDSSE, ET LES SEUILS DEFINIS PAR LE PARTAGE BASE SUR LA REPARTITION

DE LA PAUVRETE. NONTEREGIE, 1986. 122 1

r n j

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LISTE DES CARTES ET DES FIGURES

CARTES

1.1 CLSC de la Nontérégie 9 1.2 Nunicipalités de la Nontérégie. - 11

2.1 Indice de défavorisation (IND 8), CLSC de la Nontérégie 58 2.2 Indice de défavorisation (IND 8), Municipalités de la Nontérégie 59

3.1 Prestataires de l'aide sociale, CLSC de la Nontérégie 143 ̂ 3.2 Prestataires de l'aide sociale, Nunicipalités de la Nontérégie. . . 144

4.1 Taux d'inoccupation/population de 15 ans et plus, CLSC de la Nontérégie 145 4.2 Taux d'inoccupation/population de 15 ans et plus, Nunicipalités de la Nontérégie 146 5.1 Faiilles Monoparentales par rapport aux faiilles avec enfants, CLSC de la Nontérégie 147 5.2 Faiilles aonoparentales par rapport aux faiilles avec enfants, Nunicipalités de la Nontérégie • ; . 148

6.1 Personnes dans les unités faiiliales à faible revenu, CLSC de la Nontérégie 149 6.2 Personnes dans les unités faiiliales à faible revenu, Nunicipalités de la Nontérégie 150

FIGURES

1.1 Répartition des composantes du taux de dépendance, Québec et Nontérégie, 1986 16

1.2 Indice de défavorisation, CLSC, DSC et Nontérégie, 1986 57

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LISTE DES ANNEXES

Annexe 1 : Découpage géographique du fichier intégré

Annexe 2 : Indice de défavorisation pour Tes différentes unités géographiques : secteurs de recenseaent pour les lunicipalités de Longueui 1, St-Hubert, Boucherville, firossard, Chàteauguay Bunicipalités regroupées pour les lunicipalités peu populeuses autres lunicipalités

Annexe 3 : Charte pour l'action visant la santé pour tous d'ici l'an 2 000 et au-delà Annexe A : Cartes suppléientaires 3.1 h 6.2

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PRÉFACE s.

La aesure de la pauvreté et de la richesse d'aires géographiques n'est pas, en dépit des apparences, une opération simple. Le phénoiène est demande que l'on coiprenne les règles sociales à l'oeuvre dans l'orientation des personnes et des faillies vers un lieu de résidence, plusieurs dinensions, interviennent dans ce processus.

A moins qu'on ne veuille le réduire à l'extrême, ce phénomène ne peut être représenté à l'aide d'une simple donnée "brute" que l'on promeuve au rang d'indice : une sinple observation,,quelqu'el1e soit, ne pourra jamais refléter de façon raisonnablement précise une chose coiplexe.

Cela est vrai pour la pauvreté et la richesse des personnes une à une. Qu'est-ce donc que la richesse, fut-elle strictement économique? Un haut niveau de revenu d'emploi? Hais que dire alors de ceux qui n'en ont pas? Le revenu global provenant de toutes sources? Nais comment alors considérer le patrinoine accumulé? Comment de plus distinguer ceux pour qui le faible revenu actuel n'est pas synonyme de pauvreté parce qu'ils sont étudiants et ont acquis un capital social et culturel qui fera qu'ils anélioreront rapidement leurs revenus de ceux qui ont nême revenu lais y sont confinés depuis longtemps et ne peuvent en sortir? On pourrait longuement ajouter à ces quelques exeiples : aalgré la simplicité apparente de la notion, son opérationalisation ne peut se faire avec un seul indicateur. Au «oins deux dinensions sont présentes lorsqu'on pense à la richesse ou à la défavorisation, la diaension économique et la dimension sociale.

Le problène se complique encore plus lorsqu'on veut parler de la distribution géographique de la pauvreté et de la richesse. En effet, aux difficultés de définir ce que sont ces termes, il nous faut, en plus, faire face à une hétérogénéité de départ : les membres d'un même ménage, c'est-à-dire occupant un même logement, le plus petit lieu géographique, ne sont pas identiques mais au contraire occupent des positions différentes sur les indicateurs socio-économiques. Les conjoints, par exemple, n'ont pas nécessairement mêmes revenus ou mimes scolarités. A plus forte raison, parents et enfants n'occupent pas les mêmes positions sur ces indicateurs. Il devient dès lors impossible de concevoir les milieux géographiques comme étant des aires parfaitement homogènes représen-tables ou mesurables à partir d'une seule donnée "brute". Les familles d'un voisinage, d'un quartier ou d'une municipalité peuvent tendre à se ressembler et à se distinguer de celles de l'autre voisinage, quartier ou municipalité, mais cette ressemblance se fait au-delà de l'hétérogénéité de base. Elle n'est pas saisissable de façon immédiate.

coiplexe puisqu'il Plusieurs aspects,

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Si on ne peut se permettre de prendre une donnée unique et la transformer en norme universelle, il faut trouver une autre façon de procéder. Cette façon devra procéder de plusieurs indicateurs, régler les questions ci-dessus discutées (et d'autres!) plutôt que de les négliger et, enfin, fournir un indice synthétique crédible. En d'autres termes, il faut construire un indice qui tienne compte de la spécificité de ce qui est mesuré plutôt que de prendre pour acquis qu'une quelconque donnée brute puisse refléter cela correcteaent.

La construction est ici aussi, sinon plus importante, que l'indice final î c'est par celle-ci que celui-ci prend valeur et sens. Car qui dit construction dit plan, modèle, organisation des choses les unes par rapport aux autres. La construction d'un "modèle" fixe une vision des choses et fixe des options et des choix. Ce à quoi nous convient les auteurs de la présente étude, ce n'est pas à une collection de technicalités mais, à travers la transparence de leur démarche, à l'explication de leur construction, du sens à donner à ce construit qu'est leur indice et à l'examen de sa portée.

Leurs travaux s'inscrivent dans la.foulée de ce qui a été amorcée par Serge Carlos sur le recensement de 1971 et poursuivi par Micheline Hayer-Renaud et le sous-signé (recensements de 1981 et de 1986). L'indice synthétique de Carlos et les modifications qui y ont été apportées au fil du temps modélisent deux éléments importants. Le premier est que la pauvreté et la richesse ne sont pas qu'économiques mais qu'elles ont aussi une dimension sociale et qu'on ne saurait privilégier l'une au dépens de l'autre. Le second est que la proximité sociale et la proximité spatiale vont de pair : s'il y a une hétérogénéité de fond dans les aires géographiques, celle-ci est limitée par les processus de construction des ménages et des voisinages.

Les auteurs de la présente étude modifient cet indice de deux façons. La première vient d'un changement de la base de calcul. Alors que l'indice original est établi dans des zones urbaines divisées en secteurs de recenseaent, l'indice est ici adapté à des données de recenseaent qui ne sont disponibles pour la Hontérégie que sur la base des municipalités. Le second changement a trait à la façon d'attribuer une valeur, un score, à chaque unité géographique étudiéé. Alors que l'indice original attribue ces scores à partir de la position relative (au-dessus/au-dessous de la moyenne) d'un secteur sur des groupes d'indica-teurs, la présente étude présente une méthode de classement continu. Cette façon de faire a l'avantage de permettre le passage à divers niveaux d'agrégation de façon plus directe et de rendre compte de façon plus fine des variations au sein des unités étudiées. Comme le démontre,l'étude, cette évolution de l'indice améliore la capacité de classement des municipalités. Il s'agit d'une adaptation d'autant plus pertinente que les municipalités ont a priori plus de chances d'être plus hétérogènes que ne le sont les secteurs de recenseaent. Cette nouvelle procédure améliorerait sans doute aussi le classement des secteurs des zones urbaines et on ne pourra l'ignorer dans les prochaines études.

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La lecture du texte qui suit est nécessaire à la coapréhension de ce qu'est l'indice créé pour la Nontérégie. Elle est nécessaire aussi pour pouvoir saisir toute sa portée en termes de gestions des ressources de santé et de services sociaux. Nais qu'on ne s'inquiète pas, les auteurs y sont excellents vulgarisa-teurs et ont su rendre fort agréable ce qui aurait pu être une tâche ardue.

L'indice de défavorisation présenté pour la Nontérégie apparaît pour l'heure la meilleure aesure disponible pour ce territoire. Il ne mesure pas les besoins eux-mêmes en matière de santé et de services sociaux; ces besoins sont encore plus difficiles à cerner puisqu'ils répondent en bonne partie à l'offre de services. Comme il représente une des causes importantes de ces besoins, il va rapidement s'imposer comme un instrument de gestion inestimable.

Jean Renaud, professeur Département de sociologie Université de Nontréal

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INTRODUCTION

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INTRODUCTION

Le présent docuient est le dossier principal du projet "La défavorisation socio-économiquè des districts de CLSC de la Nontérégie, 1986". Ce projet a été dirigé par le DSC du Centre Hospitalier de Valleyfield qui, associé avec les trois autres DSC de la Nontérégie, le CSS Richelieu et quelques CLSC du territoire, a obtenu le financement du projet grâce au "Programme de subvention NSSS-CSSS Nontérégie, pour projets d'interventions, d'études et d'analyses en santé communautaire".

Les objectifs du projet sont de trois ordres : décrire la population de la Nontérégie par districts de CLSC en se basant sur les indicateurs socio-économiques les plus pertinents, établir une échelle de classification des districts de CLSC par ordre de défavorisation socio-éconoiique et faire connaître ces résultats.

La réalisation de "La défavorisation socio-économique relative des districts de CLSC en Nontérégie, 1986" contribue à l'atteinte de ces objectifs car, dans ce docuient, là distribution spatiale de la pauvreté et de la richesse» dans la région de la Nontérégie en 1986, est décrite en se basant sur un indice de statut socio-éconoiique. Cet indice favorise une leilleure coipréhension de la spécificité de la défavorisation en Nontérégie. Les CLSC ont pu être classés par ordre de défavorisation à partir de cet indice de statut socio-économique.

Le docuient "La défavorisation socio-éconoiique relative des districts de CLSC en Nontérégie, 1986" se veut un outil de référence tant pour les planifica-teur-e-s et les coordonnateur-e-s des établissements que pour les intervenant-e-s "sur le terrain". Avec les recueils de données et l'Atlas des principaux in-dicateurs de défavorisation de la série "Connaissance de la population de la Nontérégie" (voir : Publications page iii), il peut être utile lors des étapes de planification des priorités, de programmation et d'évaluation des diverses activités et programmes. Ces récueils fournissent une partie importante des données requises, par exemple, pour identifier les traits particuliers d'une population cible et permettent d'orienter les activités et les progrànations en tenant coipte de ces particularités. Ces recueils de données de même que le dossier principal "La défavorisation socio-économique relative des districts de CLSC en Nontérégie, 1986° ne remplacent évidemment pas une enquête sur le terrain pour évaluer la situation par rapport à un problèie spécifique, mais peuvent, dans ce cas-là, servir de point de départ et aider à mieux connaître les populations de la Nontérégie.

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PRÉSENTATION DU DOCUNENT

Le document "La défavorisation socio-éconoaique relative des districts de CLSC en Nontérégie, 1986" coaprend quatre sections : tout d'abord, quelques carac-téristiques de la Nontérégie sont présentées et des comparaisons démographiques sont faites avec le Québec afin de bien situer la population mohtérégienne.

Dans un deuxième temps, cinq thèmes reliés l la défavorisation sont abordés soit : "Pourquoi s'interroger sur la défavorisation alors que notre préoccupation principale est la santé?" "Y a-t-il encore des pauvres au Québec et qui sont-ils?" "Pauvreté et état de santé plus détérioré, un constat l tous les niveaux!" "Pauvreté et utilisation plus grande des services sociaux, un fait!" et enfin une série de "Stratégies pour améliorer l'efficacité des programmes de santé communautaire " est identifiée. '

Dans un troisième temps, l'identification des populations les plus défavorisées et les plus favorisées sur le plan socio-économique est réalisée et un sommaire de la méthodologie est présenté. Des développements futurs y sont aussi proposés.

Enfin dans la quatrième section, la méthodologie détaillée de l'indice de statut socio-éconoaique développé par Serge Carlos en 1971, repris par Nicheline Nayer-Renaud et Jean Renaud en 1981 et 1986 et utilisé pour cette étude, est expliquée. Claude Berthiauae, statisticien, a raffiné cet indice et il décrit dans cette section la démarche qu'il a suivi pour en arriver à une proposition de classement des unités géographiques (secteurs de recensement, municipalités, regroupements de municipalités, CLSC et DSC) selon cet indice. Cette section s'adresse plus particulièrement aux personnes;intéressées par la démarche méthodo-logique utilisée et les formules statistiques appliquées pour obtenir les résultats soit le classement des unités géographiques selon un ordre de défavorisa-tion. Cet effort de classification est un pas important vers un processus d'allocation des ressources qui tiendrait compte d'un indice de statut socio-éconoaique conjugué avec d'autres indicateurs pertinents encore à être identifiés.

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SECTION I : LA NONTÉRÉGIE : QUELQUES CARACTÉRISTIQUES

ET DÉNOGRAPHIE

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1.1 LA HONTÉRÉGIE : QUELQUES CARACTÉRISTIQUES

La Nontérégie occupe le deuxième rang en importance de la population du Québec, après la région socio-sanitaire de Nontréal. Au recenseaent canadienne 1986, 1 089 422 personnes étaient dénombrées en Nontérégie, soit 16,71 ou le sixièae de la population québécoise. Cette proportion s'est accrue constaaaent depuis 1971. Par contre, le pourcentage de variation de la population entre les deux dernières périodes censitaires a diainué de façon importante par rapport aux périodes précédentes mais il est encore plus élevé que celui du Québec (Tableau 1.1.1). Il est aussi très intéressant de noter que 39% de l'augmentation de la population québécoise s'est faite en Nontérégie (36 812 / 94 058) entre 1981 et 1986.

TABLEAU 1.1.1 ÉVOLUTION DE LA POPULATION DE LA NONTÉRÉGIE ET DU QUÉBEC ET POURCENTAGE DE VARIATION

1971, 1976, 1981, 1986

ANNEE TERRITOIRE

POPULATION TOTALE 1971 1976. 1981 1986

POURCENTAGE DE VARIATION1 1971-76 1976-81 1981-86 1971-81 1976-86

Québec 6 027 765 6 234 495 6 438 403 6 532 461 3,4% 3,3% 1,5% 6,8% 4,8% Nontérégie2 N

% / Québec

827 980

13,71

955 800

15,31

1 052 610

16,3%

1 089 422

16,7% 15,4% 10,1% 3,5% 27,1% 14,0%

Source : Québec t LEDUC F. Nontérégie i 1971,

(1983) 1976, : LE60URDAIS C. (1986), 1981, 1986 i Tableau 1.1.1. du Recueil -

i

Pourcentage de variation - » Population de 1986) - 11 X 100 OU [Population 19861 - [Population 19811 X 100 Population de 1981 Population 1981

Excluant les réserves indiennes de Katmamake (Caugtinavaga) et Akmesasne (St-Régis) Pour le recenseaent de 1986, il n'y a pas de données disponibles pour les réserves indiennes du territoire soit Kahnavake et Akmesasne. Lors des recensements précédents, la population de Kahnamake s'établissait à 3 980 en 1971, 4 010 en 1976 et 4 925 en 1981 et celle de Akuesasne était de 730 en 1971, 1 395 en 1976 et 1 370 en 1981k ceci augmente la population de la Nontérégie d'environ 7 000 personnes.

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La Nontérégie regroupe 230 aunicipaïités réparties dans quatre territoires de DSC et dix-neuf districts de CLSC. POPULATION TOTALE PAR DSC POUR LA NONTÉRÉGIE

1986, 1981 Population 1986 I

18,22 26,22 38,09 17,47

100,001

Population 1981 I 18,37 26,41 37,50 17,72

100,01

DSC de Valleyfield1 DSC Honoré-Hercier DSC Charles LeHoyne DSC Haut-Richelieu

198 522 285 630 414 929 190 341

1 089 422

193 399 277 960 394 758 186 493

1 052 610 Nontérégie1 1 Excluant les réserves indiennes

1.1.1 DÉCOUPAGE GÉOGRAPHIQUE

La région de là Nontérégie est foraée de quatre territoires dé DSC et de dix-neuf districts de CLSC. Des lunicipalités urbaines, seii-urbaines et rurales coaposent ces différents territoires.

Dans ce docuient, les données sont présentées par secteurs de recenseaent pour les villes de Longueuil, St-Hubert, Brossard, Boucherville et Chàteauguay, par lunicipalités, par regroupeients de lunicipalités, par CLSC, par DSC et pour la Nontérégie. Le découpage géographique des districts de CLSC est conforte au découpage fonctionnel que les établisseoents ont établi. Ainsi, certains districts desservent exacteaent la population d'une HRC alors que d'autres vont desservir quelques aunicipaïités en plus ou en aoins. Avant de procéder à ce découpagë, les personnes concernées ont été consultées. A l'annexe 1 se trouve ce découpage géographique : secteurs de recenseaents, lunicipalités regroupées et aunicipaïités par district de CLSC pour les dix-neuf CLSC et les CLSC par DSC.

Il est forteaent conseillé de coaparer le découpage géographique entre deux recensesents avant d'étudier la croissance ou la décroissance de la population d'un CLSC ou d'un DSC.

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I

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CLSC PAR DSC SELON LE CODE DE CLSC ET LE NOHBRE DE NUNICIPALITÉS PAR CLSC

1986

TERRITOIRE CODE NOMBRE DE MUNICIPALITÉS

DSC de Valleyfield 261 62 CLSC Chàteauguay 26101 8 CLSC Huntingdon 26102 16 CLSC La Presqu'île 26103 28 CLSC Seigneurie de Beauharnois 26104 10

DSC Honoré-Nercier 262 77 CLSC du Hlvre 26201 17 CLSC des Haskoutains 26203 25 CLSC Vallée des Patriotes 26204 13 CLSC La Chenaie 26205 10 CLSC La Haute Yaaaska 26206 12

DSC Charles LeHoyne 263 20 CLSC des Seigneuries 26301 7 CLSC Saauel de Chaaplain 26304 4 CLSC Katéri 26305 7 CLSC St-Hubert 26306 1 CLSC Longueuil-est 26307 l - i CLSC Longueui1-ouest 26308 J

DSC du Haut-Richelieu 264 72 CLSC La Poaaeraie 26401 25 CLSC Du Richelieu 26402 13 CLSC Jardin du Québec 26405 11 CLSC Vallée des Forts 26406 23

NONTÉRÉGIE 26 . 231

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C A R T E 1 . 2

CARTOGRAPHIE 1NRS-URBAMJSAT10N

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1.2 DÉMOGRAPHIE

Dans cette section, les données sont présentées pour les variables suivantes (Population totale t 100%) : Population de 1981 et 1986, pourcentage de variation 1981-86, superficie en ka2 et densité de la population au ka2 (Tableau 1.2.1) Taux de dépendance (Tableaux 1.3.0 à 1.3.3)

Évolution de la population québécoise et aohtérégienne selon l'âge (1.4.1 à 1.4.5)

1.2.1 ÉVOLUTION DE LA POPULATION TOTALE 1981-1986 ET DENSITÉ DES POPULATIONS Le pourcentage de variation est un indicateur important. Lorsqu'il est négatif, on peut soupçonner que non seulement la population est en décroissance aais que l'enseable des forces de la coaaunauté l'est probableaent aussi. Lorsqu'il est positif, on peut parler de développement ou de croissance à divers degrés (faible, aoyen, fort).

La superficie d'une aunicipalité ou d'un district peraet de calculer la densité, c'est-à-dire le nombre de personnes résidant sur uné superficie d'un kiloaètre carré. Cette variable est particulièreaent importante lorsque l'on s'intéresse aux services donnés à doiicile. Le Québec a une iaiense superficie avec 1 357 811,73 ka2 et une densité très faible avec 4,8 personnes par ka2. Cependant, il y a de grandes régions inhabitées et des concentrations de population dans les grands centres urbains. La Nontérégie a une superficie de 10 989,41 ka2 et une densité de 99,13 personnes par ka2. La densité de la population en Nontérégie présente des écarts importants entre les unités géographiques (Tableau 1.2.1).

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Tableau 1 . 2 . 1 Population de 1981 et de 1986, pourcentage de variation'entre 1981 et 1986,

superficie et densité des populations au Km. carré (selon le découpage géographique de 1986) par CLSC, DSC et Hontérégie, 1986

Population Population Population X de Superficie Densité de Densité de réelle de réelle de variation au km. pop. au pop. au

1981 1986 1981-1986 carré. km. carré. km. carré, CLSCNDSC (1) 1986 1981 (2) 1986

CLSC Chàteauguay 52430 54343 3.6 256.40 204.49 211.95 Huntingdon 21463 21307 -.7 1148.28 18.69 18.56 La Presqu'île 65472 69766 6.6 852.15 76.83 81.87 Seig. de Beauharnois 54034 53106 -1.7 349.64 154.54 151.89 du Havre 54809 53530 -2.3 593.35 92.37 90.22 des Haskoutains 71446 73224 2.5 1292.44 55.28 56.66 Vallée des Patriotes 74027 77218 4.3 461.61 160.37 167.28 L'a Chenaie 13728 14189 3.4 577.55 23.77 24.57 La Haute Yamaska 63950 67469 5.5 '820.07 77.98 82.27 des Seigneuries 67337 72179 7.2 415.86 161.92 173.57 Samuel de Champlain 97453 101395 4.0 56.73 1717.84 1787.33 Katéri 45075 49696 10.3 227.26 198.34 218.67 St-Hubert 60573 66218 9.3 63.29 957.07 1046.26 Longueuil-est 50365 53509 6.2 28.42 1772.17 1882.79 Longueuil-ouest 73955 71932 -2.7 14.25 5189.82 La Pomneraie 46299 45709 -1.3 1642.18 28.19 27.83 du Richelieu 40418 41840 3.5 460.97 87.68 90.77 Jardin du Québec 20157 20391 1.2 796.96 25.29 25.59 Vallée des Forts 79619 82401 3.5 932.00 85.43 88.41

DSC Valleyfield 193399 198522 2.6 2606.47 74.20 76.17 Honoré Hercier 277960 285630 2.8 3745.02 74.22 76.27 Charles Lemoyne 394758 414929 5.1 805.81 489.89 514.92 Haut-Richelieu 186493 190341 2.1 3832.11 48.67 49.67

Hontérégie 1052610 1089422 3.5 10989.41 95.78 99.13

Statistique Canada, recensement de 1986, catalogue 94-109 et 95-129, coopilatfon DSC de la Hontérégie, 1989

(1) Les réserves indiennnes, notant pas recensées en Hontérégie en 1986, ont été exclues des données de 1981 (2) Selon le découpage géographique du recensement canadien de 1986

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1.2.2 TAUX DE DÉPENDANCE

Les groupes d'âge 0-14 ans, 15-64 ans et 65 ans et plus sont très souvent utilisés pour calculer des taux ou des rapports. Dans les tableaux 1.3.0 à 1.3.3, le rapport où le taux de dépendance est calculé. Il mesure le nombre de personnes généralement considérées dépendantes (les enfants de 0-14 ans et les personnes de 65 ans et plus) par rapport au noabre de personnes de 15 l 64 ans.

Au Québec, "à cause de la dénatalité, ce rapport est passé de 70,21 en 1961 à 43,91 en 1981 et n'a pratiquement pas changé depuis" (CESSSS, 1968).

En 1981 et 1986, le rapport de dépendance est de 43,91 au Québec. Il est de 45,1% en 1981 et 44,4% en 1986 en Hontérégie (Tableau 1.3.0). Pour mieux coa-prendre ce taux, il faut examiner ses composantes. Le noabre de personnes âgées ayant augmenté plus vite que le nombre d'enfants, les 65 ans et plus au Québec représentent 32,71 des dépendants en 1986. En 1981, cette proportion était de 29%. En Hontérégie, ils représentent 26,9% en 1986 alors qu'en 1981, cette proportion s'établissait à 23,2%. Cette évolution a des conséquences importantes sur les besoins en services de santé et par le fait même, sur l'évolution des dépenses publiques de santé (CESSSS, 1988).

r

Des bouleversements profonds se sont produits entre les diverses couches d'âge. Le Québec des années 60 coaptait 16 personnes âgées pour 1 000 ènfants de 0 à 14 ans (CESSS, 1988); en 1986, il en coaptait 49. La Nontérégie est favorisée sous cet angle puisqu'elle n'en dénoabre que 37 (Tableau 1.3.0). Quant au rapport "nombre de personnes âgées de 65 à 79 ans pour 100 personnes âgées de 40 à 54 ans", il se chiffrait à 30 en 1961 au Québec. Ce rapport est de 46 personnes âgées en 1986 au Québec et de 38 en Nontérégie. Ces deux rapports pourraient indiquer que l'accroissement du vieillisseaent de la population de la

( i

Nontérégie pourrait se faire un peu plus lentement que pour l'ensemble.du Québec.

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TABLEAU 1.3.0 TAUX DE DÉPENDANCE QUÉBEC, HONTÉRÉGIE, 1981, 1986

TERRITOIRE/ ANNÉE TAUX

QUÉBEC 81

QUÉBEC 86

NONTÉRÉGIE 81

NONTÉRÉGIE 86

Population totale 6 438 403 6 532 460. 1 052 610 1 089 105

0 - 1 4 ans (1 des.dépendants)

1 395 620 (71,01)

1 340 940 (67,31)

250 960 (76,81)

244 615 (73,11)

65 ans et plus (t des dépendants)

569 370 (29,01)

• 650 640 (32,71)

76 275 (23,21)

90 010 (26,91)

Total (0-14 ans) * (65 ans et •) 1 964 990 1 991 580 327 235 334 625

Population 15 - 64 ans 4 473 310 4 540 790 725 375 754 390 Taux de dépendance1 43,91 43,91 45,11 44,41

Pourcentage personnes âgées l 65 ans , 8,841 9,961 7,241 8,261

Pourcentage de 75 ans et • parai les 65 ans et • 34,91 37,41 34,11 35,81

Noabre de personnes âgées/ 100 enfants 0-14 ans 40,8 48,5 30,4 36,8

Noabre des 65-79 ans / 100 personnes 40-54 ans 45 46 ND 38 Source i Québec : Statistique Canada, Recensement canadien 1981, 1986, Catalogues 93 - X - 941 (E-563) et 94-109

Hontérégie : 1981 i NAS (1983) - Réserves indiennes, 1986 i Tableaux 1.3.1 et 1.6.1, 1 . Taux de dépendance t [(0-14) * (65 ans et •) / 15 - 64 ans ] X 100

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FIGURE 1.1 REPARTITION DES COMPOSANTES DU TAUX DE DEPENDANCE,

QUEBEC ET MONTEREGIE, 1986

QUEBEC MONTEREGIE TAUX DE DEPENDANCE = 43,9% TAUX DE DEPENDANCE = 44,4%

32,7%

Source: Statistique Canada, recensement canadien 1986, catalogue 94-109 et tableau 1.3.1 du Recueil Présentation: DSC-CH Valleyfield. 1990

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Tableau 1.3.1 Population selon 3 groupes d'âge et taux de dépendance

par CLSC, OSC et Hontérégie, 1986

Age\dépendance 0-14 X hori. X 15-64 X hor i. X 65 ans X hori. X (0-14) Taux de Total X X ans vert i. ans vert i. et + verti. • dépen- verti. verti.

(65 et dance DSC Honté-CLSCXDSC plus) (1) régie

Chàteauguay 12180 22.5 28.1 38300 70.6 28.0 3750 6.9 20.3 15930 41.6 54230 27.3 5.0 Huntingdon 4560 21.5 10.5 13910 65.5 10.2 2765 13.0 15.0 7325 52.7 21235 10.7 2.0 La Presqu'île 16145 23.1 37.2 47495 68.1 34.8 6120 8.8 33.1 22265 46.9 69760 35.2 6.4 Seig. de Beauharnois 10495 19.7 24.2 36875 69.3 27.0 5845 11.0 31.6 16340 44.3 53215 26.8 4.9

du Havre 10915 20.4 16.8 37140 69.5 19.1 5370 10.1 20.3 16285 43.8 53425 18.7 4.9 des Haskoutains 15985 21.8 24.6 48615 66.4 25.1 8600 11.7 32.5 24585 50.6 73200 25.6 6.7 Vallée des Patriotes 19270 24.9 29.6 53105 68.7 27.4 4890 6.3 18.5 24160 45.5 77265 27.1 7.1 La Chenaie 3495 24.8 5.4 9235 65.4 4.8 1385 9.8 5.2 4880 52.8 14115 4.9 1.3 La Haute Yamaska 15440 22.8 23.7 45910 67.9 23.7 6245 9.2 23.6 21685 47.2 67595 23.7 6.2

des Seigneuries 1B335 25.4 19.6 50320 69.8 17.0 3480 4.8 13.4 21815 43.4 72135 17.4 6.6 Samuel de Champlain .21460 21.2 22.9 72375 71.4 24.5 7590 7.5 29.2 29050 40.1 101425 24.5 9.3 Katéri 12690 •25.5 13.6 34545 69.5 11.7 2500 5.0 9.6 15190 44.0 49735 12.0 4.6 St-Hubert 16715 25.3 17.9 46230 70.0 15.7 3145 4.8 12.1 19860 43.0 66090 15.9 6.1 Longueuil-est 11610 21.7 12.4 38955 72.9 13.2 2855 5.3 11.0 14465 37.1 53420 12.9 4.9 Longueui t-ouest 12795 17.8 13.7 52760 73.3 17.9 6405 8.9 24.7 19200 36.4 71960 17.3 6.6

La Pommeraie 10080 22.1 23.7 29720 65.1 23.1 5875 12.9 30.8 15955 53.7 45675 24.0 4.2 du Richelieu 9885 23.6 23.2 28545 68.3 22.2 3370 8.1 17.7 13255 46.4 41800 22.0 3.8 Jardin du Québec 4680 22.9 11.0 13800 67.4 10.7 1990 9.7 10.4 6670 48.3 20470 10.8 1.9 Vallée des Forts 17880 21.7 42.0 56555 68.7 44.0 7830 9.5 41.1 25710 45.5 82265 43.2 7.6

Valleyfield 43380 21.9: 17.7 136580 68.8 18.1 .18480 9.3 20.5 61860 45.3 198440 18.2 18.2 Honoré-Hercier 65105 22.8 26.6 194005 67.9 25.7 26490 9.3 29.4 91595 47.2 285600 26.2 26.2 Charles LeHoyne 93605 22.6 38.3 295185 71.2 39.1 25975 6.3 28.9 119580 40.5 414765 36.1 38.1 Haut-Richelieu 42525 22.4 17.4 128620 67.6 17.0 19065 10.0 21.2 61590 47.9 190210 17.5 17.5

Hontérégie 244615 22.5 754390 69.3 90010 8.3 334625 44.4 1089015

Statistique Canada, recensement de 1986, H.S.S.S., f. J36, compilation: DSC de la Hontérégie, 1989

(1) Le taux de dépendance est: (0-14 ans + 65 ans et plus)/(15-64 ans) X 1 0 0

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Tableau 1.3.2 Homes selon 3 groupes d'âge par CLSC, DSC et Hontérégie, 1986

Age 0-14 X hori. X. 15-64 X hori. X 65 ans X hori. X (0-14) Total X ans vert i. ans verti. et + vert i. + vert i.

(65 et CLSC\DSC plus)

Chàteauguay 6190 22.9 28.1 19205 71.0 28.0 1655 6.1 20.8 7845 27050 27.5 Hunt i ngdon 2330 21.8 10.6 7140 66.9 10.4 1205 11.3 15.2 3535 10675 10.8 La Presqu'île 8190 23.5 37.2 23975 68.7 35.0 2750 7.9 34.6 10940 34915 35.4 Seig. de Beauharnois 5310 20.5 24.1 18250 70.5 26.6 2335 9.0 29.4 7645 25895 26.3

du Hâvre 5555 20.9 16.6 18705 70.5 19.3 2285 8.6 21.3 7840 26545 18.8 des Haskoutains 8155 23.0 24.4 24145 68.0 24.9 3210 9.0 29.9 11365 35510 25.1 Vallée des Patriotes 9935 25.7 29.7 26695 69.1 27.5 2030 5.3 18.9 11965 38660 27.4 La Chenaie 1840 25.4 5.5 4800 66.3 4.9 600 8.3 5.6 2440 7240 5.1 La Haute Yamaska 7995 24.0 23.9 22695 68.2 23.4 2600 7.8 24.2 10595 33290 23.6

des Seigneuries 9460 26.0 19.6 25400 69.9 17.4 1490 4.1 14.3 10950 36350 17.8 Sanuel de Champlain 11135 22.7 23.0 35065 71.4 24.1 2905 5.9 27.8 14040 49105 24.0 Katéri 6555 26.1 13.5 17440 69.4 12.0 1120 4.5 10.7 7675 25115 12.3 St-Hubert 8640 26.1 17.9 23170 70.0 15.9 1290 3.9 12.3 9930 33100 16.2 Longueuil-est 5980 22.8 12.4 19050 72.8 13.1 1155 4.4 11.1 7135 26185 12.8 Longueuil-ouest 6610 19.1 13.7 25495 73.7 17.5 2490 7.2 23.8 9100 34595 16.9

La Pommeraie 5110 22.4 23.5 15215 66.6 23.3 2510 11.0 30.6 7620 22835 24.0 du Richelieu 5120 24.3 23.5 14445 68.5 22.1 1520 7.2 18.6 6640 21085 22.1 Jardin du Québec 2405 23.5 11.0 6965 68.1 10.7 865 8.5 10.6 3270 10235 10.7 Vallée des Forts 9150 22.3 42.0 28660 69.7 43.9 3295 8.0 40.2 12445 41105 43.2

Valleyfield 22020 22.3 17.5 68570 69.6 18.2 7945 8.1 21.3 29965 98535 18.3 Honoré-Hercier 33480 23.7 26.6 97040 68.7 25.8 10725 7.6 28.7 44205 141245 26.2 Charles LeMoyne 48380 23.7 38.5 145620 71.2 38.7 10450 5.1 28.0 58830 204450 37.9 Haut-Richelieu 21785 22.9 17.3 65285 68.5 17.3 8190 8.6 22.0 29975 95260 17.7

Hontérégie 125665 23.3 100.0 376515 69.8 100.0 37310 6.9 100.0 162975 539490 100.0

Statistique Canada, recensement de 1986, H.S.S^S., f. J36, compilatioiT: DSC de la Hontérégie, 1989

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Tableau 1.3.3 Fenrnes selon selon 3 groupes d'âge par

CISC, OSC et Hontérégie, 1986

Age

CLSCXDSC

0-14 ans

X hori. X verti.

15-64 ans

X hori. X verti.

65 ans et +

X hori. X verti.

(0-14) •

(65 et plus)

Total X vèrti.

Chàteauguay Huntingdon La Presqu'île Seig. de Beauharnois

5990 2245 7905 5060

21.9 21.2 22.7 18.6

28.3 10.6 37.3 23.9

19205 6780 23485 18680

70.1 64.1 67.4 68.6

28.2 9.9

34.5 27.4

2195 1545 3430 3505

8.0 14.6 9.9 12.9

20.6 14.5 32.1 32.8

8185 3790 11335 8565

27390 10570 34820 27245

8.2 3.8 11.3 8.6

Chàteauguay Huntingdon La Presqu'île Seig. de Beauharnois

5990 2245 7905 5060

21.9 21.2 22.7 18.6

18.9 7.1

25.0 16.0

19205 6780

23485 18680

70.1 64.1 67.4 68.6

19.8 7.0

24.2 19.2

2195 1545 3430 3505

8.0 14.6 9.9 12.9

U . 2 10.0 22.1 22.6

8185 3790 11335 8565

27390 10570 34820 27245

5.7 2.6 7.9 5.9

des Seigneuries Samuel de Champlain Katéri St-Hubert Longueuil-est Longueuil-ouest

8790 10420 6070 8110 5670 6265

24.6 19.9 24.8 24.4 20.7 16.7

19.4 23.0 13.4 17.9 12.5 13.8

24920 37255 17040 23175 19965 27300

69.7 71.2 69.5 69.8 72.9 72.8

16.7 24.9 11.4 15.5 13.3 18.2

2050 4630 1405 1900 1740 3915

5.7 8.9 5.7 5.7 6.4 10.4

13.1 29.6 9.0 12.1 11.1 25.0

10840 15050 7475 10010 7410

10180

35760 52305 24515 33185 27375 37480

5.1 7.1 3.5 4.8 3.5 4.8

Le Poomeraie du Richelieu Jardin du Québec Vallée des Forts

5015 4745 2275 8690

21.8 22.8 22.6 21.1

24.2 22.9 11.0 41.9

14605 14110 6650

28075

63.5 67.7 66.2 68.1

23.0 22.2 10.5 .44.3

3380 1980 1120 4485

14.7 9.5 11.1 10.9

30.8 18.1 10.2 40.9

8395 6725 3395 13175

23000 20835 10045 41250

- 8.8 7.1 3.6 13.8

Valleyfield Honoré-Hercier. Charles LeHoyne Haut-Richelieu

.21200 31625 45325 20725

21.2 21.9 21.5 21.8

17.8 26.6 38.1 17.4

68150 97105 149655 63440

68.1 67.3 71.1 66.7

18.0 25.7 39.6 16.8

10675 15510 15640 10965

10.7 . 10.8 7.4

11.5

20.2 29.4 29.6 20.8

31875 47135 60965 31690

100025 144240 210620 95130

18.2 26.2 38.3 17.3

Hontérégie 118875 21.6 100.0 378350 68.8 100.0 52790 9.6 100.0 171665 550015 100.0 Statistique Canada, recensement de 1986, H.S.S.S., f. J36, compilation: DSC de la Hontérégie, 1989

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1.2.3 ÉVOLUTION DE LA POPULATION QUÉBÉCOISE ET HONTÉRÉGIENNE SELON L'AGE ; LE NOMBRE D'ENFANTS ET D'ADOLESCENTS DIMINUE ET LE NOMBRE D'ADULTES AUGMENTE %

Pour connaître l'évolution de la population québécoise et aontérégienne pour la période 1981 à 1986, les tableaux 1.4.1, 1.4.2, 1.4.3 et 1.4.4 présentent le pourcentage de variation ([Population 1986 / Population 1981] - 1 X 100) entre ces deux périodes pour divers groupes d'âge. Le pourcentage de variation 1981-86 en Hontérégie est de 3,5* alors qu'il n'est que de 1,51 au Québec. En 1986, tant au Québec qu'en Nontérégie* le noabrs de personnes dans le groupe d'âge 0-14 ans est en diminution de aëae que les 15 à 19 ans, 20 à 24 ans; alors qu'à partir de 25 ans, le noabre de personnes augaente dans tous les groupes d'âge suivants par rapport à 1981.

TABLEAU 1.4.1 POPULATION DE 0 A 14 ANS ET 15 A 24 ANS PAR GROUPE D'AGE QUINQUENNAL, POURCENTAGE PAR RAPPORT A LA POPULATION TOTALE ACCROISSEMENT 81-86 ET POURCENTAGE DE VARIATION 1981-1986

QUÉBEC, NONTÉRÉGIE, 1981-1986

QUÉBEC

GROUPE AGE POPULATIOH 1981 * POPULATION 1986 * ACCROISSEMENT 81-86 * DE VARIATION 1981-1986

0 - 4 ans 5 - 9 ans

10 - 14 ans 0 - 1 4 ans

473 030 7,4* 441 435 6,9* 481 260 7,5*

1 395 725 21,8*

431 910 6,6* 470 210 7,2* 438 820 6,7* .

1 340 940 20,5*

- 41 120 - 8,7* 28 775 6,5*

- 42 440 - 8,8* - 54 785 - 3,9*

15 - 19 ans 20 - 24 ans 1 5 - 2 4 ans

620 080 9,6* 643 700 10,0*

1 263 780 19,6*

475 505 7,3* 585 425 9,0*

1 060 930 16,2*

-144 575 -23,3* - 58 275 - 9,1* -202 850 -16,1*

HONTÉRÉGIE

0 - 4 ans 5 - 9 ans 10 - 14 ans 0 - 14 ans

85 255 8,1* 80 600 7,7* 85 105 8,1*

250 960 23,9*

76 705 7,0* 87 370 8,0* 80 540 7,4*

244 615 22,4*

- 8 550 -10,0* 6 770 8,4*

- 4 565 - 5,4* - 6 345 - 2,5*

15 - 19 ans 20 - 24 ans 15 - 24 ans

102 240 9,7* 98 130 9,3*

200 370 19,0*

82 905 7,6* 90 640 8,3*

173 545 15,9*

- 19 335 -18,9* - 7 490 - 7,6* - 26 825 -13,4*

Source : Québec t Statistique Canada, Recenseaent canadien, 1981, 1986, Catalogues 93 - X - 941 (E-563) et 94-109 Me * 'lie ! HA" " M 3 ) t : LeJ 'able- 4 1.1 J " " cuei1' J~ donr'~

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TABLEAU 1.4.2 POPULATION DE 25 A 64 ANS PAR GROUPE D'AGE ET 15 A 64 ANS» POURCENTAGE PAR RAPPORT A LA POPULATION TOTALE ACCROISSEMENT 81-86 ET POURCENTAGE DE VARIATION 1981-1986

QUÉBEC» MONTÉRÉGIE, 1981-1986

QUÉBEC

GROUPE AGE ; POPULATION 1981 V POPULATION 1986 * ACCROISSEMENT 81-86 * DE VARIATION 1981-1986*

25 - 34 ans 35 - 44 ans 45 - 54 ans 55 - 64 ans

1 137 780 17,71 827 925 12,9* 682 100 10,6* 562 370 8,7*

1 197 720 . 18,3* 983.165 15,1* 685 605 10,5* 613 365 9,4*

59 940 5,3* 155 240 18,8*

3 505 0,5* 50 995 9,1*

25 - 64 ans 15 - 64 ans

3 210 175 49,9* 4 473 955 69,51

3 479 854 53,3* 4 540 785 69,5*

269 680 8,4* 66 830 1,5

MONTÉRÉGIE GROUPE AGE POPULATION 1981 * POPULATION 1986 * ACCROISSEMENT 81-86 * DE VARIATION 1981-1986" 25 - 34 ans 35 - 44 ans 45 - 54 ans 55 - 64 ans

191 690 18,2* 149 270 14,2* 104 280 9,9* 79 765 7,5*

195 825 18,0* 180 750 16,6* 114 095 10,5* 90 175 8,3*

4 135 2,2* 31 480 21,1* 9 815 9,4* 10 410 13,1*

25 - 64 ans 15 - 64 ans

525 005 49,8* 725 375 68,9*

580 845 53,4* 754 390 69,3*

55 840 10,6* 29 015 4,0*

Source : Québec : Statistique Canada, Recensement canadien, 1981, 1986, Catalogues 93 - X - 941 (E-563) et 94-109 Hontérégie : 1981 ; NAS (1983) aoins Réserves indiennes, 1986. Leduc/Tableau 1.6.1 des Recueils de données

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TABLEAU 1.4.3 POPULATION DE 65 ANS ET PLUS PAR GROUPE D'AGE» POURCENTAGE PAR RAPPORT A LA POPULATION TOTALE ACCROISSEMENT 81-86 ET POURCENTAGE DE VARIATION 1981-1986

QUÉBEC, HONTÉRÉGIE» 1981-1986

QUÉBEC

GROUPE AGE POPULATION 1981 l POPULATION 1986 1 ACCROISSEMENT 81-86 1 DE VARIATION 1981-1986" 65 - 74 ans 75 ans et plus 65 ans et plus

369 995 5,81 198 885 3,1! 568 880 8,91

407 510 6,21 243 125 3,71 650 635 9,91

37 515 10,11 44 240 22,21 81 755 14,41

POPULATION TOTALE

6 438 403 6 532 461 94 058 1,51

HOHTÉRÉGIE «

GROUPE AGE POPULATION 1981 t POPULATION 1986 1 ACCROISSEMENT 81-86 1 DE VARIATION 1981-1986" 65 - 74 ans 75 ans et plus 65 ans et plus

50 260 4,81 26 015 2,41 76 275 7,21

57 825 5,31 32 185 3,01 90 010 8,31

7 565 15,11 6 170 23,71 13 735 18,01

POPULATION TOTALE

1 052 610 1 089 422 36 812 3,51

Source : Québec : Statistique Canada, Recenseaent canadien» 1981, 1986, Catalogues 93 - X - 941 (£-563) et 94-109 Nontérégie : 1981 : HAS (1983), 1986 Leduc, Tableau 1.4.1 des Recueils de données.

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1.2.4 LES PERSONNES AGéES DE 75 ANS ET PLUS EN NONTÉRÉGIE : UNE POPULATION EN FORTE CROISSANCE

Au Québec, la population âgée de 65 ans et plus a crû de 14,4* (Tableau 1.4.4) entre 1981 et 1986 alors qu'en Nontérégie, elle s'accroissait de 18,0*, donc une variation un peu plus élevée que celle du Québec. Lorsque cette différence est examinée, il faut aussi tenir coopte du fait que la variation totale de là population de la Hontérégie est de 3,5* comparativement à 1,5* pour le Québec.

Les données québécoises indiquent que non seuleaent la proportion de personnes âgées a augaenté dans la population, passant de 8,84* en 1981 à 9,96* en 1986, aais que la structuré d'âge chez les 65 ans et plus s'est aussi aodifiée» Ainsi, le noabre de personnes âgées de 75 ans et plus a augaenté pour chaque tranche d'âge et la proportion totale de ce groupe est passée de 35* à 37,4* de la population âgée de 65 ans et plus de 1981 à 1986. De plus, les tranches d'âge de personnes âgées de 85-89 ans et 90 ans et plus se sont respectiveaent accrues de 23,9* et de 41,3*. Cet accroissement a un impact important sur les besoins en services requis par les personnes âgées puisque les personnes de ce groupe d'âge en consomment une portion importante (CESSSS, Dossier : Personnes âgées, 1987; NAS, 1982).

TABLEAU 1.4.4 POPULATION ÂGÉE DE 65 ANS ET PLUS PAR GROUPE D'AGE QUINQUENNAL ET POURCENTAGE DE VARIATION 1981-1986

QUÉBEC, 1981-1986 GROUPE AGE POPULATION 1981 * (1) POPULATION 1986 * (1) ACCROISSENENT 81-86 * DE VARIATION 1981-1986 (2) 65-69 211 650 37,2 227 890 35,0 16 240 7,7* 70-74 158 345 27,8 179 620 27,6 21 275 13,4* 75-79 104 140 18,3- 123 925 19,0 - 19 785 19,0* 80-84 58 115 10,2 35,0* 72 060 11,1 37,4* 13 945 24,0* 85-89 26 575 4,7 32 935 5,1 6 360 23,9* 90 et plus 10 055 1,8-J 14 205 2,2 J 4 150 41,3* TOTAL 568 880 100,0 650 635 100,0 81 755 14,4* Personne de 65 ans et plus / Population totale 8,84* 9,96*

Source : Statistique Canada, Recensement canadien, 1981, 1986, catalogue 93 - X - 941 (E-575) et 94,109. (1) : (Noabre de personnes dans le groupe d'âge / Nombre de personnes de 65 ans et plus) X 100 (2) ; * de variation {[(Population 1986 / Population 1981) - 1] X 100

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TABLEAU 1.4.4 (suite) POPULATION ÂGÉE DE 65 ANS ET PLUS PAR GROUPE D'AGE QUINQUENNAL ET POURCENTAGE DE VARIATION 1981-1986

NONTÉRÉGIE, 1981-1986

GROUPE AGE POPULATION 1981 1 (1) POPULATION 1986 1 (1) ACCROISSEMENT 81-86 X DE VARIATION 1981-1986 (2) 65-69 ans 29 230 38,3 32 805 36,4 3 575 12,21 70-74 ans 21 030 27,6 25 020 27,8 3 990 19,01 75-79 ans P — 1 r-16 560 18,4 — 80-84 ans 26 015 34,1 9 425 10,5 35,8 6 220 23,71 85-89 ans 4 325 4,8 90 et plus L — 1 L 1 925 2 , 1 — h

TOTAL 65 ans et plus 76 275 100,0 90 060 100,0 13 735 18,01 Source : 1981 : NAS (1983), 1986 i Leduc, Tableau 1.6.1 des Recueils 1986

(1) : (Noibre de personnes dans le groupe d'âge / Notbre de personnes de 65 ans et plus ) X 100 (2) t 1 de variation {[(Population 1986 / Population 1981) - 1 1 X 100

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SECTION II ; DE L'IMPACT DE LA DÉFAVORISATION SUR L'ÉTAT DE SANTÉ ET SUR L'UTILISATION DES

SERVICES... AUX STRATÉGIES POUR AMÉLIORER L'EFFICACITÉ DES PROGRAMMES DE SANTÉ COMMUNAUTAIRE

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I

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2. DE L'IHPACT DE LA DÉFAVORISATION SUR L'ÉTAT DE SANTÉ ET SUR L'UTILISATION DES SERVICES...AUX STRATÉGIES POUR AMÉLIORER L'EFFICACITÉ DES PROGRAMMES DE SANTÉ COMMUNAUTAIRE

Dans cette section, cinq thèaes sont abordés "Pourquoi s'interroger sur la défavorisation alors que notre préoccupation principale est la santé?", "V a-t-il encore des pauvres au Québec et en Hontérégie et qui sont-ils?" "Pauvreté et état de santé plus détérioré, un constat à tous les niveaux!", "Pauvreté et utilisation plus grande des services sociaux, un fait!" et "Stratégies pour aaéliorer l'efficacité des prograames de santé communautaire". Ces cinq thèaes couvrent un ensemble d'éléaents qui permettent de constater des faits, des liens qui existent entre la pauvreté et l'état de santé ou l'utilisation des services de santé ou sociaux. Dans l'élaboration de prograaaes de santé coanunautaire, ces éléaents ne peuvent être oubliés si les stratégies doivent être efficaces pour aaéliorer l'état de santé de tous. Il ne s'agit donc pas uniquement d'identifier les inégalités socio-économiques mais aussi d'identifier des pistes d'intervention pour réduire ces inégalités ou à tout le moins leurs effets.

2.1 POURQUOI S'INTERROGER SUR LA DÉFAVORISATION ALORS QUE NOTRE PRÉOCCUPATION PRINCIPALE EST LA SANTÉ?

Dans une étude portant sur l'identification des unités géographiques les plus défavorisées, les premières questions qui viennent à l'esprit sont "Qu'est-ce que la défavorisation? Quelle est la signification que l'on donne à la pauvreté? Comment mesure-t-on la défavorisation? Pourquoi s'interroger sur la défavorisa-tion alors que notre préoccupation principale est la santé? etc..." De nombreuses réponses peuvent émerger face 1 de telles questions et toutes laissent place à un certain arbitraire, à des choix fondamentaux qui peuvent être discutés. Nais au plan international, il seoble y avoir un certain consensus qui est exprimé par la voix de l'Organisation mondiale de la santé et auquel se joint le ministre de la Santé nationale et du Bien-être social dans "La santé pour tous ; Plan d'ensemble pour la promotion de la santé." Le Bureau régional de l'Europe dans "Les buts de la santé pour tous" est très clair : pour atteindre les buts fixés dans "La santé pour tous", il est "de toute importance d'améliorer certains aspects du mode de vie, des conditions d'environnement et des soins de santé; mais ces améliorations auront peu d'effet si certaines conditions fondamentales ne sont pas remplies. Sans la paix et la justice sociale, sans un approvisionnement suffisant en aliaents et en eau, sans éducation et logement convenable, enfin si l'on ne donne pas à chacun et à tous un râle utile dans la société et un revenu adéquat, il ne peut y avoir de santé pour la population, non plus que de croissance réelle ni de développement social".

La non-atteinte de ces conditions indique un degré de défavorisation plus ou moins élevé dépendant de l'écart entre la situation réelle et la condition à atteindre et du noabre de conditions non-atteintes, c'est-à-dire d'un cuaul de risques. Le Conseil économique et social français définit ainsi la grande pauvreté :

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La précarité'est l'absence d'une ou plusieurs des sécurités» notaaaent celle de l'emploi, permettant aux personnes et faillies d!assumer leurs obligations professionnelles, familiales et sociales, et de jouir de leurs droits fondamentaux. L'insécurité qui en résulte peut être plus ou moins étendue et avoir des conséquences plus ou moins graves et définitives. Elle conduit à la grande pauvreté, quand elle affecte plusieurs domaines de l'existence, qu'elle devient persistante, qu'elle coaproaet les chances de réassumer ses responsabilités et de reconquérir des droits par soi-même, dans un avenir prévisible...

Les études qualitatives font apparaître des enchaînements et cumuls de précarités dans l'existence des intéressés. Une précarité ne détermine pas à elle seule une situation de grande pauvreté, pas plus que ne peut être identifiée une précarité première qui entraînerait toutes les autres. , L'éclatement constaté des solidarités faailiales élémentaires, lié au développement de la mobilité et de l'urbanisation, a joué à cet égard un râle dans le glissement de personnes en situation de précarité vers la grande pauvreté. Par ailleurs, la tendance générale à l'élévation du niveau de qualification requis contribue à ce glissement pour les travailleurs les moins qualifiés, notamment ceux qui souffrent de handicaps physiques ou mentaux. L'effet des précarités seable très largement dépendre du niveau socio-éconoaique, des réserves financières, du niveau culturel, d'instruc-tion et de qualification professionnelle, des moyens de participation associative, syndicale et politique des personnes concernées. (Nresinski, 1987)

2.2 V A-T-1L DES PAUVRES AU QUÉBEC ET EN MQNTÊRÉ6IE, El QUI SONT-ILS?

Ces conditions préalables pour atteindre les objectifs-santé au Québec ou en Nontérégie sont-elles réalisées? Les organismes offrant les "soupes populaires" ne cessent d'augmenter et les statistiques, qui ne présentent qu'une facette de la réalité, indiquent clairement que la réponse est NON. Il existe encore des disparités très importantes entre les classes sociales au Canada, au Québec et en Nontérégie. Au Canada, la règle des 4-40 qui s'appliquait en 1960 tient toujours en 1985, c'est-à-dire que "parmi les Canadiens, les 201 les plus riches disposent de 401 du revenu, et les 201 les plus pauvres se partagent 41 du revenu [Vaillancourt (1985), cité par Colin (1989)1.

En 1985, Hilkins présentait un dossier sur la pauvreté dans la région métropolitaine de Montréal pour le comité conjoint du "Groupe de recherche Surfacing The Poor" et du DSC de l'Hôpital général de Montréal. Dans ce dossier, à l'aide d'une commande spéciale à Statistique Canada pour le recenseaent de 1981, Hilkins quantifie le degré de pauvreté afin de faire ressortir les différences entre riches et pauvres et entre très pauvres et autres pauvres. Il identifie que 201 des résidents de la région de Montréal vivent en-dessous du seuil de pauvreté ou de faible revenu tel que défini par Statistique Canada et que la moitié d'entre eux est très pauvre, c'est-à-dire que le revenu de ces personnes n'atteint pas 601 du seuil de faible revenu de Statistique Canada.

La répartition des très pauvres est semblable à celle de l'ensemble des pauvres. Partout où des pauvres résident, on compte une proportion substan-tielle de très pauvres... Les enfants et les personnes âgées ont une plus forte propension à la pauvreté. Cependant, à cause des politiques de soutien du revenu aux personnes âgées, ce sont les jeunes qui se retrouvent en plus grand noabre parmi les très pauvres... Les femmes, particulière-ment les plus âgées et les jeunes mères, sont plus susceptibles d'être pauvres que les hommes. En moyenne, 22 1 des femmes sont pauvres comparées à 18 1 des hommes. Entre 60 et 64 ans, 26 1 des femmes sont pauvres comparées à 18 1 des hommes. (Hilkins, 1985)

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En 1986, cette coamande spéciale a été réalisée pour lfensemble du Québec1. Les données présentent les mêmes tendances; c'est-à-dire que les enfants et les personnes âgées et particulièrement les feaaes âgées sont plus à risque d'être pauvres. Les pages qui suivent sont tirées de la section 10 des recueils de données du recenseaent canadien 1986 de la série "Connaissance de la population de la Nontérégie". Pour obtenir des données plus détaillées, veuillez vous référer aux pages 430 à 465 de ces recueils.

2.2.1 SUFFISANCE DU REVENU PAR GROUPE D'AGE (Tableaux 10.6.1 â 10.6.6, p. 430 à 439 des recueils de données du recenseaent canadien 1986 de la série "Connaissance de la population de la Nontérégie")

Il y a proportionnelleaent plus de personnes pauvres (très pauvres et autres pauvres) au Québec qu'en Hontérégie (Tableaux 10.6.1, 10.6.2, Figure 10.3.1). Chez les personnes de 65 ans et plus, une importante variation selon le sexe est constatée et ce, tant en Hontérégie qu'au Québec : en Nontérégie, 26,41 des hommes de 65 ans et plus sont pauvres alors que 36,51 des femmes le sont (Tableaux 10.6.3 à 10.6.6, Figures 10.4.1, 10.4.2).

Au Québec, un enfant (0-14 ans) sur quatre est pauvre : 26,51 des enfants québécois sont pauvres dont 14,01 sont très pauvres soit un enfant sur sept (Tableau 10.6.1). En Hontérégie, la situation est légèrement meilleure mais il y a tout de mêae un enfant sur cinq qui est pauvre dont un sur neuf qui est très pauvre (Tableau 10.6.2).

Chez les personnes âgées, la proportion de personnes pauvres est plus élevée que chez les jeunes de moins de 14 ans soit environ une sur trois. Cependant, la proportion de personnes âgées très pauvres est quatre fois moindre que chez les 0-14 ans. Ainsi, 34,61 des Québécois âgés de 65 ans ét plus sont pauvres dont 3,11 sont très pauvres, ces proportions sont respectivement de 32,11 et de 2,61 chez les Hontérégiens de 65 ans et plus soit environ une personne âgée très pauvre pour 33 personnes âgées (Tableaux 10.6.1, 10.6.2, Figures 10.5.1, 10.5.2).

1 Les données sont disponibles par CLSC mais les découpages utilisés sont différents de ceux retenus pour cette étude soit le découpage fonctionnel.

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2.2.2 RÉPARTITION DE LA SUFFISANCE DU REVENU SELON LE GROUPE D'AGE (Tableaux 10.7.1 à 10.7.6, p. 440 à 447 des recueils de données du recenseaent canadien 1986 de la série "Connaissance de la population de la Nontérégie")

La distribution de la pauvreté par groupe d'âge est différente de la distribution en pourcentage des personnes par groupe d'âge. Les jeunes et les personnes âgées de 65 ans et plus sont sur-représentés chez les personnes pauvres coaparativeaent à leur proportion respective dans la

< - -

(Tableau 2.1.1).

TABLEAU 2.1.1 DISTRIBUTION DE LA POPULATION ET DE LA PAUVRETÉ PAR GROUPE D'AGE QUÉBEC, NONTÉRÉGIE 1986

QUÉBEC NONTÉRÉGIE

AGE * P0PULATI0H TOTALE * POPULATION PAUVRE * POPULATION TOTALE * POPULATION PAUVRE

0 - 5 ans 8,0 * 10,6 * . 8,6* 10,0 * 6 - 1 4 ans , 12,6 * 15,5 * 13,8 * 14,7 *

15 - 64 ans 69,5 * 71,4 * 69,3 * 62,7 * l 65 ans 9,9 * 2,5 * 8,3 * 12,6 *

TOTAL 100,0* 100,0* 100,0* 100,0*

Source : Tableaux 10.7.1, 10.7.2 du Recueil, 1986 Coapilation : DSC de la Hontérégie, 1989

En Hontérégie, en 1986, chez les hoaaes, 10,0* des personnes pauvres sont âgées de 65 ans et plus, cette proportion est de 14,8* chez les feaaes. Au Québec, ces proportions sont de 10,1* et 15,4*. (Tableaux 10.7.3 à 10.7.6, Figures 10.6.2, 10.6.3).

de aoins de 14 ans population totale

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2.2.3 MODALITÉ DE VIE ET SUFFISANCE DU REVENU CHEZ LES PERSONNES ÂGÉES DE 65 ANS ET PLUS (Tableaux 10.8.1 1 10.8.6, p. 448 à 451 des recueils de données du recenseaent canadien 1986 de la série "Connaissance de la population de la Nontérégie")

En Hontérégie tout coaae au Québec, la proportion de personnes pauvres varie selon la nodalité de vie. Ainsi, en Nontérégie, en 1986, chez les personnes de 65 ans et plus, 32,1! des personnes pauvres vivent dans des aénages privés, cette proportion fluctue cependant de façon importante : 21,31 des personnes vivant avec un-e conjoint-e ou un-e partenaire sont pauvres soit environ une personne sur cinq, 71,91 des personnes vivant avec des personnes non apparentées sont pauvres et 64,71 des personnes vivant seules le sont. Ces proportions sont très seablables à celles du Québec (Tableaux 10.8.1, 10.8.2).

Ces proportions varient aussi selon le sexe. Ainsi, 67,01 des feaaes de 65 ans et plus vivant seules sont pauvres alors que 56,51 des hoanes vivant seuls le sont. De plus, en noabre absolu, il y a quatre fois plus de feaaes vivant seules que d'hoaaes vivant seuls (Tableaux 10.8.3 à 10.8.6).

2.2.4 SUFFISANCE DU REVENU SELON LA MODALITÉ DE VIE DES PERSONNES ÂGÉES DE 65 ANS ET PLUS (Tableaux 10.9.1 à 10.9.6, p. 452 à 455 des recueils de données du recenseaent canadien 1986 de la série "Connaissance de la population de la Nontérégie")

En Hontérégie, tout coaae au Québec, les personnes de 65 ans et plus vivant seules représentent près de 501 des personnes pauvres de ce groupe d'âge (Tableaux 10.9.1, 10.9.2, Figures 10.7.1, 10.7.2). En Hontérégie, en 1986, 25,11 des hoaaes pauvres vivent seuls et 60,71 vivent avec une conjointe ou une partenaire. Ces proportions sont inversées chez les feaaes. Ainsi, 57,61, du total des feaaes pauvres vivent seules et 24,91 vivent avec un conjoint (Tableaux 10.9.3 à 10.9.6).

2.2.5 ACTIVITÉ, AGE ET SUFFISANCE DU REVENU (Tableaux 10.10.1 à 10.10.6, p. 457 à 465 des recueils de données du recenseaent canadien 1986 de la série "Connaissance de la population de la Nontérégie")

\

En Hontérégie, tout coaae .au Québec, pour tous les groupes d'âge, le taux d'activité est inférieur chez les personnes pauvres (Tableaux 10.10.1 et 10.10.2, Figures 10.8.1, 10.8.2). Cette situation se retrouve aussi bien chez les hoaaes que chez les feaaes. Cependant, les taux d'activité sont toujours plus élevés chez les hoaaes qu'ils soient pauvres ou non pauvres, coaparativeaent aux feaaes (Tableaux 10.10.3 à 10.10.6).

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Les taux de chfiaage sont beaucoup plus élevés chez les personnes pauvres que chez les non pauvres. Ainsi, en Hontérégie, en 1986, dans là population active, 25,6* des personnes pauvres sont en chôaage coaparativeaent à 8,3t chez les non pauvres, soit trois fois plus de personnes en chfiaage chez les pauvres. Au Québec, ces proportions sont aussi trois fois plus élevées soit 29,8* et 9,9*. La situation de chôaage perdure depuis plus longteaps chez les personnes pauvres puisque 53,2* n'avait eu aucun travail en 1985 alors que cette proportion est de 24,3* chez les personnes non pauvres. En terae d'inoccupation, c'est-à-dire 1'ensemble des personnes de 15 ans et plus non occupées, il y a 70,1* des personnes pauvres qui sont inoccupées soit près de deux fois plus que chez les non pauvres où cette proportion est de 37,7*.

2.2.6 ETRE FEHHE ÉGALE "PLUS SOUVENT QU'A SON TOUR' ETRE PAUVRE

Une proportion importante des feaaes sont très vulnérables sur le plan financier et peuvent glisser, du jour au lendemain, sous le joug de la pauvreté. Que les feaaes soient jeunes ou âgées, qu'elles travaillent ou non, le risque qu'elles soient pauvres est plus élevé que celui des hoaaes.

Ainsi, le taux de féminité des prestataires d'aide sociale, chez les personnes âgées de 18 à 64 ans, est d'environ 55 * au Québec. Il est un peu plus élevé en Hontérégie (57,8 * en juin 1988) (Leduc, 1990, Caractéristiques, tableau 5.1.88, p. 86). En Hontérégie, environ le tiers des ménages bénéficiaires de l'aide sociale ont au aoins un enfant. De l'enseable de ces familles avec enfant(s), 74,0 * sont monoparentales dont 71,2 * sont dirigées par une femae et 18,2 * sont biparentales et dirigées par un homme (Leduc, 1990, Caractéristiques, p. 69).

Le tableau 2.2.1 fait ressortir les écarts entre les revenus des bénéficiaires de l'aide sociale et les seuils de faible revenu calculés par Statistique Canada2. Paquette (1989) a évalué le taux de couverture des besoins essentiels selon le seuil de faible revenu de Statistique Canada. Ceux qui s'en tirent le aieux, sont les couples sans enfant avec un taux de couverture dès besoins essentiels égal à 62,2 *. Les personnes seules et les familles monoparentales» dont plus de 95 * sont dirigées par une feaae, de alae que les couples avec trois enfants doivent s'organiser avec moins de 52 * du seuil de faible revenu qui est couvert par les prestataires d'aide sociale.

Les seuils de pauvreté dont l'usage est le plus répandu au Canada sont les seuils de faible revenu qu'utilise Statistique Canada pour établir des données sur la population à faible revenu... Il n'existe pas de seuil de la pauvreté applicable à l'échelle du pays. Pour tenir coapte de deux facteurs qui influent sur les coûts de la vie, Statistique Canada modifie ses seuils de faible revenu en fonction de la taille de la famille et du lieu de résidence... Le Conseil canadien de développement social, qui fixe son seuil de faible revenu à la moitié du revenu faailial moyen publie de façon générale des seuils supérieurs aux seuils de faible revenu de Statistique Canada (Conseil national du bien-être social, avril 1989).

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TABLEAU 2.2.1 REVENU DES BÉNÉFICIAIRES DE L'AIDE SOCIALE (1988) ET SEUILS DE FAIBLE REVENU (1989)

Revenu de l'aide sociale 1988 Seuils de faible revenu , 1989 Bénéficiaires de l'aide sociale Définition : plus de 58,5 X du revenu est alloué à

. l'aliaentation

. l'habilleaent

. l'habitation

POPULATION 500 000 ET PLUS

100 000 -499 999

30 000 -99 999

MOINS DE 30 000

RURAL NOMBRE DE PERSONNES NOIS AN TAILLE DE

LA FAMILLE 1 adulte (seul) (- 30 ans) 1 adulte (seul) (• 30 ans)

178$ 487 $

2 136 $ 5 844 $

1 12 148 $ 11 537 $ 10 823 $ 10 006 $ 8 983 $

2 adultes 1 adulte avec 1 enfant

774 $ 662 $

9 288 $ 7 944 $

2 /16 027^$^ 15 212 $ 14 193 $ 13 168 $ 11 741 $

1 adulte avec 2 enfants 2 adultes avec 1 enfant

716 $ 836 1

8 592 $ 10 032 $

3 / 2 1 m $ ) i y

20 317 $ 18 988 $ 17 663 $ 15 722 $

2 adultes avec 2 enfants 885 $ 10 620 $ 4 24 706 $ 23 481 $ 21 950 $ 20 418 $ 18 175 $

5 28 790 $ 27 260 $ 25 421 $ 23 685 $ 21 135 $

. - 6 31 444 $ 29 709 $ 27 770 $ 25 829 $ 23 073 $

7 et plus 34 610 $ 32 772 $ 30 628 $ 28 483 $ 25 421 $ Source : Centre de Travail Québec Source : Statistique Canada, Publication 13-207, janvier 1990

Ministère de la Nain-d'oeuvre et de la Sécurité du revenu Présentation : LEDUC, F., DSC-CH Valleyfield, juin 1990

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Publié au début des années 1970, le Rapport de la Coaaission royale d'enquête sur la situation de la feaae au Canada concluait que : Les feaaes, au Canada, sont particulièreaent vulnérables à la pauvreté. L'étude des salaires aoyens des feaaes qui travaillent montre bien qu'il existe un rapport entre les feaaes et la pauvreté, et ce rapport est encore plus évident dans le cas des feaaes qui ne sont pas en aesure d'occuper un eaploi réaunéré. (Conseil national du bien-être social, 1979)

.En examinant les données publiées dans les recueils de données du recenseaent canadien, 1986, de la série "Connaissance de la population de la Hontérégie", l'on peut constater que les aêaes conclusions s'appliquent encore aujourd'hui. Le revenu aoyen d'eaploi des feaaes en Hontérégie est égal à 54,9 1 du revenu aoyen d'eaploi d'hoaaes (Leduc, 1990, tableau 9.6.1, p. 391). L'on pourrait attribuer cette différence du revenu aoyen d'eaploi au fait qu'une proportion iaportante de feaaes travaille à teaps partiel, aais les données québécoises indiquent une toute autre version ; qu'elles travaillent à temps plein ou partiel, les Québécoises gagnent à peine les deux tiers du salaire des Québécois (Tableau 2.3.1).

i

TABLEAU 2.3.1 REVENU NOYEN D'EMPLOI SELON LE SEXE ET LE STATUT D'EHPLOI ET PROPORTION DU REVENU HOVEN DES FEHNES PAR RAPPORT A CELUI DES HOMMES

QUÉBEC, 1985

STATUT D'EMPLOI / SEXE FEMMES H0NHES POURCENTAGE FE/H0(1) Teaps plein toute l'année 1985 Noabre 553 045 1 022 270 Revenu 19 313) 28 604) 67,51

Teaps partiel ou une partie de * l'année 1985 Noabre 730 595 761 485 Revenu 8 693) 14 303) 60,81

Source : Statistique Canada, catalogue 94-110, 1986

(1) Pourcentage FE/HO : (Revenu aoyen des feaaes / revenu aoyen des hoaaes) X 100

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2.2.7 REVENU NÛYEN DES "PERSONNES SEULES" El DES PERSONNES HORS FAMILLE

Le revenu aoyen des personnes seules de 15 ans et plus de aêae que pour les personnes hors faaîlle est loins élevé que celui de l'enseable des personnes de 15 ans et plus et ce, plus particulièrement pour les hoaaes. Les personnes seules de sexe féainin ont un revenu supérieur aux personnes de 15 ans et plus de sexe féainin aais il n'en deaeure pas aoins que leur revenu se situe de 70 à 80 * du revenu des personnes seules de sexe aasculin (Tableau 2.4.1).

TABLEAU 2.4.1 REVENU NOYEN DES PERSONNES DE 15 ANS ET PLUS, DES PERSONNES SEULES DE 15 ANS ET PLUS ET DES PERSONNES HORS FAMILLES DE 15 ANS ET PLUS SELON LE SEXE,

QUÉBEC, NONTÉRÉGIE, 1985

TERRITOIRE QUÉBEC HONTÉRÉGIE REVENU / SEXE H0MHES FEMMES tFE/HO1 REVEHU MOYEN H0HNES FEMMES *FE/H0l TOTAL Revenu aoyen des . personnes de 15 ans et plus . personnes seules de 15 ans et plus

. personnes hors faailles (inclut personnes vivant seules)

21 594 $ 11 991 $ 55,5* 17 057 $ 16 640 $ 13 295 $ 79,91 14 804 ) 15 781 $ 12 516 $ 79,3* 13 972 $

23 277 $ 11 979 $ 51,5* 18 050 $ 17 669 $ 12 916 $ 73,1* 15 126 $

16 633 $ 12 129 $ 72,9* 14 206 $

Source : Québec, HSSS (1990) Hontérégie; Tableaux 9.5.1, 9.7.1, 9.8.1 du Recueil 1986

I FE/KO: (Revenu aoyen des feaaes / revenu aoyen des hoaaes) X 100

Les feaaes âgées sont particulièreaent pauvres et isolées. Alors que 14,5 X des hoaaes âgés de 65 ans et plus sont veufs, 46,3 X des feaaes de ce groupe d'âge le sont (Leduc, 1990, tableaux 1.8.20 et 1.8.21, p. 88, 89). Louise Paquette, dans son étude sur la situation socio-éconoaique des feaaes (1989), soulignait que les feaaes âgées seules se retrouvent en'plus grande proportion chez les faibles revenus. "En 1986, près de 60 X des Québécoises âgées, vivant seules, sont considérées à faible revenu, coaparativeaent h 47,5 * pour les hoaaes".

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Jacqueline Oxaan-Nartinez (1987), dans une étude sur la distribution territoriale delà nature et du voluae delà deaande de services au CSS Richelieu, identifiait la monoparentalité coaae étant une variable clé dans l'enseable des indicateurs psycho-sociaux de vulnérabilité. Au Québec, en 1986, 20,8 ! des families avec enfants sont aondparentales. En Nontérégie, cette proportion est de 18,2! dont 14,7! sont dirigées par une feame ou 81,1 ! des faailles monopa-rental esont une cheffe à leur tête. Des écarts très iaportants ont été identifiés en Nontérégie. Ainsi, les CLSC Longueuil-ouest et Longueuil-est regroupent les proportions les plus élevées de familles monoparentales avec 31,8 ! et 29,2 !. La proportion régionale est de 18,2 !. Les CLSC des Seigneuries (12,1 !) et Vallée des Patriotes (13,3 !) en coaptent le moins (Leduc, 1990).

2.2.8 ANALYSE DU CONSEIL DES AFFAIRES SOCIALES ET DE LA FAMILLE

Le Conseil des affaires sociales et de la faaille, dans un mémoire présenté à la Coaaission d'étude sur l'avenir des municipalités (Juin 1986), fait connaître ses travaux concernant "la distribution de la population sur le territoire habité du Québec, la localisation précise des populations qui vivent des problèmes chroniques dans les ailieux ruraux aussi bien que dans les milieux urbains et enfin, leur évolution de 1971 à 1981". Les indicateurs que le Conseil utilise sont les suivants : l'activité économique, le niveau d'instruction, le niveau de revenu, la qualité du logeaent, la sédentarité, la qualité de l'éducation et de la culture, la criainalité, la aésadaptation sociale et l'état de santé.

L'analyse que le Conseil fait de ces données peraet de saisir les interactions entre ces indicateurs. La cartographie des résultats peraet d'identifier et de localiser deux types de population : celle qui est en croissance d'une part et celle qui connaît des problèaes de sous-développeaent économique et social d'autre part.

N'est-il pas étonnant d'apprendre, par exeaple, que les mauvais résultats en mathéaatique et en français, qu'un noabre anoraaleaent élevé d'arresta-tions pour conduite avec facultés affaiblies, que les logeaents insalubres, que le noabre d'adultes condaanés, qu'une plus faible espérance de vie à la naissance, qu'une plus grande proportion des prises en charge pour délinquance et protection sociale, qu'un plus faible niveau de scolarité, qu'un revenu qui se situe sous le seuil de la pauvreté, etc. se trouvent toujours concentrés dans les aêmes territoires! Et cette liste pourrait être beaucoup plus longue. (CASF, 1986)

Charles Côté du CASF indiquait dans une entrevue en 1989, "désoraais la distribution des enfants faibles en français à Nontréal est un très bon indicateur de l'espérance de vie, et inversement" (Héaond, 1989).

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Le Conseil a aussi étudié les aouveaents démographiques, le niveau des eaplois disponibles et le taux d'inoccupation et enfin les transferts fiscaux. Pour le Conseil, la façon dont sont faits les transferts s'avère la cause la plus iaportante du phénoaène d'aggravation du sous-développeaent social (CASF, 1986). Cette aéthode a été utilisée dans l'Outaouais par Claude Barriault et Charles Côté qui ont produit un rapport pour la Coaaission d'enquête sur les Services de santé et les Services sociaux intitulé i 'Les disparités entre les populations en besoin et la répartition géographique des ressources disponibles" (1987). Ce rapport contribue à appuyer les éléaents ci-haut développés par le CASF.

Létaux d'inoccupation est l'unité de aesure que le Conseil a utilisée pour estimer le niveau de l'eaploi dans les territoires géographiques. Ce taux se calcule ainsi : la somme des personnes inactives (définition du recenseaent) et des chôaeurs d'une population donnée, divisée par le noabre de personnes âgées de 15 ans et plus qui y résident. Pour le Conseil, ce taux "coaporte une autre diaension plus draaatique encore, celle de la dépendance". En effet, l'estima-tion de l'iaportance relative du noabre de personnes âgées de 15 ans et plus et dépendantes d'un tiers pour leur survie peut être faite à partir de ce taux.3

Le Conseil a identifié "par une analyse systéaatique des mouvements de populations et des dépenses de transferts ...(que) l'augmentation des disparités était étroitement reliée à la localisation géographique des ressources iaaobilières et huaaines de santé et des services sociaux"4.

3 Dans la série Connaissance de la population de la Hontérégie, dans les docuaents intitulés "Recueil de données du recenseaent canadien, CLSC/DSC/CSSS", "Recueils de données du recenseaent canadien, Municipal ité/CLSC/DSC/CSSS" pour chacun des 19 CLSC et dans "Atlas, principaux indicateurs de défavorisation en Hontérégie, Municipalités et CLSC, 1986, le.taux d'inoccupation est'présenté.

4 En Hontérégie, coaae ailleurs, il y a des exemples de fermeture de bureaux, de centre de services dans les zones rurales au profit de la concentra-tion des ressources dans les zones urbaines.

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En effet, le personnel des établissements de santé, de services sociaux, d'éducation, etc... se concentre dans les grandes villes ou aux abords des grandes villes et ces personnes y développent leur vie sociale, y dépensent leur argent et s'éloignent de leur clientèle; ce qui aaène certains auteurs à parler de développeaent en "trous de beignes".

A la veille de l'an 2000, le visage du Québec se présente donc coaae un vaste territoire dont les zones vitales se concentrent autour de quelques anneaux de banlieues dynaaiques et dont les centres et les pourtours s'appauvrissent, se vident... avant peut-être de se désertifier, du aoins en ce qui concerne les zones rurales. Evoluant sans bruit depuis fort longteaps, la dynaaique "trous de beignes" extrudant les centres-villes et les caapagnes vers les périphéries urbaines, s'est particulièreaent intensifiée depuis le début des années 70. (Héaond, 1989)

Ce genre d'étude peut conduire à une iaportante réflexion sur la façon dont est vécue et ressentie la rationalisation des effectifs tant du doaaine de la santé, des services sociaux et autres services dans les divers ailieux. Cette rationalisation qui, au preaier abord, a pour but de réduire les coûts,engendrerait-elle des coûts encore plus iaportants liés à la désintégration des ailieux?

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2.3 PAUVRETÉ ET ÉTAT DE SANTÉ PLUS DÉTÉRIORÉ, UN CONSTAT A TOUS LES NIVEAUX

2.3.1 ETRE PAUVRE ÉGALE "PLUS SOUVENT QU'A SON TOUR" VIVRE AVEC DES INCAPACITÉS PLUS LONGTEMPS ET HOURIR PLUS JEUNE!

De nombreux auteurs, entre autres, l'Institute of Medicine : Couitee to study the prevention of Ion birthmeight (1985) pour les États-Unis, Migle et Mao (1980) de la Direction de la protection de la santé pour le Canada, le Conseil des affaires sociales et de la faaille (1983) et Colin et Desrosiers (1989) pour le Québec, Hilkins et Pel chat (1987) pour Montréal, Leduc (1989) pour la Nontérégie, ont établi que la pauvreté agit négativeaent sur l'état de santé de la feame enceinte et du nouveau-né.

Le cuaul des risques d'ordre éconoaique, social et sanitaire qui caractérise les ailieux très défavorisés pèse sur l'enfant dès sa conception et .coaaande l'évolution de la grossesse et de la naissance (Colin, Desrosiers, 1989)

Et l'on peut poursuivre ainsi Ï et oriente l'évolution de toute la vie de l'individu puisque le cuaul de ces risques se poursuit tout au long de la vie pour la grande aajorité d'entre eux ï

L'écart d'espérance de vie h la naissance entre les différentes régions du Québec est relativeaent faible. Toutefois, quels que soient les indicateurs de aortalité retenus (mortalité infantile, mortalité par accident, espérance de vie), les régions périphériques sont toujours les plus vulnérables. Par ailleurs, les écarts entre quartiers à Montréal sont beaucoup plus grands et reflètent d'importantes inégalités socio-économiques. Les résidents des quartiers aisés jouissent en effet d'une espérance de vie supérieure à celle des pays Scandinaves, qui ont pourtant le taux le plus élevé au aonde. Par contre, l'espérance de vie dans les quartiers défavorisés descend au niveau de celle des pays en voie de développeaent, niveau qu'atteignait le Canada il y a 30 ans. (CESSS, 1988)

Il n'y a pas que des différences au niveau de "l'espérance de vie à la naissance" mais aussi des différences iaportantes en ce qui a trait à "l'espérance de vie en bonne santé".

L'indicateur "d'espérance de vie en bonne, santé", réceaaent élaboré au Québec, coabine les données de mortalité prématurée et de restriction d'activité prévalant dans l'enseable delà population, de façon à évaluer l'espérance de vie sans incapacité permanente de différents groupes donnés... l'indicateur d'espérance de vie en bonne santé peraet de mettre en évidence des écarts encore plus grands entre groupes et classes sociales : un résident de Hestaount peut s'attendre à vivre sans restriction totale ou partielle de ses activités 11 ans de plus qu'un résident de St-Henri, alors que les écarts d'espérance de vie à la naissance sont, eux, de 9 ans. (CESSS, 1988)

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La défavorisation socio-éconoaique entraîne donc pour plusieurs une défavorisation à tous les niveaux et une accumulation de problèmes de toutes sortes, les problèaes de santé faisant partie de ce lot pour plusieurs. De nombreuses études européennes, aaéricaines, canadiennes et québécoisès pour ne citer que des situations "plus coaparables entre elles" en arrivent toutes aux aêaes conclusions. "Plus on est pauvre, plus on est aalade et.plus on aeurt jeune". Ces constats viennent tant des pays avec une tradition de soins et services de santé offerts gratuitement à l'enseable de leurs concitoyens (Royauae-Uni et Canada) que des pays où cette gratuité n'existe pas sauf via des services qui s'adressent aux plus déaunis tel Hedic Aid aux Etats-Unis;

Les grandes lignes de l'Enquête Santé.Québec seront reprises ici pour penettre une Meilleure compréhension du phénoaène "pauvreté-état de santé" au Québec. y

L'Enquête Santé Québec a permis de mieux cerner la relation pauvreté-santé et de faire connaître certains liens qui les unissent. Il reste encore de noabreuses questions en regard de ces liens, de cette association pauvreté-santé mais un grand pas a été fait avec la réalisation de cette étude.

L'une des conclusions de l'Enquête Santé Québec est celle-ci :

Ce qui frappe le plus dans l'analyse c'est la constance dans les disparités : disparités entre les groupes socio-économiques, entre les.plus jeunes et les aînés, entre les hoaaes et les feaaes, mais aussi entre les régions socio-sanitaires. Déjà en 1978-79 avec Santé Canada on pouvait constater des différences notables dans les habitudes de vie selon les classes de revenus des individus. Santé Québec souligne des disparités à tous les niveaux

et plus spécifiqueaent t

Les plus pauvres et les aoins scolarisés semblent nettement défavorisés quel que soit le phénomène envisagé. Ils cuaulent les plus aauvaises habitudes de vie, le plus grand noabre de problèaes de santé et les plus incapacitants de mêae que la plus forte consommation de médicaaents (notamment de tranquillisants). Leur vision de la vie et de leur santé est plus pessimiste. Ils seablent plus souais au stress et ce, de façon plus perturbante que l'enseable de la population. (Eaond, Guyon, 1988)

Ces éléments repris dans les faits saillants 1987 de l'Enquête Santé Québec sont présentés très brièveaent dans les pages qui suivent5 ;

Les personnes intéressées par olus d'inforaations sont invitées à consulter les documents oubliés par "Enauête Santé-Ouébec"

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2.3.2 LES DÉTERMINANTS DE LA SANTÉ (Faits saillants, ESQ. p. 14) :

La çonsoaaation de tabac ; On retrouve plus de fuaeurs parai les personnes séparées pu divorcées, chez les défavorisées de aêae que chez les aoins scolarisées. Les personnes qui ont un score élevé de stress seablent égaleaent plus consoaaatrices de cigarettes.

Port de la ceinture de sécurité en voiture : L'utilisation habituelle de la ceinture seable augmenter avec la scolarité : on la porte chez 94! des personnes ayant au aoins un collégial ou l'équivalent selon l'âge, contre 89! des personnes n'ayant pas plus qu'une 7e année. Cette différence est plus aarquée chez les hoaaes que chez les feaaes.

Les habitudes de vie : Lés habitudes de vie seablent reliées à certaines caractéristiques socio-éconoaiques. Si près de 63! des personnes plus scolarisées se retrouvent dans la catégorie des Meilleures habitudes, à peine 40! des aoins scolarisées atteignent le aêae niveau. Les riches seablent aussi avoir de aeilleures habitudes de vie.

Si un sinple excès de poids est concentré chez les riches, la véritable obésité se retrouve deux fois plus souvent chez les groupes les plus pauvres.

2.3.3 LA PRÉVENTION CHEZ LES FEMMES (Faits saillants, ESQ, p.20):

Le pap test :

Dans l'enseable, les feaaes aoins scolarisées sont plus nombreuses à n'avoir jamais eu de PAP test.

L'examen des seins : Une feoae sur quatre déclare pratiquer ce dernier de façon aensuelle. On reaarque que plus elles sont scolarisées eta aieux nanties, plus cette pratique préventive est fréquente et régulière.

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.. La aaBaographie : ' " Les feaaes des classes plus favorisées auraient eu plus de laaaographie que les pauvres.

2.3.4 , LE TRAVAIL ET L'ENVIRONNEMENT SOCIAL (Faits saillants, ESQ, p. 22):.

Les personnes des classes aisées seablent à la fois vivre aoins d'éyéneaents stressants et être aoins perturbées lorsque cela leur arrive.

2.3.5 LA SANTÉ (Faits saillants, ESQ. p. 26) :

La perception de la santé,i Les personnes pauvres sont trois fois plus noabreuses que les riches h qualifier leur santé de aoyenne ou aauvaise et les aoins scolarisées deux fois plus

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noabreuses que les plus scolarisées. >

Les problèaes de santé physique : Le fait d'avoir ou non un bon état de santé ou d'avoir tel genre de problèaes de santé ne seable pas indépendant de sa situation socio-éconoaique. En effet les groupes plus défavorisés éconoaiqueBent seablent avoir une plus grande proportion de troubles aentaux et de aaladies cardiaques alors que les problèaes d'ordre allergique de aêae que les aaux de dos se retrouvent plutôt chez les Bieux nantis.

L'indice de santé globale : La probabilité pourLune personne de se rapprocher du bas de l'échelle de santé est reliée à l'avancement en âge, à la pauvreté, à la présence d'événements stressants, à des habitudes de vie aédiocres et à l'insatisfaction face à la vie sociale. On reaarque égaleaent que les feames ont une probabilité plus grande d'avoir un aauvàis état de santé et que cette situation coaaence à un âge plus jeune.

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La santé lentale : Quant à la santé psychologique de l'enseable de la population, on peut affiraer qu'elle est liée plus ou aoins fortement aux caractéristiques socio-éconoaiques et à l'état de santé général des personnes. Les feaaes, par exeaple, ont un score de détresse psychologique significativeaent plus élevé que les hoaaes. Obtiennent égaleaent dés scores plus élevés que la aoyenne : les hoaaes séparés et divorcés, les personnes aoins scolarisées, les gens aoins nantis de a6ae que ceux souffrant d'incapacité ou de aaladies chroniques. Le fait d'avoir connu un événeaent stressant perturbant au cours de la dernière année et une vie sociale aédiocre sont aussi des phénoaènes reliés à une plus grande détresse psychologique. La CESSSS (1988) a relevé que des données récentes indiquent qu'un taux de suicide élevé est associé à un faible niveau socio-éconoaique.

Leur état de santé aentale seable plus précaire, principaleaent chez les personnes très défavorisées. Elles déclarent avoir eu plus d'idées suicidaires tant au cours de leur vie qu'au cours des 12 derniers aois et sont beaucoup plus portées à passer à l'acte. De plus, elles sont plus noabreuses à présenter un niveau élevé de détresse psychologique. Par ailleurs, pour un aêae indice d'état de santé, les personnes défavorisées seablent plus satisfaites à l'égard de leur état de santé que les personnes favorisées. (Colin et al, 1989)

2.3.6 LES CONSÉQUENCES (Faits saillants, ESQ, p. 36):

L'incapacité :

Les plus pauvres et les aoins scolarisés ont netteaent plus d'incapacités que les aieux nantis.

Le recours aux services : Les pauvres ont recours à des généralistes dans une plus forte proportion que les riches. Par contre, ces derniers utilisent plus volontiers les services des optoaétristes et des chiropraticieris. Enfin, le recours aux psychologues et aux travailleurs sociaux est le plus souvent le fait des groupes défavorisés. :

La consoâaation de aédicaaents i Les groupes plus défavorisés ont une consoaaation générale plus élevée, ils utilisent particulièreaent les tranquillisants et les aédicaaents pour le coeur. Par contre, leur consoaaation de vitaaines est aoindre. (Eaond, Guyon, 1988)

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2.3.7 LES PERSONNES DÉFAVORISÉES ET LA SANTÉ »

L'Enquête Santé Québec a perais l'exploration de certains thèses qui contribuent à aïeux coaprendre des éléments de la relation entre pauvreté et santé. La sonographic,sur Tes personnes défavorisées (Colin et al, 1989) explore plus en profondeur l'enseable des variables étudiées avec le niveau socio-éconoaique ou plus préciséaent l'indice de défavorisation qui a été construit pour l'Enquête Santé Québec. Cet indice est obtenu à partir du revenu du aénage pondéré par la taille de celui-ci et la scolarité6. Ces deux critères ont l'avantage d'être indicateurs de l'aspect aatériel et culturel de la pauvreté. Les groupes de populations définis par cet indice sont : très favorisés, défavorisés, Boyens et favorisés. Les personnes dont lé revenu du aénage était sous le seuil de faible revenu de Statistique Canada et qui avaient une faible scolarité en regard de leur âge ont été classées très défavorisées ou défavorisées. Les prin-cipaux résultats de cette aonographie confiraent que les personnes défavorisées ont un état de santé plus détérioré que le reste delà population. Ainsi, entre autres, 30 X des personnes "très défavorisées" présentent un indice de détresse psychologique élevé alors que cette proportion est de 16,2X chez les personnes classées "favorisées". En ce qui a trait à la fréquence d'hospitalisation, les personnes très défavorisées et défavorisées ont été plus fréqueaaent hospitalisées que les personnes des groupes aoyen et favorisé.

2.3.8 LES PERSONNES SEULES i PLUS SOUVENT PAUVRES ET HALADES

Une autre aonographie est particulièreaent intéressante pour le thèae de ce docuBent soit celle sur les personnes seules (Bernier et al, 1989). En effet,-le taux d'activité et le revenu étant plus faibles chez les personnes seules iapliquent des conditions socio-éconoaiques aoins favorables. Il y a proportionnelle-aent plus de pauvres chez les personnes seules et cela de façon plus aarquée chez les jeunes et chez les personnes âgées, surtout les feaaes. Les personnes seules ont plus souvent une plus faible fréquence de bonnes habitudes de vie, sont plus noabreuses à avoir connu au soins un événeaent stressant dans les douze derniers aois. Leur santé physique et aentale est Boins bonne que les personnes habitant avec d'autres. L'enseable de ces caractéristiques les rapproche encore plus des populations défavorisées.

Cet indice quoiqu'il utilise les aêaes variables que celles utilisées dans la présente étude, est construit différeaaent. En effet, l'Enquête Santé Québec a produit un fichier de données sur les individus alors que les données du recenseaent sont des données écologiques, c'est-à-dire de groupes de personnes résidentes d'une unité géographique.

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2.3.9 LES FAMILLES MONOPARENTALES i BEAUCOUP PLUS SOUVENT PAUVRES

La aonographie sur les faiilles aonoparentales (Bellerose et al, 1989) présente aussi des inforaations très pertinentes en regard du thèae de la pauvreté. Les auteures indiquent que 621 des feues chefs de faailles aonoparentales font partie de la classe des éconoaiqueaent faibles (très pauvres et pauvres) coapara-tiveaent à 21,7! des faailles biparentales qui font partie de cette classe. La situation des faillies aonoparentales en regard de la santé physique et aentale est loins favorables que celle des faailles biparentales. Cependant, ces faiilles consultent les services de santé dans les aêaes proportions que les faiilles biparentales "quoique les enfants qui consultent le fassent plus souvent".

2.3.10 LES PERSONNES ÂGÉES, SURTOUT LES FEMMES i PLUS SOUVENT PAUVRES ET ISOLÉES

Quant à la aonographie sur les personnes âgées (Lapierre et al, 1989), l'intérêt réside dans le fait que les feaaes âgées sont beaucoup plus souvent pauvres que les hoaaes âgés, vivent plus souvent seules et présentent "les résultats plus pessiaistes" quant à leur indice de santé globale.

Dans un docuient consacré à l'identification de la nature et des variables associées aux coiporteients liés à la santé, Noraan (198?), à l'aide d'une vaste revue de littérature, indique que "Les groupes des couches socio-éconoaiqueaent faibles enregistrent des taux de aortalité, de lorbidité d'incapacité plus élevé que les autres groupes, pour un large éventail de aaladies infectieuses et chroniques et de lésions". Il poursuit ainsi :

Bien que le lien entre la situation socio-éconoaique et la santé soit en partie attribuable à des laladies invalidantes qui causent une chute de la situation socio-éconoaique (Harkey, Miles et Rushing, 1976; Lavrence, 1958), il seable probable aussi que certains facteurs associés l une situation socio-éconoaique faible s'accoapagnent d'un risque plus élevé de aaladie ou de décès/ Les variables interaédiaires possibles dans le rapport entre la situation socio-éconoaique et la santé incluent les différences entre les strates sociales pour ce qui est de la qualité des soins lédicaux disponibles, des conditions de travail et de vie, des facteurs de stress dans la vie ou des coaporteaents personnels en latière de santé. Plusieurs chercheurs (Forsyth, 1973; HollingsNorth, 1981; Lipaorth, Abel in et Connely, 1970; et Syie et Berkaan, 1976) ont lontré que des différences dans la qualité des services lédicaux et dans les risques environneaentaux ne sont pas des causes suffisantes pour expliquer les différences dans les taux de lorbidité et de aortalité entre les classes sociales. Guerrin et 8orgatta (1965), Kitagava et Hause (1973) et Lefkoaitz (1973) présentent le degré d'instruction ou d'aptitude à lire et à écrire coaae la coaposante de la SSE la plus étroiteaent associée à la qualité de la santé.' Cette constatation est intéressante pour deux raisons : 1) le degré d'instruction est probableient, parai les indices de la situation socio-éconoaique, celui qui est le aoins susceptible d'être causé par un aauvais état de santé, et 2) il appert, sur la base de certaines données, que les coaporte-aents sanitaires tiennent une place iaportante c o u e variables interaédiaires dans le rapport entre le degré d'instruction et l'état de.santé (Lefkovitz, 1973; Leigh, 1983). En outre, coaae Pratt (1971) l'a aontré, des différences dans les coiporteaents sanitaires peuvent aussi, dans une certaine aesure du aoins, jouer un rôle de variables interaédiaires dans le rapport entre d'une part le prestige professionnel et les Mesures de la SSE fondées sur le revenu, et d'autre part l'état de santé (Noraan, 198?). ( â Souligné par Leduc et al)

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2.4 PAUVRETÉ EI UTILISATION PLUS FRÉQUENTE DES SERVICES SOCIAUX, UN FAIT I

L'étude visant h connaître de façon la plus systéaatique possible la population du territoire de la Hontérégie et les caractéristiques de la clientèle desservie par le Centre de services sociaux Richelieu avait pour objectif général de vérifier si la provenance des différentes clientèles du CSSR correspond effectivement aux zones identifiées coaae .génératrices de probléaatiques psychosociales.

Pour Hart i nez (1987), l'identification des variables "à risque0 qui "qualifient0 certains districts de CLSC, "c'est pouvoir identifier où doivent porter les investisseaents pour la dispensation des services et aieux traduire les besoins psychosociaux de ces populations tant en regard de l'organisation et de la planification de nos propres prograaaes que de ceux des autres établisseaents et organisaes".

L'un des résultats le plus intéressant de cette recherche, selon Hartinez, a été d'identifier les zones vulnérables de la Hontérégie qui concentrent les facteurs ou les variables "à risque" associés à la nature et au voluae de la deaande de services psychosociaux relevant du aandat du CSSR.

La "aonoparentalité" apparaît coaae un indicateur clé d'une gaaae de problèaes faiiliaux et de difficultés éconbaiques. Le choix initial de la "aonoparentalité" coaae variable "à risque", s'avère totaleaent justifié puisque, seule ou conjuguée avec d'autres variables "à risque", elle explique une partie importante des deaandes de services et elle devient un prédicteur de cette deaande.

On doit coaprendre que lorsque dans un territoire de CLSC, on a une forte concentration de faailles aonoparentales, il y a de fait inscrit au CSSR un noabre élevé de bénéficiaires venant dudit territoire et ce dans les divers prograaaes.

Dans cette aêae étude, Hartinez indique que quatre groupes de la société risquent plus que la aoyenne des Canadiens d'être pauvres et d'avoir recours aux services du CSSR soit : "les faailles à parent unique, les adultes handicapés physiques et aentaux, les adultes salades aentaux et les personnes âgées, surtout les feaaes vivant seules".

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2.5 STRATÉGIES POUR AMÉLIORER L'EFFICACITÉ DES PROGRAMMES DE SANTÉ COMMUNAUTAIRE

Des études très documentées telles le "Black Report" ont déaontrées à quel point la aôrbidité et la aortalité sont distribuées inégaleaent dans la population de la Grande-Bretagne. Les données de ce rapport suggèrent aussi que les inégalités se sont élargies plutôt que de diainuer depuis l'établisseaent du "National Health Service" en 1948. Les auteurs du rapport concluent que les inégalités ne sont pas seuleaent attribuables aux failles du "National Health Service" aais à plusieurs autres inégalités qui influencent l'état de santé : revenu, éducation, logeaent, nutrition, eaploi et conditions de travail. Pour contrer ces inégalités en santé, les recoaaandations du rapport visent à établir une gaaae stratégique de politiques sociales. Ces politiques ne proviendront pas unique-ment du systèae de santé aais de l'enseable des niveaux de gouverneaents et des Ministères ou départeaerits de ces différents niveaux (Mcintosh Gray» 1982),

En 1983, le départeaent de santé coaaunautaire de la ville de Toronto7 a développé des prograaaes basés sur un aodèle sociô-environneaental de la aaladie qui cible le systèae social plutôt que les coaporteaents individuels. Cette approche inclut les éléaents suivants : présences fréquentes dans les Dédias sur des sujets tels que la pauvreté, les prestations de bien-être social, le sous-eaploi et le logeaent. Cette aéthode inclut aussi des prograaaes d'éducation sanitaire pour stiauler la coapréhension des causes et des structures des inégalités sociales de aêae que des initiatives pour influencer les politiques et les réforaes législatives. Le départeaent est orienté vers le développeaent coaaunautaire c'est-à-dire qu'il s'iaplique dans des coalitions visant des changeaents sociaux qui contribueront à aaéliorer la santé des populations (Labonté, 1986).

Ronald Labonté est un éducateur sanitaire auprès des coaaunautés pour la ville dé Toronto. Dans un article intitulé "Social inequality and healthy public policy" (1988), il indique que l'éducation sanitaire et la proaôtion de la santé doivent être orientées vers des changeaents sociaux car : 1. la santé est prin-cipaleaent un résultat des structures socio-éconoaiques; 2. la santé coaaunautaire doit devenir une voie aorale dans la bataille contre les inégalités sociales; 3. et dans ce contexte, l'éducation sanitaire est expliciteaent politique et basée principaleaent sur le travail avec les groupes coanunautaires, et est engagée dans un processus de changeaents sociaux.

7 Toronto Departaent of Public Health

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Catherine Martin, conseillère en proaotion de la santé8 propose de passer i l'action en utilisant quatre stratégies fondaaentales pour tenter de réduire les iniquités en terae de santé. "Ces quatre stratégies sont le développeaent éconoaique, la proaotion de politiques sociales, l'organisation coaaunautaire et les services adaptés aux besoins et à la culture des personnes de ailieux populaires" (Martin, 1989).

Dans le cadre du forua sur "Les inégalités socio-éconoaiques et la santé, coaaent agir?", elle cite Rootaan qui, dans "Inégalités face à la santé : sources et solutions" rapporte que "l'égalité des chances devant la santé représente beaucoup plus que l'égalité d'accès aux services de santé, elle représente aussi l'égalité d'accès aux ressources (éconoaiques, sociales, politiques) nécessaires à la santé". Elle cite aussi Chaabaud qui, dans "l'approche par facteurs de risque en santé aaternelle et infantile : un bon instruaent de dépistage des faailles pauvres" jette un regard critique sur l'approche par facteurs de risque". "S'occuper principaleaent de la population à risque au seul plan de nos objectifs-santé, lui faire de l'inforiation sanitaire sur le tabagisae, l'exercice physique, le contact précoce parents-enfants, le stress, vendre notre aarchandise à une population déjà aise à l'index éconoaiqueaent, social eaent, culturelle-aent et géographiqueaent, et qu'ainsi on aarginalisera un peu plus, nous pourrons alors rajouter sanitaireaent t tout cela paraît anachronique, voire aêae une insulte à des personnes dont le quotidien consiste à survivre!"

L'approche proposée par Catherine Martin "est donc de travailler avec ces personnes sur leur problèae prioritaire : la pauvreté". Les personnes déaunies exercent des choix sanitaires dans un environneaent qui lui est à risque» c'est-à-dire la pauvreté. L'atteinte des objectifs-santé doit passer inévitableaent par l'atteinte d'objectifs sociaux.

Ces objectifs-sociaux sont t Accroître la sensibilisation aux injustices en aatière de santé; Effectuer les recherches appropriées afin d'aaéliorer notre coapréhension et nos approches des ailieux défavorisés; Augienter le pouvoir de l'organisation coaaunautaire coaae stratégie apte à rejoindre les ailieux défavorisés; Recoaaander des politiques destinées à réduire les injustices en aatière de santé, dans des secteurs ayant une influence directe tels l'eaploi, le revenu, le logeaent et l'éducation; Développer des prograaaes visant les groupes défavorisés et les aidant à prendre en lain leur propre santé.

Au HSSS et depuis le printeaps 1990 de retour au DSC Maisonneuve-Roseaont.

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Ces objectifs devraient contribuer à l'atteinte d'objectifs-santé dont la réduction de la aaladie, l'augaentation de l'espérance de vie; la diainution de la détresse psychologique, de l'anxiété et de la dépression; et devraient favoriser l'adoption de coaporteaents sains chez les populations défavorisées.

Pierre Fortin, professeur à l'Université du Québec à Montréal, introduisait ainsi un article paru dans Santé/Société en 1989 : "Qu'au Québec, la pauvreté soit l'une des principales causes des inégalités en aatière de santé crève les yeux. La proposition a fait l'objet de preuves scientifiques noabreuses et ir-réfutables. Si l'on veut réduire les inégalités de santé, il faut coaprendre le phénoaène de la pauvreté et agir efficaceaent sur ces causes de aanière à l'atténuer" (Fortin, 1989). Pour Fortin, il faut coaprendre pourquoi le taux de pauvreté n'a pas diainué depuis dix ans si l'on veut agir contre la pauvreté et les inégalités. Il propose cinq causes possibles ;

Le rythae global d'enrichisseaent collectif a considérableaent ralenti depuis 1973; La répartition du revenu national entre le travail et le capital s'est détériorée aux dépens du travail; La répartition des salaires est devenue plus inégale; Sauf en aatière de sécurité de la vieillesse, les grands prograaaes sociaux ne suivent plus l'enrichisseaent collectif; Le taux de chfiaage a beaucoup augaenté.

Pour Fortin, il est possible d'intervenir sur certaines de ces causes dont l'éconoaie, les iapfits, la foraation et le support des faailles'pauvres :

Laisser la présente reprise éconoaique se poursuivre et le chfiaage diainuer en trouvant des aoyens aoins bêtes et plus civilisés de combattre l'inflation que la destruction d'eaploi engendrée par des taux d'intérêt excessifs et un dollar surévalué; Continuer d'encourager sans relâche la productivité et la coapétitivité intérieure et extérieure de notre éconoaie; Suppriaer coaplèteaent l'impôt sur le revenu des personnes et des sociétés et le reaplacer par un iapftt sur la consommation et le capital qui serait beaucoup plus favorable à la croissance éconoaique tout en étant plus équitable; Accélérer 1'investisseaent dans la persévérance scolaire, dans la qualité de l'éducation et dans la foraation professionnelle spécialisée; Poursuivre le aénage des finances publiques et libérer ainsi les fonds nécessaires pour appuyer plus et aieux le progrès des personnes et des faailles pauvres vers l'autonoaie financière (Fortin, 1989).

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Pour le bureau régional de l'Europe à Copenhague, de l'Organisation aondiale de la santé, l'atteinte des objectifs-santé fixés passe par la responsabilisation de tous à l'égard de la santé. "La responsabilité de la réalisation des objectifs-santé se situe pour l'essentiel hors du secteur sanitaire. Cette respon-sabilité doit être.pleineaent reconnue à tous les niveaux d'élaboration des politiques dans les pays, afin que les priorités du développeaent national global prennent en coapte la nécessité de renforcer les aspects de la vie qui sont un préalable à la santé", (OHS, 1985)

Pour le Conseil des affaires sociales et de la faaille, toute stratégie doit tenir coapte de la diaension locale

"Ce que nous savons aaintenant avec certitude, c'est que le problèae du sous-développeaent social doit être analysé à l'échelle locale car autre-aent, il perd beaucoup de sa signification. Ainsi, il faut se rappeler que le problèae du sous-développeaent social défini par nos indicateurs affecte d'abord des pâtés de aaisons plutôt que des quartiers de ville ou des aunicipaïités aais affecte aussi des quartiers de ville ou des aunicipaïités davantage que les districts de CLSC ou les NRC et enfin, affecte les NRC bien plus que les régions. Cette sorte de grand jeu de doainos géographiques n'exclut cependant pas un autre fait, observé lui aussi, révélant que ces unités géographiques peuvent toutes être affectées en aêae teaps et de façon cuaulative" (CASF, 1986).

La "Charte pour l'action visant la santé pour tous d'ici l'an 2 000 et au-delà", éaise en noveabre 1986, à l'occasion de la preaière conférence, internationale pour la proaotion de la santé réunie l'enseable des éléaents présentés par les auteur-e-s ci-haut aentionnés. Cette charte est présentée à l'annexe 3.

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Les planificateur-e-s et les intervenant-e-s du doaalne de la santé peuvent se situer au coeur de la coordination des politiques publiques favorisant la santé, ils doivent favoriser l'intersectorialité car tous les secteurs ont, d'une façon ou d'une autre, un rapport avec la santé. La troisièae stratégie de "La santé pour tous : Plan d'enseable pour la proaotion de la santé" (EPP, 1986) expriae très bien cet aspect :

"Les politiques publiques sont hauteaent susceptibles d'influencer les choix de la population dans la vie quotidienne, Il n'est pas exagéré de dire que les politiques publiques ont le pouvoir d'offrir aux gens des occasions d'aaéliorer ou de conserver leur santé de aêae que de les en priver. Toutes les politiques dans tous les secteurs, ont un rapport avec la santé. Ce que nous cherchons, ce sont des politiques publiques favorisant la santé.

Mous croyons que la proaotion de la santé est une bonne façon de parvenir à notre but ultiae. Nous savons que l'initiative personnelle, l'entraide et l'amélioration du ailieu de vie sont autant d'éléaents de proaotion de la santé et que ces démarches ont plus de chance d'être entreprises lorsqu'il existe des politiques publiques favorables à la santé.

Des politiques de ce genre aident à créer une aibiance de promotion de la santé parce qu'il est alors plus facile pour les gens de faire des choix judicieux pour leur santé.

Toutes les politiques en relation directe avec la santé doivent être coordonnées. La liste en est longue et coaprend, entre autres, des politiques sur la sécurité du revenu, l'eaploi, l'éducation, le logeaent, le coaaerce, l'agriculture, les transports, la justice et la technologie. Il ne sera pas facile de coordonner les politiques des divers secteurs qui bien entendu, ont chacun leurs propres priorités. Nous ne devons pas oublier que la santé ne constitue pas nécessaireaent une priorité pour les autres secteurs. C'est pourquoi nous devons leur rendre les questions de santé intéres-santes, en partie avec les aêmes moyens que nous utilisons pour intéresser les gens à faire des choix favorables à leur santé".

A la page suivante, est présenté, le plan d'enseable pour la proaotion de la santé pour atteindre la santé pour tous au Canada.

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PLAN D'ENSEMBLE POUR LA PROMOTION DE LA SANTÉ

BUT

DÉFIS

MECANISMES DE PROMOTION DE LA SANTÉ

STRATÉGIES D'APPLICATION

Jack Kpp, tiré de: "La santé pour tous, plan d'ensemble pour la promotion de la santé", Santé et Bien-être al ~ da, """6

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SECTION III : 3.1 OU SE TROUVENT LES POPULATIONS DÉFAVORISÉES SUR LE PLAN SOCIO-ÉCONOMIQUE?

ET 3.2 RÉSUNÉ DE LA SECTION 4 SUR LA HÉTHODOLOGIE DE CONSTRUCTION DE L'INDICE DE STATUT SOCIO-ÉCONOHIQUE

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Cette section se divise en trois parties. Tout d'abord est présentée la classification des districts de CLSC et territoires de DSC par ordre de défavorisation selon l'indice de statut socio-éconoaique, construit à partir du revenu du aénage et de la scolarité. Cette partie est suivie par un résuaé de la section 4 dans laquelle la Méthodologie de construction de l'indice de statut socio-éconoaique est brièvement expliquée pour les personnes désirant avoir une coapréhen-sion générale de la construction de l'indice de statut socio-éconoaique. Les personnes intéressées à coaprendre les détails de la construction de cet indice se référeront à la section 4.

La troisièae partie de la section 3 porte sur les développeaents souhaités.

3.1 OU SE TROUVENT LES POPULATIONS DÉFAVORISÉES SUR LE PLAN SOCIO-ÉCONOMIQUE

Il y a plusieurs aéthodes pour identifier la localisation des populations les plus défavorisées et les plus favorisées d'une région ou d'une sous-région.

Dans ce dossier, c'est la aéthode développée par Serge Carlos en 1971 et reprise par Nicheline Mayer-Renaud et Jean Renaud, pour la région de Montréal pour les recenseaents de 1981 et 1986, qui a été retenue. Cette aéthode présente un grand intérêt car elle peraet d'en arriver à un indice ou à une cote unique qui intègre les aspects aonétaire (revenu du aénage) et culturel (scolarité) de la pauvreté. De plus, les données disponibles pèraettaient de refaire les analyses pour chacune des unités géographiques.

L'application de la déaarche réalisée à Montréal pour les derniers recenseaents a donc été reprise pour les données de la Nontérégie. Des aaéliorations ont été apportées à la déaarche de Nontréal et le tableau 3.1.1 présente les résultats de l'indice aaélioré. L'indice de statut socio-éconoaique 8 (IND8)9 a été retenu coaae étant le plus pertinent jusqu'à ce que les hypothèses sous-jacentes à sa construction, relatives à l'intensité des liens entre défavorisation et besoins de services de santé puissent être vérifiées dans une prochaine étude. Les différences entre les indices présentés au tableau 3.1.1 sont expliquées dans la partie 4.4.2 de la section 4.

9 IND8 : Indice aaélioré qui présuae que les individus de statut socio-éconoaique "bas" présentent des besoins de services huit fois plus grands que ceux dont le statut socio-éconoaique est élevé

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L'indice de statut socio-éconoaique est disponible à l'annexe 2 pour les unités géographiques suivantes : secteurs de recenseaent, regroupeaents de aunicipaïi-tés, aunicipaïités, districts de CLSC et territoires de DSC. Cet indice est aussi présenté au tableau 3.1.1 pour les districts de CLSC et les territoires de DSC.

Dans le tableau 3.2.1, l'iaportance relative des districts de CLSC et territoires de DSC selon la population totale et les indices socio-éconoaiques est présentée. Cette iaportance relative, pourrait contribuer, en conjugaison avec d'autres indicateurs (par exeaple : distance à parcourir pour dispenser les services, pourcentages de personnes âgées, ...), à orienter le processus d'allocation des ressources. Nais encore une fois, une prochaine étude qui peraet-trait de aettre en relation les données de l'indice de statut socio-éconoaique avec les données d'utilisation des services de santé et des services sociaux pourrait conduire à une pondération fondée sur cette utilisation.

Dans les pages qui suivent, l'indice de statut socio-éconoaique ou indice de défavorisation est présenté à la figure 3.1 pour les CLSC, DSC et Nontérégie. La carte 2.1 illustre le aêae indice aais par CLSC seuleaent et la carte 2.2 par aunicipalité.

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TABLEAU 3.1,1 CLASSEMENT 1 0 SELON L'INDICE DE STATUT SOCIO-ÉCONOMIQUE DES DISTRICTS DE CLSC ET TERRITOIRES DE DSC EN MONTÉRÉGIE, 1986

RANG CLSC POPULATION IND4 IND8 IND27 INDSSE IND4 - IND8

Saauel de Chaaplain 101 385 ,875 ,816 •751 2,528 1 i . Vallée des Patriotes 77 205 ,889 ,825 ,757 2,236 3 2 -des Seigneuries 72 200 ,887 ,829 ,767 3,409 2 Katéri 49 680 ,951 ,914 ,874 4,914 4 4 -Chàteauguay 54 325 ,964 ,929 ,891 4,478 5 5 -St-Hubert 66 215 ,984 ,957 ,929 5,062 7 6 -La Presqu'île 69 745 ,982 ,968 ,952 5,676 6 7 -Longueuil-Èst 53 490 1,005 1,007 1,009 5,763 8 8 -du Richelieu 41810 1,024 1,033 1,043 6,905 9 9 -Longueuil-Ouest 71 925 1,048 1,076 1,108 8,481 10 .10 -Vallée des Forts 82 295 i,053 1,080 1,110 7,891 11 11 -du HSvre 53 540 1,055 1,096 1,142 8,877 12 12 -des Haskoutains 73 250 1,071 1,114 1,161 8,196 13 13 -La Poaaeràie 45 645 1,079 1,120 1,163 8,940 15 14 -Seigneurie de Beauharnois 53 130 1,076 1,125 1,178 10,443 14 15 -La Haute Vaaaska 67 445 1,083 1,134 1,188 9,439 16 16 -Jardin du Québec 20 365 1,085 1,138 1,194 10,000 17 17 -Huntingdon 21 295 1,098 1,157 1,218 10,116 18 18 -La Chenaie 14 180 1,136 1,222 1,315 10,306 19 19 -

DSC POPULATION IHD4 IND8 IND27 INDSSE Charles LeHoyne 414 895 ,950 ,922 ,892 4,820 1 Valleyfield 198 495 1,015 1,019 1,024 7,101 2 Honoré-Hercier 285 620 1,025 1,043 1,062 7,111 3 Haut-Richelieu 190 115 1,056 1,086 1,117 8,152 4 Hontérégie 1 089 125 1,000 1,000 1,000 6,420

La position des territoires correspond au classeaent selon l'indice IND8. Le rang 1 correspond au rang le plus favorisé. Pour plus de détails, consulter la section 4.4.5 (Tableau 4.12.1)

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F I G U R E 1 . 2 INDICE DE DEFAVORISATION

CLSC, DSC ET MONTEREGIE, 1986

PLUS

DEFAVORISE

QUE LA

MONTEREGIE

MOINS

DEFAVORISE

QUE LA

MONTEREGIE

1.4

1,2

1

0,8

0,6

0.4

0,2

0 S ^ m K < 3 K g K a m i ^ ^ ^

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Source Tableau tiré de "La défavorisation socio-économique relative des districts de CLSC en Monté régie 1986° .

Présentation : Leduc, F. DSC-CH Valleyfield, juin 1990

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SewewSUUeUvwCwieââim.àlS». USa.DSCfelsUontMeta 1SS8 CAIROGfUPHIE NRS-UR&AMSATION

Voir p. 9 pour 1'Menti fi cation des districts de CLSC

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INDICE DE DEFAVORISATION MUNICIPALITÉS DE LA MONTÉRÉGIE

I n d î c z : ô

d m o . o e o «i O . O S 2

C A R T E 2 . 2

CARTOOIUPMC MM-UltaMflSAftON

Voir p. II pour l'identification des Municipalités et annexe 2 pour la valeur de 1*indice par municipalité

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TABLEAU 3.2.1

IMPORTANCE RELATIVE DES DISTRICTS DE CISC ET TERRITOIRES DE DSC SELON LA POPULATION TOTALE ET LES INDICES SOCIO-ttONOHIQUES^, HONTÉRÉGIE. 1986

CLSC POPULATION EN X INDSSE 1 IND4 X IND8 X IND27 X Saauel de Chaaplain 101 385 9,31 3,67 8,14 7,60 6,99 Vallée des Patriotes 77 205 7,09 2,47 6,30 5,85 5,36 des Seigneuries 72 200 6,63 3,52 5,88 5,50 5,09 Katéri 49 680 4,56 3,49 4,34 4,17 3,99 Chàteauguay 54 325 4,99 3,48 4,81 4,63 4,44 St-Hubert 66 215 6,08 4,79 5,98 5,82 5,65 La Presqu'île 69 745 6,40 5,66 6,29 6,20 6,10 Longueui)-Est 53 490 4,91 4,41 4,93 4,94 4,96 du Richelieu 41 810 3,84 4,13 3,93 3,97 4,00 Longueui1-Ouest 71 925 6,60 8,73 6,92 7,11 7,32 > Vallée des Forts '82 295 7,56 9,29 7,95 8,16 8,39 du Hâvre 53 540 4.92 6,80 5,19 5,39 5,61 des Haskoutains 73 250 6,73 8,59 7,20 7,49 7,81 La Poaaeraie 45 645 4,19 5,84 4,52 4,69 4,87 Seigneurie de Beauharnois 53 130 4,88 7,94 5,25 5,49 5,75 La Haute Yaaaska 67 445 6,19 9,11 6,70 7,02 7,36 Jardin du Québec 20 365 1,87 2,91 2,03 2,13 2,23 Huntingdon 21 295 1,96 3,08 2,15 2,26 2,38 La Chenaie 14 180 1,30 2,09 1,48 1,59 1,71 DSC

Charles LeHoyne 414 895 38,09 28,61 36,20 35,14 33,99 Valleyfield 198 495 18,23 20,16 18,49 18,58 18,67 Honoré-Hercier 285 620 26,22 29,05 26,87 27,34 27,85 Haut-Richelieu 190 115 17,46 22,17 18,43 18,95 19,50 Hontérégie 1 089 125 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

u > Cette iiportance relative peut contribuer, préférableaent en conjugaison avec d'autres indicateurs, à orienter le processus d'allocation des ressources. Ce tableau a été tiré de la section 4.4.6 (tableau 4.13.1).

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3.2 RÉSUMÉ DE LA SECTION 4 SUR LA MÉTHODOLOGIE DE L'INDICE DE STATUT SOCIO-ÉCONOMIQUE

Stiaulée par les études existantes sur les liens iaportants entre pauvreté et santé et pauvreté et problèaes sociaux, la présente section11 se concentre sur l'exaaen du preaier terae de la.relation, soit la défavorisation socio-éconoaique dans un but d'attribuer une cote unique à chaque territoire géographique dans la région de la Nontérégie.

L'exaaen se fait à l'aide d'une dizaine d'indicateurs dont deux principaux (scolarité et revenu) descripteurs de la région et de ses 158 secteurs, districts de CLSC et territoires de DSC.

Les principaux résultats sont constitués par un classeaent des secteurs, des districts de CLSC et des territoires de DSC ainsi qu'une cartographie de la ' défavorisation. La déaarche se fonde, au départ, sur les iaportants travaux aenés en ce sens à Montréal, aais propose certaines aaéliorations significatives.

Un exaaen approfondi du second terae du lien Pauvreté-Santé/Social s'iapose pour élargir la portée du présent exercice et apporter le support attendu lors des travaux de planification et/ou d'allocation de ressources. Cet exaaen pourrait se faire à partir des données déjà disponibles quant à l'utilisation des services socio-sanitaires (CH, CLSC, CSS).

3.2.1 APPLICATION DE LA DÉMARCHE DE MONTRÉAL AUX DONNÉES DE LA N0HTÉRÉ6IE

La section relative au relevé de littérature a perais de docuaenter très succincteaent les liens coaplexes établis dans la littérature entre défavorisation socio-éconoaique d'une part et état de santé ou utilisation des services de santé ou sociaux d'autre part. Ces liens ont été observés tant à partir de données obtenues auprès des individus qu'à partir de caractéristiques décrivant des territoires géographiques.

ii Les personnes qui désirent avoir une représentation schéaatisée des principaux éléaents de la présente section peuvent se référer à la page 67

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Dans ce contexte, l'intérêt du texte présenté dans la section 4 réside dans le fait qu'il réussit à proposer un indice unique synthétique peraettant d'attribuer à un territoire donné un score global de défavorisation. L'objet de l'exercice actuel porte donc sur le preaier terae de la relation défavorisât ion-santé et ceci dans une optique de description géographique. Toutefois, la défavorisation est considérée coaae pertinente par rapport au doaaine de la santé et, à ce titre, certaines hypothèses sur l'intensité des liens entre pauvreté et santé sont foraulées.

Pour aesurer le degré de défavorisation, deux faailles de variables sont utilisées. Une preaière coaprend les 5 indicateurs principaux décrivant de façon plus directe la pauvreté, soit: le revenu des aénages, celui des hoaaes d'une part et des feues d'autre part, le niveau professionnel et finaleaent la scolarité.

Une seconde regroupe les 5 indicateurs secondaires servant à valider plus ou aoins indirecteaent les deux versions de l'indice synthétique présentées dans la section 4 : il s'agit .du taux de chfiaage, du taux des faailles et des personnes à faible revenu, du taux d'inoccupation ainsi que de la proportion des faailles aonoparentales.

Toutes ces variables sont expriaées en pourcentage de population pour chacun des 158 secteurs géographiques retenus et dans certains cas, pour caractériser la • " V région, en pourcentage total aoyen calculé pour la Nontérégie dans son enseable et ceci à partir des pourcentages respectifs des 158 secteurs.

Ces secteurs sont, tantôt des secteurs de recenseaent tantôt des aunicipaïités ou des regroupeaents de ces dernières. Coaae il est difficile de dresser un portrait synthèse de la défavorisation à partir des 5 caractéristiques (variables) principales décrivant 158 secteurs, une tedmique statistique a été appliquée à ces données (l'analyse factorielle) peraettant de résuaer une bonne partie de l'inforaation contenue dans ces variables en seuleaent deux facteurs distincts qui, à eux seuls, rendent coapte de tout près de 501 des variations contenues dans les 5 variables originales décrivant plus directeaent la pauvreté (Tableau 4.1.1, p. 79).

Chacun des deux facteurs peraet de décrire la Nontérégie en teraes de niveaux de défavorisation. Le preaier facteur aet en opposition les niveaux haut et aoyen-bas de favorisation, tandis que le second oppose les niveaux aoyen-haut et bas.

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Coipte tenu des corrélations élevées observées entre les variables scolarité et revenu des aénages d'une part et chacun des deux facteurs, d'autre part, ces deux variables clés pour décrire les volets social (scolarité) et éconoaique (revenu) de la défavorisation ont été retenues parai les 5. Chacune de ces variables coaportent à leur tour quatre niveaux, aïs à jour par les deux facteurs auxquels elles sont corrélées: niveau haut (le aoins défavorisé), niveau aoyen haut...jusqu'au niveau bas (le plus défavorisé). Donc, 8 niveaux de défavorisation pour lesquels le recenseaent fournit un voluae correspondant de population sont obtenus et ceci pour chacun des 1S8 secteurs. (Par exeaple, dans chaque secteur, le pourcentage de personnes de chacun des 4 niveaux de scolarité et des 4 niveaux de revenus du secteur par rapport à l'enseable des individus de ce secteur est obtenu.) (Tableau 4.2.1, page 82).

Coaae la aêae répartition en 8 niveaux se fait pour le total de la Nontérégie, la proportion obtenue pour un niveau donné dans un secteur est ensuite coaparée à celle calculée pour le total de la région: la différence en * ou en - crée une surreprésentation (•) ou une sous-représentation (-) pour ce niveau et ce secteur (Tableau 4.4.1, p. 87).

Le résultat de l'exercice de coaparaison donne donc 8 signes en • et - (par exeaple si un secteur a plus de scolarité de niveau haut et plus de revenu de niveau haut que ce que l'on retrouve en Hontérégie et que ce aêae secteur a aoins de population proportionnelleaent pour chacun des autres niveaux, son profil sera •—(scolarité) •--(revenu).

Il existe au départ 16 profils (Tableau 4.3.1, p. 84) possibles à partir d'agenceaents différents de signes * et - pour l'enseable des 2 variables scolarité et revenu. (Par exeaple * — , , +++- etc.). Ces profils sont ensuite regroupés, après exclusion de certains d'entre eux, en sept profils pour le volet social (scolarité) et sept pour le volet éconoaique (revenu).

Coaae chaque profil obtient une cote de 0 (plus favorisé) à 6 (plus défavorisé), il suffit d'additionner les deux cotes pour attribuer à chaque secteur son indice global de défavorisation (allant donc de 0 à 12).

Chaque secteur pris isoléaent obtient donc la valeur de son indice (Tableau 4.4.1, 1ère colonne) puis, le regroupeaent des secteurs d'un district de CLSC donné peraet égaleaent d'attribuer à ce district de CLSC ou territoire de DSC un indice de défavorisation (Tableau 4.6.1, p. 95, 1ère colonne). Il suffit ensuite de pondérer le voluae réel de population par la valeur de l'indice pour obtenir un voluae ajusté de population en fonction de cet indice (Tableau 4.7.1, p. 97).,

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3.2.2 PROPOSITION D'UN INDICE AHÉLIORÉ DE DÉFAVORISATION POUR LA HONTÉRÉGIE

La partie précédente constitue en fait la preaière partie de la section 4 (4.1 à 4.2.9) ou est appliquée, à la Nontérégie, la aéthodologie de l'indice de défavorisation développée à Montréal et déjà appliquée sur les données de Montréal par Micheline M. Renaud et Jean Renaud.

Le texte se poursuit par une analyse un peu plus poussée de cet indice, ce qui peraet ensuite de proposer certaines améliorations.

Dans un preaier teaps, l'indice (0 à 12) déjà obtenu est validé en corrélant le niveau bas de la diaension éconoaique avec chacune des 5 variables secondaires qui aesurent plus indirecteaent la défavorisation (taux de chôaage...). On en conclut que l'indice offre de fortes corrélations positives avec ces autres aspects de la défavorisation (Tableau 4.8.1, p. 99).

Dans un second teaps, les postulats de l'indice utilisé à ce stade-ci sont exaainés. Cet indice suppose une égale iaportance de la diaension sociale et éconoaique; il suppose que les pauvres des secteurs défavorisés obtiennent un poids 12 fois plus élevé que les pauvres résidant en secteurs favorisés (puisque chaque pauvre d'un secteur reçoit le poids attribué à l'enseable de son secteur qui va de 0 à 12, la cote 12 du secteur défavorisé sera attribuée aux pauvres de ce secteur tandis que la cote 1 du secteur favorisé sera attribuée aux pauvres de ce dernier secteur).

Il suppose de plus que l'on soit en aesure d'obtenir, pour un CLSC donné par exeaple, une seule et unique valeur d'indice indépendanaent de la façon de découper ce territoire (par exeaple en aunicipalité ou en secteur de recenseaent...).

Il suppose finaleaent que l'on tienne coapte dans le calcul de la cote, uniqueaent, de la présence ou absence de la sur ou sous-représentation et non pas de l'iaportance plus ou aoins grande de cette sur ou sous-représentation d'un niveau d'un secteur par rapport à la région.

Sauf le postulat de l'égalité entre diaension sociale et éconoaique, l'exaaen des trois autres postulats, à l'aide des données fictives ou réelles, invite à proposer certaines améliorations à l'indice original.

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D'abord, il est dénontré, à l'aide de données fictives aais vraiseablablès, que tous les pauvres des divers secteurs devraient avoir un poids identique cor-respondant à leur niveau bas et non pas avoir la valeur globale de l'indice attribué au secteur où ils vivent (pages 107 à 109, section 4.4.1).

Ensuite, il est observé, avec des données fictives tout aussi vraisemblables, que l'indice original peut arriver à octroyer un indice global différent pour un territoire adainistratif donné selon que ce dernier est découpé d'une façon différente (p. 106 et 107, section 4.4.1),

Finaleaent, à l'aide de données réelles, certaines erreurs possibles de classeaent dues à l'absence de la prise en coapte du degré d'iaportance de la sur ou sous-représentation (vs la siaple présence ou absence) sont identifiées. [Tableau 4.9.1 et p. 101].

Un indice aaélioré qui respecte certains postulats est donc proposé i - Les volets social et économique sont d'égale iaportance pour définir la défavorisation;

Les variables de scolarité et de revenu de aénages ainsi que les deux facteurs issus de l'analyse statistique (factorielle), sont adéquats pour définir les 8 niveaux; L'ajusteaent des voluaes de population, à l'aide de l'indice de défavorisation, améliore la prédiction en teraes des besoins de services sociaux et de santé; L'indice global obtenu pour un territoire (DSC, CLSC...), est toujours le aêae indépendaaaent du découpage utilisé ; Le niveau de défavorisation n'est pas attribué globaleaent aux secteurs aais à chaque individu de chaque secteur; ainsi les pauvres reçoivent partout un niveau plus bas indépendaaaent qu'ils résident dans un secteur plus ou aoins favorisé.

Cet indice est ensuite traduit en une foraule mathématique (p. 108 à 110) qui résulte en Un indice de défavorisation présentant soit une valeur inférieure à 1 (favorisé), soit une valeur supérieure à 1 (défavorisé).

Par la suite, l'auteur fait une brève incursion théorique dans l'univers des besoins de services en présuaant trois grands niveaux de liens entre ces derniers et le degré de défavorisation (les individus de niveau bas sont tour à tour présuaés présenter des besoins 4 fois, 8 fois ou 27 fois plus élevés que ceux de niveau élevé de favorisation).

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En attribuant à chacun des 4 niveaux (p. 110, section 4.4.2) l tour de rôle des poids présuaés correspondants à chacune des trois valeurs (4, 8 ou 27 fois) (exeaple : le niveau bas obtient à tour.de rôle un poids de 27 fois, dé 8 fois et de 4 fois supérieur au niveau haut), trois valeurs différentes d'indices de statut socio-éconoaique pour chaque secteur (IND.4, IND. 27 ET IND. 8) [illustré en annexe 2 et Tableau 4.11.1, p. 114] et chaque district de CLSC et territoire de DSC (Tableau 4.12.1, p. 116) sont obtenues.

Finaleaent, une seconde fois les voluaes de population sont ajustés à l'aide de la valeur de l'indice aaélioré attribué à chaque secteur d'un territoire donné, ce qui peraet une classification nouvelle en teraes de l'iaportance relative qu'ont ces derniers lorsqu'on tient coapte non pas du seul voluae de population aais également de la pondération de ce dernier par le statut socio-éconoaique de leur population et que cet ëxercice se fait en conformité aux 5 postulats énoncés plus haut (Tableau 4.13.1, p. 118).

Afin de faciliter le repérage à l'intérieur de la déaarche qui vient d'être décrite, un schéma est présenté l la page suivante. 4

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SCHÉMA DE LA DÉMARCHE

I Application de la déaarche de Montréal aux données de la Nontérégie lâ

(4.2.4, p. 75)" (p. 79, 80/t.4.1.1) (t.4.2.1, p.82)

10 indicateurs Directs: - scolarité

- revenu des ménagés...

Indirects ; - chôaage - aonoparen-

talité...

Résumés-2 facteurs peraettant le classement en 4 niveaux

II Déaarche de la Hontérégie

4 (t.4.3.1, p. 84)

Correlés avec Identification 2 variables-clés des découpées en 4 - 158 secteurs niveaux (scola- (annexe 1) rité/revenu des - territoires aénages adainistratifs

S ( p . 8 5 )

14 profils de Un 1er indice de sur/sous défavorisation représentation (0 à 12)

6 Utilisation

1er classement secteurs t.4.4.1, p.87 et territoires (t.4.6.1 p. 95) 1er ajusteaent des voluaes de popula-tion (t.4.7.1 p.97) cartographie

Validation (t.4.8.1 p.99)

(t.4.10.1 p.112

8 (p. 104 à 112)

9 (p. 116, 118, annexe 2)

10 (p. 68, 123)

Indice aaélioré -poids aux individus vs secteurs -aêae poids à tous les individus de aêae niveau

-3 scénarios de pondération selon la force du lien présuaé pauvreté/santé-social -foraule (p. 109)

- Classement final - secteurs (annexe 2) - territoires adainistratifs

(t.4.12.1 p. 116) - Ajusteaent final des voluaes de

population (t.4.13.1 p. 118)

Portée et développeaents futurs Indice aaélioré

-poids aux individus vs secteurs -aêae poids à tous les individus de aêae niveau

-3 scénarios de pondération selon la force du lien présuaé pauvreté/santé-social -foraule (p. 109)

- Classement final - secteurs (annexe 2) - territoires adainistratifs

(t.4.12.1 p. 116) - Ajusteaent final des voluaes de

population (t.4.13.1 p. 118)

Indice aaélioré -poids aux individus vs secteurs -aêae poids à tous les individus de aêae niveau

-3 scénarios de pondération selon la force du lien présuaé pauvreté/santé-social -foraule (p. 109)

(p.100 à 103)

Exaaen des postulats/résultats du 1er indice

' numéro de l'étape " nuaéro du tableau

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3.3 DÉVELOPPEMENTS FUTURS

Au terse de cet exercice, nous réalisons que nous avons aieux circonscrit et aesuré la défavorisation à l'aide d'un indice unique consistant. Par ailleurs, les liens entre défavorisation et services de santé et services sociaux ne sont abordés que par le biais de liens hypothétiques. Il apparaît donc évident que l'étape à venir, dans une optique d'une connaissance des relations entre statut socio-éconoaique de la population de la Hontérégie et état de santé, et utilisation des services aédicaux et sociaux, réside dans la réalisation d'analyses approfondies portant sur des variables de santé et de. services disponibles dans de aultiples fichiers déjà existants (hospitalisations, décès et naissances, services sociaux...). Cette docuaentation eapirique des liens statut social-santé peraettrait de connaître les poids réels différents à attribuer à chacun des niveaux socio-éconoaiques selon qu'ils représentent plus ou aoins de besoins de services. En ce sens, le présent travail constitue une étape préliainaire importante pour une exploration plus poussée des caractéristiques socio-sanitaires de la population aontérégienne et pour l'élaboration d'un outil opérationnel dans la planification de l'allocation des ressources.

Dans le contexte d'une telle étude, il serait probableaent très utile d'exaainer les effets, sur cette relation, de variables socio-éconoaiques aédiatrices telles que le pourcentage de bénéficiaires de l'aide sociale, le taux d'inoccupation, la aonoparentalité et le pourcentage de personnes à faible revenu.

3.4 CONCLUSION

Coaae l'a si bien expriaé l'Honorable Jack Epp dans le docuaent "La santé pour tous", le preaier défi auquel il faut s'attaquer est "la réduction des inégalités sur le plan de la santé entre les groupes de citoyens à faible revenu et les aieux nantis". Ce défi a été identifié par tousles paliers de gouvernement. Cette réduction passe évideaaent par la reconnaissance des inégalités socio-éconoaiques et par l'identification des unités géographiques, des districts de CLSC les plus défavorisés. La réalisation de la série "Connaissance de la population de la Hontérégie" dans le cadre du projet "La défavorisation socio-éconoaique relative des districts de CLSC" a donc perais de produire un ensemble de données très importantes pour aieux connaître les caractéristiques socio-déaographiques, culturelles et éconoaiques de la population de la Hontérégie et a conduit à une classification des districts de CLSC par ordre de défavorisation socio-éconoaique.

> \ * •

Il est à espérer que l'effort fourni pour décrire les populations contribuera à l'élaboration de stratégies d'intervention qui devraient à tout le aoins inclure les éléaents présentés au point 2.5 (p. 47 à 52) dont, entre autres, la question de l'emploi, du revenu, de l'éducation, du logeaent et de la nutrition.

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SECTION 4 : HÉTHODOLOGIE DÉTAILLÉE DE CONSTRUCTION DE L'INDICE DE DÉFAVORISATION

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LEXIQUE POUR LA SECTION 4

Indice SSE :

INDSSE : INDREV : INDSCO i IND4 :

IND4R : IND4S t

IND8 :

IND8R : IND8S :

IND27 :

IND27R t IND27S :

Indice de statut socio-éconoaique développé à Montréal par Serge Carlos en 1971 et repris par Nicheline Nayer-Renaud et Jean Renaud pour les recenseaents de 1981 et 1986 Indice de statut socio-éconoaique Indice basé sur le revenu Indice basé sur la scolarité Indice aaélioré global qui présuae que les individus "d'INDSSE bas* présentent des besoins de services 4 fois plus grands que ceux "d'INDSSE élevé0

Indice aaélioré qui présuae que les individus de "revenu bas" présentent des besoins de services 4 fois plus grands que ceux de "revenu élevé" Indice aaélioré qui présuae que les individus de "scolarité faible" présentent des besoins de services 4 fois plus grands que ceux de "scolarité élevée" Indice aaélioré global qui présuae que les individus "d'INDSSE bas" présentent des besoins de services 8 fois plus grands que ceux "d'INDSSE élevé" Indice aaélioré qui présuae que les individus de "revenu bas" présentent des besoins de services 8 fois plus.grands que ceux de "revenu élevé" Indice aaélioré qui présuae que les individus de "scolarité faible" présentent des besoins de services 8 fois plus grands que ceux de "scolarité élevée" Indice aaélioré global qui présuae que les individus "d'INDSSE bas" présentent des besoins de services 27 fois plus grands que ceux "d'INDSSE élevé" Indice aaélioré qui présuae que les individus de "revenu bas" présentent des besoins de services 27 fois plus grands que ceux de "revenu élevé" Indice aaélioré qui présuae que les individus de "scolarité faible" présentent des'besoins de services 27 fois plus grands que ceux de "scola-rité élevée" Quantité relative de défavorisation

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4. MÉTHODOLOGIE DÉTAILLÉE DE CONSTRUCTION DE L'INDICE

4.1 INTRODUCTION

Plusieurs études12 ont déaontré l'existence d'un lien entre la pauvreté et l'état de santé de aêae qu'entre la pauvreté et l'utilisation des services de santé et sociaux. Les résultats déaontrent que les gens appartenant aux ailieux défavorisés ont un état de santé plus détérioré et aeurent plus jeunes. Il consoa-aent plus de services généraux que le reste de la population alors que la population plus favorisée va consulter plus fréqueaaent des services plus spécialisés tels les optoaétristes, les chiropraticiens et les dentistes. Par exeaple, il est facile de concevoir que l'aliaentation souvent déficiente chez les faailles vivant sous le seuil de pauvreté ou encore le stress quotidien relié à la vie en ailieu défavorisé aient un iapact sur leur l'état de santé en général et sur l'utilisation des services de santé et des services sociaux.

Plusieurs travaux13, dans différentes régions du Québec, sont entrepris dans le but de aieux coaprendre les aécanisaes de la distribution spatiale de la pauvreté et de la richesse afin d'intégrer cette connaissance dans le processus d'allocation des ressources aux différents territoires. La présente étude constitue un pas supplémentaire vers cette connaissance. Pour être plus précis, il ne s'agit pas ici de déterainer l'allocation des ressources aux différents territoires aais bien de fournir un outil supplémentaire aux personnes auxquelles incoabe cette tâche difficile.

Une revue de la littérature peraet de constater que, encore aujourd'hui, plusieurs questions demeurent sans réponse malgré l'ampleur des efforts déployés pour mieux comprendre les liens entre santé et pauvreté. Le développeaent d'un indice de statut socio-éconoaique passe, bien sûr, par une bonne connaissance du concept de pauvreté. Les travaux précédents se sont particulièrement attardés à cet aspect du problèae. Ils ont ais à jour bon noabre d'indicateurs potentiels de la pauvreté coaae le revenu aoyen ou médian des aénages d'un secteur donné, le pourcentage de faailles vivant sous le seuil de pauvreté, le pourcentage de faailles aonoparentales, le taux de chôaage, la scolarité, le pourcentage de personnes vivant seules, la valeur des propriétés ou encore le pourcentage de aénages devant consacrer plus de 30 \ de leurs revenus pour le logeaent. Certains travaux, coaae ceux faits à Montréal par Serge Carlos en 1971 et repris en 1981 et 1986 par Micheline Nayer-Renaud et Jean Renaud, ont entrepris égaleaent, à partir de ces indicateurs, l'élaboration d'un indice synthèse.

Voir la revue de littérature.

A titre d'exeaples, mentionnons les travaux de H; Nayer-Renaud et J. Renaud a Montréal et J. Oxaan-Nartinez pour la Hontérégie, Charles Côté pour le Québec

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Cependant la seule connaissance du concept de pauvreté et des outils servant à le décrire deaeure insuffisante et doit être perçue coaae une preaière étape. Les indicateurs de pauvreté à eux seuls, ou encore les indices synthèses, ne nous inforaent en rien sur la nature, sûrement complexe, des liens qui les unissent avec les différents aspects de la santé. Si l'existence de ces liens est reconnue, sa nature alae reste aéconnue, et très peu de travaux s'y sont attaqués. En fait, bon noabre de travaux sur le sujet, soit par choix, soit par Banque de disponibilité des données, ne coaportaient aucune variable décrivant l'utilisa-tion des services de santé.

Enfin, le dernier aspect à considérer est l'intégration des résultats au processus d'allocation des ressources, car une grande part de la valeur de n'iaporte quel indice de statut socio-éconoaique réside dans son potentiel à bien orienter le processus d'allocation des ressources et il devrait donc être conçu dans l'optique de aaxiaiser ce potentiel.

La présente étude porte sur la construction d'un indice synthèse de statut socio-éconoaique et sur son utilisation potentielle dans le processus d'allocation des ressources. Il est élaboré à partir de différents indicateurs sociaux et éconoeiques disponibles dans les données du recenseaent canadien de 1986. Les inforaations concernant l'utilisation des services de santé et des services sociaux en relation avec l'indice synthèse de'statut socio-éconoaique devront faire l'objet d'une étude subséquente.

Dans ces circonstances, nous avons choisi de poursuivre la déaarche utilisée dans les travaux de Micheline Nayer-Renaud et Jean Renaud14. Cette déaarche apparaît coaae le meilleur point de départ disponible et coaporte une section iaportante sur l'intégration possible des résultats au processus d'allocation des ressources. La section 4.2 présente les résultats obtenus en appliquant cette aéthode aux données de la Nontérégie.

La section 4.3 contient une analyse de cette aéthode et peraet d'identifier plusieurs aaéliorations possibles. Enfin, la section 4.4 décrit les différentes étapes qui ont conduit à un indice plus raffiné qui sera appelé "indice aaélioré".

1 4 La distribution de la pauvreté et de la richesse dans la région de Montréal en 1989, une aise à jour. Micheline Nayer-Renaud et Jean Renaud. CSSNN. Décembre 89.

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4.2 DÉMARCHE UTILISÉE POUR LA RÉ6I0H DE MONTRÉAL

La déaarche utilisée à Hontréal s'inspire du aodèTe statistique de l'analyse factorielle, plus particulièreaent sur son application à des données écologiques (un ensemble d'individus résidant dans une unité géographique définie) plutôt qu'à des individus. Cette aéthode a été baptisée écologie factorielle. Utilisée depuis 1936, elle est devenue l'outil privilégié pour l'élaboration de modèles de répartition spatiale de la population des régions urbaines.

4.2.1 L'ÉCOLOGIE FACTORIELLE

L'écologie factorielle appliquée aux données de recenseaent, tant au Canada qu'aux États-Unis15- a permis de dégager trois critères de différenciation spatiale en ail ieu urbain : le statut socio-éconoaique, le cycle de vie faailiale et l'ethnie. C'est donc dire que le choix d'un lieu de résidence parai les différents secteurs des villes s'établit selon le niveau de pauvreté ou de richesse du secteur, sa coaposition faailiale et sa coaposition ethnique.

Ainsi l'on observe, à l'intérieur des villes, la création de zones de pauvreté et de richesse à partir du regroupeaent des aénages ou des faailles ayant des niveaux socio-économiques seablables. La construction d'un indice de statut socio-économique vise ensuite à quantifier cette caractéristique, aise à jour par l'écologie factorielle.

4.2.2 L'INDICE SOCIO-ÉCONOMIQUE DE LA RÉGION DE HONTRÉAL

L'indice de statut socio-éconoaique, utilisé à Montréal, a été développé par Serge Carlos16, alors à l'INRS-Urbanisation, à partir des données du recenseaent canadien de 1971 sur les zones métropolitaines du Canada, puis appliqué à la région de Montréal -

Le aêae indice fut ensuite repris par Micheline Nayer-Renaud et Jean Renaud à partir des données du recenseaent de 1981 sur les zones aétropolitaines du Québec, et enfin, mis à jour à l'aide des données sur les secteurs de recenseaent de la région du Montréal métropolitain, provenant du recenseaent de 1986.

19

14

Voir, entre autres, L'écologie factorielle d'un systèae urbain. Mario Polèse et Serge Carlos, 1978.

Indice socio-éconoaique et indice familial pour les zones aétropolitaines du Canada. Serge Carlos, 1974.

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ta aéthodologie de construction de cet indice sera décrite en reprenant cette déaarche à partir des données de la Hontérégie.

4.2.3 LES DONNÉES

Source des données :

Les données proviennent de Statistique Canada qui traite, de façon confidentielle, les inforaations du recenseaent de la population canadienne. Le ainistère de la Santé et des Services sociaux acquiert ces données et les fournit aux établisseaents du réseau qui en font la deaande au Service de diffusion et bureautique du ainistère. Ce service a t.rahsa is au DSC de Valleyfield le fichier "Données du recenseaent 1986, J-36", sur ruban lagnétique. Les inforaations fournies par le HSSS ne coaportant pas toutes les données indispensables sur le thèae revenu, elles ont donc été tirées des catalogues du recenseaent de 198$ (94-110 et 95-130) et entrées sur support informatique.

Traiteaent de l'information :

Les données du J-36 sont fournies par secteurs de dénoabreaent, c'est-à-dire selon la plus petite unité pour laquelle elles peuvent être divulguées. Ces secteurs de dénoabreaent sont additionnés pour obtenir les unités géographiques requises : secteurs de recenseaent, aunicipaïités, districts de CLSC, ter-ritoires de DSC et Hontérégie., Les données ont été traitées avèc le logiciel SPSS-PC;

Les données de cette étude proviennent de la population échantillonnée représentant 20 X de l'enseable de la population; ellds sont disponibles dans le profil 8 du recenseaent de 1986 qui inclut les variables socio-éconoaiques. Les unités d'analyse, au noabre de 158, sont obtenues à partir de secteurs de recenseaent des aunicipaïités de Longueuil, St-Hubert, Brossard, Boucherville et Chàteauguay, de regroupements de aunicipaïités peu populeuses et de aunicipaïités. Ces 158 unités sont regroupées en 19 districts de CLSC. L'annexe 1 présente ces 158 unités réparties dans les 19 CLSC de la Hontérégie.

Afin d'alléger la lecture, les territoires utilisés coaae unités d'analyse seront appelés "secteurs".

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4.2.4 LES VARIABLES

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Les variables choisies sont d'abord celles utilisées à Montréal pour la construction.de l'indice basé sur le recenseaent de 1986, soit le revenu des aénages, le revenu des hoaaes, celui des feaaes, les professions et la scolarité. Elles ont l'avantage de donner une vision plus globale de chacun des secteurs, et non pas d'identifier seuleaent la portion la plus défavorisée. Par exeaple, deux secteurs peuvent avoir la aêae proportion de faailles à faible revenu et être très différents si, dans un cas le reste du secteur est peu favorisé et dans l'autre très favorisé. De plus, ces variables rendent coapte de l'aspect social de la pauvreté, car on ne peut Considérer coaae étant siailaire la situation d'une personne analphabète ayant peu de revenu et celle d'un étudiant universitaire retirant des revenus équivalents.

fgaleaent, afin de valider l'indice, certains indicateurs de pauvreté ont été retenus, soit ; le chfiaage, les faailles à faible revenu, les personnes à faible revenu, l'inoccupation et les faailles aonoparentales.

Les données originales se présentent sous forae d'effectifs depopulation coaae c'est le cas pour le chfiaage ou la aonoparentalité, ou encore sous forae d'effectifs aais par catégorie coaae pour les variables revenu, profession et scolarité. Pour les besoins de l'étude, ces données ont toutes été converties en pourcentage par rapport au sécteur.

Voici la liste des différentes catégories identifiant les variables utilisées pour l'écologie factorielle, ainsi que leurs pourcentages aoyens parai les secteurs de l'étude. Par exeaple, on observe 22,57 t de la population, en aoyenne par secteur, qui n'a pas atteint la 9* année de scolarité.

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X KOYEH PLUS HAUT NIVEAU DE SCOLARITE pas atteint la 9" année 22,57 secondaire 38,19 post-secondaire * 1 7 . 32,49 universitaire10 6,80

REVENU DES MENAGES •oins de 5 000 $ . 4,49 5 000 | - 9 999 $ . 8,62

10 000 1 - 14 999 $.... 8,64 15 000 $ - 19 999 $ 8,99 20 000 ) - 24 999 $ ' 8,98 25 000 $ - 29 999 $ 9,68 30 000 $ - 34 999 t 9,81 35 000 ) - 39 999 t 8,64 40 000 $ - 49 999 $ 13,31 50 000 $ et plus 18,89

PROFESSION Directeurs, gérants, adainistrateurs et personnel assiailé 10,33 Enseignants et personnel assiailé 3,84 Nédècine et santé 4,21 Professions techniques, sociales, religieuses, artistiques et personnel assiailé 6,00 Eaployés de bureau et personnel assiailé 17,35 Travailleurs spécialisés dans la vente 8,02 Travailleurs spécialisés dans les services 10,69 Travailleurs du secteur priaaire 4,55 Travailleurs des industries de transforation 5,33 Usineurs, travailleurs dans la fabrication, le aontage et la réparation 12,48 Travailleurs du bâtiaent 5,33 Personnel d'exploitation du transport 4,40 Autres 4 7,38

Aux fins de l'analyse factorielle, une catégorie devait être aise de côté pour chacune des variables puisqu'elle peut se déduire directeaent à partir des autres. Ces catégories correspondent l celles écartées dans l'étude faite à Montréal et sont identifiées par un astérisque.

Cette catégorie correspond à la population des "diplôaés" universitaires, contraireaent à l'étude aontréalaise ou cette aéae catégorie représentait plutôt la population qui avait "entrepris" des études universitaires.

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REVENU DES HOMES 10ins de 1 000 $ 1 000 $ - 2 999 $ 3 000 | - 4 999 $ 5 000 $ - 6 999 t 7 000 $ - 9 999 $

10 000 | - 14 999 $ 15 000 $ - 19 999 $ 20 000 ) - 24 999 | 25 000 $'- 29 999 $ 30 000 $ - 34 999 $ 35 000 $ et plus

REVENU DES FEMES •oins de 1 000 $, 1 000 $ - 2 999 | 3 000 $ - 4 999 $ 5 000 $ - 6 999 $ 7 000 $ - 9 999 $

10 000 $ - 14 999 $ 15 000 $ - 19 999 $ 20 000 $ - 24 999 $ 25 000 $ - 29 999 $ 30 000 $ - 34 999 $ 35 000 $ et plus

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4.2.5 LES RÉSULTATS DE L'ÉCOLOGIE FACTORIELLE

Une écologie factorielle avec rotation quartiaax, telle qu'on l'avait pratiquée à Montréal, est appliquée aux données de la Hontérégie. La solution à deux facteurs fut retenue puisque, coaae pour Montréal, elle représentait la solution la plus siaple toute en étant significative.

Les deux facteurs socio-éconoaiques sont coaparables à ceux décrits dans les résultats des travaux faits pour Montréal. Les deux facteurs expliquent respec-tiveaent 36,8 % et 12,0 1 de la variante, soit un total de 48,8 t. Comparativement à 31,9 l et 16,4 t, pour Montréal, soit un total de 48,3 I. Les coeffi-cients de chaque variable, illustrés dans le tableau 4.1.1, représentent la solution factorielle. Ces coefficients, appelés "saturations", décrivent les liens entre les variablers initiales et les facteurs obtenus, et indirècteaent, les liens entre les variables elles aêaes.

Le signe et la valeur des différents coefficients peraettent d'interpréter la nature des deux facteurs en identifiant les aultiples associations qui les relient aux variables. Les saturations obtenues des données de la Hontérégie décrivent des tendances siailaires à celles interprétées à partir des résultats de Montréal. Ainsi, le premier facteur oppose les secteurs ayant' des caractéristiques socio-éconoaiques plutôt favorisées aux secteurs les plus défavorisés, tandis que le deuxièae facteur oppose les secteurs ayant des caractéristiques socio-éconoaiques plutôt défavorisés aux secteurs les plus favorisés.

En particulier, pour le preaier facteur et les variables associées au revenu des aénages : alors qu'il est corrélé négativement (- 0,75 pour Montréal et - 0,76 pour la Nontérégie) avec la catégorie de 40 000 $ à 49 999 ), et qu'il est corrélé positivement (0,81 pour Hontréal et 0,77 pour la Hontérégie) avec la catégorie de 5 000 M 9 999 $).

Ou encore, pour le deuxièae facteur et les variables associées à la scolarité : alors que ce deuxièae facteur est corrélé négativeaent (- 0,91 pour Hontréal et - 0,66 pour la Hontérégie) avec la catégorie universitaire, et qu'il est corrélé positiveaent (0,82 pour Hontréal et 0,69 pour la Hontérégie) avec la catégorie secondaire.

Ainsi, bien que certains coefficients obtenus pour la Nontérégie soient différents de ceux obtenus pour la région de Hontréal, de façon générale, les résultats sont très semblables. Puisque, coaparés entre eux, ce sont ces coefficients qui représentent les tendances de chaque type de population à coexister sur un aême territoire, il apparaît donc que la répartition spatiale observée en Hontérégie soit régie par les aêae critères qu'à Hontréal.

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SATURATIONS DES FACTEURS SOCIO-ÉCONOMIQUES POUR LA RÉGION DE HONTRÉAL ET LA MONTÉRÉGIE A PARTIR DU RECENSEMENT DE 1986

Hontréal l'r -

facteur NIVEAU DE SCOLARITE < 9e année ,68 secondaire - ,14 universitaire . - ,26

REVENU DES HEHAGES aoins de 5 000 $ ,64 S 000 $ - 9 999 $ ,81 10 000 $ - 14 999 $ ,79 15 000 $ - 19 999 $ ,65 25 000 $ - 29 999 $ ,17 30 000 $ - 34 999 $ - ,18 35 000 $ - 39 999 $ - ,39 40 000 $ - 49 999 $ - ,75 50 000 $ et plus - ,66

PROFESSION

Directeurs, gér, ada - ,59 Enseignants et ass - ,18 Médecine et santé ,17 Techniques et ass ,08 Bureau et ass - ,35 Trav. vente - ,52 Trav. services ,76 Trav. sec. priaaire - ,08 Trav. transforation ,40 Trav. fabrication ,36 Trav. du bâtiaent ,02 Pers. du transport ,09

Hontérégie 2» i-r 2* facteur facteur facteur

,61 ,91 ,18 ,82 ,41 ,69

- ,91 - ,69 - ,66

,18 ,50 ,00 .17 ,77 - ,21 ,14 ,88 - ,16 ,27 ,86 - ,12 ,52 ,53 ,34 ,52 ,09 ,67 ,39 - , 3 8 ,63 ,22 - ,76 ,42

- ,66 - ,86 - ,32

- ,69 - ,74 - ,49 - ,70 - ,41 - ,55 - ,53 - ,45 - ,43 - ,83 - ,67 - ,56

,55 - ,67 ,15 - ,22 - ,53 - ,19

,21 ,04 ,29 ,09 ,61 - ,12 ,62 ,56 ,21 ,70 ,58 ,43 ,68 ,37 ,50 ,66 ,35 ,48

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TABLEAU 4.1.1 (suite) SATURATIONS DES FACTEURS SOCIO-ÉCONOMIQUES POUR LA RÉ610H DE MONTRÉAL ET LA H0HTÉRÉ61E A PARTIR DU RECENSEMENT DE 1986

Hontréal Nontérégie l " 2* I V 2*

facteur facteur facteur façtèur

REVENU DES HOMMES •

•oins de 1 000 $ .31 ,07 ,06 - .02 1 000 $ - 2 999 ) ,39 - ,06 .01 - .14 3 000 t - 4 999 $ .64 - .03 .47 - .13 5 000 ) - ( 999 S ,80 - ,08 .71 - .18

10 000 t - 14 999 $ ,66 .27 ,86 - .14 15 000 $ - 19 999 $ ,27 .54 ,73 ,12 20 000 $ - 24 999 $ - ,16 ,69 ,41 .39 25 000 t - 29 999 $ - ,50 .56 - .21 .71 30 000 $ - 34 999 $ - ,71 .31 - ,60 .46 35 000 $ et plus - ,69 - .61 - .89 - .30 REVENU DES FENNES •oins de 1 000 $ ,08 .25 - .09 - .23 1 000 $ - 2 999 $ ,04 .19 .21 .01 3 000 | - 4 999 $ .25 .25 .56 .01 5 000 ) - 6 999 ) .72 .20 ,68 - ,01

10 000 | - 14 999 } - .02 ,39 .32 .25 15 000 ) - 19 999 t - .53 .35 - .47 .30 20 000 $ - 24 999 $ - ,66 - .19 - .71 ,08 25 000 | - 29 999 | - .61 - .38 - >V - .24 30 000 $ - 34 999 $ - .50 - .59 - .65 - ,35 50 000 i et plus - .38 - .80 - .63 - ,53

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Puisque, coaparés entre eux, ce sont ces coefficients qui représentent les tendances de chaque type de population à coexister sur un aêae territoire, il apparaît donc que la répartition spatiale observée en Hontérégie soit régie par les aêaes critères qu'à Hontréal.

4.2.6 L'INDICE DE STATUT SOCIO-ÉCONOHIQUE

L'analyse des résultats (Tableau 4.1.1) de l'écologie factorielle fait ressortir que les individus de statut socio-éconoaique adjacent ont tendance à cohabiter. Coaae il était souligné à Hontréal : "La distance sociale se traduit par une distance spatiale et la proxiaité sociale par une proximité spatiale."

Tout coaae pour Hontréal, l'analyse détaillée aontrait que les variables associées au revenu des aénages et à la scolarité reflètent plus fidèleaent que les autres variables ce aodèle de cohabitation dés strates sociales adjacentes. Pour cette raison et parce qu'elles représentent à la fois la diaension financière et la diaension sociale de la pauvreté et de la richesse, seules ces variables seront retenues pour la construction de l'indice.

Les saturations associées aux variables du revenu des aénages et de la scolarité peraettent de les regrouper selon quatre niveaux éconooiques et quatre niveaux sociaux, assez hoaogènes par leurs associations avec les deux facteurs résultant de l'écologie factorielle, c'est-à-dire, les niveaux "haut, aoyen-haut, aoyen-bas et bas". Le tableau 4.2.1 illustre ces quatre niveaux à partir des variables retenues. Par exeaple, le niveau éconoaique haut est foraé des aénages dont le revenu est supérieur ou égal à 50 000 ). Ce niveau regroupait 18,89 I des aénages, en aoyenne, par secteur.

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TABLEAU 4.2.1

QUATRE NIVEAUX ÉCONOMIQUES ET SOCIAUX. H0NIÉRÉ61E, 1986

Haut Moyen-haut Moyen-bas Bas REVENU FAMILIAL

t

50 000 | et + 35 40

000 t - 39 999 t 000 t - 49 999 )

15 000 t - 19 999 $ 20 000 $ - 24 999 $ 25 000 ) - 29 999 $ 30 000 $ - 34 999 t

•oins de 5 000 $ 5 000 ) - 9 999 $ 10 000 * -14 999 $

t MOYEN POUR LES SECTEURS

18,89 21,96 37,46 21,75

SCOLARITÉ université cégep secondaire •oins de 9 ans

% MOYEN POUR LES SECTEURS

6,80 32,49 38,19 22,57

r

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Le regroupeaent des habitants dans les secteurs, selon leur similitude économique ou sociale, -devrait donc se traduire par la doainance d'un seul de ces quatre niveaux ou encore par la dominance de niveaux contins. Ces différents types de doainance sont appelés "profil de cohabitation".

Le modèle théorique conçu pour identifier les 16 profils de cohabitation consiste en une série de quatre syaboles "+" ou "-" représentant la situation dans chacun des quatre niveaux socio-éconoaiques. Le syabole "•" est attribué à un niveau si le secteur en contient une proportion plus élevée que la aoyenne des secteurs (sur-représentation), autreaent le syabole "-" lui est attribué. Ainsi le profil 1 identifié par " + — * indique une sur-représentation du niveau haut et une sous-représentation des niveaux aoyen-haut» moyen-bas et bas.

La répartition des secteurs à partir de ce aodèle théorique est rapportée dans le tableau 4.3.1. Par exeaple, 6,3 X des 158 secteurs de l'étude correspondent au profil 1 pour l'aspect éconoaique (revenu des ménages) aais aucun pour l'aspect social (scolarité).

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RÉPARTITION PES SECTEURS SELON LES PROFILS DE COHABITATION. HONTÉRÉGIE, 1986

PROFILS REVENU DES HÉHAGES SCOLARITÉ

no h • a b l (en %) (en 1) a o o a * u y y s t h b a a u s t

1 • - - - 6,3 0,0 2 • • - - 26,6 22,8 3 1.9 6,3 4 - + - - 1,9 .4,4 5 - 4 • - 10,1 10,1 6 - - 4 - 1,9 . 3,2 7 - • 4 4 3,2 0,0 8 - - 4 4 38,6 32,3 9 - - - • 14,6 sous-total 94,9 93,7

10 * * - • 0,6 0,6 U • - • • 0,0 1,9 12 • - • - 0,0 0,0 13 • - - • 1,3 1,3 14 - • - • U total 100,0 100,0

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Les profils 1 à 9 illustrent bien la notion de proxiaité sociale et spatiale. Pour chacun de ces profils, seuls des niveaux adjacents sont sur-représentés simultanément (les syaboles • se rétrouvent côte à côte). Ces neuf profils regroupent 94,9 1 des secteurs en regard du revenu des aénages et 93,7 X pour la scolarité, ce qui tend à confiraer la validité du modèle théorique.

Les profils 10 à 14, qui contredisent ce aodèle, correspondent à des secteurs ou cohabiteraient des populations importantes de aénages, socialeaent ou économi-queaent distantes. En particulier pour le profil 13 ( * — o ù cohabiteraient en grand noabre, les aénages les plus favorisés et les plus défavorisés. Finalement, les profils 15 ( — ) et 16 (+"+), non-illustrés dans le tableau 4.3.1, sont exclus puisqu'ils correspondent à deux situations mathématiquement iapossibles (car la soaae des quatre proportions doit toujours donner 100 X).

Pour créer l'indice de statut socio-éconoaique, nous avons suivi la procédure utilisée à Montréal. Les valeurs de 1 à 9, associées aux preaiers profils, constituent d'emblée un ordonnancement initial allant de 1 pour les secteurs les plus favorisés jusqu'à 9 pour les plus défavorisés. Les profils 3 et 4 de aêae que les profils 6 et 7 sont ensuite regroupés deux à deux, parce qu'ils ne sont représentés que par une faible proportion de secteurs et qu'ils représentent des situations siailaires. Ces regroupeaents procurent ainsi deux échelles de 1 à 7, une pour la diaension éconoaique et l'autre pour la dimension sociale.

Puis, les profils 10 à 14 sont réassignés à l'une ou l'autre des sept valeurs de ces échelles selon que les profils correspondants reflètent le aieux possible leur profil véritable. Ainsi les profils 10 et 12 ont reçu la valeur 3, les profils 11 et 14 la valeur 5 et le profil 13 a reçu la valeur 4.

Finalement, l'indice global de statut socio-économique est obtenu à partir de ces deux échelles, en les raaenant à des valeurs de 0 à 6 et en additionnant les deux résultats. Nous arrivons donc à une échelle finale de 0 à 12 dont la valeur 0 représente les secteurs.les plus favorisés et la valeur 12 les plus défavo-risés.

Le tableau 4.4.1 présente les résultats et le classement des 158 secteurs de l'étude. Les résultats de ce tableau coaprennent, pour chaque niveau de chacune des dimensions, les écarts à la moyenne qui ont été obtenus, le classeaent sur chacune des ces deux diaensions (INDREV pour la diaension éconoaique et INDSÇ0 pour la diaension sociale), et enfin le classeaent global selon l'indice utilisé à Montréal (INDSSE). Les écarts fournis au tableau 4.4.1 peraettent d'iden-tifier, pour chaque niveau, les sur-représentations (écarts positifs) et les sous-représentations (écarts négatifs) à partir desquelles les classeaents furent établis.

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Par exeaple, le preaier secteur du tableau 4.4.1 (numéro 0103.04) coaportaît pour l'aspect éconoaique (selon., le revenu des aénages) une proportion de aénages de 1,11 l supérieure à la aoyenne des secteurs pour le niveau haut, de 0,42 I inférieure pour le niveau aoyen-haut, de 0,28 I inférieure pour le niveau aoyen-bas et de 0,21 I inférieure pour le niveau bas. Cette répartition correspondait l un profil " et un statut éconoaique (INDREV) de 0. De la aëae façon pour l'aspect social (selon la scolarité), la répartition des aénages de ce secteur indiquait un profil soit un statut social (1NDSC0) égal à 1. finaleaent, son statut socio-éconoaique (INDSSE) est égal l la soaae des résultats des indices INDREV et INDSC0, soit 1. Ce secteur est donc, selon l'indice INDSSE, l'un des huit secteurs les plus favorisés de la Nontérégie.

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CLASSEMENT DES 158 SECTEURS DE LA MONTÉRÉGIE SELON L'INDICE SOCIO-ÉCONON1QUE (INDICE SSE) UTILISÉ A MONTRÉAL (1986)

ASPECT ÉCONON1QUE

IND IND HAUT HOYEH NOYEN BAS SSE REV HAUT BAS 1 0 1.11 - ,42 - ,28 - ,21

0 20,57 - 6,00 -13,4 -1,27 0 17,12 -.1,57 -11,0 - 5,29 0 19,71 - 4,80 ' - 8,05 - 6,62 0 7,31 - ,03 - 1,10 - 5,97 0 47,37 -5,21 -24,1 -17,6 0 30,70 - ,40 -17,2 -13,5 0 41,58 - 1,80 -22,0 -17,4

ASPECT SOCIAL NUMÉRO NUMÉRO

HAUT NOYEN NOYEN BAS DU HAUT BAS SECTEUR

,23 3,68 - 2,82 - ,80 0103.04 16,07 8,79 - 9,88 -14,9 0103.06 10,38 5,22 -5,91 - 9,81 0204.02 20,54 6,26 -11,9 -14,9 0304.04 4,89 8,25 -3,24 - 9,84 0825.05

20,75 4,70 -11,0 -14,7 0826.03 11,59 13,06 - 8,31 -16,4 0887.01 11,86 11,70 - 9,38 -13,9 0888.00

2,64 1,40 - 5,13 1;04 0101.02 4,42 6,06 - 1,07 - 8,83 0103.02 ,92 4,66 - ,91 -4,73 0103.07

1.41 7,38 - ,79 - 7,83 0204.01 9,85 10,10 - 4,90 -15,3 0204.03 ,70 8,92 - ,53 - 8,98 0204.04 ,66 9,02 - 1,90 - 8,07 0204.05 ,58 1,88 -1,79 .24 0204.07

5,64 3,31 -1,73 - 7,46 0301.02 2,27 5,60 - 1,68 - 6,14 0304.02 9,28 12,16 - 5,65 -15,5 0305.03 6,61 10,25 - 5,33 -11,6 0825.01 3,63 9,52 - ,39 -12,8 0825.02 6,13 7,60 - 4,78 - 8,99 0825.04 15,19 5,99 - 5,65 -15,4 0826.01 12,72 10,78 - 7,64 -15,7 0826.02 9,83 9,84 - 6,45 -13,3 0826.04 3,02 6,56 - 1,56 - 7,99 0876.02

14,62 9,64 - 9,20 -15,0 0887.02 5,00 12,50 - 7,90 -9,43 0889.02 5,06 11,58 - 7,26 - 9,08 0889.03

11,93 - 4,98 - .35 - 6,66 11,04 5,15 - 6,12 -10,8 14,24 8,10 -10,5 -12,2 7.74 4,67 - 6,38 - 6,17

25,19 2,00 -14,1 -13,0 8,33 8,71 - 5,16 -11,9 3,76 6,77 -1,73 - 8,12 6,91 - ,94 - ,20 - 8,06 14,62 5,98 - 8,02 -12,8 2,50 3,51 - 3,21 - 2,63

28,37 5,05 -16,5 -16,5 17,59 11,64 -14,1 -14,7 9,63 5,58 - 5,98 - 8,96 8,31 6,80 - 7,15 - 8,02 24,96 2,43 -16,6 -10,9 39,00 ,41 -23,3 -16,5 18,32 2,59 -7,23 -13,2 15,14 4,08 - 7,95 -11,5 34,20 5,01 -22,3 -17,0 18,74 8,15 -13,8 -13,7 15,42 8,25 -11,7 -12,4

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TABLEAU 4,4.1 (suite) CLASSEMENT DES 158 SECTEURS DE LA M 0 H T É R É 6 I E SELON L'INDICE SOCIO-ÉCONOHIQUE (INDICE SSE) UTILISÉ A MONTRÉAL (1986)

ASPECT ÉCONOMIQUE ASPECT SOCIAL NUMÉRO NUMÉRO

IND IND HAUT NOYEN MOYEN BAS IND HAUT . NOYEN HOYEN BAS DU SSE REV HAUT BAS SCO HAUT. BAS SECTEUR 3 1 3,77 4,97 - 2,98 - 6,31 2 1,98 3,20 1,93 -7,23 0103.03

1 7,46 13,03 - 9,79 -10,8 2 - ,31 8,89 - 1,99 - 6,77 0301.03 1 ,04 6,07 - ,47 - 6,00 2 ,64 1,48 1,00 -3,49 0406.02 1 8,84 5,11 - 7,77 - 6,47 2 ,45 2,08 5,49 - 7,61 0801.00 1 5,31 3,20 -5,29 -3,28 2 - ,33 1.47 - ,59 - ,47 0857.01 1 2,62 15,25 - 6,45 -11.7 2 ,91 6,24 1.57 - 8,60 0857.03 1 11,75 12,86 - 9,05 -15,9 2 ,45 6,02 2,69 - 8,41 0858.03 1 9,47 11,87 - 3,63 -16,8 2 - ,56 9,03 -1,15 -7,95 0869.00 2 4,79 - 2,32 - 6,49 4,16 1 3,20 3,84 - 2,69 - 4,50 0877.00 2 2,61 - 4,04 - 1,30 3,66 1 12,94 9,89 -13,6 -9,25 0885.00

4 1 1,20 13,19 - 3,18 -11,3 3 - 1,24 2,05 2,00 -3,13 0101.03 1 5,89 7,66 - 4,03 - 9,58 3 - ,61 6,28 2,59 - 8,44 0103.05 2 ,61 1,96 -3,33 ,93 2 - ,14 7,65 - 4,26 - 3,00 0201.02 1 3,88 ,81 - 3,43 -1,33 3 1,03 -1,92 ,15 ,57 0305.02 1 3,72 2,88 -1,47 - 5,51 3 - ,97 ,98 ,14 - ,49 0402.02 2 - 1,27 ,07 - ,46 - 1,05 2 ,89 -1,72 - ,56 1,13 0402.03 1 4,22 8,71 - 8,26 - 4,52 3 - 1,25 2,90 2,92 -4,35 0800.00 1 8,73 2,35 - 2,38 - 8,21 3 - ,35 6,22 2,25 -8,28 0804.00 1 3,93 6,88 - 4,47 - 6,60 3 - 2,00 2,71 5,13 -6,24 0805.00 1 5,49 8,62 - 3,37 -11,2 3 - 3,83 4,47 3,78 -4,73 0806.00 1 3,01 6,86 - ,57 - 8,78 3 -2,59 2,08 5,92 - 5,35 0857.04 1 6,50 9,62 -7,74 - 8,75 3 - 1,47 2,33 3,07 - 3,61 0857.05 1 6,03 10,13 -5,37 -10,8 3 - 2,96 3,84 1.14 - 2,43 0858.01 1 ,26 2,51 - 1,29 -1,32 3 - 1,17 ,40 3,72 - 3,09 0868.01 2 8,89 1,50 ,81 -11,9 2 1,25 ,19 6,20 - 6,96 0871.02 3 - ,76 2,13 1,14 - 2,84 1 ,94 5,58 - 4,69 - 2,90 0886.00 3 - 1,66 1,15 - 6,79 8,92 1 ,42 4,73 - 4,30 - 1,09 0889.01

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TABLEAU 4,4.1 (suite) CLASSEMENT DES 158 SECTEURS DE LA M 0 H T É R É 6 I E SELON L'INDICE SOCIO-ÉCONOHIQUE (INDICE SSE) UTILISÉ A MONTRÉAL (1986)

ASPECT ÉCONOHIQUE ASPECT SOCIAL NUHÉRO NUHÉRO

IND IND HAUT MOYEN MOYEN BAS IND HAUT NOYEM NOYEN BAS DU SSE REV HAUT BAS SCO HAUT BAS SECTEUR 5 3 -2,60 5,52 1,52 - 4,50 2 -2,53 6,63 - 1,87 - 2,68 0201.03

1 3,86 9,67 - 3,87 -10,1 4 - 3,26 - 1,13 5,74 - 1,45 0305.06 2 2,32 1,00 ,42 - 4,03 3 - ,16 4,18 2,37 - 6,23 0402.01 3 - 2,53 6,61 2,02 - 4,61 2 1,20 ,39 ,10 - 1,85 0406.03 2 ,43 3,47 ,44 -4,39 3 - ,11 2,49 4,68 - 6,78 0825.03 3 - 6,77 6,07 6,48 - 5,08 2 - 2,16 7,91 - ,11 r 5,35 0856.00 2 r 1,93 5,96 - ,00 - 4,08 3 - 3,49 ,60 4,11 - ,99 0858.02 3 - ,76 2,57 - 1,99 ,38 2 ,60 4,65 2,10 - 7,28 0876.03

6 3 - 1,76 1,19 - ,42 3,25 3 - 4,16 ,17 - ,46 5,22 0101.05 3 - 6,29 11,37 - 5,44 ,56 3 - 2,45 1,75 - 2,66 3,67 0301.06 1 ,32 12,81 - 7,00 - 5,86 5 - 3,49 - ,31 3,11 1,05 0305.05 5 - 4,89 - 5,01 3,33 6,51 1 2,93 3,22 - 4,69 -1,51 0880.00 5 - 6,03 -4,95 6,11 5,22 1 2,56 ,70 - ,74 - 1,93 0883.00 5 - 3,93 - 1,45 5,70 ,04 1 13,20 6,77 -7,57 -12,2 0884.01

7 5 - 7,28 -3,47 1,68 9,15 2 ,53 - 1,86 -3,93 5,36 0203.09 4 - 5,78 1,93 3,55 ,24 3 ,60 -3,00 ,76 ' 1,89 0206.03 3 - 1,04 5,73 1,90 - 6,42 4 - 5,33 - 2,39 9,85 - 2,28 0305.04 3 - 8,03 3,67 5,44 - ,86 4 - 2,66 - 1,99 4,24 - ,11 0401.04 5 - 2,18 - 4,24 1,02 4,83 2 2,71 ,24 1,76 - 4,28 0401.06 1 ,82 6,41 -2,36 - 1,56 6 - 3,51 - 5,59 - 2,05 11,11 0402.05 2 - 1,05 3,86 - 2,72 - ,62 5 - 2,72 - 4,33 5,69 ,70 0802.00 3 - 2,56 8,65 4,38 - 9,16 4 -2,01 - 1,64 4,77 - 1,02 0857.02 5 - 9,54 - 2,45 6,24 5,69 2 ,40 2,11 ,75 - 3,42 0875.00 6 - ,21 - 3,80 - ,88 4,83 1 7,33 9,64 -11,7 -5,75 0879.02 6 - 1,17 - 3,73 - 3,96 8,93 1 8,13 4,15 -11,5 - ,78 0884.02

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TABLEAU 4,4.1 (suite) CLASSEMENT DES 158 SECTEURS DE LA M 0 H T É R É 6 I E SELON L'INDICE SOCIO-ÉCONOHIQUE (INDICE SSE) UTILISÉ A MONTRÉAL (1986)

ASPECT ÉCONOMIQUE ASPECT SOCIAL ÙllUéDfl NUNEKU

IND IND HAUT MOYEH MOYEN BAS IND HAUT MOYEN NOYEN BAS DU SSE REV HAUT BAS SCO HAUT BAS SECTEUR 8 3 - 2,97 1,81 3.43 - 2,45 5 - 2,66 - 1,63 2,09 2,20 0104.04

- 3,74 - ,47 2,76 2,77 3 -3,58 ,66 - 2,27 5,59 0201.04 3 - 1,87 7,83 ,31 -6,32 5 - 3,64 - 1,66 4,77 .49 0203.02

- 3,09 2,80 10,18 -10,4 5 - 3,58 -3,75 2,51 4,87 0203.03 - ,80 7,15 2,87 - 8,44 5 -1,39 - 4,04 5,00 ,47 0206.02

3 - 3,08 3,27 5,40 - 4,73 5 - 2,62 -3,12 1,76 4,06 0305.01 3 - 6,80 ,75 9,43 - 5,63 5 - 5,12 - 6,23 6,85 4,61 0401.02 5 -13,8 -10,1 12,15 11,71 3 ,25 - 1,77 ,56 1.11 0401.05 3 - 1,48 2,84 2,12 - .11 5 -2,43 - 6,14 1,94 6,24 0402.04 5 - 5,89 - 5,88 1,75 10,07 3 - ,24 1,16 - 1,70 ,96 0406.10 5 - 7,40 -1.77 1,98 7,13 3 - 3,92 2,62 7,13 - 5,16 0870.01

9 4 - 7,21 2,03 1,18 3,52 5 - 3,01 - 2,98 4,88 1,16 0103.01 - 1,65 - 2,80 6,98 - 1,44 5 - 1,85 - ,97 2,24 .53 0103.12

3 - 1,54 2,99 2,24 - ,93 6 -1,57 - 1,08 - .83 3,60 0103.13 3 - 3,67 1,03 5,53 - 2,94 6 - 3,48 - ,75 - .21 3,86 0104.03 4 - 5,50 ,72 2,70 2,29 5 - 2,52 - 2,76 3,66 2,40 0406.06 4 - 4,10 1,71 ,41 1,92 5 - 5,58 - 6,15 1,32 10,60 0859.00 6 - 2,79 -2,45 - ,39 6,05 3 - 2,18 1,80 4,01 - 3,67 0870.02 3 - 5,02 .01 - 3,64 8,89 6 - 2,56 - ,62 - 1,66 4,65 0871.01

10 4 - ,36 - 6,01 9,52 -1,92 6 - 1,80 - 1,75 - ,60 4,65 0101.04 5 - 8,18 -9,46 2,72 13,52 5 -3,36 -15,1 7,62 10,76 0102.02 5 - 7,37 - 3,07 4,48 6,82 5 -2,11 - ,25 1,61 ,08 0102.03 5 - 7,10 - 9,79 8,17 7,91 5 -2,41 -4,55 1,88 5,90 0102.04 5 - 5,96 -7,13 8,28 5,38 5 -1,36 - 6,31 4,44 4,18 0102.05 5 - 6,14 -7,91 7,96 6,03 5 - 3,05 -11,4 5,97 8,02 0102.06

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CLASSEMENT DES 158 SECTEURS DE LA MONTÉRÉGIE SELON L'INDICE SOCIO-ÉCONON1QUE (INDICE SSE) UTILISÉ A MONTRÉAL (1986)

ASPECT ÉCONOHIQÙE ASPECT SOCIAL ......... NUMÉRO IND HAUT NOYEN HOYEH BAS IND HAUT MOYEH HOYEH BAS DU REV HAUT BAS SCO HAUT BAS SECTEUR

5 - 4,96 - 7,21, 1,88 6,12 5 -2,42 - 5,48 .50 8,82 0103.09 5 - 7,21 - 4,70 2,64 8,71 5 -3,72 - 3,48 4,01 3,14 0103.11 5 - 4,81 - 2,91 ,84 7,44 5 - 5,00 - 2,69 2,77 5,06 0104.02 5 -10,2 - 9,10 11,09 5,90 5 -4,39 -7,14 1,89 9,87 0203.04 5 - 7,58 - 4,08 9,62 ,88 5 - 3,91 - 8,54 5,22 6,85 0203.05 5 - 2,49 - ,16 3,14 ,05 5 - 3,98 - 7,67 3,10 8,15 0203.06 5 - 8,09 - 4,98 8,22 4,48 5 - 3,75 - 7,39 5,77 5,45 0203.08 4 - 8,47 3,04 2,12 7,83 ' 6 -3,47 - 2,86 - 2,26 7,80 0204.06 5 -10,5 - 9,70 11,57 10,56 5 -4,21 - 9,19 1,14 12,08 0205.02 5 - 9,56 - 6,29 9,93 6,24 5 - 3,40 -11,4 ,87 . 13,90 0205.03 5 - 8,89 - 9,46 8,93 8,81 5 -5,73 -12,1 5,99 11,63 0206.04 5 - 8,21 - 7,43 10,40 3,89 5 - 3,78 - 7,02 3,89 6,86 0206.05 5 -11,7 - 9,46 4,41 17,31 5 - 4,09 -12,0 4,65 11,06 0206.06 5 - 7,91 - 4,69 1,80 10,88 5 - 1,06 - 4,34 ,14 5,45 0206.07 5 - 5,00 -1,21 5,19 1,94 5 -2,41 - 5,76 ,21 8,34 0301.04 5 -11,3 - 6,17 9,28 8,36 5 -3,94 - 6,99 ,96 10,66 0401.01 5 - 6,39 - 7,03 2,95 9,92 5 - 1,36 -4,93 2,50 3,69 0401.03 t5 - 9,30 -11,9 14,59 2*91 5 - 4,98 - 5,77 ,27 9,82 0401.07 5 - 9,44 - 8,03 10,30 8,60 5 - 1.23 - 5,76 2,68 4,27 0401.08 5 - 5,07 -4,47 3,14 6,11 5 -3,21 - 6,04 1,25 7,76 0402.07 5 - 3,92 - .21 2,09 2*26 5 - 4,47 - 9,18 5,00 9,21 0405.01 5 - 3,56 - 6,63 4,51 5,62 5 - 4,13 -10,2 ,49 13,44 0405.02 5 - 8,08 - ,34 6,68 1,07 5 -1,19 - 4,45 1,46 4,67 0405.03 5 - 7,41 - 7,67 7,69 6,06 5 -1,91 - 9,58 2,42 8,81 0405.04 4 - 3,97 - 3,81 10,93 - 2,80 6 - .27 - 3,11 - 2,28 6,12 0406.05 5 -13,7 - 3,81 15,50 ,84 5 - 4,52 -5,57 1,78 8,26 0406.07

r- 5 - 9,98 - 2,49 5,77 5,97 5 - 2,67 - 8,79 4,78 5,41 0406.08 5 -12,7 - 5,36 9,01 11,45 5 - 3,82 - 6,17 2,21 8,06 0406.09 5 -13,9 - 4,15 8,15 9,84 5 - 3,29 - 6,25 2,80 7,06 0867.00

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TABLEAU 4,4.1 (suite)

CLASSEMENT DES 158 SECTEURS DE LA M0HTÉRÉ6IE SELON L'INDICE SOCIO-ÉCONOHIQUE (INDICE SSE) UTILISÉ A MONTRÉAL (1986)

ASPECT ÉCONONIQUE ASPECT SOCIAL — NUMÉRO

IND HAUT NOYEN MOYEN BAS IND HAUT NOYEN NOYEN BAS DU REV HAUT BAS SCO . HAUT: BAS SECTEUR 5 -10,3 - 3,78 7,04 6,48 5 - 4,98 - 6,10 2,90 8,76 0868.02 5 -12,8 - 6,95 6,56 12,60 5 - 2,56 -4,93 5,20 . 2,12 0873.01 5 -12,9 - ,92 2,89 10,92 5 - 1,82 - 2,85 3,65 ,72 0873.02 5 - 7,68 -7,31 3,96 10,29 5 - 2,85 - 3,35 2,79 3,36 0874.00 6 - 8,71 - 7,29 -1,53 17,77 4 -3,37 - 2,20 5,95 - ,14 0876.01 5 -11,9 - 2,68 3,10 11,58 5 - 1,60 - 3,61 1,61 3,45 0878.00 5 -13,7 -9,17 10,21 9,06 6 - 2,12 -5,74 - ,79 8,86 0102.01 5 - 7,29 - 3,69 ,32 8,62 6 - ,27 -5,39 - ,80 6,63 0103.08 5 - 9,42 -5,39 1,59 12,57 6 - 1,48 - 5,04 - ,94 8,52 0103.10 5 - 7,94 - 4,80 6,03 4,58 6 -3,95 - ,37 - 6,45 10,20 0201.05 5 - 8,16 - 6,94 8,03 8,29 6 - 3,11 - 2,59 - 4,40 8,69 0201.06 5 - 7,78 - 6,81 9,00 8,05 6 - 3,01 - 6.88 - ,77 . 11,51 0203.07 5 -10,2 -4,93 3,10 11,07 6 - 3,02 - 7,53 - 1,58 12,07 0205.01 5 - 8,12 - 8,95 ,55 17,27 6 - 2,62 -3,15 - 1,04 6,44 0304.03 6 - 6,32 - ,73 - ,31 7,02 5 -3,95 - 6,55 2,93 7,26 0402.06 5 - 5,24 - 4,18 ,48 8,88 6 -1,52 - 1,84 -1,14 4,36 0406.04 5 -10,3 - 4,03 5,81 8,46 6 - 2,18 - 2,57 - ,70 5,32 0872.00 5 -10,1 - 5,07 3,08 12,03 6 -3,47 - 1,66 - 1,02 6,60 0879.01 5 -12,8 -3,12 2,97 13,20 6 -2,37 - ,73 - ,38 3,72 0881.01 5 -12,3 -5,25 2,60 14,85 6 -1,73 -5,14 - 2,01 8,98 0881.02 5 - 8,65 - 4,64 3,09 10,14 6 - 2,56 - 1,28 - ,62 3,83 0882.00 6 - 8,13 - 5,03 - ,06 13,21 6 - 2,50 - 4,08 - 1,40 7,84 0104.05 6 - 6,01 - 5,59 - 4,23 15,77 6 - 3,09 - ,06 -3,31 6,59 0201.01

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93 4.2.7 LES APPLICATIONS DE L'INDICE SOCIO-ÉCONOMIQUE

A) La cartographie

En pratique, plusieurs utilisations de cet indice peuvent être envisagées. Coaae preaière application, la cartographie peraettrait d'identifier rapideaent lës secteurs défavorisés d'un territoire. A cette fin, les 13 valeurs (0 à 12) de l'indice devraient être raaenées à un noabre plus restreint, par exeaple 5, de manière à éviter la confusion. Le regroupement a été fait de façon à équilibrer les pourcentages de chacune des nouvelles catégories et se rapprocher le plus possible de la distribution en quintiles (20 \ par catégorie). Le tableau 4.5.1 illustre ce regroupeaent. Par exeaple, les valeurs allant de 0 à 3 sont regroupées pour foraer le niveau socio-éconoaique haut, auquel correspond 24,7 % des 158 secteurs de l'étude.

TABLEAU 4.5.1

REGROUPEMENT DES VALEURS DE L'INDICE INDSSE EN VUE DE LA CARTOGRAPHIE. NONTÉRÉGIE. 1986

NIVEAUX VALEURS REGROUPÉES PROPORTION

Haut 0-1-2-3 24,7 X

Hoyen-haut 4-5-6 19,6 X

Hoyen 7-8-9 19,1 X Moyen-bas 10 25,9 X Bas 11-12 10,8 !

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6) Le classeaent des districts de CLSC et territoires de DSC i

Une deuxièae application consiste à ordonner les différents districts et territoires (CLSC et DSC) de la région; Un statut socio-éconoaique est attribué à chaque district et territoire en calculant la aoyenne des indices de chacun des secteurs du district et territoire, pondérée par la population de chacun de ces secteurs. Les résultats sont regroupés dans le tableau 4.6.1.

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TABLEAU 1.6.1 CLASSEMENT DES DISTRICTS DE CLSC El TERRITOIRES DE DSC SELON L'INDICE INDSSE UTILISÉ A MONTRÉAL. HONTÉRÉGIE, 1986

CLSC INDSSE INDREV INDSC0 Vallée des Patriotes 2,24 0,94 1,30 Saauel de Chaaplain 2,53 1,03 1,50 des Seigneuries 3,41 1,58 1,83 Chàteauguay 4,48 1,33 3,14 Katéri 4,91 1,48 3,43 St-Hubert 5,06 1,97 3,09 La Presqu'île 5,68 2,26 3,42 Longueuil-Est 5,76 3,38 2,38 du Richelieu 6,90 2,90 4,01 Vallée des Forts 7,89 .4,20 3,69 des Haskoutains 8,20 4,74 3,46 Longueui1-Ouest 8,48 4,79 3,69 du H8vre 8,88 4,51 4,36 La Poaaeraie 8,94 4,56 4,38 La Haute Yaaaska 9,44 4,65 4,79 Jardin du Québec 10,00 5,00 . 5,00 Huntingdon 10,12 5,00 5,12 La Chenaie 10,31 5,00 5,31 Seigneurie de Beauharnois 10,44 4,82 5,62

DSC INDSSE INDREV INDSCO

Charles LeHoyne 4,82 2,28 2,54 Valleyfield 7,10 2,99 4,11 Honoré-Hercier 7,11 3,66 3,45 Haut-Richelieu 8,15 4,09 4,07

Selon l'indice utilisé à Hontréal, le CLSC Vallée des Patriotes est le plus favorisé (IHDSSE=2,24) des 19 CLSC de la Hontérégie, autant pour la diaension éconoaique (IHDREV=0,94) que pour la diaension sociale (IHDSC0=1,30). Le CLSC le plus défavorisé, Seigneurie de Beauharnois (INDSSE=10,44), l'est particulière-aent pour la diaension sociale (INDSC0=5,62), pour laquelle il vient au 19* et dernier rang.

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4.2.8 LE PROCESSUS D'ALLOCATION DES RESSOURCES 96

Une dernière application, sûreaent la plus iaportante, est l'utilisation des résultats dans le processus d'allocation des ressources aux différents territoires. La déaarche utilisée à Hontréal à cette fin, propose la construction d'une aesure appelée "quantité relative de défavorisation", soit le Q.R.D.

La aesure du Q.R.D. consiste en une pondération des voluaes de population en fonction de leur statut socio-éconoaique. Elle modifie l'importance relative des différents territoires adainistratifs à partir des niveaux socio-éconoaiques établis par l'indice INDSSE.

La aesure du Q.R.D. se définit ainsi coaae un indicateur de l'iaportance relative des besoins en services de santé et services sociaux d'un territoire, basé sur son voluae de population et sa situation socio-éconoaique.

La aesure du Q.R.D. doit cependant être perçue coaae un INDICATEUR indirect et non une aesure directe des besoins de la population. Citons à cet égard les travaux de Nayer-Renaud et Renaud :

"La aesure du QRD repose cependant sur des hypothèses qui restent à démontrer. Elle suppose que les besoins sont d'autant plus grands que (1) la population est voluaineuse et que (2) la population est défavorisée. Elle postule, en fait, une relation linéaire entre le statut socio-éconoaique et les besoins en services sociaux et de santé de telle façon que les secteurs les plus défavorisés auraient des besoins 12 fois plus iaportants que les secteurs les plus riches. Or, on ignore la forae de relation existant entre les besoins des populations et leur statut socio-éconoaique."

Ainsi, la aesure du Q.R.D peut être utilisée, non pas pour définir les besoins réels des populations, aais pour orienter la discussion sur le partage des ressources en fonction des caractéristiques socio-éconoaiques des différents territoires adainistratifs. La aesure du Q.R.D* d'un territoire adninistratif se calcule coaae le pourcentage que représente le voluae de sa population par rapport à celui de la région de référence, aais pondéré par les valeurs de statut socio-éconoaique établies pour ce territoire et pour la région.

La aesure Q.R.D. a pour effet d'augmenter l'importance relative du voluae de population des secteurs défavorisés et de diminuer celle des secteurs favorisés par rapport à un territoire de référence donné (DSC ou Hontérégie). Elle applique le principe que les besoins en services de santé et services sociaux sont plus grands lorsque les populations sont plus voluaineuses et lorsqu'elles sont défavorisées. Par exeaple, deux territoires de CLSC ayant des populations équivalen-tes aais dont l'indice socio-éconoaique du preaier est deux fois plus élevé (plus défavorisé) que celui du second auraient des besoins différents. L'iaportance relative des besoins en services de santé et services sociaux du preaier CLSC serait alors estiaée, selon la aesure du Q.R.D., coaae étant le double de l'autre CLSC.

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TîILLAyjj.i

MESURE DU Q.R.D., BASÉE SUR L'INDICE INDSSE UTILISÉ A MONTRÉAL, POUR LES 19 CLSC DE LA H0NTÉRÉ6IE EN 1986

CLSC POPULATION TOTALE EN 1 QRD Écart

Vallée des Patriotes 77 205 7,09 2,47 -65,2 * Saauel de Champlain 101 385 9,31 3,67 t -60,6 X des Seigneuries 72 200 6,63 3,52. * -46,9 I Chàteauguay 54 325 4,99 3,48 5 -30,3 l Katéri 49 680 4,56 3,49 ù? -23,5 * St-Hubert 66 215 6,08 4,79 // -21,2 X La Presqu'île 69 745 6,40 5,66 ffr -11,6 * Longueui1-Est 53 490 4,91 . 4,41 /O -10,2 X du Richelieu 41 810 3,84 4,13 <} 7,6 1

. Vallée des Forts 82 295 7,56 9,29 22,9 X des Haskoutains 73 250 6,73 8,59 & 27,6 X Longueuil-Ouest 71 925 6,60 8,73 / î 32,3 X du Hâvre 53 540 4,92 6,80 H 38,2 X La Poameraie 45 645 4,19 5,84 /3 39,4 X La Haute Yaaaska 67 445 6,19 9,11-/* 47,2 1 Jardin du Québec 20 365 1,87 2,91 55,6 X Huntingdon - 21 295 1,96 3,08 V 57,1 X La Chenaie 14 180 1,30 2,09/ 60,8 1 Seigneurie de Beauharnois 53 130 4,88 7,94 15 62,7 1

Nontérégie 1 089 125 100,0 100,0 0,0 t

Le CLSC Vallée des Patriotes, le plus favorisé de la Nontérégie selon l'indice INDSSE (2,24), subit la plus forte diainution de l'importance relative du voluae de sa population. Elle passe de 7,09 1 à 2,47 X, soit une diainution de 65,2 t. Au contraire, le CLSC Seigneurie de Beauharnois, considéré le plus défavorisé (INDSSE=10,44), voit l'importance relative du voluae de sa population passée de 4,88 t à 7,94 I, soit une augaentation de 62,7 i. Ces derniers résultats complètent le tableau socio-éconoaique produit par l'indice INDSSE. La section suivante présente une analyse plus détaillée de certains de ces résultats qui peraettront d'évaluer les perforaances de cet indice utilisé à Montréal.

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4.3 ANALYSE DE L'INDICE DE HONTRÉAL

La construction d'un indice socio-éconoaique coaporte deux étapes aajeurés. La preaière de ces deux étapes consiste à choisir, parai les variables disponibles, les B a i l l e u r s indicateurs de la situation socio-éconoaique d'un secteur. Une fois cette sélection effectuée, il reste à trouver la aeilleure façon de lés coàbiner, soit le passage à un indice unique tirant le aaximua de chacun de ces indicateurs. La présente section souligne et critique les choix qui ont conduit à la construction de l'indice utilisé à Hontréal.

4.3.1 LE CHOIX DES INDICATEURS

Coaae nous l'avons vu, les variables utilisées pour l'indice de Hontréal sont les différentes catégories du revenu des aénages et de la scolarité. Elles sont préférées aux noabrëux indicateurs usuels : faailles à faible revenu, taux de chOaage, etc., parce que d'une part, elles reflètent le caractère social de la richesse et de la pauvreté, et d'autre part, elle donne une vision plus globale de la situation. En effet, à partir de ces variables et de l'écologie fac-torielle, nous obtenons, pour chacun des secteurs, une vue d'enseable de la répartition de sa population dans quatre strates sociales et quatre strates éconoaiques, soit les niveaux haut, aoyen-haut, aoyen-bas et bas.

Cependant, les indicateurs usuels de pauvreté ne sont pas coaplèteaent écartés puisqu'ils sont représentés par le niveau bas de la diaension éconoaique, tandis que les trois autres niveaux complètent le portrait éconoaique du secteur. La forte relation entre le niveau bas de la diaension économique et certains indicateurs de pauvreté est illustrée par les résultats du tableau 4.8.1..

Les coefficients de corrélation élevés (un coefficient égal à 1 indique une correspondance parfaite) confiraent l'hypothèse précédente, selon laquelle un indice construit à partir des variables du revenu des aénages rend coapte de plusieurs aspects de la pauvreté.

Les variables utilisées pour l'indice de Hontréal coaportent ainsi plusieurs avantages. Malgré leur noabre restreint, ce qui est un avantage en soi, elles fournissent une description plus coaplète de la situation socio-éconoaique de chaque secteur.

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TABLEAU 1.8.1 ASSOCIATIONS ENTRE LE NIVEAU BAS DE LA DIMENSION ÉCONOMIQUE ET CERTAINS INDICATEURS DE PAUVRETÉ. MONTÉRÉGIE, 1986

INDICATEURS COEFFICIENT DE CORRÉLATION

Proportion de faiilles à faible revenu 0,80 Proportion de personnes à faible revenu 0,86 Proportion de faailles aonoparentales 0,64 Taux de chôaage 0,74 Taux d'inoccupation 0,84

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4.3.2 LA CONSTRUCTION D'UN INDICE UNIQUE

Le choix de la aéthode de construction d'un indice unique, à partir des variables sélectionnées, représente assuréaent l'étape la plus iaportante lors de la conception d'un indice socio-éconoaique. Cette étape déteraine évideaaent le classeaent final des différents territoires selon leur statut socio-éconoaique. Nais selon la aéthode choisie, l'indice aura un potentiel plus ou aoins grand pour orienter le processus d'allocation des ressources.

Idéaleaent, nous devrions disposer de aultiples indicateurs sur la santé et sur l'utilisation des différents services afin de déterainer l'iaportance relative de chacune des variables socio-éconoaiques pré-sélectionnées. Nous savons qu'un lien existe entre le statut socio-éconoaique et la santé sans toutefois en connaître tous les détails. En particulier, pour nos variables socio-éconoaiques, les indicateurs sur la santé nous peraettraient d'évaluer l'iaportance de la diaension éconoaique par rapport à la diaension sociale ou encore le poids relatif de chacun de leurs quatre niveaux (haut, aoyen-haut, aoyen-bas et bas). Dans de telles circonstances, l'indice obtenu pourrait correspondre à une aesure plus directe des besoins de la population.

Coaae c'était le cas lors de la construction de l'indice pour la région de Montréal, nous ne disposons pas des inforaations concernant l'état de santé et les services utilisés pour les territoires à l'étude. Conséqueaaent à ce Banque d'inforaation, tout indice de statut socio-éconoaique devrait inévitableaent être le produit de certains choix arbitraires. ' L'indice ainsi obtenu ne serait non pas une aesure directe des besoins de la population aais un indicateur indirect de ses besoins.

La structure aêae de l'indice utilisé à Hontréal nous indique deux postulats sur lesquels il est fondé. Preaièreaent que les diaensions, sociale et éconoaique, sont d'égale iaportance et deuxièmement que "l'absence ou la présence" de sur-représentation pour chacun des niveaux, sans identifier l'iaportance de chacune, suffit à rendre coapte de la situation socio-éconoaique d'un secteur.

Au sujet du preBier postulat, coaae nous ignorons la véritable iaportance relative des deux diaensions et qu'il est impossible de bâtir un indice unique sans établir au préalable le poids de chacune, la décision prise de ne donner de préférence à l'une ou l'autre nous apparaît coaae la aeilleure solution. De cette façon, les risques d'erreurs sont eoindres.

La situation est bien différente pour le deuxièae postulat. Le choix de bâtir un indice sur le seul critère de l'absence ou de la présence de sur-représenta-tion a pour effet de produire un indice peu perforaant et dans certains cas erroné. Les deux sections suivantes décrivent les conséquences de ce deuxièae postulat sur le classeaent des secteurs et sur l'application des résultats au processus d'allocation des ressources.

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4 . 3 . 3 LES CONSÉQUENCES SUR L E CLASSENENT DES SECTEURS

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La structure de l'indice utilisé à Hontréal suppose que la ou les positions des sur-représentations selon les quatre niveaux peraet de déterminer la situation sociale ou économique d'un secteur. En fait, il en serait ainsi si la sur-représentation totale était la aêae pour tous les secteurs. Car si c'était le cas, une sur-représentation serait forcéaent plus iaportante en étant unique qu'en étant répartie à deux ou trois niveaux. De cette façon, la sur-représentation du niveau haut du profil 1, — s e r a i t autoaatiqueaent plus importante que celle du niveau haut du profil 2, et un secteur de profil 1 serait nécessaireaent plus favorisé qu'un secteur de profil 2. Les résultats du tableau 4.4.1 déaontrent cependant une situation bien différente. La distribution de la population de certains secteurs, coame celle dii secteur 0103.04, est très près de la distribution régionale, donc peu de sur-représentation, alors que celle d'autres secteurs, comae le secteur 0826.01, en est très éloignée.

Le tableau 4.9.1 regroupe certains résultats du tableau 4.4.1 qui peraettront d'illustrer claireaent les conséquences de l'utilisation de l'indice INDSSE sur le classeaent des secteurs. Tableau 4.9.1

CLASSENENT DE CERTAINS SECTEURS SELON L ' I N D I C E INDSSE U T I L I S É A HONTRÉAL. H0NTÉRÉ6IEi 1986

ASPECT ÉCONOMIQUE ASPECT SOCIAL NUNÉR0

DU SECTEUR

IND SSE

IND REV

HAUT MOYEN HAUT

HOYEH BAS

BAS IND SCO

HAUT NOYEN . HAUT

NOYEN BAS

BAS NUNÉR0

DU SECTEUR

1 0 1.11 - ,42 - ,28 - ,21 1 ,23 3,68 - 2,82 - ,80 0103.04 1 0 7,31 - ,03 - 1,10 -5,97 1 4,89 8,25 -3,24 - 9,84 0825;05 2 1 39,00 ,41 -23,3 -16,5 1 12,72 10,78 - 7,64 -15,7 0826.02 9 3 - 1,54 2,99 2,24 - ,93 6 -1,57 - 1,08 - ,83 3,60 0103.13

10 5 - 2,49 - ,16 3,14 ,05 5 - 3,98 - 7,67 3,10 8,15 0203.06

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Coiae le aontre le tableau 4.9.1» le secteur 0825.05 a un statut socio-éconoaique plus élevé (indice INDSSE plus petit) que celui du secteur 0826.02. Les résultats aontrent égaleaent que la différence provient de la diaension éconoaique. En effet, le secteur 0825.05 a une valeur de statut éconoaique de 0 selon son profil — ° tandis que le secteur 0826.02 obtient la valeur 1 selon son profil "••--". Cependant, si T o n regarde l'iaportance des sur-représentations, il est évident que le secteur 0826.02 est plus favorisé. Ce secteur contient 39,0 X de plus que la aoyenne des secteurs de aénages ayant des revenus de niveau haut, alors que le secteur 0825.05 n'en coapte que 7,31 \ de plus. Ce aêae genre d'erreur de classeaent est illustré à partir des résultats sur la diaension sociale des secteurs 0103.13 et 0203.06. Le secteur 0103.13 obtient une valeur de statut social plus grande (donc plus défavorisé) aalgré que son unique sur-représentation du niveau bas (3,60 l), soit aoins iaportante que celles des niveaux aoyen-bas (3,10 X) et bas (8,15 I) du secteur 0203.06.

Un deuxièae problèae qui découle de l'utilisation de l'indice INDSSE concerne le secteur 0103.04 et les secteurs seablables. Le profil éconoaique " • — * de ce secteur lui confère une valeur de 0 pour cet aspect soit le statut le plus favorisé, pourtant la répartition de sa population selon les quatre niveaux est pratiqueaent conforme à la répartition régionale car l'écart le plus iaportant est de 1,111. Donc, ce secteur devrait obtenir un statut aoyen et non pas un statut de favorisé.

L'iapact réel de ces mauvais classements est difficile à établir de façon générale. Il dépend évideaaent de l'écart entre le statut socio-éconoaique déterainé par l'indice et la situation réelle du secteur, aais égaleaent, du type d'utilisation des résultats. Dans le cas de la cartographie, une fois les secteurs regroupés selon les indications du tableau 4.5.1, le noabre de mauvais classements devrait se réduire à une ainorité de secteurs. En ce qui concerne le classement des districts de CLSC et territoires de DSC, l'iapact est égaleaent fonction de la taille des secteurs mal classés car le statut socio-économique attribué à un territoire de CLSC ou de DSC correspond à la aoyenne des indices des secteurs de ce territoire, aais pondéré par la taille de chacun. Coaae la taille des secteurs de l'étude varie de 2 315 à 38 610 habitants, l'iapact serait d'autant plus grand lorsque les secteurs aal classés représentent une partie importante du territoire.

4.3.4 LES CONSÉQUENCES SUR L'APPLICATION DES RÉSULTATS AU PROCESSUS D'ALLOCATION DES RESSOURCES

Coaae le déaontre la section 4.2.7, l'application de l'indice INDSSE au processus d'allocation des ressources passe parle calcul de la aesure de quantité relative de défavorisation "Q.R.D.". Cette aesure établissait l'iaportance relative des besoins de chaque territoire selon sa taille et sa valeur de l'indice socio-éconoaique. Il est possible d'identifier deux lacunes à l'utilisation du QRD, calculé sur la base de l'indice INDSSE. La première découle directement des sauvais classeaents établis par l'indice INDSSE. En effet, un aauvais classeaent qui surestiaerait la défavorisation d'un secteur aurait pour effet d'augaenter sans raison le poids relatif de ce secteur, et vice versa. A titre d'exeaple, si les secteurs 0103.04 et 0826.02 du tableau 4.9.1 avaient le afiae

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voluae de population, la aesùre du QRD suggérerait des ressources deux fois plus iaportantes pour le secteur 0826.02, car son indice est le double de l'autre, et cela, aalgré qu'il soit beaucoup plus favorisé. .Ce secteur coapte, en effet, des proportions beaucoup plus iaportantes de aénages dans les niveaux haut et •oyen-haut, que le secteur 0103.04.

La deuxièae lacune concerne l'échelle de l'indice INDSSE (0 h 12) et la façon dont les scores sont attribués aux secteurs. Le processus suivi par l'indice INDSSE consiste à ordonner les secteurs selon les différents profils de cohabitation, puis, à attribuer à chacun une valeur "globale" selon son profil. Ainsi, chaque individu d'un secteur obtient la aêae valeur, indépendaaaent de sa situation socio-éconoaique propre, de sorte que les pauvres provenant d'un secteur très défavorisé (INDSSE=12) voient leur iaportance aultipliée par douze tandis que les gens de aêae condition aais provenant d'un secteur très favorisé (INDSSE=0) ne coapteraient pour rien dans le calcul du QRD.

De plus, si un des territoires adainistratifs ne coaptait que des secteurs très favorisés (INDSSE = 0), l'iaportance relative de ses besoins en services de santé et services sociaux, selon la aesure du Q.R.D. basée sur l'indice INDSSE, serait égale à 0. Ce qui est tout à fait contraire à la réalité.

Finaleaent, rappelons que deux secteurs ayant un aêae profil de cohabitation peuvent représenter des réalités bien différentes selon l'iaportance des sur-représentations et qu'alors, attribuer un statut socio-éconoaique à partir du profil apparaît coaae une aéthode peu perforoante.

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4.4 UN INDICE AMÉLIORÉ

Les résultats des sections précédentes ont lis à jour les points forts et les points faibles de l'indice INDSSE, utilisé à Hontréal. Ces résultats auront perais d'établir des bases et d'identifier différents aspects à aaéliorer. Ils constitueront le point de départ de l'élaboration d'un indice socio-éconoaique aaélioré plus perforaant.

4.4.1 LE ROLE D'UN INDICE SOCIO-ECONOMIQUE

La construction d'un indice socio-éconoaique vise un double objectif, soit t établir la position socio-éconoaique relative des secteurs par rapport à l'enseable de la région d'où ils proviennent, et que le classeaent, ainsi obtenu, puisse orienter le processus d'allocation des ressources. Clair et siaple en apparence, le problèae de ïa construction d'un indice socio-éconoiique nécessitera la foraulation de plusieurs hypothèses et caractéristiques peraettant de définir son rôle adéquateaent.

Sans être abordées de façon aussi directe, la nature et la coaplexité de la construction d'un indice socio-éconoaique s'illustrent bien par les deux questions qui suivent :

1) En aoyenne, est-ce que les diplOaés universitaires ayant des revenus annuels de 30 000 ) sont plus favorisés que les diplômés collégiaux gagnant 35 000 $ par année?

2) Les avocats gagnant 100 000 $ sont coèien de fois plus favorisés que leurs secrétaires juridiques gagnant 25 000 $ par année?

Il n'existe pas de réponse absolue à ces questions et toute tentative doit être formulée en faisant référence à des situations spécifiques. De aêae, la construction d'un indice socio-éconoaique qui puisse être utilisé dans le processus d'allocation des ressources nécessite l'introduction d'une notion de besoins relatifs en services de santé et services sociaux, afin d'établir le lien entre les données socio-éconoaiques et l'utilisation des différents services.

A cette fin, l'indice aaélioré devra s'appuyer sur plusieurs résultats et hypothèses issus de l'indice utilisé à Hontréal. D'abord, que les besoins en services de santé et services sociaux d'un secteur dépendent de son voluae de population aais égaleaent de la situation socio-éconoaique de ses habitants.

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Ainsi, un secteur défavorisé aurait des besoins plus importants que ne le suggère son voluae de population et un secteur favorisé aurait des besoins aoins iaportants que ne le suggère son voluae de population.

Ensuite, que les variables pré-sélectionnées et les résultats de l'écologie factorielle définissent de façon adéquate les quatre niveaux sociaux et les quatre niveaux éconoaiques de la population d'un secteur, de sorte que les besoins des, individus d'un aêae niveau puissent être considérés équivalents.

' Enfin, que les deux diaensions, sociale et éconoaique, sont d'égale iaportance. Par exeaple, les besoins d'un individu de niveau éconoaique haut et de niveau social bas sont équivalents à ceux d'un individu de niveau éconoaique bas et de niveau social haut.

L'importance relative des besoins en services d'un secteur dépendrait donc de son voluae de population et de la façon dont cette population se répartit dans les huit niveaux sociaux et éconoaiques. L'indice de statut socio-économique devrait ensuite être construit à partir des besoins relatifs associés 1 ces huit niveaux.

Finaleaent, l'indice amélioré doit être conçu de sorte que les résultats obtenus soient indépendants du découpage utilisé. Par exemple, la position socio-éconoaique d'un territoire de CLSC ne doit pas changer selon qu'il à été découpé à partir des HRÇ ou des secteurs de recenseaent, puisqu'une fois les différen-tes parties regroupées, il est toujours question de la même population.

Il est possible, à l'aide d'un exemple fictif, de aontrer que l'indice INDSSE, utilisé à Hontréal, ne posséderas cette iaportante caractéristique.

Supposons que la population d'un district de CLSC et que la population totale de la région se répartissent de la façon suivante, soit pour l'aspect social, soit pour l'aspect éconoaique :

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TERRITOIRE ADMIISTRATIF RÉGION NIVEAU POPULATION t RELATIF POPULATION 1 RELATIF Haut 4 000 40 X 20 000 20 % Hoyen-haut 3 000 30 ! 30 000 30 X Hoyen-bas 3 000 30 % 30 000 30 V Bas 0 0 X 20 000 20 X Total 10 000 100 1 100 000 100 X

Ce territoire est relativement favorisé car seule la proportion de la population de niveau haut est supérieure à celle de la région.

Il est ensuite facile de choisir deux découpages qui produiraient deux valeurs d'indice différentes pour ce territoire. Découpons d'abord ce territoire en deux secteurs géographiques fictifs identiques i

SECTEUR! SECTEUR 2 NIVEAU POPULATION X RELATIF POPULATION t RELATIF Haut 2 000 40 1 2 000 40 X Hoyen-haut 1 500 30 X 1 500 30 1 Hoyen-bas 1 500 30 X 1 500 30 X Bas 0 0 X 0 0 X Total 5 000 100 X 5 000 100 X

Coaae nous l'avons vu (pages 83 à 86), ces deux secteurs présentent, du point de vue de l'indice INDSSE, des profils " + — " correspondant à un indice égal à 0. Si nous regroupons les deux secteurs, nous obtenons la population totale du territoire et la valeur de l'indice est ensuite obtenue en faisant la aoyenne,des résultats des deux secteurs soit :

(LiO = 0 2

Ensuite, redécoupons ce aêae territoire de la façon suivante i

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SECTEUR 1 SECTEUR 2 NIVEAU VOLUME t RELATIF VOLUME t RELATIF Haut 3 000 60 X 1 000 20 1 Hoyen-haut . . 1 500 30 X 1 500 30 I Hoyen-bas 500 10 X 2 500 50 1 Bas 0 0 X 0 0 1 Total 5 000 100 X 5 000 100 X

Le secteur 1 correspond encore à un profil 1 d o n c à une valeur 0, aais le secteur 2 présente aaintenant un profil soit une valeur d'indice égale à 4. Si nous regroupons ces deux secteurs, nous retrouvons le territoire initial aais cette fois la valeur de l'indice obtenue pour le territoire sera égale à 2. L'indice INDSSE possède ainsi la particularité indésirable, que les résultats que l'on en tire dépendent du découpage utilisé.

La façon de construire un indice qui respecterait ce critère d'indépendance par rapport au découpage consiste à attribuer des poids (scores socio-éconoaiques) directement aux individus plutôt qu'au secteur. Les poids seraient attribués aux individus selon leur position dans les huit niveaux sociaux et éconoaiques, et les besoins en services de santé et services sociaux relatifs de chacun de ces niveaux. Ensuite, l'indice serait calculé de sorte que l'iaportance relative des besoins d'un territoire ne soit, non plus le rapport entre le voluae de population de ce territoire et celui de la région, aais plutôt le rapport entre la soaae des poids des individus de ce territoire et la soaae des poids des individus de la région.

Prenons le territoire de l'exeaple précédent et supposons que les besoins en services des individus du niveau aoyen-haut soit le double de ceux des individus du niveau haut, que ceux du niveau ooyen-bas en soient le triple, et enfin, que ceux du niveau bas en soient le quadruple. Nous pouvons aaintenant déterainer l'iaportance relative des besoins de ce territoire en fonction de son voluae de population uniqueaent, ou encore en fonction de son voluae de population et de la position socio-éconoaique de sa population.

L'iaportance relative de ses besoins en fonction de son voluae de population est obtenue siapleaent, en calculant t

Voluae du territoire = voluae de la région

10 000 = 10,0 %

100 000

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De cette façon, l'iaportance relative des besoins de ce territoire correspondrait à 10 X du total des besoins en services de la région. i

Puis, l'iaportance relative des besoins en fonction du voluae de population du territoire et égaleaent de la position socio-éconoaique de sa population serait :

(4 000 X 1) M B 000 X 2) » (3 000 X 3) • ( 0 X 4 ) (20 000 X 1) • (30 000 X 2) • (30 000 X 3) • (20 000 X 4) 250 000

19 000

= 7,60 1 A cause de sa situation socio-éconoaique favorisée, ce territoire verrait l'iaportance relative de ces besoins diainuer de 10 X à 7,60 I.

L'indice socio-éconoaique aaélioré sera ensuite calculé coaae le rapport entre les besoins relatifs déterainés en tenant coapte de la situation socio-éconoaique et les besoins relatifs déterainés sans en tenir coapte. La valeur obtenue pour le territoire de l'exeaple précédent est donc 0,760 (7,60/10). Une valeur inférieure à 1 sera ainsi obtenue pour les territoires favorisés et une valeur supérieure à 1 pour les territoires défavorisés.

Ce aêae principe sera appliqué aux 158 secteurs de l'étude et peraettra de développer un indice socio-éconooique plus perforaant que l'indicé utilisé à Montréal. La conception de cet indice aaélioré, introduit dans l'exeaple précédent, sera aaintenant présentée à partir de développeaents algébriques détaillés.

Supposons que les poids H*, U 2 ,N3 ,N4 de chacun des quatre niveaux soient connus. Ces poids sont les aêaes pour l'aspect économique et pour l'aspect social, car les deux diaensions sont considérées d'égale importance. Ainsi, chaque individu du niveau 1 (haut) coapte aaintenant pour Ux individus, chaque individu du niveau 2 (aoyen-haut) coapte pour V 2 individus et ainsi de suite. Les valeurs \àx à V< sont croissantes puisque, par hypothèse, les besoins en services augaen-tent avec le niveau de défavorisation. Définissons r* comme étant l'iaportance relative des besoins du secteur i, selon son voluae de population et la situation de sa population pour l'aspect économique.

Alors, r, serait calculé comme dans l'exeaple de la page précédente, soit t N = h (lu U J Î s population du niveau j du secteur i

ïj = population du niveau j de la région tfj = poids du niveau j

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109

ou encore, = h (Ii U j ) où T i = population du secteur i

h ( T ' P j 4 T = population de la région P u = proportion du niveau j du secteur i Pj = proportion du niveau j de la région .

En développant cette équation, nous obtenons la aéthode de calcul de l'indice aaélioré : r i » I i É h ( E u 1 W

T h (Pi à Mj) soit,

r , = T , â INDRf

1 Le terae 1,/1 représente l'iaportance relative initiale du secteur i selon son voluae de population, et le deuxième terae, correspondant à l'indice aaélioré INDRi, peut s'interpréter coaae le facteur de aultiplication peraettant de calculer l'iaportance relative des besoins du secteur i à partir de l'iaportance du voluae de sa population et de sa situation éconoaique.

Bien que différent en apparence, cet indice est seablable à celui utilisé à Montréal, basé sur les sur-représentations. 11 est possible de aodifier l'équation actuelle définissant l'indice aaélioré et d'obtenir une équation équivalente aais basée sur les écarts entre la répartition de là population du secteur et celle de la région. En effet,

INDR, « h ( ? U ! J J ) • h (EJ I L U - F * ) ' M I

h (Pi * M h (PJ ' «i>

• h !_JJÏ UJ (PU zlÀlh Zi (Pj * Mi)

- 1 * H ( E I L J J L L S J

h (Pj 4 Hj) où Pu» Pi* Mi sont définis coaae précédeaaent.

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Cette définition, l partir des termes (PtJ - Pj), confirae que l'indice aaélioré, tout coaae l'indice de Montréal, peut se définir en fonction des sur-représen-tations. En fait, l'indice aaélioré s'expriae aaintenant coaae une fonction des sur-représentations et des sous-représentations de chacun des quatre niveaux.

L'échelle des valeurs possibles de cet indice se déduit à partir de sa dernière foraulation. Si la répartition de la population du secteur est identique à celle de la région, tous les teraes ( P u - Pj) seront nuls et l'indice IND* sera égal à 1. L'iaportance relative des besoins de ce secteur deaeurera ainsi inchangée.

Si un secteur est défavorisé, la répartition de sa population sera concentrée dans les niveaux 3 et 4 (aoyen-bas et bas), les teraes ( P u - Pj) positifs seront forcéaent associés aux poids tJ3 et M* qui sont les plus élevés et les teraes (P^ - Pj) négatifs seront associés aux poids plus petits. L'indice INDRt de ce secteur sera donc supérieur à 1 et l'iaportance relative des besoins de ce secteur augaentera proportionnellement à la valeur obtenue. De façon siailaire, si un secteur est favorisé, son indice INDRt sera inférieur à 1 et l'iaportance relative des besoins de ce secteur diainuera proportionnelleaent à la valeur obtenue.

Ainsi, une valeur supérieure à 1 indique un secteur défavorisé et une valeur inférieure à 1, un secteur favorisé.

Finalement, un indice équivalent peut être obtenu pour l'aspect social, et l'indice global de statut socio-économique serait la aoyenne des valeurs obtenues pour la diaension éconoaique (INDR, a partir du revenu des aénages) et pour la diaension sociale (INDS* h partir de la scolarité), soit :

INDi = INDRi • INDSi 2 .

4.4.2 LES POIDS DE CHACUN DES NIVEAUX

L'indice amélioré a été développé en supposant que les besoins en service de santé de chaque niveau étaient connus, ce qui n'est pas le cas évidemaent. Les inforaations qui peraettraient d'évaluer ces besoins n'étant pas disponibles, le poids relatif de chacun des niveaux devra donc être déterainé arbitraireaent.

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Ill

Trois systèaes de pondération, chacun foraé de quatre chiffres croissants ont été retenus. Ces choix se sont faits en fonction de la siaplicité des chiffres et de façon à représenter le plus grand noabre de situations possibles.

Le preaier choix constitue la solution la plus siaple, soit: m1=1, «2=2, «3-3, et « 4 M . Selon ces poids, les individus du niveau bas auraient des besoins quatre fois plus élevés que ceux du niveau haut. Ce preaier systèae de pondération représentera les situations où le niveau socio-éconoaique a peu d'influence (4 fois plus) sur les besoins en service de santé. Les variables associées seront IND4, IND4R et IND4S.

Le deuxièae choix, représente la situation aédiane, il suppose que les besoins des individus d'un niveau sont le double de ceux du niveau précédent, soit : «1=1, «2=2, «3=4, et «4=8. Selon ces poids, les individus du niveau bas auraient dès besoins huit fois plus élevés que ceux du niveau haut. Les variables associées à cette situation seront IND8, IND8R et IND8S.

Enfin, le troisièae choix suppose que les besoins des individus d'un niveau sont le triple de ceux du niveau précédent, soit : «1=1, «2=3, «3=9, et «4=27. Selon ces poids, les individus du niveau bas auraient des besoins 27 fois plus élevés que ceux du niveau haut. Les variables associées à cette situation seront IND27 IND27R et IND27S. Ce dernier choix constituera pour nous la situation extrême. Ainsi l'indice aaélioré se présente au départ sous forae de trois indices distincts peraettant de décrire les différents portraits socio-éconoaiques possibles.

4.4.3 LES INDICES AMÉLIORÉS VS LES INDICATEURS DE PAUVRETÉ

Le tableau 4.10.1 présente les associations entre les indices socio-éconoaiques et les indicateurs de pauvreté utilisés précédeaaent pour valider l'indice INDSSE. Les résultats déaontrent, pour les cinq indicateurs de pauvreté, une plus grande association avec n'iaporte lequel des trois nouveaux indices, qu'avec l'indice INDSSE utilisé à Nontréal. Ainsi, les nouveaux indices reflètént de façon plus fidèle le niveau de pauvreté des secteurs. Les coefficients de corrélation obtenus confiraent égaleaent que l'association augaente l aesure que l'iaportance des besoins est concentrée sur le niveau défavorisé.

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112

TABLEAU 4.13.1

j

ASSOCIATIONS ENTRE LES INDICES SOCIO-ÉCQNOHIQUES ET CERTAINS INDICATEURS DE PAUVRETÉ. M0HTÉRÉ81E. 1986

s COEFFICIENTS DE CORRÉLATION INDICATEURS DE PAUVRETÉ •

INDSSE IND4 IND8 IND27

Proportion de faiilles à faible revenu 0,57 0,64 • 0,65 0,65 Proportion de personnes à faible revenu 0,61 0,68 0,69 0,69 Proportion de faailles aonoparentales 0,26 0,31 0,33 0,33 Taux de chfiaage 0,53 0,57 0,59 0,60 Taux d'inoccupation 0,67 0,73 0,75 0,76

?

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4.4.4 LE CLASSENENT DES SECTEURS

Les preaiers résultats, présentés dans le tableau 4.11.1, concernent les aëaes secteurs que le tableau 4.9.1. Ces secteurs illustraient certains aauvais classements résultant de 1 * indice de Hontréal t ils peraettront d'évaluer les 9ains obtenus consécutiveaent à l'utilisation des indices aaéliorés.

Les erreurs soulignées au tableau 4.9.1 concernaient : le statut éconoaique des secteurs 0825.05 et 0826.02, le statut social des secteurs 0103.13 et 0203.06, et le statut socio-éconoaique du secteur 0103.04.

Les résultats des variables IND4R, IND8R et IND27R redonnent au secteur 0826.02 un statut éconoaique plus favorisé (un résultat inférieur) que celui du secteur 0825.05. De nêae, les résultats des variables INQ4S, IND8S et IND27S rétablissent la position sociale plus défavorisée (un résultat plus élevé) du secteur 0203.06 par rapport au secteur 0103.13. Enfin, le secteur 103.04, dont la répartition de la population est très siailaire à la répartition régionale, obtient pour les trois indices aaéliorés (1ND4, IND8 et IND27) une valeur environ égale à 1, qui coïncide avec son statut socio-éconoaique aoyen.

Ainsi, lès erreurs concernant l'indice INDSSE ont été rectifiées par les trois indices socio-éconoaiques aaéliorés. L'utilisation de l'un ou l'autre de ces trois indices fournit un classeaent identique pour les cinq secteurs du tableau 4.11.1 qui s'établit coaae suit : d'abord le secteur 0826.02 (le plus favorisé), puis dans l'ordre les secteurs 0825.05, 0103.04, 0103.13 et enfin le secteur 0203.06 (le plus défavorisé). Les seules différences concernent les écarts obtenus entre les valeurs associées aux secteurs favorisés et celles des secteurs défavorisés, qui s'accentuent pour l'indice IND8 et IND27.

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CLASSEMENT DES SECTEURS DU TABLEAU 4 . 9 . 1 A PARTIR DES INDICES SOCIO-ÉCONOMIQUES AMÉLIORES. HONTÉRÉGIE, 1986

IND4 IND4R IND4S IND8 IND8R IND8S IND27 IND27R IND27S NUM. DU SECTEUR

,997 1 , 0 0 2 ,992 ,994 1 , 0 0 1 , 9 8 7 ,992 ,999

»

,984 0103.04

1 , 0 3 4 1 , 0 2 9 1 ,038 1 , 0 4 4 1 , 0 1 9 1 , 0 6 9 1 , 0 5 5 1 , 0 0 8 1 , 1 0 2 0 1 0 3 . 1 3

1 , 0 6 5 1 , 0 3 3 1 ,096 1 , 1 0 0 1 , 0 3 3 1 , 1 6 6 1 , 1 3 7 1 , 0 3 4 1 , 2 4 0 0203.06

, 9 1 9 ,930 ,908 ,864 ,890 ,839 ,804 ,844 ,765 0825.05

, 7 3 0 ,640 ,821 , 6 1 7 . ,526 , 7 0 9 ,492 ,394 ,589 0826.02

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Les classeaents des 158 secteurs de l'étude à partir des trois indices aaéliorés ont égaleaent donnés des résultats très siailaires. Si au départ, la position de plusieurs secteurs variait selon l'indice utilisé (IND4, IND8 ou 1ND27), une fois regroupés en quintiles coaae pour la cartographie (voir tableau 4.5.1), seuls des secteurs situés près des frontières changeaient de niveau socio-éconoaique. Par exeaple, le niveau socio-éconoaique "aoyen", issu de l'indice IND4, regroupait les secteurs ayant une valeur entre 0.998 et 1.055, et certains de ces secteurs dont la valeur était près de la frontière supérieure (1.055) se retrouvaient ensuite dans le niveau "aoyen-bas" produit par l'indice IND8.

Ainsi, les différences observées sont peu iaportantes, car elles n'affectent que des secteurs frontaliers pour lesquels le classeaent ne saurait être établi avec certitude.

4.4.5 LE CLASSENENT DES DISTRICTS DE CLSC ET TERRITOIRES DE DSC

Le tableau 4.12.1 illustre le classeaent des différents districts et territoires de la Nontérégie à partir des quatre indices socio-éconoaiques utilisés. La position de chacun a été établie en fonction de l'indice IND8. Pour les autres indices, la valeur obtenue par chacun déteraine sa position socio-éconoaique relative.

Encore ici, les résultats confiraent que des classeaents très siailaires sont obtenus à partir des trois indices aaéliorés. Les deux classeeents tirés des indices IND8 et IND27 sont parfaiteaent identiques, tandis que celui obtenu de l'indice IND4 coapte trois couples de CLSC dont la position est interchangée. Dans les trois cas, les différences entre les classeaents concernent des territoires socio-éconoaiqueaent adjacents ayant des résultats presque identiques. Les couples de CLSC dont il est question sont : les CLSC des Seigneuries et Vallée des Patriotes, les CLSC La Presqu'île et St-Hubert, et enfin, les CLSC Seigneurie de Beauharnois et La Poaaeraie.

L'indice IND8, parce qu'il représente la solution aédiane, a finaleaent été choisi pour établir le classeaent final des 158 secteurs, des 19 districts de CLSC et des 4 territoires de DSC de la Nontérégie. Ces résultats sont présentés dans l'annexe 2.

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TABLEAU 4.12.1

CLASSEMENT19 SELON L'INDICE DE STATUT SOCIO-ÉCONOMIQUE DES DISTRICTS DE CLSC ET TERRITOIRES DE DSC EN MONTÉRÉGIE, 1986

i r RANG CLSC POPULATIOH 1ND4 IND8 IND27 INDSSE IND4 - IND8 - IHDSSE

Saauel de Chaaplain 101 385 ,875 ,816 ,751 2,528 1 1 -Vallée des Patriotes 77 205 ,889 ,825 ,757 2,236 3 2 -des Seigneuries 72 200 ,887 ,829 ,767 3,409 2 3 -Katéri 49 680 •951 ,914 ,874 4,914 4 4 -Chàteauguay 54 325 ,964 ,929 ,891 4,478 5 5 -

V St-Hubert 66 215 ,984 ,957 ,929 5,062 7 6 -La Presqu'île 69 745 ,982 ,968 ,952 5,676 6 7 -

> Longueuil-Est 53 490 1,005 1,007 1,009 5,763 J . 8 -du Richelieu 41 810 1,024 1,033 1,043 6,905 9 9 -

) Longueuil-Ouest 71 925 1,048 1,076 1,108 8,481 10 10 -Vallée des Forts 82 295 1,053 1,080 1,110 7,891 U 11 -du Hâvre 53 540 1,055 1,096 1,142 8,877 12 12 -des Haskoutains 73 250 1,071 1,114 1,161 8,196 13 13 -La Poaaeraie 45 645 1,079 1,120 1,163 8,940 15 ï i -Seigneurie de Beauharnois 53 130 1,076 1,125 1,178 10,443 14 is -La Haute Yaaaska 67 445 1,083 1,134 1,188 9,439 16 16 -Jardin du Québec 20 365 1,085 1,138 1,194 10,000 17 17 -Huntingdon 21 295 1,098 1,157 1,218 10,116 18 18 -La Chenaie 14 180 1,136 1,222 1,315 10,306 19 19 - 18

DSC POPULATION IND4 IND8 IND27 INDSSE Charles LeHoyne 414 895 ,950 ,922 ,892 4,820 1 1 1 Valleyfield 198 495 1,015 1,019 1,024 7,101 2 2 2 Honoré-Hercier 285 620 1,025 1,043 1,062 7,111 3 3 3 Haut-Richelieu 190 115 1,056 1,086 1,117 8,152 4 4

i 4

Hontérégie 1 089 125 1,000 1,000 1,000 6,420

La position des territoires correspond au classeaent selon T'indice IND8. Le rang 1 correspond au rang le plus favorisé.

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L'indice IND8 a égaleaent été retenu pour coaparer les nouveaux classeaents à ceux obtenus de l'indice utilisé à Montréal. Les deux dernières colonnes du tableau 4.12.1 présentent les rangs de chaque territoire de CLSC selon les indices IND8 et INDSSE. Les corrections apportées par l'indice aaélioré sont importantes puisqu'elles concernent 13 des 19 CLSC de la Nontérégie. En particulier, pour les trois CLSC dont la position a changé de plus d'un rang» soit : le CLSC Seigneurie de Beauharnois qui passe de la 19" à la 15" position, le CLSC des Haskoutains de la 11" à la 13" et enfin le CLSC Longueuil-Ouest de la 12" à la 10" position. Hais, plus que la différence entre les deux classeaents, c'est la différence entre les échelles de valeurs que l'on doit reaarquer. Si, coaae nous le supposons, le rapport entre les valeurs de statut socio-éconoaique déteraine le rapport entre les besoins (par exeaple, un secteur deux fois plus défa-vorisé aurait deux fois plus de besoins), les résultats de l'indice aaélioré diffèrent beaucoup de ceux de l'indice INDSSE. Le rapport entre la valeur obtenue pour le plus favorisé et pour le plus défavorisé est de 4,7 pour l'indice INDSSE et de 1,49 seul eaent pour l'indice aaélioré. Cette différence iaportante entre les deux indices sera analysée dans la section suivante qui traite de l'iaportance relative des besoins des districts de CLSC et territoires de DSC.

Finaleaent, l'indice aaélioré possède un autre avantage sur l'indice INDSSE. Le calcul du statut socio-éconoaique d'un district ou d'un territoire à partir du cet indice aaélioré donnera la aêae valeur, qu'il soit fait à partir des résultats de chaque secteur qui forae ce territoire, ou encore directeaent à partir de la répartition de sa population dans les quatre niveaux socio-éconoaiques, coaae on le fait pour un secteur. Ainsi, le statut socio-éconoaique d'un district de CLSC peut se calculer rapideaent sans avoir recours aux résultats de chaque secteur.

4.4.6 L'IMPORTANCE RELATIVE DES BESOINS DES DISTRICTS DE CLSC ET TERRITOIRES DE DSC

Les résultats du tableau 4.13.1 présentent l'iaportance relative des districts de CLSC et territoires de DSC selon la population totale et les différents indices socio-éconoaiques. La répartition est établie en fonction du voluae de population et du statut socio-éconoaique, en prenant l'enseable de la Nontérégie coaae population de référence.

Coaae le laissait voir les résultats précédents, c'est l'indice INDSSE utilisé à Hontréal qui produit les plus grandes différences entre les besoins des districts favorisés et ceux des districts défavorisés. Mêae les résultats de l'indice IND27, qui pourtant accordent 27 fois plus de ressources aux individus défavorisés qu'aux individus favorisés, sont loin de ceux de l'indice INDSSE.

Par exeaple, pour le CLSC très favorisé Saauel de Chaaplain, l'indice INDSSE suggère une diainution de 60,58 * de son iaportance relative en Nontérégie, passant de 9,31 % selon son voluae de population à 3,67 t. Pour ce aêae CLSC, l'indice IND27 indiquait une diainution beaucoup plus faible de 24,92 I, ce qui abaissait son iaportance relative à 6,99 t.

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TABLEAU 4.13.1

IMPORTANCE RELATIVE DES DISTRICTS DE CLSC ET TERRITOIRES DE DSC SELON LA POPULATION TOTALE ET LES INDICES SOCIO-ÉCONOMIQUES'", HONTÉRÉGIE. 1986

CLSC P0PULAT10H EH X INDSSE \ IND4 \ IND8 l IND27 !

Saauel de Chaaplain 101 385 9,31 3,67 8,14 7,60 6,99 Vallée des Patriotes 77 205 7,09 2,47 6,30 5,85 5,36 dés Seigneuries 72 200 6,63 3,52 5,88 5,50 5,09 Katéri 49 680 4,56 3,49 4,34 4,17 3,99 Chàteauguay 54 325 4,99 3,48 4,81 4,63 4,44 St-Hubert 66 215 6,08 4,79 5,98 5,82 5,65 La Presqu'île 69 745 6,40 5,66 6,29 6,20 6,10 Longueuil-Est 53 490 4,91 4,41 4,93 4,94 4,96 du Richelieu 41 810 3,84 4,13 3,93 3,97 4,00 Longueuil-Ouest 71 925 6,60 8,73 6,92 7,11 7,32 Vallée des Forts 82 295 7,56 9,29 7,95 8,16 8,39 du Hâvre 53 540 4,92 6,80 5,19 5,39 5,61 des Haskoutains 73 250 6,73 8,59 7,20 7,49 7,81 La Poaaeraie . 45 645 4,19 5,84 4,52 4,69 4,87 Seigneurie de Beauharnois 53 130 4,88 7,94 5,25 5,49 5,75 La Haute Yaaaska 67 445 6,19 9,11 6,70 7,02 7,36 Jardin du Québec 20 365 1,87 2,91 2,03 2,13 2,23 Huntingdon 21 295 1,96 3,08 2,15 2,26 2,38 La Chenaie 14 180 1,30 2,09 1,48 1,59 1,71

DSC

Charles LeHoyne 414 895 38,09 28,61 36,20 35,14 33,99 Valleyfield 198 495 18,23 20,16 18,49 18,58 18,67 Honoré-Hercier 285 620 26,22 29,05 26,87 27,34 27,85 Haut-Richelieu . 190 115 17,46 22,17 18,43 18,95 19,50

Hontérégie 1 089 125 100,0 100,0 100,0 100,0 100,0

< l > Cette iaportance relative peut contribuer, préférableaent en conjugaison avec d'autres indicateurs, à orienter le processus d'allocation des ressources.

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La progression lente, entre les valeurs obtenues à partir des indices IND4, IN08 et IND27, aontre que pour atteindre des résultats équivalents à ceux de l'indice INDSSE, il faudrait donner aux individus défavorisés un poids beaucoup plus important que celui accordé par l'indice IND27.

Les résultats du tableau 4.14.1 permettent de comparer l'iaportance relative établie selon l'indice INDSSE à celle déterainée uniquement l partir du niveau bas de chaque diaension, sans tenir coapte de la population des autres niveaux.

Parmi les quatre niveaux sociaux ou éconoaiques, le niveau bas possède la variance la plus élevée, c'est donc pour ce niveau que les différences entre les territoires favorisés et défavorisés seront les plus aarquées. Cette façon d'établir l'iaportance relative, basée uniqueaent sur la répartition de la pauvreté, représente la situation extrême.

Avant d'analyser les résultats, prenons un exeaple fictif qui permettra de aieux coaprendre la notion d'iaportance relative des besoins déterainée par les indices socio-éconoaiques. Supposons que la population de la région est constituée de 20 1 d'individus de niveau haut, 30 1 de niveau aoyen-haut, 30 I de niveau aoyen-bas et 20 1 de niveau bas. Supposons que nous avons deux territoires dont la population se répartit comae suit : 10 X de haut, 30 X de moyen-haut, 30 X de aoyen-bas et 30 I de bas pour le preaier territoire, et 25 X de haut, 35 X de aoyen-haut, 30 X de aoyen-bas et 10 X de bas pour l'autre territoire.

Naintenant, découpons ces territoires de la façon suivante ; l*r TERRITOIRE 2" TERRITOIRE RÉGION

NIVEAU PARTIE 1 PARTIE 2 PARTIE 1 PARTIE 2

Haut 0 ! • .10 X 10 1 • 1 5 1 20 1

Hoyen-haut 0 X t 30 X 30 X • 5 1 3 0 1 Hoyen-bas Û x 4 30 t 30 X • 0 1 30 1

Bas 2 0 J • 1 0 J 1 0 J f 0 J , 20 1

Total 20 % 80 X 80-1 ; 20 1 100 1

Population de niveau socio-éconoaique équivalent

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Le preaier territoire est défavorisé car la proportion.de son niveau bas est plus iaportante que celle de la région. Au contraire, le deuxièae territoire est favorisé car les proportions de ses niveaux haut et aoyen-haut sont supérieures à celles de la région. Malgré cette différence, ces territoires sont assez près socio-éçonoaiqueaent puisque 80 X des personnes de chaque territoire appartiennent à des niveaux identiques.

La différence entre les deux territoires est plus ou aoins grande selon le niveau socio-éconoaique. Le niveau aoyen-bas coapte des proportions égales pour les deux territoires, et la différence la plus aarquée se situe au niveau bas où la proportion du preaier territoire est trois fois plus élevée. L'écart obtenue entre les statuts socio-éconoaiques des deux territoires dépendra de ces différences et des poids associés à chacun des niveaux.

»

Si le poids du niveau aoyen-bas est très iaportant, les deux territoires auront des statuts seablables. Par contre, si le poids du niveau bas est important, les territoires seront socio-éconoaiqueaent distants l'un de l'autre. Par exeaple,. l'indice IND27, qui accorde au niveau bas un poids plus iaportant que les indices IND4 et IND8, produira des statuts socio-éconoaiques plus distants.

Ainsi, parai les différentes façons d'établir l'iaportance relative de ces deux territoires, celle qui accorderait l'iaportance relative la plus grande au territoire défavorisé serait basée sur le niveau bas seuleaent et elle établirait une iaportance trois fois plus grande au secteur défavorisé.

Cette façon d'établir l'iaportance relative serait évideiaent très inéquitable puisqu'elle supposerait que les besoins en services des individus du niveau bas sont telleaent plus grands que ceux des autres niveaux qu'il devient inutile de tenir coapte de ces derniers.

Les résultats obtenus d'un tel partage correspondent ainsi à un aaxiaua pour les secteurs les plus défavorisés, dont l'iaportance relative augaente beaucoup en fonction de leur statut socio-éconoaique, et un ainiaua pour les secteurs les plus favorisés pour lesquels l'iaportance relative diainue.

Les résultats de l'indice INDSSE, rapportés au tableau 4.14.1, déaontrent claireaent une tendance â surestiaer les différences entre les besoins des territoires favorisés et ceux des territoires défavorisés car les résultats des 19 CLSC de la Nontérégie ont dépassé les seuils ainsi définis par la répartition delà pauvreté.

Pour aieux coaprendre le problèae lié à l'utilisation de l'indice INDSSE, revenons aux deux territoires de l'exeaple précédent.

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Supposons que chacun des deux territoires soit formé: de secteurs dont la répartition de la population est identique. Ainsi, la valeur de l'indice INDSSE de chaque territoire sera égale à celle des secteurs foraant ce territoire et elle pourra être établie directeaent à partir de son profil de cohabitation. Le profil de cohabitation " — d u preaier territoire correspond à un indice INDSSE de 6, et le profil du deuxièae territoire à un indice INDSSE de 1. Du point de vue de l'indice INDSSE, les individus du secteur favorisé ont donc un poids six fois plus élevé que ceux du secteur défavorisé.

CoBparons aaintenant l'iaportance relative des besoins des deux territoires pour les indices INDSSE et IND27, en supposant que leur population est de 100 habitants. Pour' l'indice INDSSE, il suffit de coaparer les voluaes de population aultipliés par les valeurs de l'indice; soit :

100 X 6 = 600 pour le preaier territoire et 100 X I - 100 pour le second territoire

Ainsi, l'iaportance relative du preaier territoire sera six fois plus élevée que celle du.second, ce qui surpasse le aaxiaua égal à 3, obtenu précédeaaent à partir de la répartition de la pauvreté.

Selon l'indice IND27, il faut coaparer les soaaes des produits entre le voluae de population de chaque niveau et le poids de ces niveaux, soit :

10 X 1 + 30 X 3 « 30 X 9 • 30 X 27 = 1 080 pour le preaier territoire et 25 X I • 35 X 3 • 3 0 X 9 • 10 X 27 = 640 pour le second territoire.

Cette fois, l'iaportance relative du territoire défavorisé sera inférieure au double de celle de l'autre territoire. La grande différence entre les deux résultats s'explique bien aaintenant à partir des calculs précédents. L'indice INDSSE accorde à tous les individus du territoire défavorisé un poids six fois plus élevé qu'à n'iaporte lequel des individus du territoire favorisé, indépendaaaent de leur position socio-éconoaique propre. Au contraire, l'indice IND27 accordera le aêae poids aux individus d'un aêae nivëau socio-éconoaique, indépendaaaent du territoire auquel ils appartiennent.

L'indice INDSSE surestiae donc les différences, entre les secteurs favorisés et défavorisés, parce qu'il attribue la position socio-éconoaique directeaent aux secteurs plutôt qu'aux individus.

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TABLEAU 4.12.1

COMPARAISON ENTRE L'IMPORTANCE RELATIVE ÉTABLIE PAR L'INDICE INDSSE, ET LES SEUILS DÉFINIS PAR LE PARTAGE BASÉ SUR LA RÉPARTITION DE LA PAUVRETÉ.

NONTÉRÉGIE, 1986

CLSC >

INDSSE t !

Vallée des Patriotes 2.47 ainiaua 4,33 l Saauel de Chaaplain 3,67 ainiaua 5,84 1

— Des Seigneuries 3,52 ainiaua 4,34 1 Chàteauguay 3,48 ainiaua 3,92 1

- r Katéri 3.49 ainiaua 3,52 X - r St-Hubert 4,79 ainiaua 5,12 X

La Presqu'île . 5,66 ainiaua 5,84 t ~-^Lonqueui1-Est 4.41. ainiaua 4,98 1

Du Richelieu 4,13 aaxiaua 4,06 X Vallée des Forts 9,29 aaxiaua 8,85 X des Haskoutains 8,59 aaxiaua 8,49 1

^ Longueui1-Ouest 8,73 aaxiaua 7,81 X Du Hâvre 6,80 aaxiaua 6,27 t La Poaaeraie 5,84 aaxiaua 5,16 t La Haute Yaaaska 9,11 aaxiaua 8,09 1 Jardin du Québec 2.91 aaxiaua 2,44 1 Huntingdon 3,08 aaxiaua 2,60 1 La Chenaie 2,09 aaxiaua 1,98 X Seigneurie de Beauharnois 7.94 aaxiaua 6,37 X Nontérégie 100,00 100,0 X

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En ce qui concerne les indices aaéliorés, les résultats du tableau 4.13.1 aontrent très peu d'écart entre les trois. L'iaportance relative de chaque territoire est assez seublable, que l'on accorde 4 fois plus, 8 fois plus ou 27 fois plus de poids aux individus du niveau bas.

Ce résultat surprenant indique que les districts de CLSC de la Hontérégie sont assez rapprochés les uns des autres, du point de vue socio-éconoaique. C'est-à-dire que chaque district coapte une proportion iaportante de sa population pour laquelle la, répartition socio-éconoaique est équivalente à celle des autres districts.

4.5 DÉVELOPPEHEHT

Dans une optique de planification d'allocation des ressources, la préférence pour l'utilisation d'un indice parai les trois (IND4, IND8, 1ND27) ne peut se faire autoaatiqueaent. Ce choix sera plus éclairé s'il est fondé sur une étude subséquente incluant les données20 sur l'utilisation des différents services de santé, ce qui peraettrait de préciser les poids réels et non hypothétiques (H!, U 2, de chacun des quatre niveaux en fonction des services utilisés. Les présents résultats fournissent plutôt, pour chacun des territoires, une gaane de valeurs possibles allant de l'iaportance relative établie par l'indice 1ND4 jusqu'à celle établie par l'indice IND27.

L'analyse détaillée de l'indice INDSSE, utilisé à Hontréal, aura fourni un excellent point de départ et suscité plusieurs réflexions pour nous conduire à l'élaboration d'un indice plus perforaant soit "l'indice aaélioré". Cet indice aaélioré plus siaple et plus efficace aura ais à jour que les districts de CLSC et les territoires de DSC de la Hontérégie sont assez près socio-éconoaiqueaent les uns des autres. Enfin, si l'indice aaélioré ne constitue pas une véritable aesure des besoins de la population, il représente un pas dans la bonne direction et pourrait éventuel1eaent représenter un outil intéressant pour contribuer à orienter le processus d'allocation des ressources tout en tenant coapte des liaites énoncées au paragraphe précédent.

20 Par exeaple Hed-écho et les systèaes d'inforaation des CSS et CLSC.

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ANNEXE 1 DSC - CH VALLEYFIELD

Valleyf eld 261 Chàteauguay 26101 St-Isidore 66780 26101 26101.05 Valleyf eld 261 Chàteauguay 26101 Kahnaaake 66820 26101 26101.06 Valleyf eld 261 Chàteauguay 26101 St-Urbain-Preaier 69300 26101 26101.05 Valleyf eld 261 Chàteauguay 1 26101 Ste-Nartine 69360 26101 26101.04 Valleyf eld 261 Chàteauguay 26101 St-Paul-de-Châteauguay 69400 26101 26101.04 Valleyf eld 261 Chàteauguay 26101 Hercier 69480 26101 26101.03 Valleyf eld 261 Chàteauguay 26101 Lery 69540 26101 26101.02 Valleyf eld 261 Chàteauguay 26101 Chàteauguay 69600 * Valleyf eld . 261 Huntingdon 26102 Havelock 68240 26102 26102.05 Valleyf eld 261 Huntingdon 26102 Franklin . 68300 26102 26102.05 Valleyf eld 261 .Huntingdon 26102 Hinchinbrook 68360 26102 26102.05 Valleyf eld 261 Huntingdon 26102 Elgin 68420 26102 26102.03 Valleyf eld 261 Huntingdon 26102 Huntingdon 68480 26102 26102.02 Valleyf eld 261 Huntingdon 26102 Godaanchester 68540 26102 26102.03 Valleyf eld 261 Huntingdon 26102 Ste-Barbe 68600 26102 26102.03 Valleyf eld 261 Huntingdon 26102 St-Anicet 68660 26102 26102.01 Valleyf eld 261 Huntingdon 26102 Dundee 68720 26102 26102.01 Valleyf eld 261 Huntingdon 26102 St-Régis 68820 26102 26102.07 Valleyf eld 261 Huntingdon 26102 St-Chrysostoae 69180 26102 26102.06 Valleyf eld 261 Huntingdon 26102 St-Jean-Chrysostoae 69240 26102 26102.06 Valleyf eld 261 Huntingdon 26102 Hovick 69660 26102 26102.06 Valleyf eld 261 Huntingdon 26102 Très-St-Sacreaent 69720 26102 26102.06 Valleyf eld 261 Huntingdon 26102 Orastoan 69740 26102 26102.04 Valleyf eld 261 Huntingdon 26102 St-Halachie-D'Orastovn 69780 26102 26102.04

Chàteauguay : 69000 : 800.00, 801.00, 802.00, 804.00, 805.00, 806.00

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Va leyf eld 26 La resqu'île 26103 Pointe-des-Cascades 71120 26103 26103.12 Va leyf éld 26 La 'resqu'île 26103 Les Cèdres 71200 26103 26103.12 Va leyf eld 26 La resqu'île 26103 Côteau-du-Lac 71300 26103 26103.13 Va leyf eld 26 La resqu'île 26103 St-Clet 71350 26103 26103.13 Va leyf eld 26 La resqu'île 26103 CÔteau-Station 71370 26103 26103.09 Va leyf eld 26 La 'resqu'île 26103 CÔteau-Landing 71420 26103 26103.13 Va leyf eld 26 La resqu'île 26103 St-Zotique 71470 26103 26103.11 Va leyf eld 26 La resqu'île 26103 Rivière-Beaudette 71520 26103 26103.09 Va leyf eld 26 La resqu'île 26103 Rivièrè-Beaudette 71570 26103 26103.09 Va leyf eld 26 La resqu'île 26103 St-Polycarpe 71670 26103 26103.10 Va leyf eld 26 La resqu'île 26103 St-Polycarpe 71720 26103 26103.10 Va leyf eld 26 La resqu'île 26103 St-Télesphore 71780 26103 26103.11 Va leyf eld 26 La resqu'île 26103 Notre-Daae-de-1'Ile-Perrot 72130 26103 26103.02 Va leyf eld 26 La resqu'île 26103 L'Ile-Perrot 72150 26103 26103.01 Va leyf eld 26 La resqu'île 26103 Pincourt 72180 26103 26103.05 Va leyf eld 26 La resqu'île 26103 Terrasse-Vaudreuil 72210 26103 26103.05 Va leyf eld 26 La resqu'île 26103 Dorion 72230 26103 26103.04 Va leyf eld 26 La resqu'île 26103 Vaudreuil 72260 26103 26103.03 Va leyf eld 26 La resqu'île 26103 Vaudreuil-sur-le-Lac 72300 26103 26103.03 Va leyf eld 26 La 'resqu'île 26103 L'iïe-Cadieux 72310 26103 26103.03 Va leyf eld 26 La resqu'île 26103 Hudson 72360 26103 26103.06 Va leyf eld 26 La resqu'île 26103 St-Lazare 72400 26103 26103.07 Va leyf eld 26 La resqu'île 26103 Ste-Justine-de-Neuton 72460 26103 26103.10 Va leyf eld 26 La resqu'île 26103 Ste-Harthe 72510 26103 26103.13 Va leyf eld 26 La resqu'île 26103 Très-St-Rédeapteur 72580 26103 26103.08 Va leyf eld 26 La resqu'île 26103 Rigaud 72680 26103 26103.08 Va leyf eld 26 La resqu'île 26103 Ste-Hadel eine-de-Rigaud 72720 26103 26103.08 Va leyf eld 26 La resqu'île 26103 Pointe-Fortune 72780 26103 26103.08 Va leyf eld 26 Sei . de Beauharnois 26104 Haple Grove 70110 26104 26104.03 Va leyf eld 26 Sei • de Beauharnois 26104 Beauharnois 70180 26104 26104.02 Va leyf eld 26 Sèi . de Beauharnois 26104 St-Etienne-de-Beauharnois 70250 26104 26104.03 Va leyf eld 26 Sei . de Beauharnois 26104 St-Louis-de-Gonzague 70320 26104 26104.04 Va leyf eld 26 Sei . de Beauharnois . 26104 St-Stani sias-de-Kostka 70390 26104 26104.04 Va leyf eld 26 Sei i. de Beauharnois 26104 Helocheville 70460 26104 26104.03 Va leyf eld 26 Sei . de Beauharnois 26104 St-Tiiothée 70530 26104 26104.04 Va leyf eld 26 Sei . de Beauharnois 26104 St-Tiaothée 70600 26104 26104.04 Va leyf eld 26 Sei . de Beauharnois 26104 Salaberry-de-Valleyfield 70670 26104 26104.01 Va leyf eld 26 Sei . de Beauharnois 26104 Grande-Ile 70740 26104 26104.04

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DSC - HOPITAL HONORE-HERCIER

Honoré-Herc er 262 du Hâvre 26201 St-David 42380 26201 26201.04 Honoré-Herc er 262 du Hâvre 26201 St-Gérard-Najella 42720 26201 26201.04 Honoré-Herc er 262 du Hâvre 26201 Yaaaska-est 42740 26201 26201.04 Honoré-Herc er 262 du Hâvre ' 26201 Yaaaska 42760 26201 26201.04 Honoré-Herc er 262 du Hâvre 26201 St-Hichel-D'Yaaaska 42780 26201 26201.04 Honoré-Herc eC 262 du Hâvre 26201 Hassueville 50180 26201 26201.05 Honoré-Herc er 262 du Hâvre 26201 St-Aiaé 50200 26201 26201.05 Honoré-Herc er 262 du Hâvre 26201 St-0urs 50320 26201 26201.06 Honoré-Herc er • 262 du Hâvre 26201 St-0urs 50360 26201 26201.06 Honoré-Herc er 262 du Hâvre 26201 St-Roch-de-Richelieu 50400 26201 26201.06 Honoré-Herc er 262 du Hâvre 26201 Ste-Victoire-de-Sorel 50500 26201 26201.05 Honoré-Herc er 262 du Hâvre 26201 St-Robert 50550 26201 26201.05 Honoré-Herc er 262 du Hâvre 26201 Tracy 50600 26201 26201.02 Honoré-Herc er 262 du Hâvre 26201 St-Joseph-de-Sorel 50650 26201 26201.01 Honoré-Herc er 262 du Hâvre 26201 Sorel 50700 26201 26201.01 Honoré-Herc er 262 du Hâvre 26201 St-Pierre-de-Sorel 50750 26201 26201.03 Honoré-Herc er 262 du Hâvre 26201 Ste-Anne-de-Sorel 50780 26201 26201.04 Honoré-Herc er 262 des Haskoutains 26203 St-Valérien-de-Hilton 39780 26203 26203.08 Honoré-Herc er 262 des Haskoutains 26203 St-Pie 40120 26203 26203.05 Honoré-Herc er 262 des Haskoutains 26203 St-Pie 40160 26203 26203.05 Honoré-Herc er 262 des Haskoutains 26203 St-Doainique 40180 26203 26203.06 Honoré-Herc er 262 des Haskoutains 26203 Ste-Rosalie 40220 26203 26203.03 Honoré-Herc er 262 des Haskoutains 26203 Ste-Rosalie 40240 26203 26203.03 Honoré-Herc er 262 des Haskoutains 26203 St-Siaon 40280 26203 26203.07 Honoré-Herc er 262 des Haskoutains 26203 St-Liboire 40300 26203 26203.08 Honoré-Herc er 262 des Haskoutains 26203 St-Liboire 40340 26203 26203.08 Honoré-Herc er 262 des Haskoutains 26203 Ste-Hélène-de-Bagot 40600 26203 26203.08 Honoré-Herc er 262 des Haskoutains 26203 St-Hugues 40750 26203 26203.07 Honoré-Herc er 262 des Haskoutains 26203 St-Harcel-de-Richelieu 50120 26203 26203.07 Honoré-Herc er 262 des Haskoutains 26203 St-Louis 50280 26203 26203.04 Honoré-Herc er 262 dés Haskoutains 26203 St-Daaase 51120 26203 26203.06 Honoré-Herc er 262 des Haskoutains 26203 St-Daaase 51160 26203 26203.06 Honoré-Herc er 262 des Haskoutains 26203 Hotre-Daae-de-St-Hyacinthe 51200 26203 26203.03 Honoré-Herc er 262 des Haskoutains 26203 Ste-Hadeleine 51260 26203 26203.06 Honoré-Herc er . 262 des Haskoutains 26203 Ste-Harie-Hadeleine 51280 26203 26203.06 Honoré-Herc er 262 des Haskoutains 26203 La Présentation 51400 26203 26203.04 Honoré-Herc er 262 des Haskoutains 26203 St-Thoaas-D'aquin 51420 26203 26203.02 Honoré-Herc er 262 des Haskoutains 26203 St-Hyacinthe 51460 26203 26203.01 Honoré-Herc er 262 des Haskoutains 26203 St-Hyacinthe-Le-Confesseur . 51480 26203 26203.03 Honoré-Herc er 262 des Haskoutains 26203 St-Barnabé 51520 26203 26203.04 Honoré-Herc er 262 des Haskoutains 26203 St-Jude 51600 26203 26203.04

iré-P*"- di kout~ :" St-B -H>ar4î" "jd ci ion 262P* ™ 0 3 . 0 '

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Honoré-Hercier Honoré-Hercier Honoré-Hercier Honoré-Hercier Honoré-Hercier Honoré-Hercier Honoré-Hercier Honoré Hercier Honoré-Hercier Honoré-Hercier Honoré-Hercier Honoré-Hercier Honoré-Hercier Honoré-Hercier Honoré-Hercier Honoré-Hercier Honoré-Hercier Honoré-Hercier Honoré-Hercier Honoré-Mercièr Honoré-Hercier Honoré-Hercier Honoré-Hercier Honoré-Hercier Honoré-rHercier Honoré-Hercier Honoré-Hercier Honoré-Hercier Honoré-Hercier Honoré-Hercier Honoré-Hercier Honoré-Hercier Honoré-Hercier Honoré-Hercier Honoré-Hercier

262 Vallée des Patriotes 262 Vallée des Patriotes 262 Vallée des Patriotes 262 Vallée des Patriotes 262 Vallée des Patriotes 262 Vallée des Patriotes 262 Vallée des Patriotes 262 Vallée des Patriotes 262 Vallée des Patriotes .262 Vallée des Patriotes 262 Vallée des Patriotes 262 Vallée des Patriotes 262 Vallée des Patriotes 262 La Chenaie 262 La Chenaie 262 La Chênaie 262 La Chenaie 262 La Chenaie 262 La Chenaie 262 La Chenaie 262 La Chenaie 262 La Chenaie 262 La Chenaie 262 La Haute Yaaaska 262 La Haute Yaaaska 262 La Haute Yaaaska 262 La Haute Yaaaska 262 La Haute Yaaaska 262 La Haute Yaaaska 262 La Haute Yaaaska 262 La Haute Yaaaska 262 La Haute Yaaaska 262 La Haute Yaaaska 262 La Haute Yaaaska 262 La Haute Yaaaska

26204 St-Charles-sur-Richelieu 26204 St-Charles 26204 St-Denis 26204 St-Denis 26204 Otterburn Park 26204 Hont-St-Hilaire 26204 St-Basile-Le-Grand 26204 St-Bruno-de-Hontarville 26204 HcHasterville 26204 Beloeil 26204 St-Hathieu-de-Beloèil 26204 St-Harc-sur-Richelieu 26204 St-Antoine-sur-Richelieu 26205 Béthanie 26205 Roxton Falls 26205 Roxton 26205 Upton 26205 St-Ephrea-D'upton 26205 Acton Vale 26205 St-André-D'acton 26205 Ste-Christine 26205 St-Théodore-D'acton 26205 St-Nazaire-D'acton 26206 Broaont 26206 Waterloo 26206 Harden 26206 Shefford 26206 Granby 26206 St-Alphonse 26206 Granby 26206 Ste-Cécile-de-Hilton 26206 Roxton Pond 26206 Roxton Pond 26206 St-Joachia-de-Shefford 26206 St-Paul-D'Abbotsford

51320 26204 26204.07 51340 26204 26204.07 51700 26204 26204.06 51740 26204 26204.06 52700 26204 26204.05 52780 26204 26204.02 56280 26204 26204.04 56310 26204 26204.03 57110 26204 26204.05 57150 26204 26204.01 57200 26204 26204.07 57480 26204 26204.07 57670 26204 26204.06 39680 26205 26205.02

- 39730 26205 26205.02 39750 26205 26205.02 40360 26205 26205.03 40380 26205 26205.03 40400 26205 26205.01 40440 26205 26205.02 40460 26205 26205.02 40480 26205 26205.03 40520 26205 26205.03 38780 26206 26206.03 39160 26206 26206.06 39180 26206 26206.05 39200 26206 26206.05 39240 26206 26206.01 39260 26206 26206.03 39280 26206 26206.02 39320 26206 26206.04 39340 26206 26206.04 39360 26206 26206.04 39380 26206 26206.04 52200 26206 26206.03

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130

DSC - HOPITAL CHARLES LEHOVNE

Charles LeHoyne 263 des Seigneuries 26301 Boucherville 56750 â . Charles LeHoyne 263 des Seigneuries 26301 Ste-Julie 57280 26301 26301.02 Charles LeHoyne 263 des Seigneuries 26301 Varennes 57320 26301 26301.03 Charles LeHoyne 263 des Seigneuries 26301 St-Aaable 57400 26301 26301.04 Charles LeHoyne 263 des Seigneuries 26301 Verchères 57520 26301 26301.04 Charles LeHoyne ' 263 des Seigneuries 26301 Calixa-Lavallée 57600 26301 26301.05 Charles LeHoyne . 263 des Seigneuries 26301 Contrecoeur 57780 26301 26301.06 Charles LeHoyne '263 Saauel de Chaaplain 26304 Greenfield Park 56450 26304 26304.02 Charles LeHoyne 263 Saauel de Chaaplain . 26304 Leaoyne 56500 26304 26304.03 Charles LeHoyne 263 Saauel de Chaaplain 26304 St-Laabert 56580 26304 26304.04 Charles LeHoyne 263 Saauel de Champlain 26304 Brossard 66380 A . Charles LeHoyne 263 Katéri 26305 St-Hathieu 66200 26305 26305.01 Charles LeHoyne 263 Katéri 26305 St-Philippe 66280 26305 26305.01 Charles LeHoyne 263 Katéri 26305 La Prairie 66300 26305 26305.02 Charles LeHoyne 263 Katéri 26305 Candiac 66420 26305 26305.03 Charles LeHoyne 263 Katéri 26305 Ste-Catherine 66500 26305 26305.04 Charles LeHoyne 263 Katéri 26305 Delson 66600 26305 26305.05 Charles LeNoyne 263 Katéri 26305 St-Constant 66700 26305 26305.06 Charles LeNoyne 263 St-Hubert 26306 St-Hubert 56400 " . Charles LeNoyne 263 Longueuil-est 26307 Longueuil 56650 É . Charles LeNoyne 263 Longueuil-ouest 26308 Longueuil 56650 " .

MUNICIPALITES : CODE : SECTEURS DE RECENSEHENT

Boucherville : 56750" ; 887.01, 887.02, 888.00, 889.01, 889.02, 889.03 Brossard : 66380' : 825.01, 825.02, 825.03, 825.04, 825.05, 826.01, 826.02, 826.03, 826.04, 859.00 St-Hubert : 56400s : 856.00, 857.01, 857.02, 857.03, 857.04, 857.05, 858.01, 858.02, 858.03, 867.00, 868.01, 868.02 Longueuil-est : 56650' : 874.00, 875.00, 876.01, 876.02, 876.03, 877.00, 878.00, 885.00, 886.00 Longueuil-ouest:566504"i 869.00, 870.01, 870.02, 871.01, 871.02, 872.00, 873.01, 873.02, 879.01, 879.02, 880.00, 881.01, 881.02, 882.00, 883.00, 884.01, 884.02

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DSC - HOPITAL DU HAUT-RICHELIEU

Haut-Richel eu 26 La Poaaeraie 26401 Abercorn 38180 26401 26401.05 Haut-Richel eu 26 La Poaaeraie 26401 Sutton 38220 26401 26401.05 Haut-Richel eu 26 La Poaaeraie 26401 Sutton 38280 26401 26401.05 Haut-Richel eu 26 La Poaaeraie 26401 Bol ton-ouest 38400 26401 26401.06 Haut-Richel eu. 26 La Poaaeraie. 26401 Broae 38450 26401 26401.06 Haut-Richel eu 26 La Poaaeraie 26401 Lac Broae 38500 26401 26401.06 Haut-Richel eu 26 La Poaaeraie 26401 East Farnhaa 38600 26401 26401.04 Haut-Richel eu 26 La Poaaeraie 26401 Brighaa 38700 26401 26401.04 Haut-Richel eu 26 La Poaaeraie 26401 L'Ange-Gardien 52120 26401 26401.02 Haut-Richel eu 26 La Poaaeraie 26401 St-Ange-Gardien 52160 26401 26401.02 Haut-Richel eu 26 La Poaaeraie 26401 Frelighsburg 54140 26401 26401.08 Haut-Richel eu 26 La Poaaeraie 26401 Philipsburg 54180 26401 26401.08 Haut-Richel eu 26 Là Poaaeraie 26401 St-Araand-Ouest 54200 26401 26401.08 Haut-Richel eu 26 La Poaaeraie 26401 St-P.-de-Vér.-a-Pike-River 54310 26401 26401.07 Haut-Richel eu 26 La Poaaeraie 26401 Stanbridge, Station 54320 26401 26401.07 Haut-Richel eu 26 La Poaaeraie 26401 Bedford 54360 26401 26401.08 Haut-Richel eu 26 La Poaaeraie 26401 Bedford 54380 26401 26401.08 Haut-Richel eu 26 La Poaaeraie 26401 Stanbridge 54400 26401 26401.07 Haut-Richel eu 26 La Poaaeraie 26401 Dunhaa 54450 26401 26401.04 Haut-Richel eu 26 La Poaaeraie 26401 Covansville 54480 26401 26401.03 Haut-Richel eu 26 La Poaaeraie 26401 St-Ignace-de-Stanbridge 54520 26401 26401.07 Haut-Richel eu 26 La Poaaeraie 26401 Hotre-Daae-de-Stanbridge 54600 26401 26401.07 Haut-Richel eu 26 La Poaaeraie 26401 Ste-Sabine 54700 26401 26401.02 Haut-Richel eu 26 La Poaaeraie 26401 Farnhaa 54750 26401 26401.01 Haut-Richel eu 26 La Poaaeraie 26401 Rainville 54780 26401 26401.02 Haut-Richel eu 26 du Richelieu 26402 St-Césaire 52240 26402 26402.07 Haut-Richel eu 26 du Richelieu 26402 St-Césaire 52280 26402 26402.07 Haut-Richel eu 26 du Richelieu 26402 Ste-Angèle-de-Honnoir 52320 26402 26402.05 Haut-Richel eu 26 du Richelieu 26402 Rougeaont 52360 26402 26402.07 Haut-Richel eu 26 du Richelieu 26402 St-Hichel-de-Rougeoont 52380 26402 26402.07 Haut-Richel eu 26 du Richelieu 26402 Harieville 52400 26402 26402.06 Haut-Richel eu 26 du Richelieu 26402 Ste-Harie-de-Honnoir 52420 26402 26402.05 Haut-Richel eu 26 du Richelieu 26402 Richelieu 52440 26402 26402.03 Haut-Richel eu 26 du Richelieu 26402 Notre-Daae-de-Bon-Secours 52480 26402 26402.03 Haut-Richel eu 26 du Richelieu 26402 St-Mathias-sur-Richelieu 52550 26402 26402.04 Haut-Richel eu 26 du Richelieu 26402 St-Jean-Baptiste 52600 26402 26402.04 Haut-Richel eu 26 du Richelieu 26402 Chaably 56120 26402 26402.01 Haut-Richel eu 26 du Richelieu 26402 Carignan 56200 26402 26402.02

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Haut-R chel eu 264 Jardin du Québec Haut-R chel eu 264 Jardin du Québec Haut-R chel eu 264 Jardin du Québec Haut-R chel eu 264 Jardin du Québec Haut-R chel eu 264 Jardin du Québec Haut-R chel eu 264 Jardin du Québec Haut-R chel eu 264 Jardin (lu Québec Haut-R chel eu 264 Jardin du Québec Haut-R chel eu 264 Jardin du Québec Haut-R chel eu 264 Jardin du Québec Haut-R chel eu 264 Jardin du Québec Haut-R chel eu 264 Vallée des Forts Haut-R chel eu 264 Vallée des Forts Haut-R chel eu 264 Vallée des Forts Haut-R chel eu 264 Vallée des Forts Haut-R chel eu 264 Vallée des Forts Haut-R chel eu 264 Vallée des Forts Haut-R chel eu 264 Vallée des Forts Haut-R chel eu 264 Vallée des Forts Haut-R chel eu 264 Vallée dés Forts Haut-R chel eu - 264 Vallée des Forts Haut-R chel eu 264 Vallée des Forts Haut-R chel eu 264 Vallée dés Forts Haut-R chel eu 264 Vallée des Forts Haut-R chel eu 264 Vallée des Forts Haut-R chel eu 264 Vallée des Forts Haut-R chel eu. 264 Vallée des Forts Haut-R chel eu 264 Vallée des Forts Haut-R chel eu 264 Vallée des Forts Haut-R chel eu 264 Vallée des Forts Haut-R chel eu 264 Vallée des Forts Haut-R chel eu 264 Vallée des Forts Haut-R chel eu 264 Vallée des Forts Haut-R chel eu 264 Vallée des Forts

26405 St-Bernard-de-Lacolle 26405 St-Jacques-Le-Hineur 26405 Napierville 26405 St-Cyprien-de-Napierville 26405 St-Patrice-de-Sherrington 26405 St-Edouard 26405 St-Nichel 26405 St-Réai 26405 Heaaingford 26405 Heaaingford 26405 Ste-Clot.-de-Châteauguay 26406 St-Sébastien 26406 Henryville 26406 Henryville 26406 Ste-Anne-de-Sabrevois 26406 St-Alexandre 26406 St-Alexandre 26406 Ste-Brigide-01Ibervil1e 26406 Hont-St-Grégoire 26406 St-6régoire-Le-Grand 26406 Iberville 26406 St-Athanase 26406 Venise-en-Québec 26406 Clarencevillè 26406 St-6eor.-de-Clarencevi11e 26406 Noyan 26406 Lacolle 26406 Hotre-Daae-du-Hont-Carael 26406 St-Valentin 26406 St-Paul-de-LMle-Aux-Noix 26406 St-Blaise 26406 St-Jean-sur-Richelieu 26406 L'Acadie 26406 St-Luc

55200 26405 26405.04 66120 26405 26405.03 67200 26405 26405.03 67300 26405 26405.03 67400 26405 26405.04 67500 26405 26405.02 67600 26405 26405.02 67700 26405 26405.01 68120 26405 26405.04 68180 26405 26405.04 69120 26405 26405.02 53120 26406 26406.07 53200 26406 26406.09 53280 26406 26406.09 53320 26406 26406.07 53400 26406 26406.07 53480 26406 26406.07 53510 26406 26406.05 53550 26406 26406.05 53600 26406 26406.05 53700 26406 26406.04 53780 26406 26406.06 54220 26406 26406.09 54240 26406 26406.09 54260 26406 26406.09 54280 26406 26406.09 55120 26406 26406.08 55180 26406 26406.08 55300 26406 26406.08 55380 26406 26406.08 55450 26406 26406.03 55550 26406 26406.03 55650 26406 26406.03 55750 26406 26406.02

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133

ANNEXE 2

Le classeaent des secteurs et des districts de CLSC et territoires de DSC selon l'indice socio-éconoaique 1ND8. Nontérégie, 1986

DSC CLSC SECTEUR POPULATION W 8 IKttft I H 8 S

Valleyfield Chàteauguay

Huntingdon

La Presqu'île

0804*00 5 630 ,875 ,846 ,904 0801,00 6 820 ,884 ,842 ,926 0806.00 7 835 ,887 ,799 , 9 7 4 0 1 0 1 . 0 3 7 260 ,897 , 8 1 2 ,983 0805.00 7 240 , 9 1 2 , 8 7 0 ,954 0800.00 7 070 ,925 ,883 ,967 0 1 0 1 . 0 2 2 315 ,935 , 8 7 1 ,999 0802.00 3 270 1 , 0 2 5 ,985 1 , 0 6 5 0 1 0 1 . 0 4 3 465 1 , 0 5 9 1 , 0 3 3 . 1 ,084 0101.05 3 420 1 ,083 1 , 0 6 9 1 , 0 9 7 TOTAL 54 325 ,929 , 8 7 8 . ,980

0102.03 3 225 1 , 0 9 7 1 , 1 6 0 1 , 0 3 3 0102.05 4 605 1 , 1 2 6 1 , 1 5 3 1 , 0 9 8 0102.04 360 1 , 1 5 2 1 , 1 8 9 1 , 1 1 5 0102.06 4 425 1 , 1 6 8 1 , 1 5 9 1 , 1 7 7 0 1 0 2 . 0 1 2 460 1 , 1 8 6 1 , 2 2 3 1 , 1 4 9 0102.02 2 920 1 , 2 3 6 * 1 , 2 4 9 1 , 2 2 4 TOTAL 21 295 1 , 1 5 7 1 , 1 8 3 1 , 1 3 1

0103.06 4 425 , 7 8 3 ,864 , 7 0 1 0103.02 4 330 ,820 , 7 7 5 ,864 0103.07 5 060 ,831 , 7 2 4 ,938 0103.05 10 785 ,863 , 8 2 1 ,904 0103.03 9 040 ,897 ,882 , 9 1 2 0103.04 5 465 ,994 1 , 0 0 1 , 9 8 7 0 1 0 3 . 1 2 3 960 1 ,035 1 , 0 3 0 1 , 0 4 0 0 1 0 3 . 1 3 7 150 1 , 0 4 4 1 , 0 1 9 1 , 0 6 9 0 1 0 3 . 0 1 6 585 1 , 0 7 5 1 , 0 8 6 1 , 0 6 5 0103.09 1 910 1 , 1 2 8 1 , 1 0 9 1 , 1 4 7 0103.08 5 810 1 , 1 3 3 1 , 1 5 5 1 , 1 1 1 0 1 0 3 . 1 1 2 800 1 , 1 3 3 1 , 1 7 4 1 , 0 9 2 0 1 0 3 . 1 0 2 425 1 , 1 8 5 1 , 2 3 5 1 , 1 3 6 TOTAL 69 745 ,968 ,957 ,978

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DSC

Valleyfield

CISC

Seigneurie de Beauharnois

Valleyfield

Honoré-Nercier du Hâvre

des Haskoutains

Vallée des Patriotes

La Chenaie

SECTEUR POPULATION W 8 lira IND8S

0104.04 13 705 1,030 ,995 1,066 0104.03 4 945 1,042 1,000 1,084 0104.02 6 525 1,130 1,143 1,117 0104.05 27 955 1,184 1,235 1,133 TOTAL' 53 130 1,125 1,140 1,109

TOTAL 198 495 1,019 1,009 1,030

0201.03 5 095 ,963 ,952 ,974 0201.02 12 540 ,976 1,004 ,948 0201.04 5 700 1,087 1,080 . 1,095 0201.05 5 195 1,137 1,123 1,150 0201.06 3 220 1,173 1,206 1,141 0201.01 21 790 1,176 1,248 1,105 TOTAL 53 540 1.096 1,130 1,061

0203.02 3 005 ,986 ,915 1,056 0203.03 6 700 1,007 ,904 i.iio 0203.06 7 800 1,100 1,033 1,166 0203.05 3 980 1,122 1,087 1,157 0203.09 38 610 1,127 1,179 1,074 0203;08 5 175 1,138 1,140 1,135 0203.04 4 910 1,179 1,175 1,183 0203.07 3 070 1,199 1,211 1,186 TOTAL 73 250 1,114 1,121 1,107 0204.03 23 100 ,701 ,666 ,737 0204.02 10 580 ,816 ,820 ,813 0204.04 8 850 ,824 .772 ,876 0204.01 17 955 ,873 ,857 ,890 0204.05 8 240 ,874 , ,864 ,884 0204.07 4 880 ,931 ,855 1,008 0204.06 3 600 1,158 1,180 1,135 TOTAL 77 205 ,825 ,801 ,850

0205.01 4 335 1,208 1,220 1,197 0205.03 4 295 1,210 1,183 1,238 0205.02 5 550 1,242% 1,269 1,215 TOTAL 14 180 1.222 % 1,228 1,216

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DSC CLSC

Honoré-Hercier

Honoré-Hercier

Haut-Richelieu

La Haute Yaaaska

La Poaaeraie

du Richelieu

Jardin du Québec

SECTEUR POPUJTIOl W 8 IHD88 IND8S

0206.02 8 150 >973 ,895 1,051 0206.03 7 180 1,045 1,045 1,045 0206.05 3 665 1,143 1,139 1,148 0206.07 38 500 1,154 1,208 1,100 0206.04 5 680 1,224 - 1,213 1,236 0206.06 4 270 1,276-» 1,335 1,218 TOTAL 67 445 1,134 1,158 1,109

TOTAL 285 620 1,043 1,050 1,035 0401.06 5 365 1,022 1,092 ,951 0401.04 5 705 1,044 1,044 1,045 0401.02 4 390 1,055 ,978 1,131 0401.03 U 605 1,140 1,193 1,087 0401.07 3 455 1,159 1,137 1,181 0401.08 5 820 1,162 1,227 1,096 0401.05 3 195 1,162 1,290 1,033 0401.01 6 110 1,201 1,217 1,166 TOTAL 45 645 1.120 1,152 1,088

0402.01 12 860 ,937 ,940 ,933 0402.02 4 780 ,958 ,903 1,013 0402.03 3 235 1,006 ,983 1,029 0402.04 5 775 1,080 1,033 1,128 0402.05 3 460 1,081 ,980 1,181 0402.07 6 790 1,140 1,132 1,148 0402.06 4,910 1,141 1,131 1,151 TOTAL 41 810 1,033 1,009 1,058

0405.03 4 920 1,085 1,078 1,093 0405.01 5 285 1,126 1,065 1,186 0405.04 5 810 1,161 1,156 •1,167 0405.02 4 350 1,181 1,128 1,233 TOTAL 20 365 1,138 1,108 1,168

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DSC CLSC

Haut-Richelieu Vallée des Forts

Haut-Richelieu Charles LeHoyne des Seigneuries

Saauel de Chaaplain

SECTEUR rauiTioa W 8 IID8R IND8S

0406.02 10 965 ,939 , 9 1 0 ,968 0406.03 6 045 , 9 7 2 ,958 ,986 0406.05 3 965 1 , 0 6 3 1 , 0 3 3 1 , 0 9 4 0406.06 5 685 1 , 0 7 2 1 , 0 7 3 1 , 0 7 2 0406.10 34 740 1 , 1 0 6 1 , 1 9 0 1 , 0 2 1 0406.04 8 545 1 , 1 2 1 U 6 3 1 , 0 8 0 0406.08 4 315 1 , 1 4 5 1 , 1 5 4 1 , 1 3 5 0406.07 4 300 1 , 1 4 6 1 , 1 3 3 1 , 1 6 0 0406.09 3 735 1 , 2 1 6 1 , 2 7 7 1 , 1 5 5 TOTAL 82 295 1 , 0 8 0 1 , 1 1 6 1 , 0 4 4

TOTAL 190 1 1 5 1 , 0 8 6 1 , 1 0 0 1 , 0 7 1

0888.00 4 315 , 6 2 1 . 5 1 3 , 7 2 9 0887.02 5 900 ,622 , 5 3 7 , 7 0 7 0 8 8 7 . 0 1 9 505 ,662 ,626 ,698 0889.02 2 930 , 7 4 6 , 6 7 1 , 8 2 1 0889.03 5 200 , 7 7 1 , 7 1 2 ,829 0301.02 15 505 ,805 , 7 2 8 , 8 8 1 0301.03 10 480 , 8 3 7 ,769 ,905 0301.06 5 565 1 , 0 3 3 1 , 0 0 5 1 , 0 6 2 0889.01 3 270 1 , 0 5 0 1 , 1 2 2 ,978 0301.04 9 530 1 , 1 1 4 1 , 0 8 2 1 , 1 4 5 TOTAL 72 200 ,829 . 7 7 4 ,884

0826.03 7 360 ,586 ,484 ,688 0826.02 5 305 , 6 1 7 ,526 , 7 0 9 0826.01 7 685 , 7 0 2 ,686 , 7 1 7 0825.01 6 515 , 7 2 9 ,660 ,798 0826.04 5 985 , 7 3 8 , 7 1 7 . , 7 5 9 0304.04 20 045 , 7 4 6 - , 8 1 2 ,680 0825.02 4 790 , 8 1 2 • , 8 1 2 , 8 1 2 0825.04 5 865 ,832 ,823 , 8 4 1 0825.05 5 430 ,864 ,890 ,839 0304.02 . 18 280 ,926 ,944 ,909 0825.03 5 940 ,938 ,940 ,936

.0859.00 2 555 1 , 1 2 2 1 , 0 5 0 1 , 1 9 4 0304.03 5 630 1 , 2 1 1 1 , 3 0 5 1 , 1 1 6 TOTAL 1 0 1 385 , 8 1 6 , 8 1 8 , 8 1 5

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DSC asc SECTE»

Charles LeHoyne Katéri 0305.03 0305.06 0305.05 0305.04 0305.02 0305.01 TOTAL

St-Hubert . 0858.03 0857.03 0858.01 0857.05 0857.04 0857.01 0856.00 0857.02 0868.01 0858.02 0868.02 0867.00 TOTAL

Longueuil-Est 0876.02 0885.00 0876.03 0886.00 0877.00 0875.00 0874.00 0878.00 0876.01 TOTAL

POPULATION

9 090 12 505 4 995 7 020

11 060 5 010

49 680 6 265 8 105 5 630 5 400 5 580 4 935 2 125 4 875 7 355 4 560 6 090 5 295 66 215 9 435 3 845 5 665 4 875 7 030 5 825 6 100 5 950 4 765

53 490

M D 8 IMD8R IH8S

,661 ,592 ,730 ,925 ,818 1,031 ,967 ,880 1,053 ,983 ,921 1,045 ,991 ,959 1,023

1,032 .973 1,091 .914 ,844 ,985 ,789 ,680 ,898 ,838 ,784 ,891 ,894 .794 ,994 ,896 ,813 ,979 ,916 ,861 .971 ,960 .915 1,006 ,960 ,982 ,939 ,963 ,898 1,029 ,986 ,980 ,991 ,989 ,949 1,029

1,170 1,170 1,170 1,191 1,240 1,142 .957 .914 1,001 ,813 ,746 ,880 .915 1,055 ,776 ,960 1,006 .915 ,960 ,970 .951 .977 1,027 ,927

1,061 1,154 ,968 1,147 1,206 1,087 1,158 1,237 1,080 1,176— 1,301 1,050 1,007 1,054 ,959

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DSC asc SECIEUR

Charles LeHoyne

Charles LeHoyne

Longueuil-Ouest 0869.00 0871.02 0884.01 0879.02 0884.02 0870.02 0880.00 0883.00 0870.01 0871.01 0873.02 0882.00 0872.00 0881.01 0873.01 0879.01 0881.02 TOTAL

TOTAL

POPULATIOI

3 360 2 520 2 185 4 425 7 630 2 800 4 780 2 815 4 795 4 595 5 175 3 040 6 835 4 080 5 160 3 565 4 165 71 925

414 895

U D 8

,799 ,868 ,905 ,966

1,028 -1,048 1,051 1,056 1,064 1,113 1,139 1,142 1,148 1,169 1,175 1,177 1,215 1,076

,922

1088

,704 ,801

1,050 1,079 1,130 1,109 1,139 1,138 1,149 1,142 1,227 1,205 1,197 1,264 1,270 1,238 1,285 1,144

,916

IND8S

,894 ,936 ,760 ,854 ,926 ,986 ,962 ,973 ,980

1,085 1,051 1,080 1,098 1,074 1,081 1,115 1,144 1,009

,929

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139

AHHEXE 3

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ANNEXE 3

CHARTE POUR L'ACTION VISANT LA SANTÉ POUR TOUS D'ICI L'AN 2000 ET AU-DELA

PROMOTION DE LA SANTÉ

La proaotion dé la santé est le processus qui confère aux populations d'assurer un plus grand contrôle sur leur propre santé» et d'aaéliorer celle-ci. Cette déaarche relève d'un concept définissant la "santé" coaae la aesure dans laquelle un groupe ou un individu peut d'une part, réaliser ses aabitions et satisfaire ses besoins et, d'autre part, évoluer avec le ail ieu ou s'adapter à celui-ci. La santé est donc perçue coaae une ressource de la vie quotidienne, et non coaae le but de la vie; il s'agit d'un concept positif aettant en valeur les ressources sociales et individuelles; ainsi que les capacités physiques. Ainsi donc, la proaotion de la santé ne relève pas seuleaent du secteur sanitaire : elle dépasse les aodes de vie sains pour viser le bien-être.

Conditions préalables à la santé

Les conditions et ressources préalables sont, en aatière de santé : la paix, un abri, de la nourriture et un revenu. Toute aaélioration du niveau de santé est nécessaireaent solidement ancrée dans ces éléaents de base.

Promouvoir l'idée

Une bonne santé est une ressource majeure pour le progrès social, éconoaique et individuel, tout en constituant un aspect iaportant de la qualité de la vie. Les facteurs politiques, éconoaiques, sociaux, culturels, environneaentaux, coaportementaux et biologiques peuvent tous intervenir en faveur ou au détriaent de la santé. La déaarche de proaotion de la santé tente de rendre ces conditions favorables par le biais de la proaotion des idées.

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Conférer les aoyens

/

La proaotion de la santé vise l'égalité en aatière de santé. Ses interventions ont pour but de réduire les écarts actuels caractérisant l'état de santé, et d'offrir à tous les individus les mêmes ressources et possibilités pour réaliser pleinement leur potentiel santé. Cela coaprend une solide fondation dans un •ilieu apportant son soutien, l'inforaation, les aptitudes et les possibilités peraettant de faire des choix sains. Les gens ne peuvent réaliser leur potentiel de santé optiaal s'ils ne prennent pas en charge les éléaents qui déterainent leur état de santé. En outre, cela doit s'appliquer égaleaent aux hoaaes et aux feaaes.

Servir de médiateur

Seul, le secteur sanitaire ne saurait offrir ces conditions préalables et ces perspectives favorables à la santé. Fait encore plus important, la promotion de la santé exige l'action concertée de tous les intervenants t les gouverneaents, le secteur de la santé et les doaaines sociaux et éconoaiques connexes, les organismes bénévoles, les autorités régionales et locales, l'industrie et les aédias. Les gens de tous ailieux interviennent en tant qu'individus, faailles et couunautés. Les groupements professionnels et sociaux, tout coaae les personnels de santé, sont particulièreaent responsables de la aédiation entre les intérêts divergents, en faveur de la santé.

Les programmes et stratégies de promotion de la santé doivent être adaptés aux besoins et possibilités locaux des pays et régions et prendre en coapte les divers systèmes sociaux, culturels et éconoaiques.

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L'INTERVENTION EN PRONOTION DE LA SANTÉ SIGNIFIE QUE L'ON DOIT t

Élaborer une politique publique saine

La proaotion de la santé va bien au-delà des soins. Elle inscrit la santé à l'ordre du jour des responsables politiques des divers secteurs en les éclairant sur les conséquences que leurs décisions peuvent avoir sur la santé, et en leur faisant adaettre leur responsabilité à cet égard.

Une politique de proaotion de la santé coabine des aéthodes différentes aais coapléaentaires, et notaaaent : la législation, les aesures fiscales et sociales favorisant une plus forte égalité. L'action coaaune peraet d'offrir des biens et services plus sains et aoins dangereux, des services publics favorisant davantage la santé, et des ailieux plus hygiéniques et plus plaisants.

La politique de proaotion de la santé suppose l'identification des obstacles gênant l'adoption des politiques publiques saines dans les secteurs non sanitaires, ainsi que la déteraination des solutions. Le but doit être de rendre les choix sains les plus faciles pour les auteurs des politiques égaleaent.

Créer dès ailieux favorables

Nos sociétés sont coaplexes et interreliées, et l'on ne peut séparer la santé des autres objectifs.

Le lien qui unit de façon inextricable les individus et leur ail ieu constitue la base d'une approche socio-écologique de la santé. Le grand principe directeur aenant le aonde, les régions, les nations et les coaaunautés est le besoin d'encourager les soins autuels de veiller les uns sur les autres, de nos coaaunautés et de notre ail ieu naturel. Il faut attirer l'attention sur la conservation des ressources naturelles en tant que responsabilité aondiale.

Note : Charte éaise en noveabre 1986 à Ottaaa à l'occasion de la preaière conférence internationale pour la proaotion de la santé.

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AMKEXE 4

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ANNEXE 4

PRESTATAIRES DE L'AIDE SOCIALE

CLSC DE LA MONTÉRÉGIE

S w w SMhOqua Canotfo 1 «M. HSSS. IJM. UMSII. tattou 44M033t t, 1 9 9 9 . bsCfeloltotfMtf* tttt CMTOGIttPME MRS-URBMOSAIKM

C A R T E 3 . 1

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PRESTATAIRES DE L'AIDE SOCIALE

MUNICIPALITÉS DE LA MONTÉRÉGIE

cwnoawMS WRS-ujwmsatwn

C A R T E 3 . 2

A

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TAUX D'INOCCUPATION CLSC DE LA MONTÉRÉGIE

POPULATION DE 15 ANS ET PLUS

e n p o u r c e n t a g e d e 3 6 . 1 à 3 7 . 9 d e 3 8 a 4-1 . 6 d e 4-1 ."7 â 4 - 5 . 9 d e 4 - 6 ô S 1 . S U V A L

MONTRÉAL

S o m e S t a M w C o m * 1 M * . MS3S. »JZ9. DSC la U o n t M « t e 1 BOT

CARTOGRAPHE MRS-URBAMSAHON

1

C A R T E A . 1

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TAUX D'INOCCUPATION MUNICIPALITÉS DE LA MONTÉRÉGIE

POPULATION DE 15 ANS ET PLUS

p o u r c e n t a g e

I I d e 2 6 a 3 5 . 9

d e 3 6 a 4 1 . 6

H d e A-1 . "7 a 5 4 - . 9

d e 5 5 a 6 5 nd: données non disponibles

i see. ims. use, ose ie «ww*eii i m C M T D C W H C tmS-URBAMSATtON

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FAMILLES MONOPARENTALES CLSC DE LA MONTÉRÉGIE

/ FAMILLES AVEC ENFANTS

C A R T E 5 . 1

CUTTOORAmE MRS-URBANISAT! ON

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FAMILLES MONOPARENTALES MUNICIPALITÉS DE LA MONTÉRÉGIE

/ FAMILLES AVEC ENFANTS

p o u r - G e r i t a ^ e

d a 2 . I ù 3 S . <4-nd: données non disponibles rp

Sowcc SMMqoa Canota 1M6, MS3, fJ3 B. DSC tfa k» tloRtirétfe 1 S» CWTOCRAPWt MRS-URSAMSMION

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PERSONNES DANS LES UNITÉS FAMILIALES À FAIBLE REVENU

CLSC DE LA MONTÉRÉGIE

C A R T E 6.. 1

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PERSONNES DANS LES UNITÉS FAMILIALES À FAIBLE REVENU

MUNICIPALITÉS DE LA MONTÉRÉGIE

C A R T E 6 . 2

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N 5 9 3 3

L e d u c , F r a r i c i r i e _

C o n n a i s s a n c e d e l a p o p u l a t i o n d e l a M o n t é r é g i e ; l a d é f a v o r i s a t i o n s o c i o - é c o n o m i q u e r e l a t i v e d e s d i s t r i c t s d e C L S C d e la_ M o n t é r é g i e 1 9 S E

M 5933

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»

D a n s la m ê m e série; La défa prisai ion socio-économique refaltve lies d rai t ici 5 ds C L S C de la Mantérégie, 198Ê Reçue it do données du recensement canadien, 1986. C L S C / D S C / C S S S Recueil de données d u recensement canadien, 1986. M U NIC t P ALITÉ/CLSC f D S C / C S S S . (19 recueils, un par C L S C de [a.Montêragie). Allas. Pincipaux indicateurs do défavorisai ion en Mamèrégie. MUNICIPALITÉS et C L S C , 19A6 et 19B9. Leg caractéristiques scKMo-dêmcKjrapniques d9S bénéficiaires ds l aide sociale.

Département de sanlé communautaire du Centre hospttaHer d e Valleyfield 110, Chemin Larocque Valleyfield. (Quebec) J6T 4Afi Tél;: (514) 371-0313 Cofiti-pltiiii m resimalion grnpfiiqm rie i* pwgf couverture; Centre d » iessources èaucnl^p'i du Cenlf» hpiprtalmi UflHttyliofd

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