data.over-blog-kiwi.comdata.over-blog-kiwi.com/0/52/04/47/201303/ob_b4572c... · Web viewDe par sa...

15
MINISTÈRE DE L'ENSEIGNEMENT RÉPUBLIQUE DE CÔTE D'IVOIRE SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE Union - Discipline – Travail SCIENTIFIQUE UNIVERSITÉ ALASSANE OUATTARA Année académique 2012-2013 DEPARTEMENT D’HISTOIRE U.F.R. CMS NIVEAU : L1 THEME DE L’EXPOSE : Présenté par : Enseignant GROUPE TD 7-8: groupe n°6 Dr MBRAH

Transcript of data.over-blog-kiwi.comdata.over-blog-kiwi.com/0/52/04/47/201303/ob_b4572c... · Web viewDe par sa...

MINISTÈRE DE L'ENSEIGNEMENT RÉPUBLIQUE DE CÔTE D'IVOIRE

SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE Union - Discipline – Travail SCIENTIFIQUE

UNIVERSITÉ ALASSANE OUATTARA Année académique 2012-2013DEPARTEMENT D’HISTOIRE U.F.R. CMS NIVEAU : L1

THEME DE L’EXPOSE:

Présenté par : Enseignant

GROUPE TD 7-8: groupe n°6 Dr MBRAH

- SORO Donassongui Benjamin 2010000181- SILUE Nahou 2010000387- OAUTTARA Digata 2010001902- OYOU.Aka Jean –Luc 2010000953

SOMMAIRE

INTRODUCTION

I- LES FONDEMENTS NATURELS ET LES ORIGINES DU ROYAUME DE

KONG

1- Le cadre géographique

2- Le cadre humain

3- Les origines du royaume de Kong et l’acquisition du pouvoir pas Sékou

Ouattara

II- L’EMPIRE DE KONG

1- fortification du pouvoir

2- L’extension du royaume de Kong

a- Zan Bakari soumet le pays lobi

b- La soumission de nombreuses régions

3- Le pouvoir étendu du souverain et sa cour factieuse

a- Des pouvoirs étendus

b- Une cour fastueuse

4- Le gouvernement de Sékou Ouattara et le déclin de l’empire

CONCLUSION

BIBLIOGRAPHIE

ANNEXE

INTRODUCTION

L’histoire de la Cote d4ivoire part de la préhistoire jusqu’au contact avec l’occident au XIXème siècle. Avant la colonisation, la Cote d’Ivoire en tant qu’entité n’existait pas. Mais au plan politique on note l’existence de nombreux Etats. La Cote d’Ivoire précoloniale avait donc connue plusieurs organisations qui se regroupaient en trois (03) régimes ou systèmes notamment la monarchie. Ce système politique qui aussi le fait des populations malinké instaure un Etat centralisé avec un pouvoir fort. C’est le cas des monarchies islamisées qui, en s’installant dans le Nord-est de l’actuelle Cote d’Ivoire remplace les communautés autonomes par le règne de la royauté. Le roi est ainsi le seul détenteur du pouvoir politique militaire et judiciaire. Le royaume de Kong est l’un des deux royaumes les plus importants qu’avaient fondé les Malinkés. C’est sous le règne de Sékou Ouattara au XVIIIème siècle que ce royaume atteint son apogée et était resté puissant jusqu’au début du XIXème siècle. Que doit-on alors retenir de l’histoire du royaume de Kong ?

Il s’agit ici, d’exposer sur l’empire de Kong sous Sékou Ouattara. Mais bien avant nous montrerons les fondements naturels et les origines de ce royaume.

I- LES FONDEMENTS NATURELS ET LES ORIGINES DU ROYAUME DE KONG

Le royaume de Kong est l’un des plus anciens ATTENTION ! royaumes que l’Afrique de l’Ouest a connu. De par sa position entre le haut Bandama et la Comoé, Kong bénéficie du drainage des deux grands fleuves de la Côte d’ivoire. L’histoire de cette région étant étroitement liée à la migration des Mandés les vallées de ces cours d’eaux constituaient non seulement des passages obligés, des courants migratoires qui ont peuplé une grande partie de l’actuelle Côte d’ivoire. Cette zone constituera un brasage de divers peuples et de civilisations. La générosité de la nature l’avez-vous montré ? a été un atout majeur du peuplement ancien du nord et au nord-est de la Côte d’ivoire. Le développement de Kong voit le jour à l’aube du XIème siècle grâce à son site et sa situation privilégié. Les contacts culturels religieux, commerciaux et humains avec le Maghreb et l’Egypte des pharaons ont constitués des atouts. En fait il existe un lien étroit entre le développement extraordinaire du nord-est de la Côte d’ivoire et sa géographie. De quoi parlez-vous là ?

1- Le cadre géographique

Kong occupe une position centrale par rapport aux zones de productions de noix de cola, aux régions aurifères lobi, Baoulé, Anno, et l’actuel Ghana. Cette position fait de la ville de Kong un débouché naturel des richesses du Sahara et celle de l’interfluve Bandama-Comoé. Le relief de cette zone fleuve, dans l’ensemble modeste, est favorable à son développement. A l’exception de quelques accidents les terres sont planes. Les plateaux, largement ondulés, ont une longueur de 15 000 à 3 000 m une hauteurs de 60 m et une altitude de 300 à 340 m. ces plateaux sont donc monotones. Un tel cadre est favorable à l’expansion, à la formation des grands ensembles politiques et aux commerces à longues distances. A ces éléments qu’offre la nature il faut ajouter pour finir qu’un réseau hydrographique interminable draine cette région. Toutes ces faveurs de la nature, permettent l’existence de ressources végétales favorables à l’implantation des premières populations.

2- Le cadre humain

L’analyse du cadre humain laisse voir l’existence des populations anciennes. L’implantation de nombreuses populations dans le nord-est de l’actuelle Côte d’ivoire s’explique par l’existence de nombreux cours d’eaux et des essences végétales alimentaires. S’agissant des populations anciennement installées dans la population de Kong, l’existence des Falafala, des Myoro, des Nabé et des Gben est à noter. Les Falafala, laborieux paysans, s’attachent à la terre et détestent la guerre. Le nom de ce peuple désignerait les noirs de couleur rougeâtre. Ce qui pourrait s’expliquer par le fait que Kong constitue un excellent carrefour, une zone de brasage entre Arabe, berbères et populations noirs du XIème siècle. Les Myoro, eux, caractérisés par leur générosité et leur honnêteté serrait proches parents des Falafala. Ils ont pour activité principale la chasse qu’ils pratiquent avec beaucoup d’amour et de professionnalisme. Ils sont également guérisseurs. Concernant les deux derniers peuples, les Nabé classés dans le groupe des Mandé, serrait une fraction des Senoufo du Nord Est. Les Gben, pour leur part, se réclameraient d’une fraction des Senoufo de Banfora dans l’actuel Burkina Faso. Ils sont de grands extracteurs d’or, cultivateurs et auxiliaires de riches commerçants de Kong. Ces populations anciennes sont tous gagnés par le commerce de l’or et de la cola.

A ces peuples anciens s’ajoute les peuples issues des mouvements migratoires des Mandés. L’histoire de Kong est de donc étroitement liée à l’expansion des Mandés. Le mouvement de ces populations en direction nord-sud a eu des conséquences démographiques et politiques sans précédent. Les Traoré et les Ouattara qui régnés sur le royaume plus tard sont de ces nouveaux venues. Le haut Niger et les pays Haoussa serrait les principaux foyers de dispersion. Les nouveau venu ont eu de grande répercutions sur le quotidien des populations anciennes. Le terme Dioula renvoi à l’ensemble des populations d’origine Mandé pratiquant le commerce et l’Islam. Cette expansion Mandé a brisée les barrières ethniques et favorisé la naissance de nouveaux peuples. Les Mandé-Dioula.

3- Les origines du royaume de Kong et l’acquisition du pouvoir pas Sékou Ouattara

L’histoire du royaume de Kong est connue grace à l’ancienneté du site et aux données archéologiques. La naissance de cet Etat, habité par des peuples ancêtres des Senoufo, remonte au XIème siècle. Le développement du premier village s’est fait grace au commerce des Ligbi, à la diffusion de l’Islam et l’expansion Mandé. La création du royaume a été faite à la fin du XVème siècle par Bokary un chef traditionnel du clan des Traoré qui a régné de 1495 à 1590. La question d’insécurité conduit à la naissance d’une fédération des Etat de Kong. Plus tard, au milieu du XVIIème siècle des conflits politico-religieux mettent aux prises les animistes et les musulmans de Kong. Suite à ses conflits, Issa Traoré, animiste donc opposé à l’islam, prend le pouvoir en 1660. En 1710, les animistes perdent le pouvoir en faveur des musulmans sous l’impulsion de Shaykh Umar qui prend plus tard le nom de Sékou Ouattara car issu de la dynastie passée des Traoré. Originaire du pays mandé, Sékou Ouattara donne le nom de Kpon – Gènè à l’empire. C’est sous impulsion que le royaume atteint son apogée. Il est le principal artisan de la fondation de l’Etat de Kong et le point de départ d’un empire dit des Ouattara.

II- L’EMPIRE DE KONG 1- La fortification du pouvoir

Lorsque que Sékou Ouattara conquiert le pouvoir avec l’appui des milieux musulmans et des hommes d’affaires, la masse de la population attachée à la terre refuse son autorité et organise sa et là des îlots de résistance. Il décide de les briser et de soumettre le pays par la force. Mais des réformes importantes doivent être au préalable accomplies au sein de l’armée. Ainsi les sunangi, soldat, deviennent des combattants aux services du commerce et de l’islam. Des captifs de guerre sont enrôlé sous l’appellation des Diouladyon (esclave des dioulas). Ils reçoivent une solide formation militaire et constituerons plus tard le corps des fantassins de l’armée de Kong. L’accès de la cavalerie, réservé aux fils des chefs village ou de terre, est démocratisé et autorisé à la fois aux fils des paysans, de commerçant et aux Diouladyon. Au sein de l’armée, Sékou ne s’intéresse pas aux origines sociales des individus. Pour lui l’armée est un creuset ou de se côtoyer les princes, les fils de paysans et les esclaves. Seule le mérite personnel des individus est pris en compte. L’armée devient ainsi un moyen d’ascension sociale et beaucoup d’esclaves peuvent accéder au grade de chef d’armée.

Le roi de Kong s’occupe de très près de la vie de ses soldat et de vétérans de guerre. Ils leurs distribuent des terres mises en valeurs par des esclaves, leurs fournit gratuitement des chevaux, des armes et des vêtements. Pour récompenser les guerriers et les plus courageux, Sékou offre des bracelets de cuivres, pratiquant ainsi le culte du tyèfariya (la bravoure). Grace à ces faveurs et gratifications, le roi de Kong dispose d’une armée puissante, organisée, dynamique et disciplinée lui permettant de pacifier le pays et de conquérir d’autres territoires.

2- L’extension du royaume de Kong

a- Zan Bakari soumet le pays lobi

La conquête du pays lobi est faite par l’un des fils de Sékou, Zan Bakari, à la tête d’une armée régulière de 3 000 guerriers dont 500 cavaliers. De nombreux villages voisins se soumettent et lui payent des tributs. Un an après son installation à Loto-Loropeni (1716-1717) il fait expédier à son père de milliers d’esclaves, fruit des razzias organisées dans le pays. La présence de Zan Bakari à Loto-Loropeni permet aux marchands de Kong d’avoir accès aux marchés de l’or lobi. Elle assure égalemen,t la sécurité d’un nouvel axe, celui de Kong-Bouna- Bobo par Loto. L’Etat de Sékou vient de s’agrandir vers le nord-est.

Le succès de Zan Bakari le grise. Il veut étendre son influence sur une région plus vaste. Il convoite les mines d’or du Pourra et ambitionne de contrôler la production et la route de l’or du lobi. Mais il ne réussit pas à soumettre les populations aurifères et au cours d’un combat il est grièvement blessé par une flèche empoisonnée.

Agonisant, Zan Bakari meurt sur le chemin du retour à Kofolon, non loin de Nassian. Il est enterré à Kong lors de grandioses cérémonies pour faire régner l’ordre et assurer la sécurité des commerçants à travers le lobi, une partie de l’armée de Zan Bakari demeure à Loto. Grace à la sécurité qui règne sur les routes de l’est, les relations commerciales entre Kong et le pays lobi deviennent plus étroites.

b- La soumission de nombreuses régions

La conquete de la région de Bobo-Dioulasso et du Kénédougou est confié à Famanghan et à Bamba. Durant les campagnes de 1715 à 1720 ils soumettent une mosaïques : Kamono, Dogosyè, Tyéfo, Vigé, Nyniégè, Dafing, Samo,etc. les conquerants ne se contente pas de prélever des tributs sur les peuples soumis, ils exigent que les princes envoient leurs enfant à la cour royale de Kong au moment ou une partie des troupes de Sékou se dirigent vers le nord et le nord-est sous le commandement de Zan Bakari, Famnghan et Bamba, deux colones sont expédiés vers les pays forestiers du sud. L’une conduite par Mori Maghari et l’autre pas Kumbi. Mori Maghari conquiert le Djimini, le Djamala et atteint le pays de l’Anno, riche en or et en colatier. Les populations de l’Anno reconnaissent l’autorité du roi de Kong, acceptent de payer chaque année une tribut en or et en noix de cola et d’envoyer en otages quelques princes à la cour de Sékou à Kong. La conquête de l’Anno favorise donc l’installation de nombreuses colonies Dioula le long des voies commerciales du sud. Pour la première fois, le souverain de Kong entre en contacte avec le monde Akan.

Quant à Kumbi, il conquiert le Gyama dont Bondoukou est la capitale. Bondoukou, débouché de l’or et des noix de cola de l’Anno, est également le départ et l’aboutissement des caravanes qui relient la côte à l’Etat de Kong. Il permet aux négociants de Kong de se procurer les marchandises Européennes.

En définitive, vers 1720, Sékou Ouattara jette les bases de son immense empire. Son autorité s’étend sur l’Anno et le Gyama au sud, sur le pays lobi à l’Est, sur les régions de Bobo-Dioulasso et du Kénedougou au nord.(voir annexe)

3- Le pouvoir étendu du souverain et sa cour factieuse a- Des pouvoirs étendus

Le roi de Kong est un souverain absolu ayant droit de vie et de mort sur ces sujets. Sa personne et sacrée et nulle n’a le droit de s’adresser directement à lui. Chef suprême des armées il procède aux nominations des Kèlètigui. Les décisions judiciaires sont sans appel. Point de départ et point d’aboutissement de tous ce qui regarde la vie de l’Etat. Sékou délègue certains de ces pouvoirs, les moins importants, à ces frères ou à ses fils.

b- Une cour fastueuse

La cour royale est bien organisée. Le souverain établit une étiquette minutieuse. il prend place sur son trône recouvert de coussins brodés d’or derrière deux femmes tenant chacune une cuvette de bronze rempli d’or. Devant lui est assi le griot, ou Dyéli, et de part et d’autre de celui-ci prennent place les membres de la famille royale, les gouverneurs militaires et les notable de la cour. Derrière le souverain se tient sa garde personnel du roi composé d’une centaine d’hommes. A sa droite siège le Dioula –mansa, conseiller du roi, sorte de premier ministre, à sa gauche le Dougoutigti et sa suite. L’assistance est tout au fond. Le roi écoute les doléances soumissent par l’intermédiaire de son griot, tranche les litiges et écoute les rapports des gouverneurs millitaires sur la situation politique. Lorsque le roi le roi s’élève, le griot chante ces louanges et le tam-tam royal est frappé trois (03) fois pour annoncer la fin de l’audience. Le roi est servit par de nombreux esclaves principalement les prises de guerres. Les razzias constituent la dernière source d’approvisionnement des esclaves.

4- Le gouvernement de Sékou Ouattara et le déclin de l’empire

Sur le plan administratif Sékou Ouattara gouverne en s’appuyant sur trois (03) principaux conseils : le Dougoutiya, le Dyéma ou grande assemblée et le Barola conseil spécial crée par Sékou pour seconder le Dyéma.

Pour faire régner la paix à l’intérieur du royaume, Sékou divise le pays en trois grandes provinces dirigées par ses fils. Lorsqu’il meurt en 1745 Sékou Ouattara laisse derrière lui un royaume puissant, un empire dont il ne contrôle pas parfaitement la deuxième composante, l’Etat de Bobo-Dioulasso placé sous l’autorité de Famagan. En effet des querelles de successions opposent ces frères à ses fils, entrainant la désorganisation de l’empire. De petits principautés furent crées, et accentuèrent la division née de la scission entre Bobo-Dioulasso et le Kpon–Gènè . Dès le début du XIXème siècle la dynastie des Ouattara a vécue. Le pouvoir de fait revient aux marabout notamment aux lignées des Sanogo. Tout en gardant son importance commerciale Kong entra dans un déclin jusqu'à sa destruction le 18 mai 1897 par les Sofas de Samory

CONCLUSION

En définitive, il ressort de notre étude que le royaume de Kong est né depuis le XIème siècle. Parlez-vous de la ville de Kong ou du royaume de Kong ? Son développement s’est vu favoriser par la générosité de la nature et sa position stratégique en Afrique de l’Ouest. La région de Kong dont l’histoire est étroitement liée à la migration des mandé avec des populations autochtones. Cet Etat a connu des règne à diverses fortunes jusqu’au XVIIIème siècle. Mais, c’est à partir de 1710, sous le règne de Sékou Ouattara qu’il connait un essor considérable et atteint son apogée en 1738. La puissance se l’empire cadre avec le règne de ce souverain. Suite à sa mort en 1745, l’empire connait un déclin progressif lié à des conflits de successions jusqu'à son invasion en 1887 par les Sofas de Samory.

BIBLIOGRAPHIE

Henriette Diabaté, mémorial de la Côte d’Ivoire, tome1, 1987, édition Ami Abidjan

Jean Noel Loucou, histoire de la Côte d’Ivoire, 1984, CEDA Abidjan Niamkey Georges Kodjo , le royaume de Kong , des origines à 1986 Site internet : [email protected] ceci n’est pas un site mais un

courriel

La bibliographie est acceptable bien qu’étant pauvre. Vous avez obtenu une somme d’informations capitales pour réaliser votre exposé. En revanche, il est à déplorer la présence abondante de fautes grammaticales et orthographiques qui nuisent tant à votre travail. Par ailleurs, votre plan est mal bâti, ci dénote d’une mauvaise organisation. Il est à noter une confusion entre le royaume et l’empire de Kong. Il aurait été judicieux de montrer les conditions d’avènement du royaume de Kong, son organisation politique, sociale et économique.

14/20

Vous auriez pu trouver une meilleure carte comme illustration.

ANNEXE