Dans les coulisses de la cuisine centrale · 2008. 10. 15. · dique mais efﬁcace.Les ......

Présentation des lignes 8 et 9, p4

Présentation du Kick moto-club, p 11

Un mois d’août sous surveillance, p2

Présentation des lignes 8 et 9, p4

Présentation du Kick moto-club, p 11

Un mois d’août sous surveillance, p2

Visite dans la galerie de la mer, p6

Visite dans la galerie de la mer, p6

Dans les coulisses

de la cuisine centrale

Dans les coulisses

de la cuisine centrale

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incendies rentrée chasse

SAMEDI 22 SEPTEMBREYourgui !Le forum des associations sera l’occa-sion pour le service culturel de démarrerla saison avec un spectacle de rue où mu-siciens, danseurs et conteurs inviteronttrès largement le public à participer à lafête (voir détail en page 13).

Rando cycloRandonnée offrant trois possibilités decircuits organisée par le CLES, en VTTou vélo de route, départ 7h30, stade Sa-vine. Renseignements au 04 42 51 48 08.

MARDI 25 SEPTEMBREConférenceEn partenariat avec la Ligue pour la pro-tection des oiseaux, La Médiathèque pro-pose une conférence-diapo sur les oiseauxde Provence, à 18h30.

MERCREDI 26 SEPTEMBREContesDans le cadre du mois sur le Mexique àLa Médiathèque, Laurent Daycard feradécouvrir ce pays au public à travers defantastiques histoires. Séances à 10h30et 14h30. Réservations à la bibliothèquejeunesse, 04 42 51 15 57.

JEUDI 27 SEPTEMBREConseil municipalSéance publique à 18h à l’hôtel de ville.

VENDREDI 28 SEPTEMBREConcertMariachi Quetzal proposera un extrait deson répertoire à 18h à La Médiathèque,dans une ambiance purement mexicai-ne.

SAMEDI 29 SEPTEMBREFoire La Saint-Michel sera fêtée comme le veutla tradition sur le boulevard Carnot. Ani-maux de la ferme et producteurs locauxseront présents de 10h à 18h. (Voir dé-tail en page 5).

DIMANCHE 30 SEPTEMBRELe cheval en fêteGrâce à l’Office de Tourisme et au ranch club Pénélope, le cheval et le po-ney seront mis à l’honneur dans la ville,de 10h à 18h (détail en page 5).

VENDREDI 5 OCTOBREConcert JazzLa Marmite Infernale regroupe 16 mu-siciens. Autour du jazz, enthousiasme,fête, jeu collectif ne font qu’un. Ils seproduiront à 20h30 au cinéma 3 Casino.Réservations au service culturel, 04 42 65 77 00.

On a eu chaud !Gardanne, été 2001. Si on a eu l’impression au mois de juillet que la si-tuation en matière d’incendies était plutôt calme, les choses ont bien évo-lué depuis le mois d’août. Les pompiers du centre de secours de

Gardanne, parfois secon-dés par les moyens aé-riens sont intervenus sur32 feux. «Au total, ce sontneuf hectares qui sont par-tis en fumée, nous révèle lecapitaine Inès. Le plus im-portant s’est déclaré auLangarié le 26 août dernier.Les collines du Cativel n’ontpas été épargnées puisquenous avons dû intervenir sixfois sur ce secteur. » Et lasaison est loin d’être ter-minée. Le Mistral associé à

la sécheresse du sol tiennent les pompiers en alerte. Actuellement, ils sontencore 600 sur le terrain, dans tout le département.

Chasse, l’ouverture fait faux bond

Gardanne, le 9 septembre. Les chasseurs auraient dû effectuer leur ren-trée le deuxième dimanche de septembre. La situation météorologique nel’a pas voulu ainsi. En effet, le Mistral souffle sur la Provence depuis plu-sieurs jours rendant dangereuses les promenades en forêt. Le préfet adonc pris un arrêté interdisant tout accès dans les zones boisées, jusqu’ànouvel ordre. Malgré leur déception, les chasseurs ont majoritairementrespecté cette décision. «Notre société de chasse, souligne son présidentM.Giordano, compte près de 400 adhérents. J’espère que tous auront com-pris que ces mesures avaient été prises pour leur sécurité. » Roger Meï, poursa part, avait émis des réserves sur le bien fondé de ces mesures, les chas-seurs ayant un rôle de protection et de surveillance de la forêt intérieure.Les responsables des sociétés de chasse ont fait leur possible afin d’éviterles débordements, conscients qu’ils ne pourront empêcher très longtempsl’accès dans les bois, malgré les arrêtés.

Pré-rentrée studieuse pour les 6e

Service Jeunesse, du 27 au 31 août. Une cinquantaine d’enfants ont pré-paré leur rentrée en classe de sixième grâce à une initiative du servicemunicipal de la jeunesse. Un groupe a suivi ce stage sur place, tandisqu’un autre a été basé à Château-Pitty. Dans chacun de ces groupes, les fu-turs collégiens ont encore été divisés en deux : le matin, pendant que lespremiers étaient en sortie (visite de l’Écomusée, du musée de la mine, dela Médiathèque, d’un collège, de la caserne des pompiers...), les autrestravaillaient sur des logiciels informatiques de révision et en atelier d’écri-ture autour du PetitPrince. L’après-midi, lesrôles étaient inversés.Comme l’expliqueRadouane, animateur auservice jeunesse, «ce sta-ge a beaucoup de succès.Le but de ce projet est defaire réviser quelques ac-quis de CM2 de façon lu-dique mais efficace. Lesvacances, c’est sacré !»

ag

en

da

énergies n0161 - du 20 septembre au 4 octobre 2001

actualités2

A Gardanne, 9 hectares sont partis en fumée.Photo : JP. Guitard

Les révisions sont faites à l’aidede l’informatique.

Photo : T. Rostang

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associations guide manifestation 3énergies n0161 - du 20 septembre au 4 octobre 2001

actualités

80 associations à votre rencontreCours de la République et Forbin, samedi 22 septembre. Cette année, le fo-rum des associations qui se tiendra de 14hà 18h, connaîtra une nouvelle formule. Pourcommencer, il s’étendra sur le cours de laRépublique et sur le cours Forbin. Il seraconstitué de quatre espaces regroupantchacun les associations sportives, cultu-relles, caritatives et citoyennes, ces der-nières faisant leur entrée au forum(syndicats, comités de quartiers, associa-tions diverses). Une occasion annuelleunique de découvrir tout ce qui existedans sa commune, le fonctionnement desclubs, d’assister à des démonstrations, dediscuter en direct avec les responsables et les adhé-rents. La municipalité tiendra un stand dans lequel se-ront présentés certains projets (maison de retraite,contrat éducatif local, bornes interactives et site inter-net, futures zones d’entreprises, charte pour l’environ-nement...). La nouvelle édition du guide pratique seraprésentée et distribuée dans le courant de l’après-midi.Au cours de cette journée, les gagnants du concours surles gestes citoyens organisé par votre journal Énergiesseront tirés au sort et pourront ainsi visiter Paris, leFuturoscope ou la Corse.La saison culturelle débutera ce même jour avec unspectacle de rue à 16 heures. Des musiciens, danseurset conteurs venus d’un pays lointain transformeront lecentre ville (lire page 13). Une rentrée en fanfare.

Les actions pour l’emploicontinuentPéage de La Barque, le 4 septembre. Alors qu’unedélégation de représentants CGT de diverses entre-prises du département (Mine, AOM, Nestlé, Atmel...)était reçue à Bercy par des proches collaborateurs deLaurent Fabius et Christian Pierret pour présenter la si-tuation économique de la région, une manifestation de

soutien était mise en place durant toute la matinée aupéage de la Barque, permettant ainsi aux automobilistesde voyager gratuitement. Comme l’explique MichelFilippi, délégué syndical CGT à la mine, « l’emploi etl’avenir de nos industries restent notre souci majeur.Depuis des années, on nous fait des promesses qui nesont pas toujours tenues. Il y a encore quelques mois, onmisait tout sur la micro-électronique. Lorsqu’on constatel’évolution de ce secteur économique aujourd’hui, onpeut se poser des questions et être en droit d’attendredes réponses concrètes. » Lors de cette entrevue, le gou-vernement a donc confirmé la création d’un sixièmegroupe à la Centrale pour renforcer le pôle énergé-tique de la SNET, la mise en place d’une commission decontrôle des fonds publics et a affirmé qu’aucune déci-sion n’avait été prise en ce qui concerne l’ennoyage dela mine. Nous reviendrons plus en détail sur les débou-chés de cette rencontre dans un prochain numéro.

Le nouveau guide pratiqueest arrivé

cours de la République, Samedi 22 septembre. Leguide pratique de la ville a récemment été l’objet d’une

remise à jour. Il constitue un outil in-dispensable de consultation sur toutce qui concerne la vie de la communeavec ses numéros d’urgence, les asso-ciations, le secteur médical, social, lestransports, le logement, la scolarité, ladéchetterie... Des renseignements surles démarches administratives y figu-rent également. Distribué lors du fo-rum des associations du 22septembre, il sera disponible gratui-tement dans les lieux publics passécette date. N’oubliez pas qu’il existeaussi d’autres moyens d’obtenir desrenseignements, en passant par le siteinternet de la ville (www.ville-gardan-ne.fr), ou en consultant les bornesInteractives mises à votre dispositionà la mairie, à la Médiathèque et au bu-reau de poste de Biver.

La micro-électronique n’a pas répondu aux attentes

en terme d’emplois.

Forum des associations : nouvelle formule.

Photos : T. Rostang

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4énergies n0161 - du 20 septembre au 4 octobre 2001

quartiers salon auto Interbus jardin

Interbus : deux lignes pour Payannet et ValabreLa ligne 8 mise en service depuis un an par le syndicat de transports Inter-bus ne connaît pas la fréquentation prévue. Certains l’attendaient pourtantdepuis des années. Au départ de la gare routière, avec une moyenne de sixrotations par jour, elle dessert le quartier Saint-André, les Prés, le centrecommercial Champion, le petit chemin d’Aix, Chabanu, Saint-Estève, lehameau du Payannet, la Zone Industrielle La Palun, le Ribas, la cité cen-

trale, l’avenue Sainte-Victoire, le boulevardde la République, le lycée professionnel et larue Jules-Ferry. Elle rend déjà service aux ha-bitants de la zone de Payannet qui veulent serendre en centre-ville mais pourrait être beau-coup plus utilisée. «Avant que notre quartiersoit desservi, explique une riveraine âgée de70 ans, je me rendais quasiment chaque jouren ville en cyclomoteur. Aujourd’hui, je medéplace en bus, c’est quand même bien pluspratique mais j’ai l’impression que les rive-rains n’en profitent pas assez. » Une impres-sion confirmée puisqu’en une année, 1 700passages ont été enregistrés. Il existe également une ligne 9 qui effectuecinq fois par jour un parcours s’étendant duparc de Valabre au quartier Jean de Bouc etdesservant le CIRCOSC, le Hameau de Va-

labre, le lycée agricole, la gare routière, le boulevard de la République,l’avenue de Nice et la Zone industrielle de La Palun.

A l’école de la forêt

Si les projets pédagogiques ne manquent pas dans nos écoles, il en est unqui sort un peu de l’ordinaire. En effet, l’équipe enseignante du primairede Fontvenelle envisage de créer un jardin botanique dans le périmètre del’école, sur un terrain récemment déboisé. Comme l’explique M. Dumas,le directeur, «nous n’en sommes qu’au balbutiement puisque nous amé-nageons actuellement le terrain afin qu’il puisse être utilisable. Dans unsecond temps, nous planterons diverses essences qui permettront à tousles enfants de l’école d’étudier les végétaux, les insectes, leur évolutionsuivant les saisons et de participer à la vie de ce jardin en y apportant lessoins nécessaires. » L’objectif de ce projet, qui s’étend sur plusieurs an-nées et qui implique de nombreux partenaires est de faire naître un véri-table sentier botanique de l’école de Fontvenelle jusqu’au lycée agricolede Valabre, ouvert au public. De plus amples renseignements sont dispo-nibles sur le site Internet de l’école, à la rubrique projet : http://ecprim.font-venelle.free.fr

Passion moteur,passion GardanneOrganisé par l’association des commerçantsde la ville qui regroupe plus de 100 adhé-rents, le salon de l’automobile s’est tenusur le cours de la République les 11, 12 et13 septembre. Pour une fois, si plusieursdizaines de véhicules se trouvaient garéssur le trottoir, ce n’était pas par manque decivisme. Neuf concessionnaires et des ac-cessoiristes locaux étaient présents. Pourles clients, ce type de rencontre est une op-portunité puisque quasiment toutes lesmarques sont présentées en un lieu unique.Une animation sonore a également été miseen place pour rendre au centre-ville son dy-namisme que l’on connait davantage au mo-ment des fêtes de fin d’années. Les organisateursde ce salon ont parallèlement organisé unetombola où l’on pouvait gagner des bonsd’achat dans les commerces. Pour clôturerl’animation, un défilé de 2CV du clubd’Aubagne a attiré les curieux, certainsavaient d’ailleurs un petit air nostalgique.

Deux lignes mises en servicepour faciliter les déplacements

vers le centre-ville. Profitez-en !

Photos : T. Rostang

Coup d’envoi pour Passion Gardanne.

L’INSTITUT DE FORMATION ET DE RE-CHERCHE POUR L’ACCÈS AU DROIT

(IFRAD) organise une consultation juri-dique au CCAS, square Deleuil, le deuxiè-me et quatrième mercredi du mois de 9h à12h. Prochaine permanence le 26 sep-tembre.Renseignements au 04 42 65 79 10.

FRANCE TÉLÉCOM informe ses abonnésque depuis quelques temps, certains sont

démarchés à domicile par des vendeurs sedisant mandatés par cette entreprise.Sachez que France Télécom ne fait aucunedémarche à domicile. Soyez donc prudentet exigez la présentation de la carte profes-sionnelle du vendeur pour vérifier sonidentité.

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quartiers

La foire de la Saint-Michel se déroulera pourla troisième année consécutive sur le bou-levard Carnot, de 10h à 17h. Gardanne re-trouvera ainsi ses racines puisqu’au débutdu siècle, bestiaux et animaux de la fermese retrouvaient à cette même place. La so-ciété ayant quelque peu évolué depuis, n’yvenez pas dans l’idée de repartir avec unâne ou un mouton. « L’objectif, expliqueJérôme Sainati qui participe à l’organisa-tion de la manifestation au service du dé-veloppement économique, c’est un peu derenouer avec notre passé tout en proposantune animation sur le bas du cours. Nous in-viterons les écoles à venir visiter la foire. »Les enfants pourront découvrir poules, la-pins, dindes, canards, moutons, chèvres,ânes ou encore chevaux, deux fermes pé-dagogiques, le travail du maréchal-ferrantet des jeux liés au thème de cette journéeproposés par la Ludothèque Puzzle. Les plusgrands pourront profiter librement de l’oc-

casion pour discuter avec les producteurslocaux et régionaux (vin, miel, charcuterie,biscuits, huile d’olive, fromages...) et la tren-taine d’artisans présents (sculptures sur bois,verre soufflé, poteries, céramiques et autresobjets de décoration).Le dimanche 30 septembre, c’est le chevalqui sera mis à l’honneur grâce à une fêtedevenue traditionnelle organisée par l’Officede Tourisme et le ranch club Pénélope, avecla participation des centres équestres locaux.Au programme, baptême à poney pour lesenfants dès 10h devant la mairie et sur l’es-planade du collège Gabriel-Peri. A 14h30,une grande Cavalcade partira de la gare etremontera tout le Cours jusqu’à Saint-Rochavant de regagner le collège où se déroule-ra un grand spectacle à 15h (jeux améri-cains, montée espagnole, numéros d’équilibre,carrousel, sauts d’obstacles ...).

C.N.

Un forum en quatre dimensions

Traditionnellement le Fo-rum des associations sonne l’heu-re de la rentrée associative. Chacunen profite pour découvrir de nou-velles activités, ou renouer lescontacts pour une nouvelle an-née.

Au fil des ans l’intérêt detous pour cette manifestation nese dément pas. Nous avons sou-haité cette année lui donner uneautre dimension en l’élargissantà de nouvelles structures. Afin quechacun puisse s’y retrouver faci-lement le forum sera organisé en4 espaces (sport, citoyenneté, cul-ture et solidarité). Ainsi, l’ensembledes intervenants du secteur asso-ciatif pourront présenter leurs ac-tivités, populariser leur action.

Après le Forum nous tire-rons les conclusions de cette in-novation, et nous serons très attentifsà vos remarques. La Ville quant àelle présentera ses projets et sesservices à la population dans unstand où élus et techniciens ré-pondront à vos questions.

Enfin, en novembre prochainà l’occasion du centenaire de laloi 1901 nous aurons l’occasion derendre hommage aux bénévolesqui font vivre la diversité de cetissu associatif.

Bon Forum à tous !

Roger MeïDéputé-maire

éd

ito

Le week-end des 29 et 30 septembre transformera la ville enune grande campagne, avec la foire de la Saint-Michel, ses artisans et ses animaux de la ferme le samedi et la fête du cheval et du poney le lendemain.

Chèvres, moutons,poules, canards, ânes

et lapins réunis autour de la St-Michel.

Photo : JC. Trojani

Chèvres, moutons,poules, canards, ânes

et lapins réunis autour de la St-Michel.

Photo : JC. Trojani

LES APRÈS-MIDI DES TOUT-PETITS (0-3 ans) reprennent à la PMI (173 Bd Pont de Péton) le vendredi après-midide 14h à 16h30. Tél. 04 42 58 39 29.

L’OFFICE DE TOURISME ORGANISE une visite guidée de la ville le samedi 6 octobre.Le rendez-vous est fixé à 14h au 31, Bd Carnot. Renseignements au 04 42 51 02 73.

LE CENTRE COMMUNAL D’ACTION SOCIALE informe tous les habitants qui fêtent leur 65e anniversaire en2001 qu’ils pourront bénéficier du colis de Noël et des repas organisés par la ville.S’adresser au CCAS, 1 square Deleuil avant le 31 octobre prochain, munis de vos cartes d’identité et d’un justificatif de domicile. Tél : 04 42 65 79 10.

artisans chevaux foire

De la ferme aux centres équestres

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plirait les ouvrages miniers situés sous lagalerie, et se stabiliserait là. On estime qu’ilfaudrait entre six et dix ans pour que l’eaumonte jusqu’à la galerie, c’est-à-dire en-

viron au niveau de la mer. Tout cequi serait entre la surface etla galerie, c’est-à-dire les plusanciennes exploitations, ne se-

rait pas noyé. Boucher la gale-rie de la mer poserait des problèmes,

car dans ce cas l’eau remonterait et s’éva-cuerait en surface par les puits existants oupar les rivières. Or, si l’eau est stockéequelques temps dans le sous-sol au lieud’être évacuée à la mer, elle se charge ethydroxyde de fer et peut devenir rouge.»Autre argument qui plaide pour le maintiende la galerie : «si on ne la bouche pas, onest toujours à temps de changer d’avis plustard. C’est réversible. » En revanche, lais-ser monter l’eau jusqu’à environ 250 mètresde la surface condamnerait le puits Mo-randat (voir encadré). «Le maintenir à seccoûterait très cher, et il n’est pas sûr queça soit faisable techniquement, » argumen-te Jean-Claude Lazariewicz, directeur d’ex-ploitation. C’est la DRIRE, c’est-à-direl’État, qui prendra une décision après queles Houillères aient remis leurs proposi-tions, d’ici mi-2003. Les collectivités lo-cales seront elles aussi consultées et devrontdonner leur avis.

Bruno Colombari

Construite entre 1890 et 1906, la galerie de la mer relie sur 15 kilomètres le puits Biver et le quartier de la Madrague, à Marseille. C’est un site décisif dans les projets d’ennoyage de la mine.

Chaque année depuis prèsd’un siècle, elle évacue en-viron six millions de mètrescubes d’eau douce dans laMéditerranée, à hauteur duport de la Madrague. La ga-lerie de la mer est faite pourça: éviter que l’eau envahisseles travaux miniers et rendeleur exploitation impossible.Jusqu’en 1952, elle achemi-nait aussi dans des wagon-nets du charbon qui servait àl’industrie marseillaise (sa-vons, huile, briques, sucre).Il reste encore des vestigesde cette époque : sur près dedeux kilomètres, des rails etdes traverses surplombent lecanal d’évacuation de l’eau.Une odeur de mélasse indiqueque l’on passe sous la Géné-rale sucrière. Plus loin, la ga-lerie devient une étuve : la Somedith, seul client de la mine avec lacentrale thermique, y fait passer son réseau de chaleur. Plus loin enco-re, un portail verrouillé indique que l’on entre dans le domaine minier.L’eau suinte des parois parfois en brique, parfois en cuvelage d’acier,parfois encore en rocher brut creusé à la dynamite. Par en-droits, des jets d’eau sous pression jaillissent de la roche,prouvant à quel point l’eau abonde à quelques dizaines demètres du sol provençal grillé par le soleil. Le problèmede ce petit chef d’œuvre en parfait état de conservation -construit il y a plus de cent ans à partir du puits Biver -c’est son avenir : dans quatre ans, une fois l’exploitation

de charbon achevée, la galerie servira-t-elle en-core? «Nous avons plusieurs possibi-

lités, confie Philippe Sennès,directeur du service des sites

arrêtés aux Houillères.La meilleure serait

de conserver la ga-lerie en état de

fonctionne-ment. Ce qui

veut direque l’eau

r e m -

Que va devenir la galerie de la mer?

économie mine eau puits Morandat ennoyage

Par endroit,la galerie est renforcée

par un cuvelage en acier.

Photo : JP. Guitard


Une lettre aux scientifiques pour sauver le puitsMorandatQue va devenir le puits Morandat (ou puits Y) après2005 ? Inauguré en 1989, cet ouvrage de 1200 mètres deprofondeur, l’un des plus modernes d’Europe, risque fortde se retrouver en majeure partie rempli d’eau, et donc inutilisable. C’est pour tenter de trouver une alternative queRoger Meï a écrit, le 7 septembre dernier, à l’université deProvence, à la faculté de sciences de Saint-Jérôme et au CNRS(laboratoire de mécanique et d’acoustique, centre de physiquedes particules) : «Ce puits peut avoir d’autres vocations que cel-le de friche industrielle. Peut-être s’avérerait-il utile par exemplepour des expériences de micro-gravité ou autre [...] Si vous étiezsusceptible d’être intéressé par une telle utilisation il conviendraitde préciser les données techniques du puits et les conditions deson utilisation. »

des travaux sont

en cours pour pouvoir

évacuer 72 000 m3

d’eau par jour

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dossier 7

Le bœuf est revenu dans les menus des cantines, et personne n’en fait un plat. Mais les garanties obtenues par le service restauration auprès des fournisseurs sont plus fiables qu’il y a un an. C’est l’occasion d’aller voir de plus près comment fonctionne au quotidien la cuisine centrale de Fontvenelle, là où se préparent mille deux cents repas qui garniront les assiettes des élèves, des personnes âgées, du personnel municipal, des pompiers et des gendarmes d’astreinte.

La cantine côté fourneaux


Fontvenelle restauration hygiène

Aujourd’hui, c’est J-1. En clair, onest à la veille de la rentrée des classes.Pendant que près de deux mille élèvesde maternelle et de primaire prépa-rent leurs affaires et consultent leslistes, la cuisine centrale de Fontvenelleest en effervescence. Depuis 7h30,heure des livraisons, José le magasi-nier trie ce qui va en zone produitssecs et sous vide, en légumerie (6 à

12 °C), dans la pièce réservée auxBOF (beurre, œuf, fromage à 3 °C) etle congélateur à -20 °C. MoniquePercivalle, responsable de produc-tion, explique : «le magasinier fait uncontrôle visuel des températures deuxfois par jour. En cas de coupure decourant, une alarme se déclenche etun groupe électrogène prend le re-lais. » L’important, bien sûr, est que

un contrat de transparence

a été passé avec les

fournisseurs de viande bovine

un contrat de transparence

a été passé avec les

fournisseurs de viande bovine

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8 dossier traçabilité bœuf agrément

étapes de préparation d’un plat, depuis le fournisseur jus-qu’à l’assiette. C’est une démarche lourde et contraignan-te, qui nécessite beaucoup d’écriture et de nombreusesfiches à remplir par le personnel. Mais c’est le prix à payerpour une sécurité maximale. «Quand la méthode de tra-vail a été mise en place il y a deux ans, tout le personnel

a été impliqué. C’est important, car si l’onimpose quelque chose venu de

l’extérieur, c’est très compli-qué à mettre en place.»En zone cuisson, la marina-

de d’un bœuf bourguignon est pré-parée par le cuisinier, pour une cuisson le lendemain et uneconsommation le mardi. «Tout est noté : l’heure de débutet de fin de cuisson, la température de l’aliment, avant qu’ilparte en zone de conditionnement. » Le circuit s’achèvedans la chambre froide des produits finis, où les barquetteset les plats sont installés sur des rolls (chariots à roulettes)en fonction des différents sites, où ils seront consommésen moyenne deux jours plus tard.

Un agrément des services sanitaires

Cette rentrée n’est pas tout à fait commeles autres pour le service restauration (32 agents, 1200repas servis par jour). D’une part, le bœuf fait son re-tour dans les menus des cantines, après dix mois demise à l’écart (voir encadré). Le contrat de transpa-rence passé avec les fournisseurs de viande bovine,garanti par un organisme de contrôle indépendant, arassuré tout le monde : désormais, il est possible de re-monter toute la filière depuis la naissance de l’animalauquel est attribué un numéro qui le suivra jusqu’à lalivraison. D’autre part, la visite d’agrément sanitaire de la cui-sine centrale, le 6 juillet dernier, a donné lieu à un rap-port dans lequel le contrôleur a noté : « Le niveausanitaire de cet établissement est très bon. Cet état defait est dû au sérieux et à la compétence de l’équipeen place, ce qui est suffisamment rare pour être si-

la chaîne du froid ne soit jamais rompue, etque le passage pour un plat cuisiné, du chaud(minimum 63°C en fin de cuisson) au froid(10°C) se fasse dans un délai relativementcourt (moins de deux heures), afin d’éviterla zone intermédiaire pendant laquelle peu-vent se développer les bactéries. « Lescontrôles commencent dès la livraison, oùnous pouvons refuser un produit s’il est dou-teux,» précise Thierry Ricard, directeur duservice restauration. En légumerie, on dé-conditionne (on ouvre les boîtes, préala-blement désinfectées), on épluche et on lave,avant de préparer les entrées (salades, cru-dités) qui seront placées en barquettes in-dividuelles ou collectives, thermoscelléeset stockées en zone fraîche. Toute la pro-cédure est complétée par une enveloppe,dans laquelle sont conservées les étiquettesdes produits et des fournisseurs. La traça-bilité, c’est ça : pouvoir remonter toutes les

Après la cuisson,les plats sont refroidis

et conditionnés.

Photos : T. Rostang

Après la cuisson,les plats sont refroidis

et conditionnés.

Photos : T. Rostang

Self-service de Fontvenelle : près de deux heures sans temps mort.

Après la Toussaint, des actions de sensibilisation au goût

Grégory Calemme, 26 ans, agent administratif à l’hôpital Saint-Joseph, est depuisle mois de mars le nouvel adjoint au maire chargé des questions scolaires (écoles,transport scolaire, restauration, contrat éducatif local, temps péri-scolaire). «Débutjuin, nous avons reçu un courrier du ministère de la santé, adressé à toutes lescommunes, garantissant la traçabilité de la viande bovine. Quelques jours plustard, lors d’une réunion de la commission des menus à laquelle participent desparents d’élèves, des élus, le directeur de la cuisine centrale, des enseignants, ladécision de réintégrer la viande de bœuf dans les plats des cantines a été prise. »Sur les limites de capacités de la cuisine centrale actuelle, comme l’a relevé le rap-port d’agrément du service hygiène des aliments (voir texte principal), GrégoryCalemme se veut rassurant : « ce n’est pas encore à l’ordre du jour. Les effectifs sco-laires sont plutôt décroissants, et s’il y a augmentation de la demande de repas,elle viendra plutôt des personnes âgées ou du portage à domicile. » Dans les joursqui viennent, une réflexion va être menée sur la sensibilisation des enfants au goût :« je tiens à faire entrer les produits bio dans les cantines. Nous souhaitons faireune éducation nutritionnelle qui aille plus loin que les repas à thème. Des pre-mières expériences devraient démarrer après la Toussaint. » Les parents d’élèvesseront impliqués dans cette démarche lors des prochaines commissions des me-nus. « J’aimerais qu’ils soient plus nombreux. Leur présence est importante. »

la traçabilité,

une procédure lourde

mais efficace

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9dossier

laquelle elle communique, c’est pourtantune “satellite” comme les autres. C’est-à-dire que les plats sont livrés froids et sontremis en température dans le four de régé-thermie. Au menu : salade verte et dés degruyère, jambon braisé (de dinde ou de porc)accompagné de pommes noisettes, glace.Depuis une demi-heure, les petits de ma-ternelle sont installés dans leur espace ré-servé, à l’abri de la grande salle du self. Ilssont une trentaine, aidés par trois ASEMqui leur expliquent parfois l’usage des cou-verts : «pour certains, c’est la première foisqu’ils mangent en collectivité, on leur ap-prend à ne pas se servir des doigts, » ex-plique Annie. Les plus grands utilisent leself, et chargent sur leur plateau couverts,salade (“ceux qui mangent de la salade netombent jamais malades !”), jambon etpommes frites, tout en raflant au passagedes sachets de ketchup. Déjà, il faut sortirles cornets de glace pour ceux qui en sontau dessert. «Les grands classiques, expliqueMarie-Claude Cabrera, c’est les frites, lespâtes, le poulet et le steak haché. On insis-te quand même pour qu’ils goûtent à autrechose, comme le gratin d’épinards. Là, ilfaut un peu négocier... » Le service s’achè-

ve vers 13h30. Ensuite, le personnel s’ac-corde quelques minutes pourmanger (il est en poste depuis7h30), puis il faut nettoyer et ran-ger, pour que tout soit prêt pour

le lendemain. La cuisine est un éter-nel recommencement.

Bruno Colombari

gnalé.» C’est le fruit de près de trois ans de travail pour redonner confian-ce et responsabilité à un service qui avait connu de nombreuses diffi-cultés. «Ça nous fait très plaisir, reconnaît Thierry Ricard. D’autantque ce n’est pas nous qui le disons !»... et que cet agré-ment n’a été donné qu’à une trentaine d’équipementséquivalents à celui de Gardanne sur 150 fonctionnantdans les Bouches-du-Rhône. Il faut dire que le principe de la liaison froide n’est pasune sinécure. Les plats qui sont consommés dans les sixcantines scolaires (Elsa-Triolet, les Aires, Château-Pitty, Bayet-Prévertet Côteaux de Veline) et le foyer du troisième âge sont préparés pour laplupart deux jours plus tôt, à Fontvenelle. Seule la cantine de Biver (àl’école Cézanne) fonctionne encore en “liaison chaude”, avec des platscuisinés sur place. «La liaison froide, ça permet de gérer au mieux lesdifférents problèmes que nous sommes amenés à rencontrer : pannes,manque de personnel, retards de livraison... Comme nous avonstoujours de l’avance sur la préparation des repas, nous avonstoujours la possibilité d’en décaler un en cas d’urgence.Et bien sûr, il nous arrive de dépanner Biver. » Maispour préserver la qualité gustative des aliments, etparce que le personnel des cuisines “satellites”(les sept sites) a un rôle important à jouer, toutn’est pas conditionné à Fontvenelle. « Pourune salade verte avec des tomates et des œufsdurs, les ingrédients vont être lavés en cui-sine centrale et livrés séparément. Le cui-sinier de Château-Pitty, par exemple,devra les découper, les présenter et lesassaisonner. Pour les steaks hachés, lesfrites ou les filets de poisson, la cuis-son se fait dans chaque cuisine, dansdes fours, en friteuse ou sur des plaquesà snacker.»

Ne pas se servir des doigts !

Vendredi midi, lendemain de rentrée,cantine du groupe scolaire de Fontvenelle.Mitoyenne de la cuisine centrale avec

Les maternelles sont servis à part,

et sont aidés par les ASEM.

Photo : T. Rostang

menus cantines carte à puce sensibilisation

Une carte à puce à la place des tickets

de cantineTrois cantines ont été retenues comme site pilote pour expérimenter la

carte à puce, en novembre prochain : il s’agit de Elsa-Triolet, de Château-Pitty (quartier Notre-Dame) et de Georges-Brassens (quartier des Aires). Ces

cantines ont été choisies pour la stabilité de leurs effectifs et aussi parce queles deux premières abritent le mercredi et les vacances des centres de loisirs.

Concrètement, qu’est-ce qui va changer ? Les parents qui iront au service enfan-ce scolaire se verront remettre une carte à puce individuelle et nominative, qui sera

chargée d’un certain nombre de repas par mois, en fonction de la situation fami-liale. Cette carte sera gratuite. Ce n’est qu’à la fin de chaque mois que sera compta-

bilisé le nombre exact de repas consommés. Les parents recevront ensuite une facturequ’ils devront régler par chèque ou en espèces au service. Un avantage conséquent

par rapport au système actuel, qui implique un paiement d’avance (au moment del’achat de tickets). Autre amélioration : la cuisine centrale saura en temps réel (quelquesminutes après que les enfants seront entrés en classe) combien de plats seront néces-saires pour le repas de midi, libérant ainsi du temps pour le personnel chargé de dé-compter à la main et classe par classe les tickets-repas du jour. Cette carte à puce seraétendue aux autres cantines d’ici la fin de l’année scolaire, après une phase de régla-ge. «Le personnel municipal sera formé, et il y aura toujours un adulte à côté de laborne, précise Grégory Calemme, adjoint aux affaires scolaires. Plus tard, cette cartepourra devenir multiservices, et s’étendre notamment aux centres de loisirs et autransport scolaire. »

la liaison froide

permet de mieux gérer

les contretemps

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La rentrée, c’est aussi l’heure desdécouvertes, des retrouvailles. Onfait connaissance avec son institu-teur, ses camarades de classe, puisdans certains endroits, on se rendcompte que l’école a changé etqu’elle a subi quelques transfor-mations. C’est précisément le casà l’école primaire Georges-Brassensoù des travaux ont été réalisés dansla cuisine, et dans la cour (revête-ment d’une partie du terrain desport), à la maternelle des Terrilsbleus où ce sont les menuiseries dudortoir qui en ont bénéficié, à l’éco-le primaire Frédéric-Mistral avecla réfection de la toiture. Quant auprojet des écoles du centre initiéen 1997, la restructuration conti-nue. Cet été, la toiture du bâtimentdu primaire ainsi que sa façade ontété entièrement refaites. Les tra-vaux ont également débuté dans lapartie maternelle ; actuellement,elle accueille 7 classes et lorsquece projet sera terminé (tout devrait être opé-rationnel pour la rentrée 2002), cesont deux écoles de cinq classes cha-cune, incluant les classes qui sontaujourd’hui aux Côteaux de Veline,qui verront le jour. A l’école Elsa-Triolet, ce sont des travaux deventilation mécanique et natu-relle et de soufflerie qui ont étéopérés sur l’ensemble de l’établissement.Une étude effectuée par la DDASS danstout le département avait en effet fait ap-paraître dans cette école (dans le bureau dudirecteur) un taux de Radon, ungaz naturel, supérieur à la moyen-ne. Afin de rassurer les parentsd’élèves à ce sujet, la municipa-lité, la DDASS et l’Éducation na-tionale ont organisé une réuniond’information à la rentrée. Pasd’affolement, dans de pareils cas,s’il y avait eu un danger aussi mi-nime soit-il pour les enfants, cet-te dernière n’aurait pas eu lieu.Le 6 septembre, tout était doncprêt dans l’ensemble des écoles-pour accueillir les enfants, de lapremière année de maternelle auCM2. A l’école Bayet-Prévert commeà celle de Fontvenelle, les deuxfermeture de classe envisagéesont été confirmées. Nadine Dufour

10 scolaire

Les élèves des écoles primaires et maternelles ont effectué leur rentrée le 6 septembre dernier.Pendant les vacances, certains établissements ont subi des travaux d’aménagement et d’entretien. Aux écoles du centre, le projet avance, pas à pas.


est parent d’élève FCPE à l’école du centre depuis quelques années.Comme la municipalité et certains autres parents, elle a du mal à ac-cepter cette décision : «Même si malgré cette suppression d’un posted’enseignant nos enfants sont en moyenne 23 par classe, il faut savoirqu’en maternelle, les effectifs sont bien plus importants et que le pro-blème de classe surchargée ne devrait pas tarder à se poser. Chacunsait que réouvrir une classe demande bien plus d’efforts. Par ailleurs,cela a entraîné la création de trois classes doubles, un CP-CE1, un CE1-CE2, et un CM1-CM2.» Symboliquement, pour marquer leur mécontentement, les parents d’élèvesont occupé la cour de l’école durant deux jours.

C.N.

Une nouvelle façade pour l’école Prévert.

Photos : T. Rostang

Une nouvelle façade pour l’école Prévert.

Photos : T. Rostang

les écoles

primaires de

fontvenelle

et prévert

ont perdu une

classe

Du nouveau pour la rentrée

L’éducation, une prioritéLa ville accueille sept écoles primaires et six écoles maternelles regroupant au total 1 946 élèves(chiffre au 7/9). Les moyens financiers attribués par la ville pour les écoles ne sont pas négligeables(c’est la commune qui prend en charge tout le fonctionnement, seul le salaire des enseignants estassuré par l’Éducation nationale). La prise en compte des fournitures scolaires est totale et repré-sente environ 450 F par élève. Le tarif d’un repas au restaurant scolaire est de 12,30 F, bien en des-sous du prix de revient et la journée en centre de loisirs est de 27,50 F par enfant, repas compris.Le prix des séjours en classe de découverte est pris en charge à 70 % par la municipalité, ajoutons

à cela 330 000 F répartis dans chaque école pourl’informatisation cette année. Rappelons égale-ment que les transports scolaires sont gratuits,qu’il s’agisse du ramassage scolaire ou des tra-jets pour les sorties et les déplacements, sans ou-blier la mise à disposition des gymnases, desstades, de la piscine, de la Médiathèque. Les tra-vaux d’entretien et de réhabilitation, nous l’avonsvu, constituent également une priorité.

rentrée travaux effectifs

Élus et techniciens municipaux visitent l’école.

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Ala fin des années 70, Jean-Mi-chel, Alain, Christian et les autresse sont découvert une passioncommune, les ballades en forêt,les randonnées. Non pas cellesque nous avons tous plus oumoins l’occasion de pratiquerpuisqu’ils préfèrent la moto àleurs jambes. En 1980, ils fon-dent une association espérant parce biais obtenir un terrain sur le-quel ils pourront s’adonner plei-nement à leur passion. Mais sice projet n’a pas abouti, rien neles empêche de se réunir plu-sieurs fois par mois, et de partiren ballade sur les sentiers de Mi-met, Allauch, Rians, Esparon, laSainte-Beaume ou le Mont-Ven-toux. Dans le courant de l’an-née, il leur arrive aussi d’organiserdes randonnées dans différentesrégions de France, de faire descentaines de kilomètres en forêten une seule journée. « L’été,souligne Jean-Michel Figuière,nous quittons la région puisqueles promenades en colline sontinterdites. Nous nous rendonssouvent en Auvergne et nous enprofitons pour faire un peu lafête. Cette région est magnifiqueet nous irions certainement plussouvent s’il n’y avait pas le pro-blème des chasseurs le restantde l’année.» Depuis quelques temps, les jeunesmotards font la joie du club. Peter Germain et Stéphan Figuière, 15 ans,sont respectivement champion de France et champion de la ligue de Pro-vence d’enduro en 50 cm3. «A partir du moment où les jeunes sont équipés, nous les acceptons ausein de notre association. Le cadet de l’équipe, c’est Jordan Lopez.Il n’a que huit ans mais son avenir est prometteur. Ils partenten randonnées avec nous et nous suivent partout. Quelque-fois nous avons d’ailleurs du mal à les suivre. Ce mélan-

11sport

ge de générations qui ontune passion commune créeune dynamique dans le grou-pe”. Si les quatre adoles-cents inscrits dans le clubparticipent d’un côté à denombreuses sorties, ils s’en-traînent également dès qu’ilsen ont l’occasion sur desterrains et des circuits fer-més, pour participer auxdivers championnats orga-nisés dans leur catégorie.Le jour des épreuves, toutle club est présent pour lessupporter et jouer le rôled’assistants. L’enduro estun sport où non seulementil faut savoir maîtriser samoto, mais il est très sou-vent nécessaire de savoirbricoler pour l’entretenirsoi-même. Nombreux sontceux qui se passionnent trèstôt pour cette pratique spor-tive ; il faut quand mêmesavoir qu’une moto 50cm3

coûte environ 18 000 F(2 743 €) et qu’il faut ra-jouter à cela 3000F (457€)pour l’équipement. Le Kickmoto-club sera présent lorsdu forum des associationsle 22 septembre pour vousdonner de plus amples ren-seignements.

C.N.

Le Kick moto-club gardannais existe depuis une vingtaine d’années. Née d’un simple regroupement de passionnés d’Enduro, cette association a permis à deux jeunes motards d’être champion de ligue et champion de France. Coup de zoom sur ce club.


A 15 ans, Stéphan Figuière est champion de ligue d’Enduro.

Photos : T. Rostang

Les associations sportives font leur rentrée

Après la rentrée scolaire, ce sont les cinquante associations sportivesqui reprennent leurs activités. Généralement, dans les disciplines pro-

posées, les enfants comme les adultes pourront bénéficier de séances d’en-traînement, avec la plupart du temps une possibilité d’essai avant de souscrire

à une adhésion pour l’année. Si la commune accueille une majorité de sportslargement connus et pratiqués, il faut savoir qu’il y a également une recrudes-

cence de sports dits “de combat” mettant en évidence des techniques basées surla concentration. Il est aussi tout à fait possible de s’initier aux joies de l’escala-

de, du street-hockey, de la pêche sportive ou encore des acrobaties équestres. Côtééquipements, la municipalité met à la disposition des associations ses cinq stades,ses trois complexes sportifs équipés de salles spécialisées, de cours de tennis, deterrains de sports collectifs, d’un pas de tir à l’arc, d’une piste d’athlétisme. La ma-jorité des associations sportives vous donnent rendez-vous le 22 septembre auForum des associations, sur le cours (lire page 3).

moto champions randonnées

Enduro, une passion sans limites

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groupe a vécu chez l’habitant et s’esttrès vite imprégné des coutumes lo-cales. Certains ont profité de l’occa-sion pour effectuer des séances de

soutien scolaire, pendant que d’autresparticipaient à des travaux agricoles avecles paysans. Un programme et une dé-couverte qui a amené nos jeunes voya-geurs à se remettre en question, à réfléchir.La vie là-bas est vraiment différente decelle qu’ils connaissent et le fait d’avoircôtoyé les familles de près a été pour euxun privilège. Aleur retour, Pierrick, Syl-vain, Claire, Lesly et Thomas nous ontlivré leurs impressions : «Le Bénin estun pays merveilleux. La population, mal-gré sa lutte quotidienne pour survivreest des plus accueillantes. Les enfantstravaillent pour aider leurs parents,chaque jour les femmes parcourent deskilomètres pour aller chercher de l’eaudans les villages voisins. Ils ignorent lesdimanches et les jours fériés. Leur ins-tinct de survie est inimaginable et pour-tant ils vivent heureux ainsi. » C’est unebonne leçon d’humilité qu’ils semblentavoir reçue. Pendant ce séjour, ils aurontappris à apprécier les petits plaisirs de lavie et ce sont eux qui l’affirment ! Pourles habitants et plus particulièrement lesmembres du regroupement de quatre vil-lages qui ont comme projet commun laconstruction d’un château d’eau, il y atoujours un grand plaisir à accueillir desjeunes qui viennent pour les aider. Com-me ils l’ont fait savoir au journal éner-gies, « les échanges sont passionnants etnous apprécions beaucoup leur investis-sement et la façon dont ils s’adaptent ànotre mode de vie. »

C.N.

Alors que la plupart des jeunes vacanciers sont plutôt attirés par des destinations balnéaires,une dizaine d’élèves du lycée agricole de Valabre ont décidé de partir pour découvrir le Bénin,pour venir en aide à ses populations. En quelques jours seulement,ils ont compris beaucoup de choses.

Là-bas, pas de boîtes de nuit, pas de plages ensoleillées ni deboutiques à dévaliser. L’eau potable et l’électricité commen-cent à peine à faire leur apparition, dans les villages les plusdéveloppés. Dans les écoles, lorsqu’elles existent, pas d’in-formatique mais de simples pupitres en bois et parfois quelquesvieux livres comme outil de travail. C’est un peu cette situa-tion qui a entraîné neuf élèves de 14 à 19 ans à partir pour leBénin au mois de juillet ; une destination choisie et auto-fi-nancée.Marie-Anne Zucca est professeur au lycée de Valabre. Depuisquelques années, elle emmène avec elles les élèves qui sou-haitent participer aux différents projets qu’elle monte avec cepays. Cet été, elle a été confrontée à une situation inédite : « Ilfallait personnellement que je retourne au Bénin pendant mesvacances pour régler quelques affaires. Lorsque lesélèves l’ont appris, une vingtaine d’entre eux m’ontcontacté pour participer au voyage. Ces enfants sontdotés d’un incroyable dévouement. » Pendant quinze jours, le petit

une leçon d’humilité

inoubliable

Vacances solidaires au Bénin


solidarité

Les actions de coopérationDepuis quelques années maintenant, le lycée agricole de Valabre entreprend des ac-tions de coopération internationale avec le Bénin. Coordonné par Marie-Anne Zucca,ce projet intéresse de plus en plus d’élèves. Parmi les actions engagées figurent laconstruction et l’approvisionnement d’une bibliothèque, des séances de soutien sco-laire sur place, la construction de châteaux d’eau, d’un internat et des actions de sen-sibilisation en matière de santé. «En février prochain, déclare Marie-Anne, un grouped’étudiants encadrés par des adultes repartiront au Bénin. Nous suivrons de près lesavancées des différents projets, notamment ceux concernant la protection de l’en-vironnement. Cette question n’est pas une priorité pour les habitants qui ont dessoucis bien plus importants et urgents. Mais nous voulons leur expliquer qu’il exis-te une multitude de gestes simples pour sauvegarder notre planète, des gestes quine coûtent rien et qui apportent beaucoup.»Pour plus de renseignements, contacter Marie-Anne Zucca au 04 42 65 43 20, ou parmel : [email protected]

Malgré sa vétusté, l’école reste l’endroit privilégié du savoir.

Bénin découverte environnement

La construction du château d’eau devrait améliorer les conditions

de vie des villageois.Photos : DR

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Plus de spectacles de rue, plus de danse,moins de théâtre, plus de musique clas-sique et plus de partenariat avec les écoles:voilà en quelques mots les principalesorientations de la politique culturelle dela ville. «Nous voulons élargir l’accès àla culture au-delà d’un cercle d’initiés, »affirme Mustapha El Miri, adjoint au mai-re chargé de la culture. «Les animationsde rue, comme le Begat Theâtre le 22 sep-tembre (voir encadré), doivent nous per-mettre de toucher un nouveau public. »Au printemps, la troisième édition d’Artset Festins du Monde verra sa partie ar-tistique, jugée insuffisante, renforcée. Ladanse contemporaine, avec notammentTime break, une création de Josette Baizpour la compagnie Grenade, sera miseen avant. Côté enfants, pas de grandschangements mais un temps fort : Volpi-no, un incroyable spectacle de marion-nettes pour les tout-petits à partir de 3ans, qui se déroule... dans une roulotte !Elle sera devant la Médiathèque le 5 décembre et circulera devant lesécoles maternelles pendant la semaine. « Nous allons d’ailleurs tra-vailler avec les écoles pour que l’Atelier d’Arts plastiques fassedes interventions décentralisées. » Un premier moyen pour ré-pondre à la forte demande dans ce domaine, en attendant mieux...La venue de Michel Duffour, secrétaire d’État à la décentralisa-tion culturelle, à Gardanne en novembre devrait permettre d’ob-tenir des aides de l’État. Ala Médiathèque, ne manquez pas la belleexposition des masques du Mexique (jusqu’à fin octobre). Le moisde novembre sera consacré au camp des Milles, là où, à dix kilo-mètres de Gardanne, étaient internés 10000 antifascistes pendantla guerre. En décembre, place aux jouets de Marseille, sans oublier lafête du livre (9 décembre) qui devrait retrouver cette année le lycée Four-cade.Parmi les temps forts de l’automne, outre ce que vous trouverez dansl’exemplaire de Panorama encarté avec énergies, n’oubliez pas le Fes-tival cinéma d’automne, qui en est à sa 13 e édition (du 26octobre au 6 novembre). Le programme n’est pastout à fait bouclé mais on peut déjà an-noncer, en ouverture, le film deJean-Pierre Améris, C’estla vie, avec SandrineBonnaire et JacquesDutronc, etdont l’ac-


culture

tion se passe... à la Maison. Il y aura aussile deuxième Tabous Publics, qui portera sur

la place de l’homme au travail, et sur l’im-pact réel des nouvelles technologies: amé-liorent-elles les conditions de travail, oune servent-elles que la compétitivité ? La

date n’est pas encore fixée, ce sera finoctobre ou fin novembre. Enfin, parmi les projets qui devraientbientôt voir le jour, l’utilisation de laplace de la mairie, le dimanche matin,

comme un lieu d’expression pour les ar-tistes locaux, et la venue du cirque Pouceen résidence à l’année, actuellement à l’étu-de.

B.C.

Du jazz, de la danse, des masques, des marionnettes, du cinéma, des débats et des livres, voilà ce que vous proposent le service culturel et la Médiathèque d’ici décembre, dans le cadre d’une programmation renouvelée.

Plaisirs d’automne

la saison

culturelle

débute le

22 septembre

avec yourgui

Une saison où la danse prendra plus de place,notamment avec la venue de Josette Baïz.

Photos : DR

Yourgui,des nomades venus du fond des âges

Cette année, la saison culturelle démarre dans la rue. Plus précisément avec Yourgui, uneparade de nomades, certains au sol, d’autres montés sur échasses, accompagnés par un saxo, des

cloches et un tambour, qui traversera le centre-ville en plein forum des associations (samedi 22 sep-

tembre, vers 16h). D’où viennent-ils ? Où vont-ils ? Créé en1992 à New York, le Begat Theater Compagnie est une troupe

franco-américaine. Installée à Marseille (au Panier) en 1996, elleva se produire dans toute l’Europe, pour des spectacles en salle et

des parades de rue. En 1999, c’est la création de Yourgui, «des saltim-banques vivant depuis des siècles dans les plaines désertes du caucase.

Les rites de passages des adolescents favorisent les plus grands au dé-triment des petits, qui résistent grâce à leurs pouvoirs magiques. »Le spectacle a été joué en Europe et au Brésil. Juste avant Gardanne, leBegat a fait escale à Dubrovnik (Croatie). Des nomades, on vous dit...

spectacle théâtre danse concerts

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énergies n°161● Directrice de publication : Claude DURAND ● Rédacteur en chef : Marc NOTARGIACOMO

● Rédaction : Bruno COLOMBARI, Carole NÉRINI● Secrétariat : Evelyne SERANO ● conception/réalisation PAO : Hervé POYEN

● Crédit Photos : Thierry ROSTANG ● Responsable de fabrication: Roger POLETTI ● Flashage : SEILPCA ● Impression : CCI ● Abonnement : 15 F ● ISSN 1247-9233

● Service Municipal de Communication 273, Avenue Léo-Lagrange13120 Gardanne Tél. 04 42 65 79 00 - Fax : 04 42 65 79 01

site : www.ville-gardanne.fr ● mel : [email protected]

NAISSANCESMICHAUD Teddy, BOURNIQUEL Lucie, OHANIAN Gaëtan, TSINGRILARAS Christophe, FALZON Laura, LAZARE Chiara, TACHDJIAN Théo, KASBARIAN Christian, KASBARIAN Philippe

MARIAGESSTAGNARO Sahina/ESPINOSA Christophe, EZZAIER Laila/VILLET Alain, LUSINCHI Sylvie/GIRAUDLudovic, MANZO Francesca/BORTOLOTTI Enrico, ORSINI Sylvie/GIBAUD Cyril, LATOUR Marie-Aude/MA VAN LOC, MONTARESSI Sandra/MAURY Frédéric, BARDET Sandrine/CIRON Rachel,MORTREUX Raymonde/PERCHE Michel, SCALIA Guiseppina/JOURDAIN Sébastien, DEL PIAPatricia/COMTI Yves MEYNIER Jean-Pierre/SANCHEZ Marie-France, SESTIER Pascal/JAKUBOWSKIClaire, VESCIO Rosario/FREY Marie-Christine, CASGHA Gilles/SENECHAL Aurore, DEMARIA Jean-Louis/BAU Suzanne, TASSONE Gilles/POLOYAN Corine, CHEVET Franck/ROSSI Stéphanie, LIO-TAUD Geoffray/CASONI Carine

DÉCÈSUBRUN Isabelle éps PILLARD, FEKKAÏ Chaïb, VERGES René, BOYER René, TOROSSIAN Michel,DUTTO Mathieu, CADARS Camille, MARTINENT Christophe, BARBERO Lucie épse LA SALA, ROMERO Angéline veuve MASEOU, MANNI Laro, SEKULA Pierre, LAMBERTI Marius, ARNEODO Jean, FADDAOUI Ali, NO Marc

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Les petites annonces sont gratuites. Envoyez un texte court et précis.Il sera publié dans les3 semaines suivantes. Indiquez vos nom et adresse. Seul le numéro de téléphone sera publié.

Service Communication273, avenue Léo-Lagrange - 13120 GARDANNE


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NRJ n°161 8/07/05 11:09

euro Internet associations 15énergies n0161 - du 20 septembre au 4 octobre 2001

pratique

code confidentiel ne change pas. Mais lasimplicité d’utilisation de la carte doit vousrendre encore plus attentif : vérifiez bienavec quelle monnaie (franc ou euro) vousallez payer avant de taper votre code. Encas d’erreur, demandez immédiatement l’an-nulation de la transaction et recommencez.Si vous n’êtes pas sûr de vous, le plus simpleest de payer en francs avec votre carte ban-caire jusqu’au 31 décembre. Pour retirerdes billets de banques au distributeur, pasde risque d’erreur puisque ces derniers neseront alimentés en euros qu’au 1er janvier2002. Jusque là, vous ne pourrez donc re-

tirer que des francs. Et ensuite, que deseuros (à suivre).

Contacts

tél (n° vert, appel gratuit) : 0 800 01 2002Internet : www.euro.gouv.frMinitel : 3615 EURO2002(0,37 F la minute)

retrouvez cette rubrique sur le site

www.ville-gardanne.fr

Depuis cet été, vous avez sûrement reçu des carnets de chèque en euroà la place de vos habituels carnets en francs. Mais il vous reste sans dou-te quelques chèques en francs à utiliser. Qu’en faire? Jusqu’au 31 dé-cembre, vous pouvez vous en servir normalement, pour payer des achatsou des factures en francs. Vous ne pouvez pas payer en euro avec. Cequi est certain, c’est qu’à partir du 1er janvier, vous devrez les détruire(en conservant bien entendu les talons des chèques utilisés !). Avec leschéquiers en euro, vous pouvez dès aujourd’hui effectuer des paiements,en euro bien sûr, à condition que les commerçants les acceptent, ce quin’est pas obligatoire. Mais comme utiliser deux chéquiers en mêmetemps accroît les risques d’erreur (payer en franc avec le chéquier euro,par exemple), mieux vaut choisir dès maintenant : soit détruire les ché-quiers en francs qu’il vous reste, soit mettre de côté les chéquiers eneuro et attendre le 1er janvier pour vous en servir. Si quelqu’un vous faitun chèque, soyez vi-gilant qu’il n’y ait pasd’erreur : un chèqueen francs rédigé eneuro ou un chèque eneuro rédigé en francssont nuls. Avec unecarte bancaire, c’estplus simple : celle quevous avez déjà fonc-tionne pour des paie-ments en euro. Votre

turelles, les associations sociales, l’éducationet l’enseignement, les associations de loca-taires et de propriétaires, les syndicats. Pourchacune, vous avez un contact, l’adresse oùse déroule leurs activités et si possible un cré-neau horaire. Ainsi, vous pouvez voir sur pla-ce en quoi consiste l’activité, et rencontrer lesresponsables. Cette page est également ac-cessible à partir du site Internet, de deux fa-çons: soit en cliquant sur le logo Infos pratiquesdans la page d’accueil, soit en allant dans larubrique Santé-social, et en choisissant Lesassociations.Si vous êtes vous-même responsable d’uneassociation, n’hésitez pas à nous contacter :nous pouvons diffuser votre information (àcondition qu’elle concerne le grand public, etpas seulement les adhérents) dans des délaisbeaucoup plus courts que ceux d’énergies :en quarante-huit heures maximum, votre an-nonce est sur les bornes et sur le site de la vil-le, dans la page Actualités. Contactez le servicecommunication au 04 42 65 79 00 ou par faxau 04 42 65 79 01, par courrier au 273, ave-nue Léo-Lagrange, 13120 Gardanne ou parmel : [email protected]

Le site Internet www.ville-gardanne.fr et les trois bornes interactives peuvent vous aider dans vos démarches. Dans ces colonnes, nous vous présentons une rubrique en ligne en fonction de l’actualité. Dans ce numéro : les associations.

Gardanne compte une cen-taine d’associations, qui cou-vrent un très large champd’activités. Pour les décou-vrir, il y a bien sûr le forumdes associations, mais ce n’estqu’une fois par an (samedi22 septembre, voir page 2).Il y a aussi le guide pratique,qui vient d’être remis à jour(disponible dans les lieux pu-blics). Il y a enfin les bornesinteractives et le site Internetde la ville (www.ville-gar-danne.fr). C’est ce que nousvous proposons de décou-vrir. Pour trouver le contactd’une association à partird’une borne, c’est très simple:quand le puzzle des Infospratiques s’affiche à l’écran,appuyez sur la pièce intitu-lée Le temps libre. Vous ar-rivez sur une liste d’associationsclassées par thèmes: les clubssportifs, les associations cul-

Sur le net, les associations font parler d’elles

Euro : les chèques et les cartes bancaires

NRJ n°161 8/07/05 11:09

MARIE-CHRISTINE PORTAL-ESCALLE,46 ANS.Certains sont passionnés par la musique, l’art oula nature. Sa passion à elle, ce sont les enfants etc’est d’ailleurs pour cette raison qu’elle est siproche des trois qui sont les siens. Son implica-tion au sein de la FCPE (Fédération des Conseilsde Parents d’Élèves) à l’école de Fontvenelle etau collège Gabriel-Péri lui ont permis d’avoir desrapports privilégiés avec les autres enfants,leursparents et le personnel éducatif. A la fin de l’an-née 1996, elle pense très sérieusement à fonderune association en rapport avec les enfants.Trèsvite, le projet de créer une ludothèque la séduit.Et c’est ici que tout commence. « Je suis allée visi-ter quelques structures dans les environs et lesidées se sont enchaînées. En janvier 1997, je fon-dais l’association Puzzle avec d’autres personnesde Gardanne. Immédiatement, nous noussommes fait connaître, nous avons récoltédes jeux par l’intermédiaire des écoles,descrèches, des centres hospitaliers, et de lapresse que je stockais dans mon gara-ge.Durant la première année,nous enavons reçu huit-cents. Nous avonsdonc cherché un local pour débu-ter notre activité.Après être restéprès d’une année dans dix mètrescarrés où nous ne fonctionnionsqu’en ludothèque de prêt, lamunicipalité nous a propo-sé un local à Notre-Dameoù nous sommes installésdepuis maintenant troisans.»Tout semble allerpour le mieux,les jeuxcontinuent à arriverde toute part,les en-fants profitent de l’es-pace pour jouer surplace,les demandesd’intervention àl’extérieur ne ces-sent de croître,etpourtant, on sentMarie-Christineperplexe sur l’ave-nir de sa ludo-thèque.«En cinqans, je ne par-viens toujourspas à avoir unsalaire et cela

commence vraiment à être difficile. Lessubventions nous aident un peu mais nenous permettent pas de vivre. » Les dé-placements à l’extérieur, le matériel né-cessaire au fonctionnement de la ludothèquecoûtent de l’argent tout comme les dif-férents stages proposés tout au long del’année.Ne pouvant plus continuer à tra-vailler seule, Marie-Christine a recrutéune emploi-jeune pour l’aider. « Noussommes persuadées que la ludothèqueest un concept utile au fonctionnement dela société.C’est un travail humain,social àla fois,où nous ne comptons pas les heuresoù nous intervenons les samedis et di-manches. Les enfants sont émerveillés

lorsqu’ils franchissent le pas dela porte et qu’ils se trouvent

devant tous ces jouets. Çaréchauffe le cœur.Je pen-se que si nous étions si-

tués au centre-ville,nous aurions beaucoupplus d’adhérents,ce quirésoudrait pas mal deproblèmes. » Malgré

tout, les idées conti-nuent à se bouscu-ler dans sa tête. L’an

dernier,elle a créé unjeu à partir d’un contede Grimm “le petitâne” ; une concep-tion tout à fait ori-ginale et adaptéeaux enfants à partir de 6ans, en vente à la ludo-thèque.Ce qui est certain,c’est que le défi que sesont lancé Marie-Christi-ne et Aline est relevé ;lesenfants acceptent petit àpetit de quitter la Play-station pour venir dé-couvrir cette véritablecaverne d’Ali Baba.Pour-

vu que ça dure!

CaroleNerini

Par amour des enfantsNRJ n°161 8/07/05 11:09

Dans les coulisses de la cuisine centrale · 2008. 10. 15. · dique mais efﬁcace.Les ......

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