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Danielle DONNIO Lycée du Nord 2018 Doc Connaissances Environnement MAYOTTE LE LAGON DE MAYOTTE 1100 km², c’est la surface du lagon soit quatre fois celle des terres émergées de Mayotte 195 km de récifs sur 210 km de côtes 250 espèces de coraux répertoriés 7,3 km² de mangroves et autant d’herbiers 2300 espèces marines connues dont 760 espèces de poissons 22 espèces de mammifères marins, soit ¼ de la diversité mondiale 2 espèces de tortues marines (tortue verte et tortue imbriquée) présentes toute l’année et nombreux sites de pontes Concilier protection du milieu marin et développement durable des nombreuses activités qui s’y déroulent constitue, en effet, le principal défi à relever par le Parc Marin de Mayotte, créé le 18 janvier 2010. « Le lagon procure des ressources alimentaires et économiques indispensables aux Mahorais dont la population est passée de 50 000 à 200 000 habitants en trente ans. La pêche professionnelle constitue la seconde activité économique de l’île et les pratiques vivrières sont encore très répandues. Le tourisme notamment nautique (plongée et observation des mammifères marins) ainsi que l’aquaculture connaissent un fort développement. Mayotte est notamment le premier producteur de poissons d’élevage d’outre-mer. ». Source Parc Marin L'île est bordée d'une barrière récifale presque continue de 160 kilomètres de long, coupée par une dizaine de passes. Cette barrière délimite l'un des plus vastes lagons coralliens du monde. Le lagon mahorais se différencie des autres par la présence, au sud de l'île, d'une double barrière récifale de 18 kilomètres de long.

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Danielle DONNIO Lycée du Nord 2018 Doc Connaissances Environnement MAYOTTE

LE LAGON DE MAYOTTE • 1100 km², c’est la surface du lagon soit quatre fois celle des terres émergées de Mayotte • 195 km de récifs sur 210 km de côtes • 250 espèces de coraux répertoriés • 7,3 km² de mangroves et autant d’herbiers • 2300 espèces marines connues dont 760 espèces de poissons • 22 espèces de mammifères marins, soit ¼ de la diversité mondiale • 2 espèces de tortues marines (tortue verte et tortue imbriquée) présentes toute l’année et nombreux sites de pontes

Concilier protection du milieu marin et développement durable des nombreuses activités qui s’y déroulent constitue, en effet, le principal défi à relever par le Parc Marin de Mayotte, créé le 18 janvier 2010. « Le lagon procure des ressources alimentaires et économiques indispensables aux Mahorais dont la population est passée de 50 000 à 200 000 habitants en trente ans. La pêche professionnelle constitue la seconde activité économique de l’île et les pratiques vivrières sont encore très répandues. Le tourisme notamment nautique (plongée et observation des mammifères marins) ainsi que l’aquaculture connaissent un fort développement. Mayotte est notamment le premier producteur de poissons d’élevage d’outre-mer. ». Source Parc Marin

L'île est bordée d'une barrière récifale presque continue de 160 kilomètres de long, coupée par une dizaine de passes. Cette barrière

délimite l'un des plus vastes lagons coralliens du monde. Le lagon mahorais se différencie des autres par la présence, au sud de l'île,

d'une double barrière récifale de 18 kilomètres de long.

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L’EAU DE MER L'eau de mer est une solution aqueuse composée de différents éléments de différentes natures qui définissent ses caractéristiques chimiques. L'eau de mer est composée principalement de 6 ions majeurs dont les proportions changent peu.

1. Le Chlorure (Cl-) représente 55,04% 2. Le Sodium (Na+) représente 30.61%

3. Le Sulfate (SO42-) représente 7.68% 4. Le Magnésium (Mg2+) représente 3.69% 5. Le Calcium (Ca2+) représente 1.16% 6. Le Potassium (K+) représente 1.10%

Il y a également des constituants dits secondaires comme le carbonate, le bromure, le strontium, etc. mais aussi des sels minéraux, des matières organiques et des traces de métaux lourds. L'ensemble de ces éléments composant l'eau de mer provient de l'érosion terrestre ou sont issus desorganismes vivants. L'eau de mer possède une surface importante en contact avec l'atmosphère ou se produit des échanges gazeux.

Tous les gaz atmosphériques se trouvent dans les océans et plus particulièrement le gaz carbonique et l'oxygène que l'on retrouve en quantités importantes. L'oxygène dissout dans l'eau est plus élevé à proximité de la surface en raison de la quantité de lumière qui permet le phénomène de photosynthèse des végétaux marins. La température et la salinité sont très liées. Leurs variations sont importantes à proximité de la surface ou des échanges avec l'atmosphère se produisent mais deviennent plus stable avec la profondeur. Le climat et la pluviométrie jouent des rôles importants sur la variation de ces facteurs d'une région à l'autre.

L’HYDROGRAPHIE C’est l'étude et la description des cours d’eauhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Cours_d%27eau et des étendues d'eau

océans, mers, lacs.

Le platier, le tombant

Un platier rocheux est une surface plane à légèrement inclinée vers la mer, taillée par les vagues dans une roche présentant

un minimum de résistance. Le platier récifal est la partie sommitale, en arrière de la zone de déferlement des vagues d’un

récif corallien.

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Un tombant est une paroi rocheuse sous-marine.

LA FAUNE ET LA FLORE EN MER

LE RECIF CORALLIEN Un récif corallien résulte de la construction d'un substrat http://fr.wikipedia.org/wiki/Substrat minéral durable (formé

de carbonate de calciumhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Carbonate_de_calcium) secrété par des êtres vivants,

principalement des coraux. Il existe de très nombreuses espèces de coraux qui forment des écosystèmes

coralliens, notamment en région tropicale, procurent des niches

écologiqueshttp://fr.wikipedia.org/wiki/Niche_%C3%A9cologique à de nombreux animaux qui y trouvent nourriture,

refuge, protection et abri. De très nombreuses espèces de poissons en sont donc dépendantes.

LE CORAIL Qui est-il ? Le corail est un animal pluricellulaire primitif de l’embranchement des cnidaires. Il se construit, tout au long de sa vie, un squelette extérieur à partir de minéraux présents dans l'océan. Il vit le plus souvent en colonies (ou récifs) et est donc appelé polype. C'est, avec la forêt tropicale, un des milieux les plus riches de notre planète. Il abrite

une extraordinaire diversité de végétaux et d'animaux. Ou vit-il ?

C'est une erreur fréquente que de croire que le corail ne peut se développer que dans les mers chaudes, y formant atolls et récifs. On sait depuis plusieurs siècles que les mers froides (Scandinavie, Grande-Bretagne...) hébergent de très beaux récifs coralliens, fort poissonneux. De quoi se nourrit-il ? Il ne se nourrit que de zooxanthelles et de plancton. Il fonctionne en symbiose avec des végétaux unicellulaires, les zooxanthelles dans les mers chaudes, ou avec le plancton, dans les mers froides.Les zooxanthelles sont de toutes petites algues, présentes dans le corail. En échange du CO2 libéré par le corail, elle lui fournit divers nutriments. Lorsque les zooxanthelles deviennent rares, le corail blanchit, et finit par mourir. Quelle richesse ?

Les récifs remplissent des fonctions écologiques essentielles, abritant plus de 25 % de la biodiversité marine mondiale. Quelles menacespour la biodiversité? Les récifs coralliens sont en situation de crise écologique ou de stress partout dans le monde. Environ 10 % des récifs coralliens du monde sont récemment morts et environ 60 % de ceux qui subsistent sont en danger à cause de l'homme. Au rythme des années 2000, plus de 50 % des récifs coralliens de la planète risquent d'être détruits d'ici à 2030. L'ONU, l'Europe et de nombreux États appellent à les protéger et/ou ont voté des textes ou lois en faveur de leur protection. Depuis quelques décennies, les populations de corail se dégradent, supposément en raison du changement climatique, de la pollution et de la surpêche qui pourraient avoir développé la susceptibilité des coraux aux

maladies Le corail abrite des millions d’algues qui lui donnent ses couleurs et ne supportent pas l’élévation en cours de la

température de l’eau. Une fois les micro-algues mortes, le corail se décolore et meurt de faim, se transformant en

un squelette calcaire.

A l’échelle planétaire, les causes encore mal comprises du blanchiment peuvent résulter de la conjonction de

l'eutrophisation,(le processus par lequel des nutriments s'accumulent dans le milieuaquatique, azote, carbone,

phosphore et qui acidifie l’eau de mer) la pollutionhttp://fr.wikipedia.org/wiki/Pollution, une agriculture basée sur

l'usage de pesticides et d’engrais en partie perdus en mer via le ruissellement et l'évaporation, les déchets liés à

l’urbanisation, ou du réchauffement, voire d'un début de montée trop rapide des océans, chacun de ces facteurs

prenant une part plus ou moins importante selon la situation géographique. Certaines espèces peuvent survivre

quelques mois après avoir expulsé leurs zooxanthelles (3-4 mois à Mayotte !)

.

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LE CORAIL

Corail cerveau Corail étoilé massif Gorgone

Corail fleur doux ou corail œilletTurbinaire jaune

Corail tabulaire

Corail champignon

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Corail corne de cerf

LES ALGUES

Algue haliméde ou Monnaie de Poséidon Padine ou Queue de Paon.

Herbe à tortue ou Thalassie

LES ECHINIDES LES ASTERIES

Oursin diadème Etoile de mer Linckia bleue Ophiureéchinodermes

Ils se nourrissent principalement de jeunes mollusques et d'annélides, vers.

LESTORTUES Au niveau mondial, les tortues marines sont des espèces aujourd’hui considérées comme en danger, et à ce titre

inscrites à l’Annexe I de la convention de Washington (CITES) et sur la liste rouge de l’UICN (Union Internationale

pour la Conservation de la Nature).

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Une convention régionale pour la gestion et la conservation des tortues marines et de leurs habitats de l’océan

Indien et du Sud Est asiatique (IOSEA) a été instaurée en 2003 sous l’égide de la CMS (Convention for

MigratorySpecies), et, en mars 2009, la France en est devenue signataire.

Mayotte abrite en effet 2 des 7 espèces de tortues marines (la tortue verte, la tortue imbriquée) et représente une

région majeure, au niveau mondial, pour la reproduction et l’alimentation de cesespèces.

Tortue verte Tortue imbriquée

Depuis 10 ans maintenant, l’Ifremer contribue au suivi des populations de tortues marines à Mayotte et à Mohéli

(Union des Comores) et a permis de mettre en évidence des taux de croissance de la population respectivement de

l’ordre de 1% et 20% par an.

Les tortues marines possèdent des ennemis naturels tels le grand requin blanc, le requin tigre et requin

bouledogue mais surtout l’homme.

La chasse traditionnelle, le braconnage et le marché noir de la viande ou des œufs de tortue restent un problème

dans le monde entier. Sur les plages au moment de la ponte, les tortues sont renversées sur le dos, puis au petit

matin emmenées.

Les déchets marins flottants tels que des filets de pêches abandonnés dans lesquels elles sont piégées et se noient

ou les sacs plastiques qu'elles prennent pour des méduses (un de leurs aliments) et créent des occlusions

digestives.

Les polluants chimiques et plus particulièrement les métaux s'accumulent dans le foie, les reins et les muscles des

tortues marines.

La dégradation des mers et de la barrière corallienne est une menace pour les populations de certaines espèces.

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LES POISSONS DU LAGON

Poisson trompette Baliste oriental ou Picasso Holacanthe duc

Gaterinoriental Poisson papillon Poisson cocher Papillon jaune masqué

Poisson coffre Poisson chirurgien bagnard Poisson papillon tabac

Poisson labre echiquierPoisson chirurgien à queue jaunePoisson papillon larme, de Zanzibar

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Poisson Napoléon Mérou Rascasse volante

Plus gros et plus au large, dans le lagon ou en plein océan, cohabitent une douzaine d’espèces de dauphins, des longs becs, des dauphins tachetés, des dauphins au "chapeau melon" ou plus rarement des dauphins à bosses…

On a également observé des dauphins non sédentaires tels que le dauphin de Risso et celui de Fraser. On peut apercevoir des orques ainsi que l’emblématique sirénien, le dugong (du malais duyung : dame de la mer), devenu trop rare dans le lagon mahorais (une vingtaine d’individus recensés). Rare comme le sont les requins à Mayotte qui viennent chasser la nuit dans le lagon (requin gris, à pointe blanche…). Les autres espèces sont observées au large ou dans les passes

Dugong Dauphin

De plus en plus gros et incontournable à Mayotte, la baleine à bosse est de passage dans l’océan indien de juillet à octobre. Elle a élu les eaux mahoraises et les zones les plus profondes du lagon comme maternité et nurserie. C’est là qu’elle vient mettre bas son baleineau et qu’elle lui apprend à se nourrir et à se débrouiller dans l’eau. On retrouve la mère et son petit (4 tonnes !) en dehors du lagon, dans les eaux peu profondes, ainsi que les mâles "chanteurs" venus chercher l’âme sœur dans des parades amoureuses des plus spectaculaires. Mayotte reste un site exceptionnel d’observation des baleines, où la mise à l’eau avec ces géants des mers est encore possible.

Baleine à bosse

Présente dans le lagon, la famille des raies et notamment l’emblématique raie Manta dont on peut observer les magnifiques cabrioles nuptiales dès le début de l’hiver austral.

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Raie Manta Raie Léopard

LES MOLLUSQUES DU LAGON Les mollusques sont un groupe composé de très nombreux invertébrés.

Il existe des mollusques terrestres, comme l’escargot, mais la plupart sont marins.

Les mollusques ont un corps mou et musculeux, beaucoup d’entre eux ont une coquille mais d’autres comme le

poulpe, la pieuvre ou la limace n’ont aucune protection.

On peut les classer en 3 groupes :

Les mollusques bivalves, coquille extérieure et 2 valves, comme la moule

Les mollusques gastéropodes comme les escargots et limaces, avec ou sans coquille.

Les mollusques céphalopodes comme le poulpe, ils sont marins et ont des tentacules autour de la bouche.

Bénitier Poulpe Cône

Sept doigts ou lambris Porcelaine ou histrion Porcelaine tigre

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Fer à repasser ou à cheval Murex

Holothurie ou concombre de mer

LA FLORE DU LITTORAL

Baobab Badamier Cocotier

La Mangrove

C'est un milieu fragile, très sensible à la pression de l'activité humaine et à la pollution. Parfois une mangrove meurt

naturellement sans que l'homme en soit responsable. Les causes peuvent être diverses, trop d'eau, pas assez, trop de

salinité, manque d'oxygène, l'érosion et donc l'arrivée trop rapide de terre. Tout cet écosystème est tellement complexe,

qu'un rien peut venir tout perturber.

C'est un milieu qu'il faut préserver car, au-delà de l'intérêt biologique qu'il représente, il joue un double rôle dans la lutte

anti-érosion. D'une part, la mangrove filtre ce qui vient de la terre et piège les sédiments, en empêche une très grande partie

d'aller envaser le lagon et étouffer le récif, d'autre part elle atténue fortement l'action agressive des vagues et des marées et

protège les côtes de l’érosion marine. Enfin la mangrove est une pouponnière pour les carangues, mérous, alevins, poissons

juvéniles, mollusques, crabes.

L'écosystème de mangrove est caractérisé par des conditions écologiques très particulières : - une salinité très variable en fonction des apports en eau douce (précipitations, fleuves…), - une eau pauvre en oxygène (anoxie due à une très importante activité bactérienne), - un substrat meuble, instable (vase composée de sédiments apportés par les rivières, les écoulements…) À Mayotte, minuscule île de 374 km2, la mangrove est forcément proche des zones

habitées. Et donc menacée par les déchets et les coupes de ses palétuviers.

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EFFET DES ACTIVITES HUMAINES SUR L’ECOSYSTEME LAGON Les perturbations qui affectent le lagon touchent préférentiellement ses récifs coralliens mais ont des conséquences sur tous

les compartiments du lagon.

Elles peuvent être dues à des facteurs anthropiques ou non anthropiques (sur lesquelles on ne peut pas agir, comme les

cyclones, les brusques et longs réchauffements de l’eau, l’invasion massive d’organismes corallivores comme l’Acanthaster

planci).

Effets des rejets d’eaux domestiques Les eaux domestiques contiennent en grandes quantités Rejet des eaux domestiques de la quasi-totalité de

- de la matière organique la population mahoraise plus ou moins

- de nombreux pathogènes directement dans la mer

La quasi absence de station d’épuration à Mayotte

Quelle quantité de matière fécale cela représente-t-il ?

- 288000 personnes à Mayotte

- 2 repas/j/personne à 200g en moyenne/par repas = 400gde nourriture/pers/jour57,6 tonnes

- Avec une assimilation de la moitié de la moitié, on obtient donc un rejet de de matière fécale

200g/personne/jour de matière fécale…. multiplié par le nombre d’habitants quotidiennement évacuées

vers le lagon…

Les eaux domestiques contiennent également des molécules extrêmement agressives comme les

détergentsprovenant des lessives et des produits vaisselles.

Ces molécules se trouvent à terme dans le lagon

Quelles sont les conséquences de la mise en contact de ces organismes marins avec ces molécules ?

Les effets de ces molécules dont la visée est de solubiliser dans l’eau des molécules organiques

sont catastrophiques sur la faune et la flore marines

- Solubilisation partielle de la couche de mucus

des organismes, aboutissant à des « brulures infectantes »

dans un contexte riche en agents pathogènes pathologies multiples

mycoses, viroses, bactérioses, hypoxies…

- Baisse indirecte par perturbation du réseau alimentaire (les animaux marins n’ont pas de peau

de la biodiversité de nombreux organismes dépendant à l’exception des cétacés et des tortues)

des organismes bio constructeurs pour leur nutrition

ou leurs abris

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Effet du lessivage des sols pollués par les macro déchets et les

pesticides agricoles Présence de nombreuses décharges

sauvages ponctuelles ou diffuses à Mayotte

De façon générale, molécules engendrant de graves problèmes chez la totalité des êtres vivants

Plastiques et métaux se décomposent

sous l’action des intempéries et des UV ou

d’incinération incontrôlée et incomplète

Des molécules diversifiées et dangereuses

(encres, fongicides, insecticides,

conservateur, huiles industrielles) de

longue rémanence (10 ans) sont produites

au cours de ce processus, PCB (pyralène),

dioxynes, HAP…

Toxicité (cancérogènes,

tératogènes, génotoxiques) leur

longue durée et leur forte

lipophilie leur permettant de

s’accumuler dans les tissus gras

des animaux.

Neurotoxiques

Asphyxiants

Action néfaste sur les

zooxanthelles coralliennes

Perturbateurs endocriniens

chez les poissons, baisse de la

fécondité, troubles du

métabolisme, actions

mutagènes

Fragilisation, voire destruction

directe des organismes par

action toxique

Produits phytosanitaires et pesticides,

produits dangereux de par leur fonction :

tuer ou réduire la reproduction des

métazoaires. Les produits utilisés sont

parfois bannis de l’espace européen du

fait de leur dangerosité (provenance des

Comores, kwasas

Peu de protection et

utilisation de doses

disproportionnées de

pesticides étendus ensuite

sur les cultures et la terre

Utilisation de bombes

insecticides dans les maisons

Organochlorés Chlordécone

Organophosphorés

(désherbants, insecticides)

Carbamates

Déversement des eaux domestiques non traitées et lessivage des décharges sauvages et

pesticides

Augmentation de la matière organique dissoute de l’eau + augmentation de la quantité de

macro algues par eutrophisation

Augmentation de la concentration de molécules toxiques dans l’eau

Augmentation de la concentration des pathogènes dans l’eau

Augmentation de la mortalité des organismes par pathologies + baisse de la fertilité des coraux

Baisse du recrutement de la plupart des organismes récifaux

Déséquilibre induit dans le réseau alimentaire

BAISSE DE LA BIODIVERSITE ET DE LA BIOMASSE DE LA QUASI-TOTALITE

DE NOMBREUX ORGANISMES DU LAGON

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Effet de l’érosion des sols cultivés

- ½ surface de Mayotte dédiée à l’agriculture, CONSEQUENCE

banane, manioc, coco en majorité Lessivage et érosion des sols

- Pluviométrie moyenne annuelle à Mayotte = 1000mm d’eau/an sont donc importants

contre 650mm d’eau/an en France naturellement

- Ile d’origine volcanique avec de nombreux reliefs

La végétation forestière et les gros arbres empêchent néanmoins la fuite

des sols en les maintenant par leurs racines

Activité humaine

- Déforestation par incinération des forêts Lors de la saison des pluies, lessivage

laissant des sols à nus, sans protection de grandes quantités de terre dans les rivières

et la mer contre les intempéries En mer, cette terre se scinde en deux :

- Cultures mono spécifiques sans chercher

A protéger les zones de terre entre les pieds plantés Matière organique dissoute MOD

Matière organique particulaire MOP qui

focule sous forme de flocons de vase CONSEQUENCE de l’hyper sédimentation vaseuse sur les récifs du lagon (MOP) Phénomène d’hyper sédimentation vaseuse

- Baisse de la biomasse de tous les organismes récifaux benthiques sessiles due à la simplification structurale du récif

entravant le recrutement larvaire

- Baisse de la biomasse de nombreux organismes récifaux, poissons notamment, par colmatage des zones de fraie

- Baisse de la biomasse et du recrutement de nombreux organismes marins du lagon par colmatage des branchies

- Baisse de la biomasse des organismes bio constructeurs photosynthétiques par recouvrement et ensevelissement

direct, par augmentation de la turbidité perturbant la photosynthèse des zooxanthelles, perturbation du

recrutement larvaire

CONSEQUENCES de l’augmentation de la concentration en Matières Organiques Dissoutes (MOD)

- Phénomène d’eutrophisation entrainant un accroissement fort de la biomasse des cyanobactéries et de nombreux

phylums d’algues dans le lagon et notamment au niveau des récifs

- Baisse indirecte par perturbation du réseau alimentaire de la biodiversité de nombreux organismes du lagon

dépendants des organismes bio constructeurs pour leur nutrition ou leurs abris

Augmentation du déboisement + cultures d’espèces ne retenant pas la terre + destruction

passée des mangroves

Hyper sédimentation vaseuse + augmentation de la concentration en MOD du lagon

Baisse de la complexité structurale du récif, colmatage des zones frai et des branchies de

nombreux organismes récifaux

Augmentation rapide de la quantité de macro-algues par eutrophisation

Baisse générale de la quantité de lumière reçue par les organismes récifaux

Baisse du recrutement de la plupart des organismes récifaux

Asphyxie et malnutrition des organismes bio constructeurs

Recouvrement et ensevelissement direct des organismes bio constructeurs

BAISSE DE LA BIODIVERSITE ET DE LA BIOMASSE DE LA QUASI-TOTALITE

DE NOMBREUX ORGANISMES DU LAGON

BLOCAGE DE L’EXPANSION VOIRE REGRESSION DES RECIFS CORALLIENS DU LAGON

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Effet de la surpêche et de la fréquentation par les plaisanciers, les plongeurs et les snorkelers

Largage inconsidéré des ancres de bateau dans la zone des coraux

Effets de la surpêche Très grosse demande en produit de la mer

- Pêche à la palangrotte et à la traine

- Pêche aux coquillages et poulpes à la main

- Pêche au filet

- Pêche au Djarifa, au niveau des mangroves, sur platiers à marée basse

- Pêche à la nasse

Il y a à Mayotte environ 3000 pêcheurs officiels

Tonnage approximatif d’espèces marines pêchées dans le lagon = environ 20000 tonnes en 1990

Augmentation de la population augmentation des besoins alimentaires augmentation des

prélèvements sur les poissons du lagon dont les stocks sont mis à mal PROBLEME : les ressources

s’amenuisent dans le lagon, il est d’ailleurs désolant de constater que certains pêcheurs sous-marins prélèvent de

façon inconsidérée certaines espèces comme des mérous pour leur consommation ou pour les vendre, ce qui est

illégal à Mayotte.

La pêche à pied par le piétinement qu’elle engendre, est destructrice pour le récif frangeant

Destruction directe ou fragilisation des organismes benthiques, les larves de coraux et d’éponges invisibles fixées

sur les rochers sont détruites directement par le piétinement.

Effets des snorkeleurs et plongeurs indélicats Toucher, CONSEQUENCE : du fait de la minceur de la couche de mucus, le contact crée une voie d’entrée

pour les pathogènes existants dans l’eau dans les tissus des organismes marins, poissons, coraux…, augmentation

de la concentration sanguine en cortisol, ralentissant les réactions immunitaires = développement de maladies

bactériennes, fongiques ou virales.