Dada ou le décrassage des idées reçues · 2016, elle joue au Théâtre des Osses puis en...

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Dada ou le décrassage des idées reçues Montage et mise en scène Geneviève Pasquier Production Centre dramatique fribourgeois - Théâtre des Osses Spectacle tout public dès 12 ans Photo : Isabelle Daccord Dossier de presse Contact: Sara Nyikus – attachée de presse, Théâtre des Osses Tel : +41 (0)79 356 43 74 / e-mail : [email protected]

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Page 1: Dada ou le décrassage des idées reçues · 2016, elle joue au Théâtre des Osses puis en tournée dans Le Garçon du dernier rang de Juan Mayorga, mis en scène par Paul Desveaux.

Dada ou le décrassage des idées reçues Montage et mise en scène Geneviève Pasquier Production Centre dramatique fribourgeois - Théâtre des Osses Spectacle tout public dès 12 ans

Photo : Isabelle Daccord

Dossier de presse

Contact: Sara Nyikus – attachée de presse, Théâtre des Osses

Tel : +41 (0)79 356 43 74 / e-mail : [email protected]

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Représentations au Théâtre des Osses, Giv is iez 08 / 09 / 10 / 11 / 15 / 16 / 17 /18 / 22 / 23 + 31 décembre 2016 Jeudis à 19h30 / vendredi et samedi à 20h / dimanches et 8 décembre à 17h Dadapéritif du 31 décembre : 20h Représentations en tournée 2017 10 janvier, Stadttheater, Schaffhausen 12-13 janvier, CCN-Théâtre du Pommier, Neuchâtel 16 janvier, Théâtre de Poche - Les Spectacles Français, Neuchâtel 18 janvier, Cabaret Voltaire, Zürich 22 janvier, Salle des Hospitalières, Porrentruy 26-29 janvier, Théâtre de la Grange de Dorigny, Lausanne 31 janvier, Kurtheater, Baden 9-10 février, Théâtre de l’Echandole, Yverdon-les-Bains 11 février, Théâtre de l’Arbanel, Treyvaux 14 février, Théâtre de Grand-Champ, Gland Durée du spectacle: 75 minutes (sans entracte) Spectacle en français, avec consonances polyglottes. Soutien à la compréhension pour le public germanophone / Aufführung auf Französisch mit mehrsprachigen Elementen. Verständnisunterstützung für das deutschsprachige Publikum. Synopsis Composé d’un foisonnement de styles et de pensées, ce spectacle est un voyage exploratoire dans le mouvement délirant des artistes dadaïstes né il y a 100 ans dans une cave zurichoise. Ce spectacle puise son essence dans les textes hétéroclite d’Hugo Ball, Tristan Tzara, Francis Picabia, Guillaume Apolilinaire, Emmy Hennings… Le projet mêle paroles dites et chantées, danses et performances visuelles, respectant ainsi la grammaire poétique et déstructurée du mouvement originel. Equipe art ist ique Montage et mise en scène Geneviève Pasquier Scénographie Wyna Giller et Geneviève Pasquier Collaboration artistique Nicolas Rossier Création musicale Mathias Demoulin Lumière Eloi Gianini Réalisation décors, accessoires Wyna Giller, Jean-Marie Mathey, et costumes Fabienne Vuarnoz et Sylviane Oberson Collaboration technique Manu Quartier, Laurent Magnin Régie Philippe Botteau et Eloi Gianini Stagiaire Marie Girard Interprétation Mathias Demoulin, Valérie Liengme, Jonas Marmy

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A propos du spectacle Questions à Geneviève Pasquier Le spectacle est une immersion dans l’univers multidisciplinaire des artistes dada. Il vous a fallu faire des choix. Comment avez-vous procédé ? Qu’avez-vous décidé de mettre en valeur ? J’ai procédé par coups de cœur. Les œuvres plastiques, les collages, les costumes en carton ont tout d’abord fortement influencé mes choix scénographique. Mais ce qui m’a le plus intriguée, c’est de constater que l’essentiel de l’activité dadaïste repose sur le langage. Un langage que les artistes de l’époque voulaient dynamiter pour mieux se le réapproprier. Ainsi j’ai découvert l’existence de textes protéiformes d’une richesse inouïe: manifestes, petites pièces de théâtre, articles, dialogues multilingues, slogans, poèmes simultanés... Avant de nous parvenir sous forme écrite, ces textes ont d’abord été proférés, notamment dans la cave du Cabaret Voltaire à Zürich, ou lors de soirées dada à Paris ou à Berlin. J’ai eu envie de mettre en valeur ces inventions langagières nées de la nécessaire oralité. Ces textes ont un véritable impact, jouant de façon totalement libre entre le sens et le son. A mon avis, ils méritent entièrement leur place dans le théâtre aujourd’hui. Vous avez passé près de deux ans à tout voir, à tout lire sur le sujet. Qu’est-ce qui vous fascine dans ce mouvement ? Outre les documents déjà en ma possession, j’ai pu profiter des expositions liées au Centenaire Dada notamment à Zürich et Strasbourg, des publications, des documentaires. C’était vraiment une chance. Ce qui me fascine c’est le fait qu’on n’en a jamais fait le tour! Comme disait Tzara, ce mouvement est composé « d’une constellation d’individus et de facettes libres ». On réalise que chaque dadaïste a son discours propre, sa façon de voir les choses et de les exprimer. Le seul point commun à mon avis est le goût pour la contradiction, le besoin d’échapper à toute catégorisation et de revendiquer sa propre liberté.

A quel point le mouvement dada marque-t-il encore l’esprit artistique aujourd’hui ? Dada a marqué un virage dans les pratiques artistiques certes, mais il est surtout vivace par les questions qu’il soulève. Les dadas posent de façon brutale la question de la liberté artistique et de la remise en question des valeurs héritées. Encore aujourd’hui, les artistes ont envie de penser qu’il est possible de réinventer les choses, de ne pas se plier aux lois du marché, de refuser de voir un monde qui s’autodétruit. Les premiers artistes dada n’ont-ils pas déjà tout fait, tout inventé ? Peut-on encore faire du dada aujourd’hui, sans le copier ? En effet, il est impressionnant de voir que « l’art performatif », par exemple, n’est pas une invention contemporaine mais qu’il était déjà bel et bien pratiqué il y a 100 ans par les dadas ! Ce qui me plait là-dedans c’est que tout devient relatif, tout se déplace. La notion d’originalité, le souci d’innovation perdent de leur sens. La seule chose qui compte, à mon avis, c’est notre propre nécessité d’expression, peu importe la forme qu’elle peut prendre. Dans son Almanach Dada en 1920, Richard Huelsenbeck écrit qu’il « se réjouit d’avance du critique qui dira que tout cela a déjà été fait ». De toute façon, Dada est impossible à copier car il est «l’élasticité-même», c’est une forme insaisissable, et c’est beaucoup plus simple pour nous ! Propos recueillis par Sara Nyikus, novembre 2016

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Slogans et autres proverbes DADA DADA soulève TOUT DADA ne signif ie RIEN TOUT est DADA DADA est mort VIVE dada Les idées ne sont ni bonnes ni mauvaises, ELLES SONT DADA est Dieu, Esprit , Matière et RÔTI DE VEAU NUL n’est censé IGNORER DADA Déverroui l lez enfin votre tête ! L ibérez-la pour les défits actuels ! DADA N’A JAMAIS RAISON SI VOUS VOULEZ MOURIR, CONTINUEZ ! LE DADAÏSTE est l ’homme le plus l ibre de la terre Si chacun dit le contraire C’EST PARCE QU’ IL A RAISON DADA ne meurt pas de DADA. Son RIRE a de l ’avenir DADA ne s’expl ique pas. I l faut le v ivre ! Dada stiegt ! DADA victorieux !

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Repères Geneviève Pasquier, metteure en scène Née à Fribourg en 1965. Après une double formation à L’École des Beaux-arts et au Conservatoire de Lausanne (diplôme en 1990), Geneviève Pasquier travaille régulièrement en Suisse romande comme comédienne et metteure en scène. Elle a joué dans de nombreux spectacles sous les directions de Gisèle Sallin, Anne Vouilloz, Simone Audemars, Benjamin Knobil, Georges Guerreiro, Sandra Gaudin et Hélène Cattin, François Marin, Gianni Schneider, Frédéric Polier, Julien Schmutz, Magdalena Meier. Elle fonde en 1991 avec Nicolas Rossier la Cie Pasquier-Rossier, qui a produit une vingtaine de spectacles. Parmi ses mises en scène, on peut citer : Le Corbeau à quatre pattes de Daniil Harms, À ma personnagité d’après les Écrits bruts, Mon Isménie de Labiche, Les Soeurs Bonbon d’Emanuelle delle Piane, Le Château d’après Kafka, LékombinaQueneau d’après Raymond Queneau et le Ravissement d’Adèle de Rémi De Vos. En juillet 2014, elle reprend, avec Nicolas Rossier, la direction du Centre dramatique fribourgeois - Théâtre des Osses. Pour leur spectacle d’ouverture en octobre 2014, elle met en scène avec lui L’Illusion comique de Corneille puis Les Acteurs de bonne foi de Marivaux (2015). En 2016, elle joue au Théâtre des Osses puis en tournée dans Le Garçon du dernier rang de Juan Mayorga, mis en scène par Paul Desveaux. Mathias Demoulin, musicien D’origine franco-finlandaise, il s’installe à Lausanne pour étudier à l’EPFL. Une fois son diplôme d’ingénieur en poche, il se dirige vers une carrière musicale, avec des études de contrebasse et guitare basse, successivement à la Swiss Jazz School, puis avec Bob Drewry à Montpellier, ensuite comme élève de Bob Magnusson et Putter Smith au Musicians Institute de Los Angeles dont il obtient le diplôme en 1984 (Prix “Outstanding Student of the Year”). Depuis 1985, musicien indépendant, il joue en tant que contrebassiste et percussionniste dans de nombreuses formations de jazz romand dont Minging, Palomar, Who’s who, Lindemann Quintet, mais aussi des groupes comme Diatonikachromatik, Husbands. Aujourd’hui, il est membre des groupes Barrio Oscuro, Husbands, et l’Orchestre jaune. Ses activités de musicien l’ont amené à jouer dans plusieurs pays d’Europe, mais également aux USA, Canada, Amérique du Sud, Australie, Syrie, Liban et Russie. Entre 1985 et 2004 il est enseignant régulier au Conservatoire de Montreux et y donne des ateliers d’improvisation et des cours de contrebasse dans la section professionnelle. Entre 2004 et 2011 il est intervenant régulier au sein du module voix, de la Manufacture (HETSR) et depuis 2015 il est intervenant régulier comme enseignant dans la Cie Albertine (école de musique Lausanne). Compositeur de musique pour le théâtre, Il collabore régulièrement depuis 20 ans avec plusieurs compagnies de théâtre de suisse romande dont la Théâtre L, Cie Les Bamboches, Cie Mezza Luna, la Cie Pasquier Rossier.

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Valérie Liengme, comédienne Née en Suisse en 1971, Valérie Liengme sort diplômée du Conservatoire de Lausanne, section art dramatique (SPAD) en 1995. Depuis, elle a travaillé comme comédienne avec divers metteurs en scène, (entre autres Pierre-Isaïe Duc, la Cie Pasquier-Rossier, Andréa Novicov, Omar Porras, François Gremaud, Marc Liebens, Mathias Urban, Eric Devanthéry, Sandro Palese, Evelyne Knecht, Georges Grbic etc.) en Suisse et à l’étranger. Elle a participé à la création de plusieurs performances musicales avec le collectif Velma et b000m production. A été assistante à la mise en scène, a joué dans quelques courts-métrages et a participé à de nombreuses lectures que ce soit pour des théâtres, des musées ou à la Radio suisse romande. En 2002, elle a coécrit, coréalisé et joué avec Marie-Madeleine Pasquier, pour la Cie Le Coût du Lapin, Squeak au théâtre de l’Arsenic à Lausanne. Sa deuxième pièce : Romance, proposition N0 1 : A House full of Tigers a été jouée au théâtre 2.21 en février 2016. Depuis 2009, elle a conçu et participé à la création de plusieurs performances avec, entre autre, Christophe Jacquet et Sabine Zaalene. En 2011, elle a réalisé et produit deux courts-métrages : « La chaîne du bonheur » et «..-.. … ..-. (inside) ». En 2012, elle a terminé à la Haute Ecole deThéâtre de Suisse Romande une formation continue en médiation et animation théâtrale, et suit aujourd’hui des cours en dramaturgie à l’Université de Lausanne. Jonas Marmy, comédien et musicien Né dans le canton de Fribourg en 1985, Jonas Marmy obtient sa maturité à Fribourg. Il intègre l’école du Théâtre National de Strasbourg (TNS) en 2007 après une année au conservatoire de Genève. Il intervient en tant que récitant avec L’Orchestre Philharmonique de Strasbourg dans l’Histoire du soldat et Darius et avec le Quatuor Ebène dans Le Masque de la Mort Rouge. Il joue ensuite sous la direction de Betty Heurtebise (Les Enfants Sauvages, De Fombelle), Mirabelle Rousseau pour le T.O.C. (Le Précepteur, Lenz), Marc Soriano (Le Fils, Foss), Claire Nicolas (Peanuts, Paravidino), Bernard Bloch (Nathan Le Sage, Lessing), Vladimir Pankov pour le Soundrama (Le Syndrôme d’Orphée, Cocteau, Maïakovski, Vidy-Lausanne, Moscou), Xavier Marchand (Bérénice, Racine), Charlotte Lagrange (L’âge des Poissons, C. Lagrange), Maëlle Poesy (Candide, Voltaire-K.Keiss), Pauline Ringeade (Assoiffés, W.Mouawad), Hugues De La Salle (Les Enfants Tanner, R. Walser), Julien George (Le Moche, Mayenburg), Fréderic Baron (La Place Royale, Corneille) et d’Hervé Loichemol (La Boucherie de Job, Paravidino). Il tourne dans Fin d’été, de Marion Desseigne de La FEMIS, Amours monstres, de Julien Lecat et Cœurs, de Nicolas-Pierre Réveillard du Fresnoy. Pianiste de jazz depuis l’âge de 10 ans, il se produit avec un quatuor nommé Jazz Carbonic et joue et chante dans un tour de chant qu’il a co-créé : Zazous Zaz ! Wyna Giller, scénographie Née en 1976 à Fribourg, elle apprend le métier de décoratrice de théâtre sur le tas en faisant des stages en Suisse et en France de 1997 à 2000. Elle travaille notamment avec le scénographe Jean-Marc Stehlé, sur le Le Roi Cerf de Carlo Gozzi (mise en scène de Benno Besson), Honorable Canaille de Gergely Csiky (mise en scène de Michelle Marquais), Mangeront-ils ? de Victor Hugo (mise en scène de Benno Besson) et avec Matthias Langhoff sur L'inspecteur Général de Nicolas Gogol. En 2000 elle passe une année à la Havanne pour se former à la sculpture et au dessin académique auprès de L'instituto Superior de Arte (ISA). A son retour, elle participe à la réalisation des décors pour le spectacle d'ouverture d'expo 02. Dès 2002 et jusqu'à ce jour elle collabore sur plus d'une vingtaine de création du Théâtre des Osses avec le scénographe Jean-Claude de Bemels et la metteur en scène Gisèle Sallin. Elle collabore également avec les metteurs en scènes suivants : Irina Brook, Sylviane Tille, Julien Schmutz. En parallèle, elle étudie la sociologie, les sciences politiques et l'économie politique et obtient un master en Sciences de la société à l'Université de Fribourg en 2007. Actuellement, elle se forme dans le domaine de la voix et donne des cours de chants.