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90e Année iV0 DIX CENTIMES — Le Nu DIX CENTIMES Dimanche 30 Mars 1919 JOURNAL DE SENLIS Paraissant le Dimanelie pendant ja durée de la guerre* Directeur-Gérant : E. LANCIAUX D» ra... Jk mou. 6 fr. ,. 4 fr. ./v fe cj cîr isr B! m ni isr 'a ■^ r ™H jr ». V ^PÜW 'I1 I.'jaww**» ,^w«nnrr».i■ > vJTjîFD%! ®t (i&T\S tous bureaux de” poste. — L’abonnement est payaf)l« d’avance et contint « de plein droit jusqu’à réeeption d’avis contraire. 8 fr 6 fr. «ü j Bejf Abonnements partent «X m . 1- on "îtk 1& tSk^rahaque mois. UtuE.iUJi., iiEDACij.iv/j SENTIS il» Place de 1’ t lâ n. JÊ F* t* UJ Fde ^timoiiiÀTiON ‘Ville, Il _ îSEJVTEIS »r-|i LA VAGUE Les bolchevistes de France lisent un journal qui s’appelle la Vague. Ce titre est bien choisi ; il définit exactement la chose et l’idée. Le bol chevisme, en effet, avance et s’étale comme une vague. II n’est pas de force plus brutale et plus aveugle ; elle confond tout, noie tout et arrache tout. Là où le bolchevisme a passé, il ne reste plus rien debout. On ne biaise pas avec le flot dé chaîné ; on ne canalise pas la tem pête ; on ne discipline pas la vague, on la brise et on l’arrête, ou on est emporté. En Russie, les socialistes qui ont essayé de composer avec la mÇvoln- tion ont été balayés en quelques se maines et exécutés les premiers. Partout où l’autorité a cédé devant les forces révolutionnaires, c’est le comunisme qui a vite triomphé et l’anarchie qui s’est installée. Si cela était bien compris, il n’y aurait pas cinq voix à la Chambre pour protester contre les mesures de protection qu’il convient d’opposer sans retard au débordement du bol chevisme. Mais l’Histoire nous ap prend qu’en tous les temps et en tous les pays les forces d’arnarchie im puissantes par elles-mêmes n ’o n t triomphé que par l’aveuglement et la complaisanse des rêveurs ou des lâ ches qui ont essayé de se faire porter ou de se faire pardonner par la Révo lution. En France, tandis que quelques frais millionnaires entretiennent sot tement des journaux révolutionnaires, des politiciens candides ou cyniques essaient d’alTertnir leur siège sur le volcan qui gronde. M. Pichon, dans un discours me suré et courageux, a dénoncé le péril et fixé la doctrine du gouvernement à l’égard du bolchevisme grandissant. Qu’on ne dise pas que nous n’avons pas à nous occuper de ce que tont chez eux lesf peuples de Russie ; leur action déborde chez nos alliés, chez nos alliés et s’oppose à l’établissement de la paix juste que la Conférence veut donner au monde civilisé. Qu’on ne dise pas que les décisions du gou vernement des Soviets sont valables et respectables ; ce n’est pas un gou vernement mais une entreprise de terrorisme exercée par quelques hom mes audacieux et cruels sur une majorité impuissante encore à se réa liser. Enfin, qui ne sait aujourd’hui que l’Allemagne a mis son dernier espoir dans cette entreprise de terro risme qu’elle a elle-même suscitée chez ses. ennemis pour mieux les vaincre et qu’elle voudrait aujour d’hui diriger contre les Alliés victo rieux ? La manœuvre est vraiment trop grossière. La résistance au bolchevisme qui menace l’œuvre entière de la Confé rence n’est pas le fait de la France seule, mais de tous les Alliés ou, pour mieux dire, du monde civilisé. Quel ques mesures ont été prises q u ’il faudra compléter sans doute; elles ont pour but de fortifier contre l’in vasion les nations alliées qui sont comme des digues ou des quais bor dant cet océan d’anarchie. Il s’agit surtout de ne pas laisser l’Allemagne s’emparer de cette grande force qui compenserait, si elle en devenait maîtresse, tous les dommages de sa défaite. Alors, c’est nous qui aurions perdu la partie si, demain, ce réser voir d’hommes et de richesses était aux mains de nos éternels agresseurs que nous voulions réduire une fois à l’impuissance. Alors, l’œuvre de paix serait abolie. La Chambre a manifesté qu’elle avait sur ce point la conviction et la résolution qui animent M. Pichon et le gouvernement. Ceux qui se sont retrouvés ft unifiés » pour faire oppo sition aux projets et aux décisions du gouvernement français et de la Confé rence de la Paix ont démontré sim plement, une fois de plus, qu’ils étaient surtout en opposition avec le sentiment de la nation et qu’ils n’a vaient aucun droit de parler en son nom. Il y a un bloc, à la Chambre, pour faire front à la vague. Et, der rière, il y a le pays qui ne se laissera pas arracher les justes compensations à son immense sacrifice. Ajoutons, ce qui n ’est point le moins vilain côté du débat engagé, que le mouvement offensif de nos bolcheviks français est accompagné par des manœuvres de politique inté rieure inspirées par de médiocres soucis de portefeuille et des espoirs de remplacement. Après M. Franklin- Bouillon, on annonce un assaut de M. Dalimier contre le ministre de la guerre. Ce sont deux piètres pilotes qui voudraient profiter du flot qui monte et tendent leur mouchoir de poche à la tempête. Et ce spectacle &St Ti » fi ’J ’i i o'i Jiv wi r».v iyirji j < v Louis LATA PIE. Les manuscrits, insérés ou pn, ne sont pas rendus Comment le maréchal Foch a battu les Allemands lie génie d’un militaire et la ïolonié d’un homme Annonces légales . . . Annonces volontaires o ia ïï<me. Déclames!, ..... Eaita divers...,,. 0,60 c. la Igat, # fr. .... 0,25 ON N'ACCEPTE FAS d insertion AU-DESSOUS DE 1 FRANC Les annonces, réclames, etc., concernant Paris et les Départements sont reçues directement aux bureaux du journal. Gomment furent traités nos prisonniers. Le « Rhin Français » de Colmar, pu blie un fait nouveau de la plus haute gravité : M. Sohæitt a fait cette déclaration d’un chef; de service de la police vétérinaire à Hambourg : « Fin 1916; le directeur de l’abattoir, M. le Dr Borgert, convoqua les huit vété rinaires qui travaillaient avec moi II nous communiqua un document qui ne manqua point de nous causer une vive stupeur. Désormais, nous dit-il, on ne jettera plus les foies ni les poumons ma lades des bêtes tuberculeuses. L’ordre est venu de Berlin que ces pièces seront re cueillies, salées et destinées aux camps de prisonniers. » M- Schmitt ajoute: «En entendant cette chose monstrueuse, les bras m’en tombèrent Mais en ma qualité d’Alsacien suspect, j’étais bien obligé de me taire. Toutefois, un de mes collègues allemands ne cacha pai; yen étonnement et son indi gnation. Le directeur répondit : « Que voulez-vous? L’ordre vient de Berlin. Il n’ÿ a pas autre chose à faire que de s’y conformer. » En effet, à partir de ce jour-là, un sol dat fut adjoint à chaque vétérinaire. Ce soldat élait chargé de recueillir les pièces malades, mêmes les poumons lorsque la glande était reconnue tuberculeuse. En temps ordinaire, ces pièces étaient jetées, — et ce, conformément aux ordonnances de police, — dans des récipients cadena- cés et ensuite enfouies. Maintenant, et par ordre du gouverne ment, elles étaient soigneusement mises de côté et salées à l’usage des prisonniers de guerre ! « Je suis prêt, affirma M. Schmitt, à répéter sous la foi du serment ce que je viens de vous dire. Avant de nous serrer la main pour l’adieu, je demande encore à mon inter locuteur s’il n’eut pas de difficultés à sur monter avant de quitter l’Allemagne. — Hé ! le Soviet de Hambourg se re fusait à me déliver un laissez-passer.C’est un soldat lorrain qui me procura la pièce nécessaire. Les gens du Soviet affirmaient sans rire qu’il était interdit de rentrer en A sace-Lorraine. Lorsque j’arrivai àKehl, il était trop tard pour traverser le Rhin, et force me fut de passer la nuit â l’hôtel du « Saumon ». En apprenant qui j’étais, le bon hôtelier badois m’envoya coucher sous les combles ! C’était bien bon pour un Alsacien Jsuspect, devenu Français, n’es-ce pas? Le lendemain matin,* le bonhomme s’approcha de moi et me de manda, sans sourciller, d’introduire quel ques lettres en contrebande dans Stras bourg. Bien entendu, je l’envoyai prome ner. Ah ! ces Badois... LE BETRAIT DES LETTEES n’ayant pu être remises à leurs destinataires aux armées L’administration des postes a conservé exceptionnellement en instance, depuis le début des hostilités, de nombreuses let tres ordinaires contenant des photogra phies qui n’ont pu être remises à leurs destinataires, militaires aux armées, et dont il a été également impossible d’effec tuer le renvoi aux expéditeurs, l’adresse de ces derniers n’était pas indiquée. Ces lettres sont tenues à la disposition des iniéressés qui pourront en réclamer le renvoi au dépôt central des rebuts, hôtel des Postes, à Paris, en indiquant aussi exactement que possible l’adresse et la date au moins approximative du dépôt à là poste. Les réclamations ne pourront être ad mises que jusqu’au Ie' juin prochain pour les correspondances de l’espèce antérieu res à 1 année 1917. Passé ce délai ces correspondances seront détruites. Avis très urgent. LF 5 AVRIL PROCHAIN expire irré vocablement la période, actuellement en cours, accordée par la loi à tout élec teur pour vérifier ou réclamer son ins cnption sur la liste électorale, y fai-e inscrire ses amis et rayer ses adversaires indûment inscrits. L'Illustration a pub'ié dans son der nier numéro, sous la plume autorisée du commandant Grasset, qui appartient avant la guerre à la Section historique de l’Elat- Major de l’Armée, un remarquable article sur le maréchal Foch. On y trouve, en raccourci le résumé lumineux de toute l’œuvre du Maréchal, depuis le °2 ; oût 19:4, jusqu’au 11 novembre 1918 Théo ricien de la victoire avant d’avoir été le premier de nos exécutants victorieux, mûri dans les doctrines et l’étude avant d être jeté au plus fort des plus gigan- ^sques batailles du monde, le maréchal qu’il avait ènséignSîàl'l^ledegué'rrë.' Toute son œuvre de gloire et de triom phe paraît avoir été conduite à la lumière des deux préceptes que le professeur de l’Ecole de guerre inculquait à ses élèves : Victoire égale volonté. . Une bataille gagnée c'est une bataille où Von ne veut pas s'avouer vaincu. La victoire va tou jours à ceux qui la méritent par la plus grande force de volonté et d’intel ligence. La guerre trouve Foch commandant du 208 corps d’armée à Nancy. C’est par sa volonté qu’il arrive à triom pher, à la Marne, sur les hauteurs de Sézanne et aux marais de Saint-Gond, d’un ennemi plus fort en nombre et en matériel. C’est par sa volonté qu’il arrête l’effort ennemi sur l’Yser, réalisant dès le mois d’octobre 1914 une unité de commande ment sur le front Nieuport-Béthu* e, grâce à l’autorité indiscutable qui se dé gage des conseils décisifs qu’il donne aux états majors anglais et belges. Le maré chal French, ses réserves épuisées, veut battre en retraite. Foch l’arrête : « Si la vieille infanterie de Wellington ne peut plus tenir aujourd’hui derrière des tran chées, il faudra bien que mes gosses y aillent ! » Et lés mtirécHtil Erôntîli se reUi-esAo, oo*. vaincu, barre l’ordre de retraite q u ’il avait préparé et écrit, simplement, au verso : « Exécutez l’ordre du général Foch. » L’année 1915 fut consacrée par le géné ral à la réflexion, à l’étude. Le général Foch s’appliquait à faire cadrer les réa- ités de cette guerre, où tout était neuf, avec les principes de la doctrine napoléo nienne qui avait toujours été la sienne. Les brillantes opérations de la Somme en 1916 montrèrent le parti qu’on pouvait tirer d’efforts méthodiques dans un sec teur limité. Si la doctrine était au point, nous étions loin de compte avec le maté riel de guerre. Foch veut perfectionner encore l’instrument de la victoire : on lui en donnera les moyens. Nommé le 13 décembre 1916, à la direc tion, à Senlis, d’un bureau d’études des grandes questions interralliées, au mo ment précis où après l’écrasement de la Roumanie, les Alliés se demandaient, anxieux, sur quel front l’Allemagne allait bientôt porter son nouvel effort, Foch étudie, réfléchit et juge. Persuadé que le fius grave danger qui puisse fondre à ï’improviste sur les armées françaises se rait une violation, par l’Allemagne, de la neutralité suisse, iîpart à Mirecourt, avec son fidèle collaboraîeur, te général Wey- gand, et il prépare, d’accord avec l’étàt- major helvétique, les détails des batailles ’ que nos armées de l’Est auraient à livrer le cas échéant. Le 15 mars 1917, il est appelé à Paris au poste de chef d’état- ^ for de l’armée. Et tandis qu’il donne au Taji-wernement l’appui de ses piécieux èhhseils techniques, l’orege s’abat sur le front italien où, du 22 au 26 octobre, nos alliés subissent un effrayant désastre. « Victoire égale volonté ». Victoire égale volonté. Les alliés sor tiront victorieux de ce nouveau péril s’ils le veulent. Le 26 octobre, Foch télé graphie à Gadorna : Si vous avez besoin de nos troupes, nous sommes prêts à marcher. Comme il avait, trois années aupara vant, persuadé je maréchal French que la' partie n’était point perdue, le général Foch se rend en Italie convaincre le général Gadorna que la volonté de vaincre sau vera l’armée italienne. Sa persuation l’emporte. Rentré à Pa ris, le général Foch, chargé désormais de représenter la France et ses armées au Conseil supérieur de guerre interallié, pourra préparer et mûrir son plan de ré sistance. H mars> l’offensive allemande se déclenche. Le front franco-anglais se fissure. Pour que les Alliés puissent sortir de celte situation tragique, il est indispen sable de mettre en commun le matériel, les hommes, les réserves, sous l’autorité d’un chef unique. « La victoire va tou jours à ceux qui la méritent par la plus grande force de volonté et d intel ligence ». Le général Foch est nommé généralisisme des forces françaises, anglaises, américaines et belges combat tant sur le frsnt occidental.' Installé avec son état-major â Sarcus, p ‘fit village de Picardie, le généi alissime, s n-j hâte, sans nervosité, veut tenir et il ient. Mais il n’a que 172 divisions à opposer à 2i2 divisions allemandes re constituées. L’offensive allemande menace du ectement Paris. Le 27 mai, 22 divisions allemandes enlèvent le Chemin des Dames. Le 1er juin, Château Thierry est pris. La bataille-manœuvre. L’enmmi, à bout de souille, déconcerté Pjr la résistance de Foch, s’arrête à la ù| du mois de juin. Le généralissime 'institue sa masse de manœuvre dans la rfion de Compiègne. Le 18 juillet, il dé- •Anehe sa contre-offensive. . L’ennemi avait accumulé des réserves et d|matériel dans fa région de Dormans. rfch rt fuse de « renforcer outre mesure *a défense de la Marne » H attaquera l eineini dans la poche de Château- riçqty Si. 1 ennemi va ut t u jSMffvvs ’XÙLà1’'- 'Jvh-a <»« «tan.-, a v eu s e s I ' in rie sera la manœuvre de Nano- léoa à Austerlitz. Les premières journées de cette contre- offensive victorieuses sont encore dans toutes les mémoires. L,e 6.^üût’ Foch est maréchal de France II n ai retera plus un seul jour de conduire Us aimees de l’Entente à la victoire déci sive Sur 800 kilomètres, >a bataille gronde. Le maréchal, sûr de lui, conduit chacun de ses lieutenants à la réalisation du plan q.j il a préparé. « Je n’ai pas grand’ehose », lui dû le maréchal Haig, qui hésite à déclein hrr son attaque dans le Nord. — « Allez y tout de même », répond Foch. Le général Humbert, inquiet, rend cumpt qu il n’a plus de réserves. « Allez-y tout de même », lui dit Foch. Et tu victoire va se poursuivant. La victoirr ^st un plan incliné. A condi tion de ne pas augmenter le mouvement, le monde va augmentant de vitesse, é"rivait un jour te professeur de l’Ecole de guerre. Sans desserrer son étreinte, sans ralentir son mouvement, sans se laisser arrêter par les feintes diplomati ques de l’ennemi, le maréchal Foch pour suivra son effort méthodique jusqu’au 11 novembre 1918, où l’Allemagne impéria liste et militaire capitulera devant lui. - o. P. lie Pécule des Poilus. Comment les démobiriAés peu vent toucher les majorations pour enfants. Aux termes de la loi du 9 avril 1918 les carnets de pécule des poilus devraient être majorés de 20 pour cent par enfant au-dessous de 16 ans. En fait, ces majo- i allons n ont pas été payées aux hommes libérés. A ceux d’entre eux qui les récla maient, les bureaux répondaient n’avoir reçu aucune instruction à ce sujet, et c est exact. C’est seulement le 9 février que Journal officiel a publié le décret prescrivant le paiement de ces majora- tions et la circulaire indiquant les forma lités a remplir par les iniéressés. On a peu remarqué, en général, ces instruc tions, égarées d’ailleurs dans un amas de prescriptions et de commentaires relatifs au pécule. La question intéresse des mil- lieis de gens et cependant les journaux n en ont pas averti leurs lecteurs. Nous croyons rendre service à plus d’un en lui signalant ce décret et en lui rappelant, ces immlilis. Lünéressé doit adresser u- e demande au maire dé sa commune en I diqoant ses nom, prénoms, domicile et adresse, l’unité â laquelle il apparienait avant la démobi lisation, 1 endroit où il a été démobilisé, â date de naissance de chacun des en- ta.nts, le montantdu pécule et la commune ou il désire percevoir cette majoration. Le maire doit transmettre cette deman de a qui de droit. Quand l’intéressé touchera t-il ces ma jorations ? L’instruction est muette sur ce point et rien ne permet de répondre à cette question. L essentiel est qu’il reçoive son dû. Il est cependant regrettable que les hommes libérés n’aient pas reçu cet argent plus tôt et n aient pu en disposer au mo ment où ils en auraient eu le plus besoin Un saisit encore là sur le vif les beautés de 1administration. Si les instructions avaient été données deux mois plus tôt les démobilisés auraient touché ces alloca tions en même temps que le pécule lui même, au moment de rentrer dans leurs loyers. Mais c’eut été trop simple. L’admi nistration a trouvé préférable d’attendre d obliger maintenant les intéressés à de nouvelles démarches — à moins qu’elle n ait spéculé sur leur ignorance et pensé que beaucoup ne réclameraient rien, ce qui n’est pas impossible, après tout - ü accroître encore le travail des mairies, ranturi ^ ' sencore la Paperasserie... Il de « ‘S ? " " ? Iaméll“,de 61 les tanUfianfrf “j0*113 °et exemple, ajouté à réflexion ï !?u rnôme genre, inciter à la dhui, v iihr er qui en sT r i aujour~ électeurs ^ U1 seronL demain, Mot de la Ou. Les bonnes affaires : te à'son^nH,nt cercu0ils de Lyon ajou- « 90 r£ lx COurailt celte note tentante : m sur les com "avance». on i a n andes fah1" Ceüt 116 remise ptr quel rn,?v ’ aveüua petit frisson, que danser un ° n P0^rrait être assuré Nonif'? lnzeJ°urs--- _ Bst à vous dégoûter de l’écono mie. La Groix-Rouje de la Paix. En date du 13 février, le Comité inter national a adressé aux Croix-Rouges du monde entier la circulaire que voici • Le 27 novembre 1918, peu après la signature de 1 armistice, le Comité inter national de la Croix-Rouge s’adressait aux uroix Rouges et aux gouvernements pour leur faire connaître que la guerre ayant pris tin et un état de paix prolongé parais sant devoir s’ouvrir, la Croix-Rouge de vait maintenant se tournervers les œuvres de la paix d’un intérêt général pour l’hu manité. r Cette idée avait déjà surgi ailleurs, et, par une coïncidence d’autant plus heu reuse qu’elle était tout à fait fortuite, le jour même où le Comité international envoyait son appel, la Croix-Rouge amé ricaine soumettait ce projet à son prési dent, le président Wilson. De divers côtés nous avons reçu des Croix-Rouges et des 'diale, Nous sommes heureux de von qüe ces nouvelles perspectives rencontrent une sympathie aussi générale. Elles sont conformes à l’idée généreuse qui a conduit, il y a cinquante ans, à la fondation de la Croix Rouge. Si l’on a pu, il y a un demi-siècle, amener les nations à s’entendre, non pour supprimer la guerre mais pour adoucir en quelque me sure les souffrances qu’entraîne ce terrible fléau, cet accord ne sera-t-il pas plus bienfaisant, ou peut même dire plus glo rieux, quand il amènera les nations à tra vailler de concert et sous l’empire d’un sentiment de charité et de confiance mu tuelle à remédier à certains maux qui frappent la société humaine tout entière, ou à porter secours à l’un des membres de cette société atteint d’une calamité subite. Cette Croix-Rouge élargie la Croix- Rouge de la paix, ne devra-t-on pas la saluer non plus comme un simple progrès dans l’adoucissement des mœurs mais comme la charte qui établira la volonté des nations de s’entraider désormais à écarter les fléaux qui frappent l’une aussi bien que l’autre. Le premier pas pour arriver à ce résultat ne peut être que ta conférence internationale des Croix Rou ges proposée, par le Comité international dans sa circulaire du 27 novembre, 1918. Cette conférence se réunirait à Genève. A ce sujet nous sommes heureux de dire que nous avons rencontré l’appui le plus énergique des Croix-Rouges des Etats- Unis, de France, de Grande-Bretagne, d’Italie et du Japon. Convaincues de l’importance de la cause et désireuses de faciliter autant que pos sible au Comité international l’accomplis sement de la tâche qui va être la sienne, et qui doit commencer par la réunion de la conférence, ces Groix-Roug’es ont en voyé des représentants à Genève pour chercher avec le Comité international les meilleurs moyens d’atteindre le but immé diat. Dans cette visite où un accord com plet a été constaté entre le Comité inter national et les Croix-Rouges, les questions qui devaient être abordées à la confé rence ont été examinées. Cette conférence n’aura lieu qu’après la conclusion de la Paix, dans un délai de trente jours. Les questions à traiter doi vent être avant tout celles qui touchent l’humanité et qui ne se compliquent pas de Politiques. Celles qui ont été proposées par les cinq Croix-Rouges sont en premier lieu la tuberculose, la malaria, que la guerre a contribué à aggraver et sur lesquelles diverses Croix-Rouges avaient déjà porté leur activité ; Ja protection de l’enfance, hygiène et tout ce qui tient à la santé pu blique. Ces questions-là, les cinq Croix-Rouges ont manifesté l’intention de les étudier ■de concert, en ayant recours à des experts. D autres Croix Rouges s’intéressent plus particulièrement au sort des victimes de la guerre, mutilés, invalides, veuves, or phelins, d’autres à la formation de corps d infirmiers eu d’infirmières, prêts â inter venir soit en temps de guerre, soit à l’oc casion d’une épidémie ou d’un désastre. De nouvelles questions pourront encore surgir. Ou voit l’étendue et le nombre des sujets qui seront portés à la Conférence. Il est bien entendu qu’il ne s’agit pas d’apporter des solutions toutes faites qui seraient imposées par un vote. Le but de la Conférence, c’est avant tout de coor donner les résultats acquis en vue si pos sible d’une action conmune et de stimuler les efforts individuels de chaque Croix- Rouge. Il sera doue tenu compte de ce qui aura été fait dans chaque pays sur telle ou telle question, ce seront des ren seignements précieux, fruits de l’expé rience. Le Comité international invite donc chacune des Croix-Rouges à lui envoyer dans le plus bref délai et en tous cas avant le premier mai l’indication des questions humanitaires qu’elle désirerait voir traiter à la conférence, ainsi que des renseignements aussi complets que pos sible sur ce qui a été fait dans le pays auquel elle appartient, ou sur ce qu’elle a fait elle-même' dans l’un ou dans l’autre de ces domaines. Cette coordination des efforts qui ressortira de la conférence permettra d’arriver à des résultats pra tiques. Le Comité international espère que toutes les Croix-Rouges du monde entier prendront à cœur le succès de cette confé rence qui doit conduire à l’union sous le drapeau de la Croix-Rouge des nations travaillant en harmonie à alléger les maux de l’humanité. Pour le Comité international : Edouard Naville, président du Comité international. Adolphe dEspine, Dr ; E. Ferrière, Alfred Gautier, vice-présidents. L e s L o y e r s Situation des mobilisés occupant des ‘logements d habitation rentrant dans l’une des caté gories suivantes sont totalement exoné- rées du paiement de ce qu'ils restent devoir sur leurs loyers échus ou à échoir pendant toute la durée des hostilités et les six mois qui suivront le décret fixant leur cessation : 1“ Ou bien mobilisés ; 2° Ou bien réformés à la suite de bles sures reçues ou de maladie contractée ou aggravée à la guerre ; 3e Ou bien attributaires soit de l’allo- caj;lûn, militaire, soit de l’allocation des letugiés, soit des secours de chômage ré gulièrement organisés par les départe- men's et les communes, soit des secours permanents d^ .burffiux ^ e.^ifmfyisaftga ' . •rvssüffên exécutlbiv de -l.vwTdu'-8- -14 Juillet 1905 ; Dans les communes de 5.000 à 20.000 habitants : Logements d’un loyer inférieur ou égal à 150 fr., si le locataire est célibataire ; à 100 fr. s’il est marié : Dans les communes de 1.001 à 5 000 habitants : Logements d’un loyer inférieur ou égal à 100 fr., si le locataire est céliba taire ; à 50 fr., s’il est marié ; Dans les communes de moins de 1.000 habitants ; 50 fr., s’il est marié ; Logements d’un loyer inférieur ou égal à 175 fr., si le locataire est célibataire, à 200 fr., s’il est marié. Les chiffres prévus aux alinéas précé dents seront majorés de 50 fr. par enfant de moins de seize ans ou autre personne à la charge du locataire, et pour chaque fils du membre de la famille mobilisé qui habitait sous le même toit, dans les villes et conamunes comprises dans les catégo ries ci-dessus. Pour les locataires qui n’ont été mobi lisés que pendant une partie de la durée delà guerre, l’exonération de plein.droit ne s appliquera qu’à la période de temps pendant laquelle ils auront été mobilisés. De même, si les attributaires d alloca- fiûns ou. secours indiqués ci-dessus n’ont été admis a ces allocations ou secours que pendant une partie de la durée de la guerre, l’exonération de plein droit ne s appliquera qu’à cette période. La présomption qu’un locataire attri butaire de l’allocation militaire remplit la condition exigée pour être exonéré |du paiement de son loyer pourra être com battue par la preuve contraire devant la commission arbitrale. t a SÉats eiiterrés sur le Iront. # ____ Nous avons annoncé que le gouverne ment a déposé un projet de loi tendant à interdire pendant trois ans,N à partir du 1er janvier 1919, les exhumations et trans ports de corps des militaires tués ou morts au cours de la guerre. A ce propos, M. Connevot, député de la Creuse, vient de présenter un contre- projet par lequel il demande que les exhumations et transports des corps de militaires tués ou morts au cours de la guerre soient autorisés dès la signature de la paix. De plus, reprenant une proposition de loi qu it avait déposée en 1915, il demande, dans ce même contre-projet, que l'exhu mation et le transport soient faits aux Irais de l’Etat, et qu’un membre de la famille bénéficie de la gratuité du voyage pour assister à l’exhumation. ivr o x o a u l t ufîe Avis aux Agriculteurs des départements viciimes de l’Invasion. Pour remettre en culture vos terres ei friches voui avez le droit de choisir les tracteurs agricoles et charrues qui vom sont nécessaires, avec une subventior gratuite et non remboursable, de 50 0/( du prix par l'Etat et l’avance du suiptm du prix â valoir sur ves indemnités poui dommages de guerre. ■ Exigez des machines disponibles e adressez-vous aux Établissements agrieultural îîï», route «te Flandre à AUBIER VIL LIE RS (Seine) oùjvous pourrez -choisir vos instru- inents et les essayer sur le terrain à dix minutes de la Porte de la Villette. ans, parmi les 400 tracteurs, char rues, semoirs, etc., des meilleurs modelés prêts à être expédiés. Se hâter jpour profiter des appareil disponibles et des primes de l’Etat. Les Commerçants et Industriels ont tout intérêt à s’adresser à notre Imprime rie, 11, Place Henri IV, à Senlis, pour .os Imprimés dont ils ont besoin. Ls sont assurés d’avoir des Travaux bien faits, dans le plus bref délai et à des conditions très avantageuses.

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Page 1: d insertion LA VAGUE La Groix-Rouje de la Paix.bmsenlis.com/data/pdf/js/1919-1920/bms_js_1919_03_30_MRC.pdf · glande était reconnue tuberculeuse. En temps ordinaire, ces pièces

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t lâ n. JÊ F* t*U J Fde

^ t i m o i i i À T i O N

‘Ville, I l _ îSEJVTEIS

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LA VAGUELes bo lch ev is te s de F ra n c e l isen t

u n jo u rn a l q u i s ’ap p e l le la Vague. Ce t i t r e e s t b ien ch o is i ; il défin it e x a c te m e n t la ch o se et l ’idée. Le bo l­c h e v ism e , en effet, a v a n c e et s ’é ta le c o m m e u n e v ag u e . II n ’est p a s de force p lu s b r u ta le et p lu s a v e u g le ; elle c o n fo n d to u t , no ie to u t et a r r a c h e to u t . Là où le b o lc h e v ism e a p assé , il n e re s te p lu s r ie n d e b o u t .

On n e b ia ise pas av ec le flot d é ­c h a în é ; on n e ca n a l ise pas la t e m ­pê te ; o n n e d isc ip l in e p as la vague , on la b r ise e t on l’a r rê te , ou on est em p o r té .

En R uss ie , les soc ia l is tes q u i o n tessay é de c o m p o s e r av ec la mÇvoln-t ion on t é té b a lay és en q u e lq u e s se­m a in e s et ex é c u té s les p r e m ie r s . P a r to u t où l ’a u to r i té a cédé d e v a n t les fo rces r é v o lu t io n n a i r e s , c ’est le c o m u n i s m e q u i a v ite t r io m p h é et l ’a n a rc h ie q u i s ’est in s ta l lée .

Si cela é ta i t b ien c o m p r is , il n ’y a u r a i t pas c in q vo ix à la C h a m b re p o u r p ro te s te r c o n t r e les m e s u r e s de p ro te c t io n q u ’il c o n v ie n t d ’o p p o s e r s a n s r e ta r d au d é b o rd e m e n t d u bo l­c h e v ism e . Mais l ’H is to ire n o u s a p ­p r e n d q u ’en tous les te m p s et en to u s les p a y s les forces d ’a r n a r c h i e i m ­p u i s s a n te s p a r e l l e s - m ê m e s n ’o n t t r io m p h é q u e p a r l’a v e u g le m e n t e t la c o m p la is a n s e des r ê v e u r s ou des lâ ­ch es q u i o n t e s say é de se fa ire p o r te r ou de se fa ire p a r d o n n e r p a r la R évo­lu t io n .

En F ra n c e , ta n d is q u e q u e lq u e s f ra is m i l l io n n a i re s e n t r e t i e n n e n t so t ­t e m e n t des j o u r n a u x r é v o lu t io n n a i re s , d e s po li t ic iens c a n d id e s ou c y n iq u e s e s s a i e n t d ’a lT e r tn ir l e u r s iè g e s u r lev o lcan q u i g ro n d e .

M. P ic h o n , d a n s u n d is c o u rs m e ­s u r é et c o u ra g e u x , a d é n o n c é le p é r i l et fixé la d o c t r in e d u g o u v e r n e m e n t à l ’é g a rd d u b o lc h e v ism e g r a n d is s a n t . Q u’on n e d ise p as q u e n o u s n ’a v o n s p as à n o u s o c c u p e r de ce q u e to n t chez e u x lesf p e u p le s de R u ss ie ; le u r ac t io n d é b o rd e ch e z n o s a ll iés , chez n o s a ll iés et s ’oppose à l ’é ta b l i s s e m e n t d e la p a ix ju s te q u e la C onférence v e u t d o n n e r au m o n d e c iv ilisé . Q u’on n e d ise pas q u e les d é c is io n s d u g o u ­v e r n e m e n t des Sov ie ts so n t va lab le s e t r e s p e c ta b le s ; ce n ’es t p a s u n g o u ­v e r n e m e n t m a is u n e e n t r e p r i s e de t e r r o r i s m e ex e rcée p a r q u e lq u e s h o m ­m e s a u d a c ie u x et c ru e ls s u r u n e m a jo r i té im p u is s a n te en c o re à se r é a ­l ise r . E nfin , q u i n e sa i t a u j o u r d ’h u i q u e l ’A l le m a g n e a m is so n d e r n ie r e sp o ir d a n s ce t te e n t r e p r i s e de t e r r o ­r i s m e q u ’elle a e l le -m ê m e su sc i tée chez ses. e n n e m is p o u r m ie u x les v a in c re e t q u ’elle v o u d ra i t a u j o u r ­d ’h u i d i r ig e r c o n t r e les A lliés v ic to ­r i e u x ? La m a n œ u v r e est v r a im e n t t r o p g ro ss iè re .

La r é s i s ta n c e au b o lc h e v ism e q u i m e n a c e l ’œ u v r e e n t iè re d e la Confé­re n c e n ’est p a s le fait de la F ra n c e seu le , m a is de to u s les A lliés ou , p o u r m ie u x d ire , d u m o n d e c iv ilisé . Quel­q u e s m e s u r e s o n t é té p r ise s q u ’il f a u d r a c o m p lé te r s a n s d o u t e ; e lles o n t p o u r b u t de fo r tif ie r c o n t re l ’in ­v a s io n les n a t io n s a l l iées q u i so n t c o m m e des d ig u e s o u des q u a is b o r ­d a n t ce t o céan d ’a n a rc h ie . Il s ’ag it s u r to u t de n e p a s la is se r l ’A l le m a g n e s ’e m p a r e r de ce tte g r a n d e force q u i c o m p e n s e r a i t , si elle en d e v e n a i t m a î t r e s s e , to u s les d o m m a g e s de sa défa ite . A lo rs , c ’es t n o u s q u i a u r io n s p e rd u la p a r t ie si, d e m a in , ce r é s e r ­v o ir d ’h o m m e s et de r ic h e s se s é ta i t a u x m a in s de n o s é te rn e ls a g re s s e u r s q u e n o u s v o u l i o n s r é d u i r e u n e fo is àl ’im p u is s a n c e . A lors , l ’œ u v r e de pa ix se ra i t abolie.

La C h a m b re a m a n ife s té q u ’elle a v a i t s u r ce p o in t la c o n v ic t io n et la r é s o lu t io n q u i a n im e n t M. P ic h o n et le g o u v e r n e m e n t . Ceux qu i se so n t r e t r o u v é s ft un if iés » p o u r fa ire o p p o ­s i t io n a u x p ro je ts e t a u x d éc is io n s d u g o u v e r n e m e n t f ra n ç a is et de la Confé­r e n c e de la P a ix o n t d é m o n t r é s im ­p le m e n t , u n e fois de p lu s , q u ’ils é ta ie n t s u r to u t en o p p o s i t io n avec le s e n t im e n t de la n a t io n et q u ’ils n ’a ­v a ie n t a u c u n d ro i t de p a r l e r en son n o m . Il y a u n bloc, à la C h am b re , p o u r fa ire f ro n t à la vag u e . Et, d e r ­r iè re , il y a le p a y s q u i n e se la isse ra

pas a r r a c h e r les ju s te s c o m p e n sa t io n s à son im m e n s e sacrifice.

A jo u to n s , ce q u i n ’est po in t le m o in s v i la in côté d u d é b a t engagé , q u e le m o u v e m e n t offensif de nos b o lc h e v ik s f ra n ç a is est a c c o m p a g n é p a r des m a n œ u v r e s de p o l i t iq u e in té ­r i e u r e in sp i ré e s p a r de m é d io c re s so u c is d e p o r te feu i l le et des esp o irs de re m p la c e m e n t . A p rè s M. F r a n k l in - B ouillon , on a n n o n c e u n a s s a u t de M. D a l im ie r c o n t r e le m in i s t r e de la g u e r r e . Ce so n t d e u x p iè tre s p ilo tes q u i v o u d r a ie n t p ro f i te r d u flot qui m o n te e t t e n d e n t l e u r m o u c h o i r de p o c h e à la t e m p ê te . Et ce sp ec tac le&S t Ti » fi ’J ’ i i o'i • Jiv wi r».v iyirji j < v

Louis LATA PIE.

Les m a n u sc r its , insérés ou p n , ne son t pas r e n d u s

Comment le maréchal Foch a battu les Allemands

lie génie d ’un militaire et la ïolonié d’un homme

Annonces légales . . . Annonces volontaires o ia ïï<me. D éclam es!,.. . . .

Eaita divers...,,. 0 ,6 0 c. la Iga t,# fr. —

. . . . 0 ,25

ON N'ACCEPTE FAS d ’in s e r t io n AU-DESSOUS DE 1 FRANC

Les annonces, réclames, etc., concernant Paris et les Départements sont reçues directementaux bureaux du journal.

Gomment furent traitésnos prisonniers.

Le « R hin Français » de C olm ar, p u ­blie un fa i t nouveau de la p lu s h au te gra v ité :

M. Sohæitt a fait cette déclaration d’un chef; de service de la police vétérinaire à Hambourg :

« Fin 1916; le directeur de l’abattoir, M. le Dr Borgert, convoqua les huit vété­rinaires qui travaillaient avec moi II nous communiqua un document qui ne manqua point de nous causer une vive stupeur. Désormais, nous dit-il, on ne jettera plus les foies ni les poumons ma­lades des bêtes tuberculeuses. L’ordre est venu de Berlin que ces pièces seront re ­cueillies, salées et destinées aux camps de prisonniers. »

M- Schmitt ajoute: « E n entendant cette chose monstrueuse, les bras m’en tombèrent Mais en ma qualité d’Alsacien suspect, j ’étais bien obligé de me taire. Toutefois, un de mes collègues allemandsne cacha pai; yen étonnement et son indi­gnation. Le directeur répondit : « Que voulez-vous? L’ordre vient de Berlin. Il n ’ÿ a pas autre chose à faire que de s’y conformer. »

En effet, à partir de ce jour-là, un sol­dat fut adjoint à chaque vétérinaire. Ce soldat élait chargé de recueillir les pièces malades, mêmes les poumons lorsque la glande était reconnue tuberculeuse. En temps ordinaire, ces pièces étaient jetées, — et ce, conformément aux ordonnances de police, — dans des récipients cadena- cés et ensuite enfouies.

Maintenant, et par ordre du gouverne­ment, elles étaient soigneusement mises de côté et salées à l’usage des prisonniers de guerre !

« Je suis prêt, affirma M. Schmitt, à répéter sous la foi du serment ce que je viens de vous dire.

Avant de nous serrer la main pour l’adieu, je demande encore à mon inter­locuteur s’il n ’eut pas de difficultés à sur­monter avant de quitter l’Allemagne.

— Hé ! le Sovie t de Hambourg se re ­fusait à me déliver un laissez-passer.C’est un soldat lorrain qui me procura la pièce nécessaire. Les gens du Sovie t affirmaient sans rire qu’il était interdit de ren trer en A sace-Lorraine. Lorsque j ’arrivai àKehl, il était trop tard pour traverser le R hin,et force me fut de passer la nuit â l’hôtel du « Saumon ». En apprenant qui j ’étais, le bon hôtelier badois m ’envoya coucher sous les combles ! C’était bien bon pour un Alsacien Jsuspect, devenu Français, n ’e s -c e p as? Le lendemain matin,* le bonhomme s’approcha de moi et me de­manda, sans sourciller, d’introduire quel­ques lettres en contrebande dans Stras­bourg. Bien entendu, je l’envoyai prome­ner.

Ah ! ces Badois...

LE BETRAIT DES LETTEESn’ayant pu être remises

à leurs destinataires aux armées

L’administration des postes a conservé exceptionnellement en instance, depuis le début des hostilités, de nombreuses let­tres ordinaires contenant des photogra­phies qui n’ont pu être remises à leurs destinataires, militaires aux armées, et dont il a été également impossible d’effec­tuer le renvoi aux expéditeurs, l’adresse de ces derniers n ’é ta i t pas indiquée.

Ces lettres sont tenues à la disposition des iniéressés qui pourront en réclamer le renvoi au dépôt central des rebuts, hôtel des Postes, à Paris, en indiquant aussi exactement que possible l’adresse et la date au moins approximative du dépôt à là poste.

Les réclamations ne pourront être ad­mises que jusqu’au I e' juin prochain pour les correspondances de l’espèce a n té r ieu ­res à 1 année 1917. Passé ce délai ces correspondances seront détruites.

A v is très urgent.

L F 5 A V R IL P R O C H A IN expire irré­vocablement la période, a c tu e llem en t en cours, accordée p ar la loi à to u t élec teu r p o u r vérifier ou réclam er son ins cn p tio n sur la liste électorale, y f a i- e inscrire ses am is et rayer ses adversaires in d û m e n t inscrits.

L 'I llu s tra tio n a pub'ié dans son der­nier numéro, sous la plume autorisée du commandant Grasset, qui appartient avant la guerre à la Section historique de l’Elat- Major de l’Armée, un remarquable article sur le maréchal Foch. On y trouve, en raccourci le résumé lumineux de toute l’œuvre du Maréchal, depuis le °2 ; oût 19:4, jusqu’au 11 novembre 1918 Théo­ricien de la victoire avant d’avoir été le premier de nos exécutants victorieux, mûri dans les doctrines et l’étude avant d être jeté au plus fort des plus gigan- ^ s q u es batailles du monde, le maréchal qu’il avait è n s é ig n S îà l ' l ^ l e d e g u é ' r r ë . '

Toute son œuvre de gloire et de triom­phe paraît avoir été conduite à la lumière des deux préceptes que le professeur de l’Ecole de guerre inculquait à ses élèves :

Victoire égale volonté. . Une bata ille gagnée c'est une ba ta ille où Von ne veu t pas s'avouer va incu . La victoire va to u ­jo u r s à ceux qu i la m ériten t p a r la p lu s grande fo rce de vo lon té e t d ’in te l ligence.

La guerre trouve Foch commandant du 208 corps d’armée à Nancy.

C’est par sa volonté qu’il arrive à triom­pher, à la Marne, sur les hauteurs de Sézanne et aux marais de Saint-Gond, d’un ennemi plus fort en nombre et en matériel.

C’est par sa volonté qu’il arrête l’effort ennemi sur l’Yser, réalisant dès le mois d’octobre 1914 une unité de commande­ment sur le front Nieuport-Béthu* e, grâce à l’autorité indiscutable qui se dé­gage des conseils décisifs qu’il donne aux états majors anglais et belges. Le m aré­chal French, ses réserves épuisées, veut battre en retraite. Foch l’arrête : « Si la vieille infanterie de Wellington ne peut plus tenir aujourd’hui derrière des tran­chées, il faudra bien que mes gosses y aillent ! » •

Et lés mtirécHtil Erôntîli se reUi-esAo, oo*.vaincu, barre l’ordre de retraite qu’il avait préparé et écrit, simplement, au verso : « Exécutez l’ordre du général Foch. »

L’année 1915 fut consacrée par le géné­ral à la réflexion, à l’étude. Le général Foch s’appliquait à faire cadrer les réa- ités de cette guerre, où tout était neuf,

avec les principes de la doctrine napoléo­nienne qui avait toujours été la sienne. Les brillantes opérations de la Somme en 1916 montrèrent le parti qu’on pouvait tirer d’efforts méthodiques dans un sec­teur limité. Si la doctrine était au point, nous étions loin de compte avec le maté­riel de guerre. Foch veut perfectionner encore l’instrument de la victoire : on lui en donnera les moyens.

Nommé le 13 décembre 1916, à la direc­tion, à Senlis, d’un bureau d’études des grandes questions interralliées, au mo­ment précis où après l’écrasement de la Roumanie, les Alliés se demandaient, anxieux, sur quel front l’Allemagne allait bientôt porter son nouvel effort, Foch étudie, réfléchit et juge. Persuadé que le fius grave danger qui puisse fondre à ï’improviste sur les armées françaises se­rait une violation, par l’Allemagne, de la neutralité suisse, i îp a r t à Mirecourt, avec son fidèle co llab oraîeur, te général Wey- gand, et il prépare, d ’accord avec l’étàt- major helvétique, les détails des batailles ’ que nos armées de l’Est auraient à livrer le cas échéant. Le 15 mars 1917, il est appelé à Paris au poste de chef d’état- ^ for de l’armée. Et tandis qu’il donne au Taji-wernement l’appui de ses piécieux èhhseils techniques, l’orege s’abat sur le front italien où, du 22 au 26 octobre, nos alliés subissent un effrayant désastre.

« Victoire égale volonté ».Victoire égale vo lon té . Les alliés sor­

tiront victorieux de ce nouveau péril s’ils le veulent. Le 26 octobre, Foch télé­graphie à Gadorna : S i vous avez besoin de nos troupes, nous som m es prêts à m arch er.

Comme il avait, trois années aupara­vant, persuadé je maréchal French que la' partie n ’était point perdue, le général Foch se rend en Italie convaincre le général Gadorna que la volonté de vaincre sau­vera l’armée italienne.

Sa persuation l’emporte. Rentré à Pa­ris, le général Foch, chargé désormais de représenter la France et ses armées au Conseil supérieur de guerre interallié, pourra préparer et mûrir son plan de ré­sistance.

H m ars> l’offensive allemande se déclenche. Le front franco-anglais se fissure. Pour que les Alliés puissent sortir de celte situation tragique, il est indispen­sable de mettre en commun le matériel, les hommes, les réserves, sous l’autorité d’un chef unique. « La victoire va to u ­jo u r s à ceux qu i la m ériten t p a r la p lu s grande force de volonté et d in te l­ligence ». Le général Foch est nommé généralisism e des forces françaises, anglaises, am éricaines et belges com bat­ta n t sur le f r s n t occiden ta l.'

Installé avec son état-major â Sarcus, p ‘fit village de Picardie, le généi alissime, s n-j hâte, sans nervosité, veut tenir et il ient. Mais il n’a que 172 divisions à

opposer à 2 i2 divisions allemandes re­constituées. L’offensive allemande menace du ectement Paris. Le 27 mai, 22 divisions allemandes enlèvent le Chemin des Dames.Le 1er juin, Château Thierry est pris.

La bataille-manœuvre.L’enmmi, à bout de souille, déconcerté

Pjr la résistance de Foch, s’arrête à la ù| du mois de juin. Le généralissime 'institue sa masse de manœuvre dans la rfion de Compiègne. Le 18 juillet, il dé- •Anehe sa contre-offensive. .

L’ennemi avait accumulé des réserves et d|matériel dans fa région de Dormans. rfch rt fuse de « renforcer outre mesure *a défense de la Marne » H attaquera l eineini dans la poche de Château- riçqty Si. 1 ennemi v a u t t u

jSMffvvs ’XÙLà1’'- 'Jvh-a <»« «tan.-, aveu sesI ' in rie sera la m anœ uvre de N ano- léoa à Austerlitz.

Les premières journées de cette contre- offensive victorieuses sont encore dans toutes les mémoires.

L,e 6 .^üût’ Foch est maréchal de FranceII n ai retera plus un seul jour de conduire Us aimees de l’Entente à la victoire déci­sive

Sur 800 kilomètres, >a bataille gronde. Le maréchal, sûr de lui, conduit chacun de ses lieutenants à la réalisation du plan q.j il a préparé. « Je n ’ai pas grand’ehose », lui dû le maréchal Haig, qui hésite à déclein hrr son attaque dans le Nord. —« Allez y tout de même », répond Foch. Le général Hum bert, inquiet, rend cumpt qu il n’a plus de réserves. « Allez-y tout de même », lui dit Foch.

Et tu victoire va se poursuivant. La victoirr ^st u n p la n incliné. A condi­tion de ne pas a u g m en ter le m o u v e m e n t, le m onde va a u g m e n ta n t de vitesse, é"rivait un jour te professeur de l’Ecole de guerre. Sans desserrer son étreinte, sans ralentir son mouvement, sans se laisser arrêter par les feintes diplomati­ques de l’ennemi, le maréchal Foch pour­suivra son effort méthodique jusqu’au 11 novembre 1918, où l’Allemagne impéria­liste et militaire capitulera devant lui.

- o . P .

lie Pécule des Poilus.C om m ent le s dém obiriA és p e u ­

ven t to u c h e r le s m a jo r a tio n s p ou r e n fa n ts .

Aux termes de la loi du 9 avril 1918 les carnets de pécule des poilus devraient être majorés de 20 pour cent par enfant au-dessous de 16 ans. En fait, ces majo- i allons n ont pas été payées aux hommes libérés. A ceux d’entre eux qui les récla­maient, les bureaux répondaient n’avoir reçu aucune instruction à ce sujet, et c est exact. C’est seulement le 9 février que Journal o ffic ie l a publié le décret prescrivant le paiement de ces majora- tions et la circulaire indiquant les forma­lités a remplir par les iniéressés. On a peu remarqué, en général, ces instruc­tions, égarées d’ailleurs dans un amas de prescriptions et de commentaires relatifs au pécule. La question intéresse des mil- lieis de gens et cependant les journaux n en ont pas averti leurs lecteurs. Nous croyons rendre service à plus d’un en lui signalant ce décret et en lui rappelant, ces im m l i l i s.

Lünéressé doit adresser u- e demande au maire dé sa commune en I diqoant ses nom, prénoms, domicile et adresse, l’unité â laquelle il apparienait avant la démobi­lisation, 1 endroit où il a été démobilisé, â date de naissance de chacun des en-

ta.nts, le montantdu pécule et la commune ou il désire percevoir cette majoration.

Le maire doit transmettre cette dem an­de a qui de droit.

Quand l’intéressé touchera t-il ces m a­jorations ? L’instruction est muette sur ce point et rien ne permet de répondre à cette question. L essentiel est qu’il reçoive son dû. Il est cependant regrettable que les hommes libérés n’aient pas reçu cet argent plus tôt et n aient pu en disposer au m o­ment où ils en auraient eu le plus besoin Un saisit encore là sur le vif les beautés de 1 administration. Si les instructions avaient été données deux mois plus tôt les démobilisés auraient touché ces alloca­tions en même temps que le pécule lui même, au moment de rentrer dans leurs loyers. Mais c’eut été trop simple. L’admi­nistration a trouvé préférable d’attendre d obliger maintenant les intéressés à de nouvelles démarches — à moins qu’elle n ait spéculé sur leur ignorance et pensé que beaucoup ne réclameraient rien, ce qui n’est pas impossible, après tout - ü accroître encore le travail des mairies, rantur i ^ ' sencore la Paperasserie... Il de « ‘ S ? " " ? Iaméll“,de 61 les

tanUfianfrf “j0*113 °et exemple, ajouté à réflexion ï !?u rnôme genre, inciter à ladhui, v i i hr er qui en sT r i aujour~électeurs ^ U1 seronL demain,

Mot d e la Ou.Les bonnes a ffa ires :

te à'son^nH,nt cercu0ils de Lyon ajou- « 90 r £ l x COurailt celte note tentante :

m sur les com "avance».

o n i a n

andes fah1" Ceüt 116 rem ise

p tr quel rn ,?v ’ aveüua petit frisson, que danser un ° n P0^rrait être assuré

N o n i f '? lnzeJ°urs--- _ • Bst à vous dégoûter de l’écono­mie.

La Groix-Rouje de la Paix.En date du 13 février, le Comité in ter­

national a adressé aux Croix-Rouges du monde entier la circulaire que voici •

Le 27 novembre 1918, peu après la signature de 1 armistice, le Comité inter national de la Croix-Rouge s’adressait aux uroix Rouges et aux gouvernements pour leur faire connaître que la guerre ayant pris tin et un état de paix prolongé parais­sant devoir s’ouvrir, la Croix-Rouge de­vait maintenant se tournervers les œuvres de la paix d’un intérêt général pour l’hu­manité. r

Cette idée avait déjà surgi ailleurs, et, par une coïncidence d’autant plus heu­reuse qu’elle était tout à fait fortuite, le jour même où le Comité international envoyait son appel, la Croix-Rouge amé­ricaine soumettait ce projet à son prési­dent, le président Wilson. De divers côtés nous avons reçu des Croix-Rouges et des

'd iale, N ous som m es heureux de von qüeces nou velles perspectives rencon tren t u ne sym path ie aussi générale .

Elles sont conformes à l’idée généreuse qui a conduit, il y a cinquante ans, à la fondation de la Croix Rouge. Si l’on a pu, il y a un demi-siècle, amener les nations à s’entendre, non pour supprimer la guerre mais pour adoucir en quelque me­sure les souffrances qu’entraîne ce terrible fléau, cet accord ne sera-t-il pas plus bienfaisant, ou peut même dire plus glo­rieux, quand il amènera les nations à t r a ­vailler de concert et sous l’empire d’un sentiment de charité et de confiance m u­tuelle à remédier à certains maux qui frappent la société humaine tout entière, ou à porter secours à l’un des membres de cette société atteint d’une calamité subite.

Cette Croix-Rouge élargie la Croix- Rouge de la paix, ne devra-t-on pas la saluer non plus comme un simple progrès dans l’adoucissement des mœurs mais comme la charte qui établira la volonté des nations de s’entraider désormais à écarter les fléaux qui frappent l’une aussi bien que l’autre. Le premier pas pour arriver à ce résultat ne peut être que ta conférence internationale des Croix Rou­ges proposée, par le Comité international dans sa circulaire du 27 novembre, 1918.

Cette conférence se réunirait à Genève.A ce sujet nous som m es h eureux de dire que nous avons rencontré l’appui le plus énergique des Croix-Rouges des Etats- Unis, de France, de Grande-Bretagne, d’Italie et du Japon.

Convaincues de l’importance de la cause et désireuses de faciliter autant que pos­sible au Comité international l’accomplis­sement de la tâche qui va être la sienne, et qui doit commencer par la réunion de la conférence, ces Groix-Roug’es ont en­voyé des représentants à Genève pour chercher avec le Comité international les meilleurs moyens d’atteindre le but immé­diat. Dans cette visite où un accord com­plet a été constaté entre le Comité inter­national et les Croix-Rouges, les questions qui devaient être abordées à la confé­rence ont été examinées.

Cette conférence n’aura lieu qu’après la conclusion de la Paix, dans un délai de trente jours. Les questions à traiter doi­vent être avant tout celles qui touchent l’humanité et qui ne se compliquent pas de Politiques.

Celles qui ont été proposées par les cinq Croix-Rouges sont en premier lieu la tuberculose, la malaria, que la guerre a contribué à aggraver et sur lesquelles diverses Croix-Rouges avaient déjà porté leur activité ; Ja protection de l’enfance, hygiène et tout ce qui tient à la santé pu ­blique.

Ces questions-là, les cinq Croix-Rouges ont manifesté l’intention de les étudier ■de concert, en ayant recours à des experts.D autres Croix Rouges s’intéressent plus particulièrement au sort des victimes de la guerre, mutilés, invalides, veuves, or­phelins, d’autres à la formation de corps d infirmiers eu d’infirmières, prêts â in ter­venir soit en temps de guerre, soit à l’oc­casion d’une épidémie ou d’un désastre.De nouvelles questions pourront encore surgir.

Ou voit l’étendue et le nombre des sujets qui seront portés à la Conférence.Il est bien entendu qu’il ne s’agit pas d’apporter des solutions toutes faites qui seraient imposées par un vote. Le but de la Conférence, c’est avant tout de coor­donner les résultats acquis en vue si pos­sible d’une action conmune et de stimuler les efforts individuels de chaque Croix- Rouge. Il sera doue tenu compte de ce qui aura été fait dans chaque pays sur telle ou telle question, ce seront des ren­seignements précieux, fruits de l’expé­rience.

Le Comité international invite donc chacune des Croix-Rouges à lui envoyer dans le plus bref délai et en tous cas avant le premier mai l’ind ication des questions humanitaires qu’elle désirerait voir traiter à la conférence, ainsi que des renseignements aussi complets que pos­sible sur ce qui a été fait dans le pays auquel elle appartient, ou sur ce qu’elle a fait elle-même' dans l’un ou dans l’autre de ces domaines. Cette coordination des efforts qui ressortira de la conférence permettra d’arriver à des résultats pra­tiques.

Le Comité international espère que toutes les Croix-Rouges du monde entier prendront à cœur le succès de cette confé­rence qui doit conduire à l’union sous le drapeau de la Croix-Rouge des nations travaillant en harmonie à alléger les maux de l’humanité.

Pour le Comité international : Edouard Naville, président du Comité

international.Adolphe dEspine, Dr ; E. Ferrière,

Alfred Gautier, vice-présidents.

L e s L o y e r s

Situation des mobilisés

occupant des ‘logements d habitation rentrant dans l’une des caté­gories suivantes sont totalement exoné- rées du paiement de ce qu'ils restent devoir sur leurs loyers échus ou à échoir pendant toute la durée des hostilités et les six mois qui suivront le décret fixant leur cessation :

1“ Ou bien mobilisés ;2° Ou bien réformés à la suite de bles­

sures reçues ou de maladie contractée ou aggravée à la guerre ;

3e Ou bien attributaires soit de l’allo- caj;lûn , militaire, soit de l’allocation des letugiés, soit des secours de chômage ré ­gulièrement organisés par les départe- men's et les communes, soit des secours permanents d^ .burffiux ^ e.^ifmfyisaftga' . • rv ssü f fê n exécutlbiv de -l.vwTdu'-8-

-14 Juillet 1905 ;Dans les communes de 5.000 à 20.000

habitants :Logements d’un loyer inférieur ou égal

à 150 fr., si le locataire est célibataire ; à 100 fr. s’il est marié :

Dans les communes de 1.001 à 5 000 habitants :

Logements d’un loyer inférieur ou égal à 100 fr., si le locataire est céliba­taire ; à 50 fr., s’il est marié ;

Dans les communes de moins de 1.000 habitants ;50 fr., s’il est marié ;

Logements d’un loyer inférieur ou égal à 175 fr., si le locataire est célibataire, à 200 fr., s ’il est marié.

Les chiffres prévus aux alinéas précé­dents seront majorés de 50 fr. par enfant de moins de seize ans ou autre personne à la charge du locataire, et pour chaque fils du membre de la famille mobilisé qui habitait sous le même toit, dans les villes et conamunes comprises dans les catégo­ries ci-dessus.

Pour les locataires qui n ’ont été mobi­lisés que pendant une partie de la durée d e là guerre, l’exonération de plein.droit ne s appliquera qu’à la période de temps pendant laquelle ils auront été mobilisés.

De même, si les attributaires d alloca- fiûns ou. secours indiqués ci-dessus n’ont été adm is a ces allocations ou secou rs que pendant une partie de la durée de la guerre, l’exonération de plein droit ne s appliquera qu’à cette période.

La présomption qu’un locataire attri­butaire de l’allocation militaire remplit la condition exigée pour être exonéré |du paiement de son loyer pourra être com­battue par la preuve contraire devant la commission arbitrale.

t a S É a t s eiiterrés sur le Iront.# ____

Nous avons annoncé que le gouverne­ment a déposé un projet de loi tendant à interdire pendant trois a n s ,N à partir du 1er janvier 1919, les exhumations et t rans­ports de corps des militaires tués ou morts au cours de la guerre.

A ce propos, M. Connevot, député de la Creuse, vient de présenter un contre- projet par lequel il demande que les exhumations et transports des corps de militaires tués ou morts au cours de la guerre soient autorisés dès la signature de la paix.

De plus, reprenant une proposition de loi qu it avait déposée en 1915, il demande, dans ce même contre-projet, que l 'exhu­mation et le transport soient faits aux Irais de l’Etat, et qu’un membre de la famille bénéficie de la gratuité du voyage pour assister à l’exhumation.

ivr o x o a u l t u f î e

A v is au x A griculteursd e s d é p a r te m e n ts

v ic i im e s d e l ’In v a sio n .

Pour remettre en culture vos terres ei friches voui avez le droit de choisir les tracteurs agricoles et charrues qui vom sont nécessaires, avec une subventior gratuite et non remboursable, de 50 0/( du prix par l'Etat et l’avance du suiptm du prix â valoir sur ves indemnités poui dommages de guerre. ■

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Les Commerçants et Industriels ont tout intérêt à s’adresser à notre Imprime­rie, 11, Place Henri IV, à Senlis, pour .os Imprimés dont ils ont besoin.

Ls sont assurés d’avoir des T ra va u x bien fa its , dans le p lu s bref d é la i et à des conditions très avan tageuses.

Page 2: d insertion LA VAGUE La Groix-Rouje de la Paix.bmsenlis.com/data/pdf/js/1919-1920/bms_js_1919_03_30_MRC.pdf · glande était reconnue tuberculeuse. En temps ordinaire, ces pièces

O É P f l R T E W E H l

Création à Beauvais d’un comité départemental d’assistance

aux démobilisés.Les prisonniers mililaires et civils ainsi

nue leurs familles en résidence dans 1 Oise ont pu apprécier les services rendus par le Comité départemental de secours aux prisonniers de guerre qui fonctionnait a Beauvais, 15, rue de Buzenval.

Cette Association a dû interrompre ses travaux du fait du rapatriement de nos compatriotes, mais désireuse de poursui- vr« son œ uvre d’assistan ce en f a v e u r d eceux nui noue ont. donné la. vit tou e, eues ’est fait un devoir d’assum er la nouvelle lâche de venir en aide aux diverses caté­gories de démobilisés qui se trouveraient momentanément dans le besoin.

Les intéressés pourront s 'adresser uti­lement à cette œuvre qui fonctionne à Beauvais, 15, rue de Buzenval, à la Chambre de Commerce sous le titre de Comité départemental d’Assistance aux démobilisés.

Direction de l’enregistrement et du timbre

du département de l’Oise.Par décret du 7 mars 1919, publié dans

Y O ffic ie l du 16 mars, es prorogé jusqu à l’expiration d’un délai de six mois à comp­ter de la promulgation du décret fixant la date de la cessation des hostilités, le délai d’échange ou de contre-timbrage des papiers timbrés et des timbres mobi­les aux anciens tarifs.

Les opérations d’échange ou de contre- timbrage s’effectueront daqs les condi­tions prévues,aux articles A et 5 du décret du 20 juillet 1918. (J. 0 . du 24).

Service de la liq u id a tio ndes stocks de guerre

5 , A venue D aniel L esueur, à P aris.

Vente des tissus de Un, Coton, Soie de l’Aviation.

Des quantités importantes des tissus de lin, de coton et de soie sont à vendre sur soumissions cachetées, par lots de 1.000 mètres, jusqu’au 10 Avril prochain, sa­voir :

354 lots de toile de lin,222 — — coton,

18 — — soie,déposés à Paris, dans les magasins de

“675 lots Üe toile de lin, f122 — — soie,

à Lyon, 136, cours Lafayette.' 566 lots de toile de lin,à Angers, dans les usines Bessonneau.

Chaque lot ne comprend que des tissus d’une seule laize ou de laizes très voisines s’échelonnant pour le lin, de 90 cm. à 1 m. 80 (la majeure partie étant de 90 cm. 95 cm. et 1 m. ; pour la soie de 1 m. à l m . 1 0 ; pour le coton la laize est de 90 cm.).

Des notices indiquant les conditions de la vente, et comportant un modèle de sou­mission ainsi que des jeux d’échantillons (destinés à être consultés sur place) sont tenues à la disposition des intéressés :

a) au Siège des Chambres de Commerce de Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux, Rouen, Lille, Saint-Etienne, Nantes, Ar- mentières, Cholet.

Les autres Chambres de Commerce pourront si elles le désirent demander au Service de la Liquidation des Stocks de guerre, 5 avenue Daniel Lesueur, à Paris, (Vil™) des jeux de notices qu’elles ré ­partiraient entre leurs ressortissants et des jeux d’échantillons qu’elles tien- raient, sur place, à leur disposition.

è j à la Direction du Service Aéronau­tique, 280 boulevard Saint-Germain, à Paris (VIIme) ;

c) dans les établissements détenteurs des tissus de Paris, Lyon Angers.

d ) au Sous-Secrétaire d’Etat à la liqui­dation des Stocks, 5avenue Daniel Lesueur â Paris (VIIme).

Les soumissions devront parvenir avant le 10 Avril prochain, à M. le Sous-Secré­taire d’Etat à la Liquidation des Stocks, 5 avenue Daniel X«esueur (YIIe). Les enve­loppes qui les renfermeront porteront la suscription ; Soum issio n pour la vente de tissus de l A v ia tio n .

Avis.La section des P a illes et Bourrages du

Syndicat Agricole de la région de Paris, constatant que l’Intendance ne prend pas livraison des pailles et fourrages de ^918 qu’elle a réquisitionnés chez un grand nombre de cultivateurs, et qui encombrent les granges de ceux-ci, engage tous les intéressés a mettre par voie d'huissier l’Intendance en demeure soit de prendre livraison des marchandises, soit tout, au moins, d’en effectuer le paiement au prix de la réquisition. La sommation devra être adressée au Président du Centre de Ravi­taillement qui est l’Intermédiaire direct entre l’Intendance et le Cultivateur.

Le Syndicat agricole de la Région de Paris, prie ensuite tous les cultivateurs intéressés de lui communiquer le résultat de leurs démarches, afin qu’il puisse, dans le plus, bref délai, prendre les me­sures nécessaires pour la liquidation de cette question.

Pour faire partie du S. A. R. P. s’adres­ser à M. Monmirel, président, 5, avenue de l’Opéra, Paris. (Cotisation 10 francs par an).

Impôts sur les Traitements et Salaires.

En exécution des prescriptions de l’a r ­ticle 26 de la loi du 31 juillet 1917, sur. l’impôt sur les traitements publics et pri­vés, les indemnités et émoluments, les salaires, les pensions et les rentes viagè­res, tous les particuliers et toutes 'les sociétés ou associations occupant des employés, commis, ouvriers ou auxiliai­res, moyennant salaire, traitement ou rétribution, sont tenus de remettre, dans le courant d u m ois de m ars, au contrô­leur des contributions directes un état indiquant :

1° Les noms et adresses des personnes qu’ils ont occupées au cours de l’année précédente ;

2° Le montant des traitements, salaires et rétributions payés à chacune d’elles pendant ladite année ;

■ 3° La période à laquelle s’appliquent ces payements lorsqu’elle est inférieure à une année, mais supérieure à trente jours consécutifs.

La disposition qui précède n ’est toute­fois applicable qu’en ce qui concerne les personnes dont les traitements, salaires ou rétributions, calculés conformément aux prescriptions de la présente loi et ramenés à l’année, dépassent le minimum assujetti à l’impôt, qui est de 2.000 fr., si le contribuable est domicilié dans une commune de 10.001' à 100.000 habitants et 1.500 f ra n c s , 'e n ce qui concerne les contribuables domiciliés dans les commu­nes de moins de 10.001 habitants.

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La révision des listes électorales dans les Régions dévastées.

JUe’mini&lre do r iiitér iou é vient de dépo­ser à la Chambre un projet de loi co n cer ­nant la 'révision des listes électorales dans les régions qui ont souffert de l’invasion ennemie, c’est-à-dirt dans les départe­ments de l’Aisne, des Ardennes, de la Marne, de la Meurthe-et-Moselle, de la Meuse, du Nord, de l’Oise, du Pas-de-Ca- lais, de la Somme et des Vosges.

L’exode des habitants, l’arrêt total ou partiel des services publics dans ces régions ne permettent pas d’accomplir les opérations de la révision dans les condi­tions normales.

Dans les communes de ces départements qui ont été plus ou moins gravement tou­chées par l’occu pation, le ministre demande que la date de clôture des listes électora­les soit reportée du 31 mai au 20 juin. En outre, les réfugiés et mobilisés auront un délai de vingt jours, à partir de leur retour dans leurs foyers, pour obtenir, même après la clôture des listes, leur inscription au cas où ils auraient été omis ou indû­ment radiés.

Union des Sociétés Françaises de Sperts Athlétiques

Le Président du Sous-Comité de l’Oiseinfprj»e les Clubs de l’Oise, que dans le uut ue ni recnnsiiiu iw ju u cn im il» . a» bureau en vue de la reprisa d’activité des Sports dans la R ég ion , il tiendra sonassemblée générale le dimanche 13 favril, à Beauvais, au Siège du V. C. B., Café Potard, place de i’Hôtel-de-Ville, à 11 h. du matin.

Leà Clubs de l’Oise sont priés d’y assis­ter ou de se faire représenter.

Arrêté relatif à la fièvre aphteuse.Le Préfet de l’Oise,

Vu les lois des 21 juillet 1801 et 21 juin 1898 sur la police sanitaire des animaux ;

Vu la loi du 5 avril 1884 ;Vu le décret du 6 octobre 1904 ;Vu l’arrêté préfectoral du 7 septembre

1918, relatif à. la circulation des animaux des espèces bovine, ovine, caprine et por­cine ;

Sur la proposition de M. le Vétérinaire départemental ;

ARRÊTE :A rticle premier. — L’arrêté du 7

tembre 1918, sus visé, est rapporté.A rticle 2. —- MM. les Sous-Préfets, le

Vétérinaire départemental, les Vétéri­naires sanitaires, les Maires, de Comman­dant de Gendarmerie et tous les agents de l’autorité sont chargés de l’exécution du présent arrêté qui sera publié et affiché.

B eau vais, le 28 février 1919.P our le P réfe t,

Le Secréta ire G énéral délégué, P . A ncel.

sep-

Remboursement intégraldes bons de monnaie

des Régions libérées.Une Loi du 11 Février 1919, et un Dé­

cret du 18 du même mois, autorisent sous certaines conditions :

1° Le remboursement des bons de mon­naie ;

2° Le remboursement des dépôts ou avances de fonds effectués aux caisses des collectivités émettrices ;

3° L’intervention des banques dans les régions libérées.

Les intéressés pourront prendre connais­sance à fa Mairie de leur résidence des instructions données à ce sujet par M. le Ministre des Finances dans sa circulaire en date du 28 Février 1919, insérée au Recueil des actes administratifs.

L’Oise épargnée à l’Oise dévastée.Nous donnons ci-dessous le détail de là

deuxième liste de souscriptionReport : 21.180

M Ernest Longuet, à Méru 50Mme de Brossard de Beau-

chesne 50Mme Daher, Marseille, 3,

rue de l’Arsenal 100Alphonse Vion, meunier, à

Ramécourt Agnet. 20Civet Pommier et Cie, Saint-

Vaast-les-Mello. 300M. Mme Lamarre à Beauvais. 20Mlle Brizard à Ausseauvillers. 100M. Granier, 47, av. Deaumes-

nil, Saint-Maodé 200Forges, tréfileries, pointeries,

de Creil 1.000 ,M. Guillevon, Saint-Just-en-

Chaussée. 50M. Paul .violet, à Montgrésin

par Orry-la-Ville 20M. üefrene Bast, Blainville

par Noailles. 500Commune de Lafraye 49 55M. Gromard, 86, boulevard

Malesherbes. 1 .000M. et Mme Edgard St'ern 5.000Mme Iséré à Beauvais 50Secours Franco - Américain

pour la France dévastée 10.000Union des Femmes de France

comité de Sousse 200M. Jules Lesenne, Pont-Ste-

Maxence, 50M. Bloquer 200S. A. la Princesse Murât 1.000M. Dayde, Creil 500Baronne Léonino 500M. Ed. Rousseaux Hermes 100

Total 42.239 55Le Comité de l’Oise épargnée à l’Oise

dévastée s’est réuni ces jours derniers.Il a été décidé que le Comifé s’occupe­

rait d’abord de Le Plessier de Roye qui a déjà formé une coopérative agricole ; en outre, le Comité donnera son aide pour 1 agriculture et la reconstruction, d’après leur ordre de formation et au prorata de ses disponibilités, aux communes qui se grouperont en coopératives.

P R IX N E T dss

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1 0 0 » 500 »

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07 7488 75 377 50

9,775 »

09 70498,50 997 »•

9,970 »

495 »990 »

9,900 »

S o c ié t é d e S a io t - t riHi<*ois-Xa\ ier .

t,a réunion mensuelle de la Société de secours mutuels deSaint-François Xavier, aura lieu demain dimanche, à il heures du soir, à la Cathédrale de Sentis.

Les sociétaires démobilisés sont priés de considérer le présent avis comme une invitation à retirer leur carte à cette réunion.

*-------

Cours Jeanne d’A rc

475 „ 950 »

9 5U0 »

On trouve les Bons de la Défense Nw tiona le partout : Agents du Trésor, Per­cepteurs, Bureaux de poste, Agents de Change, Banque de Fiance et ses Succur­sales, Sociétés de crédit et leurs'Succur­sales, dans toutes les Banques et chez les Notaires.

Le Cours Jeanne d’Arc sera transféré, à partir du I “r mai prochain, 10, rue des Gordejiers.

Dans cette m tison plus spacieuse en­tourée de grands jardins, Mesdemoiselles Dubois pourront recevoir, outre leursexternes, un certain nom bre de p en sio n ­naires. ,

Aux classes de français qu'elles dirigent depuis de longues années, Mesdemoiselles Dubois ont ajouté des classes de litirç, de langues étrangères, de musique, de dessin et de gymnastique.

----------«L-

J Î J rcrvers S en\t$A ffic h a g e du prix d es den rée*

Malgré les arrêtés préfectoraux et mii- nicipaux concernant l’affichage dans cha­que établissement, magasins ou boutiquj, du prix des denrées et des consommation!, certain commerçants persistent dans dt oubli regrettable et des procès verbafx qui leur sont dressés, les amènent devât le tribunal correctionnel.

Des réfracta res de l’affichage ont lé condamnés à 25 et 16 francs d’amende.

Avec les frais, c’est un procès qui Iqjr coûte assez cher pour qu’on en lieme compte chez les intéressés. ,J

'T -' ______F a u x e t f o r ê t s .

M Léon Pardé, conservateur des eaux et forêts de 48 classe, non encore affecté, est appelé en la même qualité, à là Direc­tion de l’école des Barres, à Nogent-sur- Vernisson (Loiret).

M. Parde n’est pas un inconnu dans notre ville, ancien inspecteur adjoint des eaux et forêts à Senlis, il avait quitté en 1905 pour se rendre à Beauvais en qualité d’inspecteur.

Il avait laissé dans notre ville le souve­nir d’un excellent et sympathique fonc­tionnaire, auprès duquel l’on trouvait toujours beaucoup d’affctbiiité, et une compétence hautement appréciée.

Nous sommes heureux .de le féliciter de son avancement.

S u p p r e s s i o n d e s t a x e s s u r l e l a i t e l d e s p r o d u i t s l a i t i e r s .

IPar décret du 22 mars 1919, les taxes

du lait, du beurre et des différents froma­ges sont levées.

Le commerce de ces produits est donc rendu libre

D ans le c le r g é .M. l’abbé Davoust, décoré de la croix

Je guerre, chevalier de la Légion d’hon­neur, ancien vicaire à la cathédrale de Senlis, vicaire à Sainte-Anne de la Maison Blanche, à Paris, vient d’être nommé vicaire à’ l’église Saint-Pierre du Gros Caillou.

L’Uuiou des Sociétés de Gymnastique de France n’avait jamais douPe de la.Vic­toire et lorsque le 11 novembre 1918 les les cloches ont sonné, elle s’est trouvée prête à reprendre sa noble mission.

Il y a 45 ans, au lendemain des malheurs du pays elle s’était tracé volontairement un programme contenu dans ces simples mots :F ortifier la Jeunesse

c'est fo rtifier la Patrie.A ce programme elle est restée .fidèle.

Elle a fortifié la jeunesse non seulement dans son corps, mais dans son esprit et jamais elle n’a fléchi 1

Toujours et partout elle a fait entendre sa voix et surtout se rappelant que le meil­leur sermon c ’est l’éxempie, elle a agi.

Et c’est à l’action qu’elle convie tous ses enfants, aussi la Société de Gymnasti que et de Tir « Le Réveil de Senlis » a-t-elle convié à son tour tous ses gym­nastes et pupilles qui ont répondu à l’ap­pel Dimanche 16 Mars, à la l re séance de t ir de 1919, au Stand du Montauban.

Voici les 5 meilleurs résultats à la cara­bine Lebel 10 mètres (5 balles debout).

Balles Points.Iloo marin André 5 22Louch z RolandArnaut Marcel 5 ' 18Bourse Paul 5 17Bouvier Jean 5 ' 17Les jeunes gens qui désireraient faire

parti de la Société pourront se faire ins­crire, Dimanche 30 courant, pendant la 2e séance de tir, au Montauban, de 2 heuresà 4 heures

Le Président,JULIEiN.

R e m e r c ie m e n ts .Madame Jeanne Bourdon et sa famille

remercient les personnes qui ont assisté aux obsèques de Mme Vve Bourdon,

PBA v i s m o rtu a ire .

Nous avons le regret d’apprendre le décès de Madame Lefèvre-Guay de Villers- Cotterêts (Aisne), pieusement déc idée, à Senlis, 4, tue Saint Hilaire, â lâge de 74 ans.

Elle était la fille de M. Guay, Vice-Pré­sident honoraire du tribunal civil de Beau­vais, conseiller général de l’Aisne, et veuve du Colonel Lefèvre, colonel du gé­nie, commandant de la Légion d’honneur.

Le Service aura lieu le lundi 31 Mars, à 10 heures, à Senlis, l’inhu ia^ tl^ w aT ^ soire à Senlis.

Le présent avis tiendra lieu de faire- part.

De la part des familles Lefèvre Herbet- Perrot et Odent.

C ro ix -R ou ge d e S en lis .L’assemblée générale des membres du

Comité de la croix-rouge de Senlis aura heu le dimanche 6 avril à 14 h 30 ("Salle de la Mairie).

Et l ' h e u r e r é g l e m e n t a i r e .Mme \ débitante, a été l’objet d’une

contravention pour avoir donné asile à quatre consommateurs après l’heure ré­glementaire.

A vis a u p u b lic .MM. Halattre, Gabanelle, Guyot, Bour­

don, marchands bouchers de Senlis, m t l’honneur de porter à la connaissance des habitants, qu'en vertu d’une loi récente qui le leur permet, qu’à partir de ce jour ils tiendront à leur disposition de la viande frigorifiée .

Il informent également leur nombreuse clientèle qu’ils tiendront, comme par le passé, de la viande fraîche de première qualité.

« -

Il a v a it trop bu.Pourquoi ïo onarretier A u gu ste F leu ry ,

34 ans, de Borest. a-t-il l’idée de venir tn état d’ivresse, face à la gendarmerie.

Lys réprésentants dej la loi l’emmènent â la chambre de sûreté et à son réveil, Fleury est gratifié d’un procès verbal pour ivresse publique et manifeste.

Le m a u v a is tem p s.C’est un printemps mouillé qui vient de

débuter et qui nous gratifie de fréquentes averses dans toute la région.

Il souille une bise forte et froide, et les beaux jours ne s’annoncent guère comme prochains,1 s’il faut en croire les météoro­logistes.

A moins que ces messieurs se trompent dans leurs prévisions, ce que nous pou­vons toujours espérer.

C F F E I i L

A vis.Il est rappelé aux habitants que,confor­

mément à l'arrêté' préfectoral du 16 août 1918, il leur est absolument interdit de laisser circuler leurs chiens su r la voie publique a moins que ces animaux soient tenus en laisse. Des procès verbaux se ront, le cas échéant, dressés contie les contrevenants.

B ureau de B ien fa isance.Les membres de la Commission admi­

nistrative du Bureau de Bienfaisance d i Creil o nt l’honneur d’adresser à Mme Fondère, leurs sincères remercimenis pour le don de la somme de deux cents francs qu’elle a fait aux pauvres de Creil à l’occasion du décès de son mari.

In c o n n u b r o y é s u r la vo ie .

On a dérouvert le cadavre d’un inconnu sur la voie du chemin de fer, près de l’usine Saxby.

Cet homme avait les deux jambes sec­tionnées et de graves blessures à la tête.

Le cadavre a été transporté dans une dépendance de la mairie en attendant l’inhumation.

La gendarmerie prévolale enquête.Ou ignore s’il y a suicide ou accident.

Vol de bois.Nuitamment des malfaiteurs se sont

introduits dans le chantier de M. Léo i Lepage, entrepreneur de constructions, rue Jean Jamès, en p a s sa d pardessus le treillage, et ont soustrait des fagots et d’autre bois de chauffage.

M. Lepage a poi té piaiiile à la gendar­merie.

La vie chère.Rue Jules Mu helet, on a dérobé dans la

basse-cour de Mme Juliette Dupont, située derrière son habitation, deux oies de forte taille, à plumage blanc.

Mme Dupont qui éprouve un préjudice de 70 francs, a déposé une plainte entre les mains de la justice.

RÉOUVERTUREd u

S a l o n d e Coiffure.M . V A M E T , démobilisé, rouvrira

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sa clientèle que son B u r e a u d e C r é p y - e n - V a l o i s est ouvert tous les jours et fonctionne maintenant comme avant la guerre.

Courbevoie fu tpour IFs visiteurs l’occasion d une victoire ueltement acquise.

Les « Clubmen » vaincus à Creil pri­rent une bel e revanche... Il faut dire, sans pour cela ternir leur merile, que la seconde sélection était loin d’offrir la cohésion et l’allant de la premièie.

Le score assez élevé représente bien selon nous la physionomie de la partie. Puisque toujours maîtres de la hahe, les avants de Courbevoie mirent A l'ouvrage la défense de la Sélection faiblement se­condée par les « demis ».

Et Cependant la ligne d’avant des « Sé­lectionnés » quoique étro tement m ar­quée par une défense dont la vigilance ne fut jamais en défaut, réussit quelques descentes impressionnantes qui échouè­rent régulièrement devant les buts.

M. Essling arbitra impartialement. Beaucoup de monde sur la touche. Comme lever de rideau, une sélection

(les môme.s c lu b s o p p o sS e au - a r t i l l e r ied assaut m arqua 1 put con tre 0 après une partie vivement menée. A. S.

La question des loyers.La 2° commission arbitrale des loyers

de l'arrondissement de Senlis, compre­nant les cantons de Creil, Pont-Sainte- Maxence et Nepilly-en-Thelle, s ’est réunie pour la première fois samedi 22 mars der­nier, à l’hôtel de ville de Chantilly, sous la présidence de M. Henrv Jorrot, prési­dent du Tribunal civil de Senlis.

D é c o u v e r te d ’un c a d a v r e .En allant visiter la carrière Seitz avec

un ami, M. Vandal se rendit compte qu’il se dégageait une odeur désagréable, il avança au fond, et remarqua un cadavre, c’est celui-ci qui sentait ainsi.

Immédiatement informé, M. Séguin, le sympathique commissaire de police, se randit sur les lieu xaccom p agn é des agents Itoussei et D argent atin de procéder à l’enquête.

Dans les poches du défunt, on décou­vrit un livret militaire au nom de Noël Alfred, né en 4863, à Pierrefonds (Oise).

Des consiatations faites, il résulte que la mort doit remonter à 5 ou 6 semaines. Cet hommes qui n ’avait aucun domicile fixe, était atteint de paralysie, et à plu­sieurs reprises, des démarches avaient été faites afin de le faire rentrer à l’hôpital pour y être soigné, mais il avait refusé. Il y a quelques semaines, on l’avait aperçu alors qu'il y avait de la neige, se trainer pour entrer dans cette carrière.

Le docteur Roussel a conclu à une mort naturelle, et le corps a été transporté à l’hôpital général pour y être inhumé.

D ébitants..? A tten tio n îPour avoir servi à boire à des militaires

en dehors des heures autorisées, des contraventions ont été dressées contre les débitants G... A .. S ..

Ceux d’entre eux se sont vus consigner leurs débits aux militaires pendant 8 et 15 jours. _— ------

C h eval e m b a llé .Le cocher Rech voulant acheter du ta­

bac dans un débit de la rue du Châtel lais­sa son attelage non attaché pendant le temps qu’il entrait chez ce commerçant.

A peine venait-il d’entrer que ranimai très nerveux s’emballa et descendit f.»*8 •Jjj de P ans en direction du faubourg SL:, F Martin.

Heureusement, il n ’y eut aucun accident de personnne à déplorer,

Mais Rech a été l’objet d’une contraven­tion pour abandon d’attelage sur la voie publique. ^

T r o u v a ille d a n g e r e u s e .M. Chauvassagne, marchand brocanteur

à Villevert avait trouvé une fusée d’obus au milieu d’un tas de chiffon.

En la manipulant, elle lui éclata dans les mains. La main gauche fut en partie enlevée. Son employé, M. Lyon a été grièvement blessé à la poitrine.

Tous deux ont reçu les soins du Dr Chas- telj'et ont été ensuite transportés à l’hôpi­tal de Royaliieu à Compiègne.

CHANTILLYLes courses sont reprises

m ais nous ne reverrons p a s C h a n tilly cette année.

Mai ! C’était jadis l’époque des merveil­leuses promenades de Chantilly ! Qua­rante trahis spéciaux, organisés par la Compagnie du Nord, emmenaient et rame­naient les milliers de Parisiens qui comp­taient [a journée du prix de Diane et celle du Derby parmi les grandes fêtes spor­tives et les belles raisons de promenade de l’année. Ou d jeûnait, les gens du monde - à l’hôtel du Grand Coudé, les petites gens sur l’herbe ou dans les mul­tiples baraques foraines élablies par des cuisiniers d’occasion entre la gare et le champ de courses ; on revenait avec des bottes de muguet cueilli dans la forêt.

Hélas ! nous ne verrons pas Chantilly ceite année. Le champ de course est tou­jours réquisitionné par l’armée et il y a un énorme travail à faire pour remettre ces magnifiques pistes en état. C’est à Long champ, le roi des champs de cour­ses, aux pistes moelleuses et idéalement constituées pour les épreuves classiques, que la Société d’Encouragement fera la réouverture de ses réunions. Le prjx de Diane, épreuve de sélection des pouli­ches; le prix du Jockey-Club, épreuve correspondante pour les poulains, s’y courront cette année.

Ce sera, d’ailleurs, un événement uni­que dans les an nales .sportives. Jam ais ni le prix de Diane ni le prix du Jockey-Club n ’ont été courus à Lonchamp.

Le premier fondé en 1843, s’est tou­jours couru à Chantilly, sauf en 1848, où l’épreuve eut lieu à Versailles à cause des troubles de la révolution, et en 1871, où l’épreuve fut supprimée en raison de la guerre franco-allemande. Le Derby, fondé en 1832, a subi également ies mêmes lois.

Quant au Grand Prix de Paris, il se courra à Longchamps le 29 juin, c’est-à- dire à sa date réglementaire, qui est le dernier dimanche de juin.

Pur 4 à 0 le C. S . L a ïque de Courbevoie bat la Sélection d . -S . C.-U. S . C.

Le match de Dimanche qui mettait aux prises la sélection U. S. Chantilly-A. S. Creilloise et le club sportif Laïque de

Mademoiselle MOBETDE

rinstltnt Jeanne d’Arc de ConmiÈgiieProfesseur à Paris

L açons de piano e t so lfège Musique d ’e n se m b le

A c co m p a g n em e n t

Ecrire pour rendez-vous : 2, rue de Salveite, uhanlilly, 1653

Plainte pour vol d’une bicyclette de dame a éié porlée par Mme veuve P... contre la femme G... L’enquête continue

— Procès verval pour divagation de chien sans collier a été dressé et ntre la dame Ringwald, née Emélie Goupil, do­miciliée rue Gambelta.

— Procès-verbal pour défaut d’inscrip- I tion de voyageurs a été dressé contre le

nommé Dedier Edouard, propriétaire, rue de la République.

— Procès verbal pour outrages aux agents dans l’exercice de teins fonctions a été dressé contre M. Gabriel Massy, 33 ans, chauffeur à la Compagnie du chemin de fer du Nord, qui ne trouvait rien mieux que de troubler par ses cris, la re­présentation au cinéma du théâtre.

E ta t c iv il du 13 au 2 0 m ars.N aissances.

13, Pierre-Sylvain Godin, 91, quai d’Aval.

16, Simonne-Germaine Morel, 25, rue Jean-Jaurès

P ub lica tions de m ariages.Entre M. Julien-Camille Ccurtès, bro­

deur, domicilié à Gailiac (Tarn), actuelle­ment caporal au 404' régiment d’infant e r i e a u x A r m é e s , e t M lle N o é m ie - L é o t itine Schorung, sans profession, domiciliée à Creil, 7, BiS-des-Tufs.

Entre M. André Potelle, garde-frein, domicilié à Fricourt, résidant à Creil, 11, place Aibért-Dugué, et Mlle Clémence- Eugénie-Zélia Pothron, sans professiun, domiciliée à Fricourt (Somme).

Décès.14, Elisabeth Hallemarck, veuve W hite-

house, 90 ans, saus profession, 38, rue Jules-Michelet.

15, BauJille Fondère, 75 ans, proprié taire, 9, rue Benjamin-Raspaii.

16, Léon-Henri Lepers, 72 ans, surveil­lant, demeurant à Cires-les-Mello, dccédé rue du Plessis-Pommeraye

4 8, Arthur-Charlemagne Th iourt , 57 ans, cultivateur, 49, rue de la République.

20, Julieu-Chartes Douaile, 4-mois, 11, rue Louis-ie.-Brun, décédé rue du Plessis- Pommeraye.

20, Blay Georgina-Joséphine, 17 ans, hameau de Vaux, décédé rue du Plessis- Pommeraye.

C oye.Une m a n ife s ta tio n sym p a th iq u e .

T-e S ecréta ire de M airie, f a t i g u é , nepouvant p lus contin uer ses fo n ctio n s , le Conseil mu icipal avait, dans sa dernière séance, à s’occuper de la situation créée par la démission de M. Bréhamel.

Ce fut, pour le Conseil, l’bccas'on d’une manifestation en faveur de ce dévoué fonc­tionnaire, qui jouit dans le pays de l’es­time et de la considération de fous.

Sur la proposition d’un de ses membres, le Conseil, à l’unanimité, vota l’ordre du jour suivant ayec inscription au procès- verbal de la séance :

« Le Conseil municipal, interprète des sentiments de la population, adresse à M. Bréhamel, instituteur, secrétaire de là mairie, ses félicitations pour l’œuvre qu’il a accomplie dans cette commune pendant 32 ans, et ses remerciements pour le dévouement de tous les instants qu’il a montré pendant cette longue période et particulièrement pendant la durée des hostilités. »

Et c’est mérité, car pendant sa carrière à Coye, M . Bréhamel fut pour les diverses municipalités, non seulement un auxi­liaire précieux, plein d’initiative, mais aussi le boa conseiller des familles.

Le Conseil fixa ensuite les appointe­ments d’un nouveau secrétaire à 1.800 fr. de fixe, plus 50 fr. d’indemueié de vie chère.

G ou v ieu x .C itations.

Le caporal Dsmbrement Albert, de la I re compagnie du 101e régiment d’infan­terie, a été cité trois fois durant les hos­tilités :

Première citation à l’ordre de la bri­gade et croix de guerre :

« Bon soldat, toujours à son poste dans les circonstances les plus difficiles. S’est particulièrement distingué le 27 mai 1917, au cours d’une contre-attaque. »

Deuxième citation à l’ordre du régi­ment :

« Excellent grenadier, d’une habileté, d’un courage et d’un sang-froid remar­quables.

« Le 13 juillet 1918, faisant partie d'un groupe d’assaut, a soutenu un vif combat qui nous a valu des prisonniers. Une cita­tion antérieure. »

Troisième citation à l’ordre du corps d’armée :

« Très bon caporal grenadier, animé du plus grand esprit offensif. Lors du coup de main ennemi du 9 août 1918, a contribué par son exemple et sa vaillance habituelle, à repoussser l’ennemi supé­rieur en nombre, l’obligeant à fuir en lais­sant des cadavres sur le te r ra in . .

MONTATAIREC itation à la D ivision.

Le brigadier Dufois Philippe du 507» R. A. S., 20” B. C. L. A. S. 538, vient cité à l’ordre du Corps d’Armée dans les termes suivants ;

« Brigadier très courageux, s’est briL lamment comporté le 26 octobre 1918, sa mitrailleuse étant enrayée n’a pas hésité à ouvrir la porte de son char pour tuer deux ennemis à coups de pistolet, »

Au Q. G., le 20 oclobre 1918.Le Général Vouillemin chargé de l’ex­

pédition des affaires du 20e Corps d’armée.

Signé : Vouillemin.

M édaille m ilita ire .La médaille militaire a été conférée au

soldat Dufois André (active), de la l '»com ­pagnie du 101e régiment d’infanterie :

« Excellent soldat, remarquable par son entrain et sa crânerie, toujours volontaire pour les missions périlleuses. Le 2 octo­bre 1917, chargé d’assurer la liaison entre deux petits postes avancés, a été griève­ment blessé en accomplissant sa mission.»

Pour prendre rang du 2 oclob re 4917.Nous adressons à ces deux courageux

soldats nos vives félicitations.La présente nomination comporte l’at­

tribution de la croix de guerre avèc palme.

Le Général commandant en chef, P. 0 . Le Major général.

Signé : Debeney.

Suicide.Atteint d’atroces souffrances physiques,

M, Narcisse Godart, â^é de 76 ans, domi­cilié rue des Ecoles, 63, s’est suicidé en se tirant une balle de revolver dans l’oreille droite.

La mort fut instantanée.Le Dr Vieillard a délivré le permis

d’inhumer.

Page 3: d insertion LA VAGUE La Groix-Rouje de la Paix.bmsenlis.com/data/pdf/js/1919-1920/bms_js_1919_03_30_MRC.pdf · glande était reconnue tuberculeuse. En temps ordinaire, ces pièces

La rage.Un chien de forle laille présentant tous

les symptômes de la rage a pénétré dans la cour de M. Joseph Boichu, et a mordu son chien, déplume une poule, et a mordu ensuite M. Boichu au haut de la cuisse gauche.

Puis il est allé dans la cour de M. Alcide Barbier cultivateur, là encore il mordit le chien et continuant sa course, il alla dans la cour de M. Flambert et mordit à la ligure son jeune enfant, André âgé de 8 ans.

Les mesures nécessaire ont été pres­crites pour fai: e diriger M Boichu et le jeune Flambert s.ur l’Institut Pasteur.

Plusieurs chiens mordus ont été abattus.l 'r ée y -su r -O ise .

M o r d u p a r u n c h ie n e n r a g é .Un obien de ta ille m oyen n e, à lo n g poil

noir et feu, s’est jeté sur l’enfant Norbert Latour, âgé de 5 ans, et l’a mordu à la ligure.

Le pauvre petit, après avoir reçu les soins d’un pharmacien, a été aussitôt conduit à l’Institut Pasteur.

L’animal a ensuite roule une chèvre appartenant à un militaire. Celui-ci 1 a tuée immédiatement.

Le chien a poursuivi sa route vers Creil sans qu’on puisse l’atteindre.

S a in t- H a x im in .N écrologie .

M. De Meyer, le dévoué consul de Bel­gique, et sa famille, viennent d’être cruel­lement frappés par la mort de Mme. De Meyer, née Marie Eseouflaire, décédée à Saint Maximin, dans sa 52° année.

Ses obsèques ont eu lieu en l’église de Saint-Maxirain, le jeudi 20 mars, au milieu d’une nombreuse assistance.

L’inhumation provisoire fut faite au cimetière.de cette commune.

r - j 8 ^ i

B tav ign y .Vol a v e c e / f ra c t io n .

Le maire de cette commune s’est aperçu que la porte du local seivant de magasin aux épaves de l’armée avait été fracturée

Il ignore exactement ce qui a été pris, mais il a pu constater que trois fusils Lebel avaient disparu

La brigade de gendarmerie du canton de Betz procède à une enquête.

C f F L Ê I P YLes p ro m enades d ’u n courrier

m ilita ire .On signale que le courrier postal

adressé par B. G. M. à une unité militaire se promène de Paris à Reims, de Reims à Ghalons, de Chalons à Sedan, de Sedan à Paris, de Paris à Grépy-eu-Valois, où, de désespoir, il s’arrête et croupit dans 35 sacs déposés au parc Donadey, cependant que quinze jours durant, le vaguemestre répondait : « Pas de courrier ! » aux in­fortunés destinataires. >

Dans la Police.M. le Sous-Préfet de Senlis a agréé

M. Arthur Légère en qualité d’agent de police de la ville de Crépy.

IMéry.Les crim es des A llem a n d s.

Parmi les massacres de civils relevés par la commission à la charge des auto­rités allemandes en France, on cite :

Le l 1r septembre 1914, à Néry (Oise), les Allemands prirent le directeur de la sucrerie, sa famille, le personnel de l’u­sine et s’en servirent comme boucliers contre la fusillade durant un engagement de trois heures ; il en résulta des pertes parmi les personnes ainsi exposées. Entre les 2Ü et 24 février 1917, à Babœuf (Oise), 130 à 200 vieillards paralytiques ou ma­lades furent abandonnés, dont une qua­rantaine moururent.

I M Ï Ï U I L L Y - E N - T H E L L EC i r e s - l e s - M e l l o .

Vol.Des malfaiteurs restés inconnus, mais

qu’on a tout lieu de supposer être au cou­rant des allées et venues de la propriétai­re de la maison, ont pénétré à l’aide d’es­calade et effraction dans la maison appar­tenant à Mme Vve Denis Amette, qui était partie la veille à Beauvais.

Cette dame prévenue par le garde-cham­pêtre revint chez elle et constata qu’on lui avait soustrait 7 à 8 paires de drap et plu­sieurs jupes, le tout évalué 5 à 600 frs.

La justice enquête.

M esn ll-en -T h e lle .Vol d’un p o tea u .

On a enlevé un poteau avertisseur ap ­partenant à la Compagnie du chemin de fer de Hermes à Beaurooat qui seÇtrouvait au kil. 2-325 entre les gares du Mesnil et de Persan Beaumont.

Ce poteau en bois de chêne avait 2 m. ?0 de long, 0 m. 12 de largeur et 0 m. 06 d’épaisseur, et est évalué à la somme de 12 francs.

La gendarmerie enquête pour recher­cher l’auteur de ce vol.

MITEUIL-LE-HAUDOUINB a r o n .

M ort rap ide.Le jeune Albert Tardieu, âgé de 18 ans,

au service de M. Vital Verbys , agricul­teur à Baron, revenait de faire une conduite de mujets dans les Ardent:es lorsqu’en rentrant il fut pris d ’un malaise à Versi- gny, et alla se coucher dans le hangar de la ferme de M. Vincent.

C’est là qu’on le découvrit; prévenue de cette situation, la famille Verbyst lit le nécessaire pour le ramener en voiture à Baron, mais à peine était il descendu de la voiture qu’il rendait le dernier soupir.

Un major d'arttllerie, appelé aussitôt, a co staté que le jeun- Tardieu avait suc­combé à la grippe

Ci jeune homme était orignaire de Trosly Loire (Aisne). Il habOait Baron depuis la guerre avec son frère âgé de 16 ans et sa mère âgée de 38 ans.

Le permis d’inhumer à été délivré par M. le Maire '

S iü y - le - t o n g .E to u rd erie d ’u n g a m in .

Le jeune Jean-Pierre Teulet, 13 ans, donne bien des ennuis à ses parents, de bien braves gens, qui ont-élevé six en­fants. &

L’aulre jour, ce gamin voyant plusieurs canards appartenant à M. Henri Moulé,a g r i c u l t e u r , q u i c i r c u l a i e n t d a n s la r u e ,eut la mauvaise idée d’en tuer un, pour cela il en assoma plusieurs coups sur l’un des canards qui ne tarda pas à rendre le dernier soupir Puis, sa mauvaise action commise, il alla cacher la bête sous un hangar.

Interrogé, Jean Teulet a déclaré qu ignorait ce qu’il en aurait fait, car .ffu „ il n’aurait osé rapporter le canard à se parents.

M Moulé éprouve un préjudice de francs.

P O N T - S t e - M A X S N C Ë

A p p a r ite u r . le Sous Préfet de SenlisM. le Sous P réfet de S en lis a agl$4

M A lbert D rouard, ancien gendarm e, qualité d’appai itepr et d’agen t de pmi0 de la ville de Pont.

C itation à l'ordre de l'arm ée. |Le capitaine Paul Potem îiar, commaa-

dant la 19° compagnie du 335“ d’infante^® rie, chevalier de la -Légion d’honnetî*»^™ été cité à l’ordre de t’armée dans lesm es su ivants :

« Le 12 octobre 1918. après avoir pen­dant plusieurs jours consécutifs, hai:elé les avant-postes ennemis par d’inoessaues et audacieuses patrouilles, a framJi le canal de l’Ailette sons le canon et Ifj mi­trailleuses; commandant la compagnie gnie d avant-garde, a talonné l’anem i pendant 15 kilomètres à travers un terrain marécageux et très difficile, s'emparant des villages d’Etouvelles, de Chyy les- E-ouveUes, des faubourgs ouest d |Laon.A pénétré dans cette ville en t ê t e o régi­ment et a poursuivi sa progressim à plu­sieurs kilomètres au-delà avec ur allant incomparable. Très vaillant ofïicVr, au fro U depuis le début sans m 'tem çFoa. Blessé légèrement le 28 septembre 1918, a néanmoins continué ta poursuite de l’ennemi à la tête de sa eompagni-aiLlne blessure. Quatre, citations antérieutis.:

Nous lui adressons nos plus vives|fé!i- citatiops.

A u to m o b ile disparue.Une voiture automobile qui était enié-

paration au parc automobile de Poil a disparu nuitamment. Lt-g sentinelles lu parc — parc non clôturé d'ailleurs i - n’ont rien remarqué d’anormal.

Cette voiture marque Rena.ut n° 199381 11 chevaux,, type limousine, a disparuinem e nuit, que pur u, e iioïncidenn)extraordinaire trois prisonniers allemands s'étale: t évadés d’un camp avoisinau'i le patv, mais d'après les reuseigoemeuts. recueillis, ils ne savaient pas conduire.

On se perd en conjoncture sur ta dispa­rition mystérieuse de cette voiture auto- mob-i le.

l îe a u r e p a ir e .C ita tion à l ’ordre de l'arm ée.

M. dé Lnppé (Jear-M arie-Odon-Bertrand) capvtavne du f » rég im en t de cuirassiers, à l’escad rille S. P. A . 83 grou p e de combat 14 :

« Officier d’un courage adm irable, pous­sant la hardiesse jusqu'à la tém érité. A été un exem p le constan t pour ses p ilotes qu’il enfrainail tous les jours au com bat. Le 4 -septem bre, après’avoir in cen d ié un bal­lon en n em i, et poursuivi par une grosse patrouille, quoiqu’il eu le tem ps de rentrer dans nos lig n es ..a fait face et, seu l contre sept, a en gagé un com bat acharné, au cours duquel il a dû atterrir dans les lignes en n em ies. »

F le u r in e s .M aison p illée .

en porcelaine» 16rS en ouivrff 2 vases

g a d e d laJ )lau ,te ^ M(ae Lam our, la bri-P r lV d e ^ ! ! ,DHne dH PorU Ste-M axenoe i vooqe a une enquête.

V E R B E R I EC oopéra tive .

dél('rhInrod e iré? 0 lld r e à 'in e des n éce ss ité s vin t Hû V le c'ontre la vie chère il r ih v t m Sr form er à V erberie une eoopé- : ve d a lim entation affiliée à la Fédéra-

nationale des coopératives de consom - mation.f A , l ’appel des deux organ isateu rs MM

w v:eau-et D utilloy , près d’une cen ta in e •rîi’rjihérents son t venus au cours de la

prem ière a ssem b lée g én éra le préparatoire de d im anche dernier prendre con n a issan ce des projets des statuts et nom m er le conseil d’adm in istration .

Sous l’im pulsion qu’elle a reçu e, pour cette bonne œ uvre de so lidarité, l’union des coopérateurs de V erberie et a lentours « l’Eveil », est dès m aintenant assurée d’un avenir de prospérité.

Y em eu H .Coups et blessures.

Au sortir du café L egrand, une dispute éclata entre des jeu n es gen s à propos d’u­ne partie de billard.

L’un des jeu n es g en s reçu t de K usster dit la Jam be, un coup de béqu ille sur la tête, et de pi us, il affirma avoir reçu de B upressoir A lexandre deux coups de c o u ­teau dan : le dos.

Poursuivis devant le tribunal co rrec ­tionnel de Sen lis , K usster a été con d am ­né-à 15 jou rs de prison et son cam arade D upressoir à 6 m ois d’em p rison n em en t.

S E J S T L X SB arb ery .

® Les gendarm es v e il le n t .Un poilu du 54® régiment d’infanterie,

rapatrié d’Allemagne comme prisonnier de guerre avait fait la connaissance d’une jeune russe polonaise, Alida Pedzirska, âgée de 17 printemps.

R y a quelques jours, le poilu voyait arriver sa jeune polonaise. Mais les gen­darmes veillent, ils demandèrent à Mlle Pedzirska son permis de séjour et comme elle n’en avait pas, elle fut nantie d’un procès-verbal.

l ’ h i i l l y .

N a is s a n c e .

G r a n d e a é l é l a S J i r p r i s a cio X i- ,, .- V' -L am our n ée E lise L egrand, 67 ans, dom i­c il ié e rue de P aris, qui avait quitté Pleu- rin es il y a une dizaine d’an n ées pour se rendre à V erneui! où e lle éta it dom estique, d’apprendre qu’il y a quelqu es jours, un m alfaiteur inconnu avait pénétré dans sa

M. sympa- do Bef-

m. et Mme H en ry Girard, les r<erioalleurs du dom aine

tran o fosse , sont depuis qu elques jours les heureux parents d’un sep tièm e en fan t qui a reçu le prénom d’H élèn e.

N ous som m es heureux d’adresser à M, et Mme H enry Girard, nos p lus vives fé l i­citations.

C h aînan tF iança illes.

Nous apprenons avec plaisir les fian­çailles de Miss Lily Amps, avec le soldat de l r® classe John-Henry CropUy, motor- cycle, company 304, U. S. Army.

Nous adressons nos meilleurs vœux de bonheur aux jeunes fiancés.

S a in t-L éo n a rd .F oo tb a ll-A sso c iâ t ion.

Dimanche 23 mars l’équipe de l’A. S. Gauloise s est rencentrée en un match amical sur son terrain avec une équipe mixte du Club Sportif des Forges et Lami­noirs de Creil.

Après une belle partie très bien menée de part et d autre, l’équipe de Creil réussit à m arquer 4 buts à 1 .

A remarquer dans l’équipe de l’A. S. Gauloise le bon jeu du demi-centre et des deux arrières.

Dimanche 30 mars, la même équipe se rencontrera en un match amical avec une équipe du Club Olympique de Creil.

La partie sera certainement très intéres­sa me.

Etude de M* M aurice L en oir ,huissier à Senlis (Oise).

la MÉthocls LEROY gfllC H U T E S de (V3ATRICE « 1

O È P L A C E W E M T S d e s O R G A N E SC’est bien une g ran d e V icto ire.Celte terrible infirmité la H ern ie est

enfin vaincue. Maîtrisée aussitôt elle est rapidement g u ér ie sans changer ses habitudes grâce à la m éth od e de M. L eroy , de P a r is , le M aître de l’art h ern ia ire, à la renommée si jalousée

i mais jamais égalée.H ern ieu x ne confondez pas.Dominant de bien haut les promesses

des soi-disant spécialistes, les m illiers de g u ér iso n s obtenues par la m éthode L ero y , et publiées par toute la presse, valent mieux que de vaines promesses.

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Suivant exploit de Me M a ’a p e r t , huissier à Creil, en date du qui ze février mil neuf cent dix-neuf, en ­registré;

Notification a été faite :A la requête de la commune de

Montataire (Oise), poursuites et diligences de Monsieur Daussin, maire de ladite commune, demeu­rant à Montataire ;

Pour laquelle domicile est élu en l’étude de M» Louis Escavy, avoué près le tribunal civil de Senlis, d e ­meurant en ladite ville, rue de Vi levert, numéro 7;

A Monsieur le Procureur de ta République près le tribunal civil de première instance de Senlis, en son parquet sis au Palais de Justice de ladite ville, ancien Evêché ;

De l’expédition dûment en forme d’un acte dressé au greffe du tribu­nal civil de Senlis, le cinq février mil neuf cent dix-neuf, enregistré, constatant le dépôt fait audit greffe le même jour de la copie colla- tionnée;

D’un acte de vente passé devant M‘ Desabie, notaire à Creil, le vingt novembre mil neuf cent dix-huit, enregistré, contenant vente par Monsieur Jean-Dominique-ElieFauré, propriétaire, et Madame Joséphine- Céiestine Ilérouart, son épouse, qu’il a autorisée, demeurant ensem­ble à Montataire;

A la commune de Montataire, canton de Creil (Oise),

D’une maison située à Montataire, lieudit le Clos Blanc, avec ses dé­pendances, section E, numéro 201 du pian cadastral, le tout d’une contenance d’environ quatre ares, tenant d’un côté à la rue de l’Eglise, ou chemin de Rousseloy, d’autre côté et des deux bouts au cimetière communal.

Et ce moyennant, outre les char­ges, le prix principal de deux mille c in q c e n ts f ra n c s ;

Avec déclaration que ladije noti­fication lui était faite conformément à l’article 2194 du code civil pour qu’il ait à prendre telle inscription d’hypothèque légale qu’il aviserait dans le délai de deux mois;

Avec déclaration, en outre, que les anciens propriétaires dudit im­meuble, outre les vendeurs, étaient :

f e Monsieur Joseph-Jean-Baptiste Lefèyre, manouvrier, et Madame Ursule Carpentier, son épouse, de­meurant ensemble à Montataire;

2" Madame MarierLouise Lange veuve de Monsieur Joseph Lefèvre;

3° Monsieur Jean-Baptisle Lange, cultivateur, et Madame Marie-Gene- viève Fauvelle, son épouse;

V Monsieur Jacques Fauvelle, couvreur en chaume, demeurant à Montataire.

Et que tous ceux du chef desquels il pourrait être pris des inscriptions d'hypothèque légale n’étant pas connus de la commune de Mouta- taire, elle ferait publier ladite noti­fication dans un journal judiciaire.

Pour insertion,Signé : Louis ESCAVY.

Etude de 3Î* Louis E S C A V Y,docteur en droit, avoué à Senlis,

7. rue dé ViHevert.

Purge d’Hypothèques légales.

Publicité prescrite p a r le Décret du 17 ju in 1916-

A Monsieur le Président du Tri­bunal civil de Senlis,

La commune de Montataire (Oise),poursuites et diligences de Monsieur Daussin, maire de la dite commune, y demeurant ;

Ayant Me Louis Escavy pour avoué; A l’honneur de vous exposer :Que par contrat passé devant M®

Desabie, notaire à Creil, le vingt no­vembre mit neuf cent dix huit, enre­gistré, elle a acheté à Monsieur et Madame Fauré-Hérouart, demeu­rant ensemb e à Montataire, une maison sise à Montataire, lieu dit le Clos B lanc, section E, numéro 261 du plan cadastral, moyennant, outre les charges, le prix principal de deux mille cinq cents francs.

Que pour parvenir à la purge des hypothèques légales elle a fait, noti­fier l’expédition de l’acte de dépôt de la copie collationnéé de la vente dont s’agit à Monsieur le Procureur ee la République, suivant exp lo itée M' Malapert, huissier à C reil,'en date du quinze février mil neuf cent dix neuf, enregistré.

Qu’elle a requis un état des ins­criptions existant sur l’immeuble vendu, de Monsieur le Conservateur des Hypothèques de Senlis, à la date du trois février mil neuf cent dix neuf.

Qu’elie vous prie en. conséquence de vouloir bien prononcer la levée de suspension des délais, conformé­ment aux dispositions du décret du dix-sept juin mil neuf cent seize..

Et vous ferez justice.Signé : Louis ESCAVY.

Nous, Président du Tribunal civil de Senlis.

Disons qu’à la diligence de Mon­sieur Daussin, son maire, la requête ci-dessus sera notifiée a Monsieur le Procureur de la République, le ­quel sera invité à. se présenter par devant nous le mercredi dix-neuf mars mil neuf ernt dix neuf, pour voir et statuer sur ladite requête.

Fait à Senlis, le deux mars mil neuf cent dix neuf.

Le Président du Tribunal civil, Henry JORROT.

Visé pour timbre e enregisiié gratis à Spniis, le sept mars mit neuf cent dix neuf, folio 84. case 14.

Signé : Bà YLE.

O R D O N NA Nl IENous, Henry Jorrot, Président du

Tribunal civil dé Senlis.Vu G requête qui précède. Vu les

accusés de réception de lettres re commandées adressées à f° Monsieur le Procureur de la République df* Senlis ; 2° Monsieur Fauré-Hérouart, à Montai.a.ire,; 3° Madame Fauré- Hérouart, au même.lieu; 4° Monsieur le Maire de Montataire. Vu les dé­crets des dix août et quinze déeem- bra mil neuf cent quatorze et onze mai mil neuf cent quinze.

Après avoir entendu en ses conclu­sions Me Escavy, avoué ii Senlis, au nom de toutes tes parties en cause,q u i a r e q u is la le v é e d e su s p e n s io noes délais visée à la requête d’autre part.

Sur quoi. Déclarons levée aux conditions des susdits décrets la levée de suspension des délais visée en la requête dont s’f.git.

Fait à Senlis, le dix neuf mars mil neuf cent dix neuf.

Signé : Henry JORROT.Visé pour timbre et enregi.-tré

gratis à Senlis, le vingt-quatre mars mil neuf cent dix neuf, folio 93, case 2. — Signé : BAYLE.

Pour insertion :Signé : Louis ESGAVY.

b l a n c h i s s e r i e d ’J î v i l l t j

A nciens Établissem ents J.-B. TURQUfcT

fondés eu 1 8 0 4Société anonyme au capital de

600.000 francs.

Siège social AVILLY'cominune de Saint-Léonard,

arrondissement de Senlis (Oise).

Les Actionnaires de la Société sont convoqués en assemblée générale annuelle ordinaire pour le Jeudi v ingt-quat e A vri l m i l neuf cent d ix neuf, à trois heures de L’après- m idi, au siège social.

ORDRE DU JOUR : Rapports du Conseil d’administra­

tion et du Commissaire des comptes. Approbation 'des comptes. Nomination d’un Administrateur

et de Commissaires.Autorisation à donner en vertu de

l’article 4 0 de la loi du 24 juillet 1867.Le Conseil d ’Administration.

PREMIÈRE INSERTION

Suivant acte sous seing privé, en date du quinze mats mil neuf cent dix neuf, lequel sera enregistré en temps de droit, Madame BILLARD, née ROUZIC Jeanne-Marie, veuve en

premières noces, non remariée de Monsieur Eugèm.-Louis BILLARD, fabricant de carreaux de p âtres, et demeurant à Saint-Leu-d'Esserent (Oise), ce, dernier décédé en mer penuant ie naufrage du navire Gallia au cours des hostilités, décès fixé au quatre octobre mil neuf cent seize, par jugement colleciif de dé­claration de décès rendu le cinq novembte mil neuf cent dix sept par le Tribunal civil de Toulon, ladite dame agissant tant en son nom per­sonnel que comme commune en biens, que pour se porter fort pour ses enfants mineurs dont elle est tutrice naturelle et légale : 1° son fi s, André-Euglne-Aiphonse Billard, né le deux août mil neuf cent qua­tre-vingt dix huit, demeurant à Saint* Leu-d Essorent (O.se) ; 2° sa fiile, Léontine Marie Billard, née le deux avril mil neuf cent,.demeurant éga- tement à Saint-Leu-d Essorent (Oise), a vendu à ta SSIliB'Awfcc'om collectif EGGIMANN et 1AVA ÉE, dont le . siège est à Paris, 11, rue de l’Odéon, un fonds de fabrication de carreaux de plâtre sis à Saint- Leu d’Esserent (Oise).

Les oppositions au paiement du prix seront valablement formées par simple actè e.xira-judiciaire dans les dix jours qui suivront le deuxième avis et ce, au domicile élu par les parties chez. Me Gagousse, greffier de la Justice de Paix du canton de Creil (Oise), 9, Cour du Château, dépositaire de l’acte.

Etude de M* THIROUUV, notaire à Acy-en-Multien (Oise).

PREMIÈRE INSERTION

Suivant acte reçu par M» Thirouin, notaire à Acy, le dix-sept mars mil neuf cent dix neuf, Monsieur Georges Sylvestre MORIN, boucher, et Ma­dame Alexandrine-Désirée VARIN, son épVuse, demeurant ■ ensemble à Acy-enUdu'tieii, ont vendu à Mon sieur Affiille - Marius BAUDELOT, garçon boucher, et Madame Euphé- mie-Horjense DERLIQUE, son épou­se, demeurant ensemble à Vaugri- queuse feeine-et-Oise), l e f o n d s d e m a ïe h a n d b o u c h e r qu’ils exploitaient à XiLv> moyennant prix et co n d itifc *- “SjffilM-udit acte.

L’entrée en jouissance a été fixée au trois avril mil neuf cent dix neuf.

Les oppositions devront ôrre faites dans les d x jours de la seconde insertion, à Acy, en l’Etude de M® Thirouin.

Pour première insertion :thirouin .

Etude de P e t i t , notaire à Senlis,

DEUXIÈME INSERTION

Suivant acte reçu par M« PETIT, notaire à Senlis, le douze mars mil neuf cent dix-neul. Monsieur llippo-

iyte BONNEF1S, marchan 1 fruitier, et Madame Denise-Joséj hme BA~ CHEVILLERS, son épousa, demeu­rant ensemble à Senlis, place de la Halle, numéro 2Î, ont vendu à Mous eur Léon-Anatole LIEVEQUIN, plombier, et Madame Henriette-Julie POLIN, son épouse, demeurant à Senlis, ie fonds de com m erce de fruiterie exploité à Senlis, place de la Halle, numéro 22, com­prenant la clientèle, l’achalandage, le matériel et les marchandises en dépendant.

Les oppositions, s’il y a lieu, de­vront être faites à peine de forclu­sion dans les dix jours de la pré­sente insertion et seront reçues en l’étude de Me Petit, notaire à Senlis.

Cette insertion est faite en renou­vellement de celle parue da s le même journal à la date du seize mars mil neuf cent dix neuf.

P o u r d e u x i è m e ins< r l ion ,PE I I f

Etude de M® P c t i i , notaire à Senlis.

DEUXIÈME INSERTION

Suivant acte reçu par M* PETIT, notaire à Senlis, le douze mars mil neuf cent dix-neuf, Monsieur.1 harles- Juvénal-Zacharie PAGIS, marchand boulanger, et Madame Louise RAISIN, son épouse, demeurant à Senlis, place de la Halle, numéro 20, ont vendu à Monsieur Paul-Aristide BABÉ, commis boulang r. et Madame Eugénie-Victorine LANGLET, son épouse, demeurant à Senlis, rue

> Saint-Péravi, numéro 2, le fonds de com m erce de boulange­rie exploité à Senlis, place de la Halle, numéro 20, comprenant la clientèle et l’achalandage y attachés, le droit au bail des lieux où co fonds est exploité, et le matériel en dépendant.

Les oppositions, s’il y a lieu, de­vront être faites à peine de forclu­sion dans les dix jours de la pré­sente insertion et seront reçues en l'étude de M- Petit, notaire à Senlis.

Cette insertion est faite en renou­vellement de celle parue dans le même journal à la date du seize mars mil neuf cent dix-neuf.

Pour deuxième inseition, PETIT.

CHANTILLY

ticrunctts tle

G BEAUCOURT9, rue de G ouvieux .

C ession d e F o n d s d e C om m erce .

DEUXIÈME INSERTION

Suivant acte sous signatures pi i- vées en date à Chantioy du quinze mars mil neuf cent dix neuf, Mon­

sieur Augu te-Alexandre LEFEVRE, négoc ant et Madame Marthe-Marie BOÜÎHIER, son épouse, demeurant ensemb’e à 1 hantilly, rue du Conné­table, numéro 67, ont vendu et cédé à Mademoiselle Henriette Clémence CORBEAJ X, demeurant à Cires-les- Meffo,’ l e f o n d s d e c o m m e r c e d ’a r t i c l e s d e b a z a r par eux ex­ploité a Chantilly, rue du Conné­table, numéi o 67.

L’entrée en jouissance a été fixée au quii ze mars mil neuf cent dix neuf.

La présente insertion renouvelle celle parue dans Le Courrier de l'Oise, numéro du dimanche vingt- trois mars mil neuf cent dix-neuf, et d’aujourd’hui part le délai de dix jours pour les oppositions, s’il y a lieu, qui devront être faites chez Monsieur Beaucourt, gérant d’im­meubles à Chantilly, rue de Gou­vieux, numéro 9, ou domicile a été etu à ce, . ûet par les parties.

Pour deuxième insertion, BEAUCOURT.

■SKfwiiw «.■•wr.'ririwjr.sas n̂ fsx̂ stsàsxsisa

DEUXIEME INSERTION

Suivant acte sous signatures pri­vées en date du dix euf mars mil • eut c nt dix neuf. Monsieur Basile MOREL, demeurant a Pontarmé, a vendu à Monsieur Louis EVÊQUE et Madame. Augustine MARTIN, son ép o u se , demeurant ensemble au même lieu, le fonds de com ­m erce d’épicerie et débit de boissons, auquel est adjoint en gérance un débit de tabac, qu’il fait valoir audit Pontarmé, moyennant prix et conditions indiqués audit acte.

La prise de possession a été fixée au vingt-cinq mars mil neuf cent dix neuf.

Les oppositions, s’il y a lieu, se­ront reçues au siège du fonds vendu, dans les dix jours de la présente insertion.n m...... HWteNW'WIVlHHM1 ll»ltel iHi'l'U iwwii'imwnyi«m irnii

C E S S IO N D E F O N D S

DEUXIEME INSERTION

Suivant acte sous seings privés en date du quatorze mars mil neuf cent dix neuf, Monsieur Reué-Er- nest-Agéror NOËL, et Madoine Al- phonsme LEHEUTRE, son épouse, Ont cédé à Monsieur François CAR­DON, et Madame Béatrix HAVET, son épouse, tous demeurant à Saiut- Vaast-de-Longmont, le fonds de com m erce d’épicerie - bu - vr.tte qu’ils exploitaient a Saint- Vaast-di-Longmont, lieu dit la Pierre la Maresse, dans une maison où ils géraient un débit du tabac.

Entrée en jouissance : quinze mars mil neuf cent dix neuf.

Les oppositions, s’il y a lieu, de­vront être fades à peine de forclu­sion dans les dix jours de la pré­sent*; insertion et ront n ç m s au domicile ôiu >hez M. SORTAIS, 21, rue du Marché, à Veiberie.

Me Gaston LOIR, avoué à Senlis, 24, rue de la République, mobilisé en qualité d’Attaché à l’Intendance militaire Contentieux du Sous-Secré­tariat d’Etat du Ravitaillement à Paris, reprend la direction de son étude laquelle est transférée 3, rue S a i n t - Y v e s , (près le Collège Saint-Vincent). 1698-

. Etudes de M« L o u is ESCAVY, docteur en droit, avoué à Senlis,

et de M® G VI.0 Y, notaire à Précy-sur-Oise.

aux enchères publiques Le Dimanche O Avril 1919,

,. à deux heures et demie,

En la Mairie fle Saun-LeM’Esserent

Par le ministère de M® GALOY, notaire à Précy-sur Oise,

commis à cet effet,DE

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terroir de Saint-Leu-d’Esserent

S ’adresser pour tous renseigne­ments :

1“ A Me E S C A V Y , avoué à Senlis, 7, rue de ViHevert;

2° A He GALOY, notaire à Pré- cy- sur-Oise, rédacteur et dépositaire du cahier des charges.

Etudes de M* W i l l i a m BAZ1IV, notaire

à Paris, 8, rue de Courty, et de M* S A V A R Y , avoué

à Senlis.

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Page 4: d insertion LA VAGUE La Groix-Rouje de la Paix.bmsenlis.com/data/pdf/js/1919-1920/bms_js_1919_03_30_MRC.pdf · glande était reconnue tuberculeuse. En temps ordinaire, ces pièces

L E C O U R U I L U D E L ’O ISE

L ' a d j u d i c a t i o n a u r a l i e u

l e L U N D I 7 A V I Î I L 1 « 1 « ,à quatorze heuri s et demie,

en l’audience des criées du Tribunal civil de .-.enlis, séant au Palais de Justice de ladite ville, place Notre- Dame.

S'adresser pour les ren se igne­ments, à :

1° M* AVilHaw* B a z in , notaire à Paris ;

2° M" A u t r o u , notaire à Pans ; 3» M= S a v a r y , avoué à Senhs,

poursuivant la vente ;' 4» Au Greffe du Tribunal civil de Scnlis, où le cahier des charges est dépose.

Étude de Me D E L IM O G L S,licencié en droit, commissaire-priseur

«jo i•*Ai-i-oricliasomont do S e n li» .

V E N T E V O L O N T A I R Eaux enchères publiques

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iciA V i l l e v e r t , prés Senlis

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A la requête de M. Z E IS S , président

du Tribunal de Saint-Quentin

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Etude de D E L IM O G E S,commissaire-priseur

de l’Arrondissement de Senlis.

M O B I L I E RA. V E iNr O 3FI HTaux enchères publiques

après le décès de Madame SUEUR, directrice d’école,

l e D im a n c h e 3 0 M a r s 1 9 1 9 ,à t h. 112 de relevée.

A SENLISrue de Mcaux,

dans la cour de l’Ecole des Filles, par le ministère de IMP D c I I m o g e s

commissaire-priseur.

Greffe de la ju s t i ce de Paixdu canton de SENLIS (Oise).

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Etude do M» M a u r ic e L EA O IK ,huissier h Senlis (Oise).

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Marc Coriœck ”, trois javeleuses morne marque, quatre voitures de culture, deux tombereaux, un ton­neau à eau, deux rouleaux en fonte, douze charrues, tricycles, deux fau­cheuses à vert, terceuses à bette­raves, un semoir à engrais, déchau- meuses, bineuses à pommes de terre, coupe-racines, un hache- paille, une émotteuse, herses en fer, un camion plate-forme pour 2.00()K nnn . -'n llacluet à pierres pour n 000 kilos, une charrette anglaise, une grande tapissière couverte à deux roues, une tapissière avec porte derrière à deux roues, une grande tapissière découverte, deux cabriolets à deux roues, un Duc peintures jaune, une grande car­riole, deux charrettes à poney, une charrette caisse neuve, une char­rette à un cheval couverte, une pet.te charrette à âne couverte, et au tre s voitures.

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C on d ition s o r d in a ir e s .

NOTA. — Le matériel ci-dessus a été réparé et est en état immédiat de fonctionnement.

Etude de Me G a z e a u , notaire à Senlis.

Successeur de M" Ferlé.

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4° P a r c e l l e d e t e r r e com­mune de Chamant, lieudit le Chemin de Balagny ou le Moulin de Cha­mant, 12 ares 69 centiares, numéros 162 et 166, B.

5° P a r c e l l e d e p r é commune de Chamant, lieudit la Fontaine aux Loups, 9 ares 43 centiares, section B, numéro 243

S’adresser pour tous renseigne­ments, à GAZEAU, notaire.

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