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Magazine municipal d’informations locales N o 139, mai 2004 0,60 AUBERMENSUEL ÉVÉNEMENT UN MUSÉE AU LANDY ACTUALITÉ L’Europe et nous Depuis le 1 er mai, l’Union européenne compte 10 pays de plus. Une construction européenne qui a des retombées pour Aubervilliers. (P. 12 & 13) La tête dans les toiles C’est l’événement du printemps. Jusqu’en juin, le musée précaire installé au Landy expose des œuvres de huit grands artistes. Un projet fou de Thomas Hirschhorn rendu possible grâce à la mobilisation d’habitants du quartier. (P. 3) MÉTRO L’inquiétude Le prolongement de la ligne 12 prévu pour 2007 n’est pas assuré. L’Etat pourrait revenir sur ses engagements. (P. 14) PRÉVENTION ROUTIÈRE Pour convaincre les jeunes 15 jours de campagne de sensibilisation avec passage du Brevet sécurité routière. (P. 6) LYCÉE D’ALEMBERT Le grand défilé Succès public pour les élèves des filières des métiers de la mode qui ont présenté leurs créations. (P. 8) Willy Vainqueur Willy Vainqueur www.aubervilliers.fr AM 01 4/05/04 11:43 Page 1

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Magazine municipal d’informations locales No 139, mai 2004 ● 0,60 €

AUBERMENSUELÉVÉNEMENT ● UN MUSÉE AU LANDY

● ACTUALITÉ

L’Europe et nousDepuis le 1er mai, l’Union européenne compte 10 pays de plus. Une construction européenne qui a des retombéespour Aubervilliers. (P. 12 & 13)

La tête dans les toiles

C’est l’événement du printemps. Jusqu’en juin, le muséeprécaire installé au Landy expose des œuvres de huit grandsartistes. Un projet fou de Thomas Hirschhorn rendu possible

grâce à la mobilisation d’habitants du quartier. (P. 3)

● MÉTROL’inquiétude

Le prolongement de la ligne 12 prévupour 2007 n’est pasassuré. L’Etat pourraitrevenir sur sesengagements. (P. 14)

● PRÉVENTION ROUTIÈREPour convaincre les jeunes15 jours de campagnede sensibilisation avecpassage du Brevetsécurité routière. (P. 6)

● LYCÉE D’ALEMBERT

Le grand défiléSuccès public pour lesélèves des filières desmétiers de la modequi ont présenté leurscréations. (P. 8)

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Aubervilliers au quotidienLe musée précaire du LandyConcertation aux Prés ClosZAC Demars : démarrage de la résidence SolférinoLes nouveaux habitants découvrent la villeL’art de fondre : l’atelier de Jean-Jacques Ruddy Les jeunes et la prévention routièreIl y a 60 ans : la libération d’AubervilliersDéfilé de mode au lycée d’AlembertDébat avec les chefs d’entreprise sur le quartier CanalInternet : bilan du premier mois d’existence du site de la ville(p. 3 à 9)

L’édito de Pascal Beaudet(p. 9)

ImagesLes vacances et le mois d’avril en images (p. 10 et 11)

DossierUne Europe qui s’élargit (p. 12 et 13)

IntercommunalitéDes inquiétudes pour la ligne 12La lutte exemplaire des Rateau(p. 14)

Parcours(p. 15)

Tribune(p. 17)

CultureClôture de Banlieues Bleues au CorbusierLe hip-hop d’Aubervilliers en AustralieLa programmation du TCALe Brésil avec Ethnoart(p. 18 à 19)

Sport32e Coupe des samouraïsDes champions à Boxing BeatLe collège Rosa Luxemburg participe au Trophée des BahutsLes JO d’Athènes : ils y seront(p. 20 et 21)

Aubervilliers mode d'emploiL’association Alzheimer Seine-Saint-Denis aide les familles des maladesLe programme du StudioLe programme des Seniors d’Aubervilliers(p. 22)

AUBERMENSUELN°139, mai 2004Edité par l’association Carrefour pour l’infor-mation et la communication à Aubervilliers, 7, rue Achille Domart, 93308 AubervilliersCedex. Tél. : 01.48.39.51.93Télécopie : [email protected] de la publication : Guy DumélieDirecteur de la rédaction : Alain GermainRédactrice en chef : Marie-Christine FontaineRédacteurs en chef adjoints : Maria Domingues et Frédéric MedeirosRédacteur : Alexis Gau Directeur artistique : Patrick DespierrePhotos : Willy VainqueurSecrétaire de rédaction : Marie-Christine FleurietMaquettiste : Zina Terki PSD publicité : 01.42.43.12.12Numéro de commission paritaire : 73261Dépôt légal : mai 2004

Sommaire

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2 ● A U B E R M E N S U E L n° 139, mai 2004A N N O N C E S

FÊTE du PRINTEMPS

Fête des Mères Fête des PèresFÊTE du PRINTEMPS

Fête des Mères Fête des Pères

GROUPEMENT DES COMMERÇANTSET ARTISANS D’AUBERVILLIERS CENTRE

PMARCHÉCENTRE

DU

GROUPEMENT

CONVIVIALITÉ

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A U B E R M E N S U E L n° 139, mai 2004 ● 3A U B E R V I L L I E R S A U Q U O T I D I E N

La foule se presse dans la salleprincipale du musée : unAlgeco dont les parois inté-rieures ont été tapissées de

rouge. Dans des vitrines sécurisées, des œuvres de Marcel Duchamp. Ungroupe de gamins est agglutiné devantla célèbre « Roue de bicyclette ». « C’est bizarre ce truc », commenteFatouma, 10 ans. Aux murs, des textessur l’artiste surréaliste ont été punaisésou scotchés. Un écran de télé, lui aussipeint en rouge, diffuse en boucle unpetit film muet réalisé par l’artiste en1926. Azedine, 21 ans, fait le guide.Comme onze autres jeunes du quar-tier, il a suivi une formation rémuné-rée au centre Beaubourg afin d’êtreprêt le jour J à animer le musée Albi-net. « Leur » musée.

Aujourd’hui, c’est la fête d’ouvertu-re. Plus de 200 personnes y assistent.Des habitants du quartier, des offi-ciels, nombre d’élus dont le maire,Pascal Beaudet, en tête… et une nuéede mômes qui courent dans tous lessens ! A l’extérieur, devant la buvette,des tables ont été dressées. Femmes enboubou et conservateurs de Beau-bourg piochent dans les mêmesassiettes de chips. Des animateurs del’Omja veillent au grain, réapprovi-sionnent le buffet, battent le rappeldes ados pour un rap au micro. Enretrait, savourant l’instant présent,l’artiste Thomas Hirschhorn. Alberti-villarien d’adoption, c’est à lui quel’on doit ce projet fou auquel presquepersonne ne croyait il y a encorequelques mois (« Mais sans l’implica-

tion de l’Omja et du service munici-pal Hygiène et Santé pour mobilisr lequartier rien n’aurait été possible »,tient-il à faire savoir).

Avec la collaboration active desLaboratoires d’Aubervilliers, il a dûdéployer des trésors de convictionpour obtenir que lui soient prêtées lesœuvres de huit grands maîtres duXXe siècle (Duchamp, Malevitch,Mondrian, Dali, Beuys, Le Corbu-sier, Warhol, Léger). Du côté duCentre Pompidou, on était d’accord.Du côté des assureurs, beaucoupmoins ! « Cela aurait été plus simplepour lui de faire ça à Paris. Mais c’estici que ce projet prend tout son sens,explique le maire Pascal Beaudet. Enamenant l’art au pied d’une cité, ilbouscule les préjugés et crée les

LOGEMENT ● Il reste 65 familles des Prés Clos à reloger

« Nous ferons du cas par cas » Vouée à la démolition, la

cité des Prés Clos s’est len-tement vidée de ses rési-dents. Sur 200 familles qui

y résidaient, 165 ont déjà été relogées.Le 7 avril dernier, le président del’OPHLM et les derniers locatairesfaisaient le point de la situation.

Vous n’avez pas tenu compte descertificats médicaux, j’ai une person-ne en fauteuil et vous me proposez unappartement en étage », se plaint unedame. « Je ne veux pas aller n’importeoù, pour moi l’environnement comp-te tout autant qu’un logementcorrect », précise sa voisine. Ce mer-credi 7 avril, une quarantaine de loca-taires des Prés Clos sont réunis à lademande de l’Office dans la salle derestaurant de l’école Robespierre.

Avec eux, Gérard Del-Monte, pré-sident de l’OPHLM et premieradjoint, est accompagné par ses colla-borateurs, Nicole Lozac’h, ArnaudBoehrer et Franck Brachet. « Soyez

assurés que nous sommes déterminésà travailler avec vous pour rechercherdes solutions de relogement quis’approcheront au plus près des sou-haits que vous exprimerez. Ceci bienévidemment dans la limite des possi-bilités qu’offre notre parc locatif »,affirme d’emblée le président del’OPHLM, coupant court à l’inquié-tude ambiante : « Nous examineronschaque dossier et nous nous efforce-rons de faire du cas par cas ».

Annoncée depuis deux ans, ladémolition de la cité des Prés Closvient de recevoir l’accord de la Direc-tion départementale de l’équipement(DDE). Peu à peu, à leur demande,les résidents sont partis au gré des propositions. Très attachée à leurquartier et à cette cité, construite en1957, aujourd’hui dégradée et trèsvétuste, la grande majorité des famillesa tenu à être relogée à Aubervilliers.L’Office s’y étant engagé dès le départ,cela s’est fait dans la plupart des cas

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EVENEMENT ● Ambiance de fête pour l’ouverture du musée précaire Albinet

Coup de maître au LandyAu pied de la barre Albinet, au cœur du Landy, le musée précaire a ouvert ses portes dans une atmosphère

de kermesse. C’est parti pour deux mois d’exposition, de conférences et d’ateliers dans ce lieu qui sera cogéré par les habitants du quartier.

légendedeux lignestrois lighnes

Cette rencontre a permis derépondre aux interrogations deslocataires. D’autres suivront pouraccompagner les derniers résidents.

L’inauguration a eu lieu le 20 avril. Ci-dessus, Youssouf et Azedine, deuxjeunes du quartier formés à Beaubourg, installent des œuvres de Malevitchsous l’œil de Thomas Hirschhorn (à droite).

conditions d’un échange riche parcequ’inscrit dans la vie réelle. »

Ghislaine et Evelyne, des habitantesdu Landy, confirment : « Au début,les gens étaient plutôt sceptiques.Mais quand ils ont vu les jeunes (une quarantaine, au total !) mettre la main à la pâte et construire eux-mêmes les locaux, le regard a changé.Cela leur a donné l’envie de parti-ciper ». Toutes deux se sont portéesvolontaires pour s’occuper de labuvette durant les deux mois d’exis-tence du musée précaire. Car, plusqu’une salle d’exposition, l’espaceAlbinet sera aussi un lieu de vie. Avec une bibliothèque se documentersur les artistes plus une salle pour les conférences et les ateliers (pourenfants et adultes).

Des initiatives gratuitesEgalement au programme : des

sorties dans d’autres musées. Grâce au soutien de la Ville, de PlaineCommune et d’autres partenaires,

l’ensemble des initiatives sont gra-tuites. Un an et demi aura été néces-saire pour monter le projet.

Avec cette inauguration réussie, lepari est déjà en partie gagné. Un suc-cès évidemment fragile (et d’autantplus précieux) dans un quartier qui ases difficultés. Qui, s’il se confirmesur les deux mois, offrira au Landy unbeau printemps. On vous y attend !

Frédéric Medeiros

en bonne intelligence et sans heurt.Aujourd’hui, il reste 65 familles

à reloger. Pour bien répondre auxdemandes, un questionnaire détaillé a été adressé aux locataires. Ensuite,

deux propositions de relogement leurseront faites. Elles devront tenircompte de la situation financière etdes souhaits émis par les familles.Sachant que la date limite pour

déménager ne pourra aller au-delà dumois d’octobre.

Cette rencontre a permis derépondre aux interrogations etd’éclaircir bon nombre d’incompré-hensions. S’adressant à l’assemblée,Gérard Del-Monte a tenu à rappelerque « les élus comme le personnel del’Office sont très sensibles au devenirdes locataires qui, pour certains,vivent dans la cité depuis fort long-temps ». Et de conclure : « Tout lepossible sera fait pour qu’une solutionindividualisée répondant à votreattente soit trouvée. » D’autres ren-contres devraient avoir lieu pour per-mettre l’accompagnement et le suiviprécis des situations des derniers rési-dents des Prés Clos.

Maria Domingues

● ENTRÉE DES ARTISTESAprès Marcel Duchamp et Kasimir Malevitch, lle musée précaire Albinetaccueille :Piet Mondrian du 4 au 9 maiSalvador Dali du 11 au 16 mai Joseph Beuys du 18 au 23 maiLe Corbusier du 25 au 30 mai Andy Warhol du 1er au 6 juin Fernand Léger du 8 au 13 juin. Ouvert de 10 à 21 heures, avec un vernissage chaque mardi à 18 heures. > Renseignements au 01.48.33.24.88

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4 ● A U B E R M E N S U E L n° 139, mai 2004A U B E R V I L L I E R S A U Q U O T I D I E N

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AMÉNAGEMENT ● A la porte de la Villette, le chantier de la ZAC Demars a redémarré

La construction de la résidence Solférino

A l’angle de la rue Solférino et de la rue Henri Barbusse, les travaux viennent d’être relancés par le promoteurParis Ouest. La résidence comptera près d’une centaine de logements.

Béton brut hérissé de tigesmétalliques, voilà bien long-temps que le pignon de larue Henri Barbusse a

l’aspect figé d’un chantier abandonné.Ce qui aurait dû devenir unimmeuble de bureaux au début desannées 90 n’a jamais dépassé le niveaudu rez-de-chaussée. La faute au krachimmobilier de cette époque-là : lepromoteur de l’opération avait stoppénet les travaux, sans jamais lesreprendre par la suite.

Depuis quelques semaines, uneéquipe d’ouvriers s’active sur les lieux.Un grand panneau annonce la cou-leur : du studio au 4 pièces : le Sol-férino. C’est le futur nom de cetterésidence dont l’ouverture est prévuepour le troisième trimestre 2005. Leconstructeur-promoteur Paris Ouestet la société Marignan sont à l’originedu programme. « La résidence seraconstituée de deux immeubles, l’unde six étages, l’autre de neuf, détailleFrançoise Braconnier, la responsablede l’opération. Avec, au total, 97 appartements allant du studio au4 pièces. » Malgré un prix du mètrecarré assez élevé, 2 650 €, la commer-cialisation lancée en janvier s’avèreêtre un succès. A ce jour, 80 loge-ments sont déjà vendus.

Un environnement sécurisé« La résidence bénéficiera d’un

environnement sécurisé. Avec un gar-dien logé sur place, un éclairage per-manent dans les parkings, et des hallsqui s’illuminent (grâce à un détecteurde présence) dès que l’on s’approchedu pas de la porte. » Sans oublier leshabituels Digicode, interphone etautres serrures trois points.

Les appartements seront « livrés »avec du parquet dans l’entrée et leséjour. A noter également, l’aspectfranchement luxueux des salles debains. Les logements donneront, àl’arrière, sur un jardin paysager.

Le rez-de-chaussée a été, lui, prévupour accueillir des commerces. L’opé-rateur en vend les murs.

Pour mettre un point final à cetteZAC (Zone d’aménagement concer-té) privée qui avait connu de grosses

Avec les beaux jours, les nou-veaux arbres de l’avenue de laRépublique commencent à

prendre des couleurs. Certes, ils sontencore de taille modeste ! Mais lasoixantaine de spécimens déjà plantésentre la rue Barbusse et la rue Kar-man donne une idée de ce que sera laprincipale voie d’Aubervilliers à la finde l’année, une fois le chantier de sarequalification achevé. Nouveauxtrottoirs, nouvel éclairage, nouveaumobilier urbain, couloirs protégéspour les bus, les travaux engagés ennovembre dernier par le Départe-ment en coordination avec la Ville etPlaine Commune avancent vite.

Sont actuellement en cours : la por-tion entre la rue Bernard et Mazoyeret la rue Karman côté pair qui se fini-ra au 18 mai. Et le secteur comprisentre la rue Barbusse et la rue Lécuyercôté impair qui sera achevé au 24 mai. Suivront dans la foulée : letronçon entre la rue Bernard etMazoyer et la rue Karman côté im-pair, avec quarante jours de chantierdu 19 mai au 13 juillet. Et la partieentre la rue Barbusse et la rue des

Quatre-Chemins côté pair, (quarantejours aussi) du 25 mai au 19 juillet.

Travaux de voirie toujours, mais ducôté du quartier Vallès : la place Cot-tin vient d’être refaite. Durant troisans, son terre-plein central avait servide puits d’accès au chantier souterraindu collecteur d’eaux pluviales. Par sescapacités d’évacuation, ce réseau decanalisations de très grand gabarit quiva courir dans tout le sous-sol de laville doit empêcher toute inondation

en surface. L’énorme chantier est finipour sa partie Est. Le puits a donc étérebouché place Cottin. Laissant laplace à un mini-giratoire en enrobé.

Cet aménagement est toutefoisprovisoire. Dans le cadre de la réhabi-litation future de la rue du PontBlanc, un chantier d’ores et déjàprévu par le Conseil général et laVille, ce carrefour sera entièrementremodelé.

Frédéric Medeiros

La dernière tranche des travauxd’aménagement de la ZACHeurtault, entre le carrefour

Landy-Moutier-Heurtault et le pas-sage de l’Avenir, vient de redémarreret s’achèvera à la fin du mois. Auprogramme : nouveaux trottoirs etnouvelle chaussée.

Elle avait été suspendue (avecjuste une partie de trottoir refaite) le4 avril dernier, afin d’attendre queles entreprises qui construisent unnouvel immeuble à cet endroit de la rue Heurtault aient effectué lesbranchements en eau et électricité.

Ce n’est pas que celles-ci étaient

en retard par rapport à leur pro-gramme, mais plutôt Plaine Com-mune – l’aménageur de la ZAC –qui était en avance, ayant terminétrois semaines plus tôt que prévu latranche précédente concernant lecarrefour, flambant neuf depuis lafin mars. Non par hasard, mais pourrépondre à la demande des commer-çants locaux qui souhaitaient quel’opération s’effectue le plus rapide-ment possible, pour des raisons quel’on imagine aisément.

Cette parenthèse d’un petit moisdans les travaux d’aménagement decette partie de la rue Heurtault

n’a cependant pas été suivied’un rétablissement de la circulation automobile(interdite sauf aux rive-rains). Afin d’éviter dedéroutantes fermetures,réouvertures, referme-tures… Et par là mêmed’offrir aux travaux debranchements une tran-quillité toujours bienve-nue. Alexis Gau

Rue Heurtault

difficultés avant d’être reprise parParis Ouest, le promoteur envisage,pour 2006, de construire une résiden-ce étudiante à l’angle Reynaud/Bar-busse. La ZAC en compte déjà une. « Mais la demande est actuellementtrès forte pour ce type de logements »,confirme Françoise Braconnier.

Reste les inquiétudes que peut sus-citer le démarrage de l’opération.Dans le quartier, personne n’a oubliéle drame provoqué il y a cinq ans par

● Du côté de l’avenue de la République et de la place Cottin

Travaux de printemps

Les deux immeubes seront finis pour le troisième trimestre 2005.Une résidence étudiante pourrait compléter l’opération en 2006.

la chute de la grue qui montait lesmurs de la première résidence étu-diante. Une enfant de 12 ans étaitmorte écrasée. Un vent très violent,amplifié par un « effet couloir » lié àla présence à proximité de la tour laVillette, avait provoqué cette catas-trophe. Aujourd’hui encore, des suitesjudiciaires sont en cours.

« Nous serons d’une vigilance totaleconcernant la sécurité », promet-ondu côté de Paris Ouest. De fait, pourle moment, seule une grue de tailletrès modeste a été installée. « Les pre-miers étages seront construits ainsi.Nous en utiliserons une plus grandequ’au moment où cela deviendrastrictement nécessaire », précise Fran-çoise Braconnier.

Pour se prémunir de tout risque, lasociété a fait plancher, non pas un,mais plusieurs bureaux d’études pourpréparer la future installation et lepositionnement adéquat de cette grue.

Frédéric Medeiros

Une petite pause et ça repart

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VISITE ● Les nouveaux habitants observent leur ville

« J’ai commencé à prendremes marques »

Comment accueillirau mieux lesnouveaux venus ? En les invitant àdécouvrir leur ville en autocar. C’étaitsamedi 20 marsdernier. Un grouped’une trentaine de touristes bienparticuliers qui auraattiré les regards !

Q uelle image les nouveauxhabitants ont-ils d’Auber-villiers ? Les avis sontvariés. Mais il y a un point

commun entre tous, ce matin-là : ilsaffichent un grand sourire, etlorsqu’on leur demande de confierleurs premières impressions, ces der-nières sont plutôt positives.

Un bon café, quelques biscuits his-toire de prendre des forces, et la mon-tée en car quelques minutes plus tard.Un vrai circuit pour touristes venusde loin. Au maire de la ville, PascalBeaudet, d’annoncer la couleur : « Cette matinée, c’est pour vousmontrer qu’Aubervilliers ce n’est passeulement ce qu’on en dit, c’est autrechose aussi, notamment un laboratoi-re d’expériences nouvelles ».

Mame Penda, jeune maman d’un

A U B E R M E N S U E L n° 139, mai 2004 ● 5A U B E R V I L L I E R S A U Q U O T I D I E N

ART ● Un spécialiste des métaux crée ses collections depuis 10 ans

Art de fondre le talentKenzo, Gucci, Gaz de France… Autant de clients prestigieux font appel à lui. Lui, c’est Jean-Jacques Ruddy, fondeur de métier,

qui vit aujourd’hui de ses idées et de ses fabrications. Son atelier ? A Aubervilliers, dans le quartier de la Maladrerie.

Pour rendre visite à Jean-JacquesRuddy, on passe par la petiteporte de l’atelier, celle qui

donne sur la cité de la Maladrerie. Lebruit des machines, l’odeur desmétaux travaillés… autant de signesqui ne trompent pas : nous sommesbien dans un univers rarissime,aujourd’hui mal connu, pourtant à

deux pas du métro du Fort d’Auber-villiers.

Bleu de travail recouvert de pous-sière, mains tachées par les matériauxet manches retroussées, ce Guadelou-péen d’une trentaine d’années tra-vaille déjà depuis de nombreusesheures, et la journée n’est pas finie.Plusieurs commandes sont en route,

notamment les 500 000 trombonesdestinés à l’Unicef, il ne s’agit pas detraîner.

Son credo : le métal, sous toutes sesformes. Jean-Jacques est fondeur etfournit aujourd’hui ses œuvres auxplus grands. Trophées, bijoux de luxe,objets d’art de la table ou lumi-naires… les demandes sont variées…et parfois vagues, c’est d’ailleurs ceque préfère l’artiste. « J’aime les chal-lenges. Les clients nous donnent unthème. A nous de fabriquer un objetqui lui soit fidèle. A moi de trouver,de proposer le concept. Et de déposermon idée, pour qu’on ne me la pren-ne pas ! Il faut capter la demande.Tout est question de sensibilité. » Etça marche. Aujourd’hui, les clientsdépassent les frontières… Belgique,Angleterre, Dom Tom… Et un peuplus près, La Courneuve…

Conséquence : Jean-Jacques passede plus en plus de temps derrière ses ● ART DE FONDRE

31 rue Lopez et Jules Martin.Tél. : 01.48.33.16.66Site : www.art-de-fondre.comMél. : [email protected]

petit garçon d’un an, a répondu avecplaisir à l’invitation. « Avant j’habitaisdans le XVIIIe arrondissement deParis. Et franchement, ici, on estbeaucoup moins bousculé. J’iraismême jusqu’à dire qu’il y a moins depollution ! Dans l’ensemble, c’estmieux pour le petit ».

Mais changer de ville, c’est aussichanger de vie, et la transition peuten effrayer certains. C’était le cas

de Haoua, venue de Pierrefitte. « Quand j’ai vu l’immeuble où j’allaishabiter, à La Villette, j’avoue avoir eupeur. Les grands ensembles, quandon ne connaît pas, ce n’est pas facile.Finalement, six mois après, je peuxdire que je suis rassurée. J’ai commen-cé à prendre mes marques ». Et côtéinformations pratiques, les invités decette matinée peu ordinaire sont ser-vis : dossier complet sur les associa-

Dossier en mains, les nouveaux habitants se préparent à faire connaissance avec leur ville.

Trophées, bijoux de luxe ou luminaires... les demandes sont variées.

tions de la ville, les structures cultu-relles et autres contacts. Et une nou-veauté : deux stands de La Poste etd’EDF se tiennent à disposition desnouveaux Albertivillariens.

Loubna vit à Aubervilliers depuisdeux ans, et s’en porte très bien : « Jeviens d’Aulnay, et ici, c’est un peuplus calme selon moi. Surtout, j’avaisbesoin de voir d’autres têtes, c’est biende changer ».

dossiers administratifs et délègue lapartie création, à grand regret. Mais lesens des responsabilités a aussi sonimportance : « Je suis comptable,commerçant et ouvrier. J’ai toutes lescasquettes. J’ai cassé ma tirelire pourcette aventure, et je peux vous direque ça motive. Mais je veux gardercette notion de petite entreprise, pourrester serein ».

Un ancien élève du Corbusier

Et pourtant tout n’est pas tombédu ciel pour ce gamin d’Aubervilliers.Jean-Jacques a le coup de foudre pource métier lorsqu’il se rend à une jour-née porte ouverte au lycée Le Corbu-sier. Pour lui, ce sera BEP fonderie. Ildécouvre alors le métal en fusion quicoule dans les moules, les sorties d’airpour évacuer les gaz, et enfin la sou-dure.

La patience et le travail ont fait lereste. Près de dix ans passés dans unegrosse entreprise en tant que chefd’atelier, puis l’envie de se mettre àson compte pour enfin échapper à lasurcharge de travail et au profit à

outrance. « J’avais envie d’une entre-prise plus petite, je me suis dit qu’ilfallait tenter ». Et depuis neuf années,l’entreprise Art de fondre siège enplein quartier de la Maladrerie.

Jean-Jacques veut aujourd’hui par-tager sa passion avec les jeunes etdéplore que les métiers manuelssoient si dévalorisés. Des groupes sco-laires viennent régulièrement le voir,il forme aussi des stagiaires. « Il fautque les jeunes trouvent leur place. Cegenre de métier est concret. Et derriè-re, il y a la main de l’homme ».

Mais Jean-Jacques a aujourd’hui unautre rêve : former des apprentis surun an et les faire repartir en Guade-loupe, pour créer là-bas une nouvellefonderie…

Carine May

Même son de cloche du côtéd’Hamidou. L’homme a 40 ans, unsourire franc et une bonne humeurcommunicative. Quitter Courbevoiene lui a pas posé de problème : « C’était très huppé là-bas. Ici, je peuxm’intégrer plus facilement. C’estvivant, ça bouge ».

L’emblème d’Aubervilliers : le chou

Le tour de la ville dure une heure.Plaine Commune, le Landy… Lesréactions commencent à se faireentendre lorsque l’on passe devant lesstudios de cinéma.

A la porte d’Aubervilliers, onapprend que les Magasins générauxoccupent aujourd’hui la place d’uneancienne gare. On imagine alors untrain, qui devait passer au milieu deces entrepôts…

Même rappel historique au sujetdes abattoirs de la Villette, fermésdans les années 60.

Arrivés au niveau du quartier Vallès-La Frette, on a autant de mal àimaginer les nombreux maraîchersqui occupaient la ville, il y a quelquesdécennies. D’où l’emblème d’Auber-villiers : le chou. Et l’adage : « Chouxpour choux, Aubervilliers vaut bienParis ».

Une heure plus tard, il est temps de descendre. Parmi ces voyageurs,une intruse : Jacqueline, habitanted’Aubervilliers depuis onze ans !Démasquée, cette dernière avoue : « J’avais envie de voir ma ville avec ce recul. J’ai déménagé trois fois, maissuis toujours restée à Aubervilliers. Etc’est clair : je n’en partirai pas ! »

Carine May

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PRÉVENTION ROUTIÈRE ● Cibler les jeunes en priorité

Faire campagne pour leur viePremières victimesdes accidents de laroute, les jeunes demoins de 25 ansdevraient être aucœur de toutes lescampagnes deprévention. Ce fut lecas à Aubervilliers oùles vacances scolairesont été mises à profitpour sensibiliser plusde 300 adolescents.

Dans la cour d’Auberva-cances-Loisirs, rue Schaef-fer, une superbe Citroëntrône en hauteur sur une

remorque-plateau. A l’intérieur, Samiet Farouk rigolent en se laissant sangler dans leurs ceintures de sécuritépar Claude et Jacques, deux bénévolesde la Prévention routière Seine-Saint-Denis.

Les portières claquent, la voitures’incline brusquement à droite, puis àgauche avant d’exécuter un tour com-plet. En langage accident, cela s’appelle« un tonneau » suite à une sortie deroute à 50 km. Sourires crispés à lasortie, « flippant… », reconnaîtront lesdeux adolescents qui étaient venus engroupe de la maison de jeunes JacquesBrel. Auparavant, tous ensemble ilsavaient visionné une cassette saisissantesur les conséquences des chocs sur lecorps humain, suivant la vitesse duvéhicule et le poids des occupants.

A 50 km, le poids du corps est multiplié par 5

Sensibiliser les jeunes au port de laceinture de sécurité, à l’avant commeà l’arrière, était l’un des trois volets decette campagne de prévention misesur pied du 19 au 23 avril dernier parle service municipal de la préventionet sécurité et l’Office municipal de lajeunesse.

Le second volet concernait le passa-ge du brevet de sécurité routière(BSR), obligatoire depuis le 1er jan-vier 2004 pour conduire un deuxroues motorisé. Pour cela, les organi-sateurs s’étaient assuré le concours desmoniteurs de l’Ecole de conduitefrançaise (ECF). Au terme d’un jouret demi de formation dans la cour ducollège Jean Moulin, sur des scootersflambant neufs, près de 80 jeunespouvaient prétendre passer le brevet. « Sauf pour ceux qui ne présententpas l’assurance et la maîtrise totale del’engin », précisait André, l’un desmoniteurs de l’ECF. Juchées sur leursdeux roues, casquées et gantées, Laeti-cia et Samantha en sont à leur deuxiè-me séance de formation. « Elles ontbien progressé depuis hier, reconnais-sait Cédric, leur moniteur, mais cen’est pas encore suffisant pour lesemmener en circulation… » A titred’information, le passage du BSR

dans une auto-école classique est fac-turée au minimum 100 €.

Très ludique, le troisième volet decette action préventive s’est égalementdéroulé dans la cour du collège Jean Moulin où une vaste piste de kar-ting avait été aménagée. Animé par leclub de kart de Rosny-sous-Bois, cecircuit était ouvert à tous les jeunes dela ville inscrits dans les différentesstructures municipales. D’Auberva-cances-Loisirs à l’Omja, en passant parles 10-13 ans ou Printemps Tonus,plus de 150 jeunes ont pu s’essayeraux commandes de ces petits bolides,

se griser de vitesse tout en bénéficiantd’un environnement sécurisé et desconseils avisés d’un policier du com-missariat d’Aubervilliers.

En 2002, la France dénombrait 1 700 morts en deux roues, 600 enscooter et 1 100 à moto. Les 18-25 ans représentaient 13 % desconducteurs et 26 % des tués. Deschiffres suffisamment éloquents pourcomprendre le bien-fondé de cettecampagne de prévention bien orches-trée par l’Omja et le service préven-tion et sécurité.

Maria Domingues

La municipalité a décidéd’étendre le périmètre du sta-tionnement payant à compter

du lundi 3 mai. Cette mesuredevrait permettre de répondre à deréels problèmes de circulation, destationnement anarchique et de « voiture ventouse ».

Réclamée depuis deux ans par leshabitants participant aux conseils dequartier, cette extension du station-nement payant devrait résorber une

partie de ces nuisances tout en per-mettant une plus grande rotationdes véhicules. Désormais, les agentsmunicipaux de surveillance de lavoie publique et la Police nationalesont autorisés à verbaliser sur cettenouvelle zone. Sont concernées les voies suivantes : > en zone orange,boulevard Félix Faure (des deuxcôtés), de l’avenue Victor Hugo, enremontant sur La Villette jusqu’à la

rue Emile Reynaud et la rueAndré Karman (côté pair), duboulevard Félix Faure jusqu’àla rue des Ecoles.

> en zone verte, rue des Ecoles (côté pair) et larue Bordier (des deux côtés). Du lundi au samedi de 9 h à12 h et de 14 h à 19 h, sauf lesjours fériés et le mois d’août.

M. D.

Solidarité● ASSOCIATION

DES PARALYSÉS DE FRANCESamedi 15 mai se déroulera l’opérationOffrez-vous un sourire. L’association ven-dra des tournesols coupés et des boîtesde graines dans différents lieux (centrescommerciaux Parinor, Aulnay-sous-Bois ;les Arcades, Noisy-le-Grand ; marché del’église de Pantin ; Carrefour Rosny 2 etTruffault de la Plaine Saint-Denis) etvous informera sur le handicap moteuret sur les missions de l’association.> Délégation départementale

de Seine-Saint-Denis41 rue Delizy, 93692 Pantin CedexTél. : 01.48.10.25.35Mél. : www.apf.asso.fr

● AVEC LE SPFRecherche de familles bénévolesComme chaque année, la fédération deSeine-Saint-Denis du Secours populairefrançais recherche des familles béné-voles pour accueillir un enfant pendantles vacances.> Secours populaire français1 place du 11 Novembre 191893011 Bobigny cedexTél. : [email protected]

Grande braderieSamedi 8 mai de 10 h à 16 h8-11 quai du Chatelier, l’Ile-Saint-Denis> Fédération de Seine-Saint-DenisTél. : 01.48.95.36.40

● AVEC LES PETITS FRÈRESDES PAUVRES

Devenez bénévole-vacancesL’association Les petits frères desPauvres recherche pour cet été desbénévoles-vacances disponibles pendant 15 jours consécutifs : - pour accompagner dans des séjoursdes personnes de plus de 50 ans,seules, ou en situations de précarité ; - pour participer à des actions de proximité (balades, visites, déjeuners...)dans nos villes d’implantation.> Journée portes ouvertessamedi 15 mai, de 14 h à 18 h33 av. Parmentier, Paris 11e

Tél. : 0 825 833 822

● RÉSULTATS TÉLÉTHON 2003La totalité des dons s’élève à 97,6 millions d’euros. La générosité desAlbertivillariens a permis de recueillirplus de 20 000 euros.Le prochain Téléthon aura lieu les 3 et 4 décembre 2004.> Aubervilliers pour le Téléthon52 rue Edouard Poisson.Tél. : 01.48.33.53.80

Bénévolat● BOURSE DES VOLONTARIATSPour le mois de mai, la Bourse desvolontariats recherche des personnespouvant aider dans l'accompagnementscolaire et des intervenants artistiquespour des établissements hospitaliers.Pour l'été : nous recrutons dès mainte-nant des lecteurs pour les bibliothèquesde rue proposées par les bibliothèquesdans plusieurs quartiers de la ville. Maistoutes les offres sont étudiées.> Bourse des volontariats7 rue du Dr Pesqué.Tél. : [email protected]

● AVEC LE CFPERecherche de parrains bénévolesL’association Centre français de protec-tion de l’enfance est organisée en plusieurs institutions dont le ParrainageFrance. Sa mission : permettre à desenfants en difficulté d’être accueillisdans une famille (en accord avec leursparents), 1 week-end sur 2 et les petitesvacances scolaires. Ces parrains bénévoles leur offriront un cadre de viedifférent, les aideront à acquérir d’autresrepères, à mieux grandir. La famille estaccompagnée tout au long de l’accueilpar les travailleurs sociaux de l’associa-tion (bilan, rencontres...).> Parrainage Ile-de-FranceElisabeth Manoury121 av. Philippe Auguste, Paris 11e

Tél. : 01.43.90.63.02www.cfpe.ass.fr

Ceinture de sécurité pour les uns,casque, gants et vigilance pourd’autres, autant de consigneslonguement expliquées durant cettecampagne de prévention routière.

● STATIONNEMENT

Si vous êtes victime ou témoind’une infraction flagrante, lesappels d’urgence doivent être

effectués en composant le 17 survotre téléphone.

Le centre d’information et decommandement de la Directiondépartementale de la sécuritépublique prendra en compte votre

demande et enverra le véhicule depolice le plus proche.

En cas de demande d’interventionne présentant pas de caractèred’urgence, les effectifs de la Police deproximité sont joignables auxnuméros suivants de 10 h à 18 h :

> pour le centre-ville :06.15.30.08.89> le Fort d’Aubervilliers : 06.15.30.09.16> La Villette :06.15.30.09.03> Les soirs et week-ends : 06.15.30.09.38> Standard du commissariat : 01.48.11.17.00

Extension de la zone payante

Vite dit

● SÉCURITÉ

Rappel des modalités d’appel à la Police

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trouvera par exemple les interviews deDjamel Bouras (champion olym-pique de judo et parrain de l’initiati-ve) et de Lilian Thuram, rencontré àla Fnac des Halles lors de la promo-tion de son premier ouvrage. Unchampion qui troque ses cramponspour un crayon, n’est-ce pas une belleillustration ? En tout cas, les jeuneslui ont posé mille questions…

D’autres élaborent une fresque surde grands panneaux en bois. Ungroupe va monter une expo photo surle projet. Enfin, un atelier vidéo secharge de filmer chaque étape, vaaussi réaliser des micro-trottoirs, etprojettera tout cela lors de l’inaugura-tion de l’ensemble de ce travail, le 30 juin à la Fnac des Halles.

Alexis Gau

JEUNESSE ● Noble lutte d’un groupe de l’Omja

Sport et expression contre l’illettrisme

Depuis le mois de mars, dixfilles et garçons de 12 à 15 ans de la Maison de

jeunes Jules Vallès participent à unvaste projet de lutte contre l’illettris-me. Ce projet s’appuie sur le thèmefédérateur du sport et son actualité(l’euro 2004 et les jeux Olympiques).« Le sport, avec toute son attractivité,permet de décloisonner le problème,afin que chacun puisse s’en saisir etbien l’appréhender », explique RachidKadioui, responsable de la maison dejeunes et coordonnateur de l’initiativepour l’Office municipal de la jeunesse(Omja). Un travail qui s’effectue enpartenariat avec l’association localeSport-à-vie et le Fonds national d’artcontemporain (Fnac).

Sensibles au problème – sinon ilsne se seraient pas portés volontaires –ces dix jeunes qui ne sont pas illettrésdu tout au contraire, se sont répartisen plusieurs ateliers d’expression,créés pour l’occasion et visant à popu-lariser cette noble lutte.

Certains travaillent à la réalisationde A à Z d’un journal, qui sera publiéà 5 000 exemplaires fin juin. On y

SOUVENIR ● Il y aura 60 ans en août, Aubervilliers se libérait des nazis

Ces jours où la ville prit les armes

1944, année qui abeaucoup compté,mais déjà loin.Raison de plus pour soutenir l’effort de mémoire. Offrir aux enfants le témoignage vivantde ceux qui ont misleur courage auservice de la liberté.De multiplesinitiatives sontprévues.

Au mois d’août, on fêtera le60e anniversaire de la libé-ration de la ville. On serappellera ce 25 août

1944 et la dizaine de jours émaillés decombats qui ont précédé. Ces joursoù l’espoir né du débarquement deNormandie deux mois plus tôt etl’avancée des armées alliées, conjuguéavec le besoin grandissant de liberté et de justice, ont fait franchir un nouveau cap aux résistants locauxrenforcés par de nombreux habitants :l’insurrection armée. Pour BernardOrantin, maire-adjoint, « il estimportant de rappeler comment la So

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population a participé activement à lalibération de la ville. Il ne s’agit pas defaire de la nostalgie mais de mieuxconnaître notre histoire. Pour mieuxcomprendre le présent et préparerl’avenir, comme on dit. »

Les archives et la sociétéd’histoire sont sur la brècheCoordinatrices des initiatives pré-

vues à cette occasion, les archivesmunicipales et la Société d’histoirelocale sont déjà sur la brèche. Le ven-dredi 28 mai, la classe de CM2 deSuzy Bique de l’école Firmin Gémierparticipera à un grand rallye pédestreà travers la ville, avec étapes là où sesont livrés les combats de la Libéra-tion, commencés dès le 15 août. Ons’arrêtera notamment impasse desGrandes Murailles, où la lutte a été laplus meurtrière : tout un groupe derésistants y a été massacré après s’êtreheurté aux soldats nazis. L’équipeaudiovisuelle municipale sera de lapromenade pour l’immortaliser surpellicule.

Un travail est également en coursavec cette même classe, en vue decréer trois panneaux d’exposition ras-semblant documents et photos

d’époque avec des dessins et poèmesd’enfants d’aujourd’hui, suite à unappel à projet de l’inspection acadé-mique de Seine-Saint-Denis, ces pan-neaux devant rejoindre ceux d’autresvilles du 93 pour une exposition enpréfecture le 16 septembre. Maisauparavant, elle sera installée le 5 juinà l’espace Rencontres pour la tradi-tionnelle distribution des livres-cadeaux aux scolaires, où sera aussiprojeté le film réalisé lors du rallyepédestre. Puis, jusqu’au 25 août, pan-neaux et film rejoindront le hall de lamairie. Succédera une autre expo, surle rôle des combattants étrangersdurant la Résistance et dans l’arméefrançaise. Les établissements scolairesde la ville vont évidemment être invi-tés à venir découvrir ces travaux.

Un lieu de la ville portera le nom de Rol-Tanguy

Citons encore d’autres initiativesd’ici la cérémonie officielle du 25 août : une rencontre-débat aulycée Henri Wallon avec CharlesFournier-Bocquet, résistant, est enprojet pour juin ; une plaque va êtreposée, le samedi 5 juin, à l’écolematernelle Francine Fromond, ensouvenir de cette résistante morte endéportation ; le cinéma Le Studio vaproposer une programmation spéci-fique sur le thème de la Libération ;une réflexion vise à offrir le nom deRol-Tanguy (jeune chef de la Résis-tance en région parisienne à l’époque,décédé récemment) à un lieu de laville qui n’en a pas encore. Pour nejamais oublier ces jours où elle dûtprendre les armes.

Alexis Gau

De barricades en fusillades, les combats meurtriers pour libérer la ville des privations,de la violence, du diktat des nazis allemands et de leurs amis de l’extrême-droite française, n’ont pas été du folklore.

Pour nous contacter : 01.48.39.51.93 ou [email protected]

ACTUELLEMENTSUR VOS ÉCRANS :

• Le restaurant d’application de la piscine

• La régie de quartierde la Maladrerie

• Drôle d’endroitpour un concert

numéro

64

A voir :au Studio lorsdes séances decinéma, à l’Hôtelde Ville, dans lesétablissements

scolaires, au bâtiment administratif,au service des Archives, à la bou-tique des associations et maintenantsur www.aubervilliers.frVous pouvez également emprunterune cassette VHS dans les biblio-thèques municipales, à la boutiquedes associations ainsi que dans

toutes les boutiquesde quartier.

Magazine vidéod’informations locales

Albertivi

Dans le cadre du projet, les jeunes ont interviewé

Lilian Thuram.

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TEMPS FORT ● Le défilé de mode du lycée d’Alembert

Une journée très particulièreC’est un rendez-vous attendu. Tous les deux ans, un défilé est organisé avec leurs propres créations par les élèves

du lycée d’Alembert, l’un des rares établissements publics de la région à former aux métiers de la mode. Le 1er avril, plus de 700 personnes y ont assisté. Sans blague, un vrai succès !

Dans les coulisses de l’espa-ce Rencontres, Laetitia etMarylin, 19 ans, s’agitent.Dans quelques minutes,

le défilé va commencer et les deuxélèves qui suivent un Brevet de techni-cien Vêtement, Mesure et Création,sont de la partie. Dernières retouches,ultime raccord de maquillage, la ten-sion grimpe. Dans la grande salle, lepublic est déjà installé et attend avecimpatience que les lumières s’étei-gnent. Un peu fébrile, Christine Ron-depierre, la proviseure du lycée, montesur scène pour dire quelques motsd’introduction : « Le défilé que vousallez voir a nécessité six mois de prépa-ration. Avec leurs professeurs, lesélèves ont travaillé dur pour vous pré-senter le meilleur d’eux-mêmes. Mercide les encourager. »

90 mannequins d’un jour sur le podium

En 18 tableaux et 130 créations, lespectacle intitulé Une journée particu-lière raconte – clin d’œil à ce jourpoissonnier – les tribulations d’unesirène qui vient sur terre pour se fairebelle. De l’aube au soir, toutes lestenues possibles et imaginables sontdéclinées. Au réveil : peignoir en nidd’abeille et nuisette en vichy bleue.Dans la matinée : pantalon léger etpetit haut. A midi : tailleur pourfemmes ou robe en mousseline. Etainsi de suite… Organza, taffetas,soie, perles ou même plastique (!), tis-sus, matières et couleurs alternent, se mélangent, explosent en feu d’arti-fice. Le tout sur des rythmes techno,jazzy, rap et funk. Comme il se doit,l’aventure finit par un mariage avec la robe de circonstance. Au total, 90 lycéennes et lycéens auront défilé.Des mannequins d’un jour bien pluschaleureux que les sylphides profes-sionnelles.

Le public ne s’y trompe pas quiapplaudit de toutes ses mains. Biensûr, il y a les familles : acquisesd’avance et fortement équipées enappareils photo et en camescopes.Mais, dans l’assistance, on trouveaussi des professionnels de la confec-tion et des officiels. La journée estd’ailleurs placée sous le parrainage du

célèbre couturier nigérien Alphadi,présent au premier rang et ravi de laprestation de ses protégés qui ontdonné une belle image de leur lycée.

Depuis la seconde BEP jusqu’à laterminale bac professionnel, d’Alem-bert enseigne les métiers de la mode.C’est l’un des rares établissementspublics à proposer ce genre de forma-tion en région parisienne. Dessin,mesure, coupe, création, c’est àAubervilliers que les « petites mains »brodent leur avenir. Certaines tra-vailleront dans de « grandes mai-sons », d’autres dans l’industrie duvêtement. Modistes, costumières, sty-listes, créateurs, à chacun de tirer le filde sa pelote. Si la majorité des élèvessont des filles, les garçons ne sont pasabsents de ces filières.

A côté de ce pôle fort, le lycée adéveloppé des formations tertiaires(vente, secrétariat). Ces élèves étaientaussi de la fête, tenant le vestiaire et lebar, assurant l’accueil du public et lasécurité de la manifestation.

Frédéric Medeiros

D’ALEMBERT POURRAITDÉMÉNAGER

Avec ses locaux exigus et vieillots, le lycée polyvalent d’Alembert est coincéentre le collège Diderot et le groupe scolai-re Paul Doumer. Ses 192 élèves manquentde place. D’autant que la formation dansles métiers de la mode nécessite l’emploide matériel industriel. Soutenue par l’équi-pe enseignante, Christine Rondepierre, laproviseure, se mobilise depuis plusieursannées pour obtenir des locaux neufs. Pour cela, il faudra déménager de la rue du Commandant l’Herminier. Le rectorat travaille actuellement à un scénario de relocalisation dans la partie albertivillarien-ne de la Plaine-Saint-Denis. Un établisse-ment moderne permettrait d’étoffer l’offred’enseignement du lycée : avec l’ouverturede filières après le bac (BTS) et la créationd’un département de formation continuepour adultes. Pour répondre à la demanded’élèves qui viennent de toute l’Ile-de-France, un internat verrait également lejour. La Région a donné son accord pourfinancer la construction de l’établissement.Reste à trouver les fonds pour acheter leterrain. Si l’obstacle était levé rapidement,l’opération pourrait se conclure en 2008.

F. M.

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QUI L’EUT CRU,D u c h a m p ,M a l e v i t c h ,Mondrian, Dali,Beuys, Le Cor-busier, Warhol,Léger huit artis-

tes du vingtième siècle exposés du20 avril au 13 juin à Aubervilliers,au Landy, entre la cité Roser etl’immeuble Rosa Luxemburg ?

Drôle d’endroit pour une ren-contre entre des artistes majeurs dudernier siècle et une populationd’un coin de banlieue.

Et pourtant ce Beaubourg éphé-mère a ouvert ses portes depuis le20 avril comme un hommage auxhuit artistes exposés dont l’utopieétait de changer le monde en yportant un autre regard.

Thomas Hirschhorn, l’initiateurdu projet piloté par les Labora-toires d’Aubervilliers, a réussi sonpari basé sur la confiance entre luiet une cinquantaine de jeunes denotre ville.

C’est avec enthousiasme que j’ai adhéré à ce projet tout enmesurant sa difficulté et l’énergiequ’il faudrait dépenser pour qu’ilaboutisse.

L’action conjuguée des Labora-toires d’Aubervilliers, de l’Omja,des services de la Ville, des parte-naires institutionnels et privés, dumusée Beaubourg a permis àdouze jeunes de suivre une forma-tion pour être au cœur du projet età quarante autres d’être les co-réali-sateurs de ce musée éphémère.

Mais au-delà, c’est aussi notreville qui peut s’enorgueillir d’avoirfavorisé cette rencontre insolite quidonne à voir une autre réalité de labanlieue, de sa richesse humaine etde ses savoir-faire.

Bien sûr, cela ne règle pas lesproblèmes que nous vivons auquotidien ni les difficultés à vivrede beaucoup trop d’habitants etnotamment au Landy.

Mais si ce pari fou d’un artistepour sa ville nous donnait l’enviede rêver l’impossible pour Auber-villiers et de le réussir ensemble ?

Ce que j’en pense

Rêverl’impossibleet le réussir !● Par Pascal Beaudet,

maire d'Aubervilliers

au-delà de 200 pour la semaine der-nière », comptabilise Philippe Pinto,webmaster.

Au palmarès des pages les plus lues(il y en a un millier au total !) : celles

sur l’actualité, remises à jour quoti-diennement. Record absolu pourdeux articles « people » : une ren-contre entre Lilian Thuram et desjeunes de l’Omja, le tournage à

Aubervilliers des Colocataires. Là,les connexionsont largementdébordé desfrontières com-munales.

D’un intérêt

INTERNET ● 5 000 connections pour le premier mois d’existence du site de la Ville

Un écran sur AubervilliersLancé officiellement le 29 mars,

le site de la Ville rencontre unjoli succès auprès des inter-

nautes. Avec 5 000 connections enun mois, www.aubervilliers.fr a déjàses habitués. Il faut dire que l’adresseest une vraie mine d’informations.Sur la mairie et ses services, bien sûr.Mais, plus largement encore, sur toutce qui fait l’actualité d’Aubervilliers.Derniers résultats sportifs, vie associa-tive, programmes culturels, le tourd’horizon est complet. On y trouvemême, et c’est l’un des points forts dusite, des vidéos à télécharger grâce àun logiciel mis gratuitement à dispo-sition. Pour les visionner, il suffit decliquer sur la petite télé en haut àdroite de la page d’accueil.

« Nous recevons 160 visites enmoyenne par jour. Avec des pointes

AMÉNAGEMENT ● Débat avec les chefs d’entreprise sur le quartier Canal

Objectif 10 000 emploisLe 6 avril, deuxréunions organiséespar la communautéd’agglomération et l’association des entrepreneurs duterritoire ont permisde faire le point sur le projet devantles acteurs de la vieéconomique locale.

Café-croissants et costumes-cravates, c’est dans leslocaux d’un restaurantinterentreprises, au cœur

des Magasins généraux (EMGP), ques’est tenue la première réunion de la journée sur l’avenir de la Ported’Aubervilliers (la seconde aura lieuau Kart’in, le soir, avec les entreprisesinstallées à La Villette). A l’invitationde l’association des entrepreneurs del’agglomération, Plaine CommunePromotion, 80 industriels et diri-geants de société ont participé à cepetit-déjeuner studieux : le « crème »servant d’introduction à un menu desplus copieux. Plans à l’appui, Jean-Claude Bordigoni, le directeur de lastructure d’aménagement chargé parPlaine Commune de mettre le projetsur les rails, et Jean-Pierre Porcher, leresponsable des investissements desEMGP, principale société à s’engagersur la Porte d’Aubervilliers, ont évo-qué l’avenir du site.

On le sait, l’aménagement concer-ne un triangle de 17 hectares délimitépar le canal Saint-Denis, l’avenueVictor Hugo et le périphérique. Surd’anciennes friches industrielles, unvéritable quartier doit sortir de terre.Au programme : 160 000 m2 debureaux et d’activités de services, unéquipement commercial de 80 bou-tiques et 400 logements.

« Le compte à rebours est enclen-

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ché, a indiqué Jean-Claude Bordigo-ni. En cas de feu vert de la CDEC(Commission départementale del’équipement commercial), les tra-vaux commenceront en 2005 pours’achever au deuxième semestre 2007.Avec, pour cette première tranche : lavoirie, le centre commercial et les pre-miers programmes de bureaux et delogements autour de celui-ci. Le res-tant du quartier sera construit de2007 à 2012. »

De l’accession à la propriété et du logement social

Le directeur de la Sem PlaineCommune Développement a égale-ment précisé le type de logementsprévus : « 1/3 d’habitat en accession,1/3 de locatif social et 1/3 de locatifintermédiaire ».

S’agissant de l’équipement com-mercial, Jean-Pierre Porcher a mis enrelief l’originalité du projet. « Rien àvoir avec un hypermarché classique.Le centre, très ouvert sur l’extérieur,va s’appuyer sur un environnementconsacré aux loisirs. Avec des restau-

rants en façade qui donneront sur lebassin du canal. Une Cité TV, sortede musée vivant où les visiteurs vontdécouvrir ou redécouvrir en images lepatrimoine de la petite lucarne.L’INA (Institut national de l’audiovi-suel) sera associé à l’animation de cesite unique en son genre, implanté àproximité des nombreux studios detournage présents sur la Plaine-Saint-Denis.

Autre élément attractif : la réalisa-tion de jardins paysagers le long ducanal et la construction d’une grandeserre. Enfin, à l’intérieur de l’équipe-ment commercial, la part de l’alimen-taire sera réduite au profit de la placeaccordée aux boutiques (85) et auxmoyennes surfaces (17) spécialiséesdans l’équipement de la personne etde la maison. Quant aux parkings, ilsseront souterrains. » Dernière préci-sion de Jean-Pierre Porcher :« Ce projet devrait respecter la normeHaute Qualité environnementale(HQE). Une première en Francepour un centre commercial. »

Restait à aborder la question si

Il y a 20 ans disparaissait

André Karman, maire d’Aubervilliers

de 1957 à 1984

La municipalité vous inviteà une soirée de souvenir

Jeudi 3 juin à 20 heures

au Théâtre de la Communerue Edouard Poisson.

Témoignages, projections.Entrée libre

Plus de 80 entrepreneurs ont participé à ces rencontres spécialement organisées en direction du monde économiquepour évoquer le futur quartier Canal-Porte d’Aubervilliers où doivent se créer de nombreuses activités.

Une borne en mairie pour consultergratuitementle site de la Villeet celui de PlaineCommune.

importante de l’emploi. Jean-ClaudeBordigoni a estimé à 10 000 lenombre de postes à venir. « 1 700pour la construction et l’animationdu centre commercial qui seront pourpartie réservés à la population locale.Et 8 000 emplois dans les bureaux etles activités annexes. »

Le problème de la desserte en transports en commun

Seul bémol dans cette partitionoptimiste : les transports en commun.« La station de métro Proudhon-Gar-dinoux devrait ouvrir en 2007 maiscelle du Pont de Stains n’est prévuequ’en 2010. Quant au tramway quitraversera la Plaine Saint-Denis, ce nesera pas avant 2015 ». Sauf si Paris etle Stade de France décrochent les jeuxOlympiques de 2012…

Si le prolongement de la ligne 12semble acquis (à terme), reste qued’autres moyens de transports serontindispensables pour bien desservir unnouveau quartier qui ne tardera pas àse remplir.

Frédéric Medeiros

plus pragmatique, les plans interactifs(sur les équipements scolaires, spor-tifs, culturels, etc.) sont égalementtrès fréquentés. Idem en ce quiconcerne les programmes d’activitésdes centres de loisirs et les séjours pro-posés par Aubervacances. Autre facili-té appréciée, la rubrique Téléservices,qui permet de se faire délivrer despapiers officiels (extrait de naissance,de mariage, etc.) sans se déplacer en mairie.

« Dans l’avenir, le site va encores’étoffer. L’idée, c’est que les Alberti-villariens le consultent mais aussiqu’ils contribuent activement à sa richesse », indique Philippe Pinto.Un exemple : chaque associationpourra disposer de sa page dans larubrique consacrée à la vie associative.

Frédéric Medeiros

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10 ● A U B E R M E N S U E L n° 139, mai 2004I M A G E S

Souvenirs de vacances

Au collège Rosa Luxemburg, l’opération « école ouverte » a permis aux collégiens de réviser leur brevet, le matin,encadrés par leurs professeurs, et de se changer les idées l’après-midi en participant aux sorties proposées par l’Omja.

La piste de karting, installée dans la cour du collège Jean Moulin dans le cadre d’une campagne de préventionroutière, a remporté un franc succès auprès des jeunes de l’Omja, d’Aubervacances-Loisirs et de Printemps Tonus.

Le foot à 7 fait toujours recette. Le grand tournoi organisé par PrintempsTonus sur le stade André Karman a remporté un franc succès.Etaient concernés, les 10-13 et les 14-17 ans.

Les jolies colonies d’Aubervacances-Loisirs ont permis à 232 enfants etadolescents de prendre l’air à la mer, à la montagne ou à la campagne. Le centre de Saint-Jean-d’Aulps en a accueilli 114 âgés de 8 à 17 ans.

A La Villette, invitée par l’Omja, Johanna a fait marcher puis danser lesenfants sur le fil, la spécialité de cette jeune artiste installée rue Crèvecœur.

C’était un passionné du ballon rond et un bénévole méritant. Ses amis ne l’ont pas oublié. Le 10 avril, sur le stade Delaune, le CMA foot FSGT aorganisé son 2e tournoi Nono Lusardi qui a rassemblé près de 200 joueurs.

Jeudi 22, une grande fête nautique a rassemblé les 150 jeunes inscrits dans les différentes structures. Canoë kayaket parcours ludique avaient été installés pour cet après-midi spécial où la piscine leur avait été réservée.

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A U B E R M E N S U E L n° 139, mai 2004 ● 11I M A G E S

Le mois d’avril en images

Samedi 3. Au Théâtre de la Commune, l’orchestre menuet du CNR et le chœur d’enfants de la 6e Cham du collège Gabriel Péri ont présenté le conte musical Les Merveilleux (musique d’Antoine Duhamel).

Dimanche 25. Journée nationale de la Déportation. Devant le Monument aux morts dans le hall de l’Hôtel de Ville, la municipalité et les associations d’Anciens Combattants ont renduhommage aux victimes des camps de la mort nazis.

Mardi 6. Hommage à Thierry Saganta, caporal des pompiers mort au feu le 25 août à 20 ans. A l’initiative de Bernard Vincent, maire adjoint à la sécurité et la prévention, et de la municipalité, le square près de la caserne porte désormais son nom. Une plaque a été dévoilée par le maire Pascal Beaudet et les parents du jeune homme.

Lundi 19. A la résidence les Quatre Saisons, Marguerite Hugon a fêté ses 100 ans. Une petite réception a réuni ses amis et sa famille. Le maire,Pascal Beaudet, accompagné de Josette Dupuis, maire-adjointe à l’actionsociale, est venu lui apporter les félicitations de la municipalité.

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Le 21 avril, 14 employés de l’atelier d’Aubervilliers,entreprise de travail adapté, l’une des plusanciennes de France, ont été décorés de lamédaille du travail.

ARGENT (20 ANS)Patricia Franchi, Hélène Mechai, José Vegas

VERMEIL (30 ANS)Nicole Seguin, Christine WalletOR (35 ANS)Jean-Pierre Thepenier, André Vourette, Jean-PierreRodrigues, Paulette HerteleGRAND OR (40 ANS)Paul Abdallah, Jean-Pierre Dupuis, Daniel Joniaux, Pierre Tanguy, Michèle Poiret

Médailles du travail à l’atelier protégé du Pont Blanc

Mardi 6 à l’espace Renaudie.Représentation des 10 soleils amoureuxdes 12 lunes par la compagnie du Loup en direction des enfants des écolesélémentaires.

Mardi 6. Grand carnaval. Les 600 enfants des écoles

maternelles Jacques Prévert et Francine Fromond ont défilé

dans les rues du quartier Villette.

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450 millions d’EuropD O S S I E

12 ● A U B E R M E N S U E L n° 139, mai 2004

● ÉVÉNEMENTQu’on s’en réjouisse,qu’on s’en inquièteou qu’on s’interroge,l’entrée officielle dans l’Union de dix nouveaux paysest un événementhistorique. A un mois des électionseuropéennes, le Vieux Continents’engage dans une nouvelle ère.Espérons que ce serapour le meilleur !A Aubervilliers,ville de mélange,détentrice depuisquelques mois duDrapeau d’honneureuropéen, on lesouhaite vivement.

Plus jamais ça ! » C’est souventaprès ses pires tragédies quel’humanité trouve en elle cesursaut d’énergie pour faire

en sorte qu’on ne l’y reprenne plus.Ainsi, au sortir de la Seconde Guerremondiale, s’est imposée l’idée quepour garantir la paix, il valait mieux àl’avenir construire des liens d’amitiéet de coopération durables entre lespeuples. C’est de cette idée qu’est néecelle d’union européenne, justementpar le rapprochement de deuxanciens ennemis devenus aujourd’huile fameux couple franco-allemand.

En préambule en 1951, six pays(France, Allemagne de l’Ouest, Italie,Belgique, Pays-Bas et Luxembourg)mettent en commun leurs ressourcesen charbon et acier. Six Etats quidécident d’élargir la formule àd’autres secteurs en créant la Com-munauté économique européenne(CEE) en 1957 à Rome. Pendant 16 ans, les 6 vont jeter les bases del’Union européenne – notamment lapolitique agricole commune – proces-sus qui ne cessera de se développerpar la suite.

Des Six aux QuinzeEn 1973, adhésion du Royaume-

Uni, de l’Irlande et du Danemark. La construction politique s’accélère :création en 1974 du Conseil euro-péen (réunion des chefs de gouverne-ment), premières élections euro-péennes en 1979 pour désigner lesdéputés au Parlement européen. En1981, les 9 passent à 10 avec l’arrivéede la Grèce, puis à 12 en 1986 avecl’Espagne et le Portugal.

Une nouvelle ère s’ouvre avec lachute du mur de Berlin en 1989 etsurtout celle des régimes pro-sovié-tiques en Europe de l’Est : l’Unionpeut maintenant s’étendre à tout lecontinent. La géographie reprend lepas sur l’histoire. Revanche relative :c’est l’économie qui tire les ficelles.

En 1992, du très controversé Traitéde Maastricht naît l’Union écono-mique et monétaire, mais aussi lacitoyenneté européenne. En 1995, les12 ont failli devenir les 16 avecl’adhésion de l’Autriche, de la Finlan-de, de la Norvège et de la Suède. LesNorvégiens en ont décidé autrementpar référendum : ce sera les 15. En2002, passage à l’euro dans 12 desEtats membres.

Dix de plus au 1er maiDepuis le 1er mai, un autre pas fort

en symboles a été franchi : 10 nou-veaux Etats d’un coup, dont d’an-ciens pays socialistes (Pologne, Hon-grie, République tchèque, Slovaquie),jusqu’à des républiques qui faisaientpartie de la défunte URSS (Estonie,Lettonie, Lituanie), Chypre où laTurquie a un pied, un vestige del’ancienne Yougoslavie avec la Slové-nie… Mouvement qui préfigured’autres élargissements : arrivée de laBulgarie et de la Roumanie prévuepour 2007 ; l’adhésion de la Croatieest conditionné par une situation pluscalme...

Bientôt 27, puis 30 ou plus ?Et puis il y a ces autres pays euro-

péens qui ont donc forcément voca-tion à entrer dans l’Union : la Yougo-slavie actuelle (Serbie-Monténégro),la Bosnie, la Macédoine, l’Albanie...Et la Turquie bien sûr, quoique l’onsente de drôles de réticences.

Pourtant, n’en déplaise à ceux quicroient l’Europe uniquement chré-tienne (ignorant qu’elle est un bastionde l’athéisme, que depuis plus demille ans on trouve des Européensjuifs ou musulmans), la Turquie faitbel et bien partie du Vieux Conti-nent. Historiquement, géographique-ment et culturellement. Politique-ment ne saurait donc raisonnable-ment tarder.

A. G.

L’Europe a subventionné le réaménagement deset la construction de la passerelle de la Fraternit

● Des retombées concrètes pour la ville

Quand l’Europe s’Bon, récapitulons : l’Europe

c’est un territoire, une his-toire, des peuples, un Parle-ment, une monnaie unique

et bientôt, peut-être, une Constitu-tion. Mais c’est aussi une politiquequi a des répercussions jusque dansnos quartiers. Depuis plusieursannées, Aubervilliers obtient des sub-ventions européennes pour mener àbien certains de ses projets. Respon-sable en mairie du Grand Projet deVille, Lucienne Le Noxaïc dresse laliste : « 472 000 € pour la réalisationdu parc de l’Ecluse, 454 000 € pourl’embellissement des berges en pro-menade, 335 000 € pour le réaména-gement des espaces extérieurs du 112 Cochennec, 282 000 € pour laconstruction de la passerelle Fraterni-té au Landy. »

Ces aides ont été délivrées au titrede l’Objectif 2, un programme euro-péen qui vise à soutenir la reconver-sion économique et urbaine des zonesen grande mutation. En Ile-de-Fran-ce, c’est le Nord parisien (27 villes)qui en bénéficie. Une première enve-loppe de 142 millions d’euros y a déjà

été investie. A Aubervilliers, d’autresaménagements vont voir le jour. C’estle cas pour la résidentialisation desespaces extérieurs à Vallès, au PontBlanc et rue de Presles. Ainsi quepour la requalification de l’avenue de

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Pays de l'Union européenne� Nouveaux pays de l'Union européenne

2005 :L’ANNÉE DE LA POLOGNE

Après l’année de l’Algérie et celle de la Chine (qui n’est pas terminée,d’ailleurs) c’est le tour de l’Année culturelle de la Pologne en France quidémarre à la rentrée. Comme lors de ses éditions précédentes, le grandrendez-vous annuel de la vie associative, qui se tiendra cetteannée le samedi 25 septembre àl’espace Rencontres, marquera l’événement à sa manière. On en profitera d’ailleurs pour élargirun peu le champ symbolique del’ouverture culturelle et l’on y parleraaussi de tous les autres nouveauxpays de l’Union européenne, de laMéditerranée jusqu’à la mer Baltique.Ainsi, le service municipal de la Vieassociative cherche des Polonais,des Maltais, des Slovènes, des Slo-vaques, des Chypriotes, des Lettons,des Hongrois, des Lituaniens, desTchèques et des Estoniens résidant à Aubervilliers, pour créer un collec-tif. Les Français originaires de l’un de ces pays comme ceux qui en ontla nationalité, comme les binationauxsont tous les bienvenus.

● VIE ASSOCIATIVE7 rue du Dr Pesqué.Tél. : 01.48.39.51.02Mél. : [email protected]

Des citoyens qui se mobilisentpour une Europe alternative

C’était en novembre. Organisé à Paris-Saint-Denis, le Forum socialeuropéen réunissait plus de 60 000 participants venus de tout lecontinent. Une mobilisation pour une Europe alternative, plus citoyenne et plus sociale. Un collectif d’Albertivillariens était de l’événement.Au programme, des débats, des manifestations... et José Bové !L’Union devra entendre ces voix qui s’élèvent. Sous peine d’un divorceavec l’opinion publique. Ce serait dommage alors que la famille vient juste de s’agrandir !

F. M.

Dossier réalisé par Frédéric Medeiros et Alexis GauPhotos : Willy VainqueurIllustration : Patrick Despierre

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opéens et nous, et nous ?O S S I E R

A U B E R M E N S U E L n° 139, mai 2004 ● 13

☛ Le Conseil de l’UnionIl réunit plusieurs fois par mois lesministres des 25, différents suivant lesdomaines abordés. C’est le principalcentre de décision de l’Union, puisquec’est lui qui adopte toutes les loiseuropéennes, en grande partie conjointement avec le Parlement européen, mais en partie seulement…

☛ La Commission européenneSa légitimité est parfois contestée carses membres ne sont pas élus, maisnommés par les gouvernements aprèsun symbolique droit de regard du Parlement européen. Dotée de grosmoyens technico-administratifs àBruxelles, c’est elle qui propose lesactions et projets de loi soumis auConseil de l’Union ou au Parlement,veille après leur adoption à ce qu’ilssoient bien exécutés, négocie parfoissur la scène internationale.

☛ Le Parlement européenInstallé à Strasbourg, il adopte unegrande part des lois européennes,mais sans avoir le dernier mot,puisqu’il doit procéder conjointementavec le Conseil de l’Union dans le cadre d’une « codécision ».Il contrôle théoriquementla Commission européenne,

qu’il peut renverser le cas échéant.Il vote le budget communautaire.Depuis 1979, ses 626 députés(dont 87 Français) sont élusdirectement par les citoyenseuropéens pour 5 ans. Ceux-ci peuvent d’ailleurs voter dans n’importe quel pays de l’Union,sans contrainte de nationalité. Les prochaines élections auront lieuquasi simultanément dans les 25 Etatsmembres, du 10 au 14 juin (le 13 juinen France). Pour limiter le nombre dedéputés supplémentaires liés aux 10 nouveaux arrivants, les « anciens »ont accepté de diminuer leur représentation d’environ 10 % : le nouveau Parlement sera composé de 732 députés, dont 78 Français.

☛ Le Conseil européenComposé des chefs de gouvernementsdes 25 pays membres et du présidentde la Commission européenne, il fixeles grandes orientations et impulse lessujets les plus importants. Il se réunitau moins deux fois par an, une fois àBruxelles et une fois dans le pays quiassure la présidence de l’Union. Présidence qui est tournante : ellechange de pays tous les six mois.

A. G.

ment des berges du canal en promenade Fraternité.

s’intéresse à Aubervilliers

la République (le Département a sol-licité une subvention qui dépasse lemillion d’euros). Evidemment, cessoutiens ne viennent qu’en complé-ment des investissements réalisés parla Ville et d’autres partenaires institu-

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L’Europe mobilise aussi des fonds en faveur des PME-PMI pour les aider à gagner en compétitivité et à créer del’emploi dans les territoires Objectif 2(c’est le cas d’Aubervilliers).Qui peut en bénéficier ? De l’artisan àla PME, l’éventail est large. Sous réserve de ne pas être détenue à hauteur de 25 % ou plus par unegrosse société, toute entreprise demoins de 250 salariés avec un chiffred’affaires n’excédant pas 40 millionsd’euros a la possibilité d’être candidate.Les aides sont calculées en fonctiondu projet de développement. La subvention pourra s’élever à 15 %des dépenses à prévoir pour le menerà bien pour les entreprises de moins de 50 salariés. Et à 7,5 % pour lessociétés de plus de 50 salariés.A quoi doit servir cet argent ? « A del’investissement », disent les instances européennes qui en donnentune définition étendue. Il peut s’agir de financer des études de marché, de renforcer sa force de vente en recrutant des cadres commerciaux,d’acheter du matériel informatique, de moderniser son outil de production,

d’engager des travaux, etc. En fait, pratiquement tout ce qui permetd’accroître la compétitivité d’une entreprise. Intéressant donc, y comprispour les artisans et les commerçants.Entre le dossier de candidature et lanotification de subvention, il s’écoulerade six mois à un an en moyenne. Attention toutefois, le projet doit êtremotivé et nécessite d’être étayé parune masse de documents : bilan d’activité, trésorerie, indicateursdivers, études prospectives, factures et devis. C’est là qu’intervient laChambre de Commerce et de l’Industrie qui aide les entrepreneurs à monter leur dossier et les dépose en préfecture.

F. M.

● Des subventions pour les PME-PMI

Les institutions européennes

tionnels, ils n’en restent pas moinsconséquents.

D’autant que d’autres finance-ments européens sont captés parAubervilliers, pour favoriser l’emploiet le lien social. Le Plie (Plan locald’insertion par l’économique) voit sesactions subventionnées. Idem pourl’Angi et ses cours d’alphabétisation.Ou l’Omja (Office municipal de lajeunesse) et ses ateliers d’initiation aumultimédia.

Des financementspour les associations

« Les associations qui travaillent sur les questions sociales peuvent solli-citer le soutien de l’UE, expliqueLucienne Le Noxaïc. Des micro-projets sont appuyés à hauteur de 23 000 €. » La procédure à suivre :contacter un des trois organismeschargés de sélectionner les candida-tures : l’Ardeva (01.45.65.23.33), laFnars (01.43.15.80.10) ou Projets-19(01.53.19.06.59).

Concernant l’emploi et l’activitééconomique, c’est peu connu maisl’Europe aide à la modernisation de

l’outil de production des entreprisesinstallées dans les villes bénéficiant del’Objectif 2 (voir encadré).

Ni distributeur automatique, niplanche à billets, les subventionseuropéennes ne sont évidemmentaccordées que sur des critères stricts.Certaines enveloppes arrivent d’ail-leurs à épuisement.

Plus généralement, le soutien euro-péen au développement du NordParisien gagnerait à prendre en comp-te les questions du logement et desfriches industrielles. Deux problèmescruciaux pour ce territoire. « Là où ily avait d’anciennes usines, les solssont souvent pollués. Ce qui empêchetoute nouvelle construction avanttraitement. L’Europe veut bien finan-cer les études de dépollution mais pas la dépollution elle-même.Comme nos Villes n’ont pas lesmoyens de tout faire, leur développe-ment en est freiné », explique Lucien-ne Le Noxaïc.

Un bémol donc, ce qui n’empêchepas le solde d’être positif pour Auber-villiers.

Frédéric Medeiros

De l’artisan à l’entrepreneur : des aides pour créer de l’emploi

● CONTACTCCIP 93 191 av. P.-V.Couturier, Bobigny. Tél. : 01.48.95.11.72 ou 01.48.95.11.73

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450 millions d’EuropD O S S I E

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● ÉVÉNEMENTQu’on s’en réjouisse,qu’on s’en inquièteou qu’on s’interroge,l’entrée officielle dans l’Union de dix nouveaux paysest un événementhistorique. A un mois des électionseuropéennes, le Vieux Continents’engage dans une nouvelle ère.Espérons que ce serapour le meilleur !A Aubervilliers,ville de mélange,détentrice depuisquelques mois duDrapeau d’honneureuropéen, on lesouhaite vivement.

Plus jamais ça ! » C’est souventaprès ses pires tragédies quel’humanité trouve en elle cesursaut d’énergie pour faire

en sorte qu’on ne l’y reprenne plus.Ainsi, au sortir de la Seconde Guerremondiale, s’est imposée l’idée quepour garantir la paix, il valait mieux àl’avenir construire des liens d’amitiéet de coopération durables entre lespeuples. C’est de cette idée qu’est néecelle d’union européenne, justementpar le rapprochement de deuxanciens ennemis devenus aujourd’huile fameux couple franco-allemand.

En préambule en 1951, six pays(France, Allemagne de l’Ouest, Italie,Belgique, Pays-Bas et Luxembourg)mettent en commun leurs ressourcesen charbon et acier. Six Etats quidécident d’élargir la formule àd’autres secteurs en créant la Com-munauté économique européenne(CEE) en 1957 à Rome. Pendant 16 ans, les 6 vont jeter les bases del’Union européenne – notamment lapolitique agricole commune – proces-sus qui ne cessera de se développerpar la suite.

Des Six aux QuinzeEn 1973, adhésion du Royaume-

Uni, de l’Irlande et du Danemark. La construction politique s’accélère :création en 1974 du Conseil euro-péen (réunion des chefs de gouverne-ment), premières élections euro-péennes en 1979 pour désigner lesdéputés au Parlement européen. En1981, les 9 passent à 10 avec l’arrivéede la Grèce, puis à 12 en 1986 avecl’Espagne et le Portugal.

Une nouvelle ère s’ouvre avec lachute du mur de Berlin en 1989 etsurtout celle des régimes pro-sovié-tiques en Europe de l’Est : l’Unionpeut maintenant s’étendre à tout lecontinent. La géographie reprend lepas sur l’histoire. Revanche relative :c’est l’économie qui tire les ficelles.

En 1992, du très controversé Traitéde Maastricht naît l’Union écono-mique et monétaire, mais aussi lacitoyenneté européenne. En 1995, les12 ont failli devenir les 16 avecl’adhésion de l’Autriche, de la Finlan-de, de la Norvège et de la Suède. LesNorvégiens en ont décidé autrementpar référendum : ce sera les 15. En2002, passage à l’euro dans 12 desEtats membres.

Dix de plus au 1er maiDepuis le 1er mai, un autre pas fort

en symboles a été franchi : 10 nou-veaux Etats d’un coup, dont d’an-ciens pays socialistes (Pologne, Hon-grie, République tchèque, Slovaquie),jusqu’à des républiques qui faisaientpartie de la défunte URSS (Estonie,Lettonie, Lituanie), Chypre où laTurquie a un pied, un vestige del’ancienne Yougoslavie avec la Slové-nie… Mouvement qui préfigured’autres élargissements : arrivée de laBulgarie et de la Roumanie prévuepour 2007 ; l’adhésion de la Croatieest conditionné par une situation pluscalme...

Bientôt 27, puis 30 ou plus ?Et puis il y a ces autres pays euro-

péens qui ont donc forcément voca-tion à entrer dans l’Union : la Yougo-slavie actuelle (Serbie-Monténégro),la Bosnie, la Macédoine, l’Albanie...Et la Turquie bien sûr, quoique l’onsente de drôles de réticences.

Pourtant, n’en déplaise à ceux quicroient l’Europe uniquement chré-tienne (ignorant qu’elle est un bastionde l’athéisme, que depuis plus demille ans on trouve des Européensjuifs ou musulmans), la Turquie faitbel et bien partie du Vieux Conti-nent. Historiquement, géographique-ment et culturellement. Politique-ment ne saurait donc raisonnable-ment tarder.

A. G.

L’Europe a subventionné le réaménagement deset la construction de la passerelle de la Fraternit

● Des retombées concrètes pour la ville

Quand l’Europe s’Bon, récapitulons : l’Europe

c’est un territoire, une his-toire, des peuples, un Parle-ment, une monnaie unique

et bientôt, peut-être, une Constitu-tion. Mais c’est aussi une politiquequi a des répercussions jusque dansnos quartiers. Depuis plusieursannées, Aubervilliers obtient des sub-ventions européennes pour mener àbien certains de ses projets. Respon-sable en mairie du Grand Projet deVille, Lucienne Le Noxaïc dresse laliste : « 472 000 € pour la réalisationdu parc de l’Ecluse, 454 000 € pourl’embellissement des berges en pro-menade, 335 000 € pour le réaména-gement des espaces extérieurs du 112 Cochennec, 282 000 € pour laconstruction de la passerelle Fraterni-té au Landy. »

Ces aides ont été délivrées au titrede l’Objectif 2, un programme euro-péen qui vise à soutenir la reconver-sion économique et urbaine des zonesen grande mutation. En Ile-de-Fran-ce, c’est le Nord parisien (27 villes)qui en bénéficie. Une première enve-loppe de 142 millions d’euros y a déjà

été investie. A Aubervilliers, d’autresaménagements vont voir le jour. C’estle cas pour la résidentialisation desespaces extérieurs à Vallès, au PontBlanc et rue de Presles. Ainsi quepour la requalification de l’avenue de

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Pays de l'Union européenne� Nouveaux pays de l'Union européenne

2005 :L’ANNÉE DE LA POLOGNE

Après l’année de l’Algérie et celle de la Chine (qui n’est pas terminée,d’ailleurs) c’est le tour de l’Année culturelle de la Pologne en France quidémarre à la rentrée. Comme lors de ses éditions précédentes, le grandrendez-vous annuel de la vie associative, qui se tiendra cetteannée le samedi 25 septembre àl’espace Rencontres, marquera l’événement à sa manière. On en profitera d’ailleurs pour élargirun peu le champ symbolique del’ouverture culturelle et l’on y parleraaussi de tous les autres nouveauxpays de l’Union européenne, de laMéditerranée jusqu’à la mer Baltique.Ainsi, le service municipal de la Vieassociative cherche des Polonais,des Maltais, des Slovènes, des Slo-vaques, des Chypriotes, des Lettons,des Hongrois, des Lituaniens, desTchèques et des Estoniens résidant à Aubervilliers, pour créer un collec-tif. Les Français originaires de l’un de ces pays comme ceux qui en ontla nationalité, comme les binationauxsont tous les bienvenus.

● VIE ASSOCIATIVE7 rue du Dr Pesqué.Tél. : 01.48.39.51.02Mél. : [email protected]

Des citoyens qui se mobilisentpour une Europe alternative

C’était en novembre. Organisé à Paris-Saint-Denis, le Forum socialeuropéen réunissait plus de 60 000 participants venus de tout lecontinent. Une mobilisation pour une Europe alternative, plus citoyenne et plus sociale. Un collectif d’Albertivillariens était de l’événement.Au programme, des débats, des manifestations... et José Bové !L’Union devra entendre ces voix qui s’élèvent. Sous peine d’un divorceavec l’opinion publique. Ce serait dommage alors que la famille vient juste de s’agrandir !

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Dossier réalisé par Frédéric Medeiros et Alexis GauPhotos : Willy VainqueurIllustration : Patrick Despierre

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opéens et nous, et nous ?O S S I E R

A U B E R M E N S U E L n° 139, mai 2004 ● 13

☛ Le Conseil de l’UnionIl réunit plusieurs fois par mois lesministres des 25, différents suivant lesdomaines abordés. C’est le principalcentre de décision de l’Union, puisquec’est lui qui adopte toutes les loiseuropéennes, en grande partie conjointement avec le Parlement européen, mais en partie seulement…

☛ La Commission européenneSa légitimité est parfois contestée carses membres ne sont pas élus, maisnommés par les gouvernements aprèsun symbolique droit de regard du Parlement européen. Dotée de grosmoyens technico-administratifs àBruxelles, c’est elle qui propose lesactions et projets de loi soumis auConseil de l’Union ou au Parlement,veille après leur adoption à ce qu’ilssoient bien exécutés, négocie parfoissur la scène internationale.

☛ Le Parlement européenInstallé à Strasbourg, il adopte unegrande part des lois européennes,mais sans avoir le dernier mot,puisqu’il doit procéder conjointementavec le Conseil de l’Union dans le cadre d’une « codécision ».Il contrôle théoriquementla Commission européenne,

qu’il peut renverser le cas échéant.Il vote le budget communautaire.Depuis 1979, ses 626 députés(dont 87 Français) sont élusdirectement par les citoyenseuropéens pour 5 ans. Ceux-ci peuvent d’ailleurs voter dans n’importe quel pays de l’Union,sans contrainte de nationalité. Les prochaines élections auront lieuquasi simultanément dans les 25 Etatsmembres, du 10 au 14 juin (le 13 juinen France). Pour limiter le nombre dedéputés supplémentaires liés aux 10 nouveaux arrivants, les « anciens »ont accepté de diminuer leur représentation d’environ 10 % : le nouveau Parlement sera composé de 732 députés, dont 78 Français.

☛ Le Conseil européenComposé des chefs de gouvernementsdes 25 pays membres et du présidentde la Commission européenne, il fixeles grandes orientations et impulse lessujets les plus importants. Il se réunitau moins deux fois par an, une fois àBruxelles et une fois dans le pays quiassure la présidence de l’Union. Présidence qui est tournante : ellechange de pays tous les six mois.

A. G.

ment des berges du canal en promenade Fraternité.

s’intéresse à Aubervilliers

la République (le Département a sol-licité une subvention qui dépasse lemillion d’euros). Evidemment, cessoutiens ne viennent qu’en complé-ment des investissements réalisés parla Ville et d’autres partenaires institu-

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L’Europe mobilise aussi des fonds en faveur des PME-PMI pour les aider à gagner en compétitivité et à créer del’emploi dans les territoires Objectif 2(c’est le cas d’Aubervilliers).Qui peut en bénéficier ? De l’artisan àla PME, l’éventail est large. Sous réserve de ne pas être détenue à hauteur de 25 % ou plus par unegrosse société, toute entreprise demoins de 250 salariés avec un chiffred’affaires n’excédant pas 40 millionsd’euros a la possibilité d’être candidate.Les aides sont calculées en fonctiondu projet de développement. La subvention pourra s’élever à 15 %des dépenses à prévoir pour le menerà bien pour les entreprises de moins de 50 salariés. Et à 7,5 % pour lessociétés de plus de 50 salariés.A quoi doit servir cet argent ? « A del’investissement », disent les instances européennes qui en donnentune définition étendue. Il peut s’agir de financer des études de marché, de renforcer sa force de vente en recrutant des cadres commerciaux,d’acheter du matériel informatique, de moderniser son outil de production,

d’engager des travaux, etc. En fait, pratiquement tout ce qui permetd’accroître la compétitivité d’une entreprise. Intéressant donc, y comprispour les artisans et les commerçants.Entre le dossier de candidature et lanotification de subvention, il s’écoulerade six mois à un an en moyenne. Attention toutefois, le projet doit êtremotivé et nécessite d’être étayé parune masse de documents : bilan d’activité, trésorerie, indicateursdivers, études prospectives, factures et devis. C’est là qu’intervient laChambre de Commerce et de l’Industrie qui aide les entrepreneurs à monter leur dossier et les dépose en préfecture.

F. M.

● Des subventions pour les PME-PMI

Les institutions européennes

tionnels, ils n’en restent pas moinsconséquents.

D’autant que d’autres finance-ments européens sont captés parAubervilliers, pour favoriser l’emploiet le lien social. Le Plie (Plan locald’insertion par l’économique) voit sesactions subventionnées. Idem pourl’Angi et ses cours d’alphabétisation.Ou l’Omja (Office municipal de lajeunesse) et ses ateliers d’initiation aumultimédia.

Des financementspour les associations

« Les associations qui travaillent sur les questions sociales peuvent solli-citer le soutien de l’UE, expliqueLucienne Le Noxaïc. Des micro-projets sont appuyés à hauteur de 23 000 €. » La procédure à suivre :contacter un des trois organismeschargés de sélectionner les candida-tures : l’Ardeva (01.45.65.23.33), laFnars (01.43.15.80.10) ou Projets-19(01.53.19.06.59).

Concernant l’emploi et l’activitééconomique, c’est peu connu maisl’Europe aide à la modernisation de

l’outil de production des entreprisesinstallées dans les villes bénéficiant del’Objectif 2 (voir encadré).

Ni distributeur automatique, niplanche à billets, les subventionseuropéennes ne sont évidemmentaccordées que sur des critères stricts.Certaines enveloppes arrivent d’ail-leurs à épuisement.

Plus généralement, le soutien euro-péen au développement du NordParisien gagnerait à prendre en comp-te les questions du logement et desfriches industrielles. Deux problèmescruciaux pour ce territoire. « Là où ily avait d’anciennes usines, les solssont souvent pollués. Ce qui empêchetoute nouvelle construction avanttraitement. L’Europe veut bien finan-cer les études de dépollution mais pas la dépollution elle-même.Comme nos Villes n’ont pas lesmoyens de tout faire, leur développe-ment en est freiné », explique Lucien-ne Le Noxaïc.

Un bémol donc, ce qui n’empêchepas le solde d’être positif pour Auber-villiers.

Frédéric Medeiros

De l’artisan à l’entrepreneur : des aides pour créer de l’emploi

● CONTACTCCIP 93 191 av. P.-V.Couturier, Bobigny. Tél. : 01.48.95.11.72 ou 01.48.95.11.73

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14 ● A U B E R M E N S U E L n° 139, mai 2004I N T E R C O M M U N A L I T É

L’ENJEU ● Bras de fer en perspective avec l’Etat sur les transports en commun

Inquiétudes pour le métro

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Le prolongement de la ligne n°12 va-t-il être repoussé à 2009 ? L’Etat s’était pourtantengagé à rattraper le retard du Nord-Est parisien en matière de transports collectifs. Auniveau de l’agglomération : cinq projets sont sur la sellette. Plaine Commune se mobilise.

Inacceptable ! » Le maire d’Au-bervilliers, Pascal Beaudet, est en colère et le fait savoir àl’assemblée communautaire. Le

27 avril, la séance du conseil de Plai-ne Commune a fait le point sur leContrat de Plan Etat-Région. C’estdans ce cadre que cinq lignes detransports en commun doivent êtrefinancées sur l’agglomération. Uneliste où figurent le tramway sur pneusSaint-Denis-Pierrefitte-Sarcelles, letramway Saint-Denis-Epinay-Villeta-neuse, le prolongement du T1 de lagare de Saint-Denis à Gennevilliers,l’ouverture de la rocade ferroviaireTangentielle Nord au trafic voyageuret le prolongement de la ligne demétro n°12.

Problème : il manque 690 millionsd’euros pour réaliser ce programmequi avait obtenu l’engagement del’Etat et du Stif (Syndicat des trans-ports d’Ile-de-France). D’où desmanœuvres dilatoires de la part dugouvernement pour essayer d’échap-per à cette promesse. La ligne 12 estdirectement concernée.

Deux stations en mêmetemps... mais en 2009 !

« Dans ce qui avait été décidé, lastation Proudhon-Gardinoux devaitêtre finie en 2007 et celle du Pont deStains en 2011. Désormais, on nouspropose une ouverture simultanée desdeux stations… mais en 2009 ! Iln’est pas question d’accepter ce scéna-rio. Les Albertivillariens attendentdepuis trop longtemps ce prolonge-ment et un délai supplémentaire rui-nerait nos efforts pour construire lenouveau quartier de la Porte d’Auber-villiers, source de futures richessespour la ville », a vivement réagi Pascal

Beaudet. Et comme il plane lesmêmes incertitudes sur les autres pro-jets, c’est l’ensemble de l’assembléequi s’est inquiétée. « Indépendam-ment des sommes à mobiliser, l’Etatavait acté la nécessité de rééquilibrerl’Ile-de-France en faveur du Nord-Estparisien en le dotant d’infrastructuresà hauteur. S’il ne le fait pas, il man-quera à sa parole », ont souligné tourà tour Didier Paillard (Saint-Denis) etBruno Le Roux (Epinay).

« Le Contrat, qui court jusqu’en

● AVEC L’OFFICE DU TOURISME« Plaine Commune au fil du temps » :Expositions et visites pour découvrir lepatrimoine de l’agglomération.

☛ Expositions> Mémoire retrouvée, identité partagéeJusqu’au 23 juilletDe 14 à 18 h tous les jours sauf le lundiLégion d’Honneur - Saint-DenisEntrée libre> Exposition sur le passé

de Saint-Denis Avec 350 photographies piochées dansdes albums familiaux.6, place de la Légion d’Honneur.> Saint-Denis redécouvert

à la lumière de l’archéologieDu 10 septembre au 9 janvierUne exposition au cœur de la basiliqueroyale. 136 pièces archéologiquesréunies sur leur lieu de découverte.Basilique de Saint-Denis

Plein tarif : 7 €. Tarif réduit : 5 €Tarif de groupe.

☛ Visites-conférences pour mai> Evocation des anciennes usines :

Pleyel, Legras…Jeudi 13 mai à 12 hDurée de la visite : 2 hRV devant le siège de Plaine Commune :21 av. Jules Rimet (Stade de France).Première étape : visite de l’exposition « Identité partagée, mémoire retrouvée ».Deuxième étape : balade en autocar surles lieux du passé industriel dionysien(le Cornillon, rue de la Cokerie, etc.).Tarif unique : 10 €> Le musée d’art et d’histoireSamedi 22 mai à 14 h 30Durée de la visite : 2 hRV devant le musée : 22 bis rue GabrielPéri à Saint-DenisFonds sur la Commune de Paris, objetsarchéologiques, fonds Paul Eluard, etc.Tarif unique : 6 €> L’architecture industrielle

à AubervilliersSamedi 29 mai à 14 h 30Durée de la visite : 2 hRV au 50 av. du Président Wilson àSaint-Denis.D’entrepôts du XIXe siècle, les EMGPsont devenus un fleuron de l’audiovisuel.Tarif unique : 6 €

☛ Office intercommunaldu tourisme

Informations et réservation au01.55.87.08.70

Un nouveau scénario du STIF (Syndicat des transports en Ile-de-France) propose de repousser l’ouverture de lastation Proudhon-Gardinoux en 2009, en même temps que celle du Pont de Stains qui serait, elle, avancée de 2 ans.

Après plusieurs manifestationsdevant le siège d’Alstom à Levalloiset plus de sept semaines de grèvesur leur site de La Courneuve, les Rateau ont repris le travail le 26 avril. Mais la bataille continue...

LA COURNEUVE ● Menacés par une fin d’activité, les salariés d’Alstom Rateau ont fait plier leur direction

Une lutte exemplaire pour l’emploi

2006, fera l’objet d’une clause derevoyure en septembre. Elle seral’occasion de réajustements financiersaprès discussions entre l’Etat et laRégion (qui nous soutient). Nousdevons absolument faire pression sur le gouvernement avant cetteéchéance », a affirmé Jacques Pouleten appelant les conseillers commu-nautaires à se mobiliser et à mobilisersur cette question.

Frédéric Medeiros

Lorsque l’argent fait la loi, bon-jour les dégâts ! Une entreprisebénéficiaire, cela ne suffit pas

aux yeux de ceux qui veulent toujoursplus de cash, alors on licencie… Eton n’en finit pas de dynamiter le pay-sage industriel français, au mépris dela misère qui en découle. Dernierexemple en date : la suppression parAlstom, fleuron national, de 5 000emplois en Europe, dont 350 sur lesite Rateau à La Courneuve (dédié àla conception, fabrication et mainte-nance de turbines à vapeur pour cen-trales thermiques ou nucléaires). Unedouche froide pour les ouvriers, tech-niciens et ingénieurs concernés. « Lamoyenne d’âge est de 51-52 ans dansles ateliers. A cet âge, commentretrouver du boulot ? Ici, on nefabrique pas des casseroles, le mêmeniveau de qualification est introu-vable », indique Lucien Grimault,délégué CGT.

Chez les Rateau, la tradition syndi-cale est costaud, pas question de bais-ser les bras. Déjà, en 1974, ils avaientdû batailler ferme pour sauver l’usine.Autres temps, autres mœurs : à la

grève avec occupation du site s’estcouplé un énorme travail de contre-proposition, projet alternatif àl’appui. « Notre originalité, c’estqu’on s’est battu pour l’emploi, paspour les primes. En cherchant desperspectives économiques fiablespour maintenir l’activité, on a montréque ce n’est pas que l’affaire des

patrons. » A l’écouter critiquer sévère-ment les choix des dirigeantsd’Alstom, on sent qu’il connaît sonrayon. « En rachetant la licence et lemarché des turbines à vapeur, Siemens ne s’est pas gouré : le marchén’a jamais été aussi porteur. La moitiédu monde n’est pas équipée et va lefaire dans les prochaines années. En

France, une grande partie du matérieldes centrales arrive à son terme et doitêtre remplacé. »

De multiples propositionspour maintenir l’activité

La dette d’Alstom dont on se sertpour justifier les licenciements ? « D’autres solutions sont possibles.Sur ce site de 11 hectares, on est passéde 3 300 salariés dans les années 50 à 800 aujourd’hui, on pourraitaccueillir d’autres entreprises, celaéconomiserait de gros frais fixes. Enrapatriant ce que l’on sous-traite, onéviterait toutes ces pénalités qui coû-tent très cher, liées à la qualité et auxretards. » Il cite également l’initiativedes syndicats européens en lien avecune banque américaine pour recapita-

liser Alstom sans aucune suppressiond’emplois.

Exemplaire force de proposition,ces salariés ont reçu de nombreuxsoutiens. La municipalité de LaCourneuve leur a fourni des repas.Notre députée Muguette Jacquaints’est rendue sur le site, ainsi que Bernard Thibault, leader de la CGT,et Hervé Bramy, le nouveau présidentdu Conseil général du 93.

Après six semaines de grève, ladirection a accepté de négocier. Aufinal, plus question que les salariésaillent pointer à l’ANPE dès le moisde mai. Une activité nouvelle pourraiten garder un bon nombre sur le site,des départs anticipés à la retraite sontprévus. Une demi-victoire. « On vou-lait maintenir l’activité, on en garde lapossibilité, tant que les machines etles hommes restent sur place. Mais onn’est pas naïfs, c’est un réel affaiblisse-ment du site, et avec notre moyenned’âge, l’effectif peut vite fondre. C’estpourquoi on va continuer la bataille.Sous d’autres formes... »

Alexis Gau

Les Assises de la Plaine-Saint-Denis

☛ Vendredi 4 juin à partir de 14 h : > Pour un plan local des transports etdes déplacements : débat.> Nouvelles entreprises, nouveauxemplois : pour qui ? : débat.> Présentation du projet JO 2012☛ Samedi 5 juin à partir de 8 h 45 :> Le développement des quartiers> Quel 2e souffle pour la PlaineRendez-vous à l’Usine, 379 av. du PdtWilson à Saint-Denis. Ouvertes à tous

Sorties

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PORTRAIT ● Charlène Mouangué, mordue de football et fière de l’être

« Chaque match doit être une victoire »

Le 20 avril dernier, un tournoi de footféminin s’est déroulé au stade Karman, sous la houlette de l’Office municipal de la jeunesse (Omja). Rencontre avec une de ces filles qui tapent le ballon avec autant de passion que les garçons.

A 17 ans, cette jolie Charlè-ne-là diffère de bonnombre de filles de sonâge, tout en longueur, à se

demander jusqu’où cette générationcompte grandir comme ça… Sinon,elle ressemble à bon nombre de fillesd’ici, tout en caractère, à se demanderjusqu’à quand ce tempérament localcompte se perpétuer comme ça…

Une jeune fille d’Auber typique,qui vit au Pont-Blanc depuis toutepetite. En 1re STT au lycée HenriWallon, elle envisage une carrière pro-fessionnelle dans le commerce, lemarketing, quelque chose comme ça.Pour l’instant, on dirait qu’elle ne s’enpréoccupe pas encore, le bac d’abord,les premières épreuves de Françaissont pour bientôt…

Son originalité à elle : jouer au foot.« J’ai commencé à 10 ans, en bas dela cité, avec les garçons et d’autresfilles », indique-t-elle, bousculant aupassage l’idée reçue que ce seraitimpossible : « Ça n’a jamais posé deproblèmes ». Puis elle nuance : « Il yavait une petite rivalité quandmême… Les garçons n’aiment pasqu’on les batte ! » Elle rit, avant de ré-

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A U B E R M E N S U E L n°139, mai 2004 ● 15P A R C O U R S

Vite dit

Lycéenne studieuse, Charlène est aussi une avant-centreau tempérament bien d’ici.

Hocine fait de son quartier de la Maladrerie, terrain de jeux de son enfance,un univers fantastique qui sent le vécu.

PARCOURS ● Hocine Ben, slameur, rappeur, conteur en mythologie urbaine

Ô fabuleuse Maladrerie

Il y a dans le regard d’HocineBen, ce bleu de la Méditerranée,mat et profond. Et toujours enalerte juste derrière, sa matière

grise, comme le béton brut de laMaladrerie, sa source privilégiée d’ins-piration. Un gris dont il tire plus debonheur que de tristesse, et que sabouche raconte avec des mots demille couleurs.

Il a commencé par le rap : « J’en aitoujours fait beaucoup, depuis l’âgede 11 ans, on est tombé dedansquand on était petit », sourit-il, fai-sant référence à toute cette bande deprécurseurs du hip-hop à Aubervil-liers dans les années 80. Depuis, ils’est aussi spécialisé dans le slam. Uneforme de poésie scandée. Ou du rapsans musique si vous préférez. Un artpopulaire par excellence : accessibleen toute facilité (un papier, un stylo),peu sophistiqué (les alexandrins ne lui disent pas merci), très tolérant(l’emploi de gros mots ou du verlanne choque pas), c’est de l’expressionpure. Qui peut se pratiquer aussi bienen solitaire qu’en réunion. Les soiréesslam se sont répandues, souvent dansdes bistrots parisiens, ou comme l’andernier à la librairie Les mots pas-sants, où Hocine est venu se faireentendre évidemment, toujours

prompt à rencontrer un public, qu’ilaime diversifié. Pour cette raison, il neregrette pas d’avoir laissé un peu lerap de côté. « Le slam m’a ouvertd’autres portes, comme celles desthéâtres par exemple ». On a pu levoir à l’Olympia en avril 2003, ou auThéâtre du Rond-Point devant unmillier de personnes en novembre. Ence moment, il prépare une « grossescène » : la première partie des Têtes

insister : « Cela ne les dérange pasqu’une fille tape le ballon, au contrai-re, ils m’encouragent à continuer ».

« J’aimerais jouer un jour en équipe de France »

Car pour elle, c’est une vraie pas-sion. « Il y a le plaisir de jouer, il y aaussi celui de gagner. Pour moichaque match doit être une victoire. »Dès 14 ans, elle a cherché à s’inscrireen club. Problème : rien pour son âgeà Aubervilliers. « Alors j’ai fait duhandball… » Elle aime, mais cela nesuffit pas. Au bout de trois ans, lalionne indomptable qui vit en elledécide de réaliser son modeste rêved’enfant : prendre sa licence dans unclub de foot. Depuis cet automne,elle s’entraîne donc à La Courneuvedeux fois par semaine, plus le matchle samedi. Ses deux sœurs sont aussidans le coup : l’une joue dans lamême équipe, l’autre assiste à chaquematch. Les parents ? « Ils me soutien-nent, bien sûr. Mais ils surveillentaussi mes notes à l’école… » Sansgrande peine : Charlène a de l’ambi-tion (« J’aimerais jouer un jour enéquipe de France », confie-t-elle le

regard lumineux), mais ne veut pas ysacrifier ses études : « Je ne mettraipas l’école de côté ». La preuve par lehand : « J’aimerais continuer, maisavec le bac, deux sports en mêmetemps, c’est impossible, j’ai donc faitun choix ».

« Il ne devrait pas y avoir de différences dans le sport »Celui d’un sport pas assez dévelop-

pé au féminin et les inconvénientsqui vont avec. « Parfois, j’envie lesgarçons : ils peuvent faire plus facile-ment Sport-études, par exemple. Ilfaudrait qu’on soit tous à égalité, il nedevrait pas y avoir de différences dansle sport. » A La Courneuve, l’équipede foot à 11 est récente et évoluedonc dans la plus basse division. Lesdébuts sont durs et les résultats luifont balancer les épaules, l’air embê-té… « L’effectif étant restreint, onn’est pas assez nombreuses à l’entraî-nement. Je me suis aussi blessée deuxfois », explique cette avant-centre entempérant cependant : « On a quandmême gagné des matches, et j’ai mar-qué des buts ».

Pour elle, le foot féminin a ungrand potentiel. « Surtout au Pont-Blanc », sourit-elle. Elle proposed’ailleurs souvent à des voisines del’accompagner, juste pour essayer.Alors, les filles, on attend quoi ?

Alexis Gau

Raides, en tournée dans toute laFrance. Qui va ainsi connaître laMaladrerie, contée par Hocine.

« Quand t’es môme, tu t’éclates dans ce labyrinthe »

« Tout ce que je fais en parle, mar-tèle-t-il, c’est mon univers, celui qui adéveloppé mon imagination, quinourrit toute mon inspiration.

Peut-être l’a-t-il déjà intégré, mais il

ne s’en vante pas, il est sûrement celuiqui aura le plus et le mieux parlé dece quartier qui laisse rarement indiffé-rent. Il lui aura offert ses premièreslettres de noblesse. Mais quoi de plusnormal pour ce pur gamin d’Auber,né à la Roseraie il y a une trentained’années, qui a fait ses premiers pasrue du Long sentier, dont la famille –les Benmebrouk – fut la première àemménager à la Maladrerie. Et sur-tout, lui a eu l’avantage d’y poserd’abord un regard d’enfant, puis unregard d’ado, avant celui adulted’aujourd’hui.

Regards qu’il superpose sans diffi-culté. « Quand t’es môme, tu t’éclatesdans ce labyrinthe ! On dirait aussiun château fort. C’est un lieu fantas-tique, avec ses princes, ses princesses,ses mages, ses pirates aussi… » Sur lesujet, il a bâti une mythologie urbaineintarissable, sans tabou ni angélisme.Et il reconnaît que le décalage entrece qu’il dit de la Maladrerie et l’airambiant, ça peut faire sourire : « Jesais, comme dire du bien de la ban-lieue en général… Moi aussi je suispassé par la haine. Mais il y a égale-ment beaucoup d’amour. Si on ne levoit pas, on est foutu ! »

Alexis Gau

Rencontres● CABARET POUR S’ENTENDREMercredi 26 mai, à 20 h 30, la Compa-gnie pour l’artisanat des menteurs organi-se une rencontre ayant pour thème la dis-crimination dans tous ses états.> Bar La 3e mi-temps113 rue Henri Barbusse. Entrée libre> Cie pour l’artisanat des menteurs30 rue Heurtault. Tél. : 01.49.37.22.15

● SOIRÉE FAMILIALEMardi 1er juin, à 20 h, espace Renau-die, l’association Un air de zen présente 4 spectacles : Miam Miam (contes enmusiques et en masques), Cie sous XX(danse contemporaine), Khalid K (musicienacteur), Ethni X Dream (hip-hop, capoeira).30 rue L. et Jules Martin. Entrée : 4 €> Renseignements au 01.48.34.42.50

● MUSIQUE ET DANSESamedi 5 juin, à 19 h, espaceRenaudie, l’association Colibri des îlesorganisent son spectacle annuel.Entrée : 6 € et 4 € (enfants)Tél. 01.48.39.16.02/01.48.29.58.63 > 30 rue Lopez et Jules Martin.

Solidarité● POUR LES ENFANTS D’HAÏTIDimanche 30 mai, au cinéma Le Studio, projection du film de RichardSénégla, I love you Anne, à l’initiative del’UCDH (Union communautaire pour ledéveloppement en Haïti). Les fonds récol-tés aideront à l’éducation des 70 enfantsparrainés par l’association. Tarif : 7 €Réservations au Studio 01.48.33.46.46ou auprès de l’UCDH 06.62.94.23.48> Le Studio 2 rue E. Poisson.

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● NUMÉROS UTILESPompiers : 18 Police : 17 Samu : 15Centre anti poison : 01.40.05.48.48SOS mains : 01.49.28.30.00Urgences yeux : 01.40.02.16.80Urgences EDG-GDF : 0810.333.093Urgences eau : 0811.900.900Accueil des sans abri : 115Enfance maltraitée : 119Jeunes violence écoute :0800.202.223

● PHARMACIESSamedi 8 mai, Bodokh, 74 av. J. Jaurèsà Pantin ; Nguyen, 103 bd Pasteur à La Courneuve. Dimanche 9 mai, Achache, 23 centrecommercial de la Tour à La Courneuve ;Lemaire, 63 rue A. Jarry.Dimanche 16, N Guyen-Trah-Huong, 79-81 av. de la République, Razafindra-monja, 7 rue Alexis Leonov à Saint Denis.Jeudi 20, Bokobza, 71 rue Réchossière ;Labi, 30 av. J. Jaurès à Pantin.Dimanche 23, Guterries, 2 rue des Cités,Van Heeswyck, 156, rue D. Casanova.Dimanche 30, Lepage, 27 rue Charron ;Serrero, 67-69 av. J. Jaurès.Lundi 31, Vie, Parc des Courtillères, Pantin.Dimanche 6 juin, Flatters, 116 rue H.Cochennec ; Vesselle, 27 bd Pasteur à La Courneuve.

Services● CENTRE NAUTIQUEJours de fermetureLe centre nautique sera fermé le samedi8 mai, le jeudi 20 mai et lundi 31 mai. > 1 rue Edouard Poisson.Tél. : 01.48.33.14.32

● HÔTEL DES IMPÔTSIl est ouvert au public tous les jours de 8 h 45 à 12 h et de 13 h 30 à 16 h 15.> 87 rue Félix Faure.Tél. : 01.48.11.72.00

● RUE DE L’ABEILLEDepuis le 26 avril, pour une durée de unmois, le stationnement des véhicules estinterdit. La circulation de tous les véhicules sera réduite à une voie et lavitesse sera limitée à 30 km/h.

● NOUVEAU COMMERCEBoulangerie Au pain doréM. et Mme Najar ont repris la boulangerie du 4 rue du Moutier. Tél. : 01.43.52.02.26Du lundi au samedi de 5 h 45 à 22 h 15.

● AVEC LA POSTEMercredi 12 mai de 17 h 30 à 20 hLes bureaux de poste principal, desQuatre-Chemins, du Montfort vous invitent autour de deux thèmes : la préparation et le financement de vosprojets immobilier et retraite.> Salle des mariages

de l’Hôtel de VillePlace de l’Hôtel de Ville

● PRÉFECTUREFermeture vendredi 21 maide la préfecture et des sous-préfecturesdu Raincy et de Saint-Denis.Tél. : 01.41.60.60.60www.pref93.pref.gouv.fr

Formation● AVEC LA CITÉ DES MÉTIERS☛ Séances d’informationTrouver une formation> Vendredi 28 mai de 10 h à 12 h.☛ AtelierValidation des acquis et de l’expérience> Mardi 11 mai ou 25 mai de 14 h 30 à 17 h 30 Inscription obligatoire> Cité des sciences30 av. Corentin Cariou, Paris 19e

Du mardi au vendredi de 10 h à 18 h, le samedi de 12 h à 18 h.Internet : www.cite-sciences.frServeur vocal : 01.40.05.85.85

● AVEC LE GRETA INDUSTRIELInscriptions en mai pour les formations suivantes : CAP-BEP Carros-serie-réparation, CAP Peinture en car-rosserie, préparation domaines pro CAPPeinture en carrosserie, CAP Mécani-cien maintenance de véhicules, optionA, BEP Maintenance auto, CAP Equipe-ments électriques électronique auto.> Lycée Le Corbusier44 rue Réchossière.Tél. : 01.49.37.92.55

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A U B E R M E N S U E L n°139, mai 2004 ● 17L A T R I B U N E

● Élus communistes et républicains

Touche pas à ma Sécu ! Rejoignez le Comité

d’Aubervilliers !LA SANTÉ EST UN BIEN PRÉCIEUX et laMunicipalité est très consciente de l’impor-tance d’offrir à la population un service dequalité. 23 000 personnes bénéficientchaque année du Centre de santé munici-pal. Les derniers équipements ont permisd’améliorer encore le service rendu avec un

pôle de radiologie complet et un plateau technique de plus enplus performant. Mais l’offre de soins apportée par la Munici-palité ne pourra combler, et elle n’a pas à le faire, l’absence devolonté de l’Etat de garantir à chacun le droit fondamental dese soigner. Avec la réforme de la Sécurité sociale voulue par leMEDEF c’est la privatisation de la santé qui est recherchée auxdépens de l’accès aux soins pour tous. Le projet de la droite etceux déjà mis sur la table par le patronat et les assureurs privéssont clairs. Sous le couvert de la définition d’un « panier de soins » limités remboursables, il s’agit de considérerla santé comme une marchandise et d’institutionnaliser un sys-tème de santé à plusieurs vitesses. Pourtant il a fait ses preuveset la France est allée de progrès en progrès sur la voie de l’accèsà la santé pour tous. Certes, une telle conception a déjà heurtéles intérêts de ceux qui veulent bâtir des fortunes sur notresanté. Et aujourd’hui le gouvernement veut les aider au nom dedépenses de santé présentées comme incontrôlables. Oui, uneréforme est nécessaire. Mais une alternative est possible aveccomme priorité non pas la livraison de la santé au privé maiscelle de lutter contre les inégalités d’accès aux soins. Battez-vousavec nous pour une vraie réforme de la Sécurité sociale ! UnComité « Touche pas à ma Sécu » est né, rejoignez-le !

Laurence GrareMaire adjointe à la Santé

● Élus socialistes et républicains

RemeriementsREMERCIEMENTS AUX 5 128 ÉLECTEURS ETÉLECTRICES d’Aubervilliers qui m’ontapporté leur suffrage le dimanche 28 marsdernier, me désignant comme nouvelleConseillère Générale du CANTON.EST.Mes remerciements s’adressent bien enten-du aux candidats et candidates de gauche et

d’extrême gauche qui publiquement comme ceux et celles duParti Communiste et des Verts, ou de fait, ont invité au ras-semblement sur ma candidature au deuxième tour.

Au total des voix de gauche et d’extrême gauche du premiertour, se sont ajoutés 708 suffrages. Je remercie également cesélecteurs et électrices de la confiance qu’ils m’ont accordée.

Lors de rencontres formelles ou conviviales, j’ai déjà témoi-gné de ma reconnaissance envers tous les militants et sympa-thisants socialistes ou de gauche qui ont assuré ou simplementrelayé ma campagne électorale. Je renouvelle cette démarchedans cette tribune.

La fidélité à mes engagements, constitue pour moi, le signele plus tangible du respect envers les citoyens et les citoyennesqui ont permis mon élection, mais également envers ceux etcelles qui ont fait d’autre choix.

A partir du début du mois de juin, je tiendrai des perma-nences dans les différents quartiers du canton, vraisemblable-ment dans les maisons de quartier.

Au sein du Conseil Général, j’animerai les travaux de latroisième commission « Culture, Sport, Jeunesse ». Surl’ensemble de ces questions, je rencontrerai les Elus et les asso-ciations concernées. Encore merci.

Evelyne YonnetConseillère Générale,

Maire-Adjointe, chargée de l’Urbanisme et de l’HabitatGroupe des Elus Socialistes et Républicains :

01.48.39.52.36 ou 01.48.39.51.26 E-mail : [email protected]

● Les Verts

Quand les Verts gagnent,personne ne perd

VOUS AVEZ CHOISI, LE 28 MARS, DE FAIRE CONFIANCE À LAGAUCHE et aux Verts pour gérer la région Ile-de-France sur lessix prochaines années.

Les écologistes sont désormais une composante importantede cette majorité.

Avec leurs partenaires, ils se sont accordés sur un program-me d’action ambitieux, en mettant le DéveloppementDurable au cœur de toutes ses politiques :

Faire de l’Ile-de-France la première éco-région d’Europe.

Notre engagement : plus d’écologie, plus de social, plusde démocratie !

Certaines des mesures annoncées qui seront mises en œuvre,vont considérablement améliorer la vie de nos concitoyenscomme par exemple : la gratuité des transports pour les chô-meurs, les jeunes en insertion et les allocataires du RMA, lacarte Imagine’R pour tous les jeunes de 11 à 25 ans, la créa-tion de crèches, etc.

Les Verts d’Aubervilliers et leurs élus seront vigilants et saurontinterpeller les conseillers régionaux Verts pour faire aboutir desprojets concernant la ville d’Aubervilliers notamment en matièred’environnement et de transports : par la création d’espacesverts, la requalification du square Stalingrad, l’aménagement desberges du canal, l’amélioration des dessertes de transports encommun (RER B, métro des Quatre-Chemins, arrivée du métroligne 12) et le droit de cité du vélo dans la ville.

Au Conseil régional, au Conseil général comme dans lesmunicipalités, la présence d’élus Verts est indispensable. Plusils seront nombreux plus ils pèseront sur les politiques envi-ronnementales et énergétiques entre autres.

Faire de l’Ile-de-France la première Eco-Région d’Europe,ce n’est pas une utopie, c’est une ambition et une nécessité.

Les Verts d’Aubervilliers

● Parti radical de gauche

La cuisinière et lesmangeurs d’hommes

AINSI DONC LES ÉLECTIONS RÉGIONALES demars 2004 ont jeté le masque de ceux qui,hier encore, se gargarisaient du discourslénifiant du « modèle républicain qui nelaisserait personne sur le bord du chemin ».Ainsi donc, les hiérarques, aussi suffisantsqu’insuffisants, de la rue de Solférino

viennent de nous administrer la preuve de leur « mollétisme »d’antan, toujours enfoui et jamais abandonné. Nous savionsdepuis Guy Mollet et sa compromission dans la répression dela guerre d’Algérie que le divorce entre l’immigration et lasocial-démocratie est consommé. Mais nous ne pouvionsguère imaginer que le spectre de « Poitiers et de CharlesMartel », au tournant de ce siècle, continue à hanter l’espritdes éradicateurs qui n’ont pas hésité à « javelliser » la liste desRégionales de tout ce qui pourrait apparaître comme uneentrée par la grande porte de la République des héritiers d’« un passé qui ne passe toujours pas ».

La discrimination raciale dont a été victime Mouloud Aou-nit, tête de liste en Seine-Saint-Denis du Parti communiste,dont il faut au passage saluer le geste politique, le refus de luiaccorder la vice-présidence de la Région au mépris des accordspassés et du suffrage universel pour « délit d’opinion » doitnous amener à préparer les batailles à venir afin de prendre àtémoin les citoyens sur le mépris du Parti socialiste à l’égarddes citoyens d’origine arabe, dont l’attachement à la mémoirede leurs parents et à la justice pour le peuple palestiniens’apparente aux yeux des « néo-mollétistes » à une dérive « communautariste ».

On n’invente rien sans faire l’inventaire disait Aragon. Lesrendez-vous futurs seront un moment propice pour un vrairassemblement citoyen contre le mépris et l’arrogance.

Le Parti Radical de Gauche de la Seine-Saint-Denis

● Groupe communiste Faire mieux à gauche

Non aux expulsionsPLUSIEURS MAIRES DE SEINE-SAINT-DENIS – Bobigny, La Cour-neuve, Montreuil, Saint-Denis, Stains – ont pris des arrêtésdéclarant le territoire communal « zone hors expulsion locative »où « aucune personne ou famille ne sera expulsée pour des rai-sons économiques ou à cause des effets de l’insécurité sociale ».

Le Tribunal administratif de Cergy-Pontoise vient de sus-pendre ces arrêtés, estimant qu’ils n’étaient pas conformes à lalégalité ! Mais rien n’est réglé : ces arrêtés ne sont pas annulés. Ilsdoivent être jugés sur le fond prochainement.

Une grande partie des habitants de notre commune est tou-chée de plein fouet par la crise économique, aggravée ces der-nières années par les mesures gouvernementales. Nous comp-tons plusieurs centaines de chômeurs de longue durée et d’allo-cataires du RMI. Ces personnes sont des victimes.

Quand elles ne payent plus leur loyer, c’est parce qu’ellesn’ont plus de revenus suffisants. En plus de la précarité écono-mique, on fait peser la menace de l’expulsion qui entraîne unedéchéance sociale encore plus grande.

Les élus du groupe communiste Faire mieux à gauche souhai-tent donc que la ville d’Aubervilliers s’engage dans la démarcheinitiée par les maires de banlieue parisienne et qu’elle prenneelle aussi un arrêté pour qu’Aubervilliers devienne « zone horsexpulsion locative ».

Le groupe communiste Faire mieux à gaucheJean-Jacques Karman, Patricia Latour, Marie Karman,

Maria Fretun, Marc Ruer, Xavier Amor

● Union du nouvel Aubervilliers

Quelques TrivialitésLE BUDGET PRIMITIF 2004 EST ARRIVÉ, on nous annonce, jerésume, que tout va bien et que les impôts locaux n’augmente-ront pas. Pour ceux qui ne les règlent pas, c’est sur. Pour lesautres : Taxe d’Habitation + 2.16%, Taxe Foncière + 9.19 %Taxe Foncier non bâti + 9.44 %, Taxe Professionnelle, onattendra la surprise dans le budget de Plaine Commune.

Voila pour les Taxes Locales.Pour l’endettement de la Ville, tout va beaucoup mieux.

Cette année nous « n’emprunteront » pour combler notredéficit « que » 3 millions d’euros (à la louche) au lieu de 5 millions l’année dernière. Je signale à ceux qui n’ont pas faitl’ENA que, lorsque l’on emprunte pour rembourser un crédit,cela s’appelle faire de la « cavalerie ». Pour les initiés qui pen-sent que les chiffres ne sont ni de droite ni de gauche

Je résume : Capacité d’autofinancement 4.7 millions d’ euros, Emprunt à rembourser 9.7 millions d’euros

Après la mise en bouche sur le Budget Primitif 2004 quiappellera j’en suis sur quelques rajouts, je ne vous parlerai pasdu Budget Définitif de 2003 car nous aurons la surprise finJuin du Compte Administratif certifié par le Receveur du Tré-sor Public

Pour ce qui est certain et certifié c’est-à-dire le CompteAdministratif du Budget 2002, Le résultat n’est pas brillant.

L’encours total de la dette a augmenté et représente 1874 €par Habitant (63 524 à Aubervilliers et représente, si l’on avaitarrêté toutes les dépenses d’investissement depuis 2002 unremboursement de 25 années.

Comme il est toujours amusant de se comparer aux autres ;À Bobigny (zone rose) l’endettement est de 15 annéesÀ Drancy (zone bleue) l’endettement est de 4 annéesJe sais bien que l’on entend souvent dir : « les Politiques :

tous les mêmes » mais il n’en reste pas moins vrai que si l’on a100 et que l’on dépense 99 on n’est pas forcement heureuxmais que si l’on dépense 101 on est forcement malheureux.

Dans les prochains articles l’opposition s’efforcera de donnerquelques pistes afin d’améliorer la gestion de la ville et parconséquent l’amélioration de la vie de ses Habitants

Dr Thierry AugyUnion du Nouvel Aubervilliers

● Groupe Dib-UMP

Arrêtons SVP la confusionvolontariste !!!

LA DERNIERE LETTRE DU MAIRE est ladémonstration d’une volonté confusionnellede rebondir sur le vote sanction dont a faitl’objet notre formation politique pour se ras-surer des prochaines élections municipales. Sans rire, on vous écrit même qu’il s’agit devotre intérêt de préserver notre ville à

gauche. Cette gauche plurielle défunte se croit ressuscitée en sedonnant bonne conscience et à vouloir ignorer que l’ampleurdes suffrages qui se sont portés sur elle a surtout vocation àexprimer un mécontentement divers et varié.

En aucun cas, il s’agit d’un vote d’adhésion pour une gauchequi n’a pas de programme et dont le peu de substance propo-sée relève de la rêvasserie, eu égard à la législature passée.

Rappelons que la gauche gouvernementale socialo-commu-niste a privatisé plus d’entreprises publiques que le Gouverne-ment Balladur réuni.

Notre ville qui est sans alternance politique depuis plus desoixante ans n’avance pas un bilan qui permette de se gargari-ser sur la place publique. «Ah j’ai oublié, c’est de la faute auGouvernement».

Nos yeux sont là, pour nous rendre sans voix (paupérisation,urbanisme insalubre, crèches et écoles insuffisantes, voirie mal-propre dont les services ont été bradés à Plaine Commune pour des raisons financières, insécurité récurrente, endettement 1525 €/habitant, etc.).

Croyez-vous qu’il faille être astreint à une sensibilité poli-tique pour s’obliger à reconduire cette équipe municipale clo-pin, clopant ?

Je passe sur la mise en scène théâtrale de réconciliation aumépris des électeurs.

Le Général de Gaulle avait dit : « Les Français ont la mémoirecourte », j’ose espérer que les Albertivillariens ne le confirmepas en 2007, car il en va de notre avenir.

Quant aux élections cantonales Est, on a pu constater ladéfaite humiliante des communistes passée sous silence, lecandidat de droite muni de deux investitures, lui n’a pas pufranchir le second tour.

La question à se poser est était-il le meilleur candidat pourgagner ?

Slimane DIBPrésident du groupe Union pour un Mouvement Populaire

Cette tribune des groupes politiques du conseil municipal est placée sous l’entière responsabilité de leurs auteurs, tant au plan éditorial qu’au plan légal. Elle ne saurait donc engager celle de la rédaction.

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18 ● A U B E R M E N S U E L n°139, mai 2004C U L T U R E

Spectateurs et participants garderont en mémoire cet après-midi magique d’avril qui a clôturé la XXIe édition du Jazz en Seine-Saint-Denis. Sous la houlette du jazzman

américain, Douglas Ewart, 400 personnes ont communié dans la musique.

CONCERT ● Le festival Banlieues Bleues s’est fini en fanfare au lycée Le Corbusier

Un spectacle avec tous

Dans la cour du lycée LeCorbusier, ils sont tousréunis en cercle. Il y a là,les ados des ateliers cirque

et marionnettes du collège GabrielPéri, les enfants de la maison del’enfance Tony Lainé, les jeunes duclub Karaté pour tous mais aussi lesmusiciens amateurs de la FanfareBanlieues Bleues et une centained’autres gamins venus de Clichy-sous-Bois, de Bagnolet et de Pantin.Le spectacle commence. Le son graveet vibrant d’un Didjeridu, sorte de

très grande flûte, donne le signal.Comme un grand corps vivant, lecercle s’agite et chaque groupe y va desa partition ou de sa démonstration.Le brouhaha est énorme ! C’est unevague d’énergie qui submerge l’assis-tance. Et tout le monde d’être embar-qué pour un périple surprenant quiva durer quatre bonnes heures. Unspectacle total, mélange liturgique etanarchique des plus sympathiques.Avec dans le rôle du grand prêtre (trèsdébonnaire !), le jazzman DouglasEwart.

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ÉVÉNEMENT ● Le hip-hop d’Aubervilliers, ambassadeur de France en Australie

Vol 93 300 pour SidneyQ uatre jeunes danseurs hip-

hop et leur prof NourdineKamala représenteront laFrance au Parlement inter-

national de la jeunesse à Sidney (Aus-tralie) cet été. Une chance qui nevient pas par hasard (ils ont un talentfou et une mentalité exemplaire),mais par un jeu de réseau comme onaime chez nous. A la base, MustaphaTerki, ex-Albertivillarien devenu orga-nisateur de grands événements àMontréal, où il est en contact avec lefameux Cirque du soleil, qui cher-chait des jeunes artistes ni pros ni débutants à envoyer à Sidney. OrMustapha a été jadis l’animateur deNourdine et a suivi son parcours, quicolle bien au projet, il le branchedonc sur le coup. Nourdine revientdu Québec avec une mission deconfiance (créer une chorégraphiepour l’ouverture et la clôture du Par-lement), et 10 000 $ pour payer lesbillets d’avion.

Côté inspiration, pas de problème,c’est un monstre de créativité :« Comme un rêve » est vite née. Il saitaussi associer les talents : ses costumessont conçus et réalisés par des élèvesdu lycée d’Alembert. Et l’engagement

Depuis dix ans, il monte ce genrede projet à Chicago, Philadelphie etMinneapolis. Des happening pluri-disciplinaires où se mélangent sport etmusique. Une démarche d’ouverturespécialement destinée aux jeunespour qu’ils se rencontrent entre com-munautés, partagent et se découvrenteux-mêmes. Banlieues Bleues voulaittransposer l’expérience en France.Entre premier contact et répétitions,plusieurs mois auront été nécessairespour préparer l’événement. Et lerésultat est là…

Rencontre● REPAS LINGUISTIQUE ITALIENSamedi 15 mai en soirée aux Laboratoires d’AubervilliersL’association Auberbabel, en collabora-tion avec les Labos d’Aubervilliers, organisent un repas linguistique pourréunir les personnes qui s’intéressent àl’italien, qui l’ont appris ou dont c’est lalangue maternelle. La soirée commencevers 18 h pour les personnes voulantparticiper à la préparation du repas ousuivre un petit entraînement inguistique.> Réservations au 01.43.52.10.9141 rue Lécuyer. Participation de 5 à 10 €

Expositions● AVEC LE CAPAFrancis BaconDimanche 16 mai, 11 h, musée MaillolInscription au Centre d’arts plastiquesCamille Claudel. Participation : 15 €> CAPA27 bis rue Lopez et Jules Martin.Tél. : 01.48.34.41.66

● A L’ANGIMarie-Hélène Collinet-Baillon,jusqu’au 28 mai. GravuresDu lundi au vendredi de 10 h à 19 h, le samedi de 14 h à 17 h. Entrée libre> ANGI9 rue de la Maladrerie.Tél. : 01.48.34.85.07

Musique● CONCERTS AVEC LE CNR☛Fête des jazzLundi 24 mai à 20 h 30, espace RenaudieConcert du département Jazz du CNR.☛ Chœurs à cœurMardi 25, jeudi 27, vendredi 28, 20 h, espace RenaudieConcert des classes Cham de 3e, 4e, 5e

du collège Gabriel Péri et des CE2, CM1,CM2 de l’école élémentaire J. Curie.Entrée libre> Espace Renaudie30 rue Lopez et Jules Martin.Tél. : 01.48.11.04.60 et 01.43.11.31.10

Spectacles● OPÉRA CHINOISL’ensemble Lin, vendredi 21 mai, 20 h 30, espace RenaudieDans cette œuvre, la musique et l’utilisa-tion d’instruments traditionnels dialo-guent avec la danse contemporaine, laprojection vidéo et la captation sonore.Entrée : 3 €> 30 rue Lopez et Jules Martin.Tél. : 01.48.39.52.46

● THÉATRE CONTEMPORAINLes 26, 27 et 28 mai à 20 h 30Aux Laboratoires d’AubervilliersArtiste performer, Alberto Sorbelli s’estfait connaître par son talent à remettre encause les formes conventionnelles del’art. Invité des Labos, cette fois ils’attaque au théâtre. Son idée : mettre enscène un entracte ! Avec Tragedia conintervallo, Sorbelli fait jouer la salle elle-même. Avec des comédiens parmi lesspectateurs et des spectateurs quideviennent des acteurs.Tarif unique : 5 €Réservations obligatoires au 01.53.56.15.90> 41, rue Lécuyer.

Soirées cabaret● A L’AMAZIRL’Amazir, cabaret restaurant, accueille lepublic dans un décor arabo-andalou. Aucours de ces soirées cabaret-cirque, lesspectateurs auront la possibilité de dînerou de partager un verre.☛ Concerts avec La Familia> Jeudi 13 mai☛ Cabaret napolitain Cirque et dérision> Vendredi 14 mai☛ Soirée découverte Petites formesde cirque et tentatives> Samedi 15 maiEntrée : 10 € Dîner à prix sympa.> Académie FratelliniRue des Cheminots, quartier LandyFrance, Saint-Denis La PlaineRéservations indispensables au 01.49.46.00.00

Après cette première démonstra-tion de force, le cercle s’est dispersé.Préau, gymnase, réfectoire, lesgroupes se répartissent dans le lycée etjouent, chacun dans leur coin, pourque le public, qui va de lieu en lieu,goûte aux talents des uns et desautres. Avec ses copains de l’ateliercirque, Dviji, 18 ans, fait unedémonstration de jonglages et d’acro-baties. A quelques mètres de là, lesjeunes de Karaté pour tous enchaî-nent les kata sous l’œil approbateurde leur professeur Jean-Louis Bertin.Un étage plus bas, dans le réfectoire,c’est la chorale des collégiens de Clichy-sous-Bois qui tapent le bœuf àcoups de gospels inspirés. Du rab, durab !

Un esprit de partage porté pardes jazzmen noirs américainsDans tous les couloirs, résonnent

voix et instruments de musique. « C’est super », s’époumone Moussa,10 ans, un des gamins de Tony Lainé.« Quelle pêche ! s’exclame le maireadjoint à la Culture, Lucien Marest.Quand on voit ça, on se dit que latélé n’a pas tout tué. Les jeunes onttoujours cette générosité enfouie eneux. Douglas Ewart, et cette généra-tion de jazzmen noirs américains, ontmené bien des combats. Vouloir révé-ler aux gamins l’étincelle qu’ils abri-tent est l’un des plus beaux. »

Bientôt, le cercle est reformé et joueà l’unisson. A leur tour, les spectateurssont invités à participer. La journée seconclura, évidemment, par un pot del’amitié. Duquel il sera bien difficilede s’arracher… « Thank you everybo-dy for the feeling ! »

Frédéric Medeiros

A l’affiche

La fanfare de Banlieues Bleues mais aussi des enfants et des adolescents de tout le département ont participé à la fête.

de ses danseurs, Christelle, Baha-Eddine, Christophe et Ibrahim, nefait pas défaut. « Pour moi, c’est laplus grande opportunité qui puissetomber. Depuis un mois, on se voittous les jours pour répéter », indiqueChristelle, salariée la journée. Ibrahimévoque « la concrétisation d’un rêve :montrer ce que je sais faire, c’est monbut, alors de façon internationale…Et on représente la France. C’est pas

la Coupe du monde, mais je suis fierquand même ! » Pour Baha-Eddine,« c’est une chance. On va être entrejeunes de différents pays mais dumême milieu social. On va se faireentendre, être plus forts en s’infor-mant sur ce que chacun fait. Pourmoi, Sydney va être une découvertetotale. J’y vais pour apprendre,m’ouvrir l’esprit… et des portes ». Ilvise le professionnalisme, comme les

autres. « Ça va faire un bête de trucdans ton CV. Quand tu diras que t’yétais, ça comptera », prédit Christelle,regrettant que « pour l’instant, on nenous prend pas assez au sérieux ».

Car côté logistique, malgré milledémarches de Nourdine, c’est plutôt « Comme un cauchemar » : le serviceculturel de la mairie leur a bien prêtéla salle Renaudie un temps, puis plusrien, et le mois dernier, nos futursambassadeurs en étaient à répéter lesoir sur un quai de la gare de Lyon,entre les passages d’équipes d’entre-tien… Une autre solution a été trou-vée depuis, mais il reste le finance-ment du séjour sur place (« Pourmanger durant un mois, c’est tout »)encore inexistant, faute de soutien.De quoi être en colère. Cela fera par-tie des témoignages qu’ils livrerontdevant le Parlement : la misère danslaquelle est confinée la culture hip-hop. « On parlera aussi de la drogue,du racisme, des exclusions, de ladouble peine », liste Nourdine, qui aaussi convié un ami à filmer (à sesfrais) l’aventure en Australie. En vuenotamment de nous en rendre comp-te à l’automne. Si ce n’est à Renaudie,ce sera Gare de Lyon. Alexis Gau

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A U B E R M E N S U E L n° 139, mai 2004 ● 19C U L T U R E

THÉÂTRE ● Au TCA : Voyage d’Hiver et la dernière reprise de Chère Eléna Serguéiévna

L’âme mise à nu et à vifA l’affiche, du 14 maiau 12 juin, Le Voyage d’Hiveravec Ilka Schönbein, une comédiennesurprenante à la foismime, danseuse et marionnettiste.Elle revisite ce classique duromantisme allemand.

Sur la scène, un corps se tord.Vêtu de haillons, avec unmasque pour remplacer levisage. Une voix s’élève, unaccordéon égrène ses notes.

C’est un voyage qui commence. Uneplongée dans les tourments de l’âme.Celle d’une jeune femme. « Au prin-temps de sa vie, elle porte l’hiver enelle. Car son amour a été trahi. »Voilà pour l’introduction en versd’une des œuvres les plus populairesdu romantisme allemand. Bien plusnoir que son homologue français, lemouvement a été, outre-Rhin, lagrande révolution culturelle du XIXe

siècle. Plaçant l’individu au cœur deson questionnement. Explorant sasingularité et sa solitude. Ouvrant desperspectives à la philosophie finissan-te et à la psychanalyse naissante. Exal-tation du sentiment amoureux, pro-jection sur l’autre d’un idéal, incom-municabilité, fascination et détesta-tion de la mort, autant de thèmesrécurrents chez les romantiques quel’on retrouve dans Le Voyage d’Hiver,une œuvre musicale majeure de Franz

D.R

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Dac

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Schubert mise en texte par le poèteWilhelm Müller.

A sa manière, très particulière, lacomédienne Ilka Schönbein (accom-pagnée d’un chanteur, d’un musicien,d’une conteuse et de deux autresacteurs) revisite ce monument. Encassant la pierre pour aller directe-ment à la chair. Une démonstration

qui, parce qu’elle est d’une sensibilitétotale, ne laisse, justement, aucuneplace à la sensiblerie. Chez elle, lesangoisses de l’âme s’expriment par lecorps. Danse, masques, marionnettes,souvent seule en scène, elle occupepourtant tout l’espace. Avec desimages qui frappent. « Mon corps etcelui de mes figures sont le miroir de

cette âme malade. On dit quel’amour tourne la tête : et si la tête demon héroïne était réellement retour-née ? On dit que l’amour brise lecœur : et si cette brisure s’ouvrait surun flot de sang ? On dit que la dou-leur paralyse, que la souffrance séparel’âme du corps… Je demande à monpersonnage de le rendre visible », dit-elle pour expliquer son travail.

Autre moment fort : les 13 dernières représentations de Chère Eléna SerguéiévnaLe résultat : des scènes fortes, d’un

tragique qui laisse de la place à unhumour singulier. Quelque chose denovateur, pas vu ailleurs. Sombre évi-demment, comme un gouffre oùs’abîment les certitudes d’une vie.Puissant surtout, comme un alcoolfort qui brûle et stimule à la fois.

La sensation est la même avecChère Eléna Serguéiévna. Jusqu’au 19 mai, la pièce conclura sa tournéenationale par treize représentationsexceptionnelles à Aubervilliers, là oùelle a été créée, il y a deux ans. Saluéepar la presse, succès public, l’histoirede l’auteur russe Ludmilla Razou-movskaïa raconte la confrontationentre Eléna, professeur emplie d’idéeshumanistes mais aveugle aux dérivesde la société soviétique, et quatre deses élèves, incarnation d’une barbariemoderne qui juge les vieilles valeurs àl’aune de ce qu’elles ont produit ets’octroie le droit en retour de toutpiétiner. Du théâtre décapant !

Frédéric Medeiros

Défilé dans une ambiance de carnaval sur des rythmes de samba de laBateria aquarella.

Démonstration impressionnante decapoeira par le groupe Abada Paris.

● VOYAGE D’HIVERDu 14 mai au 12 juinChère Eléna SerguéiévnaJusqu’au 19 maiTarif : 9 € pour les Albertivillariens.Renseignement et réservation :01.48.33.16.16Théâtre de la Commune 2, rue Edouard Poisson.

● ETHNOART77 rue des Cités. Tél. : 01.41.57.04.63www.ethnoart.org☛ Prochaine rencontreDimanche 23 mai de 15 h à 23 h Thème : l’OccitanieEspace Renaudie27 rue Lopez et Jules Martin.

L’actualitédu théâtre

● LES DÎNERS DU THÉÂTREUne autre façon d’aller au théâtre.Autour d’un bon plat, le bar du TCA se transforme en salle de spectacle.> Jeudi 13 mai à 19 h 30Au menu : entrées apéritives, poisson au safran sur choucroute, dessert.En compagnie de Anne-Lise Sabouret etMadeleine Mainier pour BerlinoiseriesBar : un répertoire de chansons desannées folles. Suivi d’une lecture deCelui-là, un texte de Jacques Grusson.> Jeudi 27 mai à 19 h 30Au menu : entrées apéritives, tagined’agneau aux poires et pruneaux, dessert.En compagnie de Nathalie Akoun,auteur et interprète d’Une Histoire de Clefs, le récit d’une mère condamnéeà de la prison pour carence éducative. Suivi d’un concert d’Atlantique OldtimeBande, avec banjo, contrebasse, guitareet violons.Tarif plein : 20 €. Tarif réduit : 15 €.Repas inclus, boissons non comprises. Nombre de places limité. > Réservation indispensableau 01.48.33.16.16

● CARTE BLANCHELa Pâmoison présente Le treizièmeapôtre, pièce inspirée du poème deVladimir Maïakosvski Le Nuage en pantalon.Vendredi 21 mai, à 22 h 30 (à l’issue de la représentation de Voyage d’Hiver)Bar du Théâtre de la Commune.Entrée libre

● EXPOSITIONDix années avec Ilka, 1994-2004Du 5 mai jusqu’au 12 juinEntrée libre

> Théâtre de la Commune2 rue Edouard Poisson.Tél. : 01.48.33.16.16

RENCONTRE ● Quatrième initiative d’Ethnoart

A la découverte du Brésil : carnaval d’initiatives

Des gens aux fenêtres ousur les terrasses quiapplaudissent, sortentleurs appareils photos ou

leur caméscope, que se passe-t-il doncen ce début de dimanche après-midiensoleillé ? Dans les rues et les cour-sives de la Maladrerie et de la CitéEmile Dubois, une cinquantained’enfants et d’adultes suivent en sou-riant le défilé de l’école de sambaAquarella. Les jeunes danseusesvibrent sur les rythmes endiablés de labateria et entraînent les badauds àentrer aussi dans la danse. C’estCopacabana à la Maladrerie pour

bien démarrer cette longue après-midi consacrée au Brésil.

Après l’Inde du Sud, Madagascar,l’association Ethnoart a invité lepublic à découvrir ce géant de l’Amé-rique latine. La démarche est toujoursla même, découvrir un pays, une culture sous toutes ses formes.Présenter le Brésil n’est pas si simple.

De ce pays, chacun a ses représenta-tions : le football, la samba, le carna-val, les plages, le soleil…

Mais il faut évoquer les Brésils etses influences multiples, européennes,indiennes, africaines… Ethnoart invi-te donc le spectateur à combattre lesclichés, les idées reçues. Elle proposeaux curieux un véritable kaléidoscope

par l’intermédiaire de la musique, dela peinture, du cinéma, des débats,des approches diverses, sociologiques,ethnologiques, philosophiques. Ellefournit un véritable travail d’éduca-tion populaire toujours attractif. Lerythme de cette évocation est rapide,sans temps mort. Après un film sur lavie des enfants des favelas à Rio, unguitariste, Alberto Gabeira, invite lepublic de Renaudie à la nostalgie àtravers les rythmes de Bossa Nova.Ensuite, une remarquable démonstra-tion de capoeira par le groupe AbadaParis a ébloui les spectateurs. A mi-chemin entre la danse et le sport decombat, la capoeira est symboliquedu Brésil africain. Habillés de blanc,au son des chants venus d’Afrique etde trois instruments de musique, lesdanseurs lutteurs rivalisent de vivaci-té, deux par deux, au milieu du cercledes participants. Un ballet martial !

L’évocation continue avec uneapproche plus politique, les 20 ans dedictature militaire, l’arrivée au pou-voir du président Lula, défenseur despaysans sans terre, et aussi le travaildes femmes.

Retour à la musique, compagnequotidienne des Brésiliens, avec

l’intervention de Fernando Lewis do Mattos, musicologue, puis initia-tion à la samba et au forro et décou-verte des rythmes du Nordeste avec le « Funky Troubadour » CelinhoBarros.

Dans les mezzanines du centreRenaudie, le public a pu aussi dégus-ter les spécialités culinaires brési-liennes et découvrir les xylogravuresde José Borges et une exposition dupeintre Saulo Portela ainsi qu’unesélection de livres proposés par lesbibliothécaires.

Les animateurs d’Ethnoart repro-poseront dans quelques mois unenouvelle rencontre sur cet immensepays.

Marie-Christine Fontaine

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● Loisirs sportifs avec Printemps Tonus et Aubervacances

Vacances toniquesPour les jeunes adeptes de

vacances sportives, deux for-mules ont été proposées pen-

dant les vacances scolaires. Mise enplace spécifiquement pour les vacan-ces, Printemps Tonus accueillait lesjeunes de 10 à moins de 18 ans, surdes activités à la carte, certaines gra-tuites d’autres payantes. Rafting, golfou bowling, activités de plein air oudans les installations, un choix impor-tant leur a été offert du 13 au 23 avril.

Pour la tranche d’âge 6-13 ans, lecentre de loisirs sportif Louis Jouvet –qui fonctionne toute l’année – avaitmis les bouchées doubles pour satisfai-re aussi bien son public habituel queles nouveaux venus. Dans le cadre ducentre, un mini-séjour a permis à 16 enfants de faire une escapade dansla propriété de la ville à Saint-Hilaire-de-Riez, en Vendée. Là-bas, poney,VTT et char à voile ont largementoccupé cette semaine au grand air.

Pour les enfants restés à Aubervil-liers, un planning alléchant et varié,avec du karting, du tennis ou del’équitation, etc. n’a guère laissé deplace à l’oisiveté. Au total, ces deuxstructures ont permis d’accueillir prèsde 250 jeunes de la ville qui ont su

mettre à profit ces vacances sportives.Pour les prochains congés d’été, Prin-temps Tonus fera place à Eté Tonus,tandis que le centre de loisirs sportifcontinuera d’accueillir les 6-13 ansavec un programme adapté. M. D.

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JUDO ● Stage de perfectionnement, démonstrations et compétitions

Le noble art nippon à l’honneur

La section judo-jujitsu* duCMA a invité 32 clubs pourl’occasion, au lieu d’unevingtaine habituellement.

Pour autant, l’entrée reste gratuite,question de principe : « L’argentdénature les valeurs sportives. Onpréfère ne pas faire de bénéfices maisque les familles modestes puissentvenir », insiste Christian Plombas,professeur et directeur technique de lasection, faisant confiance à la buvetteet aux bons de soutien pour amortirles frais.

Les compétitions auront lieu ledimanche, mais l’événement com-mencera dès la veille de 19 h à 21 h,avec un stage gratuit (ouvert aux plusde 14 ans, ceinture orange mini-mum) de l’université des arts mar-tiaux sous la direction de quatremaîtres (du 5e au 8e dan). Perfection-nement assuré !

Le lendemain, les centaines de judo-kas attendus (dont 250 d’Aubervil-liers) disputeront plusieurs compéti-tions suivant leurs âges et niveaux.

Dès 9 h, les poussins (9-10 ans, filleset garçons, ceinture jaune minimum)répartis en 4 catégories de poids serontjugés sur le cérémonial, l’attitude, lecontrôle du partenaire, la diversité destechniques exécutées. A 11 h, ce seraau tour des jeunes masculins (11-

Le Boxing Beat d’Aubervilliers vientencore de se faire remarquer sur lesrings de France. Dimanche 18 avril, àAbbeville dans la Somme, au terme dedeux jours de championnats, WahelBelhadj, 15 ans, catégorie mi-lourds (80 kg) a remporté son deuxième titrede champion de France cadet. Son coéquipier, Imed Mansri, a étémoins heureux mais revient tout demême avec un titre de vice championde France cadet chez les coqs (54 kg),l’année dernière Imed avait remporté le titre dans la catégorie des 51 kg. Leurs belles boxes ainsi que leurs performances leur ont valu d’être repérés par les entraîneurs et

sélectionneurs nationaux. Imed etWahel vont donc intégrer l’équipe deFrance où ils rejoindront deux autreslicenciés du Boxing Beat : JohnM’Bumba et Karima Oukala, une juniorsurclassée en senior. Tous cesboxeurs seront visibles lors du prochain gala organisé par la municipalité et le Boxing Beat, le 4 juinprochain, au gymnase Guy Moquet.Deux combats professionnels, desmatchs amateurs et un combat fémininsont inscrits au programme de cettesoirée prometteuse.

● RENSEIGNEMENTSau 01.43.52.67.45

Deux maîtres locaux dans une bellesamouraï attitude : ChristianPlombas et Claude Jacquart.

● HANDBALL

Un pied en DIIToujours bon pied bon œil, les handbal-leuses du CMA sont aux portes de laDivision II. Après avoir vaincu les fillesde Bordes à domicile, les Albertivilla-riennes viennent de perdre deux précieux petits points ce qui les place maintenant en seconde position duchampionnat, juste derrière Bordes. Si cette deuxième place se confirmait,les joueuses du CMA se verraientcontraintes de disputer des matchs debarrage pour une éventuelle accessionen DII. Rien n’étant joué, tous lesespoirs restent permis !

● MUSCULATION

Finale en vueDepuis notre dernier article sur la sec-tion musculation du CMA, les musclesont continué de travailler et les effortsont payé. Pour la première fois de sonhistoire, la section présentait quatreconcurrents à un concours de body building. La bonne surprise est venuedes quatre concurrents. Mis à partHakim, un habitué des compétitions, sestrois collègues de club étaient totalementnéophytes. Eh bien, ils viennent tousd’accéder à la finale nationale qui sedéroulera le 8 mai prochain à Chambéry.Pourtant il n’est pas certain que Franz,David et Taylor emboîtent le pas à Hakim,qui a fini 1er à chaque étape. Satisfaitsd’être parvenus aussi loin, ses trois compères devraient déclarer forfait pourla finale pour des raisons familiales etd’emploi du temps. N’empêche, pour unepremière participation, se hisser en finaleest déjà un exploit. Bravo à Franz, Tayloret David et bonne chance à Hakim !

Vite dit

Un trophée auniveau relevé

Le clou de ce dimanche serasans conteste le tournoiréservé aux masculins cein-

tures noires, intitulé TrophéeMichigami, en mémoire d’un desplus grands maîtres que l’histoiredu judo ait connu, décédé en 2002après avoir vécu et enseigné trèslongtemps en France. Ses obsèquesont fait l’objet de funérailles natio-nales au Japon, auxquelles a parti-cipé Christian Plombas et pourcause : « Je suis son élève depuis1966, il est pour moi comme unpère de substitution », confie-t-il,résolument incapable de parler delui à l’imparfait.

Les judokas engagés serontrépartis en deux catégories de poids(+ ou - de 75 kg). Après les finales,les 4 premiers de chaque groupedisputeront un tournoi « open »(sans limite de poids), qui s’annon-ce d’ores et déjà très relevé.

● SECTION CMA JUDO-JUJITSUGymnase Manouchian41 rue Lécuyer.Tél. : 01.48.33.52.75

● BOXING BEAT

Encore des champions !

Dimanche 16 mai 2004de 9 h à 19 h

Groupe Manouchian41 rue Lécuyer.

12 ans, 13-14 ans et 15-16 ans) dejouter pour l’honneur de leurs clubsrespectifs. Puis, à 14 h, les fémininesentreront dans la danse, réparties en 3 groupes d’âge subdivisés en 4 caté-gories de poids.

Enfin, à 16 h, les ceintures noires se

disputeront le trophée Michigami(voir ci-dessous) au niveau relevé.

Et puis il y aura surtout cetteambiance si familiale de la section,qui fait du judo plus qu’une pratiquesportive, une véritable philosophie,un travail sur soi-même qui siedautant aux timides qu’aux turbu-lent(e)s, qui fait aimer l’autre. Unebelle école de la vie en société.

Alexis Gau*En partenariat avec la Ville, le Conseil général93, l’université des arts martiaux et le cerclepédagogique du judo traditionnel.

● SERVICE DES SPORTSTél. : 01.43.52.22.42● CENTRE DE LOISIRS SPORTIFSTél. : 01.48.33.78.21

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OLYMPISME ● Un groupe de jeunes sportifs aux JO d’Athènes

« On s’y prépare ! »

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Cinq garçons et deux filles,tous sportifs licenciés dans unclub de la ville, ont été coop-

tés pour participer à un séjour cultu-rel et sportif pendant les jeux Olym-piques d’Athènes. Sabrina, Bandiou-gou, Nicolas, Niakaline, Yannick,Chloé et Samuel feront ainsi partiede la délégation de 200 jeunes du 93,invités par la Direction départemen-tale de la Jeunesse et des Sports et leComité départemental olympique etsportif à assister aux prochains JO.

Le 23 avril dernier, le grouped’Aubervilliers s’est vu confier la mis-sion d’encadrer d’autres jeunes aucours d’une journée sportive organi-sée par l’Omja, les services des sportset de l’hygiène et les associationsAccro Ludo et Les petits débrouil-lards. Cette action, qui a rassembléprès de 300 jeunes, leur a permis des’initier à une dizaine d’activités allantde la boxe anglaise au golf. Les jeunesde Terre d’Olympie ont assumé leurmission sans faillir et avec le sourire. « On les a choisis parce qu’ils recen-sent les critères et les valeurs du sport,explique Michel Button, entraîneurde la section athlétisme du CMAubervilliers, Niakaline, notre sprin-

Pieds marins ou pas, les collégiens de Rosa Luxemburg ont dû apprendre les rudiments de la pratique de la voile.Avant d’embarquer en Bretagne, ils ont acquis une petite expérience avec le centre UCPA de Vaires-sur-Marne.

teuse par exemple, est sérieuse, appli-quée, dévouée et sage… On peut luifaire confiance ».

Ces qualités sont aussi à mettre àl’actif des six autres jeunes retenus.Désignés par leur club respectif, leCMA, Boxing Beat et l’ASJA, lesjeunes seront encadrés et accompa-

gnés à Athènes par Salim Belmes-saoud, entraîneur de handball auCMA. Soutenus par l’Omja qui coor-donne l’ensemble des actions sur laville, nos sept ambassadeurs se réunis-sent régulièrement au siège de l’asso-ciation pour préparer leur séjour enGrèce. M. D.

VOILE ● Le collège Rosa Luxemburg va participer à un rallye régate

Aubervilliers va disputer le Trophée des Bahuts

Ils vont découvrir lesjoies de la navigationle temps d’un week-end. Des collégiensde Rosa Luxemburget quatre professeursse sont embarquésdans le Trophée des Bahuts qui se disputera les 15 et 16 mai au Port de Crouesty en Bretagne.

Il y en a une qui tire, l’autre quiguide. » Penchées sur leur cata-maran, Aurélie, Stéphanie etRani s’exécutent. Un peu plus

loin, leurs professeurs d’éducationphysique et sportive, Mlle Desjacqueset M. Duployer, s’activent sur uneautre embarcation. Autour d’eux,d’autres collégiens de Rosa Luxem-burg s’affairent sur la rive du vasteplan d’eau de la base nautique deVaires-sur-Marne. Dans moins dedeux semaines, ces jeunes licenciés del’Union nationale des sports scolairesembarqueront pour un rallye régate,le 12e Trophée des Bahuts.

Cet événement, organisé par l’asso-ciation Promo Voile 93, accueillera200 adolescents, répartis sur une flot-te de 32 bateaux. « D’habitude, les

filles font de la danse, les garçons dufoot et de la boxe, explique Mlle Des-jacques, le Trophée des Bahuts c’estl’occasion de découvrir la voile, unsport difficile à pratiquer en régionparisienne. »

Justement, c’est là le défi lancé parPromo Voile 93, dont Jacques Mai-reaux est l’un des fondateurs : « Cen’est pas parce qu’on n’a pas la merqu’on ne peut pas faire du bateau !Notre association est née du regrou-pement de plusieurs clubs de voile,

dont celui de Rosny-sous-Bois, et dusoutien inconditionnel du présidentdu Conseil général de l’époque,Georges Valbon. » Depuis, grâce à ceconventionnement, Promo Voile 93 acontinué sur sa lancée et en est à la12e édition du Trophée des Bahuts.

Parmi les 18 collégiens retenuspour y participer, la plupart sont desélèves de 6e et de 4e, une petite mino-rité est issue de la classe relais. Enfin,deux autres enseignants ont acceptéd’accompagner l’aventure, Mme Lar-

● BOXE ANGLAISE

Hommage à Julien Clouin Le Boxing Beat d’Aubervilliers organiseun gala de boxe anglaise le 4 juin prochain. Cette soirée réunira professionnels et amateurs sur un mêmering. Ce Trophée Boxing Beat sera dédiéà la mémoire de Julien Clouin, boxeur et entraîneur du premier club de boxe de la ville, le CMA, pendant de longuesannées, notamment de Saïd Bennajem,l’actuel entraîneur de Boxing Beat.Ensemble, ils avaient remporté de nombreuses victoires dont un titre de champion de France amateur. > Trophée Boxing Beat Vendredi 4 juin à partir de 20 h Gymnase Guy Moquet rue Edouard Poisson.Entrée : 5 €Renseignements : 01.48.34.69.36

● DANSESStages de salsa et rockAprès le succès fou du dernier stage de danse orientale qui a attiré 40 danseuses, Indans’cité reconduit deuxstages, l’un de rock, l’autre de salsa. > Le samedi 15 mai, place au rock Deux niveaux sont proposés : de 14 h à 15 h 30, débutants, de 15 h 30 à 17 h, moyens. > Le dimanche 16 mai, la salsas’impose. Mêmes heures pour lesmêmes niveaux. La participation demandée pour chacundes deux stages est de 8 € par séance.Ces stages sont ouverts à tous à partirde 16 ans. Inscriptions sur place ou par téléphone au 01.48.36.45.90.> Salles de danse (au fond de l’allée à droite, en haut de l’escalier)41 bis-43 bd Anatole France. Arrêt 150 : Crèvecœur.

Plus de 150 joueurs représentant 37 villes, deux jours de matchs ininterrompus et, à l’arrivée, une finalesimple dames gagnée par une Albertivillarienne, Aurélie Sineux,joueuse non classée de catégorie E. Le samedi 24 et le dimanche 25 avril,le complexe Manouchian a accueilli letournoi annuel de badminton du CMA.Une organisation impeccable, desbénévoles dévoués (mention spécialepour Josiane Milia qui a assuré labuvette), des services municipauxmobilisés (sports, sécurité et espacesverts) ont contribué à faire de ce tournoi une belle réussite.

Présent une bonne partie de l’après-midi du dimanche, le maire, PascalBeaudet, a été « enthousiasmé » parcette discipline spectaculaire. C’est luiqui a remis sa coupe à l’héroïne dujour, Aurélie Sineux, qui a dû disputer52 matchs avant la victoire finale. On notait également la présence deMériem Derkaoui, adjointe aux sports,et de ses collègues, la maire-adjointeet conseillère générale, Evelyne Yonnet, et Jacques Salvator, maire-adjoint à la jeunesse.

M. D.

Vite dit

Badminton

sen, professeur des écoles de la Segpa,et M. Djellidi, professeur de phy-sique. Les 15 et 16 mai prochains, cesjeunes Albertivillariens embarquerontpour deux jours complets à bord d’uncatamaran. Ils y dormiront, y mange-ront et devront répondre à des ques-tions d’ordre maritime et sur l’Euro-pe, thème retenu cette année pour cerallye régate.

Aubermensuel leur souhaite à tousbonne route et surtout bon vent !

Maria Domingues

De gauche à droite : Salim, entraîneur au CMA, Sabrina (CMA Hand), Samuel(CMA Ping Pong), Yannick (Boxing Beat), Bandiougou (Asja), Niakaline (CMAathlétisme). Absents sur la photo : Chloé et Nicolas (CMA Gym et Natation).

Bravo Aurélie !

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22 ● A U B E R M E N S U E L n° 139, mai 2004A U B E R V I L L I E R S M O D E D ’ E M P L O I

SOLIDARITÉ ● Conseiller, rassurer et soutenir les familles de malades d’Alzheimer

« Le sentiment que le mondes’écroule sur vous »

Depuis 4 ans, une association a mis en place un groupe d’information et de soutien des familles de malades Alzheimer et apparentés au centre gérontologique Constance Mazier. Rencontre.

La maladie d’Alzheimer estune maladie dégénérative ducerveau à double tranchant.Non seulement elle altère

profondément le comportement dusujet atteint mais elle déstabilise dou-loureusement son entourage. Poursoutenir et accompagner les familles,une fois par mois, France AlzheimerSeine-Saint-Denis délègue une infir-mière et une bénévole de l’associationau centre Constance Mazier.

Ce lundi 19 avril, Simone Plissier,infirmière et psychothérapeute,accueille trois familles. Trois situa-tions différentes avec un point com-mun : « Lorsqu’on a su que notreparent était malade Alzheimer, on a eu le sentiment que la terre s’écrou-lait », témoigne une jeune femme. « Ma sœur croit que ma fille est lasienne mais est très agressive avec mespetits-enfants », s’inquiète Félicia, unehabitante de Saint-Gratien. A sescôtés, Yvonne dont la mère ne veutpas quitter sa maison, ne mange plus,ne sort pas, refuse de se laver et deprendre ses médicaments se désespère« elle est en danger ! ».

Prenant la parole après chaquetémoignage, Simone Plissier tente derassurer les familles en les renseignantsur les conséquences de la maladie. « C’est le propre de cette maladie que

de faire oublier aux malades tous lesapprentissages, la notion du temps,ou pourquoi il faut manger… » Au filde l’après-midi, la difficulté de vivreavec un malade Alzheimer apparaît

dans sa dure réalité : « Les amis vousoublient… Plus personne ne vientvoir ma sœur alors qu’elle avait unevie sociale très importante… Monpère est parfois agressif quand on

n’accède pas tout de suite à sesdésirs… »

Ce groupe de soutien a été rendupossible suite à une convention signéeentre l’association Alzheimer Seine-

● ASSOCIATION ALZHEIMERSEINE-SAINT-DENIS

Centre Constance Mazier4, rue Hémet. Tél. : 01.43.01.09.66Groupe mensuel d’information et soutiendes familles : 3e lundi du mois.

Cinéma● LE STUDIO2, rue Edouard PoissonHoraires au 01.48.33.46.46

● Jusqu’au 11 maiMille et un joursDe Frédéric LaffontFrance - 2003 - 1 h 20 - DocumentaireVendredi 7 à 20 h 45, samedi 8 à 18 h 45,dimanche 9 à 17 h 30, mardi 11 à 20 h 30.

Au bout du monde, à gaucheDe Avi NesherFrance/Israël - 2003 - 1 h 53Avec Aure Atika, Jean Benguigui.Vendredi 7 à 18 h 30, samedi 8 à 16 h 30et 20 h 30, lundi 10 à 20 h 30.

● Semaine du 12 au 18 maiMonsterDe Patty JenkinsUSA - 2003 - 1 h 53 - VOAvec Christina Ricci, Charlize Theron. Mercredi 12 à 20 h 30, vendredi 14 à 18 h 30, samedi 15 à 16 h 30 et 20 h 30,mardi 18 à 20 h 30.

Mariages !De Valérie GuignabodetFrance - 2003 - 1 h 41Avec Mathilde Seigner, Jean Dujardin, Lio,Miou-Miou, Didier Bezace, Antoine Duléry.Vendredi 14 à 20 h 30, samedi 15 à 18 h 30, dimanche 16 à 17 h 30, lundi 17 à 20 h 30, mardi 18 à 18 h 30.

● Semaine du 19 au 25 maiSharaDe Naomi KawaseJapon - 2003 - 1 h 39 - VOAvec Kohei Fukunaga, Yuka HyoudoCompétition officielle Cannes 2003.Vendredi 21 à 20 h 30, samedi 22 à 16 h 30 et 20 h 30, dimanche 23 à 17 h 30, lundi 24 à 20 h 30.

Voyageurs et magiciensDe Khyentse NorbuBouthan - 2003 - 1 h 50 - VOAvec Tshewang Dendup, AP Dochu.Mercredi 19 à 20 h 30, vendredi 21 à 18 h 30, samedi 22 à 14 h 30 et 18 h 30,dimanche 23 à 15 h, mardi 25 à 20 h 30.

● Semaine du 26 mai au 1er juinDeux angesDe Mamad HaghighatFrance/Iran - 2003 - 1 h 20 - VOSemaine de la critique - Cannes 2003Avec Siavoush Lashgari, Mehran Rajabi.Mercredi 26 à 14 h 30, vendredi 28 à 20 h 30, samedi 29 à 14 h 30 et 18 h 30,dimanche 30 à 15 h. Tarif Petit Studio. A partir de 9 ans.

SéanceDe Kiyoshi KurosawaJapon - 2000 - 1 h 37 - VOAvec Yakusho Koji, Jun Fubuki.Mercredi 26 à 20 h 30, vendredi 28 à 18 h 30, samedi 29 à 16 h 30 et 20 h 30,dimanche 30 à 17 h 30, mardi 1er à 20 h 30.

● PETIT STUDIO● Jusqu’au 18 maiKiki, la petite sorcièreDe Miyazaki HayaoJapon - 1989 - 1 h 42 - version françaiseDessin animé. A partir de 7 ans.Samedi 8 à 14 h 30, dimanche 9 à 15 h,mardi 11 à 18 h 30, mercredi 12 à 14 h 30,samedi 15 à 14 h 30, dimanche 16 à 15 h.

● Semaine du 19 au 25 maiL’enfant noirDe Laurent ChevallierFrance/Guinée - 1995 - 1 h 32D’après le roman de Laye Camara.A partir de 9 ans.Avec Baba Camara, Madou Camara.Mercredi 19 à 14 h 30.

Association Seniors d’Aubervilliers

Pour vous permettre de mieux évaluer les difficultés et la fatiguedes sorties proposées, nous avonsélaboré, par pictogramme, une clas-sification des niveaux de difficulté :❉ facile❉ ❉ quelques difficultés❉ ❉ ❉ difficile

● SORTIES DU MOIS DE MAIJeudi 13 maiChâteaux forts en Puisaye ❉ ❉ ❉Visite guidée du château de Ratilly.Déjeuner puis après-midi découvertedu chantier médiéval de Guédelon.Prix : 42 €Départ : 7 h 30 de l’Assos.Renseignements à l’Assos.

Jeudi 27 maiLa vallée du Loir ❉ ❉ ❉Visite guidée de Vendôme. Déjeuner,visite guidée du site de Troo. Dégusta-tion à la Maison des vins et du terroir.Prix : 55 €Départ : 7 h 30 de l’Assos.Renseignements à l’Assos.

● SORTIES DU MOIS DE JUINJeudi 3 juinLa Thiérache à la pêche ❉ ❉Les pêcheurs se retrouveront autourdes cinq étangs du site. Les non-pêcheurs visiteront les alentours.Déjeuner commun.Prix : 41 € pour les pêcheurs, 29 €pour les non-pêcheurs.

Départ : Assos., 7 h 15 ; club Finck,7 h 30 ; club Allende, 7 h 45Renseignements à l’Assos.

Jeudi 10 juinSur les pas de George Sand ❉ ❉Visite guidée du Musée de la Vieromantique qui reconstitue l’environ-nement de G. Sand. Déjeuner puisvisite guidée de la maison de GustaveMoreau, peintre symboliste contem-porain de G. Sand.Prix : 52 €Départ : 9 h de l’Assos.Inscriptions à l’Assos. les lundi 10 et mardi 11 mai.

Jeudi 17 juinLa fête des beaux jours à Piscop ❉Le thème : En rouge et noir. Déjeuneret après-midi dansant avec orchestre.Prix : 12 €Départ : 11 h 30 place la MairieInscriptions à l’Assos. et dans lesclubs les lundi 17 et mardi 18 mai.

Jeudi 24 juinUne journée à Cabourg ❉Le déjeuner est à votre charge. Prix : 3,50 €Départ : 7 h 30 de l’Assos.Inscriptions à l’Assos. les lundi 24 et mardi 25 mai.

● ATELIERSLes inscriptions aux ateliers pour2004-2005 débuteront le mardi 1er

juin. Un tiers du droit annuel d’ins-cription sera demandé.Plaisir d’apprendre : anglais, chorale,découverte littéraire, espagnol, infor-matique, Scrabble.Plaisir de faire : théâtre, peinture etdessin, peinture sur soie. Plaisir de bouger : gym douce,d’entretien, aquatique, marche, yoga,Taï chi chuan (pour ces ateliers, aucu-ne inscription ne sera prise en comptesans certificat médical).

● VOYAGES> Arêches-BeaufortFête de la transhumanceDu 10 au 13 octobreTarif : 313 €Inscriptions dès le 5 mai.

> LouisianeDu 1er au 10 novembreTarif : 1 570 €Renseignements à l’Assos.

● LES CLUBSClub S. Allende25-27, rue des Cités.Tél. : 01.48.34.82.73Club A. Croizat166, av. Victor Hugo.Tél. : 01.48.34.89.79Club E. Finck7, allée Henri Matisse.Tél. : 01.48.34.49.38Les clubs sont ouverts du lundi au vendredi de 10 h 15 à 17 h 15.

Programme des activités de l’association 15 bis, av. de la République. Tél. : 01.48.33.48.13. e-mail : [email protected]

Ouvert au public du lundi au vendredi de 9 h à 12 h 30 et de 14 h à 17 h (fermé le premier lundi matin de chaque mois)

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Saint-Denis et la municipalité etl’hospitalité offerte par le centreConstance Mazier qui prête, une foispar mois, sa salle d’activité polyvalen-te. Une initiative d’autant pluslouable que l’insuffisance de struc-tures d’accompagnement se fait cruel-lement sentir. Ainsi, il est très difficilepour les familles d’être relayées,même pour une semaine, dans laprise en charge de leur parent malade.« Pourtant il est essentiel que vouspuissiez trouver des moments poursouffler un peu », insistait l’infirmièrede France Alzheimer.

Pour les trois familles présentes,l’importance de cette rencontre men-suelle animée par France Alzheimerest indéniable. « Il est important pournous de pouvoir rencontrer d’autresfamilles et d’échanger avec des profes-sionnels, cela soulage un peu et puison repart avec de bons conseils, desadresses… Ici, au moins, on nousécoute. »

Maria Domingues

Simone Plissier, infirmière psychothérapeute,

anime un groupe de soutien aux familles.

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A U B E R M E N S U E L n°139 mai 2004 ● 23A N N O N C E S

Quartiers● CENTRE-VILLE/VICTOR HUGOConseil de quartier> Jeudi 6 mai à 20 hBoutique de quartier25 rue du Moutier. Tél. : 01.48.34.07.39

● ROBESPIERRE-COCHENNEC-PÉRIInauguration de la salle polyvalente> Vendredi 14 mai à 18 h 3035 rue A. Dumas.Tél. : 01.49.37.16.71

● FIRMIN GÉMIER-SADI CARNOTConseil de quartier> Mardi 25 mai à 19 h 30Grande salle du Théâtre de la CommuneRue Edouard Poisson. Tél. : 01.49.37.03.94

● VALLÈS-LA FRETTEConseil de quartier> Mercredi 26 mai à 18 h 30Boutique de quartier34 rue Hémet. Tél. : 01.48.33.58.83

● LANDY-PLAINE-MARCREUX-PRESSENSÉ

Conseil de quartier> Jeudi 27 mai à 20 hEcole Doisneau7-11 rue G. Lamy. Tél. : 01.48.34.12.30

Financement● FONDS D’INITIATIVES LOCALESVous avez un projet susceptible d’êtrefinancé par le le FIL (Fonds d’initiativeslocales). Vous pouvez déposer votredemande jusqu’au vendredi 28 mai, 17 h.Un comité de gestion est prévu le lundi 7 juin pour examen des dossiers.> Service Contrat de ville7, rue Achille Domart (2e étage)Tél. : 01.48.39.50.12

Enseignement● INSCRIPTION EN MATERNELLELes parents qui souhaitent inscrire leurenfant à l’école maternelle pour la rentrée de septembre 2004 doivent seprésenter avant le 31 mai au servicemunicipal de l’enseignement.L’inscription administrative s’établit aux 2 ans révolus de l’enfant. La priorité pourla scolarisation est donnée aux enfantsnés en 1999 - 2000 - 2001.> Pièces à fournir :Livret de famille ou acte de naissance del’enfantCarnet de santé ou de vaccinations à jourJustificatif de domicile (quittance deloyer ou titre de propriété).Après l’inscription administrative, lesparents seront convoqués auprès de ladirection de l’école.> Service de l’enseignement5 rue Schaeffer. Tél. : 01.48.39.51.30Du lundi au vendredi de 8 h 30 à 17 h, le samedi de 8 h 30 à 12 h.Service fermé les samedis 22 et 29 mai.

● CERTIFICATS DE SCOLARITÉSeules les directions des écoles sontautorisées à délivrer les certificats descolarité. En aucun cas le service muni-cipal de l’enseignement ne peut fournirce document. La demande doit être faiteavant les vacances d’été auprès de ladirection de l’école.

● RESTAURATION SCOLAIREA compter du 24 mai les travaux vont commencer à l’office Robespierre-Babeuf pour permettre le fonctionne-ment en liaison froide et self dès septembre 2004. Les repas seront donclivrés par Siresco. Toutes les mesuresseront prises pour que l’accueil desenfants à la restauration ne soit pas perturbé par ces travaux.

● CENTRE DE LOISIRS MATERNELL’inscription des petits de 3 ans pasencore scolarisés pour les activités de l’été ont lieu au bureau du centre de loisirs maternel à partir du 1er juin.> Centre de loisirs maternel5 rue Schaeffer.Tél. : 01.48.39.51.18 ou 50.99

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24 ● A U B E R M E N S U E L n° 139, mai 2004A N N O N C E S

Petites annoncesRAPPEL AUX ANNONCEURSLa rédaction d’Aubermensuel attire l’attentiondes annonceurs des rubriques emplois, cours,ménage, repassage et garde sur l’obligationqui leur est faite de respecter la légalité enmatière d’emploi et en particulier l’interdic-tion d’employer ou de travailler " au noir ".Des formules existent (chèques emploi-servi-ce…) pour permettre le respect du cadrelégal. La rédaction se réserve donc la possibi-lité de refuser la publication d’une annoncedont les termes induiraient un non-respect dela loi. D’une manière générale, les annoncessont publiées sous la responsabilité de leursauteurs.

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