Cycle 2 Master - Archi

ÉCOLE NATIONALE SUPÉRIEURE D'ARCHITECTURE DE MARSEILLE

Formation initiale → Cycle 2 Master → S7-E (2017-2018)

Options

Année 4 Heures CM 0 Caractère obligatoire Code E7-Opt

Semestre 7 Heures TD 52 Compensable oui

E.C.T.S. 4 Coefficient 5 Session de rattrapage oui

Objectifs pédagogiques

-[ S7 Options ] : enseignement optionnel mutualisé avec le S9Cet enseignement est à choisir parmi 9 options proposant des enseignements associant cours et travaux dirigés, dans un volume horaire d’une demi-journée par semaine.Elles offrent un éventail de compétences relatives aux domaines de la construction, du droit, du parcours recherche, des outils numériques etc

Discipline

Enseignements de support pédagogique

Cycle 2 Master https://taiga.archi.fr/taiga/xyz/nil.php?mdl=2&wrk=fichepp&ptl=adm&etb=mrsl&au=2017&pg=cy...

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OptionsAmbiances urbaines




Enseignant : M. Velay-Dabat


Ambiances du bâtiment dans son contexte urbainA partir d'une analyse d'un espace public urbain relever les données objectives et subjectivesliées à l'environnement et proposer un projet améliorant la pratique et les usages de ce lieu.

Contenu

Approfondissement des acquis dans le domaine des ambiances architecturales et notamment :. l'ensoleillement. la lumière naturelle et artificielle. et les ambiances sonores.Ambiances urbaines (microclimat urbain et ambiances sonores)Prise en compte pour le projet de l'ensoleillement, de la lumière naturelle et de l'acoustiqueaussi bien sur les façades du projet que dans les espaces publics urbains.Développement durable urbain, qualité environnementale.Compléments de connaissances nécessaires en maîtrise des ambiances.

Mode d'évaluation

Rendu de dossier par groupe avec présentation orale et écrite pour chacune des 2 phases : analyse et projet.

Travaux requis

Prise de données et d'informationsPropositions d'aménagements

Support de cours

Polycops et supports de cours.

Discipline



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OptionsCommunication du projet




Enseignants : M. Broca, M. Dalbera


« Communication du projet »Didier DALBERAEn architecture, seul le concepteur a pleine possession du projet : il en connaît l’histoire,les raisons, les choix, les écueils évités… Mais il n’est pas le seul à devoir connaître etcomprendre le projet, d’autres personnes doivent aussi pouvoir l’évaluer, éventuellementle corriger, le financer, le réaliser… Il faut donc que le projet puisse circuler entre cesdifférents intervenants.Les particularités du projet architectural et urbain, comme la notion d’échelled’intervention ou l’unicité de l’objet, empêchent la production de prototype fonctionnelqui serait un support idéal pour transmettre le projet. D’un autre côté, les documentsgraphiques propres à l’architecte tels que les plans, coupes et élévations sont suffisantspour le concepteur mais font appel à une codification qui ne les mets pas à la portée detout le monde.La question se pose donc de connaître les différents supports, outils et techniques decommunications adaptés aux différents moments du projet et aux différents interlocuteurs.

Contenu

Cet enseignement propose de visiter les différents supports, outils, techniques etméthodes de communication du projet architectural et urbain et de les mettre en pratique.• Compréhension du processus de communication du projet :Qui communique ? Que doit-on communiquer ? Avec quel discours ? Avec quels moyens ?À qui s’adresse-t-on ? Pourquoi communiquer ?• Évaluation des moyens, supports et techniques de communication :Plans coupes élévations avec leurs échelles, perspectives techniques et axonométries,perspectives d’ambiance, maquettes, photos, photos de référence, écrit technique(descriptif ), écrit, oral, schémas et organigrammes, fichiers CAO, 3D temps réel…• Utilisation réfléchie des outils :Mise en page pour l’affichage ou le livret, images de synthèse, nouvelles technologies de


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l’information et de la communication (internet, géolocalisation…)

Dans un premier temps, l’étude des différentes phases du processus de conception mettraen évidence les acteurs du projet et permettra de cadrer les besoins de communication dechacun. Plusieurs supports feront l’objet d’exercices visant à comprendre leurs potentielset leurs limites.Dans un second temps, certains outils seront approfondis et mis en pratique sur un projetdonné. Les différents usages et approches seront comparés et évalués.

Travaux requis

Études comparées de différentes communications du projet• Compte rendu et analyses des résultats d’exercices• Proposition d’un plan de communication et réalisation d’une présentation

Discipline



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OptionsConstruire autrement




Enseignants : M. Herpin, M. Huygen


Comment continuer la ville, avec des ressources limitées dans une régénérationmaximale, pour le plus de bien-être ? Une ville diverse, biodiverse et culturellementdiverse. Le fil conducteur est l’Écopolis d’Alberto Magnaghi (Le projet local, Mardaga,2003) : une ville « auto-soutenable.» formée de « villages », indissociable de sonterritoire et de sa bio-région.1. Se confronter à la matière et à son assemblage.2. Pratiquer le « bricolage » (selon Claude Lévi-Strauss) et les matériaux deréemploi.3. Concevoir et construire en groupe et de façon interdisciplinaire.

Contenu

Depuis le premier atelier d’octobre 2010, se développe à la Friche la Belle de Mai le« village de ville », construit en matériaux de réemploi lors de rencontres intensiveset interdisciplinaires (architectes, ingénieur[e]s, designeur[e]s, paysagistes, …). Leshabitacles qui y sont réalisés – à partir d’une butte initiale de déchets et d’autresobjets obsolètes glanés dans les environs – attirent végétation, faune et diversutilisateurs.

Travaux requis

Un dossier personnel d’analyse de références.- Déroulement en 10 jours consécutifs et intensifs : participation minimale de 7jours.

Bibliographie

Alberto MAGNAGHI, Le projet local, Mardaga, 2003 (Turin, 2000).- Patrick BOUCHAIN, Construire autrement – Comment faire ?, Actes Sud,L’impensé, Arles, 2006.- Maurice CULOT et Anne-Marie PIRLOT (dir.), Architectures autrement - Habiter


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le monde, AAM Éditions, Bruxelles, 2006.- Andrea OPPENHEIMER DEAN, Rural Studio – Samuel Mockbee and anArchitecture of Decency, Princeton Architectural Press, New York, 2002.- Brochures Village de ville 1 et 2, SFT, Marseille, 2011 et 2012.

Discipline



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OptionsDroit et immobilier




Enseignants : M. Bonetto, M. Bres, M. Roccaro


L’objectif du module est :o de permettre une attitude critique de l’étudiant par une réflexion sur une application pragmatique des savoir-faire pour l’architecture et leur mise en œuvre dans la réalité opérationnelle.o d’aider à comprendre la logique, les arcanes et les enjeux touchant aux droit des sols et de la propriété,o d’apprécier l’importance de l’évolution réglementaire sur le renouvellement des typologies.o d’apprendre à constituer un dossier de présentation de faisabilité architecturale d’une opération immobilière selon qu’il s’agisse d’un terrain à bâtir ou d’un terrain comportant des constructionsexistantes, à conserver ou à démolir.o l’acquisition de connaissances impératives sur le Permis de Construire, le permis d’aménager, la déclaration préalable, le Permis de Démolir…

Contenu

Il s’agira d’étudier, en petite équipe, un projet sur un terrain, dans un contexte urbain ou péri-urbain déterminé.La dimension du projet importe peu, l’objectif principal étant de permettre à chaque étudiant de suivre intégralement le lancement et le déroulement d’une opération immobilière jusqu’à la phase «DPC ».L’étude devra comporter :1- une étude de marché2- une étude de faisabilité succincte en volume3- une proposition de montage de l’opération4- le programme de l’opération5- un avant-projet sommaire (APS)6- Un avant projet définitif (APD) et dossier de demande de permis de construire)7- Un dossier de demande de Permis de Construire8- L’exposé oral de l’opération

Travaux requis

Séances pratiques:• A partir d’exemples concrets : comme un terrain à bâtir ou partiellement bâti, il s’agit de mettre en situation les étudiants en petite équipe, qui à la lecture des différents documents remis (règlementdu PLU, acte de propriété, plan de bornage de géomètre, PPR, PEB, etc.) auront à :- déterminer les potentialités à bâtir de ce terrain,- proposer une technique de division parcellaire, ou


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- proposer la procédure de demande d’autorisation à suivre (Permis de construire, Permis de construire valant division parcellaire, Permis d’aménager, déclaration préalable).Le terrain choisi peut être celui support d’un projet de module de 4 ème ou 5ème année, ce qui rend l’exercice d’autant plus intéressant. Cela permet de confronter 2 approches différentes : unethéorique et une plus pragmatique.• Remise de documents, supports de cours très opérationnels, sous forme de tableaux synoptiques sur les notions essentielles abordées.

Discipline



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OptionsFormation approfondie à la recherche




Enseignants : Mme Chuburu, Mme Girard, Mme Monnet, Mme Reimbold, Mme Rivet, Mme de Araujo


Cet enseignement serait destiné aux étudiants faisant le choix du parcours recherche et auxdoctorants qui n’auraient pas suivi de parcours recherche dans une école d’architecture.Cette démarche vise à créer une dynamique de recherche dès le master car nous constatonstous la difficulté d’animer des parcours recherche à faible effectif dans nos départementsrespectifs, et d’assurer un investissement pédagogique lourd pour quelques étudiants.Le résultat est que les étudiants de notre école sont peu nombreux à ce jour à être tentés par leparcours recherche.Le défaut d’information et plus encore un protocole et parcours d’enseignement clairementétablis y sont sans doute pour quelque chose. Du point de vue des contenus, l’objectif estd’apporter aux étudiants engagés dans le cycle de master un enseignement sur : lesfondements, conditions, attendus, questions théoriques et de méthode dans le champ de larecherche architecturale, soit un enseignement centré sur les questions épistémologiques.

Contenu

Organisation des enseignements (52 heures)L’enseignement relève des options proposées dans le deuxième cycle aux niveaux S7 et S9. Ilest semestriel et s’organise sur la base d’un cours et d’un travail dirigé.Tous les mercredis matins :- De 9H00 à 11H00, cours- De 11H00 à 13H00, TDL’unité d’enseignement est donc proposée tous les ans au premier semestre et elle est ouverteà tous les étudiants de master quel que soit leur positionnement dans le cursus.Le cours : Epistémologie de la recherche architecturale. Sont abordées : épistémologiegénérale, histoire de la recherche architecturale, problématique et acquis de différents champs(histoire, ingénierie, conception, informatique, contrôle environnemental,…)Le TD : Formulation d’un sujet de thèse.L’objectif pédagogique est double : mettre en application la notion de « construction d’uneproblématique » et confronter le travail réalisé dans le cadre du parcours recherche à un


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« horizon » ou but scientifique et un développement possible.Le suivi de cet enseignement optionnel est obligatoire pour tous les étudiants candidats auparcours recherche. Ces derniers bénéficient d’une direction unique ou d’une double direction(Séminaire du département d’inscription et Formation approfondie à la recherche).

- Jean-Lucien BonilloTrois séances qui abordent successivement ces thèmes :1- Recherche et ProjetL’abord de ce thème suppose en préalable, comme nous le rappelle Bernard Huet,l'énoncé de deux postulats qui ne sont contradictoires qu'en apparence :o l'origine historiquement déterminée (dans le corps social, la profession) de certainesdirections de recherche et, en retour, l'influence qu'elles peuvent avoir sur les projetsarchitecturaux et urbains ;o la distance irréductible qui existe entre l'activité de recherche architecturale et celle deconception d'un projet opérationnel (avec sa part de « recherche créative »). Et celamême si l'on s'accorde avec Christian Devillers lorsqu'il nous rappelle que le projetarchitectural est aussi une forme de connaissance en prise avec le réel, un « processuscognitif ».Ce que nous voulons évoquer ici en écho à Bernard Huet est la fameuse et nécessaire «rupture épistémologique » et autre « distance critique ». Mais cette distance, pourl'historiographie la plus contemporaine, ne doit pas se traduire par l'absence ou l'ignorance dusujet, de l’observateur.Il s’agit donc d’aborder les questions épistémologiques fondamentales qui se posent à larecherche architecturale, et de les illustrer en s’appuyant sur l’histoire, des années 60 à nosjours, de la création et du développement d’un milieu de la recherche architecturale en lienavec les écoles.2- Projet/ville/HistoireUn bilan des raisons, contenus et effets des travaux portant sur l’histoire de la ville et desterritoires.3- Recherche architecturale en histoire de l’architectureUn bilan des approches spécifiques à la discipline et des relations fortes avec les champsvoisins dont l’histoire de l’art.

Alexandre De La FoyeFace à la multiplication des technologies, la complexification des normes, et l’obligationcroissante d’apporter des réponses raisonnées aux enjeux environnementaux (limitation desimpacts écologiques, protection vis-à-vis des risques naturels,…), le risque pour l’architectede se faire déborder par les évènements, supplanter par de nouveaux acteurs et rejoindre leporteur d’eau dans la grande famille des métiers disparus est grand.La question de la place des sciences et techniques dans l‘exercice de l’architecture se posedonc de manière urgente, et, en amont, la question de leur positionnement dans les écolesd’architecture.Une des réponses possibles à cette question consiste en l’élaboration de « règles expertes ».Ces règles expertes peuvent être envisagées à la fois comme produits d’une recherchearchitecturale à coloration scientifique et technique, composante fondamentale des


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enseignements de construction et de maîtrise des ambiances, et arsenal de survie pourl’architecte de demain.

- Stéphane HanrotQue peut-on entendre par “la recherche par le projet“ dans la discipline architecturale ?Pour aborder cette question, je propose tout d’abord questionner le périmètre de la discipline.Pour ce faire, je caractériserai les objets architecturaux et les pratiques dont ils procèdent, puisje m’interrogerai sur le moteur de l’élaboration des connaissances propres à la discipline. Monhypothèse (formée à l’occasion de mon HDR) est que les connaissances architecturaless’élaborent selon deux modalités.La première procède de l’élaboration des doctrines. Une doctrine est comprise, ici, comme unensemble de préceptes et de règles formant un système de valeurs sur l’architecture. Dansl’absolu, une doctrine est élaborée empiriquement par un praticien au service de sa stratégiede projet. Elle lui permet de juger du beau et du laid, de répondre aux attentes socialesnouvelles, de surmonter les incertitudes programmatiques inhérentes à cette activité. Elle ledirige dans les terres incertaines de l’innovation et, dans certains cas, de la création. Le débat doctrinal est un lieu d’élaboration de connaissances auquel participent non seulement lespraticiens mais aussi les critiques d’architecture.La doctrine individuelle s’inscrit dans des courants qui se construisent et se transforment au fil de l’histoire sociale.La seconde modalité procède de l’élaboration de théories. La théorie est, ici, entenduecomme un ensemble organisé de concepts et de lois.Dans l’absolu, la théorie architecturale permettrait de rendre compte des pratiques et des objets architecturaux ainsi que de la formation des doctrines en révélant leurs traits universels et leursfondements historiques.Evidemment, une telle théorie n’existe pas à ce jour, mais des fragments théoriques ont étéélaborés au fil des siècles et en particulier au XXe avec le développement de la recherchearchitecturale.Un corpus théorique est donc en cours de développement dans la disciplinearchitecturale et chaque chercheur y contribue. Ce corpus trouve des domaines d’applicationdans des dictionnaires, des explications historiques, des modalités et outils de projet, desméthodes, des modèles, des typologies architecturales... Qui alimentent directement ouindirectement le domaine de la pratique.

Mode d'évaluation

Présence au cours obligatoire et contrôlée.Rendu d’un travail personnel correspondant à la définition d’un sujet de thèse (lanormalisation du dossier est celle définie dans le cadre réglementaire du dépôt d’unsujet de thèse dans le cadre de notre établissement ENSA M – Ecole Doctorale 355).

Discipline



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OptionsImages de synthèse en architecture et urbanisme




Enseignants : Mme Bertrand, Mme Fasse Calvet


Qu'elle soit réaliste, schématique ou symbolique l'image de synthèse est aujourd'hui un passage obligé dans la communication du projet, dans les procédures de concertation, mais aussi de plus enplus dans la phase de conception.Cette option doit permettre à chaque étudiant désirant utiliser l'informatique de façon approfondie dans les domaines de la visualisation, de la communication et de la simulation, d'acquérir lesconnaissances nécessaires à la fabrication de maquettes numériques de géométrie et physique complexes et à la maîtrise d'outils spécialisés dans le domaine de l'image de synthèse, de l'acquisition etdu traitement d'image.

Capacité d'accueil : 20 étudiants maximum.Part de contrôle continu sur les exercices donnés en compléments des TD : 20%Dossier de fin de semestre sous forme d'un dossier de présentation des TD et exercices réalisés durant le semestre et du projet réalisé dans le cadre du workshop ou du projet de S9 : 80%.Les logiciels utilisés durant cette unité d'enseignement seront : Cinéma 4D, Photoshop.

Contenu

Calendrier :Séance 1 : Introduction, concepts de base .Séance 2: Modélisation : techniques polygonales.Séance 3: Modélisation : techniques polygonales suite.Séance 4: Modélisation : spline, import à partir des logiciels de CAO.Séance 5: Textures, principes de base.Séance 6: Textures préparation sur photoshop et utilisation des techniques de plaquage.Séance 7: Caméras et lumières standards.Séance 8 : Méthodes et techniques de rendusSéance 9: Rendus : approches hybrides, exports en 3D interactif, extensions et environnements complémentaires.Séance 10 : Approche HDRSéance 11: Méthodes d'éclairement global, radiosité et dômes de lumièresSéance 12: AnimationWorkshop 2015.

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OptionsLes professionnels de la maîtrise d'oeuvre




Enseignant : M. Ameziane


L’objectif de cet enseignement est de donner à l’étudiant une vision exhaustive et structurée des acteurs de la maîtrise d’œuvre, eux-mêmes en interaction avec les autres partenaires de l’acte de bâtir :maître d’ouvrage, bureau de contrôle, coordonateur SPS, bureaux d’études TCE et spécialisés, entreprises, industriels, administrations de tutelle … Cette vision lui permettra d’orienter ses choix despécialisation, de formation et, plus tard, d’activité professionnelle.L’objectif est également de permettre à l’étudiant de choisir sa stratégie de collaboration avec ses partenaires de la maîtrise d’œuvre pour conserver le contrôle du processus et de la qualité du projet.Dans leur 5ème année et dernière d’études en architecture, l’objectif est d’aider les étudiants à se construire une stratégie de maîtrise du projet et notamment du groupement de maîtrise d’œuvre àconstituer en réponse à des consultations de maîtrise d’œuvre publique ou privée. Il s’agira pour lui de se forger une capacité à organiser et faire collaborer les différents spécialistes.

Contenu

L'enseignement aborde chacun des thèmes ci-dessous : Missions et tâches de maîtrise d’œuvre d’un projet. Les types principaux de projets nécessitant de la maîtrise d’œuvre : environnement, paysages et infrastructures, génie civil, construction de bâtiments, aménagements intérieurs. La maîtrise d’œuvre en interaction avec les autres acteurs du projet. Capacités et qualification des entités morales qui contractent des missions de maîtrise d’œuvre. L’influence des organisations professionnelles. Formation, expérience, compétences et savoirs des personnes qui assurent des tâches de maîtrise d’œuvre les différentes « familles de pensée » des spécialistes de la maîtrise d’œuvre. Les points communs, les points de divergence. Apparition de nouvelles exigences – sécurité, qualité environnementale, bâtiments « intelligents », nouveaux outils numériques – leurs conséquences sur les conditions d’exercice de la maîtrise

d’œuvre. l’émergence de nouvelles pratiques de maîtrise d’œuvre.

Ces thèmes sont abordés en combinant les formes pédagogiques : analyse de documents, rencontre-interview de professionnels, études de cas, exposés.

Mode d'évaluation

Contrôle continu individuel


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Travaux requis

Un dossier semestriel d'analyse d'un projet et de ses acteurs Une présentation synthétique de la notion de maîtrise d'œuvre selon un point de vue spécifique.

Bibliographie

1985 La maîtrise d'œuvre urbaine C.E BACHOFEN, R.J. TABOURET Institut d'architecture et d'urbanisme Strasbourg.1994 Former des maîtres d’œuvre : entretien avec Roland Schweitzer CREE n°2571997 La fonction de maîtrise d'œuvre dans la construction publique Franck MODERNE Dalloz-Sirey1999 Maîtrise d'œuvre : l'exception française en Europe.- Patrick Cossalter le moniteur n° 49102000 Organisations et compétences de la conception et de la maîtrise d'ouvrage en Europe Cahier RAMAU2001 Les professions de la maîtrise d'œuvre - Analyses stratégiques. Ministère de l'Emploi Ministère de l'Emploi2001 Interprofessionnalité et action collective dans les métiers de la conception Éditions de La Villette2001 L'architecte maître d'œuvre Michel HUET Le Moniteur2003 De la maîtrise d'œuvre en France. Constat et perspectives Jean-Paul Garcia, ingénieur général des Ponts et Chaussées,2003 La maîtrise d'œuvre - Synthèse de prospective formation-emploi. Ministère des affaires sociales, du travail et de solidarité2003 Maîtrise d'œuvre Urbaine - La Théorie Voilée Alain CHARRE Mardaga Éditions2003 Spécial M'O 2003. le moniteur AMC n°1342003 Une maîtrise d'œuvre à la recherche de nouvelles pratiques : réflexions sur les enseignements de cinq réalisations expérimentales.- Techniques et architectures2004 La maîtrise d'œuvre de bâtiment en Europe Michel trottier Bipe conseil2005 La maîtrise d'œuvre au service du cadre de vie architectes ingénieurs Moniteur des travaux publics et du bâtiment2008 Guide à l'intention des maîtres d'ouvrage publics pour la négociation des rémunérations de maîtrise d'œuvre (brochure n. 1659) - Loi MOP d Loi MOP Journaux officiels2008 Il faut garantir la prestation intellectuelle des maîtres d'œuvre dans les PPP Olivier Arene Lemoniteur.fr2008 Les grandes opérations de la maîtrise d'œuvre Hugues Bertauld Lavoisier2008 L'information professionnelle du maître d'œuvre http://www.qualiteconstruction.com2008 Maîtrise d'œuvre et Maîtrise d'ouvrage FAPROD2008 Rapport d'analyse sur le rôle de la maîtrise d'œuvre Anne Vallais www.technicites.fr2008 Une pratique éclairée pour le maître d'œuvre Claude Farnoux Ed du Moniteur n° 54452009 Maîtrise d'œuvre : les différentes étapes d'une mission Ptrick BLAY www.faireconstruire- sa-maison.com2009 Qu'est ce que la Maîtrise d'œuvre pluridisciplinaire ? Charles Desorm Concepts et Architecture

Support de cours

Documents issus de l’actualité de la construction Supports de cours en ligne via Taïga

Discipline



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OptionsMéthodes d'analyse scientifique de l'état de conservation du bâti patrimonial




Enseignants : M. Bromblet, M. Moule, M. Vallet, Mme Bagneris


La conservation et la restauration d’un édifice historique exigent la collaboration des intervenants traditionnels à l'acte de construire ; le maître d’ouvrage, les maîtres d’œuvre et les entreprises(artisans, tailleurs de pierre, charpentiers, couvreurs, etc). Pour les assister dans les diagnostics et la prise de décisions, ces acteurs font appel à des domaines de compétences aussi variées quel'histoire, l'archéologie, la micro-biologie, la chimie, l'imagerie, la géologie, la science des matériaux ou l'ingénierie des structures. La pluridisciplinarité des intervenants au projet de restauration dubâtiment impose donc de fédérer l’ensemble des données produites par chaque corps de métier et de mettre en place des méthodes et des outils communs collaboratifs d’aide à la décision pouvantservir à ces profils d’experts. La description et la compréhension de l’état de conservation d’un édifice historique dépendent de cette interopérabilité des outils qui permet la corrélation de sourcesdocumentaires (textuelles, graphiques, orales) et de données analytiques (analyses de prélèvements, caractérisations expérimentales, mesures radiométrique, thermohydrique, cartographies,simulations numériques, etc) abondantes, voire manquantes et souvent très hétérogènes. A l'image du contexte professionnel fortement pluridisciplinaire, ce cours a l’ambition de fournir aux étudiantsun ensemble d’éléments d’ordre technique concernant les méthodes contemporaines d’analyse scientifique de l’état de conservation du bâti patrimonial en les intégrant au sein d’une présentation plusgénérale de l’écosystème de la conservation et de la pratique de la restauration de monuments historiques.

Contenu

Thématiques abordées :I. Introduction à la conservation des édifices historiques - 6h Robert Jourdan - CRMH PACA et Philippe Bromblet, Jean-Marc Vallet - CICRP• Rappels historiques sur la conservation• Rappels sur la déontologie et les principes de conservation• Les enjeux actuels de la conservation• La mise en œuvre de la conservation par la maitrise d’ouvrage• Les acteurs territoriaux et éléments sur les aspects juridiques de la conservationII. Acquisition et intégration de données métriques, géométriques et radiométriques - 17h Livio De Luca, Nicolas Nony, Chiara Stefani - MAP-Gamsau (CNRS/MCC)• Méthodologies de relevé architectural• Balayage laser 3D et photogrammétrie numérique (2D, 2.5D et 3D)• Analyse géométrique des surfaces (profils caractéristiques, déformations, etc.)• Structuration d’informations hétérogènes• Elaboration de supports d’observation et d’analyse (statiques, dynamiques et interactifs)III. Analyse de l'état de conservation du Patrimoine bâti : exemple de la pierre et du décor peint - 12h Philippe Bromblet, Jean-Marc Vallet – CICRP• La connaissance des matériaux de construction et des matériaux constitutifs des décors (nature, origine) ; la connaissance de la technique picturale• Le constat d’état sur le terrain (les figures d’altération affectant les matériaux et les causes de la dégradation, cartographie d’altérations, diagnostic, les analyses sur le terrain, les prélèvements)• Présentation des matériels scientifiques utilisés pour l’étude de la conservation sur site et en laboratoire : rôle, avantages et limites


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• Les interventions de restauration : nettoyage, dessalement, consolidation, hydrofugation…• Le rôle de l’environnement dans la conservation du bâti (environnement hydrologique, pédologique et géologique, rôle de la pollution)IV. Modélisation et analyse du comportement mécanique - 17hMarine Bagnéris, Stéphane Baumeige, un conférencier invité• Morphologie structurale dans les systèmes constructifs en matériaux pierre• Méthodes de calcul et outils pour l'architecte et l'ingénieur (statique graphique, analyse limite, méthodes des éléments discrets)• Etudes de casDes TP sur des édifices seront conduits sur le terrain avec utilisation de l’instrumentation du laboratoire MAP et du CICRP.

Discipline



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OptionsOption libre




Enseignant : Mme Garcia

Discipline



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Théorie - LAB 43

Année 4 Heures CM 21 Caractère obligatoire Code S7 E1



Enseignants : M. Apack, M. Marciano, M. Moralès

Discipline

Théorie et pratique du projet architectural


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Théorie - H21




Enseignants : M. Huygen, Mme Hérat, Mme Monnet, Mme Sarano

Discipline



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Théorie- AVEC




Enseignants : M. Chancel, M. Gueneau, M. Sensini, M. Urbain


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Formation initiale → Cycle 2 Master → S7-L (2017-2018)

Anglais

Année 4 Heures CM 0 Caractère obligatoire Code

Semestre 7 Heures TD 28 Compensable non

Coefficient 1 Session de rattrapage non


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Espagnol





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Vendredi 8h00-9h30



Coefficient 1 Session de rattrapage oui


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Formation initiale → Cycle 2 Master → S7-P-AVEC (2017-2018)

S7 AVEC P1 : AVEC l'Architecture

Année 4 Heures CM 0 Caractère obligatoire Code S7 AVEC P1


E.C.T.S. 8 Coefficient 1 Session de rattrapage non

Enseignants : M. Quelderie, M. Sensini, M. Sidet, Mme Strassmann


Le studio de projet et le séminaire de S7 concrétisent les orientations théoriques du département avec l’architecture. Il s’agit d’une expérimentation qui confronte l’analyse, le démontage, laconstruction d’objets théoriques ré-exploitables et la conception du projet à partir de figures ou de dispositifs, issues de ces méthodes. Les mécanismes de conception convoquent la conception à partirde types architecturaux, et plus largement explore l’analogie. L’expérimentation n’est pas liée à une échelle particulière du projet architectural, ni à une seule pratique du métier. Les objets d’étudespeuvent tout aussi bien questionner la fabrication de la ville, du moins à l’échelle d’un quartier, que la production du logement comme matrice du tissu urbain ou d’un équipement de quartier, commeune valeur collective, comme un petit monument.

Il s’agit de projets situés ; les sites sont réels et les programmes vraisemblables. L’approche expérimentale doit faire éprouver la confrontation et les bricolages entre les dispositifs abstraits et lescontingences du programme, des pratiques, des usages. Les projets sont par essence complexes, ils nécessitent de travailler à plusieurs échelles, d’installer les édifices dans des tissus urbainscontraints, ils obligent à concevoir l’objet architectural dans un jeu dialectique avec son contexte. Il faut tout à la fois savoir dessiner des pleins et des vides, des bâtiments et des sols. Enfin, il devra yavoir aussi une approche des savoirs techniques pour que s’exprime correctement la matérialité architecturale.

Pour instruire le regard des étudiants, pour « redonner une certaine virginité » à leur regard, nous dépaysons le site de projet et l’objet d’analyse. Depuis quatre ans, nous nous intéressons àl’Andalousie et plus spécifiquement à la ville de Séville. Les singularités morphologiques comme la densité horizontale et les formes architecturales introverties autour de patios, permettent de mieuxintégrer les spécificités d’un territoire dans un projet. Le patrimoine architectural de l’Andalousie permet d’aborder les échanges culturels qui ont eu lieu entre l’Orient et l’Occident. Enfin, si nous devonsdans nos régions méditerranéennes subir une forte hausse des températures dans les cinquante ans à venir, les enseignements de l’architecture andalouse peuvent être utile.

Contenu

Le programme de cette année s’inscrit dans un cycle de recherche sur la ville de Séville et sur l’architecture andalouse classique et contemporaine. Depuis quatre ans, nous constituons unedocumentation significative sur la ville et l’architecture à Séville, avec un atlas de plan à la Nolli du centre historique, une étude sur les espaces publics, un inventaires des projets de logementscontemporains et cette année un travail sur les grands monuments de la Renaissance, Maniériste et Classicisme. Chaque année, à ce travail d’analyse est associé un travail de projet.

En 2013,nous avons travaillé sur la constitution d’un tissu urbain entre le site de l’exposition Universelle de 92 et le faubourg de Trianna. En 2014, nous avons exploré la conception d’un tissu urbainanalogue au tissu traditionnel dans un territoire d’extension, sur les rives du port. En 2015, nous avons étudié plus en détail la conception du logement sur la base d’un parcellaire redécoupé auxdimensions traditionnelles, sur un site en bordure de la ville historique. Et cette année, nous travaillerons sur la conception d’un petit équipement de quartier sur ce même terrain.

Pour cette année 2016, nous travaillerons sur un programme de groupes scolaires, maternelles et élémentaires, en s’inspirant d’un programme réel. La particularité de ce programme est de favoriserune certaine porosité entre l’équipement et la ville. Certains éléments du programme devront pouvoir à la fois fonctionner durant le temps scolaire mais aussi en dehors, pour les habitants du quartier.Ainsi, les cours, la bibliothèque, le restaurant et le gymnase pourront, en plus bien évidemment des salles du périscolaire, pouvoir fonctionner indépendamment. Le programme comprend aussi unpetit immeuble de logement pour appréhender les enjeux de superposition programmatique, comme on peut en voir dans les villes denses pour rentabiliser le foncier.


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Mode d'évaluation

Un jury composé des enseignants du département, en fin de semestre, permet d’apprécier le travail individuel des étudiants.

Travaux requis

Les attendus des rendus sont précisés dans les programmes.

Bibliographie

Les bibliographies sont jointes au programme et aux supports des cours qui accompagnent le studio de projet.

Support de cours

Le voyage d’étude est un moment important de la pédagogie. Après un premier travail préparatoire réalisé à Marseille, l’atelier se déplace pendant une semaine à dix jours à Séville pour réaliser lesrelevés des bâtiments analysés et recueillir toutes les informations nécessaires au projet. Cette pédagogie amplifie l’intérêt pour la réalité du terrain, en jouant sur une certaine forme de frustration dueà l’éloignement. A l’occasion de chaque voyage, nous tissons des liens avec les enseignants de l’école d’architecture de Séville, avec laquelle nous avons une convention Erasmus. Plus largement, noussollicitons le tissu professionnel, particulièrement intéressant, pour mieux comprendre les spécificités de la pratique.


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S7 AVEC S1 : Composition architecturale

Année 4 Heures CM 0 Caractère obligatoire Code S7 AVEC S1



Enseignants : M. Apicella, M. Gueneau, M. Maupoint de Vandeul, M. Urbain


On ne compose pas aujourd’hui comme on composait hier, ni comme on composera demain, à tel point que Jacques Lucan a pu parler de « non-composition » pour désigner les pratiques actuelles del’architecture *.Alors, peut-on composer n’importe comment ? Certainement pas ! Les étudiants des écoles d’architecture l’apprennent souvent à leurs dépends. Ils sont d’autant plus déroutés, après une sévèrecorrection, qu’on ne leur a pas transmis un corps de règles qu’il suffirait de respecter, une théorieexplicite qu’il suffirait de comprendre, pour bien composer.Alors, cette théorie existe-t-elle ? Probablement pas ! Les méthodes et les règles de composition énoncées par les architectes sont si variées, si contradictoires, si truffées d’exceptions, que des étudiantsun peu futés en doutent assez vite. Et pourtant ils composent, le plus souvent par imitation de modèles antérieurs, que les enseignants appellent des références, que leurs prédécesseurs appelaientdes tubards, que Louis Kahn appelait des formes, qu’on peut dire aussi bien des types architecturaux.Alors, faut-il s’en remettre à l’imitation ? Pas seulement ! Dans leurs pratiques réelles, les architectes transforment les types dont ils s’inspirent, ils les ajustent au gré des circonstances, ils lesrenouvellent profondément. Et c’est seulement en comprenant à quelles conditions un type produit tels et tels effets, fonctionnels et formels, qu’on peut, aussi librement que possible, le transformersans faillir.

Contenu

Les cours du séminaire montreront d’abord les pratiques réelles de la composition architecturale,ensuite le rôle des types dans ces pratiques, et enfin la légitimité de ces pratiques.

Mode d'évaluation

Mode d’évaluationJury : mémoire écrit + soutenance.

Travaux requis

Les étudiants auront à produire un mémoire sur un type architectural, incluant sa généalogie, l’analyse de ses effets, la présentation de ses variantes et de ses transformations.Travaux demandésRapport d’étude sur un type architectural :- état de l’art- analyse- perfectionnement

Bibliographie


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BibliographieFrancis D. K. Ching, Architecture: Form, Space & Order, New York,Van Nostrand Reinhold, 1975, rééd.Hoboken, John Wiley, 2007.François Blanciak, Ex situ, mille et une formes d’architecture, Parenthèses, Marseille, 2008.Jacques Lucan, Composition, non composition, Architecture et théories, xixe -


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Workshop

Année 4 Heures CM 4 Caractère obligatoire Code S7 AVEC WS



Enseignant : M. Monfort


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Formation initiale → Cycle 2 Master → S7-P-AVT (2017-2018)

S7 AVT P1 : Espace public et lieux de la mobilité

Année 4 Heures CM 0 Caractère obligatoire Code S7 AVT P1



Enseignants : M. Dussol, Mme Le Henaff


L'objectif de ce semestre est de s'interroger sur les nouvelles formes urbaines contemporaines, dans des sites déjà marqués par une urbanité importante, tant en terme d'infrastructures que deconstructions. la réflexion qui doit être mise en œuvre s'interroge sur ce qui fait l'un des fondements de la ville : l'espace public. Ce dernier est à considérer au même titre que l'habitat : un lieu del'urbanité.A l'entrée en master, ces questions doivent également être envisagées sous l'angle technique et réglementaire qui fonde leur faisabilité.

Contenu

séance de travaux dirigés en atelier.

Mode d'évaluation

contrôle continu au cours du semestre et jury collégial en fin de semestre

Discipline



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S7 AVT S1 : Territoires d'aujourd'hui : Itinéraires métropolitains

Année 4 Heures CM 0 Caractère obligatoire Code S7 AVT S1



Enseignants : M. Field, M. Lanaspeze, M. Mathieu, M. Savignat, Mme Ladjal, Mme de Muer


Séminaire : Itinéraires métropolitains / ParcourirCette année le séminaire sʼinscrit à nouveau dans la perspective de la fabrique de lʼAtlasMétropolitain dont il propose de nourrir l'onglet “Parcourir“.

Contenu

Il sʼagit lors de ce semestre de parcourir et explorer le territoire avec le désir de constituer un savoirnon académique sur la métropole Marseille Provence, un savoir tiré dʼexpériences paysagères etspatiales partagées et de recherches sur lʼexpression de leur retranscription. Dans les allers et retoursentre la carte et le terrain sʼinventeront des itinéraires de visites et de découverte de la métropole deMarseille Provence 2013. Nous proposons dʼaborder le territoire dʼune manière originale qui sʻassocieaux expériences du mouvement des chemineurs, des marcheurs du GR-2013 et celles dʼéminentsarpenteurs. Le travail consistera à identifier des portions des territoires propices aux itinérairesmétropolitains, les arpenter et retranscrire ce déplacement, les observer en questionnant le faitmétropolitain, et dans ce va-et-vient élaborer des propositions de parcours. Ces tracés seront archivésdans lʼ«Atlas Métropolitain», et trouveront leur place dans une série de cartes à destination desvisiteurs de Marseille Provence 2013.

Travaux requis

Étapes du travail :• Lecture de cartes et découverte de la métropole• Repérages sur site et définition de cadrages dʼétude• Mise au point des itinéraires et tracé cartographique• Mise en forme graphique de la retranscription des parcours

Discipline



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Workshop

Année 4 Heures CM 4 Caractère obligatoire Code S7 AVT WS





Cet atelier intensif, ouvre à la complexité du projet de territoire. Ils se déclinent à plusieurs échelles, de l'échelle géographique à celle de l'ouvrage et de l'édifice.

Nous nous intéressons à des territoires qui mettent en jeu la question de la densité et de la mobilité. Là où se confrontent la ville, les infrastructures et la nature. Là où l'histoire est à lire entre les tracesd'un passé industriel ou agricole. Là où les acteurs institutionnels sont demandeurs de la compétence de l'architecte pour penser autrement l'espace et les formes du paysage, de l'habitat, ducommerce, de l'industrie et les flux. Là où l'architecte sait reconnaître une matière à projets.

L'étudiant découvre que sa compétence peut l'engager dans un débat citoyen avec les acteurs opérant sur ce territoire.

Le WS vise aussi à l’affirmation de prises de positions urbaines, architecturales et paysagères dans un temps court et dans une situation d’émulation entre équipes.

Il veut, enfin, initier les étudiants au travail d’équipe et à l’exercice difficile qui consiste à mettre sa compétence à disposition d’un collectif.

Contenu

L’atelier intensif, ou workshop (WS), que nous organisons en semestre 7 (S7) de la formation d’architecte (en quatrième année) est une séquence pédagogique courte – de deux semaines - mais de fortedensité.En effet, le travail se fait à l’école en continu, libéré de tout autre enseignement. Il s’affirme en contrepoint des autres ateliers de projet qui sont fondés sur des exercices longs.

Le WS concerne toute la promotion de S7 répartie en une dizaine d’équipes constituées de 10 étudiants. En général, des étudiants d'une école étrangère sont invités à se mêler aux équipes. Elles sontencadrées, chacune, par un architecte professionnel, enseignant ou non, de la région marseillaise.Le rôle de l’encadrant est essentiel pour orienter et pacifier le travail collectif. Il s'appuie sur ses compétences pour aider les étudiants à s'organiser et à dégager les orientations de projet.Pour éviter un travail permanent à dix, le programme distingue la position d'ensemble prise par l'équipe de la déclinaison de projets en des lieux spécifiques par des groupes d'affinités au sein del'équipe.

Les équipes travaillent à partir de supports numériques et d’éléments de programme préparés à l’avance de sorte que l’engagement dans le projet peut être immédiat. Une visite de site, des tablesrondes et des conférences mettent les étudiants en rapport avec des experts et des acteurs du territoire abordé. Les équipes trouvent assistance auprès d'étudiants de cinquième année qui ontpréparé le programme.

Le workshop a traité quatre années sur le littoral marseillais et sur la question d'un transport public par bateaubus qui conduisait à recomposer les différents ports de la baie et à interroger leurprofondeur urbaine et le paysage littoral. Depuis 2009 le workshop s'est saisi du territoire portuaire entre Marseille et Port St Louis du Rhône et pose la double question de l'unité du Grand PortMaritime de Marseille (GPMM) et de la transversalité difficile entre mer-port-infrastructures-ville.


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Lors des présentations des travaux, le WS s’ouvre au débat public. Ce débat se prolonge par le biais d’une exposition publique, d’une publication sous forme de livret et sur le site WEB de l’ENSA-M. Aufond, c’est à une prise de position citoyenne que le WS s’intéresse, celle qui donne au projet de l’architecte le moyen d’être un penseur/acteur de la société dans laquelle il vit.

Un workshop prend en grande partie son sens par la dynamique qu’il crée entre les étudiants directement concernés mais aussi envers ceux des autres années. C’est alors l’occasion de manifester lavie de l’école en l’habitant par le débat et par le plaisir de travailler ensemble

Travaux requis

Un contrôle de présence est organisé pendant les deux semaines.Une première présentation est effectuée par les équipes en fin de première semaine. Ceci conduit à fixer les orientations de projet à finaliser la semaine suivante.Les projets sont présentés et commentés en public durant toute une journée à l’issue des deux semaines.Les équipes doivent remettre sur CD-ROM un document selon un format in-design comprenant des dessins, des perspectives, des schémas explicatifs, un texte. Ils doivent remettre deux maquettesphysiques.A la remise des documents la veille du jury, tous les membres de l'équipe doivent émarger.La soutenance est collective 20minutes de présentation et 20 minutes de débat.Les encadrants et les experts extérieurs donnent un avis lors de la présentation.Les enseignants accordent une note finale par équipe.

Selon la règle que l'on ne peut pas voter pour sa propre équipe:- Les encadrants votent un classement des projets- Le étudiants votent pour le prix des trois meilleures équipes.

Bibliographie

Constituée chaque année sur le thème abordé.

Support de cours

CD-ROM contenant toute la documentation réunie sur le site et le contexte urbain et territorial.Documentation numérique cartographique et topographique.

Disciplines

Théorie et pratique du projet architecturalEnseignements de support pédagogique


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Formation initiale → Cycle 2 Master → S7-P-FAB (2017-2018)

Transmission des formes-Mutations des usages-Monuments, mémoire et projet

Année 4 Heures CM 0 Caractère obligatoire Code S7 FAB P1



Enseignants : M. Fernandez, M. Klinger


Le studio S7-FAB P1 Matière sensible est en lien avec le séminaire S7-FAB S1 Les matériaux de l’architecture. Les notions spatiales théoriques issues de l’analyse du corpus de bâtiments du séminaire,entrent en résonance avec ce travail de projet théorique sur le vide, le plein, la matière et la lumière, matériaux premiers du projet.Le studio peut s’effectuer en 4e ou en 5e année et valide soit le S7-FAB P2, soit le S9-FAB P2.A noter : priorité est faite aux étudiants de 4e année, majoritaires.

Ce studio S7-FAB P2 s’inscrit dans une offre pédagogique récente à l’école « Patrimoine-Pré-existence-Réhabilitation : Transmission des formes – Mutation des usages ».Elle s’articule principalement autour de 3 studios :- S7-FAB P3 Réhabilitation et architecture contemporaine en centre ancien ;- S8-FAB P2 Edifices XXe siècle ;- S9-FAB P2 Monument, mémoire et projet.

Bien qu’ayant un caractère autonome, dû à sa particularité même, le studio S7/S9-FAB P3 Petit édifice reflète, voire rassemble, à lui seul, une grande partie des problématiques développées dans laFABrique du projet : conception, expérimentation de la matière et de la construction, détail, etc.

Ces 3 studios sont par ailleurs en lien avec le séminaire S7-FAB S2 L’expertise dans le patrimoine, car ils permettent l’expérimentation des notions théoriques et des outils d’expertise acquis lors duséminaire.


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Transmission des formes-Mutations des usages-L'expertise dans le patrimoine

Année 4 Heures CM 0 Caractère obligatoire Code S7 FAB S1



Enseignants : M. Klinger, M. Maupoint de Vandeul, M. Serres, Mme Desert


Séminaires S1 : Les matériaux de l’architectureLe séminaire S7-FAB S1 est en lien avec le studio S7-FAB P1 Matière sensible. Les notions spatiales théoriques issues de l’analyse des bâtiments effectuée en séminaire, entrent en résonance avec letravail de projet théorique sur le vide, le plein, la matière et la lumière, matériaux premiers de l’architecture.Le séminaire S7-FAB S1 Les matériaux de l’architecture est également en lien avec le séminaire S8-FAB S2 Définitions du rapport espace/forme dans le projet. En effet, le travail effectué en S7-FAB S1peut être poursuivi et approfondi en S8-FAB S2.

Séminaire S2 : Transmission des formes-Mutations des usages- L'expertise dans le patrimoine.Les notions théoriques et outils d’expertise acquis lors de ce séminaire trouvent leurs applications dans les 3 studios du champ « l’histoire en projet » : « Patrimoine-Pré-existence-Réhabilitation :Transmission des formes – Mutation des usages » :- S7-FAB P3 Réhabilitation et architecture contemporaine en centre ancien ;- S8-FAB P2 Edifices XXe siècle ;- S9-FAB P2 Monument, mémoire et projet.



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Workshop

Année 4 Heures CM 4 Caractère obligatoire Code S7-FAB WS





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Formation initiale → Cycle 2 Master → S7-P-H21 (2017-2018)

Projet

Année 4 Heures CM 0 Caractère obligatoire Code S7 H21 P1 P2 P3




« C’est seulement quand nous pouvons habiter que nous pouvons bâtir. »Martin Heidegger, Bâtir, habiter, penser, 1954

Si l’homme a cru à des ressources inépuisables, l’architecte d’aujourd’hui doit faire avec le solde : de l’énergie et de la matière en quantités limitées, de l’espace, du temps et un savoir limités. On peutcroire, par réaction, que les impératifs écologiques sont un juste retour des choses, un rappel à l’ordre naturel, mais il est plus fécond d’y voir une malice du monde, qui sera déjouée par la ruse del’architecte, ou du « bricoleur » dans le sensde Claude Lévi-Strauss (La Pensée sauvage, 1960).Comment réduire l’empreinte écologique de 5 ha/habitant en Europe à 1,2 ? Quels dispositifs architectoniques peut-on développer, tant au niveau des usages et des pratiques collectives, du bâtiment,de la ville et du territoire ? Comment réconcilier science et bricolage ?

Pour contribuer au débat suscité par ces interrogations, le département H21 propose d’explorer la décroissance (ou l’a-croissance) : la simplicité volontaire conduisant à plus de bien-être (individuel,collectif, écosystémique), moins de consommation et plus d’attention aux autres. À travers des références structurées de la production architecturale, il propose des méthodes et stratégies de projetfondées sur des rencontres interdisciplinaires.Les situations de projet sont centrées sur l’objet architectural – objet existant à analyser ou objet à penser, concevoir et produire – dans un contexte économique, social et culturel indissociable despréoccupations de l’architecte et de l’ensemble des acteurs opérationnelset institutionnels impliqués dans l’aménagement du territoire :- compléter ou renégocier ce qui existe ;- construire mieux avec moins, en combinant techniques traditionnelles et innovantes ;- concevoir autrement pour fabriquer le monde de demain, contraint mais biotique.

Discipline



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ProjetS7 H21 P1 : 'Le déjà là', avenir du projet architectural et urbain (architecture)




Enseignants : M. Breton, M. Franceschi, M. Kilian, M. Quelderie, M. Sievers, M. Szcrupak


Il apparaît évident que les changements, voire les bouleversements économiques, environnementaux, culturels et sociaux actuellement à l’œuvre dans nos sociétés humaines créent de profondesmodifications dans ce XXIème siècle. Ces modifications impliquent de nouvelles méthodes et de nouvelles pratiques dans le monde de l’architecture, et initient de nouvelles formes de compréhension,de réflexion, de recherche et d’expérimentation dans l’enseignement de cette discipline.La pensée architecturale n’est pas une production esthétisante d’un modèle idéologique, porté par un microcosme de spécialistes, qui seraientles seuls concernés.L’architecture et le projet architectural portent aussi un projet sociétal et environnemental qui nous concernent tous, nous, habitants dela planète Terre. Les situations, les modes de productions, de constructions, les enjeux économiques et sociaux sont aujourd’hui à ce pointcomplexes que le projet ne peut se limiter, à la formulation d’un «parti» comme synthèse et résolution « unique et merveilleuse » d’une situationà la fois pluridisciplinaire et pluri-formelle.Notre environnement, nos villes, deviennent de plus en plus insoutenables.C'est le prolongement des années « glorieuses», qui ont fabriqué la ville et l’architecture sans réelle conscience des équilibres environnementaux,dont les conséquences pèsent depuis lourdement sur nos écosystèmes et nos environnements sociaux.Ces constats, ces enjeux et les analyses portés aujourd’hui par de nombreux champs disciplinaires, obligent pour l’architecture et le projet urbainà une vraie conscience éco--responsable. Cette conscience doit prendre appui sur une reformulation des moyens, des méthodes, de la penséeet de l’enseignement.« L’existence humaine est géographique : non seulement nous avons nécessairement un lieu physique sur la planète, mais notre être se fondesur un couplage structurel d’un corps animal et d’un milieu technique et symbolique, son complément à la fois social et écologique.Ce couplage engendre la réalité des milieux humains, dont l’ensemble forme l’écoumène : le rapport onto--géographique de l’humanité avecla terre ».Raréfaction des ressources, crise économique, perte du sens du territoire, appauvrissement des relations entre les hommes... tous ces constatsnous poussent aujourd'hui à nous positionner sur ces questions là, nous, architectes dans la société que nous contribuons à transformer parnos projets, à penser une architecture soutenable, c'est à dire une architecture qui se fonde sur les 4 piliers de la soutenabilité (économique, environnemental, social et culturel).Le studio P1, s’inscrit dans la problématique générale du département H21 en se centrant sur la question de la prise en compte des élémentsexistants, du déjà là, auxquels se superposent les éléments environnementaux (encore appelés conception bioclimatique) comme matièrespremières de la conception architecturale et urbaineCes éléments sont mis en perspective avec les autres aspects du projet cités plus haut, pour considérer le projet architectural comme unerésultante complexe et multifactorielle, s'éloignant de l'écueil de gadgets 'écologiques' ou de posture générique, rapportés ou encored’éléments monofonctionnels. « La ville frugale se fixe « comme priorité d’offrir plus de satisfaction à ses habitants en consommantmoins de ressources.


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Elle voit dans les contraintes énergétiques et économiques qui se resserrent non pas sur une menace, mais l’occasion d’inventer unnouvel art de vivre plus joyeux, plus en phase avec les identités locales, moins dominé par les stéréotypes de la consommation mondialisée.Elle tend à privilégier les valeurs de simplicité, de santé et de retour au naturel » (Jean HAENTJENS, La ville frugale). « La ville est un lieu commun.C’est un objet usuel qui se présente comme une évidence familière, elle doit appartenir à tous, elle est la première action collective, c’est unlieu de partage.L’architecture devrait s’y comporter sans arrogance, admettre les différences et la banalité du voisinage pour s‘installer avec urbanité, savoirêtre civilisée et aimable, capable d’apprécier la réalité de la contempler avec indulgence». (Laurent BAUDOIN, Pour une architecture lente).

« Il est aujourd’hui possible de construire des bâtiments avec un impact très faible sur la planète.Nous en avons les moyens. Il suffit (quelle ambition !) de les mettre en œuvre grâce à des bâtiments conçus autrement, dont l’esthétiqueest encore à découvrir.Mais il faut aussi réparer nos villes, « soigner » nos lieux de vie, rétablir des équilibres. (Françoise--Hélène JOURDA, Petit manuel de la conceptiondurable).

Contenu

Le « déjà-là » comme avenir du projet architectural et urbain.Penser un projet soutenable, c'est déjà habiter le lieu, avant de penser le modifier ou le construire.Le studio propose de développer les outils de projet, à partir du “déjà--là ” pour répondre aux besoins d’aujourd’hui.Cette posture conduit à une sage renégociation de ce qui existe, afin de penser une architecture nouvelle mais utilisant comme matière de baseprivilégiée ce qui est déjà présent sur le site. Matières inertes et matière vivantes sont les ingrédients nourriciers du projet architectural et urbain.•Travailler avec le 'déjà--là', c'est intégrer la culture et le patrimoine liés à un site, c’est faire du projet une nouvelle strate signifiante, un processusde transformation d'une situation de départ pour une vraie évolution.C'est penser le projet comme une réutilisation vivante du patrimoine.

Mode d'évaluation

Évaluation continue + jury final.

Travaux requis

- Affichages intermédiaires et final avec notice de synthèse et soutenance devant jury.

Bibliographie

André CORBOZ, Le Territoire comme palimpseste et autres essais, De l’imprimeur, Paris, 2001.

Herman HERTZBERGER, Leçons d’architecture, Infolio, 2010 (1991).

Christian BORBERG-SCHULZ, L’Art du lieu : architecture et paysage, permanence et mutations, Le Moniteur, Paris, 1997.

Marcel RONCAYOLO, Lectures de villes. Formes et temps, Parenthèse, Marseille, 2002.

Discipline



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ProjetS7 H21 P2 : Relation et soutenabilité




Enseignants : M. Huygen, M. Quelderie, Mme Rabhi


Relation : rapport entre deux objets tel que chacun y trouve un intérêt, avec une influence mutuelle mais non nécessairement convergente.

La fabrique architecturale et urbaine peut être pensée à partir des relations entre les choses (êtres vivants, espaces, bâtiments, matériaux, quartiers, …) avant les choses elles-mêmes.- Cette méthode vise l’efficacité, en diminuant dépense de matière, perte de temps et d’espace, dégradation humaine et biologique : pour adapter l’existant à de nouvelles attentes, il est moins coûteuxde travailler sur le vide que sur le plein, sur le moins organisé que sur le déjà-stable.- Dans le paradigme de soutenabilité, un nouvel objet prend en compte conjointement ses impacts environnemental, économique, social et culturel : il n’est donc pas objet pour lui-même mais objet-conséquence d’impacts ou de relations-causes.- Enfin, un objet autonome participe à une « société d’objets » : individus dans un quartier, bâtiments dans un îlot, matériaux assemblés, … ; une architecture locale dans un monde global.

Contenu

Une pensée du vivre-ensemble occasionne la fabrique de l’espace public comme bien commun (extérieur ou intérieur). Elle se traduit par une pensée constructive mettant en œuvre des techniquesbioclimatiques douces et des matériaux soutenables et/ou végétaux.- Observation et analyse, en groupe, d’un quartier de ville : typologie des bâtiments, structure de l’espace public, modes de vie et attentes des habitants.- Déduction d’intentions architecturales améliorant la vie en société.- Parallèlement, participation à l’atelier intensif d’une semaine à Barjols : fabrique en matériaux de réemploi (cf. www.matieras.eu).

Mode d'évaluation

- Évaluation continue (50 %).- Jury final (40 %).- Auto-évaluation finalepar les étudiant[e]s (10 %).

Travaux requis

- Analyse et enquêtes.- Projet + notice de synthèse.- Participation de deux jours à l’atelier intensif.

Bibliographie


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Rudolf ARNHEIM, Dynamique de la forme architecturale, Mardaga, Architecture +Recherches n° 27, Liège, 1986.

Gilles CLEMENT, Manifeste du Tiers paysage, Sujet/Objet, L’Autre Fable, Paris, 2004.

Ezio MANZINI, Artefacts – Vers une nouvelle écologie de l’environnement artificiel, Centre Georges-Pompidou, Essais, 1991 (1990).

Christian NORBERG-SCHULZ, L’Art du lieu – Architecture et paysage, permanence et mutations, Le Moniteur, Architextes, Paris, 1997, ISBN 2-281-19096-X.

Richard SENNETT, La conscience de l’œil, Les Éditions de la Passion, Urbanisme et Société, Paris, 2000.

Discipline



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ProjetS7 H21 P3 : l'atelier des horizons possibles : quels architectes pour aujourd'hui ?




Enseignants : M. Breton, M. Gaujard, Mme Sarano


L’ATELIER DES HORIZONS POSSIBLES

QUELS ARCHITECTES POUR AUJOURD’HUI ?

SEMESTRE S7 2016

site internet du studio : studio. florence.sarano.fr

autres enseignants : Clémentine Henriot, paysagiste et Yvann Pluskwa, architecte

CE SEMESTRE LE THEME SERA :COMMENT HABITER UN TERRITOIRE SOUTENABLE AU 21e SIECLE ?

OBJECTIFS GENERAUX DE L’ATELIERAujourd’hui les bouleversements et les incertitudes à l’échelle planétaires secouent totalement les pratiques architecturales d’hier, pourtant certains architectes, imaginent et investissent déjà des rôlesnouveaux pour leur « avenir-immédiat ».

Ces architectes parcourent des territoires inattendus, posent des questions différentes, établissent des liens attentifs avec les habitants, se connectent à d’autres champs disciplinaires, repèrent denouveaux partenaires et deviennent ainsi des forces de proposition insoupçonnées.Parce qu’ils prennent positions dans la diversité des réalités pour concevoir des « projets-déclencheurs » loin des master-plan, ces architectes d’aujourd’hui imaginent des stratégies et des scénariospour participer autrement au monde qui se construit trop souvent sans eux.Pour cela, ils développent d’autres méthodes de conception sans oublier, simultanément, de relire l’histoire et de continuer à manipuler l’espace. Pour les accompagner ils recherchent des partenairespossibles de l’invention et construisent des capacités à projeter inédites. Ils renouvellent la conception du projet d’architecture dans un monde où les rôles que peuvent jouer les architectes sont avanttout des prises de position pour l’avenir-immédiat.

La position du studio s’inscrit dans un avenir-immédiat en recherche de différentes cohabitations soutenables avec notre environnement définit comme étant notre bien commun.

Le studio permet donc aux étudiants d’inventer, d’explorer de nouveaux rôles pour les architectes d’aujourd’hui, en leur offrant _ un territoire d’étude, _ des rencontres avec les acteurs locaux, _ des


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partenariats inhabituels, _ des croisements interdisciplinaires avec des chercheurs (philosophes, géographes, paysagistes, critiques, ingénieurs …) _ des relectures de références _ et des méthodologiesde travail pertinentes pour prendre la mesure de tout ce qui constitue le projet d’architecture et développer toutes leurs capacités à être architecte.

Contenu

L’Atelier propose des territoires d’étude où se concentrent des enjeux environnementaux forts, associés aux questions économiques, culturelles, et identitaires. Les étudiants vont pouvoir les investir,les interpréter et imaginer ainsi des scénarios d’avenir.

C’est pour chaque étudiant un temps personnel d’exploration propice à la formulation de propositions et un temps pour se constituer comme futur acteur de ce monde où avec la prise de consciencede la finitude de notre planète il est nécessaire d’imaginer de nouvelles relations avec notre environnement fragilisé.

« Je ramène toujours tout le monde à la même question :Qui es-tu ? Quelle est ta personnalité et qu’est-ce qu’on peut faire ensemble ? »Patrick Bouchain dans un entretien avec Florence Sarano

DEROULEMENT

TERRITOIRE INNOVANT + PARTENAIRES DE L’IMAGINAIREEn partenariat avec le Parc naturel régional des Pré-alpes d’azur sera le nouveau périmètre. En périphérie de la métropole Niçoise, ce territoire d’origine rural est devenu péri-urbain et s’interroge surson identité. Le cadre des modes de gouvernance est particulier avec des acteurs institutionnels très actifs qui recherchent des projets innovants s’inscrivant dans une vison soutenable de ce territoireen devenir.

HABITER LE SITE + RENCONTRER ACTEURS & HABITANTSEn partenariat avec le Parc Naturel nous serons accueillis sur ce territoire pour parcourir les sites protégés, découvrir les multiples paysages tous porteurs d’imaginaires, et partager les modes de viepropres à deux villages singuliers. Ce séjour sera aussi le temps privilégié d’échanges avec les habitants et les acteurs locaux.

ÉCHANGER + PARTAGER AVEC DIVERS SPÉCIALISTESDes experts (architecte, philosophes, sociologue-géographe, ethnologue, paysagiste, économiste, et ingénieurs) invités aussi à partager notre séjour, croiseront leurs savoirs, leurs regards sur le siteavec les étudiants, les habitants et les partenaires.

AGIR AVEC L’ARCHITECTURE“Construire une architecture en tant qu’elle produit des transformations qui vont au delà de l’existence de l’objet construit, une architecture active, agissant comme un déclencheur un transformateur.”Alain Guiheux, architecture-action

00_ Parcours du territoire + 01_ rencontres avec les habitants et les acteurs + 02_ échanges interdisciplinaires avec les chercheurs + 03_ interprétation des enjeux + 04_ mise en place de stratégies + 05_constructions de scénarios + 06_ propositions de projets + 07_ Présentations aux acteurs et aux partenaires… + 08 développement du projet au semestre suivant en interrogeant les méthodesconstructives, les partenariats possibles et impacts du projets choisi.

Mode d'évaluation

Mode d’évaluation+ Évaluation continue (participation et intérêt aux débats du studio)+ présentation devant les partenaires+ jury final.

Travaux requis


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PROPOSER DES STRATEGIES + DES SCENARIOS + DES ARCHITECTURES ACTIVESPlutôt que les “master plans” figés nous travaillons des “scénarios interactifs”. Le “parti architectural” est ici remplacé par la notion de “dispositif spatial”. C’est de la stratégie, de l’action, desarchitectures pour inventer des usages, déclencher des imaginaires, des sensations, des “effets sociaux”.“ Le dispositif produit tout à la fois de l’émotion, du sens, de l’action et de l’usage, de l’expérience de soi. “ Alain Guiheux, architecture-action.

Travaux demandésLa première étape est réalisée en petits groupes de 5 a 6 étudiants en trois temps : elle débute par un diagnostic critique, puis la définition des enjeux correspondants auxquels finalement les scénariosstratégiques viendront répondre. Le travail individuel concerne à la suite l’élaboration d’un programme pour une architecture active.

Bibliographie

Cette liste n’est pas complète

Gilles Clément + Alberto Magnaghi + Catherine Larrère

Support de cours

donnés en fonction des séances

Discipline



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Séminaire H21

Année 4 Heures CM 0 Caractère obligatoire Code S7 H21 S1 S2



Contenu

Trois options sont proposées (au choix). Un choix de projet P1-1, 2 ou 3 conduit à une inscription automatique en S7-1 et un choix de projet P1-4 conduit à l’inscription en S7-3. Mais tout choix deséminaire reste possible : contactez .Outre la formation commune à la recherche, le séminaire peut conduire à la mention Recherche (TPE-R). Les étudiant[e]s concerné[e]s pourront aussi bien développer leur travaux au sein deslaboratoires de l’ENSAM dans la structure du département de la recherche (DREAM-2) que dans des équipes de recherches étrangères selon les modalités des conventions d’échanges et cotutelle entreécoles et universités.Séminaire, S7 :S7-1 - Vivre ensemble (sciences humaines et sociales)S7-2 - Construire parasismique (1)S7-3 - Théorie du projet générique

Discipline



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Séminaire H21S7 H21 S1 : Vivre ensemble




Enseignants : M. Caillens, M. Mérian, Mme Bachoc, Mme Hérat, Mme Lancien, Mme Lloret, Mme Monnet, Mme Pamart-Gille


Au tournant du 21e siècle, la population urbaine est devenue majoritaire dans le monde. Au-delà deschiffres, le séminaire vise à interroger les dimensions sociale et culturelle de la ville contemporaine àtravers ses multiples formes.Notre conception d’une société urbaine façonnée par des hommes « saisis, à la fois, comme deséléments constitutifs des groupes sociaux mais aussi comme des individus ayant leurs trajectoirespropres » , nous amène à nous intéresser à la « micro-histoire ».Depuis 2012, le séminaire développe un projet intitulé « La ville est toujours la ville de quelqu’un » .Nos matériaux premiers sont constitués de récits individuels qui donnent autant d’occasions de partirà la découverte de territoires (lieux de résidence, de travail, de loisirs), de contextualiser des parcoursde vie (dans l’histoire et à différentes échelles du local au mondial), de mettre à jour des phénomènesde mutation urbaine (du point de vue des morphologies sociale et spatiale). En mettant au centre dudispositif le recueil de mémoires généalogiques, nous nous inscrivons dans une notion de patrimoineouverte : « Trames matérielles, récits, mémoires vivantes ou reconstituées, le patrimoine est un processus: le contraire d’un musée gelé ou d’une nostalgie » .

L’encadrement pédagogique permet un entrecroisement de méthodes relevant de disciplines différentes(urbanisme, anthropologie, sociologie, marketing qualitatif, littérature, photographie). Elles ont pourbut de développer la capacité à :- s’immerger pour reconnaître (s’aventurer, ressentir, décrire et dessiner des lieux ordinaires) ;- analyser pour comprendre (lire, observer, cartographier, révéler des processus à l’oeuvre, recueillirla parole des habitants par le biais d’entretiens) ;- écrire pour (se) penser (s’initier aux techniques de recherche, éprouver un questionnement propre,s’exercer à le développer) ;- s’entendre pour agir (écouter, dialoguer, trouver sa place dans la fabrique plurielle de la ville).

Mode d'évaluation

En continu. Critères pris en compte :assiduité, qualité du travail individuel


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réalisé et apport au groupe.

Travaux requis

Le recueil d’entretiens réalisé par équipe sera le prétexte à une découverte lecture-retranscription de la ville dans ses dimensions historique, humaine, paysagère et morphologique.La restitution de ce travail se fera sous une forme libre, rompant avec les formats traditionnels de transmission du savoir et sachant faire dialoguer efficacement et intelligemment textes,images et sons.

Bibliographie

S. Beaud et F. Weber, Guide de l’enquête de terrain, La Découverte, Repères, Paris,2003.I. Chesneau, M. Roncayolo, L’abécédaire de Marcel Roncayolo, entretiens, Infolio,Gollion, 2011.R. De Villanova, C. Rose Duarte (dir.),Nouveaux regards sur l’habiter : outils et méthodes de l’architecture aux sciences sociales, Le Manuscrit, Paris, 2012.E. Dorier-Apprill, P. Gervais-Lambony (dir.), Vies citadines, Belin, Paris, 2007.M. Grosjean, J.-P. Thibaud (dir.), L’espace urbain en méthodes, Parenthèses,Marseille, 2002.M. Halbwachs, La mémoire collective, Albin Michel, Paris, 2002.M. Rautenberg, La rupture patrimoniale, À la croisée, Aubemas, 2003.Carnet de séminaire « Photographier la ville » : http://photographierlaville.hypotheses.org/

Discipline



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Séminaire H21S7 H21 S2 : Construction parasismique





Les tremblements de terre sont souvent très meurtriers. Le préjudice inestimable de souffrances physiques et psychiques s’ajoute aux dommages matériels considérables subis par les individus et lasociété. C’est un phénomène physique inévitable et très difficilement prévisible. La seule protection possible est la construction parasismique pour les bâtiments neufs et le confortement préventif pourles constructions existantes.Le comportement d’un bâtiment face aux séismes dépend en grande partie des choix du concepteur : forme, matériaux, système constructif… Ces choix conditionnent non seulement l’intensité descharges sismiques mais aussi la capacité du bâtiment à y résister. En construction neuve, une bonne conception parasismique peut même réduire les dimensions de la structure et donc limiter soncoût. Construire parasismique n’exige donc pas de grands moyens matériels mais un minimum de compétences de la part de l’architecte. Il doit pour cela acquérir des connaissances théoriquesspécifiques et savoir les intégrer dans le processus de conception et de construction.Ce séminaire est l’ouverture du DPEA « Construction parasismique » au cycle master. Il se déroulesur deux semestres (+ production du mémoire de S9) : pour participer à ce séminaire, il est obligatoirede s’y engager sur les trois semestres.

Mode d'évaluation

Présence aux cours + examens écrits.

Travaux requis

Nécessité de suivre les trois semestres en continu.- Les modalités pédagogiques sont celles du DPEA : cours théoriques(160 h en S7 et S8), 5 examens intermédiaires et 1 examen final.- Mémoire portant sur le diagnostic parasismique d’un bâtiment existant :évaluation du comportement sous séisme et propositions de confortement.

Bibliographie

M. Zacek, Construire parasismique.M. Zacek et P. Balandier, Collection conception parasismique, GAIA.P. Lestuzzi et M. Badoux, Génie parasismique.M. Zacek, Réhabilitation parasimique d’une maison individuelle, GAIA.

Discipline



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Workshop

Année 4 Heures CM 4 Caractère obligatoire Code S7 H21 WS










Contenu






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Travaux requis

Un contrôle de présence est organisé pendant les deux semaines.Les projets sont présentés et commentés en public durant toute une journée à l’issue des deux semaines.La documentation des projets est numérique (géométraux, schémas perspectives) et en maquette. Ces documents sont remis sur CD-ROM avec émargement des membres de l'équipe.La soutenance est collective 20minutes de présentation et 20 minutes de débat.Les encadrants et les experts extérieurs donnent un avis lors de la présentation.Les enseignants accordent une note finale par équipe.

Bibliographie


Support de cours


Disciplines



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Formation initiale → Cycle 2 Master → S7-P-LAB (2017-2018)

S7 LAB 43 P1 : Construire : pas d'architecture sans structure

Année 4 Heures CM 0 Caractère obligatoire Code S7 LAB P1



Enseignants : M. Apack, M. Hueber, M. Ricciotti, M. Van Gaver, Mme Bagneris, Mme Burle, Mme Filotico


PAS D'ARCHITECTURE SANS STRUCTURE !

Un enseignement d’architecture qui questionne la pensée constructive, en expérimentant la structure des édifices, son enveloppe et son usage, dans un processus de projet engagé, durable etréversible.

Cet enseignement de projet a pour ambition de permettre aux étudiants de se forger leur propre pensée constructive ancrée dans le réel, partant du postulat que la structure des édifices représente lapermanence du projet et de la ville.

Le principe pédagogique est de déconstruire le mécanisme traditionnel du projet pour faire du projet à partir d'un de ses ingrédients, ici la structure, afin de découvrir un tout.Ce processus permet d''essorer' l'ingrédient et de parvenir à un résultat expérimental qui questionne.Nous avons en effet la conviction que c’est précisément dans ces ingrédients, aujourd'hui dans les mains d’autres spécialistes de la construction, que les architectes pourront découvrir tout un champdu possible pour ré-enchanter l’architecture et tenir bon les rênes de la maîtrise de l’Œuvre.

Penser le projet par la structure permet d'interroger le processus de construction dans sa globalité, de sa dimension économique et territoriale, en passant par sa capacité à résoudre par sonordonnancement les contraintes d'un programme particulier au-delà d'un simple calcul de descente de charges qui n’est pas l’objet du semestre, jusqu'à sa dimension patrimoniale dans un soucid’anticipation de sa reconversion d'usage.

Contenu

LE SÉMINAIRE | Le lieu de la rechercheLa question du plancher dans l’histoire de l’architecture jusqu’à aujourd’hui et demain...

A partir de la thématique générale du plancher, chaque étudiant définira une problématique grâce à une étude de cas. Il argumente son propos en puisant des exemples dans d'autres champsdisciplinaires, le plus souvent les sciences, l'industrie et les arts plastiques, en essayant d'émettre des hypothèses d'application dans le champ architectural du projet.Le travail est individuel mais les corrections sont collégiales, à la façon d'un FAB LAB d'idées dans lequel chaque étudiant peut puiser pour alimenter par la suite son projet.Le travail de séminaire s’appuie sur des experts issus des autres champs disciplinaires de l'école (notamment STA et arts plastiques) mais aussi extérieurs à l'école (ingénieurs spécialistes, économistes,biologistes, écrivains) qui viennent apporter aux étudiants leur savoir spécifique en la matière sous la forme de masterclass.La restitution du séminaire se fait par l'intermédiaire d'un mémoire rédigé par chaque étudiant et dont le format et la mise en forme sont identiques pour tous. Ils peuvent être ainsi facilementassemblés en vue d'une publication.


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LE PROJET | Le lieu de l'expérimentationUn projet pour plus de 100 ans !

Il sera demandé aux étudiants de concevoir un projet d’architecture porté par une structure singulière pour un programme ordinaire constitué majoritairement de logements et de bureaux, avecquelques espaces intermédiaires partagés. L’édifice pensé devra être conçu pour plus de 100 ans.Il fera l’objet d’une fiction imaginée par les étudiants sur son évolution dans le temps afin d’anticiper sa mutation programmatique et son expansion sur lui-même. Ce n’est donc pas un projet qui estattendu mais quatre, comme un court TIMELAPS de la vie de quatre générations, par pas de 25 ans, les objectifs du semestre étant :- de se concentrer sur le processus de projet intégrant les capacités de la structure au-delà de son rôle porteur,- de réfléchir aux problématiques contemporaines des espaces du logement et du travail,- de réfléchir aux alternatives possibles ainsi qu’aux modes actuels de production de ce type de programme,- d’intégrer la mutation de l’édifice dans le processus de conception.

Les étudiants puiseront dans l’ensemble des travaux de séminaires pour alimenter leur projet.

LES COURS4 cours adossés à la question structurelle.

Lacaton & Vassal, une démarche de projet convoquant la structureCe cours illustre le principe pédagogique du S7LAB en montrant comment les architectes, pour améliorer les qualités d’usages, ont développé leur propre pensée constructive dont l’un des constituantsmajeurs est la structure.

La structure et le resteCe cours propose une analyse de 3 différentes approches d'architectes pour intégrer la question de la technique (principalement celle liée aux fluides et à la thermique) dans le projet.

La peau et les osCe cours propose une analyse de 3 différentes approches d’architectes sur la question du rapport spatial entre structure et enveloppe thermique et ses conséquences.

La structure comme constituant durable du projetCe cours propose des exemples illustrant la permanence de la structure par rapport à des éléments de second œuvre et interroge la question de choix typologique au regard de la destination et del’économie générale d’un édifice.

Mode d'évaluation

Dans ce cadre atypique de projet, c'est en partie la démarche de l'étudiant qui est valorisée tout autant que l'édifice lui-même obtenu.Les rendus intermédiaires sont notés à la même valeur que le rendu final.

Travaux requis

Le rendu se fait sous forme d'une exposition : les panneaux sont affichés aux murs et l'ensemble des maquettes d'études jusqu’à la maquette finale est exposée sur les tables disposées au centre del'atelier.Les mémoires de séminaire sont disposés à côté de chaque projet pour que le visiteur puisse comprendre la cohérence de l’exercice.

Bibliographie

Sur le thème de la structure et du processus de conception :Adolf LOOS, Ornement et Crime, ed. Payot et Rivages, Paris, 2003


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Louis KHAN, Silence et Lumière, ed. du Linteau, Paris, 1996Walter GROPIUS, Architecture et société, ed. du Linteau, Paris, 1995August E. KOMENDANT, Dix-huit années avec Louis I. Kahn, Editions du linteau, Paris, 2006Jean TARICAT, Histoires d’architecture, ed. Parenthèses, Marseille, 2003Pier-Luigi NERVI, Savoir construire, ed. du Linteau, Paris, 1997Eugène FREYSSINET, Un amour sans limite, ed. du Linteau, Paris, 1993Mario SALVADORI, Comment ça tient ? Pourquoi ça tombe ? ed. Parenthèses, Marseille, 2009Edward MAZRIA, Le guide de la maison solaire, ed. Parenthèses, Marseille, 2006Roberto GARGIANI, L’Architrave, le plancher, la plateforme – nouvelle histoire de la construction, ed.Presses Polytechniques et Universitaires Romandes, Lausanne, 2012Roberto GARGIANI, La colonne , nouvelle histoire de la construction ed. Presses Polytechniques etUniversitaires Romandes, Lausanne, 2012Roberto GARGIANI, Auguste Perret, ed GallimardRoberto GARGIANI, OMA the constructions of merveilles, ed GallimardPierre VON MEISS, De la cave au toit, ed. Presses Polytechniques et Universitaires Romandes, Lausanne,1995Aurelio MUTTONI, L’art des structures – Une introduction au fonctionnement des structures, ed. PressesPolytechniques et Universitaires Romandes, Lausanne, 2004Fernand POUILLON, Mémoires d’un architecte, éditions du seuilPeter RICE, Mémoires d’un ingénieur, éditions le moniteur, 1999Peter RICE, Le verre structurel, éditions le moniteur, 1995Antoine PICON, L’art de l’ingénieur, ouvrage collectif éditions du CCIAntoine PICON, du plateau Beaubourg au centre Georges Pompidou, éd. Du centre Pompidou, 1987Valérie NEGRE, Edifice et artifice, histoires constructives, éd. PICARD, 2010Valérie NEGRE, La construction savante , éd. PICARD, 2010Roland BARTHES, Mythologies, Seuil, 1957Laura HESCHONG, Architecture et volupté thermique, Editions parenthèses, 1981Toyo ITO, Monographie éditée par El Croquis 2010Mutsuro SAZAKI, Les structures légères, Article paru dans Architecture d’aujourd’hui n°33 8Philip JODIDO, Shigeru Bahn complete works, éditions Tashen 2010Pier Luigi NERVI, Monographie, 2013Farshid MOUSSAVI, La forme et l’ornement« Matières » n°10, revue aux éditions EPFL 2012R. SNYDER, Buckminster FULLER, scénario pour une autobiographie, éd.images modernes 2004Judit SOLT, Christian KEREZ, la règle et l’exception, dans ‘AA’ n°390Frei OTTO, Tensiles structures : Design, structure and calculation of buildings of cables, nets andmembranesFernand POUILLON, Mémoires d’un architecteFrancesco DELLACASA, le Rolex Learning Center, dans ‘AA’, 2011

Sur d’autres thèmes :Pierre CHABARD et Jean-Christophe GROSSO, ' Un pont en Haïti ', dans CRITICATHermann HERTZBERGER, « Leçons d’architecture », Editions INFOLIO

Support de cours


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Les cours seront préparés avec la complicité des intervenants du champs STA.

Discipline



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Workshop

Année 4 Heures CM 4 Caractère obligatoire Code S7 LAB WS










Contenu






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Travaux requis

Un contrôle de présence est organisé pendant les deux semaines.Une première présentation est effectuée par les équipes en fin de première semaine. Ceci conduit à fixer les orientations de projet à finaliser la semaine suivante.Les projets sont présentés et commentés en public durant toute une journée à l’issue des deux semaines.Les équipes doivent remettre sur CD-ROM un document selon un format in-design comprenant des dessins, des perspectives, des schémas explicatifs, un texte. Ils doivent remettre deux maquettesphysiques.A la remise des documents la veille du jury, tous les membres de l'équipe doivent émarger.La soutenance est collective 20minutes de présentation et 20 minutes de débat.Les encadrants et les experts extérieurs donnent un avis lors de la présentation.Les enseignants accordent une note finale par équipe.

Selon la règle que l'on ne peut pas voter pour sa propre équipe:- Les encadrants votent un classement des projets- Le étudiants votent pour le prix des trois meilleures équipes.

Bibliographie


Support de cours


Disciplines



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S7 LAB 43 S1 : Construire : L'art des structures

Année 4 Heures CM 0 Caractère obligatoire Code S7 LAB S1



Enseignants : M. Apack, M. Ricciotti, Mme Bagneris, Mme Nansenet


PAS D'ARCHITECTURE SANS STRUCTURE !

Cet enseignement de projet a pour ambition de permettre aux étudiants de se forger leur propre pensée constructive ancrée dans le réel, partant du postulat que la structure des édifices représente lapermanence du projet et de la ville.

Le principe pédagogique est de déconstruire le mécanisme traditionnel du projet pour faire du projet à partir d'un de ses ingrédients, ici la structure, afin de découvrir un tout.Ce processus permet d''essorer' l'ingrédient et de parvenir à un résultat expérimental qui questionne.Nous avons en effet la conviction que c’est précisément dans ces ingrédients, aujourd'hui dans les mains d’autres spécialistes de la construction, que les architectes pourront découvrir tout un champdu possible pour ré-enchanter l’architecture et tenir bon les rênes de la maîtrise de l’Œuvre.

Penser le projet par la structure permet d'interroger le processus de construction dans sa globalité, de sa dimension économique et territoriale, en passant par sa capacité à résoudre par sonordonnancement les contraintes d'un programme particulier au-delà d'un simple calcul de descente de charges qui n’est pas l’objet du semestre, jusqu'à sa dimension patrimoniale dans un soucid’anticipation de sa reconversion d'usage.Dans ce cadre atypique de projet, c'est en partie la démarche de l'étudiant qui est valorisée tout autant que l'édifice lui-même obtenu.

Contenu

LE SÉMINAIRE | Le lieu de la rechercheLa question du plancher dans l’histoire de l’architecture jusqu’à aujourd’hui et demain...

A partir de la thématique générale du plancher, chaque étudiant définira une problématique grâce à une étude de cas. Il argumente son propos en puisant des exemples dans d'autres champsdisciplinaires, le plus souvent les sciences, l'industrie et les arts plastiques, en essayant d'émettre des hypothèses d'application dans le champ architectural du projet.Le travail est individuel mais les corrections sont collégiales, à la façon d'un FAB LAB d'idées dans lequel chaque étudiant peut puiser pour alimenter par la suite son projet.Le travail de séminaire s’appuie sur des experts issus des autres champs disciplinaires de l'école (notamment STA et arts plastiques) mais aussi extérieurs à l'école (ingénieurs spécialistes, économistes,biologistes, écrivains) qui viennent apporter aux étudiants leur savoir spécifique en la matière sous la forme de masterclass.La restitution du séminaire se fait par l'intermédiaire d'un mémoire rédigé par chaque étudiant et dont le format et la mise en forme sont identiques pour tous. Ils peuvent être ainsi facilementassemblés en vue d'une publication.

LE PROJET | Le lieu de l'expérimentationUn projet pour plus de 100 ans !


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Il sera demandé aux étudiants de concevoir un projet d’architecture porté par une structure singulière pour un programme ordinaire constitué majoritairement de logements et de bureaux, avecquelques espaces intermédiaires partagés. L’édifice pensé devra être conçu pour plus de 100 ans.Il fera l’objet d’une fiction imaginée par les étudiants sur son évolution dans le temps afin d’anticiper sa mutation programmatique et son expansion sur lui-même. Ce n’est donc pas un projet qui estattendu mais quatre, comme un court TIMELAPS de la vie de quatre générations, par pas de 25 ans, les objectifs du semestre étant :- de se concentrer sur le processus de projet intégrant les capacités de la structure au-delà de son rôle porteur,- de réfléchir aux problématiques contemporaines des espaces du logement et du travail,- de réfléchir aux alternatives possibles ainsi qu’aux modes actuels de production de ce type de programme,- d’intégrer la mutation de l’édifice dans le processus de conception.

Les étudiants puiseront dans l’ensemble des travaux de séminaires pour alimenter leur projet.

LES COURS4 cours adossés à la question structurelle.

Lacaton & Vassal, une démarche de projet convoquant la structureCe cours illustre le principe pédagogique du S7LAB en montrant comment les architectes, pour améliorer les qualités d’usages, ont développé leur propre pensée constructive dont l’un des constituantsmajeurs est la structure.

La structure et le resteCe cours propose une analyse de 3 différentes approches d'architectes pour intégrer la question de la technique (principalement celle liée aux fluides et à la thermique) dans le projet.

La peau et les osCe cours propose une analyse de 3 différentes approches d’architectes sur la question du rapport spatial entre structure et enveloppe thermique et ses conséquences.

La structure comme constituant durable du projetCe cours propose des exemples illustrant la permanence de la structure par rapport à des éléments de second œuvre et interroge la question de choix typologique au regard de la destination et del’économie générale d’un édifice.

Mode d'évaluation

L'évaluation se fera sur la base du mémoire rendu.

Travaux requis

Il est attendu la rédaction et la mise en forme d'un mémoire traitant de la thématique choisie.L'ensemble des travaux feront l'objet d'une publication.

Bibliographie

Sur le thème de la structure et du processus de conception :Adolf LOOS, Ornement et Crime, ed. Payot et Rivages, Paris, 2003Louis KHAN, Silence et Lumière, ed. du Linteau, Paris, 1996Walter GROPIUS, Architecture et société, ed. du Linteau, Paris, 1995August E. KOMENDANT, Dix-huit années avec Louis I. Kahn, Editions du linteau, Paris, 2006Jean TARICAT, Histoires d’architecture, ed. Parenthèses, Marseille, 2003


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Pier-Luigi NERVI, Savoir construire, ed. du Linteau, Paris, 1997Eugène FREYSSINET, Un amour sans limite, ed. du Linteau, Paris, 1993Mario SALVADORI, Comment ça tient ? Pourquoi ça tombe ? ed. Parenthèses, Marseille, 2009Edward MAZRIA, Le guide de la maison solaire, ed. Parenthèses, Marseille, 2006Roberto GARGIANI, L’Architrave, le plancher, la plateforme – nouvelle histoire de la construction, ed.Presses Polytechniques et Universitaires Romandes, Lausanne, 2012Roberto GARGIANI, La colonne , nouvelle histoire de la construction ed. Presses Polytechniques etUniversitaires Romandes, Lausanne, 2012Roberto GARGIANI, Auguste Perret, ed GallimardRoberto GARGIANI, OMA the constructions of merveilles, ed GallimardPierre VON MEISS, De la cave au toit, ed. Presses Polytechniques et Universitaires Romandes, Lausanne,1995Aurelio MUTTONI, L’art des structures – Une introduction au fonctionnement des structures, ed. PressesPolytechniques et Universitaires Romandes, Lausanne, 2004Fernand POUILLON, Mémoires d’un architecte, éditions du seuilPeter RICE, Mémoires d’un ingénieur, éditions le moniteur, 1999Peter RICE, Le verre structurel, éditions le moniteur, 1995Antoine PICON, L’art de l’ingénieur, ouvrage collectif éditions du CCIAntoine PICON, du plateau Beaubourg au centre Georges Pompidou, éd. Du centre Pompidou, 1987Valérie NEGRE, Edifice et artifice, histoires constructives, éd. PICARD, 2010Valérie NEGRE, La construction savante , éd. PICARD, 2010Roland BARTHES, Mythologies, Seuil, 1957Laura HESCHONG, Architecture et volupté thermique, Editions parenthèses, 1981Toyo ITO, Monographie éditée par El Croquis 2010Mutsuro SAZAKI, Les structures légères, Article paru dans Architecture d’aujourd’hui n°33 8Philip JODIDO, Shigeru Bahn complete works, éditions Tashen 2010Pier Luigi NERVI, Monographie, 2013Farshid MOUSSAVI, La forme et l’ornement« Matières » n°10, revue aux éditions EPFL 2012R. SNYDER, Buckminster FULLER, scénario pour une autobiographie, éd.images modernes 2004Judit SOLT, Christian KEREZ, la règle et l’exception, dans ‘AA’ n°390Frei OTTO, Tensiles structures : Design, structure and calculation of buildings of cables, nets andmembranesFernand POUILLON, Mémoires d’un architecteFrancesco DELLACASA, le Rolex Learning Center, dans ‘AA’, 2011

Sur d’autres thèmes :Pierre CHABARD et Jean-Christophe GROSSO, ' Un pont en Haïti ', dans CRITICATHermann HERTZBERGER, « Leçons d’architecture », Editions INFOLIO

Discipline



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Théorie - FAB

Année 4 Heures CM 21 Caractère obligatoire Code S8 E 1


E.C.T.S. 2 Coefficient 3,5 Session de rattrapage oui

Enseignants : M. Fradkin, M. Serres, Mme Marchiaro


Le département, comme son nom l’indique, s’intéresse à la fabrication du projet, depuis son aspect le plus immatériel, sa pensée, jusqu'à son expression la plus matérielle, sa réalisation, en passant parses (re-)présentations (dessinées et intellectuelles).La série de 14 cours propose donc, au travers des regards croisés de 7 enseignants, d’explorer le thème :Projet : Immatérialité-Matérialité.

Contenu

- J-M Fradkin : 'Théorie du projet à travers la Modernité' (5 cours)- C. Marchiaro : 'Le projet théorique : entre pro-blem et pro-jet' + 'Projeter au delà-du plan' (2 cours)- A-V. Gasc : 'L'architecture immatérielle' + 'L'architecture en temps réel' (2 cours)- T. Maupoint de Vandeul : La pensée projectuelle, une lecture singulière de l’histoire de l’Architecture' (1 cours)- I. Serres : 'De Brancusi à Olgiati' (1 cours)- H. Klinger : 'D'une préexistence rurale à une construction identitaire du paysage' +'Le façadisme comme construction identitaire urbaine' (2 cours)- A-M. Bordas : 'Conception architecturale et technique : influence de la mise en oeuvre du matériau sur la production architecturale' (1 cours)

La plupart des cours sont en lien avec les travaux de recherche des enseignants-chercheurs (laboratoire Project[s]).

Les cours FAB et AVT sont en alternance :- 1ère semaine : 2 cours AVT à la suite;- 2e semaine : 2 cours FAB à la suite ;- etc...

Mode d'évaluation

Contrôle continu (présence obligatoire requise à tous les cours) + examen final.

Bibliographie

Chaque enseignant transmettra la bibliographie relative à son intervention, le jour du cours.

Support de cours


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Diaporama type Powerpoint ou pdf.

Discipline



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Théorie - AVT



E.C.T.S. 2 Coefficient 3,5 Session de rattrapage oui

Enseignants : M. Salvia, M. Savignat


Ce cours de théorie proposé par le département Architecture, Ville et Territoires se compose de deux parties prises en charge respectivement par Jean-Michel Savignat et Stéphane Hanrot :1. DE LA VILLE AU TERRITOIRE // ECHELLES DE PROJETSJean-Michel Savignat2. MODELISATION ARCHITECTURALE, APPLICATION A LA DENSIFICATION PAVILLONNAIREStéphane Hanrot

Contenu

1. DE LA VILLE AU TERRITOIRE // ECHELLES DE PROJETSJean-Michel Savignat

1.1 L’îlot urbain, une échelle intermédiaireCe premier cours interroge les figures qu’a pris ce dispositif urbain depuis le 19ème siècle, d’abord comme caractéristique de la ville européenne classique, puis sa disparition – son abolition – avec lamodernité, jusqu’à son retour au milieu des années 70 comme une composante élémentaire des projets urbains.

1.2 Master-planAu détour des années 2000, les grandes villes européennes engagent de vastes opérations de transformations urbaines. Le master-plan en est l’outil privilégié de composition et de planification. Leconcours pour l’extension de l’opération Euroméditerranée à Marseille sur 170 hectares permet à travers l’analyse des trois projets présentés d’en étudier les formes privilégiées.

1.3 Densité-mobilitéLe projet des “50000 logements autour des axes de transports collectifs“ lancé par la Communauté Urbaine de Bordeaux nous permet d’analyser à l’échelle d’un territoire métropolitain l’articulationfondamentale en la recherche d’une densification raisonnée des territoires habités et le développement de lignes de transports collectifs dans la double perspective de limitation de l’étalement urbainet de la réduction des déplacements automobiles.

1.4 Projet-processusAlexandre Chemetoff inaugure avec le projet de l’île de Nantes une démarche, “le plan guide“ qui engage les transformations urbaines de ce territoire de renouvellement urbain de 300 hectares nonplus à partir d’un grand plan initial – ou master-plan – mais à travers un outil évolutif de la fabrication urbaine, le plan guide : plus qu’une représentation du projet, ilest un élément de sa méthode.

1.5 Le projet de territoireChangement d’échelle à nouveau avec la démarche engagée dans la Ruhr à l’occasion de l’IBA Emscher Park. Le parc paysager de l’Emscher est le thème central et l’élément unifiant de cette expositiond’architecture et d’urbanisme et qui engage une profonde mutation de ce territoire industrielle en crise.


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2. MODELISATION ARCHITECTURALE, APPLICATION A LA DENSIFICATION PAVILLONNAIREStéphane Hanrot

Deux composantes sont abordées dans ce cours :

2.1 Modélisation des connaissances architecturales et urbaines :Ce cours présente de façon rationnelle la structuration des connaissances architecturales et urbaines à partir d’une matrice “objet/point de vue“. La modélisation proposée est fondée sur lareprésentation des connaissances par objet et acteurs, et différentes applications offertes par l’analyse de la valeur et l’analyse multicritère.

2.2 Application à la densification pavillonnaire.La loi ALUR veut limiter l’étalement urbain pour préserver les milieux naturels et le foncier agricole. Pour ce faire, elle favorise la densification des tissus existants. Le tissu pavillonnaire apparaît alorscomme une ressource foncière très importante au regard de l’étalement urbain de ces quarante dernières années. Le cours propose une lecture critique de la loi ALUR autour de deux questions :- Comment alors penser la densification pavillonnaire autrement que comme une simple opportunité foncière pour faire la ville de demain ?- Comment repenser ces territoires déjà habités par des populations très soucieuses de leurs droits sur leur propriété privée ? Comment les mobiliser dans des processus qui, au-delà de leur intérêtindividuel, leur permettrait de projeter avec les pouvoirs politiques ce qui peut être commun commun et partagé ?

Mode d'évaluation

examen oral

Discipline



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Droit - Economie




Enseignant : M. Roccaro


L’objectif assigné à la formation est de mettre les étudiants architectes au cœur du processus de l’acte de bâtir.Ainsi, le parti a été adopté de suivre la chronologie de ce processus en axant le propos sur le rôle de l’architecte aux divers stades dudit processus.Il s’agit :• d’expliquer aux étudiants en quoi le droit est un outil de compréhension des mécanismes de fabrication de l’espace urbain,• de démontrer concrètement que le droit peut être aussi outil de création et d’aide à la création,• de présenter les différents secteurs et domaines de la commande architecturale (Privée, publique, logement, industrie, établissements publics…),• de présenter les particularités de la commande publique au regard de la commande privée (missions, conditions d’appel à candidature, concours…)• de présenter une réalité tant au niveau des conditions difficiles d’accès à la commande publique ou privée que de la gestion des contentieux de l’urbanisme, des contrats, de la responsabilité toujourscroissante des architectes.• de susciter chez les futurs architectes quelques réflexes visant à ce qu’ils soient le plus rigoureux possible dans la gestion de leur projet et de leur affaires en général,

Contenu

LE PROCESSUS GENERAL DE L’ACTE DE BATIRPhase I – INTENTIONI. Les partenaires de la conceptionII. Les études préliminairesPhase II – CONCEPTIONI. Études d’esquisses (ESQ.)II. Avant projet sommaire (APS)III. Avant projet définitif (APD)IV. Le dossier de permis de construire (DPC)Phase III – REALISATIONI. Les études de projet de conception générale (PCG)II. L’assistance pour passation du marché de travaux (AMT)III. Direction des travaux (DET)IV. L’assistance aux opérations de réception (AOR)Phase IV – MEMORISATIONI. Les Documents des ouvrages exécutés (DOE)II. Le dossier d’intervention ultérieure sur l’ouvrage (DIUO)LES RESPONSABILITES DE L’ARCHITECTE


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• Les sources variées de la responsabilité de l’architecte• Les conditions d’exonération de la responsabilité de l’architecteLA PROMOTION IMMOBILIERE PRIVEE• Les différentes activités de promoteur immobilier• Les garanties dues par les vendeurs d’immeubles• Le montage de l’opération immobilièreLA CONSTRUCTION DES MAISONS INDIVIDUELLES

Mode d'évaluation

Composition écrite

Discipline

Sciences humaines et sociales pour l'architecture


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Anglais Lundi 17h00-19h00

Année 4 Heures CM 0 Caractère facultatif Code




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Anglais Mardi 17h00-19h00





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Anglais Vendredi 10h30-12h30





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Espagnol Lundi 17h00-19h00





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Espagnol Vendredi 10h30-12h30





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Enseignants : M. Chancel, M. Chapuis


OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES

Les studios S8 de séminaire et de projet d' «Avec l'Architecture» ont pour objectif de donner une consistance théorique et pratique au programme architectural énoncé par San Rocco qui cherche àdévelopper « une architecture à la fois ouverte et personnelle, monumentale et fragile, rationnelle et intrigante » (2012- éditorial du numéro zéro « Innocence » de la revue San Rocco)Ce programme peut être reconnu dans le travail d'une constellation d'architectes européens (1) pour lesquels la discipline architecturale et sa tradition sont les raisons du projet.Ce programme architectural se réalise essentiellement de deux manières.En premier lieu, il pose la question de la forme sur le terrain de la composition, assume ses outils -l'ordonnance, la proportion, la répétition, ...- et ses figures -le plan neutre, la grille, la cour, la pièce,l'enfilade, ....En second lieu, il s'incarne dans des édifices où la question de la construction, plus exactement de la forme de leur réalisation matérielle, entretient un rapport savant au projet. Le domaine de latechnique -stabiliser, isoler- y est subordonné à la matérialité, à l'architectonique, au décor, soit in fine au travail sur les apparences.Le séminaire étudie ce programme architectural en analysant les textes qui le soutiennent et les bâtiments qui le réalisent, le projet s'efforce à l'incarner.Après la 'porosité' (2014/15), 'Bigness / grandezza' (2015/16), le séminaire 2016/17 questionnera 'l'inachevé'.

-1- en France, ce programme pourrait bien être celui d'Eric Lapierre, Bourbouze et Graindorge, Adolfo Scaranello, en Belgique celui d'Office KGDVS, V+, AVVT, A Practice, en Italie de Baukhu, de PointSuprême en Grèce, au Portugal d'Alvaaro Siza , d'Aeres Matteus, Eduardo Souto de Moura, Jose Carilho de Graça, en Espagne de Campo Baeza, d'Elias Torres, en Allemagne d'Hans Kolhof et de MaxDudler, en Suisse de Diener & Diener, de Peter Zumthor, d'Olgiatti et de Christian Kerez...

Contenu

DISCIPLINE:Le studio 'Avec l'Architecture' se caractérise par sa confiance dans la forme de l'architecture. Plutôt que d'aller vers l'architecture à partir des sciences humaines, des techniques, de l'environnement,nous préférons partir de l'architecture comme forme et expérimenter ses propres règles de développement pour explorer le réel.

RECHERCHE:l'école est un espace de liberté et d'expérimentation. Il n'y a pas lieu d'y simuler l'exercice professionnel sur le mode un site/un programme/un projet. 'Avec l'Architecture' veut envisager d'autres modesde fabrication du projet, plus expérimentaux, plus étonnants, pour des projets plus justes, plus beaux, plus réalistes.

PROTOCOLE:Le travail théorique, soutenu par le cadre du séminaire, n’est pas distinct du travail de projet. Il explicite le problème d’architecture que fabrique le projet.L'exigence de haute qualité des maquettes, des dessins, des textes, des présentations n'est pas celle de représentations du projet après coup, de 'rendu', mais celle de documents qui sont déjà uneincarnation du projet.


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Mode d'évaluation

contrôle continu et jury final

Travaux requis

lectures,exposés et débatsproduction d'un mémoire de séminaire

Bibliographie

- Eric Lapierre, L’ordre de l'ordinaire, Architecture sans qualité, Inquiétante étrangeté.- Jacques Lucan, Composition / non composition- Bernard Huet, Plaidoyer pour la banalité ou la quête du sublime- Augustre Perret, L’Architecture, texte de la conférence du 31 mai 1933 à l’Institut d’Art et d’Archéologie de Paris.- Stéphane Dawans / Architecture et minimum : quel degré zéro ? in Interval(le)s – I, 1 (Automne 2004)- Martin Steinmann, Forme forte.- Pier Vittorio Aurali, Less is enough, Stelka press- Francesco Marullo, Pure Program and almost no form- Rem Koolhaas, A Typical Plan- Jacques Lucan, Grille- Ido Avissar, Degré Zéro, in San Rocco #8, What’s wrong with the Primitive hut?, 2013- OASE 92, codes and continuities- San rocco, Innocence # 1- San rocco, Indifférence # 7- Rem Koolhaas, Junkspace, Edition Payot et Rivages 2011 + A typical plan in SMLXL- Christina Mazzoni, La Tendenza, une avant garde architecturale, 1950/1980, Ed Parenthèses, Marseille, 2013


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S8 AVEC P1: AVEC l'Architecture




Enseignant : M. Chancel


OBJECTIFS PÉDAGOGIQUES

Les studios S8 de séminaire et de projet d' «Avec l'Architecture» ont pour objectif de donner une consistance théorique et pratique au programme architectural énoncé par San Rocco qui cherche àdévelopper « une architecture à la fois ouverte et personnelle, monumentale et fragile, rationnelle et intrigante » (2012- éditorial du numéro zéro « Innocence » de la revue San Rocco)Ce programme peut être reconnu dans le travail d'une constellation d'architectes européens (1) pour lesquels la discipline architecturale et sa tradition sont les raisons du projet.Ce programme architectural se réalise essentiellement de deux manières.En premier lieu, il pose la question de la forme sur le terrain de la composition, assume ses outils -l'ordonnance, la proportion, la répétition, ...- et ses figures -le plan neutre, la grille, la cour, la pièce,l'enfilade, ....En second lieu, il s'incarne dans des édifices où la question de la construction, plus exactement de la forme de leur réalisation matérielle, entretient un rapport savant au projet. Le domaine de latechnique -stabiliser, isoler- y est subordonné à la matérialité, à l'architectonique, au décor, soit in fine au travail sur les apparences.Le séminaire étudie ce programme architectural en analysant les textes qui le soutiennent et les bâtiments qui le réalisent, le projet s'efforce à l'incarner.Après la 'porosité' (2014/15), 'Bigness / grandezza' (2015/16), le projet 2016/17 questionnera 'l'inachevé' en s'appuyant sur les expériences modernistes à Naples.

-1- en France, ce programme pourrait bien être celui d'Eric Lapierre, Bourbouze et Graindorge, Adolfo Scaranello, en Belgique celui d'Office KGDVS, V+, AVVT, A Practice, en Italie de Baukhu, de PointSuprême en Grèce, au Portugal d'Alvaaro Siza , d'Aeres Matteus, Eduardo Souto de Moura, Jose Carilho de Graça, en Espagne de Campo Baeza, d'Elias Torres, en Allemagne d'Hans Kolhof et de MaxDudler, en Suisse de Diener & Diener, de Peter Zumthor, d'Olgiatti et de Christian Kerez...

Contenu

DISCIPLINE:Le studio 'Avec l'Architecture' se caractérise par sa confiance dans la forme de l'architecture. Plutôt que d'aller vers l'architecture à partir des sciences humaines, des techniques, de l'environnement,nous préférons partir de l'architecture comme forme et expérimenter ses propres règles de développement pour explorer le réel.

RECHERCHE:l'école est un espace de liberté et d'expérimentation. Il n'y a pas lieu d'y simuler l'exercice professionnel sur le mode un site/un programme/un projet. 'Avec l'Architecture' veut envisager d'autres modesde fabrication du projet, plus expérimentaux, plus étonnants, pour des projets plus justes, plus beaux, plus réalistes.

PROTOCOLE:Le travail théorique, soutenu par le cadre du séminaire, n’est pas distinct du travail de projet. Il explicite le problème d’architecture que fabrique le projet.L'exigence de haute qualité des maquettes, des dessins, des textes, des présentations n'est pas celle de représentations du projet après coup, de 'rendu', mais celle de documents qui sont déjà uneincarnation du projet.


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Mode d'évaluation

contrôle continu et jury final

Travaux requis

dessins, maquettes, photomontages et tous supports utiles à la production du projet

Bibliographie

CORPUS D'ŒUVRES ARCHITECTURALES INTEGRANT LA PROBLÉMATIQUE DE L'INACHEVÉ (EN CONSTRUCTION)- Michel Ange (œuvres diverses)- Le Corbusier (œuvres diverses)- Lacaton/Vassal (œuvres diverses)- Eric Lapierre (œuvres diverses)- OFFICE - Kersten Geers-David Van Severen (œuvres diverses)- Alvaaro Siza (œuvres diverses)- ADVVT(œuvres diverses)


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S8 AVT P1 : Habitat et Formes Urbaines Contemporaines, le péri-urbain en question.




Enseignants : M. Dussol, Mme Le Henaff


L’objectif du semestre est ici de proposer un changement d’échelle de projet. Non plus celle du strict bâtiment souvent abordé comme un objet dont le programme contiendrait en soi les éléments desa propre génération en se suffisant à lui même, ni celle, vaste et prématurée à ce stade, de l’aménagement du territoire mais bien celle, intermédiaire où, dans un contexte donné, l’analyse du site, letravail sur les tracés urbains, le découpage du foncier, l’implantation et les typologies du bâti, forment un ensemble de qualité supérieure à la somme des parties qui le compose. C’est l’échelle du projeturbain qui, en articulant les différentes échelles du paysage à l’édifice, permettra aux étudiants de prendre position sur la question de comment faire aujourd’hui un morceau de ville intégré.En mobilisant ses connaissances déjà acquises, l’analyse urbaine, l’approche de la notion d’espace public, différents types de programmes de bâtiments, l’étudiant abordera les questions de lamanipulation et de l’emboitement des échelles de réflexion propres à la pensée du projet architectural et urbain.

Contenu

Le travail s’organisera en deux tempsTemps court ; travail en groupe jusqu’au rendu intermédiaire• Analyse du site en groupe,• Récolte, analyse et présentation de projets de référence• Tracer, découper ; travail sur la forme urbaine, son rapport au site, au tissu urbain préexistant,• la ville c’est la complexité, mixité de programmes, logements, équipements publics, activités, commerces,• La ville par le vide ; le rôle structurant des espaces publics,• Etendre la ville, c’est en formaliser la nouvelle limite,• Articulation ville et nature, la nature structurante, le rapport au grand paysage,• manipulation d’échelles,

Temps long ; travail individuel jusqu’au rendu final ;• Appropriation du projet réalisé en groupe, approfondissement personnel des thèmes abordés sur le temps court, manipulation des différentes échelles de réflexion,• Lotir, bâtir ; habiter en méditerranée, typologies, densité, la question de la voiture,

Travaux requis

Séance hebdomadaire en atelier,• travail en dessin et en maquettes• Corpus de projets références collectés par les étudiants et présentés en atelier

Rendu intermédiaire


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Panneaux A0, maquettes, plaquette de présentation et soutenance devant un jury

Rendu finalpanneaux A0, maquettes, plaquette de présentation et soutenance devant un jury

Bibliographie

Transmise en début de cours

Disciplines

Théorie et pratique du projet architecturalThéorie et pratique du projet urbain


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S8 AVT S1 : Ethique et Responsabilité de l’Architecte : le périurbain en projet ; recherche par leprojet.




Enseignants : M. Field, M. Salvia


Le périurbain en projet : densité/mobilité, ville/nature, participation citoyenne, densification pavillonnaire/urbanité,Recherche par le projet : réflexivité, heuristique, innovation, qualité architecturale, modélisation, parcours recherche.Stéphane Hanrot, responsableEncadrement mémoire : Gabriele Salvia, Ion Maleas, Arnaud Sibilat, Zineb Ait Bouali (Doctorants),Intervenants : Vincent Tinet (Agam), Lauriane Ginouves (Economie Archi), Jean Marie Lemerlus (Economie urbaine), David Miet (BIMBY), Marion Serre (Participation citoyenne).Exercice de projet coordonné avec l’atelier AVT S8 – Responsable : Eric Dussol – BIMBY Exercice court commun

PROBLEMATIQUE OBJET D’ETUDE ET HYPOTHESES DE TRAVAIL :Ce séminaire s’intéresse à l’éthique de l’architecte, à ses responsabilités et ses compétences face aux problèmes contemporains de l’architecture, de la ville et du territoire. Pour ce faire, nous posonsl’hypothèse que de nouvelles pratiques de projet sont nécessaires et qu’elles devraient être adossées à une recherche réflexive.Notre objet d’étude est le projet périurbain et en particulier la densification du tissu pavillonnaire que la loi ALUR impose dorénavant pour limiter l’étalement urbain. Si cet objectif est vertueux sous denombreux aspects – économie de foncier naturel et agricole, limitation des déplacements automobiles et développement des transports en commun, … - est-il sans conséquences et sans difficultés ?Que dire de la disparition des jardins ? De l’absence de foncier public pour repenser les équipements et les espaces publics nécessaires à une ville dense et sa mobilité alternative à l’automobile? De ladisparition des jardins et de leur patrimoine écologique, environnemental et social? Comment travailler un territoire avec des habitants déjà là, propriétaires organisés qui veulent défendre un mode devie plébiscité par 82% des français selon l’INSEE ? Comment, encore, penser le logement social dans un tel contexte ? La loi ALUR semble ignorante des paradoxes qu’elle va générer. Notre objectif, dansl’UR project[s], est d’en faire la critique et d’avancer des propositions qui passent par l’architecture de l’habitat et du territoire.

Contenu

CONNAISSANCES ET COMPETENCES PRAGMATIQUES :Les connaissances et les compétences praticiennes visées porteront sur le caractère multiscalaire des problèmes posés par la densification pavillonnaire : comment densifier à l’échelle de la parcelle dulotissement, des communes et d’un territoire métropolitain en évitant les paradoxes repérés? Elles convoqueront aussi les moyens contemporains de modélisation de la discipline sur la qualité desformes et des espaces, mais aussi sur les processus de la conception et des jeux d’acteurs. Elles miseront sur la capacité intégrative de l’architecture des aspects sociaux, économiques, juridiques ettechniques. Elles mobiliseront enfin les outils numériques de traitement des données aux échelles urbaines et territoriales (SIG) comme aux échelles bâties (CAO et BIM). Des enseignements appuyéspar des TD ainsi travailleront chacune de ces compétences de façon pragmatique. Un projet collaboratif court, coordonné avec l’atelier de S8, permettra de les mettre en œuvre. Les étudiants serontformés à des méthodes jusque-là ignorées dans leur cursus, méthodes réemployables sur d’autres terrains de pratique bien évidemment.

INITIATION A LA RECHERCHE :Au-delà de ces connaissances et compétences pragmatiques, ce séminaire a une seconde ambition : celle de mettre l’étudiant architecte en situation de recherche et, autant que possible, de recherche


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par le projet. Nous ne viserons pas une recherche réflexive individuelle qui relèverait d’un exercice bien trop complexe en S8. Nous proposerons une initiation collective à la recherche dans laquellel’exercice court de projet fera partie du protocole d’investigation expérimental. Cette initiation permettra à l’étudiant de fonder un parcours recherche en S9 et S10 dans lequel son PFE pourra jouer unrôle actif.Adossé à l’Unité de Recherche project[s], le séminaire sera encadré par des doctorants dont les thèses en cours traitent des atouts et des dangers de la densification pavillonnaire telle que promue parla loi ALUR. Les étudiants de S8 travailleront sur les terrains d’étude des doctorants et profiteront des connaissances déjà constituées, du réseau d’expertise scientifique et de la dynamique derecherche européenne CAPACITY.

Mode d'évaluation

EVALUATION :- la présence aux enseignements et aux séances de travail. Deux absences non justifiées seront rédhibitoires.- la notation des TD effectués en séminaire : 40%- le mémoire de S8 : 60%

Discipline



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Projet

Année 4 Heures CM 0 Caractère obligatoire Code S8 FAB P1 P2




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ProjetS8 FAB P1 :Paysage : atmosphères/abstractions




Enseignant : M. Serres


Un projet est peut-être avant tout un regard puis une cohérence de pensée face à un site, un territoire, une histoire, une atmosphère ; le programme quant à lui est plus une réalité d’usage sensible etconstructive (liant la lumière, l’ordre, la vue, le parcours, la matière…). Le dessin met en avant le projet du plus complexe au plus abstrait. Il passera d’une forme multiple de par sa fonction et soncontexte à une forme plus pure, plus forte. Lamaquette quant à elle permettra de mettre en avant les qualités d’espace et de temps dans les projets, par ses tensions, ses parcours et ses mouvements induits. Ici on prendra plaisir à amener unesensibilité abstraite du projet afin d’expérimenter au-delà de la spatialité, la dimension tactile, la dimension poétique du « matériau » et de la « pensée » de l'architecture.

Contenu

SITE DE PROJET : l’horizon : (de la Gineste à) Roquebrune-Cap-MartinPROGRAMME : un lieu de silence magnifiant le paysage pour une ou plusieurs personnes


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ProjetS8 FAB P2 : Transmission des formes-Mutations des usages-Edifices XXe siècle




Enseignant : Mme Desert


POSTULAT :L’architecture comme palimpseste.PROBLEMATIQUE :Comment transmettre un objet architectural par la transformation de son usage ?Comment retrouver l’utile là où l’obsolescence, le délaissement a pris place ?OBJECTIFS :Il s’agit de mener une réflexion prospective sur un édifice du XXe siècle par le projet pour intervenir sur cet existant de manière cohérente afin de le valoriser, de lui permettre de se réinventer etd’envisager d’autres possibles.L’intervention sur l’existant touche autant à la question de la reconversion à l’échelle de l’édifice qu’à la transformation urbaine à l’échelle du quartier, du territoire aussi, nous nous s’intéresserons auprocessus de « fabrique de projet » capable de requalification et de réappropriation de lieux aujourd’hui en situation de délaissé.

Contenu

Par l’intermédiaire de l’étude d’un objet singulier, il s’agit de développer une posture réflexive. Tout d’abord par l’observation et l’analyse d’un lieu pour comprendre ce qui est en jeu et s’inscrire demanière cohérente avec cet état existant. Puis d’appréhender les potentialités spatiales et constructives de l’édifice afin d’évaluer sa compatibilité au regard d’un nouveau programme, de différentsusages et des besoins du territoire où il s’inscrit.SUJET 2017 :La maison du peuple à Clichy de Eugène Beaudoin, Marcel Lods, Jean Prouvé et Vladimir Bodiansky, 1938, classée MH en 1983.


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Séminaire





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SéminaireS8 FAB S1 Histoire critique du projet 1




Enseignant : Mme de Araujo


Le séminaire 'Histoire critique du projet' a pour objectif d’initier et former les étudiants à la recherche et à l’expertise historiques dans le champ de l’architecture.Ce champ est ici conçu comme étant celui du projet, à toutes ses échelles (édifice, infrastructure, fragment, ville, territoire).Selon son objet, ses attendus, cette recherche peut être fondamentale ou appliquée à une question opérationnelle (cas limites).L’enjeu de l’approche historique n’est pas une vision nostalgique de l’architecture comme objet ou comme pratique, pas plus qu’une vision instrumentale de l’histoire dans le projet. Il est plutôt celuid’une posture pédagogique qui envisage la recherche sur l’histoire du projet comme :• une des formes d’apprentissage du projet, sachant que l’apprentissage de l’écriture passe par la lecture (approfondie) des bons auteurs... ;• un mode de formation à une pratique opérationnelle de plus en plus répandue : la transformation de l’existant (ici le patrimoine du XXe siècle) ;• un moyen de stimuler la capacité de création et la capacité d’analyse.


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SéminaireS8 FAB S2 Définitions du rapport espace/forme dans le projet




Enseignants : M. Maupoint de Vandeul, Mme Marchiaro


« La théorie c’est une réflexion sur la manière de concevoir un projet, dans sa dimension formelle. (…) L’objectif de la théorie est d’appréhender les logiques inhérentes aux manières de concevoir unbâtiment et pouvoir nommer et classer les nouvelles catégories de concepts architecturaux. » J. Lucan - 2009

Les architectes pensent des formes, des espaces. Projeter, c’est construire une pensée. Cette pensée peut être elle-même pensée, répertoriée, définie, classée. Elle peut définir un fond commun, unsavoir.Notre objet d’étude est le rapport espace/forme où :- la forme, le plein, le contenant, les matériaux, le mesurable ;- l’espace, le vide, le contenu, les proportions, la lumière, le non-mesurable.Le projet, parce qu’il est le produit du rapport entre l’ordre (la pensée) et la règle (l’expression), fait sens en donnant une forme à l’espace. Le rapport espace/forme dans le projet peut se définir par desqualités, multiples, que nous pouvons inventorier, classer, nommer.

Ce séminaire propose de poursuivre le travail sur les savoirs du projet, en lien avec le S7-FAB S1 Les matériaux de l’architecture, mais sans obligation de 'chaînage'. En S7, l’analyse approfondie du projetd’un architecte moderne ou contemporain, a permis de mettre à jour Les matériaux de l’architecture et dégager différentes thématiques inhérentes à la conception. Le S8-FAB S2 poursuit ce travail enpartant d’une problématique issue d’un des thèmes dégagés en S7. L’objectif est d’analyser et comprendre les différentes manières de concevoir des architectes contemporains, d’avoir un regardcritique sur cette production intellectuelle, d’en dégager des définitions susceptibles de nourrir et de construire sa propre manière de concevoir et d’arriver à énoncer sa propre problématiqued’architecte, afin de prendre son autonomie.

Contenu

Nous nous plaçons dans la contemporanéité : où l’on ne parle plus d’espace mais de spatialité texturée, de milieu, où l’on ne parle plus de conception mais de process. Les étudiants du séminaire S7-FAB S1 poursuivent leur travail. Les étudiants entrants en séminaire S8-FAB S2 se verront proposer une liste de thèmes. Notre corpus retient les architectes ayant un travail réflexif sur leur propreproduction. Identifier, comprendre, répertorier leur pensée est l’objectif du séminaire. De ces explorations, on déduit des définitions du rapport espace/forme. Production demandée :• En séance : élaboration d’une problématique, formulation d’hypothèses, méthode d’expérimentations, recherches et productions personnelles de dessins et maquettes, comme outils d’analyse,d’expérimentation et de conception, propre à l’architecte.• Rendu intermédiaire : problématique et hypothèses (plan articles + dessins et maquettes).• Rendu final : article critique (mémoire + dessins et/ou maquettes analytiques).

SUJET & CORPUS – 2016-17Architecture dite savante, production contemporaine. Pour 2016-17 : A la recherche de l’ordre aujourd’hui. Aires Mateus, A. Campo Baeza, P. Mendes da Rocha, V. Olgiati, L. Vacchini.


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Mode d'évaluation

Contrôle continu (présence obligatoire à tous les cours + production écrite, graphique et volumétrique hebdomadaire)+remise de l'article final.

Bibliographie

Donnée en début de semestre.(C'est la même qu'en S7-FAB S1 'Les matériaux de l'architecture'.)


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Projet H21




Contenu

Quatre options sont proposées (au choix), avec des temps de mise en commun des travaux effectués dans chacune. Elles sont ouvertes aux étudiant[e]s de master 1 ou 2 qui peuvent ainsi construireleur propre parcours, voire redoubler d’un semestre à l’autre une UE qui n’aurait pas été validée. Au premier semestre : travaux en groupes. Au second semestre : travaux individuels (PFE en S10).Veuillez envoyer une lettre de motivation à .Projet, S8-S10 :P2-1 - Le « déjà-là », avenir du projet architectural et urbain (patrimoine et temps)P2-2 - Relation et sobriétéP2-3 - Projets pour une île : expériences de l’autonomieP2-4 - AVEC l’architecture (2)

Discipline



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Projet H21S8 H21 P1 : 'Le déjà là', avenir du projet architectural et urbain (Métamorphose)




Enseignants : M. Breton, M. Kilian, M. Quelderie, M. Sievers


Faire de l’architecture soutenable nécessite de travailler avec ce qui est déjà présent sur le site en essayant de comprendre la spécificité de chaque milieu* habité, de chaque forme héritée, de chaqueartefact, considérant ainsi le projet comme un véritable processus de transformationd’une situation existante. Quelles sont les limites de transformation non soutenable ?

Contenu

Le studio propose de travailler sur la métamorphose, entendue comme une régénérescence d’un édifice ou d’un territoire sur lui-même, une transformation qui contient en son sein et dans lesrelations établies avec son contexte, les germes de son développement, les potentialités de son devenir.Cela permet d’utiliser moins de matière et de créer plus de sens. C’est aussi penser à ce que nous allons transmettre : la « métamorphose comme nouvelle origine », pour reprendre les mots d’EdgarMorin.- Comment transformer un édifice ou une structure urbaine devenus obsolètes pour répondre àde nouveaux usages ?- Quels liens établir avec ce qui existe pour obtenir des objets architecturaux et urbains pérennes,ancrés dans une géographie et un climat, dont la signification et l’usage dépassent la réponse àun programme donné à un instant donné ?- Comment penser la permanence de structures et la mutation de leur occupation ? Comment le projet peut-il, dès sa conception, envisager les évolutions, mutations, densifications futures ?- Comment intégrer dans le projet les notions d’incertitude et de réversibilité ?Le patrimoine est ici compris comme le résultat d’une lente évolution, de transformations, réappropriations, densifications successives, s’opposant à un objet figé issu d’une seule époque et d’uneseuleculture ; ce dont on hérite et qu’on transmet, le patrimoine comme bien commun.

Mode d'évaluation

- Évaluation continue + jury final.

Travaux requis

- Suivi avec carnet de bord et production de projet avec maquettes+- Affichages intermédiaires et final avec notice de synthèse et soutenance devant jury.

Bibliographie


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Françoise CHOAY, La Terre qui meurt, Fayard, Paris, 2011.

Pierre VON MEISS, De la forme au lieu, PPUR, Lausanne, 1986.

Camillo SITTE, L’Art de bâtir les villes. L’urbanisme selon ses fondements artistiques, Seuil, Paris, 1996 (1889).

Claude THIBERGE, La ville en creux, Éditions du Linteau, Paris, 2003.

Robert VENTURI, De l’ambigüité en architecture, Dunod, Paris, 1997 (1976).

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Projet H21S8 H21 P2 : Relation et sobriété




Enseignants : M. Huygen, M. Quelderie


La sobriété architecturale est une posture de projet – éthique, technique et esthétique – qui résulte de l’approche relationnelle et soutenable abordée au premier semestre (cf. P1-2). Ses corollaires sontla compacité qui optimise le vide (ou plutôt la matière peu dense, appropriable et permettant les flux) et la frugalité qui optimise convivialité et dépense de matière et d’énergie. Il est particulièrementimportant de comprendre les familles de dispositifs qui mettent en relation deux (ou plusieurs) objets ou sujets : une méthodologie des types de liens est exposée durant le semestre.

Contenu

Dans le quartier étudié au premier semestre, un programme de bâtiment collectif occasionne sobrement (formes, matériaux soutenables, techniques bioclimatiques douces) la fabrique de l’espacepublic.- Bilan des analyses et dispositifs étudiés au premier semestre.- Déduction d’un programme architectural et urbain de vie collective.- Élaboration du bâtiment écosystémique : dialoguant avec le bâti existant, les habitants et le milieu.Pour son travail individuel, l’étudiante devra choisir l’un des deux sites analysés et relevés en grouoe au premier semestre : soit le village de Correns en Provence verte, soit le quartier de Psyrí àAthènes.Dans ces deux cas, rural et urbain, il s’agira d’en définir les caractéristiques pouvant conduire à son autonomie (cf. la notion de super-îlot à Barcelone) et à sa résilience, puis d’y proposer un dispositifinstallant cette autonomie : un bâtiment neuf ou à réhabiliter, un (a)ménagement urbain ou paysager…

Mode d'évaluation

- Évaluation continue + jury final.

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Projet H21S8 H21 P3 : Habiter avec la nature : quels architectes pour aujourd'hui




Enseignants : M. Breton, Mme Sarano




SEMESTRE S8 2017







Le studio permet donc aux étudiants d’inventer, d’explorer de nouveaux rôles pour les architectes d’aujourd’hui, en leur offrant _ un territoire d’étude, _ des rencontres avec les acteurs locaux, _ despartenariats inhabituels, _ des croisements interdisciplinaires avec des chercheurs (philosophes, géographes, paysagistes, critiques, ingénieurs …) _ des relectures de références _ et des méthodologies


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de travail pertinentes pour prendre la mesure de tout ce qui constitue le projet d’architecture et développer toutes leurs capacités à être architecte.

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DEROULEMENT






Mode d'évaluation


Travaux requis


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Travaux demandésSuite à la présentation aux acteurs du travail du premier semestre un bilan actualise les propositions afin de pouvoir les développer et les incarner en architectures actives conçues individuellement.

Bibliographie



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S8 H21 S1 : Eco-construire




Enseignants : M. Belmaaziz, M. Hueber, M. Quelderie, M. Velay-Dabat, Mme Durand

Contenu

Séminaire, S8 :S8-1 - Éco-construire (sciences techniques)S8-2 - Construire parasismique (2) [obligation d’avoir suivi S7-2]S8-3 - Théorie du projet générique

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S8 LAB 43 P1 : CORPS METROPOLITAINS




Enseignant : M. Moralès


« Dans la ville moderne, les pouvoirs de création devraient prendre une forme particulière et humaine, amener les gens à se tourner vers l’extérieur.Notre culture a besoin d’un art de l’exposition de soi ; cet art ne nous rendra pas victimes les uns des autres, mais forgera plutôt des adultes plus équilibrés, capables de faire face à la complexité etd’apprendre d’elle. » Richard Sennett, La Ville à vue d’oeil, Plon, 1992Transformer c’est conforter la position du projet comme un outil de questionnement et de proposition capable d’énoncer une posture et une architecture qui fait sens dans son environnement procheet lointain.Pour transformer il faut explorer de nouvelles possibilités d’appréhender les enjeux, les programmes, les métiers. Transformer, c’est innover. Innover dans les usages d’abord, en concevant desbâtiments pluriels, mutables, intelligents. Les mutations rapides des modes de vie appellent à innover dans les manières d’habiter, en faisant émerger des espaces mutualisables et en développant unemixité sociale assumée. Elles nécessitentd’innover également dans les manières de travailler, grâce au coworking, au télétravail, aux incubateurs et dans les manières de commercer et de produire enfin, à travers les showrooms partagés, lesfablabs, les magasins éphémères, l’économie circulaire et l’agriculture urbaine. Transformer, c’est aussi imaginer de nouveaux services adaptés aux exigences de santé et de vieillissement despopulations. Transformer, c’est aussi investir de nouveaux espaces : les sous-sols, les toits, les friches, le périphérique et tous les lieux délaissés, et ils sont nombreux. Nous sommes là pour envisagercomment on peut mieux faire et autrement.

Contenu

Le projet s’adosse au travail de séminaire qui tend à avoir un regard critique sur la ville normative et à analyser des dispositifs architecturaux et urbains singuliers de la métropole Aix-Marseille. Sur cesterritoires, les projets devront conjuguer les pratiques multiples avec notre nouvelle culture urbaine en redéfinissant le rôle et le statut de l’espace public, des équipements public, et de tous lesdispositifs serviciels.Sur de grands territoires circonscrits, dans des bâtiments à réinvestir, sur des délaissés urbains, la fabrique de projets aux programmes diversifiés intégrant les nouvelles pratiques de la ville nouspermettra de reconsidérer la cohabitation du corps avec la ville.Les projets devront permettre des transformations autour de quatre axes : les espaces et dispositifs physiques (« le dur »), l’usage des espaces et des dispositifs préexistants, le « soft » de la ville (lesaspects serviciels) et l’ « infostructure » urbaine.

1. 23/02.matin : présentation du projet, des objectifs pédagogiques et des éléments méthodologiques par l’équipe des enseignantsaprès-midi : Le corps malade, avec Marie Fédèle et Francesca Mancia2. 02/03 Repérer les sphères urbaines transformables, définir les domaines du possible, proposer des systèmes de références (groupe)3. 09/03 Retour d’expériences sur le travail de groupe (matin).Méthodologie (suite), éclairage sur les nouvelles pratiques urbaines (après-midi)Exercice attendu pour la semaine suivante : mise en place d’un scénario sur le site choisi traitant des corps et des possibles appropriation dans l’espace public (groupe)4. 16/03 Restitution et travail sur les espaces et dispositifs physiques (« le dur »), l’usage des espaces et des dispositifs préexistants


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Travail attendu pour la semaine suivante : Définition programmatique multiscalaire5. 23/03. Restitution et travail sur le « soft » de la ville (les aspects serviciels) et l’ « infostructure » urbaine.- après-midi, dans la jungle des villes avec Hubert Colas, auteur et scénographeTravail attendu pour la semaine suivante : mise en scène des projets et définition des « kits de transformation et d’appropriation » (travail individuel)6. 30/03. Restitution et travail sur les « kits de transformation et d’appropriation » (travail individuel)7. 06/04. Rendu intermédiaire du scénario de transformation, composé d’un livret croisant texte, plan, axonométries, images (travail en groupe)8. 20/04. Expérience intensive sur le terrain9. 27/04. Travail de préparation à la réalisation (conception, mise en oeuvre) de l’exposition Chandigarh à la Cité radieuse pendant l'intensif projet (15-22 juin) avec Julien Gourbeix10. 04/05. Voyage pédagogique (date à définir)11.11/05 Développement des projets et matérialisation des interfaces et des valeurs d’usage12.18/05. Pré-rendu13.25/05 Restitution et finalisation des projets14. 14/06 Rendu Equipe pédagogique + image de ville

Travaux requis

1. un scénario de transformation, composé d’un livret croisant texte, plan, axonométries, images (travail en groupe)2. un projet multi scalaire présenté sous forme d’un « kit de transformation et d’appropriation » (travail individuel)Partenariat Image de ville Projet S8- Association à la réalisation (conception, mise en oeuvre) de l’exposition Chandigarh à la Cité radieuse pendant l'intensif projet (15-22 juin) avec Julien Gourbeix.- Exposition des travaux des étudiants du séminaire S8 à la Cité radieuse au moment de l'exposition de Christian Barani.

Bibliographie

EssaisGiorgio Agamben, Qu'est-ce qu'un dispositif ?, Paris, Rivages, 2014Nivalda Assunção de Araujo, Corps humain, corps urbain : La traversée des apparences, Editions UniversitairesEuropéennes, 2015Gaston Bachelard, La poétique de l’espace, Les Presses universitaires de France, 1957Stéphane Béaud et Florence Weber, Le guide de l'enquête de terrain, Paris, La découverte, 2003.Paola Berenstein Jacques, Henri-Pierre Jeudy (dir.), Corps et décors urbains, Paris, L'Harmattan, 2006François Bon, Fiction du corps, Editeur l’atelier contemporain / François-Marie Devrolle éditeur, 2016La marche, le déplacement, sont des outils de réagencement des dispositifs urbains, des manières de faire, qui produisent des points de vue sur la ville et qui en fin de compte permettent d’élaborer deconstruire un regard.Thierry DAVILA, Marcher, créer : déplacements, fla ̂neries, dérives dans l’art de la fin du XXème siècle, Paris, Éditions du Regard, 2002Julien Glauser, Tokyo-skate ; les paysages urbains du skateboard, Gollion, Infolio, 2016Roger-Henri Guerrand, Corps et confort dans la ville moderne. Textes rares et inédits choisis et présentés par Ginette Baty-Tornikian, Paris, Editions Recherches, 2010.Ariella Masboungi, Gérard Pénot, (dir.), La ville au corps à corps, Marseille, Ed. Parenthèses, Collection : Projet urbain, 2016Jean-Luc Nancy, « Corps de/dans la ville ». Transcription de l'intervention du 7 novembre 2009, en séance plénière dans le cadre du colloque L’Art de la ville organisé par l’Université Toulouse II-LeMirail, 6-8 novembre 2009.Marc Perelman, Voir et incarner. Une phénoménologie de l'espace corps – architecture – ville, Paris, Encre Marine, 2015.Thierry Paquot, Des corps urbains. Sensibilités entre béton et bitume, Paris, Autrement, Collection : Le corps plus que jamais, 2006La politique et l’art, comme les savoirs, produisent des fictions, c’est à dire des réagencements matériels des signes et des images, des rapports entre ce que l’on voit et ce que l’on dit, entre ce que l’onfait et ce que l’on peut faire.Le réel doit être frictionné pour être pensé. Jacques Rancière, Le partage du sensible, esthétique et politique, ed. La Fabrique, 2000.Pierre Sansot, Poétique de la ville, Petite Bibliothèque Payot, 1973Séminaire de réflexion Isaac Joseph, 2007. « L’empreinte d’Isaac Joseph. Explorations croisées ». In : Céfaï D., Saturno C., (Dir.), Itinéraires d’un pragmatiste. Autour d’Isaac Joseph. ed. Economica (coll.


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Études Sociologiques), Paris, 185-201.Richard Sennett, La Ville à vue d’oeil, Paris, Plon, 1992Richard Sennett, La chair et la pierre, Paris, Édition de la passion, 2001.Rachel Thomas, Marcher en ville – Faire corps, prendre corps, donner corps aux ambiances urbaines, 2009. Disponible sur HAL-SHS, https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-

Poésie, LittératureJean Christof BAILLY, La Phrase urbaine, Récits/Chroniques, Fiction et Cie, 2013 ;James JOYCE, Finnegans wake, 1939, littératureDans le métro bondé, le petit télégraphiste était serré contre le dos d’une femme blonde parfumée au Mary Garden.Coudes, paquets, épaules, fesses s’entrechoquaient à chaque secousse du train hurlant. La casquette suante du Western Union reçut un coup qui la mit tout de travers. Si je pouvais avoir une femmecomme ça, une femme comme ça vaudrait une panne de métro, les lumières éteintes, un tamponnement. Je pourrais l’avoir si j’avais du culot et du pèze. Quand le train ralentit, elle tomba sur lui. Ilferma les yeux, s’arrêta de respirer, le nezécrasé contre son cou. Le train s’arrêta. La foule, d’une poussée, le porta dehors. John DOS PASSOS, Manhattan Transfer, [1925], Paris, Gallimard, « Folio », 1973, p. 187.Georges PEREC, Tentative d'épuisement d'un lieu parisien, 1982, littératureCharles PENNEQUIN, La ville est un trou suivi de Un jour, Pol, 2007, poésieBernard TSCHUMI, The Manhattan Transcripts, 1981 ;Architecture is not simply about space and form, but also about event, action, and what happens in space.La rue rend libre parce qu’elle est devant soi, elle dessine un avenir de pas.Thomas CLERC, Paris, musée du XXIe siècle. Paris, Gallimard, « L’arbalète », 2007, p. 232.

ExpositionsSoulèvements (curateur Georges Didi-Huberman) du 18 octobre 2016 au 15 janvier 2017, Jeu de Paume, Paris http://www.jeudepaume.org/?page=article&idArt=2476Exposition de Stéphane DUROY au Bal, Du 6 janvier au 9 avril, au Bal, Paris http://www.le-bal.fr/2016/12/stephane-duroy

Vidéos, films.Francis Alÿs, Railings, (Fitzroy Square) 2004 ; VW Beetle Wolfsburg, Germany 2005 ;Francis Alÿs, Sometimes Making Something Leads to Nothing Mexico City 1997Francis Alÿs, Zapatos Magnéticos, Habana Cuba 1994;Nicolas Boon, Hillbrow, 2015 Johannesburg, un quartier populaire, hyperdense et violent. À partir de récits collectés sur place, le film propose une traversée géographique guidée par des personnagesfictifs qu'incarnent des habitants du quartier. En dix parcours, Hillbrow dessine un labyrinthe de tensions urbaines.Jean-Luc Godard, Alphaville, 1965Farocki, Harun, La Sortie des usines, 1995, 36 min, (Arbeiter verlassen di Fabrik) A partir du film fondateur «sortie d’usine» des frères lumière, harun Farocki réalise un essai cinématographique quirecense images d’archives (detroit, 1926, lyon, 1957, etc....) et films de fictions (de chaplin à antonioni en passant par Griffith, Fritz lang...) montrant des ouvriers «libérés» de leur temps de travail. laconclusion étant que 100 ans de cinéma ont montré plus de portes de prisons que de portes d’usines.Larry Clark, Wassup Rockers, 2005;Valérie Jouve, Grand littoral, Marseille, 2003 ; Aux abords de Marseille, dans un paysage traversé d’autoroute, de voies ferrées, de chemins broussailleux, des figures, comme extraites de ses fameuxclichés, passent et se croisent, et nous servent de guide dans un circuit qui n’a ni début ni fin. Comment regarder un lieu sans en prendre possession ? Comment décrire des personnages sans lesenfermer dans une action ?Comment passer de l’image fixe aux images en mouvement ?Valérie Jouve, Time is Working Around Rotterdam, 2007 ;Marc Lewis, Escalators at Pinheiros, 2013 ;Mark Lewis, Above and Below the Minhocão, 2014 ;Mark Lewis, Willesden Launderette Reverse Dolly Pan Right Friday Prayers, 2013 ;Chris Marker, Jolie Mai, 1963Flavie Pinatel, Chants de Maladrerie, 2016 (Cité de la Maladrerie de Renée Gailhoustet) ;


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Maurice Pialat, L’Amour existe,1961, 21 min; Les images souvent nocturnes des banlieues de la région parisienne au début des années1960.Jean Rouche et Edgar Morin, Chronique d’un été, 1961 ;Till Roeskens, Vidéocartographies, Palestine, 2009:Marie Voignier, Tourisme International, 2014Wim Wenders, Lisbon Story (1994)Wim Wenders, Les ailes de désir. (1987)

Art visuelDiane Arbus / Bas Jan Ader / Chis Burden / James Brown / Mircea Cantor / Jordi Colomer / Dector & Dupuy /Guy Debord / Raymond Depardon / Stéphane Duroy / Valie Export / Paul Graham / Pierre Huygue / EdwardHopper / Gordon Matta Clark / Enric Metindes / Martin Parr / Stalker, le collectif / Jeff Wall / GarryWinogrand / Krzysztof Wodiczko.

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S8 LAB 43 S1 : Transformer




Enseignants : M. Grygielewicz, M. Moralès, Mme Girard, Mme Le Henaff, Mme Monnet


«Une fois que nous connaissons un, nous croyons que nous connaissons deux parce que un plus un égale deux. Nous oublions qu’auparavant, il faut savoir ce qu’est plus…»Alphaville, Jean-Luc Godard, 1965Le postulat de ce séminaire est double. Aux décors urbains, nous préférons l'exploration de l'envers, des marges, des interstices, de l'architecture du quotidien. Architectes, chercheurs en sciencessociales et artistes ont montré que ces espaces fonctionnaient comme autant d'espaces ressources et qu'ils nous invitaient, en retour, à avoir un regard critique sur la ville normative, banalisante,neutralisante. Dans la continuité du travail engagé en séminaire l'année passée, on analysera des dispositifs architecturaux et urbains singuliers de la métropole Aix-Marseille . Il s’agit de traduire dessituations urbaines quotidiennes dans leur trivialité et de décrire les processus à l’oeuvre dans les infimes ajustements identitaires nécessaires à laprojection du corps, à son assimilation dans l’anonymat urbain contemporain.Cela permet de reconsidérer le rapport entre l’intérieur et l’extérieur, en explorant les perméabilités de l’un à l’autre et d’envisager des brèches réappropriables par les corps. Cela permet d’envisager denouveaux dispositifs qui prennent en compte une nouvelle économie du corps, traversée par les déplacements, la mise en réseau et les nouvelles technologies, les pratiques urbaines contemporaines.Par ailleurs, les déclinaisons du corps - 'corps de la ville, corps des citadins, corps à corps' (Paquot, 2006)- invitent à tenir compte de la pluralité des pratiques et de la multiplicité des situations. Il s'agiraainsi d’appréhender la complexité des processus d’appropriation, d’en saisir la variabilité au regard des contextes et des morphologies des lieux ou encore des registres d’usage qu’offrent les espacesaménagés. Il s'agira aussi d'avoir à l'esprit que les histoires particulières, les dispositions psychologiques, les différences sociales et culturelles sont également des éléments de compréhension del'appropriation. Cette attention aux usages des lieux amènera en retour l'étudiant à avoir une démarche réflexive sur sa propre posture, sur sa démarche d'observation, sur sa sensibilité, sur son corpsdans l'espace urbain considéré.

Contenu

Porté par une équipe pluridisciplinaire (architecture, art, sociologie), le séminaire entend croiser les démarches et les références afin d'oeuvrer à une compréhension multi-située des corps enmouvement et statiques, des temporalités urbaines, des dispositifs d'appropriation et de leurs traces, des détournements dans les espaces publics et intermédiaires.Par l'importance portée au terrain, il espère mettre au jour « les grands enjeux des petites situations » (Isaac Joseph cité par Séminaire de réflexion Isaac Joseph, 2007). La compréhension des pratiquesspatiales des citadins, l'expérience du territoire par les étudiants, la retranscription, la mise en visibilité des faits observés repose ainsi sur observer/écrire ; observer/dessiner ; observer/filmer. Il nes'agira pas d'aborder de façon cloisonner ces différentes approches et traductions mais de tisser des passerelles entre elles de manière critique.Cette année, l'accent sera plus spécifiquement mis sur l'approche cinématographique du territoire et de l'espace urbain. En effet, dans le cadre du projet « un(e) cinéaste en résidence » proposé parImage de ville nous accueillons le vidéaste Christian Barani.1. Usages. Le carnet de bord, support du texte et de l'image. L'observation relève d'un 'triple travail de perception, de mémorisation et de notation' (S. Beaud, F. Weber, Guide de l'enquête de terrain,1998, p. 139). C'est ici par l'écriture, support de notation des observations, puis dans un deuxième temps, d'analyse et de propositions d'hypothèses, que les usages des citadins et les tracesd'appropriation seront abordés.Ce travail sur les mots sera couplé à un travail de représentation - sous formes de croquis des usages - en prenant appui sur le travail de D. Trottin et J-C Masson, Usages, 2011.2. 'Made in Marseille'. En prenant appui sur le travail de Bow Wow, Made in Tokyo (1998), une interrogation à deux niveaux sera proposée : sur la qualité des espaces interstitiels en tant qu'espacesressources, sur les modes de représentations de l'architecture et des espaces urbains.3. Ville numérique et pratique du numérique. Le changement de paradigme induit par la révolution numérique appelle à interroger le rapport du corps aux outils numériques dans l'espace urbain


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(smartphones, tablettes, bornes...) et la façon dont ces outils changent les postures corporelles dans l'espace public (ex. selfies), la médiatisation de celui-ci et ces mises en récits...A un autre niveau, ils'agit de réfléchir à ces objets commeoutils et techniques de captation d'une réalité lors du travail de terrain.4. En lien, une attention particulière sera portée au film, dans le cadre de la coopération avec Image de Ville (voir document ci-joint). A travers l'expérience filmique, portée par Christian Barani etMariusz Grygielewicz, il s'agira de faire l'expérience du corps en mouvement / la marche ; de construire un regard ; de recourir à l'image en mouvement et au son.Calendrier / séminaire. (sous réserve)1. 21/02 Présentation du séminaire, des objectifs pédagogiques et des éléments méthodologiques par l’équipe des enseignants.2. 28/02. Terrain, l'exploration du territoire par la marche.Rencontre avec Nicolas Mémain, René Borruey et Laurent Lafran. Regards croisés sur la ville.Pour la semaine suivante, il est attendu : un texte court (3000 max.), une image, un dessin rendant compte des premiers impressions du terrain.3. 07/03. Retour d’expériences sur le travail individuel (matin).Méthodologie (suite), éclairage sur la ville numérique (après-midi)Exercice attendu pour la semaine suivante : trois plans séquences entre une et deux minutes sur le site choisi traitant des corps et traces d’appropriation dans l’espace public4. 14/03. Restitution, travail avec C. Barani autour de la construction du regard et René BorrueyTravail attendu pour la semaine suivante : relevé d’architecture et relevé des usages sur le site choisi5. 21/03. «Construction du regard» Luc Joulé ou Christian Barani (matin)Retour sur le travail attendu des étudiants, relevés d’architecture, relevés d’usages. (après-midi).6. 28/03. «Expérimenter» C. Barani (sorti terrain et retour sur le travail des étudiants)7. 04/04. «Construire le regard», Nadja Monnet, l’espace public à hauteur des enfants (apports méthodologiques et théoriques) (matin). Travail sur les outils numériques (après-midi)8. 11/04. Retour d’expériences. Travail croisé sur le livret et les temps de la ville (matin)Apport de connaissances, Chantal Deckmyn sur l’espace public et l’hospitalité (après-midi)9. 25/04. Restitution de l’expérience intensive sur le terrain10. 02/05. Voyage pédagogique (date à définir)11.09/05. Rendu intermédiaire du livret individuel.12.16/05. « Reconstruire » travail cinématographique avec C. Barani13.23/05. Travail sur le film M.Grygielewicz.14. 30/05. Rendu, Equipe pédagogique + Image de ville

Travaux requis

1. un film (travail en groupe)2. un livret croisant texte, relevés des usages, axonométries, images (travail individuel)Partenariat Image de ville Projet S8 (sous réserve) :1. Association à la réalisation (conception, mise en oeuvre) de l’exposition Chandigarh à la Cité radieusependant l'intensif projet (12-20 juin) avec Julien Gourbeix.2. Exposition des travaux des étudiants du séminaire S8 à la Cité radieuse au moment de l'exposition de Christian Barani.

Bibliographie

EssaisGiorgio Agamben, Qu'est-ce qu'un dispositif ?, Paris, Rivages, 2014Nivalda Assunção de Araujo, Corps humain, corps urbain : La traversée des apparences, Editions UniversitairesEuropéennes, 2015Gaston Bachelard, La poétique de l’espace, Les Presses universitaires de France, 1957Stéphane Béaud et Florence Weber, Le guide de l'enquête de terrain, Paris, La découverte, 2003.


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Paola Berenstein Jacques, Henri-Pierre Jeudy (dir.), Corps et décors urbains, Paris, L'Harmattan, 2006François Bon, Fiction du corps, Editeur l’atelier contemporain / François-Marie Devrolle éditeur, 2016La marche, le déplacement, sont des outils de réagencement des dispositifs urbains, des manières de faire, qui produisent des points de vue sur la ville et qui en fin de compte permettent d’élaborer deconstruire un regard.Thierry DAVILA, Marcher, créer : déplacements, fla ̂neries, dérives dans l’art de la fin du XXème siècle, Paris, Éditions du Regard, 2002Julien Glauser, Tokyo-skate ; les paysages urbains du skateboard, Gollion, Infolio, 2016Roger-Henri Guerrand, Corps et confort dans la ville moderne. Textes rares et inédits choisis et présentés par Ginette Baty-Tornikian, Paris, Editions Recherches, 2010.Ariella Masboungi, Gérard Pénot, (dir.), La ville au corps à corps, Marseille, Ed. Parenthèses, Collection : Projet urbain, 2016Jean-Luc Nancy, « Corps de/dans la ville ». Transcription de l'intervention du 7 novembre 2009, en séance plénière dans le cadre du colloque L’Art de la ville organisé par l’Université Toulouse II-LeMirail, 6-8 novembre 2009.Marc Perelman, Voir et incarner. Une phénoménologie de l'espace corps – architecture – ville, Paris, Encre Marine, 2015.Thierry Paquot, Des corps urbains. Sensibilités entre béton et bitume, Paris, Autrement, Collection : Le corps plus que jamais, 2006La politique et l’art, comme les savoirs, produisent des fictions, c’est à dire des réagencements matériels des signes et des images, des rapports entre ce que l’on voit et ce que l’on dit, entre ce que l’onfait et ce que l’on peut faire.Le réel doit être frictionné pour être pensé. Jacques Rancière, Le partage du sensible, esthétique et politique, ed. La Fabrique, 2000.Pierre Sansot, Poétique de la ville, Petite Bibliothèque Payot, 1973Séminaire de réflexion Isaac Joseph, 2007. « L’empreinte d’Isaac Joseph. Explorations croisées ». In : Céfaï D., Saturno C., (Dir.), Itinéraires d’un pragmatiste. Autour d’Isaac Joseph. ed. Economica (coll.Études Sociologiques), Paris, 185-201.Richard Sennett, La Ville à vue d’oeil, Paris, Plon, 1992Richard Sennett, La chair et la pierre, Paris, Édition de la passion, 2001.Rachel Thomas, Marcher en ville – Faire corps, prendre corps, donner corps aux ambiances urbaines, 2009. Disponible sur HAL-SHS, https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-

Poésie, LittératureJean Christof BAILLY, La Phrase urbaine, Récits/Chroniques, Fiction et Cie, 2013 ;James JOYCE, Finnegans wake, 1939, littératureDans le métro bondé, le petit télégraphiste était serré contre le dos d’une femme blonde parfumée au Mary Garden.Coudes, paquets, épaules, fesses s’entrechoquaient à chaque secousse du train hurlant. La casquette suante du Western Union reçut un coup qui la mit tout de travers. Si je pouvais avoir une femmecomme ça, une femme comme ça vaudrait une panne de métro, les lumières éteintes, un tamponnement. Je pourrais l’avoir si j’avais du culot et du pèze. Quand le train ralentit, elle tomba sur lui. Ilferma les yeux, s’arrêta de respirer, le nezécrasé contre son cou. Le train s’arrêta. La foule, d’une poussée, le porta dehors. John DOS PASSOS, Manhattan Transfer, [1925], Paris, Gallimard, « Folio », 1973, p. 187.Georges PEREC, Tentative d'épuisement d'un lieu parisien, 1982, littératureCharles PENNEQUIN, La ville est un trou suivi de Un jour, Pol, 2007, poésieBernard TSCHUMI, The Manhattan Transcripts, 1981 ;Architecture is not simply about space and form, but also about event, action, and what happens in space.La rue rend libre parce qu’elle est devant soi, elle dessine un avenir de pas.Thomas CLERC, Paris, musée du XXIe siècle. Paris, Gallimard, « L’arbalète », 2007, p. 232.

ExpositionsSoulèvements (curateur Georges Didi-Huberman) du 18 octobre 2016 au 15 janvier 2017, Jeu de Paume, Paris http://www.jeudepaume.org/?page=article&idArt=2476Exposition de Stéphane DUROY au Bal, Du 6 janvier au 9 avril, au Bal, Paris http://www.le-bal.fr/2016/12/stephane-duroy

Vidéos, films.Francis Alÿs, Railings, (Fitzroy Square) 2004 ; VW Beetle Wolfsburg, Germany 2005 ;Francis Alÿs, Sometimes Making Something Leads to Nothing Mexico City 1997Francis Alÿs, Zapatos Magnéticos, Habana Cuba 1994;


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Nicolas Boon, Hillbrow, 2015 Johannesburg, un quartier populaire, hyperdense et violent. À partir de récits collectés sur place, le film propose une traversée géographique guidée par des personnagesfictifs qu'incarnent des habitants du quartier. En dix parcours, Hillbrow dessine un labyrinthe de tensions urbaines.Jean-Luc Godard, Alphaville, 1965Farocki, Harun, La Sortie des usines, 1995, 36 min, (Arbeiter verlassen di Fabrik) A partir du film fondateur «sortie d’usine» des frères lumière, harun Farocki réalise un essai cinématographique quirecense images d’archives (detroit, 1926, lyon, 1957, etc....) et films de fictions (de chaplin à antonioni en passant par Griffith, Fritz lang...) montrant des ouvriers «libérés» de leur temps de travail. laconclusion étant que 100 ans de cinéma ont montré plus de portes de prisons que de portes d’usines.Larry Clark, Wassup Rockers, 2005;Valérie Jouve, Grand littoral, Marseille, 2003 ; Aux abords de Marseille, dans un paysage traversé d’autoroute, de voies ferrées, de chemins broussailleux, des figures, comme extraites de ses fameuxclichés, passent et se croisent, et nous servent de guide dans un circuit qui n’a ni début ni fin. Comment regarder un lieu sans en prendre possession ? Comment décrire des personnages sans lesenfermer dans une action ?Comment passer de l’image fixe aux images en mouvement ?Valérie Jouve, Time is Working Around Rotterdam, 2007 ;Marc Lewis, Escalators at Pinheiros, 2013 ;Mark Lewis, Above and Below the Minhocão, 2014 ;Mark Lewis, Willesden Launderette Reverse Dolly Pan Right Friday Prayers, 2013 ;Chris Marker, Jolie Mai, 1963Flavie Pinatel, Chants de Maladrerie, 2016 (Cité de la Maladrerie de Renée Gailhoustet) ;Maurice Pialat, L’Amour existe,1961, 21 min; Les images souvent nocturnes des banlieues de la région parisienne au début des années1960.Jean Rouche et Edgar Morin, Chronique d’un été, 1961 ;Till Roeskens, Vidéocartographies, Palestine, 2009:Marie Voignier, Tourisme International, 2014Wim Wenders, Lisbon Story (1994)Wim Wenders, Les ailes de désir. (1987)

Art visuelDiane Arbus / Bas Jan Ader / Chis Burden / James Brown / Mircea Cantor / Jordi Colomer / Dector & Dupuy /Guy Debord / Raymond Depardon / Stéphane Duroy / Valie Export / Paul Graham / Pierre Huygue / EdwardHopper / Gordon Matta Clark / Enric Metindes / Martin Parr / Stalker, le collectif / Jeff Wall / GarryWinogrand / Krzysztof Wodiczko.

Discipline



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Formation initiale → Cycle 2 Master → S8-ST (2017-2018)

Stage de formation pratique





En deuxième cycle, les étudiants doivent faire un stage obligatoire dit de « formation pratique », d’une durée minimale de deux mois à temps plein ou de quatre mois à mi-temps destiné à appréhenderla diversité des pratiques professionnelles.Selon le règlement des études , il doit être effectué en agence d’architecture ou dans toute autre structure, publique ou privée, employant la compétence d’architecte en sa qualité de maître d’œuvre).Il peut être effectué en deux temps dans deux structures différentes

Mode d'évaluation

Rapport de stage


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Formation initiale → Cycle 2 Master → S8-ST (2017-2018)

Stage de formation pratique 2





Stage de formation pratique dans une agence ou une structure différente de celles du premier mois de stage


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Options

Année 5 Heures CM 0 Caractère obligatoire Code S9 E



Discipline



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OptionsAmbiances urbaines




Enseignant : M. Velay-Dabat


Ambiances du bâtiment dans son contexte urbainA partir d'une analyse d'un espace public urbain relever les données objectives et subjectivesliées à l'environnement et proposer un projet améliorant la pratique et les usages de ce lieu.

Contenu

Approfondissement des acquis dans le domaine des ambiances architecturales et notamment :. l'ensoleillement. la lumière naturelle et artificielle. et les ambiances sonores.Ambiances urbaines (microclimat urbain et ambiances sonores)Prise en compte pour le projet de l'ensoleillement, de la lumière naturelle et de l'acoustiqueaussi bien sur les façades du projet que dans les espaces publics urbains.Développement durable urbain, qualité environnementale.Compléments de connaissances nécessaires en maîtrise des ambiances.

Travaux requis

Prise de données et d'informationsPropositions d'aménagements

Discipline



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OptionsCommunication du projet




Enseignant : M. Dalbera


« Communication du projet »Didier DALBERAEn architecture, seul le concepteur a pleine possession du projet : il en connaît l’histoire,les raisons, les choix, les écueils évités… Mais il n’est pas le seul à devoir connaître etcomprendre le projet, d’autres personnes doivent aussi pouvoir l’évaluer, éventuellementle corriger, le financer, le réaliser… Il faut donc que le projet puisse circuler entre cesdifférents intervenants.Les particularités du projet architectural et urbain, comme la notion d’échelled’intervention ou l’unicité de l’objet, empêchent la production de prototype fonctionnelqui serait un support idéal pour transmettre le projet. D’un autre côté, les documentsgraphiques propres à l’architecte tels que les plans, coupes et élévations sont suffisantspour le concepteur mais font appel à une codification qui ne les mets pas à la portée detout le monde.La question se pose donc de connaître les différents supports, outils et techniques decommunications adaptés aux différents moments du projet et aux différents interlocuteurs.

Contenu

Cet enseignement propose de visiter les différents supports, outils, techniques etméthodes de communication du projet architectural et urbain et de les mettre en pratique.• Compréhension du processus de communication du projet :Qui communique ? Que doit-on communiquer ? Avec quel discours ? Avec quels moyens ?À qui s’adresse-t-on ? Pourquoi communiquer ?• Évaluation des moyens, supports et techniques de communication :Plans coupes élévations avec leurs échelles, perspectives techniques et axonométries,perspectives d’ambiance, maquettes, photos, photos de référence, écrit technique(descriptif ), écrit, oral, schémas et organigrammes, fichiers CAO, 3D temps réel…• Utilisation réfléchie des outils :Mise en page pour l’affichage ou le livret, images de synthèse, nouvelles technologies de


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l’information et de la communication (internet, géolocalisation…)

Dans un premier temps, l’étude des différentes phases du processus de conception mettraen évidence les acteurs du projet et permettra de cadrer les besoins de communication dechacun. Plusieurs supports feront l’objet d’exercices visant à comprendre leurs potentielset leurs limites.Dans un second temps, certains outils seront approfondis et mis en pratique sur un projetdonné. Les différents usages et approches seront comparés et évalués.

Travaux requis

Études comparées de différentes communications du projet• Compte rendu et analyses des résultats d’exercices• Proposition d’un plan de communication et réalisation d’une présentation

Discipline



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OptionsConstruire autrement




Enseignant : M. Huygen


Comment continuer la ville, avec des ressources limitées dans une régénérationmaximale, pour le plus de bien-être ? Une ville diverse, biodiverse et culturellementdiverse. Le fil conducteur est l’Écopolis d’Alberto Magnaghi (Le projet local, Mardaga,2003) : une ville « auto-soutenable.» formée de « villages », indissociable de sonterritoire et de sa bio-région.1. Se confronter à la matière et à son assemblage.2. Pratiquer le « bricolage » (selon Claude Lévi-Strauss) et les matériaux deréemploi.3. Concevoir et construire en groupe et de façon interdisciplinaire.

Travaux requis

Un dossier personnel d’analyse de références.- Déroulement en 10 jours consécutifs et intensifs : participation minimale de 7jours.

Bibliographie

Alberto MAGNAGHI, Le projet local, Mardaga, 2003 (Turin, 2000).- Patrick BOUCHAIN, Construire autrement – Comment faire ?, Actes Sud,L’impensé, Arles, 2006.- Maurice CULOT et Anne-Marie PIRLOT (dir.), Architectures autrement - Habiterle monde, AAM Éditions, Bruxelles, 2006.- Andrea OPPENHEIMER DEAN, Rural Studio – Samuel Mockbee and anArchitecture of Decency, Princeton Architectural Press, New York, 2002.- Brochures Village de ville 1 et 2, SFT, Marseille, 2011 et 2012.

Discipline



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OptionsDroit et immobilier




Enseignant : M. Roccaro


L’objectif du module est :o de permettre une attitude critique de l’étudiant par une réflexion sur une application pragmatique des savoir-faire pour l’architecture et leur mise en œuvre dans la réalité opérationnelle.o d’aider à comprendre la logique, les arcanes et les enjeux touchant aux droits des sols et de la propriété,o d’apprécier l’importance de l’évolution réglementaire sur le renouvellement des typologies.o d’apprendre à constituer un dossier de présentation de faisabilité architecturale d’une opération immobilière selon qu’il s’agisse d’un terrain à bâtir ou d’un terrain comportant des constructionsexistantes, à conserver ou à démolir.o l’acquisition de connaissances impératives sur le Permis de Construire, le permis d’aménager, la déclaration préalable, le Permis de Démolir…

Contenu

Il s’agira d’étudier, en petite équipe, un projet sur un terrain, dans un contexte urbain ou péri-urbain déterminé.La dimension du projet importe peu, l’objectif principal étant de permettre à chaque étudiant de suivre intégralement le lancement et le déroulement d’une opération immobilière jusqu’à la phase «DPC ».L’étude devra comporter :1- une étude de marché2- une étude de faisabilité succincte en volume3- une proposition de montage de l’opération4- le programme de l’opération5- un avant-projet sommaire (APS)6- Un avant projet définitif (APD) et dossier de demande de permis de construire)7- Un dossier de demande de Permis de Construire8- L’exposé oral de l’opération

Travaux requis

Séances pratiques:• A partir d’exemples concrets : comme un terrain à bâtir ou partiellement bâti, il s’agit de mettre en situation les étudiants en petite équipe, qui à la lecture des différents documents remis (règlementdu PLU, acte de propriété, plan de bornage de géomètre, PPR, PEB, etc.) auront à :- déterminer les potentialités à bâtir de ce terrain,- proposer une technique de division parcellaire, ou


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- proposer la procédure de demande d’autorisation à suivre (Permis de construire, Permis de construire valant division parcellaire, Permis d’aménager, déclaration préalable).Le terrain choisi peut être celui support d’un projet de module de 4 ème ou 5ème années, ce qui rend l’exercice d’autant plus intéressant. Cela permet de confronter 2 approches différentes : unethéorique et une plus pragmatique.• Remise de documents, supports de cours très opérationnels, sous forme de tableaux synoptiques sur les notions essentielles abordées.

Discipline



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OptionsFormation approfondie à la recherche




Enseignants : Mme Chuburu, Mme Girard, Mme Rivet, Mme de Araujo


Cet enseignement serait destiné aux étudiants faisant le choix du parcours recherche et auxdoctorants qui n’auraient pas suivi de parcours recherche dans une école d’architecture.Cette démarche vise à créer une dynamique de recherche dès le master car nous constatonstous la difficulté d’animer des parcours recherche à faible effectif dans nos départementsrespectifs, et d’assurer un investissement pédagogique lourd pour quelques étudiants.Le résultat est que les étudiants de notre école sont peu nombreux à ce jour à être tentés par leparcours recherche.Le défaut d’information et plus encore un protocole et parcours d’enseignement clairementétablis y sont sans doute pour quelque chose. Du point de vue des contenus, l’objectif estd’apporter aux étudiants engagés dans le cycle de master un enseignement sur : lesfondements, conditions, attendus, questions théoriques et de méthode dans le champ de larecherche architecturale, soit un enseignement centré sur les questions épistémologiques.

Contenu

Organisation des enseignements (52 heures)L’enseignement relève des options proposées dans le deuxième cycle aux niveaux S7 et S9. Ilest semestriel et s’organise sur la base d’un cours et d’un travail dirigé.Tous les mercredis matins :- De 9H00 à 11H00, cours- De 11H00 à 13H00, TDL’unité d’enseignement est donc proposée tous les ans au premier semestre et elle est ouverteà tous les étudiants de master quel que soit leur positionnement dans le cursus.Le cours : Epistémologie de la recherche architecturale. Sont abordées : épistémologiegénérale, histoire de la recherche architecturale, problématique et acquis de différents champs(histoire, ingénierie, conception, informatique, contrôle environnemental,…)Le TD : Formulation d’un sujet de thèse.L’objectif pédagogique est double : mettre en application la notion de « construction d’uneproblématique » et confronter le travail réalisé dans le cadre du parcours recherche à un


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« horizon » ou but scientifique et un développement possible.Le suivi de cet enseignement optionnel est obligatoire pour tous les étudiants candidats auparcours recherche. Ces derniers bénéficient d’une direction unique ou d’une double direction(Séminaire du département d’inscription et Formation approfondie à la recherche).

- Jean-Lucien BonilloTrois séances qui abordent successivement ces thèmes :1- Recherche et ProjetL’abord de ce thème suppose en préalable, comme nous le rappelle Bernard Huet,l'énoncé de deux postulats qui ne sont contradictoires qu'en apparence :o l'origine historiquement déterminée (dans le corps social, la profession) de certainesdirections de recherche et, en retour, l'influence qu'elles peuvent avoir sur les projetsarchitecturaux et urbains ;o la distance irréductible qui existe entre l'activité de recherche architecturale et celle deconception d'un projet opérationnel (avec sa part de « recherche créative »). Et celamême si l'on s'accorde avec Christian Devillers lorsqu'il nous rappelle que le projetarchitectural est aussi une forme de connaissance en prise avec le réel, un « processuscognitif ».Ce que nous voulons évoquer ici en écho à Bernard Huet est la fameuse et nécessaire «rupture épistémologique » et autre « distance critique ». Mais cette distance, pourl'historiographie la plus contemporaine, ne doit pas se traduire par l'absence ou l'ignorance dusujet, de l’observateur.Il s’agit donc d’aborder les questions épistémologiques fondamentales qui se posent à larecherche architecturale, et de les illustrer en s’appuyant sur l’histoire, des années 60 à nosjours, de la création et du développement d’un milieu de la recherche architecturale en lienavec les écoles.2- Projet/ville/HistoireUn bilan des raisons, contenus et effets des travaux portant sur l’histoire de la ville et desterritoires.3- Recherche architecturale en histoire de l’architectureUn bilan des approches spécifiques à la discipline et des relations fortes avec les champsvoisins dont l’histoire de l’art.

Alexandre De La FoyeFace à la multiplication des technologies, la complexification des normes, et l’obligationcroissante d’apporter des réponses raisonnées aux enjeux environnementaux (limitation desimpacts écologiques, protection vis-à-vis des risques naturels,…), le risque pour l’architectede se faire déborder par les évènements, supplanter par de nouveaux acteurs et rejoindre leporteur d’eau dans la grande famille des métiers disparus est grand.La question de la place des sciences et techniques dans l‘exercice de l’architecture se posedonc de manière urgente, et, en amont, la question de leur positionnement dans les écolesd’architecture.Une des réponses possibles à cette question consiste en l’élaboration de « règles expertes ».Ces règles expertes peuvent être envisagées à la fois comme produits d’une recherchearchitecturale à coloration scientifique et technique, composante fondamentale des


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enseignements de construction et de maîtrise des ambiances, et arsenal de survie pourl’architecte de demain.

- Stéphane HanrotQue peut-on entendre par “la recherche par le projet“ dans la discipline architecturale ?Pour aborder cette question, je propose tout d’abord questionner le périmètre de la discipline.Pour ce faire, je caractériserai les objets architecturaux et les pratiques dont ils procèdent, puisje m’interrogerai sur le moteur de l’élaboration des connaissances propres à la discipline. Monhypothèse (formée à l’occasion de mon HDR) est que les connaissances architecturaless’élaborent selon deux modalités.La première procède de l’élaboration des doctrines. Une doctrine est comprise, ici, comme unensemble de préceptes et de règles formant un système de valeurs sur l’architecture. Dansl’absolu, une doctrine est élaborée empiriquement par un praticien au service de sa stratégiede projet. Elle lui permet de juger du beau et du laid, de répondre aux attentes socialesnouvelles, de surmonter les incertitudes programmatiques inhérentes à cette activité. Elle ledirige dans les terres incertaines de l’innovation et, dans certains cas, de la création. Le débat doctrinal est un lieu d’élaboration de connaissances auquel participent non seulement lespraticiens mais aussi les critiques d’architecture.La doctrine individuelle s’inscrit dans des courants qui se construisent et se transforment au fil de l’histoire sociale.La seconde modalité procède de l’élaboration de théories. La théorie est, ici, entenduecomme un ensemble organisé de concepts et de lois.Dans l’absolu, la théorie architecturale permettrait de rendre compte des pratiques et des objets architecturaux ainsi que de la formation des doctrines en révélant leurs traits universels et leursfondements historiques.Evidemment, une telle théorie n’existe pas à ce jour, mais des fragments théoriques ont étéélaborés au fil des siècles et en particulier au XXe avec le développement de la recherchearchitecturale.Un corpus théorique est donc en cours de développement dans la disciplinearchitecturale et chaque chercheur y contribue. Ce corpus trouve des domaines d’applicationdans des dictionnaires, des explications historiques, des modalités et outils de projet, desméthodes, des modèles, des typologies architecturales... Qui alimentent directement ouindirectement le domaine de la pratique.

Travaux requis

Présence au cours obligatoire et contrôlée.Rendu d’un travail personnel correspondant à la définition d’un sujet de thèse (lanormalisation du dossier est celle définie dans le cadre réglementaire du dépôt d’unsujet de thèse dans le cadre de notre établissement ENSA M – Ecole Doctorale 355).

Discipline



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OptionsImages de synthèse en architecture et urbanisme




Enseignant : Mme Fasse Calvet


Qu'elle soit réaliste, schématique ou symbolique l'image de synthèse est aujourd'hui un passage obligé dans la communication du projet, dans les procédures de concertation, mais aussi de plus enplus dans la phase de conception.Cette option doit permettre à chaque étudiant désirant utiliser l'informatique de façon approfondie dans les domaines de la visualisation, de la communication et de la simulation, d'acquérir lesconnaissances nécessaires à la fabrication de maquettes numériques de géométrie et physique complexes et à la maîtrise d'outils spécialisés dans le domaine de l'image de synthèse, de l'acquisition etdu traitement d'image.

Capacité d'accueil : 20 étudiants maximum.Part de contrôle continu sur les exercices donnés en compléments des TD : 20%Dossier de fin de semestre sous forme d'un dossier de présentation des TD et exercices réalisés durant le semestre et du projet réalisé dans le cadre du workshop ou du projet de S9 : 80%.Les logiciels utilisés durant cette unité d'enseignement seront : Cinéma 4D, Photoshop.

Contenu

Calendrier :Séance 1 : Introduction, concepts de base .Séance 2: Modélisation : techniques polygonales.Séance 3: Modélisation : techniques polygonales suite.Séance 4: Modélisation : spline, import à partir des logiciels de CAO.Séance 5: Textures, principes de base.Séance 6: Textures préparation sur photoshop et utilisation des techniques de plaquage.Séance 7: Caméras et lumières standards.Séance 8 : Méthodes et techniques de rendusSéance 9: Rendus : approches hybrides, exports en 3D interactif, extensions et environnements complémentaires.Séance 10 : Approche HDRSéance 11: Méthodes d'éclairement global, radiosité et dômes de lumièresSéance 12: AnimationWorkshop 2015.

Discipline


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OptionsLes professionnels de la maîtrise d'oeuvre






L’objectif de cet enseignement est de donner à l’étudiant une vision exhaustive et structurée des acteurs de la maîtrise d’œuvre, eux-mêmes en interaction avec les autres partenaires de l’acte de bâtir :maître d’ouvrage, bureau de contrôle, coordonateur SPS, bureaux d’études TCE et spécialisés, entreprises, industriels, administrations de tutelle … Cette vision lui permettra d’orienter ses choix despécialisation, de formation et, plus tard, d’activité professionnelle.L’objectif est également de permettre à l’étudiant de choisir sa stratégie de collaboration avec ses partenaires de la maîtrise d’œuvre pour conserver le contrôle du processus et de la qualité du projet.Dans leur 5ème année et dernière d’études en architecture, l’objectif est d’aider les étudiants à se construire une stratégie de maîtrise du projet et notamment du groupement de maîtrise d’œuvre àconstituer en réponse à des consultations de maîtrise d’œuvre publique ou privée. Il s’agira pour lui de se forger une capacité à organiser et faire collaborer les différents spécialistes.

Contenu

L'enseignement aborde chacun des thèmes ci-dessous : Missions et tâches de maîtrise d’œuvre d’un projet. Les types principaux de projets nécessitant de la maîtrise d’œuvre : environnement, paysages et infrastructures, génie civil, construction de bâtiments, aménagements intérieurs. La maîtrise d’œuvre en interaction avec les autres acteurs du projet. Capacités et qualification des entités morales qui contractent des missions de maîtrise d’œuvre. L’influence des organisations professionnelles. Formation, expérience, compétences et savoirs des personnes qui assurent des tâches de maîtrise d’œuvre les différentes « familles de pensée » des spécialistes de la maîtrise d’œuvre. Les points communs, les points de divergence. Apparition de nouvelles exigences – sécurité, qualité environnementale, bâtiments « intelligents », nouveaux outils numériques – leurs conséquences sur les conditions d’exercice de la maîtrise

d’œuvre. l’émergence de nouvelles pratiques de maîtrise d’œuvre.

Ces thèmes sont abordés en combinant les formes pédagogiques : analyse de documents, rencontre-interview de professionnels, études de cas, exposés.

Mode d'évaluation



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Travaux requis

Un dossier semestriel d'analyse d'un projet et de ses acteurs Une présentation synthétique de la notion de maîtrise d'œuvre selon un point de vue spécifique.

Bibliographie

1985 La maîtrise d'œuvre urbaine C.E BACHOFEN, R.J. TABOURET Institut d'architecture et d'urbanisme Strasbourg.1994 Former des maîtres d’œuvre : entretien avec Roland Schweitzer CREE n°2571997 La fonction de maîtrise d'œuvre dans la construction publique Franck MODERNE Dalloz-Sirey1999 Maîtrise d'œuvre : l'exception française en Europe.- Patrick Cossalter le moniteur n° 49102000 Organisations et compétences de la conception et de la maîtrise d'ouvrage en Europe Cahier RAMAU2001 Les professions de la maîtrise d'œuvre - Analyses stratégiques. Ministère de l'Emploi Ministère de l'Emploi2001 Interprofessionnalité et action collective dans les métiers de la conception Éditions de La Villette2001 L'architecte maître d'œuvre Michel HUET Le Moniteur2003 De la maîtrise d'œuvre en France. Constat et perspectives Jean-Paul Garcia, ingénieur général des Ponts et Chaussées,2003 La maîtrise d'œuvre - Synthèse de prospective formation-emploi. Ministère des affaires sociales, du travail et de solidarité2003 Maîtrise d'œuvre Urbaine - La Théorie Voilée Alain CHARRE Mardaga Éditions2003 Spécial M'O 2003. le moniteur AMC n°1342003 Une maîtrise d'œuvre à la recherche de nouvelles pratiques : réflexions sur les enseignements de cinq réalisations expérimentales.- Techniques et architectures2004 La maîtrise d'œuvre de bâtiment en Europe Michel trottier Bipe conseil2005 La maîtrise d'œuvre au service du cadre de vie architectes ingénieurs Moniteur des travaux publics et du bâtiment2008 Guide à l'intention des maîtres d'ouvrage publics pour la négociation des rémunérations de maîtrise d'œuvre (brochure n. 1659) - Loi MOP d Loi MOP Journaux officiels2008 Il faut garantir la prestation intellectuelle des maîtres d'œuvre dans les PPP Olivier Arene Lemoniteur.fr2008 Les grandes opérations de la maîtrise d'œuvre Hugues Bertauld Lavoisier2008 L'information professionnelle du maître d'œuvre http://www.qualiteconstruction.com2008 Maîtrise d'œuvre et Maîtrise d'ouvrage FAPROD2008 Rapport d'analyse sur le rôle de la maîtrise d'œuvre Anne Vallais www.technicites.fr2008 Une pratique éclairée pour le maître d'œuvre Claude Farnoux Ed du Moniteur n° 54452009 Maîtrise d'œuvre : les différentes étapes d'une mission Ptrick BLAY www.faireconstruire- sa-maison.com2009 Qu'est ce que la Maîtrise d'œuvre pluridisciplinaire ? Charles Desorm Concepts et Architecture

Support de cours


Discipline



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OptionsMéthodes d'analyse scientifique de l'état de conservation du bâti patrimonial




Enseignant : Mme Bagneris


La conservation et la restauration d’un édifice historique exigent la collaboration des intervenants traditionnels à l'acte de construire ; le maître d’ouvrage, les maîtres d’œuvre et les entreprises(artisans, tailleurs de pierre, charpentiers, couvreurs, etc). Pour les assister dans les diagnostics et la prise de décisions, ces acteurs font appel à des domaines de compétences aussi variées quel'histoire, l'archéologie, la micro-biologie, la chimie, l'imagerie, la géologie, la science des matériaux ou l'ingénierie des structures. La pluridisciplinarité des intervenants au projet de restauration dubâtiment impose donc de fédérer l’ensemble des données produites par chaque corps de métier et de mettre en place des méthodes et des outils communs collaboratifs d’aide à la décision pouvantservir à ces profils d’experts. La description et la compréhension de l’état de conservation d’un édifice historique dépendent de cette interopérabilité des outils qui permet la corrélation de sourcesdocumentaires (textuelles, graphiques, orales) et de données analytiques (analyses de prélèvements, caractérisations expérimentales, mesures radiométrique, thermohydrique, cartographies,simulations numériques, etc) abondantes, voire manquantes et souvent très hétérogènes. A l'image du contexte professionnel fortement pluridisciplinaire, ce cours a l’ambition de fournir aux étudiantsun ensemble d’éléments d’ordre technique concernant les méthodes contemporaines d’analyse scientifique de l’état de conservation du bâti patrimonial en les intégrant au sein d’une présentation plusgénérale de l’écosystème de la conservation et de la pratique de la restauration de monuments historiques.

Contenu

Thématiques abordées :I. Introduction à la conservation des édifices historiques - 6h Robert Jourdan - CRMH PACA et Philippe Bromblet, Jean-Marc Vallet - CICRP• Rappels historiques sur la conservation• Rappels sur la déontologie et les principes de conservation• Les enjeux actuels de la conservation• La mise en œuvre de la conservation par la maitrise d’ouvrage• Les acteurs territoriaux et éléments sur les aspects juridiques de la conservationII. Acquisition et intégration de données métriques, géométriques et radiométriques - 17h Livio De Luca, Nicolas Nony, Chiara Stefani - MAP-Gamsau (CNRS/MCC)• Méthodologies de relevé architectural• Balayage laser 3D et photogrammétrie numérique (2D, 2.5D et 3D)• Analyse géométrique des surfaces (profils caractéristiques, déformations, etc.)• Structuration d’informations hétérogènes• Elaboration de supports d’observation et d’analyse (statiques, dynamiques et interactifs)III. Analyse de l'état de conservation du Patrimoine bâti : exemple de la pierre et du décor peint - 12h Philippe Bromblet, Jean-Marc Vallet – CICRP• La connaissance des matériaux de construction et des matériaux constitutifs des décors (nature, origine) ; la connaissance de la technique picturale• Le constat d’état sur le terrain (les figures d’altération affectant les matériaux et les causes de la dégradation, cartographie d’altérations, diagnostic, les analyses sur le terrain, les prélèvements)• Présentation des matériels scientifiques utilisés pour l’étude de la conservation sur site et en laboratoire : rôle, avantages et limites


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• Les interventions de restauration : nettoyage, dessalement, consolidation, hydrofugation…• Le rôle de l’environnement dans la conservation du bâti (environnement hydrologique, pédologique et géologique, rôle de la pollution)IV. Modélisation et analyse du comportement mécanique - 17hMarine Bagnéris, Stéphane Baumeige, un conférencier invité• Morphologie structurale dans les systèmes constructifs en matériaux pierre• Méthodes de calcul et outils pour l'architecte et l'ingénieur (statique graphique, analyse limite, méthodes des éléments discrets)• Etudes de casDes TP sur des édifices seront conduits sur le terrain avec utilisation de l’instrumentation du laboratoire MAP et du CICRP.

Discipline



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OptionsOption libre




Enseignant : Mme Garcia

Discipline



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Cours




Disciplines

Histoire et théorie de l'architecture et de la villeSciences et techniques pour l'architecture


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CoursCours 1 - Sociologie des villes de la Méditerranée




Enseignants : Mme Girard, Mme Monnet


Muriel Girard/ Nadja Monnet

Cet enseignement propose de sensibiliser les étudiants à un regard sociologique sur les transformations contemporaines des villes de la Méditerranée.Tenant compte de l’hétérogénéité de ce territoire, de la polyphonie de discours sur le monde méditerranéen (Albera, Blok, Bromberger 2001) et du nécessaire regard critique sur la villeméditerranéenne, il s’agit d’appréhender ce territoire comme un « laboratoire » (Albera 1999) d’où observer les différenciations, les jeux de miroirs et les circulations. Dans cette perspective, d’un pointde vue didactique, le territoire choisi peut contribuer à décentrer le regard des étudiants par le biais d’ouvertures comparatives entre différentes villes du bassin méditerranéen. Il peut aussi apparaîtrecomme un « laboratoire » d’observation des mutations urbaines liées à l’internationalisation, au regard des transformations qui touchent aujourd’hui ces villes, comme de nombreuses villes dans lemonde, en termes de restructurations urbaines, de reconfiguration des économies, de flux migratoires etc.

Ce cours vise ainsi l’acquisition de connaissances empiriques sur les villes de la Méditerranée. Il entend aussi interroger les enjeux de la pensée urbaine, les théories et concepts, par rapport aux réalitésurbaines de ces villes dans le contexte de leur internationalisation. Enfin, la réflexion portera sur les outils méthodologiques dont disposent la sociologie et l’anthropologie et la façon dont ceux-cipeuvent nous aider à comprendre les transformations en cours.

Contenu

L’internationalisation servira de fil conducteur dans l’analyse des changements des villes de la Méditerranée. L’enseignement alternera des séances de cours théoriques et des études de cas empiriques,à travers des portraits de ville.1. Introduction : autour de la Méditerranée, de la globalisation et de la métropolisation, Muriel Girard (07/09)

1. Introduction : autour de la Méditerranée et de la globalisation 06/09

Thème 1. Restructurations urbaines2. Métropolisation et restructurations urbaines 13/093. Barcelone, Nadja Monnet, 20/094. Istanbul-Marseille 27/09

Thème 2 : La ville à l'envers5. L'insertion des migrants dans la ville 04/106. L'économie informelle 11/10


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7. La ville informelle 18/10

Thème 3 : Pratiques habitantes8. L'habiter en Méditerranée 25/109. Mobilisations urbaines, néo-libéralisme et politiques autoritaires. Le cas d'Istanbul, 08/1110. Les mobilisations urbaines, le cas de Barcelone. Nadja Monnet, 15/1111. Dynamiques des espaces publics barcelonais, Nadja Monnet. 22/11

Thème 4. Durabilité12. Ville(s) durable(s) en Méditerranée 29/1113. Dynamiques de patrimonialisation en Méditerranée 06/1214. Tourisme et altérité, 13/12

Mode d'évaluation

Rendu écrit.

Présence aux cours et participation

Bibliographie

Abélès M., 2008, Anthropologie de la globalisation, Paris, Payot.Albera D., Crivello M., Tozy M., 2016, Dictionnaire de la Méditerranée, Arles, Actes Sud.Albera D., Blok A., Bromberger C. (dir.), 2001, L’anthropologie de la Méditerranée, Paris, Maisonneuve et Larose.Albera, D. 1999, « The Mediterranean as an anthropological laboratory », Anales de la Fundacion Joaquin Costa, n° 16.Berque A., 2010, « Du patrimoine comme problème ontologique », in : Augustin Berque Milieu et identité humaine ; notes pour un dépassement de la modernité. Paris : Editions Donner Lieu, pp.78-100.Berry-Chikhaoui I., Deboulet A., Roulleau-Berger L. (dir.), 2007, Villes internationales : entre tensions et réactions des habitants, Paris, La Découverte.Boumaza N. (dir.), 2006, Villes réelles, villes projetées : fabrication de la ville au Maghreb, Paris, Maisonneuve et Larose.De Villanova R., 2007, Conjuguer la ville – architecture, anthropologie, pédagogie. Paris, l’Harmattan.Donzel A., 2014, Le nouvel esprit de Marseille, Paris, L'Harmattan.Dufour A-H. (éd.), 1997, Ville et patrimoine. Actes du séminaire des 27-28 septembre 1996 àMarseille, Marseille : villes et territoires méditerranéens (avec le soutien de : DATAR, Préfecture PACA, Conseil régional PACA, Institut culturel italien, MELT).Fournier P. et Mazzella S., 2004, Marseille entre ville et ports. Les destins de la rue de la République, Paris, La Découverte.Goldblum C., Osmont A., (eds.), 2003, Villes et citadins dans la mondialisation. Paris, Karthala-GEMDEV.La Cecla F., Contre l'architecture, Paris, Seuil, Arléa, 2011.Magri S., Tissot S. (dir.), Explorer la ville contemporaine par les transferts, Lyon, PUL, 2017.Navez-Bouchanine F. (ed.), 2002, La fragmentation en question. Des villes entre fragmentation spatiale et fragmentation sociale ? Paris, L’Harmattan.Nicolet Cl., Ilbert R., Depaule J.-Ch. (éds), 2000, Mégapoles méditerranéennes. Géographie urbaine rétrospective, Rome-Aix-en-Provence-Paris, Ecole française de Rome-MMSH, Maisonneuve.Péraldi M., Duport C., Samson M., 2015, Sociologie de Marseille, Paris, La Découverte, collection Repères.Raymond A., 1998, « Ville musulmane, ville arabe : mythes orientalistes et recherches récentes », in Raymond A. (dir.). La ville arabe, Alep à l’époque ottomane (XVIe – XVIIIesiècles), Damas, Institut français de Damas.Roncayolo M., 2011, Lectures de villes. Formes et temps, Marseille, éditions Parenthèses.Semmoud N., Florin B., Legros O., Troin F. (dir.), 2014, Marges urbaines et néolibéralismeen Méditerranée, Tours, Presses Universitaires François Rabelais.Urbanisme, 2009, Dossier « Villes méditerranéennes », n°369.

Support de cours


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Les plans de cours, une bibliographie thématique ainsi que des textes portant sur les notions et les différents cas d’étude seront fournis aux étudiants.

Disciplines



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CoursCours 2 - Réhabilitation




Enseignants : M. Baumeige, M. Quelderie, Mme Lefevre


Cet enseignement procure les connaissances de base pour les interventions sur l'existant qui devraient occuper une large part de la commande architecturale de demain .

Contenu

Cours abordant la problématique de la réhabilitation sous différents aspects : urbain , patrimonial , technique, environnemental et réglementaire .

Mode d'évaluation

Examen écrit

Travaux requis

Présence aux coursanalyse en groupe de documents d'urbanisme avec restitution lors des cours

Bibliographie

Entretien , rénovation , réhabilitation des bâtiments – Ed. Le Moniteur La réhabilitation des Batiments - Pascal Joffroy – Ed. du Moniteur * Réhabiliter et entretenir un immeuble ancien point par point – ANAH- Ed. Le Moniteur * La Maison ancienne / Jean et Laurent COIGNET – Ed Eyrolles . Coll. « au pied du mur » * Fermes et maisons Villageoises / Jean et Laurent COIGNET – Ed Eyrolles . Coll. « au pied du mur » * Les Désordres dans le Batiment SOCOTEC - Ed. du Moniteur * Restauration des façades en bâti ancien – Aix en Provence – Ed. ARPA / BTP 13 Architecture et décoration du XV° au XIX° siècle – J.L. Massot – Ed. Edisud Maisons rurales en Provence – J.L. Massot – Ed. Serg Acoustique et réhabilitation – Eyrolles Techniques et pratique de la chaux – Ecole d’avignon – Ed Eyrolles Guide du diagnostic des structures dans les bâtiments d'habitation anciens - ed. du Moniteur La technique du batiment existant - ed. du Moniteur La conception bioclimatique …en neuf et en réhabilitation. Ed .Terre vivante


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La réhabilitation énergétique des logements - Eyrolles Le guide de la restauration écologique – Eyrolles Guide Veritas du Batiment-tome 4 -- Ed. du Moniteur *

Publications ANAH : http://www.anah.fr/les-publications/les-guides-pratiques.html :- Les travaux de rénovation thermique les plus efficaces- Prendre en compte la sécurité des habitants- Guide d'évaluation des travaux- L'adaptation des logements existants au handicap et au vieillissement

(*) : ouvrages présents à la bibliothèque de l’Ecole (2016) .

Disciplines



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CoursCours 3 - Matériaux et procédés constructifs innovants






L’objectif de cet enseignement est d’apporter aux étudiants de 4ème année des connaissances approfondies sur les innovations technologiques les plus récentes en rapport avec la productionarchitecturale contemporaine.

Contenu

Les enseignements dispensés couvrent le gros œuvre, le second œuvre et les équipements rapportés (ascenseurs, dispositifs de sécurité incendie, contrôle d’accès, domotique et gestion des conforts –aéraulique / éclairage / chauffage et production d’eau chaude sanitaire),Les enseignements analyseront les matériaux, produits, dispositifs et procédés constructifs assurant des performances accrues aux ouvrages. Ces performances pourront être d’ordres économiques,physiques ou dimensionnels.Ces thèmes sont abordés en combinant les formes pédagogiques :

analyse de documents rencontre-interview de professionnels études de cas visites de chantier exposés

Mode d'évaluation


Travaux requis

Un dossier semestriel d'analyse d'un matériau ou procédé constructif innovant

Bibliographie

Revue de presse hebdomadaire des différents supports spécialisés : http://www.lemoniteur.com/ http://www.cyberarchi.com/ http://www.batiactu.com/ http://www.batimedia.com/


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Support de cours


Disciplines



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CoursCours 4- Le droit en pratique




Enseignants : M. Roccaro, Mme Ginouves


• Développer davantage les notions théoriques juridiques enseignées en S6 et S8 afin de confronter les étudiantsà des situations tirées de la réalité opérationnelle.• Assimilation de connaissances juridiques et économiques visant à l’acquisition, par les futurs architectes, deréflexes nécessaires

Contenu

4. ORGANISATION DES ENSEIGNEMENTSLes enseignements théoriques consisteront à dispenser les notions nécessaires à la mise en situation des étudiants à travers l‘étude de cas pratiques.Exemples de cas pratiques :- Comment rédiger un contrat d’architecture avec le calcul des honoraires en évoquant plusieurs types de commandes complexes:o Contrat pour construction neuve,o Contrat de réhabilitation et/ou extension d’une construction,o Contrat d’étude de faisabilité et d’aménagement d’un site foncier (lotissement),o Contrat pour étude de faisabilité d’une opération immobilière, etc.- Comment constituer une société d’architecture?o Choix d’un type de société. Avec qui ? Qui sera le gérant ? Avec quels moyens ? quels locaux ?etc.o Rédaction des statuts.- Comment rédiger un bail professionnel pour le local d’une agence ?- Comment ouvrir un compte bancaire professionnel ? Qu’est ce qu’un bordereau DAILLY ?- Présentation d’une action en recouvrement d’honoraires devant le tribunal d’instance.o Qu’est-ce-que la procédure d’injonction de payer et comment la formuler ?o Pièces à réunir pour la constitution du dossier d’action devant le T.I. (avocat non obligatoire mais conseillé).- Comment rédiger un courrier à l’attention d’un maître d’ouvrage qui se livre à de l’immixtion fautive dans la direction du chantier ?- Comment réagir devant une situation d’abandon progressive de chantier par une entreprise ?- Comment estimer le coût de construction d’un projet au stade de l’APD ?En fait, les étudiants seront confrontés à des situations tirées de la jurisprudence et de l’expérience pratique des enseignants praticiens architectes, avocats, économistes, notaires, banquiers, etc.Ils auront à réfléchir sur la conduite à tenir et les actions à engager pour apprendre :


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- à gérer une entreprise d’architecture,- à gérer les situations conflictuelles,- à déjouer les pièges pouvant engager leurs responsabilités professionnelles.- Etc.Il est évident qu’il sera évité toute redondance entre les différents modules d’enseignements du droit.Les vacataires proposés sont les mêmes qui interviennent déjà dans les différents modules d’enseignements du droit et de l’économie. Et ce pour une meilleure maîtrise d’une progression pédagogiqueet compléments d’enseignements au tronc commun.

Disciplines



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Anglais





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Espagnol





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S9 AVEC P1 : AVEC l'Architecture




Enseignants : M. Boukhalfa, M. Fabre, M. Urbain


Préparation au Projets de Fin d’Études (PFE) :• choix d’un thème, ou d’un programme, ou d’un site, par chaque étudiant ;• projet traité sous deux formes contrastées, exosquelette et endosquelette.

Contenu

De la Renaissance à nos jours, la part des fondations et des structures d'un ouvrage bâti est passée de 65% à 30% du coût global de cet ouvrage. L'enveloppe, le second oeuvre, les alimentations et lesdessertes constituent désormais la part majeure d'un ouvrage. Paradoxalement, la vieille analogie entre un ouvrage bâti et un corps humain n'a jamais été aussi crédible qu'aujourd'hui: parce qu'unbâtiment est désormais de derme et d'épiderme, d'organes et de vaisseaux, bien plus que d'ossature, il est plus fréquemment endosquelette qu'exosquelette.

Mode d'évaluation

Au vu d'un projet d'architecture, évaluation de la capacité à traiter un projet incluant, outre la structure, l'enveloppe, le second oeuvre, les alimentations et les dessertes.

Travaux requis

Projet d'architecture aux échelles urbaine, architecturale et détaillée.

Bibliographie

Reyner Banham, l'a-Maison,in Le sens de la ville, Seuil, Paris, 1972.


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Année 5 Heures CM 0 Caractère obligatoire Code S9 AVEC S1



Enseignants : M. Chapuis, M. Urbain, Mme Chaillan


Analyse de dispositifs architecturaux et de leurs transformations dans le cadre de la pratique du projet.

Contenu

Un architecte, s’il ne dispose pas d’un algorithme pour faire un projet convenant, doit faire avec ce qu’il a : un ensemble de dispositifs architecturaux en acte, qu’il peut réemployer et transformer dansla mesure du possible. Si l’architecte est rationnel, il voudra explorer un grand nombre de possibilités, conjuguées au conditionnel et au subjonctif. Dans les délibérations d’un concepteur, il y a unembrouillamini de suites logiques, mais partielles, qui se brisent à la rencontre d’alternatives indécidables, qui se diffractent à chaque hypothèse nouvelle, qui se ramifient dans l’exploration toujoursinachevée de tous les possibles. Au terme d'un projet, il s’est arrêté à une seule de ces architectures possibles. Mais entre-temps il a exploré de nombreuses variantes de cette architecture, il en aéprouvé les capacités d’ajustements, d’adaptation et de transformation ; en un mot il a considéré et étudié un type architectural. Parfois il regrette le scintillement kaléidoscopique de toutes lesvariantes qu’il dut éccarter.

Mode d'évaluation

Les notes sont établies au vu d'un rapport d'étude sur le type architectural étudié.

Travaux requis

Choix d'un type.État de l'art.Analyse du type.Étude de ses variations.

Bibliographie

Robert Musil, L'homme sans qualités, 1930-1932.Richard Scoffier, Les quatre concepts fondamentaux de l'architecture contemporaine, Norma, Paris, 2011.Jacques Lucan, Composition, non-composition, Presses Polytechniques et universitaires, romandes, Lausanne, 2009.Jacques Lucan, Précisions sur un état présent de l'architecture, Presses Polytechniques et universitaires, romandes, Lausanne, 2015.


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Projet

Année 5 Heures CM 0 Caractère obligatoire Code S9 AVT P1 P2




Ce module de projet s'attachera à appréhender la dimension territoriale de la métropole marseillaise, situation urbaine complexe caractéristique des enjeux contemporains de la fabrique de la villeaujourd'hui.

Cet exercice de projet mettra en jeu les différentes échelles du projet urbain, de l'approche territoriale à l'échelle architecturale.

Les différents domaines de connaissances propres au projet urbain seront mobilisés:- la production et la gestion de la ville contemporaine,- la lecture et l’analyse des territoires urbanisés,- les outils et méthodes du projet urbain et territorial.

Trois thèmes principaux seront mis en avant :- celui de la mobilité et de l’échange, de la “ville passante“ telle que la définit David Mangin, celui du “projet de sol“,- le projet topographique proposé par Bernardo Secchi comme hypothèse pour donner une forme lisible à la ville,- celui enfin de la densité et des figures bâties qu’elle appelle – types, groupements, îlots … – comme hypothèse de travail architectural en réponse à la “fatalité“ de la dispersion urbaine.

Contenu

Travail en équipes:

1. Recueil des données et recollement cartographique2. Analyse cartographique thématique (Le littoral, les limites ville/nature, les grandes polarités, les zones d'activités, l'habitat diffus, les grands ensembles, etc.)3. Carte de synthèse des enjeux métropolitain thématisés4. Cadrages problématiques thématisés

Travaux requis

Projet urbain et territorial à l'échelle de l'aire métropolitaine marseillaise.

Bibliographie

Tous les écrits qui concernent la consultation sur le grand Paris, à commencer par les rapports des équipes.

Support de cours


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Projections, diaporama, textes

Discipline



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ProjetS9 AVT P1: Habiter demain le littoral : géographie, paysage, architecture




Enseignants : M. Field, M. Gimmig, M. Savignat

Discipline



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ProjetS9 AVT P2 : Ville/Nature : Luminy aux portes du Parc national des Calanques





Mode d'évaluation

Chaque exercice est noté sur 20 et entre dans la moyenne générale au prorata du nombre de semaines de travail effectuées.Les équipes de binômes sont “tournantes“, c’est-à-dire qu’elles sont recomposées à chaque exercice.

Discipline



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S9 AVT S1 : Modes de constitution de l'espace public urbain




Enseignants : M. Amrani, M. Ciccione, M. Fano, M. Maleas, M. Mazas, M. Salvia, M. Sibilat, Mme Biehler, Mme Hérat, Mme Le Henaff, Mme Rostagni, Mme Steenhuyse


Ce séminaire entend explorer les dynamiques urbaines contemporaines en Méditerranée selon trois axes particuliers :- la question des modes de constitutions de l’espace public urbain : les pratiques et les formes. (Biehler)- les questions de densification et mobilité périurbaine et les relations ville nature. (Hanrot)

Les deux axes invitent à saisir le territoire à travers la diversité de ses échelles, du territoire métropolitain aux pratiques du quotidien.Car pour aborder ces questions complexes, il convient de former des architectes capables, par l’analyse et le projet, d’articuler les échelles du territoire, de l’urbain, du paysage et de l’édifié.

Un double parti pris sous-tend ce séminaire :- La pluridisciplinarité de l’équipe encadrante permettra d’apporter des éclairages pluriels les dynamiques urbaines.- Une perspective comparative est appréciée. Le territoire méditerranéen est pris comme « laboratoire » d’observation des mutations urbaines contemporaines. L’objectif est de saisir lesrecompositions du territoire de Marseille-Provence et les enjeux urbains, au regard de situations prises dans les villes littorales du pourtour méditerranéen et quelquefois au-delà.

Ce séminaire permettra aussi à certains étudiants d’effectuer un parcours recherche.

Axe 1 : modes de constitutions de l’espace public urbain : les pratiques et les formes.

L’architecte et le paysagiste sont des personnes de projet, et l'acte du projet est en lui-même une forme d’acte de recherche, il s'agit aussi d'expérimenter.L’architecte, le paysagiste est un homme – une femme du « faire », du « construire », c'est cela qui vient immédiatement à l'esprit, mais c'est aussi une personne « du regard », de l'observation, del'analyse, avec pour but le projet.Dans le travail de recherche que nous proposons durant le séminaire, pas de projet « à construire », mais le désir de comprendre et d’analyser des mécanismes de construction : nous choisissons dedéfaire les espaces de la ville pour mieux comprendre leur genèse.Il s’agit de mettre à jour d’éventuels processus de constitution d’espace public. Mais il est également question d’appréhender la réalité des modes de vivre en ville selon les concepts de différentesdisciplines, notamment la géographie et l’anthropologie, tout en utilisant votre regard et votre expérience d’étudiant en architecture.

Nous désirons préciser les raisons du choix du mot constitution dans l’énoncé de l’axe. Ce terme évoque tout à la fois :- l’action de constituer quelque chose (fait d’établir, de créer, d’organiser, de former quelque chose) ;- la manière dont une chose est constituée, composée, établie.On retrouve ces deux caractères dans la définition du mot construction, mais le terme de constitution évoque aussi l’ensemble des caractéristiques morphologiques mais aussi symboliques qui


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permettraient de déterminer le type auquel il se rattache.Ainsi il explicite d’emblée le but premier du travail proposé durant le séminaire qui est de comprendre comment existent et sont créés les espaces publics (processus en cours), mais aussi comment ilest possible de les reconnaître au sein des espaces urbains (espace déjà constitué).

Le second volet du questionnement à propos des espaces publics proposé dans cet axe est la recherche de l’articulation entre ces derniers et la cohérence de la ville. Nous pensons que les espacespublics, lorsqu’ils existent, permettent la cohérence des espaces urbains et nous en cherchons les preuves à Marseille.Dans cette optique, les espaces publics seront abordés sous l’angle de leurs caractéristiques morphologiques, de leurs fonctions d’articulation au sein de la ville (réseaux entre les quartiers et en mêmetemps éléments les innervant), et de leur capacité à porter toutes sortes d’activités. Enfin, ils le seront sous l’angle de leur capacité représentative et à être porteurs d’enjeux, tant pour les pouvoirspublics que pour les habitants de la ville, capacité décelée au travers des regards que portent ces acteurs sur les espaces.

Axe 2 : Ethique et responsabilité de l’architecte : Le périurbain, densité/mobilité et relations ville/nature

Nous plaçons notre réflexion au service d’un engagement de l’architecte dans une nécessaire mutation sociétale vers un mode de vie agréable pour tous mais plus frugal [Haentjens,2011], fondé sur unpartage équitable des ressources, digne pour les plus fragiles, investi sur la culture et de la beauté Hessel-Morin,2012]. Nous misons, pour cela, sur le développement d’une éthique professionnelle etd’une conscience citoyenne fondée sur la connaissance et les compétences.Si l’économie, la sociologie, la technologie et les sciences sont incontournables au fondement des connaissances, l’architecture considérée comme une discipline capable de décloisonner lesconnaissances disciplinaires et de les intégrer par le projet, doit assumer sa part. L’architecte, dont on ne minimisera pas la créativité au contraire, sera vu comme “médiateur“ entre les acteurs sociauxet institutionnels par sa compétence de projet, plutôt qu’auteur.

HypothèsesL’architecte est en général mobilisé dans les processus institutionnels de décision qui ont un caractère “descendant“ en ce qu’ils procèdent d’une décision du corps politique et des grandes institutionsde planification et d’aménagement pour aller vers le terrain avec des procédures de participation codifiées et contrôlées. Or, en réaction à ces processus univoques, les citoyens, habitants, associationssont en général démunis pour faire valoir leurs points de vue dans ces processus descendants. On pourrait imaginer que cette saisine habitante et citoyenne puisse trouver des relais pour s’organiserdans un processus complémentaire que l’on pourrait appeler “ascendant“. Il va de soi que la rencontre des deux processus peut générer au mieux de la convergence ou, au pire, de la divergence etéventuellement un blocage. Il y aurait donc là un espace de négociation dans lequel le rôle de l’architecte médiateur serait essentiel. C’est en tout cas notre hypothèse de travail.

Objet d’étudeDans cet état d’esprit, nous porterons notre attention d’une part, sur l’architecture de la mobilité et de la densité aux échelles territoriales, urbaines, infrastructurelles et bâties, et d’autre part, sur le rôlede l’architecte dans les pratiques de projet à ces différentes échelles.

Considérant que l’étalement urbain n’est plus acceptable aujourd’hui et que la ville doit, dans ses limites constituées, construire des réponses frugales aux modes de vie contemporains qui sont fondéssur la mobilité et un fort désir de nature et d’indépendance [Viard, 2012], nous questionnerons en particulier les territoires périurbains.

Nous prêterons une attention particulière aux limites entre le périurbain, les espaces agricoles et les espaces naturels protégés, comme le parc national des Calanques.On pourra s’intéresser à la densification pavillonnaire à partir de la démarche BIMBY et sur la question des déplacements raisonnés et innovants dans le périurbain et pour l’accès aux espaces protégésen alternative à l’automobile. Nous serons ouvert à l’étude des équipements et infrastructures nécessaires à greffer au périurbain pour informer, éduquer et accueillir les habitants et les visiteurs desmilieux protégés.

Enfin, nous souhaitons que ce séminaire puisse faire avancer la réflexion sur les spécificités disciplinaires de l’architecte et ses complémentarités aux autres acteurs de la conception que sont lespaysagistes, les urbanistes et ingénieurs sur ces territoires.

Mémoire de S9


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Le mémoire de S9 sera développé sur un thème ayant à voir avec l’hypothèse précédente et nos objets d’étude dans le but de former des connaissances. .Les travaux pourront aborder les modèles de relation ville/nature à partir de situations locales à la métropole Aix-Marseille-Provence comme nationales ou internationales.Les liens entre l’atelier AMO et le séminaire étant très étroits, le travail mené en atelier s’offre comme un espace de découverte et d’expérimentation dont les étudiants pourront faire état dans leurmémoire.

Parcours recherchePour les parcours recherche, une expérimentation supplémentaire sera menée à l’occasion du PFE. L’étudiant devra alors en expliciter l’apport dans un complément et lors de la soutenance.Le parcours recherche ayant comme objectif l’accès à la thèse, il conviendra aussi de le faire converger avec les réflexions menées sur le sujet de thèse au sein de l’option recherche.

Contenu

Les séances croiseront apports théoriques, empiriques et pratiques avec la participation de personnalités compétentes.Les enseignements comprendront une partie cours et une partie TD appliquée sur la méthode et les territoires d’étude.

Travaux requis

Présence aux cours et participation aux TDRédaction d’un mémoire de TPE (Travail Personnel Etudiant) (entre 20 et 30 pages A4 times 11 de texte hors illustrations et bibliographie) et éventuellement TPE-R (avec complément en S10). L’étudiantprendra un sujet en lien avec un des trois axes.

Le mémoire de TPE sera remis en fin de séminaire.

Bibliographie

Axe 1:AUGOYARD Jean-François, Essai sur le cheminement quotidien en milieu urbain, Paris, Éd. Du Seuil, 1979.BAILLY Jean-Christophe, « Théâtre et agora. Aux sources de l’espace public », in : Prendre place : espace public et culture dramatique, JOSEPH Isaac (dir.), Paris, Editions Recherches/Plan Urbain, 1995,p.47-59.BERDOULAY Vincent ; DA COSTA GOMES Paulo C., LOLIVE Jacques (dir.), L’espace public à l’épreuve. Régressions et émergences, Pessac, Maison des sciences de l’homme d’Aquitaine (MSHA), 2004, 224p.BLANC Jean-Noël, « Voir l'espace dans l'espace public », in : Géocarrefour, L’espace public, n°76/1, 2001, p. 59-67.CLAVEL Maîté, Sociologie de l'urbain, Paris, Éd. Anthropos, coll. Ethnosociologie, [1ère ed. 2002], 2004, 123 p.DE CERTEAU Michel, « Marches dans la ville », in : L’invention du quotidien. 1. Arts de faire, Paris, Éd. Gallimard, coll. folio essays,1990 [1980], ch. VII, p.139-191.DELGADO RUIZ Manuel, « Ethnographie des espaces publics », in : MUNTAÑOLA THORNBERG Josep, PROVANSAL Danielle (eds.). Anthropologie et espace; champ, méthodes et pratiques. Arquitectonics.Mind, Land &Society (Barcelona : Universitat Politècnica de Catalunya), nº10, 2004, p.57-63.DONZELOT Jacques, « La nouvelle question urbaine », in : Esprit, Quand la ville se défait, n°258, 1999, p.87-114.FRANÇOIS Bastien ; NEVEU Erik, Espaces publics mosaïques. Acteurs, arènes et rhétoriques des débats publics contemporains, Rennes, PUR (Presses universitaires de Rennes), 1999, 322 p.GHORRA-GOBIN Cynthia, « Réinvestir la dimension symbolique des espaces publics », in : Réinventer le sens de la ville : Les espaces publics à l’heure globale, GHORRA-GOBIN Cynthia (dir.), Paris,L’Harmattan, 2001, p. 5-15.GOURDON Jean-Loup, La Rue. Essai sur l’économie de la forme urbaine, La Tour d’Aigues, Éditions de l’Aube, 2001, 286 p.HABERMAS Jürgen, « “L’espace public” 30 ans après », in : Quaderni, n°18, 1992, p. 161-191.JOSEPH Isaac, « Reprendre la rue », in : Prendre place – espace public et culture dramatique, JOSEPH Isaac (dir.), Paris, Editions recherches/plan urbain, 1995, p. 11-35.JOSEPH Isaac, La ville sans qualités, Paris, éd. De l’Aube, 1998.LOW Setha M., On the Plaza; The politics of public space and culture, Austin, University of Texas Press, 2000.MASBOUNGI Ariella (dir), Penser la ville par le paysage, Projet urbain, éd de la Villette – DGUHC, 2002.NAVEZ-BOUCHANINE Françoise, « L’espace limitrophe : Entre le privé et le public, un no man’s land ? La pratique urbaine au Maroc », in : Espaces et sociétés, Espaces publics et complexité du social,n°62-63, 1991, p.135-159.


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PAQUOT, L'espace public, La Découverte, coll. « Repères », 2009, 125 p.QUERE Louis, « L’espace public comme forme et comme événement », in : Prendre place – espace public et culture dramatique, textes réunis par Isaac Joseph – colloque de Cerisy, Paris, EditionsRecherche Plan Urbain, 1995.REMY Jean, « Privé/public : entre pratiques et représentations », in :Ville en parallèle, La ville aujourd’hui entre public et privé, n°32/33/34, BURGER Guy et HERROU Michel (dir.), décembre 2001, p. 23-29.RONCAYOLO Marcel (dir), Lecture de villes – Formes et temps, Marseille, Editions Parenthèses, collection eupalinos, 2002.SENNETT Richard, « Espaces pacifiant », in : Prendre place – espace public et culture dramatique, Paris, Editions Recherches/Plan Urbain, 1995, p.129-136.SOULIER Nicolas, Reconquérir les rues, Ulmer ed, 2012, 256 p.

Axe 2 :[Ascher,2009] “Organiser la ville hypermoderne”, François Ascher, Parenthèses ed, 2009[Boutinet,2014] « Psychologie des conduites à projet » PUF, Que sais-je ? Réédition 2014[Hessel,2012] “Indignez-vous” – Stéphane Hessel, Indigène ed, 2012[Morin,2011] “Le chemin de l'espérance” Edgar Morin et Stéphane Hessel, Fayard ed, 2011[BIMBY,2013] “Pour un BIMBY encadré“, Stéphane Hanrot, Rapport de recherche n°, ENSA-M – BIMBY.fr 2013[Chalas,1997] “La ville émergente“, Dubois Taine G. et Chalas Y., Ed de l’Aube, 1997 (ISBN 2-87678-329-0)[Donzelot,2008] “La ville à trois vitesses: relégation, périurbanisation, gentrification“ - Jacques Donzelot – Revue Esprit - Mars 2004[Haëntjens ,2011] “La ville Frugale” Haëntjens Jean, fyp ed 2011[Hanrot,2002] « A la recherche de l'architecture ; essai d'epistemologie de la discipline et de la recherche architecturales » l’Harmattan ed. 2002 – ibook 2010[Mangin,2004] “La ville Franchisée – formes et structures de la ville contemporaine“, Mangin D., Paris, Editions de la Villette 2004 - ISBN 2-903539-75[Masbougi,2008] “Faire Ville avec les Lotissements”, Ariella Masboungi, Le Moniteur ed, 2008[Moniteur,2008] “Transport et mobilité durable : quelles solutions pour demain?“ - Actes du colloque, Paris Avril 2008, Cahier détaché 2 - Le Moniteur 25 juillet 2008[Min.Culture,2012] in “Réponse du Ministère de la culture et de la communication“ publiée dans le JO Sénat du 04/10/2012 - page 2154 à la Question écrite n° 01158 de M. Vincent Capo-Canellas (Seine-Saint-Denis - UDI-UC) publiée dans le JO Sénat du 26/07/2012 - page 1689[Roncayolo,2011] “ Lectures de villes. Formes et temps“ Roncayolo M., Marseille, éditions Parenthèses, 2011,[Secchi,2000] “Première leçon d’urbanisme, Marseille, Editions parenthèses“ Secchi B., 2000, ( ISBN 2-86364-635-4)[Schön,1983] 'The reflective practitionner: how professionnals think in action', Basic books ed, New York, 1983.[Tsiomis,2007] “Anatomie de projets urbains : Bordeaux, Lyon, Rennes, Strasbourg,Paris“, Tsiomis Y., Ziegler V., Editions de la Villette, 2007, (ISBN 978-2-91-545627-1)[Viard ,2008] “Eloge de la Mobilité” Jean Viard, L’aube ed, 2008[Viard ,2012] “Nouveau portrait de la France : La société des modes de vie“ Jean Viard, L’aube ed, 2012[Wachter,2002], “La forme et le flux Figures urbaines et architecturales de la mobilité“, Wachter S. 2002.[Wiel,2010] “Etalement urbain et mobilité“, Marc Wiel, La documentation Française ed, 2010 - ISBN : 978-2-11-007952-7[CERTU,2005] :Fiche n°1 Novembre 2005 “Associer l'ensemble des partenaires à la démarche de projet“Fiche n°2 Novembre 2005 “Promouvoir une démarche de programmation des projets routiers pour une conception intégrée la voie et de la ville“ http://www.certu.fr/fr/_Voirie_et_espace_public-n27/

Support de cours

Powerpoint et documentation présentés en cours.

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Séminaire FAB

Année 5 Heures CM 0 Caractère obligatoire Code S9 FAB




Le séminaire S8-FAB S1 Histoire critique du projet 1 est en lien avec le séminaire S9-FAB S1 Histoire critique du projet 2, sans caractère obligatoire. Cependant, l’ensemble du travail effectué dans lesdeux séminaires, permet à l’étudiant d’élaborer un travail théorique d’écriture, un vrai travail de recherche.

Les thèmes et sujets explorés dans le séminaire peuvent également trouver une résonance dans les studios de projet du champ « l’histoire en projet », comme dans ceux du champ « l’espace en projet».

Discipline



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Projet FAB





Le studio S9-FAB P1 Projet – Paysage - Matérialité est en lien direct avec le studio S10-FAB P1 Le projet : synthèse d’une pensée.Le studio S9-FAB P1 Projet – Paysage - Matérialité est également en lien avec le séminaire S9-FAB S1 Histoire critique 2 et ses sous-groupes, si les effectifs nécessitent cette disposition.

Le studio S9 FAB P2 s’inscrit dans une offre pédagogique récente à l’école « Patrimoine-Pré-existence-Réhabilitation : Transmission des formes – Mutation des usages ».Elle s’articule principalement autour de 3 studios :- S7-FAB P3 Réhabilitation et architecture contemporaine en centre ancien ;- S8-FAB P2 Edifices XXe siècle ;- S9-FAB P2 Monument, mémoire et projet.

Bien qu’ayant un caractère autonome, dû à sa particularité même, le studio S7/S9-FAB P3 Petit édifice reflète, voire rassemble, à lui seul, une grande partie des problématiques développées dans laFABrique du projet : conception, expérimentation de la matière et de la construction, détail, etc.


Discipline



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Projet FABS9 FAB P1 : Projet- Paysage-Matérialité




Enseignants : M. Fernandez, M. Fradkin, M. Hodebert, M. Queysanne


POSTULAT – La nécessité du projet

« Le projet d’architecture est le seul acte par lequel l’architecte concours à toute civilisation. C’est une action pensée de transformation du territoire et de ses usages, à partir d’un état du monde que leprojet dresse et contribue à clarifier.Nous proposons d’aborder le projet architectural par la pratique théorique du projet ou la “progettazione” (mot italien sans réelle traduction française) comme mode opératoire et de pensée.C’est une pratique productrice de connaissance, s’appuyant à la fois sur des positions théoriques et des données empiriques qui, à leur tour, peuvent déboucher sur de nouvelles questions théoriques.La forme architecturale est ce par quoi l’architecte pense et agit. »Fondement de la FABrique du projet - 2010

CONSTAT – Le temps du projet

Jusqu’ici dans le département, la seconde année de master proposait deux enseignements indépendants pour chaque semestre : un studio S9-FAB consacré à l’espace public dans une localité duterritoire marseillais (Un salon en ville) ; un studio S10-FAB (Du paysage à la matière) situé dans un pays méditerranéen, synthétisant les questions abordées lors des précédents semestres au sein dudépartement.L’ensemble des enseignants de la FABrique, constatant la difficulté manifeste à obtenir des PFE d’un niveau satisfaisant et souhaitant conserver un important niveau d’exigence intellectuelle dans lamaîtrise du propos et aussi dans la mise en forme des travaux, a décidé d’appliquer un nouveau mode d’organisation qui permette aux étudiants de développer, s’ils le souhaitent, un travail thématiquecohérent sur l’ensemble des semestres de 5e année.

Visant cet objectif, en 2014-15, les studios S9-FAB et S10-FAB, seront en continuité et tous deux suivis par une équipe de 4 à 5 enseignants. Chaque enseignant encadrera un studio S9 à mi-temps + unstudio S10 à mi-temps.

Cette disposition permettra la mise en place de 4 à 5 groupes de projet, à l’effectif réduit (7 à 8 étudiants par enseignant), selon un protocole pédagogique affiné pour chaque groupe, en fonctiond’approches spécifiques (approche théorique, paysage, matérialité, programme, patrimoine), en complément des critères communs relatifs au site et au socle pédagogique du département.La répartition entre les différents groupes de projet s’effectuera en début de semestre.

OBJECTIFS – Posture d’architecte

L’objectif général de la FABrique du projet est de promouvoir l’exercice du projet comme occasion de développer une pensée par – ou à partir – de l’architecture. Le studio S9-FAB P1 Projet-Paysage-Matérialité vise clairement à préparer le S10-FAB P1 Le projet : synthèse d’une pensée (PFE).


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Ces 2 studios forment un ensemble permettant à l’étudiant de mettre en œuvre les savoirs acquis précédemment concernant la matérialité et le paysage et bien entendu de montrer sa capacité àconstruire une pensée.- Assumer sa responsabilité d’architecte au regard du territoire, du programme et de la société à laquelle il s’adresse ;- Définir sa propre méthode de projet comme outil d’exploration conscient du territoire. Les enjeux culturels, sociaux, politiques, patrimoniaux seront explorés en relation constante au projet ;- Définir sa posture personnelle d’architecte adossé au projet et à la recherche.

Contenu

CONTENU – Les pré-requis au projet

Le projet théorique comme laboratoire d’expérimentation

Matérialité et paysage, pour fonder l’architecture et faire acte de résistance dans la dématérialisation générale que nous vivons.

Le S9-FAB Projet-Paysage-Matérialité est le pré-requis au S10 (site, programme, matérialité, projet théorique) et s’articulera en 3 temps :

- Temps 1 : Une première étape est consacrée à un travail initial centré sur l’élaboration d’une matrice théorique ou programmatique.

- Temps 2 : Une semaine sera consacrée à un workshop « Carte sensible » mené en partenariat avec l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles-Marseille, dont l’objectif est l’arpentage del’aire territoriale choisie puis sa restitution à travers différentes modalités de représentation, dont la cartographie, le schéma, le croquis.

- Temps 3 : Un travail d’analyse du territoire, du paysage et de la ville sera à la suite développé.

- Quelques étudiants pourront développer les enjeux théoriques de leur projet dans le cadre du séminaire.

- Des séances de critiques communes aux 4 groupes seront organisées pendant le semestre.- Les 4 groupes fonctionneront avec la même temporalité.

EXERCICES – Site : une entité paysagère

2012-13 : S9 : Saint-Marcel (Marseille) / S10 : Gérone2013-14 : S9 : Martigues-Venise / S10 : Menton2014-15 : S9/S10 : Une entité paysagère : l’étang de Berre

Travaux requis

PRODUCTION

. En séance : Travail en dessins et maquettes.

. Rendu intermédiaire : Workshop à l’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles-Marseille

. Rendu final : Projet architectural théorique + .Programme + Analyse territoire/paysage.

. L’ensemble des travaux fera l’objet d’une publications rendant compte du travail.

Discipline



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Projet FABS9 FAB P2 : Transmission des formes-Mutations des usages-Monuments, mémoire et projet




Enseignant : M. Breysse


Le monument et ses abords : Faut-il restaurer les ruines ?

OBJECTIFS & CONTENU

1/ Prendre en compte un contexte à fortes contraintes patrimoniales diverses – Le programme

Objectif : Les études préalables – les recherches documentaires – les outils numériques d’acquisition de données (relevé archéologique du bati, orthophotographie, prise de vues aériennes à l’aide dedrone pour création de modèles 3D…)Par ailleurs, l’ensemble monumental sera considéré comme élément de ses propres abords, desquels il a été un des prétextes de développement depuis le Xe. Siècle. La commune de Boulbon conservedans la constitution même de sa morphologie spatiale et paysagère les traces de ses extensions successives et des multiples usages qui ont été faits des lieux qui la constituent, et sont autantd’éléments de Patrimoine à étudier, inventorier, analyser, dans le but de parvenir à la mise au point de programmes d’interventions sur cette aire, dans un premier temps de rendu de l’ensemble de lapromotion.

Les étudiants travailleront en binômes avec leurs homologues de Master 2 « Les métiers du patrimoine » du LA3M, encadrés par Nicolas Faucherre, partenaire de ce projet pédagogique.

Intervenants : Livio de Luca – MAP GAMSAU / Nicolas Faucherre – LA3M – Aix-Marseille Université.

2/ Synthétiser les contraintes de contexte au service de l’élaboration du projet

Objectif : Opérer une synthèse des données acquises précédemment de sorte à pouvoir élaborer sur leur base une réflexion argumentée de la façon suivante :- Définir un programme d’intervention sur les lieux qui auront été reconnus précédemment- Mettre au point un parti d’intervention sur les ensembles étudiés, dans l’emprise monumentale ou dans ses abords urbanisés (description, datation, étude sanitaire, regard et lecture critique)- Mettre au point un parti d’intervention sur les zones d’intervention- Mettre au point un parti d’intervention sur les zones d’aménagements futurs- Conclure par un schéma général de développement de chaque site pour chaque binôme(phasage, urgences, méthodologie, etc.)

Intervenants : R. Jourdan – CRMH – DRAC PACA / H. Corset – ABF – STAP 13


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3/ Elaboration du projet

Objectif : projeter et construire en situation monumentale.

- Le projet par des actes concrets : mise au point de la réponse au programme ;- Expression architecturale dans ce contexte : l’expression paysagère ;- La lecture lointaine et la lecture proche : Quels enjeux paysagers pour la commune ? Quels exemples d’attitudes à donner pour une lecture proche du sujet ? (rapports d’échelle de matériaux, detextures, d’ambiances)

Travaux requis

EXERCICES – Sites

2014-15 : Ensemble bâti ruiniforme et signal paysager fort, l’ensemble défensif formé par le château de Boulbon, à quelques kilomètres de Tarascon, est un vestige formant une superpositionhistorique et architecturale complexe en quête de préservation, de réutilisation, de mise en valeur. Il est par ailleurs le support d’une urbanisation médiévale, puis classique et moderne de la communede Boulbon.

PRODUCTION

. Phase 1 : Pré-rendu.

. Phase 2 : Pré-rendu.

. Phase 3 : Rendu.

Bibliographie

BIBLIOGRAPHIE

Actes des entretiens du patrimoine :- Le regard de l'histoire - 2001- Faut-il restaurer les ruines - 1992Dominique Poulot, Une histoire du patrimoine en Occident, XVIIIe-XXIe siècle : du monument aux valeurs, PUF, Paris, 2006

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Séminaire H21 TPE ou TPER ( mention recherche)




Contenu

SéminairesTrois options sont proposées (au choix).Outre la formation commune à la recherche, le séminaire peut conduire à la mention Recherche (TPE-R). Les étudiant[e]s concerné[e]s pourront aussi bien développer leur travaux au sein deslaboratoires de l’ENSAM dans la structure du département de la recherche (DREAM-2) que dans des équipes de recherches étrangères selon les modalités des conventions d’échanges et cotutelle entreécoles et universités.Séminaire, S7 :S9-1 - Vivre ensemble (sciences humaines et sociales)S9-2 - Éco-construire (sciences techniques)S9-3 - Construire parasismique (3)

Travaux requis

-

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Séminaire H21 TPE ou TPER ( mention recherche)S9 H21 S1 : Vivre ensemble




Enseignants : M. Mateos Escobar, Mme Beauvieux, Mme Chuburu, Mme Hérat, Mme Monnet, Mme Métais


Autour d’une équipe pluridisciplinaire d’enseignant[e]s sensibles aux apports des sciences humaineset sociales, ce séminaire se centre sur la question du vivre ensemble et de l’habiter. À partir de là sontquestionnés les thèmes de l’urbanité : des rapports entre conception, pratiques et représentation et,au-delà, des rapports entre espace et société. Ces thématiques seront appréhendées en portant uneattention particulière à l’urbanisation du monde : la planétarisation du monde ; la « société du risque »(Beck, 2008) et la finitude de la planète ; l’échelle du local.

Contenu

Le semestre se divise en plusieurs temps.- Des plages horaires sont consacrées à des apports de connaissances autour du thème du vivreensemble et à un travail collectif sur l’élaboration de la recherche.- A près la présentation orale et un document écrit synthétique présentant le sujet, la problématiqueet les hypothèses, la méthodologie et des indications bibliographiques (séance 6), les étudiant[e]ssont répartis en groupes thématiques (espace public, mémoire et dynamiques socio-spatiales,ville-nature…) sous la responsabilité d’un[e] enseignant[e].- Des échanges avec les autres séminaires et les studios du département.

Mode d'évaluation

Jury : mémoire écrit + soutenance.

Travaux requis

Production du mémoire personnel et soutenance.- Les mémoires sont archivés selon des regroupements thématisés,nécessitant une mise en formecommune. Ils donnent lieu à l’édition d’un livret regroupant les différents travaux.

Bibliographie

Voir S7-1. Plus :


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M. Akrich , M. Call on, B. Latour, Sociologie de la traduction, Textes fondateurs,École des mines, Paris, 2006.U. Beck, La société du risque : sur lavoie d’une autre modernité, Flammarion,Paris, 2008.M. Culot et A.-M. Pirlot (dir.), Architectures autrement - Habiter le monde, AAM, Bruxelles, 2006.M. Davis, Le pire des mondes possibles. De l’explosion urbaine au bidonville global, La Découverte, Paris, 2007.E. Dorier-App rill et P. Gervais-Lambony (dir.), Vies citadines, Belin, Paris, 2007.A. Jeanjean et I. Sénépart (dir.), « Habiter le temporaire. Habitations de fortune, mobiles et éphémères », Techniques et culture n° 56, 2011.S. Sassen, La globalisation, une sociologie, Gallimard, Paris, 2009.

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Séminaire H21 TPE ou TPER ( mention recherche)S9 H21 S2 : Eco-construire




Enseignants : M. Belmaaziz, M. Hueber, M. Velay-Dabat, Mme Durand, Mme Fasse Calvet


Ce séminaire aborde de nouveaux modes de réflexion et d’action dans l’acte de construire. L’approcheholistique appliquée à l’architecture et à l’aménagement du territoire considère l’édifice comme untout, c’est-à-dire la réunion de toutes les parties du processus de projet et de tous ses élémentsconstitutifs dans leur ensemble. Cette nouvelle approche s’avère un moyen d’interroger, par l’étudedes relations entre les différents acteurs, composants, phases et échelles du projet, les interactionsentre techniques, constructibilité, usage, performance, durée de vie, processus de conception, économie,gouvernances…Une telle démarche met en évidence la complexité et la richesse du travail pluridisciplinaire qui supposela mise en commun des compétences, le partage des savoirs et leur interaction pour la productionde nouvelles connaissances. Ainsi, dans le cadre de ce séminaire, il est question de déterminer lesapports qu’une telle approche peut susciter sur le plan créatif, humain, culturel, économique et environnementaldans le processus de projet. Il s’agit aussi d’en montrer par certains aspects les difficultéset les limites.

Contenu

L’étudiant[e] choisira son sujet et son objet d’étude pour ensuite le confronter à une posture plus globaleautour de thèmes comme : technique et usage ; conception et retour d’expérience ; énergie etbilan carbone ; lumière et acoustique ; matériaux, esthétique et cycle de vie ; ventilation naturelle etgestion du territoire…

Mode d'évaluation

Jury : mémoire écrit et soutenance.

Travaux requis

- Production du mémoire personnel et soutenance.- Les mémoires sont archivés selon des regroupements thématisés, nécessitant une mise en formecommune.


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Bibliographie

Voir S8 Plus :Daniel Pink, L’homme aux deux cerveaux– Apprendre à penser différemment dansun monde nouveau, Laffont, 2007.Edgar Morin, Introduction à la pensée complexe, Seuil, 1990.Dominique Gauzin-Muller, divers.

Support de cours

- Base de données des anciens mémoires et travaux d’étudiant[e]s sur les thèmes de la QE.- Accès au ressources et à la plateforme BDM (bâtiments durables méditerranéens).- Visite de sites et chantiers avec différents acteurs du projet.

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Séminaire H21 TPE ou TPER ( mention recherche)S9 H21 S4 : Construction parasismique





Les tremblements de terre sont souvent meurtriers. Le nombre de victimes se chiffre souvent par milliers. Le préjudice inestimable de souffrances physiques et psychiques s’ajoute aux dommagesmatériels considérables subis par les individus et la société. C’est un phénomène physique inévitable et très difficilement prévisible. La seule protection possible est la construction parasismique pourles bâtiments neufs et le confortement préventif pour les constructions existantes.Or le comportement d’un bâtiment face aux séismes dépend en grande partie des choix du concepteur : forme en plan et en élévation, choix des matériaux et du système constructif… Ces choix vontconditionner non seulement l’intensité des charges sismiques mais également la capacité du bâtiment à y résister. Dans le cas des constructions neuves, une bonne conception parasismiquen’engendre aucun surcoût. Mieux : en minimisant l’intensité des charges sismiques, elle permet de réduire les dimensions de la structure.Protéger les vies humaines des séismes n’est donc pas forcément un problème technologique ou économique. C’est un problème qui relève essentiellement de la capacité intellectuelle du concepteur àeffectuer les bons choix. Il doit pour cela acquérir des connaissances théoriques spécifiques et être capable de les intégrer dans le processus de conception et de construction.L’objectif de la formation est de fournir aux architectes les concepts, outils et méthodes permettant d’introduire la dimension parasismique dans leur démarche de projet et justifier leurs choix devantles entreprise et bureaux d’étude techniques.

Contenu

Le séminaire se déroule sur un seul semestre impair : S7 ou S9. Les cours sont mutualisés avec ceux du DPEA « Construction parasismique ». Il est envisageable de prolonger ce séminaire en semestrepair sous forme de parcours « parcours recherche ».La formation s’organise selon quatre sessions d’une semaine, précédées d’une remise à niveau en statique.Session 1 :- Sismologie- Aléa sismique régional- Aléa sismique local- Initiation à la dynamique des structures- Action sismique et spectres de réponseSession 2 :- Facteurs de résistance aux séismeso Stratégies de minimisation de l’action sismiqueo Stratégies de maximisation de la capacité de réaction

Régularité en plan Régularité en élévation

o Ductilité des éléments verticaux de contreventement- Evaluation du risque sismique à l’échelle territoriale (EMS-98)Sessions 3 et 4 :


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- Réglementation parasismique- Fondations parasismiques- Construction parasismique en béton armé- Construction parasismique en maçonnerie chaînée- Construction parasismique en acier- Construction parasismique en bois- Réhabilitation parasismique- Éléments de second-œuvre- Amortisseurs parasismique- Techniques de renforcement des sols- Intégration des principes de conception parasismique dans un projet d’architecture remarquable : la médiathèque de Sendaï- Caractérisation de la ductilité d’éléments verticaux de contreventement à l’aide d’un mur de réaction (expérimentation)

Mode d'évaluation

Présence aux cours + examens écrits.

Travaux requis

Les cours magistraux sont régulièrement ponctués de TD d’application.Chaque session de cours fait l’objet d’un examen écrit.

Bibliographie

M. Zacek, Construire parasismique.M. Zacek et P. Balandier, Collection conception parasismique, GAIA.P. Lestuzzi et M. Badoux, Génie parasismique.M. Zacek, Réhabilitation parasimique d’une maison individuelle, GAIA.

Discipline



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Projet




Contenu

Projet H21-P1 (semestres 7 ou 9)Quatre options sont proposées (au choix), avec des temps de mise en commun des travaux effectués dans chacune. Elles sont ouvertes aux étudiant[e]s de master 1 ou 2 qui peuvent ainsi construireleur propre parcours, voire redoubler d’un semestre à l’autre une UE qui n’aurait pas été validée. Au premier semestre : travaux en groupes. Au second semestre : travaux individuels (PFE en S10).Veuillez envoyer une lettre de motivation à .Projet, S7-S9 :P1-1 - Le « déjà-là », avenir du projet architectural et urbain (lieux)P1-2 - Relation et soutenabilitéP1-3 - Cohabiter avec un espace naturel fragileP1-4 - AVEC l’architecture

Discipline



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ProjetS9 H21 P1 : 'Le déjà là', avenir du projet architectural et urbain (architecture)




Enseignants : M. Breton, M. Franceschi, M. Kilian, M. Quelderie, M. Sievers, M. Szcrupak


Le « déjà-là », avenir du projet architectural et urbain (lieux)Penser un projet soutenable, c’est d’abord habiter un lieu, avant d’envisager modification ou construction.

Le studio propose de développer les outils de projet à partir du « déjà-là », pour répondre aux besoins d’aujourd’hui. Cette posture conduit à une sage renégociation de ce qui existe, afin de penser unearchitecture nouvelle mais utilisant comme matière de base privilégiée ce qui est déjà présent sur le site. Matières inertes et matières vivantes sont les ingrédients nourriciers du projet architectural eturbain.

Contenu

Travailler avec le « déjà-là », c’est :

- utiliser la culture et le patrimoine liés à un site, faire du projet une nouvelle strate signifiante, un processus de transformation et d’évolution. C’est penser le projet comme une réutilisation vivante dupatrimoine ;

- concevoir dans un souci d’économie de matière et d’énergie. Les matériaux présents sur le site (matériaux naturels ou de réemploi) et les bâtiments obsolètes (« friches ») constituent la matièrepremière du site, à utiliser et à remodeler avec respect, afin de construire la ville sur la ville ;

- considérer l’environnement (topographie, végétation, climat, hydrologie…) comme fondement du projet, conduisant à une architecture bioclimatique liée au site et spécifique. Des solutions peuventêtre réinventées, en observant les dispositifs vernaculaires dans le bassin méditerranéen et en milieu chaud, en les combinant à des technologies nouvelles ;

- penser la ville et l’architecture pour – et à partir de – ses habitants, observer les usages et les dispositifs architecturaux existants, supports de pratiques, qui permettront au projet de devenir lecatalyseur de nouveaux usages ;

- formuler un projet de vie, par le projet architectural et urbain, dont les qualités d’accueil soient pertinentes et pérennes ; c’est aussi refuser de compromettre ces qualités par des dispositionsinadaptées ou génériques.

Mode d'évaluation

Évaluation continue + jury final.


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Travaux requis

- Suivi avec carnet de bord et production de projet avec maquettes.- Affichages intermédiaires et final avec notice de synthèse et soutenance devant jury.

Bibliographie

André CORBOZ, Le Territoire comme palimpseste et autres essais, De l’imprimeur, Paris, 2001.

Herman HERTZBERGER, Leçons d’architecture, Infolio, 2010 (1991).

Christian BORBERG-SCHULZ, L’Art du lieu : architecture et paysage, permanence et mutations, Le Moniteur, Paris, 1997.

Marcel RONCAYOLO, Lectures de villes. Formes et temps, Parenthèse, Marseille, 2002.

Discipline



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ProjetS9 H21 P2 : Relation et soutenabilité




Enseignants : M. Huygen, M. Quelderie, Mme Rabhi


Relation : rapport entre deux objets tel que chacun y trouve un intérêt, avec une influence mutuelle mais non nécessairement convergente.

La fabrique architecturale et urbaine peut être pensée à partir des relations entre les choses (êtres vivants, espaces, bâtiments, matériaux, quartiers, …) avant les choses elles-mêmes.- Cette méthode vise l’efficacité, en diminuant dépense de matière, perte de temps et d’espace, dégradation humaine et biologique : pour adapter l’existant à de nouvelles attentes, il est moins coûteuxde travailler sur le vide que sur le plein, sur le moins organisé que sur le déjà-stable.- Dans le paradigme de soutenabilité, un nouvel objet prend en compte conjointement ses impacts environnemental, économique, social et culturel : il n’est donc pas objet pour lui-même mais objet-conséquence d’impacts ou de relations-causes.- Enfin, un objet autonome participe à une « société d’objets » : individus dans un quartier, bâtiments dans un îlot, matériaux assemblés, … ; une architecture locale dans un monde global.

Contenu

Une pensée du vivre-ensemble occasionne la fabrique de l’espace public comme bien commun (extérieur ou intérieur). Elle se traduit par une pensée constructive mettant en œuvre des techniquesbioclimatiques douces et des matériaux soutenables et/ou végétaux.- Observation et analyse, en groupe, d’un quartier de ville : typologie des bâtiments, structure de l’espace public, modes de vie et attentes des habitants.- Déduction d’intentions architecturales améliorant la vie en société.- Parallèlement, participation à l’atelier intensif d’une semaine à Barjols : fabrique en matériaux de réemploi (cf. www.matieras.eu).

Mode d'évaluation

- Évaluation continue (50 %).- Jury final (40 %).- Auto-évaluation finalepar les étudiant[e]s (10 %).

Travaux requis

- Analyse et enquêtes.- Projet + notice de synthèse.- Participation de deux jours à l’atelier intensif.

Bibliographie


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Rudolf ARNHEIM, Dynamique de la forme architecturale, Mardaga, Architecture +Recherches n° 27, Liège, 1986.

Gilles CLEMENT, Manifeste du Tiers paysage, Sujet/Objet, L’Autre Fable, Paris, 2004.

Ezio MANZINI, Artefacts – Vers une nouvelle écologie de l’environnement artificiel, Centre Georges-Pompidou, Essais, 1991 (1990).

Christian NORBERG-SCHULZ, L’Art du lieu – Architecture et paysage, permanence et mutations, Le Moniteur, Architextes, Paris, 1997, ISBN 2-281-19096-X.

Richard SENNETT, La conscience de l’œil, Les Éditions de la Passion, Urbanisme et Société, Paris, 2000.

Discipline



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ProjetS9 H21 P3 : l'atelier des horizons possibles : quels architectes pour aujourd'hui ?




Enseignants : M. Breton, M. Gaujard, M. Szcrupak, Mme Sarano




SEMESTRE S9 2016









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Contenu




DEROULEMENT






Mode d'évaluation


Travaux requis


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Bibliographie



Discipline



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S9 LAB 43 P1: Transgresser.

Année 5 Heures CM 0 Caractère obligatoire Code S9 LAB 43 P1



Enseignants : M. Migozzi, M. Place, M. Poitevin


Nous refusons une pensée unique, absolue, doctrinaire. Nous défendons une architecture et unenseignement dans lesquels chaque semestre questionne et fabrique une posture et une pensée critiquesur la ville, l’architecture, les courants, les expériences et projets observés dans les interventions récentes,emblématiques ou ordinaires. Notre proposition refuse l'idée de spécialisation; elle propose, dans unparcours à travers plusieurs situations, une réflexion sur la posture de l'architecte.Autour du projet, dans des situations d'échelles variées, chaque pas devient l'apprentissage d'unengagement dans un combat pour une architecture chargée de sens et d'émotion, de raison,d'impertinence et de plaisir. Les semestres fabriquent un parcours dans les temporalités de l’architecture et participent à l’ancrage dans une posture entre réalisme et fiction poétique. Les programmesproposéscherchent une adéquation entre un contexte social et une vision onirique qui révèle la face cachée d’un site ou d’une situation.L’enseignement du LAB 43 cherche une double confrontation :- La première est avec le réel, la ville, le dessin, les traces, la politique urbaine, le monde de laconstruction, le chantier et les métiers qui nous entourent.- La deuxième est l’idée d’adosser cette découverte et cet apprentissage du réel à une recherche, uneexpérimentation, à l'appréhension des limites de la discipline, à une dimension théorique ouonirique du projet.

Cette confrontation au réel et à l’expérimentation a pour vocation de réinventer les nouvelles pratiques duprojet. Concrètement, dans l’articulation des semestres et des ateliers, on y trouve d’abordune dimension expérimentale, Le LAB : L’atelier comme un laboratoire où l’on associe pratique etrecherche, une dimension locale aussi, 43 : c’est notre latitude, en référence à l’immeuble de Pingusson. On parle donc de territoire, d’un territoire méditerranéen, de la métropole, mais aussi d’autresterritoires qui peuvent fonctionner comme miroirs et deviennent villes invitées pour l’année.Le S7 / Construire / touche à une réalité constructive, comme entrée en matière,Le S8 / Transformer / à l'idée de temporalité de l'architecture, à la mutation des usages,Le S9 / Transgresser / à l'approche de thèmes sensibles, sous-jacents au travail du projet, mais iciabordés frontalement. Pour l'année à venir, l'idée pourrait être de travailler sur des territoires oùl'acte de bâtir constituerait en soi une transgression.Le S10 / Métropoliser, s'intéresse aux cultures métropolitaines comme le départ d'un scénariod'intervention à deux échelles, où chacun se positionne avec un projet révélant une identité, uneécriture et une relation forte à un contexte urbain et humain !


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Contenu

S9 LAB 43 : TRANSGRESSERLa transgression est une attitude particulière, familière dans le processus de création. Elle révèle sur notremonde, d'autres regards qui nous interpellent, mais qui trouvent un intérêt certain dans la valeur qu'ilsréservent au sens, à l'usage et à un regard sensible sur une situation particulière.Il y a dans notre discipline, des recherches, des temps de création qui nous poussent à explorer la limite des règlementations, à dépasser l'usage habituel, la convenance parfois. Depuis l’architectureBaroque, Latransgression a souvent été une étape essentielle et décisive dans l’histoire de l’architecture et de la ville.Ces moments où la création explore d'autres univers, bouscule les habitudes et les normes, comme pourmieux les réinventer, et devient un acte résistant, impertinent, mais nécessaire à son renouvellement.Si l’on devait trouver un trait commun, une définition de la transgression, il y a d’abord cette idée dedépassement de la limite, de la règle. C’est donc clairement une position critique qui rompt avec l’ordreétabli. Il y a aussi ce désir de provoquer une réaction, un questionnement, une remise en cause de nosacquis. La transgression est un levier pour toucher notre conscience, une nouvelle clé de lecture, unenouvelle entrée dans la discipline. Elle ouvre de nouveaux espaces de pensée.La transgression est transversale, ouvre des fenêtres sur des terres inconnues, propose des regards critiques sur notre société, questionne les acquis, défriche des territoires vierges. Dans unerecherche permanente de savoir et de compréhension du devenir de notre discipline, la transgression nous déstabilise et nous fait grandir. Elle devient dans une société normative, nécessaire pourconserver intacte une liberté de création et de recherche dans l’exercice de notre métier. Elle accompagne parfois notre réflexion et nous aide à comprendre nos contemporains, en posant un regardbienveillant sur la ville, dans une recherche de sens,de mise en scène des identités et des mémoires en place, et de continuité avec l'architecture, et le patrimoine architectural et humain.Par les contraintes que produit la norme, il y a cette tentation ou cette intuition de devoir la dépasser;d'abord pour mieux la cerner en explorer les limites, tester d'autres pistes encore, sortir du cadre: Désobéir!Mais cette désobéissance devient une bulle d'oxygène dans le carcan règlementaire... Réapparaît alors lanotion de plaisir, de désir et d'engagement souvent délaissée dans une course au label et à la rentabilité.Au fil des projets et des rencontres, la transgression est une arme implacable pour dompter les idées reçues et porter en avant la discipline architecturale dans une recherche passionnée à la rencontrede situations particulières. Nourris d’une culture architecturale multiples, les projets, ouvrent souvent des territoires fertiles à la transgression. Dépasser notre condition méditerranéenne, pousser lanarration au-delà d’une simple réponse programmatique, se nourrir des contraintes pour qu’elles deviennent matière d’architecture… C’est cela que nous tentons de manipuler, pour que l’histoire duprojet devienne un combat utile, une recherche de sens, une posture contre la technocratie et le conservatisme, pour l’architecture!

Bibliographie

SUR L’ARCHITECTURE- Patrick Bouchain, Construire autrement, Actes Sud / L’impensé, Septembre 2006- Paul Virilio, La pensée Exposée, Fondation Cartier pour l’art contemporain, Babel, Mai 2012- Paul Virilio, Bunker Archéologie, Les éditions du demi-cercle, réédition Avril 1994- Franco La Cecla, Contre l'architecture, éd Aréa- Yona Friedman, Utopies Réalisables, ed L’éclat 2000- Adolf Loos, Ornement et crime, 1922 ed Payot et Rivages poche 2003- Cristina mazzoni, La tendenza, une avant-garde architecturale Italienne 1950 1980, Parenthèse 2013- Rudy Ricciotti, HQE les Renards du temple, L'architecture est un sport de combat,- Jean Louis Violeau, Les 101 mots de l'utopie à l'usage de tous, ed Archibooks, 2009

SUR LES ARCHITECTES- Fernand Pouillon, Mémoire d'un architecte, ed seuil, 1968- François Chaslin, Entretien avec Rem Koolhaas, ed Sens et Tonka, 2001- Aldo Rossi, Autobiographie scientifique, ed Parenthèse, 1988 (éd originale 1981)


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- Claude Parent, Colère et Passion, Pascale Blin, éd Moniteur 2006- Jacques Hondelatte, des grattes ciel dans la tête, Patrice Goulet, ed Norma, 2002- Philippe Trétiack, Faut-il pendre les architectes, Seuil, Avril 2001- Renzo Piano, La désobéissance de l'architecte, seuil, 2004

SUR LA VILLE- Aldo Rossi, L’architecture de la ville, 1978 ed Livre et communication 1990- Venturi Scott Brown Izenour, L’enseignement de Las Vegas, 1977 ed Pierre Mardaga- Rem Koolhaas, New York Delire, 1978, ed Parenthèse 2002- Rem Koolhaas, Junkspace, ed Payot 2001- Jacques Lucan, Où va la ville aujourd'hui, Editions de la Villette, 2012- Thierry Durousseau, Ensembles et Résidences à Marseille ( 1955/1975 ), Bikbook Editions 2009- Baptiste Lanaspeze, Marseille ville Sauvage, Actes Sud, Avril 2012

Discipline



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S9 LAB 43 S1: Transgresser : Métropoles Carnets curieux




Enseignants : M. Marciano, M. Reichert, Mme Derain, Mme Lamoulère, Mme Moncomble, Mme Serre, Mme d'Hombres


C'est L'architecte / auteur qui sera l'objet de ce séminaire S9, avec cette idée d'un travail ou d'une œuvre aux dimensions théoriques remarquables et exploratoires, qui pousse la limite des conventions.D'autres questions seront explorées après l'identification et le choix d'un sujet:

L'engagement de l'architecte, sa parole, le sens qu'il donne à son combat, la fabrication d'une œuvre personnelle, intime, autobiographique ? Sa contribution au monde de la création par une théorisation de sa pratique, l'identification dans son travail de figures remarquables, identifiables ou atypiques, la conception et la mise en évidence de points de rupture dans le processus de la pensée et de la création; rupture avec un ordre établi, une transgression aux règles et aux ordres…,

C'est donc un tout nouveau séminaire qui est proposé ici, sur des envies de recherches, des recherches comme des enquêtes, comme une déambulation libre dans la pensée de quelques architectes auparcours théorique et construit remarquable. Plusieurs entrées seront proposées, des rencontres avec des personnalités invitées, et l'élaboration d'une petite collection de biographies exploratoires ettransgressive.

Ici, la question de l'auteur souhaite balayer toutes les échelles de l'architecture,-traquer le merveilleux dans des programmes quotidiens,-comprendre le mécanisme de fabrication d'une œuvre personnelle, intime, autobiographique parfois?Avec une contribution au monde de la création par une théorisation de sa pratique,-mettre en évidence dans son travail des figures remarquables, identifiables, atypiques- la conception et la mise en évidence de points de rupture dans le processus de la pensée et de la création; rupture avec un ordre établi, une transgression aux règles et aux ordres:Pourquoi la transgression? Parce qu'elle est transversale, défriche des territoires vierges pour mieux sortir du cadre: Désobéir ! Mais cette désobéissance devient une bulle d'oxygène dans le carcanrèglementaire... Réapparait alors la notion de plaisir, de désir et d'engagement souvent délaissée dans une course au label et à la rentabilité.

Nous essayerons dans ce séminaire sur l'architecte comme un auteur et un résistant, de résoudre certaines énigmes, de nous approcher d'une vérité, et de comprendre aussi notre fascination pour telville ou tel espace... et pour ces architectes.

Contenu

Une petite liste de ces énigmes auxquelles nous réfléchirons:- Autour de 1973, un architecte Italien nommé Aldo Rossi a enseigné quelques moi à Zurich. Vingt ans plus tard, une architecture inventive a éclos dans le pays. Ses auteurs ont tous été ses élèves. Qu'adonc pu leur raconter cet homme pour générer une telle veine créatrice: Nous regardons ensemble le film de Françoise Arnold sur « hypothèse Aldo Rossi ».Nous nous pencherons sur les obsessions des architectes :- la brutalité sensuelle de l’architecture de Lina Bo Bardi- La stimmung pour Miller et Maranta,


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- mise en jeu d’une instabilité spatiale chez Peter Zumthor : « Ce qui crée en réalité une atmosphère architectonique, dit Peter Zumthor, c’est cette densité et cette atmosphère uniques, ce sentiment deprésence, de bien-être, de cohérence, de beauté, qui m’envoûtent et me font vivre et expérimenter ce que je n’aurais pas vécu autrement. »- le recours à l’ornement, dans les réalisations de Baumschlager et Eberle- la mise en évidence de rapports à l’art concret, dans certaines des réalisations de Valerio Olgiati- les questions relatives aux empilements manifestes dans plusieurs projets récents de Sou Fujimoto ou de Herzog & de Meuron,- Les joyeuses transgressions chez Jacques Hondelattes,-Dans le « portrait d’un enchanteur », Patrice Goulet dit : « Il y a manifestement un côté magique dans le travail de Jacques Hondelatte. Ne traque-t-il pas toujours derrière les dures réalités d’aujourd’huiun monde merveilleux qu’il s’emploie obstinément à révéler et à enrichir ? Tout ce qu’il fait lui parait ainsi normal, naturel, évident, alors même qu’il prend à rebrousse-poil toutes nos certitudes »- Les bricolages inventifs chez Avignons Clouet- Nous essayerons de comprendre la fonction oblique chez Claude Parent qui affirme encore « Dans une architecture convenue, traquée de toutes parts par la mère raison, le mystère s'éteint. Elle esttrop reconnue pour dresser des surprises, trop accessible pour donner l'émotion. Il faut du non-dit, du masqué, du caché pour soutenir l'intérêt. »Enfin, au regard de ces études, on tentera de comprendre dans quelle mesure la création et le projet d'architecture peuvent s'imbriquer à une histoire personnelle, une culture, une appartenance. Unedernière partie du séminaire sera consacrée à analyser et formaliser l’histoire personnelle de son parcours à la manière de « l'autobiographie scientifique » d'Aldo Rossi, qui disais aussi comme lerappelait Quintus Miller lors de sa conférence à l’école : « quand nous nous occupons des choses, nous nous occupons avec nos souvenirs ».

Travaux requis

Attendus / rendu:Un ouvrage au format 16 / 24 d'une cinquantaine de pages (textes et illustrations) constituera le carnet curieux du semestre. Il présentera l'architecte dans un récit biographique exploratoire,romanesque et scientifique, laissant entrevoir une hypothèse de la genèse de son œuvre à travers des textes, interviews, projets, dessins. Il mettra à jour son apport dans le monde de l'architecture,dans la pensée et la théorie sur le projet et la connivence avec les disciplines voisines (art, cinéma, etc...).Il sera intéressant de personnaliser sa recherche qui pourra par exemple explorer des séries de plans, coupes ou dessins d'auteurs, répertorier les thématiques récurrentes et comment ces sujets sedéploient à travers des projets.Les illustrations pourront être réinterprétées redessinées en noir et blanc suivant une charte graphique commune, ou sous forme de maquette de volume ou de matériaux coulés.

Sur la partie personnelle, il s'agira de retranscrire sous forme d'un texte ou d'un dessin, l'histoire personnelle avec un lieu, un espace, un territoire, comme ayant pu être déterminant dans votre visionde l'architecture.

Liste non exhaustive des architectes:

Claude PARENTJean NOUVELJacques HONDELATTEFrançois ROCHEEdouard FRANCOISLACATON ET VASSALDidier FAUSTINOPatrick BOUCHAIN

Aldo ROSSIPeter ZUMTHORValerio OLGIATIKristian KEREZHERZOG et DE MEURON

Bibliographie


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SUR L’ARCHITECTURE- Patrick Bouchain, Construire autrement, Actes Sud / L’impensé, Septembre 2006- Paul Virilio, La pensée Exposée, Fondation Cartier pour l’art contemporain, Babel, Mai 2012- Paul Virilio, Bunker Archéologie, Les éditions du demi-cercle, réédition Avril 1994- Franco La Cecla, Contre l'architecture, éd Aréa- Yona Friedman, Utopies Réalisables, ed L’éclat 2000- Adolf Loos, Ornement et crime, 1922 ed Payot et Rivages poche 2003- Cristina mazzoni, La tendenza, une avant-garde architecturale Italienne 1950 1980, Parenthèse 2013- Rudy Ricciotti, HQE les Renards du temple, L'architecture est un sport de combat,- Jean Louis Violeau, Les 101 mots de l'utopie à l'usage de tous, ed Archibooks, 2009

SUR LES ARCHITECTES- Fernand Pouillon, Mémoire d'un architecte, ed seuil, 1968- François Chaslin, Entretien avec Rem Koolhaas, ed Sens et Tonka, 2001- Aldo Rossi, Autobiographie scientifique, ed Parenthèse, 1988 (éd originale 1981)- Claude Parent, Colère et Passion, Pascale Blin, éd Moniteur 2006- Jacques Hondelatte, des grattes ciel dans la tête, Patrice Goulet, ed Norma, 2002- Philippe Trétiack, Faut-il pendre les architectes, Seuil, Avril 2001- Renzo Piano, La désobéissance de l'architecte, seuil, 2004

SUR LA VILLE- Aldo Rossi, L’architecture de la ville, 1978 ed Livre et communication 1990- Venturi Scott Brown Izenour, L’enseignement de Las Vegas, 1977 ed Pierre Mardaga- Rem Koolhaas, New York Delire, 1978, ed Parenthèse 2002- Rem Koolhaas, Junkspace, ed Payot 2001- Jacques Lucan, Où va la ville aujourd'hui, Editions de la Villette, 2012- Thierry Durousseau, Ensembles et Résidences à Marseille ( 1955/1975 ), Bikbook Editions 2009- Baptiste Lanaspeze, Marseille ville Sauvage, Actes Sud, Avril 2012

Discipline



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Formation initiale → Cycle 2 Master → S10-Conf. (2017-2018)

Conférences inter-départements

Année 5 Heures CM 24 Caractère obligatoire Code C10-Conf.



Discipline



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195 sur 232 19/10/2017 à 16:49



Anglais Lundi 17h00-19h00





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Anglais Mardi 17h00-19h00





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Anglais Mercredi 10h00-12h00





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Espagnol Lundi 17h00-19h00





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Français FLE





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S10 Projet : AVEC l'Architecture




Enseignants : M. Chancel, M. Quelderie, M. Sensini, M. Urbain


Confirmer l'ensemble des acquis des études antérieures.Vérifier la capacité à conduire un projet architectural en plusieurs phases, des analyses programmatiques et territoriales aux détails techniques.

Contenu

Le dernier exercice semestriel de projet, s'il est validé par les enseignants qui l'encadrent, sera présenté au titre de Projet de Fin d'Études, devant un jury formel dont les décisions sont annoncéspubliquement. C'est dire que l'exercice reste connoté par ce que fut le 'diplôme' d'architecte: une manière de chef d'oeuvre; un exercice de style incluant certains figures imposées.Les enseignants enjoindront conjointement les étudiant à jouer le jeu académique, et à ne pas en être dupes; jouer le jeu en respectant ses règles; ne pas en être dupes par l'analyse critique des règlesacadémiques.

Mode d'évaluation

Au vu d'un projet d'architecture, évaluation de la capacité à traiter un projet incluant, outre la structure, l'enveloppe, le second oeuvre, les alimentations et les dessertes.

Travaux requis

Projet d'architecture aux échelles urbaine, architecturale et détaillée.

Bibliographie

Matthew Frederick, 101 petits secrets d'architecture qui font les grands projets, Dunod, Paris, 2007.Gustave Flaubert, Dictionnaire des idées reçues, après 1850, Conard, Paris, 1910, Voir 'Architectes'


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Soutenance PFE

Année 5 Heures CM 0 Caractère obligatoire Code S10 AVEC PFE


Coefficient 10 Session de rattrapage oui


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S10 AVT Soutenance PFE




Discipline



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S10 AVT Projet : Le péri-urbain en questions (S).




Enseignants : M. Gimmig, M. Monfort, M. Savignat


Si l’objet architectural ne se conçoit pas en dehors du contexte urbain et territorial dans lequel il s’inscrit, c’est d’abord dans ce lien au lieu et à l’espace qu’il trouve son sens et se construit … ce qui poseau projet cette question essentielle des objets installés dans l’espace et des relations qu’ils entretiennent entre eux et dès lors, celle des instances de la pensée et des échelles de projet où se joue cettemise en relation : villes, infrastructures, paysages, espaces publics et, bien sûr, édifices sont quelques uns des terrains de projet qui s’imposent à la discipline architecturale et sur l’interrelation desquelsle département Architecture, Ville et Territoires propose aux étudiants de s’interroger à l’occasion de leur PFE .

Contenu

Le projet de fin d’études est un moment particulier, charnière, dans le cursus d’un étudiant en architecture, il est tout à le fois le dernier projet d’école et le premier projet au seuil de la vieprofessionnelle. C’est pour cette raison que le Département Architecture, Ville et Territoires a choisid’offrir la possibilité aux étudiants qui souhaitent travailler sur ces échelles de projet et leurs interrelations d’être acteur du choix de leur sujet, et de leur directeur d’études, et de leur permettre deproposer et d’élaborer, avec un ou plusieurs membres de l’équipe enseignante, le site et lesthématiques sur lesquels il souhaite développer son PFE.3 possibilités sont ainsi ouvertes : soit l’étudiant choisit d’inscrire son travail dans l’une ou l’autre des situations explorées en S9-AVT P1 ou S9-AVT P2 – et il s’approprie l’un des aspects du premiersemestre qui a pu retenir son attention ou susciter un intérêt particulier –, soit il choisit des’inscrire dans un autre contexte.• le S9-AVT P1 invitait les étudiants à travailler “aux détours du boulevard urbain sud“ et de se saisir de la création à venir de cette nouvelle infrastructure urbaine – qui réalisera, enfin, le bouclage de ladeuxième rocade de Marseille – pour penser le devenir des quartiers qu’elletraversera. Trois ou quatre thèmes principaux, parmi d’autres, se sont dégagés au fil des travaux :- lignes de géographies : parallèles au tracé du BUS le canal de Marseille, au pied des collines et au confront du Parc National des Calanques, et l’Huveaune invitent à repenser l’organisation urbaine deces quartiers sud dans leur relation à ces moments de nature ;- la ville de l’hôpital ou l’hôpital dans la ville : le site des hôpitaux sud (Sainte Marguerite et Salvator) constitue une polarité métropolitaine peu lisible et enchevêtrée dans une mosaïque urbaine sanscohérence. L’ouverture du BUS et l’arrivée du tramway invitent à interroger la position et lefonctionnement de ce grand équipement dans l’espace urbain en thèmes d’organisation et de hiérarchie, de parcours et d’espaces publics ou encore de diversification programmatique (services,activités, logements …) :- Saint-Loup : là aussi entre noyau villageois, tissus de faubourgs et grands ensembles, zone commercial, grands équipements et infrastructures, se construit une nouvelle polarité urbaine en entrée Estdu centre ville de Marseille ;- les lieux de la mobilité : tramway, métro, bus urbains et interurbains … le site de Saint-Marguerite Dromel doit devenir un pôle d’échange multi-modal majeur et engage une réflexion projectuelle surla structuration de ce site et son fonctionnement urbain.

• Le S9-AVT P2 proposait cette année de poser la question de l’avenir à long terme du Campus de Luminy.Cette recherche aura duré un semestre, et permis d’élaborer plusieurs scénarios de travail proposés pour le Workshop du S7.


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Le premier scénario, « hyper-Luminy », développe le campus jusqu’à un seuil critique de densité, afin de mettre le quartier en situation d’équilibre économique -ce qui n’est pas le cas aujourd’hui -, etenvisager la mise en place de modes de transport métropolitains alternatifs pour le désenclaver.Il propose aussi de développer une mixité programmatique : commerces, et équipements publics notamment, afin de rendre le quartier auto-suffisant dans ses fonctions de base, et d’apaiser lapression sur les transports.Le second scénario, « Décroissance », envisage la relocalisation en centre-ville d’un certain nombre d’activités, à l’instar de l’Ecole d’Architecture promise à un proche déménagement. Des programmesde recherche et universitaires pourraient trouver des synergies plus avantageuses, etsurtout une meilleure accessibilité en ville. Le foncier libéré à Luminy pourrait alors accueillir une programmation qui tirerait un meilleur partit de la proximité avec le Parc des Calanques, et la vocationtouristique et naturelle du site.

• enfin le S10- AVT PFEs permet aussi à des étudiants qui pourraient proposer des projets originaux de les développer dans le cadre d’un projet de PFE, pour autant qu’ils puissent soumettre des pistesde travail assez tôt et les valider avec l’encadrement. Ces environnements de projets peuvent être des sites, des programmes réels ou fictifs, des problématiques. Ils seront identifiés, sélectionnés, etproposés en regard des questions récurrentes qui structurent l’enseignement du département, comme l’approche transcalaire.

Discipline



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S10 FAB Projet

Année 5 Heures CM 0 Caractère obligatoire Code S10 FAB P1-P2




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S10 FAB ProjetSynthèse d'une pensée




Enseignants : M. Fernandez, M. Fradkin, M. Hodebert


POSTULAT :La nécessité du projet comme acte fondateur de la discipline architecturale.PROBLEMATIQUE :Comment aborder le projet architectural par la pratique théorique du projet ou la “progettazione” comme mode opératoire et de pensée. Comment une pratique productrice de connaissance,s’appuyant à la fois sur des positions théoriques et des données empiriques peut déboucher sur de nouvelles questions théoriques.OBJECTIFS :Une posture d’architecte.L’objectif général est de promouvoir l’exercice du projet comme occasion de développer une pensée par – ou à partir – de l’architecture. L’étudiant doit être à même de :- Assumer sa responsabilité d’architecte au regard du territoire, du programme et de la société à laquelle il s’adresse ;- Définir sa propre méthode de projet comme outil d’exploration conscient du territoire. Les enjeux culturels, sociaux, politiques, patrimoniaux seront explorés en relation constante au projet ;- Définir sa posture personnelle d’architecte adossé au projet ;- Montrer sa capacité à construire une pensée.

Contenu

CONTENU :Un atlas cartographique établi par les étudiants sert à l’analyse du territoire et de départ à la mise en place des hypothèses de projet.SUJET 2017 :La Citta del Ticino, ou la Ville du Tessin, comme site de projet. Ce territoire confronte un site fortement marqué par la topographie, l’eau, l’étalement urbain et les figures marquantes de l’écoleTessinoise : Luigi Snozzi, Livio Vacchini, Mario Botta…


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S10 FAB ProjetTransmission des formes mutation des usages




Enseignant : M. Breysse


PréambuleLa thématique du semestre est orientée sur le rapport à l’existant. Parce que tout architecte dans la fabrique du projet ne peut rester indifférent du contexte dans lequel il intervient, il s’agit au cours dece dernier exercice de master de vous accompagner dans une lecture approfondie de l’édifice et de son contexte ; enjeux majeur du développement des villes ce siècle avenir.La SNA (stratégie nationale pour l’architecture) y consacre un chapitre : « Développer la capacité d’intervention architecturale sur le bâti existant ». La réhabilitation des édifices existants a cessé depuislongtemps d’être uniquement une question de préservation de l’image de la ville et de ses monuments historiques ; c’est devenu un enjeu des politiques urbaines à partir du moment où ledéveloppement croissant des villes faisait apparaître la disparition progressive des espaces naturels et l’exploitation de trop de ressources.

Approche pédagogiqueEn même temps que s'accroît la reconversion des édifices existants, environ 40% des opérations de construction en Europe, la réhabilitation en tant que telle a vu de nouvelles approchesarchitecturales se développer. Celles-ci sont toutes largement dépendantes de l’édifice lui-même.Dans ce domaine, le travail de l’architecte Carlo Scarpa sur le “Calstelvecchio” de Verone (1956-1964) a longtemps fait référence de par son exemplarité. Le principe développé dans ce projet a consisté àétablir une distinction visible entre la nouvelle intervention et la structure existante par le contraste et la mise en oeuvre des matériaux employés. Cette démarche a été validée par de nombreux autresprojets et a une visée à la foisdéontologique et pédagogique consistant à montrer la “vérité” de l’intervention opérée sur l’existant. Cette vision moderne s’oppose à l’idéologie de la restauration à l’identique, dominante à l’époque,et qui par la nécessaire réinterprétation de l’objet existant pouvait aboutir à des contresens difficilement réversibles.L’approche pédagogique trouve en partie son inspiration dans cette attitude de projet à laquelle il faut ajouter pour être complet, trois critères qui influent selon la nature de la reconversionprogrammée et selon la qualité de l’édifice existant :o Préserver intégralement l’ancien : le désir de préserver l’ancien est le point de départ de beaucoup de reconversion. Cette approche traditionnelle associée à l’héritage de conservation du patrimoinebâti, cherche en premier lieu à associer un usage compatible avec la fonction première de l’espace existant. Le standard en la matière est d’associer à la réhabilitation un programme culturel, de typemuséal qui permet le maintiendes dispositifs architecturaux existants et simultanément de rendre accessible au public ce patrimoine.Dans ce cas de figure l’intervention se contentera, outre les prescriptions liées à la préservation de l’ancien, de définir les aménagements et les équipements nécessaires à l’accessibilité et à la pratiquede ce nouvel espace. C’est à dire, de mettre aux normes l’édifice vis à vis des lois et recommandation sur les équipements recevant du public et de penser une disposition d’espaces répondant auprogramme comprenant la définition de parcours, la hiérarchisation d’espaces permettant d’enrichir les potentialités de l’équipement. Ce travail “minimal” recherchera à mettre en valeur l’édificehistorique comme élément principal du programme tout en distinguant si nécessaire des ajouts.o Couches et fragments – l’idée de différenciation : le deuxième type de stratégie tient au fondement même de l’idée de vieux et de neuf en différenciant les “couches” historiques de l’édifice. C’est leprincipe évoqué plus tôt, mais dont il est bon de rappeler que pour être totalement opérant il dépend fortement de la valeur et de la qualité de la construction. Certains types d’édifices historiques seprêtent mal à la mise à nu de leurs épidermes ou à la confrontation avec une esthétique contemporaine. C’est le cas, par exemple, des bâtiments baroques, dont le style et le décorum déjà très présentsupportent mal les ajouts.


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L’existant comme matériau d’une nouvelle entité : la constante réévaluation des démarches en matière de reconversion a vu apparaître un dernier mode opératoire consistant, dans les cas oùl’architecture existante ne présente pas de valeur singulière, à transformer, voir à détourner librement le sens premier de la construction. Cette stratégie s’applique essentiellement aux bâtimentshérités de la désindustrialisation etdont le caractère trivial peut permettre une libre réinterprétation. il est intéressant de retenir que cette démarche cherche la réinvention d’un sens nouveau et original.Si nous avons cité ces différentes attitudes de projets c’est bien pour exprimer l’idée qu’en matière de reconversion, la dimension contextuelle et historique de l’opération est primordiale dans ce quifonde le parti d’aménagement. En ce sens, c’est au cas par cas et seulement après avoir procédé à une reconnaissance et une évaluation du bâtiment que l’on peut dégager l’attitude à adopter. C’est letemps de la phase diagnostic quijoue en l’espèce un rôle prépondérant d’un point de vue méthodologique.Vous aurez compris qu’au regard des contextes décrits plus haut, Il ne s’agit en aucun cas de se substituer à l’enseignement de l’école de Chaillot, bien au contraire. La recherche et l’expérimentation deméthodes et d’instruments relatifs au projet de restitution, restauration, réhabilitation ou restructuration ou d’extension sont les portes d’entrées dans l’exercice influant sur la manière de projeter.

Le projet ; un processus inversé.Ce constat dessine l’horizon problématique dans lequel s’inscrivent les exercices de projets Il s’agit de prendre conscience du rapport que tisse l’histoire avec l’édifice.La façon dont elle impacte et modifie les stratégies de projet et par la même la transformation de l’édifice. Le projet émane d’un processus inverseEn référence au cours de théorie dispensés par Bruno Reichlin professeur à la faculté de Mendrisio ; dans le cadre d’un projet « neuf » on s’imprègne d’un programme pour aboutir à la définition du «bâtiment instrument » qui le satisfait. Inversement, dans un projet composant avec le déjà là, on part d’un bâtiment donné qui a besoin d’être étudié selon une approche multidisciplinaire pour endéduire les usages potentiels compatibles avecl’édifice lui-même.Il s’agit de reconnaitre en un objet architectural sa vocation à recevoir de nouveaux usages. Les résultats et pistes de réappropriations sont multiples. C’est ce qui fait la richesse de l’exercice.Certains tendraient à penser un projet dans l’oeuvre en comblant des interstices, en y accrochant une prothèse.D’autres en restant invisible tout en misant sur des objectifs de restitution.Vous devez comprendre que les réponses d’un architecte dans son exercice de projet ne doivent pas toujours associer la création à l’idée un peu « archaïque » de l’objet visible, débordant ouencombrant. Différemment de ceux qui conçoivent la sauvegarde comme une attitude de défense, réactionnaire et conservative, ou de ceux qui penseraient que composer avec le « déjà là » offre peud’opportunités pour repenser la ville contemporaine, il est bon de retenir qu’en vertu des difficultés culturelles, techniques, idéologiques cette porte d’entrée dans l’exercice du projet propose denouveaux outils pour penser une architecture de réappropriation. C’est l’idée de « La transformation comme acte de création » sous-titre de l’exposition « un bâtiment, combien de vie » conçue etréalisé par la cité de l’architecture et du patrimoine en 2015 à Paris.Le développement avenir des territoires mise en toute légitimité sur l’économie de ressources et l’envie promouvoir une architecture respectueuse de l’environnement dans lequel elle s’installe.

Contenu

Les thématiques de travail.La région PACA et plus largement le territoire méditerranéen est le terrain de jeu de l’école de Marseille.Les thématiques et expérimentations de projets tournées vers l’existant sont extrêmement vastes.Pour fédérer les travaux des étudiants et établir un corpus qui se doit d’être étoffé dans le temps, l’objet d’étude doit être connu et produire à son tour de la connaissance.En se focalisant sur le patrimoine XXeme, nous pourrions distinguer 3 familles d’édifices méritant la plus grande attention dans le cadre du développement futur des villes en anticipant sur leursmutations :- Les ensembles hérités de la période industrielle plus communément appelés friches- Les grands ensembles de logements trouvant place dans l’urbanisme des trente glorieuses- Le patrimoine militaireCes grandes familles étant généralement associées à des potentialités foncières, des densités de logements élevés, des dimensions structurelles appropriables et souvent hors normes.Méthodologie.Etape 1 : Pénétrer dans « l’épaisseur culturelle » de l’édifice au travers de la collecte d’un fond documentaire le plus riche qu’il soit aux archives mais aussi au travers de la lecture d’articles, de plansd’exécutions,… Ce travail s’enrichie aussi avec la rencontre des habitants, utilisateurs, propriétaires.Etape 2 : Appropriation physique du site dans l’exercice de relevé spatial, géométrique, fonctionnel, constructif etstructurel.Les enquêtes historiques et matérielles établies dans ces deux premières étapes ainsi que l’état de conservation de l’oeuvre vont déterminer les potentialités de réappropriation, de réhabilitation, de


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restitution, de restauration …Etape 3 : Elaboration du programme et définition des usagesEtape 4 : Le projet.La dimension constructive est structurelle doit impérativement être maitrisée par les étudiants.- Elle constitue la permanence des villes compte tenu de la pérennité des matériaux utilisés ;- Elle préfigure des usages ou futures fonctions de l’édifice ;- Elle participe pleinement à l’expression architecturale du projet.Maitriser ces notions c’est aussi maitriser un langage employé par d’autres corps disciplinaires présent dans l’acte de bâtir.Pour clôturer cette démarche et conclure, votre projet s’inscrivant dans une préexistence explore le processus de prise en compte du mode d’existence de l’œuvre patrimoniale dans le temps. Le passéau travers des travaux d’analyse, le présent dans l’exercice de projet et le futur dans l’anticipation d’une mutation programmatique.

Bibliographie

En rapport avec l’exercice Sous la direction d’Isabelle Chiavassa et de François Gasnault - Les Castel – Une agence

d’architecture au XX Siècle – Ed Parenthèse et Archives départementale des Bouches duRhône – Marseille 2009

THIERRY DUROUSSEAU – Ensemble et Résidences à Marseille 1955-1975 20 annéesFormidables – Ed Bik et Book – Marseille 2009

FRANZ GRAF – Histoire matérielle du bâti et projet de Sauvegarde ; devenir de l’architecturemoderne et contemporaine – Presse polytechnique et universitaires romandes. Lausanne 2014Sur le thème de la structure et du processus de conception :

Adolf LOOS, Ornement et Crime, ed. Payot et Rivages, Paris, 2003 Louis KHAN, Silence et Lumière, ed. du Linteau, Paris, 1996 Walter GROPIUS, Architecture et société, ed. du Linteau, Paris, 1995 August E. KOMENDANT, Dix-huit années avec Louis I. Kahn, Editions du linteau, Paris, 2006 Jean TARICAT, Histoires d’architecture, ed. Parenthèses, Marseille, 2003 Pier-Luigi NERVI, Savoir construire, ed. du Linteau, Paris, 1997 Eugène FREYSSINET, Un amour sans limite, ed. du Linteau, Paris, 1993 Mario SALVADORI, Comment ça tient ? Pourquoi ça tombe ? ed. Parenthèses, Marseille,

2009 Roberto GARGIANI, L’Architrave, le plancher, la plateforme – nouvelle histoire de la

construction, ed. Presses Polytechniques et Universitaires Romandes, Lausanne, 2012 Roberto GARGIANI, La colonne, nouvelle histoire de la construction ed. Presses

Polytechniques et Universitaires Romandes, Lausanne, 2012 Roberto GARGIANI, Auguste Perret, ed Gallimard Pierre VON MEISS, De la cave au toit, ed. Presses Polytechniques et Universitaires

Romandes, Lausanne, 1995 Aurelio MUTTONI, L’art des structures – Une introduction au fonctionnement des structures,

ed. Presses Polytechniques et Universitaires Romandes, Lausanne, 2004 Fernand POUILLON, Mémoires d’un architecte, éditions du seuil Peter RICE, Mémoires d’un ingénieur, éditions le moniteur, 1999 Antoine PICON, L’art de l’ingénieur, ouvrage collectif éditions du CCI


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S10 FAB Soutenance PFE

Année 5 Heures CM 0 Caractère obligatoire Code S10 FAB PFE



Discipline



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S10 H21 Soutenance PFE




Discipline



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S10 H21 Projet

Année 5 Heures CM 0 Caractère obligatoire Code S10 H21P1 P2 P3



Contenu

Projet H21-P2 (semestres 10)Quatre options sont proposées (au choix), avec des temps de mise en commun des travaux effectués dans chacune. Elles sont ouvertes aux étudiant[e]s de master 1 ou 2 qui peuvent ainsi construireleur propre parcours, voire redoubler d’un semestre à l’autre une UE qui n’aurait pas été validée. Au premier semestre : travaux en groupes. Au second semestre : travaux individuels (PFE en S10).

Veuillez envoyer une lettre de motivation à .Projet, S8-S10 :P2-1 - Le « déjà-là », avenir du projet architectural et urbain (patrimoine et temps)P2-2 - Relation et sobriétéP2-3 - Projets pour une île : expériences de l’autonomieP2-4 - AVEC l’architecture (2)

Discipline



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S10 H21 ProjetS10 H21 P1 : 'Le déjà là', avenir du projet architectural et urbain (Métamorphose)




Enseignants : M. Breton, M. Kilian, M. Quelderie, M. Sievers


Faire de l’architecture soutenable nécessite de travailler avec ce qui est déjà présent sur le site en essayant de comprendre la spécificité de chaque milieu* habité, de chaque forme héritée, de chaqueartefact, considérant ainsi le projet comme un véritable processus de transformationd’une situation existante. Quelles sont les limites de transformation non soutenable ?

Contenu

Le studio propose de travailler sur la métamorphose, entendue comme une régénérescence d’un édifice ou d’un territoire sur lui-même, une transformation qui contient en son sein et dans lesrelations établies avec son contexte, les germes de son développement, les potentialités de son devenir.Cela permet d’utiliser moins de matière et de créer plus de sens. C’est aussi penser à ce que nous allons transmettre : la « métamorphose comme nouvelle origine », pour reprendre les mots d’EdgarMorin.- Comment transformer un édifice ou une structure urbaine devenus obsolètes pour répondre àde nouveaux usages ?- Quels liens établir avec ce qui existe pour obtenir des objets architecturaux et urbains pérennes,ancrés dans une géographie et un climat, dont la signification et l’usage dépassent la réponse àun programme donné à un instant donné ?- Comment penser la permanence de structures et la mutation de leur occupation ? Comment le projet peut-il, dès sa conception, envisager les évolutions, mutations, densifications futures ?- Comment intégrer dans le projet les notions d’incertitude et de réversibilité ?Le patrimoine est ici compris comme le résultat d’une lente évolution, de transformations, réappropriations, densifications successives, s’opposant à un objet figé issu d’une seule époque et d’uneseuleculture ; ce dont on hérite et qu’on transmet, le patrimoine comme bien commun.

Mode d'évaluation

- Évaluation continue + jury final.- En S10 : jury de PFÉ.

Travaux requis

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Discipline


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S10 H21 ProjetS10 H21 P2 : Relation et sobriété




Enseignants : M. Huygen, M. Quelderie


La sobriété architecturale est une posture de projet – éthique, technique et esthétique – qui résulte de l’approche relationnelle et soutenable abordée au premier semestre (cf. P1-2). Ses corollaires sontla compacité qui optimise le vide (ou plutôt la matière peu dense, appropriable et permettant les flux) et la frugalité qui optimise convivialité et dépense de matière et d’énergie. Il est particulièrementimportant de comprendre les familles de dispositifs qui mettent en relation deux (ou plusieurs) objets ou sujets : une méthodologie des types de liens est exposée durant le semestre.

Contenu

Dans le quartier étudié au premier semestre, un programme de bâtiment collectif occasionne sobrement (formes, matériaux soutenables, techniques bioclimatiques douces) la fabrique de l’espacepublic.- Bilan des analyses et dispositifs étudiés au premier semestre.- Déduction d’un programme architectural et urbain de vie collective.- Élaboration du bâtiment écosystémique : dialoguant avec le bâti existant, les habitants et le milieu.Pour son travail individuel, l’étudiante devra choisir l’un des deux sites analysés et relevés en grouoe au premier semestre : soit le village de Correns en Provence verte, soit le quartier de Psyrí àAthènes.Dans ces deux cas, rural et urbain, il s’agira d’en définir les caractéristiques pouvant conduire à son autonomie (cf. la notion de super-îlot à Barcelone) et à sa résilience, puis d’y proposer un dispositifinstallant cette autonomie : un bâtiment neuf ou à réhabiliter, un (a)ménagement urbain ou paysager…

Mode d'évaluation

- En S10 : jury de PFÉ.

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S10 H21 ProjetS10 H21 P3 : Habiter avec la nature : quels architectes pour aujourd'hui




Enseignants : M. Breton, Mme Sarano




SEMESTRE S10 _ 2017









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Contenu




DEROULEMENT






Mode d'évaluation


Travaux requis


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S10 LAB43 Soutenance PFE




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S10 LAB43 Projet : METROPOLE SMLXL




Enseignants : M. Marciano, M. Moralès


Le S10 / Métropole SMLXL, s'intéressera ici aux cultures métropolitaines comme le départ d'un scénario d'intervention à plusieurs échelles, ou chacun se positionne avec un projet révélant une identité,une écriture et une relation forte à un contexte urbain et humain, pour tenter d’inscrireune réflexion au carrefour de la géographie, de l’histoire, des habitus… des territoires interpellés par le projet.Au fil des années, des « monographies de villes » ont été proposées avec une question posée en début de semestre, et les recherches montrent bien souvent que les réponses explorent parfois despistes inattendues :

A Marseille, nous avions déjà réfléchi sur le littoral Nord. La réflexion sur la façade maritime de la ville avait amené d’autres questions sur l’identité de ces territoires : ces postulats initiaux avaientévolués ensuite dans un travail sur la transversalité, dans l’épaisseur de la ville,

A New York, la demande de départ proposait la création de logements pour des Marseillais nouvellement arrivés. La question de l’immigration est alors apparue comme centrale dans beaucoup desréponses,

Pour Istanbul, plusieurs questions étaient posées, le besoin d’abord de proposer des solutions pour organiser l’incroyable expansion de la ville depuis ces dernières années, et réinventer dans cetteville chargée d’histoire, une nouvelle modernité.

Avec Marseille, le temps de la métropole, nous imaginions le tempsd'un semestre, le destin de la métropole dans les 20 prochaines années. Baptiste Lanaspèze décrit dans « Marseille ville sauvage »,un territoire hétérogène, à la fois rural et industriel, une ville pleine de vide, un étalement urbain qui a croisé une baisse démographique et une désindustrialisation forte. Ces vides, constitués depaysages urbains et naturels formentune ville de Faubourg hybride, sauvage certes, mais coupée des centralités. Ce territoire Marseillais est pour nous, un territoire de recherche et d'études; découpé en trois parties, Nord, Est et Sud, lessecteurs de projets ont pour objectif de couvrir d'une vision globale, l'étalement urbain.

Nous avons tenté de comprendre comment s'est fait ici la fabrique de la ville; entre géographie, trame bastidaire, tracés autoroutiers qui signent la dimension métropolitaine de la cité, quellessolutions à partir et avec les grands ensembles, permettent de recoudre ce paysage tantôt trop vaste ou trop contraint dans certaines situations. In fine, cette carte de Marseille 2033 souhaite mettre enexergue une dimension humaine fortement attachéeau territoire.Deux échelles sont abordées; celle du grand territoire Marseillais, et celle d'une intervention plus cadrée sur des préoccupations locales.

L'an passé, Nous entamions notre réflexion sur la métropole Aix-Marseille, en imaginant de nouvelles complicités entre Aix la Bourgeoise et Marseille la Sauvage. Nous observions aussi avec Naples,comment croiser les deux échelles territoriales, avec des thèmes qui regardent : Le water front (mer, îles, port, littoral), La géographie (volcan, relief, climat), Les déplacements (et le problème de lacongestion urbaine), enfin, le rapport obsessionnel des Napolitains à la mer et à leur littoral, etc... (voir ci-dessous)La métropole est un territoire hybride, tentaculaire. Elle est composée d'identité multiples, de cultures stratifiées, comme c'est souvent le cas en méditerranée. On y croise des paysages variés,littorales, balnéaires, Provence, Camargue, villages, tissus urbains denses ou étalés.Il y a aussi de la fragilité dans ce territoire métropolitain, un caractère sauvage, rugueux. Il y a du chaos, des embruns, un climat rude et une lumière incroyable. C'est ce caractère sauvage qui offre dessituations touchantes, attachantes; qui fabrique de véritables moments de poésie.Avec la transformation de la ville, comment répondre aux besoins en termes de déplacements, de logements, etc... Et conserver suffisamment de surprise, d'inattendu, qui fait la magie de ces lieux.


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Contenu

Nous poursuivons cette année, avec la métropole Aix Marseille, l’axe de recherche sur la question de l’échelle avec un choix d’intervention pour des projets S,M,L ou XL. Nous souhaitons montrer quepour faire métropole, plusieurs entrées sont possibles, la question de l’échelle devient uneréflexion sur l’identité et donc sur le sens. En parallèle, de cette question d’échelle, des axes de travail sont proposés capables de « réinventer la ville » : des sites métropolitains qui questionnent entreautres les 3 thématiques suivantes :1 - Nouveaux usages, Nouvelles économies, investir de nouveaux lieux, inventer de nouveaux services, de nouveaux programmes innovants, anticiper sur les nouveaux modes de travailler,2 - Habiter ensemble / Nouvelles typologies / mutualisation / économie alternative de montage de projets / programmes hybrides mêlant différentes synergies,3 - Ré-emploi / Mutabilité, De valoriser et révéler un patrimoine,La réflexion sur le territoire, pourra imaginer des scénarios ou des situations urbaines proches des préoccupations de la métropole, et au regard d'une réalité locale, de projeter des dispositifs capablesd'enclencher des mutations, de reconnecter, de trouver de nouvelles polarités ou denouveaux usages et de finalement repositionner l'habitant au coeur du nouveau dispositif urbain et…métropolitain !

Les grands ateliers du LAB (par groupe de 2 à 4 personnes)C’est un temps de partage, d'échange, de recherches, et de réflexion sur la métropole et sur le territoire d'Aix Marseille. Des architectes, sociologues et acteurs des métropoles étudiées viendrontpartager leur savoir avec notre réflexion. Le travail mené en S8 séminaire (réinventer Paris) pourra également être un appui et une référence intéressante.Ce temps de projet se concrétisera par un travail cartographique à une échelle territoriale ou métropolitaine, sur des thématiques qui parlent de cette grande échelle ou vous imaginerez des logiques etstratégie s’appuyant sur le potentiel des réseaux, des archipels, de la géographie, du bâti, des quartiers et sur tous les systèmes qui pourront véhiculer du sens, celui d’une ville connecté, active, enphase avec sesidentités multiples !Références graphiques et cartographiques:AUC Djamel KloucheBaukuh ArchitectesBas SmetsLINBordeaux 50 000 logementsLes projets du Grand Paris

Le projet personnelCe questionnement sur la métropole fabrique de multiples situations de projet. Ces projets interrogent notre rapport à cette identité métropolitaine, engagent et favorisent la naissance d'une culturenouvelle, hybride, à réinventer.Cette exploration aboutira dans un premier temps à la mise en place de programmes innovants, de projets et de dessins capables d'enclencher des situations propices à l'invention d'une architectureet de projets particuliers. …

Le travail individuel dès le mois d'avril proposera un focus sur une parcelle, à l'échelle de l'édifice, d'un bâtiment ou d'un dispositif dont vous pourrez appréhender des dessins entre le 1/200 et le1/100'.Sur la question du mémoire, vous engagerez dès le début du semestre sa constitution sous la forme d'un carnet curieux, recueil des pistes de projet accumulées le long du semestre, mémoire d'unehistoire et de sa construction au fil des mois passés ensembles. Un temps sera consacré à la rédaction et la relecture dans les dernières semaines.

Bibliographie

Ouvrages généraux :- Aix-Marseille-Provence / Convergences métropolitaines (compte rendu de la mission interministérielle)- Un bâtiment combien de vies ? La transformation comme acte de création, Cité du patrimoine et de l’architecture- La ville du vingtième siècle, Bernardo Secchi, Ed Recherches 2009- Extension du domaine de l’urbanisme, Frédéric Bonnet, ed parenthèses, 2014


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- Rem Koolhaas, Junkspace, ed Payot 2001- Jacques Lucan, Où va la ville aujourd'hui, Editions de la Villette, 2012- Thierry Durousseau, Ensembles et Résidences à Marseille ( 1955/1975 ), Bikbook Editions 2009- Baptiste Lanaspeze, Marseille ville Sauvage, Actes Sud, Avril 2012- Mémoires d'un architecte de Fernand Pouillon- Aldo Rossi, L’architecture de la ville, 1978 ed Livre et communication 1990- Aldo Rossi, Autobiographie scientifique, ed Parenthèse, 1988 (éd originale 1981)- Venturi Scott Brown Izenour, L’enseignement de Las Vegas, 1977 ed Pierre Mardaga- Rem Koolhaas, New York Delire, 1978, ed Parenthèse 2002- Patrick Bouchain, Construire autrement, Actes Sud / L’impensé, Septembre 2006- Yona Friedman, Utopies Réalisables, ed L’éclat 2000

Sur Marseille- La fabrique du Monstre, Philippe Pujol, 2016- Gouverner marseille, Michel Peraldi Michel Samson, ed La Découverte 2005

Sur Aix / Marseille- http://www.mp2013.fr/gr2013/project/caravan/http://masterpcep.over-blog.com/categorie-11272037.htmlhttp://www.lemonde.fr/culture/article/2013/03/21/randonnee-aux-tours-de-marseille_1852091_3246.html

Filmographie- Elle court, elle court la banlieue, Gérard Pirès (1973),- Play Time de Jacques Tati- Marius et Jeannette (entre autres) de Robert Guédiguian

Photographies- Marseille de Yves Jeanmougin, Editions Parenthèses (1992).- Marseille de Bernard Plossu- Geoffroy Matthieu- David Cousin Marsy,- Emmanuel Pinard

Sur l'art urbain et l’évènnementiel- Ilotopie des Yesmen- Le travail de JR artiste photographe,- Les travaux de Didier Faustino- Les docs des suds- Yes we camp…

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