LES 24 HEURESDU MANS,

les années légendaires(années 50-80)

Joël Béroul

Éditions OUEST-FRANCE

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14 Les 24 Heures du Mans, les années légendaires (années 50-80)

Les trois Porsche 550 de l’écurie officielle Porsche KG, moteur 4 cylindres à plat de 1 498 cm3 termineront toutes : quatrième place derrière deux Jaguar et une Aston Martin pour la n° 37 de Helmut Polensky/Richard von Frankenberg et première à l’indice de performance ainsi que dans la classe des 1 101 à 1 500 cm3.

Les Anglaises à la fête, outre les Bristol qui ont pavoisé, les Triumph triomphent !Les trois voitures engagées par Triumph Motor Co. équipées du moteur Triumph 4 cylindres en ligne de 1 991 cm3 sous les nos 28, 29 et 68 peuvent parader, elles se classent 14e, 15e et 19e à une moyenne de 131 km/h, belle performance pour un modèle TR 2 de série. L’Aston DB3 S n° 23 leur tient compagnie (Peter Collins et Paul Frère terminent 2es du général).

1955

1955

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15Écuries

La fi rme Jaguar met le paquet après la victoire de 1955 dans les circonstances que l’on connaît.Cinq Jaguar type D sont alignées avec une en réserve, les nos 1, 2, 3 sont offi cialisées Jaguar Cars Limited, la n° 4 appartient à l’Écurie Écosse et la n° 5 à l’Écurie Nationale Belge. C’est la Jaguar n° 4 de Ninian Sanderson et Ron Flockhart qui l’emporte, la n° 5 se classant 4e (Jacques Swaters/Freddy Rousselle) et celle de Mike Hawthorn/Ivor Bueb (n° 1) à la 6e place, mais à vingt tours du premier, non sans avoir établi le record du tour en course en 4’20 soit plus de 186 km/h de moyenne.

1956

Colin Chapman fonda la fi rme Lotus en 1952. Cette année, il présente trois Lotus XI à moteurs Coventry Climax 1 098 et 1 459 cm3. La n° 36 se classera 7e et première de sa classe, les deux autres abandonneront dont la n° 32 pilotée par Chapman lui-même et Herbert Mackay Fraser à 3 heures de la fi n.

1956

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126 Le Mans, les années légendaires (1949-1974)

24 heures durant, de 16 h 00 le samedi à 16 h 00 le dimanche, les cinquante-cinq voitures autorisées à prendre le départ vont se mesurer sur la piste, dans leurs catégories, pour le classe-ment à l’indice de performance, pour le rendement énergé-tique, pour des coupes de biennale, pour battre des records de vitesse au tour, de moyenne générale, de distance parcourue, pour arriver en tête ou monter sur le podium et surtout pour fi nir la course tout simplement.

Le circuit long de plus de 13 km est très diversifi é et a subi des aménagements au cours des années : ligne droite devant les stands, courbes, deux passerelles Dunlop, virages successifs en S (baptisés Esses), virages célèbres (Tertre Rouge, Mulsanne,

En piste

Indianapolis, Arnage), lieux-dits (Maison Blanche, la Chapelle), longue ligne droite des Hunaudières (modifi ée ensuite par deux chicanes pour ralentir la vitesse), nouvelles chicanes avant le retour vers la ligne des stands, les virages Ford et Porsche.

La vitesse varie de 80 km/h à plus de 400 certaines années et déjà en 1955 Jaguar atteignait une moyenne de plus de 172 km/h, en 1967 Ford dépassait les 218 km/h de moyenne au tour et Peugeot en 1991 les 250 km/h ; la plus longue dis-tance parcourue fut en 2010 : 5 410 km pour une Audi R15.

Sitôt le drapeau baissé, les pilotes se sont rués sur leurs bolides et ont démarré en trombe. Ils vont arriver au bout de la ligne des stands.

Endroit stratégique pour le photographe : sous le pont Dunlop, deux petites cylindrées se doublent, la DB Panhard HBR 5 n° 45 (André Moynet/Jean-Claude Vidilles) et la Triumph TR 4 S n° 26 (Les Leston/Rob Slotemaker).

1961

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127En piste

Allard J2 n° 4 de Sidney Allard et Tom Cole ; son moteur Cadillac de 5,5 litres les mènera sur le podium à la 3e place et 1re de la classe des plus de 5 001 cm3.

Bagarre entre la Delahaye n° 8 et les deux Jaguar XK 120 nos 17 et 16.

1950 1950

1951 Nouveau duel entre Allard J2 n° 2 et Jaguar XK 120 n° 21.On remarquera le nombre impressionnant de spectateurs, le peu de protections avec des fascines en bois tressé et même une présence humaine sur le bord de la piste qui est peu large !

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La mystérieuse Alpine (ou l’énigme de l’Alpine noire)

En 1978, quatre Renault-Alpine sont au départ, dont une A 442 B de couleur jaune, arborant le n° 2 et confi ée à l’équipage Jean-Pierre Jaussaud/Didier Pironi.

Elle remportera la course devant deux Porsche 936 après avoir parcouru 5 044,530 km à la moyenne de 210,188 km/h.

Quelques années plus tard, une étrange aff aire voit le jour à propos de cette Alpine n° 2  : lors des essais d’avant-course, elle aurait été dotée d’une carrosserie noire et non pas jaune comme au pesage… En témoignent des photos prises par Henri Béroul au virage de Mulsanne au cours de la seconde séance d’essais, le jeudi.

Quel était ce mystère ? Était-ce un « mulet expérimental » amené discrètement par l’écurie française à titre de réserve ? Au contraire, s’agissant de la même voiture, pourquoi l’avoir peinte en noir pour les essais puis repeinte en jaune pour la course ? Ou tout simplement, Renault disposait-il de plusieurs éléments de carrosserie, dont certains peints en noir ?

Parmi les anciens de chez Renault, personne n’avait de sou-venir à ce sujet.

Le monde des maquettistes est en émoi et des collection-neurs créent alors une Alpine noire, conforme à la photo Béroul. Le mystère demeure et François Hurel, historien

des 24  heures du  Mans, évoque la question dans son livre Alpine au Mans.

Après une accalmie, le débat revient sur le devant de la scène lorsque quelques photographes émettent l’hypothèse suivante  : «  Et si la photo était truquée  ?  » Diffi cile à croire car Henri Béroul n’était pas un « savant fou » qui manipulait les photos et le numérique n’existait pas à l’époque et encore moins Photoshop  ! De plus, comme le photographe manceau n’y connaissait rien en automobile, il ne s’était absolument pas inquiété de voir une Alpine n° 2 apparaissant tantôt en noir, tantôt en blanc sur les cartes postales qu’il vendait !

L’explication la plus plausible est que ce soit une erreur au laboratoire. Dans la précipitation à développer les fi lms afi n de présenter, dans les délais, les tirages aux habitués de son ma-gasin, l’un des fi lms en couleurs fut développé dans un bain réservé au noir et blanc. La conséquence de cette méprise fut une modifi cation des teintes sur les tirages papier, le jaune de-venant noir…

C’est la seule explication rationnelle apportée à cette énigme, car personne ne se souvient d’une Alpine A 442 B noire aux essais des 24 heures du Mans 1978 et aucun autre photographe n’a pu en témoigner…

La mystérieuse Alpine (ou l’énigme de l’Alpine noire)

La mystérieuse Alpine noire, à la sortie de Mulsanne lors des essais.

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145La mystérieuse Alpine

La véritable Alpine A 442 B dans sa robe jaune au pesage.

En 1977, un phénomène identique avait touché la Mirage GR 8 n° 10 à moteur Renault pilotée par Vern Schuppan et Jean-Pierre Jarier. Personne n’avait relevé que la couleur jaune des bas de caisse et de la prise d’air apparaissait en noir sur certaines photos Béroul.Ah ! Henri, si tu avais su dans quel casse-tête tu emmenais les historiens, tu aurais bien rigolé !

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164 Les 24 Heures du Mans, les années légendaires (années 50-80)

Cette année 1970, grosse déroute puisque sur cinquante et un concurrents seuls sept seront classés : cinq Porsche et deux Ferrari. Changement de méthode pour les vainqueurs, pas de podium mais un tour de camion pour Hans Herrmann qui arrose de champagne et cache son acolyte Richard Attwood, vainqueurs à la distance sur Porsche 917 K n° 23.

Le sponsoring et le marketing se développent, les autocollants volent et Johnny Walker colle de près Helmut Marko vainqueur de l’épreuve avec Gijs Van Lennep (champagne à la main) sur la Porsche 917 K n° 22.

1970

1971

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165Arrivées et podiums

Une marque française inscrit son nom au palmarès des 24 heures, c’est Matra avec deux voitures aux deux premières places : Graham Hill (à gauche) et Henri Pescarolo (à droite) sur la Matra Simca MS 670 de 3 litres n° 15 gagnent l’épreuve à la moyenne de 195,472 km/h devant l’autre Matra MS 670 n° 14 de François Cevert et Howden Ganley.

Nouvelle victoire pour Henri Pescarolo, ouvrant le champagne, sur la Matra MS 670 B n° 11 associé à Gérard Larrousse (à gauche cerclé de fleurs).

1972

1973

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182 Les 24 Heures du Mans, les années légendaires (années 50-80)

En 1935, Henri Béroul épouse Anne Orève, jeune femme ren-contrée à Saint-Malo, fi lle de voisins de ses parents qui résident alors Villa Ghislaine au 80, chaussée du Sillon. Le couple est désormais installé au  Mans et le 20  avril 1936, Anne donne naissance à un petit garçon prénommé Arnaud. Les aff aires sont fl orissantes, le magasin situé avenue Th iers sur l’axe re-liant la gare SNCF au centre-ville est très fréquenté. Quelques transformations et agrandissements permettent de créer une vitrine supplémentaire pour exposer des cadres avec des pho-tos de mariage, de communiants, de bébés, de jeunes enfants. L’autre vitrine présente des appareils photo et des accessoires tels que sacoches, fl ashes, posemètres et albums. Madame s’oc-cupe du magasin et Monsieur de l’atelier et des travaux photo.

À cette époque les Français sont friands de photographie. Peu de foyers sont équipés en appareils d’amateurs et pour tous les événements importants de la vie, baptême, commu-nion, mariage, service militaire, photos d’identité, on a recours au service d’un photographe professionnel. Au 30, avenue Th iers, après être entré dans le magasin, le client traverse la cour, monte au premier étage et arrive au studio. Il découvre une grande pièce avec une verrière au plafond et sur un côté. Un énorme appareil en bois monté sur roulettes, la chambre noire, trône au milieu d’objets divers tels des petits meubles, des banquettes, des colonnes et un prie-Dieu. Des toiles peintes selon diff érents décors tapissent un mur, des spots Crémer sont prêts à éclairer le client. Le maître de cérémonie place son sujet sur un petit banc pour la pose puis s’installe derrière la chambre noire en se glissant sous un voile noir pour faire la mise au point. L’image de la personne apparaît alors, à l’envers, sur un verre dépoli. Une fois terminé le réglage de la mise au

point en déplaçant l’objectif d’avant en arrière, le photographe enlève le verre dépoli et le remplace par une plaque sensible en verre montée sur un châssis en bois. À l’aide d’une sorte de poire reliée à la chambre noire, il pourra déclencher l’obtu-rateur au moment propice en prononçant la phrase magique : « Attention, le petit oiseau va sortir ! »

Puis il enlève le châssis après l’avoir fermé, enveloppe le tout dans une couverture opaque pour aller dans l’obscurité du la-boratoire développer la plaque dans un bain spécifi que. La sé-quence suivante consistera à mettre la plaque dans la tireuse où la lumière impressionnera le papier photo. Ensuite, le papier sera immergé dans un bain « révélateur » laissant apparaître

Anne et Henri devant le magasin pour la braderie (1937).

Vitrine de Pâques avec photos encadrées.

Henri dans son atelier posant près de sa chambre noire en 1979.

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185Biographie d’Henri Béroul

Les Manceaux fêtent leurs libérateurs, on a sorti les drapeaux des pays alliés, la place de la République est en liesse.

23 août 1944.Le général de Gaulle arrive au Mans deux semaines plus tard.Une foule immense attend le discours du général ; combien de spectateurs sont montés sur cette voiture pour mieux le voir ? Il s’agit sans doute d’une Citroën B14 de 1928 particulièrement solide.

une jeune femme qui y habite, Odette Letourneau. Elle est veuve, son mari Yves Letourneau ayant succombé à la tuberculose peu de temps auparavant. La sœur d’Yves avait épousé Camille Béroul, le jeune frère d’Henri. Il découvre la malheureuse en pleurs, hébétée, près de sa mai-son éventrée. Il la ramène à son magasin et décide de l’héberger.

Le 8  août, les armées alliées entrent dans la ville du  Mans par la route d’Alençon. C’est l’oc-casion pour Henri de faire, avec les moyens du bord, un repor-tage sur la libération de la ville. Appareil photo en bandoulière, il parcourt les rues et saisit ces instants historiques. Les ponts détruits, les chars américains, les GI, les Manceaux en liesse sont immortalisés sur la pellicule.

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186 Les 24 Heures du Mans, les années légendaires (années 50-80)

L’après-guerre voit la reconstruction et la vie reprendre ses droits. C’est le début du baby-boom. En 1947, Henri épouse Odette. De cette union naîtront Joël en 1948 puis Martine en 1949. Pendant les trente-cinq années suivantes, Henri Béroul développera son activité de photographe. Il agrandit sa surface en achetant le magasin voisin, le bijoutier souhaitant un es-pace plus grand sur la même avenue. Désormais, chaque an-née en juin, il couvrira la folle semaine des 24 heures du Mans, photographiant les voitures au pesage, aux essais et en course, les pilotes, les départs et les arrivées. Il tire ses photos selon diff érents formats, carte postale et plus. Une vitrine entière du magasin est consacrée à l’événement. Les photos sont exposées

punaisées sur un panneau géant. Le stock restant des tirages des années précédentes est précieusement conservé pour les collectionneurs. Les passionnés feront leur choix !

En 1979, après une vie bien remplie, Henri Béroul range dé-fi nitivement ses appareils photo et prend une retraite bien mé-ritée. Il n’en profi tera que cinq années, emporté par un cancer du pancréas en février 1984. Henri Béroul avait 77 ans. Après sa disparition, le magasin et la maison d’habitation furent ven-dus à un promoteur qui rasa l’ensemble pour construire un im-meuble à l’esthétique douteuse, eff açant ainsi un lieu qui sur près de quatre-vingt-dix ans avait abrité deux générations de photographes.

Le magasin désormais au 30, avenue du Général-Leclerc au Mans en 1950, Adolphe Th iers ayant laissé sa place à Philippe de Hauteclocque.

Quelques années plus tard avec agrandissement.

Devinettes et buvard publicitaires.

Joël et sa sœur Martine posent devant le magasin, sagement assis sur des bobines de pellicules.

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Lettre préface

La semaine particulière d’Henri Béroul

Écuries

53e Grand Prix de l’ACF, Formule 1 au Mans le 2 juillet 1967, sur le circuit Bugatti

Des voitures mythiques

Ricardo et Pedro Rodriguez

Les voitures de M. Tout-le-Monde ?

Daniel Andrisse, le plus jeune mécano des 24 heures du Mans

Drôles de machines !

Guy Ligier (1930-2015)

Le pesage

Jean Rondeau

Départs 1949 à 1978

Le coin des détails

En piste

La mystérieuse Alpine (ou l’énigme de l’Alpine noire)

Arrivées et podium

Critérium des jeunes pilotes 1957

Pilotes et personnalités

Biographie d’Henri Béroul

Table des matières

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Éditions OUEST-FRANCERennes

Éditeur Matthieu Biberon

Coordination éditoriale Lise Corlay

Collaboration éditoriale Estelle Keravec

Conception graphique et mise en pages Brigitte Racine

Photogravure graph&ti, Cesson-Sévigné (35)

Impression SEPEC, Péronnas (01)

© 2018, Éditions Ouest-France, Édilarge SA, Rennes

ISBN 978-2-7373-7799-0

N° d’éditeur 8894.01.2,5.05.18

Dépôt légal : mai 2018

Imprimé en France

www.editionsouestfrance.fr

Ce livre est dédié à la mémoire d’Henri BEROUL qui fut photographe au Mans de 1935 à 1979.J’associe à la réalisation de cet ouvrage mon frère Arnaud, décédé en 2008. Il aurait été heureux et fi er d’un tel hommage à notre père.J’ai une pensée particulière pour mon épouse Catherine, disparue en 2011 à l’âge de 55 ans. Elle m’avait tant encouragé à entreprendre ce livre.Je remercie du fond du cœur mes enfants, Estelle, Florian et Mathilde pour leur soutien aff ectueux. .

J’adresse mes remerciements à :Nano Da Silva Ramos pour son écoute et la rédaction de la préface,Michel Bollée pour son aide précieuse,Matthieu Biberon, Philippe Cochereau et Ouest France pour avoir souscrit à l’édition de ce livre,Fabrice Bourrigaud et l’Automobile Club de l’Ouest pour leur enthousiasme à cette réalisation,Daniel Andrisse, François Bruère, François Gaillard, Alain Nibard, Cannelle Pinguet, Th ierry Rondel et Étienne de Valance qui ont cru à ce livre et m’ont encouragé à le réaliser.Je remercie celles et ceux que j’aurais omis de citer de bien vouloir m’en excuser.

Bibliographie« 24 heures du Mans » tome 1 et 2 - Christian Moity, Jean Marc Teissedre et Alain Bienvenu - Éditions Le Mans Racing/Vif Argent - 2010

PhotographiesToutes les photos de ce livre proviennent du fonds BEROUL - Le Mans. Elles furent prises par Henri Béroul, ses fi ls Arnaud et Joël ainsi que Roger Jouis. Les photos réalisées par Elie de Sauverzac avant 1936 fi gurent en pages 48 et 181.

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