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Crânes de cristal Dans ses mémoires, F.A. Mitchell-Hedges, relatant les circonstances dans lesquelles eut lieu sa découverte, écrit : « Nous venions de nettoyer un espace près de l’autel. Un rayon de soleil fit scintiller quelque chose. Les Mayas qui nous prêtaient main forte tombèrent tous à genoux. » Quant à sa fille, Anna, elle relate : « Lorsque j’ai donné le crâne de cristal à mon père, tous les Mayas, comment dire ?, sont restés figés. Ils ont embrassé le sol, certains-mêmes pleuraient. » Ce qui frappe dans ces récits, c’est le sentiment religieux intense et profond dont furent spontanément et immédiatement saisis les ouvriers Mayas avec lesquels l’archéologue travaillait sur le chantier, à l’instant-même où le crâne de cristal apparut à leurs yeux. Rien que l’attitude de prosternation qu’ils adoptèrent face à cet objet laisserait aisément deviner que ce dernier est doté, dans leur tradition et leur inconscient collectif, d’un sens hautement sacré. Or, c’est ce que confirme la connaissance d’une très ancienne légende, ou plutôt récit sacré maya (associé à une prophétie), relatant l’histoire des crânes de cristal. Voici, selon les descendants des peuples amérindiens, la légende sacrée des crânes de cristal et le message dont ils sont porteurs : Récit de la légende des crânes de cristal dans la tradition Maya « Au commencement étaient 12 mondes. Chacun de ces mondes présentait une vie humaine. La Terre, connue pour être le plus jeune des mondes, était appelée « la Planète des enfants ». Les onze autres mondes, plus évolués et plus sages, rassemblèrent leurs connaissances dans une sorte d’ordinateur holographique, les crânes de cristal. Les «Anciens» appartenant à ces mondes amenèrent alors ces crânes sur Terre pour faire don de la connaissance aux hommes. Ils aidèrent ces derniers à construire quatre grandes civilisations : celles de Lémurie, de Mu, de Mieyhun et enfin celle de l’Atlantide. Les 13 crânes furent conservés dans une pyramide appelée « l’Arche ». Plusieurs civilisations furent les gardiennes de l’Arche : les Olmèques, les Mayas et enfin les Aztèques. On dit que ces derniers en firent un mauvais usage. Les crânes de cristal furent ensuite dispersés par les prêtres Aztèques après la conquête espagnole. La tradition rapporte que ces crânes devaient être séparés car leur pouvoir collectif était trop puissant pour être utilisé par l’homme avec sagesse. » Toujours selon le récit de cette tradition, ce seraient les Itzas, des hommes venus de l’Atlantide, qui auraient apporté les crânes de cristal avec eux, les ayant eux-mêmes reçus de ceux que les Mayas appellent « les Initiateurs venus du ciel » (les habitants des 11 autres mondes). Prophétie Maya à propos des crânes de cristal Les 13 crânes aujourd’hui dispersés, sont, selon la prophétie de la légende sacrée Maya, appelés à être réunis à un moment où l’humanité courra un grand danger. Leur rôle sera alors de délivrer d’importantes informations sur les origines de l’humanité, sur son destin et sur la plupart des mystères entourant la vie dans l’univers. Car ces crânes, une fois tous réunis, auraient la capacité de parler et de chanter, tout en possédant de nombreux autres pouvoirs.

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Crânes de cristalDans ses mémoires, F.A. Mitchell-Hedges, relatant les circonstances dans lesquelles eut lieu sa découverte, écrit :

« Nous venions de nettoyer un espace près de l’autel. Un rayon de soleil fit scintiller quelque chose. Les Mayas qui nous prêtaient main forte tombèrent tous à genoux. »

Quant à sa fille, Anna, elle relate :

« Lorsque j’ai donné le crâne de cristal à mon père, tous les Mayas, comment dire ?, sont restés figés. Ils ont embrassé le sol, certains-mêmes pleuraient. »

Ce qui frappe dans ces récits, c’est le sentiment religieux intense et profond dont furent spontanément et immédiatement saisis les ouvriers Mayas avec lesquels l’archéologue travaillait sur le chantier, à l’instant-même où le crâne de cristal apparut à leurs yeux. Rien que l’attitude de prosternation qu’ils adoptèrent face à cet objet laisserait aisément deviner que ce dernier est doté, dans leur tradition et leur inconscient collectif, d’un sens hautement sacré. Or, c’est ce que confirme la connaissance d’une très ancienne légende, ou plutôt récit sacré maya (associé à une prophétie), relatant l’histoire des crânes de cristal.

Voici, selon les descendants des peuples amérindiens, la légende sacrée des crânes de cristal et le message dont ils sont porteurs :

Récit de la légende des crânes de cristal dans la tradition Maya

« Au commencement étaient 12 mondes. Chacun de ces mondes présentait une vie humaine. La Terre, connue pour être le plus jeune des mondes, était appelée « la Planète des enfants ». Les onze autres mondes, plus évolués et plus sages, rassemblèrent leurs connaissances dans une sorte d’ordinateur holographique, les crânes de cristal. Les «Anciens» appartenant à ces mondes amenèrent alors ces crânes sur Terre pour faire don de la connaissance aux hommes. Ils aidèrent ces derniers à construire quatre grandes civilisations : celles de Lémurie, de Mu, de Mieyhun et enfin celle de l’Atlantide. Les 13 crânes furent conservés dans une pyramide appelée « l’Arche ». Plusieurs civilisations furent les gardiennes de l’Arche : les Olmèques, les Mayas et enfin les Aztèques. On dit que ces derniers en firent un mauvais usage. Les crânes de cristal furent ensuite dispersés par les prêtres Aztèques après la conquête espagnole. La tradition rapporte que ces crânes devaient être séparés car leur pouvoir collectif était trop puissant pour être utilisé par l’homme avec sagesse. »

Toujours selon le récit de cette tradition, ce seraient les Itzas, des hommes venus de l’Atlantide, qui auraient apporté les crânes de cristal avec eux, les ayant eux-mêmes reçus de ceux que les Mayas appellent « les Initiateurs venus du ciel » (les habitants des 11 autres mondes).

Prophétie Maya à propos des crânes de cristal

Les 13 crânes aujourd’hui dispersés, sont, selon la prophétie de la légende sacrée Maya, appelés à être réunis à un moment où l’humanité courra un grand danger.

Leur rôle sera alors de délivrer d’importantes informations sur les origines de l’humanité, sur son destin et sur la plupart des mystères entourant la vie dans l’univers. Car ces crânes, une fois tous réunis, auraient la capacité de parler et de chanter, tout en possédant de nombreux autres pouvoirs.

Les paroles qu’ils prononceront pourront sauver le monde de la destruction, à condition que l’homme les comprenne et les mette en pratique.

Rapprochant cette prophétie du fait que le calendrier Maya prend fin le 21 décembre 2012, nombreux sont ceux qui, issus aussi bien de la tradition mésoaméricaine que d’autres mouvements, parfois très éloignés de cette tradition (comme les mouvements New Age), proclament que le moment où les crânes de cristal seront de nouveau réunis pour délivrer leurs secrets est à l’approche. Cette prophétie se réaliserait en effet en 2012, date marquant une rupture sans précédent, dans la marche de l’Histoire, avec les époques passées.

Témoignage d’un shaman et prêtre Maya

Mais que disent les descendants et les derniers représentants des Mayas à propos de tous ces bruits qui courent sur 2012 et la fin du monde ? Comment interprètent-ils la prophétie de leur propre tradition ?

En navigant sur le net, nous avons trouvé la transcription du témoignage d’un prêtre Maya et shaman, autrement appelé « gardien des jours », dont nous reproduisons ici quelques extraits :

« Les yeux de la civilisation moderne ne voient qu’une courte étendue de temps. Pour l’esprit occidental, cinq cents ans, cela paraît long. Mais cinq cents ans, ce n’est rien aux yeux des Mayas. Il est écrit dans le temps et dans la mémoire des Indiens que notre soleil se lèvera à nouveau. Mes ancêtres, les Itzas (un groupe de Mayas qui vivaient au Yucatan), ont prophétisé que la connaissance des Mayas reviendra. La prophétie dit que nous rétablirons notre culture, ses arts, sa science, ses mathématiques et sa religion, parce que tout cela est fondé sur la connaissance cosmique, la connaissance qui nous a été donnée par nos ancêtres. Il est dit que la connaissance Maya resurgira, et aujourd’hui déjà, vous commencez à voir comment cette connaissance revient.

Nous tiendrons bientôt notre premier rassemblement au Guatemala et cela fait partie de nos prophéties : les gens vont essayer de comprendre la civilisation maya. Parce que l’humanité d’aujourd’hui est dans une situation dangereuse. Parce que la culture actuelle qu’ils nous apportent, les Européens, n’est pas bonne pour l’humanité. Et nous pouvons voir ces choses mauvaises dans la culture commune. Aujourd’hui nous n’avons plus de respect pour beaucoup de choses qui existent, comme le vent, les nuages, les rivières, toutes sortes de choses. Nous n’avons plus de respect pour l’humanité.

A cause de cela, la culture commune n’est pas bonne, parce qu’on ne sait pas comment… On n’a pas compris, on n’a pas compris le respect pour tout ce qui existe. C’est pour cette raison que nous nous réunissons à nouveau et que nous commençons à parler. Parce que les Mayas possédaient la culture cosmique et ils la comprenaient, et c’est pour cela qu’il y a chez eux un respect pour tout ce qui existe. La prophétie des Itzas est qu’ils vont revenir, avec la connaissance des Itzas, parce que c’est la connaissance cosmique. Nous commençons maintenant à pratiquer nos cérémonies, mais dans l’avenir nous ferons bien d’autres cérémonies, parce qu’ils commencent à revenir et que les gens vont s’ouvrir et essayer de comprendre la culture cosmique du peuple Maya.

Les crânes viennent pour nous aider, parce que cela fait partie des prophéties. Cela fait partie de ce dont les gens ont besoin, et les crânes viendront pour être rétablis à l’endroit de leur origine. Et bientôt les Mayas vont déposer les crânes…Parce qu’ils ont besoin de revenir à leur endroit d’origine. Ils ont besoin de revenir là au sommet des pyramides. Et à nouveau les prêtres Mayas vont prier et travailler avec le cristal, parce que c’est seulement de cette façon que cette énergie positive peut sortir du centre sacré, et alors cette énergie va se répandre aux autres centres sacrés et ensuite dans le monde entier.

Donc les crânes ont besoin de retourner aux endroits de leur origine parce que c’est ainsi qu’il sera plus facile d’accomplir le travail de l’humanité toute entière. Les gens auront des crânes en différents endroits, cela fait partie de la prophétie, mais bientôt ils vont les rapporter vers les lieux sacrés, vers ces pyramides, et alors ensuite ils vont apparaître. Et la prophétie dit que cela va arriver, car cela fait partie de la prophétie du peuple Maya, les Itzas qui vivent aujourd’hui au Mexique et les autres Mayas qui vivent dans de nombreux pays différents. Et avec les crânes, ce sera plus facile, le grand changement, le grand changement pour l’humanité toute entière… »

Les crânes de cristal

Les crânes de cristal représentent, comme vous le découvrirez en lisant notre dossier, l’une des plus grandes énigmes auxquelles l’archéologie et la science contemporaines ont pu se retrouver confrontées ces dernières décennies.

Découverts, pour plusieurs d’entre eux, dans des sites archéologiques rattachés aux civilisations mayas et aztèques, les crânes de cristal sont, ainsi que leur nom l’indique, des objets sculptés dans du cristal reprenant avec une précision anatomique troublante et un sens du détail étonnant, les formes et les proportions de crânes majoritairement humains (à l’exception de l'un d'eux dont le sommet est allongé et dont la forme rappelle celle d’un extra-terrestre (d’où sa dénomination de « crâne E.T. »).

Ces artéfacts sont mentionnés dans la tradition sacrée des Mayas (qui en dénombre 13) et font l’objet d’une prophétie annonçant qu’ils se réuniront pour délivrer leur savoir à l’humanité, à un moment de l’histoire où celle-ci courra un grand danger. Rapprochant cette prophétie du calendrier Tzoltkin maya, certains affirment que cette réunion adviendra le 21 décembre 2012, date à laquelle prend justement fin ce calendrier. C’est parce que la Tradition rapporte qu’ils sont dotés de cette faculté de communiquer, qu’elle appelle ces objets sacrés, les crânes « qui parlent » ou « qui chantent ».

La science s’est très tôt penchée sur ces mystérieux objets pour essayer d’en savoir un peu plus sur leur origine et leur fabrication. Mais plus elle les étudiait, plus apparaissaient de nouvelles et nombreuses questions, dont certaines, aujourd’hui encore, sont restées sans réponse. L’énigme des crânes de cristal mayas

Le dernier Indiana Jones (sorti en 2007), intitulé « Indiana Jones et le Royaume du crâne de cristal », a suscité un regain d’intérêt pour l’une des énigmes archéologiques qui a le plus intrigué les érudits et les scientifiques du XXème siècle : il s’agit du mystère des crânes de cristal.

Mais que sont les crânes de cristal mayas ?

Tout commence en 1924, lorsqu’une jeune fille de 17 ans, Anna Mitchell-Hedges, fille adoptive de l’archéologue et explorateur britannique Frederick Albert Mitchell-Hedges, découvre un crâne de 5,3 kg sculpté dans du cristal de roche, sur le site d'un temple de la cité maya de Lubaantun, à Belize, dans le sud du Mexique.

Cet artéfact, décrit dans un article scientifique et reproduisant avec une troublante perfection les formes et les proportions d’un crâne humain, ne tarde pas à poser une série de problèmes à la communauté scientifique de l’époque qui décide alors de tenter d’en expliquer l’origine et de se pencher sur la question de sa fabrication. Voici les difficultés auxquelles les savants de l’époque puis contemporains se sont trouvés confrontés :

1) Sachant que le cristal de roche est, après le diamant, la matière brute la plus dure et donc la plus difficile à travailler, le crâne de cristal maya découvert par Anna Mitchell-Hedges ne comporte aucune trace (même microscopique) d’usinage, ce qui laisse supposer qu’il aurait été entièrement réalisé à la main et non à la machine. Or, un tel travail de sculpture et de polissage manuels auraient nécessité approximativement (selon le rapport de 1922 du Dr Diestelberger, spécialiste de l’histoire de l’art à Vienne) 7 millions d’heures de travail, soient 1600 cents ans (en hypothétisant des journées de travail de 12 heures) ! Une autre hypothèse aurait réduit le temps de travail manuel à 300 ans, mais quelle que soit l’hypothèse retenue, l’une comme l’autre semblent bien improbables ! Comment donc rendre compte de la méthode de fabrication de ce crâne ?

2) Autre énigme : le crâne découvert par Anna Mitchell-Hedges est composé de deux parties, la mâchoire inférieure ayant été façonnée indépendamment du reste du crâne. Mais cette mâchoire inférieure (qui vient parfaitement s’imbriquer dans les articulations sculptées de la mandibule supérieure) provient du même bloc de cristal. Sachant que l’on ne peut couper cette matière (à cause de sa dureté) comment est-il possible que les deux parties de cet artéfact proviennent du même bloc de cristal ? Il faudrait pour cela supposer qu’il ait été fait usage d’outils ultra-sophistiqués fabriqués en cristal plus dur ou bien en diamant. Une hypothèse peu compatible avec la représentation que les érudits et les savants se font habituellement de la civilisation des Mayas.

3) Enfin dernier constat qui finit de rendre la science totalement perplexe : l'objet a été façonné « contre le grain », à l’encontre de la structure cristalline naturelle. Les sculpteurs de cristal modernes tiennent en effet toujours compte de l'axe ou de l'orientation de la symétrie moléculaire du cristal, car s'ils le taillent "contre le grain", celui-ci se brise systématiquement – et ce, même si le laser ou d'autres méthodes ultramodernes de découpage sont utilisées. Et même avec des outils modernes (selon les spécialistes de Hewlett Packard) une pièce aussi précise et fragile se serait brisée sous les effets des vibrations et de la chaleur. Or, ce crâne a été taillé contre le grain, sans respecter l’axe du quartz. C’est cette dernière observation qui poussa le groupe de spécialistes de Hewlett Packard, chargés de l’étudier, à conclure que cet artéfact était une « anomalie ». L’un des chercheurs aurait même été jusqu’à déclarer : " Ce sacré truc ne devrait même pas exister !

Les crânes de cristal connus dans le monde

Après la découverte de ce premier crâne de cristal, celui de F. A. Mitchell-Hedges, 11 autres ont été par la suite trouvés, portant le nombre de ces crânes connus dans le monde à 12.

Même si, parmi eux, certains ont été identifiés comme des contrefaçons fabriqués au XIXème siècle par des antiquaires peu scrupuleux cherchant à tirer un profit mercantile de l’engouement général des collectionneurs d’art pour ces objets mystérieux (l’un des faussaires les plus « célèbres » est l’antiquaire français installé au Mexique, Eugène Boban Duvergé), il n’en demeure pas moins que ceux dont l’authenticité a été confirmée continuent de représenter une énigme pour la science.

Voici une liste récapitulative de l’ensemble des crânes de cristal du monde existants qui ont été découverts et qui sont connus jusqu’à ce jour :

Le crâne du destin

Ce crâne de cristal est celui découvert par F. A. Mitchell-Hedges, qui lui donna lui-même ce nom. Il a été élaboré dans du quartz naturel extrêmement pur, du dioxyde de silicium "piézo-électrique" anisotrope. Il est composé de deux pièces qui ont été taillées dans le même morceau de cristal. Peu après sa découverte, cet onbjet fut envoyé à une équipe de scientifiques spécialisés dans la cristallographie de la société Hewlett-Packard chargés de l’examiner. Son authenticité n’a jusqu’à ce jour pas été remise en cause.

Fondant leur théorie en invoquant l’endroit où il a été découvert, certains pensent qu’il daterait d’environ 3600 ans et qu’il aurait été utilisé par les grands prêtres mayas durant leurs rituels ésotériques. Il aurait donc été un objet maléfique, servant à donner la mort.

Le crâne de Londres

Ce crâne, sculpté dans du quartz brésilien opaque, fut soi-disant « découvert » au milieu des années 1890 par l’antiquaire français E. Boban Dubergé. Il prétendit l’avoir acheté à un mercenaire mexicain, qui l’aurait lui-même trouvé dans une cité maya localisée au Mexique. Conservé

aujourd’hui au British Museum, cet objet fut longtemps exposé comme artefact précolombien. Mais des experts ont décelé des traces de meules, ainsi que des marques d’outils en métal (matériel qui était complètement inconnu aux sociétés sud-américaines de l’époque), ce qui a permis d’établir que Boban l'a acheté en Allemagne.

Depuis 2005, ce crâne de cristal est officiellement considéré comme un faux.

Le crâne de Paris

Ce crâne de cristal fut offert en 1878 au Musée du quai Branly de Paris (où il réside toujours) par l’explorateur Alphonse Pinart. Il fut d’ailleurs le premier crâne à entrer dans un musée.

Très semblable à celui de Mitchell-Hedges (à ceci près que sa mâchoire n'est pas séparée du reste du crâne), il mesure 11 cm de haut et pèse plus de 2 kg. Il est traversé de haut en bas par un orifice de forme biconique, ce qui indique qu'il a été fabriqué à la main.

Après avoir longtemps été considéré comme un chef-d’œuvre aztèque représentant Mictecacihuatl (divinité de la mort), il est aujourd’hui présenté parmi les imitations fabriquées au XIXe siècle en Allemagne à partir de quartz brésilien. Il fut en effet fourni par l’antiquaire Eugène Boban, de qui Alphonse Pinart tenait une partie de sa collection.

Il s’agit donc très probablement, ici aussi, d’un faux.

Le crâne de la Smithsonian institution de Washington

Ce crâne fut offert à la Smithsonian Institution en 1990 par une personne prétendant en avoir fait l’acquisition dans les années 1960 au Mexique.

Matériellement, il est le plus grand de tous ces artéfacts : il mesure en effet 25,5 cm sur 22,5 cm et pèse14 kg. Il n'est pas transparent, mais translucide et trouble, et la mâchoire inférieure n’est pas séparée du reste de l’ensemble. Il est creux avec des orbites vides, présentant l’aspect d’un vrai fossile.

Il fut soumis à diverses expertises, dont la dernière en date fut celle de 2005 (effectuée par le British Museum) qui détecta des traces de meules. Ces indices permirent d’établir qu’il est de fabrication récente, ayant été très probablement, une fois encore, commandé et commercialisé par le faussaire Eugène Boban. Ce crâne de cristal est donc aujourd’hui considéré comme un faux.

Le crâne de Sha Na Ra

Ce crâne fut découvert vers la fin des années 1990, lors d’une exploration archéologique à Guerrero, au Mexique, par des archéologues qui suivirent les indications de Nick Nocerino, maître chaman et guérisseur, issu lui-même d’une famille intéressée par l’occultisme et versée dans la connaissance de la magie blanche (Wicca).

Nick Nocerino (décédé en 2005) en devint alors par la suite le propriétaire et fonda une association, la « Society of Crystal Skulls International » (Société des crânes de cristal internationale), chargée

de rechercher et d’étudier les propriétés de ces mystérieux artéfacts. Personnalité assez énigmatique et très respectée, Nick Nocerino considérait que leur fonction était d’accumuler et de communiquer la connaissance, d’établir des connections avec l’inconscient, d’ouvrir des portails vers d’autres dimensions et de stimuler la guérison. Selon lui, ils étaient des « dons » de la nature destinés aux personnes désirant ouvrir la Porte à la connaissance de Soi et à l’accomplissement personnel et à ceux et à celles qui cherchent à affiner leurs compétences dans l’art de la guérison ou qui désirent accroître leurs facultés psychiques. Enfin il expliquait que les crânes de cristal établissent un rapport étroit et particulier avec ceux qui leurs sont proches, parvenant à établir une sorte de communication télépathique avec eux, leur délivrant ainsi des messages et des informations.

Affirmant avoir commencé à rêver des crânes de cristal longtemps avant de connaître leur existence réelle, Nick Nocerino disait : « Un crâne de cristal véritable sait comment établir un rapport avec notre esprit, avec notre force vitale, et il peut immédiatement étendre cette énergie, cette force », expliquant que l’extension de cette énergie vitale se fait de manière décuplée avec un crâne fabriqué dans du cristal plutôt que dans d’autres minéraux.

Sculpté dans du cristal de roche un peu laiteux, le crâne de cristal de Nick Nocerino est considéré par les expertises scientifiques comme authentique et a très probablement été façonné avant l’âge des Aztèques.

Le crâne de cristal synergie

Ce crâne, pesant un peu plus de 15 kg, est la représentation de la tête d’un grand homme adulte. Il est taillé dans un seul et même bloc de cristal translucide.

Il appartint pendant longtemps à un homme d’affaire européen, prénommé George, qui le reçut d’un vieil amérindien résidant dans un petit village situé dans la cordillère des Andes, près des frontières du Chili, du Pérou et de la Bolivie. Cet homme lui révéla qu’il s’agissait là d’un objet de culte des plus importants ayant appartenu à une civilisation aujourd’hui disparue. George remit ensuite le crâne à Sherry Whitfield Merrell, une passionnée d’ésotérisme qui en est depuis la propriétaire légitime. Ce crâne est considéré par les experts scientifiques qui l’ont analysé comme authentique.

Le crâne du Texas, ou « Max »

Ce crâne de cristal aurait été découvert dans une tombe au Guatemala entre 1924 et 1926 et aurait appartenu pendant un temps à des prêtres mayas. Ces derniers l’auraient ensuite remis à Norbu Chen, un guérisseur de la secte tibétaine des Chapeaux Rouges qui étudia en Inde et au Sikkim, avant de se rendre au cours de l’un de ses voyages, en Amérique centrale : c’est au terme de ce séjour que les prêtres mayas lui auraient donné cet objet qu’ils utilisaient pour la guérison, les rituels et la prière. Après avoir séjourné longtemps au Texas, à Houston, il rencontra Carl et Jo Ann Parks qui vinrent un jour le consulter en tant que guérisseur au sujet de leur petite fille de 12 ans malade d’un cancer. Les parents rapportent que grâce à son aide et à celle de « Max », le crâne de cristal, leur fillette parvint à guérir. Norbu Chen laissa alors à Carl et Jo Ann Parks l'objet sacré dont il fut le dépositaire peu avant de mourir, leur disant que « quand le moment serait venu », ils sauraient ce que le crâne de cristal signifierait.

Beaucoup de personnes qui sont rentrés en contact avec « Max », disent avoir senti qu’il vient d’une autre dimension et qu’il était utilisé par des anciennes civilisations telle que l’Atlantide ou la Lémurie, pour entretenir un contact inter dimensionnel entre les Etres des Etoiles et la race humaine. C’est du moins ce que l’on peut lire sur de nombreux sites ou dans de nombreux articles.

« Max » est aujourd’hui considéré comme l’un des 13 crânes de cristal authentiques.

Le crâne « Mayan »

Même si peu d’informations sont disponibles sur ce crâne et leurs propriétaires, l’on sait néanmoins qu’il fut sculpté dans un bloc uniforme de quartz clair et qu’il aurait été apporté aux États-Unis par un prêtre autochtone, après avoir été découvert au Guatemala, à la frontière du Honduras, au début du XXe siècle.

Considéré comme un véritable chef-d’œuvre artistique, il aurait été un objet rituel maya dont la date de conception est très ancienne, remontant à une période de temps oscillant entre 5000 et 36 000 ans.

Il a été étudié par la société Hewlett-Packard, qui en serait venu à la conclusion qu’il était une relique authentique.

Le crâne «E.T.»

Ce crâne doit son nom à sa ressemblance avec un crâne d’extra-terrestre (en référence au film E.T. de Steven Spielberg). Sculpté dans un bloc de cristal unique noirci et peu translucide, sa pointe est légèrement exagérée. En outre, il présente la particularité d’avoir des orbites d’une grosseur hors-norme par rapport à l’espèce humaine, ce qui le dote d’une ressemblance frappante avec un crâne d’extraterrestre.

Découvert au début du XXème siècle en Amérique Centrale, il est aujourd’hui la propriété de la hollandaise Joky van dieten Maasland. Alors que cette dernière souffrait d’une tumeur au cerveau, le crâne de cristal aurait fait apparaître une forme à l’endroit-même où se situait la tumeur de Joky, suite à quoi elle aurait été, selon elle, miraculeusement guérie.

Même si ce récit, comme dans tout cas de ce type, ne manque pas d’élever de nombreuses critiques sceptiques, il reste absolument probable que cet értéfact soit lui aussi un authentique crâne de cristal Maya.

Le crâne d'Améthyste ou ami

Rapporté aux États-Unis (après avoir été découvert au début du XXe siècle au Guatemala, à la frontière du Honduras) par le prêtre autochtone qui rapporta le crâne « Mayan », celui d'Améthyste n’est ni translucide ni transparent, mais tout à fait opaque, car il a été sculpté dans un bloc uniforme de quartz pourpre.

Il appartient aujourd’hui à un groupe d'hommes d'affaire qui en fait une exploitation commerciale et qui espère le vendre pour 50 millions de dollars.

Après avoir été soumis aux expertises de la société Hewlett-Packard, les conclusions établirent que la direction de la taille est contraire à l'axe du cristal. Par conséquent il serait lui aussi un artéfact authentique datant de la période Maya.

Le crâne à la croix reliquaire

On ignore les circonstances exactes entourant la découverte de ce crâne de cristal. Les recherches historiques et archéologiques ont seulement permis d’établir que les espagnols se seraient emparés de cet objet peu après le début de la conquête de l'Amérique du sud.

De taille plus petite que la moyenne de ses autres "congénères", cet objet doit son nom à un trou que les espagnols ont creusé à son sommet afin de pouvoir y ficher une croix. Les dents de ce crâne ont également été retouchées. Le crâne à la « croix reliquaire » est aujourd’hui la propriété de Norma Redo.

Le crâne de cristal rose

Ce crâne de cristal, ressemblant en de nombreux points, mises à part les dimensions, à celui de F. A. Mitchell-Hedges, aurait été découvert à la frontière du Honduras et du Guatemala.

Taillé dans un bloc de quartz rose opaque (et non translucide), il est de petite taille et est composé de deux morceaux (la mâchoire inférieure pouvant se détacher du reste du crâne). La finition du polissage est d'une qualité extraordinaire, au point que certains disent qu’il aurait été impossible aux les technologies préhispanique d’atteindre un tel niveau de perfection dans la réalisation d’un objet en cristal. Il ne présente cependant aucune trace d’usinage.

Propriétés et origines des crânes de cristal

Outre les observations des scientifiques, rapportées plus haut (page 2), et qui rendent encore aujourd’hui la création et la réalisation matérielles des crânes de cristal inexplicables, ce sont également les caractéristiques de ces crânes qui contribuent à les doter et les entourer d’une aura de mystère

En effet, les spécialistes qui ont examiné le crâne de F. A. Mitchell-Hedges, ainsi que son

propriétaire lui-même, ont découvert qu’il avait deux propriétés optiques très particulières :

1) S’il est éclairé par le dessous, il canalise la lumière et la fait rejaillir par ses orbites.

2) S’il est placé dos aux rayons du soleil, il concentre la lumière et la fait ressortir par les orbites, le nez et la bouche, sous forme d’un faisceau lumineux d’une intensité telle qu’elle lui confère la capacité d’allumer un feu.

D’autre part, ceux qui se sont adonnés à l’étude des propriétés « occultes » de ces crânes de cristal (parmi lesquels vient en premier lieu Nick Nocerino), ont relevé qu’ils avaient les vertus :

1) d’accumuler et de communiquer la connaissance (les peuples amérindiens allant jusqu’à les dénommer « crânes qui parlent » et « crânes qui chantent »),2) d’établir des connections avec l’inconscient,3) d’ouvrir des portails vers d’autres dimensions,4) de stimuler la guérison…

Pour déroutantes (voire fantaisistes, pour les plus sceptiques) que ces observations puissent paraître, mentionnons le fait que le cristal est utilisé dans la construction informatique pour stocker l’information de nos ordinateurs (les données des ordinateurs étant enregistrée dans une puce en cristal de silicium). Le cristal est en effet connu dans le monde scientifique pour ses propriétés de stockage de l’information. C’est pourquoi l’interprétation des Mayas qui pousserait à voir dans les crânes de cristal des sortes d’antiques « ordinateurs », contenant d’importantes informations sur les origines de l’humanité et son devenir, ne semble peut-être pas aussi dépourvue de fondements, même aux yeux de la science moderne.

Enfin, quant aux origines de l’artefact découvert par Mitchell-Hedges et de ceux qui ont été déclarés authentiques par les expertises et les analyses scientifiques, elles ne sont pas établies avec certitude : en effet, le cristal ne vieillissant pas (ce qui en rend impossible la datation au carbone 14), seules des traces d’usinage auraient permis la datation de leur fabrication. Or, nous l’avons vu, aucun des crânes déclarés authentiques ne présentent de telles traces, ce qui rend la science incapable d’en établir avec précision les origines dans le temps.

Pour tenter d’en savoir plus sur l’origine, mais surtout sur la signification de ces crânes, une voie reste cependant ouverte : celle de prêter attention et d’écouter sans jugements les récits et les prophéties de la tradition maya, tradition dans laquelle les crânes de cristal sont très présents, car dotés d’un rôle et d’une signification sacrés.

La légende des crânes de cristal

Dans ses mémoires, F.A. Mitchell-Hedges, relatant les circonstances dans lesquelles eut lieu sa découverte, écrit :

« Nous venions de nettoyer un espace près de l’autel. Un rayon de soleil fit scintiller quelque chose. Les Mayas qui nous prêtaient main forte tombèrent tous à genoux. »

Quant à sa fille, Anna, elle relate :

« Lorsque j’ai donné le crâne de cristal à mon père, tous les Mayas, comment dire ?, sont restés figés. Ils ont embrassé le sol, certains-mêmes pleuraient. »

Ce qui frappe dans ces récits, c’est le sentiment religieux intense et profond dont furent spontanément et immédiatement saisis les ouvriers Mayas avec lesquels l’archéologue travaillait sur le chantier, à l’instant-même où le crâne de cristal apparut à leurs yeux. Rien que l’attitude de prosternation qu’ils adoptèrent face à cet objet laisserait aisément deviner que ce dernier est doté, dans leur tradition et leur inconscient collectif, d’un sens hautement sacré. Or, c’est ce que confirme

la connaissance d’une très ancienne légende, ou plutôt récit sacré maya (associé à une prophétie), relatant l’histoire des crânes de cristal.

Voici, selon les descendants des peuples amérindiens, la légende sacrée des crânes de cristal et le message dont ils sont porteurs :

Récit de la légende des crânes de cristal dans la tradition Maya

« Au commencement étaient 12 mondes. Chacun de ces mondes présentait une vie humaine. La Terre, connue pour être le plus jeune des mondes, était appelée « la Planète des enfants ». Les onze autres mondes, plus évolués et plus sages, rassemblèrent leurs connaissances dans une sorte d’ordinateur holographique, les crânes de cristal. Les «Anciens» appartenant à ces mondes amenèrent alors ces crânes sur Terre pour faire don de la connaissance aux hommes. Ils aidèrent ces derniers à construire quatre grandes civilisations : celles de Lémurie, de Mu, de Mieyhun et enfin celle de l’Atlantide. Les 13 crânes furent conservés dans une pyramide appelée « l’Arche ». Plusieurs civilisations furent les gardiennes de l’Arche : les Olmèques, les Mayas et enfin les Aztèques. On dit que ces derniers en firent un mauvais usage. Les crânes de cristal furent ensuite dispersés par les prêtres Aztèques après la conquête espagnole. La tradition rapporte que ces crânes devaient être séparés car leur pouvoir collectif était trop puissant pour être utilisé par l’homme avec sagesse. »

Toujours selon le récit de cette tradition, ce seraient les Itzas, des hommes venus de l’Atlantide, qui auraient apporté les crânes de cristal avec eux, les ayant eux-mêmes reçus de ceux que les Mayas appellent « les Initiateurs venus du ciel » (les habitants des 11 autres mondes).

Prophétie Maya à propos des crânes de cristal

Les 13 crânes aujourd’hui dispersés, sont, selon la prophétie de la légende sacrée Maya, appelés à être réunis à un moment où l’humanité courra un grand danger.

Leur rôle sera alors de délivrer d’importantes informations sur les origines de l’humanité, sur son destin et sur la plupart des mystères entourant la vie dans l’univers. Car ces crânes, une fois tous réunis, auraient la capacité de parler et de chanter, tout en possédant de nombreux autres pouvoirs.

Les paroles qu’ils prononceront pourront sauver le monde de la destruction, à condition que l’homme les comprenne et les mette en pratique.

Rapprochant cette prophétie du fait que le calendrier Maya prend fin le 21 décembre 2012, nombreux sont ceux qui, issus aussi bien de la tradition mésoaméricaine que d’autres mouvements, parfois très éloignés de cette tradition (comme les mouvements New Age), proclament que le moment où les crânes de cristal seront de nouveau réunis pour délivrer leurs secrets est à l’approche. Cette prophétie se réaliserait en effet en 2012, date marquant une rupture sans précédent, dans la marche de l’Histoire, avec les époques passées.

Témoignage d’un chaman et Prêtre Maya

Mais que disent les descendants et les derniers représentants des Mayas à propos de tous ces bruits qui courent sur 2012 et la fin du monde ? Comment interprètent-ils la prophétie de leur propre tradition ?

En navigant sur le net, nous avons trouvé la transcription du témoignage d’un prêtre Maya et

shaman, autrement appelé « gardien des jours », dont nous reproduisons ici quelques extraits :

« Les yeux de la civilisation moderne ne voient qu’une courte étendue de temps. Pour l’esprit occidental, cinq cents ans, cela paraît long. Mais cinq cents ans, ce n’est rien aux yeux des Mayas. Il est écrit dans le temps et dans la mémoire des Indiens que notre soleil se lèvera à nouveau. Mes ancêtres, les Itzas (un groupe de Mayas qui vivaient au Yucatan), ont prophétisé que la connaissance des Mayas reviendra. La prophétie dit que nous rétablirons notre culture, ses arts, sa science, ses mathématiques et sa religion, parce que tout cela est fondé sur la connaissance cosmique, la connaissance qui nous a été donnée par nos ancêtres. Il est dit que la connaissance Maya resurgira, et aujourd’hui déjà, vous commencez à voir comment cette connaissance revient.

Nous tiendrons bientôt notre premier rassemblement au Guatemala et cela fait partie de nos prophéties : les gens vont essayer de comprendre la civilisation maya. Parce que l’humanité d’aujourd’hui est dans une situation dangereuse. Parce que la culture actuelle qu’ils nous apportent, les Européens, n’est pas bonne pour l’humanité. Et nous pouvons voir ces choses mauvaises dans la culture commune. Aujourd’hui nous n’avons plus de respect pour beaucoup de choses qui existent, comme le vent, les nuages, les rivières, toutes sortes de choses. Nous n’avons plus de respect pour l’humanité.

A cause de cela, la culture commune n’est pas bonne, parce qu’on ne sait pas comment… On n’a pas compris, on n’a pas compris le respect pour tout ce qui existe. C’est pour cette raison que nous nous réunissons à nouveau et que nous commençons à parler. Parce que les Mayas possédaient la culture cosmique et ils la comprenaient, et c’est pour cela qu’il y a chez eux un respect pour tout ce qui existe. La prophétie des Itzas est qu’ils vont revenir, avec la connaissance des Itzas, parce que c’est la connaissance cosmique. Nous commençons maintenant à pratiquer nos cérémonies, mais dans l’avenir nous ferons bien d’autres cérémonies, parce qu’ils commencent à revenir et que les gens vont s’ouvrir et essayer de comprendre la culture cosmique du peuple Maya.

Les crânes viennent pour nous aider, parce que cela fait partie des prophéties. Cela fait partie de ce dont les gens ont besoin, et les crânes viendront pour être rétablis à l’endroit de leur origine. Et bientôt les Mayas vont déposer les crânes…Parce qu’ils ont besoin de revenir à leur endroit d’origine. Ils ont besoin de revenir là au sommet des pyramides. Et à nouveau les prêtres Mayas vont prier et travailler avec le cristal, parce que c’est seulement de cette façon que cette énergie positive peut sortir du centre sacré, et alors cette énergie va se répandre aux autres centres sacrés et ensuite dans le monde entier.

Donc les crânes ont besoin de retourner aux endroits de leur origine parce que c’est ainsi qu’il sera plus facile d’accomplir le travail de l’humanité toute entière. Les gens auront des crânes en différents endroits, cela fait partie de la prophétie, mais bientôt ils vont les rapporter vers les lieux sacrés, vers ces pyramides, et alors ensuite ils vont apparaître. Et la prophétie dit que cela va arriver, car cela fait partie de la prophétie du peuple Maya, les Itzas qui vivent aujourd’hui au Mexique et les autres Mayas qui vivent dans de nombreux pays différents. Et avec les crânes, ce sera plus facile, le grand changement, le grand changement pour l’humanité toute entière… »

Crânes de cristal et 2012

Les Mayas, considérés par la plupart des autres tribus mésoaméricaines comme les « gardiens des crânes », mais aussi comme les « gardiens du temps » ou les « gardiens des jours », utilisaient plusieurs calendriers composés de cycles mesurant des périodes de temps différentes.

Les deux principaux calendriers élaborés et utilisés par les Mayas furent le Tzolkin (almanach sacré marquant l'année cérémonielle) et le Haab (d'un usage agricole). Dans le Tzolkin, l'année religieuse se composait de treize périodes de vingt jours et comptait donc 260 jours, tandis que dans le Haab,

l'année comportait 365 jours répartis en 18 mois (uinal) de 20 jours chacun, auxquels s'ajoutait une période complémentaire de cinq jours en fin d'année.

Si beaucoup ont affirmé que la prophétie concernant la réunion des crânes de cristal se réaliserait en 2012, c’est parce que le Tzolkin prendrait fin en 2012, le 21 décembre 2012 plus précisément.

Le nombre incalculable d’élucubrations et de fantaisies sans fondements qui ont pu être écrites, notamment sur internet, concernant les rapports entre 2012, le calendrier Maya, la fin du monde et les crânes de cristal, ne doit cependant pas masquer le fait que le rapprochement entre la prophétie des crânes de cristal et la fin du calendrier maya Tzolkin en 2012 est tout-à-fait pertinent, et ce pour deux types de raisons :

1) Tout d’abord pour des raisons culturelles :

Le bon sens valide en effet la légitimité de mettre en relation deux données relevant du savoir religieux d’un même peuple. En effet, l’annonce de la fin du calendrier Tzolkin en 2012 et la prophétie dite des « crânes de cristal » se rattachent toutes deux à la civilisation traditionnelle maya.

2) En second lieu, pour des raisons relatives au sens de l’observation :

Sans vouloir aucunement faire le jeu du catastrophisme apocalyptique outré auquel certains se livrent et dont ils semblent se délecter, il n’en reste pas moins que 2012 marque effectivement une date-clé dans le calendrier élaboré par les « gardiens du temps », puisqu’il correspond à la fin d’un cycle cosmique du calendrier Tzolkin, cycle ayant duré environ 5 125 ans (13 baktuns) et inauguré, selon les chercheurs Goodman, Martinez et Thompson, le 11 août 3114 avant J.C.

Or, dans la tradition orale et sacrée Maya (dont l’un des représentants est Carlos Barrios, historien, anthropologue et chercheur né au Guatemala qui finit par devenir, après 25 ans d’études auprès d’eux, un membre de la tribu maya Mam, puis un Ajq’ij Maya, un prêtre habilité à officier des cérémonies) , il est dit que la fin de cette période sera marquée par de grands changements et de grands bouleversements à l’échelle planétaire.

Et ce n’est pas aujourd’hui faire preuve d’une grande originalité que de relever qu’il y a une accélération de l’apparition de phénomènes de tous ordres (naturels, climatiques, mais aussi, aux niveaux humain, politique, économique, social, culturel, spirituel…) qui laissent présager que nous sommes effectivement à l’aune d’une période de crise planétaire. Pour n’illustrer nos propos que de quelques exemples :

- Au niveau naturel : Réchauffement de la planète, hausse du niveau de la mer, fonte des glaciers…, ces phénomènes étant corrélés et étant essentiellement provoqués par le fait de l’homme.

- Au niveau climatique : tempêtes, ouragans, orages, pluies… de plus en plus violents ; alternance de moins en moins marquée entre les saisons ; déséquilibre croissant entre périodes de pluies et périodes de sécheresse…

- Au niveau politique : mouvements contradictoires naissant de la tension entre l’avancée de fait de la mondialisation et la tendance politique des nations au protectionnisme et au repli sur soi, montée en puissance des dirigeants politiques cherchant ouvertement à privilégier les intérêts des « élites sociales » au détriment du peuple…

- Au niveau économique : crises à l’échelle planétaire du fait de la mondialisation (crise du pétrole, crise bancaire, crise agricole…)

- Au niveau social : hausse des inégalités et des injustices au niveau de la répartition des richesses, explosion du nombre de travailleurs pauvres et de sans domiciles fixes suite aux licenciements consécutifs aux crises de ces dernières années, promulgation de lois nationales de plus en plus

controversés et portant atteinte à la dignité de la personne, ou aux droits de l’homme (même dans les soi-disant démocraties occidentales)…

- Au niveau culturel : brassage des ethnies et dialogues (mais aussi tensions…) entre les cultures de plus en plus grand, rapprochement sans précédent dans l’histoire entre traditions du monde oriental et traditions du monde occidental…

- Au niveau spirituel : regain d’intérêt de plus en plus grand de l’humanité pour la spiritualité, soif de plus en plus importante de combler le « vide intérieur » par la pratique de disciplines spirituelles (médiation, prière)… Ces phénomènes semblent parfaitement corroborer la célèbre phrase de Malraux : « Le XXIème siècle sera spirituel ou ne sera pas ».

L’ensemble de ces bouleversements est, selon les descendants des Mayas, l’un des deux signes annonçant que la fin d’un monde (et non du monde !) est proche et que leur prophétie, est sur le point de se réaliser.

Mais pour que cette hypothèse se transforme en certitude dans le cœur des représentants de la tradition maya, il faut que le Ciel envoie un second signe. La prophétie affirme en effet que la fin d’un temps sera proche lorsque les crânes de cristal seront sur le point de se trouver réunis.

Or, concernant ce point de la prophétie, une série de coïncidences troublantes s’est produite ces dernières décennies, plusieurs crânes de cristal ayant été découverts et rassemblés après avoir sommeillé un plus ou moins grand nombre d’années.

Crânes de cristal et extraterrestres

Les Mayas étaient ils en contact avec des extraterrestres ?

De nombreux archéologues et historiens s’intéressant à la tradition des peuples mésoaméricains ont été amenés à formuler une hypothèse qui peut sembler des plus étranges à nos mentalités « modernes » et qui, au sein-même de la communauté scientifique, est assez controversée : les Mayas (ainsi que les autres peuples du continent sud-américains) auraient été en liaison avec des peuples extraterrestres.

Il existe au Mexique, à 95 km au nord de Mexico, un temple bâti à Tula, ancienne métropole toltèque vieille de plus de 1 000 ans, qui porte le nom de « Temple des Atlantes ». L'ensemble le plus important était formé par la pyramide sur laquelle se dressait le temple de Tlahuizcalpantecuhtli, l'Etoile du Matin.

De cet ensemble, n’ont subsisté que des statues de 5 mètres de haut, qui représenteraient les Atlantes, guerriers célestes qui soutenaient les poutres de la toiture du temple, et quelques colonnes cylindriques en forme de serpents.

Derrière ce temple, il y a le mur de Coatepantli ou Mur des Serpents, orné de bas-reliefs qui représentent une série de serpents avec un crâne humain à la place de la tête. Cette construction dédiée aux Atlantes laisse les archéologues perplexes : pourquoi, dans cet ensemble, se trouvent des statues représentant de façon aussi précise des êtres qui, étant donné la nom du Temple, devraient sans doute être des Atlantes ? Cela ne signifierait-il pas que les Toltèques et autres peuples de la Mésoamérique précolombienne eussent été réellement en contact avec des Êtres supérieurs, à qui ils auraient voué un culte en hommage au savoir et aux connaissances qu’ils leur auraient transmises ?

L’hypothèse est loin d’être absurde, au regard de ces vestiges archéologiques.

Comme certains le remarquent, il est intéressant de noter que l’Atlantide (qui se dit « Atlantiha » en langue maya) a toujours fait parti de la tradition orale des peuples amérindiens, mais aussi d’autres peuples, géographiquement et temporellement parfois très éloignés. La mention de ce continent se retrouve par exemple en Amérique du Sud, mais aussi dans les textes des anciens Sumériens de Mésopotamie et bien sûr dans le Timée de Platon. Comme le déluge, ce que les sceptiques et les incrédules nomment le « mythe d’Atlantide », semble universel.

Et que dire de ces serpents à forme de crâne humain ? Sont-ils de simples allégories ou bien pourraient-ils représenter aux aussi des « êtres extra-terrestres » avec lesquels les anciens peuples mayas auraient été en contact ?

Un auteur anglais qui a fait couler beaucoup d’encre, David Icke, a prétendu, dans ses livres, que les anciennes civilisations précolombiennes étaient entrés en communication avec des extraterrestres de forme mi-reptilienne et mi-humaine. Il évoque d’ailleurs, à l’appui de ses théories, les fresques mises au jour du continent méso-américain qui représentent des « hommes-serpents ». Ces hypothèses sont-elles le fait du délire d’un écrivain ayant perdu pied avec le sens des réalités ou bien, au contraire, une affirmation dérangeante, car « non scientifiquement correcte », de la part d’un chercheur original qui aurait de nombreuses preuves pour étayer ses thèses ?

Dans un contexte culturel tout autre, en octobre 2008, un grand maître d’arts martiaux chinois vivant à Paris, Zong Hong, accorda une interview accordée au magazine « Energies » (n°13). Zong Hong a étudié le Kung Fu auprès du maître Shi Xing Bei, avant d’entrer au temple de Shaolin, mais aussi le Taï Chi Chuan, disciplines qu’il enseigne et dont il est aujourd’hui un expert renommé. Ce maître d’art martiaux a également étudié l’acupuncture en Chine pendant plusieurs années. Dans l’article de la revue intitulé : « Méditation et Qi Gong ne suivent pas la même voie », il déclarait que des vestiges antérieurs à l’apparition des grandes dynasties chinoises portaient mention d’ « hommes-serpents » qui auraient été à l’origine de la révélation du Taoïsme et de la philosophie du Yin et du Yang au peuple chinois.

Il est à la fois intéressant et troublant de relever qu’il est fait mention de ces « hommes-serpents » ou « extraterrestres reptiliens » dans les traditions ancestrales de peuples géographiquement aussi éloignés que peuvent l’être le peuple maya et le peuple chinois. En revanche, nous remarquons que la mention de ces « êtres » ou « extra-terrestres » se réfère toujours à une époque très ancienne de ces traditions. De tels témoignages convergents, recueillis dans des contextes culturels aussi différents et dans des cultures n’entretenant aucun rapport direct l’une avec l’autre, méritent qu’on les prenne en considération et non qu’on les balaye dédaigneusement d’un revers de la main en les affublant d’une étiquette les rabaissant au rang de simples « superstitions » ou « légendes pour enfants ».

Ces « hommes-serpents », qui sont représentés sur les fresques du « Temple des Atlantes » de la cité maya de Tula, seraient-ils alors les Initiateurs venus du ciel dont parle la tradition maya à propos des crânes de cristal ? Si la réponse est loin d’être évidente, et appelle, dans son développement, un grand sens de la mesure et de la nuance, la question mérite cependant d’être posée.

Les crânes de cristal sont-ils d’origine extraterrestre ?

Au vu de toutes les difficultés auxquelles se retrouvent confrontés les scientifiques pour expliquer l’origine des crânes de cristal authentiques, et surtout pour rendre raison de leur méthode de fabrication, et des contacts hypothétiques, mais fort probables, que les Mayas auraient eu avec des êtres d’origine extraterrestre, une question se pose alors : les crânes de cristal sont-ils eux-mêmes d’origine extraterrestre ?

Rappelons en effet que même nos instruments de fabrication les plus modernes seraient impuissants à reproduire les crânes de cristal authentiques sculptés « contre le grain » (c’est-à-dire sculptés à l’encontre de la structure cristalline naturelle). D’autre part, ces crânes semblent être dotés de propriétés psychiques leur permettant de communiquer télépathiquement avec ceux qui les approchent. Enfin, il serait tout-à-fait probable qu’ils renferment une information codée au sein-même de leur structure, puisque le cristal est connu pour ses propriétés de stockage de l’information et est utilisé en informatique pour cette raison-même.

Enfin et surtout, un crâne de cristal a été retrouvé dont la forme rappelle étrangement celle du crâne d'un extra-terrestre, du moins tel que nous pouvons nous l'imaginer dans notre notre inconscient collectif.

Ces crânes restent donc encore aujourd’hui très énigmatiques pour la science ; quant aux technologies qui auraient été nécessaires pour les fabriquer, elles auraient dû être d’une immense sophistication et complexité, correspondant peu à la représentation que les fouilles archéologiques ont permis de se forger de l’avancement technologique de la civilisation maya.

Enfin, étant donné que le tradition maya prétend elle-même que les crânes de cristal ont été donnés aux Mayas par les Atlantes, qui eux-mêmes les détenaient des « Initiateurs venus du Ciel », ce n’est donc pas absolument improbable que les crânes de cristal, fabriqués selon des techniques que nous ignorons et semblant dotés de propriétés et facultés physiques et psychiques dont nous avons encore plus de difficultés à rendre raison (quand elles ne sont pas niées par la communauté scientifique), aient une origine extraterrestre et aient donc été concédés aux hommes par des Extra-Terrestres.

Un signe de la fin du monde ou de la fin d’un monde ?

La prophétie Maya affirme que lorsque les treize crânes de cristal seront réunis, ils révèleront les secrets de la vie à l’humanité, car ils contiennent de grandes informations sur l’histoire des humains et des anciennes civilisations. En outre, cette même prophétie annonce que ces crânes se trouveront réunis à un moment de l’histoire où l’humanité courra un grand danger, ce qui a amené plusieurs spécialistes de la civilisation maya à avancer que cette « réunion des crânes de cristal » pourrait bien advenir en 2012, le calendrier maya Tzolkin prenant fin le 21 décembre 2012.

Mais que disent réellement les Mayas à propos de cette date du 21 décembre 2012 ?

Ces derniers temps les discours catastrophiques et apocalyptiques pullulent à propos de 2012, phénomène renforcé par la sortie du film « 2012 » du réalisateur américain Roland Emmerich. En effet, beaucoup affirment péremptoirement que 2012 marquera la fin du monde et que l’humanité périra, victime de cataclysmes terrestres et célestes de tout genre.

Mais que pensent donc les descendants et les réels représentants du peuple Maya à propos de 2012 et de cette supposée fin du monde.

Carlos Barrios, historien, anthropologue et chercheur né au Guatemala qui finit par devenir, après 25 ans d’études auprès d’eux, un membre de la tribu maya Mam, puis un Ajq’ij Maya, un prêtre habilité à officier des cérémonies, est actuellement l’un des plus hauts représentants de la civilisation maya. Assisté de son frère Gerardo, il étudie depuis de nombreuses années les différents calendriers mayas et a livré les résultats de ses enquêtes après avoir interrogé plus de 600 Mayas. Un brin agacé par les dérives auquel a donné lieu le fait que des milliers de personnes commencent à s’intéresser au calendrier Maya en ne se focalisant que sur la fameuse date du 21 décembre 2012, Carlos Barrios déclare :

« Les anthropologues visitent les sites des temples, lisent les stèles et les inscriptions et inventent des histoires à propos des Mayas, mais ils ne savent pas lire les signes correctement. Certains annoncent la fin du monde pour décembre 2012. C’est simplement leur imagination. Les anciens Mayas ne sont pas contents de cette interprétation. Le monde ne va pas se terminer. Il sera transformé. Les Indiens ont des calendriers et savent comment les interpréter de façon précise, mais pas les Occidentaux ».

« L’humanité va continuer », ajoute-t-il, « mais d’une autre manière. Les structures matérielles changeront. A partir de là, nous aurons l’opportunité d’être plus humains ».

Cette citation nous met donc en garde contre les dérives auxquelles la vulgarisation à outrance peut amener et aux fausses idées catastrophiques qu’elle peut contribuer à colporter.

Les crânes de cristal, qui semblent tendre, par des voies « magiques et miraculeuses », mais bien réelles, à vouloir se réunir (comme nous l’avons vu en rappelant que cinq d’entre eux – dont certains étaient des faux – se sont trouvés réunis au British Museum pour subir une expertise), ne seraient donc pas un signe de l’approche de la fin DU monde, mais bien celui de l’imminence de la fin d’un monde, qui va s’écrouler sous l’effet de l’émergence d’un nouveau niveau (supérieur) de conscience dans le champ de l’expérience humaine.

Sans doute, ces prochaines années, les difficultés et les épreuves vont s’intensifier, aussi bien au niveau individuel que collectif (et d’ailleurs ne peut-on pas dire que ces « temps d’épreuve » ont déjà commencé ?), mais, face à ces situations, le destin de l’humanité sera fonction de ses choix : il lui faudra alors faire les « bons choix ».

Et sans doute sera-ce là la fonction de ces crânes de cristal qui, selon les peuples amérindiens, « parlent » et « chantent » : nous délivrer, par un mystère dont seule la tradition et la prophétie mayas détiennent le secret, un savoir qui nous révèlera, à cette croisée des chemins fatidique, où se trouve la « bonne voie ».

Libres à nous ensuite d’accepter ou de refuser de la parcourir... car Dieu, en nous créant à son image, a voulu que nous soyons les créateurs de notre vie et de notre destin, en nous dotant pour cela d’une liberté intérieure inaliénable.

La question se pose alors : saurons-nous nous montrer spirituellement adultes et responsables

A QUOI DEVONS-NOUS NOUS ATTENDRE ?

Nous reprenons ces citations Mayas modernes :

"Le calendrier Maya fonctionne comme des rouages. À chaque période de jours, correspond une période de l'année, ainsi qu'une période de l'espace-temps"Notre espace-temps est donc déjà défini à l'avance.

"Ils avaient élaboré des voyances extraordinaires, comme la venue dans le nouveau monde des hommes à barbes longues, pour détruire leur peuple. Ceux-ci ont découvert à l'aide d'un ordinateur, la lecture tridimensionnelle des glyphes de certaines stèles. L'analyse par cette façon a amené une toute autre ouverture sur la cosmologie Maya.Or, la divination Maya ne s'arrêtait pas à la venue des Espagnols, mais jusqu'en l'an 2012 de notre ère ! Est-ce le début d'une nouvelle ère, du retour des Mayas ? La chute des civilisations impérialistes ?Est-ce la fin du pouvoir des peuples opprimants sur les peuples opprimés ?Ces deux dernières phrases sont plus que symboliques. Si le champ magnétique de la terre s'inverse au point de se stigmatiser dans la lave en s'orientant en sens inverse, il y aura de par ce processus beaucoup de choses qui s'inverseront par la force des évènements.Que nous réserve l'horoscope Maya ?Les Mayas croyaient en l'influence du cosmos comme activateur de l’esprit humain.Effectivement le cosmos est un activateur de l'esprit humain, et celui-ci étant la commande centrale de notre corps en relation avec l'Univers nous allons, nous aussi, avoir des influences nécessaires à notre mutation et notre évolution confirmées par la citation suivante :"Grâce à leurs observations astronomiques et à leurs connaissances mathématiques, ils ont développé un système de calendriers très complexe pour marquer le temps. Ils forment des cycles récurrents basés sur le cosmos et qui s’égrènent comme les rouages d'une montre.Le cycle actuel aurait commencé en 3114 avant J. C. Ce qui serait le point de départ de la vie humaine (correspondant à 4 cycles de 5.200 ans et au déplacement du système solaire dans la galaxie) et prendrait fin en l’an 2012 de notre ère. Cette année sera alors un moment de grande transition et de transformation"

"2012 est une date importante dans l’histoire humaine.Elle marque la fin d’un cycle de 5.125 ans et d’un cycle de 13 ans.Le grand spécialiste américain de l’astrologie Maya, Bruce Scofield, pense que, d’après les inscriptions mayas trouvées sur les stèles, le début du cycle de 5.125 ans dans lequel nous vivons aujourd’hui se situerait le 11 août 3114 avant J.C…Ces deux cycles prendront fin le 21 décembre 2012 Cette date marquera l’entrée de l’humanité dans une ère nouvelle, dans une autre dimension qui nous demande une transformation personnelle si nous voulons suivre le mouvement"

Ce qui se passera dans nos corps est aussi très important. Nous avons nous aussi un sens de l'orientation, et pendant cette inversion nous risquons d'être perturbés mentalement. Nos cellules, elles aussi, vont subir le phénomène d'inversion, provoquant des transformations progressives et des baisses possibles ou des accélérations du fonctionnement de nos glandes. Un tel mouvement demandera beaucoup à notre thyroïde, ainsi qu'à nos surrénales... entre autres. De grandes fatigues se feront sentir, des absences de mémoires. Les liquides organiques seront également perturbés. Notre façon de penser subira également l'inversion.Mais c'est dans l'acceptation du changement comme étant une chose nécessaire à la vie sur Terre, sous influence cosmique, que nous nous dirigerons vers un nouveau devenir.

Beaucoup de transformations et de vérités vont être dénoncées, comme l'usurpation à des fins de manipulations par les religions, dont l'église catholique, des données scientifiques Maya. La religion chrétienne entre autres n'a rien inventé, elle s'est servie des données Maya, et a fait disparaître les preuves en brûlant les écrits d'alors. Tout ce qui a été emprunté aux Mayas se trouve dans l'apocalypse et les écritures afin de mieux exploiter les êtres crédules. La reconnaissance de ces faits doit être établie, et le rétablissement des valeurs premières, basées sur des expériences scientifiques, remis en valeur.Les Dieux oppresseurs, inventés pour mettre en place un pouvoir manipulateur, doivent disparaître, et partiront avec eux tous ceux qui se disent investis d'un pouvoir divin, telles les royautés. Ceci prouve d'ailleurs leur appartenance à l'énergie des poubelles (voir les Messagers du Temps, partie 7)sera en fait le meilleur moyen de revenir au respect que nous devons à notre Terre-Mère et à l'Univers, comme étant le Tout dont nous faisons parti.Les Mayas disaient : "Le Cosmos est l'activateur de l'esprit humain"Les lois cosmiques fonctionnent comme un mécanisme d'horloge parfait, et l'inversion du champ magnétique viendra au moment où les humains en ont le plus besoin.Oui 2012, ou 2011, seront des années clés, mais le compte à rebours est commencé, il faut seulement bien se préparer dans notre esprit, et notre corps. Nous avons déjà reçu planétairement, comme un acte préparatoire du cosmos, des énergies en 1987, non comme une convergence harmonique mais comme une préparation des planètes au dernier baktun de 1999 avec des informations en provenance de l'Univers afin de préparer le changement de pensée. Il s'agissait là du 12 ième baktun, et le plus important. Des énergies se sont situés entre le 6 et le 15 août 1987. Ceci a eu pour effet de dresser le pouvoir inquisiteur en place contre les nouveaux courants de pensée.L'Univers est informationnel, et nous sommes les récepteurs transformateurs de ces informations afin de les convertir en nouvelle créativité pour le bien du fonctionnement du Tout.Le 13 ième baktun, ayant débuté en 1999, préparait la fin du cycle de 5.125 ans.Tout est scientifique, et aucune religion ni dérivés n'a de droit de préséance.Le Cœur de la Terre nous appelle, en aucun cas il ne nous empêche de continuer à vivre. Les principes de respect envers l'Univers ou principes Déifiés sont les seules valeurs et richesses de notre futur.