Couv mars 2008:Mise en page 1 - lavoixletudiant.com · (Bimestriel d’information sur les études)...

21
ENQUÊTE Les filières qui mènent à l’emploi. VIE PRATIQUE Les jobs d’été qui rapportent. p. 6 p. 8 ÉTUDES Préparer Sciences Po. p.16 Bimestriel - n° 81 - Mars / Avril 2009 - 0,95 www.lavoixletudiant.fr après le bac ? www.lavoixletudiant.fr Que faire p. 10 Couv mars 2008:Mise en page 1 6/03/09 15:02 Page 1

Transcript of Couv mars 2008:Mise en page 1 - lavoixletudiant.com · (Bimestriel d’information sur les études)...

Page 1: Couv mars 2008:Mise en page 1 - lavoixletudiant.com · (Bimestriel d’information sur les études) 4, square Dutilleul - 59000 Lille Tél. 03 20 63 67 17 ... tival de théâtre d’Arras

ENQUÊTE

Les filières qui mènentà l’emploi.

VIE PRATIQUE

Les jobs d’été quirapportent.p. 6 p. 8

ÉTUDES

PréparerSciences Po.

p.16

Bim

estr

iel -

81 -

Mar

s /

Avr

il20

09 -

0,9

5 €

www.lavoixletudiant.fr

après le bac ?

www.lavoixletudiant.fr

Que faire

p. 10

Couv mars 2008:Mise en page 1 6/03/09 15:02 Page 1

Page 2: Couv mars 2008:Mise en page 1 - lavoixletudiant.com · (Bimestriel d’information sur les études) 4, square Dutilleul - 59000 Lille Tél. 03 20 63 67 17 ... tival de théâtre d’Arras

✔ Une premièreannée de médecineà BoulogneAprès plusieurs mois de rebon-dissements, les cours de pre-mière année de médecine deLille 2 seront bien dispensés àBoulogne-sur-Mer dès la rentréeprochaine. Alors que des pre-miers tests peu concluants l'an-née dernière avaient abouti àl'abandon du projet à la rentrée2008, l'université de Lille 2 an-nonce aujourd'hui l’ouverture dela filière dès la rentrée prochaine.Les cours seront délivrés par télé-transmission, au sein des locauxde l'Institut de Formation enSoins Infirmiers (IFSI). Le ConseilRégional, la communauté d'ag-glomération du Boulonnais etl'Hôpital Duchenne ont investiplus de 400 000 euros en matérielet pour l'adaptation des locauxde l'IFSI. Ce dispositif s'adresseaux étudiants du littoral pour quiles frais d'un déplacement à Lillepourraient être un frein à leur en-gagement dans le domaine mé-dical. A la rentrée 2009-2010, lesétudiants du littoral expérimente-ront donc une nouvelle procé-dure leur permettant de suivre li-brement les cours depuis Lille ouBoulogne-sur-Mer.

✔ Le PRES enfinofficialisé

Le 16 février dernier, le Pôle deRecherche et d'EnseignementSupérieur (PRES) Université LilleNord de France a officiellementété lancé depuis l'universitéLille 2. Cette structure a pourmembres fondateurs les six uni-versités publiques de la régionmais aussi deux grandes écoles :l'Ecole Centrale de Lille etl'Ecoles des Mines de Douai. Ellecompte également une quin-zaine de membres associés. “LePRES permet de mutualiser lesmissions des universités et des

écoles de la région”, expliquaitChristian Sergheraert, présidentde Lille 2 et du PRES. Cette col-laboration s’exprimera dans ledomaine de la recherche, du dé-veloppement des contacts avecle milieu économique ou encoredans à la mise en place de mas-ters co-habilités. Contrairementà ce qui avait été annoncé dansle cadre du projet Campus GrandLille, Christian Sergheraert est re-venu sur la fusion des universitéslilloises, prévues pour 2013."Certains ne le souhaitent pas. Ily aura un rapprochement quipeut prendre la forme d'une fu-sion ou d'une confédération".Un nouveau couac dans la sym-phonie des universités lilloises...

✔ CampagneHandiValides

Pour la quatrième année, Star-ting-block, une association dejeunes agréée par le Ministère dela Jeunesse, organise la cam-pagne HandiValides. L’objectifest d’organiser des rencontres,des échanges et de sensibiliserautour du handicap. Depuis le 5mars et jusqu’au 7 mai, une mo-bilisation est en place dans denombreuses villes étudiantes. Atravers des activités comme leparcours en fauteuil, le repas àl’aveugle ou des démonstrationsde sports adaptés, les étudiantssont invités à prendre consciencedu quotidien de jeunes en situa-tion de handicap. 8 000 étudiantsfrançais sont en effet handicapés.L’objectif de l’association est

également de montrer qu’une si-tuation de handicap n’est pas in-compatible avec les études.Dans la région, les journées Han-diValides se dérouleront le 7 avrilà l’EDHEC Lille, le 15 avril à l’uni-versité Lille 2 et le 5 mai à l’EcoleCentrale de Lille.Plus d’infos : www.handiva-lides.org.

✔ Lille 2 signe unpartenariat avec leLOSC La faculté des sciences du sportet de l’éducation physique deLille 2 a signé fin février uneconvention de partenariat avec leclub de foot lillois, le LOSC. Cetaccord donne lieu à la créationd’un diplôme universitaire en ma-nagement des clubs sportifs, etce dès la rentrée 2009. Ce cursussera accessible aux stagiaires ducentre de formation du LOSC. Letemps de formation s’organiserasur le site de la fac mais aussi ausiège du LOSC, au Domaine deLuchin à Camphin-en-Pévèle.

✔ Louvre toi ausport !Les étudiants du master scienceset techniques des activités spor-tives de l’Université d’Artois ontdécidé de vous remettre en forme! Ils mènent en effet un projet des-tiné à accompagner les étudiantset personnels de l’université versla pratique d’une activité phy-sique régulière associée à unebonne hygiène de vie. Après uneévaluation physique, ils propose-ront aux participants un pro-gramme d’entraînement adaptéet prodigueront des conseils dié-tétiques. Le challenge sera de lesfaire participer aux 10 km de laRoute du Louvre, une course or-ganisée le 10 mai prochain.Infos et fiche d’inscription à té-lécharger sur le blog http://lou-vretoiausport.over-blog.com.

✔ Double diplômeà l’ULCOL’Université du Littoral Côted’Opale (ULCO) vient de mettreen place un double diplômeavec la Fachochschule Stralsund,une université allemande. Ce

Édito

Futurs bacheliers

C’est le moment des choix, avec le système admissionpost-bac, vous devez faire vos vœux pour la fin de cemois. Mettez y toutes les formations qui vous interpel-lent, si vous n’êtes pas encore bien déterminé. Mais cesont surtout les filières sélectives (BTS, prépa, DUT,grandes écoles, …) qui sont essentielles à indiquer dèsmars et pour lesquelles il sera beaucoup plus compli-qué en juillet d’y avoir recours avec la session de rat-trapage. Par contre il sera toujours possible de vousinscrire à l’université en juillet, puisque l’universitén’est pas définie comme étant une filière sélective. Ne vous y méprenez pas : pas de sélection à l’entrée enpremière année, mais un parcours du combattant en-suite. Vous voulez un exemple : 3 000 inscrits en 1ère année de médecine, 438 admis en 2e année. Cen’est pas de la sélection ça ?40 % des étudiants décrochent leur licence en 3 ans,soit un bon tiers, mais ce n’est pas sélectif, on vérifiejuste que les connaissances soient bien assimilées !!!N’envisagez donc pas le choix de l’université par dé-faut. Les formations y sont excellentes, mais difficileset longues, car autant en sortir avec un master 2 re-cherche ou pro, soit minimum 5 ans d’études.

La rédaction

Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr2

NEWS Réalisé par Marie Chaillou

Vous offrent :5 places (2 pers.) pour Lille Karting

2 places (2 pers.) pour ICE Mountain

LA VOIX-L’ETUDIANTET CONTACT

ENVOYEZ VOS COORDONNÉES ET VOTRE CHOIX SUR PAPIERLIBRE À : (dans la limite des places disponibles)

La Voix-l’Etudiant - Johanna Lehoux - Opération contact 4, Square Dutilleul 59000 Lille

Journal N 81:Gabarit journal Mat 6/03/09 15:23 Page 2

Page 3: Couv mars 2008:Mise en page 1 - lavoixletudiant.com · (Bimestriel d’information sur les études) 4, square Dutilleul - 59000 Lille Tél. 03 20 63 67 17 ... tival de théâtre d’Arras

LA VOIX-L’ETUDIANT(Bimestriel d’information sur les études)

4, square Dutilleul - 59000 Lille Tél. 03 20 63 67 17

Directeur de la publication : Prune Richmond • Directrice de la rédaction : Prune RichmondRédaction : Khadija Abouchan, Marie Chaillou, Mathieu Pype, Audrey Williart, Giulia DeMeulemeester, Vincent Glavieux • Maquette : Audrey Liagre, Mathieu Pype • Publicité : FlavieDescamps, Nathalie Jarzebowski, Sylvie Beauvois, Yannick Awe, Géraldine Bernard, CamilleVigreux • ISSN N° : 1282-0326 • Principaux associés : La Voix du Nord, L’Etudiant • Imprimerie :Imprimerie Presse Flamande - Hazebrouck • Abonnement : 5,7€ - 37,39 Frs (un an : 6 numéros).

Toute reproduction des images ou textes est interdite sans autorisation préalable.

master en sciences de gestion,spécialité tourisme s’organiseraen deux années : l’une enFrance, l’autre en Allemagne.Les cours seront dispensés enfrançais à l’ULCO, puis en an-glais et en allemand au sein del’université allemande. A l’issuede leur cursus, les étudiants dé-crocheront à la fois le diplômede l’ULCO et celui de la Fa-chochschule Stralsund. Plus d’infos : Professeur Jean-Marie Hazebroucq, centre univer-sitaire Saint-Louis de Boulogne-sur-Mer, tél. 03.21.99.41.00,[email protected].

✔ Erasmus enperte de vitesse ?L’Agence Europe-Education-Formation France vient de pu-blier les chiffres 2007/2008 duprogramme Erasmus. Depuis sacréation en 1987, ce dispositif demobilité d’études a permis à 1,9million d’étudiants européens desuivre une partie de leur cursus àl’étranger. Malgré ce succès, leprogramme a connu une légèrebaisse l’année dernière avec prèsde 2% d’étudiants de moinsqu’en 2006/2007. Les bénéfi-ciaires de ce programme sontmajoritairement des filles (57%),et partent le plus souvent durantleur année de master 1 (35%) versl’Espagne (23%), le Royaume-Uni(19%) et l’Allemagne (11%). Ladurée moyenne d’une mobilitéd’étude est de sept mois, maiscette durée tend à diminuer. De-puis 2007, Erasmus comprend

également un volet stage, aupa-ravant géré par le programmeLeonardo da Vinci. De ce côté làpar contre, les chiffres sont large-ment en hausse : 3 389 étudiantssont partis dans ce cadre l’annéedernière, soit 25% de plus qu’en2006/2007.

✔ Festivalinternational etuniversitaire desarts de la scène

Pour sa douzième édition, le fes-tival de théâtre d’Arras changede nom et devient le festival in-ternational et universitaire desarts de la scène. Il s’ouvre du 30mars au 5 avril à de nouvelles ex-

périences artistiques : danse,slam, vidéo, cirque, musique, artsplastiques … Comme chaque an-née, des troupes étudiantesétrangères sont conviées durantle festival. L’année dernière, ellesavaient attiré plus de 2 500 spec-tateurs. La soirée d’ouvertureaura lieu le 4 avril sur le moded’une auberge espagnole : cha-cun pourra ramener une spécia-lité culinaire de son pays et lapartager dans un moment festifet convivial. Plus d’infos : www.univ-artois.fr/francais/vietudi/vie-cult/festivaltheatre.htm.

✔ La Catho ouvreune antenne à ParisLa faculté libre de droit de l’Uni-versité Catholique de Lille ouvriradès la rentrée prochaine une an-tenne au coeur du quartier d’af-faires de La Défense à Paris, au ni-veau 1 du socle de la GrandeArche. 180 étudiants devraientainsi être accueillis en premièreannée de licence en septembreprochain. A terme, l’antenne pari-sienne de La Catho pourrait enaccueillir 1 200. Il s’agit essentiel-lement d’étudiants issus de la ré-gion parisienne, qui représententdéjà une proportion non négli-geable des étudiants inscrits surle campus lillois. La fac de droitdevrait par la suite développerdes masters en complément avecl’offre de formation proposée àLille, notamment dans le do-maine du droit des affaires.Plus d’infos : www.fld-paris.fr.

A ne pas manquer !

Mars✔ Sciences Po ouverture des inscriptions au

concours commun des Institut d’Etudes Politiquesde Lille, Aix-en-Provence, Lyon, Rennes, Strasbourget Toulouse sur le site : http://concourscommun.iep.fr

✔ Admission post-bac : vous avez jusqu’au 20mars pour saisir vos vœux d’orientation dansl’enseignement supérieur sur le site www.admission-postbac.fr.

Avril✔ Dossier social étudiant le 30 avril est la date

limite pour constituer votre dossier social étudiant,nécessaire à l’obtention d’une bourse ou d’unlogement en résidence universitaire pour la rentréeprochaine. Pour cela, rendez-vous sur le site duCROUS : www.crous-lille.fr.

Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr 3

Journal N 81:Gabarit journal Mat 6/03/09 15:11 Page 3

Page 4: Couv mars 2008:Mise en page 1 - lavoixletudiant.com · (Bimestriel d’information sur les études) 4, square Dutilleul - 59000 Lille Tél. 03 20 63 67 17 ... tival de théâtre d’Arras

“Le département plutôt que la région”

TRIBUNE

La réduction du nombre de régions proposée dans le rapport Balladur provoque une levée deboucliers. Après le succès phénoménal de “Bienvenue chez les Ch’tis” et la polémique sur lesplaques d’immatriculation, l’attachement régional semble être plus fort que jamais.

Que pensez-vous des identités régionales ?

Jérôme, 21 ans, troisièmeannée à l’Ecole française desattachés de presse, Lille

Réalisé par Audrey Williart et Vincent Glavieux

Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr4

Émilie : Pour moi, les régions ne signifient rien de particulier, je n’y suis pas

vraiment attachée. Peut-être est-ce parce que j’habite à la limite entre le

Nord et la Picardie…

Justine : Picardie ou Nord, c’est un peu pareil de toutes façons, les cultures

sont très proches. Je crois que c’est surtout un problème d’histoire : si je

tiens aux départements, c’est parce qu’ils sont un héritage de la Révolution.

Les régions sont des constructions trop récentes.

Justine : À propos des plaques d’immatriculation, cela me paraît quand même

absurde de défendre avec autant d’acharnement un simple numéro ! Ce n’est

qu’un détail dans notre identité…

Émilie et Justine, 23 et 24 ans, master sciences de l’information

et de la communication, Lille 3

- Je suis attachée à ma région parceque j’y suis née et qu’elle est cultu-rellement riche. - J’aime la valeur de convivialité,présente dans le film de Dany Boon,même si c’est assez caricatural.- Je ne vois pas trop l’intérêt du rap-port Balladur. Si le Nord - Pas deCalais était, comme la Picardie, dé-mantelé et rattaché à d’autres ré-gions, je serais un peu perdue. J’ail’habitude d’être nordiste !- Si je déménageais, j’aimerais met-tre le numéro de ma nouvelle ré-gion sur ma plaque d’immatricula-tion, tout en gardant le numéro dudépartement Nord. Comme ça, ons’habitue à la nouvelle région, touten gardant ses racines !

Enzo : J’ai toujours été fier d’être nordiste. Par contre, je trouve hypocrites

ceux qui se sont découverts une identité nordiste suite aux “Ch’tis“...

Eulalie : En ce qui concerne le rapport Balladur, je pense que ce n’est pas une

réforme prioritaire. Avec la crise, les gens ont besoin de garder des repères.

Enzo : Moi aussi je suis contre. Un département ou une région, c’est un peu

l’identité d’une personne. C’est pour cela que j’aime bien l’idée des nouvelles

plaques minéralogiques où l’on va pouvoir afficher le département de son cœur,

plus celui dans lequel on habite.

Eulalie : En plus, il aurait été dommage de perdre l’un des seuls moyens de réviser

nos départements !

Sophie,24 ans, licence 3 sciences du langage, Lille 3

- J’aime ma région car les ch’timissont sympas et j’aime bien l’imagedes nordistes, même si on passeparfois pour des “simplets”.- Ce cliché est véhiculé dans le filmBienvenue chez les ch’tis. - Les Picards risquent de ne pas seretrouver dans l’identité de la ré-gion à laquelle ils seront affectés. Àleur place, je n’aimerais pas êtrerattachée à l’Ile de France. C’estvraiment l’esprit parisien face à laprovince.- Les plaques d’immatriculationsont symboliques, elles représen-tent pour moi les “coucous” faitsaux autres 59 sur la route des va-cances !- Je me sens plus nordiste quefrançaise, car j’ai eu un vrai coupde foudre pour la vie lilloise. Seshabitants y sont accueillants.

- Quand on part en vacances, la première chose dont on parle,c’est la région d’où l’on vient. Cela montre une forme d’iden-tité régionale.- Si je déménageais, je changerais évidemment ma plaque,malgré le temps d’adaptation.- Je suis mitigé sur le rapport. D’un côté cela fait gagner del’argent à l’Etat dans un contexte de crise et il y a un problèmed’organisation, en raison des trop nombreuses divisions terri-toriales. D’un autre côté les habitants ont un attachement fortà leur région. - C’est le cœur et la raison qui parlent. Le rapport part d’une bonneintention, mais ne prend pas assez en compte les habitants. - C’est peut-être aussi pour détourner l’attention des Françaissur un sujet moins délicat que celui du pouvoir d’achat.

“J’ai l’habitude d’êtrenordiste !”

“Je me sens plusnordiste que

française”

“C’est le cœur et laraison qui parlent.”

“Une région, c’est un peu comme un nom de famille”

Soraya,19 ans, BTScomptabilité, lycée JeanMoulin de Roubaix

Eulalie, 17 ans, Terminale ES, lycée Marguerite de Flandre (Gondecourt) et

Enzo, 18 ans, bac pro comptabilité et gestion, lycée Saint-Jean-Baptiste-de-la-Salle (Lille)

Journal N 81:Gabarit journal Mat 6/03/09 15:11 Page 4

Page 5: Couv mars 2008:Mise en page 1 - lavoixletudiant.com · (Bimestriel d’information sur les études) 4, square Dutilleul - 59000 Lille Tél. 03 20 63 67 17 ... tival de théâtre d’Arras

5Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr

La remise des prix régionale des 11e Trophées de l’Etudiant s’est tenue le 16 janvier dernierlors du Salon du Lycéen et de l’Etudiant de Lille. C’est l’association “Ctoutcom” du lycéeSaint Joseph de Saint Martin les Boulogne, qui, avec son projet “le Noël des Margats”, aremporté un chèque de 1 000 euros offert par l’Etudiant. “Cette action est née d’une idéesimple : pas d’enfants sans cadeaux à Noël”, explique André, membre de l’équipe. “En par-tenariat avec une enseigne, nous organisons donc un week-end de promotion de produits sé-lectionnés par l’enseigne. Les clients sont sollicités pour acheter ces produits, sur lesquelsl’enseigne nous reverse un pourcentage sous forme de bon d’achats en jouet. Ce projetsert donc de laboratoire à différentes activités de cours (contacts presse, action de PLV…)tout en ayant un but caritatif. Cette année, 1 300 enfants issus de familles Rmistes du Bou-lonnais ont reçu un jouet.”D’autres actions sont également prévues cette année : une opéra-tion “spectacle”, pour offrir des places de cinéma ou de théâtre aux “margats” (signifie “en-fants” en patois local) ainsi qu’une opération “salade de fruit”, au cours de laquelle septtonnes de ce dessert devraient être confectionnées pour récolter des fonds ! C’est cet accompagnement quotidien et ce côté pédagogique qui ont particulièrement séduit le jury.

Un prix “coup de cœur” a été décerné lors de ces 11e Trophées de l’Etudiant à l’as-sociation OrthoGo de l’Institut d’Orthophonie Gabriel Lacroix de l’UniversitéLille 2. Un chèque de 500 euros leur a été remis par La Voix – l’Etudiant. Ces six étudiants de troisième année ont mis en place un projet de solidarité in-ternationale avec le Mali baptisé “Orthomalille”. “Nous intervenons dans troisstructures différentes” explique Marion, membre de l’association. “Nous réalisonsdes stimulations destinées à l’éveil des nourrissons dans une pouponnière de Ba-mako et nous travaillons sur le développement du langage dans un centre de luttecontre les déficiences intellectuelles, ce qu’a particulièrement apprécié le jury.Nous intervenons enfin dans le service ORL d’un hôpital, dans le cadre de prisesen charge de la surdité.” Après avoir récolté des appareils auditifs, ils organise-ront en effet le rapatriement et participeront aux réglages de ces appareils durantleur voyage de deux mois à Bamako, prévu pour le 15 avril prochain.“Notre action sur place ne consiste pas en une seule intervention sporadique vi-sant à créer un nouveau besoin. Elle consiste au contraire à mettre en place avecles professionnels maliens des projets thérapeutiques adaptés à chacun desjeunes, à leur culture et au matériel disponible” précise Stéphanie, anciennemembre de l’association.

Coup de cœurOrthoGo pour le Mali

LES 11e TROPHÉES DE L’ÉTUDIANT

LauréatLe Noël des Margats

Un robot martienDans le cadre du dernier Salon du lycée et de l’Etu-diant de Lille, (dont le thème retenu était la robo-tique et l’automatisme), La Voix - l’Etudiant, en par-tenariat avec “J’innove en Nord - Pas de Calais” a misen place un concours inter-écoles intitulé “Imaginezet Concevez le Robot de l’Etudiant”. À la clé, pasmoins de 1 500 euros à gagner ! Nombreux ont doncété les participants à se presser au sein de l’agora duVillage métiers de la robotique et de l’automatismepour présenter leur petit chef-d’œuvre. Se sont no-tamment succédés un robot porteur de cartable (Ly-cée Ozanam), un robot transporteur de caisse (GMPValenciennes) ou encore un robot scorpion (IG2I).C’est finalement le robot martien du Lycée Baggioqui a raflé la mise. Avec leur petit concentré de tech-nologie, Sylvain, Jérémy et Adrien, élèves en termi-nale S option sciences de l’ingénieur ont su séduirele jury. Basé sur les robots exploreurs Spirit et Opor-tunity de la NASA, leur robot (qui fonctionne à l’éner-gie solaire) se déplace en toute autonomie, ilcontourne les obstacles et se tourne vers le soleillorsque ses batteries deviennent faibles. Si aucunedate n’est encore prévue pour envoyer le robot dansl’espace, nul doute qu’un avenir prometteur lui estdéjà tout tracé !

Concours “Imaginez et

Concevez le Robot

de l’Etudiant”

TROPHEESRéalisé par Mathieu Pype

Journal N 81:Gabarit journal Mat 6/03/09 15:11 Page 5

Page 6: Couv mars 2008:Mise en page 1 - lavoixletudiant.com · (Bimestriel d’information sur les études) 4, square Dutilleul - 59000 Lille Tél. 03 20 63 67 17 ... tival de théâtre d’Arras

Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr6

Dans le secteur de la santé, onconnaît les médecins, les kinés,les infirmières... Mais on nepense pas toujours aux métiersnon-soignants. Pourtant les be-soins sont nombreux : «nousavons fait un diagnostic des be-soins du marché sur ces mé-tiers, explique Pierre Pélerin,responsable du master manage-ment des établissement et ser-vices de santé, nous avons réuniun groupe de professionnelspour comprendre comment ilsvoyaient évoluer leur métier».Responsable qualité, ingénieurcommercial en matériel médical

ou attaché de recherche cli-nique... Les débouchés répon-dent à de vrais besoins du sec-teur : «depuis 1996 toutes lesstructures hospitalières doiventmettre en place une démarchequalité et les établissementsmédico-sociaux vont aussi de-voir mettre en place une dé-marche de certification pour2010», souligne Pierre Pélerin.Pour préparer les étudiants auterrain, la formation comprenddes stages bien sûr, avec un grosinvestissement au niveau dumaster 2, durant lequel quatrejours de la semaine sont consa-

crés à l’entreprise. En fin demaster 1, les étudiants bénéfi-cient d’ailleurs de simulationsd’embauche par des profession-nels pour faire leurs armes sur leterrain du recrutement.

La santé• L’Institut Lillois d’Ingénierie de la Santé

de Lille 2

83 %des diplômés enposte à la sortiedu master

«J’ai été embauchée en tantqu’ingénieur qualité au CHRUde Lille alors que j’étais en-core en master 2 à l’ILIS.Cette année-là, le stage re-présentait 80% de la forma-tion, j’ai donc signé un CDDd’un an. J’exerce aujourd’huiun métier de terrain, qui allie àla fois la qualité et une dimen-sion en management. Le

«plus» de la formation, c’est la rencontre avec des pro-fessionnels. C’est important de profiter de ces contactsquand on est encore étudiant, de discuter avec eux en-tre les cours. Le carnet d’adresses est très important, onest dans un milieu où l’on se retrouve souvent. C’est im-portant de garder un réseau à la Facebook. Ces profes-sionnels peuvent beaucoup nous aider, mais on ne s’enrend pas toujours compte quand on est étudiant».

Julie Van Heddegem, 24 ans,ingénieur qualité

Avec la loi LRU, l’insertion professionnelle est unenouvelle mission des universités. Pourtant ces dernièresn’ont pas attendu la loi pour former des diplômésopérationnels sur le marché du travail, capables dedécrocher un poste en moins de deux mois. Avec 80% à100% de taux d’insertion, voici les filières dont lesentreprises s’arrachent les diplômés !

ENQUÊTE Réalisée par Marie Chaillou

UNIVERSITÉS : les filières quimènent à L’EMPLOIUNIVERSITÉS : les filières quimènent à L’EMPLOIAprès le droit, les sciences humaines, l’international, la gestionet le sport, la seconde partie de notre enquête est consacrée àla santé et aux sciences. Retrouvez l’intégralité de l’enquête surwww.lavoixletudiant.fr

Les sciences et technologies

Le calcul de structure, ça nevous parle peut être pas beau-coup. Pourtant cette disciplineest utilisée par de nombreusesentreprises de la région, notam-ment dans les transports pour lasimulation de crash, la simula-tion de la mise en forme... Uneformation parfaitement adaptéeau tissu économique du valen-

ciennois : pour preuve, 100%des diplômés du master ingénie-rie mécanique de l’Institut desSciences et Techniques de Valen-ciennes (ISTV) sont en postetrois mois après la fin de leursétudes, généralement à despostes d’ingénieur. «Cette fi-lière existe depuis une ving-taine d’années, elle est recon-

nue par les industriels qui ontune forte demande sur cettespécialité», remarque AndréDubois, responsable de la filièremécanique à l’ISTV. Dans le ca-dre de la formation, les étudiantsalternent le travail sur des pro-jets académiques, en lien parexemple avec un laboratoire derecherche, et les projets profes-

sionnels, partiellement encadréspar des industriels. «On quittele schéma classique des coursen master avec 40% de cours et60% de TP durant lesquels onfonctionne sur le mode unhomme/une machine», expliqueAndré Dubois. Les étudiants al-ternant donc le travail de groupeavec des missions en autonomie.

• La filière mécanique de l’Institut des Sciences et Techniques de Valenciennes

100%des diplômés en

poste 3 mois après

le master

© Eric Bross Communication Lille 1

Journal N 81:Gabarit journal Mat 6/03/09 15:11 Page 6

Page 7: Couv mars 2008:Mise en page 1 - lavoixletudiant.com · (Bimestriel d’information sur les études) 4, square Dutilleul - 59000 Lille Tél. 03 20 63 67 17 ... tival de théâtre d’Arras

Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr 7

•Les masters en informatiquede Lille 1

«Je suis sorti du master tech-nologies de l’information, del’Internet et des réseaux deLille 1 il y a trois ans. La filièreinformatique se porte bien, lesentreprises sont donc très àl’écoute, elles ont du mal à re-cruter et proposent donc denombreuses présentations ausein des formations. Cela m’apermis de faire un choix entre

les différentes sociétés et de m’orienter vers GFI Informa-tique, une entreprise de services. L’un des points forts ducursus, ce sont les stages. Il y en a presque tous les ans.Le dernier stage est souvent une période de préem-bauche. Il m’a permis de faire mes preuves au sein de GFI,mais aussi de voir si l’entreprise correspondait à mes at-tentes. Aujourd’hui l’informatique seule ne sert à rien, ilfaut aussi une bonne connaissance de l’entreprise et deses différents services pour comprendre les besoins desclients»

Cyril Haller, 23 ans,chef de projet informatique

Quand on parle audiovisuel, onpense souvent précarité, inter-mittence, chômage... Et pour-tant certains diplômés de ce sec-teur connaissent des tauxd’emploi supérieurs à 80% !C’est le cas des étudiants sortantde l’Université de Valenciennes,qui s’est spécialisée dans ce do-maine depuis une trentained’années. De la licence profes-sionnelle Journaliste Reporterd’Images et de Sons (JORIS) aumaster Ingénierie des SystèmesImages et Sons (ISIS), les diplô-més peuvent s’appuyer sur unlarge réseau d’anciens. Les cur-sus valenciennois ont égalementchoisi un positionnement diffé-rent des autres formations du

secteur : «nous sommes une desrares universités qui s’appuiesur le caractère technique plu-tôt que créatif. Nos diplômésont un positionnement originalà la convergence de l’audiovi-suel, du numérique et du signal.Il n’y a pas d’autre diplômeéquivalent à celui du masterISIS, les diplômés n’ont doncpas de concurrence. Nous rece-vons d’ailleurs beaucoup plusd’offres de stages que nousn’avons d’étudiants», constateMichel Pommeray, directeur desétudes. Que ce soit à l’occasiondes neuf mois de stages répartisau fil du cursus, ou lors de ren-contres avec des professionnels,les échanges avec le monde de

l’entreprise sont nombreux :«nous avons le souci de répon-dre à des besoins ponctuels maisaussi de donner des bases et desconnaissances qui vont permet-tre à l’étudiant de gérer l’évolu-tion des métiers à long terme.Un étudiant entre chez nouspour cinq ans, ça serait dom-mage qu’il soit périmé à sa sor-tie !», insiste Michel Pommeray.

• La filière audiovisuelle de l’Universitéde Valenciennes

82 %des diplômés en2007 de la licencepro JORIS en poste

S’il est un secteur béni pour lesjeunes diplômés, c’est bien celuide l’informatique ! Recrutésavant même la fin de leur cursus,ils entrent sur le marché du tra-vail avec souvent plusieurs pro-positions d’embauche. La crisene leur fait pas peur : au-jourd’hui l’informatique est par-tout et les besoins multiples. ALille 1, les entreprises se pres-sent pour séduire leurs futuresrecrues. «L’an passé par exem-ple, une entreprise a proposé àun étudiant un CDI plutôt qu’unstage pour être sûre de l’avoir»,se rappelle Gilles Grimaud, res-ponsable des études du mastertechnologies de l’information,de l’Internet et des réseaux.Même constat du côté du masteringénierie de projets informa-tiques nouvelles technologies,dont 100% des diplômés trou-vent un travail... 0,2 mois enmoyenne après leur sortie del’université ! Ces différentes spé-cialités répondent bien sûr auxdemandes d’un marché en ten-sion. Mais au-delà de la tech-nique, les étudiants acquièrentaussi des savoir-être appréciésdes professionnels. «Ce ne sontpas seulement des informati-ciens devant leur clavier maisaussi des profils ouverts, qui gè-rent des projets», explique Mi-reille Clerbout, responsable dumaster ingénierie de projets in-

formatiques nouvelles technolo-gies. «Le savoir-être est très im-portant en entreprise, remarqueXavier Blocquel, Skill GroupManager chez Cap Gemini, lespersonnes que nous accueillonsen stage par exemple sont en-adéquation avec l’entreprise,que ce soit du point de vue ducomportement ou de la tech-nique. On remarque aussi dansleur profil une certaine humilité,ce qui est de plus en plus difficileà trouver. On a longtemps étésur un marché pénurique ce quia rendu certains jeunes diplô-més prétentieux». Des qualitéssans doute basées sur une maî-trise et une connaissance com-plète de la spécialité. Le masterest en effet associé à un labora-toire de recherche qui permetd’acquérir une large culturescientifique, en plus des aspectsprofessionnels de la formation.«C’est l’alliance de ces deux do-maines qui fait la réussite, il nefaut pas sacrifier l’un à l’autre»,insiste Mireille Clerbout.

100 %des diplômés demasters informa-tique en poste

MéthodologieLes chiffres que nous vous fournissons nous ont été communi-qués par les universités elles-mêmes, qui nous ont fait parvenirla liste des filières qui connaissent les meilleurs taux d’insertionprofessionnelle. Il s’agit donc d’informations déclaratives, quenous avons cherché à valider en les complétant par l’avis d’en-treprises. L’enquête ne se veut pas exhaustive et ne peut dé-tailler toutes les filières.

L’Université du Littoral pro-pose une des seules formationsen France de niveau bac+5 en-tièrement consacrée au logiciellibre. Sur un marché aussitendu que celui de l’informa-tique, ce type de spécialité esttrès prisée. «Cette spécialité aété mise en place dès la créa-tion du diplôme, explique Da-vid Duvivier, directeur desétudes en master 2, dans lepassé il y a eu pas mal de fri-

losité mais aujourd’hui tout lo-giciel a son équivalent en li-bre. Il y a donc de plus en plusde demandes». Sur cet ensei-gnement spécialisé se greffentdes disciplines profession-nelles : stages bien sûr maisaussi cours sur la vie de l’entre-prise et ses outils, sur le mon-tage de projets, conférencesprofessionnelles... Un mini jeude rôles a même été mis enplace pour permettre aux

élèves de travailler sur desprojets complets et de s’essayerà toutes les ficelles du métier.

• Le master ingénierie du logiciel librede l’Université du Littoral

100%des diplômés en poste

La licence professionnelle struc-tures métalliques option calculset conception assistés par ordina-teur (CCAO) de l’Université duLittoral est l’un des rares di-plômes de niveau bac+3 de notreenquête. Cette filière, qui formemajoritairement des dessinateursen bureau d’études et des chargés

de projet, répond à une forte de-mande des bureaux d’étude entechnicien qualifié de niveaubac+3. Autre clé du succès : laformation entretien des liens his-toriques avec des entreprises dela région et des organisationsprofessionnelles comme la Fédé-ration Française du Bâtiment.

• La licence professionnelle structuresmétalliques de l’Université du Littoral

88 %des diplômés enposte 3 mois aprèsla licence

On imagine souvent les docto-rants comme des rats de labora-toire coupés du monde. Pour-tant ceux de la filière sciencespour l’ingénieur de l’Universitéde Valenciennes ont un pied àl’université et l’autre dans l’en-treprise. «Il existe deux types derecherche, explique le profes-seur Eric Markiewicz, directeurdu Laboratoire d’automatique,de mécanique et informatiqueindustrielles et humaines del’Université de Valenciennes, larecherche fondamentale et la

recherche finalisée, qui doit ser-vir le développement indus-triel». Les étudiants qui font lechoix de ce second domainesont donc amenés à effectuerleur trois ans de thèse en parte-nariat avec une entreprise dusecteur. «Les doctorants travail-lent sur des sujets qui intéres-sent l’entreprise, insiste EricMarkiewicz, dans le cadre deleur bourse, ils signent un CDDde trois ans pendant lesquels ilssont obligés de consacrer 20%de leur temps à l’entreprise».

Recherches, propositions, parti-cipation aux réunions d’avance-ment... Avec une telle expé-rience, les doctorants sont viteembauchés par l’entreprise quiles a suivis ou par l’un de sesconcurrents. «Une thèse de doc-torat, c’est une expérience detrois ans en conduite de projet,synthétise Eric Markiewicz. 50%d’entre eux font ainsi le choixd’intégrer le privé, en se plaçantdans de grands groupes indus-triels comme Bombardier, Arce-lor ou encore EADS».

• Le doctorat en sciences pour l’ingénieurde l’Université de Valenciennes

Journal N 81:Gabarit journal Mat 6/03/09 15:11 Page 7

Page 8: Couv mars 2008:Mise en page 1 - lavoixletudiant.com · (Bimestriel d’information sur les études) 4, square Dutilleul - 59000 Lille Tél. 03 20 63 67 17 ... tival de théâtre d’Arras

Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr8

JOBS Réalisé par Audrey Williart

En ces temps de crise, les jeunes cherchent le bon planpour gagner le jackpot cet été. Nous avons enquêté sur lesujet pour trouver les secteurs qui recrutent et découvrir sila crise avait vraiment changé la donne.

L’hôtellerie et la restaurationsont des secteurs porteurs, toutcomme le télémarketing. Le do-maine de l’animation en est éga-lement un, en particulier dansles CLSH (Centre de loisirs SansHébergement) et les colonies.Selon Dominique Wybo, char-gée de mission emploi forma-tion au CRIJ Nord Pas de Calais(Centre Régional InformationJeunesse) «l’animation dans lesClub Med par exemple est inté-

ressante car en plus du salaire,vous êtes nourri et logé. Parcontre, l’embauche se fait pourtrois ou quatre mois». Les ser-vices à la personne continuentde recruter avec des jobs commela garde d’enfants, les ménages,le jardinage, etc. Les cours parti-culiers proposent des opportu-nités, mais ils nécessitent aumoins une licence validée.N’oubliez pas le secteur de l’ad-ministration, des entreprises et

du commerce, qui propose unpanel d’emplois très large pourles remplacements d’été. Si vousmaîtrisez les logiciels (Word,Excel...), avez-vous pensé auxbanques ? Elles peuvent vousembaucher pour un travail desaisie, classement ou gestion decourrier. Sachez tout de mêmeque les enfants des employés oules jeunes ayant déjà travaillésles années précédentes sontprioritaires !

Les secteurs qui recrutent.

Les Jobs d’étéqui rapportent

D’une façon générale, on constateces derniers temps une recrudes-cence du chômage. Du coup, ilest logique de se demander si celava avoir des conséquences sur lesjobs d’été. Effectivement, Domi-nique Wybo, qui organise le sa-lon des jobs saisonniers, note quele secteur de l’intérim est le pre-mier touché : «c’est la premièrefois dans l’organisation du salonque les intérims ne répondentpas à l’offre et ne souhaitent pasêtre présentes.» Le secteur du

tourisme sera peut-être aussi tou-ché, puisqu’il est lié au pouvoird’achat. Comme dans le secteurdes emplois à l’année, il faut êtrede plus en plus diplômé pourtrouver un travail l’été. De plus,mieux vaut revoir ses attentes à labaisse, et ne pas s’attendre à êtrepayé davantage que le SMIC. Ilcorrespond à 6,84 euros net parheure pour les plus de 18 ans.Avant 17 ans, ce salaire peut êtrediminué de 20 %, et de 10 % en-tre 17 et 18 ans.

C’est surtout dans l’hôtellerie etla restauration que l’on peut ga-gner le plus d’argent, puisquel’on peut compter sur les pour-boires. Au niveau des CLSH, lessalaires débutent au SMIC etpeuvent atteindre 1700 eurosdans certaines communes. Maisattention, pour DominiqueWybo, «il faut se renseigner

très tôt dans les mairies, dèsjanvier, pour avoir une chanced’être pris». Plus vous êtes qua-lifié dans ce secteur, plus le sa-laire est élevé. On peut cumulerle BAFA (Brevet d’Aptitude auxFonctions d’Animateur), le di-plôme de SB (Surveillant de Bai-gnade), et le PSC1 (Préventionet Secours Civiques de Ni-

veau 1). Dans une colonie, il estobligatoire d’avoir un surveil-lant de baignade. C’est doncpresque l’assurance de trouverun emploi avec ce diplôme. Lesvendanges restent également unbon plan même s’il est désor-mais rare d’être nourri et logé etque l’on est souvent payé aurendement.

Les jobs d’été qui rapportent ?

Comme les jobs qui rapportent enterme financier ne sont pas mon-naie courante, pourquoi ne pass’enrichir par l’expérience ? Si vousvoulez améliorer votre niveau enlangue, plusieurs choix s’offrent àvous. Vous pouvez faire un séjourau pair, sachant qu’il se destine da-vantage aux jeunes filles. Pour une

durée de trois mois pendant l’été,vous êtes nourris, logés et héber-gés, en échange d’une aide ména-gère et de la garde d’enfants. Vouspouvez aussi participer à un chan-tier de jeunes bénévoles. Enéchange d’un travail journalier,vous êtes nourris et logés en com-munauté. Cela reste le moyen le

plus rentable d’aller à l’étranger !C’est aussi une belle expériencehumaine, car vous rencontrez desjeunes des quatre coins de l’Eu-rope. Pour trouver un job à l’étran-ger : www.teli.asso.fr. Un sitevous propose ausssi des modèlesde CV européens : http://euro-pass.cedefop.europa.eu.

Une autre formed’enrichissement

Il n’y a pas de formation spé-cifique pour ce travail. Avantde commencer, on nousmontre comment cueillir lesgrappes de raisins, quellessont celles à couper... Lesvendanges se font en généralen septembre. Cela dépenddes conditions météorolo-giques et donc de la maturité

du raisin. Il suffit de téléphoner aux maisons de Cham-pagne pour être embauché. On peut travailler à l’heureou bien à «la tâche» c’est-à-dire au kilo.

J’ai travaillé pendant 4 ans aux vendanges dans une petitemaison de champagne d’Avenay-Val-D’or près d’Epernay.J’ai également fait deux ans de palissage en juin. Celaconsiste à redresser les branches des vignes pour qu’ellessoient droites, afin que le raisin pousse mieux.

C’est un job très bien rémunéré, environ 700 euros pour10 jours. C’est fatigant et très physique, mais l’ambiancedes vendanges en champagne est très sympathique, sur-tout dans les petites maisons. L’ambiance est atypique.Toute la région se met au rythme des vendanges et doncdes vendangeurs. Et puis il y a des traditions comme « lecasse croûte » le matin dans les vignes ou le cochelet, unrepas organisé le soir pour fêter la fin des vendanges.

Marine, 21 ans, 3ème année à l’EFAPJob : cueilleur pour les vendanges

Qu’est-ce que lacrise économiquea changé ?

Infos :• Pour en savoir plus : www.crij-npdc.asso.fr

• Bon à savoir : Salon des jobs saisonniers : Salle du Gymnase-7 place Sébastopol-25 mars2009/10h-17h. Si vous avez au minimum 18 ans, munissez-vous d’un CV, et rencontrez jusque50 entreprises !

Journal N 81:Gabarit journal Mat 6/03/09 15:12 Page 8

Page 9: Couv mars 2008:Mise en page 1 - lavoixletudiant.com · (Bimestriel d’information sur les études) 4, square Dutilleul - 59000 Lille Tél. 03 20 63 67 17 ... tival de théâtre d’Arras

PASSENT À L’ACTION

Les diplômés des universités

Julie Coudry, figure de proue des manifs contre le contrat pre-mière embauche en 2006, est aujourd’hui à la tête de La Manu.Si le contexte est différent, son combat reste le même : lutterpour une meilleure insertion des diplômés de l’université.

Il y a trois ans, vous n’avez pas pu passer à côté.Elle était de tous les cortèges, exigeant la mortdu CPE face aux caméras, sa casquette noire vis-sée sur la tête. Si l’ex-syndicaliste étudiantesemble aujourd’hui assagie, sa déterminationest toujours la même. Avec Laurent Bérail, elle alancée en novembre dernier La Manu, une orga-nisation qui a pour objectif de renforcer les liensentre les diplômés d’université et les entre-prises. Comment ? Au travers de rencontres etd’échanges, cette structure tente de faire tom-ber les barrières pour permettre à deux milieuxsouvent opposés de se retrouver. Sans rien avoirperdu de sa gouaille, Julie Coudry incite les di-plômés d’université à garder confiance et àprendre leur avenir en main.

La Voix-l’Etudiant : Le mois dernier, unjeune diplômé au chômage se baladait enhomme sandwich avec son CV sur le doset se mettait en vente sur eBay. Dans cecontexte de crise, l’avenir des diplômésd’université est-il menacé ? Julie Coudry : La Manu a été créée officiellementen juin 2008, avant cette période de crise. Ce nou-veau contexte renforce la nécessité pour les jeunesdiplômés de connaître les évolutions des secteurséconomiques, là où de nouveaux emplois vont sedévelopper et où d’autres vont disparaître. Cettenécessité est d’autant plus importante, que moins ily a de perspectives professionnelles, plus il faut sa-voir se vendre, valoriser ses compétences, avoir unréseau. Il faut être armé et proactif pour bâtir sonavenir professionnel et ne pas subir le contexteéconomique.

LV-LE : Avec la loi sur les libertés et res-ponsabilités des universités, ces dernièresont désormais une mission d’insertionprofessionnelle. En quoi estimez-vousvotre action nécessaire alors que les uni-versités s’emparent aujourd’hui du dos-sier ?J.C. : Depuis une dizaine d’années, on assiste à denombreuses évolutions dans les universités, avec ledéveloppement de formations professionnelles,tournées vers l’entreprise, comme les masters pro-fessionnels ou les IAE. Mais cela concerne encoreune minorité d’étudiants. Avec la mission insertionprofessionnelle des universités, tous les étudiantsvont être concernés. L’étanchéité qui était de miseentre université et entreprise doit être mise à mal. Ilfaut mettre en place des actions qui renforcent uncontenu pédagogique tourné vers l’entreprise :

connaître les métiers, les secteurs d’activité, la créa-tion entreprise, savoir se valoriser quelle que soit saformation, développer son réseau... C’est une di-mension transversale que l’on peut retrouver danstoutes les filières. Aujourd’hui, cette dimension, trèsdéveloppée dans les écoles, devient aussi détermi-nante à l’université. A La Manu, nous n’avons pas lesentiment de proposer un service aux étudiants maisde les aider à agir pour eux-mêmes, dans une dé-marche où le lien avec l’entreprise serait intégré à lavie étudiante. Notre spécificité est de travailler avecdes étudiants proactifs, en partenariat avec d’autresacteurs. Il fallait juste un cadre pour leur permettrede prendre en main leur avenir professionnel. Nousvoulons aussi donner aux entreprises une ported’entrée vers les universités et leurs étudiants, et lesmoyens de mieux les connaître. A bas les murs !

LV-LE : Comment aidez-vous les étudiantsà s’impliquer sur ce sujet ?J.C. : Nous menons des actions qui mixent capacitéd’initiative étudiante et réseau. Nous donnons lapossibilité à des étudiants bénévoles d’organiserdes actions, en les aidant à rencontrer les entre-prises de notre réseau. Ces entreprises ont un par-tenariat financier avec nous, elles font le choix dedépenser de l’argent pour rencontrer les étudiantsd’université. Malgré la conjoncture, ces entreprisesconnaissent un phénomène de retournement dé-mographique avec de nombreux départs en re-traite. Dans les grandes écoles, là où elles avaientl’habitude de recruter, le vivier devient insuffisant.La question des professionnels des ressources hu-maines est de développer de nouveaux viviers derecrutement, à l’université notamment. C’est aussià cause de ce phénomène que s’est créée La Manu.Il existe aujourd’hui des opportunités pour lesjeunes diplômés d’université.

LV-LE : Concrètement, quelles actions LaManu met-elle en place ?J.C. : Nous sommes dans une logique pratique.Nous organisons des rencontres étudiants et entre-prises avec des apéros, des petits déjeuners... C’estl’occasion d’approfondir une question avec une en-treprise, de s’approprier la rencontre. Nous mon-tons aussi des foires aux offres, du coaching, des si-mulations d’entretien. Il y a beaucoup à apprendrede ces rencontres directes avec les entreprises sansavoir l’enjeu et la pression du premier emploi.D’après les premières expériences que nous avonsmenées, les étudiants et les entreprises ont enviede remettre ça. Elles nous disent avoir rencontrédes profils autonomes et créatifs, car l’environne-

ment d’où ils viennent est tout sauf un cocon. Lesétudiants bénévoles de La Manu se prennent enmain, et donnent donc envie d’aller vers eux.

LV-LE : La Manu a déjà mené de tellesexpériences à Paris et Lyon. A quand leNord-Pas de Calais ? J.C. : Pour la première année, nous avons montédes antennes à Lyon, Bordeaux et Paris. Nous vi-sons le développement de dix antennes sur dixpôles d’ici 2012, nous toucherons environ 600 000étudiants. Mais certains d’entre eux commencentdéjà à développer des actions dans des régions oùnous n’avons pas d’antenne. Lille fera peut-êtrepartie de ces pôles en 2009 mais je ne peux pas en-core me prononcer. Nous mobilisons aussi de nom-breux acteurs dans les collectivités. Notre approcheest territorialisée : nous essayons de montrer quel’emploi se trouve dans le tissu local.

LV-LE : Au fait, pourquoi avoir choisi cenom : “La Manu” ?J.C. : La Manu, ça renvoie à la manufacture, aumanuel. Il y a eu beaucoup de discours sur cesthématiques d’insertion. La Manu est là pour pas-ser à l’action, pour fabriquer ce lien entre les di-plômés d’université et les entreprises. Le but estde développer ses talents pour l’insertion profes-sionnelle, de fédérer tout le monde pour fairechanger la donne.

LV-LE : Vous même êtes passée par l’uni-versité avant de créer La Manu. En quoile cursus vous a armé pour le monde dutravail ?J.C. : Mon passage à l’université est difficilementdissociable de mon engagement militant. Pourmoi, ça a été l’ouverture vers une nouvelle voie.L’environnement du savoir m’a apporté l’envie dedonner des réponses. Il est fondamental pour nosgénérations de continuer à faire vivre le goût del’avenir, même si nous sommes dans un grand mou-vement de reconfiguration et que nous ne savonspas à quoi il va ressembler. Il faut espérer et faire lemaximum pour y croire. Plus on est acteur, plus onagit, plus on a de chance que ça marche.

Plus d’infos• www.la-manu.fr et • Sur Facebook, retrouvez la page “J’ai fait la fac, lesemployeurs savent pas ce qu’ils ratent !” :www.facebook.com/group.php?gid=39322717929&ref=ts.

Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr 9

EMPLOIRéalisé par Marie Chaillou

Fondatrice et directrice générale de La Manu, Julie Coudry militepour intégrer “le lien avec l’entreprise à la vie étudiante”.

Journal N 81:Gabarit journal Mat 6/03/09 15:12 Page 9

Page 10: Couv mars 2008:Mise en page 1 - lavoixletudiant.com · (Bimestriel d’information sur les études) 4, square Dutilleul - 59000 Lille Tél. 03 20 63 67 17 ... tival de théâtre d’Arras

Université ou école, filière courte ou longue : lesformations proposées dans l’enseignement supérieur sontlégion. Pas facile pourtant de s’y retrouver. Voici un petittour d’horizon pour vous aider dans votre sélection !

Inscriptions dans le supérieur :mode d’emploi

Les inscriptions dans le supérieurs’effectue désormais via deuxsites : www.admission-postbac.fret www.grandesecoles-postbac.fr. «Admission Post-bac» est leportail internet permettant auxlycéens de se préinscrire et declasser des vœux de poursuited’études dans le supérieur. Ou-vert depuis le 20 janvier,jusqu’au 20 mars, le site offre lapossibilité aux lycéens indécisde faire trente-six vœux (12 par

filière). De quoi se donner un peude répit et se concentrer sur lesrévisions du bac. Un conseil : gar-dez précieusement votre numéropersonnel et votre code confiden-tiel. Ils vous seront indispensa-bles pour intervenir à tout mo-ment sur le classement de vosvœux. Gardez en tête que l’ordredes vœux est très important voirecapital ! En effet, si vous placezen première position une for-mation non sélective comme la

licence par exemple, vos autreschoix s’annuleront automati-quement et vous serez de cefait, affecté dans cette filière.Une inscription sur «AdmissionPost-bac» ne vous dispense pasd’envoyer votre dossier papier.Certaines formations, notam-ment les CPGE et les BTS exi-gent la constitution d’un dos-sier de candidature où figurentvos relevés de notes.

Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr10

ÉTUDES Réalisé par Khadija Abouchan

Que faireaprès le BAC ?

• Admission post-bac

A l’image «d’Admission post-bac», le portail «Grandese-coles-postbac.fr» permet auxélèves de terminale de candi-dater à l’entrée d’une tren-taine d’écoles d’ingénieursdont : HEI Lille, ICAM Lille, ISALille, ISEN Lille, ESIEE Amiens,LASALLE Beauvais, ESCOMCompiègne. Selon FrançoiseCury, responsable communica-tion du portail «près de

19 000 étudiants ont été recru-tés par «grandesecoles-post-bac» en trois ans, soit la moitiédes admis dans l’ensemble desécoles d’ingénieurs en cinq ansaprès le bac. Cette année, poursa 4ème édition, le portail comptedéjà trente-sept écoles d’ingé-nieurs et offre plus de 4 700places aux bacheliers scienti-fiques». Elle ajoute : «Outre savocation de simplifier les procé-

dures administratives d’inscrip-tion, ce site a également pourmission de faciliter le choixd’un établissement dès l’an-nonce des résultats d’admissionet de faire évoluer les vœux àtout moment de la procédure».Les inscriptions sur le site sontouvertes depuis le mardi 15janvier et jusqu’au 15 avril2009, (Choix des vœux défini-tifs : 16 juillet).

• Admission grandes écoles

La procédure d’orientation active Afin de vous aider dans laconstruction de votre projet post-bac, les universités de la région sesont engagées dans la démarched’orientation active. Dès le moisde janvier, l’élève de terminalepeut faire parvenir à l’universitéqu’il souhaite intégrer, un dossiercomprenant ses bulletins et ses ré-sultats aux épreuves anticipées dubac. Avant la mi-mars, l’universitéétudie le dossier et rend un avis fa-

vorable ou non en fonction duprojet d’orientation. Cette procé-dure qui n’a pas connue un garndsuccès (3200 demandes) n’est enaucun cas un processus de pré-sélection. Quelque soit l’avisrendu, le lycéen reste entièrementlibre de s’inscrire dans la filièreuniversitaire de son choix.Comme la plupart des universitéshexagonales, les établissements duNord - Pas de Calais et de la Picar-

die ont aussi adhéré au «PlanRéussite en Licence» lancé parValérie Pécresse, ministre de l’En-seignement supérieur et de la Re-cherche. Ce plan financé par l’Etatvise à augmenter significativementle taux de réussite en licence grâceà la mise en place d’enseignants ré-férents, d’étudiants tuteurs et decours de soutiens. Soulignons queLille 1 a été distingué pour lespremiers résultats de son plan.

Journal N 81:Gabarit journal Mat 6/03/09 15:12 Page 10

Page 11: Couv mars 2008:Mise en page 1 - lavoixletudiant.com · (Bimestriel d’information sur les études) 4, square Dutilleul - 59000 Lille Tél. 03 20 63 67 17 ... tival de théâtre d’Arras

Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr 11

Classement des vœux :un choix stratégique !Vous avez jusqu’au 6 juin pourintervenir sur le classement devos vœux. Après cette date fati-dique, «la Phase d’admission»prend effet avec trois étapesclés : 9 juin, 23 juin et le 14juillet. Dès le 9 juin, vous savezoù vous êtes admissible. Atten-tion ! admissible ne signifie pasque vous êtes définitivement ad-mis ! En effet, les établissementsclassent les dossiers reçus enfonction de critères pédago-giques pour chacune des forma-tions sans connaître l’ordre devos préférences, ni vous lesleurs ! Afin d’être sûr de remplir

leurs effectifs, ces derniers po-sent une option sur votre dossier.À cette étape de la procédure(23 juin), vous pouvez déjà ap-porter quatre réponses sur lespropositions d’admission. Un«Oui, définitif» (vous avez ob-tenu satisfaction sur votre pre-mier vœu, les autres s’annulentautomatiquement), «Oui, Mais»(vous acceptez cette propositionmais vous souhaitez maintenirvotre candidature pour des au-tres vœux mieux placés. Il y a unpetit risque : vous faire souffler laplace par d’autres candidats quiauront opté pour un «Oui défini-

tif» !), «Non, mais» (je refuse laproposition, mais je maintiensma candidature pour des vœuxmieux placés, attention vous ris-quez de ne plus être admis dansla formation que vous refusez !),Démission générale (vousn’êtes plus candidat aux forma-tions de votre liste de vœux...Carvous avez déjà obtenu satisfac-tion !). Que ceux qui n’ont pasobtenu de proposition d’admis-sion sur leurs candidatures dé-posées soient rassurés. Une Pro-cédure complémentaire seramise en place du 25 juin jusqu’àla rentrée !

• L’universitéLes lettres et les langues sont lesdisciplines les plus prisées deslittéraires à l’université. En let-tres, le choix s’effectue entre la li-cence lettres classiques ou mo-dernes. Dans le premier cas,vous étudierez le Grec et le La-tin, dans l’autre, des cours de lit-térature comparée. Pour leslangues deux orientations sontpossibles : LLCE (Langues, litté-ratures et civilisations étran-gères) et LEA (Langues étran-gères appliquées). Au

programme de la Licence LLCEfigure de la traduction, civilisa-tion, linguistique, littérature etde la compréhension. En LEA, leprogramme est moins littérairecar il comprend un volet écono-mique et social. La mention cul-ture propose trois parcours : Artsplastiques, Musique et danse ouEtudes artistiques et culturelles.Deux filières sont disponibles enInformation-Communication :Communication ou Documen-tation. Les Sciences humaines

regroupent quant à elles, plu-sieurs mentions : géographie,histoire, histoire des arts et ar-chéologie, philosophie, psycho-logie, sciences du langage et so-ciologie. Le Droit etl’Economie-gestion sont des fi-lières difficiles pour les litté-raires. La filière droit attirechaque année près de 20% deslittéraires, pourtant seulement30% d’entre eux réussissent à at-teindre le second cycle sans re-doubler. A méditer !

Après un bac LGénéraliste et pluridiscipli-naire, le bac L apporte de so-lides compétences dans les dis-ciplines littéraires ainsi qu’unebonne culture générale. Detous les bacheliers, ce sont leslittéraires qui s’inscrivent en

majorité à l’université (près de80%). Logique puisque les dis-ciplines enseignées (philoso-phie, lettres, langues, scienceshumaines...) sont adaptées àleur formation. Pourtant, ilexiste d’autres filières suscep-

tibles de les accueillir, il s’agitdu droit, des écoles de com-merce (qui leur réservent unconcours spécifique), paramé-dicales, d’art, de communica-tion, ou les filières courtes :BTS, DUT et DEUST.

• Les classes préparatoiresLes classes préparatoires auxgrandes écoles (CPGE) sont ré-servées aux meilleurs bachelierslittéraires. Outre l’acquisitiond’une excellente méthode de tra-vail et d’une solide culture géné-rale, elles sont un tremplin versles concours de prestigieusesécoles. Trois prépas vous sont ré-

servées. La prépa «lettres» axéesur la philosophie, la littérature,l’histoire contemporaine et leslangues vivantes, prépare àl’Ecole Normale Supérieured’Ulm, Science Po... La prépa«lettres et sciences sociales»plus accès sur les sciences so-ciales et les maths vous ouvrira

peut-être les portes des écoles decommerce, des Ecoles NormalesSupérieures et de l’ENSAE(Ecole nationale de la statistiqueet de l’administration écono-mique). Enfin, la prépa «écono-mique et commerciale» vouspréparera aux concours desmeilleures écoles de commerce !

“Fascinée par la langue des signes”Pour Florine, les études littéraires sont une évidence. «J’ai tou-jours été fascinée par la langue des signes (LSF). Et comme enplus je déteste les maths...», explique-t-elle. Son Bac L enpoche, elle s’inscrit en licence de lettres modernes à Lille 3. «J’aidécouvert que c’était une voie d’accès idéale au métier d’in-terprète LSF», raconte Florine. Il faut toutefois en passer par unesélection. «L’option LSF n’est disponible qu’à partir de la troi-sième année, et l’entrée se fait sur dossier», confirme-t-elle. Sa

candidature acceptée, Florine se réjouit : «cette année est enrichissante en tout point, carje me familiarise avec la LSF, tout en poursuivant mon exploration de la littérature fran-çaise, de la linguistique...»

Florine, 20 ans, L3 lettres modernes à Lille 3

• Un diplôme visé par l’Etat, permettantla poursuite d’études vers le Master

• Un titre certifié niv II reconnu parles entreprises, garantissantl’insertion professionnelle

L’ école deGestion et de Commerce

Bac+3(programme Bachelor)

Ecole de Gestion et de Commerce58 rue de l’Hôpital Militaire 59000 Lille - www.egc-lille.com

Tél : 03 28 53 00 00 - Charlotte Vanpoucke

Journal N 81:Gabarit journal Mat 6/03/09 15:12 Page 11

Page 12: Couv mars 2008:Mise en page 1 - lavoixletudiant.com · (Bimestriel d’information sur les études) 4, square Dutilleul - 59000 Lille Tél. 03 20 63 67 17 ... tival de théâtre d’Arras

Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr12

ÉTUDES Réalisé par Khadija Abouchan

Après un bac ESAvec leurs profils variés, les bacheliers ES peuvent envisager toutes les filières de l’enseignementsupérieur... À l’exception des sciences.

• L’universitéLa majorité des bacheliers ESprennent le chemin de l’univer-sité. Et ils ont raison car la facleur réussit plutôt bien. Mais at-tention, certaines disciplines

comme le droit sont particuliè-rement difficiles. Cette matièreexige un travail sérieux et rigou-reux. Pluridisciplinaire, la li-cence AES a tout pour plaire

aux bacheliers ES. Pour les plusmatheux, la Licence scienceséconomiques et de gestion estun bon tremplin vers les étudesde management et de gestion.

• Les classes préparatoiresMoins de 10% des bacheliersES affrontent le rythme effrénédes classes préparatoires. Il enexiste pourtant une particuliè-rement bien adaptée au bac ES,il s’agit de la prépa «écono-

mique et commerciale» optionéconomie qui permet d’intégrerles grandes écoles de com-merce. Avec la prépa «lettres etsciences sociales» il est égale-

ment possible d’intégrer uneécole de commerce, mais aussiles ENS (Ecoles normales supé-rieures) et l’Ecole nationale dela statistique et de l’administra-tion économique.

• Des études plus courtesSi vous visez des études pluscourtes, sachez qu’il existed’excellents BTS et DUT pourles bacheliers ES. Il s‘agit duDUT techniques de commercia-

lisation, gestion des entrepriseset des administrations (GEA),gestion administrative et com-merciale, gestion logistique ettransport...

Les BTS commerce internatio-nal, management des unitéscommerciales, négociation etrelations clients, assurance,comptabilité-gestion.

“Une ouvertured’esprit”

Charlotte a fait un bac ES afinde préparer le concours deSciences Po. En effet, «lesmatières dispensées en pre-mière année sont très diver-sifiées (sciences politiques,

économie, droit...). La section ES permet d’en acqué-rir des bases essentielles», explique-t-elle. Cette année,elle doit faire un stage d’une dizaine de mois, et a optépour le Costa Rica. Elle apprécie l’immersion totale enpays étranger : «c’est une expérience très enrichis-sante, car le Costa Rica et la France ont des culturestrès différentes». Pour Sciences Po, elle précise en-core : «il faut une bonne dose de motivation, car lerythme de travail est très soutenu, mais personne n’estlà pour te forcer à aller en cours !»

Charlotte, 19 ans, 3ème année àl’Institut d’Etudes Politiquesde Lille, année de mobilité

• L’universitéCes derniers temps les filièresscientifiques semblent souffrird’une désaffection. Cependant,elles restent la voie la plus em-pruntée des bacheliers scienti-fiques. Plus de la moitié des ba-cheliers S souhaitant étudier en

fac choisissent d’entrer en Li-cence sciences et technolo-gies. La filière STAPS (scienceset techniques des activités phy-siques et sportives), connaît unsuccès grandissant auprès desscientifiques.

Même si les résultats auCAPES sont toujours aussifaible, l’offre de formations’est étoffée avec l’émergencede nouveaux métiers liés aubien-être, la santé et au mar-keting.

Après un bac SLe bac S est sans conteste celui qui offre le plus de possibilités de poursuites d’études.

• Les classes préparatoiresLes CPGE attirent près de 1/3 desbacheliers S. Beaucoup optentpour les prépas scientifiques,mais les autres (économiques etcommerciales) sont égalementadaptées à leurs profils.Les scientifiques•Maths sup/maths spé : avectrois filières en première année(MPSI, PTSI, PCSI) débouchantsur quatre filières en seconde

année (MP maths-physique/PCphysique-chimie/PT physiqueet technologie/PSI physique etscience de l’ingénieur), • La prépa bio-véto : si vous op-tez pour une école vétérinaire,d’agronomie, de géologie ou d’en-vironnement, la filière pluridis-ciplinaire BCPST-véto (biologie-chimie-physique-sciences de laterre) est faite pour vous.

• La prépa technologique :TSI (Technologies et SciencesIndustrielles • La prépa ATS : il existe tou-jours des passerelles dans l’ensei-gnement supérieur. Après un BTSou un DUT, vous pouvez prépa-rer les concours des écoles d’ingé-nieurs en passant par une prépaATS (classe d’adaptation techni-ciens industriels supérieurs).

“Comprendre lecorps humain”

Chez Charlotte, la curiositéest une seconde nature ! «J’aitoujours cherché à compren-dre le monde, en particulieren m’aidant des outils de lascience», raconte-t-elle.

Après un Bac S, Charlotte a d’abord rejoint la fac de mé-decine... avant de se réorienter vers la biologie. Un chan-gement dans la continuité. «Biologie, physique, chimie...Les études en sciences de la vie et celles de médecines’appuient sur le même socle de connaissances scien-tifiques et requièrent les mêmes qualités : rigueur duraisonnement, esprit de synthèse...», explique-t-elle.Malgré le changement de filière, Charlotte n’a donc pasperdu sa motivation : «comprendre la mécanique ducorps humain, c’est toujours ce qui me passionne !»

Charlotte, 20 ans, 1ère année delicence en biologie àl’université de Lille 1

Médecine : création d’une licence santéLes études de Médecine, Pharmacie, odontologie et sage-femme sont une voie très prisée des S. Même si les bacheliers scientifiques sont les mieux préparés àpasser le cap de la première année, on constate que seuls 20% des étudiants passent la barre du numerus clausus, qui fixe le nombre de places ouvertes endeuxième année. C’est pour «en finir avec ce «gâchis» de la première année de médecine que Valérie Pécresse a décidé de créer une licencesanté. Dès la rentrée 2010, les études médicales débuteront par une grande année commune. Avec cette licence santé, la ministre de l’Enseignement Supérieuret de la Recherche, souhaite faciliter les passerelles, notamment au sein des facs de sciences et offrir de nouvelles perspectives aux étudiants en situationd’échec. Une licence similaire est également à l’étude pour le paramédical. A suivre....

Pour en savoir plus :

• «Guide de l’enseignement supérieur dans le Nord-Pasde Calais et la Picardie», La Voix l’Etudiant,

• «Que faire après le bac ?», Hors-série, l’Etudiant

Journal N 81:Gabarit journal Mat 6/03/09 15:12 Page 12

Page 13: Couv mars 2008:Mise en page 1 - lavoixletudiant.com · (Bimestriel d’information sur les études) 4, square Dutilleul - 59000 Lille Tél. 03 20 63 67 17 ... tival de théâtre d’Arras

Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr 13

• Privilégiez les filières professionnellesLes filières professionnaliséessont celles qui conviennent lemieux aux bacheliers STG. Plé-biscitées par plus de la moitiéd’entre eux, les filièrescourtes, types BTS et DUT,

s’inscrivent dans la conti-nuité des matières qu’ils ontétudiées en terminale. Àquelques exceptions près, lesétudes universitaires ne fontpas bon ménage avec les STG.

Les écoles de marketing ou decommunication, ainsi quecelles qui dépendent des cham-bres de commerce et d’indus-trie peuvent également conve-nir aux STG.

Après un bac STGLe bac STG (sciences et tech-nologies de la gestion) a pourvocation de faciliter la pour-suite d’études dans le supé-rieur. Toutefois, si vous sou-haitez tirer au mieux profit de

vos enseignements, mieuxvaut choisir une filière courteet professionnelle. Avis auxbacheliers STG, le lycée Gas-ton Berger de Lille et le lycéeThuillier d’Amiens recher-

chent des candidats pourleurs classes prépa commer-ciale ! Leur politique: donnerdes perspectives ambitieusesaux bons élèves de STG et decontribuer à la diversité.

Après un bac technologiqueOn compte trois principaux bacs technologiques : les bacs STI (sciences ettechnologies industrielles), STL (sciences et technologies de laboratoire) etST2S (sciences et technologies de la santé et du social). Ces bacheliers semblents’épanouir principalement dans les filières courtes types BTS/DUT, maiségalement au sein d’écoles spécialisées.

“De l’expérience”Romain rêve d’exercer un jourle métier de clerc de notaire.Voilà pourquoi, après un bacSTG, il s’est dirigé vers unDEUST Assistant Juridique.Une suite logique selon lui :«lorsque l’on vient d’un BacSTG, on sait où l’on met lespieds. Alors que mes cama-rades issus de bacs générauxdécouvrent de nouveaux en-

seignements, pour moi il s’agit d’approfondir des matièresdéjà abordées depuis la première : droit, informatique,comptabilité...» Cette formation comporte aussi une partiepratique, au grand bonheur de Romain. «En deuxième an-née, on doit effectuer un stage de deux mois : une excel-lente occasion d’acquérir un peu d’expérience !»

Romain, 19 ans, DEUST assistantjuridique à l’UVHC

• Après un bac STLVous avez le choix parmi denombreux BTS et DUT debio-chimie. Il s’agit des BTSanalyses biologiques, biochi-miste, biotechnologie, etBTSA (brevets de techni-ciens supérieurs agricoles)analyses agricoles biolo-giques et biotechnologiquesou industries agroalimen-taires. Pour les DUT, on re-cense le DUT génie biolo-

gique, génie chimique,sciences et génie des maté-riaux et chimie, etc. Vouspouvez tenter également lesconcours des écoles para-médicales. Les formationsqui sont les plus adaptées àvotre profil sont celles de la-borantin d’analyses médi-cales, de manipulateur enélectroradiologie médicaleou de pédicure-podologue.

Quelques classes prépa voussont ouvertes : la TPC (tech-nologie et physique chimie)pour ceux qui ont suivi unespécialité «chimie» et la TB(technologie biologie) pourles profils «biochimie-géniebiologique». Ces classesprépa vous ouvriront lesportes des écoles ingénieursspécialisées dans la chimie oul’agronomie.

Après un bac STL passé à Versailles,Pauline choisit le Nord pour préparer unDUT Génie Biologique. Après un premiersemestre difficile, Marie s’est ensuitesentie plus à l’aise : «Au premier se-mestre, j’avais des difficultés en maths,physique et chimie. Par contre, ledeuxième semestre est plus simple

pour les élèves issus d’un bac STL : il s’agit d’approfondirdes matières abordées en première et terminale, telle la mi-crobiologie, l’immunologie...» L’année prochaine, Paulinesouhaite choisir l’option analyse biologique et biochimique.«Je voudrais devenir technicienne de laboratoire. Je suispassionnée par le domaine du «petit» appliqué au médical».

Pauline, 19 ans, 1re année de DUTGénie Biologique à l’IUT A

• Après un bac ST2SLe bac ST2S (Sciences et Tech-nologies de la santé et du so-cial) qui remplace le Bac SMSa pour vocation de faciliter lapoursuite d’études dans le su-périeur.A vous, toutes les études me-nant aux carrières sociales(éducateur, assistant de servicesocial...). Pour cela, il existe leDUT carrières sociales (IUT.Bde Tourcoing), riche de quatre

options : animation sociale etsocio culturelle, assistance so-ciale, éducation spécialisée ougestion urbaine. Une annéed’études supplémentaire aprèsce DUT permet d’obtenir le di-plôme d’état d’assistant de ser-vice social. Les instituts desoins infirmiers vous préparentaux différents concours para-médicaux. Si vous avez un bonniveau en sciences, n’oubliez

pas les BTS analyses biolo-giques, diététique ou le certifi-cat de capacité d’orthophonisteà Lille 2 et le diplôme de tech-nicien supérieur en imageriemédicale et radiologie théra-peutique aux lycées ValentineLabbé, de l’Escaut (Valen-ciennes), Guy Mollet Arras).Enfin, le BTS économie socialeet familiale qui est en parfaiteadéquation avec votre bac.

Attirée par les carrières sociales, Clé-mentine décide de préparer un BacST2S. Elle choisit ensuite de suivre lapréformation d’ES. «Le concours d’en-trée est très sélectif : seul un candidatsur dix est reçu !», prévient-elle. S’en-suivent pour les reçus deux annéesd’étude, dont une très grande part ré-

servée à la pratique : «sur les trois ans de formation, nous ef-fectuons 15 mois de stage», se réjouit Clémentine. «Le rela-tionnel est vital dans ce métier», souligne-t-elle aussi. «Il fautsavoir se montrer patient et à l’écoute. Et aimer le travail enéquipe, car un ES agit toujours en lien avec des animateurs,des médecins...»

Clémentine, 21 ans, préformationd’éducateur spécialisé au Lycée St-Joseph de Saint Martin-Boulogne

•Après un bac STILes BTS maintenance indus-trielle, conception de pro-duits industriels et tech-nico-commercial sont lestrois formations STS quivous conviennent le mieux.D’autres BTS industrielsvous sont également accessi-bles comme ceux du bâti-

ment, génie mécanique, gé-nie électronique et électro-technique, génie des maté-riaux. Avec un très bonniveau en maths et ensciences physiques vouspouvez envisager un cursusà la fac en sciences et tech-nologies pour l’ingénieur, en

IUP génie électrique et infor-matique industrielle (avec unbac+1 validé) à l’universitéde Valenciennes ou d’Artois.Certaines écoles d’ingénieursdisposant d’une prépa recru-tent également après le bac,sur dossier c’est le cas del’ISTN, d’HEI...

Amoureux des nouvelles technologies,Sébastien opte pour un Bac STI spécia-lité Génie électrotechnique. Une orien-tation qu’il explique aussi d’un point devue pédagogique : «le bac STI accordeune large place à la pratique en atelier,ce qui était fondamental pour moi».C’est donc très logiquement que Sé-bastien se dirige ensuite vers un DUT en

génie logiciel. «Apprendre à créer des programmes infor-matiques et, plus généralement, approfondir mes connais-sances dans ce domaine qui me passionne, c’est cela quim’a motivé». Les qualités nécessaires pour réussir ? «Avoirl’esprit de groupe, être rigoureux et, surtout, débrouillard !»

Sébastien, 23 ans, DUT eninformatique à l’IUT de Maubeuge

Journal N 81:Gabarit journal Mat 6/03/09 15:12 Page 13

Page 14: Couv mars 2008:Mise en page 1 - lavoixletudiant.com · (Bimestriel d’information sur les études) 4, square Dutilleul - 59000 Lille Tél. 03 20 63 67 17 ... tival de théâtre d’Arras

Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr14

ALESIA FORMATIONMARCQ EN BAROEULTél : 03 20 51 26 27Stand : P4

AMOS (Académie du Management desOrganisations Sportives)PARISTél : 01 44 64 83 83Stand : P5

Armée de l’AirLILLETél : 03 20 55 25 41Stand : P39

CAMPUS CEPRECOC.COM / CNDE / IPRA / E2STROUBAIXTél : 03 20 24 23 23Stand : P47

DBS Ecole Supérieure de VenteIndustrielle InternationaleDOUAITél : 03 27 93 75 97Stand : P25

EBICERGYTél : 01 30 75 62 50Stand : P1

EFABL’Ecole des Métiers de l’ImmobilierLILLETél : 03 20 15 16 77Stand : P31

EFFICOMLILLETél : 03 20 15 16 77Stand : P31

ENACOLILLETél : 03 20 32 43 08Stand : P32

EPSIEcole Privée des SciencesInformatiquesARRASTél : 03 21 71 33 34Stand : P37

Faculté Libre des SciencesEconomiques et de GestionISEALILLETél : 03 20 13 40 20STAND : P30

Groupe ISALILLETél : 03 28 38 48 48Stand : P9

IAE Licence ProfessionnelleLILLETél : 03 20 12 34 50Stand : P3

IÉSEG School of ManagementLILLETél : 03 20 54 58 92Stand : P34

Institut d’Administration des Entreprises (IAE)VALENCIENNESTél : 03 27 51 76 03Stand : P13

Institut Supérieur du Transport et de laLogistique InternationaleWASQUEHALTél : 03 20 66 89 90Stand : P10

Institution Saint JudeSUP’SAINT JUDEARMENTIERESTél : 03 20 77 10 49Stand : P28

ISEFAC ALTERNANCELILLETél : 03 20 42 78 50Stand : P21

ISEFAC BACHELORLILLETél : 03 20 42 78 50Stand : P21

ISEGLILLETél : 03 20 85 06 96Stand : P2

ISIALMLE MANSTél : 02 43 50 25 85Stand : P33

ITIN Informatique – RéseauxSystèmes Information Réseau des écoles de laCCI de Versailles Val d’Oise/ YvelinesCERGY PONTOISETél : 01 34 20 83 63Stand : P24

IUT B Université de Lille 3TOURCOINGTél : 03 20 76 25 00Stand : P42

IUT C Lille 2 ROUBAIXTél : 03 28 33 36 20Stand : P8

KIOSQUE INFOStand : P11

LIBRAIRIEStand : P12

LICENCE PROFESSIONNELLEDISTECH – MANAGEMENTEN DISTRIBUTIONLILLETél : 03 20 12 34 16Stand : P3

MAESTRIS SUPLILLETél : 03 20 06 02 89Stand : P40

PROMOTRANS – SUP DE LOGVILLENEUVE D’ASCQTél : 03 28 76 96 60Stand : P26

SEAD Université de Lille 3Service d’Enseignement ADistanceVILLENEUVE D’ASCQTél : 03 20 41 62 28Stand : P42

SMBG – EduniversalMONTREUIL SOUS BOISTél : 01 48 57 97 44Stand : P14

SUAIO – Université de Lille 3Service Universitaired’Accueil d’Insertion etd’OrientationVILLENEUVE D’ASCQTél : 03 20 41 62 46Stand : P42

UFR Infocom Université de Lille 3ROUBAIXTél : 03 20 65 66 00Stand : P42

Université d’ArtoisFaculté des SciencesAppliquéesBÉTHUNETél : 03 21 64 71 23Stand : P41

Université de Picardie Jules VerneAMIENS

Tél : 03 22 82 73 46Stand : P27

Université du Littoral Côted’OpaleDUNKERQUETél : 03 28 23 73 73Stand : P

Université Lille 1VILLENEUVE D’ASCQTél : 03 20 43 43 43Stand : P45

Centre d’Information et deRecrutement des ForcesArméesLILLETél : 03 28 38 29 39Stand : P33

Compagnie Régionale desCommissaires aux ComptesLILLETél : 03 20 14 90 90Stand : P29

LA VOIX – L’ETUDIANTLILLETél : 03 20 63 67 17Stand : P12

Mutuelle Générale del’Education NationaleMGENLILLETél : 03 20 12 21 81Stand : P35

NORD ECLAIRROUBAIXTél : 03 20 250 250Stand : P18

VOIXEMPLOI.COMLILLETél : 03 20 78 40 40Stand : P18

SALON de la Poursuite d’EtudesSALON de la Poursuite d’Etudes

Étudiants en poursuite d’études (bac+2+3) :Informez-vous sur les Licences et Masters

Vendredi 13 Mars9:30 : Les métiers de la fonc-

tion commerciale et dela grande distribution.

11:30 : Donner une dimensioninternationale à vosétudes.

14:30 : Comment décrocher et réussir un entretiend’embauche ?

16:00 : Les métiers de la sécu-rité nationale (gendar-merie, police, armées...)

Samedi 14 Mars9:30 : Travailler dans la

banque, l’assurance,l’expertise comptable.

11:30 : Comment décrocher et réussir un entretiend’embauche ?

14:30 : Formation enapprentissage aprèsun bac+2+3.

16:00 : Bien choisir son masteruniversitaire.

Programme des conférences

Liste des exposants

Plan du salon

13 & 14 Mars 2009 • Lille Grand Palais • 9h/18hInfos : 03 20 63 67 17 - www.lavoixletudiant.fr

FORMATIONS

Métiers, Formation 2nds et 3èmes cycles

MÉTIERS

Journal N 81:Gabarit journal Mat 6/03/09 15:12 Page 14

Page 15: Couv mars 2008:Mise en page 1 - lavoixletudiant.com · (Bimestriel d’information sur les études) 4, square Dutilleul - 59000 Lille Tél. 03 20 63 67 17 ... tival de théâtre d’Arras

Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr 15

Connaissez-vous l’Université de Neuchâtel (Suisse) ? Située àune vingtaine de kilomètres de la frontière française, au cœurde la ville, l’UniNe est une petite université, dont les maîtresmots sont convivialité et ambition.

Infos pratiques Dans notre région, l’Université de Neuchâtel a signé un ac-cord de mobilité Erasmus avec l’université des Sciences etTechnologies de Lille 1 (section Sciences économiques).

• S’inscrire à l’UniNe :http://www2.unine.ch/futuretudiant/page1514.html• Consulter l’offre de formation de l’UniNe :http://www2.unine.ch/formation• Droits d’inscription : 1060 euros pour une année enMaster. Si vous êtes étudiant Erasmus, vous acquittez lesdroits de votre université en France.• Demande de bourse :http://www.sbf.admin.ch/htm/themen/bildung/stipendien/eskas_fr.html• Le Franc suisse (CHF) : Eh oui, pas d’euro en Suisse !Taux d’échange : un euro vaut environ 1,50 CHF. • Transports et accès : frontalière de la France, Neuchâ-tel est à une demi-heure de la capitale fédérale Berne, à unpeu plus d'une heure de la métropole économique Zurich etde la cité internationale Genève. La ville propose un réseaude bus et, pour les plus sportifs, des pistes cyclables, ainsiqu’un système de locations de vélos.

L’UniNe : elle a tout d’une grande !Créée en 1909 (elle fêtera soncentenaire en mai), l’Universitéde Neuchâtel est ce qu’onpourrait appeler une “petite”université : 3 700 étudiantsenviron. Mais loin de considérersa petite taille comme un handi-cap, l’UniNe en a fait une force.Ici, on a en effet décidé de jouerla carte de la proximité entreles jeunes et le corps ensei-gnant, notamment grâce à untaux d’encadrement élevé : prèsd’un professeur pour 30 étu-diants ! Les étudiants sont égale-ment invités à participer active-

ment aux cours : travaux degroupes, séminaires et excursionssont fréquemment organisés.Côté formation, l’Universiténeuchâteloise est un établis-sement pluridisciplinairequi compte cinq facultés : let-tres et sciences humaines,sciences, droit, sciences écono-miques et théologie. Parmi lesdiplômes proposés : littératurefrançaise, hydrogéologie(l’étude des eaux souterraines),droit du sport… Cette année,l’UniNe a ouvert plusieurs fi-lières uniques en Suisse,

dont une en journalisme (enassociation avec la Fondationdu Centre Romand de Forma-tion des Journalistes) et une enétudes muséales (en partenariatavec l’Ecole du Louvre).Dans le domaine de la re-cherche, l’UniNe est réputéepour son travail en biologie (elleassume la direction du Pôle derecherche national “Survie desplantes”), en ethnologie, en droitde la santé, ainsi que pour sonInstitut de recherches écono-miques et sa Maison d'analysedes processus sociaux.

Bien qu’elle ne soit pas membrede l’Union Européenne, laSuisse s’est engagée dans leprocessus de Bologne. Outreune réelle volonté à promouvoirla mobilité des étudiants et desenseignants chercheurs, celui-ciprévoit, entre autres, l’introduc-tion d’un système d’harmonisa-tion des grades académiques àl’échelle européenne (la fameuseréforme « LMD » : Licence –Master – Doctorat). Par consé-quent, pas d’inquiétude à avoir :tous les diplômes délivréspar l’Université de Neuchâtel

bénéficient d’une équiva-lence et d’une reconnaissancedans les 45 autres pays euro-péens qui ont signé la Décla-ration de Bologne, dont laFrance. L’Université place par ail-leurs beaucoup d’importancesur la dimension internatio-nale. En plus des programmesd’échange Erasmus qu’elle a misen place à travers toute l’Europe,l’UniNe entretient des liensétroits avec l’Université de New-castle (Australie), l’Universitéd’Utah (États-Unis) et l’Univer-

sité de Los Andes (Colombie).Une ouverture culturelle quin’est pas à sens unique, puisquele campus neuchâtelois ac-cueille chaque année près de25% d’étudiants étrangers, is-sus d’une centaine de paysdifférents, ainsi que 40% d’étu-diants provenant des autres can-tons suisses. Attention, si vousdécidez de faire une périoded’études en Suisse, rapprochez-vous du Service des migrations :un permis de séjour est en effetrequis (informations en ligne :http://www.ne.ch).

Une université “eurocompatible”

De manière générale, le coût dela vie est moins élevé à Neuchâ-tel que dans les grandes villesdu pays (mais plus qu’enFrance…). Pour se loger, comp-tez entre 260 et 340 euros parmois pour une chambre en rési-dence universitaire (300 placesau total). En matière de santé, leformulaire E111 ou la carte eu-ropéenne d’assurance-maladievous permettra d’être pris encharge dans les mêmes condi-tions que les Suisses. Une parti-cipation forfaitaire est deman-dée en cas de soins. Et pourvous aider à financer votre sé-jour, l’Etat fédéral destine en-tre 210 et 240 bourses par an

à des étudiants étrangers déjàtitulaires d’un diplôme du su-périeur. Sur le campus, l’Université deNeuchâtel encourage le déve-loppement des nouvelles tech-nologies : accès WIFI sur tout lecampus, bornes internet, visio-conférence, WebTV… Côté dé-tente, les jeunes peuvent profi-ter d’une vie étudiantefortement développée en ville(festival international du filmfantastique, théâtres, salles deconcerts…) et d’un cadre natu-rel enchanteur, baigné par unlac de 220 kilomètres carré etprotégée par les montagnesalentour.

Entre lac et montagnes…

Au moment de choisir le lieu de ses études supérieures, Morgane n’a pashésité bien longtemps : elle a opté pour Neuchâtel. “C’est vrai que j’au-rais pu aller à Genève ou à Lausanne, mais la taille humaine del’UniNe m’a attirée : les professeurs nous connaissent mieux etle fait d’être un nombre restreint rend possible des discussions

enrichissantes”, explique-t-elle. “Et puis, le cadre de vie est égale-ment très appréciable : entre le lac, les Alpes ou la vieille ville, Neu-

châtel ne manque pas de charme !” Après avoir découvert la psychologie au cours desa licence (appelée Bachelor of Arts en Suisse), elle a décidé de se spécialiser dans ce do-maine en master. Et après les études ? “J’aimerais travailler dans la communicationou les relations publiques”.

Morgane, 21 ans, 1ère année de Master enPsychologie à l’UniNe

PUBLIREPORTAGERéalisé par Vincent Glavieux

Partir étudier

en Suisse

Journal N 81:Gabarit journal Mat 6/03/09 15:12 Page 15

Page 16: Couv mars 2008:Mise en page 1 - lavoixletudiant.com · (Bimestriel d’information sur les études) 4, square Dutilleul - 59000 Lille Tél. 03 20 63 67 17 ... tival de théâtre d’Arras

Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr16

ÉTUDES Réalisé par Marie Chaillou

PréparerSCIENCES PONombre d’étudiants en rêve mais peu y arrivent : bienqu’universitaires, les prestigieux cursus en sciencespolitiques sont très sélectifs. Pour les intégrer, unepréparation peut être nécessaire.

Les épreuvesEn province ou à Paris, les Institutsd’études politiques (IEP), plusconnus sous le nom de Sciences Po,sont accessibles sur concours. Lepremier réflexe pour appréhenderces concours, c’est de savoir en quoiils consistent. Sachez avant tout qu’il existe nonpas un mais des concours : on

peut en effet intégrer un IEP en pre-mière, seconde, troisième ou qua-trième année selon les filières et lesétablissements. A chaque niveaud’entrée correspond donc unconcours ou une procédure d’ad-mission, basés sur des épreuvesécrites, la présentation d’un dossierou un entretien. Tous les IEP sont

accessibles directement aprèsle bac. Le concours d’admission enpremière année de Sciences Po Lillecomprend par exemple une épreuvede questions contemporaines, aveccette année deux sujets au choix surles thèmes “Le Libéralisme” et/ou “Laguerre”, une épreuve d’histoire et uneépreuve écrite de langue vivante.

Un tremplin : le lycée Même si ces épreuves restent trèssélectives, une des meilleures pré-parations reste... le lycée. Si depuisla seconde ou la première voustravaillez régulièrement, et qu’enplus vous suivez de très près l’ac-tualité internationale, vous aveztoute les chances de bien vous pla-cer. Cette préparation inscrite

dans la durée permet de biencomprendre l’actualité et demieux assimiler ses évolu-tions. L’épreuve d’histoire pourl’entrée en première année portepar exemple sur le programme depremière et terminale : ne faitesdonc pas d’impasse sur cette ma-tière et concentrez-vous sur des

disciplines comme les lettres, lagéographie, les langues ou lessciences économiques. N’hésitezpas à vous procurez les annalesdes épreuves des années anté-rieures. Mettez également à profitles périodes de vacances pourvous concentrer sur la préparationdes épreuves.

Se préparer en se formantOn peut aussi, après le bac, choisirdes cursus dont les disciplinesprincipales constituent une bonnepréparation au concours. Les cur-sus universitaires, comme leslicences en lettres, histoire oudroit, sont particulièrementadaptés car ils permettent de dé-velopper sa culture générale, etd’acquérir une bonne méthodolo-gie pour l’épreuve de dissertation.L’avantage, c’est que tout en s’ar-mant pour le concours, l’étu-diant prépare un diplômequ’il pourra poursuivre ou va-lider en cas d’échec à l’entrée

des IEP. Mais ce choix supposeun investissement personnelimportant : même si les coursconstituent une bonne base de tra-vail, vous devez continuer à suivrel’actualité et à travailler certainesdisciplines comme les langues oul’histoire.Certaines classes prépara-toires aux grandes écoles(CPGE) littéraires proposentégalement une préparationaux concours des IEP. Ces for-mations de deux ans préparentaux grandes écoles (écoles nor-males supérieures, écoles de

commerce, de journalisme...).Au cours de la première année,plus connue sous le nom d’hy-pokhâgne, certains lycées pro-posent une option spécifique «Sciences Po » pour préparer lesIEP. Les préparationnaires litté-raires sont d’ailleurs trois foisplus nombreux à entrer àSciences Po qu’à l’Ecole normalesupérieure ! L’avantage là encoreest de bénéficier d’un cursusqui, en cas d’échec aux IEP, per-met de valider des crédits ECTSet d’envisager d’autres débou-chés, en écoles ou à l’université.

Un concours commun pour six IEPDepuis l’année dernière, les Instituts d’Etudes Politiques de Lille (IEP), Aix-en-Provence, Lyon,Rennes, Strasbourg et Toulouse ont mis en place un concours commun pour l’accès en pre-mière année. Au total, 1 100 places sont mises en jeu au sein des six IEP. Dans la région, lesépreuves seront organisées à la faculté de droit de Lille 2, le 3 juillet prochain. Les inscriptionssont ouvertes depuis le 2 mars et jusqu’au 2 juin 2009 sur le site http://concourscommun.iep.fr.Frais d’inscription : 60 € pour les boursiers et 180 € pour les non-boursiers.

Science po labellise une préparation au concoursPour la première fois, l’IEP de Lille, avec les IEP de Rennes,Lyon, Aix-en-Provence, Strasbourg et Toulouse, vont labelli-ser une préparation payante au concours commun. C’est leGroupement d'Intérêt Public Santexcel de Loos qui assurerala préparation par Internet. “De plus en plus d’étudiantspassent par des prépas privées alors que noussommes dans une logique de démocratisation. C’estcontradictoire !”, s’indigne Pierre Mathiot, directeur del’IEP de Lille, “notre choix est symboliquement fort,mais il est basé sur des critères de qualité et de prix”.La préparation sera en effet accessible pour un coût de 390euros pour les étudiants non boursiers et de 250 euros pourles étudiants boursiers. Sciences Po Lille s’engage depuisplusieurs années dans une politique de démocratisation deson cursus. Il propose par exemple un programme d’étudesintégrées (PEI) pour accompagner les lycéens issus de mi-lieux modestes vers la préparation du concours, ou plus ré-cemment une prépa à l’Ecole Nationale d’Administration(ENA) spécifiquement adaptée aux besoins des étudiants is-sus de ces mêmes milieux.Plus d’infos : http://iep.univ-lille2.frPour les autres prépas : consultez www.lavoixletudiant.fr

Certaines formations ont enligne de mire la préparation auxconcours des IEP. Leur durée estvariable : elle peuvent s’éche-lonner sur une année après lebac ou se limiter à quelquesstages intensifs pendant les va-cances. L’université Lille 3propose par exemple un cur-sus d’un an après le bac spé-cifiquement adapté à la pré-paration du concours. Auprogramme : histoire, culturegénérale, langue vivante,concours blancs... Le plus decette prépa ? : elle permet d’ob-tenir une équivalence avec unepremière année de licence d’his-toire, de lettres ou de philoso-phie. A l’Université Catholiquede Lille, la faculté libre desciences économiques et degestion, et dès la rentrée pro-chaine la faculté libre des let-tres et sciences humaines

proposent elles aussi des pré-parations en un an après lebac. Là encore des passerellesexistent pour rejoindre un cur-sus universitaire ou postulerdans d’autres écoles. En dehorsdes universités, de nombreusesprépas privées vous promettentmonts et merveilles : dans tousles cas, renseignez-vous sur letaux d’étudiants réellementadmis en IEP après le cursusavant de signer un chèque enblanc.Enfin sachez que le Centre Na-tional d’Enseignement à Dis-tance (Cned) propose égale-ment une préparation àl’entrée en première annéed’IEP. Vous pourrez travailler dechez vous l’ensemble ou unepartie des épreuves, et partici-per à des stages intensifs pen-dant l’année scolaire ou les va-cances d’été.

Des parcours spécialisés

Journal N 81:Gabarit journal Mat 6/03/09 15:12 Page 16

Page 17: Couv mars 2008:Mise en page 1 - lavoixletudiant.com · (Bimestriel d’information sur les études) 4, square Dutilleul - 59000 Lille Tél. 03 20 63 67 17 ... tival de théâtre d’Arras

Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr 17

INTERNETRéalisé par Giulia De Meulemeester

@Les pièges à éviterSi aux yeux de l’étudiant Internet s’ap-parente à une bibliothèque universelle,l’outil est cependant à manier avec pré-caution. Avant de pénétrer dans le laby-rinthe de cette immense médiathèquevirtuelle, le cybernaute doit dévelop-per un sens critique pour arriver à desinformations pertinentes et valides.Comme tout usager peut être produc-teur et diffuseur d’informations, la dés-information est donc chose courante surInternet. Il est alors indispensable dese renseigner sur l’auteur et l’éditeurdu site, de vérifier la source, le statutet la date du document.La structure en réseau d’Internet et lamultitude de liens entre les pages peu-vent également dérouter les re-cherches. Valentin, étudiant en master 2histoire-recherche, avoue se prendre fa-cilement au piège de la Toile, “Je lis cequi est intéressant pour mon sujet de mémoire mais aussi ce qui m’inté-resse en général. Du coup j’avancemoins vite”. Autre faille d’Internet, samobilité fait que de nombreuses don-nées sont éphémères, des sites dispa-raissent ou changent d’adresse en fonc-tion de l’actualité.

Stratégie à adopterpour bien fouillerEffectuer une recherche documentairesur Internet suppose deux pré requis :chercher au bon endroit et choisir lesbons mots-clés. Il faut être immédiate-ment très précis afin de restreindre lenombre de documents. Pour cela, utili-sez des termes spécifiques plutôt quegénéraux, de préférence des noms etpas plus de trois mots au début. Affinezvotre recherche en vous servant desopérateurs booléens : ET ou AND ou +,pour les mots exigés, OU ou OR pourles mots au choix, SAUF ou – pour lesmots interdits et PRES DE pour s’assurerque deux mots-clés sont proches l’unde l’autre, à l’intérieur d’un groupe dedix mots. Usez des guillemets unique-ment pour retrouver une expressionexacte et ajoutez un astérisque à la fin

d’un mot pour travailler sur lestermes d’une même famille.Contre les effets de l’hypertextua-lité adoptez un mode de lecture nonlinéaire. Sauvegardez uniquement cequi vous semble utile et dès que vousavez l’info pertinente, arrêtez. Aprèsavoir glané toutes ces infos, critiquez-les et classez-les. Prudence enfin faceau célèbre copier/coller, le plagiat n’estpas loin !Pour vos recherches bibliographiques,consultez les catalogues numériquesavant de vous rendre en bibliothèque,vous gagnerez un temps précieux !Quant aux bibliothèques qui sont loinde chez vous, sachez que, le téléchar-gement d’archives en ligne se déve-loppe en Europe. En novembre 2008,la Commission européenne lance le sitewww.europeana.eu, rattaché àwww.gallica2.bnf.fr. Riche de la mise encommun des bibliothèques nationalesdes 25 Etats membres, il propose denombreux documents (textes, images,vidéos, sons) téléchargeables en ver-sion intégrale dans toutes les languesde l’espace européen.Certaines encyclopédies flirtent aussiavec le Web. Avec le succès de Wikipé-dia, de l’allemand Bertelsmann, les in-contournables Larousse et Hachette,pourtant fortement attachées au papier,se sont mis, eux aussi, au numérique.

Les avantages de la métarechercheLa métarecherche est un moyen efficacepour multiplier les sources. Cette dé-marche permet de trouver des docu-ments dans plusieurs bases de donnéeset catalogues en une seule requête.Comme pour un moteur de rechercheclassique, il s’agit simplement de lancerune interrogation à l’aide d’un mot-clésur un métamoteur de recherche. Celui-ci explore simultanément divers autressites de recherche, compile les résultatset les affiche selon leur source. Grâce àcette opération, les doublons sont éli-minés et les résultats sont classés par or-dre de pertinence. Alors à vos claviers !

Qui n’a jamais surfé sur la vague documentaire du Webafin d’y pêcher les éléments incontournables pour réussirsa copie ? Mais méfiance, Internet regorge d’informa-tions et de désinformations, de liens et de raccourcis ha-sardeux. Carte et boussole en main, quelques pistespour ne pas s’emmêler dans les fils de la Toile.

Carnet du NETOutre les traditionnels moteurs de recherche (google,yahoo, lycos, wikipédia, altavista…), Internet abondede sites documentaires utiles et fiables. Petit florilègede bonnes adresses :

• www.europeana.eu, bibliothèque numérique, lan-cée en novembre 2008 par la Commission européenne.

• www.ccfr.bnf.fr, le Catalogue Collectif de Francepermet de localiser plus de 15 millions de documentsconservés à la Bibliothèque nationale de France etdans les principales bibliothèques françaises (munici-pales, universitaires et spécialisées). La localisation dudocument est indiquée sous chaque fiche descriptive,il est possible de réaliser des demandes de Prêt-Inter-Bibliothèques via ce site qui donne aussi accès à troisgrands catalogues numériques : - www.bnf.fr, catalogue de la Bibliothèque nationalede France.- www.sudoc.abes.fr, système universitaire de docu-mentation, catalogue des bibliothèques de l’ensei-gnement supérieur.Et la Base Patrimoine, catalogue des fonds anciens et/oulocaux de 60 bibliothèques municipales et spécialisées.

• www.bm-lille.fr, www.mediathequederoubaix.fr,catalogues numériques de la région, la bibliothèquede votre municipalité en possède peut-être un !

• www.larousse.fr et www.ehmelhm.hachette-mul-timedia.fr, célèbres encyclopédies disponibles gratui-tement sur le Net.

• www.wikiwix.com, méta- moteur de recherche multi-lingue, il ne donne que des résultats de pages Wikipédia.

• www.kartoo.com, méta-moteur de recherche original.Il présente ses résultats sous forme de carte permettantde visualiser les connections entre les sujets et de préci-ser sa recherche. Les sites trouvés sont représentés pardes pages plus ou moins grosses selon leur pertinence.

• www.signets.bnf.fr, répertoire encyclopédique desites gratuitement accessibles. Le site recense plus de7000 ressources choisies pour la qualité de leurcontenu et classées par thème.

• Astuce : sur www.google.fr, pensez à cliquer sur lerameau plus et encore plus en haut de la page. Vouspourrez cibler directement.

Internet, une source sûre ?

Journal N 81:Gabarit journal Mat 6/03/09 15:12 Page 17

Page 18: Couv mars 2008:Mise en page 1 - lavoixletudiant.com · (Bimestriel d’information sur les études) 4, square Dutilleul - 59000 Lille Tél. 03 20 63 67 17 ... tival de théâtre d’Arras

Al Jarreau Fils d'un pasteur et d'une pianiste, Al Jarreau possède un réper-toire musical qui s’étend du R&B au Jazz en passant par la pop.Ce dernier connaît très vite un grand succès commercial et cri-tique grâce aux albums “We Got By” sortie en 1975 et surtout“Breakin' Away” datant de 1981. Cette légende vivante quicompte cinq Grammy Awards à son actif, est une figure incon-tournable de la musique noire américaine au même titre qu’unGeorges Benson ou d’un Herbie Hancock.Dimanche 5 avril au Théâtre Sébastopol. www.francebillet.com

Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr18

Tremplin des jeuneshumoristes 2009

Dans le cadre de la première édition du festival “Rire en or”, l’asso-ciation roubaisienne “Chor&us” organise le 12 mars (20h au ThéâtrePierre de Roubaix) la finale de son concours destiné aux jeunes talentsrégionaux de l’humour. Les deux lauréats de la compétition assureront la première partie desautres soirées du festival (13 et 14 mars, 20h30, salle Watremez àRoubaix), au cours desquelles se produiront entre autres FabriceEboué et Thomas Ngijol. Jeudi 12 mars. Plus d’infos : www.rireenor.fr

Nausicaa Les requins sont indispensables à l’équilibre desocéans . Par une exposition photographique d’AlexisRosenfeld, Nausicaa nous invite à découvrir le majes-tueux requin-baleine naviguant dans les eaux deDjibouti. Au-delà de la beauté des images, il rappellequ’il est en voie d’extinction et met en valeur lesactions menées pour sa préservation. A noter aussi,l’arrivée de deux tortues géantes des Seychelles ausolarium ! Jusqu’au 15 avril. Plus d’infos : www.nausicaa.fr

où sortir dans la région...

AGENDA

Valérie Lemercier Elle créait l’évènement l’an-née dernière en ressuscitant lePalace, un lieu mythique desnuits parisiennes avec son onewoman Show. La voici désor-mais sur les routes de Franceaprès 6 ans d'absence !Mardi 10 Mars au Zénith de Lille.

Anaïs Révélée en 2006 avec l’excel-lent album « Cheap Show », ladivine Anaïs reprend la routepour une tournée et la présen-tation de son dernier opus“The love album”, sorti en no-vembre dernier chez Polydor. Mercredi 11 mars à l’Aéronef de Lille

Caravan Palace L’histoire du groupe est àl’image de leur musique. Unmélange détonnant d'electro,de punk, de swing jazz et decharleston futuriste le toutsaupoudré par l’esprit deDjango Reinhardt pour latouche Jazz-manouche ! Vendredi 13 mars au Splendid de Lille

The Christians“Acoustique Tour” Groupe pop-soul phare de lafin des années 80 – début 90,the Christians s’est fait connaî-tre grâce au tube “Words”.Originaire de Liverpool, legroupe fait son grand retoursur scène et en acoustique !Samedi 4 avril au Splendid de Lille.

SefyuL’année 2009 sera placée sous le signe de Sefyu. Jugezvous-même : son album “Suis-je le gardien de mon frère ?”(Because Music), est déjàdisque d'or ! Sa tournée hexa-gonale est un succès. Il vientde remporter une Victoire dela musique dans la catégorierévélation de l’année ! Mercredi 22 avril au Splendid de Lille.

LIVRES. MUSIQUE. DVD. EXPOS. CONCERTS

Europe XXL

Coup d’envoi de cette troisièmeédition de Lille 3000 consacréeaux pays de l’Est ce samedi 14mars. Une parade d’ouverturevous fera lever les yeux au cielavec un bal aérien par des artistesvoltigeurs, des projections monu-mentales dans le ciel et un feud’artifice final. Les airs de l’Estrésonneront grâce à la chorale“Mille Voix”. La fête se poursuivrajusqu’au 12 juillet dans tous leslieux culturels de la ville, qui pren-dront un air mystérieux. Des évé-nements, des œuvres, des exposi-tions, des spectacles et des “Midi-Midi” vous inviteront à Istanbul,Berlin, Riga, Vilnius, Varsovie,Ljubljana, Belgrade, Zagreb,Sarajevo, Moscou...Du 14 mars au 12 juillet.Programme surwww.lille3000.com

ÉVÉNEMENTSSPECTACLE

CONCERT

EXPOSITION

où sortir dans la région...

© Rosenfield

Journal N 81:Gabarit journal Mat 6/03/09 15:12 Page 18

Page 19: Couv mars 2008:Mise en page 1 - lavoixletudiant.com · (Bimestriel d’information sur les études) 4, square Dutilleul - 59000 Lille Tél. 03 20 63 67 17 ... tival de théâtre d’Arras

De l’antiquité jusqu’à nos joursla nourriture et surtout la gour-mandise a toujours été unesource d’inspiration dans la lit-térature. Avec ce livre, Marc So-lal perpétue à sa manière cettetradition “culinaire et sécu-laire”. Entrecoupé d’histoiresémouvantes, drôles et parfoisabsurdes, “petites faims” est

une délicieuse mise en bouche pleine de promesses. “Petites Faims”, Marc Solal, Editions HachetteLittératures, 16€

La Momie : la tombe de l'Empereur DragonGenre : Aventure, distributeur : Universal Pictures Vidéo Réalisé par Rob Cohen, avec Brendan Fraser, Jet Li, Maria Bello

Rick O'Connell est de retour dans cette saga qui a révélé Brendan Fraser au grand public. Ce troi-sième volet nous transporte en Asie, à la rencontre du plus cruel conquérant de la Chine :l'Empereur Dragon. Victimes d'une sorcière maléfique, l'Empereur Dragon et ses 5000 soldats ontété relégués pour l'éternité dans les limbes. L'immense armée de terre cuite reposera ainsi durant2000 ans, oubliée de tous, jusqu'à ce qu'Alex commette l'erreur de réveiller son chef. Humour,action, effets spéciaux…tous les ingrédients sont réunis pour faire de ce film une réussite !

LIVRES. MUSIQUE. DVD. EXPOS. CONCERTS

Les DisparusGenre : Epouvante, distributeur : CTV InternationalDe Paco Cabezas avec Javier Pereira, Ruth Diaz, Pablo Cedron Ce road-movie qui prend place en Argentine raconte le périple de Malena et Pablo, frère et soeur. Ces derniers découvrentun journal intime détaillant des crimes commis vingt ans auparavant. Cette même nuit, le réel et l’irréel s'entremêlent,sous le regard horrifié des deux jeunes gens, une famille est persécutée, torturée, et tuée exactement de la même ma-nière que celle décrite dans le journal. Ils découvrent alors les atrocités de la dictature militaire argentine. Cet ersatzd’un film de Guillermo del Toro a le mérite de respecter les codes du film de genre… Cela est-il suffisant ?

Le Saint Genre : Policier, distributeur : Editions MontparnasseRéalisés par John Farrow, Ben Holmes, John Paddy Carstairs, avec Louis Hayward, George Sanders, Hugh SinclairTout le monde se souvient de la série télé culte des années 60 qui a révélé Roger Moore dans la peau de SimonTemplar alias le Saint. Mais saviez-vous que cet élégant et séduisant aventurier des temps modernes, né sous laplume de Leslie Charteris, fut d’abord adapté au cinéma à la fin des années 30 ? Ce coffret inédit de quatre DVDvous propose de découvrir l’intégralité des aventures du justicier à travers huit films produits par le studio RKO.

GomorraGenre : Drame, distributeur : TF1 VidéoDe Matteo Garrone avec Salvatore Abruzzese, Gianfelice Imparato, Maria NazionaleAdapté du roman éponyme de Roberto Saviano, Gomorra traite du crime organisé par les familles de la camorranapolitaine. Cette fresque brutale et violente décrit avec réalisme le quotidien de cette nébuleuse sur fond deguerres de clans et de trafics en tous genres. A travers les destins croisés de : Toto, Don Ciro et Maria, Franco etRoberto, Pasquale, Marco et Ciro, vous découvrirez l’envers d’une des organisations criminelles les plus impor-tantes d'Europe. Le saviez-vous ? la Camorra reçoit de l'argent de la plupart des entreprises de la région sousforme d'un impôt appelé le “pizzo”.

Valse avec BachirGenre : film d’animation, distributeur : Editions Montparnasse Réalisé par Ari Folman, avec les voix d’Ari Folman, Ori Sivan, Ronny Dayag N’ayant aucun souvenir de son expérience lors de la 1ère guerre du Liban au début des années 80, Ari Folmandécide de partir à la rencontre de ses anciens camarades de guerre maintenant éparpillés dans le monde en-tier. Au fur et à mesure de ses rencontres, Ari plonge dans le mystère et sa mémoire commence à être parasi-tée par des images de plus en plus surréalistes... Un film fort et émouvant qui parle avec intelligence du tra-vail de la mémoire !

Sa bio le présente comme un dandy, rêveur, accro aux films noir etblanc, aux craquements des vieux vinyles et collectionneur de boulesà neige. Florian Mona possède en effet un univers bien à lui, mé-lange de ballades inspirées d'images et de poésie musicale. A décou-vrir sans plus tarder son EP L’Esquimaude (Naïve)

Avec un timbre de voix unique qui le rend identifiable dès la premièreécoute, Ridan est désormais une figure incontournable du paysage mu-sical français. Son troisième opus “L'un est l'autre” (Jive-Epic), oscilleentre poésie et envolées lyriques sur des mélodies simplistes.

Bien avant la sortie de leur premier album “Dans le vide” (Distribues-Sony) fin 2008, Duo Grim bénéficiait déjà d’une solide réputation sur

la scène pop-rock toulousaine. Composé de Sylvain Reverte (guitare,chant) et Cédric Moulié (violon, claviers), le duo originaire d'Agen sepaie même le luxe d’être parrainé par Francis Cabrel !

Star en Inde Pascal of Bollywood troque son nom de scène et son habit delumière pour redevenir Pascal Héni, un gars né à Créteil. “Retour aunom de jeune homme” (Naïve) son nouvel opus entièrement chanté enfrançais ou presque est un retour au source teinté de musique orientale !

A l’heure où il est question de rattacher la Picardie à la région Pari-sienne, il devient urgent d’écouter religieusement “le sens de la gra-vité“ (Warner Music) des Fatals Picards. Décalé et décapant, le groupeest un mélange d'énergie rock et de bonne humeur communicative.

à écouter...

à lire...à voir... A GAGNER

Voici le 14e volume des aven-tures du petit Spirou ! Aussi pro-vocateur qu’espiègle, ce per-sonnage Créé par Tome (lescénariste) et Janry (le dessina-teur) connaît un succès grandis-sant depuis son lancement en1987. Chaque BD met en situa-tion, le petit Spirou et ses co-pains dans des situations co-

casses et répondant aux injonctions des adultes. “Le petit Spirou, Bien fait pour toi”, de Janry etde Tome, Editions Dupuis, 9,45€

Hachette-littératures et

LA VOIX-L’ÉTUDIANT vous offrent 10 ex.Envoyez vos coordonnées sur carte postale à :

LA VOIX L’ÉTUDIANT • 4, square Dutilleul - 59000 Lille

Andrejko Dunkan est un jeunevoleur Tzigane hors pair. Chas-sait de son village, il erre dans laTchécoslovaquie accompagnéde sa femme. A la mort de celle-ci, il est contraint d’abandonnerson enfant… En choisissant deraconter le destin de cette fa-mille Tzigane, l’auteur nous fait

revivre les grands évènements historiques du XXesiècle : Seconde guerre mondiale, chute du commu-nisme, éclatement de la Tchécoslovaquie…“Petite,allume un feu.”, Martin Smaus, Editions Syrtes, 22€

A GAGNER

à lire...à voir...

à écouter...

La collection “Repères pratiques”aux éditions Nathan fait peauneuve ! Désormais disponibledans une dizaine de thématiqueset plus d’une soixantaine d’ou-vrages. Chaque titre propose àtous des références précises et ac-tualisées ainsi que des synthèsesfaciles à mémoriser. Les nouveau-

tés à découvrir : la musique et la Peinture.“Collection Repères Pratiques” aux EditionsNathan, 11,40€

Retrouvez plus d’infos sur www.lavoixletudiant.fr 19

Réalisé par Khadija Abouchan

UNIVERSAL PICTURES et LA VOIX-L’ÉTUDIANT vous offrent 20 statuettes et 10 DVD Un tirage au sort déterminera les gagnants qui enverront leurs coordonnées sur carte postale à : LA VOIX L’ÉTUDIANT • 4, square Dutilleul - 59000 Lille

© 2

008

Uni

vers

al S

tudi

os. T

ous

droi

ts r

éser

vés.

Journal N 81:Gabarit journal Mat 6/03/09 15:12 Page 19

Page 20: Couv mars 2008:Mise en page 1 - lavoixletudiant.com · (Bimestriel d’information sur les études) 4, square Dutilleul - 59000 Lille Tél. 03 20 63 67 17 ... tival de théâtre d’Arras
Page 21: Couv mars 2008:Mise en page 1 - lavoixletudiant.com · (Bimestriel d’information sur les études) 4, square Dutilleul - 59000 Lille Tél. 03 20 63 67 17 ... tival de théâtre d’Arras

La Voix-l’EtudiantLa Voix-l’Etudiant

Nom : ................................ Prénom : ............................

Adresse : ...........................................................................

Ville : .................................. Code postal : .......................

Proposition d’abonnement

20 pages

A renvoyer à La Voix-l’Etudiant4, Square Dutilleul 59000 LILLE

désire s’abonner au journal de La Voix-L’Etudiant au prix de 5,7 € pour 6 numéros. Ci-joint mon règlement.

0,95 €

Avec en plus à chaque numéro des DVD à gagner !!!

Un journal tous les 2 mois pour vouspermettre de déterminer efficacement

votre orientation et réussir votre cursus.

Etre informé pour faire le bon choix