COUV HARMONIE MUTUELLE N17.QXP GABARIT ESM 2010 · 2016. 12. 22. · Dès janvier 2011, vous...

Édito200 millions de taxessur vos cotisations

MA MUTUELLE Les adhérentsau rendez-vous

MA SANTÉAborder l’hiver sereinement

NOTRE VIE

Aider les parents qui en ont besoin

Essentiel

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Le magazine bimestriel de votre mutuelle - n° 17 - novembre 2010

200 MILLIONS DE TAXES SUR VOS COTISATIONS EN 2011 !Le Parlement vient de décider de soumettre vos cotisations à une nouvelle taxe de 3,5 %.S’ajoutant à la taxe CMU existante de 6,27 %, le coût de vos garanties est ainsi majoré de près de 10 %. À l’échelle des mutuellesd’Harmonie Mutuelles, 200 millions d’eurosseront ainsi prélevés l’année prochaine sans tenir compte de vos ressources.Avec la Mutualité Française, Harmonie Mutuellesva se mobiliser dans les mois qui viennent pourobtenir le rétablissement d’un financementsocialement équitable des dépenses de santé et faire en sorte qu’il en aille de même pour les dépenses liées à la dépendance.Certains d’entre vous vont avoir du mal à faireface à l’augmentation supplémentaire de leurscotisations imposée par le gouvernement. Enfonction de vos ressources, peut-être pourriez-vous déjà bénéficier de l’aide à l’acquisitiond’une complémentaire santé qui varie de100 euros par an pour un jeune de moins de16 ans à 500 euros à partir de 60 ans. Pourtant,seulement le tiers de ceux qui auraient droit àcette aide la demande. Par ailleurs, il existe dansvotre mutuelle un dispositif de solidarité si vousavez des difficultés financières exceptionnelles.Vos élus, comme les collaborateurs desmutuelles d’Harmonie Mutuelles, sont là pour vous aider et vous renseigner.

Guy Herry, Président d’Harmonie Mutuelles

Magazine bimestriel paraissant cinq fois par an, édité par Harmonie Mutuelles (union soumise aux dispositions du livre IIIdu code de la mutualité). Siret: 479834012000 11.143, rue Blomet, 75015 Paris. Directeur de publication: GuyHerry. Pages spéciales: Prévadiès, Bourgogne, Champagne-Ardenne, Côtes-d’Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Lorraine, Mor-bihan, Normandie, Pays de la Loire, Harmonie Mutualité,Harmonie Anjou, Atlantique, Auvergne, Berry, Ile-de-France Régions, Indre, Limousin, Médi terranée, Touraine, Vendée,MNAM et Mutuelle Existence.«Essentiel Santé Magazine» est sous copyright. Tirage2 251700 exemplaires. Le numéro: 0,51€ TTC. L’abonnement:2,55 €. Publication membre de l’APM, du SPS et de la FNPS.Conception-réalisation: Direction presse/ Paris.Photo de la cou verture: Alexander Walter/Corbis. Impression:Presses de Bretagne, ZI Sud-Est, rue des Charmilles, 35577Cesson-Sévigné cedex. N° Commission paritaire: 0912 M018162. ISSN: 1771-2718. Dépôt légal: à parution.

MA MUTUELLE PAGES SPÉCIALESDe la page 3 à la page 9, actualités, conseils pratiques sur les services mis à votre disposition par votre mutuelle.

MA SANTÉ10 PRÉVENTION : ABORDER L’HIVER

SEREINEMENTL’hiver approche, et les virus aussi… Comment rester en forme? Existe-t-il des remèdes miracles? Le point sur les questions que l’on se pose le plus souvent.

14 MALADIE: FAUT-IL EN PARLER AU TRAVAIL?16 VRAI/FAUX SUR L’HYGIÈNE DU VISAGE18 ACTUALITÉ SANTÉ19 FICHES SANTÉ

L’orthoptie, les forfaits et franchises non remboursés

21 ACTUALITÉS

NOTRE VIE22 AIDER LES PARENTS QUI EN ONT BESOIN

Pour aider les parents, des entreprises, des associationsdéveloppent des solutions d’accompagnement et de soutien.

26 BÉNÉVOLAT EN SANTÉ27 ACTUALITÉS28 ENTREPRISES29 PRIORITÉ SANTÉ MUTUALISTE

De nouveaux services pour mieux vous informer

30 FORUM

Visitez notre

BLOG!.Retrouvez vos rubriques,

des infos, des forums

www.essentiel-sante-magazine.fr

Ce numéro comporte des encarts destinés à une partie des adhérents de Prévadiès : « Garantied’assistance », « Protection juridique » et « Courrier » ; et un « Courrier destiné aux médecins »pour Harmonie Anjou.

Édito

2 Essentiel Santé Magazine - novembre 2010

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ACTION SOLIDAIRELES ADHÉRENTS AU RENDEZ-VOUSLe 18 septembre dernier, jeunes et moins jeunes en situation de handicap, sous protection, ou en insertion ont eu le bonheur deprendre place à bord d’un bateau etde naviguer dans la rade de Brest.La croisière Aramis était organiséepar des associations d’actionsociale du Finistère, avec le soutiende la mutuelle, qui avait lancé unappel à ses adhérents plaisancierspour accueillir ces personnes à leur bord. De nombreux bénévoles,élus et adhérents, ont contribué à la réussite de cet événement, qui a donné à chacun l’occasiond’exprimer sa solidarité.

3Essentiel Santé Magazine - novembre 2010

Les complémentaires santé,fondées sur la mutualisationdes risques et la solidarité,permettent aux Françaisd’accéder aux soins, malgré le désengagementprogressif de l’assurancemaladie. Elles sont un maillon de la chaîne des soins, appréciées par toutes les personnes qui en bénéficient. En cela, il convient de lesprotéger, de les défendre et de développer leurinfluence. Souscrire unecomplémentaire santé estun acte essentiel que nousdevrions tous accomplir.

Jean-Louis Cabrespines, président de laCress* Bourgogne

*Chambre régionale de l’économie sociale etsolidaire.

POINT DE VUE« Un maillon de lachaîne des soins » Huit Français sur dix pensent

qu’être couvert par une com-plémentaire santé est indis-pensable*. Et neuf entreprises

sur dix trouvent qu’il est important, voiretrès important, de proposer une complé-mentaire santé à leurs collaborateurs.Pourquoi ? Parce que les Français attendentdes complémentaires santé une prise encharge des frais non remboursés par l’assu-rance maladie. Cette attente est d’autantplus grande qu’en huit ans, de 2001 à 2009,la part des dépenses de santé a augmentéde 50 % dans le budget des familles, notam-ment à cause des désengagements succes-sifs de l’assurance maladie.

Une prise en charge à tous les âges

Les complémentaires santé participentà la prise en charge des dépensesde santé qui interviennent tout aulong de la vie et/ou en cas de coupsdurs : séances de kinési-respiratoire

pour les bébés ; appareildentaire pour les adoles-cents ; lunettes ; ana-lyses de laboratoires ouexamens de radiologie ;interventions chirurgi-

cales ; séances de rééducation ; traitementsmédicaux… Elles peuvent ainsi vous per-mettre d’accéder aux soins, tout en vousévitant de gros problèmes financiers. Marie,Bernard et Laurence témoignent.

Marie, Lyon (69)Ma fille a eu besoin d’un traitementorthodontique de 12 ans à

15 ans, et c’est aujourd’hui au tour de mon fils. Quand j’ai reçu le devis, 650 €par semestre, je l’ai tout de suite envoyé à ma mutuelle pour savoir combien je serairemboursée. J’ai été soulagée d’apprendrequ’elle compléterait quasiment en totalitéle remboursement du régime obligatoirequi, lui, n’était que de 193,50 €.Heureusement que j’ai ma mutuelle car,même si on est prêt à faire des sacrificespour ses enfants, je ne sais pas si j’auraispu me permettre de leur payer cetraitement, qui dure plusieurs années. »

Bernard, Rochefort-sur-Loire (49)

Il y a trois ans, je me suis retrouvésans complémentaire santé.

J’avais changé d’employeur et je pensaisqu’il avait fait les démarches nécessairespour que je bénéficie de la complémentaire

“Une complémentaire santé,c’est indispensable ”

UTILE ET NÉCESSAIRE. Si la souscription d’une complémentaire santé n’est pas toujours obligatoire, elle n’en est pas moins indispensable

pour faire face aux dépenses de santé. Explications.

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Ma mutuelle HARMONIE MUTUALITÉ

LES COMPLÉMENTAIRESSANTÉ EN CHIFFRES94 % des Français ont unecomplémentaire santé : 39 % parl’intermédiaire de leur entrepriseet 55 % à titre individuel.Source : Ifop, février 2010.

Parmi les organismes assureurs,on trouve les mutuelles (59 %), lessociétés d’assurance (24 %) et lesinstitutions de prévoyance (17 %).Source : chiffres 2007, publiés par la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et desstatistiques (Drees) en 2009.

Harmonie Mutuelles protège plusde 4 millions d’assurés.

LA SOLIDARITÉ NOUS CONCERNE TOUS14 % des jeunes n’ont pas decomplémentaire santé. Beaucoupparce qu’ils ne voient pas pourquoiils paieraient alors qu’ils ne sontjamais malades. C’est oublier un peu vite qu’ils ne sontmalheureusement pas à l’abri d’uncoup dur. C’est aussi oublier que le système de santé repose sur lasolidarité entre les générations : on donne quand on est jeune pourrecevoir quand on sera vieux.

santé de l’entreprise. Mais ce n’était pas le cas. Je m’en suis rendu compte quandma femme est tombée malade. 40 % desfrais d’hospitalisation sont restés à macharge, auxquels il a fallu ajouter les fraisde l’établissement de convalescence où elle a dû passer plusieurs mois. J’ai dûfaire un emprunt, que je n’ai pas encorefini de payer. Depuis, j’ai souscrit unecomplémentaire santé. Heureusement, car aujourd’hui, je suis en arrêt suite à un accident du travail. Ma mutuelle couvretous les frais non pris en charge par le régime obligatoire. »

Laurence, Dommarie (54)J’ai été hospitalisée deux mois etdemi à la suite d’un grave accident

de moto. J’avais une importante fracturedu genou, qu’il a fallu opérer. Après masortie de l’hôpital, j’ai dû faire des séancesde rééducation pendant six mois et passerrégulièrement des radios pour suivre lesprogrès. Tout a été pris en charge par mamutuelle, y compris le forfait hospitalier etles médicaments prescrits par le médecinpendant et après mon hospitalisation. Je n’ai rien payé de ma poche, même pasles dépassements d’honoraires, dont la prise en charge était prévue dans ma

garantie. Je me suis dit que j’avais bien faitde souscrire une mutuelle. »

Propos recueillis par Brigitte Imber

*Résultats de l’étude Choix d’une complémentaire santé,réalisée en 2009 par l’institut TNS Sofres pour le Centred’analyse stratégique (CAS).

Dans le prochain numéroDécouvrez les autres avantages proposés par les mutuelles : actions de prévention, services de soins et d’accompagnement mutualistes, etc.

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Avoir une complémentaire santé permet de rester serein.


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DÈS JANVIER 2011,votre mutuelle vous donnel’assurance d’obtenir, chez

les opticiens du réseauKalivia, des prestations de

qualité à des prix réduits.

Harmonie Mutuelles a créé unréseau d’opticiens agréés :Kalivia. L’objectif : vous donneraccès à des produits et des

services optiques de haute qualité, à prixréduits. 2 200 opticiens ont déjà réponduaux critères d’exigence et rejoint le réseau.

Vos avantagesDès janvier 2011, vous pourrez, en tantqu’adhérent de la mutuelle, bénéficier desavantages offerts par ce nouveau réseau.Vous aurez ainsi accès, grâce à des réduc-tions négociées auprès des opticiensagréés, aux meilleurs tarifs sur tous lesverres et lentilles et vous aurez droit à uneréduction de 10 % sur le prix des montures(hors certaines montures griffées). Parexemple, si vous êtes myope, hypermétropeou astigmate, vous paierez 117,20€ chezvotre opticien Kalivia au lieu de 173 €prix public pour deux verres unifocaux(marque Essilor Orma antireflet crizal Alizé+indice 1,5) ; pour une monture à 100 €,vous paierez 90€ et ferez ainsi 65,80€d’économie sur votre équipement optique.

La garantie de qualité et du serviceAu-delà de ces avantages financiers, votremutuelle vous garantit la qualité des pro-duits, la qualification de l’équipe du magasin(grâce à la formation initiale, puis continue,exigée pour faire partie du réseau), lesconditions d’accueil, les équipements etl’étendue du choix des produits, ainsi que leservice après-vente (garantie casse, verreset montures, échange des lentilles).

Brigitte Imber


Faire le choix d’un opticien partenaireKalivia, c’est d’abord la garantie defaire des économies: environ 30 % deréduction sur les verres et 10 % sur lesmontures. C’est ensuite la garantie dedisposer d’un large choix de produits,respectant des critères stricts dequalité, et ce, dans toutes les gammesde prix (en particulier de 60 à 120€pour les montures). Et c’est enfin la garantie de bénéficier à tout momentd’une qualité de service optimale: les opticiens du réseau exercent dansdes conditions contrôlées (formation,locaux, matériels…). De plus, ils ontun rôle de conseil pour aider à diminuerle reste à charge, voire le supprimer.

Patrice Soudy, directeur filière optique,Les Opticiens Mutualistes, Mutualitéfrançaise Indre-Touraine

POINT DE VUE« Pourquoi choisir Kalivia ? »

COMMENT TROUVER UN OPTICIEN KALIVIA ?Les coordonnées des opticiensKalivia seront disponibles dèsjanvier auprès de votre mutuelle :par téléphone, en agence ou survotre site internet (voir cordonnéespage 9). Bon à savoir : pour vousaider à les repérer, les magasinsaffichent ce logo.

Kalivia,un réseau d’opticiens agréés

Ma mutuelle HARMONIE MUTUALITÉ S.

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Votre mutuelle était partenaire, en octobre dernier, de la 3e édition de Mode H, manifestation pour faciliterl’accès à la mode aux personnes en situation de handicap.Elle y a apporté son soutien au concours de création de vêtements adaptés qui consistait, comme l’a indiquéJoseph Deniaud, président d’Harmonie Mutualité, à« trouver des solutions qui permettent aux personneshandicapées de s’habiller comme les autres, mais aussid’accompagner les aidants dans leur quotidien ».

Du prêt-à-porter à adapterEnfiler une manche, boutonner un vêtement… sont autant de situations qui peuvent constituer de véritablesépreuves pour des personnes en situation de handicapmoteur. Les candidats, issus de sept pays, devaient créer un vêtement astucieux qui facilite l’habillage, tout en privilégiant le confort et l’esthétisme. À l’issue des délibérations du jury, trois jeunes créateurs ont étérécompensés. Le prix Harmonie Mutualité a été attribué à Pauline Vendôme (France, Lille) et remis par BernardRicher, président d’HarmonieTouraine (voir notre photo).Chloé Larrieux (France, Paris)et Natalija Stunzeniene(Lituanie, Zarasai) ontobtenu respectivement le prix Mutualité françaiseIndre-Touraine et le prixspécial Mode H Europe.Les trois lauréates ont chacune reçu unedotation de 1 000€,ainsi que la confectionet l’exposition de leurcréation.

MODE HTrois créateurs récompensés

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Vous êtes adhérent(e) et parent d’un jeune enfant, et vous souhaitezpouvoir faire face en cas d’accidentde la vie courante ? Votre mutuellevous invite à suivre gratuitement une formation de trois heures aux gestes d’urgences pédiatriques.Inscrivez-vous dès maintenant pourbénéficier des prochaines sessions

qui se dérouleront :• à Marseille (13) le 19 janvier.Tél. : 04 92 91 85 88 ;• à Angers (49), le 12 février.Tél. : 02 40 89 83 42 ;• à Brive (19), Guéret (23) et Limoges (87). Pour connaître les dates, appelez au 02 47 31 21 90.

URGENCES PÉDIATRIQUES : BIENTÔT DE NOUVELLES FORMATIONS

Vous devez faire parvenir desjustificatifs à votre mutuelle(facture, décomptes, extraitd’acte de naissance, certificatd’hérédité…) pour obtenir unremboursement ou bénéficierd’un forfait ou d’une prime :adressez toujours lesdocuments originaux enrappelant systématiquementvotre numéro d’adhérent, et prenez soin d’en conserverdes copies.

JUSTIFICATIFSENVOYEZ LES ORIGINAUX

Votre entreprise détacheponctuellement sescollaborateurs à l’étranger ou y emploie du personnelpour des missions de plus detrois mois ? Votre mutuelleleur propose des solutionsd’assurance collectivesouples et adaptées :Harmonie Missions etHarmonie Expatriés. Celles-ciregroupent un ensemblecomplet de garanties pourfaire face aux imprévus frais médicaux ; assistancemédicale et rapatriementsanitaire ; solutions deprévoyance et de retraite ;responsabilité civile vieprivée ; ainsi qu’un service de relocalisation (aide pourtrouver un logement, uneécole, pour déménager…).Pour en savoir plus,contactez votre mutuelle(coordonnées page 9).

EN TOUTESÉCURITÉ À L’ÉTRANGER

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Ma mutuelle HARMONIE MUTUALITÉ

Vous cherchez un emploi dans une entreprise de l’économie sociale ? Votre mutuelle vousinvite à consulter ses offres d’emploi sur son site : www.harmonie-mutualite.fr, rubrique« Rejoignez-nous », puis « Nos offres d’emploi ». Vous pouvez postuler en ligne en quelquesclics grâce au formulaire de dépôt de candidature, simple et rapide.Si aucune offre ne répond à votre recherche, n’hésitez pas à envoyer votre candidaturespontanée. Votre profil correspond peut-être à un poste à pourvoir prochainement.

Devenez salarié de votre mutuelle

L’un de vos proches est atteint de lamaladie d’Alzheimer ou d’une maladieapparentée ? Vous rencontrez desdifficultés au quotidien pour y faireface ? Participez aux ateliers Fil Mauvemis en place par votre mutuelle. C’est un programme gratuit destiné àvous soutenir dans l’accompagnementde votre parent malade. Des séances collectives et desentretiens individuels vouspermettront notamment de mieuxcomprendre la maladie, de connaîtreles aides juridiques, les soutiensmédicaux et sociaux et de vousménager des moments de répit.Des ateliers sont d’ores et déjà prévus à :• Bourges (18). Pour vous inscrire ouen savoir plus, contactez l’associationServices Solidaires du Cher au02 48 25 97 79.• La Baule (44). Pour touteinformation, appelez le serviceprévention de votre mutuelle au02 40 89 83 42.• Chemillé et Longué (49).Renseignements et inscription auprès de Claire Desaché, chargée de prévention Harmonie Anjou au 02 41 68 89 47.

ALZHEIMERSOUTENIR LES AIDANTS

Après Saint-Benoît, Angers, Tours etErnée, Harmonie Ambulance s’estrécemment implantée à Clermont-Ferrand. Les ambulanciers et les équipesadministratives de cette société detransport sanitaire du groupe Harmoniesont à votre service 7 j/7 et 24 h/24 pourassurer vos déplacements dans lesmeilleures conditions de sécurité et deconfort. Vous êtes pris en charge dès votre appel et, si nécessaire, guidé dansvos démarches auprès de l’assurancemaladie et de votre mutuelle. Vous avez même la possibilité de déposerdirectement une demande de transportsanitaire sur le site internet d’HarmonieAmbulance. Professionnels diplômés, les ambulanciers sont également à votredisposition pour vous aider à remplir les papiers d’admission dans les

établissements hospitaliers, vousaccompagner dans le service où vous êtes attendu ou prendre rendez-vous auprès des professionnels de santé pour vos soins à venir.

Contacts Harmonie Ambulance :• Angers (49) : 134, rue Saint-Léonard.Tél. : 02 41 78 00 00.• Clermont-Ferrand (63), 84 rue Pierre-Estienne. Tél. : 04 73 23 06 72.• Ernée (53), 9, boulevard du Général-Duvivier. Tél. : 02 43 05 16 13.• Tours (37), 19, rue Couvrat-Desvergnes. Tél. : 02 47 05 34 99.• Saint-Benoît (86) : 12, avenue des Hauts-de-la-Chaume.Tél. : 05 49 54 05 25.Site internet : www.harmonie-ambulance.com.

HARMONIE AMBULANCEUn transport sur mesure

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POUR CONTACTER VOTRE MUTUELLEÀ l’adresse postale qui figure survotre carte mutualiste.

VOS CONSEILLERS EN AGENCEVos conseillers sont à votre disposition pourrépondre à vos questions et vous accompagner.

VOS CONSEILLERS AU TÉLÉPHONEN° qui figure sur votre carte mutualiste (appel nonsurtaxé), du lundi au vendredi de 8 h 30 à 18 h 30et le samedi de 8 h 30 à 12 h 30.

SUR INTERNETwww.harmonie-mutualite.frLes informations de la mutuelle, les coordonnéesdes agences, l’actualité, les services… et votreespace personnalisé.

POUR CONTACTER VOTRE MAGAZINE8, boulevard de Beaumont CS 11241 – 35012 Rennes cedex. Tél.: [email protected] sur le blog: www.essentiel-sante-magazine.com

Pour tout changement d’adresse concernantl’envoi du journal, contactez votre mutuelle.

Directrice presse-rédactrice en chef : Anne-MarieGuimbretière. Assistante de direction : Armelle Collouard.Rédactrices en chef adjointes : Brigitte Imber et Marie-France Lacour. Membres des comités de rédaction :M. Arrivé, Th. Blanchette, R. Boucher, Ch. Brillet, P. Brun,M. Cartiaux, S. Carvounas-Augier, C. Celette, F. Condamin,F. Cotta, A. Dessus, B. Fallaix, É. Garlaschelli, B. Garros,Ch. Goupil, D. Guerling, P. Hervé, N. Huvet, B. Jourdan,J.-Y. Larour, J.-C. Lhomme, L. Magnant, A. Magnin, M. Martin,J.-J. Mérour, Ph. Morel, F. Morgen, A. Murat, A. Noirault, J. Piot,N. Pitron, C. Prévot, P. Renault, J. Rochoux, B. Rousseau-Sadonet P. Tirel.


En cas d’arrêt de travail suite à une maladie ou à un accident, votre régimeobligatoire ne vous verseraau maximum que 50 % devotre revenu. Commentmaintenir alors votre niveaude vie si la situation seprolonge ?Avec la solution ÉquationPlus de votre mutuelle,

ARRÊT DE TRAVAILCONSERVEZ VOTRE REVENU

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vous pouvez percevoirjusqu’à 200€ d’indemnitésjournalières en casd’incapacité temporairetotale de travail, pendanttrois ans si nécessaire. Votre cotisation est calculéeen fonction de votre âge, de votre statut (salarié,travailleur indépendant ouexploitant agricole) et du montant journalier del’indemnité que voussouhaitez percevoir. Vouspouvez également êtrecouvert en cas d’invaliditépermanente, et vos prochespeuvent être indemnisés en cas de décès. Pour en savoir plus,contactez votre mutuelle(coordonnées ci-contre).

AGENDAPROCHAINES RENCONTRES SANTÉParticipez aux prochaines rencontres santéproposées par les unions territoriales etrégionales mutualistes dans le cadre de PrioritéSanté Mutualiste.• « Alimentation et plaisir », à Trélazé (49), le 15 décembre. Informations et échanges sur l’intérêtd’une alimentation diversifiée.• « Mieux se repérer pour mieux manger »,à La Rochelle (17), le 6 janvier. Atelier pour équilibrer sonalimentation, élaborer des menus santé plaisir, échanger des recettes, décrypter les étiquettes…• « Cuisiner, pas si toqué que ça », à La Rochelle (17), le 20 janvier. Atelier cuisine dégustation : préparation d’unrepas, arts de la table et dégustation.• « Ma vision et mon audition », à Méreau (18), le 15 février.Informations sur la baisse de la vision et de l’audition liée à l’âge avec tests de dépistage.Ces rencontres santé sont gratuites et ouvertes à tous. Pour en savoir plus, vous inscrire ou connaître toutes celles qui se déroulent près de chez vous, appelez PSM au 39 35 (prix d’un appel local depuis un poste fixe) ourendez-vous sur www.prioritesantemutualiste.fr.

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Prévention

Aborder l’hiversereinement

L’HIVER APPROCHE, le froid s’installe, les virus se multiplient... Comment rester en forme ? Existe-t-il desremèdes miracles ? Faut-il croire aux promesses despublicités ? Le point sur les questions que l’on se pose le plus souvent.

Ma santé


Le rhume ne nécessite ni consultation médicale ni médicament.200 VIRUS

Pourquoi sommes-nousplus malades en hiver?

Le froid n’est pas directement res-ponsable des maladies, mais ilpeut les favoriser. L’hiver, l’orga-nisme dépense de l’énergie pour

se réchauffer : les vaisseaux sanguins et lesmuscles se contractent pour limiter lespertes de chaleur et faire monter la tempé-rature. Fragilisé par cet effort, notre corpsest plus sensible aux virus. C’est encore plusvrai si notre alimentation n’est pas assezvariée et équilibrée.Enfin, lorsqu’il fait froid, nous avons ten-dance à rester confinés dans des lieux clos.Or il suffit d’une personne qui tousse ou quiéternue pour que les virus se propagent etcontaminent les personnes présentes dansla pièce. Il est donc conseillé d’aérer les mai-

sons (et les bureaux !), même en hiver, et dene pas hésiter à prendre l’air. À condition tou-tefois de bien se couvrir avant de sortir (lirel’encadré p. 12).

Doit-on manger plus?La lutte contre le froid demande plus d’éner-gie donc plus de calories. C’est pourquoi ona toujours eu tendance à manger plus enhiver. Mais, aujourd’hui, nos conditions devie (chauffage, vêtements adaptés, alimen-tation suffisante au cours de l’année) fontqu’il n’est plus forcément nécessaire demanger plus en hiver. Une bonne alimenta-tion hivernale signifie surtout qu’il fautconserver une alimentation variée et équili-brée : poissons, fruits de mer, viandes, fruitset légumes de saison (orange, clémentine,potiron, navet, chou, etc.)...

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Faut-il prendre des complémentsalimentaires?Une cure de magnésium contre l’anxiété,une cure de gelée royale contre la fatigueou encore de la propolis contre les infec-tions des voies aériennes... Les publicitésvantant les mérites des cures et complé-ments alimentaires prolifèrent à l’ap-proche de l’hiver. Or l’efficacité de cescures n’a jamais été prouvée. De plus, unepersonne en bonne santé, qui a une ali-mentation saine et équilibrée, n’a besoind’aucun complément alimentaire. Ceux-cine sont d’ailleurs pas sans contre-indica-tions ni effets secondaires (voir EssentielSanté Magazine de février 2010, p. 16). Ilest indispensable de demander l’avis deson médecin.

L’alcool chasse-t-il les microbes?Non, l’alcool ne tue pas les microbes etn’empêche pas de tomber malade. Il n’aidepas non plus à se réchauffer, même s’il endonne l’impression. En effet, l’alcool, endilatant les vaisseaux sanguins, ne fait que

déplacer la chaleur interne vers lasurface de l’organisme : la sensa-tion de chaleur est illusoire, et ellemasque même l’abaissement dela température du corps. Onestime que celle-ci diminue d’undemi-degré par 50 g (5 verres de10 cl de vin) d’alcool consommé.Lorsqu’il fait froid, les personnesayant bu risquent donc l’hypo-thermie. Grog (mélange d’alcoolet d’eau chaude) et vin chaud

sont tout aussi nocifs. Car mélangé à uneboisson chaude, l’alcool arrive plus vitedans le sang.À noter : il ne faut surtout pas mélangeralcool et médicaments. Les effets desmédicaments peuvent être modifiés,jusqu’à les rendre dangereux.

Comment éviter latransmission des virus?Quelques gestes simples ont démontréleur efficacité (à tel point que le nombre degastro-entérites, par exemple, a diminuépendant l’alerte à la grippe A H1N1 pourremonter après) :• se laver les mains plusieurs fois par jouravec du savon ou, à défaut, utiliser unesolution hydroalcoolique ;• se couvrir la bouche et le nez avec samanche ou un mouchoir à usage unique,lorsque l’on tousse ou éternue ;• jeter son mouchoir dans une poubelleaussitôt après usage, puis se laver lesmains ;• éviter de serrer la main ou d’embrasserune personne malade ;• porter un masque lorsque l’on est malade,en particulier si l’on doit s’occuper d’enfantsou de personnes fragiles.

Existe-t-il une dépressionhivernale?Oui. En hiver, le manque de lumière dérèglenotre horloge biologique. Celle-ci peine alorsà rétablir un équilibre, et les conséquencespeuvent, chez certaines personnes plus fragiles, se révéler désastreuses : tristessepermanente, perte d’intérêt, irritabilité, trou-bles du sommeil, pensées suicidaires...

Cette dépression saisonnière, quis’installe vers l’automne ou audébut de l’hiver et qui durejusqu’au printemps, ne doit pasêtre confondue avec un simplecoup de blues, qui, lui, n’empêchepas de continuer ses activités,ou avec une autre forme dedépression, qui se poursuit lereste de l’année.La dépression hivernale se soi -gne notamment avec des anti-dépresseurs ou grâce à la lumi-

COMMENT S’HABILLEREN HIVER ?En hiver, on passe sans cesse du chaud au froid. Pour éviter les effets désagréablesde ces variations, il est conseillé de superposer plusieurs couches devêtements, que vous pourrez ôterfacilement à l’intérieur. Avant de sortir,couvrez-vous la tête (la chaleur corporelles’échappe en grande partie par le haut ducrâne) et enfilez desgants. Évitez de porterdes chaussures oudes vêtements tropserrés, qui limitent la circulation sanguineet accentuent lasensation de froid.

LE PLAN GRAND FROID,QU’EST-CE QUE C’EST ?Le plan grand froid est un dispositif mis en place par

les pouvoirs publics pour prévenir les risques sanitaires

liés au froid. Il prévoit une vigilance accrue auprès

des personnes fragiles (sans-abri, personnes âgées,

personnes malades, enfants), avec des conseils pour se

protéger du froid : limiter les efforts physiques, bien se

couvrir avant de sortir (y compris le nez et la bouche, pour

respirer moins d’air froid), appeler le 115 si l’on remarque

une personne sans abri ou en difficulté dans la rue...

4 millionsC’est le nombre de boîtes desirops antitussifs venduschaque année, pour les enfantsde moins de 24 mois, et dontl’Afssaps vient de rappelerqu’ils n’ont quasiment aucuneefficacité et qu’ils peuventmême être dangereux.

30 secondesC’est le temps minimal qu’il fautconsacrer au lavage des mains.

Ma santé


Le rhume se caractérisepar un mal de gorge, des éternuements, unecongestion nasale et des écoulements. C’est une source d’inconfort,mais qui ne nécessite ni consultation médicale ni médicament. Et surtoutpas d’antibiotiques.Mieux vaut se reposer,boire des boissonschaudes, comme destisanes ou de la soupe, et utiliser des solutionsnettoyantes (sérumphysiologique, parexemple) pour le nez. Si lessymptômes durent plus de dix jours ou s’aggravent(fièvre, sécrétions nasalesépaisses et colorées,respiration sifflante...), il faut alors consulter unmédecin.

Frédéric Chabolle, secrétairegénéral de la Sociétéfrançaise d’ORL et chef deservice ORL à l’hôpital Foch(Suresnes).

POINT DE VUE« Le rhume guérittout seul »

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En savoir plusBien se soigner sans ordonnanceL’Agence française de sécurité sanitaire desproduits de santé (Afssaps) publie sur son site des brochures sur le bon usage des médicamentsvendus sans ordonnance : www.afssaps.fr,rubrique «Publications». Elle délivre aussi desinformations sur la prise en charge de la toux chez les nourrissons, rubrique « Infos de sécurité »,«Points d’information».

Les enfants et les nourrissonsL’Institut national de prévention et d’éducationpour la santé (Inpes) publie des brochures : La bronchiolite et Diarrhée du jeune enfant,évitez la déshydratation.

Sur www.inpes.sante.fr (rechercher le titre de la brochure) ou sur demande à : Inpes, service diffusion, 42, boulevard de la Libération, 93203 Saint-Denis cedex.

Plus d’informationsSur www.essentiel-sante-magazine.fr, rubrique«Ma santé», «Prévention». Et partagez vosexpériences dans «Mes forums», «Ma santé».

nothérapie. Cette technique permet derégler l’horloge biologique du patient, en l’exposant à des lampes qui reproduisentla lumière solaire naturelle.

Trop chauffer sa maison,est-ce dangereux?Lorsqu’une maison est surchauffée, l’airdevient sec. Les muqueuses (nez, amyg-dales) s’assèchent et facilitent l’infiltrationdes germes. Par ailleurs, l’organisme aplus de difficultés à s’adapter aux écartsde température avec l’extérieur.Pour éviter cela, il faut baisser la tempéra-ture (aux alentours de 20 °C) et aérer lamaison tous les jours. Pour ne pas perdretrop de chaleur, il est conseillé d’ouvrir lesfenêtres en grand pendant dix minutes.

Comment éviter lesintoxications au monoxydede carbone?Le monoxyde de carbone est la premièrecause de mortalité par toxique en France.Il résulte d’une mauvaise combustion ausein d’un appareil de chauffage à bois, gaz,charbon, essence ou fuel. Pour l’éviter, ilest indispensable de faire vérifier réguliè-rement ses installations par un profes-sionnel, de respecter les consignes d’utili-

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sation des appareils, de maintenir les sys-tèmes de ventilation en bon état et d’aérersa maison.

Pierre Élion


Continuer à travailler est souventsynonyme, pour les personnesmalades, de « victoire » sur lamaladie. Car, si celle-ci s’est ins-

tallée dans leur vie, elles ont bien l’intention,au-delà des raisons économiques, de ne pasréduire leur existence à leurs problèmes desanté. Alors, par peur du regard des autres,des réactions de rejet ou de compassion, parcrainte de ne pas pouvoir évoluer dans leurcarrière, voire d’être licenciées, certainesd’entre elles préfèrent garder le secret.

Le droit de ne rien dire« Un salarié n’est pas obligé de dire à sonemployeur, ou futur employeur, qu’il estmalade ou en situation de handicap,explique Corinne Letheux, médecin-conseilau Centre interservices de santé et demédecine du travail en entreprise. S’il choisitd’aborder la question, il peut se contenter dedéclarer, si tel est le cas bien sûr, qu’il a lestatut de travailleur handicapé, sans préci-ser la nature de ce handicap, qui ne se voitpas forcément. » Le salarié peut également

faire savoir, sans plus de précision, qu’il estatteint d’une affection de longue duréereconnue par l’assurance maladie. En aucuncas, l’employeur n’a le droit de le déclasserou de le licencier pour des raisons médi-cales. En dépit de cette protection juridique,du développement des moyens de luttecontre les discriminations et des progrèsdes entreprises dans la prise en compte dela différence, évoquer sa maladie peutengendrer des comportements négatifs (lireles témoignages ci-contre).

Maladie

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Ma santé

UN COMBAT QUOTIDIEN. Beaucoup de personnes touchées par la maladie (physiqueou psychique) continuent à travailler une fois le diagnostic posé. Comment gèrent-elles les effets indésirables liés aux traitements, voire les arrêts maladie à répétition ? En parlent-elles ? Témoignages.

Faut-il en parler au travail?

Confiance etsoutien, deux motsmagiques

Encore tant de chemin à parcourir

Chantal, cuisinière depuis dix-sept ansdans le restaurant d’une collectivité,choisit de ne pas parler du sida à sescollègues pour ne pas être « réduite àune maladie ». Au travail, l’ambiance estamicale… Officiellement, elle souffre dudos. Mais son employeur, mécontent,parvient à briser le secret médical etinforme l’équipe que « Chantal a le sida ».Les réactions sont violentes : mise àl’écart, sarcasmes, humiliations. « J’étaisdevenue une sorcière ! » Traumatisée,Chantal est mise en arrêt maladie par son médecin. Elle se fait alors licenciermais remporte son procès au conseil de prud’hommes. Une petite victoire, car la blessure, elle, reste à vif.

Anne-Sophie a 24 ans quandtombe le diagnostic :polyarthrite rhumatoïde.Étudiante en médecine, elle saitqu’elle va devoir s’adapter. Pasquestion de renoncer à ses études, malgré la fatigue et les pousséeshandicapantes de la maladie. Vingt ansplus tard, spécialiste en santé publique,Anne-Sophie devient responsable d’un service hospitalier. « Longtemps, je me suis interdit de telles responsabilités. C’est lesoutien de mes employeurs qui m’adonné confiance. Ils m’ont permisd’adapter mes conditions detravail : actuellement, par exemple,je travaille à domicile le mercredipour récupérer physiquement.Pour le reste, je suis évaluée surmes compétences, comme tout le monde. »

En savoir plus

Victime de discriminations ?Contactez la Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l’égalité (Halde) : par téléphone au 0810005000 (prix d’un appellocal depuis un poste fixe) ; par courrier : 11, rue Saint-Georges, 75009 Paris ; ou surinternet : www.halde.fr.


Plus d’adresses et de contacts utiles, rubrique «Ma santé», «Droits des patients». Partagez vos expériences, rubrique «Mes forums»,«Ma santé».

Afficher son handicap, oui mais…

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Iris, responsable d’un service deformation, est atteinte de mucoviscidose.Elle concilie son travail avec ses deuxheures quotidiennes de kiné respiratoire,séances de gym et d’aérosol, sanscompter les examens et le suivi àl’hôpital. « Je cale mes soins le matin et le soir, les cures pendant mes vacances.C’est épuisant. » Car, si Iris a été recrutéeavec le statut de travailleur handicapé,elle n’a fait état que d’insuffisancerespiratoire, assurant que cela n’auraitpas d’incidence sur son travail. Mais ce choix, courageux, ne se fait-il pas audétriment de sa santé ? « Peut-être »,reconnaît-elle.

À l’inverse, le secret ne facilite pas la com-préhension de l’entourage professionnelface, par exemple, à des absences répé-tées ou à l’incapacité d’exécuter certainestâches.Pesant, stressant, le secret peut mêmenuire à l’état de santé du salarié, qui va par-fois négliger son traitement, faute detemps, ou consacrer ses congés à des examens et à des soins médicaux, plutôtqu’au repos.

À qui en parler?Il n’existe pas de règle unique : tout dépenddes relations que l’on entretient avec sescollègues.Le médecin du travail est souvent un boninterlocuteur : « Sans dévoiler les donnéesmédicales du dossier, celui-ci pourra émet-tre auprès de l’employeur des recomman-dations sur les aménagements de postesouhaitables », précise Corinne Letheux. Lesalarié peut aussi se faire accompagner, àl’extérieur, par un psychologue ou une asso-ciation.

Véronique Vidalou

FAUX. La peau produit de façon continue

un film composéd’eau et de corpsgras qui la protègedes agressionsextérieures(poussière,

microbes, froid…).Si vous vous lavez

trop souvent, vous risquez dedétruire cette couche protectrice.En pratique : se laverune fois par jour (le matin ou le soir)est suffisant. Si votre peau est

1lLA SANTÉ DE LA PEAU

COMMENCE PAR UNE BONNEHYGIÈNE DE VIE

2lIL FAUT SE LAVER LE

VISAGE PLUSIEURSFOIS PAR JOUR

le stress et les expositionsrépétées et prolongées ausoleil ou aux intempériesaccélèrent le vieillissementde la peau.

fragile, privilégiez lessolutions micellaires, quicontiennent de l’eau et des agents nettoyants trèsdoux. Elles ressemblent à de l’eau et la mention« micellaire » est indiquéesur l’emballage.Évitez de frotter trop fort,séchez ensuite entamponnant et appliquezune crème hydratante pourmaintenir ou reconstruire le film de la peau.

VRAI. La peau puise dans l’alimentation lesnutriments dont elle a besoin pour renouvelerses cellules. Manger varié et équilibré (fruits,légumes, produitslaitiers…) et limiter votreconsommation de tabac etd’alcool vous aidera donc à préserver votre peau. Il est également conseillé dedormir au moins huit heurespar nuit en moyenne : lerenouvellement des cellulesse faisant principalementpendant le sommeil.Enfin, il faut savoir que

Claudine ColozziIllustrations : Clément Perrotte/Comillus

La peau protège l’organisme des agressions extérieures (pollution, froid, soleil…). Celle du visage, exposée en permanence, est celle qui s’abîme le plus. Comment en prendre soin ? Tour d’horizon des idées reçues.

Vrai/fauxsur l’hygiène du visage


Ma santé

VRAI/FAUX. Le piercingtransperce la peau, barrière naturelle contre les bactéries. Il peut doncprovoquer des infections(infection bactérienne,allergie au métal dupiercing…). Les risquessont plus importantslorsque le piercing estréalisé sur le nez (siège de nombreuses bactéries)ou la langue, mais aussi le nombril ou les organesgénitaux. Dans la majoritédes cas, une hygièneirréprochable permet deprévenir ce type de risques.

VRAI. Mais à conditiond’effectuer un rinçagesoigneux et abondant,même s’ils moussent peu.Les pains dermatologiques,ou syndets, sont fabriqués à partir d’agents lavantsproches du pH de la peau. Ils sont beaucoup moinsirritants que les savonstraditionnels et conviennentà tous les types de peaux.

5lL’ACNÉ ESTDUE À UN

MANQUE D’HYGIÈNE

En savoir plusTest : quel est votre type de peau ?Sur www.essentiel-sante-magazine.fr, rubrique «Ma santé», «Traitements,soins». Et aussi, un forum pour échanger vos expériences («Mes forums/Ma santé»).

Trouver un dermatologueDans l’annuaire du conseil de l’ordre national des médecins sur www.conseil-national.medecin.fr/annuaire, discipline «Dermatologie».

Sur l’hygiène de vieLes guides La santé vient en mangeant et La santé vient en bougeant, éditéspar l’Inpes. À télécharger sur www.inpes.sante.fr (rechercher «guidealimentaire») ou sur demande à Inpes, 42, boulevard de la Libération, 93203Saint-Denis cedex. Tél. : 0149332222.

6lLES PIERCINGSDU VISAGE

PRÉSENTENT PLUS DE RISQUESINFECTIEUX QUELES AUTRES

3lLES SAVONSSANS SAVON

NE DESSÈCHENTPAS LA PEAU

Les parabens sont desconservateurs présents à l’état naturel danscertains aliments (fraise,cassis, oignon…) ousous forme chimiquedans les médicaments,les cosmétiques et l’alimentation.Depuis quelques années,les consommateurss’inquiètent de leurtoxicité. Leur utilisationest pourtant limitée en quantité, afin qu’ils nes’accumulent pas dansl’organisme. En réalité,

on fait courir plus derisques à sa peau en se lavant trop souventqu’en utilisant de tempsen temps des produitsavec parabens.À savoir : si la mention« sans paraben » fait vendre, elle ne signifie pas « sansconservateur ». Elle ne garantit donc pasune innocuité totale.

Pr Gérard Lorette, chef du service dermatologie du CHU de Tours.

POINT DE VUE« Il ne faut pas avoir peur des parabens »

FAUX. L’acné est unemaladie de la peau, due notamment à unestimulation hormonale. Elle apparaît surtout à la puberté, mais elle peut se prolonger à l’âge adulte.Pour la traiter, il estrecommandé de consulterson médecin traitant, quiorientera si nécessaire vers un dermatologue. Côtéhygiène, il est conseillé denettoyer le visage tous lesjours avec un produit lavantdestiné aux peaux grasses.

FAUX. S’ils sont élaborés à partir d’ingrédients dits « non allergènes pour la peau délicate desbébés », ils n’en sont pasmoins agressifs. Surtouts’ils sont utilisés demanière trop fréquente.Attention, là aussi, à bienrincer la peau.

4lLES PRODUITSPOUR BÉBÉ

SONT PLUS DOUX


Fréquemment confondus avec le handicap mental, les troublespsychiques (schizophrénie, troubles bipolaires…) sont la conséquence d’une maladie chronique, d’origine génétique,psychologique et/ou sociale, dont les manifestations varientdans le temps. Ils n’affectent pas les capacités intellectuellesmais plutôt leur mise en œuvre, entraînant une difficulté à mener à bien des actions apparemment simples, comme, par exemple, faire des courses, préparer un repas, gérer un budget… Les personnes malades ont donc besoin d’unaccompagnement adapté pour gagner en autonomie, sansbrusquerie.

Pour aider les proches, et les professionnels souventdémunis face à ces troubles, l’Union nationale des amis etfamilles de malades psychiques (Unafam) publie le guideL’accueil et l’accompagnement des personnes en situation de handicap psychique. Il est disponible sur www.unafam.org,rubrique « Publications », « Publications de l’Unafam ».

Unafam, 12, villa Compoint, 75017 Paris. Tél. : 01 53 06 30 43.

TROUBLES PSYCHIQUESUn guide pourmieux comprendre

Les patients quis’administrent eux-mêmesleur traitement sont parfoisobligés de jeter leurs déchetspiquants ou coupants dansles ordures ménagères. Àpartir du 1er novembre 2011,ils pourront demander à leurpharmacien des conteneursadaptés au traitement de ces déchets à risquesinfectieux. Ceux-ci serontfournis gratuitement par lesfabricants de médicamentset de dispositifs médicaux.

DÉCHETSMÉDICAUXDES CONTENEURSGRATUITS

Il y a peut-être, près de chezvous, une personne malade,ou en situation de handicap,qui aurait besoin de quelquesservices simples, commefaire des courses ou allerchercher des médicaments.Des actions faciles àorganiser en tant que voisin.L’association Voisinssolidaires peut vous aider à les mettre en place.

Consultez son sitewww.voisinssolidaires.fret trouvez de nombreuxconseils pratiques.26, rue Saussier-Leroy,75017 Paris.Tél. : 01 42 12 72 72.

AIDER SON VOISINMALADE

23 eurosLa consultation chez le médecingénéraliste passera de 22 à23 euros le 1er janvier 2011.

INFO LES PROTHÈSESDENTAIRES Avant la pose d’une prothèse dentaire,votre chirurgien-dentiste doit vous délivrer un devis et mettre à votre disposition la déclaration de conformité de la prothèse. Celle-ci comporte le nom,la raison sociale et l’adresse du prothésiste dentaire.L’objectif : mieux vous informer et garantir ainsi la qualité des prothèses vendues en France.Pour en savoir plus, renseignez-vous auprès de votrechirurgien-dentiste et/ou rendez-vous surwww.afssaps.fr (recherche : « Prothèse dentaire :informations destinées au public »).


Ma santéJU

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PRÉVENTION

SANTÉ VISUELLE

QU’EST-CE QUEL’ORTHOPTIE ?Les yeux sont entourés de muscles qui les fontbouger selon un axeparallèle. Lorsque leurcoordination fonctionnemal, les yeux ne voientplus « droit » et destroubles apparaissent.L’orthoptie permet dedépister ces anomalies etde les guérir grâce à unerééducation appropriée.

QUELS SONT LESSIGNES À REPÉRER ?Chez le bébé, certainssignes peuvent donnerl’alerte : il n’attrape pas ses jouets, il ne bouge pas les yeux ou les fermesouvent…Chez l’enfant, cela peut setraduire par des difficultésdans l’apprentissage de la lecture et de l’écriture.Chez l’adulte, les troublespeuvent se manifester par des maux de tête,

une fatigue visuelle, des difficultés deconcentration, une visiondouble ou trouble.

À QUI S’ADRESSER ?Une prescription médicaleest indispensable pourconsulter un orthoptiste. Il faut donc passer par unophtalmologiste qui pourraréaliser un bilan médicalde la vue et orienter vers un professionnel.

COMBIEN ÇA COÛTE ?Le tarif conventionnel est fixé entre 10 et37,50€ la séance, selonles cas (12 à 15 séancessont souvent nécessaires : lire au dos). L’assurancemaladie rembourse ces séances à hauteur de 60 %. Votre mutuellepeut, selon votre garantie,prendre en charge le complément.

L’orthoptieTroubles de la vision, fatigue, migraines… peuvent être dus à une mauvaise coordination des mouvements des yeux. Pour les rééduquer, il existe une solution : l’orthoptie.

SANTÉ

DÉPENSES

Les forfaits etfranchises non remboursésLa participation d’un euro et les franchisesmédicales restent à la charge de la plupart desassurés. Le point sur ces contributions.

PARTICIPATIONFORFAITAIRE D’UN EUROElle est déduite duremboursement de votre régime obligatoirepour chaque consultation,analyse de biologie etexamen de radiologie.• Plafond : 4€ parprofessionnel et par jour, 50€ par an.• Cas particuliers :elle ne s’applique pas aux consultations ou soins chez les chirurgiens-dentistes, les sages-femmes, les infirmiers, les kinésithérapeutes, les orthophonistes ou les orthoptistes, à l’hôpital ou dans le cadre du dépistage du cancer du sein.• Ne sont pas concernés :les enfants de moins de 18 ans, les femmesenceintes (à partir du 1er jour du 6e mois de grossesse et jusqu’au 12e jour aprèsl’accouchement) et les bénéficiaires de la CMU complémentaire

ou de l’aide médicale del’État (AME).

FRANCHISE MÉDICALEUne franchise de 0,50€est appliquée sur chaqueboîte de médicament et chaque acte effectué par les infirmiers, les kinésithérapeutes, les orthophonistes, les orthoptistes et lespodologues. Cette franchise passe à 2€ pour les transportssanitaires. • Plafond : 2€ par jour pourles actes paramédicaux, 4€ pour les transports.L’ensemble des franchisesest plafonné à 50€ par an.• Ne sont pas concernés :les enfants de moins de 18 ans, les femmesenceintes (les examensobligatoires et à partir du 1er jour du 6e mois de grossesse et jusqu’au 12e jour aprèsl’accouchement) et lesbénéficiaires de la CMUcomplémentaire ou de l’aidemédicale de l’État (AME).

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VOTRE MUTUELLECes forfaits ont été mis en place pour responsabiliser les assurés, mais, en fait, ils pèsent sur les personnes à faible revenu. Or votre mutuelle n’a pas le droit de les rembourser(lire au dos).

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DÉPENSESPRÉVENTION

SANTÉ VISUELLE

L’orthoptie

« Le patient se sent mieux dès la 4e ou 5e séance »INTERVIEW DE LAURENT MILSTAYN,président du Syndicat national autonomedes orthoptistes (SNAO).

À QUOI SERT LA RÉÉDUCATION ORTHOPTIQUE ?Pour avoir une vision confortable et transmettre lesbonnes informations au cerveau, les yeux doivent avoirune coordination la plus parfaite possible. Lorsque celle-ci est insuffisante, la rééducation orthoptiquepermet au patient de la retrouver.L’orthoptie permet aussi aux personnes malvoyantesd’optimiser leurs capacités visuelles restantes en leurapprenant à les utiliser au mieux.

COMMENT SE DÉROULE UNE SÉANCE ?L’orthoptiste commence toujours par réaliser un bilan,puis il élabore un programme de rééducation adapté,composé en général de 12 à 15 séances. Mais, danscertains cas, le suivi peut s’échelonner sur plusieursannées.Exemples d’exercices : suivre du regard un bâtonnet,décrire des cercles avec ses yeux…

LA RÉÉDUCATION EST-ELLE DOULOUREUSE ?On ne peut pas parler de douleur mais plutôt de gêne. Je compare souvent le début de la rééducation auxpremières séances de gymnastique : on ressent unecertaine gêne en faisant travailler des muscles qui n’en ont pas l’habitude.

LES EFFETS SONT-ILS DÉFINITIFS ?Les effets des séances peuvent durer environ dix ans, il n’est donc pas possible de parler d’effet définitif. Les muscles des yeux peuvent être à nouveau fatiguéspar une nouvelle activité, comme un travail sur écran.

POURQUOI LES FORFAITS ET FRANCHISES ONT-ILSÉTÉ MIS EN PLACE ?À l’origine, ils ont été instaurés pour responsabiliser lesassurés face aux dépenses de santé. Or, dans la réalité, lesactions de prévention et le respect du parcours de soinssont plus efficaces que les baisses de remboursement.

CONCRÈTEMENT, À QUOI SERVENT-ILS ?Les forfaits et franchises constituent des levierssupplémentaires pour réduire artificiellement les déficitsde l’assurance maladie. Mais si leur montant augmenteencore, ce sera au détriment de l’accès aux soins.N’oublions pas que les forfaits et franchises touchent lesmalades et nous éloignent des valeurs de solidarité, l’undes principes fondateurs de notre assurance maladie.

POURQUOI CERTAINS FRAIS NE SONT PRIS ENCHARGE NI PAR L’ASSURANCE MALADIE NI PAR LES MUTUELLES ?Pour favoriser le respect du parcours de soins, la loiimpose à l’assurance maladie de ne pas prendre encharge certaines dépenses de santé. Il en est de mêmepour les complémentaires santé, dans le cadre desgaranties solidaires et responsables, qui représententprès de 98 % des garanties offertes. Le projet de mise en place d’une nouvelle taxe sur ces contrats, en coursd’examen au Sénat*, va obliger les mutuelles à augmenterle montant des cotisations au détriment de leurs assurés(voir supplément au numéro de septembre).

*À l’heure où nous publions ces lignes.

POUR EN SAVOIR PLUS :• Sur la santé visuelle : contactez un conseiller PrioritéSanté Mutualiste au 39 35 (voir p. 29-30).• Sur l’orthoptie : le Syndicat national autonome desorthoptistes (SNAO), www.orthoptiste.pro.22, rue Richer, 75009 Paris.Tél. : 01 40 22 03 04.

POUR EN SAVOIR PLUS :contactez votre caisse d’assurance maladie ou votremutuelle (coordonnées p. 9).Sur internet :• www.ameli.fr : rubrique « Assurés », « Soins etremboursements », « Ce qui est à votre charge ».• www.le-rsi.fr : rubrique « Maladie maternité »,« Remboursements maladie ».• www.msa.fr : rubrique« Santé », « Tarifs etremboursements ».

Les forfaits etfranchises

« La prévention, c’est la santé »INTERVIEW DE FABRICE HENRY, président de l’Union nationale desorganismes d’assurance maladiecomplémentaire (Unocam).

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Vous pouvez donner votreavis sur les établissementsdans lesquels vous avez été hospitalisé ou êtes alléen consultation sur le sitewww.hopital.fr (aller sur la fiche de l’établissementconcerné).Il est aussi possible d’ajouterun commentaire en lignepour les CHU de Rouen,Angers et Rennes, et leshospices civils de Lyon. Une phase test qui devraitêtre généralisée à tout leterritoire.

HÔPITALDONNEZ VOTRE AVIS

Aujourd’hui, près de 3,5 millions de personnes apportent une aide régulière à un prochedépendant en raison d’une maladie ou d’un handicap. Parmi elles, deux personnes sur troisdéclarent avoir régulièrement besoin de souffler.Pour connaître les aides qui existent (services à la personne, formations, aides financières…) et en bénéficier, le gouvernement publie deux guides :• Le Guide de l’aidant familial (2e édition) : à commander (8 euros) surwww.ladocumentationfrancaise.fr ou par courrier à Documentation Française, Servicecommandes, 124, rue Henri-Barbusse, 93308 Aubervilliers cedex.• Les Aides légales à la gestion du patrimoine et à la protection de la personne : à télécharger sur www.journeedesaidants.fr, rubrique « Ressources ».

AIDANTS FAMILIAUX :

où et comment se faire aider?

ÉCLAIRAGES À LEDATTENTION AUX YEUXL’Agence nationale de sécuritésanitaire de l’alimentation, del’environnement et du travail(Anses) a réalisé une étude surles systèmes d’éclairage à LED qui,contrairement aux autres lampes, ne sont pas classésen groupe de risques. Il en ressort que certainesampoules à LED de type bleu roi et blanc froid sepositionnent dans des groupes de risques de niveau 2.En cas d’exposition répétée, à courte distance dufaisceau lumineux, et à long terme, celles-ci, à caused’une intensité lumineuse très élevée, peuventprovoquer un éblouissement, et la lumière bleue qu’ellescontiennent peut avoir un effet toxique sur la rétine,surtout chez les enfants.L’Anses recommande de privilégier les LED de typeblanc chaud (parfois indiqué sur l’emballage : moins de3 500 kelvins) et de faible intensité lumineuse. Et danstous les cas, utiliser les LED en éclairage indirect.Pour en savoir plus : www.anses.fr, rubrique« Actualités ».Anses, 27-31, avenue du Général-Leclerc, 94701Maisons-Alfort cedex. Tél. : 01 49 77 13 50.

Au mois de juin est apparue sur internet une nouvelle boisson« dégrisante », qui, selon la marque, réduirait de manière accéléréele taux d’alcool dans le sang. Or l’Agence nationale de sécuritésanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses)vient de démontrer que ces allégations sont fausses.

Boissons «dégrisantes»: des allégations fausses

C’est le nombre depersonnes qui seraientdépendantes aux jeux de hasard et d’argent enFrance. Le chiffre augmente plusrapidement depuisl’ouverture des jeux enligne. Pour en savoir plus,lire page 27.

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Aider les parents qui en ont

INITIATIVES

LE TERME DE « PARENTALITÉ » DÉSIGNE LA FONCTION D’ÊTRE PARENT.

Il englobe les géniteurs biologiques, mais aussi tout adulte ayant la responsabilité d’un enfant.

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Notre vie

besoin

30 millionsd’euros en 2009.

53 millionsd’euros en 2012.

Les pouvoirs publicss’engagent pour soutenir la parentalité.

Q u’est-ce qu’être parent ? Il y aquelques décennies, on auraitrépondu : « C’est élever encouple les enfants nés d’unmariage. » Aujourd’hui, les

repères ont changé. Les familles monopa-rentales ou recomposées représentent prèsd’un tiers des foyers avec enfants. On n’estplus tout à fait parent comme on l’étaitavant, y compris dans les familles tradition-nelles : de nombreuses mères ont désor-mais un emploi et les pères sont plus pré-sents qu’autrefois…

DEVENIR PARENT n’est pas toujours aussi simple qu’il y paraît, et ce, quelle que soit sa situation (en couple,seul, avec ou sans emploi…). Pour aider les parents dans leur rôle éducatif, des entreprises et des associationsdéveloppent des solutions d’accompagnement et desoutien. Exemples.

Beaucoup de parents s’adaptent naturelle-ment. D’autres, parfois touchés par la pré-carité en matière d’emploi, de logement oude santé, se sentent démunis. Pour leurvenir en aide, associations, fondations etautres organismes mettent en place desactions destinées à tous les publics : pèresou mères seuls, couples, migrants, parentsmineurs… Ces dispositifs s’adaptent à lanature des besoins et à l’urgence des situa-tions. Ainsi, les actions peuvent tout autantconsister à ouvrir un lieu de rencontre oud’hébergement, un relais parental, unecrèche ou une ludothèque, qu’à animer unatelier, un groupe de parole, ou à informer,conseiller, guider dans des démarches, etc.Dans tous les cas, il s’agit de répondre à desbesoins d’accompagnement et de soutien,ou tout simplement d’informations.


OÙ TROUVERDE L’AIDE ?Les parents en difficulté peuventtrouver les adressesdes organismessusceptibles de lesaider auprès du PointInfo Famille (PIF) le plus proche de chezeux. Ces centres, créés par le ministèredes Solidarités, de laSanté et de la Famille,informent les parents,les guident dans leurs démarches et les orientent vers les bons interlocuteurs.Leurs coordonnées sont disponibles surwww.point-infofamille.fr.14, avenue Duquesne,75350 Paris 07 SP.Tél. : 01 40 56 77 08.

Dossier réalisé par Véronique Vidalou

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Notre vie

Parrains par MilleLe parrainage de proximité

L’association Parrains par Mille met enrelation des enfants ou des adolescentset leurs familles relationnellement isolés avec des parrains et marrainesbénévoles vivant près de chez eux. Ils peuvent, ensemble, aller au cinéma,faire les devoirs, partager des week-endsou des vacances… L’idée n’est pas deremplacer les parents mais de participerà l’épanouissement de l’enfant en créantde nouveaux liens affectifs et éducatifsdans la durée. Créée en 1990 parCatherine Enjolet, l’association estprésente en Ile-de-France, mais aussi àAlès, Avignon, Bordeaux, Lyon, Marseille,Moulins, Nantes, Valenciennes…Contact : Parrains par Mille, 31, rue Planchat, 75020 Paris.Tél. : 01 40 02 02 05. Site :www.parrainsparmille.org.

La FarandoleUne halte-garderie ouverteaux enfants du voyage

À Angers, la halte-garderie la Farandoleest ouverte aux enfants du voyage. Pour se faire connaître auprès desparents et les mettre en confiance,l’équipe de la Farandole a décidé de créerune passerelle entre culture sédentaireet culture itinérante. Deux ateliers delecture hebdomadaires ont vu le jour, l’unà la halte-garderie, l’autre sur le terraindes voyageurs. Une professionnelle de la Farandole y accueille des enfants,rencontre leurs parents, crée des liens et opère une véritable sensibilisation à la lecture et à la découverte du livre…L’équipe aide également les parents à transmettre leur culture aux enfants et à mieux s’intégrer socialement, grâce à des rencontres entre gens duvoyage et sédentaires.Contact : Association Petite Enfance, 2, rue Jean-Rostand, 49000 Angers.Tél. : 02 41 72 00 10.

L’Appart à papasUn lieu rassurant pour se retrouver

L’association Revivre, qui accueille des hommes seuls en difficulté, prend en compte les problèmes matériels et

financiers que peuvent rencontrer les pères qui n’ont pas la garde de leursenfants mais ont un droit de visite oud’hébergement dans un lieu éloigné deleur domicile. En effet, les solutionsfamiliales ou amicales, quand ellesexistent, restent provisoires, et l’hôtelcoûte cher.Pour les aider, l’association a ouvert, en 2005, l’Appart à papas dans le quartierdu Chemin vert, à Caen. Ce logement,désormais de type F4, leur permetd’accueillir leurs enfants dans un lieustable et de maintenir le lien avec eux. Il est disponible tous les jours, selon lesdemandes, et est actuellement cogéréavec l’association Itinéraire qui accueilledes femmes seules.Contact : Association Revivre, 10, allée de Jumièges, 14000 Caen.Tél. : 02 31 44 23 57.

PrévadièsDes rencontres pour tousavec l’École des parents

La mutuelle Prévadiès propose à sesadhérents, parents d’enfants de moins de six ans, le programme « La santé devotre enfant », qui leur permet debénéficier d’informations et derencontrer des professionnelsde la petite enfance. Jusqu’endécembre, la mutuelle

F. A

CHDO

U/UR

BAIM

AGES

En savoir plusÀ lireParrainer les enfants d’à côté, livre-entretien de Catherine Enjolet, éd. Rue de l’Échiquier, coll. Conversations solidaires, 2010, 9,90 euros.

Sur internetwww.accueil-petite-enfance.fr : créé par l’Unionnationale interfédérale des œuvres et organismessanitaires et sociaux (Uniopss), ce site valorise lesinnovations dans le secteur de l’accueil de la petiteenfance.

Uniopss, 15, rue Albert, 75013 Paris.Tél. : 0153363500.


Rubrique «Notre vie», « Société». Et partagez vos expériences dans le forum «Notre vie».


organise, dans 11 départements, desrendez-vous sur l’autorité parentale,animés par des psychologues de l’Écoledes parents et des éducateurs (EPE). Ces mini-conférences-débats de deux heures se poursuivent sur internetpar des échanges en ligne. Ces rencontres sont l’occasiond’échanger sur les questions que seposent tôt ou tard tous les parents :quelles limites donner ? Comment direnon ? Etc.Contacts : www.prevadies.fr, espaceréservé adhérent, rubrique « La santé de votre enfant », ou contactez votremutuelle (coordonnées page 9).

SamarieUn centre pour mamansadolescentes

Parce qu’un climat sécurisant participeau développement de l’enfant, la Fondation des Apprentis d’Auteuil a

ouvert en 2007, à Coulommiers, uncentre maternel pour jeunes filles

âgées de 14 à 21 ans, enceintes eten situation de grande précarité.

Douze adolescentes peuvent y être accueillies – en

collectivité puis en studio et,enfin, en appartementindividuel pour préparerleur indépendance – du

6e mois de leur grossesse et, au plus tard,jusqu’aux trois ans de leur enfant.Éducatrices, puéricultrices, psychologuesy aident les jeunes mamans à s’occuperde leur enfant et veillent à ce que le liense tisse, tout en les accompagnant dansla construction d’un projet d’insertion(recherche d’un emploi, d’un logement).Contacts : Centre maternel accueilSamarie, 86-88, rue Jehan-de-Brie, 77120 Coulommiers. Tél. : 01 64 65 89 30.Fondation d’Auteuil, 40, rue Jean-de-la-Fontaine, 75016 Paris. Tél. : 01 44 14 75 75.Site : www.fondation-auteuil.org.

Centre socioculturel de MulhouseRenforcer les liens endouceur

Dans un quartier marqué par deprofondes difficultés sociales, l’équipe du centre socioculturel a décidé, il y a trois ans, d’agir pour les parents, et notamment les mères de famille,souvent d’origine étrangère, seules ouvictimes parfois de violences conjugales.Soutenu par la Fondation de France, le centre propose un espace d’accueil etde garde pour les enfants de deux mois à six ans. Pour rompre l’isolement etpréserver les liens familiaux, des activités(jeux, ateliers musicaux, lectures…) et des sorties (spectacles, escapades

culturelles et promenades) y sontorganisées pour les enfants et leurs parents.Contacts : CSC Jean Wagner, 43, rue d’Agen, 68100 Mulhouse.Tél. : 03 89 46 25 16. Site : www.csc-jeanwagner.com.Fondation de France, 40, avenue Hoche,75008 Paris. Tél. : 01 44 21 31 00. Site : www.fondationdefrance.org.

Chaque étape de la vie d’unenfant représentede nombreuxdéfis. Les parentspeuvent ressentirle besoin d’êtreaccompagnés par desprofessionnels.

Afin de préserver l’anonymat des personnesaidées, les photos de ce dossier ne sont pascelles des associations citées.

En savoir plusLe guide du bénévoleSur www.jeunesse-vie-associative.gouv.fr,rubrique «Associations», « Droits et dispositions».Ou sur demande à : Ministère de la Jeunesse et des Solidarités actives, 20, avenue de Ségur,75345 Paris cedex 07. Tél. : 0173034000.

www.essentiel-sante-magazine.frRubrique «Notre vie », « Solidarité ». Et partagezvos expériences, rubrique «Mes forums», «Notre vie ».

Il y a quatre ans, lorsque j’ai pris maretraite, j’ai eu envie de m’investirpour les autres, raconte Michelle. J’aialors rejoint une fondation qui recher-

chait des bénévoles. Après avoir suivi uneformation, je suis devenue animatriced’Ateliers Mémoire. Je ne le regrette pas. Jedonne beaucoup, mais je reçois aussibeaucoup : les personnes que je rencontrem’enrichissent. »

Des activités variéesComme Michelle, près d’un million de per-sonnes (étudiants, demandeurs d’emploi,actifs, retraités…) sont bénévoles dans ledomaine de la santé*.Certaines agissent directement auprès desmalades et de leurs proches. Elles peu-vent, par exemple : rendre visite à despatients ; les écouter ; jouer le rôle d’inter-médiaire entre les familles et les équipesmédicales ; ou encore intégrer une équipede clowns pour amuser des enfantsmalades… D’autres préfèrent participer,dans l’ombre, à la vie d’associations ou d’or-

ganismes en s’occupant du secrétariat, dela comptabilité ou de la communication.Mais quels que soient leur activité et lenombre d’heures qu’elles y consacrent,toutes ces personnes bénévoles ont unpoint commun : leur engagement au ser-vice des autres.

Christelle Migaud

*Source : La situation du bénévolat en France en 2010,étude Ifop, France Bénévolat et Crédit Mutuel.

Si vous connaissez une organisation(association, fondation…), vouspouvez la contacter directement.Sinon, vous pouvez vous adresser à un réseau, comme France Bénévolat,qui vous mettra en relation avec l’uned’elles. Avant de vous engager, faites lepoint sur le temps dont vous disposezet réfléchissez aux activités qui vousintéressent et vous correspondent. En effet, si vous souhaitez agir auprèsdes patients et de leurs familles, vous devrez avoir une bonne capacitéd’écoute et être prêt à faire face à dessituations difficiles. Côté compétences,sachez que les organisationsproposent souvent des formations.Dominique Thierry, vice-président deFrance Bénévolat127, rue Falguière, 75015 Paris. Tél. : 0140610161.Site : www.francebenevolat.org.

POINT DE VUE« Comment devenirbénévole en santé ? »

Bénévole en santé :pourquoi pas vous?

Visiteur de personnesmalades, conseiller

téléphonique, collecteur defonds pour la recherche…

Il existe de multiples façonsde se rendre utile, que

ce soit auprès des patients,de leurs proches ou dans

la lutte contre les maladies.


Notre vie

«F.

BEN

AGLI

A

TROUVER UN EMPLOIEN EUROPEEn tant que citoyenfrançais, vous pouveztravailler dans les27 pays de l’Unioneuropéenne. Pour vousaider à préparer votreprojet, la Commissioneuropéenne a publiéle guide Trouver unemploi en Europe. Etpour les employeurs :Recruter en Europe.À télécharger ou à commandergratuitement sur http://bookshop.europa.eu.Office despublications del’Union européenne,2, rue Mercier,2985 Luxembourg,Luxembourg.

Près d’une personne surdeux déclare jouer à des jeuxd’argent. Si pour beaucoup,cela reste un loisir, pourd’autres – plus fragiles –,cela devient une obsession,et les conséquences sontimportantes :surendettement, divorce,développement d’autresaddictions…Pour aider les joueursexcessifs, des lignestéléphoniques et sitesinternet se créent.Pour en savoir plus et/outrouver du soutien :• Institut du jeu excessif :0 800 11 33 90 (appel gratuitdepuis un poste fixe) ouhttp://arreter-de-jouer.fr.• Joueurs Info Service :09 74 75 13 13 (appel non surtaxé) ouwww.joueurs-info-service.fr.• SOS Joueurs :0 810 600 115 (prix d’unappel local) ou www.sos-joueurs.org.

LA DÉPENDANCEAU JEU


LUTTER CONTRE L’ILLETTRISMEEn France, plus de 3 millions de personnes, de toute catégorie sociale,sont illettrées. Elles ne savent ni lire ni écrire ou compter, alors qu’elles ontété scolarisées. Pour sensibiliser l’opinion, le Syndicat de la presse

sociale, auquel adhère Essentiel Santé Magazine, a lancé un appel à lacréation de vidéos expliquant l’illettrisme : 79 ont été réalisées etpeuvent être regardées sur http://fr.eyeka.com/partner/mot-a-maux.Vous souhaitez aider les personnes illettrées ? Contactez l’Agencenationale de lutte contre l’illettrisme (ANLCI) au 0 820 33 34 35

(0,15 €/min).1, place de l’école, BP 7082, 69348 Lyon cedex 7. Site : www.anlci.gouv.fr.

GETT

YIM

AGES

Une personne, victime d’un accident grave, a en moyenne dix fois plus de chances de rester en vie si elle bénéficie des gestes de premiers secours avant l’arrivée des pompiersou du Samu. Des formations, ouvertes à toute personne de plus de 10 ans, existent quasiment partout en France. Elles coûtent environ 60 euros, mais peuvent parfois êtreorganisées gratuitement par les entreprises, les mutuelles,les mairies… Renseignez-vous et, le cas échéant, contactez :• L’Union des sapeurs-pompiers de votre département :www.pompiers.fr, rubrique « Annuaire ». Tél. : 01 49 23 18 18.• La Croix-Rouge française : www.croix-rouge.fr, rubrique « Je me forme », « Particuliers », « Catalogue ».Tél. : 01 44 43 11 00.• L’Association nationale des premiers secours (ANPS) :www.anps.fr, rubrique « Réseau national ».Tél. : 01 45 70 94 89.

Apprendre les gestes qui sauvent

GARO

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Harmonie et vous

Harmonie Mutuelles apporteaux entreprises des solutionspersonnalisées, quels quesoient leur taille et leurs

besoins. Une équipe dédiée les accom-pagne pour les aider dans le choix d’unecouverture collective.Au-delà de cette expertise en complémen-taire santé et en prévoyance, HarmonieMutuelles propose aussi un ensemble deservices complémentaires : un accompa-gnement en matière de prévention et depromotion de la santé ; une offre optiquespécifique (voir page 6) ; des conventionsde tiers payant étendues ; et des actionsde solidarité.De plus, la démocratie sociale sur laquellerepose le fonctionnement des mutuellespermet aux adhérents de peser sur lesgrandes décisions au travers de leurs délégués élus, proches du terrain dont ilssont issus.

EntreprisesLes réponses

d’Harmonie Mutuelles


UNIES AU SEIN D’HARMONIE MUTUELLES, Harmonie Mutualité, MutuelleExistence, la Mutuelle Nationale Aviation Marine et Prévadiès constituent aujourd’hui le premier opérateur national en matière de complémentaire santé. Présentation.

RÉA

La protection sociale est un élément essentielde la politique salariale et financière desentreprises et, plus largement, de la stratégiede l’entreprise.

33 800 entreprises font confiance à Harmonie Mutuelles. Parmi elles,beaucoup de TPE ou de PME-PMI, mais aussi des entreprises grandscomptes comme, par exemple, le groupe Afnor, le Groupe Vinci,Fleury-Michon, Logis de France,

Petit Bateau, Éram, des Caissesrégionales du Crédit Agricole,plusieurs Banques Populaires et le CHU d’Angers, ou encore laFondation Abbé Pierre, la FondationNicolas Hulot, la Croix-Rouge françaiseet l’Établissement français du sang.

Le premier opérateur nationalHarmonie Mutuelles est aujourd’hui le premier opérateur français encomplémentaire santé, avec 4 millionsde personnes protégées, près de 300 agences et 4 050 collaborateurs,dont 230 dédiés aux entreprises.

ILS NOUS FONT CONFIANCE

GETT

YIM

AGES

Laétitia Egret est gestionnaire prestations chez Prévadiès à Caen.Sa motivation : être au service des adhérents et des professionnelsde santé afin qu’ils soient remboursés dans les meilleurs délais.Rapidité, efficacité et rigueur sont ses principales qualités.« Chaque matin, avec mes collègues, nous devons vérifier près de 2 000 informations concernant les prestations partélétransmission. Nous traitons également les décomptesassurés, les factures des pharmacies, laboratoires d’analyses,cabinets de radiologie, hôpitaux… », explique Laétitia.

Être à l’écoute« Nous nous chargeons également de répondre quotidiennementaux demandes de prise en charge (dentaire, optique, etc.) quinous sont envoyées par fax et par courrier. À la demande descentres d’appels, il nous arrive aussi de renseigner un adhérentsur un devis ou un montant de remboursement. Grâce à un outilinformatique dédié, nous pouvons consulter leurs garanties et leurexpliquer alors précisément les prestations dont ils bénéficient. »

Être performant et qualifiéPour effectuer des remboursements fiables et de qualité, lesgestionnaires prestations suivent des formations et sont informésrégulièrement de l’évolution des garanties et de la législation.« C’est un métier qui demande beaucoup de vigilance et derigueur, mais il est aussi très riche grâce à sa diversité, conclutLaétitia. On ne voit pas le temps passer ! »

Brigitte Imber

DR

MÉTIER

Garantir un remboursementrapide et de qualité

PRIORITÉ SANTÉMUTUALISTE

De nouveauxservices pour mieux vous informerPour répondre à vos besoins d’information en santé,Priorité Santé Mutualiste a étendu, en 2010, le nombre de ses thématiques et programmesd’accompagnement. Le point sur ses prestations.

EN PRATIQUEAppelez le 39 35 (prix d’un appel local), du lundi au vendredi de 9 h à 19 h, et communiquez le code à 4 chiffres* de votre mutuelle.*Pour les adhérents Prévadiès : 4291 ; Harmonie Mutualité : 6295 ; MNAM : 6209 ;et Mutuelle Existence : 3248.

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10

SIX THÉMATIQUESÀ ce jour, l’équipe du centre de contact PSM,composée de conseillers de formation paramédicaleet de médecins, peut vousdélivrer une information de qualité sur :• le cancer ;• les maladiescardiovasculaires ;• les addictions ;• le maintien del’autonomie des personnesâgées ou en situation dehandicap (voir notre articlep. 29, dans le numéro deseptembre) ;• la santé des yeux (voirnotre article p. 29, dans le numéro de juin) ;• les médicaments (voirnotre article p. 29, dans le numéro de février).

ET DES SERVICESPERSONNALISÉSSi vous le souhaitez, les conseillers peuventaussi vous proposer

des servicesd’accompagnementpersonnalisés partéléphone. Il existe, parexemple, un programme« Aide à l’arrêt du tabac »,qui permet de dialogueravec un tabacologue, ou encore un programme« Équilibre alimentaire »,pour apprendre à construiredes menus équilibrés avecune diététicienne (réservéaux personnes atteintesd’hypertension artérielle).Si vous, ou l’un de vosproches, êtes âgé, en perted’autonomie ou en situationde dépendance, desconseillers en économiesociale peuvent vous aiderà organiser votre maintien à domicile, à trouver unétablissement adapté (voirnotre article p. 29, dans le numéro de septembre),une maison de retraite ouencore des moyens pour financer votre projet.

Brigitte Imber


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10PRIORITÉ SANTÉMUTUALISTE

COMMENT IDENTIFIEZ-VOUS LES ATTENTES DESADHÉRENTS ?Les adhérents sont régulièrement en contact avec la mutuelle : dans les agences, au téléphone, dans les assemblées de territoire ou encore lors demanifestations auxquelles la mutuelle participe. C’est l’occasion pour eux de faire remonter leurs besoinset leurs interrogations aux acteurs de proximité : élus,conseillers… Ces derniers les transmettent ensuite aux référents nationaux chargés du déploiement et de la coordination de PSM en région. Ceux-ci se réunissent,échangent et identifient les besoins les plus importants.

UNE FOIS LES THÉMATIQUES IDENTIFIÉES,COMMENT SONT-ELLES MISES EN ŒUVRE ?Lorsqu’une demande est récurrente sur le territoirenational, le service PSM de la Mutualité Françaisecommence par étudier la faisabilité d’une prise en charge par ses équipes. Il constitue pour cela un groupe de travail national chargé de déterminer les modalités d’actions pertinentes et financièrementacceptables. Le projet est ensuite présenté pourvalidation aux instances de décision de la Fédérationnationale de la Mutualité Française. Si le projet estaccepté, il est accessible aux adhérents, environ six mois plus tard.

De nouveauxservices pour mieux vous informer

« Répondre aux besoins des adhérents »

THOMAS BLANCHETTE, RÉFÉRENT PRIORITÉ SANTÉMUTUALISTE POUR HARMONIE MUTUELLES.

Sur www.essentiel-sante-magazine.fr,

retrouvez votremagazine, et même plus, avec, chaquesemaine, de nouveaux articles dans lesrubriques « Ma santé » et « Notre vie ». En quelques clics, vous pourrez réagir aux articles, partager vos expériences, ou encore témoigner pour les prochainsnuméros d’Essentiel Santé Magazine.À très bientôt !

Les réponses

DU BLOGFORUM

DR

PARTICIPEZ À NOS FORUMS• Aborder l’hiver sereinement

• Concilier travail et maladie

• Vrai/faux sur l’hygiène

du visage

• Aider les parents qui en

ont besoin

• Bénévolat en santé :

pourquoi pas vous ?

VOSTÉMOIGNAGESÀ l’occasion de nosprochaines enquêtes,nous souhaitons recueillirdes témoignages pour un article sur le choix d’unéquipement optique.

ZOOM SUR…• Quel est votre type de peau ? (rubrique « Prévention »)• Et encore plus d’adresses, de contacts et de témoignages sur les sujets du magazine…


QUESTIONS / RÉPONSES, COURRIER DES LECTEURS RÉACTIONS À CHAUD…

Taxe ÉtatC’est une aberration que cette nouvelleTaxe État, qui va encore plus réduire nos ressources, déjà bien ponctionnéessur les remboursements de tous lesactes médicaux et pharmaceutiques. C’est toujours les mêmes quicontribuent (…). Le déficit de la Sécu a bon dos pour nous ponctionner; il faut mettre à plat tout le circuit.Arlette Collineau, Saint-Nazaire

Concernant la taxation de 3,5 % sur lesgaranties, cela est inacceptable, et ilfaut la refuser parce que c’est du racketd’État de s’en prendre à des mutuellesprivées qui ne sont pas responsablesdu déficit de la Sécurité sociale. Je n’ai pas une grosse retraite, mais j’ai toujours fait l’effort de m’assurercorrectement en complémentaire, c’estpourquoi je ne suis pas d’accord aveccette nouvelle taxe. La CSG et CRDS sur les petites retraites, c’est déjà trop.Henri Bernard, Quimper

Les génériquesComment ne pas être indigné lorsque je lis dans votre revue que si tout lemonde avait accepté les médicamentsgénériques, les économies réaliséesauraient été de plus de 2 milliardsd’euros (…). Dans mon cas personnel,je suis passé au générique sans aucunproblème. Les génériques devraientêtre obligatoires (…). La Sécu va droitdans le mur et, dans quelque temps,nous n’aurons que nos yeux pourpleurer avec la disparition de cette belleinstitution.Anonyme

J’ai essayé les génériques pour letraitement quotidien que je dois prendreà vie depuis 2007, mais j’y ai renoncé,tout simplement parce que les cachets,sécables, s’effritent et que le dosageest, de fait, incertain au jour le jour. Pourêtre sûr du bon dosage, je suis revenuau médicament non générique, demeilleure qualité. L’assurance maladieme pénalise car je dois désormais faire l’avance des frais, qui me sontremboursés plus de deux mois après.Philippe Bachelier

«Je bénéficie actuellement d’une complémentairepar le biais de mon entreprise. Or j’arrive bientôten fin de contrat et je m’inquiète de ma futurecouverture santé. Vais-je continuer à bénéficierdes mêmes garanties?»Thomas B., Saint-Gervais (74)

En effet, tous les salariés en contrat col-lectif (à l’exception du secteur agricole,des professions libérales et de l’écono-mie sociale), dont le contrat de travailarrive à sa fin, sans que ce soit dû à unefaute lourde, conservent – sous cer-

taines conditions – la complémentairesanté dont ils bénéficiaient par le biaisde leur entreprise.Il faut toutefois remplir un certain nom-bre de conditions : avoir travaillé aumoins un mois dans l’entreprise ; être àjour de ses cotisations ; et avoir droit àdes indemnités chômage.À savoir : la durée de maintien de vosgaranties dépend de la durée de votredernier contrat de travail.Pour plus de renseignements, adressez-vous directement à votre employeur.

Face à un malade adepte de la phyto-thérapie, elle prend des précautions particulières : « En présence d’une

hypertension, je contrôle plus souventla tension artérielle, en cas d’excès decholestérol, plus souvent la biologie. »On ne connaît pas toutes les interfé-rences et elle cite l’exemple de l’une deses patientes qui prenait de l’aubépinecontre la nervosité parallèlement à unhypertenseur et qui a fait une chute detension.Associer des plantes et des médica-ments comporte des risques et, danstous les cas, l’avis du médecin ou dupharmacien est nécessaire.

Si vous travaillez dans le secteurprivé, vous pourrez en principecontinuer à bénéficiertemporairement de la mutuelle de votre entreprise.

Cette question, d’autres que vous nous l’ont posée. Nous avons interrogé un médecin,le Dr Dumas, sur le sujet, et il semble que ce ne soit pasforcément une bonne idée, car on risque d’amplifier l’effet du médicament ou de le contrarier.

«Pour guérir plus vite, est-ce que l’on ne pourraitpas associer médicament et plantes médicinales?Qu’en pensez-vous?»Sophie S., Mulhouse (68)


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COUV HARMONIE MUTUELLE N17.QXP GABARIT ESM 2010 · 2016. 12. 22. · Dès janvier 2011, vous...

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