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Cours d’Art et Industrie INTRO : le système des studios Qu'est ce que c'est le système des studios? Production des film hollywoodien qui vas de l'installation dans les années 1910 jusque le démantèlement du trust de Paramount en 1948 On vas toujours tendre à étudier soit les lois, soit le système soit la série qui a fait le succès, mais d'un autre coté on voit la richesse du cinéma. Les débuts 1895 l'invention du cinéma (première projection publique des frères lumières). Aux USA, Edison avait aussi inventé le film, le kinétoscope (il ne projetais pas les images contrairement au cinéma, c'était dans une boite). Edison lance la "guerre des brevets" à Nouveau York : le cinéma est un amusement de foire, ce qui déplait à Edison. Il brevette alors son invention, et tous les petits proprios ne peuvent payer les droits, et ferment leurs petites salles. => Seul quelques grandes maisons d'édition survivent, et gagnent en importance. Les petits proprios partent vers la côte ouest pour recommencer et fondent les studios Hollywood. Le système, fondé au début des années 1910, est bien installé à la fin de la décennie. Le cinéma américain prend le contrôle du marché mondial, jusque là dominé par le marché français. Les caractéristiques Système industriel bien structuré Repose sur une intégration verticale :le même studio contrôle tous les stades de la création du film à sa projection. Au milieu des années 40, les 5 plus gros studios contrôlent 90% des salles. Fondé sur les BIG 5 : MGMl Logo de lion rugissant Système des stars Faiblit avec l'arrivée du parlant Warner Le cinéma comme moyen d'expression

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Cours d’Art et Industrie INTRO : le système des studiosQu'est ce que c'est le système des studios?

Production des film hollywoodien qui vas de l'installation dans les années 1910 jusque le démantèlement du trust de Paramount en 1948On vas toujours tendre à étudier soit les lois, soit le système soit la série qui a fait le succès, mais d'un autre coté on voit la richesse du cinéma.

Les débuts

1895 l'invention du cinéma (première projection publique des frères lumières).

Aux USA, Edison avait aussi inventé le film, le kinétoscope (il ne projetais pas les images contrairement au cinéma, c'était dans une boite).

Edison lance la "guerre des brevets" à Nouveau York : le cinéma est un amusement de foire, ce qui déplait à Edison. Il brevette alors son invention, et tous les petits proprios ne peuvent payer les droits, et ferment leurs petites salles.=> Seul quelques grandes maisons d'édition survivent, et gagnent en importance. Les petits proprios partent vers la côte ouest pour recommencer et fondent les studios Hollywood.

Le système, fondé au début des années 1910, est bien installé à la fin de la décennie.

Le cinéma américain prend le contrôle du marché mondial, jusque là dominé par le marché français.

Les caractéristiques

Système industriel bien structuré

Repose sur une intégration verticale :le même studio contrôle tous les stades de la création du film à sa projection.Au milieu des années 40, les 5 plus gros studios contrôlent 90% des salles.Fondé sur les BIG 5 :MGMlLogo de lion rugissantSystème des starsFaiblit avec l'arrivée du parlantWarnerLe cinéma comme moyen d'expressionSujets comtemporains, débats de sociétéParamoutMontagne etoiléeImporte ses acteurs, décorateurs, .. d'Allemagne et de France notamment.Fox+ 20th century, logo projecteurle succès du scénarioRKOLogo : emmeteurSe veut culturel, intellectuellement raffinéOn au aussi les Litlle 3 : Universal, United Artiste, Colombia.Elles n'ont pas de sallesInstallation du double programme (films fournis au Majors)

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Dès 1939, les BIG 5 vont êtres poursuivies par les lois anti trust.S'ajoutent des producteurs indépendants.

Il domine le monde

Des années 30 aux années 50, 80% des films en Europe viennent d'Hollywood.400 à 700 films produits par an

Industrie cruciale, symbolique.

En 1936, un ménage américain va en moyenne 3 fois par semaine au cinéma.=> C'est dans la culture populaire.Poids intellectuel qui contribue à façonner une vision du monde.Il apporte une mythologie, il façonne des mythes (westerns, films noirs, détectives privés, …)

Comparaison avec la mythologie grecque.Le mythe des stars, entretenu par les grandes compagnies

Art de l'ordinaire et du quotidien.

Ouverture d'une nouvelle vision du monde.Stanley CAVELL « l'arrivée du cinéma impliquait de réinventer non seulement la philosophie mais aussi notre idée du monde, des arts et es croyances. Face au cinéma, nous devons nous confronter à ce qui nous brise le cœur et l'esprit, qu'est ce qu'un film, pourquoi les films comptent ils ? ».

=>Système destiné à faire de l'argent=> Système qui réinvente la vision du mondeLa fin

En 1948, le monopole de la Paramount est démantelé => rupture entre distribution et exploitation (grand studios plus propriétaires des salles où sont projetés leurs films) C'est le début d'une période de crise constante qui conduit à la décomposition totale des studios. Le début de la modernité.

Classicisme hollywoodien

Il y a eut une grande période classique du cinéma américain.Notion empruntée à l'histoire de l'artDimensions militantePour périodiser le cinéma comme les autre arts, pour qu'il soit considéré comme tel.Terme créé au II siècle avant JC, qui servait alors à désigner l'époque Greco – latineC'est pour désigner une période artistique durant laquelle on a une série de normes équilibrées et harmonieuses qui sont accomplies.Double fonction :Désigner une période d'accomplissement historiqueEtablir le canon par rapport les autres formes vont se déterminer. => devenir une référence.Classicisme Hollywoodien désigne en même temps un système de production industriel et un système de norme stylistiqueDavid BORDWELLIl explique ceci grâce aux contraintes techniques et industrielles. Les raisons économiques et pratiques obligent des choix, qui deviendrons des conventions du cinémaRaisons techniques => normes stylistiques.La période ne fait pas l'objet d'un consensusLes années trente apparaît le cinéma parlant, qui est une ruptureHésitation sur la fin du classicismeL'année 48 marque fin du système industrielMais les années 50 on toujours le style du classicisme.

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Question sur la notion de classicisme.

Le XX est l'age de la modernité, le cinéma ne fait que se nourrir sur les autres arts, littérature, théâtre, peinture.Il se nourrit de l'art moderne.On fait travailler ensemble des artistes d'origines diverses, ce qui est en contradiction avec la notion de classicisme.Walter BENJAMIN : " L'œuvre d'art à l'heure de sa reproductibilité technique".http://www.the-work-of-art-in-the-age-of-mechanical-reproduction.net/Différence entre l'œuvre d'art et l'œuvre reproductible.

PROB : Dans quelle mesure peut on dire que le cinéma classique est un produit de l'industrie Hollywoodienne. Comme le mode de production américain a construit une forme artistique

Un produit standardisé

Le système narratif du récit Hollywoodien.

On peut repérer des structures et fonctions invariantes du film.

1° Récit centré sur le personnage déterminé

Il à une personnalité propre et recherchéeStar systèmeOn met en place des prototypes de personnages, ajustables au récit particulier

Permet l'identification du spectateurPersonnage motivé par un but.

2° Le récit avance par causalité.

Enchaînement de cause conséquence

D'une part, un enchaînement qui conduit à la formation d'un couple hétéro.D'autre part, l'aventure (guerre, conquête, combat, conquête, …)

Récit divisé en segments d'action

ScènesRésumés (gros titre de journaux qui montrent les événements dans les gros titres).Segments divisés par des ponctuations.Chaque scène amène une autre scène => continuité parfaite, naturelle et ouvertChaque segment est ouvert et identifiable (résoudre des questions et en poser d'autres).« Le cinéma Hollywoodien est difficile à expliquer car il est si facile à comprendre. »La fin = la fermeture, à la fin tout est explicité, clair, et on est arrivé à la fermeture de l'histoireLe dénouement est retardé au maximum.

Transparence

Une narration qui ne laisse que très peu de marques d'énonciation (= ce qui rappelle qu'on n'est dans une fiction, un récit).Cela donne au spectateur l'illusion d'un accès direct à un univers fictionnel.L'organisation de l'espace doit donner l'illusion que le spectateur se situe à l'endroit où se déroule l'action.

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Persistent du milieu des années 10 à la fin des années 50. Cela donne son uniformité à la production Hollywoodienne.

Le récite Hollywoodien aide le spectateur à construire un univers fictionnel cohérent :

Tous les choix sont motivés par les interactions entre les personnages (scène d'un grand panorama => personnage regarde le grand panorama)Chaque plan est la continuité du suivant=> Impression de continuité.

Choix limité de traits stylistiques. => Personnage qui parle : cadrage en théorie illimitéMais : soit plan américain soit plan rapproché.Il vise à la compréhension du spectateur. Le spectateur doit être orienté dans le temps et l'espace. Le spectateur s'y retrouve car il connaît les caractéristiques du film.

Comment, grâce à se système, le cinéma Hollywoodien est conçu pour plaire au spectateur du monde entier ?

Regarder un film est un processus actif => cela nécessite de la réflexion : le spectateur construit une histoire avec se qui lui est présenté

Le spectateur connaît déjà le paradigme Hollywoodien (= structure du récit), mais il va devoir donner sens aux éléments qui lui sont présentés.

Le film présente un certain nombre d'éléments, le spectateur lui assigne des significations :* motivation réaliste : le spectateur fait des connexions en fonction de se qui lui semble plausible* motivations structurelles : identification de la structure narrative* motivation inter-textuelles : donner sens à certains éléments en fonction de la connaissance du cinéma (quels personnages vont finir ensemble, quels personnages vont entrer en conflit) = habitude du récit.* motivations artistiques : reconnaît les éléments de jouissance artistique (belle cascade, jolies scènes pour le fun)

=> Le spectateur formule des hypothèses (alternatives), c'est ce qui permet le suspens.

La tendance à la répétition permet de rappeler les indices qui lui permettent de formuler des hypothèses.

Le visionnage du film est une activité, et le sens ne se construit qu'avec une participation active du spectateur (qui organise et lie les éléments présentés).

Le cinéma Hollywoodien s'adapte au système humain de formulation des hypothèses.

John Huston, Kev Largo, 1946, Warner Bros (western)On vois 5 grands segments

Séquence d'ouverture dans le bus.On peut déjà situer le contexte du film :* Genre du film noir* On est au bout du monde, hors espace* Perso principal (Bogart) identifié : c'est le seul qui parle distinctement, on le voit dans les miroirs, ….* Première intrigue : les policiers cherchent les indiensSéquence dans le barDialogue qui caractérisent des personnages (un ou plusieurs traits/personnages)Introduction d'un nouvel événement : Franck n'est pas le bienvenuSegment débarcadère

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Eléments sur sa motivation.Introduction de la seconde intrigue : apparition du personnage féminin.Avancée dans l'intrigue des indiens. Les indiens peuvent être dans l'hôtelFemme dans la chambreExplication de l'histoire du couple hétéroConfrontation avec l'homme antipathiqueSystème par complication, cumulation de problèmes en optique du happy end.

ExplicationsOuverture d'intrigue (explications peu crédibles)Evénement : Arrivée de l'ouragan.

Ernst LUBITSCH & George CUKOR, One Houres with you 1932

Beaucoup de sous entendus. Mise en place de plusieurs hypothèses (sont ils ou pas mariés). Le spectateur est sensé émettre les hypothèses.

On arrive dans la chambre => deux hypothèses : maison du couple mariée ou dans l'hôtel.

Le système des genres

Introduction : qu'est ce que un genre ?

Notion principale de classification d'un film, même avant le réalisateur, le studio et les vedettes."qu'est ce qu'on regarde ?" = au niveau de la consommation"qu'est ce qu'on fait comme film ?" = au niveau de la production.

Deux notions du genre : - Catégorie formelle : règles stylistique,….- Catégorie commerciale : manière de marqueter un film, => Le choix en amont (recrutement d'acteurs, …..) ou a postériori grâce à un travail critique ?

Les deux catégories se recoupent vraiment, mais on ne sait pas si c'est l'intention ou le travail suivant d'un historien qui définit le genre.

=> On retrouve la dichotomie du style Hollywoodien entre art et industrie.

DEFINITION COMMERCIALE

Dans la définition commerciale, le genre serait un processus d'échange entre studio et spectateurs, une modalité de communication.Dans cette vision, le genre naît d'une double impulsion: -Volonté des producteurs de s'appuyer sur des formules connues - Les studios sont en contact étroit avec les spectateurs grâce aux salles et journaux de fan. Les lettres de fan vont beaucoup influencer les producteurs. Le cinéma prend au sérieux le spectateur, il le reconnaît comme un expert.

L'auteur met en circulation un texte filmique à l'attention d'un public donc la perception dépend en partie de la communauté interprétative. C'est le spectateur et le studio qui fixent le genre.

On réinvente à partir de conventions préétablies. L'art Hollywoodien est de réinventer, moduler, à partir de ces conventions préétablies. Le film de genre est toujours pris dans une tension entre une nécessité de nouveauté mais de prendre appui sur des conventions établies.

=> Le genre c'est aussi un processus cumulatif. Chaque film prend sa signification par lui-même, mais aussi en référence à tous les autres (du même genre) déjà réalisés.

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DEFINITION FORMELLE.

Le genre c'est aussi un mode de construction du récit.

Rick ALTMAN est pour cette idée. " un genre est une construction sémantico-syntaxique" => qui combine des éléments de sens (sémantique) et leur organisation selon un mode d'organisation d'un récit (syntaxe).

Quel est la signification d'un genre

Débat : Est-ce que c'est un mode conservateur, ou est ce que c'est progressiste ?

Certain pense que le genre est un outil de consensus social.Selon Judith HESS-WRIGHT, "le genre c'est non seulement l'expression d'un consensus social, mais c'est aussi un instrument du maintient de se consensus et de ce statu quo".La fonction sociale des genre est de mettre en scène les conflits qui traversent la société pour en proposer des résolutions simples, qui neutralisent les tensions en prônant le retour aux valeurs traditionnelles

=> Le genre serait conservateur car il exprime le consensus, et car il est un moyen de le renforcer.

Selon d'autre, JEAN LOUP Bourget, au contraire, le fait que le public connaisse les codes génériques va permettre au réalisateur de faire passer des significations très subtiles : le spectateur attends les trucs habituels, et remarque les trucs qui changent.

Deux mode pour faire passer des significations :- Le glissement signifiant : le spectateur remarque tout décalage entre ce qu'il voit et la norme qu'il connaît.- L'ironie : Exagération des conventions. C'est pas pasqu'on fait les trucs comme les conventions le dictes qu'on adhère à ces normes. => On exagère les normes pour faire réfléchir à leur signification.

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Selon Rick ALTMAN, l'identification du genre tend à restreindre l'interprétation : une fois qu'on sais qu'on est dans un western, on ne voit plus que les éléments relatifs à ce genre.

Le genre comme mode de pensée

Dans quelle mesure l'organisation des films par genre contribuent à la manière dont les films pensent.

Stanley CAVELL (philosophe américain) considère que le propre de la pensée américaine est l'invention de l'ordinaire, et la réflexion sur celle-ci dans le cinéma américain. La question est : comment le genre participe à la réinvention de l'ordinaire. On peut concevoir le genre comme un ensemble de règle, qui a pour fonction de poser la question de l'ordinaire.

=> Chaque genre est une manière différente de poser la question. Les œuvres d'un même genre explorent les problématiques d'un thème spécifique.

La fonction du genre serait quelque chose qui nous aide a poser un problème spécifique, chaque œuvre tentant une réponse en s'appuyant sur les trucs déjà faits.Le cinéma aurait pour objectif de clarifier des questionnements, chaque œuvre mène une réflexion.Le genre s'arrêterais) quand il aurait totalement explicité le questionnement.

Comment les genres évoluent-ils ?

Les genre évoluent, et l'évolution va généralement vers de plus en plus de réflexivité. La forme va être de moins en moins naturelle, sa présence comme structure va être de plus mise en avant. La forme classique (acceptée), puis la parodie (plus de reflexivité), puis la contestation critique et la volonté de réinventer les structures.

La transparence Hollywoodienne cède progressivement le pas à une forme d'opacité : au lieu de regarder à travers une forme on se met à regarder la forme elle-même.

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1. La comédie musicale

La comédie musicale paraît immédiatement reconnaissable : tout film relevant de la comédie et laissant de la place à l'expression chantée et dansée… Elle se caractériserait par des moments de spectacle, et par le rejet d'une esthétique réaliste au profit d'une stylisation. D'un point de vue narratif, c'est la simplicité de l'argument narratif : histoire assez simple. Domination du mode comique. C'est un mélange des prétextes érotiques et des coulisses.La comédie musicale américaine intègre tous les styles de musique.

Deux grands âges : - les années 30 (n&b) où Fred Astaire domine.- les années 50, omniprésence de Gin Kelly, avec du technicolor.

Il s'agit d'un genre héritier direct de traditions théâtrales diverses : la revue, l'opérette et le spectacle. Que ce qui influence la comédie musicale ? L'opérette, de style européen, et d'autre par un répertoire beaucoup plus américain.

Le détachement progressif du théâtre permet de comprendre la structure de la comédie musicale et sa division en 3 grand sous genres.

La comédie conte de fée :

Héritée de l'opérette européenne. Elle se déroule dans des palais, dans des hôtels de luxe, … On met en scène la constitution du couple, et le retour à l'ordre dans un royaume imaginaire. Elle met en scène une utopie du vivre ailleurs.Héritée de l'opérette viennoise, attirée par le coté libertin du scénario = met en scène les désirs cachés

Elle ouvre à trois type d'intrigue possible :- le désir des uns et des autres- le sexe comme bataille : 2 personnages se disputent.- le désir comme aventure : un partenaire à des pulsions incontrôlables et l'autre aussi mais en à peur.

Le couple garde quelque chose des divinités, mise en scène des mythologies. Déconnecté de la réalité, dans le cosmos…

La comédie conte de fée commence généralement près de chez le spectateur, puis l'emmène de plus en plus loin de ses réalités (Paris, Londres, la côte d'azur, …). Cela permet de faire du contraste entre l'homme américain pragmatique et terre à taire et les sortes de divinités européennes détachées du réel. L'américain est le "commun man" issu de la culture américaine, anti-conventionnel, libre et heureux ; opposé au monde européen, aristocratique, fermé, silencieux, conventionnel, respect du travail et de la loi.

La comédie spectacle : back stage comedie

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Comédie qui met en scène la préparation d'un spectacle (back stage comédie = comédie des coulisses). La formation du couple est liée à la création d'un œuvre d'art. Elle se déroule dans un milieu de classe moyenne. Utopie : vivre une autre vie.

Elle vient d'un genre typiquement américain, le vaudeville américain (mise en scène de numéros théâtraux) , à qui elle emprunte son format mais aussi les types d'artiste : on suit la genèse d'un création spectaculaire. En 1930, avec le développement du star system, la comédie spectacle prend énormément d'importance. (This is the army, 1943, Curtiz, Warner).

La définition du couple : on leur donne des qualités magiques (idée que les spectacles sont vitaux au fonctionnement de la société) mythe de Pygmalion (Vénus est sensible à l’amour de Pygmalion pour la statue qu’il a créée et lui accorde vie). L'homme est la source de l'énergie créatrice, la femme est un élément plus stable (Funny Face, Sdonen, Paramount, 1956).

La comédie folklore :

Dans l'Amérique d'autrefois, un passé "mythique". Formation du coup le liée à une union avec l'ensemble du groupe (union communautaire = vivre ensemble en lien avec la terre). Le couple c'est la communauté. Utopie du passé mythique.

2. Le western

Un western : un film dont l'action est située dans l'Ouest de l'Amérique, à l'époque de la frontière

La frontière : la ligne de partage qui sépare les terres colonisées (là où sont les ranch et les colonies Anglo-Saxones) et les terres désertes de la WILDERNESS. Il y a une partie civilisée et une partie sauvage, ce qui enclenche un mouvement de "civilisation/colonisation". La frontière disparaît vers 1890 quand l'ensemble est unifié sous le contrôle des pionniers.=> Esprit de conquête, et idée qu'il y a des terres sur lesquelles il y a un contrat social et le l'autre côté des terres sauvages.

Le western est un mode de célébration des valeurs et de l'histoire américaine. C'est devenu rapidement un genre historique. C'est aussi l'idée que l'ouest c'est une réalité mythologique. Il s'accompagne du sentiment que l'ouest est mort. Le mythe de l'ouest se réalise par une forme épique. Le western est une forme qu'on pourrait rapprocher de l'épopée.

Epopée : long poème qui raconte les exploits héroïques d'un héro ou d'un peuple.

Deux fonction du western, deux modalités de compréhension : un récit historique et un récit mythique.

La figure de l'indien

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Dans les grands exemples canoniques du western, l'indien c'est la figure de l'ennemi sauvage et dangereux, sanguinaire et hors civilisation.Les traits de l'indiens sont pas individualisé : il n'a pas de traits de caractères. Cela le sort de l'humanité.

ex : Anthoni Mann, The Man from Laramie, Columbia, 1955. Les indiens sont présentés comme une "meute", muets, dotés d'aucun attribut humains (parlent pas, n'ont pas de point de vue = aucun plan qui ne traduit la vision des indiens). La discussion se passe du côté de la civilisation, entre les deux blancs/Les visages sont uniformisés par le maquillage.

Au milieu des années 50, on change ceci => The Scorchers, John FORD, 1856.L'histoire ou un famille parmi laquelle se trouve un garçon adopté qui à du sang indien. Il y a une attaque d'indien, qui capturent deux petites filles. Les garçons partent à la recherche de la petite fille 20 ans plus tard, et ils se demandent si elle est toujours civilisée…Ici, c'est l'inverse du précédent. La confrontation n'est plus entre deux blancs mais bien entre un blanc et un indien. Il y a des mexicains dans le désert. L'indien parle et maîtrise plusieurs langues. On reconnaît que l'indien à une forme des société (tipi, structuration de l'espace social, …). Le chef à une personnalité, un nom, un sens de l'humour.

Il existes aussi le western anthropologique, il à comme but de restituer les spécificité de chaque tribu.

La mise en scène des conflit, avec les sioux, puis l'épopée remplace les sioux pas les apaches.

Les réalisateurs vont essayer de s'échapper de cette vision trop caricaturée. => Soit on situe le western dans une période antérieure, où tous se passe bien entre trappeurs et indiens=> Soit on met en scène la dégradation du modèle de l'ouest comme paradis perdu. Une histoire plus proche du début du XX°, pour montrer la fin de l'ouest.On met en scène qu'en se modernisant l'ouest perd son âme, en essayent de la garder il devient anachronique.

Le Gunfighter

Le héro solitaire avec son revolver. D'un coté la communauté des villageois, de l'autre le cow-boy solitaire. Il finit par se ranger du côté de la communautéex : My Darling Clementine, John FORD, 1846

La figure évolue, et au fur et à mesure on à l'apparition de héros vieillis, fatigués, diminués. Il apparaissent anachronique. La fin de l'ouest. On passe d'une espèce de figure d'adam dans son paradis, à une figure du patriarche (Abraham).

On a des éléments sémantiques respectés, mais ce différents modèles ont revisités, réinterprétés en permanence pour à la fois moduler et faire évoluer la forme. Et quand la forme du genre évolue, sa signification aussi.

Pourquoi la sphère historique et la sphère mythologiques sont imbriqués : la forte présence à l'époque de conceptions stadialisme (on passe tous par les mêmes stades). On peut comprendre toute l'histoire des civilisations en regardants les 4 grandes phases.=> Faire des parallèles entre les civilisations en les comparant dans des stades équivalents.=> La représentation des pionniers américains en nouveaux peuples élus. La démocratie américaine serait la nouvelle Rome, républicaine mais impériale.Cela explique pourquoi le western tend à expliquer l'histoire des États-Unis en prenant des autres exemples.

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Le Code HAYS

La genèse du code

Un code d'autocensure des productions. Il apparaît au début des années 20, causés par des pressions d'ordre moral par des ligues de vertu : le cinéma est dangereux pour la société. Il serait synonyme de dépravation, il glorifie la violence et l'amoralité. Les groupes de vertus ont le boycott comme arme de pression.

Il y a aussi des questions de représentation de la société, pression contre le racisme. Les gens souhaitent que le cinéma soit politiquement correct.

=>Les industries craignent que si elles ne se dotent pas d'un système de contrôle moral, l'état s'en chargera. En réaction aux pressions, les industries Hollywoodiennes se dotent d'un organe interne de contrôle. Dès 1922 William HAYS est embauché par l'association Motion Pictures Producers and Distributeurs of America (MPPDA), pour faire de l'autorégulation.

Il s'agit de contrôler la couverture presse de la vie des stars (lutter contre l'idée qu'Hollywood est un lieu de débauche). Il faut dialoguer avec les ligues de vertu pour décider ce qui est acceptable où non. En 1927, on établit une première liste de deux catégories : les DON'T, et les BE CARREFUL.* Les DON'T, 11 choses qui ne doivent jamais apparaître (se moquer du clergé, ne pas montrer les organes sexuels des enfants, ne pas montrer de montrer de relations sexuelles entre noir et blanc.)* Les BE CARREFUL, 25 choses pouvant être montrées mais traitées avec attention pour ne pas tomber dans le "mauvais goût" (utilisation des drogues, …)=> C'est une recherche de concertation (comité de relation public), de manière à ne pas prendre de risques.

En 1930, on aboutit à un code, rédigé par Daniel LORD et Martin QUINGLEY, catholiques qui veulent un cinéma moral : "le cinéma doit éduquer". Ils évoquent une responsabilité particulière du cinéma : il s'agit d'un art de masse très propice à l'identification des spectateurs, donc très influent sur eux. Ils déclinent 3 grand principes :* les films ne doivent pas diminuer la moralité des gens (pas de sympathie pour les crimes, ...).* les films doivent présenter un mode de vie correct (la décence est de mise, pas de dépravation).* on ne doit jamais ridiculiser la loi divine, naturelle ou civile (le cinéma ne doit pas troubler l'ordre social).Suis une liste des thèmes délicats (meurtre, blasphème), des thèmes à traiter avec bon goût (tabou chirurgical, scène de boissons, accouchements, …).

En 1931, HAYS fait voter l'examen obligation des scripts avant le tournage : avant de tourner le film on doit faire lire le script à la commission qui a le droit de demander des changements, …

De 1931 à 1934, le caractère contraignant du code est très relatif : les studios peuvent faire appel. Le code existe mais son application reste relative. On ne fait attentions qu'à la liste des interdits.

Le temps du code 34 - 50

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En 1934, le système se durcit : arrivé de Joseph BREEN avec la Production Code Administration. Il à le pouvoir de censurer les films, d'apposer le sceau de la commission. Le code devient un règlement intérieur de l'industrie.

BREEN est dans une logique pragmatique : ils veulent que ce soit le plus pratique possible à juger. Au fur et à mesure, les membres de la commission HAYS réalisent que ce qui est fondamental est la question du traitement. C'est la signification de tel ou tel élément qui est contrôlé, et non sa présence. Cela inclue que le réalisateur est un artiste et non un simple technicien.

Il y a 3 types d'objections :- "l'histoire de base n'est pas acceptable" : les objections portent sur l'ensemble de l'intrigue.- "à supprimer" : éléments qu'il faut enlever (réplique, élément de décors, un perso secondaire).- "pas de traitement offensant" : tel ou tel élément ne doit pas être ridiculisé, …

Exemple : Angel, LUBITSCH, 1937, Paramount.Maria, femme d'un diplomate anglais, qui va à Paris de temps en temps pour s'amuser dans une maison close. Elle à une aventure avec Reginal qui tombe amoureuse d'elle. Reginal est très amis du diplomate anglais, il rencontre le couple. Il retrouve ensuite Maria à paris mais le maris comprend et démontre qu'il aime davantage sa femme que Reginal.Lors de la première réunion, il y a 2 objections : l'adultère (la femme ne peut pas être heureuse et adultère), et la maison close. Mais le projet est censuré puis abandonné. Mais Lubitsch reprend le tout en utilisant la suggestion et le non dit. Pour la maison close, il rend le salon comique : lieu de rencontre pour aristocrate russes ruinés par la révolution, mais la commission refuse. Finalement, il filme à travers les fenêtre, on n'entends rien, on devine, mais on entends rien.Pour l'adultère, Lubitsch cèdent : finalement Maria ne trompe pas son mari. Mais l'adultère peut être suggéré à condition qu'une autre interprétation soit possible.=> Poétique du code. Glamour du non-dit, du suggéré, …

Exemple 2: The good Farey, WYLER 1935/Lou, une jeune femme qui pense qu'elle a un don pour faire le bien autours d'elle, elle est courtisé par Conrad. Ouverture dans un salon privé. Hollywood réécrit l'histoire: les scénaristes font de Lou une jeune fille innocente, qui ne s'attends pas à ce qui lui arrive. Le code Hays est d'accord, sauf pour le salon privé. Ils ne veulent pas de canapé dans le salon privé. Mais ils font confiance à Wyler pour le canapé, si le canapé apparaît raisonnablement.

La création à Hollywood : l'artiste et l'industrie

La politique des auteurs

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Le cinéma américain serait une invention française. C'est parce que se sont les jeunes critiques français qui on posé les premiers la question de l'artiste au cinéma (les cahiers du cinéma 1951)Godard, Truffaut, Jacques Rivette, Rohmer. Pendant la guerre, on a pas montré de film américains. Donc dans les années 45-46 on a eu une arrivé massive de films Hollywoodien. En 45, le premier parti de France est le Parti Communisme, qui aime le cinéma soviétique. La critique dominante n'aime pas le cinéma Hollywoodien à cause des sujets et de l'idéologie.Les jeunes critiques vont expliquer qu'ils préfère le cinéma américain parce que dans un film se qui est important c'est pas le fond mais la forme.Parmi le système des studios, certains réalisateurs sont des auteurs. Ils vont imposer l'idée que la question à se poser est sur la forme, le style et l'auteur.François Truffaut défend Hitchcock, à l'époque c'était fou. Il dit que c'est un virtuose du cinéma, qui manie parfaitement le style. C'est un cinéma métaphysique. => Selon eux la mise en scène est primordiale.

On trouve des réalisateurs artistes, non pas à cause de l'histoire mais à cause de la manière dont il raconte cette histoire. Le caractère industriel du cinéma permet aux auteurs de développer une œuvre personnelle et reconnaissable en développant un style. La mise en scène permet de représenter le monde.

Ces jeunes critiques ont fait rentrer le cinéma américain dans l'histoire de l'art.

Il y aurait une différence entre production des auteurs et les autres. L'autre idée est celle que l'auteur est un "réseau" : Jean Pierre Esquenazi. Lui réfléchit à la place de l'artiste, de l'œuvre, et le milieu dans le processus de création artistique. Il part lui du film, et se demande pourquoi certains films sont des objets inventifs. Son idée : ces films renouvellent la signification, le potentiel du contexte industriel Hollywoodien.L'auteur ce n'est pas un réalisateur, c'est plutôt un système d'interactions entre le milieu Hollywoodien et le reste. Réseau de contraintes, d'institutions… qui conduit à la réalisation d'u film.On crée à travers les contraintes.

Exemple: Hitchcock arrive à Hollywood, embauché comme le meilleur technicien du cinéma anglais. Cependant, il à déjà développé sont style quand il arrive à Hollywood.le 1° film : une femme disparaît, 1938.La grand obsession d'Hitchcock : les gens qui apparaissent et disparaissent.Hollywood permet à Hitchcock c'est d'avoir plus d'argent, d'autre part son arrivé à Hollywoodien amplifie son style.

3 grand thèmes à Hollywood :- tension entre régime romanesque et spectaculaire.- star system. (blonde froide)- la recréation permanente des genres.

1958 Vertigo. Erotisation de la star avec un travail de caméra. La femme est toujours figée, et l'homme regarde.

Le cinéma cinéma Hollywoodien juste est il américain ?

Le film noir entre France Allemagne et États-Unis

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Le film noir est encore une inventions française, inventé en 1945 par Chartier et Frank qui constatent : les américains aussi font des films noirs. Assurance sur la mort (billy Wilder), Laura (Preminger). Ils sont différents de la production antérieure. Les films nouveaux ressemblent aux films français. Cf Marcel Carné. L'expression "film noirs" passe même dans la langue anglaise.C'est un film qui se distingue du film de gangster par une forme de pessimisme, par une noirceur morale.

Son origine : de nombreux réalisateurs de films noirs sont d'origine allemande, on arrive à l'idée que ce pessimisme serait germanique. Marc Vernet va faire un grand travail de critique en partant du principe que le film est né en France. La spécificité stylistique (ressemble à l'expressionisme allemand) est fausse (on faisait pareil à Hollywood avant), la spécificité narrative aussi (source des films : romans américains : Ernest Hemingway). Le film noir serait qu'une invention de la critique française.En vérité, c'est plus compliqué : les exilés allemand auraient influencés les français, inspirant le film noir français… Les cinéaste français s'inspire de l'allemand, les acteur français s'inspire des américains. Paris est une étape de complexification et d'hybridation.

Ex : Le 3° homme, Carole Reed. Une nouvelle de Graham GREENE publiée en 1950, histoire d'un écrivain British appelé par un ami à Viennes qui lui propose de venir travailler. Il enquête sur la mort de son ami une fois arrivé. Un producteur américain s'intéresse au projet et rend son projet Hollywoodien en y mettant des stars, le héro est américain, on transforme complètement le film. La promo insiste sur le fait que l'américain est paumé à Viennes.

Ce sont les acteurs qui rendent le films américain. Dans un films noir, il faut une femme fatale, cette tradition est pourtant française (les "Garces" du film français des années 30), Ava GARNDER dans The Killers, Siodmak

Dans quelle mesure la comédie américaine est elle un produit typiquement américain ?

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Dans les années 1930, c'es l'age d'or de la comédie américaine. On a inventé une nouvelle comédie. La plupart des stars qui y jouent sont américaines : James STEWART, Gary GRANT, Katherine HEPBURN, Spencer TRACY. On en conclue qu'on est dans un genre typiquement Hollywoodien. Mais on c'est aperçu que les grandes structure narratives sont les mêmes que celle de Shakespeare : la comédie du mariage et celle du remariage.

La structure de la comédie du mariage : un premier couple est sur le point de se marier, mais un des deux partenaire rencontre son idéal. Le couple initial se sépare et l'un des deux force l'autre à prendre une décision rapide.

Le second type : le remariage. On a un couple marié, l'un des deux part, l'autre faute. Le couple se sépare. L'un des deux se rapproche de quelqu'un d'autre se qui déplait à l'autre qui essaye de les séparer. Le couple initial retrouve le dialogue, se retrouve coincé quelque part et résous-les conflit puis se reconstitue.

Les liens entre Shakespeare et Hollywood sont étroits, on s'aperçoit que c'est la femme qui détient la clef de l'intrigue, qui se transforme comme dans la comédie Hollywoodienne. L'intrigue se déroule dans une grande ville mais le dénouement à lieu dans un lieu vert (le Connecticut).

Stanley CAVELL c'est intéressé à ces questions est pense que le cinéma aurait une capacité à proposer un équivalent à la poésie Shakespearienne, pour 2 raisons : le cinéma perçoit chaque mouvement du corps, le cinéma c'est l'art de la conversation.

Les formes proposent une réflexion sur l'homme ordinaire, dans le couple, dans le quotidien. Pourquoi c'est à partir des années 30, et pourquoi la forme du remariage devient la forme dominante de la comédie américaine ?

IBSEN : maison de poupée en 1879, relecture féministe de la problématique du remariage. Est-ce que le cadre du mariage est approprié pour la femme dans la comédie Shakespearienne. Nora, mariée, signe une lettre qui pourrait déshonorer son mari. Tout s'arrange à la fin, mais Nora se casse. Perspective féministe selon laquelle les femmes n'ont pas à rentrer dans l'institution du mariage. Le cinéma Hollywoodien s'intéresse aussi à la perspective féministe : il peut réfléchir à la place de la femme dans la société américaine (1934), c'est l'émergence d'un premier féminisme, c'est aussi le moment de la généralisation du son, la représentation de l'humain est réinventé, la femme avec. Chez Hollywood, les femmes réclament l'égalité. La femme demande une éducation. Le remariage impose l'idée que le mariage n'est pas légitimé par l'église ou l'état mais par le couple, sa capacité à renouer le contrat. Les films racontent des gens qui se sont déjà trouvés qui redécouvrent qu'ils sont faits l'un pour l'autre.

Exemples : 1951, Let's make it legal, Richard SALE, 20th Century Fox

Pourquoi ce genre serait spécifiquement américain ?en quoi peut on dire que c'est une pensée typiquement américaine.

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l'idée c'est que la comédie américaine prolonge la réflexion amorcée par les grands philosophes américains. Emerson, Thorrau : inventer un accès au monde du commun : les grands concepts de la philo sont inopérants pour décrire le quotidien. La spécificité de l'amérique est la réflexion sur l'ordinaire. "Comment penser le quotidien".=> la comédie du remariage pose cette question, mais surtout elle pose la question du perfectionnent des êtres a travers la conversation. Septicisme, la question de l'expérience. On perd l'autre.

La comédie du remariage reprend le problèmes d'homerson, et met en scène la capacité du hero à surmonter l'état de la séparation et à se retrouver via la conversation. On se saisit de questionnement et on recompose, et on propose d'avancer dans la réflexion. La comédie retourne les réponses de la tragédie. La tragédie aboutit à la perte d'autri, la comédie aboutit a une version plus optimiste. On aboutit à une vision optimiste, l'idéal du mariage qui, à l'issue de ce processus aboutit à une conversation heureuse, à une acceptation de la répétition de l'ordinaire, à une domination du scepticisme par la domination du quotidien.

le perfectionnisme, l'homme progresse, n'est pas réservé à une élite, le dialogue au sein du couple est une modalité d'amélioration de l'humain. L'éducation n'est pas l'amélioration de la culture mais la transformation de l'existence.

Hybridité des formes : le cinéma est un héritier du théâtre

Les enjeux de la présence du théâtre dans le cinéma

Multiplicité extrème entre cinéma et théatre… Les liens sont multiples.

Le théâtre fournit un matériau : Bien sur l’adaptation (utilisation de matériaux littéraires) ; mais aussi les Back Stage Movies, l’importance des films biographiques.Le théâtre est d’abord une source de scénario. A partir de se moment là, les liens entre Hollywood et Broadway sont très étroits. Les studios on des employés dont le travail consiste à repérer les pièces de théâtre facilement transformable en films.

C’est aussi un modèle pour structurer les scénario : on écrit un scénario aussi avec des scènes et des dialogues.

Le théâtre est une références obsessionnelle du cinéma Hollywoodien.

Le théâtre permet de construire des système d’opposition et de métaphores, l’opposition théâtre/cinéma est souvent une opposition entre l’ancien monde européen et le nouveau monde : le cinéma. Le théâtre comme le monde des intellectuels, contre le cinéma lieu du spectateur ordinaire.

D’un point de vue formel, la présence du théâtre permet de mettre en place une tension entre le régime narratif du cinéma Hollywoodien, régime de la transparence où le récite s’efface au profit de l’histoire. D’autre part, le régime théâtral, fondé sur la convention narrative (le rideau tombe à la fin de la scène, on essaye pas de créer l’illusion du réel).

ON doit séparer deux types de question : questionnement historique (dans quelle mesure le cinéma est issu du théatre) et le questionnement esthétique (comment le cinéma Hollywoodien comprend un part de théatralité

1) Le théâtre comme dispositif scénographique.

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Dans le cinéma muet, la « scène » est au cœur du dispositif narratif.

Ex : 1919 : "Don’t change your husband ". Cécil B. De Mille. (comédie du remariage).On est dans une période où l'esthétique se construit sur l'hybridité entre la théâtralité et le développement d'une grammaire cinématographique. Les personnages sont positionnés comme au théâtre (toujours a peu près de face), les acteurs regardent vers un public imaginaire. Le lieu aussi, on est dans un intérieur rappelant le théatre. Cet organisation de l'espace répond à un certain nombre de procédés cinématographiques : - le gros plan- l'utilisation des raccords de plan par les jeux de regard.- la fragmentation de l'espace (pas la scène dans son ensemble)Le fondu au noir est directement hérité de l'effet de rideau.

2) La primauté du dialogue.

Gille Deleuze, "Les sentiments dépendent de l'interet de chaque conversation." C'est la manière dont les personnages se parlent qui déterminent les rapports de force.=> le cinéma se construit autours de l'intensité des dialogues.Tout vient du dialogue , la spécificité du cinéma est de construire toute la fiction sur l'intensité des paroles échangées. La manière dont les gens parlent répartit et définit tout le reste.

Le cinéma parviendrait mieux que le théâtre l'essence de la conversation, le cinéma réussirait à "saisir" cette conversation.

3) L'opposition scène /coulisse

Les lieux de l'action, de la préparation, l'espace de la convention.ex : la boutique au coin de la rue. Lubitsch, 1940. Adaptation d'une pièce de théatre. Dans une petite boutique, 2 employés h/f ne s'entendent pas mais s'échange des lettres d'amour anonymement sans savoir que c'est eux. Le film est construit sur un jeu de renversement entre coulisse/scène : espace de la boutique, et espace de la reserve.=> La parole joue un rôle très important.

2) La place d'une théâtralité thématique

Cela permet d'exacerber les passions. On à 3 types de personnages : la star, le metteur en scène, le spectateur. La place du théâtre vient ajouter une figure nouvelle, elle permet de mettre en scène la vedette.Cela vient intensifier les caractéristiques Hollywoodiennes."Blond Venus", Sternberg. 1932.

La théatralité permet le développement de plusieurs genres : la comédie musicale. Le film de procès.La théâtralité comme moyen du cinéma Hollywoodien de réfléchir sur lui-même. 1949, Wilder , Sunset Boulevard. Une vielle gloire du muet qui est oubliée à l'époque du parlant et qui embauche un scénariste pour l'aider à écrire un scénario. Ce que Hollywood fait des stars, des scénaristes.Hollywood s'interroge sur sont passé, une reflexion sur le 1° age d'or et sur les gloires décus. L'illusion scénique. Il glisse vers le grotesque.Qand le cinéma classqieu réfléchit sur lui-même il met une scène de théatre.

Synthèse

Rappel des 4 grandes idées :

Le fonctionnement des studios Hollywoodien est un fonctionnement industriel.

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C'est parce que les studios Hollywoodien proposent des produits standardisés : ils sont reconnaissables car ils obéissent à des normes et des conventions. Ces normes sont à la fois narratives, stylistiques et esthétiques.

Le fonctionnement des studios est concurrentiel. 5 grands studios (les Big Five : MGM, Warner, Paramount, 20th Century Fox, Rko) et 3 petits (littre 3 : Universale, Columbia United Artist). Chacun fait un style différent tout en restant dans les règles… * MGM s'appuie sur ses stars* Warner est d'inspiration populaire, * Paramount développe des films sophistiqués accordant une grande liberté aux réalisateurs, * 20th Century Fox fait des Americana, films qui retracent le passé de l'amérique* RKO fait dans l'intellectuel.

Le produit Hollywoodien va être décliné dans des gammes qui sont des genres. Chaque genre adapte les normes, et en fait un style.

On fait des prototypes : on teste une formule et on voit l'avis du public.

Système dynamique qui permet des réinventions, il permet des évolutions

Les formules sont sur 3 grand pôles : la star, la tension romanesque et les genres. Ce sont des pôles fondés sur la réinvention et l'évolutions.

* La star viellit, si on fonde un genre autours de la star, lorsque elle prend de l'âge le film change. Les changements d'idéaux de la société : qu'est ce qu'une femme fatale/belle/érotique/intelligente/ … What is it le beau. La femme fatale est brune jusque Hitchcock, puis devient blonde et froide. C'est un renversement esthétique.

* La tension entre le romanesque et le spectaculaire. Chaque film réinvente sa propre compréhension.

* Le genre est un principe dynamique qui se réinvente en permanence. Le genre est un processus cumulatif : quand on fait une comédie on doit prendre en compte toutes les comédies déjà réalisées.

C'est un système qui laisse la place à une forte hybridité.

La production Hollywoodien tire son succès et sont intérêt artistique du fait de sa capacité à interroger l'hybridité, l'hétérogénéité dans un système fondé sur la répétition et la variation (cf industrie).

Vient de la capacité d'Hollywood à intégrer et a mélanger des apports culturels et artistiques mondiale, via des adaptations, vulgarisations.On voit aussi des grands modèles picturaux : la peinture à une grande influence sur l'esthétique Hollywoodien : la manière dont l'espace est conçu est comme sur les tableaux du XVI.

Le recours permanent au grand récit mythique : l'Odyssée, la bible. Capacité d'intégrer les grands évènements de l'histoire de l'humanité. Le cinéma Hollywoodien ne se contente pas de piller et d'intégrer mais s'inscrit dans l'histoire de l'art. Il réinterprète les grands textes, les grandes pièces des théâtres et les grands films européens.

Il s'inscrit dans l'histoire de l'art américain, reprenant de nombreux romans américains Il s'inscrit dans l'histoire de la pensée américaine.

il s'inscrit dans les art du spectacle par le biais du dialogue théâtre cinéma.

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C'est un cinéma qui laisse la place à la fois à l'artiste et à l'objet créatif. L'artiste à Hollywood est quelqu'un qui propose une lecture personnelle des enjeux posés par le milieu. Un film inventif est d'abord un produit Hollywoodien, mais c'est un film qui renouvelle la lecture et la signification de ce stystème. Un film d'art est un film qui modifie la façon dont les films sont fait après lui, renouvelle la signification du film Hollywoodien.

Douglas SIRK : le mélodrame flamboyant.

Il est né en Allemagne, étudie philo et histoire de l'art, il commence par le théâtre, et s'engage face au nazisme et fait du cinéma (10 films en Allemagne). Il arrive en amérique, et après quelques années fait des mélodrames flamboyants. Il en réalise une dizaine pour Universal de 54 à 59.

Il réinvente le genre : il amplifie le spectaculaire, fait dans le technicolor, le glamour, il amplifie le rôle de la musique. Il réactive et tue le mélodrame. Cela lui permet de tenir un discour sur la société américaine.

All that heaven allows.

Spectacle et sociétéLe western.1) l'ancrage socio historique du western : le rêve américain

• L'amérique de Thomas Jefferson (XVIII) (premier président américain, qui incarne le rêve américain).

• l'homme n'est pas fondamentalement mauvais• l'égalité des chances (préambule de la Déclaration d'indépendance de 1776)• La liberté d'entreprendre et liberté d'opinion• La démocratie• L'individualisme.

2) les thèmes récurrentsa) L'organisation sociale .

• le respect de la communauté• l'entraide• l'hospitalité• l'immigration (partage tous un destin commun)

b) La sacralisation de la famille• le foyer lieu de résolution des problèmes• le père

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• la mère protectrice et pacifiste, source de résolution de conflit. En cas de défense du foyer, elle sera la première à sortir la fourche.C) Liberté fondamentale d'entreprendre et de circuler.• Saisir les opportunités (terrain, mine, champs)• l'esprit d"entreprise• travail et courage (rejet de la paresse)• optimisme. (on échoue pas, qui travaille aura les fruits de son travail)• Le non respect de la liberté d'entreprendre et de circuler = déclencher narratif.4) La pastorale américaine.• La littérature du XIX vante les mérites de la nature, source de félicité (idéal romantique)• les pionniers qui traversent les grandes plaines sont régénérés et deviennent des "nouveaux adams"• Opposition entre bienfaits de la natures et méfaits de la civilisation• le respect de la nature (la nature vengeresse = the river, 1984) => et au milieu coule une rivière (robert redfort – 1992)5) Le cow boy (« employé de ranch » )• Mythe du héro américain : un conquérant courageux, proche de la justice et de la morale, aime les grands espaces.• Un chevalier des temps modernes (cf Billy the kid, Lon Kliomovsky, 19626) Le farmer• symbole de l'échec d'une partie de la pensée jeffersonnienne face au système bancaire et ferroviaire.• Assiste impuissant au détournement du rêve américain par le capitalisme et les monopoles• opposé à l'abandon de l'administration Reagen dan sles années 80 'The River (Mark Rydell), Places in the sun, Country).7) La loi et la morale• le shérif, élu par ces concitoyens (mal payé mais intègre, investi d'une mission). Il est le défenseur de la communauté, de la nature et de la paix. : image positive, contrairement à celle du policier de la grande ville.• Le hors la loi• le chasseur de primes• le vigilente : hommes qui s'érigent eux même en justiciers• les mercrenaires• les chercheurs d'or. (cupides)3) Typologie de westerns et auteursa) western classique (1939 – 1959)

b) western spaghetti (1960 – 1970)

c) western crépusculaire (depuis 1970)

Art et espace urbainOrganisation de la ville, la notion de "quesque c'est que d"intervenir dans la ville, cad la question de l'oeuvre et de l'analyse des oeuvres Pas que l'art monumental, arts du spectacle, arts plastiques contemporains dans la ville.

1) Analyse de texte :Christian Rubis, extrait de 'l'art public, un art de vivre la ville, Bruxelles, col. Essai ed. La lettre relai. Chap "le moment de l'art public contemporain".Les oeuvres dans la rue ne sont pas regardées comme celle des musés, on ne cherche pas leur noms ni date, on ne les analyse pas pareil. On ne trouve pas de littérature sur les oeuvres mises dans la rue. "l'art public contemporain est immédiatement méprisé ou embriguadé dans une querelle portant sur la dégradation des rapports du politique et du symbolique. "a) Un sens à la villeau XIX, la statue mettait en scène le pouvoir et les ordres des royaux ?? "si la présence symbolique affichée par l'oeuvre se donnait pour le signe d'une protection spéciale du corps social et politique, à l'inverse l'absence de symboles dans l'espace royal passait pour le signe

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d'une décomposition imminente de la communauté.". => représentation du pouvoir politique et des effigies, plus il y a d'attributs symboliques, plus le pouvoir peut montrer sa force. A partir du moment où il y a perte des symboles dans les représentations, on est devant un peuple qui peut se sentir moins proteger.L'ère moderne va inventer des lieux publics désacralisés. Ses espaces publiques sont par exemple la place du village. La place publique est la représentation de l'état. On a créé les places publiques pour que les gens se rencontrent, on ne pouvait pas reprsenter le peuple dnc on a crée des espaces pour qu'ils s'y retrouvent. "Cet art (de l'ère moderne) ne se substitue pas à la statuaire royale par un simple renversement, troquant le peuple contre l'absolu (le roi). IL participe plutôt aux opérations par lesquelles le corps social démocratique présente son unité et sa composition en public, finalement à soi même.L"art publique apporte des réponses à certaines question :• qui sommes nous => voilà qui est ce que nous sommes, l'art public indique ce qui fait corps. Edification politique, Même si on pouvais plus mettre dans la poli•• tique, on a fait des statues de savants, de héros, … on mets des grands hommes en exemple. Il faut que se soit des oeuvres qui soient édificatrices, donc l'art monumental va supporter une doctrine officielle, t va devenir éducatif et commemoratif. "la statuaire publique constitue une puissante médiation esthétique, susceptible de prêter une forme à des processus emotionels, y compris morbides ou patriotiques, sous la forme de la statuaire, si particulière, des monuments aux morts. Les thèmes sont le courage, l 'honneur, …Le musée imaginaire : la suppression de la notion de beau. On va voir le musée se déployer en plein air. Ce ne sont pas des oeuvres qui sont construites pour le lieu , mais plutot des oeuvres qu'on va amener dehors. "la modernité artistique penetre les lieux publics. Elle mets l'art en public. [...= démocratisations, pédago-iue

On trouve une diversité, qui ne doit pas masquer u ne cohérence dans le xhoix et les mises en place. La multiplicité des formes plastiques réquisitionnées laisse entre apercevoir des logiques artistiques, On note une renonciation à la figuration et à l'héroisme. Logique politique : créer du lien entre les passants qui peuvent exercer leur jugement de goût dans l"echange verbal les citoyens donnent leur avis. Elles participent au mayage culturel et artistique du territoire, Elles n'ont pas toutes la même pertinence artistiqueChristian Rubis différence entre l'art public contemporain et l'art public "on peut la chercher dans la conscience générale du présent, la disparition ou la dissulution de toute forme générale de transcendance, non pas celle de Dieu seulement, mais sourtout cette de la politique, celle de l'état, et celle de la nation), et conséquemment des figures qui la représente"

Chronologie.On peut considerer 68 comme une année de rupture, sur l'ensemble des pays industrialisés. Deux mots d'ordre . Gil Delannoi dirat de mai 68 : les années 60 l'on préparé, les années 70 font un tri, dissipent bcp de rêve et banalisent certaines audaces; De brusque irruptions de la contestation et le flux des mutations qui marquent l'organisation globale du monde. Au sein de ces sociétés, la vielle culture établie jugée étouffante qui est remise en cause. De multiples contre culture s"expérimentent et de ,ouvelles pratiques culturelles s"inventent. Finalement, c'est la culture de la société qui en sort transformée. Ils semble que "se développe chez certains une puissante volonté de transformer tout : la consommation, les rêves, une inspiration émancipatrices on propose des solutions alternatives. Dans les domaines de l'enseignement, de la santé, de la sexualité, de l'art,

Le temps des saltimbanques.

A aix, philip duvignal raconte dans "la fête cette hantise". Il montre la variété des interventions. Dans les quartiers et dans la banllieur, cr'est Jean Digne qui à organisé cette première manifestation, un des premiers festival de rue en france."ce radieux désordre traduit la négation implicite d'un certain style de spectacle d'une necessaire retour aux sources vivres d'un théatre le plus primitif et le plus populaire qu'il soit.