Les coups de coeur des étapes du camion pédagogique

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BergeracLycée Jean Capelle

du 05/03/2007 au 15/03/2007

N° 26N° 26N° 26N° 26N° 26

ÉDITORAL

Nous avons quitté – à regret – lapromotion Antonin Carême et nousavons repris la route. Direction leSud-Ouest où nous attendent déjàde nouvelles aventures, de nouvel-les découvertes et surtout… de nou-veaux élèves.Le lycée Jean Capelle de Bergeracest notre prochaine destination.Nous y avons passé 15 jours ma-gnifiques, tant par la clémence duclimat que par la qualité et la gen-tillesse des élèves qui nous ont étéconfiés durant cette étape. Commesouvent, nous nous y sommes atta-chés et c’est avec tristesse que nousavons replié le camion pour partirvers d’autres cieux.Bien que l’étape bergeracoise nesoit pas à priori prévue pour êtreélue au titre des sélections – contratsrégionaux obligent –, pour les sta-ges professionnalisants, nous avonsrencontré une telle volonté chez cer-tains élèves du lycée Jean Capellequ’il nous est vite apparu qu’il se-rait bon de trouver une solution afind’intégrer les plus méritants dans lesdeux prochaines promotions. Bonsang ne saurait mentir, ces élèvesont dignement représenté leur éta-blissement.Nous travaillerons donc dès notreretour en terre rungissoise, à essayerde trouver une solution à ce nouveauchallenge, en espérant ardemmentque nous puissions en trouver une.Pour l’heure, faisons connaissanceavec la ville de Bergerac, ses vinset son histoire, sa campagne et sesalentours.

Le PrésidentPhilippe Gombert

COULEURS DE TERROIRS

LIMEUIL, LE CHARME DISCRET D’UN DES PLUS

BEAUX VILLAGES DE FRANCE

C’est au confluent de la Dor-dogne et de la Vézère que secache ce très joli petit villagequi abrite un peu plus de 300heureux habitants.

Classé au titre des Plus BeauxVillages de France, le village

occupa jadis une position stratégique entre la Guyenne de-venue anglaise et un Royaume de France largement amputé.Sa terrasse calcaire offre en effet de remarquables opportu-nités défensives qui seront largement utilisées dans l’intermi-nable imbroglio de la guerre de cent ans. Ballotté dans uncamp puis dans l’autre Limeuil a beaucoup souffert de cetteguerre comme le prouve l'assassinat de son seigneur Jeande Beaufort, en 1420, par les bourgeois de Limeuil excédésde sa violence.

C’est après la victoire française (1453) que Limeuil com-mença à s’ouvrir au Royaume de France. La ville obtientmême trois foires en 1529, ce qui lui permet de rayonnerlargement au-delà des frontières du pays bergeracois.Mais l'accalmie est de courte durée et les ennuis ont tôt faitde rattraper la petite cité. Les guerres de religion la laissentexsangue, tant le seigneur de Limeuil, Galiot de la Tour,chasse du Huguenot. Dans cette Aquitaine majoritairementacquise aux idées protestantes, ce n’est pas du meilleur goûtet le chef Huguenot, Henri de la Tour d' Auvergne – le pèredu grand Turenne –, n’aura de cesse de faire payer sa «trahison » à son cousin, le ci-devant Seigneur de Limeuil.

C’est en cette époque fort troublée, que naît au château deLimeuil, la sulfureuse et intrigante Isabeau de Limeuil, cousi-ne de la reine Catherine de Médicis. Sa renommée seracelle d’une courtisane, protégée de la Reine-Mère et mem-bre de son «Escadron Volant», comme elle aimait qualifierses belles et redoutables «espionnes» qu’elle envoyait entant que dames de compagnie à tous les grands seigneursdu Royaume.

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En passant par l’Histoire ...

Limeuil atteindra son apo-gée économique au XIXème

siècle, grâce au commercemaritime et son idéale posi-tion au carrefour de la Dor-dogne et de la Vézère. L’ap-parition et le développementdu chemin de fer marquerontson déclin.

De son fier château d’antan,il ne reste plus que quelques

LIMEUIL, LE CHARME DISCRET D’UN DES PLUS BEAUX VILLAGES DE FRANCE

(SUITE)

vestiges, et de ses remparts,trois portes fortifiées quinous rappellent toutefois quele bourg dut se défendre etrésister âprement aux enva-hisseurs venus de toutes partset à toutes époques.

La cité, bâtie autour de sonchâteau, porte ses maisonssur une pente raide tailladéede ruelles étroites. Au som-met de la but te, l ’égliseSainte-Catherine se dressefièrement comme pour pro-téger ses ouailles, blottiesderrière les façades de pier-res frappées d’écussons com-me autant de blasons fami-liaux hérités du passé.

Aux pieds du village, aprèsavoir traversé le double pontqui enjambe Vézère et Dor-dogne, cachée dans la val-lée, se niche la petite et fra-gi le chapel le romane StMartin qui date du XIIème siè-cle. Dédiée à Saint-ThomasBeckett, el le rappelle aupromeneur que les anglaisétaient chez eux en terreaquitaine.

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Autrefois appelé «mons pe-trosus» (mont pierreux), puis«Monte perroso» (le mont depierre), ce village paisiblerappel le le calme d’unecampagne de Dordogne.

C’est en 1140, qu’apparaîtpour la première fois dansun texte : la donation à SaintFlorent, le nom de cette pa-roisse sous la forme : Sanc-tus Petrus de Monte Petroso.Le patron de la paroisse estSaint Pierre-ès-Liens.

Son église St-Pierre datantdu XIIème siècle est construi-te au centre de l’oppidum.Elle est aujourd’hui élue autitre des monuments histori-ques. Entièrement romane –à l’exception notable d’unechapelle latérale gothiquereconstruite à la demandede Bertrand de Montaignepour en faire sa sépulture –,elle est voûtée d’ogives avecliernes et tiercerons du XVIème

siècle.

Elle est richement sculptéede 4 statuettes disposéesdans des niches et décoréeen relief des attributs royauxde Louis XII et d’Anne deBretagne ainsi que des co-

MONTPEYROUX, VILLAGE DE PIERRES

quilles et des boudons despèlerins de St-Jacques deCompostelle qui trouvaientrefuge dans la commanderiesituée en face de l’églisetransformée par la suite enfa ïencer ie de renom de1804 à 1840.

Non loin de la petite église,il y a des jardins privés quel'on peut visiter une fois paran. Ce sont des ruines romai-nes, notamment un cirque oùse battaient les bêtes sauva-ges, et des bains.

Quant à son château de Ma-técoulon, bâti au XIIème siè-cle, il est issu de la «Mai-son Noble des Marroux»,acquise par Michel de Mon-taigne pour son jeune frèreBertrand. Ce dernier la faitprofondément reconstruitepour en faire le château de«Matécoulon», titre dont ilest déjà le détenteur pour unfief en Gironde. Il resterad’ailleurs dans la famille deMontaigne jusqu’en 1975.

C’est au milieu du XVIIIème

siècle qu’il perd ses fortifi-cations qui n’ont alors plusde raison d’être. Jacques

Cazenave, propriétaire du mo-ment, commande les vastes tra-vaux qui lui donneront son as-pect actuel. Il le dote égalementd’un magnifique parc doté demultiples essences.

Qu’elle est belle la Dordo-gne sous le soleil de Mont-peyroux !

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Le Lycée d’Enseignement Gé-néral Technologique Agrico-le (LEGTA) de Bergerac apour objet d’assurer une for-mation générale et une for-mation technologique dansle domaine de l’environne-ment ainsi qu’une formationprofessionnelle dans les mé-tiers de la vigne et du vin,mais aussi ceux de la com-mercialisation des vins et spi-ritueux.

élèves, à l’éducation et àl’adaptation de leurs quali-fications ainsi qu’à leur in-sertion professionnelle et so-ciale.Il assure la formation géné-rale, technologique et pro-fessionnelle initiale, partici-pe à l’animation du milieurural, contribue à l’insertionscolaire, sociale et profes-sionnelle des jeunes, auxactivités de développementet d’expérimentation et par-ticipe aussi à des actions decoopération internationale,notamment les échanges etl’accueil des élèves.

Le Lycée agricole public deBergerac propose deux ty-pes de formations et de di-plômes :

1) La voie générale etTechnologique débou-chant sur un Bac Techno-log ique «Sc iences e tTechniques de l’Agrono-mie et du Vivant». Cette

formation ouvre la voiesur une poursuite d’étudeen BTS ou en DUT voire,après une classe prépa-ratoire post BTS, en éco-le d’ingénieur.

2) La voie professionnelle :a) BEPA Conduite deproductions agricolevigne et vin ;b) BEPA Secrétariat, ac-cueil et tourisme rural ;c) Baccalauréat Profes-sionnel Conduite et ges-tion de l’exploitationagricole ;d) Baccalauréat Profes-sionnel Technicien Con-seil Vente et Spiritueux ;

Ces formations professionnel-les s’appuient sur des stagesen entreprises (12 semaines) .A la fin du Baccalauréat Pro-fessionnel l’élève peut êtreorienté en BTS ou BTSA..

RENDEZ-VOUS AU LEGTA VITICOLE DE BERGERAC

Pour mener à bien ces for-mations, le LEGTA dispenseun enseignement qui s’étendde la 4ème technologique àla Terminale «Sciences etTechniques de l’Agronomieet du vivant».Par ces différentes actions,le lycée contribue au déve-loppement personnel des

Le LEGTA dispose égalementd’un domaine viticole de55,5 hectares, dont 37 hade cépages b lancs (Sé -millon, Sauvignon et Musca-delle) et 13,5 ha de cépa-ges rouges (Merlot, Caber-net Sauvignon et CabernetFranc).

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Il produit 1900 hl de vinspar an se répartissant de lasorte : 540 hl de Monba-zillac, 530 hl de Bergeracsec, 500 hl de Bergerac rou-ge, 270 hl de Côte de Berge-rac et 60 hl de Bergerac rosé.L’entretien des sols et la pro-tection phytosanitaire sont lerésultat de l’application desméthodes de l’agricultureraisonnée.

57% des ventes sont réali-sées à l’export (Allemagne,Belgique, hollande, Royau-me Uni, Suisse) ;

27 % des ventes sont assu-rées directement à la bouti-que du domaine et sur diffé-rentes manifestations com-merciales et 16% sont faitesen vrac sur le négoce local.

RENDEZ-VOUS AU LEGTA VITICOLE DE BERGERAC (SUITE)

Les élèves participent activementà l’ensemble des travaux del’exploitation, encadrés par lesprofesseurs pendant les travauxpratiques ou par le personnelde l’exploitation pendant lespériodes de stage.

Le domaine viticole et le chaipédagogique sont le lieu de nom-breuses expérimentations condui-tes par les instituts techniques etpar la chambre d’agriculture.

Ils sont également le lieu denombreuses démonstrationsportant sur les nouvellestechniques et sur les nou-veaux matériels.

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La célèbre pièce d’EdmondRos tand a é té écr i te en1897 et jouée pour la pre-mière fois le 28 décembrede cette même année, à Pa-ris, au théâtre de la porteSaint-Martin. Lors de sa pa-rution, personne n’aurait osémiser sur son succès, mêmepas son créateur. Il faut bienreconnaître que la pièce al-lait à contre-courant des tex-tes à la mode et accumulaitnombre de handicaps : vo-cabulaire désuet, versifica-tion originale mais un tanti-net alambiquée, décors com-pliqués et changeant à cha-que acte allant même jus-qu’à la reconstitution d’unescène de bataille, extrêmelongueur du rôle titre rendantla performance de l’acteurprincipal extraordinaire,…

Pourtant, malgré tous cesfreins et contre toute atten-te, il fallut vite se rendre àl’évidence. Le succès fut im-médiat et grandiose. Un Mi-nistre, présent lors de la pre-

L’IMMORTEL CYRANO DE BERGERAC

mière représentation, vintépingler la légion d’honneurdans la loge même del’auteur.

Ce succès, pour aussi surpre-nant qu’il ait été, ne s’est de-puis jamais démenti. On necompte plus les reprises de lapièce, ni les adaptations qui enont été faites, notamment aucinéma. Rarement, une pièceaura connu autant de succès.

On peut dès lors compren-dre qu’on ait voulu immor-taliser ce héros, comme s’ilavait réellement existé, enlui dédiant une statue qui trô-ne encore sur l’une des placesde la ville qui l’a vu naître.

Mais ce héros, a-t-il vraimentexisté, ou bien n’est-il le quele fruit somptueux de l’espritd’un auteur inspiré?

A bien y regarder, on com-prend mieux ce triomphe ense reportant aux conditionset à l’environnement politi-que de l’époque. La Francesort honteuse d’une guerrequ’elle a mal préparée ettrop rapidement perdue,pour tomber dans les méan-dres de la misérable affaireDreyfus. Cyrano, le person-nage central de cette pièce,incarne alors le héros augrand cœur triomphant, tou-jours prompt à défendre sonhonneur et celui de ses amis,bref! le contraire d’un pleu-tre, d’un fat, d’un menteurou d’un tricheur… Un hérosqui donne de la Francel’image qu’elle veut à nou-veau se forger.

Acte ILa scène se déroule dans le théâtre de Bourgogne. Un pu-blic nombreux et très mélangé va assister à la représenta-tion de La Clorise, une pastorale de Balthasar Baro. Il y alà des bourgeois, des soldats, des voleurs, des petits mar-quis et aussi un père qui veut faire découvrir le théâtre àson jeune fils. On y découvre aussi Roxane, une jeune fem-me précieuse, Christian de Neuvillette, un jeune noble pro-vincial secrètement amoureux d’elle, et le comte de Gui-che, qui lui, a décidé de marier la même Roxane au Mar-quis Valvert, l’un de ses amis. Le rideau se lève et la piècecommence. C’est alors qu’intervient Cyrano, le cousin deRoxane, au moment où Montfleury, l’un des acteurs, décla-me sa première tirade. Il interrompt la représentation et chas-se l’acteur. Valvert intervient et se moque du nez de Cyra-no. Cyrano lui répond et donne son propre spectacle àtravers une brillante tirade célébrant son long appendice.Le pauvre marquis qui n'a pas la verve poétique de sonadversaire est la risée de tout le parterre. Le calme revient.

Après un repas des plus frugal (parce qu'il a jeté sa bourse dans le parterre pour labeauté du geste et n'a plus d'argent), Cyrano explique à son ami Le Bret que s'il a chasséMontfleury c'est parce-que ce dernier a osé regardé celle qu'il aime, sa cousine Roxane.Il a le bonheur d’apprendre que celle-ci lui fixe un rendez-vous pour le lendemain. Fou debonheur il va défendre un poète de ses amis qui a cent hommes contre lui, l'amour luidonnant littéralement des ailes.

Acte IICyrano rencontre Roxane chez son ami, le restaurateur etpoète Ragueneau. Roxane et Cyrano évoquent leur enfanceheureuse. Puis Roxane révèle à son cousin qu’elle est amou-reuse non de lui, mais d’un beau jeune homme qu'elle luidemande de protéger. Elle n’a jamais parlé à ce jeune hom-me et n’en connaît que le nom : Christian de Neuvillette.Elle lui raconte que leur amour est né d'un regard lors d'unereprésentation à la Comédie. Ce jeune homme vient d’en-trer comme cadet dans la compagnie de Cyrano. Désespé-ré, Cyrano accepte pourtant. Il rencontre Christian et seprend de sympathie pour ce jeune homme courageux quipour prouver à tous sa valeur ose s'attaquer au fameux nezde Cyrano. Le jeune homme avoue à ce dernier qu’il ne saitpas parler d’amour. Cyrano lui propose de l'aider à con-quérir Roxane. Il écrira, à sa place, les lettres pour Roxa-ne. Le jeune cadet accepte.

Acte IIIChristian est beau et courageux mais est totalement incapable de se déclarer auprès dela belle précieuse. Caché dans l’ombre, Cyrano souffle à Christian, sous le balcon deRoxane, sa déclaration d’amour. La jeune fille est séduite par un si bel esprit. Christianmonte alors au balcon de Roxane et échange avec la belle son premier baiser. Roxane

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CYRANO DE BERGERAC : LA PIÈCE ACTE PAR ACTE

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CYRANO DE BERGERAC : LA PIÈCE ACTE PAR ACTE (SUITE)

parvient, avec beaucoup d’adresse à repousser les avancesdu comte de Guiche, dont le régiment doit partir à la guer-re. Roxane, qui craint le départ du régiment de Christiandécide de précipiter son mariage avec le jeune homme eninterprétant une lettre de De Guiche dans laquelle celui-cilui donne rendez-vous dans un couvent à sa façon: elle litla lettre au capucin porteur de celle-ci en y ajoutant l'ordrede de Guiche de se marier avec Christian. Cyrano occupe

De Guiche pendant la cérémonie en lui racontant les sept moyens d'aller de la Lune à laTerre. Se rendant compte qu’il a été abusé, de Guiche se venge et envoie aussitôt Chris-tian et Cyrano pour combattre au siège d'Arras.

Acte IVBloqués par les espagnols, les gascons sont affamés et com-mencent à se décourager. Cyrano, lui, franchit régulière-ment au péril de sa vie les lignes ennemies pour faire parve-nir à Roxane des lettres qu'il écrit et qu’il signe du nom deChristian. Touchée par ces lettres, Roxane parvient, grâceà la complicité de Ragueneau, à se rendre au siège d’Arrasavec un carrosse rempli de victuailles. Elle veut témoignerà Christian son amour pour son esprit. Lorsque le jeune hom-me réalise que Cyrano a écrit toutes ces lettres, il com-prend que lui aussi est amoureux de Roxane. Il réalise aussique ce n’est pas de lui que Roxane est amoureuse mais dupoète qui a écrit ces lettres d’amour. Christian exige queCyrano avoue toute la vérité à Roxane et pendant les expli-cations va se promener et est atteint d'une balle. Il meurtdans les bras de Roxane, lui laissant une dernière lettre

écrite par son ami. Cyrano décide de garder le secret.

Acte VQuinze ans plus tard, Roxane, toujours amoureuse de Chris-tian, s’est retirée au couvent. Cyrano vient très régulière-ment lui rendre visite. Ce jour-là, Cyrano est tombé dansune embuscade et arrive blessé à la tête. Il est mourantmais il ne dit rien à Roxane. Il lui demande juste de pouvoirlire la dernière lettre de Christian. Il la lit avec une telleaisance et une telle émotion que Roxane se questionne. Ellereconnaît cette voix entendue du haut de son balcon. Mal-gré l'obscurité, due à la tombée de la nuit, Cyrano conti-nue de lire cette lettre qu’il connaît par cœur. Roxane réali-se qu’alors qu’elle croyait aimer Christian, c’est de Cyranoqu’elle était vraiment amoureuse. Elle comprend alors lesubterfuge et que l'amour qu'elle éprouvait ne venait pasde la beauté extérieure mais de la grandeur d’âme. Cyranoest rejoint par Ragueneau et Le Bret et meurt entouré de sesamis en invoquant son panache.

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OUI! CYRANO DE BERGERAC A BIEN EXISTÉ

Il s’appelait Savinien de Cy-rano de Bergerac, était vif, ta-lentueux et intrépide. Son pré-nom s’est perdu dans les bru-mes du temps pour ne nouslaisser que son patronyme,merveilleusement magnifiépar la plume d’un auteur mar-seillais du nom d’EdmondRostand.

Alors partons faire mieux con-naissance avec ce Cyrano-là !

Son père, le Sieur de Mauviè-res, a acheté la charge d’avo-cat au parlement de Paris;mais peu doué pour les finan-ces, il laisse péricliter sa for-tune jusqu’à être contraint devendre ses terres de Bergeracen 1636.

C’est dans ce contexte assezdifficile que Savinien et sonfrère grandiront. Et c’est peut-être par dérision que le jeuneSavinien ajoutera Bergerac àson patronyme, avant d’aller

rejoindre la compagnie des«cadets de Gascogne» deMonsieur de Carbon de Cas-teljaloux. Il se fait très viteremarquer par sa bravoureau combat et dans les duels.En 1639, pendant le siègede Mouzon, il est blesséd’un coup de mousquet entravers du corps. Remis surpied, il reprend la route dufront. Il a peut être alorscôtoyé d’Artagnan, même siles preuves formelles de cet-te rencontre manquent.

Toujours est-il qu’il abandon-ne la carrière militaire, déçuet usé car il comprend viteque l’avancement dépendplus de la naissance que ducourage.

À peine retourné à la vie civi-le, il est aux prises avec lesennuis financiers. C’est l’épo-que où il se lie d’amitié avecTristan l’Hermitte et Jean-Bap-tiste Poquelin qui n’est pas en-core le grand Molière.

Il refuse toutes les protec-tions et notamment celle duMaréchal de Gassion, pré-férant rester un homme libre,quitte à ressembler à «unpoète crotté».

En 1945, sa pièce «le PédantJou » est enfin jouée à Paris.Comédie en cinq actes et enprose, elle est éreintée par lacritique mais connaît un suc-cès certain auprès du public.Certains prétendent qu’elle

aurait été co-écrite par Savi-nien et Molière car celui-ci ena repris deux scènes dans ses«Fourberies de Scapin». Maissi les deux compères ont étépareillement influencés parl’enseignement du philosopheGassendi, ce ne fut pas à lamême époque.

Il se lance ensuite dans unesérie de sept «mazarinades»dans lesquelles il démontreun art consommé du pam-phlet et de la satire. S’op-posant à la politique finan-cière du cardinal, elles sontécrites en prose sauf l’unequi est composée en versbur lesques: «Le Minis t red’Estat flambé».

En 1647, il s’attelle à uneautre forme d’écriture: la tra-gédie . I l écr i t « la Mor td’Agrippine», tragédie clas-sique en cinq actes et enalexandrins, qui ne serajouée à Paris qu’en 1953 etpubliée en 1654.

Savinien de Cyrano de Berge-rac mourra des suites d’un ac-cident – ou un attentat –, unepièce de bois lui étant malen-contreusement tombée sur latête alors qu’il rentre vers l’hô-tel de son protecteur, le ducd’Arpajon. Il a le temps de sevoir mourir, ses souffrancessont autant morales que phy-siques et il décède le 28 juillet1655, dans la maison de soncousin Pierre de Cyrano, àSannois.

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Comme beaucoup de vignobles français, celuide Bergerac trouve ses racines dans la civilisa-tion gallo-romaine. À cette époque, les autoch-tones s’appelent des «bituriges vivisques» et c’esttout naturellement que le premier cépage qu’ilsimplantent prend le nom de «Bituric», ancêtre denotre actuel Cabernet. Ils avaient déjà observéqu’il était bien résistant aux intempéries, bénéfi-ciait d’un joli rendement et offrait une réelle ca-pacité de bonification au fil du temps.

Comme souvent, ce sont les moines des abbayeslocales qui vont améliorer et agrandir ce vigno-ble des bords de la Dordogne, avant qu’il netombe entre les mains du Roi Henri III d’Angleter-re. Le nouveau maître des lieux, comprenant im-médiatement tout le bénéfice qu’il peut tirer dece vignoble en vogue, érige Bergerac en juridic-tion autonome. Les vins du bergeracois peuventainsi circuler en toute liberté jusqu’à l’embou-chure de la Gironde où ils sont alors expédiésvers l’Angleterre et certains autres pays du nordde l’Europe.

Les vignerons et négociants voisins du Libournaiset du Bordelais prennent cet avantage commeun affront et n’ont de cesse de s’y opposer et dele combattre farouchement. Ils craignent en effetque ce privilège commercial soit tel qu’il fassedu tort à leurs propres vins. Ils instaurent alorsune batterie de taxes de péages tout au long du

LES VINS DU BERGERACOIS

fleuve afin qu’à leur arrivée, le prix de ces vinssoit beaucoup moins attractif qu’à leur départ.Toutes ces mesures n’empêchent pas Bergeracd’entretenir des relations commerciales florissan-tes avec l’Angleterre. Les vins de Bergerac oc-cupent alors une place de choix à la table dela Cour d’Angleterre ainsi qu’à celles des autresCours d’Europe du Nord. Cette situation privi-légiée perdure jusqu’au terme de la guerre deCent ans.

La révocation de l’Édit de Nantes d’abord, puisla promulgation de l’Édit royal de 1776 propo-sé par Turgot, qui instaure la libre circulation etla libre concurrence des vins, favorisent le com-merce des vins locaux vers la Hollande. LeXVIIIème siècle sera le siècle d’or des vins du ber-geracois. À l’image de la Hollande qui ne jureque par eux, d’autres pays du Nord de l’Europese prennent de passion pour ces vins dont l’en-gouement ne cesse de croître.

C’est en 1936 que les premières appellationsd’origine contrôlée voient le jour. Le bergeracoisvient d’entrer dans le Saint des Saints viticoles.

Le vignoble de Bergerac s’étend sur 12000 hec-tares et 93 communes autour de la ville de Ber-gerac. Il regroupe 13 Appellations d’OrigineContrôlée, offrant ainsi une large palette d’arô-mes et de saveurs. Même s’ils sont moins célè-bres que leurs puissants voisins bordelais, ils nemanquent ni d’originalité, ni de qualité.

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LES 13 MEMBRES DE LA FAMILLE

Les Bergerac rouges

Issus des cépages Cabernetfranc et Cabernet Sauvi-gnon, Merlot et Malbec, ilssont souvent vinifiés après unégrappage total ou partiel.Fins, souples et fruités, ilssont l’expression fidèle deleur terroir.

Les Côtes de Bergeracrouges

Issus des mêmes cépagesque les précédents, ils résul-tent des meilleures sélectionsde chaque viticulteur et bé-néficient le plus souventd’une élevage en fût de chê-ne. Derrière leur robe rougesombre intense, ils dévelop-pent des arômes de fruitsconfits et de pruneaux. Do-tés d’une belle structure tan-nique, ils disposent d’unegrande aptitude au vieillis-sement.

Les Bergerac rosés

Toujours issus des mêmesquatre cépages, leur produc-tion est beaucoup plus ré-cente. Ils sont obtenus par«saignée» ou par macéra-tion courte.

Les Côtes de Bergeracblancs

Issus des cépages Sémillon– cépage roi sur cette terre–, Sauvignon, Muscadelle etChenin blanc (en petite pro-portion), ils sont produits surdes parcelles consacréespour leurs qualités particu-lières. Ils bénéficient desnouvelles techniques de ma-cération pelliculaire et devinification à basse tempé-rature permettant de déve-lopper leur richesse aroma-tique. Dotés d’une fort bellerondeur en bouche, ils lais-sent également une grande

sensation de fraîcheur aro-ma t ique . B ien que t rèsagréable dans leur jeunesse,ils vieillissent fort bien pouratteindre une ampleur re-marquable. Ils se divisent entrois catégories, classéesselon leur richesse en sucre:les demi-sec, les moelleux etles doux.

Les Montravel

Situé à l’ouest du départe-ment de la Dordogne, Mon-travel est le premier vigno-ble que l’on découvre envenant de Bordeaux. Sur cevignoble on ne produit àl’heure actuelle que des vinsblancs.Trois appellations existent enBlanc:

1) le Montravelblanc : Le Sauvignon(largement majoritaire),le Sémillon, et la Musca-delle donnent à ces vins

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blancs secs une richessearomatique incompara-ble et un velouté et unegénéreuse structure enbouche.

2) le Côtes de Mon-travel: Il est délicate-ment moelleux, avec unebelle complexité de no-tes florales. Il est idéal àl'apéritif mais accompa-gne aussi fort bien lespoissons en sauce.

3) le Haut Montra-vel: Plus moelleux que leprécédent, voire liquo-reux, il est fin et suave,délicieux à l'apéritif, surle melon ou les poissonsen sauce ou encore surles fromages à pâte per-sillée, il possède une bon-ne aptitude au vieillisse-ment.

4) Depu i s novembre2001, cette terre toutevouée aux blancs, s’estenrichie de rouges sousl’appellation Montra-vel rouge. Ils doiventêtre produits à partir descépages Merlot, (50%min imum) , Caberne tfranc, Cabernet Sauvi-gnon et Cot noir.

Les Saussignac

Issu de l’assemblage de Sé-millon, Sauvignon, Musca-delle, Ondenc et Cheninblanc, le vin blanc de Saus-signac est ample et riche. Ilpropose des arômes d’aca-cia, de pêche et de chèvre-feuille et dès sa jeunesse etdéveloppe avec le temps unbouquet généreux et comple-xe. Il est le fruit de vendan-ges passerillées, qui lui con-fèrent un joli moelleux pou-vant aller jusqu’au liquoreuxpar dérogation, lorsque lesraisins sont botyrisés. Saus-signac compte parmi les seu-les appellations françaisesen Liquoreux à obtenir l’in-terdiction de tout enrichisse-ment ou procédé artificiel deconcentration.

récolte par vendanges ma-nuelles et tries successives,pour ne cueillir à chaquefois, que les seuls grains at-teints de la miraculeuse ettrès recherchée «pourriturenoble» (Botrytis cinerea). Cechampignon se développe etpermet la concentration desraisins lorsqu'il est soumis àune alternance de périodesfraîches et humides et depériodes chaudes et enso-leillées.Les vins ont une couleur orpaille qui fonce et s'accen-tue au fil des années. Liquo-reux ou moelleux, riches englycérol et autres corps su-crés, ils sont puissants, cor-sés et bouquetés.Bus jeunes (4 à 5 ans), ilssont déjà agréables et sédui-san t s , mais gagnen t envieillissant. Ils acquièrentalors une finesse, un moel-leux et un bouquet qui con-finent au sublime. Ils déve-loppent des arômes de miel,de fleurs d'acacia et de pê-ches, sublimés par des nuan-ces de mirabelles et d'agru-mes confits. Ils ont une gran-de aptitude au vieillissement.

Les Rosette

Bien qu’étant l’une des plusanciennes appellations desvins de Bergerac – elle futreconnue par le décret du12 mars 1946 –,elle dispa-rut quelques années avantde réapparaître dans les an-nées 60 sous l’impulsiond’un v i t icu l teur rapatr iéd’Afrique du Nord. Ceci ex-plique certainement pour-quoi elle est encore confi-dentielle et connue des seuls

LES 13 MEMBRES DE LA FAMILLE (SUITE)

Les Monbazillac

Issu des trois cépages ma-jeurs du bergeracois Sé-millon, Sauvignon, Musca-delle. Le Monbazillac est

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amateurs de vins originauxet rares.Son terroir actuel correspondà l’ancien territoire de la Vi-née de Bergerac.Les trois mêmes cépagesblancs présents dans les vinsde Rosette leur confèrent unerobe légèrement paillée. Lesraisins sont récoltés à surma-turité. Moelleux, souple etrond en bouche, ce vin sin-gulier et méconnu est d’unerare élégance. Il épouse par-faitement les caractéristi -ques de son terroir, sur lescoteaux exposés au nord dela vallée.

Les Pécharmant

C’est le plus ancien vigno-ble du bergeracois. Son nomviendrait probablement del’associat ion des mots «pech » colline au sol carac-téristique – sables et graviersdu Périgord qui renfermenten profondeur une couched’argile ferrugineuse appe-lée «Tran» –, et «armant»,probablement le nom du pro-priétaire du vignoble avantle XIIIème siècle.C'est en 1080 que les moi-nes du monastère Saint -Martin de Bergerac défrichè-rent la vinée nord qui estaujourd'hui considérée com-me la toute première régionviticole bergeracoise. Le pre-mier livre des Jurades deBergerac (1352) témoignede la vente du vin dans lestavernes de cette époqueainsi que de la perceptiondes premiers impôts sur le vin.Le Pécharmant est un assem-blage d'au moins trois cépa-

ges choisis parmi les Caber-net -sauvignon, Cabernet -franc, Côt appelé aussi Mal-bec et Merlot.Ils donnent un vin à la bellerobe rubis profond. Les vinssont bien charpentés, corséset généreux, tanniques sansêtre astringents et qui déve-loppent des arômes fruités in-tenses et harmonieux. I lss'étoffent en vieillissant ets'assouplissent à partir de latroisième année pour attein-dre leur plénitude au bout de7 ans.

LES 13 MEMBRES DE LA FAMILLE (FIN)

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LLLLLEEEEE P P P P PODIUMODIUMODIUMODIUMODIUM DEDEDEDEDE LLLLL’É’É’É’É’ÉTTTTTAPEAPEAPEAPEAPE

Lors de chaque étape, 8 menus thématiques sont servis aux 40 convives quinous font le plaisir de participer aux soirées gastronomiques organisées àbord du camion Patrimoine et terroirs.

Ces soirées sont autant d’occasions de faire un parcours initiatique dans laFrance des Terroirs, mais aussi, pour les élèves, de montrer l’étendue de leur

talent, de leur volonté et de leurs progrès.

Chaque soirée est consacrée à un terroir différent et donc à une des facettes de notre gastronomie. Tous ces menussont notés par les convives, ce qui nous permet, au terme de l’étape, dedresser le bilan des préférences des invités, tant au niveau des mets que desboissons. Cela nous apporte également un bon instrument pédagogiquepour débattre avec les élèves de la soirée de la veille.

Le menu que nous vous proposons de découvrir ci-dessous est donc lasynthèse des deux semaines passées en terre aquitaine, au lycée profes-sionnel Jean Capelle de Bergerac.

Muscat de Beaumes de Venise(VDN de Provence - Soirée Corse)

Cdre du Pays d’Auge(Soirée Normandie/Pays de la Loire)

AOC Bergerac blanc(Vin blanc du Bergeracois - Soirée Aquitaine)

AOC Monbazillac(Vin blanc du Bergeracois - Soirée Aquitaine)

AOC Quincy(Vin blanc de Loire - Soirée Centre)

Griottines de Fougerolles(Soirée Franche-Comté)

LLLLLEEEEE P P P P PALMARÈSALMARÈSALMARÈSALMARÈSALMARÈS CULINAIRECULINAIRECULINAIRECULINAIRECULINAIRE

LLLLLEEEEE PPPPPALMARÈSALMARÈSALMARÈSALMARÈSALMARÈS BABABABABACCHIQUECCHIQUECCHIQUECCHIQUECCHIQUE

Toast au foie gras du Sud-Ouest IGP(Soirée Midi-Pyrénées)

Velouté au Camembert de Normandie AOC et au cidre duPays d’Auge AOC

(Soirée Normandie/Pays de la Loire)

Filet de turbot au beurre de Muscadet(Soirée Normandie/Pays de la Loire)

Cailles de Landes IGP farcies au foie gras et figues de SollièsAOC rôties

(Soirée Aquitaine)

Plateau de fromages du Centre(Soirée Centre)

Suzette et Pierrot à Vassivières un jour d’hiver(Soirée Île-de-France)

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IIIIILSLSLSLSLS SESESESESE SONTSONTSONTSONTSONT DISTINGUÉSDISTINGUÉSDISTINGUÉSDISTINGUÉSDISTINGUÉS LLLLLORSORSORSORSORS DEDEDEDEDE LLLLL’’’’’ÉTÉTÉTÉTÉTAPEAPEAPEAPEAPE

Certains des élèves qui nous ont été confiés se sontparticulièrement distingués, par leur envie, leurvolonté et leur comportement général.

Pendant la quinzaine, nous avons travaillé avec lamême classe de 1ère Bac pro. Malgré la fatigueaccumulée au fil des jours, ils ont, pour la plupartaccompli de réels progrès et ont été attentifs etvolontaires.

A l’heure des bilans, nous avons récompensé 6 deces élèves pour leur implication et leur désir d’aller

toujours de l’avant. Notre périple venant tout juste de reprendre après le stage de la PromotionAntonin Carême, ils sont les tous premiers à entrer dans les possibles sélectionnés pour les prochainsstages professionnalisant.Rappelons ici que ces stages sont réservés aux élèves de 1ère et Terminale Bac Pro.

Voici les 6 élèves nommés pour leur possible sélection dans l’un de ces stages :

Sabrina ETCHEVERY (1ère Bac Pro restaurant)Victoria CALVERT (1ère Bac Pro cuisine)Julie DUMAS (1ère Bac Pro restaurant)

Thomas WINGERTER (1ère Bac Pro cuisine)Thomas GIRAUDIE (1ère Bac Pro restaurant)

Samuel NICOLAS (1ère Bac Pro cuisine)

Deux autres élèves se sont distingués lors de la session bergeracoise. Il ne leur a pas manqué grandchose pour être parmi les nommés précédents: Nathalie JARDIN (1ère Bac Pro restaurant) etFlorian CAPON (1ère Bac Pro cuisine). Enfin, nous tenons offrir une mention toute spéciale à NielsVENDERINCK (1ère Bac Pro restaurant) pour son élégance, sa mémoire et son opiniâtreté. Malgréquelques difficultés d’expression dans notre langue, ce jeune hollandais a magnifiquement démontrél’étendue de ses capacités.

Ces stages intensifs sont l’occasion pour nos élèves de démontrer leurs qualités professionnelles, leurscapacités d’adaptation ainsi que leurs aptitudes à travailler en équipe.Tout au long de ces 6 semaines, ils auront l’occasion de rencontrer nombre de professionnels. Ilsseront évalués durant tout leur stage et tous ceux qui se seront distingués durant ces 6 semaines severront offrir un contrat CDI chez l’un de nos partenaires professionnels.

La liste définitive des élèves qui formeront la promotion Auguste ESCOFFIER sera officialisée justeavant les vacances de la Toussaint 2007… À moins que deux d’entre eux ne puissent intégrer lapromotion Urbain Dubois dès le mois de mai prochain. Affaire à suivre…

2, rue de l’aubrac - V.1.P - 94595 Rungis Cedex 517

Tél.: 01.55.52.16.16 - Fax : 01.55.52.16.17

Site internet : http://www.patrimoine-et-terroirs.fr

IIIIILSLSLSLSLS NOUSNOUSNOUSNOUSNOUS ONTONTONTONTONT HONORÉSHONORÉSHONORÉSHONORÉSHONORÉS DEDEDEDEDE LEURLEURLEURLEURLEUR PRÉSENCEPRÉSENCEPRÉSENCEPRÉSENCEPRÉSENCE

M. BARAU – Directeur LEGTA de Monbazillac

Catherine BERTO – Principale de Collège

Gérard CAMPOS – Principal de Collège

Anne-Marie COCULA – Vice-Présidente Conseil Régional d’Aquitaine

Daniel GARRIGUE– Député Maire de Bergerac

Paul GUIRAUD – Principal de collège

Francis KOLB – Proviseur LP Jacques de Romas de Nérac

Ghislaine MANDEIX – Proviseur LP Jean Capelle de Bergerac

Joëlle MIRASSOU – Inspecteur Education Nationale

Françoise RENY – Conseillère Régionale d’Aquitaine

Dominique ROUSSEAU – Conseiller Régional d’Aquitaine

Jean-Philippe SAUTONIE – Conseiller technique auprès du Président du Conseil Régionald’Aquitaine

Maryse SCHMIDT – Inspecteur Education Nationale

Bérénice VINCENT – Conseillère Régionale d’Aquitaine

Ainsi que les 276 autres convives qui sont venus dîner à bordde notre camion pédagogique itinérant.

Qu’ils soient remerciés de leur présence. Sans eux, les élèves n’auraient pas pu exercerleurs talents ni montrer leur compétence.