Contribution à l'étude des strongylidoses gasto-intestinales des … · 2013. 1. 8. · bassin du...

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ECOLE INTER-ETATS

DES SCIENCES ET 1:EDECINEVETERINAIRE DE DAKAR

-= -=-= -~ -=-

1. - FEi<.SüNNEL A PLEIN TELVPS=A===============~==========

1. F HARMACIE -TOXICOLOGIE

.... ,

- A -

LISTE DU PERSONNEL ENSEIGNANT FOUR

L'ANNEE UNIVERSIT AIRE 191'0 - 19P1.

'. \

N----------------------------------------------------- -----Adebayo François ABIOLli~--- - -- - -- - -- - - -- -- - -- - -- - -- - --- -- --

2. PHYSIQUE 1t:EDIC:}LE - CHIMIE BIOLOGI0UE

N----------------------------------------------------------

3. ANATùlvJE - HISTOLOGIE - E~':BRYOLOGIE

N----------------------------------------------------------

Professeur

.\.!sistant

Frofesseur

Profes!eur

\ Charles Kondi i1.GBA---- -- --- - - - -- - - -- - --- - - - -- ------- - -- Manre-Assistant

Jean GUILLOTIN-------------------------------------------­

Boubé HAMBALLI-- - -- - -- - -- - -- - --- -- - --- - - - -- - --- --- --- ----

LatlfouSIDI------------------------------------------------

V. S. N.

Moniteur

.Moniteur

4. JHYSIOLOGIE - PHARIV~ACODYNA1v~IE - TEERAFEUTIQ.UE

Alassane SERE -- - --- --- -- - -- - - - - - -- --- --- -- - --- --- - -- -- - --- N~aître de Conlér •.

Assane MOUS 51-\.-- -- - --- -- - -- - - -- -- - --- -- - --- --- -- - -- - --- -- - Moniteur

5. F ARAS ITCL0GIE - N~ ..'\LAI)IES P .\.Rl\.S IT AIRES - ZOuLOGIE

N----------------------------------------------------- -----Joseph VER.CR UYSS E ---- -- --- - -- ------- - - - -- - --- ----- - -- - ---

N'arc Napoléon ASSOGBA------- --------------- --------------

Elie LADIKPO-- --- -- - --- --- --- --- - -- --- --- -- - --- ------ -----

6. HYGIENE ET INDUSTRIE DES DENREES D'ükIGINE hNIlviALE

N---------------------------------------------------------

l rofesseur

Assistant

Assistant

t.i~oniteuw

Profes sÈrnr .

}..i:alang 5 EYDI-- --- --- --- --- --- --- -- - -- - --- --- - -- --- --- - -- N:aître-Assistant

N'ama-ly KONTE - - --- -- - --- --- --- --- -- - --- --- --- --- --- --- --- Moniteur

.. / ..

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- B -7. :t-lEDECINE - ANATOrvIIE FATHOLOGIQUE - CLINIÇ,UE AM.BULANTE

N------------------------------------------------------ Professeur

Koger F'jJLRE~lT--- --- --- --- - -- -- - --- -- - - -- -- - --- --- -- - ---

Théodore ALùGNINOU\N A- - --- --- -- - --- - -- --- -- - - -- --- ----

8. REPRODUCTION ET CHIRURGIE

N-------------------------------------------------------

}tssistant

Assistant

Frofesseur

Tapa. El Hassan DIOr------------------------------------- lv,al'tre-Assistant

Yves; LE RESTE----------------------------------------- V. S. N.

9. MICROBIOLOGIE - PATHOLOGIE GENERALE - &')ALADIES

CONTAGIEUSES ET LEGISLATION SANITAIRE

N------------------------------------------------------ Professeur

Justin Ayayi AKAKFù-- - - -- -- - -- - -- - -- - - -- -- - -- - -- - -- - --- N~aftre-Assistant

Jacques FU MüUX--- -- - --- --- -- ---- -- - -- - --- - -- -- - -- - --- Assistant

Pierre BORNARE L--- -- - -':"'- -- - -- - -- - -- - -- - - - - --- - - -- - -- Assistant de recherches

10. ZOOTECHNIE - ALUiENTATION - DROIT - ECONOMIE

Ahmadou Lamine NDI/\.YE -- -- - -- --- - --- - - - -- - -- - -- - - -- ---

lvialick FAYE-------------------------------------------

II.- PERSONNEL VACAT.AIRE========================

Frofesseur

Moniteur

EIOFHYSIÇUE

René ND0YE Lv~aÎ'tre de Conférences

Faculté de Médecine et de Pharmacie

Université de Dakar

Alain LECOMTE Chef de travaux

Faculté de 1\/~édecine et de Fharrnacie

Université de Dakar

PHAR:N"ACIE - TOXICOLùGIE

Oumar SYLLA rrofesseur

Faculté de lv'~édecine et de Pharmacie

Université de Dakar

Iv:amadou BADIANE Docteur en F harmacie

.. / ..

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1/ounirou CISS

ryéissé "CIABIRA

j\;~a!"tre - As sistant

Faculté de r.i~édecine et de Fharmacie

Université de "')akar

Assistant

Facultp de 1\tiédecine et de Pharmacie

Université de Dakar

- C -

BIOCHUv:IE FHARMACEUTIQPE

Mme Elisabeth DUTR11GE : N;af'tre -Assistant

Faculté de Médecine et de Pharmacie

Université de ~>akar

Mme Geneviève BARON Chef de travaux

Faculté de N~édecine et de Pharmacie

Université de "Dakar

AG R ü 1'1 0 ]y':' 1E

Simon BARRETû Ma!"tre de Recherches - G.R.S.T.O.N:.

BIOCLIMATùLOGIE

Cheikh BA : Ma!"tre -Assistant

Faculté des Lettres

Université de I:oakar

BOT A NI( UE

Guy lv'AYNAR T Maître -\s sistant

Faculté de 11/ édecine et de Pharmacie

Université de Dakar

DROIT et ECONOMIE RURALE

IV~amadou NIANG : Chercheur à 1'1. F.A. N.

ECONOMIE GENERALE

Oumar BERTE : Assistant Faculté des Sciences juridiques

et éconor~liques, Université de Dakar .. / ..

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- --- --------

- D ­Ill. - PERSONNEL EN l\nSSION (Prévu pour J.980-1981)

==========================

/\.NATOlv~IE F'ATHOLOGI0UF GEl'jEkALE=

Michel l/ORIN : Frofesseur, Faculté de Médecine vétérinaire

St. Hyacinthe - Q.UEBEC.

ANATOMIE PATHOLOGIÇ,UE SFECIALE

Ernest TEUS CHER : Frofesseur, Faculté de Médecine vétérinaire

St. Hyacinthe - QUEBEC.

BIOCHIMIE VETERINAIRE

Jean Pierre BRAUN : Professeur

E. N. V. Toulouse

CHIRURGIE

André CAZIEUX Professeur

E. N. V. Toulouse

PATHOLOGIE DE Lc\ REPRODUCTI0N - OBSTETRIOUEn-

Jean FERNAY Frofesseur

E. N. V. Toulouse

PATHOLOGIE 1)ES ECUIDBS:

:ean Louis FùUCHELùN : Martre de Conférences

E. N. V. Alfort

Pi1.TH0LOC;::;:;: BOVINE

Jean LECOi\.NET Professeur

E. N. V. Alfort

PATHOLOGIE GENERALE

Jean OUD/\.R Professeur

E. N. V. Lyon

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J E

DET..>lE

C E

T fi:. li V AIL •••

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- F -

A MON PAYS LE NIGER

A MON PERE

Trouve ici un faible témoignage ,~e mon incommensurable

affectation filiale.

A la mémoire de ma WERE

Ce travail est un morleste témoignage rie la foi en l'avenir

que nOUS.lvons eue à travers ton immense affection avant

que tu nous quittes tragiquement.

Que la terre te soit légère.

1\. mon oncle Ni.:mdou Hidv; i\.NI

En témoignage de mon in(1éfectible attachement

i",- mes frères et sœurs, cousins et cousines

Pour vous exprimer mon amour fraternel.

li Abdou SOUM1LIL.ù. et i\.U Hamani SALEY

Pour que se consolident d'avantage nos relations fraternelles.

A 1T'.es promotionnaires de l 'E. 1. S •Ni.. V •

Boubé HAMBALLY

Boureiina S EYDOU

Moussa ASS.L\.NE

Four une Sincère collaboration.

i\ tous mes camarades et amis

Dans l'im")ossibilité de citer vos noms de peur d. 'en oublier,

trouvez ici l'expression -'le ma très sincère sympathie.

li NIonsieur et N,adame Berthé YAHilYA•Votre sens de fraternité exemplaire sera pour mo. inoubliable.

Soyez assurés (I.e ma sincère reconnaissance.

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-

- G -

AU Docteur Pierre Tf\.GER-Kf\.GAN

Veuillez trouver ici mes sinc~res remercieme nts pour

votre précieux concours à la réalisation de ce travail.

fi.. monsieur Djibo GARBi.. et ses collaborateurs du Laboratoire

d'helminthologie Q. N. R J .... N)

Pour vous remercier de votre solliciturle exemplaire.

fi. l-lonsieur Guibril T i\..AL

V Jtre effort est remarquable dans la mise sur stencils

de cette thèse.

Trouvez ici tous mes remerciements.

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- H -

.I\. Notre 1V...."\..ITRE, t""lonsieur Joseph VER CR UYS S E

Vous nous avez guidé avec des critiques et des suggestions

fermes, dans un souci constant de toujours bien faire.

L'amabilité et le-'1évouement sont de vos qualités exemplaires

qui ont grandement favorisé la réalisation de ce travail.

Veuillez trouver ici notre profonde gratitude.

A Nos JUGES:

- Monsieur le Professeur François DIENG

à la Faculté de Méd.ecine et d.e Fharmacie de DüKi\.R;

Malgré vos multiples préoccupations, vous nous avez fait

l'insigne honneur de présiJer à notre Jury de Thèse. Ce

geste n'est qu'un simple reflet de vos hautes qualités

humaines que nous admirons beaucoup et qui constituent

pour nous un idéal. Veuillez trouver ici notre hommage

le plus n spectueux.

- J\;~onsieur le Professeur /,hmadou Lamine NDL'\.YE

Directeur de l'E.I.S.1,.V. de DAKAR.

Vous nous avez fait l'insigne honneur cl ' être membre rapporteur

'le notre Jury de Thèse, malgré vos nombreuses responsabilités.

Les qualités inté le ctuelles avec lesquelles vous nous avez dis­

pensé votre enseignement et les qualités humaines avec lesquel­

les vous dirigez l'E.LS .N:. V, suscitent vivement l'admiration.

Veuillez trouver ici l'expression de nos sincères remerciements

et rie notre profond respect.

- Yionsieur ù.lassane SERE:

.w'al'tre de Conférences à l'E. 1. s. J\;~.V rie DAKAR.

Vous nous œtez fait 1'honneur de participer à notre Jury de

Thèse. Nous avons bénéficié de votre enseignement qui nous

a permis cl 'apprécier très vivement vos qualités humaines et

tntélectuelles exemplaires.

Veuillez trouver ici l'expression de notre profonde gratitude.

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"Par délibération, la Faculté et l'Ecole ont décidé

que les opinions émises dans les tiissertations qui leur se­

ront présentées, doivent être considéré€s comme propres

à leurs auteurs et qu'elles n'entendent l€ur donner aucune

approbation ni improbation" .-

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_ 1 _

Il\1TRODTJCTION======~=======================

"Sn République èu 1'1i~er, pays confrontP à une s~c~eresse cvcHoul:"

et à une croissance opmographiaue rapioe, l 'augmentation ~es besoins 3l.i­

mentaires ne fait oue s 'a.ccentuer.

Le raIe fon"lamental oue 10uent les protpines animales ~ans l'alimen­

tation de la population impose l'accroissement "'es pronuctions animales.

'\ussi (!.ifficiles ou 'ils soient, les voies et moyens oui perTT"~ttent "'e

rpaliser cette tache ~.oivent npcessairelIlent Dasser par unp multiplication

des actions sanitaires Ptantrlonn~ la complexit~ (les probl~mes posps par

les maladies-lu bptaH. "St force est rle constater oue 'le nomhreuses affec­

tions parasitaires, parce oue mal connues, soul~vent peu ,-l'enthousiasme

de la part des services vptprinaires contrairement aux malarlies infectieuses.

nonc il s'agira pour nous ,:J'apporter une contribution aussi mO,:lest""

soit-elle, à l 'étune ~es parasitoses (lont la fréouence et les conspouences

économiques non négli~eables pourront susciter un intPr~t plus soutenu.

1'10tre étude portera principalement sur les strongylHoses fZastro­

intestinales (les ovins, helminthoses ~i~estives oui comme rl. 'autres f'icteurs,

affaiblissent les animaux de tous âges et mettent les troupeaux t:1ans un état

sanitaire dPfectll.ellX al)te à les prp,;tisposer aux agressions microbiennes.

F O'D.r prélu(ler à l '~tu"'e ~e ces mala~ies au Niger, nous aHons con­

si~érer le cas du bassin ~u fleuve, zone où l'plevage -les ovins est s'!~en­

taire comme rlans toutes les r~gions à vocation a.~ricole ;lu l)ays.

Cette étude basée sur lies enou@tes analvtique~ nous permettra ~ 'eYl.­

visager ties méthoi'es rte lutte pour améliorer celtes q'M.i sont actuellement

en pratique et qui reposent essentiellement sur 1. 'usagf" il 'antheImintioues

arlministrés parfois rie façon intempestive. Ainsi, l 'arsella\ th~rapeuti(1ue

oe plus en plus efficace (lisl)onible sur les marchés nous pennettra rie main­

tenir ces helminthoses à un niveau aompatible avec les l)ro(luctions ovines.

T)ans ce sens, nous présentons un travail oui com"(>Orte trois parties:

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- 2 -

- La première porte sur l'élevage ovin dans Ip. bassin -lu fleuve,

- La deuxième est consacrée aux enouêtes sur les stron~vlidoses

gastro-intestina.les (I.ans cette zone,

- La troisième est -lesttnpe à la lutte contre ces affections au Niger.

\/

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l' ~~ :: 1"~ 1~ R}~ ~ _.::.. I~ Tl 2=======================

L'EL3VLG::i CIEl L'ANS L'Z

B1-~SSU:; DU FLEUV2 l1IGEI(

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++++++++-:-++++

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- 4 -c :-1 }~ F 1 T::~ 2 =~;.:. E lv· 1)3 R

Situé ÈI_ l'extrème ouest G_U territoire de la ;:(épublique du Niger 1 le

bassin du fleuve (lui couvre une suuerficie ~lp. plus de 28.000 Km2 est drainé~ ~ .

par le fleuve l1iger sur une longueur de 550 Km. Ce cours d. 'eau qui est le

plus grand du pays reçoit sept affluents par sa rive droite (voir tableau N° 1).

Tableau N° 1 : Principaux a.ffluents du fleuve Niger :

========~===~==================~=================~========~

noms 1e$ E.ffluen..:", Longueur en rCm,:------------------------------- ------------------------

G0rouol 110

Dargol V:C

Goroubi ISO

Dyamo~gÇ)u f:5

T':..po::: /,0

l========================================================= 1

3n s::iDon sèche 1 la plup:~rt 6e ces 5l.ffluents qui prennent leur source

en République '~_e i-!aute VOlt~l, disps,raissent sur:;'e gr5..l1.des 'Ustances pour

laisser çà et là des IDnres Ol:. viennent s'abreuver les troupeaux. éloignés c~u

fleuve. Seule la lv~ékrou est permanente grâce à. se. situation soudano-sahé­

lienne.

Sur la rive gauche 1 on note l'e:dstence ,le trois vallées fossiles hu­

mides représentant les lits Cl. 'anciens 5lffluents ; ce sont les IIDallol ll (voir

carte lJo 2). :Zn se.ïson ('Le pluie 1 elles sont -:~_rainées par des cours ri 'eau tem­

poraires.

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- 7 -1. 2. LEe L 1L: AT:

Il est tjrpiquement sahélien dtlUS la p:::.rtie Nordd.u bassin du fleuve limi­

tée au Sud par le :='y~mongou. La. 7:J.rtie Su':;. cO!L."1élit un climat sahélo-souè.a­

nient La s::Lison des pluies quiiébute en juin et qui se termine en octobre et

parfois même en septembre, est relativement courte ?ar ra?port à 12. saison

sèche qui dure 9 mois. La pluviorn.étrie est ve.riable :'~u 1Jord. au Sud: 500 mm

de pluviosité en moyenne p()ur lè1 zonne sahélien.."1e et 750 mm pour la zone sa­

hélo-souianienne.

Les températures sont très élevées. Il Y El de grand.s éCiStrts e~tr,= les

moyennes mensuelles maximales et les minir:.lales COrinne nous l'indique le ta­

ble,'lu 1'1 D 2 :

Tables:.! 1'1°2 : Températures moyel'LYleS mensuelles en zone fluvide :

=====%=============================================================

: ---:- --- ~

: li':. : 21

o :lJ: ~j• c.• -..J

:---:----

19 : 20 : 20

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: !:i~.2 39 36 :37 I~fl :i~.l .37 [--------------------------------l

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21 : 21 : 29 :. .. .

12 : 1.5 : 20 :

J

: 11mi~iL1a

en !c

,.i--------- :11iveaUiC :----: ----:---: ----:----:

!---------:~ raaxim..:;..\ en !oc ;:;r llÛ':.I!, liS !::/i.!---------------------------------

\=~=;===~======================~~=========~====~==============~===!

2T'.fin, signaIons Clue :~f..ns ce D =-~l~me s zones, le lie gré hygno:nétrique

passe (~e I~.] Dour 100 en saiGon sèche à. ~C ?our 100 E:::l :'lÏvernage.

1." LL V:SGET /_TICl1 :,-..,.1. r. L::. flore herbacée

'J·1

Elle"- to!r:.~y)rte ?lusie:uT,s vc:.riétés cI 'herbes fourragères. }'Tous n011S

lirn.iterons à ouelquE:s eSDèces pri;:1cipaleme~ltapI)(~tables ;0ur les petits rt'!l-:..i-

aants

+ ::::'Elns le Crou?E: :'::.e8 2r::ü1Înées notons les es;èce:s suivantes :

- FanicUl~ proliférUT:':l : ~]lle abon=:le clans les terrc.ins inond.én ~.u fleuve

et constitue un bon fourrace lorsqu 'e:lle ~5t jeune.

../ ..

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- p -

- I-ennisetlli11 viokcéum : 3118 pousse dans toute la zone sahélienn'2, no­

tamment 1<::n5 le sa..bl~ au borc~ ,2.05 chê_mp5.

+ Dans le groupe cles légur.üineuses il y a. :

- }~lysicar:pu5 ovaliforus bien commE; ':~,~:5 éleve.urs pour ses bonnes quali-

• f 'tes ourr2~gere5 ,

COlnlnelina.. qui est c&ra.ctérisée par une croissance rapide connait une

grande importa.nce 1;::':'15 l'affoura.gement à. l'auge.

1. ') La flore arborée :..). 2.

311e est très variecbleiu l1or r.1 :lU 3u,::'. CE:pen.-lant elle est ma..rquée

par la préd.omi:l.E~:l.Cedes aCé'-cia et '='.es be..la!l.ites.

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- 9 -

CHAPITRE Il.

tJ"Eh

IW,fORTANCE ECÙNOMI~UEET SOCIALE DE L'ELEVAGE

OVIN DANS LE BASSIN DU FLEUVE.

Farmi les activités des populations rurales de cette zone, l'éleva­

ge vient en seconde position après l'agriculture.

ll.1 LES k.ACES OVINES EN Pi{ESENCE ::- .

Les nombreuses races ovines du Niger ont été l'objet d'une étude

par ARI(3) ; nous en avons rencontré~ principalement trois dans le bassin

du fleuve : ce sont :

11., Le mouton Koundoum :.• 1.

Il mesure 60 cm au garrot et pèse entre 25 et 30 kg. C'est le

~eul mouton à laine que lIon rencontre dans cette zone, plus particulière­

ment le long du fleuve et dans les petites ttes.

ll.1 Le mouton Bali-Fali :..L·2.

C'est un animal dont la taille peut atteindre 80 cm au garrot

avec un poids compris entre 30 et 50 kg. Sa robe est pie marron.

ll. 1 Le mouton \"". oudah :..'- ...,

...;. Il est de grande taille: 95 cm au garrot. Son poids moyen est

de 45 kg. Il est caractérisé par sa robe bicolore : noire de la tête au gar­

rot, et blanche s·\r toute la portion postérieure. Son rendement en bouche­

rie avoisine 50 pour 100.

Il. IN:PORTANCE DU TRùUFE.'\U

2. Il est difficile d'évaluer actuellement l'importance numérique exac­

te des ovins dans le bassin du fleuve. D'après les estimations faites en

I97e(30), il représenterait près du tiers de l'effectif total du pays, soit

environ 990.000 ovins. Cet élevage principalement sédentaire, joue deux

grands rôles dans la vie des populations locales.

../ ..

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197/~

~97S

1976

1977197;;

1979

- 10 -

II. Z :l Ô l Ë soc i a l• 1.,"::'ans la relioon musuœt~ne, qui est consi:lérée cor1L-ne l.s. pbs do~i-

nê.nte sinon la. l')lus ir.:?o!3a.nte d.u l1iger, le mouton, pa.r rap:;ort aux autres

animaux c~o;:nestiqueD, occupe u.ne pbce '~.e dioix danD le.D c!=rénlo:ù€:s .j'en-

vergure plu.s ou r."!.oins grande : c'est é'.iasi que sn ?€J.u est utilisée C0:11mC

ta.pis Ô.2 prière. Sa. vi&l1.:.e sert h agrémenter les céréraonies 2e bapÛ;i.1é et

de mariage. Fend.::~::lt la tSLbasI<i. a~??eléc "L f~tc ,lu mouton" , il est sacriîié

pour c')n1J."1lémorer le jour 01.'. [.br[~ham offrf~ un bélier pour j:i-..eUre fin au S1~i­

crifice huma.in. ~:.:isol1s que (':-ans ce l110110..e ElUsulmé.l1., le mouton est l'animal

le :':+.15 exploité pe.r l '[~omme.

n. z ·i:~ele ~c.onoraiqu~·Z.-:)ans le bas!3in du fleuve, l'importé::.l1ce économique du moutan est va-

riable è. 'une zone à. l'autre selon qi.le lIon va è.u Porri au Sud.

- Dans la zone sahélienne où. l 'c.griculture est celle lestinée à la

subsistance, l \me.:~es principale.s SO'..lrces de revenus ;.nonétaires est là. com­

mercialisatio'l1. ('.u bétail. Les ?'=tits runlinc.nts s I y pr~tent le n'lieux, en parti­

culier Ir,:.: mouton riont nous avons soulisné lE: rÔle socid ?luD hê.ut.

Après h sédleresse cle 197;;· qui a ébranlé le clleptel, lé: commercia­

lisation c~es ovins connart 'J...'1. regai'a (~'ê..ctivité. C lest é:.Îl'lsi que:.laèls les

grands me.rd:.és 0.e bÉ:te.il è.u b::-,ssin c~a fleuve, corn.me l\yéi~ou, Gotl1eye et

Toro:H, les comnlerçants .s'a0-onne:1t à. ':ln mercEtntilisne cOllsiclérê:.ble. :)e ce

f().it ,2e l 97/"· à 1900, le prix moyen i 'ua ID:JUtOl1. pesant environ 50 Kg et âgé

èe 2 ou 2; ans a ?!.us que è.oublé comme naus l'il1.Qique le ta~leau HO:j.

Tableau po,:; : Evolution è.es prix. ':~.eD o~rins entre 197/:· et 19'JO :

=====z=========================================~===================

1-'..lnr3E5 I='rix Ui"1itaire lc~oyen en Francs CF.t...

\-----------~-----------------------------------------------------16SOOS 500

SSOO0200

:: 200

12 000

19(';ü : 1:: 1)00!=====~======================c======================~=====-=;=====i

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_ 11 _

Cette:; croissEJ.nce (lu prix ,:'e l '5.l'Ùl-:").5l1 5U1-~pie"':l !Je repercute inévitable­

ment sur celui ,:.c 1:::~ vian:le : en effet, k :-::ilogramc1.e coÛtait a.u moins 600 F •

e:1.192D à llialYl·2::/. Ibus assistons en Lèt!r.'"l.e ter..1?s à lù"'lE: élucmentatioJ:l (:.e 18.

consommation: c'est ce qui ressClrt è-e.s c:1.iffrcs du. ta.ble'J.u n 0 {:~.

====================~======~=======~===============

LOCl..LIT~:!:3 H:c::.brc :.e moutons abattus

:------------------------------1197~' 1979 !

-------------_ ... _--:--------------: -------------- !

! Tillabéry 1 r::SIi. l 997

! ------------------------------------------------

Gotheye 715

!-------------------------------------------------~1 Torodi 1. 096 1 1,:.2

\-----~-------------------------------------------l

1 Niaewy 21C 000

\------------------------------------------- ------1TCTl'_L 221 I1S

../ ..

;====================================~============!

- :Jans 12 zone sahélo-souènni211ne, l'élevag~ des ?etits rTh-:'lÜ1.ants

est tr2s pe"J. ~éve1.o?-::,é par rapport n celui Ce la zoae sa::Éliel1.l1.e : il est ré­

icit à C],uelques r,1'Jut0l1!J ou chèvres gQrc~,é.s à'::'ordcile ?')ur~~es rél.iso~1.S so­

ciales.

Celee tient ~~. 'uae ?~~rt à l'in::.::ortal1.cc éconor;~ique:'~ l'agriculture oui

b€néficie è. 'Ul1. c::b'.é:t ;::lu.s favC)rê.blp~, ~~ 'élutre part am~ ressources ~~e le. :J~c~:le

fluvié:.le qui ·;?ertJ.ettent dG satisfaire ~)'::)'ar une grall(:'e ?:'l.rtie, les besoins en

-crotéines a:n:-lè::.les::.es ??o?ulê..tions locê.les.

L'élev2S8 ovin connait certes Ul18 im-portance sQciE~le cOl1.sL.:éré.ble

è.ans toute l'étendue: du bassin c~u. fleuve et représente j?QrELl1èlement un.e srJur­

ce :Ie revenu mr.métai::.~e :)our unE bonne majorité ·~'.es populations rurales. Fais

il n'en ô.emeure pE'eS :-..lOill.S qu(-,; be!3.ucoup r:'e fi'lcteurs subversent cette activité.

Celà nous s.mè:ne à. étucè-ier plus particulièrement les problèr:12s posés par la

?cthologie.

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- 12 -

PRGEL2LJ~E.s :-='S Lf_ F l.T}IOL0GIE ovnrz ·F7.Il1CI}~.hLES

LIDO:.3 '23 GLSTRC-n1T~STnL.. L3S POUVh.NT i_TTEIlJV;:~E

III. 1 L25 liU\L.:'_·;~133 J:'.!.c:~.!'.3IT:::..1R"23_...

La coccidiose intestinE:.1e ies r.loutonsIII. 1.l..·1

.!...

C'est une I:1i.:..J.ê<:Lie qui est -:~ue à èces protozoaires ?araDites appflrte-

!léLnt à 1<2 falîlÎlle des 3~neriièœ. C~:ez le mouton, è.eu.:~ esp2ces so~t en cause

~=méria Ovine et ~SD.éri5l. Cvi;.lof:.~,,-lis• ..:'<?rr::s un tSL"lpS ,~'. 'inc'~ba.tionvarie.ble 0.e

(~eux à quatre senaines, le~ signés clü1Î~ues se manifestent par une ?erte

è 'appétit et ?8T une c'.L:crrhée bro..l1~tre, p_''Lrfois sélllQ,"UÎnol:::.nte. Les anil:lG.U~~

atteints maiSl1'issente:t oS ''lffaibliss f:';l1.t be:=::,ucoui; au bout è. 'une ou plu3ieurs se­

méÜnes. La mort survient génériJ.lel':le::lt ~xtr s1..ùte~.e l'é;ui.Gcment.

III 0 J ~_~ S ~1~_~11.13 y l 0 ~!::. :) s:~.02.C'est une 11elminthoseJ.igestive qui survient eénéralement en ~:;aison

l"l"!.ataè.e Rhabditida. f.u c:'")urs:,e l'infestation, les larves G.e cc par.:lsite pén2­

trent '1E.nD l'organisme '.":.e l'a.11Îl':lnl 8.ussi bien par k voie bUCCé:.1C que :Jar 1&

voie tre.nscutanée 0 L25 femell~s p,'.-:.rû:énocénétiques issues d.e l'évoluti')n:es

larves vont se fix:er '':::'::'':.>'15 l'intestin pour proysquer une c~iarrhée vive. Il

s'ensuit u...·1. ê';::,1'3..iCri!)se:112'l! consL~ér~~le èe 1'~nir::al c.tteint 0

III • ., LesJ..o,?

'J.Ce sont ':.es parasitose!) cutané.es ,3.e saison

, ,oec~:e dues générê'..le:nent

clangereuses ?0Ur le El')uton :

L Al . l' Il • Il ~'1 t' '1'- 2, ga c sarcoptiqu'2 ap~ê._eE. nOIre :-.luseau : ~d._e es::'cue a ~ es-

pèce sc.rcoptes scabiei variété ovis 0 ';~lle est ?lus fr~(p.ls:lte c:lez les mou­

tons à poils. '211e entr3.îhe :'-es:::'ÉpihtiollS surtout é'.U niveau des llilseaux,

des lèvres et è~e la facE. 0

.. / ..

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- 13 -

- La gâle psoroptique

Elle est due à l'espèce psoroptes ovis et attaqùe surtout les moutons à

laine.

Les dépilation~ qui en résultent se situent généralement au ltiveau des

régions lombaires, du dos et du flanc.

L'atteinte de l'état génêral et l'amaigrissement des animaux malad.es

sont de~ causes de pertes importantes de production dans les troupeaux.

Ill. 2. LES MALADIES Il'FE CTIEUS ES

III. 2 Le charbon bactéridien :• 1.Cette maladie bactérienne, due à la bactéridie charbonneuse ou bacil-

lus anthracis est contagieuse et très virulente. Elle est tellurique et sa gra­

vité est variable suivant les régions et suivant les années. Sa recrudescence

est très marquée surtout pendant les années où il y a des pluies abondantes.

Sur le plan clinique, elle se caractérise par des phénomènes fébriles accom­

pagnés d'une diarrhée noire et hémorragique. L'issue est toujours fatale pour

tout animal atteint. La mort survient environ 24 heures après l'apparition des

manifestations fébriles.

III. 2 L'ecthyma contagieux:·2.C'est une maladie d'origine virale due à un pox virus et qui survient

en toute saison sur des moutons de tous âges. Elle est très contagieuse et se

traduit cliniquement par l'apparition de papules puis d.e vésicules au niveau

des lèvres. Ces lésions donnent ensuite d.es croûtes qui se dessèchent progres­

sivement. Il s'en suit un amaigrissement dll à l'impossibilité pour l'animal at­

teint de se nourrir facilement.

III. 3. LES MAL!I.DIES DUES AUX CARENCES ALIMENT AIRES :

Elles sont liées aux troubles métaboliques consécutifs aux diverses

carences alimentaires qui surviennent en saison sèche. Ce sont principale­

ment des carences vitaminiques, phospho-calciques, proteiques et glucidiques.

Le plus souvent elles sont associées et il en est de m~me pour les troubles

qui en résultent et qui sont par ailleurs sporadiques et très variables sui­

vant l'âge des animaux. C'est ainsi que chez les jeunes prédominent des trou­

ble., de croissance; chez les adultes l'amaigrissement est le signe le plus

fréquent.

.. / ..

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- 14 -

En conclusion de ce chapitre, disons que pour rentabiliser les produc­

tions ovines dans le bassin du fleuve, en plus des efforts à entreprendre pour

assurer une bonne alimentation et un abreuvement suffisant au bétail en saison

sèche, il faudra:

- mener une prophylaxie médico-sanitaire contre les principales mala­

dies bactériennes et virales que nous avons citées,

- organiser des méthodes de lutte contre les parasitoses cutanées et

digestives après avoir pris connaissance de leur épidémiologie respective.

C'est pourquoi dans le cadre de notre étude, nous aborderons celles des stron­

gylidoses gastro-intestinales dans un chapitre de la deuxième partie •

../ ..

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=======================

E1'1r~UETZ3 3U2 L3S STRCNGYLI"')(;SES

G}5TRü-nTT~STINALESDAl'·1S L2 BJ.i..SSIN

:JU FLEUVE.+++++++++++

+++++++++

+++++++

+++++

+++

+

1

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- 16 -

CH!'lFlTR~: 1.

LES MOYEl1S :; '2TU;)"E

Une è.es nombreuseB missions ,='u service de parasitologie de

l'IPRI_l,T (Institut n:>-tione.l des -:le cherches agronomiques 'Iu l'Hger) est d'étu­

d.ier les helminth'oses des animaux ,·}omestiques. Dans le c:s.dre de leurs tra­

vaux, nous avons mené des enquêtes dans les marchés de bétail et aux abat­

toirs "Je trois localités : Tillabéry, Got:'leye, et Torod.i (voir C'5lrte nO 2 page

6).

1 LFS ~N""jl]r.T"::;'S PDiT f, 'R' TTCIF 3 -;:;'T 7;;:..1'J5 LFS 1,jLRCHES. 1. - L.J 'oz ", __ .~ ........J ... Jo. '...... .:.J.4,~ lo."-4 -' -" :....J

:,";j3; BETJilL :

1. 1 Les enquêtes aux ahs:.tt0irs... ·1....

211es porte:1t essentiellement sur des examens -i.e viscères d.es mou­

tons e.battus. Il 5 'agit pour nous de locs.liser ~}8.ns le tractus ,:;,igestü ~e cha­

que animé'-l, les ;;>ar::'..sites a=ultes visibles macroscopiquenent et éventuelle­

rnent mettre en évU.ence les no::'ules l'5lrvaires susce-ptibles de sièger èô.ns

la p,e.roi des viscères. "Gcns le c2.dre d.e notre étude, nous nous intéres­

sons 'Princij)a.lement à 1e_ caillette et QUX intestins.

- eXê~men ('~e la c3.illette :

Lprès une incision longitudinale :ie l'organe, nous examinons son

contenu et les p'5lrties adhéré'.ntes è. 1.:1 ?s.roi. 3nsuite on rince à l'eau e.fin

cie pouvoir déceler les IÉ:sions.

- examen .les intestins

c.:ornpte tenu du nombre (i.e Cê...G qui peut parfois c:.é;:msser une ving­

taine àe moutons abE~ttus, nOU!3 prélevons sim.plement un segment de 15 à 20

cm è:.e longueur dans dw.que partie anatomique, notam:nent au niveô.u è-u duo-

" '1" , t' Ir'" t ..c.enum, (:cu eJllUUI.l, QU cœnwn e ':l.U co 0:1.. __omm.e preceG.emmen , or.. InCIse

longitudinalement che'CJu8 segment c::.vantde l'examiner ~élicatement.

L'iè.entifica.tion des es,?èces parasites se fait sur plé'.ce selon les

indications du tablea-u na 5.

../ ..

.._-'

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- '7 -

Elle est complétée au la..boratoire pal' un examen plus approfoncH de

quelques échantillons ?rélevés et conservés au formol à J.O pour 100.

Tableau N° 5 : Critères 3. 'identification préli....ainaire ..les vers aècultes

cl. , élpr2s TRONCY(L~8).

===============~=======================================~============

......,

Localisation N'omie genre Descrii?tion:1es vers

---------------: ------------------:-------------------------------!

Caillette

:-:œmoncus •bien visible à l'œil nu

•rouge~tre à l'état frais

2 ' ') '1• a ~ cm ·:J.e ong

!------------------------------------------------------------------!

:aillette et

intestin gr@le

Trichostrongylus .très fin et difficilement

visible à. l 'œil nu

.rosé à l'étE.t frais

O "'O~ 1 l• ,.:J a ,. cm ::~e ong

1------------------------------------------------------------------!:2.U:l.Ostomu.:.ll .bien visible à l 'œil nu

• 3ri!j~tre ou r'o5~tre à

l'état fr:=üs

• l à ,'j C1TI cIe long

--------------------------------------------------!Gaigeria .vi9ible à l'œilllu

.gris§:tre

• 1 à ;~ cm de long

:--------------------------------------------------!

:--------------------------------------------------!!intestin grêle

!

Coopériê:.

Hémato~irus

.très fin, r:euvisible à l'œil nu

.0,7 à 0,9 en: r'_~e long

•bien visible à l 'r..eil nu

•gri5~hre ou ros~tre

• J.. à. ;j cm.. de long

!------------------------------------------------------------------1(:habertia •bien visible à l 'œil nu

Gros intestin

.1,3 È'1. 2 cm c~e long

:--------------------------------------------------r0:: Sopha gOD tomu.-rn •bien visihIE; à l 'œil nu

• gris~tre à l'état frtiÏs

! : : • 1,5 à 2 cm ~::'e long !!===_===.=======~==============================================c===~

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- 1P -

1. 1 J.:.es eng:lêtes è-ans les h1D.rc'!:lé~ :·2.2Hes nous perm.ettent d'une :>:trt 1e nous renseicner sur le. provenance

-:le.s ô.nii:"1éLu,;C, d'ecutre ;,[,rt rie faire les prélèver"lents ,ie selles. :t'our la prise

des écb.?.l1.tillons, ks ani:na..'..l.X sont i:r.li."llOhilisés et les :::'E'.tières fécales sont

clirecteTnent prélevées P;:Lr voie rect:..le è-e ~:liJ.:Ù?=re qu'u...'"le contamination

pEtr '~~es excrén:ents do. ':::.utres animB.ux ou par un sol infesté soi~ exclu.e.

Ainsi nous avons recueilli en m0y-21111.8 20 éC:1E.utillons 7.r séance5..é'..ns des

fls.cons E::il plastic Tc1:ll1is d. 'une ferraêtui"e étanche. UnE. fois cIe retour au labo­

ratoire, nous les 8ardons au frais jUS(]U 'au lend.e:-~1~il1. en vue :::les ex.amens

c0prologiques qui se déroulent suivant un calel1(:rier précis (voir tableau

n06).

Caleuclrier c:es DréV~veElents:le selles et co" 'examens

=~=======~===============~===========================~==============~

! Lieu d.es pré12vE.!11ents! ,:le se1lc~ s

!-----------------------Tille.béry

Gotheye

Toro~ci

Jo"r'" ·-'el'~ o..J .,..:.. ~

'Dré12VE:I::ents=----------------:

:)i:~.nf:I.3.1c.b..e

Jours 0.es eXâmeusco?rologiques

Iv':'ercred.i

les nombreuses métI:oèces, il Y en a de:..!::: aae l'on ap?lique cou-

!============~=======================~==============================1

Ra;?;?elons que:~_;::nlS CE:.S trois localités, lesjounrles 'prélèvements ,3.e

s~lles corres':?on:-ent au:;~ jours t:'e D6.rché qui sont ':les ?ério':o.es où il y a

pb.s:".e chance "le. rencontrer l111 norD.brp. im?ortant d'animaux.

SEes SOl'-t basées sur L ccrprosco:?ie et la co::œoculture

1. 2 L~_.:;;:',~..;;c;...r_D_:.~)_r._.;o;...s C 0 ? i e·1.

P::rnü

rar:L."1lent et qui peITllettent è~e ,::Ater::J.il1~~r le n0r.abre:: d. 'œuf.s par gran~me de ma­

tières fécdes.

../ ..

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- 19 -

) L ,., - , ,..... '1s. ê.. meta:Jc.e c:e .:JtOJ, :

Pour c::aquE: éch'3.ntillon recueilli, on prélève cinq gra.rr..mesie 1113.tiè­

res fécc..les que l'on met ~.élns un Bros tJ.be gré~:lué (.s.vec b011cllon) c~e 100 ml.

en remplit Cê:. t'_lbe jusqu'a.u re?ère 7S ml avec une solutioa acqueuse1e 50'.1­

,:le à /i. :?our 1000 (La.. sou,~e::aSs0ut le mucus S3.ns ;?orter atteinte aux œufs

:les parasites). L?rc:,s y a.voir intr'j~uit quelques perles c'~e verre, on 8.gite

le tout:'e façon à obtenir :me su.spe:1.sion pa.rfa.iternE:nt Ulùforme. }:-u :11oyen

d'u:.1.e 1)iDette, on ')rélève 0, !5 m1::.2 cette 8USDensiol1. oue l'on dk·-Jose sur.;.. .....:l. ... L t:"

unE: lame porte -objet et on rec'.)uvre le lï.quicLe avec une 1a.:î1.elle -ie gr["ncL for­

I:lat (2-: x .36 mm). La préps.ration est alors '2;(amin.ée C0lT.:.pF~teme11.t et systé­

matiquement au grossisse:cl1ent 10 è.u mic'i~osco!:~. Le :1.o!'J.bre 1J obtenu repré­

sentE: le nombre ê 'œufs contenus Jans 0, ~.~..:. ::11 -le la suspension fécale, c'est". , J/L'OO' '1 1 ' l .a Cire ':,.t.us _;.} e:ne :~,U vo ume tota_ c'_e ê. suspenSion.

:,onc cn x 500) représente le nor~:bre è,'œufs conteau (ians la totalité

è..e la ~uDpe~!Jiol1 obtel"lUe à pElrtir 3.e ~~ el"'::ri11ne~ ..-le fèces.

1. • 1'] Je 500. , ,,ninSi ,'-'T-.:---' solt li x 100 re)rese!lte le nonbI'e rJ • 'œufs par srè.m-

me :-'e fèces ou C. P.G. Suivant lé?:. consist&uce ~_es 1'1'~atièL~es fécales, O':l aSDO­

ciera à ce nombre ::'~es coefficients cie c0rrectî::m : Il sera rr:.ulti?lié ?él.r 2 si

les t.:iatières sont se::1Î-liqui~tes 0U ·.?ar ~,,5 si elles sont fr&nC~leiilent '-]_iar-

r~léique.s •

b) L r. ...... pt'1rr:r-. -"e. 1",:"''" i' '''stor .' ...... ,1..1...1. __ V _\.:- __ \~:;. '1 .................... , ._(.;_ ~ Ci

~llc: consiste È:. !:lettre en susJension tians 60 l'111':.' une solution Datu-

rée ':.~~ 5e1:5.e cuisiae CHad) (.i_eu:~ 2r~.r:.1mes èe selles fraic:les ?csées ê..vec

pré.cision.. ::'our ~lir_1Îner les p~rtic"..:J~s 2I'O.s sière s , on ;::Jé'..sse 18. S'.lspe~1.Dion

à travers un fi ri ta~is. ?our obteai::' une ré?artition hon~ogène des œufs

~.an5 le liquiè-e, il faut bien agiter la suspe:lsÎ',)::l ,:~~an5 lL1. flacon bien fern:.é.

3nsuite È. l'ai';~.E ':::. 'une ?ipette, rern.pUr i::nEléc:iatement les l')etites cavités :'e

le. cellule 2.e co:nptage Dpéci[,le :lit<::::'.e l.:ac l·/:'..ster (voir sC:1é:::.13.s rIe lE:, pb.ù­

c:1.e I). !,_!?r2S q'-lelques 1:1inutes~.'attente, cu procè':e au c0mptage::;.es œufs

au grossiSSeL:el1t IO ci.u microscopA. l,(:: uOLlbre 11 représente lE;, moyenne ô-es

nombres d'œufs trouvés d=.ns les 2 cavités ,~.e la. cellule. ;3 aC:1.ant que chaque

ce.vité fi un volUi.l1e;e 0, ]5 ::.1.1., le nombre 5. 'œufs contenu è.ans la totê..lité c~e

1>, suspension est égal à 11 x Sa - Le nombre .;:: 'œufs ;,x-:.r gra::li.j,:e rie .'.'~c=es est-1'\-17"-­v, L.~

.. / ..

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- 20 -

cette ;:-_1étI:1O,:~e est s"'.lp(~rieu.rc à celle ':".e STeLL

parce que i.:1UD sirx)le et plus rapiè.e, ell(~ est :;lus lpre.ti.q:lE: c}.&ns le.!} enqu~te:s

épiclémiologiq.ues qui nécessitent le plus sauvent 1:1 méLllÏ.:;-:~üa.ti.on ..:~ lU!). gra.nd

nombre ,:,. 'éc~:ê_ntilbn5. Cc?enr:2.nt, 1.:, ·::'lée'1():5.e \'::'e 5to11 est celle q'..le nous il­

vons utilisée :;.ans nos enqu~t28 è. c~.éfç:ut d.u ;-~1é'..térielnécessaire ':;':.rû,r l'e..D":!li-" ~ ~

ewti on ::.~e l'autre. ~i.uelle que Boit la t2c~~.lliq'L'!.e, le but ::".12 cette co?roscopie

quantitative est ~.e ,~.éter~l1iner les niveaux. d.C:': l'i-;:ûcstation parasitaire.

stro-agylidoS8S g8.stro-il1.testinales è.es ovins ca fonction cie l'es;?èce en. cause

et (~-e la valeur è.e l'O.=:.G (v,Ar t2.bleau a07).

Is.bleau HO Z.: j:;:stimatiol1 les nive8.u;~ ~", 'i'!.ûestation C~K;Z le El0UtO'l.1.

cm cas (:e stron.gylü::'ose8 gé'cstro-intc.atine..lesI",~ '., 1)1"'6 "C; 1("'7~1.' 1-';' 1'1 et ~'~11 L r 'C) :-:'1\.~..~"l \._.:J - .'....:, ..... ,.......... . l.. .... ...- - _ ....I",.~.J.I.

s==========================c~========================= ===============

l l: F 3 :3 T r T 1 0 11:------------------------------------------~

1~8~re moyenne lour~e 1------------------------:---------------:-------------:------------!

: OFG .c. 1000 : CPG = 1000 : CPG), 2000 !

!-------------------------------------------------------------------!1 associé'..tion saas :-Iae::ô.oOO1s : OPG = SOO : C?G = 1000 !

1-------------------------------------------------------------------!! ~-:œn1f)nCUS C071tortuD : lOOi..GIC 2500 : 250ü.t0?G ~ O'rt;~;COOO

!-------------------------------------------------------------------1Tric::ostrongylu:J c.xei

Ceso'~')::aZDst0mu~n

bianumColum-l

: lO(}!C;::CL·}.OOO 100(yC~G.2000: CIG:~.jOOO

!==========================~========================================\

.. / ..

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Numerisation
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-21-
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- 22 -

:::>u fait ':.E: la t"êreté '~es cas (L'infestation :?élr une seule espèce ?:~ra­

site, nous ê..vons basé notre ét'J.C'.e S:lr l'a5.s')ciation (;-"::5 parasites. Sur lli'"1.

total Je 7 7::1 éC:lantillon.s eXê..l71inÉ:s pour les trC)is locéllités, 5 907 rfchéll1­

tillons ont servi. à l'établis.se:-tlent ,:lecÜdagramnes exprimant les niveau;c cl 'in­

festô.tion en fonction :ies saüvJ:'ls. Ccli.>. nous a -.:::,ermis ,~, 'illustrer k~JTt'la!:.lli­

que ,le l'infestation.

Si IL ,::or::r0sco;:::ie gua:1.titative perm.ct c~(;2éter~i1iner les niveam~ ,le

l'infestation parasité'.ire, e Ile :: ',:;st ?élS pO'J.r autant 'U."'1 '::rit~re absolu Qui

puisse perl'l1ettre 0.1'3 juger 16. Bravité éventu.elle Ces 5trol1.C,)rliioses g:astro­

illtestinélles : 3elo:1. EDZ~2B:':( 15) beaucoup "~e facteurs peuvent influencer

12 valeur :.le 1'(;. F •G et qui sont :1otarrr':"n.ent :

- 1::: varit.tion cl 'une E:.s,")èc(;; à l'autre ,~'.u u(.)rnbre Œ'œufs ?Ol1.Ci.US,

l'Ll~1.ibiti()n. è.e 15, "')oate (ies œufs 'Jf.'.r ,-'.es réactions::::' 'iIrllTIunitéie- ~

l'hate ; cette in:-übitio:1 est teE::; q-'..le le nombre5,'œufs pon(~us

?:::.r cllaq,""le ver iL1i:1"'J.(: ?ro?ortionnellemer..t à l'ausmentation de

la résistanCE: (:e l'organisme -Je l'é..l1.Ïm.al.

- L:_ consist8..:1f:e èes :'11ltH::res fécalGs

plus les œufs y ~Ol1t 21 lué::;.

plus elles sont liq:ü,:':-es,

- Cr:;rtaius anth.elminthique~qui in:-.i~nt lé: ponte, (~e .9orte qu'un.

animal c.pr?:=s tr'aitement peut paraÎ'tre nézatif dorD qu'e:1 L:it

il e.9t forte:rnr::nt C'Jîltéll'J.1Îné.

Ces '::iff(~rr-;:1.ts factsurs qui E1071tTsnt l'inDuifisc.ncE: ,:le la cOpToscopie

:1.0US ont ELl"ùenÉ:s tl. e:-cvisager U:lE tec:'-'_1Î.que cŒ-:lplément&ire.

II. 2. n ~~_~°") roc 11 l_t'J.:E~.G.

3E'2 consiste 2'. 'mettre en b.cube.tion le~ œufs contenus è.ans les mél-

tièreD f~ca.ks C:l vue è_'0btenir~~E:s Itcrves d 'h e Imintl:es au stE',ie L·•• DanD,)

un souci -i 'en avoir un grand nOE:.bre è. l' iDsue <i.E: chaque culture, nous

dlOisissons (;.,?- préfére:'lce. les éC:'li:ll1.tillons è-ont l'e. l •G est su:?érieur ou

égal à :)00. Hotre rùétho:'e consiste è. utiliser les boÎ'tes de pétri d.ont le

fond é:. été :::,réalc.blement recouvert (~'LE1. ':--a?ier filtre imbibé d'eau. On y

.. / ..

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- 24 -

étale les l!latière.s fécales en U1l.2 coucl:e rD! nce. Le tout est :~TI.S en incubation, l t ' t b" , 7' ('0 • r" ~ , • '"a a empE.rs.. ure ali.l' lantE; pe'LB.n.t ê..) Jours. [_1.1 ;)out:.:.e cêtte ;?erlOC:.c appa-

r:lisseat les larves iniest3.ntes 1.".'. .1

=-'our ce faire, 0:1. ajoute ua !:Jeu:::' 'eau <ian5 du::.c:.uc bOÎ'te ':::'8 coprocul-

ture. Les V:ll"Ves se ré::;anclent ;:'".['.115 cette 1ôè:;'.U (ie surfê.ce que l'on trê..l1.SV8.S(;

C:~ê_:l.S Ul1e deuxi81:.c: bot"te ,)-:::~ on laisse tO::1.ber quelquc:s gouttes de formol. /.

lô.rves ttl.ée!J sur "-me lé'..mc ·~)orte-obj,,"..:t en vue C:c~ li::. diaQ1œe GJ:::s e5~)èces au

micr,)5cope or(inairc::. Dans la I!lor?:'lologi(~ v"-e ces larvAs '::.'2 11él:latole stron-

gylU.a (voir !J c~lÉ.r.i.1â :::e..ze,

- La gainE., constir...lée ::'::3.i~ llex:.lvie~'/)llt le. larve ne s'est Pê.S .iébrJ.rassée.

a;?rès la ':,euxième 11'.11::;;. 'SIle éDt 2troit8iT"ent ELpP'liquée cantre le cor?s

et 11. 'est ?ratiquerüent visible au 'à 1[, tête et 6. k q'J.eue.

La quellE; '=~e la larv8 qui corrcDp0111:'. à une: ?ortiOTl du corps compl"'Ï!J2

entre l'2.:1U.s ~:;t l'eJ~tré:2:lité ?':>Dtél"'Ïeure : SEL 10l1;::;'leur et sa fame 80:1t

variable.s suivant les cenrf.::s parasites.

L:l queue èc lEl se.ine : c'est k )i:~rtie ?ostü"ieurc.:..e la gê..Ïnc ~.:onsi­

(:_éréc Lè ;?artir de l'anus ,:::'c li:::. hrve.

La portion ,:i.stde d.e la ~ueue ('.c l2.. gainE. : elle rc]réG'2i.1te 1& C·..istE':lCe

.3 ép5'.rant l'extrérD.iœ ,-:':cC: 12 q'J.cue ~E. ln l-..rve (:<2 l' e~~trér.1ité ::Le 12. qucile

è~2 la.. Gaine.

- Les cellules intestiTI.é:.les : elles COi.1stitae:".t le cor?s C:e le.. lEœvc. Leur

foF.-.r.c et leur l1.'Jr::bre SOi.1t très Ve..r1.LolE:.g-:.'un8 es;.)èce à l'autre. LE:.

è[email protected].:Je èes lè..l~CS se f::.it srtc:e à (~.es clés cle2.ét(?;.rmine..tion qui re­

2rou?cnt les caract!;ristir;u~.s clato='"1il'.1CS (~e chaque cenre (voir ta­

blea....l i.l. 0 2) •

../ ..

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r\arlc..he lI[

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• Longueur totale : 650 à 'i 51 mic»ons• 1.6 cellules intestinales rectangulaires• queue du corps de la larve pointue

• Longueur totale: 77 1 à 92~ micronsI6 cellules intestinales triangulaires

• Queue de la gaine: 190 à 235 microns

- 26 -

Clé de d~terminationde larves L~ infestantes de.j

Nématodes Strongylida parasites gastro-intestinaux

du mouton et de la chèvre : cl 'après SOULSBY(M).

a=~==.==========================~=========================================

Car a ct ère s morphologique s et unatomiQues Es p è ces

!-----------------------------------------------------!------------------!! !!! • Longueur total((.: 514 à 67f' microns ! !! • bulbe au niveau postérieur de l'œsophage ! Bunostomum !! • queue de la gaine : 15~ à ~J\) microns ! trigonocéphalum.!! !!

,------------------------------------------------------------------------!! !! !! Haemoncus! contortus!

!• Longueur totale: 690 à 760 microns !

! • queue de la gaine courte, conique et pointue ! Trichostrongylus! longueur 82, à 107 microns ! axei! !!------------------------------------------------------------------------!! !!! • Longueur totale: 647 à 71.;·9 microns ! !! • 16 cellules intestinales triangulaires ! Trichostrongylus!! • 1 à 2 tubercules à l'extrpmité de la queue du! !! corps de la larve ! colubriformis !1 !!

------------------------------------------------------------------------!! !! !

O!sophagostomum !columbianum !

! !

.------------------------------------------------------------------------!! !!! • Longueur totale : 760 à 940 microns ! !! • 32 à 34 cellules intestinales ! ~sophagostomum !! • queue de la gaine : 2~.2 microns ! vénulosum! !

!------------------------------------------------------------------------! !! • Longueur totale : 797 à ~66 micro.s !! • 16 cellules intestinales triangulaires ! Ostertagia! • Queue de la gaine : 94 à 110 microns ! circurr..cincta! !!a~======c=~a==~=============~=============================~=============

.. / ..

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- 27 -

L'objet de ces différentes investigations menées sur le terrain et

au laboratoire est d'aboutir à des résultats qui puissent permettre de fai­

re la zoologie parasitair e d'une part, et d'étudier la dynamique de l'in­

festation des ovins d'autre part.

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- 2r -

CHAPITRE Il.

ZOOLOGIE PARASITAIRE

ILL INVENTAIRE DES ESFECE5 RENCONTREES

Les examens des viscères effectués pendant 29 mois (de juillet 1977

à décembre 1979) sur J .e62 carcasses de moutons nous ont permis de cons­

tater que cinq principales espèces sont à l'origine œs strongylidoses gas­

tro-intestinales dans le bassin du fleuve; ce sont notamment :

- Bunostomum trigonocéphalum

- Gaigéria pachyscelis

- Trichostrongylus axei

- Haemoncus contoctus

- ~sophagostomum columbianum.

Leur identification et leur classification sont basées sur les carac­

tères morphologiques et anatomiques décrits dans le tableau N° 9 •

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Tableau N° 9 : Classification et caractères morphologiques et anatomiques des espèces rencontrées.

========:====~======:====================~=======~====~==================================================

Classe Ordre Famille : Sous-famille : Espèces rencontrées!--------------- :-----------------:--------------------- :---------------: ------------------------------! NEtvEATODES : STRONGYLIDA : 1/ Ank;ilostomatidae : Uncinariinae : 1/ Bunostomum trigonocephalum! : : • capsu e buccale : • Capsule : • taine 10 à 30 mm! vers cylindriQue$ • taille :0 t 5 à IO::m: globuleuse : buccale portant: •bourse caudale assymétrique! : : . bouche ouverte : des lames sur :. J. paire de dents à 2 Pointes ~

! : • présence d'une : dorsalement : bord antérieur : .!. non segmentés : capsule buccale :. Frésence d'un: : 2/ Gaigéria pachyscelis

à l'extrémité : tunnel dorsal: : • taille : JO à 30 mmantérieure : : : • bourse caudale assymétrique

• 1 Paire de dents à plusieurspointes

tulle digestifcomplet

1 !. sexes séparésiQI •

N!1

..: . .: ;=;2~7....T...n--:·-c..h-o-s'""':'t-r-o-g-y"'l'1':"'"id'a-e---:'T,...-n-=-·c""""h'o-s"':"'"tr-o-n-gy---:"'?:zr7~T::-ri-:--c·h-o-s'""':'t-r-o-n-g-y·l-u-s-a-x-e-l;-· ----

• l'extrémité pos- : • Capsule buccale : li nae : • taine L. à 7 mmtérieure des mâles: absente ou réduite : •très petite taille . présence de . capsule buccaleporte une bourse : . bourse copulatrice :. pas de denti- : chez le mâlecopulatrice soute-: très développée chez : cule dans la caIX •Pas de capsule buccale cheznue par des cates : les mâles : suIe buccale : la femellemusculaires.

• Fas de lèvresà l'ouverturebuccale.

• Fas de coronules

Nématodirinae : 4/ Haemoncus contortus• grande taille : • taille 15 à 20 mm.· Présence d'une: . tube digestif rouge entouré pardenticule : les 2 cordons génitaux blancs

spiralés• bourse caudale avec 2 lobeslatéraux et J. lobe dorsaleas symétrique •

minae• Présenced "me vésiculecéphalique :• Présence d'un:sillon cervical

: ventral

:. capsule buccalesans dents, ni cro­chets, ni lames• présence de coronu- :les.

. . . .. . . .!==~=====;=======c~========c===================~===c==========~c=============c~=====~==========~=====a~~!

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- 32 -

II. 2 • FRE0,UENCE LES ESPECES

Sur les H1'62 carcasses examinées, 1.452 sont infestées, soit un

taux près de 7P pour 100.

Haemoncus contortus est l'espèce dominante (66 pour 100), suivie

de Cesophagostomum columbianum (59,6 pour 100), de Trtchostrongylus

axei (36,2 pour 1(0), de Bunostomum trigonocéphalum (24,4 pour 100) et de

Gaigéria pachyscelis (1,7 pour 100) .La diversité de l'association de ces

différentes espèces chez un même hate fait que le polyparas1tti.sme domine

largement le monoparasitisme : c'est ce que nous révèlent les chiffres du

tableau N° 10.

TABLEAU N°IO =Résultats des examens de viscéres dans les abattoirs

de Tillabéry, Gotheye et Torodi.

==============s==:==~=======================c~=========c_==_======

! : l ourcentages d'animaux parasités! : sur Le62 cas! ESFECES RENCONTREES :----------------------------------!! : monopara- : Polypara-: TOTAL! : sitisme : sitisme ~

! - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -: - - - - - - - - - - - :- - - - - - - - - - : - - - - - - - - - - -!! Haemoncus contortus : 24 : 4.2 : bD !!----------------------------------------------------------------!! Trichostrongylus axei : 5 : ;) l,2: 3G ,2 !!----------------------------------------------------------------!! Bunostomum trigonocéphalum: 2,7: 21,7: 24,4 1

!----------------------------------------------------------------1 ~sophagostomum columbianum J 20, f' 23, f

~sophdgostomum nodulaire

Gaigeria pachyscelis 1,6

'.15 pv ,

0, l.

35,e

1,7

._============~================~=======C======B==.====m_====_=z_

'lueSignalons/ sur les 59,6 pour 100 des animaux infestés d 'œsophagos­

tomes, 35, p. pour 100 sont porteurs de nodules renfermant des larves et23, e pour 100 sont porteurs de vers a1ultes.

IL" PARTICULARITES BI0LOGIQUES DES E5FECE5 RENCONTREESv.

Nous nou~ attacherons surtout à décrire le cycle parasitaire; il

est direct, sans hate intermédiaire et comporte deux grandes phases (voir

planche VI).

../ ..

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~"- vv -

- A la phase exogène les œufs se développent pour donner des for­

mes larvaires libres Qui évoluent jusqu'au stade de larves L'o:' infestantes.v

- A la phase endogène, les larves infestantes après avoir été ingé­

rées par l'hÔte, vont ~voluer pour donner des vers adultes.

II.,.., Fremière phase du cycle:.:... 1.

Elle débute à partir de l'émission des œufs de strongylida dans

le milieu extérieur avec les matières fécales. Des conditions spéciales de

température et d 'humiditp sont indispensables pour l'évolution de ces œufs

en larves. Pour toutes les espèces que nous avons rencontrées, les moyen­

nes de température et d'humidité favorables sont respectivement de l'ordre

de JOo-c et de tl'5 pour 100 (degré hygroffiPtriQue). Dans ces conditions, les

larves L l apparaissent au bout de J.2 à 24 heures. Et elles passent au sta­

de L2 24 à 48 heures plus tard.

../ ..

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- 35 -

Les larves L3

infestantes se forment au bout de 6 à 8 jours à partir

du moment de l'éclosion des œufs. Ces larves infestantes ne se nourrissent,pas dans le milieu extérieur car elles s.ont enveloppées d'une gaine qui est

la dépouille exuviale du stade larvaire précédent.

EU ZEBY(16) signale qu'elles se déplacent sur les végétaux en

obéissant à un phototropisme négatif qui leur fait fuir l'ensoleillement, et

à un hygrotropisme positif qui leur fait rechercher les points humides. Pour

ces deux raisons, le matin et le soir, à des heures où les plantes sont

mouillées et où le soleil n'est pas ardent, les chances d'infestation sont les

plus grandes dann les pâturages. Cependant, l'aptitude à se déplacer sur

les brins d 'herbes à la faveur de l'humidité est très variable selon les es­

pèces : A ce sujet SOULSBY(44) a remarqué que Haemoncus contortus est

l'espèce la plus active car selon lui, elle est relativement plus résistante

à la sècheresse que les autres espèces. Mais quoiqu'il en soit, la survie

de ces larves dans·Je milieu extérieur n'excède pas trois mois sous le cli­

mat sahélien car cette période correspond à la durée de la saison des pluies

où toutes les conditions favorables de température et d'humidité sont réu­

nies. Four un déroulement normal du cycle parasitaire, ces larves infes­

tantes doivent continuer leur développement chez un hÔte vertébré qui dans

ce cas précis est le mouton.

Il.,, La deuxième phase du cycle.... ·2.

A ce stade endogène, il y a des différences notables d'une espè-

ce à l'autre au cours des étapes successives qui se situent depuis la péné­

tration des larves L., dans l'organisme du mouton jusqu'à la localisation des...;

formes adultes dans le tractus digestif • Four des raisons de commodité,

nous regrouperons les espèces rencontrées par famille.

a) famille des Ankylostomatidae

(BunostoJTlum trigocéphalum et Gaigéria pachyscelis).

Les larves de ces deux espèces pénètrent chez leur hÔte passive­

ment par la voie buccale ou activement par la voie transcutanée. Cette der­

nière est la plus courante. A l'intérieur de l'organisme de leur hate , les

larves migrent par la voie sanguine, passent par la cavité droite du cœur

pour atteindre les poumons où elles se transforment en larves L4• Celles-ci

se déplacent en remontant dans la trachée puis redescendent dans le tube

.. / ..

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- 3G -

digestif par l'Œsophage. Cette migration dure environ deux semaines.

Les vers adultes formés vont se fixer dans les régions duodénales

et jéjuno-iléales. Ils sont hématophages. La période prépatente est d'une

durée de trois semaines.

b) famille des Trichostrongylidae :

(Trichostrongylus axei et Haemoncus contortus)

L'infestation se fait toujours par voie buccale passive. Les migra­

tions des larves sont de faible amplitude et n'intéressent oue la muqueuse

digestive. La larve L4. une fois formée, regagne la lumière du tube diges­

tif où elle se transforme en vers adulte. Cette évolution endogène dure en

moyenne trois semaines. Trichostrongylus axei a pour localisation le jé­

junum et Haemoncus controtus se fixe au niveau de la caillette. La premiè­

re espèce est histiophage et exerce une action mécanique et traumatique

sur la muqueuse où elle se fixe ; la deuxième est hématophage.

d famille des strongylidae :

(Œsophagostomum columbianum).

Une fois ingérées par leur hÔte, les larves infestantes s'enfoncent

dans la sous -muqueuse de l'intestin grêle et du gros intestin. Il se forme

aux points de pénétration de petits kystes à paroi transparente où se pro­

duit la mue de la larve L3 en larve L~.• La transformation de. L4 en vers

adulte s'effectue dans la lumière intestinale. La durée de cette évolution

est de 4 semaines en moyenne.- & développement endogène relativement

court en saison de pluies peut considérablement s'allonger à la suite des

infestations de fill hivernage. La larve ayant pénétré dans la sous-muqaeu­

se, entre en léthargie de sorte que l'évolution jusqu'au stade d'adulte imma­

ture se réalise très lentement à l'intérieur de gros nodules réactionnels qui

se développent pendant plusieurs mois (4 à 5 ou plus). Les larves L4 ont

un pouvoir éminemment pathogène; il se manifeste au niveau de la muqueuse

intestinale par des réactions inflammatoires violentes avec une augmenta­

tion progressive du volume des nodules qui selon GRABER et RECEVEUR

(23), deviennent de véritables abcès remplis d'un pus crémeux. Par contre

les vers adultes ne sont pas pathogènes.

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.. 37 -

En conclusion. nous pouvons dire qu'une hwnidité importante et

des températures relativement peu élevées sont autant de facteurs favo ..

rables au bon déroulement du cycle des Nématodes Strongylida sur les

paturages infestés. De ce fait, en zone sahélienne, la saison des pluies

est la période idéale pour l'évolution rapide et massive de ces parasites.

En saison sèche. cette évolution est ralentie, voir même interrompue

faute d'une humidité suffisante dans le milieu extérieur. La survie des

espèces sera alors assurée par l'allongement du développement intra ..

muqueux des larves et par la contamination résiduelle des pâturages

par les œufs qui selon KER BŒUF(26), peuvent surVivre plusieurs

mois, voirt.plusieurs années dans le milieu extérieur.

Celà nous amène à envisager l'étude de la dynamique de l 'infes ..

tation des ovins du bassin du fleuve au cours de l'année dans le chapi ..

tre suivant.

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- 3e -

CHAPITRE III :

ETUDE EPIDElv1IOLOGI'2UE DES STRONGYLIDOSES

GASTRL-INTESTINALES DES OVINS DANS LE BAS­

SIN DU FLEUVE.

Trois principaux facteurs influencent considérablement la dynami­

que de l'infestation 1 ce sont: le climat, le mode d'élevage et l'âge des

sujets.

III. 1. LEe L I NI A T

Les influences climatiques sont variables suivant quatre périodes

au cours de l'année :

- une période pluvieuse qui débute en juillet pour finir en septembre.

- une période sèche et frafche qui va du début octobre à fin février.

- une période sèche et chaude qui va de mars à fin avril.

- une période chaude et humide qui va de mai à fin juin.

III. l Frerrière période:- • 1. Elle correspond à celle où la pluviosité est régulière. Les

hauteurs maximales de pluie tombent en général au mois d'aoftt : 200 mm

contre 130 mm au mois de juillet. A cette période, la courbe de prévalence

des strongylidoses gastro-intestinales (voir page 39 montre Que le taux

d'animaux positifs aux examens de selles passe de 7f! pour 100 en juillet à

81 pour 100 en aoat, pour descendre à 79 pour 100 en septembre •

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- 40 -

Pendant ce temps, les taux d'infestations (légère, moyenne et lour­

de) varient aussi en fonction de la pluviosité. Par exemple en 1971\ la

hauteur moyenne de pluie enregistrée au mois d'aoftt est de 140 mm. En

1979, elle a atteint 170 mm. Les diagrammes N°2 et N°3 établis pour ces

deux années montrent respectivement les variations suivantes:

- taux d'infestation légère : 55,4 pour 100 à 62,9 pour 100.

- taux d'infestation moyenne : 18 pour 100 à Ir pour 100.

- taux d'infestation lourde: 4, P pour 100 à 6,4 pour 100.

III. l Deuxième période :.• 2.

Au cours de celle-ci, l'évaporation des eaux de surface en-

trame un dessèchement progressif des pâturages. Ceci va modifier consi­

dérablement le taux d'animaux positifs aux examens coproscopiques car la

courbe de la page3,gmontre qu'il passe de 67,9 pour 100 en octobre à son

niveau le plus bas de l'année: 20 pour 100 en janvier. Parallèlement, les

taux d'infestations (moyenne et lourde) accusent une baisse (voir diagram­

mes 2 et J). Cett~ baisse s'explique par la disparition relative des formes

adultes des espèces très prolifiques, notamment Haemoncus contortus et

Trichostrongylus axei. Cependant, les larves d 'oesophagostomes poursui­

vent leur évolution dans la sous-muqueuse intestinale des animaux infestés

en fin d'hivernage. Cette deuxième période est donc marquée par les mani­

festations de l 'œsophagostomose larvaire dans les troupeaux de moutons.

Ill. J• .., Troisième période :

0..1. Elle est caractérisée par la chaleur et la sécheresse de l'air

atmosphérique (plus de 44!c à l'ombre et moins de 47 pour 100 d'humidité).

A cette période, les risques d'infestation sont presque nuls sur les patu­

rages complètement desséchés. Néanmoins, la courbe nous indique une lé­

gère progression du taux d'animaux positifs : Il passe de 21 pour 100 en

février à 35,7 pour 100 en mars. Celà est dû à la maturation tardive des

larves de quelques espèces dont œsophagostomum plus particulièrement.

Les vers adultes qui en résultent pondent des œufs qu'on trouve dans les

matières fécales des animaux.

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- 4 1 -

111. 1.4. Quatrième période :

Elle sert de transition entre la saison sèche et l'hivernage.

Les premières pluies tombent généralement en juin. Le degré hygromé­

trique monte et dépasse parfois 30 pour 100. Cela va favoriser l'évolution

des œufs de strongylida dans le milieu extérieur. La courbe nous montre

une continuité de la progression du taux d'animaux positifs : 45 pour 100

en avril et 66 pour 100 en juin.

Cette étude de la dynamique de l'infestation en fonction du climat

montre que le taux d'infestation est proportionnel à la pluviosité en hiver­

nage. Celà nous amène à déterminer le raIe du mode d'élevage dans l'inci­

dence du parasitisme en cette saison.

III. 2. LE MUDE D'ELEVAGE:

Dans le bassin du fleuve Niger, comme dans toute la z.one sahélien­

ne, l'élevage des petits ruminants est de type traditionnel. Pendant la sai­

son des pluies, préoccupés par les travaux champêtres, les paysans con­

fient leurs bêtes aux bergers peul. Les animaux sont conduits dans les

pâturages environnants, ;) à 4 km du village. Les déplacements étant très

limités, les animaux se concentrent là où la végétation est de qualité meil­

leure. Ce sur-pâturage a pour conséquence une augmentation du taux d'in­

festation. Il arrive parfois dans certaines régions, notamment le long d.u

fleuve et de ses affluents, que la circulation des animaux soit entravée par

l'étendue des cultures ; dans ce cas, les éleveurs gardent leurs moutons à

l'attache pour les nourrir avec de l 'herbe fauchée dans les champs. Les

espèces fourragères les plus utilisées sont des légumineuses, notamment

Alysicarpus et Commelina. Ces espèces sont susceptibles d'héberger d'é­

normes quantités de larves car elles tapissent le sol. Ce fourrage frafche­

ment cueilli et distribué immédiatement est à l'origine d ~nfestations lourdes.

Avec ce mode d'élevage, les strongylidoses gastro-intestinales do­

minent les autres affections du mouton en hivernage. Ainsi, en 1979, sur

3.260 moutons malades présentés dans les cliniques vétérinaires des trois

localités (Tillabéry, Gotheye et Torodi), le nombre de ceux qui sont at­

teints de strongylidoses gt:. stro-intestinales est estimé à 2.238, soit près

de 68 pour 100 et dans des proportions variables au cours de la saison

(voir tableau N° Il>.

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- 42 -

tABLEAU N° 11 Strongylidoses gastro-intestinales cliniques

en élevage traditionnel (à Tillabéry, Gotheye

et Torodn : de juillet à octobre 1979.

============~==~===~============:=====~=====================aa:==Z

! Périodes : nombre d~ malades: 5 .G. 1. + Pourcentages! --_ .. _--------: ----._-_ ...... _... _------: ----~------: -----~-----------!! juillet : 608 273 44,9!------------_ ... _----------------------------------._. ~-~~-------!! aoilt 89J 619 69,4!-------------~-----------~--------------------------------------!! septembre 1291 : 1087 84,2!._--------------------------------------------------------------!! !! octobre 470 259 55, l !!============================:===============~e======~===~==.c===!

+N. B. S.G. 1. signifie Strongylidoses gastro-intestinales.

Nous remarquons une croissance progressive du taux d'animaux at­

teints de ces helminthoses digestives jusqu'en septembre, puis une baisse

brutale de près de 30 pour 100 en octobre i cette baisse brutale est liée à

la diminution quantitative du fourrage vert à cette dernière période mar­

Quée par la fin de la saison des pluies.

../ ..

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- 46 -

Si le climat et le mode d'élevage favorisent la prédominance des

strongylidoses gastro-intestinales, il Y a cependant une variation de la

sensibilité des animaux à ces affections ; elle est due à un facteur:

111.3 • L'AGB DES SUJETS:

Au cours de nos enquêtes analytiques, nous n'avons pu r·éalisel' 1~tu­

de de la dynamique de l'infestation en fonction de l'âge des moutons. Celà

tient surtout à la ra.reté de très jeunes sujets tant sur les marchés de bé­

tail qu'aux abattoirs. ?v'iais d'après les travaux réalisés par GRABER(23)

et EU ZEEY(]6), les adultes sont relativement plus résistants que les jeu­

nes. Selon DORCHIES(13) c'est en raison de l'immunité acquise par ces

adultes lors des infestations antérieures. Le même auteur signale que cette

immunité est trop fragile et ne peut donc empêcher aux adultes de se réin­

fester. Dans un type d'élevage comme celui du bassin du fleuve où les ani­

maux sont regroupés sans distinction d'âge, les sujets adultes porteurs de

parasites constituent des dangers pot entiels pour les jeunes nouvellement

sevrés. Une fois infestés, ces derniers succombent plus facilement d'au-

tant plus qu'ils n'ont encore jamais été parasités. Celà justifie en grande

partie les infonnations que nous avons reçues des éleveurs et qui font état

de fortes mortalités d'agneaux dans les troupeaux à chaque hiverna.ge.

CONCLUSION:

Nous pouvons dire que dans le bassin du fleuve, la saison des pluies

est la période où les taux d'infestation sont les plus élevés. Ces infesta­

tions sont d'autant plus graves que les anima.ux se concentrent toujours sur

les mêmes pâturages. En saison sèche, bien que les taux d'infestation

soient faibles, la gravité des strongylitioses gastro-intestinales persiste

avec l'exacerbation de l 'œsophagostomose larvaire.

Enfin, dans ce type d'élevage, les moutons adultes constituent tou­

jours des sources de parasites pour les jeunes et qui sont par ailleurs les

plus sensibles à ces affections.

Après cette étude épidémiologique, voyons comment se présenten t

les manifestations cliniques et lé5ionnelles de ces maladies.

../ ..

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- 47 -

CHI\.FITRE IV :

ETUDE CLINIf1TJE DES STRONGYLIDOSES

GASTRO-INTESTINALES DES OVINS:

IV. 1. DEFINITIGN - SYNONY;\,;UE :

Les trongylidoses gastro-intestinales sont des helminthoses diges­

tives dues à la pr~sence de Nématodes STRONGYLIDA dans la paroi ou

dans la. lumière detê:::iillette, de l 'intestin gr~le ou du gros intestin des ru­

minants.

Elles se traduisent le plus souvent par des troubles gastro-entéri­

tiques, avec une Jiarrhée rebelle, et aboutissent à un état d'anémie et de

cachexie.

Synonymie:

De nombreux auteurs distinguent ces affections en fonction des es-

pèces en cause. Ils parlent notamment de

- Bunostomose due à Bunostomum

- Haemoncose rlue à Haemoncus

- Trichostrongylose due à Trichostrongylus

- Cesophagostomose due à œsophagostomum

- Gaigériose due à gagéria

- etc •••

Dans le cadre de notre étude, la complexité de l'association de

ces espèces chez les ovins nous amène à utiliser le terme de strongylido­

ses gastro-intestinales pour désigner l'ensemble des affections citées ci­

dessus.

Enfin signalons que le mot "Strongle" est généralement utilisé pour

désigner les Nématodes strongylida de la famille des Ankylostomatidae, des

Trichostrongylid,-.e et des Strongylidae.

IV. 2 • SYMFTON:ES :

Les symptomes des strongylidoses gastro-intestinales apparais­

sent de manière sporadique dans un troupeau infesté. La gastro-entérite

et parfois l'anémie sont les principaux signes révélateurs de ces affections

parasitaires.

../ ..

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IV. 2 • La gastro-entérite

1. Due à t'~V'r~~ation du tractus digestif par les "Strongles" en cause, elle

se traduit par une irrégularité de l'appétit puis par une diarrhée particulière­

ment intense. Celà s'accompagne très rapidement d'un état de déshydratation

grave.

IV • 2 L'il.. n é mie :·2.

Elle résulte surtout de l'action des espèces hématophages, Hae-

moncus contortus et Funostomum trigonocéphalum. Elle se manifeste par une

décoloration des muqueuses conjonctivales et buccales qui deviennent très

pâles. Les animaux atteints sont nonchalents et présentent un essoufflement

facile au moindre effort.

IV • ., E VOL U T I 0 N :.J.

Les strongylidoses gastro-intestinales desQYins évoluent générale-

ment sous deux forme:J : une forme chronique et une forme aigue •

- Dans la forme chronique, les signes cliniques sont en général peu

spectaculaires. Elle se rencontre surtout chez les sujets ad.ultes. Cette chro­

nicité de la maladie est liée à une immunité de l'animal. Comme nous l'avons

dit plus haut, l 'immunité serait due au contact des animaux avec les antigènes

parasitaires au cours des infestations antérieures. Selon DORCHIES(3), les

antigènes fabriqués par l'organisme seraient capables de perturber le métabo­

lisme des formes infestantes et de géner leur progression dans les tissus. Le

même auteur signale que pour mieux résister, l'animal devrait posséder autant

d'anticorps que de genres de Strongylida présents dans son tube digestif en

cas de polyparasitisme. EU ::EBY(J.G) citant ~"qCHEL a mis en lumière cette

notion d'immunité en écrivant: "dès que survient une infestation massive, le

système réticulo-histiocytaire, sollicité par un excès d'antigènes, n'élabore

que des anticorps peu aptes à la réaction antigène-anticorps". L'immunité

étant ainsi précaire, le pouvoir pathogène des vers est toujours remarquablt:

car les sujets maigrissent progressivement jusqu'à la cachexie.

- La forme aigue se manifeste le plus souvent chez les agneaux nouvel­

lement sevrés qui vivent dans un troupeau infesté. Elle est fatale car ces jeu­

nes sujets succombent en quelques jours après avoir été extrêmement affaiblis

par la diarrhée.

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- 49 -

IV .4. LES LES ION S

- Les lésions générales sont essentiellement l'amaigrissement et

dans les cas graves l 'hydrocachexie caractérisée par des muscles atro­

phiés, pâles et humides.

- Les lésions locales sont souvent discrètes. Selon EU ZEBY(16)

on peut distinguer des lésions gastriques et des lésions intestinales.

IV. 4 Les lésions gastriques :

• l. Ce sont des lésions inflammatoires de la caillette. Elles se

présentent sous plusieurs formes de gaAtrites.

- La gastrite aigue catarrhale oui signe une congestion exsudative

siégeant à la base des plis de la caillette où se fixent les espèces lIaemon­

cus contortus et Trichostrongylus axei.

- La gastrite hémorragique dans laquelle la muqueuse présente

des ponctuations rouges qui peuvent confluer pour aboutir à des ulcéra­

tions hémorragiques.

- La gastrite nodulaire représentée par une m.uqueuse parsemée

de petits nodules blanchâtres qui renferment des larves en cours d'évo­

lution.

IV. 4 Les lésions intestinales :·2.

Ce sont des lésions inflammatoires, œdémateuses et exsuda-

tives de l'intestin grêle et du gros intestin. Ces entérites sont le plus sou­

vent chroniques. Les lésions nodulaires de l 'œsophagostomose larvaire

sont les plus caractéristiques :

- au début, les nodules sont petits, noirs et ne déforment pas la

muqueuse intestinale. Leur diamètre est inférieur à l mm. A l'intérieur,

à la coupe, on trouve une larve L" dans un magna hémorragique.v .

- après plusieurs semaines d'évolution, ils ont toujours cette co­

loration noire. Leur diamètre atteint 2 à 3 mm, et ils déforment la muqueu­

se intestinale. A la coupe, on trouve une larve au sein d'un magma blan­

ch~tre.

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- 50 -

- Les nodules anciens sont généralement perforés en leur centre

et ne contiennent alors plus de larve. Leur diamètre atteint 4 à 5 mm. Ils

sont blanchâtres et contiennent un magma caséeux. Signalons que ces lé­

sions nodulaires peuvent parfois évoluer vers l'abcédation par suite de

complications bactériennes.

IV .5. DIA G NOS TIC :

IV •5 Diagnostic clinique• 1

--. Il est basé sur la gastro-entérite associée à une diarrhée in-

tense. Parfois, l'anémie et le mauvais état général peuvent donner lieu à

une suspicion de la maladie.

IV. 5 Diagnostic différentiel

·2. Plusieurs affections B..pparemment semblables sur le plan symp­

tomatique sont à différencier des Strongylidoses gastro-intestinales des

ovins ; ce sont notamment :

- La Fasciolose des petits ruminants

- Elle est due à des Trématodes Fasciolidés. Elle est caractéri­

s~e par une anémie plus sévère et qui précède la diarrhée. La cachexie

est associée à des œdèmes précoces donnant au niveau sous-maxilaire

"le signe de la bouteille".

- Les diarrhées consécutives à un changement de régime alimentai­

re : Elles sont d. 'une courte durée (pas plus de trois jours) ; elles se soi­

gnent très facilement avec les médicaments astringents classiques.

- Les diarrhées d'origine infectieuse :

Elles sont caractérisées par la fièvre.

- La coccidiose intestinale du mouton:

Ici, l'examen coproscopique permet de mettre en évidence les ookys­

tes des coccidies responsables de la maladie.

..1 ..

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IV. 5. "', Diagnostic de laboratoire

.:J. La coproscopie est importante surtout dans les Strongylidoses

gastro-intestinales où le pouvoir pathogène est attribué aux vers adultes :

Dans ces cas, l'infestation est modérée si la quantité d 'œufs trouvée par

gramme de fèces est comprise entre 1.000 et 2.000. Elle est lourde au-delà

du chiffre 2.000. Par contre ce procédé ne peut permettre de diagnostiquer

facilement ces affections surtout en saison sèche où prédomine l'œsopha­

gostomose larvaire ct~ contr3.irement aux autres strongylidoses digestives,

les larves sont les plus pathogènes.

IV .6. PRO NOS TIC :

Sut' le plan clinique, les strongylidoses gastro-intestinales des o­

vins sont des malldies peu catastrophiques car elles n'entra!hent pas sys­

tématiquement la mort des animaux dans un troupeau infesté.

Mais leurs conséquences économiques sont toujours graves pour

l'élevage. c;..uand elles se manifestent chez les sujets adultes, il s'en suit

un amaigrissement qui évolue rapidement vers la cachexie; d'où la dépré­

ciation des carcasses aux abattoirs.

L'infestation chronique, bien que parfois sub-clinique, contribue

cependant à déprimer l'état général des animaux par le déséquilibre du mé­

tabolisme (des protéines, lipides, glucides, minéraux) signalé par EUZE­

BY, puis pa.r PALERMO et ~I.ACCOTA(34).

- Chez les femelles en lactation, il ya une baisse quantitative et

Qualitative du lait, avec de graves répercutions sur la croissance des a­

gneaux. Ces derniers affaiblis par suite d'une mauvaise lactation, une fois

infestés en saison de pluies, co~naissentd'importants taux de mortalité.

CONCLUSION:

A l'issue de nos enquêtes, nous constatons que les Strongylidoses

gastro-intestinal~sdes ovins sont fortement influencées par les conditions

climatiques :

.. / ..

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- L 'Haemoncose et la Trichostrongylose sont des maladies de

l'hivernage. /.. la fin de cette saison, les vers adultes disparaissent pro­

gressivement pendant qu'un certain nombre de larves L4 persistent en ~tat

cl 'inhibition dans la muqueuse digestive jusqu'au début de la saison de

pluies suivante.

- La Bunostomose et la Gaigério.se sont à la fois des helminthoses

de la saison des pluies et du début de la saison sèche. En effet, les espè­

ces en cause sont capables d'évoluer là où le sol reste humide (mares per­

manentes, cours d'eau, au voisinage des puits) jusqu'au milieu de la sai­

son sèche.

- L 'œsophagostomose est à la fois une affection de la saison des

pluies (cycle court) et de la saison sèche (cycle long).

Donc durant toute l'année, les moutons du bassin du fleuve sont

soumis à ces helminthoses. De ce fait, il s'avère indispensable d'adopter

une stratégie de lutte dans cette zone et éventuellement dans les autres

régions du pays qui sont dans les m@mes conditions climatique.s •

../ ..

Numerisation
Texte tapé à la machine
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TRO 1SIE ~/ E PAR T 1E========================

LUTTE CONTRE LES STRONGYLIDOSES GASTRû-

INTESTINALES I;E5 OVINS AU NIGER.

+++++++++++++++++++

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CHAPITRE I­

LES TRAITEW,.ENTS

Deux types de traitements sont indispensables en cas de Strongyli­

doses gastro-intestinales ovines : l'un est spécifique, l'autre est sympto­

matique.

1. 1 TRAITENiENT SFECIFIÇ,UE.. ~.

Il a pour objet d'administrer des médicaments anthelminthiques ac-

tifs contre les vers en cause.

Les anthelminthiques en vente sur le marché sont extr~mementnom­

breux à l 'heure actuelle. Il serait illusoire d'en faire l'inventaire détaillé.

Aussi ne verrons -nous que les principaux Nématodi cide s • Certains sont re­

tirés du commerce ou en voie de l '@tre, mais peuvent encore être disponi­

bles sur les marchés locaux. Par ailleurs, le même anthelminthique est

commercialisé so 1S des noms différents selon le laboratoire de provenance

et selon qu'il est destiné à telle ou telle espèce animale, de sorte que la

nomenclature complète semble être un défi pour la mémorisation.

Pour chaque médicament nous indiquerons l'activité principale, les

voies d'administration et la toxicité éventuelle.

1. 1 Les dérivés du Benzimidazole :... ~

...... Il Y en a 7 principaux qui sont apparus sur le marché dans l'or-

dre suivant:

- le THIABENDAZOLE 096 n- le NIEBENDAlOLE (197!)

- L 'OXYBENDAZOLE (1973

- le FENBENDAZOLE (1974)

- l 'OXFEN:DAZOLE (1975)

- l'ALBENDAZuLE (1976)

- le FARBENDAZOLE l19 6/)

Tous ces produits sont utilisés par voie buccale sous forme de com­

primés ou de suspensions acqueuses. Ils sont actifs sur les formes adultes

.. / ..

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- 55 -

des Nématodes strongylida du tube digestif. L'ALBENDAZüLE et le FEN­

BENDAlOLE sont les meilleurs pour leur activité à la fois contre les vers

adultes et les formes larvaires :les "Strongles" digestifs, et pour leur fai­

ble toxicité. Far contre certains se sont révélés toxiques pour les animaux:

Ainsi NU\.RCHAND(29) signale que le PARBENDAZOLE administré à des bre­

bis en début de gestion serait à l'origine d'avortements, de chétivité des

jeunes, de malformations squelettiques, d'anomalies du cerveau et des yeux.

D'autres donnent une chimio-rt<sistance à certaines espèces de

"Strongles". Le cas du T l {IABEl'1l)AZOLE pour l'espèce Haemoncus con­

tortus est le plus connu.

1. J Les colorants et les leucodèrivès •.• 2.

La Thiodiphénylamine ou PHENOTHIAZINE est le produit le plus

utilisé car il est actif sur tous les Nématodes de la famille des Trichos­

trongylidaie. Il est présenté sous forme de poudre ou de solutions buvables.

La d.ose chez le mouton est de 0,.20 g. par kg. de poids vif.. Considéré pen­

dant longtemps comme étant l'un des meilleurs anthelminthiques, actuelle­

ment son utilisation est très limitée pour ses inconvénients mentionnés par

BUISSERAS(6), à savoir:

- des accidents de photosensibilisation chez certains moutons

traités

- des avortements chez les brebis gestantes

- une diète obligatoire au moins 36 heures avant le traitement.

1.1 Les dérivés de l 'Imidazothiazole :.,.,-.J. On note principalement le TETIU\lVi!SOLE apparu sur le marché

depuis J.970. C'est l'un ties premiers anthelminthiques injectables, en plus

des formes utilisables par voie buccale. A la dose de 10 mg par kg de poids

vif et par voie buccale ou de 5 mg par kg en injection intra-musculaire, il

est actif sur les formes adultes des genres Haemoncus, Trtchostrongylus,

Bunostomum, Gaigeria, œsophagostomum et Nématodirus. Les formes lar­

vaires sont peu s !nsibles. Cependant ce produit est toxique car selon POU­

PLARD(35), l'injection sous-cutanée ou intra-musculaire provoque parfois

des phénomènes inflammatoires locaux et aussi des accidents mortels chez

le mouton à des doses thérapeutiques. C'est pourquoi il est actuellement

... / ...

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- 56 -

remplacé par son isomère, le LEVf\.YIZOLE, aussi efficace et moins toxi­

que.

1. 1 Les dérivés de la pyrimidine :"·4.

- Le tartrate de pyrantel et le tartraté de 1';.orantel sont les deux

principaux dérivés connus à l 'heure actuelle.

- Le premier, en poudre ou en solutions buvables, agit à la dose

de 10 mg par kg de poids vif sur les formes adultes et sur les formes lar­

vaires libres de tous les "Strongles" digestifs du mouton.

- Le deuxième a une efficacité thérapeutique supérieure car les

expériences de RAYNAUD(38) ont montré Qu'à la dose de 7,5 mg par kg

de poids vif, les adultes et les larves des "Strongles" digestifs des ani­

maux infestés sont éliminés à plus de 90 pour "00. La dose thérapeutique

de commercialisation est de 10 mg par kg de poids vif et par voie buccale.

Et selon VASSILL.'\.DES et TOURE(SO), m~me à la dose de e mg par kg de

poids vif, l'efficacité avoisine 100 pour.lOO chez les moutons du sahel.

1. 1 Les autres dérivés utilisables :····5.

- Le Dichlolvos dérivé des organophosphorés et le tétrachlorure

de carbone dérivé du carbone, bien que toxiques pour les grands herbivo­

res, sont bien supportés par les ovins en administration par voie bucca­

le(29).

1. 2• TRj\.lTE1v~ENT 5Y~,/~PTOlv:ATIQUE

Il consiste à combattre les signes cliniques dont principalement la

diarrhée. Ün administre aux animaux malades des anti-diarrhéi Ques asso­

ciés à des antiseptiques intestinaux destinés à lutter éventuellement contre

les complications bactériennes. La sulfaguanidine en poudre buvable est

le médi.cament généralement utilisé. Si les moyens matériels sont disponi­

bles, on peut envisager une réhydratation des sujets de valeur, notamment

les brebis gestantes et en lactation, à l'aide de sérum glucosé hypertoni­

que à 15 pour 100 par la voie intra-veineuse. Ces m~mes animaux doivent

être soumis à unE" alimentation riche en minéraux et en vitamines •

../ ..

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- 57 ...

Remarque:

L tabsence de toxicité et un large spectre d'action sont des cri­

tères absolus de choix des anthelminthi que s • Mais leur utilisation pose

de nombreux problèmes parfois spécifiques à chaque pays et qu'il con­

vient de résoudre pour rentabiliser les traitements. Celà nous amène

donc à étudier ce qu'il en est tout particulièrement au Niger •

. . / ..

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- 58 -

CHAPITR TI Il :

SITUATION ACTUELLE LES TRAITEME}!TS

.àNTHEL~v"INTHIQUESAU NIGER.

r ROPOS ITI0NS D '1\.~':ELIüRATIùN.

II. L SITUATION ACTUELLE:

Les traitements des 5trongylidoses gastro-intestinales et des au­

tres helminthoses digestives en général gardent encore un raIe secondaire

dans le cadre des actions sanitaires des services d'élevage du pays. Si le

manque de données précises sur l'épidémiologie de ces maladies parasitai­

res nous semble être le problème le plus préoccupant, il n 'en d~meure pas

moins que les difficultés qui subsistent autant sur la distribution Que sur

l'emploi des anthelminthiques retiennent aussi notre attention.

Il. 1 Les produits disponibles :.- • 1.

Les Nématodicirles généralement utilisés che z les ruminants do-

mestiques au l":;iger ne sont pas très variés et au plus, deux principaux

produits sont bien connus :

- Le premier est le thiabendazole, connu sous le nom de "THIBEN­

ZOL". Ce médicament a longtemps suscité un intérêt particulier de la part

des agents vétérinaires. lV:ais étant donné la Chimio-résistance qui résulte

de son application, sa diffusion comporte des risques dans les zones où

l'infestation à Haemoncus contortus est importante, en particulier dans le

bassin rlu fleuve où plus de 66 pour 100 des ovins en sont infestés.

- Le deuxième est le tartrate de morantel, connu sous le nom

"d'EXHEL1",/ Il'' et qui tend progressivement à remplacer le "THIBEl'lZOL".

Sa bonne efficacité thérapeutique démontrée par de nombreux auteurs, en

particulier VASSILl.tlDES et Collaborateur sur le mouton du sahel, permet

de prévoir oue ce produit occupera une place de choix parmi les autres non

moins efficaces en voie d'apparition sur le marché local.

.. / ..

1

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11.1 Les limites de leur utilisation:·2.- Les services vétérinaires ne sont pas doté,d'un programme pré-

cis de lutte contre les Strongylidoses gastro-intestinales des ovins, étant

donné le manque d'informations sur l'épidémiologie détaillée de ces helmin­

thoses. De ce fait seuls les signes cliniques spectaculaires de ces affec­

tions justifient le plus souvent l'intérêt des traitements. 0r ces signes

cliniques ne sont évidents qu'en hivernage, période où l'accès des routes

en zone rurale est difficile et donc certains troupeaux gravement atteints

ne peuvent être traités.

- La commercialisation des produits vétérinaires à l'échelle natio­

nale n'est qu'à ses débuts. Et pour les a.nthelminthiques, nous assistons à

l'apparition de certains revendeurs intermédiaires dont l'esprit de mercan­

tilisme risque de décourager les éleveurs et d'entraver par la même occa­

sion la bonne vulgarisation de ces produits.

- Par ailleurs, à défaut des indications que seuls les vétérinaires

peuvent apporter, les pleveurs se livrent parfois à une utilisation intempes­

tive et anarchiqu~ des anthelminthiques. De plus, par manque d'une métho­

de rationnelle, le mode d'administration aboutit souvent à un échec.

Face à ces différents facteurs qui sont de sérieux handicaps à l'uti­

lisation des anthelminthiques au Niger, que faire?

II. 2 • PROI-OSITIONS D'AWŒLIORrLTION :

Pour promouvoir les traitements anthelminthiques dans le pays, il

est souhaitable :

P) d'entreprendre une sensibilisation des éleveurs sur la nécessi­

té de combattre les Strongylidoses gastro-intestinales. Dans ce sens,

l'intervention des services vétérinaires s'avère indispensable pour diffuser

les informations en vue de l'application des traitements suivant un calen­

drier précis.

2 0) d'organiser les circuits de commercialisation en vue de facili­

ter la vente des produits actuellement disponibles. D'où le raIe fondamen­

tal que doivent jouer les pharmacies vétérinaires pour permettre aux

.. / ..

,

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- 60 -

éleveurs de disposer des anthelminthiques à tout moment afin d'éviter la

spéculation. Four fa('!C~(er la conservation de ces produits dans toutes les

zon( s concernées, et pour éviter les problèmes de dosage lors de leur uti­

lisation, nous pensons que dans le domaine de la vulgarisation, les com­

primés doivent l'emporter sur toutes les autres formes de présentation.

3°) d'adopter des méthodes rationnelles matériellement applicables

dans les élevages traditionnelles par les éleveurs eux-m@mes.

La technique que nous proposons est une variante de celle décrite

par LEIMBACH5R et collaborateurs(27) et elle ne nécessite aucun maté­

riel spécial: Pour l'opérateur, elle consiste à enjamber le mouton à trai­

ter et le maintenir solidement au niveau de l'abdomen avec les jambes. I\.

l'aide de la main gauche placée sous la ganache, relever la tête et ouvrir

la cavité buccale de l'animal de façon à faire pénétrer le pouce entre les

mâchoires au niveau de la commissure des lèvres en prenant soin d'entraî­

ner la lèvre inférieure entre celui-ci et les molaires. La bouche maintenue

ainsi ouverte, introduire le comprin~é entre la langue et la vollte p~latine

avec la main droite, puis refermer la cavité buccale en appuyant légère­

ment sur les narines pendant quelques secondes pour faciliter la dégluti­

tion.

Conclusion:

L'application des traitements anthelminthiques permet certes d'amé­

liorer l'état sanitaire des animaux malades. Et sur le plan économique.,

c'est un moyen d'améliorer les productions ovines. Mais "mieux vaut pré­

venir Que guérir" car la sédentarisation de l'élevage des moutons rend les

infestations inévitables. Celà a fait dire KERBOEUF(26) : "Les 5trongyli­

doses gastro-intestinales sont des maladies de pâturage et leur éradication

est illusoire". Donc nous pensons que pour préserver le bon état général

des troupeaux en hivernage et en saison sèche, les propositions que nous

venons de faire d 'ivent surtout s'insérer dans le cadre d'une prophylaxie.

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., ~

- G1 -

CHAPITRE Ill:

PROPHYLAXIE "sES STRûNGYLIDOSES GA.5TRO­

INTESTINALES DES ùVINS AU NIGER:

Deux principales mesures sont envisageables :

- La rotation des pâturages :

C'est une mesure zootechnique basée sur l'abandon de certains pâ­

turages à la faveur d'autres pendant un temps déterminé. L'application de

cette mesure est difficile dans la zone sahélienne où la conduite des trou­

peaux est incontrôlable. Et selon EUZEEY(l7), même en l'absence des ani­

maux domestiques sur un pâturage, les animaux sauvages (Léporidès, cer­

vidès, bovidès\ réceptifs à certains"strongles" peuvent entretenir le para­

sitisme.

- La prophylaxie médicale, basée sur l'administration systématique

d'anthelminthiques en fonction de la dynamique de l'infestation est une me­

sure qui s'adapte mieux aux structures traditionnelles de l'élevage séden­

taire des ovins. Donc c'est celle-là Que nous proposerons dans le bassin

du fleuve et dans les autres zones du Niger qui subissent les mêmes influen­

ces climatiques.

III.. 1 AU NIVEAU DU BASSIN DU FLEUVE:.. '.

L'étude de la dynamique de l'tnfestationen fonction du climat permet

tie prévoir au moins deux interventions dont un traitement tactique et un

traitement stratégique.

Ill.. 1 Traitement tactique

,,". L Il s'agit d'abaisser les taux d'infestation très élevés que nous

observons dans la première période (voir courbe de prévalence).. Il est

donc nécessaire d'appliquer ce traitement entre le début du mois d'aotlt et

celui de septembre. Celà permettra de réduire le nombre important de vers

ad.ultes présents en ce moment dans le tractus digestif des moutons. L'avan­

tage de cette élimination des vers adultes est d'une part la diminution des

risques d'apparition de la maladie, et d'autre part la réduction de la. quan­

tité des oeufs des parasites susceptibles d'ilifester les -pâturages.

'. './'. '.

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III. 1 Traitement stratégigue :

.• 2. Il sert à prévenir les troubles graves de saison sèche particu­

lièrement dus à l 'œsophagostomose larvaire. Comme nous l'avons dit, ces

troubles apparaissent surtout dans la deuxi ème période (voir courbe de

prévalence), au moment où nous enregistrons en coproscopie les taux d'in­

festation les plus bas de l'année. Donc nous préconisons l'application de

ce traitement entre le début du mois de janvier et celui de février. Il per­

mettra de réduire le développement normal des larves d 'œsophagostomes

et d'éliminer toutes les formes adultes aussi bien cl 'œsophagostomurn que

des autres espèces. De ce fait, il y aura également une diminution de l'évo­

lution progressive des taux d'infestation Que nous observons dans la 2.ème

et la 4ème période.

III. 2. AU NIVEAU DES AUTRES luNES LiU NIGER :

Théoriquement, il n'est pas facile de prévoir un schéma commun de

prophylaxie des strongylidoses gastro-intestinales au Niger pour la simple

raison qu'il ya deux grands modes d'élevages ovins pratiqués respective­

ment dans deux zones climatiques différentes : L'élevage est transhumant

au Nord de l'isohète 400 mm et sédentaire au sud. Pour réaliser efficace­

ment la prophylaxie dans ces différentes régions, l'épidémiologie de ces

hélminthoses qui est fonction du climat et du mode cl 'élevage doit être con­

nue d. 'avance. Aussi, ne verrons -nous que le cas des zones soumises aux

m~mes influences climatiques que le bassin du fleuve, et qui sont relative­

ment humides à cause de l'existence de cours d'eau et de mares. (voir car­

te N° 3). De l'E st ve rs l'ouest, il y a : notamment :

-le bassin du Lac Tchad,

- l'extrême -sud du département de Zinder,

- la vallée du Goulbin Maradi dans le département de ~i:aradi,

- la vallée de la Magia dans le département de T ahoua ,

- la région des IJallols dans le département de Dosso.

Dans ces zones, on adoptera le m~me calendrier de prophylaxie

basée sur un traitement tactique en aoiltl!ioseptembre et un traitement straté­

gique en janvier-février.

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- 64 -

CO~'CLUSION GENERALE

L'élevage du mouton revêt une importance économique et sociale consi­

dérable au Niger.

Four contribuer à harmoniser davantage le développement de cette ac­

tivité, nous nous sommes intéressés aux problèmes posés par les affections

digestives d'origine parasitaire.

Au Sahel, la saison des pluies relativement courte, est la seule pé­

riode d'amélioration quantitative et qualitative de l'alimentation du bétail au

pâturage. ~/ais nous constatons malheureusement que c'est la saison la plus

favorable à la transmission des strongylidoses gastro-intestinales et à la pré­

dominance de celles-ci par rapport aux autres maladies du mouton.

Les enquêtes analytiques menées sur ces helminthoses digestives nous

ont permis d'estimer que 78 pour 100 des ovins du bassin du fleuve Niger sont

soumis à un polyparasitisme dû principalement à cinq espèces de Nématodes

S TRONGYLIDA, à savoir:

- Bunostomum trigonocéphalum, Gaigéria pachyscelis, Haemoncus

contortus, Trichostrongylus axei et œsophagostomum columbianum.

Le cycle biologique de ces différentes espèces est bien adapté aux va­

riations climatiques de l'année : Il est court en saison des pluies et est mar­

qué par un taux d'infestation supérieur à 80 pour IOO ; en saison sèche, il

est caractérisé par une prolongation du Cléveloppement intra-muqueux des lar-

ves, notamment celles d'œsophagostomum columbianum. Celà donne l'œso-

phagostomose larvaire de saison sèche, nont les troubles contribuent à aggra­

ver l'état général des troupeaux à cette période difficile de l'année. De ce fait,

en toute saison, les strongylidoses gastro-intestinales perturbent considéra­

blement les productions ovines.

De plus, les conséquences économiques oui en découlent sont difficiles

à chiffrer d'autant plus que dans un troupeau infesté, ces maladies se tradui­

sent le plus souvent chez les sujets adultes par une perte de poids, une dimi­

nution de la sécrétion lactée, et chez les jeunes par un retard de croissance

.. / ..

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• 65 -

ou par la mort. Donc il s'agit d'adopter des méthodes de lutte efficaces pour

ramener ces parasitoses à un niveau compatible avec le mode d'élevage en

pratique dans la zone considérpe. Four atteindre ce but, la seule voie actuel­

lement possible est la prophylaxie médicale basée sur l'administration systéma­

tique de Nématodicides suivant un traitement tactique en hivernage et un traite­

ment stratégique en saison sèche.

l\. l'instar du bassin du fleuve, des moyens similaires de lutte doivent

~tre mis en œuvre dans toutes les zones du pays où les principaux facteurs

épidémiologiques de c~s affections sont identiques.

Pour la connaissance, et mieux pour la maîtrise de l'épidémiologie

générale des helminthoses digestives du bétail au Niger, les pouvoirs publi­

ques se doivent d'encourager les recherches par :

- une formation plus approfondie des agents vétérinaires portée sur

le.tdifférentes techniques classiques de laboratoire,

- l'installation du matériel nécessaire dans les services vétérinaires

régionaux en vue de faciliter les enquêtes analytiques.

Enfin, il est opportun si non impératif, pour motiver une participation

massive des éleveurs dans la lutte contre les maladies du bétail, d'activer une

sensibilisation de ces éleveurs sur la nature de ces maladies et sur l'utilité

pressante de les combattre à temps. Nous pensons qu'à l'issue de ces efforts

conjugués entre les pouvoirs publiques, les services vétérinaires et les éle­

veurs, les objectifs visés à travers les nouvelles orientations de l'élevage

seront atteints.

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- 66 -

BIBLIOGRAPHIE2=============C=====~==========

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.. / ..

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numération en lame de M,1.C-~"t\ST~,R :

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- 73 -

TABLE DES MATIERES===c===================

Fage s

INTRODUCTION... ............•....•...••....••..•• 1

F RElv:IER E F (tRTIE

L'Elevage ovin dans le Bassin tlu fleuve Niger

CHAPITRE PREMIER : Jescription succinte de la zone

consièlérée

1.1 : L'HYDROGRfŒHIE.... •••• ••••• •••••• 41T 2 : LEeLI I\;'t!i..T • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • • 7

1. 3 : LA VEGET j\..TION. • • • • • • • • • • • • • • • • .. • • 7

CHAPITRE II. : Importance économique et sociale de l'élevage

ovin dans le bas sin du fleuve

11. 1. : LES f{·.\CE5 OVINES EN PRESENCE... 9

II. 1. 1 : Le mouton Koundoum • • • • • • • • • • • • • • • • 9

II. 1.2 : L~ mouton BâU - Ba.li • • • • • • • • • • • • • • • • 9II.1.2 : Le mouton V. oudah. •• • ••• • • • •• • • •• •• 9

: IMPOR T Ii.NCE DU TROUPEIlU•••••••

: rôle économique •••••••••••••.••••••

II.2.

11.2.1

II. 2.2

: rôle social! .......................9

10

10

CHAPITRE III : Problèmes de la pathologie ovine:

Principales maladies ou affections autres que

les Strongylidoses gastro-intestinales pouvant

atteindre les troupeaux dans la zone considéré

III. 1.

III. 1.1

III. 1.2

III. 1.3

LES Mi"-LADIE5 Pll.RASIT AIRES ••••••• 12

La coccidiose intestinale' des moutons.. 12

La Strongylordose. • • • • • • • • • • • • • • • • • •• 12 ta,

Le s gâle s . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .. 12

.. / ..

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- 74 -

III. 2. : LES .MALADIES INFECTIEDSES ••••

Ill. 2. l Le Charbon bact~ridien••••••••••••

Ill.~.2 L'ecthyma contagieux ••.•••••••••••

III. 3. : LES lv;.~\LADIES DU5.S AUX CARENCES

131'";--,,;

13

ALINiENT AIRES. • • • • • • • • • • • • • • • • • • • l~

DEUXIElv~E PARTIE :

EnQu~tes sur les Strongylidoses gastro-intestinales dans

le bassin du fleuve.

CHAPITRE 1. : Les moyens d'étude

1.1 : LES EN0U1!TES AUX ABATTOIRS ET

DANS LES 1tU\.RCHES................ J.6

1. L ~. les enqu~tes aux abattoirs. • • • •• • • • • • 16

1. 1. 2 les enqu~tes dans les marchés.. ••••• Ir

1. 2 : LES ETUDES COFROL0GIQUES....... 18

1 2 1 L · J.r• . •.. : i:l copros copIe ••••••••..•••••••••••

a) la méthode de STOLL................. 19

b) La méthode de lv/lC Mi'..5TER. • • • • • • • • • 19

1. 2. 2 : La copro6ulture. • • • • • • • • • . • • • • • • • • • • 22

CHAPITRE II.: Zoologie parasitaire

II. J. INVENT (\.IRE DES ES PECES RENCONTREES 28

II •.3 : FARTICULARITES BIOLOGIC_UES r,ES

ES FECES RENCONTREES. •• • •• ••••• • 32

11.3.1 : Premiè~phase du cycle ••••••••••••••

Ill. 3.2 : La deuxième phase du cycle ••••••••••

a) famille ries ankylostomatidae •••••••••••

b) famille des Trichostrongylidae •••••••••

ç) famille d.es S trongylidae ••••••••.•••••

CHAPITRE Ill. Etude épidémiologique des strongylidoses

gastro-intestinales des ovins dans le

bas sin du fleuve ••• :

3536

36

.. / ..

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CHA PITRE IV

- 75 -

IlI.1 LE CLIMAT......................... ,3R

Ill. J • 1 : Première période.. • • • • • • • • • • • • • • • • 28Ill. 1.2 : deuxième période... • • • • • • • • • • • • • • • 40

Ill. 1.2 : troisième période. • • • • . • • • • • • • • • . • • 40Ill. 1.4 : quatrième période.................. 41

III. 2 LE WODE D'ELEVAGE.. .•••••••••.• 41

Ill. 3 L'AGE DES SUJETS.. ••• . • • . • • . • . . . 46

Etude Cliniques è.èS Strl,~~th-doHs gaULtro- .

intesUtlales des ovins.

IV.1 : DEFINITlüN-S YNONYMIE. • • •• • • •. • • . • 47

IV .2 S YMPTOMES.. • • •• • •• • •• • • • . . • • • •• •• • 47

IV • 2. 1 : La gastro-entérite :.................. 4P-

IV.2.2: L'anémie...... .............•..... 48

IV.3: EVOLUTION........................ 48

IV.4 : LES LES IONS.. ••• •• • ... • .. •• • •• • •• 4§

IV .4. 1 Les lésions gastriques. • • • • • •• • • • . • 49

IV •~.• 2 Les lésions intestinales............ 49

IV.5 DIAGNOSTIC

IV .5. 1 : diagnostic clinique.. • • • • • • • • • • • • • • • 50

IV .5.2 : diagnostic différentiel. . • • • • • • • •• . • • 50

IV.5.3 : diagnostic de laboratoire............ 51

IV.6 : PRONOSTIC...................... •• • 51

TRüISIEME PARTIE:

Lutte contre les Strongylidoses gastro-intestinales

au Niger

CHAFITRE 1. Les traitements

... / ..

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.. 76 -

1. l : traitement spécifique.. •••••••••••••••••• 541. 1. 1 Les dérivés du benzimidazole. • • • • • • • • • 541.1.2. : les colorants et les leus:o-dérivés...... 55l.1.3: les dérivés de l'Imida<..othiazole •••••••• 55

1. 1.4 : les dérivés de la pyrimidine.. • • • • • • • • • 561.1.5 : les autres dérivés utilisables. • • • • • •• • • 561.2 : Traitement symptomatique.. • • • • • • •• • •• • • 56

CHAPITRE II. : Situation actuelle des traitements

anthelminthiql.l€s au Niger. Propositions

d'amélioration.

II.1 : Situation actuelle. • • • • • • • •• •••••. • •. • • • 58II.!.1 : les produits disponibles... •••• ••••• ••• 58U. 1. 2 : les limites de leur utilisation. • • • •• •• • • 59

II.2 : Propositions '~ 'amélio2fation.. • • • •• •• • • • • 59

7 41 *"".',.....

CHAPITRE III. Prophylaxie (les Strongylidoses gastro­

intestinales des ovins au Niger.

III.l: au niveau du bassindufleuve ••••••••••• 6l

III. 1. 1 : traitement tactique. • • • • • • • • • • • • • • • • • 61

III. 1.2 : traitement stratégique............. •• 62

III.2 : Au niveau <:les autres zones du Niger..... 62

CONCLUSION GENERALE.................. ••••••••••••••• 64

BIBLIOGRAPHIE ••••••••••••••••••••••••••••••••••••• 66

TABLE DES NiATIERES. •••••••••• ••• ••• ••••••• ••••••• ••• 73

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VU

LE DIRECTEUR

de l'Ecole Inter-Etats

des Sciences et Médecine

Vétérinaire

VU

LE DOYEN

de la Faculté de t,,I\édecine

et de Fharmacie

Le Candidat

LE PROFESSEUR RESP0NSABLE

de l'Ecole Inter-Etats des S dences

et Médecine V ét~rina!res

LE FRESU/ENT DU JURY

V1J et permis d'imprimer ••.•••••••••••••••••••

nt..K.L~R,le .

LE RECTEUR fRESIDENT DU CONSEIL PROVISOIRE DE L'UNIVERSITE

DE DAKAR.

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SERlV~ENT 9ES VETERINAIRES DnLO~AES DE D(\.KAR

-=-=-~-~-~-=-~-=-=-~-=-=-=-=-=-

"Fidèlement attaché aux directives de Claude BOURGELAT,

fondateur de l'Enseignement vétérinaire dans le monde, je promets

et je jure devant mes mafl:res et mes afhés :

- D'avoir en tous moments et en tous lieux le souci de la

dignité et de l'honneur de la profession vétérinaire.

- 1) 'observer en toutes circonstances les principes de

correction et de droiture fixés par le code déontologi­

que de mon pays.

- De prouver par ma conduite, ma conviction, que la

fortune consiste moins dans le bien Que l'on a, que

dans celui oue l'on peut faire.

- De ne point mettre à trop haut prix le savoir que je

dois à la générosité de ma patrie et à la sollicitude

de tous ceux qui m'ont permis de réaliser ma voca­

tion.

n:UE TOUTE CCNFIANCE N.E SOIT RETIR"SE S'IL ADVIENNE

'LUE TE ME PAR TURE" •