CONTRAT URBAIN DE COHESION SOCIALE VILLE DE LIMAY

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1 CONTRAT URBAIN DE COHESION SOCIALE VILLE DE LIMAY PREFECTURE DES YVELINES

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CONTRAT URBAIN DE COHESION SOCIALE

VILLE DE LIMAY

PREFECTURE DES YVELINES

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Sommaire

Les objectifs du Contrat Urbain de Cohésion Sociale : page 3 I- Le diagnostic Contexte général : page 5 Les secteurs prioritaires : page 13 Analyse des secteurs prioritaires : page 14 II- les priorités du CUCS : page 38 III- Les modalités de pilotage, de suivi et d’évalu ation : page 56

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Des objectifs ambitieux Les objectifs du CUCS sont particulièrement ambitie ux puisqu’ils visent à avoir une véritable influenc e sur le quotidien des habitants. Quels sont nos objectifs ?

Il faut favoriser l’emploi et le développement économique en donnant des moyens éducatifs (inadéquation de l’offre des emplois et des demandes). Il s’agit d’abord de promouvoir une réelle formation, tant en qualité qu’en quantité. Un aménagement du territoire promoteur de coopérations et de nouvelles solidarités nécessite le maintien d’activités commerciales de proximité mais également la présence de services publics de qualité. Pour aboutir, il faudra être présent toute l’année, le moyen le plus efficace passe par l’engagement et la coopération de tous les partenaires sur le terrain. Il faut favoriser également l’apprentissage de l’écriture et de la lecture ainsi que l’enseignement de toutes les formes d’art qui contribue à ouvrir l’éveil et la participation de chacun à la vie sociale. Ensuite, le CUCS doit mobiliser l’ensemble des acteurs (les aides et subventions de droit commun), mais aussi qu’il favorise la cohérence entre les différentes actions menées dans la Ville. Enfin, il nous faudra donner vie à la transversalité au sein des services municipaux et entre la ville et nos partenaires, car la politique de la ville doit créer de la visibilité et de la cohérence. Le Contrat Urbain de Cohésion Sociale a 2 objectifs majeurs : améliorer la vie quotidienne des habitants et favoriser l’égalité entre tous les habitants d’une même collectivité. Le CUCS doit permettre à la Ville de prendre en compte les particularités des publics de manière transversale à l’ensemble des thématiques autour de quelques idées-forces et en mobilisant les politiques de droit commun. S’il convient de mieux analyser les besoins spécifiques de l’ensemble de la population et tout particulièrement de la population comprise dans les deux secteurs prioritaires, il convient d’avoir une attention particulière en direction des personnes en difficulté et de la jeunesse. Il faut agir contre les inégalités, pour l’accès à l’emploi et la formation, pour la mixité sociale, culturelle et contre les discriminations.

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CONTEXTE GÉNÉRAL

LES GRANDES CARACTÉRISTIQUES DE LA COMMUNE Ville de 16 000 habitants (15 799 au RP99), Limay se trouve à l’extrémité ouest de la région Ile-de-France, dans le département des Yvelines. Limay est Chef-lieu de Canton, essentiellement rural, comprenant 17 communes dont 15 ont moins de 3 500 habitants et 12 moins de 2 000. Limay borde la Seine sur sa rive droite et fait face à Mantes-la-Jolie, sous-préfecture du département. La Ville est desservie par un important réseau routier et autoroutier (la N190 et N183, la rocade qui enjambe la Seine et l’A13). Située à 50 km à l’Ouest de Paris. La commune s’étend sur un territoire de 1148 hectares : -30% en zone urbanisée (habitat tous types) -30% en zone constructible (activités industrielles et commerciales) -40% en zone naturelle sensible et protégée Limay bénéfice d’un site naturel de qualité. Une grande partie du territoire est reconnue et protégée pour sa qualité paysagère : �Les îles entre Mantes et Limay (site naturel) �Toute la partie à l’Ouest de la rocade (site naturel) �Le château des Célestins et son parc (site classé) �Limay borde le Parc Naturel Régional du Vexin français et est Ville Porte depuis 2005 du PNRVF �Limay fait partie de l’ensemble écologique remarquable des boucles de Moisson-Guernes. �La Commune bénéficie d’une orientation Sud sur coteau et d’une très belle ville vue sur la Seine, ses îles et la collégiale de Mantes. �Limay est le centre d’un bassin de vie et d’emplois d’une dizaine de commune sur la rive droite de la Seine.

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Stratégie de territoire

Objectifs du P.A.D.D (Plan d’Aménagement et de Déve loppement Durable) Dynamiser le développement économique : conforter le rayonnement urbain, commercial et économique de la rive droite de la Seine. Donner à la Ville une structure et une qualité garante de son identité et de sa cohésion sociale, Intégrer Limay dans le grand paysage de la vallée en organisant les transitions naturelles entre la Seine et le Vexin Français, Recomposer l’habitat à l’échelle de l’agglomération, Conforter le pôle urbain de Mantes, Placer le projet social au cœur du projet de territoire. �La Ville se fixe à l’horizon 2015 d’atteindre 18 000 habitants. �Limay a connu une croissance démographique forte en 40 ans. La Ville comptait 6 615 en 1968 ; 12 660 en 1990 ; 14 850 en 1994. �La Ville s’inscrit dans l’Opération d’Intérêt National Seine Aval.

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LA POPULATION

Population �41% de la population a moins de 25 ans �32% a moins de 18 ans �12,3% a plus de 60 ans �Taille moyenne des familles : 2,97 �Près de 14% de la population est d’origine étrangère. Population active totale : 7 129 Taux d’activité des 15-64 ans 68,9% Taux d’activité masculin : 75,5% Taux d’activité féminin : 62,2% Catégories professionnelles D’après le recensement de la population (Insee 99), 40,5% des catégories socioprofessionnelles sont des employés et des ouvriers, avec une prédominance de ces derniers, 21% contre 19,5% d’employés, soit 4136 personnes actives de plus de 15 ans ayant un emploi.

Commune Réf. Nat. Réf. Rég. Agriculteurs exploitants

0,3 0,6 0,1

Artisans, commerçants

4,0 5,8 4,8

Cadres, Prof intellect. sup

5,8 11,9 18,8

Prof. Intermédiaires

22,5 22,7 26,3

Employés 32,3 31,3 31,0 Ouvriers 35,2 27,6 19,0

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LA POPULATION

21,43% des salariés Limayens travaillent sur la Ville (35,55% sont des employés et 29,92% des ouvriers). Une part importante travaille sur le bassin du Mantois (où les employés et ouvriers sont globalement localisés dans la partie nord (Mantes-la-Jolie – Chanteloup-les-Vignes – les Mureaux, etc.

Une population peu diplômée

Source INSEE (RP99)

Niveau d’études Commune en % Réf. Nat. Réf. Rég.

Aucun diplôme 20,4 19,0 13,6 CEP (certificat) 14,2 14,1 11,4

BEPC 7,1 7,4 8,0 CAP/BEP 26,2 22,3 20,3

BAC/Brevets professionnels

9,0 10,8 12,4

BAC + 2 5,8 7,6 9,7 Diplômes supérieurs 3,8 7,5 12,3 Personnes en cours

de formation 13,5 11,3 12,2

Total personnes de 15 ans et plus

100 100 100

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Le développement économique Limay un développement économique soutenu depuis les années 2000. Le nombre d’entreprises et de salariés travaillant sur son territoire ne cesse d’augmenter. L'industrie emploie 679 salariés, la construction 278, le tertiaire 1920. Potentiel économique -une zone portuaire : 126 ha -une zone industrielle : 37 ha - une zone commerciale et une ZAC Les secteurs industriels Limay constitue un pôle économique majeur à l’échelle du Mantois, avec une vocation industrielle marquées : Pharmacie, chimie, filières environnementales et éco industrielle. Le Port Autonome de Limay va encore accroître son expansion après avoir réalisé un record dans son transport fluvio-maritime avec 350 000 tonnes en 2006. Le Port c’est 25 entreprises et 709 emplois, 35 000 m² d’entrepôts et 1800 m² de bureaux construits par le Port et 34 000 m² de SHON réalisés par ses clients sur ses terrains. Commercialisation de la ZAC les Hauts Reposoirs, avec : Les Halles de Limay vont s’agrandir et passer de 299 m² à 980 m² ; l’agrandissement de LOXAM ; la construction d’un centre de contrôle technique Poids lourds ; l’ouverture d’un magasin de pneumatiques ; la réalisation d’une pépinière de petites entreprises, etc. Les nouvelles implantations depuis 2001 Prismo, Pilkington, Ferinox, MV Distribution, Laudou éco-tri, Bricorama, Sésame Autisme Ile de France, La Maison d’accueil spécialisée, extension du CREED SARP Industrie (3ème four)

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Le développement économique En 2008 : implantation d’une usine de Biocarburant, extension GDE, etc. Le dynamisme économique propre à Limay est corroboré par une étude de l’AUMA (l’Agence d’Urbanisme du Mantois, nouvellement rebaptisée AUDAS) qui indique que contrairement à d’autres villes du Mantois et de la CAMY, Limay « enregistre, entre 1998 et 2001, une croissance du taux de l’emploi salarié de +15%, supérieur à celui de l’ensemble du Syndicat Mixte du Mantois (SMM) avec + 6% et des Yvelines (+12%). Ce développement économique a pu bénéficier en partie aux Limayens et a permis d’atténuer le nombre de salariés sans emploi. Néanmoins, on le verra, les taux de chômage restent relativement élevés, les variations faibles, et « embellie » observée au plan national, sans grande emprise sur le niveau local. De ce fait, l’insertion professionnelle durable et qualifiante, notamment pour les jeunes, demeure extrêmement problématique en regard du faible niveau de qualification et de diplôme qui est le leur, d’autant qu’ils sont peu qualifiés et diplômés.

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L’URBANISATION

La Ville compte 5618 logements dont : �35% de logements sociaux HLM �47% de logements collectifs

�53% de logements individuels (dont 53 % de propriétaires et 47% de locataires) ����54% des ouvriers et 59% des employés habitent un lo gement collectif.

�64% des cadres habitent une maison individuelle ainsi que 72% des retraités. La Ville favorise la diversité de l’habitat et la mixité sociale mais connaît sur son territoire de nombreux logements dégradés concentrés sur quelques secteurs. Certains secteurs montrent des signes de dysfonctionnement : cloisonnement de la résidence le Village en Centre Ville (un des deux secteurs prioritaires), une vacante importante ainsi que sur les quartiers Gare et Lycée. On observe également une dégradation significative du bâti notamment la résidence du Village et sur la Résidence Wilson. L’extension urbaine s’est accompagnée d’une construction importante de logements. La moitié des logements actuels ont été construits après 1975. Le nombre de logements aidés (H.L.M.) représente aujourd’hui (en 2007) 35% contre 38% en 1999, de la totalité des logements, le reste étant en accession à la propriété. Durant la même période, 50 logements ont été construits à la tête de Pont (Résidence des Impressionnistes), 73 logements ont été réhabilités ainsi que 79 « rafraîchis » aux Hautes Meunière. Tous les autres logements locatifs aidés ont été construits entre 1959 et 1993. Le quartier de la Gare fut terminé en 1989 et le quartier du Lycée en 1994. Ainsi, depuis 1962, plusieurs milliers de logements ont été construits dont 1/3 en locatif, faisant passer la population de 5 083 habitants en 1962 à 15 064 en 1995. Entre 1995 et 2006, 400 habitations nouvelles qui ont été construites, dont 15% (60 logements) en locatif.

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L’URBANISATION

Expansion de l’urbanisation

�Entre 1950 et 1970, la surface urbanisée a triplé. �Entre 1970 et 1980, la croissance urbaine est plus modérée : création de grandes résidences : Basses Meunière, Collège Albert Thierry, développement de des construction sur le coteau Saint-Sauveur, extension de la Zone d’activité le long de la RD190. �Entre 1980 et 1995, fort développement : construction des grands lotissements pavillonnaires (quartiers du Haut de Limay, quartiers de la Gare et du lycée, développement de la Zone Industrielle de Limay construction du second collège, Galilée et du Lycée. �Depuis 1995, le développement urbain s’est accompagné de réalisations d’infrastructures routières (le nouveau pont et de la première tranche de la rocade). �La rocade crée une barrière de liaison entre les quartiers résidentiels – Gare, Lycée et le Centre Ville, entre les quartiers Ouest et la Zone Commerciale. �La Ville a développé les transports en commun et bénéficie de 2000 places de parking gratuites. �La Ville a de nombreux équipements sanitaires, culturels, sportifs.

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ÉTABLISSEMENTS SCOLAIRES

La Ville compte 14 groupes scolaires

2 collèges : A. Thierry et Galilée 1 lycée polyvalent, Condorcet.

10 écoles (maternelles et élémentaires) ainsi qu’un collège sont classés en ZEP (REP-ZEP).

Population totale scolarisée : 3 345 dont 2162 élèves en ZEP

Les effectifs à la rentrée 2006/2007 :

Ecoles maternelles : 764 enfants, 31 classes Ecoles élémentaires : 1299, 56 classes auxquelles s’ajoutent 2 CLIS

Evolutions des effectifs

Maternel Elémentaire TOTAUX 2000 754 1419 2173 2001 776 1376 2152 2002 782 1360 2142 2003 777 1328 2105 2004 774 1303 2077 2005 760 1311 2071 2006 764 1299 2063

Le second degré

Collège A. Thierry : 660 élèves

Collège Galilée : 550 élèves Lycée Condorcet : 1042 élèves

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LES SECTEURS PRIORITAIRES

IRIS 4 & 5

Secteur Centre Sud et secteur Est

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ANALYSES DES QUARTIERS PRIORITAIRES

L’îlot Sud 5 : 2753 personnes 173 propriétaires

677 locataires

Îlot Est 4 : 3951 personnes 543 propriétaires

664 locataires

Population Ces deux secteurs regroupent 6700 personnes, soit 42,40% de la population totale de la ville (16.000 habitants) �La population y est majoritairement jeune (enfants et jeunes) �Les moins de 29 ans représentent 54,7% de cette population (contre 46,25% pour l’ensemble de la Ville et < 20 ans 33,50%) �25,45% des familles comptent 3 et 4 enfants. �7,9% foyers sont des familles monoparentales (18% sur l’ensemble du parc social en 2006) ce qui représentaient une population de 508 personnes (45,68%) sur les 1112 qui comptait la Ville. Etablissements scolaires : Les deux secteurs regroupent 4 groupes scolaires et un collège classés en ZEP P. Kergomard : maternelle : 120 ; élémentaire : 168 H. Wallon maternelle : 71 ; élémentaire : 124 F. Buisson maternelle : 137 ; élémentaire : 229 M. Montessori : maternelle : 113 Le Collège Albert Thierry : 660 élèves Sous total : 962 (30% de l’ensemble des élèves scolarisés sur la Ville) Total en ZEP : Maternelle, Elémentaires, Collège : 1622 Le lycée Condorcet est également inclus dans ce périmètre : 1042 élèves dont 37,61% de Limayens (392 élèves). Les deux IRIS concentrent au total : 2014 élèves su r 3665 élèves Limayens scolarisés, soit 54%

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ANALYSES DES QUARTIERS PRIORITAIRES

Population scolarisée de 15 ans et plus Ces deux secteurs se caractérisent par le nombre de sans diplôme. Population active et chômage La population active de ces deux secteurs représente 42,02% de la population active totale de la Ville. Aussi est-il significatif que plus de 13,9% de cette population soit sans emploi et que ces deux secteurs regroupent 48,32% des chômeurs de la Ville en 1999. Population active : Population active IRIS 4 Est : 1779, Population active IRIS 5 Centre Sud : 1217 Total population active des deux IRIS : 2996 (42,02% de l’ensemble de la Ville) Population active totale de la Ville : 7129 Chômage : En 1999 le taux de chômage sur l’ensemble de la Ville était alors de 12,1%, soit 862 personnes. Nombre de chômeurs IRIS 4 : 208 (11,7%) Nombre de chômeurs IRIS 5 : 196 (16,1%) contre 12,1% pour la Ville. Total : 404 chômeurs, soit 46,86% de l’ensemble de la Ville (RP99)

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ANALYSES DES QUARTIERS PRIORITAIRES

Logements sociaux Les deux quartiers prioritaires regroupent 1352 log ements sociaux, soit 63,56% de l’ensemble du parc d e logements sociaux de la Ville.

Logements sociaux IRIS 4 Les Champarts : 51 collectifs Le Condorcet : 85 collectifs La Fayette : 15 collectifs Les Basses Meunières : 258 collectifs Les Hautes Meunière : 152 collectifs La Chasse : 237 collectifs Logements sociaux IRIS 5 Guilleminot : 47 collectifs Les Vallery : 32 collectif et pavillons Rue des Coutures : 30 collectifs Les Closeaux : 48 collectifs Le Village (Emmaüs) : 98 collectifs Robespierre : 187 collectifs Avenue Wilson : 32 collectifs Résidence Wilson : 80 collectifs.

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ANALYSES DES QUARTIERS PRIORITAIRES

SECTEUR CENTRE SUD IRIS 5 Structure par âge Population jeune : % le plus élevé pour la tranche des 0/29 ans : 54% contre 48,1% pour la ville. Le % des 60 ans et plus est le plus faible, 7,5% contre 13% pour la ville. Sexe : Equilibre entre les hommes et les femmes mais avec des différences pour certaines tranches d’âge : 15/29 ans : H 25,3% et F 23,2% 30/44 ans : H 20,8% et F 24,5% 45/59 ans : H 17,8% et F 13,9%. Population des ménages selon mode de cohabitation % de familles avec enfants de – de 25 ans parmi les plus élevés : 74,4% contre 70,4% pour la ville. Faible % de familles sans enfant : 12,9% contre 15,7% pour la ville. % le plus élevé de familles monoparentales : 8,9% contre 7,4%. Nombre d’enfants % le plus élevé de familles avec 1 enfant : 25,6% contre 20,9% pour la ville. % parmi les plus élevés de familles avec 3 enfants : 14,4% contre 11,9% pour la ville faible % de familles sans enfant : 28,3% contre 34,4%. Niveau de diplôme pour la population scolarisée de 15 ans et plus Secteur où le nombre de sans diplôme est le plus élevé : 30,7% contre 23,5% pour la ville, avec une proportion plus forte de femmes que d’hommes. Faible % de niveau 4 et plus : 14,4% contre 21,4%. Catégorie socioprofessionnelle pour la population d e 15 ans et plus Secteur où le % d’ouvriers est le plus élevé : 30,7% contre 21% pour la ville ainsi que le nombre de sans activité : 29,6% contre 24,9%. Par contre le nombre de retraités est le plus faible : 7% contre 14,8% pour la ville.

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ANALYSES DES QUARTIERS PRIORITAIRES

SECTEUR CENTRE SUD IRIS 5 Population active Secteur où le % de chômeurs est le plus élevé : 16,1% contre 12,1% pour la ville. Notamment pour les tranches 15/24 ans (30,9% contre 25,3% pour la ville), et les 25/49 ans (15,1% contre 10,4% pour la ville). Les femmes sont nettement plus nombreuses que les hommes à être au chômage 23,1% contre 14,6%. Logements par type Secteur à dominante de logements collectifs : 80,4% contre 48,4% pour la ville. La vacance est élevée : 9% contre 7% pour la ville. Statut d’occupation des résidences principales : Les locataires sont particulièrement nombreux : 78,6% contre 47,7% pour la ville. 75,5% des locataires vivent dans des logements HLM (36% pour la ville). Mobilité résidentielle Moyenne proche de celle de la ville : population stable 40,8% contre 41,8% pour la ville. Secteur où le % de personnes ayant changé de logement est le plus important 37,7% contre 27,4% pour la ville. Ancienneté Près de 50% de personnes sont installées dans leur logement depuis 2 à 9 ans contre 47,8% pour la ville.

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ANALYSES DES QUARTIERS PRIORITAIRES

SECTEUR EST IRIS 4

Structure par âge : Population jeune avec un % le plus élevé pour la tranche d’âge de 0/29 ans : 55,4% contre 48,1% pour la ville. Le % des 60 ans et plus est le plus faible : 7,3% contre 12,2% pour la ville. Sexe : Les femmes sont plus nombreuses que les hommes : 51,6% contre 48,3% pour les hommes. Notamment dans la tranche d’âge des 15/29 ans : 27,3% contre 25,2%. Population des ménages selon mode de cohabitation Les familles avec des enfants de moins de 25 ans sont parmi les plus nombreuses : 74% contre 70,4% pour la ville. Nombre d’enfants : Secteur où les familles avec 3 et 4 enfants sont nombreuses : 25,3% contre 20,1% pour la ville. Niveau de diplôme pour la population scolarisée de 15 ans et plus Proche de la moyenne de la ville. Catégorie socioprofessionnelle pour la population d e 15 ans et plus Secteur où le % d’employés est le plus élevé : 22,8% contre 19,5% pour la Ville. Il y a peu de retraités : 9,1% contre 14,8% pour la ville et les sans activités sont relativement nombreux : 29% contre 24,9% pour la ville. Population active Proche de la moyenne de la ville, sauf pour les chômeurs de 50 ans et plus (12,5% contre 10% pour la ville). 11,7% de la population active de ce secteur est au chômage. 20,3% des jeunes de 15-24 ans sont au chômage, cont re 25,3% pour l’ensemble de la Ville.

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ANALYSES DES QUARTIERS PRIORITAIRES

SECTEUR CENTRE SUD IRIS 5

Logements par type : Un certain équilibre entre le logement collectif (54,7%) et le logement individuel (45,3%). Statut d’occupation des résidences principales Les locataires sont majoritaires par rapport aux propriétaires : 54,2% contre 47,7%. Ils habitent plutôt des logements HLM que des logements non HLM : 43,7% contre 9,9%. Mobilité résidentielle Secteur où la population a le plus bougé : 73,2% contre 58,2% pour la ville/Mobilité Plus de 80% des personnes viennent d’une autre commune (72,6% pour la ville), dont 45,6% du 78 et 20,6% de la région Ile de France. Ancienneté 62,8% des personnes ont emménagées depuis une période de 2 à 9 ans (% le plus élevé de tous les secteurs) contre 47,8% pour la ville. Logiquement, le % est le plus faible pour les personnes installées depuis plus de 9 ans : 21,4% contre 38,7% pour la ville.

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ANALYSE DES FAMILLES DE L’ENSEMBLE DU PARC PUBLIC D E LA VILLE

Part des mineurs dans le parc social a peu évolué. Elle est passée de 35% en 1997 à 34% en 2006 à Limay (et contre 32% pour l’ensemble de la ville) alors que la baisse est beaucoup plus sensible sur l’ensemble du SMM* qui enregistre une baisse de 7%. En revanche la part des familles a elle augmentée au cours de la même période de 4%, passant de 55% à 59%, alors que sur le SMM la progression n’est que de 1 point. La taille moyenne des ménages est restée stable, à 2,8 alors qu’elle a diminué de 1% sur l’ensemble du SMM. Généralement, l’augmentation du nombre de familles monoparentales et le vieillissement de la population se traduit par une baisse de la taille moyenne des familles. Familles monoparentales La part des familles monoparentales a elle augmenté de 6% entre 1997 et 2006 contre 4% pour l’ensemble du SMM. Et Limay enregistre la progression la plus forte comparativement aux autres villes du SMM. Accentuation de la pauvreté et de la précarité prof essionnelle et concentration des publics fragiles a u sein du parc social La progression du nombre de ménages percevant moins de 20% des plafonds PLA a plus que doublée en 9 ans, passant de 7% à 15% en 2006. Soit une augmentation de 8% comme sur l’ensemble du SMM. Sur l’ensemble du SMM : augmentation de 9 points de la part des ménages percevant moins de 20% des plafonds PLA. 70% des ménages ont des ressources inférieures à 60% des plafonds PLA, soit une augmentation de 10 depuis 1997. Chômage : Taux de chômage dans le parc social : 14% en 2006 contre 16% en 1997 et 13% en 2003. Emploi précaire : Augmentation de 1% par rapport à 2003 du taux d’emplois précaires (12% contre 11%) alors qu’on observe une stabilité sur l’ensemble du SMM.

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ANALYSE DES FAMILLES DE L’ENSEMBLE DU PARC PUBLIC D E LA VILLE

Le nombre de logements sociaux est de 2127. La taille moyenne des familles dans le parc public de Limay est de 2,83 contre 2,75, pour l’ensemble de la Ville. Une analyse plus fine montre que : ila part d’enfants et de jeunes y est plus représentée que dans le reste de l’habitat de la Ville. iles 18-24 ans représentent 10,76% (soit 590 environ) contre 11% sur la Ville et 10% au plan national ou encore 10% dans les ZUS. iLes 25-64 ans représentent 47,4% contre 49% pour l’ensemble de la Ville et 49% au plan national ou encore 49% dans les ZUS. iLes 65 ans et plus représentent 6,84% contre 5% sur la Ville et 11% au plan national. iLa part des familles monoparentales dans le parc public de Limay s’élève à 18% en 2006 contre 17% en 2003 mais atteint 12% pour l’ensemble de la Ville. En 1999 le nombre de familles monoparentales regroupe 1112 personnes. Que ce soit la population résidant dans le parc pub lic et non, l’ensemble de la population de la Ville a de faibles ressources. �73,73% des foyers fiscaux pour l’impôt sur le revenu déclarent entre 0 et 19 000 € � 46,79% des foyers fiscaux sont non imposables � 26,27% des foyers fiscaux déclarent plus de 19 001 € � 18,24% qui déclarent plus de 23 001 € Les ressources des familles fréquentant les service s municipaux L’analyse des ressources des familles ayant fait ca lculer leur Quotient Familial en Mairie en 2004 mon tre que : �17, 02% des familles ont des ressources inférieures à 1 000 € � 31,20% des familles ont des ressources inférieures à 1500 € � 62,66% des familles ont des ressources inférieures à 2500 € � 25,32% ont des ressources entre 2500 et 3500 € � 12% seulement ont des ressources supérieures à 3500 € Tranches des ressources en € des familles ayant fait calculer leur QF en 2004.

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Les jeunes dans l’ensemble du parc public HLM de la Ville Le nombre de jeunes de moins de 25 ans résidant dans le parc public est de 1419 et les 18-24 ans sont environ 450. Les moins de 18 ans représentent 18% et les 18-24 ans près de 11%. Le parc public compte également 220 personnes de 60 ans et plus. Le parc public a accueilli entre 2003 et 2004 environ 240 nouvelles familles et connaît un taux de rotation de 12% par an. Le nombre d’enfants par famille tend à diminuer et le nombre de familles de 3 et 4 enfants et plus a fortement chuté. C’est ce qu’indique clairement le rôle des impôts locaux, comme par exemple que le nombre de familles imposées (TH) de 4 personnes à charge a diminué de 28 entre 2001 et 2004, que le nombre de famille ayant 5 personnes à charge et plus est passé de 104 à 86. On observe également une légère diminution du nombre de familles de 2 personnes à charge. Cette décroissance de grandes familles s’exerce au bénéfice du nombre de familles de 0 ou 1 personne à charge. On peut donc en induire qu’il y a moins de jeunes de 0 à 25 ans, tout comme semble se confirmer que le nombre de personnes âgées augmente sensiblement. Difficile indépendance Avec l’allongement des cycles de vie (la précocité de l’adolescence prolongée par un état de jeunesse « interminable » (on n’est jeune de plus en plus jeune et de plus en plus longtemps), il convient de souligner la quasi-disparition des rituels de passage qui existaient jadis et naguère dans notre société. Les rites de passage jouaient un rôle dans la maturité affective ou la capacité de vivre seul. Ils menaient à l’autonomisation. Il y a encore quelques décennies, l’entrée dans le service militaire ou le mariage mettait fin à l’adolescence, et l’entrée dans la vie professionnelle inaugurait le statut d’adulte. Les jeunes ne voient pas toujours leur indépendance se concrétiser, ce qui conduit parfois à des situations conflictuelles et nourrit le sentiment que la société n’offre pas les possibilités de s’épanouir, de se poser et de bâtir des projets.

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LE CHÔMAGE

����Taux de chômage catégorie 1, au 1 er décembre 2006 : 13,45%

Le chômage touche une partie importante de la popul ation. La population résidant les secteurs priorita ires

Au 1er décembre 2006 le nombre de chômeurs passe hors catégorie Z de 1037 à 1233. La seule catégorie 1 a augmenté de 3,85% par rapport à 2005.

Catégorie Nombre

1 Sans emploi disponible durée indét. plein temps

959

2 Sans emploi disponible durée indét. temps partiel

94

3 Sans emploi disponible durée déterminée

43

4 Sans emploi non disponible 31

5 Pourvu d'un emploi à la recherche d'un autre

33

6 Cat. 1 et > 78 h d'activité dans le mois 64 7 Cat. 2 et > 78 h d'activité dans le mois 4 8 Cat. 3 et > 78 h d'activité dans le mois 5

Z Sans catégorie (ex: dispensés de recherche d'emploi)

186

Total 1419

����Le nombre total, 1419 toutes catégories, est le plu s important jamais enregistrés depuis l’année 2001. Selon les Assédic, au 30 juin 2005, le taux de chôm age des jeunes était de 20% pour les moins de 25 an s et 22% pour les moins de 29 ans. Les demandeurs d’emploi sont dans leur majorité peu formés et peu qualifiés. Cette situation renvoie au niveau de diplôme ou de qualification de l’ensemble de la population constaté lors du RP99.

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DES JEUNES PEU QUALIFIÉS

Faible qualification des moins de 25 ans en 2005 in scrits aux Assédic (Source Assédic)

Catégories socioprofessionnelles Cadres et professions intellectuelles supérieures Professions intermédiaires 4 Non renseignée 5 Ouvriers qualifiés 17 Employés non qualifiés 46 Ouvriers non qualifiés, manœuvre 24 Employés qualifiés 51 Ensemble des DEFM de moins de 29 ans

Situation des moins de 29 ans

Les moins de 29 ans DEFM (demandeurs d’emploi fin d e mois au 31.08.05 (Source Assédic)

Catégories socioprofessionnelles Cadres et professions intellectuelles supérieures

2

Professions intermédiaires 3 Non renseignée 23 Ouvriers qualifiés 39 Employés non qualifiés 52 Ouvriers non qualifiés, manœuvre 69 Employés qualifiés 103 Ensemble des DEFM de moins de 29 ans

291

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Types d’emplois recherchés par les chômeurs Limayen s

����22,84% (dont 88,4% des femmes) recherchent un emplo i dans les Services aux particuliers, ����15,69% (dont 87% des femmes) dans la Gestion- Admin istration,

����14,99% (51% des femmes) dans le Commerce, ����12% (11,6% des femmes) dans le Tourisme et Transpor ts,

����11,4% dans Bâtiment & Travaux Publics ����7,6% dans la Mécanique & travail des métaux,

����4,89% dans Hôtellerie, Restauration- Alimentation.

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LE CHÔMAGE DANS L’ENSEMBLE DU PARC PUBLIC Nous appuyant sur l’étude Occupation Sociale réalis ée par l’AUMA (2003) les chômeurs sont concentrés p our

l’essentiel sur les groupes immobiliers des deux se cteurs prioritaires :

-les Coutures (Guilleminot): 40% -Résidence le Village : 23% -les Champarts : 27% -la Résidence du 11 novembre : 21% -Condorcet : 23% -Résidence Robespierre : 20% -la Source : 17% L’emploi précaire dans le parc public �12% des résidents ont un emploi précaire. �73% ont un emploi stable contre 75% pour la moyenne Limay et 67% au plan national. Les salariés précaires sont concentrés essentiellement sur le Bas Caillois, le Centre Ville, Résidence le Village, les Croms… Le chômage et la précarité fragilisent et déstabilisent bon nombre de personnes et de familles et ne permettent pas à celles-ci de se projeter dans l’avenir. Fragilisées, le rôle éducatif des parents s’amenuise. Globalement, on peut estimer environ 30% le taux d’actifs du parc social connaissent une situation précaire, voire très précaire. En cumulant le nombre de chômeurs, de personnes s’estimant précaires et le nombre d’allocataires du RMI, c’est en effet un tiers environ des ménages du parc public qui est en proie à d’énormes difficultés. Un grand nombre de familles ont de très faibles ressources et peuvent être considérées dans la pauvreté. Ces familles vivent dans un patrimoine HLM parfois dégradé où la vie sociale y est peu développée. L’action « repas de quartier » a montré qu’il existait une attente et que les habitants venaient combler un vide, notamment l’été. Les ressources des résidents du parc public En 2003, 11% des ménages du parc public de Limay, soit environ 212 ménages ont des revenus inférieurs à moins 20% du plafond PLA contre 17% pour l’ensemble du parc SMM (Syndicat Mixte du Mantois) et 16% pour le parc public national. i46% des locataires ont des ressources comprises entre 20% et 60% du plafond contre 50% pour l’ensemble du parc du SMM. iSeulement 6,36% des ménages du parc public de Limay ont des revenus supérieurs au plafond de ressources contre 7% sur l’ensemble de la Ville, 6% sur l’ensemble du SMM et 7% des ménages en ZUS. iPlus d’un quart des ménages du parc social de Limay est face à des difficultés de paiement des loyers... iLe nombre d’allocataires APL dans le parc public est de 875 (données CAF 30.06.05) iLe nombre d’allocataires APL, ALF et ALS est dans le parc public de 1614.

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LES ALLOCATAIRES DU RMI

De nombreux RMIstes résident dans les groupes immob iliers des secteurs prioritaires, tels, les Couture s, Résidence le Village, Condorcet, Résidence Robespie rre, les Champarts, etc. Le nombre de RMIste sur la Ville depuis 2002 a augmenté de 26,95%. Le nombre d’allocataires du RMI est de 259 au mois de juin 2006. L’augmentation a été de 26,95% depuis 2002. Le nombre de jeunes au RMI ne cesse de croître de façon alarmante : ����Les moins de 29 ans représentent en 2006 plus de 32 % Nombre de RMI (juin 2006) 256. Nombre 0-19 ans : <5 Nombre 20 à 24 ans : 14 Nombre 25 à 29 ans : 63 Nombre 30 à 39 ans : 83 Nombre 40 à 49 ans : 41 Nombre 50 à 59 ans : 42 Nombre 60 ou plus : 11 Les allocataires des minima sociaux concernent majo ritairement les résidents du parc public HLM Nombre d’allocataires de l’APL : 1196 (juin 2006) soit 22,9% de ménages (dont 73,49% en locatif) Nombre d’allocataires APL, ALS et ALF : 1583 (juin 2006), soit 30,37% des ménages. Nombre d’allocataires percevant un complément libre choix d’activité ou A.P.E : 220 Minima sociaux (2003) A.P.I. : 46 allocataires A.S.S : 111 (dont 78 de plus de 50 ans et plus) A.A.H : 112 Taux d’allocataires dépendants �440 allocataires sont dépendants à 50% et plus des prestations CAF

�293 l’étaient à 75% et plus, soit un taux de 5,63% sur 5203 ménages

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DIFFICILE INSERTION PROFESSIONNELLE DES JEUNES Le travail du Point Information Jeunesse Entre janvier et mai 2005, une centaine de jeunes (majoritairement des garçons) a sollicité les services du Point Information Jeunesse (PIJ).

����34% ont entre 18-20 ans ����32% ont entre 21-23 ans

����36% n’ont pas de diplôme dont certains sont encore en cours de scolarisation. ����L’âge moyen est de 23 ans

Leurs motivations sont essentiellement tournées vers l’emploi ou la formation (contrat saisonnier, contrat d’alternance en entreprise, formation professionnelle, recherche d’un CDI ou CDD. Une majorité de ces jeunes sont diplômés (64%) avec pour la plupart un niveau de qualification égal au niveau V (Brevet des collèges, CAP, BEP) et 18 % d’entre eux ont un niveau supérieur. Les spécialités sont variées et le secteur de l’industrie est le plus prisé. Parmi les 36% n’ayant pas de diplôme figure des lycéens en cours de scolarisation. Les difficultés : la première expérience, l’orientation scolaire, et l’alternance en entreprise. Pour la plus grande partie de ce public, les contrats intérimaires semblent correspondre aux attentes de chacun. Acquérir une première expérience professionnelle reste l’obstacle majeur, car ces missions sont destinées en général à un public déjà expérimenté. D’autres, à l’issue de leur formation initiale, se réorientent en suivant une formation professionnelle et changent ainsi de secteur d’activité. Pour les jeunes fréquentant le PIJ, la poursuite des études pour certains n’a pu être possible, soit parce que les vœux formulés sont « irréalistes » en fonction des notes ou de la classe fréquentée de l’élève, soit, parce qu’ils n’ont pas trouvé d’employeur dans le cadre de l’alternance. Face à ces trois difficultés majeures ces jeunes (146 CV en juillet 2005) se retrouvent soudainement sans objectif professionnel ou devant le redéfinir, ou bien se retrouvent projetés dans le milieu professionnel sans y être préparés. Les plus éloignées de l’emploi (à cause du niveau d’étude peu élevé, de l’objectif professionnel non défini ou de l’environnement social) trouvent au sein du PIJ du fait de sa proximité, une aide à leurs démarches irremplaçables.

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RÔLE ET LIMITES DES DISPOSITIFS POUR L’EMPLOI ET L’ INSERTION Le travail de la Mission Locale du Mantois (ex MISP ROM) La Mission Locale du Mantois reçoit des jeunes sortis du système scolaire depuis plus d’un an n’ayant aucun diplôme, des jeunes avec diplômes ayant besoin de conseils et d’une aide pour leur orientation, des jeunes ayant des problèmes sociaux contrariant leur insertion (logement, familiaux, santé), et des jeunes en quête d’une insertion professionnelle. Ils ont généralement entre 16 et 26 ans et plus. En 2004, 23 jeunes Limayens dont 9 jeunes filles se sont adressés à la Mission Locale qui tient une permanence à raison d’une journée par semaine dans les locaux de la Maison de la Jeunesse. A la sortie du parcours d’aide et de soutien, plus de 13% ont retrouvé un emploi de moins de 6 mois et 18 % un CDI. Le niveau de qualification des jeunes fréquentant l a Mission Locale du Mantois 47,82% sont au niveau V Bis et V, c’est-à-dire (V Bis) dernière classe du premier cycle du secondaire ou 2ème cycle court avant l’année de terminale, et (V), 2ème cycle secondaire sans bac ou dernière année cycle court professionnel. 30,43% au niveau VI : cycle court du second degré avant la dernière classe ou formation professionnelle en un an. 17,39% au niveau IV : sortie de terminale avec ou sans diplôme et après bac sans diplôme, 4,34% au niveau III : enseignement supérieur avec diplôme de type bac + 2. Rappel : niveau de diplôme des 15-29 ans (Insee 99) 10,72% n’ont aucun diplôme 1,03% ont un CEP 3,65% ont un BEPC 19,82% ont un CAP/BEP 10,5% ont un BAC/Brevet professionnel 6,51% ont un BAC +2 3,34% un diplôme de niveau supérieur. Situation sociale, familiale Sur 30 jeunes ayant bénéficié d’une aide au logement, 40% sont des personnes seules sans enfant, 5 ont un CDI, 4 un CDD de + 6 mois, les autres sont, soit en intérim, perçoivent des indemnités chômage et 6% sont sans ressources.

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RÔLE ET LIMITES DES DISPOSITIFS POUR L’EMPLOI ET L’ INSERTION Les jeunes sont confrontés à de nombreuses difficultés qui sont autant de freins sociaux contraignant leurs démarches professionnelles : difficultés financières, accès au logement, aux soins. Parmi ces jeunes, un certains nombre présentent des difficultés psychologiques et d’adaptations. D’autres manquent manifestement d’autonomie. Sortis tôt de l’école, ils ont des difficultés à déchiffrer les offres et à trouver par eux-mêmes un emploi. Ils n’ont pas d’orientation, de but précis ni de projet. Les primo arrivants rencontrent des difficultés linguistiques. Sur le plan social, familial, cette situation entame leur volonté d’autonomisation. Ainsi certains jeunes peinent-ils à s’extraire de leur lieu milieu familial pour assurer leur autonomie. Le PLIE Le travail réalisé au sein du CCAS dans le cadre du PLIE 32 bénéficiaires du RMI ou de l’API ont été suivis au cours de l’année 2005 13 personnes sont sorties du dispositif dont 9 ayant retrouvées un emploi Nombre de personnes repérées et ayant été reçues pour un entretien : 100 (52% de femmes) Les difficultés majeures rencontrées : Difficultés familiales Difficultés financières Durée du chômage et manque de qualification et d’expérience professionnelle Difficultés rencontrées concernant les personnes en trées dans le dispositif du PLIE Absence de CV ou CV mal construit ou ne correspondant pas au type d’emploi recherché. Absence de permis de conduire ne permettant pas la mobilité ni les emplois pour lesquels le permis B est requis, notamment dans les métiers du BTP. AMPLIETUDE Depuis la mi-septembre 2006, l’aide complémentaire à la recherche d’emploi qu’apporte AMPLIETUDE indique que : 61,90% des adultes et jeunes à la recherche d’emploi se situent aux niveaux 6 &t 5.

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INDICATEURS SCOLAIRES SUR LES QUARITERS PRIORITAIRE S

Evaluation CE2 en 2006

Evaluation CE2 en 2005

F. Buisson P. Kergomard H. Wallon Score

moyens globaux

Score moyen départemental

Score moyen national

Français 58,1 64,2 44,9 61,91 63,5 64,5 Mathématiques 58,6 65 43,2 59,3 59 59,6

Evaluation CM2 (2006)

Ecole élémentaire Français

% Mathématiques

% Henri WALLON 45,9 56,2 Jean MACE 53,1 65,6 P. KERGOMARD 48,8 57,4 Score moyen 50,17 60,56

F. Buisson

P. Kergomard

H. Wallon

Score moyens globaux

Score moyen départemental

Score moyen

national Français 59,7 54,1 60,9 63,58 59,59 63,65 Mathématiques 55,5 55,6 58,4 60,54 55,01 61,84

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INDICATEURS SCOLAIRES SUR LES QUARITERS PRIORITAIRE S

Collège A. Thierry

Collège A. Thierry (ZEP) : pourcentage d’items réussis par discipline en 6ème année 2002/2003.

Evaluation nationales (moyennes) 2006 : collège A. Thierry en 6ème

Thierry Limay

Moyenne départementale

Moyenne nationale

Français 50,2 47,02 48,85 Mathématiques 57,3 56 55,89

�23,9% des élèves en 6ème ont au moins un an de retard (dont 6,1% ayant un retard de plus de deux ans � 27,3% d’élèves sont en retard en 5ème. � 61,5% des élèves appartiennent à la catégorie dite « défavorisée », et le taux de boursiers atteint 27,14%. �27,14% de boursiers. Le Collège Galilée est classé (hors ZEP) � 25% des élèves en 6ème accusent au moins un an de retard. � Le taux de réussite au Brevet, était de 66% pour l’année 2003/2004 et le dernier chiffre connu pour 2005/2006 est e 67% Le lycée Condorcet (Hors ZEP) : Taux de réussite aux baccalauréats (professionnel, technologique et général : 70% en 2005 ; 71% en 2006. Le Lycée ne compte que 37,6% de jeunes Limayens, soit exactement 392 sur 1042 en 2006.

Moyenne français Moyenne mathématique

Elèves de 6ème redoublants

56,4 55,7

Résultats nationaux 65,5 65 Ecart -9,1 -9,3

Résultats nationaux ZEP

56,1 53,6

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LES DIFFICULTÉS SCOLAIRES Les secteurs prioritaires concentrent les difficultés scolaires. 54% des élèves scolarisés résident dans ces deux secteurs prioritaires. Les résultats tant aux évaluations CE2 qu’aux Brevets nationaux demeurent faibles et inférieurs aux moyennes nationales. Les taux de retards sont inquiétants. Ces évaluations en CE2 indiquent que bon nombre d’enfants rencontrent des difficultés dès leur plus jeune âge (difficultés les apprentissages de la lecture et de l’écriture ainsi qu’en mathématique). Ces enfants appartiennent à des familles qui compte tenu des difficultés qu’elles rencontrent, voire qu’elles cumulent, ne peuvent soutenir et aider leurs enfants dans leurs cursus scolaire : faute de moyens financiers, de logement adapté à la taille de la famille ou de ressources culturelles. On observe également un déficit de participation et de dialogue avec l’école. La précarité dans ces deux secteurs prioritaires est un phénomène massif. Un grand nombre de familles peine à exercer correctement leur autorité parentale et sont demandeurs d’aides et de conseils. C’est la raison pour laquelle la Ville depuis 2004 amplifie les actions autour de la parentalité et qu’elle a développé à cette occasion un large partenariat, notamment avec l’Espace Territorial. On sait également qu’un certain nombre d’enfants qui évolue sans repères assurés, sont des auteurs d’incivilité, ou encore ont des problèmes de sommeil, d’hygiène (de surpoids, obésité, mauvaise vue, etc.), voire de santé. Les difficultés rencontrées dans le 1er degré se retrouvent au second degré. Tout montre qu’il est impératif d’améliorer le soutien scolaire – pour les élémentaires et de le développer le soutien, l’accompagnement et le suivi, tant sur le plan scolaire que culturel, éducatif, en direction des collégiens. Autant d’action qui sont inscrites dans le programme de Réussite Educative et figure en priorité 2 dans le cadre du CUCS.

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LES DIFFICULTÉS SCOLAIRES Difficulté à se projeter dans l’avenir Au faible niveau de qualification risque de se greffer un phénomène de « déqualification volontaire ». En effet, les jeunes et les moins jeunes perçoivent qu’être diplômé est de moins en moins un sésame vers l’emploi stable et bien rémunéré. Ils perçoivent également que l’offre d’emploi ne correspond que peu aux études poursuivies et qu’ils risquent d’être sous-employés en regard des diplômes acquis. Notre sondage réalisé en 2005 auprès de 260 élèves de seconde du lycée Condorcet de Limay relève que : �40,8% des Limayens (filles et garçons) ne savent pas vraiment quelle formation il vont entreprendre. �43,8% ne savent vers quelle profession ils et elles se destinent. � 21,6% des jeunes Limayens (filles et garçons) n’envisagent pas de faire des études supérieures. � 24% des Limayennes ne l’envisagent pas, et 15% des garçons. � 26% des jeunes lycéens (filles et garçons) pensent que leurs parents n’ont pas les moyens de leurs permettre de poursuivre des études supérieures. ����Toujours d’après notre sondage, si une large majorité d’entre eux estiment que les diplômes ont encore une valeur, 20% pense le contraire. �Parmi les élèves interrogés, 24,4% avait redoublé au moins une fois au cours de leur scolarité. � 34% des jeunes lycéens de Limay (filles et garçons) ne font pas confiance à l’école pour les préparer à la vie professionnelle.

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LA DÉLINQUANCE

La délinquance constatée est modérée mais le nombre d’actes est en augmentation depuis dix ans. L’insécurité est de plus en plus manifeste depuis quelques années. Le sentiment d’insécurité grandi et touche l’ensemble des secteurs de la Ville. Notre sondage auprès des Lycéens (filles et garçons) indiquait que 40,9% déclarent se sentir en insécurité dans la Ville. Les garçons davantage que les filles 42% contre 59%. 32,6% déclaraient avoir été victime de violence. Les garçons davantage là aussi pour 39,4% d’entre eux contre 27,7% des filles. Les actes de violence mais également d’incivilité (bruit, non respect du code de la route, dégradation sont de plus en plus nombreux), notamment à certaines périodes de l’année et nuisent à la tranquillité des habitants. LE CLSPD A Limay, le Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD), n’a jamais été véritablement opérationnel. Cette instance partenariale rassemblant les acteurs de la prévention permettrait non seulement l’échange d’informations, mais la mise en œuvre d’actions adaptées au terrain. Il sera impératif de relancer le CLSPD dans le cadre du CUCS. Les auteurs d’actes de délinquance En l’absence de diagnostic et d’éléments plus fiables, on peut néanmoins observer : -une petite délinquance concentrée autour d’un noyau dur de réitérants-récidivistes composée d’une vingtaine de jeunes et de jeunes mineurs. Les actes récurrents : -Les vols par effraction, dits vols « à la roulotte » et qui touchent les particuliers, les établissements scolaires, les entreprises, -Les vols avec violence, -Les incendies, dégradations de biens publics. -Les activités délictueuses tournant autour de l’usage et du trafic de drogue. -Les violences scolaires

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LA DÉLINQUANCE Outre les équipements publics ayant fait l’objet d’un incendie (la Médiathèque, un Gymnase, et plusieurs autres locaux,), l’année 2006 aura également vu plusieurs braquages : celui de la Poste en septembre 2006, et celui du fast-food et de plusieurs commerce fin 2006, début 2007.

En l’absence d’informations plus fiables : �Les faits constatés de criminalité générale s’élève à 1327 sur les 11 derniers mois (entre décembre 2005 et novembre 2006. A titre comparatif on en comptabilisait 1175 en 1988 et en 980, en 1997 En 1998, 53 jeunes mineurs étaient suivis par la P. J. J. Et sur 71 mineurs appréhendés, 37 avaient moins de 16 ans et 10 < de 13 ans. De toute évidence, les faits constatés de criminalité générale n’ont cessé d’augmenter en 10 ans, dans lesquels la part des mineurs semble importante.

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Contrat urbain de Cohésion Sociale

2 ème PARTIE

Les priorités du CUCS

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LES PRIORITÉS : DES AXES TRANSVERSAUX

Le diagnostic du présent Contrat Urbain de Cohésion So ciale a permis de clarifier les enjeux du développement du

territoire pour une meilleure intégration des quart iers prioritaires dans l’ensemble de la Ville. Le programme d’actions s’appuiera sur les priorités suivantes :

1) AMÉLIORATION DE L’HABITAT ET DU CADRE DE VIE Les deux secteurs prioritaires regroupent plus 63% des logements sociaux. Certaines résidences, plus q ue d’autres, doivent faire l’objet d’un plan d’aménagement auque l seront associés les habitants : gestion de proxim ité, améliorer de la sécurité, des voies de circulation et des espace s extérieurs, renforcement du tri sélectif des déch ets et des ordures ménagères. Il convient surtout de redynamiser ces secteurs où vit une population fragilisée (chômage, précarité d e l’emploi, faibles ressources) et dans lesquels le nombre de familles monoparentales est important. Ces secteurs regroupent également un taux important de jeunes et de familles nombreus es. C’est une population que l’on a du mal à touche r et qui participe peu aux activités. Mieux cibler les atten tes et offrir des activités permettrait d’améliorer la vie sociale et de lutter contre toutes les formes de repli. Renforcer la vie associative dans ces secteurs est une prior ité. Le CUCS ainsi que les subventions de droit commun s eront sollicitées pour améliorer le cadre de vie, l ’habitat et les espaces extérieurs des résidences des secteurs prioritaires.

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Points forts

Points faibles

A Développer et/ou à renforcer

-Mixité sociale -Schéma de cohérence urbaine, -Regroupement des bailleurs -Maîtrise des permis de construire, -Charte de la biodiversité, -Ville Porte du Parc Régional du Vexin, PLU- PADD Syndicat Mixte du Mantois (logement) -Résidence de Personnes Âgées (30 logements) RPA, -Actions intergénérationnelles entre les résidents de la RPA et des groupes de jeunes. -Chiffres clés : 5618 logements dont 47% des logements en location -Un parc social qui représente 35% des logements.

-Gestion sociale de proximité - bâti dégradé -aménagement des espaces extérieurs (parking, jeux) -tri sélectif chez certains bailleurs faute d’espace et dans l’attente du regroupement des bailleurs pour relancer la démarche. -manque de locaux associatifs, -Absence d’Amicales des locataires dans certaines Résidences.

����Produire un diagnostic sur l’ensemble du parc public (bâti et sa population) ����Elaboration d’une convention de gestion urbaine de proximité �Amélioration de l’habitat (réhabilitation, traitement des espaces extérieurs) �Mise en place du tri sélectif sur les ensembles immobiliers restants. �Accompagnement des migrants retraités du foyer AFTAM (lien social et suivi médical �Soutenir les actions, les initiatives des habitants pour dynamiser leur quartier. �Renforcer et maintenir les équipements de proximité �L’information des locataires sur leurs droits et devoirs : comment bien vivre et bien utiliser son logement ? �Développer les partenariats avec les bailleurs. �l’accessibilité aux handicapés dans le logement public et en direction des commerçants. �Prévenir les expulsions et agir pour le maintien dans le logement.

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1) AMÉLIORATION DE L’HABITAT ET DU CADRE DE VIE

LES ACTIONS PRIORITAIRES À METTRE EN ŒUVRE AU COURS DES 3

PROCHAINES ANNEES (2007-2009) DANS LE CADRE DU CONTRAT

���� Le regroupement de bailleurs pour une meilleure ge stion urbaine de proximité (élaboration d’une convention sur l’amélioration de l’habitat, le trai tement des espaces extérieurs, la participation des résidents au dynamisme de leur propre résidence. ����Aménagements de voirie(s) et des espaces publics da ns le cadre des actions de rénovation menées par les bailleurs. ����Inciter le bailleur du foyer AFTAM à faire des trav aux de rénovation, accompagner les locataires pour qu’ils bénéficient d’un suivi social et médical et d’infor mations. ����Redynamiser les amicales de locataires en développa nt les initiatives avec les habitants en partenaria t avec la Ville et les associations.

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2) L’ACCöS À L’EMPLOI ET LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE Le CUCS contribuera à l’accompagnement des publics privés d’emploi et à la recherche de formations hab itants dans les secteurs prioritaires. Il favorisera l’ins ertion professionnelle, le travail des acteurs soci aux et favorisera le dynamisme économique du territoire de la Ville. Au regard de la situation et du chômage et du nombre d’allocataires du RMI qui touche une population jeu ne et moins jeune, il convient de renforcer l’ensem ble des dispositifs dans le domaine de recherche d’emploi e t de la formation. Les actions doivent contribuer à réduire l’inadéquation entre la formation et les offres d’e mplois des secteurs porteurs et en développement. I l convient également de travailler plus en amont, de lutter co ntre les décrochages scolaires, d’améliorer l’orien tation et d’élargir la connaissance aux métiers et besoins de s entreprises de la ZE, et de lutter contre les dis criminations. Augmenter l’employabilité doit être une priorité.

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Points forts

Points faibles

A développer et/ou à renforcer

-Développement économique Implantation d’entreprises -AMPLIETUDE. Ecouter, dynamiser les potentiels et redonner confiance, conseils, oriente et suggère des formations en adéquation avec le projet professionnel et le marché du travail. -le PIJ (Point Information Jeunesse) -PLIE (Plan Local à l'Insertion par l'Economique) -la Mission locale du Mantois

-Inadéquation de l’offre et de la demande en terme de formation et de qualification -Développer les chantiers d’insertion -Renforcer l’information sur les dispositifs emploi/formation -Créer une permanence de proximité de l’ANPE notamment pour les publics 24-29 ans -Mettre en place des ateliers recherche d’emploi.

�La permanence Mission Locale du Mantois �La permanence de l’association AMPLIETUDE �L’information et la connaissance des secteurs d’activités �Favoriser les synergies avec les acteurs des dispositifs : PIJ, Mission Locale du Mantois, PLIE, AMPLETUDE, ANPE, pour l’insertion professionnelle, la recherche d’emploi, de formation, de stages en entreprises, etc. ����Mettre en place des chantiers d’insertion � Travailler à la mise en réseau de ces structures avec d’autres comme la Maison de l’Emploi de Mantes. �Réaliser un diagnostic préalable (repérage des étudiants) dans l’objectif d’inscrire les jeunes diplômés dans des démarches visant à mettre à disposition une structure de ressources humaines, du coaching, un système de parrainage (« Nos quartiers ont du talent » et/ou l’AFEV). �Lutter contre toutes les formes de discriminations

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2) L’ACCöS À L’EMPLOI ET LE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUE

LES ACTIONS PRIORITAIRES À METTRE EN ŒUVRE AU COURS DES 3 PROCHAINES ANNEES

(2007-2009) DANS LE CADRE DU CONTRAT ����Renforcer les permanences des diverses structures p our l’emploi et la formation et les mises en réseau (CIO, PIJ, ANPE, MISSION LOCALE DU MANTOIS, CFA, etc.) ����Impulser un travail partenarial avec les entreprise s par le biais d’un « club d’entreprises » sur Lima y. ����La réalisation de chantiers d’insertion, prolongés d’un suivi par l’ACJAM.

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3) L’ACTION ÉDUCATIVE, RÉUSSITE SCOLAIRE

(cf. dispositif en cours)

Les faibles résultats scolaires qu’enregistrent les écoles ainsi que le collège A. Thierry situés dans les deux secteurs prioritaires montrent suffisamment qu’il y a un besoin d’agir le plus précocement possible po ur réduire les difficultés scolaires rencontrées par ces enfan ts puis dans le second degré par bon nombre de ces jeunes de ces secteurs. C’est tout autant le soutien scolaire que le soutien aux familles qu’il convient de mett re en place. Le PRE prévoit des actions ciblées en direction des en fants en difficulté (renforcement du soutien scolai re, aide à la lecture, aide aux familles, etc.). Afin d’optimiser le développement harmonieux des enfants les plus e n difficulté, un « parcours de Réussite Éducative » leur sera pr oposé par une équipe composée de professionnels de l’Action Sociale, de l’Education Nationale, etc. Dans cette optique, la Réussite Educative nécessite un partena riat élargi, associant les forces vives locales de l’Education.

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Points forts

Points faibles

A développer et/ou à renforcer

-Accompagnement scolaire Organisation des visites de la « pré sixième » -Action contre la déscolarisation -Participation des écoles à de nombreuses manifestations culturelles. -Lectures publiques. -Salon du Livre et de la BD -Ecole de Musique et de Danse -Centre d’Initiation Sportive -Partenariat avec le REP-ZEP et le CLAS. -Les actions du PIJ, l’aide à l’orientation, à la recherche de formation, de stage, de job d’été. -Les actions autour de la Parentalité.

Soutien scolaire en direction des collégiens. Partenariat avec les associations de parents d’élèves.

�Mise en œuvre opérationnelle du programme de réussite éducative �Association des familles dans le suivi de la scolarité �L’accompagnement à la scolarité pour les collégiens. �L’information et l’aide en direction des élèves et des familles sur les orientations. �Les actions contre les décrochages scolaires en renforçant le partenariat avec les principaux de collèges et l’ACJAM. �Développer les partenariats avec des associations qui offrent des activités permettant à l’enfant et à la famille un meilleur épanouissement.

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3) L’ACTION ÉDUCATIVE, RÉUSSITE SCOLAIRE

LES ACTIONS PRIORITAIRES À METTRE EN ŒUVRE AU COURS DES 3 PROCHAINES ANNEES

(2007-2009) DANS LE CADRE DU CONTRAT ����Recrutement du coordinateur (prise de fonction débu t janvier 2007) et mise en œuvre opérationnelle du programme de réussite éducative ����Associer les familles dans le suivi de la scolarité et développer l’information et l’aide en direction des élèves et des familles sur les orientations. ����Accentuer les actions autour de la parentalité dans le cadre du CUCS et du programme de Réussite Educative. ����Développer l’accompagnement à la scolarité pour les collégiens en partenariat avec les principaux de collèges. ����Lutter contre les comportements violents sur la Vil le et au sein des établissements scolaires en partenariat avec l’Education nationale.

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4) AMÉLIORATION DE LA PRÉVENTION ET DE L’ACC öS À LA SANTÉ Ce champ doit faire l’objet d’un diagnostic et être l’occasion de développer un partenariat avec les acteurs de la santé qui fait défaut. La prévention, l’information sous forme d’actions sont a développer en direction des jeunes notamment (conduites à risques, sida, moyen contraceptifs, et c. Les actions à mettre en œuvre sont transversales à certaines actions inscrites dans le PRE.

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Points forts

Points faibles

A développer et/ou à renforcer

-information sur la santé (équilibre nutritionnel) -Restauration scolaire (repas hebdomadaire équilibré et accompagnement éducatif) -Actions contre le sida (info et cross) Information sur la nutrition et les conduites à risques (conférences – concert des studios de répétitions municipaux de prévention des risques auditifs dans le cadre de la formation CRY) -Plan canicule en direction des seniors et « plan bleu » à la RPA. -Le pôle social de proximité de L’Espace Territorial regroupera les services sociaux relevant de la compétence du Conseil général: (puéricultrices, assistantes sociales, conseillères en économie sociale et familiale) -Le pôle social intégrera la PMI (Protection maternelle infantile) actuellement rue des Hautes Meunières. -Partenariat avec la coordination gérontologique. -Service d’aide à domicile et portage des repas.

-Absence de diagnostic Objectifs : 1) produire un diagnostic partagé, 2) mettre en place des actions de prévention, -actions de prévention à développer avec la création d’atelier santé ville. -partenariat avec les acteurs de la santé -les actions de préventions santé, sur les conduites à risques et sur les addictions, -l’information en direction des jeunes sur les moyens contraceptifs et le sida, -l’aide aux souffrances psychologiques

�Produire un diagnostic �Le traitement de la souffrance psychologique �La formation des personnels municipaux dans les champs sanitaire et social (repérage des maltraitances, des problèmes de santé, etc.) �La formation, l’accueil et l’accompagnement des publics difficiles. �Le partenariat avec les acteurs de la santé �L’information et les actions sur les conduites à risques et sur les addictions �L’information en direction des jeunes sur les moyens contraceptifs et le sida �Planning familial

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4) AMÉLIORATION DE LA PRÉVENTION ET DE L’ACC öS À LA SANTÉ

LES ACTIONS PRIORITAIRES À METTRE EN ŒUVRE AU COURS DES 3 PROCHAINES ANNEES (2007-2009) DANS LE CADRE DU CONT RAT

���� Le partenariat avec les acteurs de la santé ���� Produire un diagnostic santé partagé, ce qui perme ttrait de structurer et d’enrichir le projet de Réussite Educative. ���� Développer les actions de préventions santé, sur l es conduites à risques et sur les addictions ���� Développer l’information en direction des jeunes s ur les moyens contraceptifs et le sida ���� Développer le traitement de la souffrance psycholo gique

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5) CITOYENNETÉ ET PRÉVENTION DE LA DÉLINQUANCE

Les secteurs prioritaires concentrent nombre de dif ficultés. C’est aussi là que s’y observe bon nombre de dégradations et qu’une part de la délinquance s’y e xprime. Il convient de renforcer dans ces secteurs la présence d’éducateurs spécialisés et les services publics. L es actions à mettre en place doivent viser le dével opper de la vie associative et offrir des activités sportives, cult urelles et sociales, l’aide aux projets, le droit a ux vacances. Les actions doivent viser le renforcement de l’aide à la scolar ité, améliorer l’accès aux droits et l’aide aux vic times. Réactiver le CLSPD doit être une priorité. Le CUCS favorisera les actions de prévention, d’aid es et de soutien aux familles, aux victimes. Amélio rera la sécurité. Il permettra la mise en place du CLSPD, f avorisera les projets et les actions destinées à am éliorer les conditions d’accès aux droits en créant des synergi es au sein des services publics.

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Points forts

Points faibles

A développer et à renforcer

-Taux d’équipement sportif important -Centre d’initiation sportive Municipal -63% d’associations sportives et culturelles. -22 associations sportives agréées par la DDJS. -Les actions du Service Jeunesse contre le phénomène de déscolarisation, en direction des préadolescents, la création d’une passerelle pour les 11/13 ans, la mise en place de créneaux en soirée pour les jeunes désirant faire du sport,. Activités proposées le soir par l’association Micro-Limay ainsi que deux autres associations qui proposent des jeux de rôle et des jeux de plateaux pour un public adolescent et jeunes adultes, Les CyberEspaces dans la Ville offrent également des plages d’ouvertures. -Travail avec l’ACJAM (Club de prévention spécialisée) -S.O.S Rentrée -Bourses initiatives, aide aux projets -Parentalité (rencontres, conférences, café des parents) -Actions contre le phénomène de déscolarisation -Actions en direction des préadolescents (animations, sorties, élaborations de projets) -Actions intergénérationnelles -Actions menées au sein des structures dont la MDJ avec les jeunes qui élaborent leurs projets, produisent des animations, participent aux manifestations municipales. -Accueil de TIG au sein du CTM.

-Médiation sociale -Partenariat avec la PJJ -Diagnostic -CLSPD -Aide aux victimes -Partenariat avec certaines associations sportives.

�Produire un diagnostic partagé sur la délinquance. �Réactiver le CLSPD et la nouvelle génération des dispositions des Comité locaux pour la sécurité. �Mettre en place de la médiation sociale (adultes-relais) �Travailler avec la DDJS en direction des personnes fragilisées (promouvoir les Projets Envie d’Agir, Sport-insertion) �Renforcer le tissu associatif (alphabétisation notamment). �Lutter contre les décrochages scolaires et les comportements violents. �Les aides aux projets pour des projets autonomes �Développer les activités extrascolaires et des animations dans les quartiers en partenariat avec les associations. �Les actions avec les associations dans la lutte contre les violences dans et autour des équipements sportifs. �Le rôle des parents dans le domaine éducatif �La formation des personnels (animateurs) à la gestion des publics difficiles et formation juridique. �La sécurisation des lieux publics et des résidences. �Renforcement de l’éclairage public après diagnostic, et sécurisation des armoires publiques.

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5) CITOYENNETÉ ET PRÉVENTION DE LA DÉLINQUANCE

LES ACTIONS PRIORITAIRES À METTRE EN ŒUVRE AU COURS DES

3 PROCHAINES ANNEES (2007-2009) DANS LE CADRE DU CONTRAT

���� Produire un diagnostic partagé sur la délinquance. ���� Réactiver le CLSPD dans un premier temps et dans u n second temps, mettre en place le nouveau CLS en partie financé par l’Etat. ����Mettre en place de la médiation sociale (Adultes-Re lais) ����Renforcer le Club de Prévention spécialisée ACJAM ����Travailler avec la PJJ et les associations : préven tion, suivi ����Développer le Sport-insertion en partenariat avec l a DDJS ����Promouvoir les Projets Envie d’Agir auprès des jeun es ����Développer les bourses initiatives, l’aide aux proj ets. ����Développer les activités extrascolaires et les anim ations dans les quartiers et sur les structures de la Ville en étroite synergie avec le programme d e Réussite Educative.

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5) Citoyenneté : l’accès aux droits

Points forts

Points faibles

À renforcer

-Regroupement de ces permanences en Mairies, lieu parfaitement identifié et très fréquenté -Permanence juridique -Permanence CAF -Permanence écrivain public -Réseau associations caritatives

-Aide, conseil, prévention -Aide aux victimes -Surendettement -Planning familial -absence de permanence du CIDFF (Centre d’information des droits des femmes et de la famille) -absence de permanence ALAM

�Renforcer et soutenir la vie associative, développer le travail en réseau en partenariat avec le CCAS et le Service Vie Associative. �L’information et la prévention du surendettement. �L’aide aux victimes. � Les permanences juridiques et celles du médiateur.

LES ACTIONS PRIORITAIRES À METTRE EN ŒUVRE AU COURS DES 3 PROCHAINES ANNEES (2007-2009) DANS LE CADRE D U

CONTRAT ����Renforcer et soutenir la vie associative, développe r le travail en réseau. ����Développer l’information et la prévention du surend ettement. ����Développer l’aide aux victimes et l’aide juridique.

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Contrat urbain de Cohésion Sociale

3 ème PARTIE

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Modalités de pilotage, de suivi et d’évaluation

A. Modalités de pilotage

Le pilotage du CUCS est assuré par une instance stratégique globale d’orientation, de suivi et d’évaluation et par des comités dédiés à chacune des thématiques prioritaires.

1) Comité d’orientation

L’objectif est de rechercher la cohérence et la continuité d’action entre la gouvernance du projet urbain et du projet social. Le pilotage stratégique s’organise autour d’une seule et même instance où sont portés, à l’ordre du jour, les débats sur le projet urbain et les débats sur le projet social. Le comité se tiendra a minima une fois par an en mairie. Composition : Coprésidé par le Maire et le Préfet ou son représentant (sous-préfet de l’arrondissement, le secrétaire général adjoint chargé de la cohésion sociale et de la Politique de Ville) : -La Directrice générale Adjointe -Le chef de projet des politiques contractuelles de la Ville. -L’Inspecteur d’Académie -Les Directeurs des services déconcentrés ou leurs représentants (DDE, DDTEFP, DDASS, DDJS, PJJ, SPIP, DRAC) -Le Directeur régional de l’ACSE ou son représentant -Le Commissaire de police ou son représentant -Le Procureur de la République ou son représentant -Les représentants des bailleurs sociaux ayant un patrimoine sur le périmètre des CUCS Le Président du Conseil Régional et le Président du Conseil Général, le Directeur de la CAF, le directeur de la CPAM, sont invités à participer aux réunions du comité de pilotage. Rôle : Le comité d’orientation est chargé : - d’examiner l’état d’avancement du CUCS - d’adapter, le cas échéant, les orientations stratégiques et opérationnelles

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2) Les comités thématiques Il est prévu un comité par thématique du CUCS qui se réunira en mairie a minima une fois par an. Composition : Le Préfet ou son représentant (sous-préfet d’arrondissement, le secrétaire général adjoint chargé de la cohésion sociale et de la Politique de Ville) Le Maire ou son représentant La Directrice générale Adjointe Le représentant de la Direction régionale de l’ACSE Les représentants des services de l’Etat concernés par la thématique Le chef de projet des politiques contractuelles de la Ville. Les représentants du Conseil Régional et du Conseil Général, de la CAF, de la CPAM, des bailleurs sont invités à participer en fonction des thématiques. Rôle : Les comités thématiques procèdent à l’évaluation et au suivi du CUCS et des actions qu’il permet de mettre en œuvre.

3) comité de programmation

Composition : Présidé par le Préfet ou de son représentant (Sous-Préfet d’arrondissement, le Secrétaire général adjoint chargé de la cohésion sociale et de la Politique de la Ville) -Le Maire ou son représentant, -La Directrice générale Adjointe -L’équipe chargée de l’ingénierie de projet dans la commune (chef de projet et les chefs de services concernés par le CUCS) -Représentant de la Délégation Régionale de l’ACSE -Les représentants des services de l’Etat

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Les représentants du Conseil Régional, du Conseil Général, de la CAF, de la CPAM seront invités. Il se réunit a minima une fois par an à la Préfecture ou à la Sous-Préfecture.

Le comité de programmation arrête action par action le montant alloué par l’Etat au titre des crédits spécifiques de la politique de la ville et des crédits de droit commun. L’affectation des crédits propres gérés par la Direction régionale de l’ACSE est également décidée au cours de ce comité.

B. Ingénierie de projet La direction de projet est explicitement mandatée par l’instance de pilotage politique pour animer et suivre la mise en œuvre du CUCS. Elle s’appuie sur des référents techniques par les collectivités et les différentes institutions impliquées, qui seront désignés lors du premier comité d’orientation.

La direction de projet est chargée d’animer et de suivre les différentes phases du projet, de son élaboration et sa mise en œuvre opérationnelle. Elle favorise le travail collégial avec les partenaires. Elle s’appuie également sur des relais de proximité dans les quartiers concernés par le CUCS et assure à la fois l’information des habitants et des associations et la remontée auprès des partenaires de leurs observations qui pourront alimenter les rapports d’évaluation des CUCS. Elle est en charge de réunir les comités d’orientations, les comités techniques.

C. Modalités d’évaluation 1) Le bilan annuel du CUCS Le bilan annuel du CUCS sera présenté par la direction de projet au comité d’orientation. Ce document devra rappeler les actions mises en œuvre dans le cadre du CUCS et par thématique a minima les indicateurs référencés dans la liste ci-jointe. En outre, le bilan annuel devra rappeler la mobilisation par thématique de l’ensemble des crédits : -crédits de la commune -crédits gérés en propre par l’ACSE -crédits de droit commun (services déconcentrés) mobilisés dans le cadre du CUCS, dont crédits d’investissement de la DDE et le cas échéant, de l’ANRU -crédits spécifiques de la politique de la ville : enveloppe Mission Ville de la Préfecture+ programme de réussite éducative + programme adultes relais -crédits du CLAS -DSU

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Les crédits d’autres institutions comme le Conseil Régional, le Conseil Général, la CAF, pourront utilement être valorisés lors des rapports annuels d’évaluation. De plus, il sera joint au rapport annuel d’évaluation le rapport d’utilisation des crédits de la dotation de solidarité urbaine, présentés chaque année en vertu du code général des collectivités territoriales devant l’assemblée délibérante de la collectivité. En complément de ces éléments d’évaluation annuels, une évaluation d’étape interviendra en 2009, qui permettra aux partenaires d’apprécier l’efficacité de la politique menée et d’être en capacité de décider de son éventuelle reconduction, en réorientant le cas échéant les objectifs du projet.

2) L’évaluation des actions prévues dans la programmation annuelle Outre le bilan quantitatif et qualitatif réalisé par le porteur pour chaque action financée, les services de l’Etat et le délégué de l’Etat réaliseront au cours de l’année des évaluations de terrain.

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Pilotage politique

La mise en œuvre du contrat s’effectue sous la responsabilité conjointe du Maire et du Préfet.

Le Comité de Pilotage est composé du Préfet, du Maire et des services de l’Etat. Il définit les orientations de la politique à mener, Valide et surveille les modalités d’évaluation et de suivi du Contrat, Repère les dysfonctionnements dans la coordination et veille à les corriger, Procède aux arbitrages financiers.

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Pilotage technique

La direction de projet Le chef de projet a pour mission d’animer l’ensemble de la démarche, d’aider et de coordonner les porteurs de projets, de procéder aux évaluations en fonction des critères qui auront été définis et d’établir un bilan annuel ; de contribuer avec les partenaires, l’Etat et les bailleurs à l’élaboration d’un diagnostic plus fin des quartiers prioritaires. Il évaluera les actions : vérifier la cohérence (objectifs visés en fonction des résultats), veiller à la transversalité des actions et à leur emprise sur les quartiers prioritaires, établir les bilans annuels et comptes-rendus des réalisations permettant de mesurer et d’identifier les résultats obtenus, d’améliorer et de réorienter si de besoins les actions. Il rendra compte au Comité de pilotage. En fonction des axes du CUCS, le comité technique sera mis en place et sera composé du chef de projet, des services internes de la Ville, des partenaires institutionnels et associatifs. Ce comité technique définira les actions à mettre en œuvre et les critères d’évaluation. Critères d’évaluation : -Participation des habitants (enfants, jeunes et adultes) -Mixité sociale des publics ciblés habitants les quartiers prioritaires -Amélioration des conditions de vie dans les quartiers prioritaires -Amélioration de l’habitat des quartiers prioritaires -Redynamisation des quartiers prioritaires -Amélioration de la situation du chômage -Amélioration des résultats scolaires -Baisse de la délinquance et de l’insécurité, amélioration de la sécurité -Partenariat mobilisé -Associations mobilisées.

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Fait en Préfecture des Yvelines le 13 mars 2007

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M. Christian de Lavernée Préfet des Yvelines M. Jacques Saint-Amaux, Délégué de l’agence nationale pour la Maire de Limay Cohésion sociale et l’égalité des chances

Et en présence de Madame Catherine Vautrin

Ministre déléguée à la Cohésion sociale et à la Parité