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Lasne et ses balades E DITIONS L ASNE N ATURE CONSULTEZ NOTRE AGENDA EN DERNIÈRE PAGE 8 ème année - Numéro 31 - septembre 1997 Bulletin trimestriel Siège social et rédaction B. 001-2326233-55 de l'a.s.b.l. "Lasne Nature" Tél. : 02/ 633 30 24 3, rue de Fichermont - B-1380 Lasne et exposait les idées-forces du projet. Après avoir recueilli les avis de la population, le projet sera corrigé et amendé avant d’être soumis à l’appro- bation du Gouvernement wallon dans sa version définitive. Les mesures adoptées entreront alors, progressivement en application. Il est évident que le problème essentiel se situe au niveau de la PRODUCTION 2010 Tous les habitants des villes et villages de la Région wallonne ont reçu dans leur courrier le dépliant édité par le Ministère de l’Environnement. Il annonçait une consultation de la population à propos du HORIZON HORIZON plan wallon des déchets des déchets, mais comme ce combat sera long et malaisé et que les déchets continueront à s’accumuler, des solu- tions doivent être trouvées d’urgence en ce qui concerne leur collecte, leur recyclage, leur élimination. Notre association qui étudie le plan, enverra ses remarques et participera à l’étude qui en sera faite par Inter- Environnement Wallonie dont Lasne Nature est membre. Inter-Environnement réunira l’ensemble des remarques collectées et en fera une synthèse. L’enquête ouverte le 15 juillet se ter- minera le 30 septembre. Les habitants de Lasne peuvent consulter le TEXTE INTÉGRAL du plan jusqu’à FIN SEPTEMBRE aux lieux et aux heures suivants : BUREAU DE L’URBANISME, rue de la Closière, chaque semaine, du lundi au vendredi de 9 h à 11h 30. BUREAU DU PATRIMOINE, MAISON COMMUNALE, place Communale En 1996, nous avons édité le livre que nous nous proposions de publier depuis longtemps déjà. C’était pour nous une grande aventure par le tra- vail que cela impliquait et les risques financiers de l’opération. Vu le caractère local du sujet traité, nous hésitions quant au nombre d’exemplaires qu’il convenait de tirer. 1000, 1500 ou davantage ? Nous nous sommes jetés à l’eau et avons décidé d’en publier 2000, opti- misme qu’est venu confirmer le succès de la souscription que nous avons lan- cée, puisque nous dépassions, avant la parution du livre le chiffre de 600 exemplaires souscrits. La suite a donné raison aux optimistes puisque après un accueil chaleureux de la grande presse, la vente par cour- rier ainsi que par le canal des libraires de Lasne, des environs et de Bruxelles “Lasne et ses balades” a connu un gros succès. Pressés de demandes, de particuliers et de libraires, nous avons décidé de le rééditer. Suite à de nombreuses demandes Le rééditer en apportant quelques cor- rections mineures et une innovation majeure, à savoir l’adjonction d’un INDEX qui permettrait au lecteur de retrouver aisément les noms de per- sonnes, de lieux, de rues et de che- mins cités. Cette édition nouvelle paraîtra vers le 15 septembre prochain. Sa présenta- tion sera semblable à la première et le livre vendu au même prix malgré l’augmentation du nombre de pages due à l’index. Vous pouvez dès à présent comman- der vos exemplaires au prix de 575 F + 70 F pour frais d’expédition à verser au compte spécial 001-2693758-47 de Lasne Nature (livres) 1380 LASNE. NOUVELLE EDITION Suite en page 2

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Lasneet ses balades

E D I T I O N S L A S N E N A T U R E

CONSULTEZNOTRE AGENDA

EN DERNIÈREPAGE

8ème année - Numéro 31 - septembre 1997

Bulletin trimestriel Siège social et rédaction

B. 001-2326233-55de l'a.s.b.l. "Lasne Nature"

Tél. : 02/ 633 30 243, rue de Fichermont - B-1380 Lasne

et exposait les idées-forces du projet. Après avoir recueilli les avis de lapopulation, le projet sera corrigé etamendé avant d’être soumis à l’appro-bation du Gouvernement wallon danssa version définitive. Les mesures adoptées entreront alors,progressivement en application.

Il est évident que le problème essentielse situe au niveau de la PRODUCTION

2010Tous les habitants des villes et villages de la Région wallonne ont reçu dans leurcourrier le dépliant édité par le Ministère de l’Environnement. Il annonçait une consultation de la population à propos du

H O R I Z O NH O R I Z O N

plan wallon des déchetsdes déchets, mais comme ce combatsera long et malaisé et que les déchetscontinueront à s’accumuler, des solu-tions doivent être trouvées d’urgenceen ce qui concerne leur collecte, leurrecyclage, leur élimination.

Notre association qui étudie le plan,enverra ses remarques et participera àl’étude qui en sera faite par Inter-Environnement Wallonie dont Lasne

Nature est membre. Inter-Environnement réuniral’ensemble des remarques collectées eten fera une synthèse.L’enquête ouverte le 15 juillet se ter-minera le 30 septembre.Les habitants de Lasne peuventconsulter le TEXTE INTÉGRAL duplan jusqu’à FIN SEPTEMBRE auxlieux et aux heures suivants :

BUREAU DE L’URBANISME, rue de laClosière, chaque semaine, du lundi auvendredi de 9 h à 11h 30.

BUREAU DU PATRIMOINE, MAISONCOMMUNALE, place Communale

En 1996, nous avons édité le livre quenous nous proposions de publierdepuis longtemps déjà. C’était pournous une grande aventure par le tra-vail que cela impliquait et les risquesfinanciers de l’opération.Vu le caractère local du sujet traité,nous hésitions quant au nombred’exemplaires qu’il convenait de tirer.1000, 1500 ou davantage ?Nous nous sommes jetés à l’eau etavons décidé d’en publier 2000, opti-misme qu’est venu confirmer le succèsde la souscription que nous avons lan-cée, puisque nous dépassions, avant laparution du livre le chiffre de 600exemplaires souscrits.La suite a donné raison aux optimistespuisque après un accueil chaleureuxde la grande presse, la vente par cour-rier ainsi que par le canal des librairesde Lasne, des environs et de Bruxelles“Lasne et ses balades” a connu un grossuccès.

Pressés de demandes, de particulierset de libraires, nous avons décidé de lerééditer.

Suite à de nombreuses demandesLe rééditer en apportant quelques cor-rections mineures et une innovationmajeure, à savoir l’adjonction d’unINDEX qui permettrait au lecteur deretrouver aisément les noms de per-

sonnes, de lieux, de rues et de che-mins cités.

Cette édition nouvelle paraîtra vers le15 septembre prochain. Sa présenta-tion sera semblable à la première et lelivre vendu au même prix malgrél’augmentation du nombre de pagesdue à l’index.

Vous pouvez dès à présent comman-der vos exemplaires au prix de 575 F+ 70 F pour frais d’expédition à verserau compte spécial 001-2693758-47 de Lasne Nature(livres) 1380 LASNE.

NOUVELLE EDITION

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2 - septembre 1997

Le plan wallon des déchetsd’Ohain, chaque semaine, du lundi aujeudi de 13h à 16h.

SERVICE DES PASSEPORTS, MAI-SON COMMUNALEplace Communale d’Ohain, les mercredis3-10-17 et 24 septembre de 16h à 20h.

Lisez avec attention les 4 pages dufeuillet qui vous a été adressé et ren-voyez à la Commune, avant le 30 sep-tembre, le questionnaire publié en qua-trième page de ce dépliant... à moins quevous préfériez adresser à la Communevos remarques et suggestions concer-nant tels ou tels aspects du projet.

Notre association s’attachera en prioritéà l’étude des problèmes relatifs auxdéchets ménagers (nous en produisons300 kg par personne et par an).Nombreux sont ceux qui ont pris l’habi-tude de porter leurs déchets encom-brants aux parcs à conteneurs deRixensart ou d’ailleurs. Ils ont prouvéleur utilité.

À Lasne, les bulles placées, supprimées,déplacées et aujourd’hui de plus en plusrares, les collectes de papiers et cartonsà domicile organisées...puis abandon-nées, font que le public qui avait suivi lemouvement et participé à ces collectessélectives, ne s’y retrouve plus danstoutes ces contradictions.

Il est grand temps que tout cela se struc-ture d’une manière stable.

Le but du plan HORIZON 2010 vise àréduire d’une façon draconienne lamasse des déchets ménagers quiaujourd’hui encore sont mis en déchargeà 56 %.

L’objectif du plan est qu’en 2010 àpeine 8% des déchets ménagers et 9%des déchets industriels aboutissent dansdes Centres d’Enfouissement Technique(C.E.T.), (car dorénavant on n’emploieplus le terme “décharge”).

Les idées-forces du planHORIZON 2010 sont :

1. Responsabiliser les consommateurs,les entreprises et pouvoirs publics, pardes campagnes d’information, mais aussipar des incitants fiscaux et financiers.

2. Inciter économiquement et réglemen-

Suite de la première page tairement l’industrie à réduire à la sour-ce la quantité de déchets produits.

3. Imposer aux fabricants une obligationde reprise / valorisation / recyclage desproduits de consommation (y comprisles emballages), afin de favoriser notam-ment la fabrication de produits durableset aisément recyclables.

4. Poursuivre l’implantation de parcs àconteneurs pour arriver au réseau com-plet de 204 parcs en l’an 2000 (actuellement 141), dédoubler et aug-menter l’implantation de bulles à verreen vue de trier par couleur, atteindre lechiffre d’un point de collecte pour 600habitants et développer de manière pro-gressive les collectes de porte-à-portedes fractions recyclables.Multiplier des espaces de propreté,créer des centres de dépollution et dedémontage ainsi que des parcs indus-triels à conteneurs.

5. Augmenter les quantités de déchetsménagers triés et collectés sélectivementpour arriver à 60 % en 2010 (20% en1996) : 49 % bénéficieront d’une valori-sation matière et 44 % d’une valorisa-tion énergétique. 90 % des déchetsindustriels pourront, quant à eux, êtreréutilisés, recyclés et valorisés en 2010.

6. Compléter les filières de traitementdes déchets par valorisation / recyclagepour les catégories de déchets où lesfilières sont incomplètes ou inexistantes.

7. Imposer des devoirs d’information etdes contrôles plus stricts de la produc-tion et du traitement des déchets parl’industrie (de la production jusqu’àl’élimination).

8. Interdire le dépôt en C.E.T. de nom-breux types de déchets, à commencerpar les déchets dangereux.

9. Interdire, à partir de 2002, le dépôt dedéchets industriels bruts en C.E.T.

10. Réduire à 9 % du total des déchetsménagers et industriels mis en Centred’Enfouissement Technique en 2010 et yinterdire le dépôt des déchets orga-niques dès 2005.

En ce qui nous concerne, nous pensonsque les collectes sélectives, à domicile,sont les plus aptes à assurer le succèsd’une collecte efficace des déchets.Nous suivons le dossier.

Vous pouvez nousatteindre à ces numéros :

Présidence: Yves LIMAUGEau 633 28 23Secrétariat et rédaction :Didier GELUCK au 633 30 24Trésorerie :Joël DULLIER au 654 09 02Groupe Sentiers :Pascale LAMBERT au 633 64 90Paul LECHARLIER au 633 15 87Réserve naturelle du Ru Milhoux:Erik SEVERIN au 653 55 79après 20h.Conservateur de la RéserveEric de MEVIUS au 633 30 29Eau et pollutions :Alain CHARLIER au 633 41 93après 18h.Urbanisme, Aménagement du terri-toire : Fernand DEBREYNE au633 13 50Groupe Batraciens :Johanna LEUPEN au 633 24 71Contacts avec les écoles. Flore,faune : Françoise TOBIE au633 35 03

Lasne, la perle du Brabant wallon...

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septembre 1997 - 3

Rien n’est plus utile pour la santé du sol, des plantes, desanimaux et de l’homme, que ce petit être filiforme et nu.Le ver, ou lombric est hermaphrodite, c.à.d. mâle etfemelle, mais il doit s’accoupler pour se reproduire.On peut l’observer de bon matin dans tous les jardins où laterre est saine mais il disparaît au moindre bruit.Apparemment très discret le jour, il peut être vif commel’éclair la nuit, pour échapper à la lumière qu’il ne suppor-te pas.Cette petite créature frétillante peut vivre longtemps etengendrer plus de 600 descendants par an, appréciés parailleurs des oiseaux, hérissons, taupes et autres musa-raignes qui en font leur dessert.

De plus, le ver de terre a reçu de la nature des missions toutà fait particulières : il travaille pour nous nuit et jour, sansfaire de bruit, sans arrêt, période des amours comprise -cequi n’est pas nécessairement de tout repos -et creuse denombreuses galeries souterraines qu’il consolide en sécré-tant un mucus spécial.C’est là qu’il rassemble toutes les matières organiques setrouvant sur son chemin et les entraîne dans les profon-deurs du sol où elles se décomposent.Ensuite, par son tube digestif, il les transforme en humusde tout premier choix. Ce qui contribue à aérer et drainer lesol, augmente la capacité du sol en rétention d’eau et facili-te la pénétration des racines.

Sans cet infatigable fouineur, le sol serait sans vie, com-pact, anaérobie, stérile. Par sa présence, il rend la terre fer-tile, riche en humus, source de vie.

LE SOL EST SON UNIVERSET LUI REVIENT À PART ENTIÈRE.Vous voulez des exemples visibles de ses activités ?En voici quelques-uns :- Vous avez certainement déjà observé au hasard de vosrandonnées en forêt, ces centaines de feuilles enroulées surelles-mêmes en forme de “cigarillos”, plantées à la verticaledans le sol, pour faciliter leur acheminement sous terre :c’est lui.- Les brins d’herbe laissés sur place après avoir tondu lapelouse ou les pétales de fleurs qui disparaissent peu après: c’est lui.- Les petites déjections en forme de cônes observées auprintemps et ramenées à la surface du sol : c’est encore lui.

L’utilité du ver de terre est reconnue partout dans lemonde. Certaines variétés produisent de grandes quantitésd’humus en peu de temps, tel le “ Tennessee-Wiggler”,introduit en Europe en vue de faire de l’élevage, source,entre autres, de production du fameux “Lombricompost”.En culture biologique, la terre devient tellement meuble aucontact du lombric, que l’usage de la bêche devient inutile(sauf, bien sûr, pour creuser un fossé ou planter un arbre).Si nécessaire, elle sera remplacée par la fourche-bêche quia le grand avantage de ne pas blesser ni découper le ver deterre, mais aussi d’épargner les racines des plantes, en tra-vaillant le sol sans retournement.On rencontre peu le ver de terre dans les terrains secs etsablonneux.

Par contre, un léger apport d’engrais calcaire (maërl, litho-thamne) rendra celui-ci plus actif et prolifique en terrelourde, car il a une préférence pour les sols légèrementalcalins. Plus vous apportez de matières organiques en sur-face, plus vous aurez de lombrics.

Si la richesse du sol en vers de terre est normale, ils pro-duiront chaque année 200 kg à l’hectare du meilleurengrais qui soit, le “complexe argilo-humique”, mélangedes matières organiques digérées aux substances minéralesexistantes dans le sol. Ils luttent même contre les maladiescryptogamiques, telles que le mildiou et la tavelure entirant du sol, pour les transformer, les feuilles recouvertesdu mycelium des champignons et préviennent ainsi la pro-pagation des spores.Rappelons que le ver de terre nous est très précieux, ilcontribue à structurer le sol, il joue un rôle primordial dansla production d’humus, élément vital de la nourriture dansla chaîne alimentaire. Ainsi, chaque fois que nous tra-vaillons la terre, nous devrions penser à lui, à cette vielaborieuse qui gît sous nos pieds et qui nous veut du bien.

Comment pouvons-nous protéger et favorisercet allié inespéré ? - En couvrant le sol en permanence avec de la matièreorganique. Cela permet au ver de terre de séjourner dansles couches superficielles du sol, tout en étant à l’abri de lalumière et des prédateurs.- En évitant tout apport d’engrais soluble, qui représenteune terrible nuisance pour tous les habitants du sol. Lamoindre averse dissout l’engrais et forme un liquide richeen sel qui brûle le ver de terre. Voyez sur vous-même l’effetcorrosif d’un peu de sel sur une égratignure...- Ils ne méritent pas non plus toute la panoplie des pro-duits de synthèse mise à notre disposition par de savantespublicités, et due à l’ingéniosité de notre toute puissanteindustrie chimique. Elle ne sert en définitive qu’à empoi-sonner, tuer, ou au mieux, à éloigner du terrain ce que nousvoudrions protéger.Notre rôle à nous est d’apprendre à comprendre les méca-nismes de notre environnement par l’observation, l’admira-tion et une solide dose d’humilité, face à une nature quipeut si facilement se passer de nous.

Erik SEVERINRef. : “ Gardening without chemicals” Hodder & stoughton 1996“Mon paradis” Heinz Erven- Coll. Terre vivante 1984.

L’homme ne pourrait sepasser du ver... de terre

à l’ordre du jour :1. Rapport d’activités de l’exercice

1996-1997.2. Nomination du commissaire aux

comptes.3. Rapport financier de l’exercice.4. Perspectives pour 1997-1998.5. Divers.Verre de l’amitié.

Ce texte tient lieu de convocation.Les membres effectifs recevront parla poste une convocation person-nelle.

TOUS LES MEMBRES, AUSSIBIEN ADHÉRENTS QU’EFFECTIFS sont les bienvenus à l’assembléegénérale.

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE L’asbl LASNE NATUREJEUDI 30 OCTOBRE 1997 À 20 h

Centre sportif et culturel de Maransart, rue de Colinet

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ATTENTION

4 - septembre 1997

Fin juin, une fois de plus, une de noslectrices nous alerte : son chien vientd’être empoisonné, mort en quelquesminutes dans d’épouvantables convul-sions. Son vétérinaire appelé d’urgen-ce n’a pu que constater les faits dusselon lui à un empoisonnement par unpoison du type strychnine.Cette dame, révoltée porte plainte à lapolice, rédige une lettre qu’elle envoieà toute la presse et est bien décidée àse battre pour que cessent ces pra-tiques.Elle écrit “après m’être renseignéeauprès de mes voisins, des vétérinaireset des autorités de la région, il apparaîtque les empoisonnements sont mon-naie courante dans notre commune etmême dans tout le pays”... “Que sepassera-t-il si un jour un enfant en basâge décide de mettre en bouche un deces appâts empoisonnés ? Je n’osel’imaginer... Les poisons ne sont passélectifs. Ils tuent sans distinction deraces et d’espèces. L’argument de leurutilisation pour éliminer les animauxnuisibles ne se justifie donc absolu-ment pas puisqu’ils peuvent tuer desespèces protégées.”

La grande presse a fait largement échoà cette lettre. Le SOIR rapporte unentretien que son correspondant a eu avec le responsable de la gendarmeriequi avoue la difficulté d’enquêter puis-qu’il lui faudrait un mandat pourpénétrer dans une propriété privéetandis que pour découvrir ceux quiauraient vendu la strychnine (qui nefigure plus sur la dernière liste desproduits phytopharmaceutiques et estdonc aujourd’hui interdit) il faut unréquisitoire du juge.Le prétexte souvent évoqué, est la pro-lifération des renards, argument reprispar le journal.Deux jours plus tard, le SOIR revenaitau sujet et donnait la parole à RolandGillet, président du Conseil del’Environnement de Bruxelles capitale:“Je voudrais mettre fin à cette chasseaux sorcières. Le renard est un préda-teur exceptionnel : sans lui, on estenvahi par les mulots, les rats, etc. Etparler de la prolifération n’a pas desens: le renard s’autorégularise. Maiscet animal gêne les chasseurs. Il risquede tuer les lapins qui, eux, n’appar-tiennent pas à la nature mais aux chas-seurs... Ceux-ci mettent du poisonpour éliminer les renards. Mais les

chiens et les chats sont aussi victimes.Et, un jour peut-être, un moutard.Comme toujours en Belgique, il faudraune catastrophe pour que l’on réagisse”. Certains rétorqueront qu’il faut garderson chien chez soi. C’est vrai, et nousavons à plusieurs reprises insisté pourque les propriétaires de chiens sur-veillent mieux nos amis à quatrepattes et évitent de les laisser errer.Ces chiens errants, occasionnent desdégâts aux jardins, au gibier, éventrentles sacs poubelles quand ils n’agres-sent des passants. Ceci dit, NUL N’ALE DROIT D’EMPOISONNER, DETUER UN ANIMAL DOMESTIQUEsous prétexte qu’ il est sorti de son ter-ritoire.Notre correspondante demande quetoute mort suspecte soit signalée à laLigue Royale Belge pour la protectiondes oiseaux ( qui s’occupe aussi demammifères) au n° 02 / 521 28 50 quifera éventuellement procéder aux ana-lyses nécessaires.

Originaire de Plancenoit, AlfredHOSTE, âgé de 83 ans est devenupaveur à 17 ans.Choix délibéré ? La question ne seposait pas.Né d’un père paveur, il deviendraitpaveur à son tour, tout comme sesfrères.L’apprentissage du métier s’est doncfait naturellementsous la houlettedu père.L’heure des repas,qui réunissaientla famille autourde la table, étaitpropice aux expli-cations pater-nelles.Ainsi s’est trans-mis un savoir-faire, de génération en génération.Le métier est dur, le plus dur aprèscelui de mineur a-t-on coutume de dire.Pourtant monsieur Hoste n’a jamaissouffert ni du dos, ni de l’estomac.À la mort de son père, il devint indé-pendant, débutant ses longues journéesdès 7 heures du matin.Il a oeuvré principalement pour lescommunes de Mont-St-Guibert, Court-St-Étienne et Lasne où on lui doit, entreautres, le pavage des rues de Ficher-mont, du Bois Paris et de Caturia. Denombreux particuliers ont égalementfait appel à ses bons services.

La chronique de Françoise Bortels

À LA RECHERCHE DES GENS DE CHEZ NOUS (VI)

Le travail était rémunéré à la pièce ouau mètre.

Quant à la matière première, elle étaitfournie, comme nous en parlions précé-demment, par les carrières dePlancenoit pour les pavés blancs etcelles de Quenast pour les pavés bleus.Suivant les communes où notre paveur

exerçait ses talents, ils étaient achemi-nés soit par camion, soit par train.Les outils étaient fabriqués et entrete-nus par le forgeron local, dans ce cas-ci, celui de Plancenoit dont l’atelier setrouvait rue Là-Haut.Outre la brouette et la claie à sable, lepaveur utilisait le marteau qui servait àposer les pavés sur une couche de sablebien tassé, la dame (ou encore hie oudemoiselle) qui permettait de les enfon-cer et l’épinçoir ou pince, barre de feremployée pour les desceller.

F.B.

Carrière de Plancenoit au début du siècle.

Promenade du 6 juilletLe mot” bon enfant” qualifieraitbien notre promenade de ce 6juillet.Quelques amateurs de baladesconviviales s’étaient retrouvés. Ilsont marché, écouté les oiseaux,admiré cette nature qui jamais nenous lasse, devisant et philoso-phant au gré de leurs pas.Surprise fut la visite inattendue dujardin de l’ancienne cure deCouture-St-Germain dont le pro-priétaire, alerté par les aboiementsde son chien, nous ouvrit fort aima-blement la grille et nous fit les hon-neurs du lieu.Merci, Monsieur, de nous avoir par-tagé un moment de poésie et derêve. Nous nous en souviendrons.Merci aussi à Françoise, notreguide, pour sa compétence et sadisponibilité.

M.-M. Lecharlier.

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septembre 1997 - 5

13ème édition du

SALON VALÉRIANE

VENDREDI 5 de 10 à 21h SAMEDI 6ET DIMANCHE 7 SEPTEMBRE de10 à 19h.

Salon international pour notresanté et celle de la terre. Palais des Expositions à Namur.Thème : JARDIN NATURE, JARDINSANTÉ.

Plus de 250 exposants.Conférences, débats, ateliers pouradultes et pour enfants, garderiepour les petits.Tarif 160 F. (300 pour les 3 jours) -gratuit pour les moins de 12 ans.Programme détaillé chezNATURE & PROGRÈSrue de Coquelet, 24 - 5000 Namur.Tél.: 081 / 22 60 45 - Fax: 081 / 22 53 45

Visite aux

JARDINS D’AYWIERS

VENDREDI 3, de 13 à 18h, SAMEDI 4ET DIMANCHE 5 OCTOBRE de 10 à18h

Seront présents comme chaque foisM. et Mme PRADES(La culture des cucurbitacées) M. etMme SEVERIN (le compost debrousailles) et des experts en tailledes arbres et conseils divers.SAMEDI 4 à 15h : Conférence deIvo PAUWELS rédacteur en chef de“Jardins d’Eden” : PLANTESVIVACESDIMANCHE 5 à 11h : Conférencede Christiane PERCSY : PLANTERDES HAIES, POURQUOI ? COM-MENT ?SAMEDI à 11h ainsi queDIMANCHE à 11 et 15h, visite gui-dée des jardins de l’abbaye.Entrée 200 F. (gratuité pour lesenfants).

L’APNEasbl pour la Protection de la Nature

et de l’Environnement

fête ses 25 ans

SAMEDI 4 OCTOBREjournée d’excursion en car sur lethème : COMMENT RÉUSSIR UNLOTISSEMENTVisite d’une dizaine de lotissementsen Brabant wallon.Rendez-vous à 9h30 sur le parkingde la gare de La Hulpe.12h30 : déjeuner à la ferme de laTourelle à Ways.Retour à La Hulpe vers 17 heures.Inscriptions et paiement du déjeu-ner en versant la somme de 550F.au CCP 000-0262428-43 deAPNE-La Hulpe avant le 15 sep-tembre.Qu’est-ce qu’un lotissement ?Qu’est-ce qu’un lotissement réussi ?

44ème

JOURNÉE NATIONALEDE LA PROTECTION

DE LA NATURE

DIMANCHE 12 OCTOBRETervuren. Thème : LE RÉSEAUÉCOLOGIQUE À SAUVEGARDERENTRE LA FORÊT DE MEERDAAL,LA FORÊT DE SOIGNES ET LEBOIS DE HALProgramme :09h00 : rendez-vous à la BritishSchool, Leuvensesteenweg, 19 àTervuren.10h00 : début du colloque sur lethème du réseau.À partir de 12h00 : restauration.14h00 : départ de 2 excursions.Secrétariat : rue des ÉCOLES, 215670 VIERVES SUR VIROIN.TEL. : 060 /39 98 78.

3ème

VÉLOBRABANÇONNE

DIMANCHE 12 OCTOBREDÉPART : entre 9h30 et 11h àl’Athénée royal de Rixensart,rue A. Croy 14, 1330 Rixensart.Durée : environ 4 heures + pause demidi.Restauration : repas campagnarddans lieu abrité.Prix démocratiques.Rythme : à la portée de tous ( à par-tir de 8 ans).Inscription sur place : 400 F.par équipe de 2 à 6 .Location de vélos possible.Réservation souhaitée.Org. Pro Vélo asbl, rue E.Solvay,32a, 1050 BRUXELLES TEL. : 02 /502 73 55 - FAX : 502 86 41

vous invite le mercredi 5 NOVEMBRE à 20 heures

à la CONFÉRENCE ILLUSTRÉE de Jean-François MALJEANIngénieur agronome, Laboratoire d’écologie des prairies de l’UCL

LA HAIE DANS LA VIE RURALEet l’expérience de Chastre

Centre sportif et culturel de Lasne, route d’Ohain

Entrée libre

Une multitude d’informations enconsultation libre et immédiate.

1. Site internet du cabinet.L’actualité politique en matièred’Environnement, de forêts, de chas-se, de pêche, de conservation de lanature, de ressources du sous-sol etd’agriculture.

http://envagri.wallonie.be

2. Site internet de la DGRNE(Direction Générale des RessourcesNaturelles et de l’Environnement).Toute l’information sur les déchets,

l’eau, l’air, le sol, la forêt, la chasse, laconservation de la nature, la préven-tion et le contrôle des pollutions.

http://www.rw.be/mrw/dgrne

3. Site internet “Biodiversité enWallonie”.Toute l’information sur l’écologie et larépartition des principaux groupesécologiques, sur les statuts de protec-tion et sur les actions concrètesmenées pour maintenir et développerla biodiversité.

http://www.rw.be/dgrne/sibw

TROIS Sites INTERNET de la Région wallonne

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Cet été, des visites de fermesont été organisées par diversesassociations. À Lasne, c’est laferme Hannotelet de M. et MmeDe Coene, rue d’Anogrune, quia largement ouvert ses portesaux visiteurs le premier week-end de juillet.

Ils ont été très nombreux à s’ypresser, enfants en tête. Nous avons pu nous promeneret pénétrer partout. Dans les étables, les enfants(dont certains visitaient uneferme pour la première fois )caressaient à loisir des veauxde quelques jours tenant àpeine sur leurspattes, les lapinsalignés dans leurclapier, les petiteschèvres réfugiéesdans un abreuvoir

6 - septembre 1997

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La vache fait partie de la famille desbovidés.C’est un mammifère ruminant : ellemâche l’herbe qui revient de son esto-mac avant de l’avaler pour de bon.Elle sert avant tout à donner du lait.

Chaque jour, à la belle saison, ellebroute près de 50 kg d’herbe dans laprairie.Elle passe de 10 à 13 heures par jourcouchée. Le reste du temps elle brouteen prairie ou mange et boit à l’étable.L’hiver, et quand la température esttrop basse, elle rentre à l’étable où ellereçoit du foin, herbes coupées etfanées, mais aussi de la nourritureconservée en silos de même que desaliments concentrés.Elle boit de 80 à 100 litres d’eau parjour, la contenance d’une baignoire.

Bonjour les amis !DURANT LES VACANCES NOUS INTERROM-PONS L’ÉTUDE DE LA MARE pour vous par-ler de la ferme.

de l’étable, ou admiraientle grand troupeau devaches réparti dans plu-sieurs vastes bâtiments.Nullement dérangées partout ce va-et-vient leshirondelles qui entraient et sortaientpar les portes grandes ouvertes allaientnourrir leurs petits blottis dans lesnids accrochés aux poutres et pla-fonds.

La maîtresse des lieux s’affairait de

tous côtés et emmenait les visiteursdans la salle de traite des vaches, puisdans la laiterie où elle expliquait endétails tout le cheminement du lait,

depuis la traite, jusqu’à la fabricationdu beurre.

Pendant ce temps, on vendait les pro-duits de la ferme tandis qu’ un attelagetiré par deux beaux chevaux baisemmenait en promenade, des groupesd’enfants.

DE LA VACHE À LA TARTINEUN ANIMAL FAMILIER QUE NOUS CONNAISSONS MAL :

LA VACHE

LIENS DE FAMILLELe petit de la vache s’appelle le VEAU. Si c’est une femelle, on dira à partir del’âge de 6 mois que c’est une GÉNISSE.Ce nom désigne une jeune vache tant

qu’elle n’a pas encore eu de veau.Si c’est un mâle, on l’appellera TAU-REAU.Le BOEUF est un taureau castré, c’est-à-dire dont on aura procédé à l’abla-tion des testicules, ce qui l’empêcherade féconder la vache. Il engraisseraplus rapidement pour produire de laviande.

Au dernier recensement de 1995, ondénombrait en Belgique 3 millions debovins, dont 673.000 vaches laitières.

FICHE D’IDENTITÉ ET MOEURSLes bovidés mugissent, meuglent oubeuglent.La vache porte une sorte de boucled’oreille avec un numéro. C’est safiche d’identité. Elle la suit tout aulong de sa vie. On connaît ainsi sa datede naissance, les vaccins qu’elle areçus, à qui elle a appartenu, etc.

À partir de deux ans et demi la vachepeut avoir un veau.Quand le veau est né (après neuf moisde gestation comme chez les humains)elle donne en moyenne de 25 à 30litres de lait par jour pendant 300jours par an.

Le lait de la vache se trouve dans sesmamelles. Celui-ci appelées pis estdivisé en quatre quartiers.

ET VOILÀ LE LAITOn trait les vaches deux fois par jour.Si dans certaines petites fermes, latraite à la main est encore pratiquée,les machines à traire ou trayeuses sontdepuis longtemps largement utilisées.Dans les exploitations de quelqueimportance, les vaches sont amenéespar groupe dans la salle de traite.

Avant la traite, le pis de chaque vacheest nettoyé; on place les gobelets de latrayeuse sur les trayons (extrémités dupis) puis la machine aspire le lait avecdouceur. Celui-ci est envoyé par destuyaux dans un grand récipient deverre qui permet de constater la quan-tité et l’aspect du lait (le fermier estpayé en fonction de sa qualité). Il estfiltré, stocké dans un grand conteneurrefroidi et n’est à aucun moment encontact avec l’air.

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septembre 1997 - 7

TRAITEMENT À LA FERMELe lait est gardé jusqu’au moment deson passage dans la centrifugeuse oùla CRÈME est séparée du PETIT LAIT.Ce petit lait ou lait écrémé, sera utili-sé de diverses façons et plus particu-lièrement pour nourrir les veaux.Le beurre est obtenu à partir de lacrème qui, battue, travaillée dans uneBARATTE, deviendra un bloc com-pact. Tel quel, ou salé, ce beurre seraconditionné en paquets de 250 ou 500gr. Il portera le nom de BEURRE DEFERME.Le liquide qui reste de ces opérationsest le lait battu ou babeurre.

QUELQUES CHIFFRESAu départ, le lait contient en moyenneun peu moins de 4% de matière gras-se.Pour rendre le lait moins riche engraisse, on l’écrème. Il y a donc du laitentier (qui contient au moins 3,5% dematière grasse), du lait demi-écrémé(de 1,5 à 1,8 %), du lait écrémé( aumaximum 0,3%) et même... du laitécrémé aux 3/4.

À LA LAITERIELa plus grande partie du lait produitdans notre pays est acheminé vers leslaiteries. Des CAMIONS-CITERNES, qui peu-vent contenir 15.000 litres, passenttous les deux ou trois jours dans lesfermes afin d’y récolter la productionde lait. À son arrivée à laiterie, le laitest contrôlé et mélangé à d’autres arri-vages dans d’immenses cuves de100.000 litres, à une température de 6°c.Les laiteries mettent en bouteilles ouen cartons les divers types de lait,fabriquent le beurre appelé BEURREDE LAITERIE et quantité de dérivés. Il y a trois façons de traiter le lait.

LA PASTEURISATIONLe lait est chauffé durant 15 secondesà 75° c Il garde son goût et toute sa valeurnutritive... mais on ne peut le garderque 7 jours maximum, au frigo.

LE LAIT UHT( Ultra Haute Température)Chauffé de 135 à 150° c durant deux àcinq secondes, il est brusquementrefroidi avant d’être placé dans unemballage stérile.Le lait garde ainsi mieux son goût et savaleur nutritive.

LA STÉRILISATIONLe lait est chauffé à 135 °c pendantquelques secondes. Après refroidisse-ment, il est mis en bouteille de verre etdans sa bouteille, il est chauffé à 110-120 ° c pendant 10 à 20 minutes.On peut le garder au frais, mais horsdu frigo, durant 160 jours tant que sonemballage est fermé. Cependant, onen change le goût et il perd de savaleur nutritive.La place nous manque ici pour évo-quer toutes les transformations du lait.Il sert bien sûr de base à de nombreuxproduits : du lait en poudre au laitconcentré, du simple fromage blancaux fromages les plus raffinés (ils sontdes milliers à travers le monde) duyaourt au kéfir. Le lait génère uneimportante activité artisanale ainsiqu’une énorme industrie de transfor-mation.

IL Y A LAIT ET LAITFaut-il rappeler que le LAIT MATER-NEL, est un élément essentiel et lemeilleur aliment du début de la viedes nourrissons.

LE LAIT DE CHÈVREOn en fait du yaourt et divers fro-mages. Il est parfois donné à de jeunesenfants allergiques au lait de vache.

LE LAIT DE BREBISIl contient deux fois plus de matièresgrasses et de protéines et sert lui aussià la fabrication de certains fromages.

et enfin, les boissons au SOJA.Appelées lait de Soja elles n’ont biensûr rien du lait puisque le soja est uneplante. Elles remplacent le lait pourcertaines personnes allergiques au laitde vache, contiennent moins de pro-téines et de calcium, mais sont riches

en fer.

Le lait est un aliment vraiment trèsutile. Un des secrets du lait, c’est lecalcium, important pour avoir debonnes dents et des os solides.Le lait nous donne des protéines,nécessaires pour les muscles, deslipides (matières grasses) et des glu-cides (sucres, chaleur et énergie), desvitamines B2 et B12, A, ( sauf le laitécrémé) nécessaires à la croissance etD, qui aident le calcium à se fixer suros et dents.

DANGEROn dit parfois que lorsqu’on a avalé unproduit dangereux pour la santé ( pro-duit d’entretien, eau de javel, etc.) , ilfaut boire du lait. C’EST FAUX ! Sicela nous protège contre certains poi-sons, il en rend d’autres plus dange-reux encore.Mieux vaut appeler un médecin ou leCENTRE ANTIPOISONS ( dont le nou-veau numéro pour tout le pays est le070/ 245 245).

L’essentiel de la documentationconcernant LA VACHE est reprisdu journal “Merci le Lait” éditépar l’ORPAH , l’Office Régionalde Promotion de l’Agriculture etde l’Horticulture.

Les sacs en plastiquesouple et lisse, déli-vrés aux caisses dessupermarchés pour emballer vosachats, conviennent à merveille pourvos bottes en caoutchouc ?

Que ce soit à usage professionnel ounon, le fait de chausser ces sacs avantd’enfiler vos bottes vous permet de lesmettre ou de les retirer avec plus defacilité. Il serait utile d’avoir toujoursdes sacs propres de réserve.

De plus, c’est une bonne forme derecyclage.

(Cela dit, nous préconisons toujoursd’emporter des paniers à provisions etde refuser les sacs en plastique.Il faut bien dire, que quoi que nousfassions, certains de ces sacs finissenttoujours par atterrir chez nous !)

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8 - septembre 1997

Dans nos bulletins précédents lesarticles d’Erik Severin, consacrés

aux haies, ont amené quelques-uns denos lecteurs à nous demander des pré-cisionsAu risque de nous répéter redisons cequ’il est conseillé et déconseillé deplanter à Lasne, et pourquoi.

Ce qui doit être exclu :Les lauriers-cerises et autres exotiquesqui sont souvent victimes de fortesgelées, les ormes décimés par des épi-démies, les thuyas et bien sûr les coni-fères, pour les raisons - mais ce nesont pas les seules - qu’ils nous pri-vent de la diversité de nos haies indi-gènes, de leurs silhouettes, leursfleurs, leurs couleurs, leurs fruits.

ENCORE ET TOUJOURS CES HAIES

Elle est encore bien souvent présente en septembre dans nos jardins :

LA CAPUCINE, REINE DES SALADESFeu d’artifice de couleur, la capucine est un régal pour les yeux et le palais.Malgré son parfum très léger, cette fleur possède un goût piquant très surpre-nant. Apéritive et stimulante, elle est riche en vitamine C. Les fleurs, lesfeuilles et même les fruits sont comestibles. On en compose des salades colo-rées dont la saveur poivrée rappelle celle du cresson. Les corolles orange etjaunes décorent et parfument des sandwiches, des sauces ou des potages. Lesboutons floraux et les fruits s’utilisent en condiments confits au vinaigre, bou-tons souvent consommés comme substituts des câpres.

Évitons, lorsque nous consommons des fleurs comestibles, de les prendre lelong des routes ou de zones polluées. Celles vendues chez les fleuristes et sou-vent traitées chimiquement sont elles aussi à proscrire.

Les conifères sont des arbres de hautetaille qui étant donné leur verduredense et persistante sont grands man-geurs de soleil et de lumière. Il suffitde passer à côté d’un bois de sapinspour s’en rendre compte. Un arbre de15 mètres projette à midi une ombreau sol de 52 mètres. De novembre àjanvier l’ombre est de 3 à 6 fois sa hau-teur, selon l’heure.Ils protègent contre le vent, juste der-rière les arbres, mais au-delà, ce sontdes tourbillons.S’ils fournissent une protectionopaque vis-à-vis des voisins, ils sedégarnissent par la base SANSPOSSIBILITÉ de les rajeunir par unetaille, car ils ne produisent pas derejets.La photo ci-dessus illustre ce phéno-mène : les sapins anciens ont grandiet se sont dégarnis du bas. Sur plu-sieurs mètres de hauteur, ils ne protè-gent, ni n’isolent plus des regards dupassant. Il a été planté derrière cestroncs d’arbres une deuxième rangéequi en grandissant perd à son tour lesbranches du bas. Une troisième rangée

connaîtra le même sort.Que de rues, de chemins, de sentiersbordés d’une muraille de thuyas quimontent la garde et nous donnentl’impression de nous promener dansquelque allée de cimetière.Si en règle générale les haies opaqueset hautes isolent de la voie publiqueelles privent les occupants des mai-sons de toute échappée sur les pay-sages environnants ou lointains. Nous connaissons des propriétés sibien “protégées” que leurs occupantsse privent d’admirer des paysagessplendides qui, au delà de haies plusbasses, se déploieraient autour d’eux.A quoi sert-il d’habiter un aussi beauvillage si c’est pour s’enfermer dansun quadrilatère de haies sans âme ?

CE QUI PEUTÊTRE PLANTÉContrairement à unecroyance ou aux “argu-ments “ de certains ven-deurs, les conifères etautres thuyas ne sont pasles seuls à conserver leurfeuillage en hiver.

Le HOUX, l’AJONC, laBRUYÈRE sont persis-tants. Le TROÈNE com-

mun (Ligustrum) et le GENÊT ÀBALAI sont semi-persistants tandisque certains feuillus sont marcescents,c’est-à-dire qu’ils ne perdent leursfeuilles qu’à la pousse des nouvelles.Ce sont le HÊTRE, le CHÊNEPÉDONCULÉ, le CHARME, et, dansles espèces non-indigènes dont ilconvient de ne pas abuser : le BUIS, laVIORNE PERSISTANTE, l’ARGOU-SIER, le PYRACANTHA, le BERBERIS

sont des persistants.Les haies constituées de mélangesd’espèces sont les plus belles. Ellesproduisent des feuillages de couleursvariées, des fleurs, des fruits à diversesépoques. En cas d’hiver rigoureux(oui, cela peut encore arriver), seull’un ou l’autre plant périra peut-être. Ilsuffira de remplacer les sujets atteintsou de laisser se développer les espècesvoisines .

Parmi les plants à feuilles non persis-tantes, citons les espèces indigènessuivantes :Le BOULEAU VERRUQUEUX OUBLANC, le SORBIER DES OISELEURS,le SAULE, l’AUBÉPINE, le NOISE-TIER, le SUREAU À GRAPPES, leFRÊNE COMMUN, L’ÉRABLE SYCO-MORE et le CHAMPÊTRE, leMÉRISIER, l’AULNE GLUTINEUX, leCORNOUILLER MÂLE et SANGUIN,la VIORNE OBIER, l’ÉGLANTIER, lesGROSEILLIERS ÉPINEUX et ROUGE,le CASSIS, la MYRTILLE.

Le feu bactérien peut atteindre cer-taines espèces telles que le sorbier,l’aubépine ou le pyracantha. Ilconvient de les surveiller et de lestailler sévèrement à l’apparition despremiers symptômes.

(L’ essentiel des renseignementscontenus dans cette note sont reprisd’écrits et de listes dressées parMadame Ch. Percsy pour un fasciculeédité par AVES.)

Avez-vous versé votre cotisation aucompte 001-2326233-55 de l’asbl

Lasne Nature 1380 Lasne ?

C’est elle qui nous permetd’éditer ce bulletin.

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septembre 1997 - 9

Avez-vous visité récemment le sitedu Lion de Waterloo ?

Dans la négative, n’y allez pas !Attendez sa rénovation annoncée etpromenez-vous plutôt dans les che-mins et sentiers du champ de bataille(cf. promenade n°8 du livre “Lasne etses balades” ainsi que son chapitreconsacré à la bataille du 18 juin 1815).Admirez les vues, les divers monu-ments et ne manquez pas le musée duCaillou et le musée Wellington.Si vous avez été récemment au “Lion”,vous avez pu constater que le site enest devenu très décevant.(Imaginez un touriste venu de l’autrecôté du monde pour voir cela !) Eneffet, avant d’atteindre le pied de labutte, vous passerez devant unebaraque à frites, un abri fait de par-paings, des débits de boissons, desaires de jeux (minikarting, ...), degrands parkings mal empierrés, desenseignes publicitaires lumineuses,avec en prime des détritus un peu par-tout.Quand on pense que ce site est censécommémorer une bataille qui fit desdizaines de milliers de morts, on nepeut qu’accueillir positivement ladécision du ministre de la Région wal-lonne, M. Collignon, et de l’asbl 1815,de rénover ce lieu chargé d’histoire.

Les visiteurs se faisant de moins enmoins nombreux (moins de 200.000sur l’année), il fallait faire quelquechose. Le but du projet est de requali-fier le site et créer un “ Centre d’inter-prétation historico-culturel structurantl’identité culturelle et historique de larégion.Cela s’est fait en d’autres lieux : son-geons au mémorial de la seconde guer-re mondiale à Caen en Normandie, au

ET LE LIONqu’en pense-t-il ?voyage au pays des impressionnistesdans l’Oise, etc.

Pour arriver à cela, trois niveauxd’intervention ont été étudiés :- l’ensemble de la zone paysagère du

champ de bataille,- le hameau du “Lion”,- le centre d’interprétation de la butte

du Lion (centre du visiteur)

I. Le site du champ de batailleIl s’agit de définir le périmètre de pro-tection paysagère qui viendrait renfor-cer le loi de 1914, d’aménager des cir-cuits avec signalétique adéquate,d’aménager la RN5 Bruxelles-Charleroien créant deux ronds-points pour mar-quer visuellement les entrées sur lechamp de bataille.

2. Le hameau du Lion- Un contournement du hameau serait

aménagé et le long de celui-ci, desparkings (dissimulés à la vue)seraient créés.

- Cela libérerait un espace semi-pié-tonnier au centre du hameau.

- Les abords de la butte seraient net-toyés de tous les chancres et réamé-nagés.

3. Le centre d’interprétation- Rénovation du panorama (restaura-

tion de la toile).- Réalisation en sous-sol d’un par-

cours historique sur le thème “Waterloo, l’Europe de 1815 à nosjours”. L’idée est de mettre en placeune exposition du genre “J’avais 20ans en 45”.

Panorama, accès à la butte, centred’interprétation qui sera aménagé ensous-sol: quelques éléments du vasteprojet mis à l’étude.

- Aménagement de l’actuel centre duvisiteur.

- Centre de documentation.- Horeca avec vue sur la butte du lion.

Coût de tout cela ?On nous parle de 400 millions finan-cés par la Région wallonne et desinvestissements privés.400.000 visiteurs par an sont espérés.

Pour conclure, il est bon que le projetexiste; le site du champ de batailledoit être protégé et assaini.Nous espérons que le projet aboutira,après consultation de tous les acteursdu site de Waterloo.

Yves LIMAUGE

Rappelons qu’une Intercommunale 1815 a étéconstituée. Elle réunit entre autres les représen-tants des communes concernées : Braine-L’Alleud, Genappe, Lasne et Waterloo. Plusieursassociations de défense de l’environnement dela région, dont la nôtre, ont demandé à êtreconsultées et à faire partie du comité d’accom-pagnement prévu à cet effet.Elles ont été invitées début juillet à une premiè-re réunion d’information au cours de laquelleles principes du projet leur ont été exposés.Nous aurons certainement l’occasion de revenirau sujet, les projets actuellement assez générauxdevant aller en se précisant et en s’affinant.

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10 - septembre 1997

Des lecteurs nous demandentdes noms de revues éditées enBelgique et consacrées à laprotection de l’environne-ment, ainsi que la façon de seles procurer.

Voici quelques titres, mais ilen est d’autres que nous pré-senterons dans nos prochainsnuméros.

ADESA inforBulletin trimestriel de l’asbld’Action et Défense del’Environnement de la valléede la Senne et de sesAffluents.

Cotisation annuelle minimum300 F. (comprenant l’envoi dubulletin) à verser au compte000-0947079-68 de l’asblADESAB-1460 ITTRE

AVES contact(Aves : Les oiseaux, en latin)Revue bimestrielle illustrée dela Société d’ÉtudesOrnithologiques.Cotisation annuelle minimum(comprenant l’envoi de larevue) : 600 F. à verser aucompte 000-0180521-04 deAVES asbl - B-4000 LIÈGE

QUELQUES REVUES SUR L’ENVIRONNEMENT • QUELQUES REVUES SUR L’ENVIRONNEMENT • QUELQUES REVUES SUR L’ENVIRONNEMENT

L’HOMME ET L’OISEAURevue trimestrielle illustrée,en couleurs, pour la Protectionde l’Avifaune Européenne,publiée par la Ligue RoyaleBelge pour la Protection desOiseaux.Cotisation annuelle minimumde 450 F. à verser au compte000-0296530-01 de la LRBPO-43, rue de VeeweydeB-1070 BRUXELLES.

IMAGINEMagazine trimestriel illustré,en couleurs, consacré aux pro-blèmes d’écologie et de socié-té. Publié par Écolo.

Mardi soir 16 juillet plusieurs appelstéléphoniques nous alertent.Route de Renipont, en face de l’ave-nue des Perdrix, au bord de la grandepropriété bordée par ladite route, puispassant derrière la fontaine deRenipont et limitée par la rue du Ry-Beau-Ry et le chemin Vert, une grueest en train d’arracher une vieille etbelle haie constituée surtout d’aubé-pines.Après avoir arraché près de 170mètres de ce vénérable témoin, lamachine est tombée (heureusement)en panne. Ainsi, le lendemain quandnous nous sommes rendus sur placede bonne heure, nous n’y avons trouvéque quelques ouvriers chargeant dansun camion les cadavres des aubépinessacrifiées, et la grue dont une des che-nilles pendait lamentablement.

Les services communaux, alertés dedivers côtés ont fait immédiatementinterrompre les travaux. Au dire d’undes exécutants, la haie doit faire placeà une clôture.

Faut-il rappeler qu’au plan de secteur,nous sommes là en ZONE VERTE etZONE DE PARC D’INTÉRÊT PAYSA-GER et que l’on ne peut y exécuteraucun travail qui nuirait au caractèredu site.Un règlement communal adopté àl’UNANIMITÉ par le Conseil commu-nal de Lasne en avril 1983, considé-rant qu’une “conservation maximaledes arbres est nécessaire à la protec-tion de l’environnement”, détaillaitles mesures de protection indispen-sables et les autorisations obligatoiresà demander.

La Nature mise à malIl spécifiait en son article 2 que :nul ne peut sans permis préalable,écrit et exprès du Collège desBourgmestre et Échevins:- supprimer ou réduire des espacesverts, jardins ou parc affectés à lavégétation;- abattre des arbres , arbustes ou haies,isolés ,groupés ou en alignement, niaccomplir des actes pouvant provo-quer la disparition prématurée deceux-ci “

Il nous semble pourtant qu’il manqueau règlement une chose importante :une référence précise à la responsabi-lité des EXÉCUTANTS de ces travaux.En effet, il serait nécessaire d’exigerdes entreprises qui procèdent à ce

genre d’abattage ou d’arrachage,qu’elles n’acceptent d’entreprendre letravail qui leur est demandé que surprésentation d’un permis délivré parla Commune. Faute d’avoir exigé et reçu ce permisils pourraient être considérés commeco-responsables de l’infraction.

Didier GELUCK

MOUSSES EN DANGERDepuis plusieurs mois, voire quelquesannées, des petits malins ont trouvé unenouvelle source de profit très très inté-ressante : il s’agit de l’arrachage degrandes surfaces de mousse dans lesforêts de Wallonie, à l’usage des fleu-ristes qui s’en servent, soit séchée pourla confection de montages, soit fraîchepour conserver l’humidité de certainesdécorations.Le Conseil Supérieur de la Conservationde la Nature a souligné que ce type deprélèvements était de nature à détruirel’écosystème forestier.Certains ingénieurs des Eaux et Forêtsn’ont pas craint sur la base de l’Art.107du Code Forestier et du décret du 29février 96 sur la circulation en forêt,d’interdire ce type de pratique dans leurcantonnement, d’autres ont eu l’impru-dence de faire une demande officielle de

“cueillette” à leur Commune. Uncamion à destination des marchés mati-naux aux fleurs de Bruxelles ou même deRotterdam rapporte environ 300.000F.

Devant l’ampleur phénoménale prisepar ce commerce, nous demandons àtoutes les personnes sensibles à laconservation des milieux naturels et àl’avenir de ceux-ci de ne plus acheterde paniers et autres montages garnisavec ces mousses et d’en expliquer lepourquoi à leur fleuriste.

Nous sommes conscients que lesdétaillants et leurs clients ignorent géné-ralement la provenance de cette “ marchandise”. Leur expliquer la rai-son de notre démarche est un service àrendre à la nature, et aux générationsfutures qui en hériteront.(Communiqué de la section Ardenne de l’asbl“ LES AMIS DE LA TERRE”

Il serait urgent de répertoriertoutes les belles haies que possèdeencore notre village, comme on lefait pour les arbres remarquables.Par ailleurs nous sommes heureuxde constater que la commune pro-cède à de nombreuses plantationsde fleurs.Les ensembles de fleurs sauvagessont particulièrement réussi.

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septembre 1997 - 11

PAYSAGESles carnets de l’environnementTrimestriel illustré, en cou-leurs, publié par la Directiongénérale des Ressources natu-relles et de l’Environnement(Ministère de la Région wal-lonne)

Abonnement annuel : 500 F.à verser au compte068-1055726 -05 de la DGRNEB-5000 NAMUR avec la réfé-rence PAY.

QUELQUES REVUES SUR L’ENVIRONNEMENT • QUELQUES REVUES SUR L’ENVIRONNEMENT • QUEL

Abonnement annuel : 400 F. àverser au compte 001 2966398 20 ou 5230402306 25 à l’ordre deImagine- rue du Séminaire 8,B-5000 NAMUR

NATURE ET PROGRÈSRevue bimestrielle illustrée,consacrée à l’agriculture bio-logique, la préservation del’environnement, la santé etles ressources naturelles.Abonnement annuel : 900 F. àverser au compte 068 0575350 70 de Nature etProgrès- 5000 NAMUR

ENLÈVEMENTDES GROSSES PIÈCES

OCTOBREMercredi 1er dans les rues de latournée de ramassage des pou-

belles du mercredi.vendredi 3, les rues du vendredi.

lundi 6, les rues du lundi.mardi 7, les rues du mardi.jeudi 9, les rues du jeudi.

DECEMBRELundi 1er dans les rues de la

tournée de ramassage des pou-belles du lundi.

MERCREDI 3, les rues du mer-credi.

VENDREDI 5, les rues du ven-dredi.

MARDI 9, les rues du mardi.JEUDI 11, les rues du jeudi.

TROTTOIR = PARKING ?Tel Lasnois, quotidiennement, marche3/4 d’heure.Il me fait part de son étonnementquant au stationnement des voitures.Les conducteurs ignorent probable-ment, me dit-il, que l’on peut station-ner sur la route, car régulièrement ilme faut descendre du trottoir occupépar une voiture ou une camionnette àl’arrêt. Aussi bien en dehors del’agglomération que dans le centre. Ici,il est de notoriété publique que lesparkings installés par l’Administrationcommunale sont inconnus de pas malde personnes (voir le samedi etdimanche matin aux abords de la bou-langerie)... Impunément ?Est-il donc si pénible de franchir àpied les quelques pas qui séparent lesmagasins des lieux de parking que toutle monde connaît ou devraitconnaître? De même que le Code de laroute ? Encore faut-il vouloir qu’il soitappliqué...

M.M.L.

NichoirsUn ami des oiseaux a placé dernière-ment 35 nichoirs à chouettes che-vêches dans nos vieux vergers. Il a puconstater avec satisfaction que 14d’entre eux avaient été visités et que,en mai à la période de couvaison, 16étaient occupés et 22 jeunes ont étébagués.

De nombreux nichoirs artificiels pourhirondelles ont été placés et plusieursd’entre eux ont été adoptés.Ces résultats encourageants fontd’autant plus regretter qu’aujourd’huiencore, certaines personnes détruisentdes nids patiemment construits parces merveilleux oiseaux annoncia-teurs du printemps.

Dans notre dernier numéro, noussignalions que la Région wallonneavait publié l’arrêté du 12 février parlequel il était décidé “d’approuverdéfinitivement le Plan Particulierd’Aménagement dit “de l’anciennecarrière Colinet de la commune deLasne” et nous signalions, au momentde mettre sous presse, que le Conseilcommunal de Lasne avait mis l’exa-men de la destination de l’anciennecarrière à l’ordre du jour de sa séancedu 20 mai.Cette séance a eu lieu, suivie d’uneautre, le 24 juin et une enquête deCommodo et Incommodo a été ouver-te le 8 juillet concernant le pland’expropriation et l’ adoption provi-soire dudit plan. L’enquête se clôturaitle 22 juillet .

Notre association a envoyé quelquesremarques en attirant l’attention desautorités sur la nécessité d’étayer lafalaise de façon à arrêter le processusd’effondrement.

Par ailleurs, nous constatons un cer-tain flottement dans les expressionsdont on use dans les documents offi-ciels pour désigner le site à exproprier.Tantôt, il est question de la “carrièredite Colinet”, tantôt de la “sablièredite de Colinet”. Naguère on parlait dela “carrière Troisième”.Nous proposons aux autorités compé-tentes une suggestion qui consiste àdénommer désormais ce site de sonancien nom, la HUCHELOTTE.On pourrait plus tard, parler du “parcde la Huchelotte”.

NONà la DÉCHARGE

ET APRÈS ÇA... on viendra encore

se plaindre des fer-miers qui ceci et

qui cela.Ce dimanche 10août au bas de la

vallée à la Dameà Maransart, 21 vaches pais-

sent paisiblement. Passent unou des promeneurs. On soulève uneclôture électrique. On passe. Et... onne referme pas.

Et voilà. Tout va bien... saufque 21 vaches la trouventbien bonne et,vogue la

galère, se disper-sent. Les unes dansun jardin privé, lesautres dans unchamp de bette-raves. Et par-ci etpar-là, dans le

Bois Impérial. Etbonjour les dégâts.

Maintenant soyonssérieux et mettons-nous àla place des fermiers pro-

priétaires du troupeau. Je ne saissi vous imaginez quelle entreprisec’est de récupérer 21 bêtes égaillées unpeu partout sans compter les plainteset frais éventuels suiteaux dégâts causés auxpropriétés d’autrui.

Et après ça... on vien-dra encore se plaindredes fermiers qui ceci etqui celà.

Paul LECHARLIER

Page 12: CONSULTEZ NOTRE AGENDA EN DERNIÈREplan wallon des déchets des déchets, mais comme ce combat sera long et malaisé et que les déchets continueront à s’accumuler, des solu-tions

12 - septembre 1997

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AGENDA

HORIZONTALEMENT1. Plante de la famille des caryophyllacées. • 2. Arbrisseaux épi-neux. • 3. Initiales d’un chef d’orchestre. - Riches en protéinesvégétales. • 4. Pastel ou renard. - Attrapée. • 5. Ciboule. - Pointcardinal. • 6. Dans le Gard. - En Corrèze (de dr. à g.). • 7. Capucinretourné. - Rivière d’Alsace. - A brouté. • 8. Initiales d’un dessina-teur de génie.- Abattu. • 9. Un néerlandais. - Ainsi se forma le fruitsuccédant à la fleur (se). • 10. Petits instruments de musiquepopulaire.

VERTICALEMENT1. Plantes des lieux humides. • 2. Composée • 3. Beryllium (de b.en h.). - Association ornithologique belge. - Drame. • 4. Avant lespoux. • 5. Lycée professionnel. - Fils du Soleil. • 6. Angle supé-rieur du point d’attache des rameaux et des feuilles. • 7. Nourricede Dionysos. - Lianes entremêlées. • 8. Pousses qui se développentà partir d’une tige. - Négation. • 9. Un plat de lentilles l’a faitconnaître. - Localisa. • 10. Conifères.

MOTS CROISES

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2 3 4 5 6 7 8 9 10SOLUTION DU N° 30

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2 3 4 5 6 7 8 9 10M Y R O B O L A N SA P P R I EC

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SEPTEMBRE

VENDREDI 5 13ème SALON VALÉRIANE.SAMEDI 6 et Détails en page 5.DIMANCHE 7

MARDI 9 13h30 à Temploux, visite d’une exploitationd’arboriculture fruitière biologique (9 hectaresdont 7 de pommiers à basses tiges).Rue du Fayt, 7a - 5020 TemplouxInformations : CARAB asblrue Saint Médard, 4 - 1370 Jodoigne.Tél.: 010/ 81 40 50 - Fax : 010 /81 43 46

SAMEDI 13 Promenade “CHAMPIGNONS”RENDEZ-VOUS à 13h30 au parking de la fermedu château de La Hulpe (entrée côté Gail-lemarde). Guide: Luciano d’ANDREA (guidenature du Brabant).

SAMEDI 13 JOURNÉES DU PATRIMOINE consacrées àDIMANCHE 14 l’archéologie. Programme des sites accessibles

dans votre journal habituel.

DIMANCHE 14 1ère journée de la saison de GESTION DE LARÉSERVE DU RU MILHOUX. Rendez-vous àpartir de 9h30 au bord de la réserve, rue à laCroix,(perpendiculaire à la rue de l’Abbaye).Bienvenue à tout moment de la journée pourmener à bien les travaux d’entretien. Bottesindispensables. Potage à midi. Annoncez votrevenue en téléphonant après 20h au 653 55 79 ou 633 30 29 afin que nous puissions prévoir lenombre d’instruments de travail nécessaires.

DIMANCHE 14 Entre 14 et 18h, l’asbl “LES AMIS DU SITE DEMORIENSART“ vous invitent à visiter la TOURDE MORIENSART. Vous y serez accueillis parles maîtres du lieu.

JEUDI 25 Centre sportif et culturel de Maransart,rue de Colinet à 18h30 : RÉUNION du GROUPESENTIERS et à 20h, réunion plénière de LASNENATURE. BIENVENUE À TOUS.

DIMANCHE 28 PROMENADE chez nos voisins de Waterloo(Bois d’Alconval). Rendez-vous et départ à 9h30au parking de l’ancienne gare d’Aywiers-Maransart

OCTOBRE

VENDREDI 3, JARDINS D’AYWIERSSAMEDI 4 ET LA FÊTE DES PLANTES ET DES JARDINS.DIMANCHE 5 (voir informations en page 5).

SAMEDI 4 L’APNE (Association pour la Protection de laNature et de l’Environnement) fête son 25ème

anniversaire. Détails de cette journée en page 5.

DIMANCHE 12 44ème JOURNÉE NATIONALE DE LA PROTEC-TION DE LA NATURE à TERVUREN.(voir page 5).

DIMANCHE 12 3ème VELOBRABANÇONNE (programme en p.5).

SAMEDI 18 JOURNÉE DE GESTION DE LA RÉSERVE DURU MILHOUX.(voir détails à la date du 14 septembre).

SAMEDI 25 2ème SALON BELGE du LIVRE D’HISTOIRE.DIMANCHE 26 Centre sportif et culturel de Lasne,

route d’Ohain. Org. : Cercle d’histoire de Lasne.

JEUDI 30 ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE LASNENATURE au Centre sportif et culturel deMaransart à 20h. Voir communiqué en page 3.

NOVEMBRE

MERCREDI 5 20h Conférence illustrée par Jean-FrançoisMALJEAN, Ingénieur agronome- Laboratoired’écologie des prairies de l’UCL :LA HAIE DANS LA VIE RURALE et l’expérien-ce de Chastre. Voir communiqué en page 5.

DIMANCHE 16 JOURNÉE DE GESTION DE LA RÉSERVE DURU MILHOUX.(voir détails à la date du 14 septembre).

SAMEDI 22 A partir de 9h, derrière l’église de Lasne :DISTRIBUTION (par la Commune) de PLANTSd’arbres et arbustes. Le 25 novembre, à la sainteCatherine, tout bois reprend racine.

JEUDI 27 Centre sportif et culturel de Maransart,rue de Colinet à 18h30 : RÉUNION du GROUPESENTIERS et à 20h, réunion plénière de LASNENATURE. BIENVENUE À TOUS.