Constats : Les jeunes « précarisés » et l’école
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Constats : Les jeunes « précarisés » et l’école
• Enseignement et travail : deux leviers de la lutte contre la pauvreté ;• Intégration difficile des jeunes précarisés sur le marché du travail ;• Les causes résident dans le parcours scolaire;• Lien pauvreté et niveau d’instruction ;• Trop de jeunes sans diplôme ou avec un diplôme faiblement qualifié.
Jeunes sans diplôme ni formation en cours
2010 Belgique Bruxelles Flandre Wallonie
Total 11,9% 18,4% 9,6% 13,7%
Femmes 10,0 16,5 7,7 11,5
Hommes 13,8 20,4 11,4 15,9
Qualificationdes parents
Faible qualification des enfants
FAIBLE 28,6 %
MOYENNE 12,7 %
HAUTE 6,2 %
Diplôme de faible niveau de qualification = plus de risque de tomber dans la pauvreté
15 à 34 ans ayant une faible qualification selon le niveau d’études de leurs parents
Niveau de qualificationRisque de pauvreté
FAIBLE 23,8 %
MOYENNE 11,2 %
HAUTE 6,5 %
Constats : Les jeunes « précarisés » et l’école Jeunes issus des familles pauvres sur-représentées dans les filières moins valorisées. Beaucoup ont une expérience très négative de l’école.
Décrochage scolaire ‘classique’ = absentéisme. Décrochage ‘assis’ = présence non investie. Nécessité de remettre du sens aux apprentissages, du sens à l’école.
Constats : Les jeunes et la participation Recherche sur la participation des jeunes de 10 à
18 ans de l’Observatoire de l’Enfance, de la Jeunesse et de l’Aide à la Jeunesse, en 2007.
La participation est définie par les jeunes comme la capacité de donner son avis et d’être entendu.
Selon eux, la famille est le lieu où ils peuvent le mieux s’exprimer et où leur avis est le mieux pris en compte.
L’école est celui où leur avis est le moins sollicité et pris en compte.
Constats : Les jeunes et la participation• Pas amers par rapport à cela : 66% expriment le
désir d’être plus entendus par les enseignants, les éducateurs et la direction scolaire.
• Moins de 5% des jeunes pensent que les partis, gouvernements et conseils communaux les écoutent.
• Ils sont désireux d’être plus écoutés et manifestent leur désir de plus de contacts avec la police représentant à leurs yeux les pouvoirs publics locaux.
Constats : Les jeunes et la participation
Nous pouvons donc postuler qu’il y a une forte demande des jeunes d’entrer en relation plus étroite avec les adultes, les institutions.
Cette demande de participation peut être un formidable levier d’inclusion et de citoyenneté.
Constats : Les jeunes et les institutions d’aide
Passage difficile à l’âge adulte et à l’autonomie pour les jeunes qui sortent d’une institution de l’Aide à la jeunesse – risque de pauvreté et d’exclusion.
Paradoxe : plus un jeune est fragilisé, plus il doit se débrouiller seul.
Constats : Les jeunes et les institutions d’aide
• L’aide aux adultes n’est pas suffisamment harmonisée avec l’accompagnement dont bénéficient les jeunes au sein de l’Aide à la jeunesse.
• Certains sont fatigués d’être aidés : ils y ont renoncé, n’y croient plus. Les raisons de ce constat ne sont pas à chercher uniquement du côté des jeunes mais surtout du système d’aide lui-même.
Constats : Les jeunes et les institutions d’aide• L’aide du CPAS pour adultes de moins de 25 ans
peut être un droit au revenu d’intégration sociale assorti ou non d’un PIIS.
• Ce PIIS est ressenti de manières très diverses :
- négativement s’il ne rencontre pas les besoins ;
- positivement si il y a concertation et respect du rythme du jeune.
Défis :• Mettre en place les conditions de la participation des familles, des jeunes et des enfants aux dispositifs qui les concernent.
• Instaurer un climat où les jeunes et les familles se sentent en sécurité.
• Créer une école qui est à l’écoute des jeunes.
• Remettre du sens aux apprentissages, à l’école.
Défis :
• Permettre au jeune de devenir acteur de son propre parcours pendant tout son trajet de formation.
• Garantir une transition douce après la sortie d’institution.
• Revoir les statuts ‘isolé’ et ‘cohabitant’ : partager leurs frais de logement, par exemple leur fait perdre leur statut d’isolé et ainsi une partie de leur revenu.
Les équipes qui ont nourri la réflexion :AMO Samarcande
Saint-Louis Amercoeur Cellule d’éducation familiale Le Galion,
en collaboration avec l’UMons SSM Le Méridien
AMO Dynamo ASBL Samu social