Conseil de Sécurité Historique – La Guerre du Golfe...
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MODELE FRANCOPHONE GRENOBLOIS DES NATIONS UNIES
Tom Cleach
Rapport I Vème édition
Conseil de Sécurité Historique – La Guerre du Golfe 1990-1991
Forum : Conseil de Sécurité Historique
Sujet : Guerre du Golfe 1990-1991
Membre de l’État-major : Tom Cleach
Position : Facilitateur
Introduction
Dans l’histoire, plusieurs conflits portent la dénomination de Guerre du Golfe. Nous nous
intéresserons à la première, opposant l’Irak et le Koweït entre 1990 et 1991. Elle est appelée Guerre
du Golfe, en raison de sa situation géographique, sur les bords du golfe Persique. En 1991, l’Irak de
Saddam Hussein, au nom de revendications économiques et territoriales non abouties, envahit
l’Émirat du Koweït. En effet, appauvris par la guerre Irak-Iran (aussi appelée 1e
Guerre du Golfe), de
1980 à 1988, l’Irak doit 15 milliards de dollars à son créancier, le Koweït. Le dictateur Saddam
Hussein, réclame aussi des territoires, appartenant anciennement à l’Irak, au nord de l’Émirat. En tant
que Conseil de Sécurité Historique, nous traiterons le problème avec toutes les informations dont
disposent les Nations Unies au 12 janvier 1991.
Définition des termes clefs
Embargo
Un embargo est une sanction ou un moyen de répression mis en place contre un État qui vise
à suspendre les exportations de produits vers cet État. Il vise généralement à contraindre
économiquement un État pour qu’il cède à une exigence.
Coalition
Alliance politique et militaire entre plusieurs nations contre un adversaire commun, qu’il ne
serait pas possible de vaincre individuellement.
Émirat
Pays dont le chef de l’État est un émir.
Créancier
C’est une personne, une organisation ou un État auquel on doit de l’argent après lui en avoir
emprunté.
Sioniste
Mouvement qui vise à la constitution d’un État juif en Palestine. Ce mouvement est dans son
ensemble réprouvé par les gouvernements islamiques, qui militent contre Israël, jugeant sa création
illégale et portant atteinte à l’histoire de la région.
Aperçu général
Pour bien comprendre l’origine du conflit, il faut rappeler les événements des années 1980.
En 1980 commence la 1e
Guerre du Golfe, entre l’Iran et l’Irak. Aucune des deux nations ne sort
victorieuse de cette guerre, qui aboutit à plus d’un million de morts, après huit années de conflit
meurtrières. Les deux pays en sortent affaiblis autant au niveau financier que politique, ce qui conduit
Saddam Hussein à rechercher des compensations auprès des nations voisines. Il réclame notamment
l’annulation de la dette irakienne, et plus particulièrement celle due au Koweït, à hauteur de quinze
milliards de dollars, qui représente 150% du produit intérieur brut irakien.
Revendications territoriales
Les relations entre Bagdad et Koweït sont de plus en plus tendues, l’Irak remet alors au jour
un ancien litige territorial qui divise les deux nations, datant de la colonisation britannique, et pousse
Saddam Hussein à revendiquer des modifications de frontières. Ils avaient déjà essayé, en 1961, de
prendre le contrôle de l’Émirat, avant d'en être empêchés par les forces britanniques. Le Koweït, qui
exploite des champs pétrolifères contestés par l’Irak à la frontière irako-koweïtienne, subit alors la
pression de Saddam Hussein qui souhaiterait également annexer l’Émirat pour, en plus de retrouver
un territoire perdu en 1932, élargir sa façade maritime sur le Golfe persique.
Juillet 1990
A partir du 14 juillet 1990, jour de fête nationale en Irak, Saddam Hussein met son peuple en
garde contre une « conspiration impérialiste et sioniste ». Dans les jours suivants, les propos du chef
d’État irakien durcissent, jusqu’à menacer directement le Koweït, à qui il reproche de provoquer une
baisse des prix du pétrole pour ses « cercles impérialistes et sionistes », poursuivant ses accusations.
Les demandes irakiennes se font plus tranchantes, Saddam Hussein réclame dix milliards de dollars au
Koweït, dont 2,4 milliards pour le pétrole qu’il considère comme « volé » à son pays, puis
l’effacement de la dette irakienne, considérant avoir défendu les intérêts de l’Émirat contre
l’expansionnisme iranien.
Le Koweït entame la constitution d’une commission des pays arabes pour régler les conflits
frontaliers, et en informe le secrétaire général de l’ONU ; ceci sera fermement rejeté par l’Irak,
dénonçant une volonté de faire intervenir des forces extérieures pour régler leur différend, ne
respectant pas le choix d’une solution purement arabe. Saddam Hussein mobilise plusieurs dizaines de
milliers de soldats en guise d’avertissement. L’armée koweïtienne n’a pas préparé de défense
militaire, dénonçant un chantage des Irakiens.
Washington annonce à l’Irak que les États-Unis ne comptent pas déclencher une guerre
économique contre l’Irak, l’ambassadrice déclarant même "inspiré par l'amitié et non par la
confrontation, n'a pas d'opinion". Saddam Hussein croit comprendre qu’ils n’interviendront pas dans
le conflit, cela renforce sa volonté d’envahir le Koweït. Le 31 juillet s’organise un compromis de la
dernière chance, les Koweïtiens acceptant finalement un prêt à hauteur de neuf milliards de dollars,
refusé par l’Irak qui se sent humilié du refus d’accepter la demande initiale de dix milliards de dollars.
Plusieurs hauts dirigeants du monde arabes sont prêts à tout pour éviter le conflit armé, comme par
exemple le roi Fahd d’Arabie Saoudite qui propose d’offrir le milliard de dollars manquant. Aucun
pays arabe alentour ne souhaite prendre part au conflit, ainsi, tous tentent de trouver une solution
pacifique au problème, essayant de persuader les dirigeants irakiens d’arranger les choses
pacifiquement. L’Égypte, l’Arabie Saoudite et l’Iran incitent au retour au calme, en vain : le «
compromis de la dernière chance » n’aboutira pas. Cent mille soldats irakiens sont postés à la
frontière irako-koweïtienne : l’invasion commence le 2 août, à l’aube.
L’invasion
L’armée irakienne engage ses troupes le 2 août aux alentours de 3h du matin. 350 chars
d’assaut franchissent la frontière koweïtienne, l’information fait rapidement le tour des médias du
monde entier. Ce sont ensuite cent mille hommes qui passent la frontière, soldats de métier aguerris
après dix ans de conflit avec l’Iran, qui prennent rapidement la capitale, Koweït-City et ses vingt mille
hommes, quatre heures à peine après le début de l’invasion. Le chef d’État koweïtien est accueilli en
Arabie Saoudite, la ville est occupée et l’Irak annonce, à midi, l’occupation de l’Émirat et la fermeture
des frontières. Saddam Hussein justifiera l’invasion comme étant une aide à de jeunes
révolutionnaires cherchant à renverser "un régime traître impliqué dans des complots sionistes et
étrangers", puis annonce la mise en place d’un gouvernement du « Koweït Libre » : le Koweït n’est
plus un État souverain. Dès dix heures, le Conseil de Sécurité de l’ONU se réunit d’urgence à la
demande du Koweït, tous les pays – même la Chine, l’URSS et Cuba – se mettent d’accord avec les
États-Unis pour demander le retrait immédiat des troupes irakiennes de l’Émirat, c’est le vote de la
résolution 660 ; seul le Yémen refuse de voter la résolution.
Réaction internationale
Alors que l’Irak continue sa traversée de l’Émirat en direction du port pétrolier d’Al-Ahmadi,
les réactions internationales se multiplient. Le président des Etats-Unis, George Bush, et Margaret
Thatcher, Premier ministre britannique, se rencontrent à Aspen, dans le Colorado. A la suite de cette
rencontre, les deux nations se disent prêtes à engager une action militaire si nécessaire, n’excluant,
des dires de Bush, « aucune option ». Les pays membres de la Ligue Arabe sont, eux, divisés, treize
des 21 pays ayant voté pour le retrait des troupes irakiennes du Koweït seulement. L’Union
Européenne, en réponse à l’invasion de l’émirat, décide à son tour de mettre en place un embargo à
l’encontre de l’Irak. Les États-Unis, eux, préparent une contre-offensive pour parer l’invasion de
Saddam Hussein, tandis que le gouvernement provisoire koweïtien, mis en place par l’Irak, est en
phase de créer une « armée populaire » pour défendre « les intérêts du Koweït libre». En réponse à la
multiplication des réactions offensives occidentales, l’Irak menace les pays occidentaux formulant des
propositions offensives aux intérêts irakiens de garder tous leurs ressortissants en otage ; ainsi, les
diplomates koweïtiens à l’étranger sont eux aussi menacés de voir leurs biens saisis s'ils n’obéissent
pas à la politique étrangère dictée par Bagdad, la réaction majoritaire étant de dire que le
gouvernement provisoire n’est qu’une « marionnette aux mains de l’Irak ». Le Conseil de Sécurité
décrète alors pour la troisième fois de son histoire un embargo économique à l’encontre de l’Irak (à 13
voix contre 2, Cuba et le Yémen).
Bouclier du Désert
Continuant sa conquête de la zone du Golfe, l’Irak menace l’Arabie Saoudite en plaçant près
de 70 000 hommes à la frontière koweïto-saoudienne, accompagnés de blindés. Suite à la « menace
grandissante » que représente Saddam Hussein pour le monde arabe, le président George Bush décide
du déploiement de l’opération “Bouclier du Désert”, et déclare ce matin à ses concitoyens: “Nous ne
sommes pas en guerre, mais nous avons tracé une ligne dans le sable. Cette ligne, Saddam Hussein la
franchira à ses risques et périls”, menaçant là directement l’Irak d’une intervention militaire
occidentale. Pour répondre à la mise en place de l’opération Bouclier du Désert, Saddam Hussein,
dans un discours télévisé, appelle à « mettre fin à un empire colonial » qui a « donné la richesse à une
minorité » et « laissé la majorité sans richesse », et selon lui, l’invasion du Koweït est une
conséquence logique de la victoire de l’Irak sur l’Iran dans la première guerre du Golfe, arguments
qui sont loin de convaincre les puissances occidentales. Ainsi, l’Irak cherche à continuer son
expansion vers l’Arabie Saoudite pour protéger La Mecque et Médine, contre une invasion
occidentale, et engage donc les populations à partir en Guerre Sainte pour protéger ces lieux sacrés de
l’Islam.
L’ONU continue de tenter des médiations avec Bagdad, tandis que partout dans le monde
l’opposition à Saddam Hussein grandit. Alors que l’Union Soviétique s'unit aux États-Unis contre
l’Irak, nombre de pays multiplient les démonstrations de force, comme la France et le Canada qui
envoient des avions en Arabie Saoudite en réponse au pillage de leurs ambassades basées en Irak.
Face à la fermeture des ambassades les unes après les autres au Koweït, des populations, par milliers,
franchissent la frontière koweïto-Saoudienne, tandis que de plus en plus de soldats étrangers se
rassemblent en Arabie Saoudite. En novembre, le Conseil de Sécurité adresse un ultimatum à l’Irak :
Saddam Hussein doit rappeler ses troupes de Koweït avant le 15 janvier. La totalité des otages
occidentaux sont libérés en décembre, et Saddam Hussein leur présente même des excuses officielles.
Pays et organisations concernées
Autriche
L’Autriche, jusqu’en 1989, pratique une politique de neutralité en ce qui concerne les affaires
étrangères. Néanmoins, le Chancelier Vranitzky fait part, en cette année 1989, que l’Autriche
participera sans réserve à l’Union Politique européenne. C’est un virage politique important qui
poussera l’Autriche à voter et à participer à toutes les mesures à l’encontre de la politique irakienne,
qui a envahi le Koweït.
Belgique
La Belgique, directement concernée puisque de nombreux Belges sont pris en otage par l’Irak
au Koweït, procède directement au gel des avoirs irakiens sur le territoire national, avant de renforcer
les dispositions à l’encontre de Bagdad et d’envoyer des troupes et des navires dans la mer du Golfe.
Chine
La Chine, un des principaux fournisseurs d’armes à Bagdad, suit le mouvement international
et participe à l’embargo contre l’Irak. En pleine expansion économique suite à son virage capitaliste,
la Chine cherche à s’intégrer dans le fonctionnement international, et souhaite garder la zone du
Golfe, principal approvisionnement en pétrole, stable pour son économie en expansion.
Côte d’Ivoire
Les représentants de Côte d’Ivoire ont exprimé leur appui aux précédentes résolutions,
estimant que l’invasion du Koweït par l’Irak était une violation de la Charte des Nations Unies. Ils ont
soulign] que la seule façon de r]soudre les diff]rends entre Etats ]tait par la voie des n]gociations et
le recours aux procédures prévues par la Charte.
Cuba
Petit Etat communiste, Cuba se pose en opposant des « forces impérialistes des guerres et des
privilèges », seul contre treize des quinze membres du Conseil de Sécurité, et dont le seul soutien est
le Yémen, ils s'opposent (ou s’abstiendront de voter) à nombre de propositions et de résolutions
émanant de l’ONU, l’organisation qu’ils disent dirigée par la seule puissance américaine, avec
laquelle les relations n’étaient pas favorables en cette période.
Équateur
Ce pays, dépendant de l’importation de pétrole sur son territoire, voit le prix du baril
augmenter à son grand désavantage, et est donc directement impliqué dans la crise. L’Équateur
soutient donc le retrait des troupes irakiennes de l’émirat du Koweït.
États-Unis d’Amérique
Dans un premier temps, la délégation déclare sa neutralité sur le sujet. « Washington, inspiré
par l'amitié et non par la confrontation, n'a pas d'opinion » sur les conflits arabo-arabes. Néanmoins,
dès l’annonce de l’invasion irakienne, Washington a directement condamné l’attaque et demandé un
embargo sur l’Irak à tous ses alliés de l’OTAN. Même si le président George Bush dit ne pas
envisager une action militaire américaine en Irak, mais que, si le besoin s’en fait sentir, il n’hésiterait
pas. Sur ces mots, le porte-avion Independence fait route vers la mer du Golfe.
France
En réponse à la demande d’embargo par les Américains, condamnant le jour même de l’assaut
l’invasion irakienne, la France annonce elle aussi le gel des avoirs irakiens sur le sol français. Le 9
août, le président Mitterrand demande le rétablissement du droit international violé par l’Irak par son
invasion de l’Émirat. Il décidera ensuite l’envoi de forces navales dans la mer du Golfe. L’enlèvement
de quatre Français lors du saccage de l’ambassade française par des Irakiens ne fera que détériorer des
relations diplomatiques déjà instables entre les deux nations.
Inde
On qualifie les relations entre l’Inde et l’Irak, jusqu’à la crise du Golfe, comme « amicales»,
les deux nations n’ayant pas eu de différend majeur récent. Cette crise a néanmoins des répercussions
financières sur l’Inde, importatrice de pétrole, dont la montée des prix n’est pas à son avantage.
L’Inde soutient des réactions offensives envers l’Irak de Saddam Hussein.
Roumanie
La Roumanie a, pour l’instant, voté en faveur de toutes les résolutions de l’ONU qui traitent
de la Crise du Golfe, et participe également à l’embargo international contre l’Irak, exprimant son
désaccord avec l’invasion du Koweït et la politique de Saddam Hussein.
Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord
Dès le lendemain de l’invasion du Koweït, Margaret Thatcher, alors Premier ministre
britannique, se dit prête, en accord avec le président George Bush, à lancer une action militaire contre
l’Irak s’il est nécessaire de le faire. Le Royaume-Uni participe à l’embargo contre l’Irak et rejoint
directement la coalition internationale formée par les États-Unis.
Union des Républiques socialistes soviétiques
En accord avec les États-Unis, l’URSS appelle tous les pays à suspendre les livraisons
d’armes à l’Irak. Néanmoins, Moscou appelle Washington à la prudence, le monde arabe pouvant
facilement se retourner contre eux si une intervention militaire est prise à la légère. Ils se posent en
médiateur entre l’Irak et l’Occident (au point que l’on parlait de « ballet diplomatique »), avant de
soutenir une intervention militaire en novembre 1990.
Yémen
Seul représentant du monde arabe présent au Conseil de Sécurité, le Yémen se pose en
représentant des populations arabes refusant l’intervention de pays occidentaux dans les affaires
arabo-arabes. De ce fait, ils refusent de condamner l’agression du Koweït par l’Irak et ne vote en
faveur de presque aucune résolution de l’ONU sur le sujet de la guerre Irak-Koweït.
Zaïre
Zaïre était le nom donné à l’actuelle République Démocratique du Congo (RDC) de 1971 à
1997. Les représentants du Zaïre soutiennent, dans les résolutions précédant la conférence, un cessez-
le-feu permanent. Le Zaïre a également soutenu la décision d’embargo vis-à-vis de l’Irak, et n’a pour
l’instant voté contre aucune résolution.
Zimbabwe
La délégation du Zimbabwe a, dans les résolutions précédentes, soutenu une réaction contre
Saddam Hussein quant à l’invasion du Koweït, mais privilégie une solution pacifique au problème,
excluant pour l’instant toute intervention armée (comme Bouclier du Désert, qui n’est qu’un plan de
défense de l’Arabie Saoudite contre la menace irakienne).
Développements récents
o 2 août :
o L’invasion du Koweït par l’Irak est exécutée en quatre heures ;
o Les États-Unis réagissent directement et font voter la condamnation de l’invasion à
l’ONU ;
o 6 août :
o Le Conseil de Sécurité vote le boycott commercial financier et militaire de l’Irak (13
‘pour’ 2 ‘abstentions’) ;
o Le président des États-Unis signe l’ordre d’engagement de l’opération « Bouclier du
Désert » ;
o 9 août :
o L’Irak ferme ses frontières : 10 000 citoyens de pays occidentaux sont immobilisés ;
o 29 novembre :
o Le Conseil de Sécurité vote l’ultimatum qui vise à contraindre l’Irak d’évacuer ses
troupes du Koweït, délai fixé au 15 janvier, minuit ;
o 3 janvier :
o Le Congrès et le Sénat des États-Unis approuvent l’usage de la force face à l’Irak ;
o 9 Janvier :
o Rencontre entre le secrétaire d’Etat américain et le ministre des Affaires étrangères
irakien, elle n’aboutira pas, le ministre se dira menacé par une lettre trop agressive du
président Bush.
Implication de l’ONU
L’invasion du Koweït par l’Irak est une violation directe de la charte des Nations Unies,
puisque celle-ci condamne tout acte de transgression ou de rupture de la paix. Le principe même des
Nations Unies étant de maintenir la paix, et selon les chapitres VI et VII, le Conseil de Sécurité peut, à
la demande d’un État membre (ou pas), ou s’il le juge nécessaire étudier le sujet.
Résolutions déjà votées par le Conseil de Sécurité (avant la date du 12 Janvier 1991):
Résolution 660 : http://www.un.org/fr/documents/view_doc.asp?symbol=S/RES/660(1990)
Résolution 661 : http://www.un.org/fr/documents/view_doc.asp?symbol=S/RES/661(1990)
Résolution 662 : http://www.un.org/fr/documents/view_doc.asp?symbol=S/RES/662(1990)
Résolution 664 : http://www.un.org/fr/documents/view_doc.asp?symbol=S/RES/664(1990)
Résolution 665 : http://www.un.org/fr/documents/view_doc.asp?symbol=S/RES/665(1990)
Résolution 666 : http://www.un.org/fr/documents/view_doc.asp?symbol=S/RES/666(1990)
Résolution 667 : http://www.un.org/fr/documents/view_doc.asp?symbol=S/RES/667(1990)
Résolution 669 : http://www.un.org/fr/documents/view_doc.asp?symbol=S/RES/669(1990)
Résolution 670 : http://www.un.org/fr/documents/view_doc.asp?symbol=S/RES/670(1990)
Résolution 677 : http://www.un.org/fr/documents/view_doc.asp?symbol=S/RES/677(1990)
Résolution 678 : http://www.un.org/fr/documents/view_doc.asp?symbol=S/RES/678(1990)
Solutions possibles
o Soutenir un embargo mondial universel contre l’Irak jusqu’à la faillite de l’État ;
o Reconnaître légalement l’annexion du Koweït au niveau international ;
o Intervenir militairement contre l’Irak pour reprendre le Koweït ;
o Laisser l’Irak annexer la partie nord du Koweït essentiellement revendiquée par Saddam Hussein,
où sont situés les principaux puits de pétrole, en échange renoncer à toute intervention étrangère s’ils
restituent le reste du territoire de l’Émirat au gouvernement dissous par l’invasion ;
o Soutenir des mouvements anti-Hussein au Koweït ;
o Annexer l’Irak avec le Koweït pour créer un nouvel État indépendant dont le gouvernement sera
soutenu par l’ONU ;
o Exiger la restitution de tous les biens koweïtiens aux habitants de l’Émirat ;
o Laisser accès à la Croix Rouge à tous les prisonniers de guerre au Koweït ;
o Demander à l’Irak de prendre toutes les responsabilités de ses actes quant à l’invasion du Koweït.
Bibliographie et sitographie
ONU - http://www.un.org/fr/sc/inc/searchres_sc_year_french.asp?year=1991 ; 10/16
ONU - http://www.un.org/fr/sc/ ; 10/16
ONU - http://www.un.org/fr/charter-united-nations/ ; 10/16
ONU – http ://www.un.org/french/docs/cs/repertoire/89-92/CHAPTER%208/MIDDLE
%20EAST/item%2022_Iraq-Kuwait_.pdf ; 10/16
Blog Guerre du golfe – http://guerredugolfe.free.fr/intro.htm ; 10/16
Blog Guerre du golfe - http://guerredugolfe.free.fr/2aout90.htm ; 10/16
Blog Guerre du Golfe - http://guerredugolfe.free.fr/3aout.htm ; 10/16
Heredote.net - https://www.herodote.net/17_janvier_1991-evenement-19910117.php ; 10/16
INA - http://www.ina.fr/contenus-editoriaux/articles-editoriaux/premiere-guerre-du-golfe/ ; 10/16
INA - http://www.ina.fr/video/CAB91010762/guerre-du-golfe-les-quatre-points-du-discours-de-
george-bush-video.html ; 10/16
Investig’Action - http://www.investigaction.net/il-y-a-25-ans-cuba-et-le-yemen-etaient-seuls-contre-
la-premiere-guerre-du-golfe/ ; 10/16
Kronobase, chronologie Guerre du Golfe - http://www.kronobase.org/chronologie-categorie-
Guerre+du+Golfe.html ; 10/16
Le Monde diplomatique - https://www.monde-diplomatique.fr/index/sujet/guerredugolfe ; 10/16
Universalis - http://www.universalis.fr/evenement/1er-31-aout-1990-crise-internationale-declenchee-
par-l-irak/ ; 10/16