CONCOURS PHOTO VERSAILLES INSOLITE

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Face à la crise, les Etats Généraux apporte- ront ils la solution aux maux de la Nation ? C’est son pari : il nous l’explique en détail. Plus de 120 clichés envoyés, quinze retenus par la rédaction. Versailles insolite vous livre ses secrets... à vous de voter pour la plus originale des photos de notre sélection ! VERSAILLES BOUGE P.10 N°XVI NOVEMBRE 2008 ANNONCES IMMO P.13-14-15 EMPLOI P.22 «Quand je donne une place, je fais un ingrat et cent mécontents» — Louis XIV VOX POPULI P.20 F1 : ÉPISODE III La polémique sur la F1 dans Versailles n’en finit pas... Stérile ? VERSAILLES PRATIQUE P.17 LE BONHEUR EST DANS LE PRÉ Tous à la ferme ! Galy ou Viltain, à vous de choisir.. ou aux enfants ! VERSAILLES PEOPLE P.6 JOLIE FILLE Marion Dumas, versaillaise, actrice, jolie.. What else ? (c) Christophe Coursault VERSAILLES ACTU P. 2 EXCLUSIF le discours du chef de l’Etat VERSAILLES INSOLITE CONCOURS PHOTO WALKER vous propose ses sacs à dos de qualité qui accompagnent les ados sur les bancs du lycée et dans leurs loisirs. en vente chez Gibert Joseph au 62, rue de la paroisse à Versailles

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Face à la crise, les Etats Généraux apporte-ront ils la solution aux maux de la Nation ?C’est son pari : il nous l’explique en détail.

Plus de 120 clichésenvoyés, quinze retenus

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F1 : ÉPISODE IIILa polémique sur la F1 dansVersailles n’en finit pas... Stérile ?

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LE BONHEUREST DANS LE PRÉTous à la ferme ! Galy ou Viltain,à vous de choisir.. ou aux enfants !

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V E R S A I L L E S + N ° 1 6 N O V E M B R E 2 0 0 8

Avec une plume, les écrivainsrédigent des livres. Mais il y aquatre-vingt dix ans, avec laplume de paix, qui sera exposée àla mairie de Versailles lors duSalon du Livre d'Histoire du 6 au7 décembre, Clémenceau signa leTraité de Versailles du 26 juin1919, mettant définitivement finaux conflits de la Première GuerreMondiale. Quoi de mieux alorsqu'un tel salon pour rappelercette victoire de la paix? Avecplus d'une quarantaine d'auteurs,la salle des fêtes de l'Hôtel de villese transformera en véritable lieude lecture et de culture, accueil-lant aussi bien des historiens déjàreconnus que de jeunes talentsprometteurs, pour promouvoirdes œuvres de grande qualité etaccessibles à un public très large.« Qui mieux que Versailles pou-vait embrasser la cause del'Histoire ? », ajoute le maireFrançois de Mazières, déjà à l'ori-

gine du mois Molière, qu'il a crééen 1995, alors adjoint à la culture.« Son image de ville chargéed'histoire, riche d'un patrimoined'exception, est connue dumonde entier. Cette réputationlui donne de puissants atoutspour servir et dynamiser lascience historique. En lançant lesalon Histoire de Lire, nousrecherchons à mettre le livre

d'histoire à la portée de tous ». Etpour mieux séduire la jeunesse,des tables rondes historiques pro-poseront des regards croisés surdifférents thèmes, tandis que descomédiens, liront, jouerontmême, des passages de certainesœuvres, en présence des auteurs.

LEA CHARRONVersailles + est édité par la SARL depresse Versailles + au capital de5 000 euros, 2, rue Henri Bergson92600 Asnières, Tél : 01 46 52 23 23,Fax : 01 46 52 23 24, ayant pour asso-ciés Editeo, Jacques Giraud. SIRET498 062 041 00013. Numéro decommission paritaire en cours.Dépôt Légal à parution. Imprimeur :Rotimpress. Directeur de la publication :Guillaume Salabert. Directeur de larédaction : Jean-Baptiste Giraud.

Pour écrire à la rédaction :[email protected]

Diffusion : Cibleo / Editeo. Pour diffuser Versailles + :[email protected]

Fondateurs : Versailles Press Club etVersailles Club d'Affaires. Tous droits

de reproduction réservés.Abonnement : 15 euros / an.

[email protected] au numéro 1,5 euro. www.versaillesplus.fr

Régie Publicitaire :Laure Imberti

06 59 06 93 [email protected]

Livred’histoireet plumede paix

Versaillesactualités2

Cinéma, théâtre, conférences pour les Poilus

Le marquis de Breteuil, (des-cendant des Breteuil, minis-tres de Louis XIV, Louis XV

et Louis XVI), prend les rênes dutourisme yvelinois. C'est à l'una-nimité qu'il a été élu fin octobrepar le Conseil d'Administrationdu Comité Départemental duTourisme, pour remplacer AlainFouques Duparc. Diplômé de Sciences Politiques,Henri-François de Breteuil siègedepuis 2003 comme administra-teur de l'établissement public dudomaine national de Versailles,nommé par le ministre de la cul-ture d'alors, Jean-JacquesAillagon, aujourd'hui président del'Etablissement public qui gère lechâteau. Surtout, il a repris la pro-priété familiale, le château deBreteuil situé au cœur de la valléede Chevreuse, qu'il a ouvert aupublic après l'avoir restauré. Pourattirer les touristes, il a disséminépartout dans le parc mais aussidans les ailes du château des scè-nes historiques, figurées par despersonnages en cire réalisés par lemusée Grévin, mais aussi des scè-nes tirées des contes de Perrault,

animées par des automates, pourla plus grande joie des petits etdes grands. Avec un tel parcours,il connaît bien les enjeux duTourisme dans les Yvelines etsouhaite lui donner un nouvelessor, en mettant en place unschéma départemental de déve-loppement touristique. Prioritéspour 2009 : engager une politiquede communication à destinationdes familles pour les faire venirdans le département, et renforcerla promotion des établissementshôteliers en vue de l'accroisse-ment de leur taux d'occupation leweek end. Sacrée mission !

LC

Un nouveauprésidentpour le tourisme yvelinois

Le 11 novembre ne sera pas oublié,qu'on se le dise ! La ville propose unprogramme de qualité en l'hon-neur des combattants de laPremière Guerre mondiale. Un pro-gramme riche de multiples mani-festations qui s'égrèneront àVersailles, telles les fusées d'un feud'artifice, du 8 au 23 novembre. Ony fera mémoire, on y apprendra dunouveau.Pour une exposition d'objets,l'Hôtel de Ville ouvre aux associa-tions d'Anciens Combattants lasalle des fêtes, et le salon Roselierpour accueillir des photos, gravureset caricatures, œuvres d'artistesversaillais de cette période.A un jet de pierre de là, l'universitéinter-âges propose plusieurs confé-rences et représentations théâtra-les. Une découverte par l'anecdote :l'invention du camouflage, leschansons fredonnées à l'époquedans les tranchées…

Certains pourront préférer lecinéma : le Roxane a déniché quel-ques chefs-d'œuvre qui nous sontproposés au travers d'une série thé-matique, « 7 jours, 7 Films ».Dès lors le 8ème art emboîtera le pasau 7ème, avec quelques bandes des-sinées au Salon du Livre Historique,mais il faudra attendre un peu :celui-ci aura lieu début décembre.Seront présents Philippe Glogowski(La Grande Guerre), l'illustrateurAlain d'Orange (1914-1918), VivianeKoenig. Celle-ci en particulier meten lumière un document historiqueexceptionnel : les 31 numéros del'Étoile, un petit journal entière-ment imaginé, écrit, illustré etronéotypé par une fillette de 9 anspendant la Grande Guerre.D'autres auteurs seront réunisautour du « plumier de la paix » quia servi à la signature du traité deVersailles (exceptionnellementaccessible au public pour l'occa-

sion). Parmi eux, Jean-JacquesBecker, président du Centre derecherche de l'Historial « la GrandeGuerre » de Péronne, y présentera« Une histoire franco-allemande ».Son approche, fondée sur le dépas-sement des visions nationales etsur la compréhension de l'autre,jette un regard neuf sur le cata-clysme de 14.Les jeunes générations sortentaussi du rang. Des lectures de tex-tes historiques auront lieu lors decommémorations. A l'invitation duConseil Général de la Meuse, uneclasse de 3ème du collège Jean-Philippe Rameau se rend àDouaumont pour assister à laCérémonie Officielle du 11 novem-bre, en présence du Président de laRépublique.Enfin, nos voisins européens sontconviés : le deuil allemand aura lieule dimanche 16 novembre à 11h00au cimetière des Gonards, en pré-

sence de l'ambassade d'Allemagne.On trouve cette volonté demémoire résumée dans la commu-nication de la mairie : « A l'occasiondu 90ème anniversaire del'Armistice, la Ville de Versailles tientà rendre un hommage singulier aucourage et au sacrifice des hommesqui ont combattu pour défendre lesvaleurs de la République et libérerla France en 1918 ». De fait, la muni-cipalité a sorti l'artillerie lourde.

JEAN DE SIGY

Cérémonies du 11 novembre 2008 :8h45 Cimetière des Gonards :

hommage aux combattantsdes armées françaises et alliées

inhumés à Versailles.10h Messe solennelle

en la Cathédrale Saint-Louis.11h Départ en cortège pour

le Monument aux Morts.11h15 Cérémonie au

Monument aux Morts.11h45 Inauguration de l'exposition.

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É D I T O R I A L

V ersailles + ne s'est pas faiten un jour. Mais presque !Pour ceux qui suivent, je

recycle l’attaque de mon dernieréditorial... Si vous lisez ces lignes,c’est parce qu’à l’instar de milliersd’autres versaillais, mais aussi ches-naysiens ou autres voisins deVersailles, ou encore parce quevous travaillez à Versailles, le jour-nal que vous tenez entre vos mainsfait partie de votre quotidien. Lesprès de deux cents commerçantsqui le diffusent le savent d’autantmieux qu’à l’approche de la paru-tion d’un nouveau numéro, leursclients les interrogent sur l’arrivéedu prochain Versailles +... leurdemandant parfois de leur en met-tre un de côté ! Oui, Versailles + est parfois difficileà se procurer, surtout à parution,victime de son succès. Impossiblede déposer plus de cent exemplai-res à la fois chez votre boulanger,boucher, café-restaurant ou autrepoint de diffusion. Mais évidem-ment, chez certains, qui peuventvoir plusieurs centaines de clientspar jour, cent journaux, c’est bienpeu... C’est pour cette raison quenous avons ouvert encore de nou-veaux points de diffusion, capablesd’accueillir des stocks de journauxbeaucoup plus conséquents. C’estle cas par exemple des nouveauxprésentoirs que vous trouverezdans les parkings Vinci de la placedu marché Notre Dame, del’Avenue de Saint Cloud, et bientôtde Grand Siècle et nous l’espérons,des Franciscaines. De même, lethéatre Montansier et bientôt lescinémas Cyrano et Roxane accueil-leront des présentoirs Versailles +.

Mais Versailles + c’est aussi votrejournal. Il n’y a qu’à voir le nombrede photos reçues pour participer ànotre concours photo. Vous entrouverez une sélection, à peineune sur dix, en page 10. N’oubliezpas de voter pour départager lesmeilleurs clichés ! Un simple mailsuffit.Un simple mail suffit égalementpour participer aux débats qui agi-tent la ville, que ceux-ci soient polé-miques ou constructifs. Notrecourrier des lecteurs mais aussi nosTribunes Libres sont là pour per-mettre à toutes les opinons et tou-tes les sensibilités de s’exprimer,mais aussi à des idées nouvellesd’émerger.Enfin, je me dois de féliciter ici tousles nouveaux contributeurs quinous ont rejoins ces derniers mois,et sont venus renforcer la rédactionhistorique. Ils nous apportent, ilsvous apportent de nouvelles idées,et une énergie nouvelle.Réguliérement, un lecteur nousenvoie une idée d’article, voire,nous transmets des notes ou desinformations, quand ce n’est pasun article. Ce journal est votrejournal. Choquant ? A l’heured’Internet, des blogs et forums, desémissions de «Talk » à la radio et àla télévision, vous donner la paroleest non seulement cohérent, maisindispensable. Voici quelques mois,j’avais fait une photo de cette publi-cité de Var Matin, sur Internet, nesachant pas comment réagir.Aujourd’hui je sais : Var Matin a rai-son : soyez nos journalistes, soyeznos photographes. Ce journal est levôtre !

JEAN-BAPTISTE GIRAUD

CE JOURNAL ESTLE VÔTRE

[email protected] 3Versaillesactualités

« Messieurs,Ce jour que mon coeur attendaitdepuis longtemps est enfin arrivé,et je me vois entouré desreprésentants de la Nation àlaquelle je me fais gloire de com-mander.Un long intervalle s’était écoulédepuis les dernières tenues desétats généraux ; et quoique laconvocation de ces assembléesparût être tombée endésuétude, je n’ai pasbalancé à rétablir unusage dont le royaumepeut tirer une nouvelleforce, et qui peut ouvrirà la Nation une nou-velle source de bonheur.La dette de l’État, déjàimmense à mon avène-ment au trône, s’estencore accrue sous monrègne : une guerre dis-pendieuse, mais hono-rable, en a été la cause ;l’augmentation desimpôts en a été la suitenécessaire, et a renduplus sensible leur iné-gale répartition.Une inquiétude géné-rale, un désir exagéréd’innovations, se sontemparés des esprits, etfiniraient par égarertotalement les opi-nions, si on ne se hâtaitde les fixer par une réu-nion d’avis sages etmodérés.C’est dans cetteconfiance, Messieurs,que je vous ai rassem-blés, et je vois avec sen-sibilité qu’elle a déjà étéjustifiée par les disposi-tions que les deux pre-miers Ordres ont mon-trées à renoncer à leursprivilèges pécuniaires.L’espérance que j’ai conçue de voirtous les Ordres réunis de senti-ments concourir avec moi au biengénéral de l’État, ne sera pointtrompée.J’ai ordonné dans les dépenses desretranchements considérables ;vous me présenterez encore à cetégard des idées que je recevrai avec

empressement : mais malgré la res-source que peut offrir l’économie laplus sévère, je crains, Messieurs, dene pouvoir pas soulager mes sujetsaussi promptement que je le dési-rais. Je ferai mettre sous vos yeux lasituation exacte des finances ; etquand vous l’aurez examinée, jesuis assuré d’avance que vous meproposerez les moyens les plus effi-caces pour y établir un ordre per-

manent, et affermir le crédit public.Ce grand et salutaire ouvrage quiassurera le bonheur du royaumeau-dedans, et sa considération au-dehors, vous occupera essentielle-ment.Les esprits sont dans l’agitation ;mais une assemblée des représen-tants de la Nation n’écoutera sans

doute que les conseils de la sagesseet de la prudence. Vous aurez jugévous-mêmes, Messieurs, qu’on s’enest écarté dans plusieurs occasionsrécentes ; mais l’esprit dominant devos délibérations répondra auxvéritables sentiments d’une Nationgénéreuse, et dont l’amour pour sesRois a fait le caractèredistinctif :j’éloignerai tout autre souvenir.Je connais l’autorité et la puissance

d’un Roi juste aumilieu d’un peuplefidèle et attaché detout temps aux prin-cipes de laMonarchie : ils ontfait la gloire et l’éclatde la France ; je doisen être le soutien, etje le serai constam-ment.Mais tout ce qu’onpeut attendre duplus tendre intérêtau bonheur public,tout ce qu’on peutdemander à unSouverain, le premierami de ses peuples,vous pouvez, vousdevez l’espérer demes sentiments.Puisse, Messieurs,un heureux accordrégner dans cetteassemblée, et cetteépoque devenir àjamais mémorablepour le bonheur et laprospérité duroyaume ! C’est lesouhait de moncoeur, c’est le plusardent de mes voeux,c’est enfin le prix quej’attends de la droi-ture de mes inten-tions et de monamour pour mespeuples.

Mon Garde des Sceaux va vousexpliquer plus amplement mesintentions ; et j’ai ordonné auDirecteur général des finances devous en exposer l’état ».

LOUIS XVI(5 MAI 1789)

DOCUMENT EXCLUSIF l’intervention du Chef de l’Etat devant le Parlement

Devant les difficultés rencontrées par le pays, le Chef de l'Etat envisage deconvoquer le Parlement pour une session extraordinaire et de prendre la parole

devant lui, comme la révision constitutionnelle votée à Versailles au mois deJuillet dernier l’y autorise désormais. Le nom emblématique d'Etats Généraux

serait utilisé, en référence à l’usage qui en fut fait il y a deux siècles... Grâce à une indiscrétion, Versailles +a pu prendre connaissance de l'allocution

du chef de l’Etat, et vous le livre en avant-première !

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Versailles + : Avant même l'ap-parition de la crise financière,l'Etat avait prévu de diminuerses budgets attribués à la cul-ture, pour les trois prochainesannées. Entre autre, celui duChâteau de Versailles. La crisebudgétaire semble confirmerces restrictions. Commentavez-vous pris la nouvelle ? Jean-Jacques Aillagon : Lechâteau de Versailles ne reçoitpas de subventions de fonction-nement de l'Etat, qui ne donnequ'une rémunération aux titu-

laires et salariés. Pour l'instant,je ne peux que constater labonne tenue de Versailles. Lacrise est arrivée de manière trèsbrutale, les spécialistes de laconjoncture ne savent pas com-ment elle va maintenants'orienter, personne ne peutprévoir la tournure que ça vaprendre. Dans trois mois nousnous trouverons sûrement ànouveau dans une situationpositive. C'est l'option surlaquelle je fonctionne. V+ : Une institution culturellecomme le château de Versaillespourrait-elle être alors directe-ment touchée par la crise,

notamment par le désengage-ment de certains mécènes (sou-vent des banques) et moins devisiteurs ?JJA : Le mécénat en cours sedéroule normalement, et nousn'avons pas remarqué de baissedes visites. Nous avons actuel-lement très peu de banquesmécènes, et celles-ci ne sont enrien pessimistes. Nos projets encours, à l'instar du GrandVersailles, ne sont donc pasmenacés, et je ne crains pas dedégradations sur notre situa-tion économique.

PROPOS RECUEILLISPAR LEA CHARRON

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GUILDINVEST RCS VERSAILLES B421 390 188 - Habillage porté : Blanc

photo : Gilles Bensimon

La plusbelle façon

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Ouvert du lundi au samedi, journée continue de 9h à 19h

CHANGER DE COUPE / 30 MINUTESCHANGER DE ROBE / 3 MINUTESCHANGER DE LOOK / 3 SECONDES

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La marque Walker du célèbrefabricant autrichien de sacs àdos et cartables SchneidersVienna va fêter ses 20 ans en2009. Et pour mieux compren-dre de quoi il s'agit, allez doncfaire un tour dans le quartierNotre Dame, rue de laParoisse. Oui, car c'est enFrance que le nom de Walker,marque associée aux sacs àdos scolaires de qualité quiaccompagnent les ados sur lesbancs du lycée et dans leursloisirs, a pris naissance. Et àGibert Joseph, plus particuliè-rement ! L'incontournable

arrêt détente obligatoire pourles assoiffés de lecture et lesdingos de culture - où qu'im-porte l'ivresse des achats delivres , CD , cahiers ... Pourvuque le client trouve le sac àdos Walker pour tout empor-ter ! Paul Duteil, directeurgénéral international de lasociété familiale SchneidersVienna ne manque jamais savisite coup de cœur au 62, ruede la paroisse lors de sesdéplacements en France :« Quand je vois mes sacs etcartables chez Gibert JosephVersailles, je pense avec nos-

talgie à mes années passées àSaint Exupery… c'est unparesseux converti quiparle ! » Souvenirs de sesannées scolaires versaillaisesdans les années 70 et 80...Pour Bertrand du Bellay, direc-teur de Gibert Joseph, l'his-toire est plus récente maisaussi passionnante ... « GibertJoseph distribue avec succèsdepuis maintenant trois ans lamarque Walker. Les produitsscolaires de la marque offrentun excellent rapport qualité-prix, explique-t-il. En dehorsdes produits sous licence qui

dominent les rayonnages,souvent plus onéreux defaçon générale, nombreusessont les marques qui ontabandonné ou réduit leur pro-duction de modèles scolaires« classiques ». Fort heureuse-ment, le fabricant autrichienSchneiders reste très présentsur ce marché et le consom-mateur y trouve soncompte ! ». Et le créneaugrand public n'a pas étéoublié avec le modèle Walkerfresh, présenté dans plusieurscoloris. Simplicité et sobriété àun prix extrêmement attractif,

inférieur à 20 €. « Pour nousrevendeurs, la relation deconfiance avec le fabricant estessentielle car elle condi-tionne le sérieux du service àla clientèle et la permanenced'un choix pour le consomma-teur. Ce partenariat seconstruit dans la durée, et nonà travers des offres "coup depoing". Le consommateur estexigeant et nous nous atta-chons à le satisfaire avec desproduits de qualité. C'est pourcette raison que le choix de lamarque Walker s'est imposélogiquement à nous ».

le château de Versaillesn’est pas menacé

par la crise financière

Un versaillais endosse les cartables autrichiens Walker

Coupes budgétaires, baisse de fréquentationdans les musées, mécénat en berne, l’heure estaux économies. Pour Jean-Jacques Aillagon,le président de l’Etablissement Public qui gèrele château, pas d’inquiétude pour autant.

V E R S A I L L E S + N ° 1 6 N O V E M B R E 2 0 0 8

Le 22 octobre dernier, un tapisexceptionnel de la Savonnerie,aux armes de France, a été acquispour le château de Versailles lorsd'une vente organisée parSotheby's pour la somme de 2.2millions d'euros (hors frais) avec lesoutien du fonds national dupatrimoine du ministère de laCulture et de la Communication.Cette acquisition constitue un

véritable enrichissement des col-lections nationales confiées àl'Établissement public du muséeet du domaine national deVersailles. Complétant le décorremarquable des appartementsintérieurs du Roi encore conser-vés au sein de la résidence royale,ce tapis témoigne du savoir-fairefrançais dans le domaine de latapisserie.

Un tapis de retourà la maison

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Concerts à SainteJeanne D'Arc

Deux concerts prévus en novem-bre : le groupe Arcor anime l'œu-vre de Messiaen. Tirant profit dunouvel orgue, en s'appuyant surles textes que Messiaen lui-mêmea rédigé pour présenter ses diffé-rents tableaux, sur le thème de laNativité. Le 16 novembre à 16h30.Vente sur place.

Les petits chanteurs à la Croix deBois. Le 23 novembre à 16h30.Places à 20 €.

Renseignements à la librairie Siloë01.30.97.67.90 ou chez Destray

01.30.21.00.59.

Musée Lambinet

Idéal pour animer vos goûtersd'enfants : le musée Lambinet amis sur pied un cycle d'ateliersd'art plastiques en relation avecses collections. Découverte de lamain, observation des costumes,

des paysages : c'est une initiationludique pour révéler nos jeunesartistes ! Les activités se dévelop-pent sur des cycles de trois séan-ces, le mercredi de 14h à 16h.Au programme : - "De pied en cape" les 12 novem-bre, 19 novembre, et 26 novem-bre. Observation des costumes del'Antiquité à nos jours en passantpar le XVII° siècle et les habits exo-tiques, pour terminer par la réali-sation d'un accessoire grand for-mat. Pour les 6-8 ans.- "Paysages" les 3 décembre,10 décembre, 17 décembre. Sur lethème de la promenade, lesenfants survolent les mers, les vil-les et les campagnes du monde.Confrontés aux œuvres des post-impressionnistes, les enfants réali-seront un paysage. Le tarif est de19,20 euros par cycle.

Renseignements et réservationspar téléphone au 01.39.50.30.32.

Bientôt un marchéde Noël à Versailles ?La tradition des marchés de Noël

nous vient de l'Est. En Allemagne,en Autriche et plus près de nousen Alsace (ceux de Strasbourg etde Colmar étant les plus réputés),les marchés de Noël sont nom-breux. L'ambiance qui y règne estexceptionnelle : musique, vin ouchocolat chaud, petits biscuitsépicés, échoppes proposant dessantons, des bougies, des petitsobjets de décoration, ou desbijoux … Cette tradition là n'estpourtant jamais venue jusqu'àVersailles. A ce jour … Car certainsdisent en ville qu'un marché deNoël prend peu à peu forme etpourrait être prêt dans un an !Alors patience … En attendant endécembre, direction les marchésde Noël de Saint-Germain ou duChesnay pour commencer vosemplettes !

ELISABETH BOZZI

Marché de Noël deSaint-Germain en Laye

Place de l'Abbé PorcaroDu 5 au 24 décembre 2008

Marché de Noël du ChesnaySalle des Fêtes (ancienne mairie), 50

rue de VersaillesLes 13 et 14 décembre 2008

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Les samedi 29 et dimanche 30novembre, de 10 h à 19 h, à l'écoledes Condamines, en face du col-lège Rameau à Versailles, se tien-dra la traditionnelle Expo-Ventedu groupe Amnesty de Versailles.Cette vente est organisée depuisplus de vingt ans, avec cetteannée 25 % de nouveaux artisans,dans de très nombreux domainescomme la gastronomie, les par-fums, les jeux, les poteries, lesbijoux ou encore le travail duverre.Plus de quarante artisans venantde toutes régions seront présents. Au cours de ces 2 journées, et àl'occasion du 60ème anniversairede la Déclaration Universelle desDroits de l'Homme, des conféren-ces seront proposées. Il y auraégalement la possibilité de signerlettres et pétitions.

Versaillescité

SORTIES D’HIVERJournéesAmnesty

Internationalà Versailles

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Versailles + : comédienne au théâ-tre et à la télévision, humoriste,mannequin pub, un livre sorti der-nièrement, « Y’a pas de mâles »,puis aujourd’hui, votre nouveauone woman show « Marion nous ».Vous avez le rire dans la peau ? Marion Dumas : c’est ce que m’ontrépété beaucoup de metteurs enscène, à l’époque où je jouais despièces classiques et contemporai-nes. Moi, à cet âge là, je rêvais dedevenir une grande comédienne,comme celles des années 40 que jevoyais en photo dans les magazinesque m’apportait ma mère. C’est envoyant ces femmes que j’ai vouludevenir actrice, parce que c’est unmétier qui fait rêver. Puis j’ai prisgoût à la comédie, et c’est une partde rêve aujourd’hui de pouvoirapporter le rire au gens. Ce n’est pasfacile, mais les entendre rigoler, c’estun réel bonheur, un mérite person-nel. C’est un partage durant lequelils oublient leur quotidien, et c’est leplus beau cadeau que je puisse leurfaire. Je suis multicartes, je faisbeaucoup de choses, mais toutestournent autour de l’humour et dela comédie.V+ : vous êtes montée sur lesplanches à 14 ans au théâtre

Montansier à Versailles. Quels sou-venirs en gardez-vous ?Marion Dumas : ma toute pre-mière pièce, c’était lors desconcours interscolaires auxquelstoutes les écoles de la ville partici-paient. Je me souviens avoir joué lepremier rôle de … Don Juan, unrôle d’homme pour commencer !Tout de suite, j’ai eu un coup decœur pour ce théâtre. Je me sou-viens que les loges donnaient sur lebassin de Neptune, situé juste der-rière, c’est un cadre ouvert excep-tionnel, commencer dans un théâ-tre comme celui-là, c’est extraordi-naire. Je suis partie quelques tempsétudier en Angleterre, et quand jesuis revenue, Francis Perrin avaitpris la direction du théâtre, complè-tement rénové… A tel point que jepensais ne plus y retrouver son pré-cieux charme. Mais dès ma pre-mière pièce, j’ai été séduite. C’étaitune comédie : « Au saut du lit » deRaycooney et John Chapman.Francis Perrin m’a remarquée et j’aijoué dans sa troupe. Je répétais mestextes dans le parc du château, c’estsûr que la beauté du lieu apportaitune petite note en plus. V+ : et Versailles ? Marion Dumas : Versailles est uneville que j’apprécie beaucoup, j’y aivécu 15 ans de ma jeunesse, j’y ai

tous mes souvenirs d’enfance etd’adolescence, avec surtout, mespremiers pas au théâtre, les débutsde ma passion… C’est une villefamiliale et sécurisante. S’il y a unendroit où je flânais tout le temps,c’est bien le Hameau de la Reine !C’est d’ailleurs toujours aussi beau,je crois que j’ai toujours rêvé avoirune grande ferme comme ça ! Jeme souviens aussi de la placeHoche, du marché et de l’égliseNotre Dame…où j’allais les diman-ches matins…Et des boulangèresdu quartier, au discours très spécial! Je devrais songer à en faire un per-sonnage pour mes sketchs !! V+ : a ce propos, dans votre onewoman show, on retrouve MarieCharlotte, la bourgeoise qui sedécoince. Petit clin d’œil ? Marion Dumas : absolument ! Cepersonnage est tout droit inspiré deVersailles ! Je l’ai emprunté auxmères versaillaises qui venaientchercher leurs (nombreux) enfantsà l’école, à l’époque où j’y étais. Ellesavaient leurs tenues si typiques :veste, jupe et serre-tête. C’est unmorceau d’image qu’il me reste demon enfance, même si la bourgeoi-sie versaillaise est un cliché à partentière. Comment ne pas le réutili-ser ?V+ : vous créez beaucoup de per-

sonnages de ce genre. Au point dedonner vie à une héroïne de livre,dans Y’a pas de mâles. L’écriture,c’est une nouvelle passion ?Marion Dumas : Quand j’ai com-mencer à rédiger « Y’a pas demâles », je n’avais aucune pressionde réussite, je le faisais juste pourmoi, pour créer un livre sur lemême thème que mon « one » del’époque. Puis de fil en aiguille, je l’aiproposé à un éditeur. C’est un exer-cice que j’apprécie énormément, çan’a rien à voir avec l’écriture théâ-

trale. Ecrire un one man show, c’estmagique, c’est comme être surscène, habité par un rôle. Il faut faireattention à l’importance des motset au rythme, prendre en compteles mimes et la consonance orale.Avec un livre, on peut se laisser allersans la pression de l’interprétation.Ce n’est pas le même métier, maisj’adore écrire, bien sûr, tant que j’aide l’inspiration … et que ça restedans le comique !!

PROPOS RECUEILLIS PARLEA CHARRON

6 V E R S A I L L E S + N ° 1 6 N O V E M B R E 2 0 0 8Versailles

people

Drôle de VersaillaiseMarion Dumas, la comédienne-humoriste, versaillaised'origine, revient pour nous sur ses débuts au théâtre,dans la ville qui a bercé son adolescence.

Le premier rôle de la comédienne-humoriste fut celui de Don Juan,à l'époque du collège, dans la piècede Molière. Celui-là même qu'onnomme le « patron de la comédiefrançaise » ! Déjà un goût pro-noncé pour l'humour… Et puis-que qu'une telle coïncidence n'ar-rive jamais seule, vous ne serezdonc pas surpris d'apprendre quela jeune femme a fait ses premiers

pas à 14 ans sur la scène du théâ-tre Montansier à Versailles, oùelle a rejoint la troupe de FrancisPerrin (à l'époque directeur).Aujourd'hui la trentaine, elle ajoué dans bon nombre de pièces,écrit un livre « Y'a pas de mâles »,et donne actuellement son troi-sième one woman show« Marion-nous », à l'AktéonThéâtre à Paris.

Enfin, à partir du 19 décembresur France 5, Marion Dumasapparaîtra tous les jours dans unemini-série intitulée BrunoVaigasse Show, cinq minutesd'humour décalé aux côtés dePascal Sellem, Chantal Latessouet Roger Pierre. Ou l'histoire d'uncasino perdu au fin fond de laBretagne, sous les airs de PalacePalace.... de Versailles ? LC

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Vous vous souvenez certaine-ment de « Bonjour Monsieur leMaire », diffusé tous les matinsdurant 15 ans sur les ondesd'Europe 1 ! Pour la petite his-toire, cette chronique animée etproduite par Pierre Bonte étaitsponsorisée par « Butagaz », lesrencontres devant se faire avecles maires des communes demoins de 2000 habitants, les-quelles n'avaient pas encore legaz de ville… Versailles n'a doncjamais figuré dans les 4000 émis-sions, et pour cause !Cela n'a pas empêché Pierre

Bonte de venir déjeuner plusieursfois chez Gérard Vié, l'ex-chef duTrianon Palace, et de tourner unsujet au Potager du Roi pour« Envoyé Spécial » sur la passiondu jardinage.Notre rencontre était initialementprogrammée au Potager, maisPierre m'a demandé au derniermoment de le rejoindre au « PetitSud Ouest », sa cantine située àdeux pas de chez lui et de laMaison de la Radio, rue Dubandans le 16ème arrondissement deParis. Colette, la patronne de cebistrot convivial, nous a donné

une recette qui sera, à n'en pasdouter, appréciée des Versaillais :« les Rillettes de Maquereaux »faites maison s'il vous plait ! Entre les rillettes et le magret decanard, Pierre évoque le souvenirde Jacques Martin, les facéties deDaniel Prévost, les audaces dePierre Desproges, l'impertinencede Stéphane Collaro, les caricatu-res de Piem et les portraits ten-dres et savoureux de la Francerurale signés… Pierre Bonte. Vousl'avez deviné, il s'agit d'une desplus célèbres émissions de notrepatrimoine télévisuel : « Le PetitRapporteur » qui rassemblait28 millions de téléspectateursdimanche après dimanche à13h20, et auquel Pierre Bonteconsacre un livre « C'était le bontemps » aux éditions AlbinMichel. Malgré ce succès phéno-ménal, les contrats des collabora-teurs dont il faisait partie étaientrenouvelés chaque semaine, carl'émission satirique était ellemême signée semaine aprèssemaine et pouvait donc disparaî-tre à tout moment. C'est pourcela qu'à la fin de chaque

numéro, l'équipe du PetitRapporteur lançait son fameux« A dimanche prochain, peut-être ! » Le pouvoir giscardien del'époque qui aurait pu peser surle destin de cette émission pourle moins irrévérencieuse n'a rienfait pour la censurer. L'émission afinalement duré 18 mois sur laUne et s'est arrêtée tout simple-ment parce que Desproges avaitclaqué la porte, que Prévostn'avait plus le goût à la plaisante-rie et que Martin devait faire unfilm avec Carlo Ponti, le cinéasteItalien et mari de Sofia Loren … Le film ne s'est pas fait. JacquesMartin est parti sur Antenne 2, oùMarcel Jullian, le patron de l'épo-que, avait flairé la bonne affaire.Il lui a fait un pont d'or et lui adonné carte blanche de 11h à22h, soit 11 heures de program-mes chaque dimanche ! Autantdire que c'était littéralement"Versailles" ! C'est là que sontnées entre autres « LaLorgnette » et « L'Ecole des Fans ».Pierre Bonte, toujours fidèle auposte, continua l'aventure. Il s'ensouvient dans son livre, avec

force détails, anecdotes, ajoutantpour les plus jeunes, qui n'ontpeut-être jamais vu ces émissions« d'autrefois », ailleurs que dans« Les Enfants de la Télé » : « C'étaitle temps des vrais saltimbanques.Un temps où l'Audimat n'existaitpas, où un vent de liberté souf-flait vraiment sur la télévision ! »Au cours de ses interviews, Pierre,a toujours eu le respect de sesinterlocuteurs, n'essayant jamaisde les piéger ou de leur faire direce que lui, voulait entendre. Il yavait toujours une sorte de ten-dresse dans le ton et d'émotionpartagée. Gentillesse et authenti-cité, c'est tout Pierre Bonte !Allez, Pierre, tu reprendras bienencore de ces délicieuses rillettesde maquereaux !

JACQUES GOURIERRecette de rillettes

de maquereaux-1 kg de maquereaux fumés

-1 cuillère à soupede moutarde à l'ancienne-40 cl de crème fouettée- sel (2 bonnes pincées)

servir bien fraisavec du pain toasté

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BONJOUR MONSIEUR BONTE !

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RICHAUD, HÔPITAL ROYAL 8 Versailles

story V E R S A I L L E S + N ° 1 6 N O V E M B R E 2 0 0 8

En 1781, Louis XVI ordonnela construction d'un nouvelétablissement hospitalierpour remplacer le vieil hos-pice datant de Louis XIV. Unsiècle plus tôt, en 1670, pourrépondre à l'accroissementde la population et à la maind'œuvre abondante travail-lant à la construction du châ-teau, le roi avait établi une« maison de charité » tenuepar les religieuses de SaintVincent de Paul ; celles-ciétaient chargées de nourrir,de préparer les médicamentset d'apporter les premierssoins aux malades. Toutes lesopérations étant assuréespar les médecins de la Cour.Ce fut au début un simpledispensaire, placé en haut dela rue de la Paroisse ; puis onl'établit sur un terraind'abord loué au grand-pèrede l'abbé de L'Epée, puisacheté en 1707 par Louis XIVqui alloua une renteannuelle. A sa mort, la courayant quitté Versailles, ladotation cessa, mais cinq ansplus tard, Louis XV, par lettrepatente, rétablit la dotation

sur le domaine de Versailleset érigea l'établissement enhôpital royal. En 1722, unepremière aile abrite l'infir-merie, en 1724, Tannevoieajoute une deuxième aile.Mais en 1761, Gabrieldétruit les vieux bâtimentspour en édifier de plus adap-tés. Les travaux sont inter-rompus par la guerre. Cen'est que vingt ans plus tardque l'hôpital est reconstruitselon les dessins et les plansde Charles-François d'Ar-naudin, inspecteur desBâtiments du Roi, par ordrede Louis XVI. L'hôpital prendla forme d'un H et s'articuleautour d'un corps centralréservé aux vieillards, flan-qué de deux ailes destinéesaux malades. La chapelle

d'inspiration néo-classiques'inspire du panthéon deRome avec son plafond àcaissons, et la galerie del'étage communique directe-ment avec les chambres, cequi permet aux malades d'as-sister aux offices sans sedéplacer. Le Roi a affecté àl'établissement une dotationà prendre sur les revenus desdomaines de Versailles,Marly et Meudon et crée unvéritable hôpital d'avant-garde avec de vastes sallesbalayées trois fois par jour,des couchettes individuellesà deux matelas isolées pardes rideaux et pourvues decouvertures de laine et decourtepointes. L'ordinairecomporte de la viande troisfois par semaine et souvent

de la volaille et du gibieroffert par le roi. Le fonction-nement étant toujoursassuré par les Filles de laCharité. Les grands noms dela médecine viennent y opé-rer, comme Mauger médecindes Enfants de France.La Révolution interrompitencore les travaux, et de1790 à l'an VII, l'hôpital nesubsista qu'à l'aide d'aumô-nes et de crédits obtenus dif-ficilement par la Commissionadministrative. La loi du 14Messidor an VII autorisa laville de Versailles à établir unoctroi municipal de bienfai-sance dont le produit devaitêtre affecté notamment àl'entretien de l'hôpital. En1813, les travaux d'achève-ment des bâtiments furentrepris puis cessèrent pourreprendre grâce à l'argentaccordé par Louis XVIII, puisCharles X, puis de nouveaucesser jusqu'en 1853 date àlaquelle la ville finança lesderniers travaux qui s'ache-vèrent en 1860, l'hôpitalroyal ayant pris le titred'Hospice civil de Versaillesen 1858.Le 24 mai 1971, le Ministèrede la Santé autorisa la réali-sation d'un nouvel établisse-ment au Chesnay, l'hôpitalAndré Mignot - maire deVersailles de 1947 à 1977 - etseuls les services de spécia-lité chirurgicale et la psychia-trie demeurèrent dans lesvieux locaux.Aujourd'hui, les bâtimentsconstruits à l'initiative deLouis XVI sont à l'abandon,la chapelle a connu au moinsdeux incendies, et l'avenir dece lieu historique est des plusincertain. Pour cette raison,un collectif de défense del'hôpital formé d'associa-tions de riverains et desmembres du site d'informa-tion www.versailles2008.frvient de se former. Son but :être mieux informés, et pou-voir agir plus efficacementpour sauver le monument.Nous lui souhaitons bonnechance !

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9Versaillesstory

L E S A V I E Z V O U S ? U N J O U R , U N E H I S T O I R E .

Le 18 novembre 1777, Louis XVI etMarie-Antoinette inaugurent lethéâtre « de la rue des Réservoirs »,bientôt rebaptisé théâtreMontansier. A l'origine du projet,une femme, Marguerite Brunet,comédienne et directrice de théâtresous le nom de mademoiselleMontansier, née à Bayonne qua-rante-sept ans auparavant . Aprèsune jeunesse agitée et un passageà la Martinique, elle vient à Paris oùelle ouvre un salon de jeux fré-quenté par de jeunes nobles, ce quilui permet de faire son entrée dansla haute société. Sa liaison avec lemarquis de Saint-Contest lui per-met d'obtenir la direction d'un petit

théâtre à Versailles, rue de Satory,où elle interprète de nombreusespièces pour le plus grand bonheurdes Versaillais. Elle attire l'attentionde la reine et décroche le privilègedes bals et spectacles de Versailles.Forte de cet appui, elle obtient unemplacement idéal pour construireson premier théâtre rue des réser-voirs et charge Boullet, sur les plansd'Heurtier inspecteur général desbâtiments du Roi, d'édifier alors leravissant bijou bleu et or que nousconnaissons. Pour l'inauguration, la Montansierprésenta la fête des Muses, œuvrede Joseph Aude, jeune poètecoqueluche des Versaillaises à qui

nous devons le personnage deCadet Rousselle. Ce fut un succès etle théâtre devient le premier deFrance par sa fréquentation, présen-tant toutes les œuvres à la mode.

BD

Saviez-vous que les pauvres, heu-reusement pour eux, n'ont pasattendu la Révolution et ses grandsprincipes de fraternité pour bénéfi-cier du secours de leurs gouver-nants ? Moins médiatisées -et pourcause- que celles de nos dirigeantsactuels, les œuvres de charité denos rois n'en étaient pas moinsnombreuses.A la veille de 1789, quelques sept àhuit mille pauvres de la ville étaientsecourus par les « Maisons deCharité » subventionnées par lesdons du Palais ; celles-ci « veillaientsur les mères en difficulté, réglaientles honoraires des sages-femmes,fournissaient la layette, le lait et lafarine » (J. Prasteau, Il était une foisVersailles, Pygmalion p.299)Nous avons vu Louis XVI se préoc-cuper, entre autre, de créer un hôpi-tal moderne pour les pauvres mala-des, allant jusqu'à fournir le gibierde ses propres chasses. J'ai déjà

parlé de sa sœur, Madame Elisabeth(voir Versailles + n°11) qui, àMontreuil, se dépensait sans comp-ter pour soigner elle-même, nourrir,vêtir les miséreux qui l'appelaient« l'ange de Montreuil ». Mais saviez-vous que Marie-Antoinette si criti-quée, si dépensière, économisaitsur son budget personnel poursoulager les détresses qu'on luisignalait dans Versailles ? Durant leterrible hiver de 1788, la reine fitdistribuer de façon régulière desdenrées et des vêtements à desfamilles de la ville dans le besoin,tandis que Madame Elisabeth ven-dait des objets d'art pour aider lespauvres gens.Sous l'Ancien Régime, les rois ne« faisaient pas du social », mais,imprégnés des valeurs du christia-nisme, pratiquaient la vertu deCharité, indissociable de leur fonc-tion.

BD

18 NOVEMBRE 1777 :INAUGURATION DU

THÉATRE MONTANSIER

Les oeuvres de charité

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photo

Un seul mot : bravo ! nous avons reçu plus de 120 clichés, qu’il nous a été difficle de départager pour ne vous en proposerici qu’une sélection. Désormais et jusqu’au 25 Novembre, vous pouvez voter pour que les 3 gagnants soient désignés en

envoyant un simple mail (un vote par adresse) avec le numéro de la photo à [email protected]

Montbauron (c) Christian Sarbach

Château en boule (c) Christophe Coursault

L’Orangerie la nuit (c) Claude Rozier

Saint Louis (c) Didier Guillou

«Love» (c) Jean-Morin

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Eclipse Grand Canal (c) Jean Paul Bourdy

Matin divin (c) Nathalie Houdebine

Pavé Palais (c) Christophe Coursault

Potager du Roi (c) Patrick Borgia

L’Orangerie (c) Didier Guillou

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La promenade des versaillais (c) Tangui le Saux

Parc (c) Jean Morin

Temple de l’amour (c) Patrick Duval

Saint Louis occupé (c) Patrick Borgia

L’Orangerie (c) Christian Sarbach

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Après cinq restaurants créesen neuf ans par Sébastienet Carole, on pourrait s’at-tendre à voir en eux une

certaine prétention. Mais lorsqu’onleur demande s’ils sont fiers de leurparcours, ils répondent aussitôt qu’ilsne seraient absolument rien sans leurpersonnel. Ici, patrons, serveurs et cui-siniers ne forment qu’un, comme uneseule et même famille : maxime devie du groupe !

Peut-être parce que l’histoire a … toutsimplement débuté en famille ! Frères et sœurs, Sébastien etCarole voient dès les années lycées «commeune évidence» l’idée de travailler dans le milieude la restauration. Avec une mère gérante depizzeria, la passion a vite été transmise. Pasfacile cependant d’abandonner les études pourse lancer dans ses propres projets… et pour-tant ! Ces mordus du métier, montent leur affaire.Après le Sister’s café, un restaurant américanisérue des Réservoirs à deux pas du Château, ilsachètent à Versailles puis à St Cloud pour don-ner naissance à un troisième Aparthé auChesnay. En août, place du marché, un petit der-nier est arrivé : la Cantine de l’Aparthé.

Le concept de cantine est apparu petit à petit, alors que la déco-ration prenait place : tables en bois, bancs, tableaux d’école, ver-res cigognes Duralex et leurs fameux numéros que beaucoupd’élèves au réfectoire s’amusaient (et s’amusent encore) à com-

parer. Le lieu a vite imposé son identité, tout en gardant la qualitéet l’image d’Aparthé, avec une petite note bio en bonus, que l’onretrouve dans sa carte. Et toujours les mêmes cuisiniers sri-lankais,fidèles au poste depuis dix ans !

Le travail en famille n’est pas tous les jours facile, mais nos deuxassociés sont complémentaires. Alors que Sébastien, plus jeune,gère la partie comptable et logistique, lourde et longue, Carolese charge du personnel et du management. «Chacun apporteses idées, il faut vraiment se donner les moyens pour que çamarche», affirme-t-elle. Et c’est peut être pour cette raison quel’idée de fraternité passe avant tout dans cette famille, où ser-veurs en salle et responsables sont tous très bons amis ou cou-sins germains. L’accueil et la complémentarité entre le personnelsont primordiaux aux yeux de la gérante : «dès l’instant où l’on

sait qu’on peut compter surl’autre, il y a une idée deconfiance, qui simplifie letravail en équipe, et le rendaussi plus agréable pour lesclients. Nous ne sommespas dans un bureau, nousne pensons pas qu’au busi-ness : c’est un vrai luxe deservir, de satisfaire uneclientèle. Et c’est pourquoil’entente est essentielle».Une entente égalementpartagée avec les habitués.

Les Versaillais qui allaient au restaurant du Chesnay viennentdésormais réserver leur table à La Cantine, bien plus près dechez eux. Avec à la clé, les mêmes cartes, les mêmes visages, etles mêmes serveurs, avec lesquels ils ont déjà pour la plupart

tissé des liens. «Lorsqu’ils arrivent pour déjeuner, certains clientssont déçus de ne pas voir leur serveur ou serveuse «préféré(e)»,raconte Charlotte, vingt ans et déjà responsable de La Cantine.Après deux ans de service au restaurant du Chesnay, en paral-lèle des cours au lycée, elle a su faire ses preuves et convaincre.A présent, le personnel fidèle se voit confier des responsabilitésde plus en plus importantes au fur et à mesure du temps passéau sein de la «famille Aparthé». «Nous devons passer le relais, etpour ça, nous avons besoin de personnes de confiance, qui par-tagent la même passion que nous», explique Carole. Quant àarrêter les études pour se lancer à son tour, Charlotte n’a pasnon plus hésité… Une vieille habitude apparemment transmiseentre amoureux du métier… Une drôle de famille, enjouée et cha-leureuse. «Une belle histoire», conclue Carole.

Ouverture de La Cantine de l’aparthé à VersaillesUn restaurant pas tout à fait… businessman. Ou comment, depuis août, exigences, amitié et sympathie se sont fait une place entre les tables de La Cantine, plutôt que de s’obstiner dans les affaires. Présentat ion.

Nos autres restaurantsL’Aparthé Versailles1 bis, rue Sainte Geneviève78000 Versailles Tèl. : 01 30 21 26 57

L’Aparthé Le Chesnay81, rue de Versailles 78150 Le Chesnay Tél. : 01 39 54 19 09

L’Aparthé Saint Cloud2, rue Eglise 92219 Saint CloudTél. : 01 46 89 66 09

Le Sister’s Café15, rue des Réservoirs78000 Versailles Tél. : 01 30 21 21 22

V+_CantineAparthe_1P_11_08:V+_CantineAparthe_1P_11_08 31/10/08 17:35 Page 1016VERSAL_ 3/11/08 0:29 Page 11

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Votre banquier a-t-il un "DAB" ?Le terme technique désigne undistributeur automatique de bil-lets. L'objet peut orner un pan dedevanture d'un éclat métallique. Pour certaines municipalités, leDAB devient ainsi un enjeu d'ur-banisme : il accompagne souventune vitrine imposante en plexi-glas (incassable), et de nombreu-ses affiches chamarrées. A-t-il saplace dans un quartier historiqueprotégé ?Pour vous clients, l'installation estpeut-être inesthétique, mais bienpratique. A toute heure du week-end, on peut consulter le robotd'aluminium, il répond à vosquestions sur la santé de votrecompte, et tire un billet, langueverte ou carmin selon la tempéra-ture de votre carte.Toutefois, un vrai commerçant lesurpassera sur de nombreuxpoints : animation des rues, sou-rire, service. Aucun DAB ne distri-bue Versailles +. … A-t-on jamais

vu un automate sauter dans savoiture et vous livrer une batterieneuve en plein hiver ?Les banques attirent une popula-tion nombreuse à Versailles : leursemployés, s'ils occupent plutôtles étages des immeubles,deviennent au soir des clientspour les commerces du rez-de-chaussée. Ils sont aussi d'ungrand secours, en ces temps d'in-certitudes, pour vous conseillersur le CAC comme pour racheterun pas de porte.Dans un passé récent, ils ont sumontrer leur ouverture aux ques-tions de la Cité. N'a-t-on pas vu leCrédit Mutuel renoncer à un coinde la Place du Marché, pour nepas évincer un café animé, ren-dez-vous apprécié de lajeunesse ? La BNP, le CréditLyonnais ont abrité leurs appa-reils à l'intérieur même des agen-ces, à l'abri de façades au demeu-rant assez esthétiques.Alors, étal / guichet, opposition

de deux mondes ? Dans certainesvilles, c'est le cas, au point que lestracasseries s'amoncellent avantl'obtention de tout permis deconstruire. C'est l'écueil qu'avoulu éviter la municipalité deVersailles par la signature le 2octobre d'une charte tripartiteentre commerçants, établisse-ments financiers et mairie. Lors de sa signature, on a vu unemain tendue de Bernard CARLIER,Président de la Chambre del'Artisanat, vers le Comité desBanques des Yvelines : celui-ci asouligné qu'il en fallait peu pourque les banquiers aient toute leurplace dans les instances des com-merçants, les appelant à s'y impli-quer un peu plus.Alors laissons-là le débat : lacharte promise est signée, elle estvolumineuse, il reste maintenantà l'appliquer. Ensemble, en faisantvivre la rue.

JEAN DE SIGY

Les signataires de la Charte ontl'ambition de préserver la mixitécommerciale qui contribue à l'ani-mation et à l'attraction des quar-tiers de la Ville. Ils s'engagent àmettre en œuvre les 10 mesuressuivantes :1 - Créer les conditions d'un dialo-gue régulier entre l'ensemble dessignataires de la Charte sur les évo-lutions générales du commerce et

de l'artisanat versaillais avec unerencontre minimum une fois paran ; 2 - Convenir que les rues et placesrepérées en rouge sur les cartesannexées constituent des espacesprivilégiés pour des activités com-merciales et artisanales. 3 - Inciter à établir tout contactindividuel préalable avant un pro-jet dans ces zones privilégiées ;

4 - Etudier, en matière d'agence-ment, pour tout nouveau projet, lesdéploiements envisageables afinde limiter les linéaires de vitrines ;5 - Impliquer les agences bancairesdans la vie commerciale locale enles invitant notamment à adhéreraux associations de commerçantsde leur quartier ;6 - Sensibiliser les agences afinqu'elles adhèrent à la démarche

« Charte qualité de l'accueil » ;7 - Réfléchir, dans la limite desaccords sociaux en vigueur, à l'adé-quation des jours et heures d'ou-verture des agences aux besoins dela clientèle et aux pratiques habi-tuelles des commerces de l'ensem-ble des quartiers concernés par laCharte ;8 - Envisager tous moyens adaptéspour améliorer l'attractivité des

vitrines des agences bancaires ;9 - Réserver le meilleur accueil auxcommerçants et favoriser le renou-vellement et le dynamisme du tissucommercial et artisanal de la ville ;10 - Assurer une veille communedu tissu commercial et artisanallocal en facilitant notamment leséchanges entre la Ville et lesChambres consulaires.

La Jeune Chambre Economique deVersailles Yvelines (JCEVY) remetça ! Après le succès de la premièreédition, le concours départementalde l'entreprise innovante revient le12 novembre à Versailles. Parcequede nos jours, l'innovation est dés-ormais au cœur des politiques dedéveloppement des entreprises,l'objectif de cette cérémonie estd'identifier et de promouvoir cellesqui ont mené à bien un projet ori-ginal, facteur de progrès et dedéveloppement durable pour lacollectivité dans son ensemble.Trois lauréats seront mis à l'hon-neur à la CCI de Versailles, pour la

remise des prix ce 12 novembre. Lasociété Tempeos, dans la catégorie« Individuel et Respect des person-nes », qui propose les avantagesd'un comité d'entreprise exclusive-ment réservés aux PME de moinsde 50 salariés. La sociétéMarconnet technologies, basée àMittainville, premier prix dans lacatégorie « Communautaire », et lasociété ISITEK, premier prix dans lacatégorie « Business-Affaires » : ellepropose une offre de sécuritéautomatique, notamment pour lespersonnes âgées ou handicapées.

AM

Costumes, chemises, manteaux,cravates, sportwear classiques... SiMr. Rahmouni s'est lancé dans leprêt-à-porter pour homme avec lamarque italienne Chiarelli, c'estdans le but de « créer quelquechose de luxueux, avec un tissunoble et des modèles variés ». Etdisons-le, son seul « leitmotiv »,c'est d'apporter un nouveau souf-fle à la mode versaillaise, en bous-culant les habitudes vestimentairesde ses habitants. Ces derniers« n'ont jamais été aux antipodes

de la mode, au contraire, ils étaientet seront toujours en phase avecleur temps ». C'est pourquoiChiarelli est fait pour eux. La mar-que connaît déjà un fort succès àParis, où cinq boutiques ont déjàouvert. Celle de la rue de laParoisse est la sixième. « C'est unemarque qui plait », explique notrevendeur. « La collection est adap-tée au style recherché par les ver-saillais, alliant élégance et qualité,clientèle passionnée par les nou-veautés de la mode ». Les jeunes

générations qui s'installent àVersailles, souvent des cadres,« s'intéressent aux vêtements et àleur qualité, pour être à l'image deleur situation ». Si M. Rahmouniapprécie notamment le commercedans la cité Royale, c'est bien parce« qu'il est agréable d'y vivre ».Quand à la clientèle, selon lui, onne peut pas rêver mieux : « les ver-saillais ont un code : une fois qu'ilsvous ont adopté, ils sont très fidè-les ». Les affaires devraient alorsbien commencer !

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Après quinze années passées dans la vente de chaussures àVersailles, M. Rahmouni se lance un nouveau défi : il ouvreune nouvelle boutique de prêt à porter pour Homme, 1, ruede la Paroisse : Chiarelli.

Les 10 mesures concrètes de la Charte

Trois entreprisesinnovantes lauréates

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Page 13: CONCOURS PHOTO VERSAILLES INSOLITE

Le cash disponible d'abord : les comptes-courants sont bien approvisionnés dans lesYvelines. Les établissements financiers yenregistrent 7 milliards de dépôts au 31août : à lui seul, le département thésauriseautant que toute la région Auvergne !Certes, des voisins immédiats peuvents'enorgueillir de scores supérieurs : ils sontdix fois plus élevés à Paris, trois fois plusdans les Hauts-de-Seine.Ces voisins opulents n'en vivent pas moins"à crédit" : on signale 26 milliards d'eurosde découverts bancaires dans la capitale et6 à Neuilly. Par comparaison, les Yvelinoisbrillent par leur prudence : seulement 0,5milliard d'euros de comptes débiteurs, pro-ches du champion auvergnat.Pour les emprunts, les acteurs économi-

ques de notre département agissent enbons pères de famille, au travers decontrats classiques : sur 25 milliards de cré-dits en cours, 20 milliards de prêts auxménages, pour l'habitat. Du long terme,donc. Notre dette privée partage le troi-sième rang français avec la Seine-et-Marne,le Rhône et les Bouches-du-Rhône, loinderrière nos deux arrogants voisins d'ou-tre-Seine. Enfin, pour les dépôts sur PEL,chacun des départements de l'Ile-de-France affiche environ 3 milliards d'Eurosde collecte. Les faits sont là : la balance des crédits etdes débits est beaucoup plus favorablepour les acteurs des Yvelines que chezleurs voisins de palier. Est-ce à dire qu'il n'ya pas de situations critiques devant nosportes ? Certainement pas. Aussi, l'on nepeut que saluer l'initiative du CentreCommunal d'Action Sociale (CCAS), quipermet à toute famille de se renseigner etde monter un dossier.La première définition du surendettementest donnée par la loi Neiertz en 1989, votéedans un contexte de fort endettement desménages. Vous vous rappelez ? Après troisans d'envolée des prix au m2, l'immobiliers'effondre brutalement, entraînant avec luides institutions financières tellesqu'Indosuez et La Hénin, avant que le scan-dale Tapie n'éclabousse la SBDO et qu'untrader ne coule Barings… Il reste de cette époque les "commissionsde surendettement", chargées de trouver

des solutions aux problèmes des famillesqui ne pouvaient plus faire face à leurséchéances. Ces commissions ont vu leurrôle confirmé par la loi Borloo en 2003 :elles doivent trouver des solutions amia-bles entre créanciers et débiteurs, afind'éviter à ces derniers l'expulsion et lavente de leur bien aux enchères.On est "surendetté" lorsque les empruntssont devenus si importants par rapport auxressources que les mensualités ne peuventplus être remboursées. Cette situationdécoule souvent d'événements imprévus,tels que chômage, divorce, maladie, acci-dent, décès dans la famille : celle-ci nepeut alors plus payer ses dépenses de lavie courante (loyer, charges...).La procédure de surendettement est entiè-rement gratuite. Le particulier l'engage parlettre au secrétariat de la Banque de Francedu lieu de son domicile. Si le dossier estjugé recevable, une négociation s'engage,conduite par le secrétariat, afin de trouverun accord avec les créanciers sur le réamé-nagement des dettes. La commission a9 mois pour étudier le dossier et déciderde son orientation. Son travail suspend ledroit de poursuite des créanciers.Avant de lancer la procédure, il est recom-mandé de consulter le CCAS de Versailles,qui accueille une permanence uniqued'aide juridique aux personnes surendet-tées : CRESUS, Chambre Régionale duSurendettement Social d'Ile-de-France.Celle-ci informe sur les droits et accompa-gne dans les démarches. Elle traite des liti-ges relatifs à des difficultés financières, desimpayés, un endettement, des procéduresd'expulsion...Un juriste dresse un diagnostic préalablede la situation, vérifie la validité des traites,négocie des abandons de créances,demande des délais de paiement à l'amia-ble ou par voie judiciaire, prépare le dos-sier de surendettement. Il a aussi une mis-sion d'écrivain public spécifique pour descourriers ou dossiers spécialisés. Les entre-tiens sont confidentiels et gratuits.

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Vendre son bien immobilier dans les meilleures conditions.La plupart des propriétaires qui souhai-tent vendre leur bien immobilier sed e m a n d e n t s o u v e n t c o m m e n t s’assurer de réussir la meilleure transac-tion possible, quel est votre avis ?John KAVRAKOFF (directeur de MONTECRISTO Immobilier) : Cette question est d’au-tant plus cruciale qu’il s’agit d’une opérationsomme toute exceptionnelle dans la vie d’unindividu et que les erreurs de stratégie sepaient cher. « La meilleure transaction pos-sible » consiste surtout à conclure au meilleurprix possible avec la conjoncture, le marchéde la demande et dans une période de miseen vente donnée. Aussi, la stratégie publici-taire et la tactique commerciale apparaissentessentielles. Dans le fameux match « particuliers ouagents immobiliers » pour mettre envente, avez-vous une opinion objective ?J.K. : ma réponse sera à la fois honnête et …mathématique. De fait, les lois de la probabilitépour trouver le « meilleur acquéreur au meil-leur prix » nous renvoient au type de dispositifcommercial que l’on met en œuvre pour y par-venir. Plus un bien immobilier est visible par lesacquéreurs potentiels, plus il a la probabilité detrouver preneur au « meilleur prix », toujoursdans le cadre d’une période donnée. Par consé-quent, la problématique consiste à diffuser lapublicité de ce bien dans le maximum de sup-ports médiatiques et opter pour la meilleureaccessibilité à l’information et aux visites que

requiert l’acquéreur d’aujourd’hui. Ainsi, un ven-deur qui ne propose son bien immobilier quesur un seul site internet d’annonces (aux parti-culiers, par exemple) et ne peut répondre aisé-ment aux nombreuses demandes de renseigne-ments et multiples visites des acquéreurspotentiels tout au long de la journée, se privemathématiquement de la probabilité de « ven-dre au meilleur prix ». Il n’aura que l’illusion devendre au « plus offrant ». La nuance vaut par-fois quelques dizaines ou centaines de milliersd’euros selon le prix espéré … Choisir en revan-che un professionnel de l’immobilier quiconnaît le marché, possède un solide fichierd’acquéreurs potentiels et a les moyens demettre en œuvre un véritable arsenal d’actionscommerciales pour toucher le maximum denouveaux clients me paraît plus efficace.Chercher à économiser coûte que coûte lacommission de l’agent immobilier, lorsqu’il estcompétent et actif, relève davantage de la per-sonnalité et du choix du Vendeur que de larecherche optimale de l’acquéreur idéal.Acheter ou vendre en direct, en se passant de l’agent immobillier est bien sûr possiblemais n’offre absolument pas l’assurance dumeilleur résultat commercial et la sécuritéjuridique de la meilleur transaction possible. Je le dis tous les jours « Il n’existe pas deréservoir unique d’acquéreurs pour un bienimmobilier. Le croire serait une erreur. Et sinotre métier d’intermédiaire était inutile,nous n’existerions pas … »

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Dette des ménages :ça passe ou ça CCAS

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La mairie annonce que le CCAS (CentreCommunal d'Action Sociale) fournit depuis octo-bre une aide juridique aux ménages en situationde surendettement. Les Versaillais seraient-ils àdécouvert ? Où en sont leurs comptes ?Comment se comparent-ils au reste de la France ?Versailles + s'est plongé pour vous dans les sta-tistiques de la Banque de France.

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Les visiteurs qui se sont rendus auCarrousel du Louvre pour le SalonInternational du PatrimoineMondial, du 6 au 9 novembre, ontpu apercevoir le stand de l'écoled'art mural versaillaise, venueexposer ses travaux afin de fairel'apologie d'un art qui a pris nais-sance dans la cité Royale. En effet,ici et nulle part ailleurs, l'imitationbois, le faux marbre, les dorures, lestrompes l'œil, les chinoiseries, lesfausses moulures et les faux cielssont employés à foison. « Versaillesest le berceau des arts, affirme laco-fondatrice de l'école, LisaStaniforth-Gourdon, une améri-caine mariée à un français. Nousformons nos élèves à ce métier enleur transmettant un savoir faireancestral ! ». D'autant plus queceux-ci ont carte blanche pour les

visites au château, histoire de biens'imprégner des peintures et de lamanière de faire. Le résultat estbluffant ! « Ici, nous accueillons

d'anciens élèves des Beaux Arts quiviennent se perfectionner sur diffé-rentes techniques, comme nousaccueillons de jeunes artistes dansle cadre d'un cursus étudiant ».Mais avec eux, dans l'atelier, nousretrouvons aussi tous âges confon-dus, des peintres décorateurs debâtiment et de théâtre, des restau-rateurs de patrimoine et des ama-teurs en réorientation profession-nelle. « Il ne suffit pas d'avoir unbon CV, une bonne lettre de moti-vation et de bons acquis artisti-ques, rappelle Lisa Staniforth-Gourdon. Ce que nous regardonsavant tout, c'est si le candidat a unréel désir de réussite, avec un pro-jet professionnel bien défini ».Dans la cité du Roi Soleil, il faut êtreà la hauteur des espérances… Quiveut tenter sa chance ? LC

Vivre en gentilhomme à Versaillesen 1682, c'est possible ! Souvenez-vous d'Oscar, au service du RoiLouis XIV dans le jeu PC Enquête àVersailles, L'Athanor, sorti il y a toutjuste un an. Ludiqueet instructif, dansles véritables décorsde Versailles, de laville aux apparte-ments du Roi enpassant par les jar-dins, le héros del'histoire venu paraccident du futurarpente les placesles plus connues,côtoyant des per-sonnages qu'on neprésente plus, comme Louis XIV enpersonne, Vauban ou encoreSeignelay. Désormais, le jeu est disponible enanglais, et le succès fut tel qu'unesuite sortira en mars 2009. « Il y atellement de choses à montrer àVersailles qu'un seul jeu ne suffitpas, explique Antoine Izarn, gérant

de la société Nemopolis qui a crééle jeu. Cette époque est très riche,regorgeant de lieux et de person-nalités mythiques. On apprendratoujours des choses sur Louis XIV !

Et la ville en elle-même est rarementreprésentée, c'estpourquoi il est inté-ressant d'en don-ner une image auXVIIème siècle ».Jargon d'époque,tenues, décors,musique, tout yest ! Pour une réa-lité plus vraie quenature, Nemopolistravaille en collabo-

ration avec le château de Versailles,et plus particulièrement avecPierre Arizzoli-Clémentel, directeurgénéral du musée et du domainenational de Versailles, et RaphaëlMasson, conservateur du domainenational de Versailles. Nous atten-dons la suite avec impatience !

CL

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Devenir peintre à Versailles Enquête à la cour du Roi Soleil :now in english !

L'école d'art mural, rue de la Paroisse, a fait son chemindepuis sa création en 2003 à Versailles. Et la ville choisien'est pas bénigne. Dans ce haut lieu des arts, il manquait

une école spécialisée dans l'apprentissage du métierde peintre en décor.

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de novembre à décembre 2008

L'actualité culturelleLundi 1er décembreRdV : 14h, à l'Office de Tourisme, 2 bis av.de Paris Maurice Béjart, chorégraphe, unan après (Conférence-projection)

Les week-ends culturelsSamedi 15 novembreRdV : 14h30, au 54 av. du Gal de Gaulle àJouy-en-Josas Le musée de la Toile deJouy et la folie des indiennes au XVIIIe s.Entrée non comprise : P.T. : 5 € ; T.R. : 3 €Dimanche 30 novembreRdV : 15h, au 54 bd de la ReineVisite découverte du musée LambinetEntrée gratuite

Les visites en famille Mardi 30 décembreRdV à 14h30 ou à 15h30 (2 séances), au 13rue des Réservoirs Une après-midi de fan-taisie : contes d'hivert au théâtreMontansier(Séances de contes destinées aux enfantsaccompagnés : 6-11 ans)Tarif : 4 € (enfants et accompagnateurs)

Grandes damesde VersaillesVendredi 7 novembreRdV : 16h, au 21 av. de Paris L'hôtel deMadame du BarryLundi 17 novembreRdV : 14h, à l'Office de Tourisme, 2 bis av.de Paris Madame Royale, un destin dou-loureux (Conférence-projection)

Grandes heuresde VersaillesJeudi 20 novembreRdV : 14h, à l'Office de Tourisme, 2 bis av.de Paris

L'hôtel de ville de Versailles, de la princessede Conti à nos joursMardi 9 décembreRdV : 14h, au 1 rue Jean Houdon La préfecture de Versailles et les débuts dela IIIe République

Lundi 15 décembreRdV : 14h, à l'Office de Tourisme, 2 bis av.de Paris Kerguelen et les marins sousLouis XVI (Conférence-projection)

Divertissements royauxJeudi 13 novembreRdV : 14h, à l'Office de Tourisme, 2 bis av.de Paris Rose Bertin, ministre des modesde Marie-Antoinette(Conférence-projection)Mercredi 26 novembreRdV : 14h30, au 36 rue du Parc de ClagnyL'osmothèque, conservatoire internationaldes parfums (durée exceptionnelle : 2h30)Tarif : 10 € (carte d'abonnement non vala-ble)Jeudi 4 décembreRdV : 10h, au 13 rue des RéservoirsLe théâtre Montansier et la passion duthéâtre au XVIIIe siècle

Mémorialistesdu XVIIe siècleLundi 24 novembreRdV : 14h, à l'Office de Tourisme, 2 bis av.de Paris Un mémorialiste travesti enfemme : l'abbé de Choisy(Conférence-projection)Jeudi 11 décembreRdV : 14h, à l'Office de Tourisme, 2 bis av.de Paris L'insortable princesse Palatine(Conférence-projection)Jeudi 18 décembreRdV : 14h, à l'Office de Tourisme, 2 bis av.de Paris Madeleine de Scudéry, une pré-cieuse critique de son temps(Conférence-projection)

L'association des commerçants des CarrésSaint Louis organise pour la troisièmeannée consécutive la fête des baraques afind'offrir une après-midi festive auxVersaillais. Cette année ils pourront admirerle travail d'Etienne Van Den Driessche,artiste peintre, qui réalisera une fresque endirect à l'angle des rues d'Anjou et Royale,s'étourdir au son de l'orgue de barbarie de

la compagnie Flon-Flon et remonter letemps en s'émerveillant devant l'expositionde voitures anciennes place du Carré àl'Avoine.Tout le monde pourra profiter d'un après-midi de détente dans notre beau quartier.Avis aux amateurs !

STÉPHANIE BALBIN

Fête des baraquesau quartier Saint Louis

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Page 16: CONCOURS PHOTO VERSAILLES INSOLITE

16 V E R S A I L L E S + N ° 1 6 N O V E M B R E 2 0 0 8Versaillesculture

• Jeff Koons à Versailles (exposi-tion - visite) jusqu'au dimanche 4janvier - Château de Versailles(Grands Appartements). • Versailles. La ville, vue du ciel(exposition) jusqu'au vendredi 12décembre - Archives communales. • La Grande Ecurie Royale (visite)jusqu'au jeudi 18 décembre -Grande Ecurie. • Gandamaison (exposition)

jusqu'au samedi 13 décembre - LaMaréchalerie. • Le Spectacle Opus 2008 (specta-cle) jusqu'au dimanche 28 décem-bre - Grande Ecurie. • Nouvelles Pages (exposition)jusqu'au samedi 22 novembre -Bibliothèque centrale. • Les Matinales des écuyers(spectacle) jusqu'au dimanche 28décembre - Grande Ecurie.

• Le Serment du Jeu de Paume(exposition) jusqu'au dimanche11 janvier - Château de Versailles(Grands Appartements). • Fête foraine (animation) jusqu'audimanche 23 novembre - Place del'Europe. • Versailles rend hommage auxpoilus du vendredi 7 au dimanche23 novembre - Versailles. • L'histoire de la parfumerie del'Antiquité à nos jours (conférence- visite) du samedi 8 au mercredi26 novembre - Osmothèque. • Avant-première du film Vilaine(avec l'équipe du film) Mardi 11novembre - Cinéma Cyrano. • Jeudis Musicaux (concert) Jeudi13 novembre - Château deVersailles (Chapelle Royale). • Grands motets de Lully (concert)Jeudi 13 novembre et Samedi 15novembre - Château de Versailles(Chapelle Royale). • PoésYvelines du vendredi 14 audimanche 23 novembre -Versailles. • Le Château de l'araignée (ciné-club) Vendredi 14 novembre -Cinéma Roxane. • Le grand parc historique(conférence) Vendredi 14 novem-bre - Université Inter-Âges. • Foire aux jouets (animation)Samedi 15 novembre - Maison deQuartier Porchefontaine.

• Les parfums naturels (conférence- visite) Samedi 15 novembre -Osmothèque. • Chansons d'amour, de la vierge àla dame (concert) Lundi 17 novem-bre - Temple réformé. • Le Timide au palais (théâtre)Mardi 18 novembre - ThéâtreMontansier.

• Ville pompeuse, ville pauvre ...(conférence) Mercredi 19 novem-bre - Hôtel de ville. • Jeudis Musicaux (concert) Jeudi20 novembre - Château deVersailles (Chapelle Royale). • La restauration des globes deRobert de Vaugondy (confé-rence) Jeudi 20 novembre -Bibliothèque centrale (Galerie desAffaires Etrangères). • Soirée Maupassant (animation)Vendredi 21 novembre -Bibliothèque de Porchefontaine. • L'Education de Rita (théâtre)Samedi 22 novembre - ThéâtreMontansier. • Berlioz à Versailles, Tchaïkovski(concert) Dimanche 23 novembre- Château de Versailles (Galerie desBatailles). • Lundi du Jazz (concert) Lundi 24

novembre - Théâtre Montansier(foyer). • Molière et Lully, l'alliance de deuxgénies ... (conférence) Mardi 25novembre - Hôtel des Menus-Plaisirs (CMBV). • Le parlementarisme hongrois auXIXème siècle (conférence) Mardi25 novembre - Hôtel de ville. • Les plus belles croisières dumonde (ciné-conférence) Jeudi27 et Dimanche 30 novembre -Cinéma Roxane. • Jeudis Musicaux (concert) Jeudi27 novembre - Château deVersailles (Chapelle Royale). • Extraits des comédies-balletset des ballets de Lully (concert)Samedi 29 novembre - Château deVersailles (Galerie des Batailles). • Chorale de la Cathédrale SaintLouis (concert) Samedi 29 novem-bre et Dimanche 30 novembre -Cathédrale Saint-Louis. • Le Poète des grâces : Quinault,librettiste de Lully (conférence)Mardi 2 décembre - Hôtel desMenus-Plaisirs (CMBV). • La nature du monde ... (confé-rence) Mardi 2 décembre - Hôtelde ville. • Jeudis Musicaux (concert) Jeudi4 décembre - Château de Versailles(Chapelle Royale).

Informations données sous réservede modifications de dernière minute

L’agenda de novembre avec

Horaires et séancesde cinéma à Versailles :

cinema.easyversailles.fr

Le local est minuscule. Ilregorge de trésors : on y déni-chera "1° de cordée" (exem-plaire d'époque) et de vieuxexemplaires de la bibliothèqueverte, le livre de Fogiel surGuillaume Depardieu, une bio-graphie de Jacques Brel. Aunuméro 10 rue saint Simon,Bruno Raimondi vend etéchange des livres de toutesépoques. Accrochée à la colline,la boutique n'a pas de nom. Sivous voulez reconstituer unfond de livres ou compléter lacollection du grenier de votremaison de campagne, c'estl'adresse où vous rendre. On ytrouve aussi des soldats deplomb et de nombreux ouvra-ges sur la guerre de 1945. Enfin, les éditions del'Ambroisie y ont leur siège :toute une collection de polarsbien écrits dont le cadre est leVieux Versailles. Un cadeau deNoël original.

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Marie-Antoinetteen BDUne des meilleures maisonsd'éditions pour la Jeunesse, lesEditions du Triomphe publientaussi des bandes dessinéesconsacrées à des personnalitésdu passé, dont notre chère Marie-Antoinette :

Voici une petite merveille quele Triomphe réédite régulière-ment depuis 1993 : « Marie-Antoinette, de l'Or à la Pourpre »,jadis publiée en feuilleton dans J2Magazine en 1966. Aidés par lesdessins raffinés de Pierre

Brochard, Guy Hempay présenteaux adolescents un récit plaisant,qui deviendra ensuite émouvant.Un texte très fidèle à la réalité his-torique, qui met surtout en avantles complots et les tentativesd'évasions en faveur de la FamilleRoyale au début de la Terreur.

Cet album commence d'abordà nous faire aimer la Reine,décrite comme insouciante maisgénéreuse. Une gamine quideviendra une grande damedevant l'adversité, puis devant samort programmée. Les années debonheur à Trianon sont évoquéesrapidement en quelques imagespour vite laisser la place auxgrondements de l'orage révolu-tionnaire.

La lecture est captivante : ons'enthousiasme, on s'inquiète ouon espère pour le Roi, la Reine etle petit Dauphin. Qui va parvenirà les sauver ? Le chevaleresqueFersen ? L'intrépide Baron deBatz ? Le vrai-faux révolutionnaireMichonis ? Ou encore le chevalierde Rougeauville, immortalisé plustard par Alexandre Dumas sousl'identité du chevalier de Maison-Rouge ? Le récit s 'achève avec unultime espoir : la conspiration desPerruquiers dirigée par unefemme bossue, une certaineJeanne Urgon. En plein Paris, toussont prêts à payer de leur vie parfidélité à la Royauté, alors que la

Vendée se soulève. GUILLAUME PAHLAWAN

Marie-Antoinette, Reine de France, del'Or à la Pourpre, Guy Hempay et

Pierre Brochard Editions duTriomphe, Paris, 2008

Les Editions du Triomphe, 7 rueBayen, 75017 Paris.

Tél : 01-40-54-06-91.www.editionsdutriomphe.fr

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Meurtres aupotager du Roy

1683, Versailles. Un meurtre vientd'être commis au Potager du Roi,bientôt suivi de plusieurs autres

dans des jardins à Paris. BenjaminSavoisy, premier garçon-jardinierau service de La Quintinie, mènel'enquête. Elle l'emmènera dansl'Europe du XVII ème siècle, enHollande et Angleterre.

« Meurtres au Potager du Roy »est le quatrième tome des aven-tures de la famille Savoisy, quinous entraînent dans l'art de lagastronomie française à traversles âges. Son auteur, MichèleBarrière, est journaliste culinaire,créateur pour ARTE de la série« Histoire en cuisine ». Pour êtreau plus proche de la réalité, ellen'hésita pas pendant plusieurssemaines à travailler dans l'ancien« Etang puant ». Travail harassant,mais ô combien satisfaisant ! Quelplaisir en effet de goûter la DeTongre ou la Grand-Champion,qui vous rendent hélàs bien fadesles autres poires… Et les légumesvous mettent en appétit à leurseule vision… Aussi, pour lesamoureux de la bonne cuisine,vous trouverez plusieurs recettesau temps de Louis XIV à la fin deson ouvrage. A vos fourneaux ! Etbonne lecture…

ARNAUD MERCIER

Meurtre au Potager du Roi de MIchèleBarrière chez Agnés Vienot Editions,

19 euros.

PLUMESVERSAILLAISES

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Pour celles et ceux qui ne lesconnaissent pas encore, lesfermes de Gally et Viltain

représentent deux véritables ins-titutions du paysage yvelinois.Situées, pour la première à Saint-Cyr-L'Ecole, et pour la secondesur le plateau de Saclay, non loinde Jouy, ces deux fermes accueil-lent un public croissant à larecherche de produits naturels dequalité pour agrémenter leursrecettes. Le panel d'activités pro-posées est multiple et s'adresse àtous les âges. A Viltain, par exem-ple, on peut découvrir chaquejour de l'année depuis une mezza-nine entièrement vitrée la traitedes vaches. A Gally, les enfantspeuvent choisir entre plusieursateliers ludo-éducatifs (fabrica-tion du papier recyclé, récolte dumiel, réalisation de pâte à pain …)et même fêter leur anniversaire.Les deux fermes sont égalementréputées pour leurs espacesdédiés à la cueillette. Les habitués

ont en effet plaisir à venir cueilliren famille sur les champs ou dansles serres leurs propres fruits,légumes ou fleurs. Une expé-rience mémorable pour lesenfants des villes qui ne saventpas toujours que les carottes nepoussent pas toutes seules dansdes sachets surgelés ! Les prix nesont pas plus élevés qu'ailleurs etles visiteurs apprécient de choisireux-mêmes les produits au cœurde leur assiette quelques heuresplus tard. Seul impératif : se ren-seigner avant de venir sur les pro-duits proposés et consulter lamétéo … Une paire de bottes encaoutchouc pourra s'avérer utilesur les chemins boueux !Enfin, votre visite à la fermeserait incomplète si vous ne pas-siez pas faire un tour au marchéoù vous pouvez trouver tous lesproduits laitiers issus du lait desvaches de la ferme mais aussi desspécialités artisanales (goûteznotamment les pommes et les

confitures de Gally), des légumes,volailles et de la charcuterie.Au final, vous rentrerez ravis devotre journée, les pommettesroses, le teint frais et le panierd'osier rempli de délices à fairepartager à vos amis.

ELISABETH BOZZI

Ferme de ViltainPlateau de Saclay, entre HEC et les

étangs de SaclayOuverte de 9h à 19h30

Le répondeur de l'espace-cueillette :01 69 41 22 23 (pour avoir la liste

complète des produits à cueillir aumoment de votre visite)

www.viltain.frFerme de Gally

RN10 à Saint-Cyr l'écoleFerme ouverte de 10h à 12h30 et de

14h à 18h et en continu de 10h à18h30 les samedis, dimanches et

jours fériésEspace cueillette ouvert de 9h à 17h

(répondeur : 01 39 63 30 90)www.gally.com

LE BONHEUR EST DANS LE PRÉ

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18 V E R S A I L L E S + N ° 1 6 N O V E M B R E 2 0 0 8versailles

sport

T R I B U N E L I B R E

V E R S A I L L E S V U P A R …

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Tout petit, déjà, Loïc Blanche sil-lonnait les rues d'Antony pendantdes heures, au volant de son véloBMX (appelé bicross, dans lesannées 70) acheté par son père.Le virus du vélo est contagieux,tous les enfants de son âge sedonnaient rendez vous pourdévaler et remonter cette granderue. De cette impasse MauriceBrouart à Antony, sortiront tout

de même, parmi ses copains del'époque, des champions ducyclisme sur route !Loïc suivra, quant à lui, unepente plus classique, car aprèsdes études en école de com-merce à Paris, il rejoindra l'équi-pementier automobile PSA pourtravailler en concession et dansun service de pièces détachées.Il décidera de prendre un virage

en vivant de sa passion, le vélo :c'est à Versailles (rue du VieuxVersailles) qu'il a décidé il y aquelques semaines de proposerdes marques tout à fait originales,se distinguant nettement desmodèles formatés et anonymesde la grande distribution. Afin de s'offrir un vélo détonnant,qui ne sera pas celui de MonsieurTout le Monde.Après avoir soigneusement étu-dié le marché, Loïc penche etchoisit de distribuer des vélosaméricains ; les marques « Nirve »et « Electra », pour l'essentiel. Carpour un prix raisonnable (de 300à 600 euros), ceux-ci s'avèrent à lafois confortables, simples, en unmot bien pensé. Il faut reconnaî-tre que depuis E.T. et son vélo

avec selle-banane, nos cousinsaméricains sont de vrais fondusde vélos personnalisés.Les premières réactions, lors del'exposition des vélos, ne se sontpas fait attendre : Loïc constatequ'à chaque fois que le passantcroise du regard un vélo exposéau dehors, un large sourire fleuriten bouche. Il constate, par contre, que si leVersaillais adore le vélo, et qu ils'émerveille des modèles peucourants, il va, au moment duchoix, rester plus classique.Les vélos rouges, avec des fleurs,attirent le regard, mais ne sontpas les plus achetés. Loïc est aussirégulièrement témoin de réac-tions émerveillées de la part desenfants :

Il y a quelques jours un petit bon-homme de 3 ans harponnait samaman, clamant qu'il voulaitabsolument posséder le « vélo-feu » , un modèle constellé devives flammes rouge et or.Quant aux adolescents du lycéeHoche, s'ils salivent devant lesmodèles, ils n'ont pas encorefranchi, eux aussi le pas : pas sianticonformistes que ça, notrejeunesse versaillaise ?Enfin, Loïc Blanche rêve de pou-voir lancer de façon régulière desrandonnées à vélos, pour sillon-ner les villes avoisinantes. Affaireà suivre...

CYRIAQUE BENOISTwww.monversaillesbiz.com

UN VÉLO DANS LA TÊTESi vous songez à changer de vélo à Noël, pensez à faire un tour ruedu Vieux Versailles. Vous y découvrirez un nouveau temple de lapetite reine. Hollandaise ? Non, américaine !

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populi

T R I B U N E L I B R E

LE PETIT BOUTDE LA LUNETTEDE MAÎTREAILLAKOONS« Tout musée doit être un lieu deconfrontation entre l'ancien et lemoderne ». Telle est la recette de profitdes musées professée par l'ancienpatron de Beaubourg qui a choisiVersailles, premier musée au mondepar son rayonnement, pour en tester lebénéfice. + 5 % ! Tel est donc le chiffre du succèsclaironné pour nous dire qu'en sep-tembre, la billetterie du château a déjàenregistré une hausse de 5 % d'en-trées.Mais ce chiffre n'est dû qu'aux curieuxdes scandales à la une, sans doute lesmêmes qui de tous temps sont satis-faits à la vue des exécutions capitales,ici du massacre de l'art classique. C'est déjà par des chiffres et non des

critères artistiques, qu'on a lancéKoons : par l'admiration des prix et nonde la beauté. Maintenant, on nous faitle coup du + 5 % ! Mais quel piètre cri-tère de succès après tant de tapage etpour une clientèle éphémère- 95 % ! C'est le chiffre de l'échec desvisiteurs mécontents ; de cette vraieclientèle durable de touristes - à 90 %étrangère - révoltée, outragée et quifait une contre-publicité dans lemonde entier ! Et encore la plupart deces touristes et des mécènes ignorentla véritable lecture pornographiquede cette exposition de Koons, notam-ment celle du bouquet de fleurs à lareine Marie-Antoinette dont, lit-on,« l'artiste [Koons] déjoue la premièrelecture : pour lui ces 140 fleurs « cesont 140 culs ». Voilà la belle publicitépour le bon goût français que nous faitmaître AillaKoons. Livre d'or censuré ! A ce chiffre d'échec,il faut ajouter celui du personnel duchâteau, des « intellectuels et desamoureux du château », des guides-interprètes, des conférenciers, des jar-

diniers des défenseurs du patrimoine,etc. Pour cacher cet échec à l'opinion lesmoyens usuels de censure ont été utili-sés, la presse ne rapportant qu'unepartie visible de l'iceberg bien résu-mée par le Canard enchaîné : « Et ceuxqui persistent à se gausser du nouvelart officiel Au goulag ! ». Pour casser le thermomètre de l'échec,le grand prêtre de la confrontation cul-turelle a donc décidé de retirer le Livred'or du château débordant deKoonschoncetés touristiques poureffacer toute traces du désastre. Mais, àl'heure des + 5 % comment pourrait-ilmieux signer son échec que par cettecensure du Livre d'or ?Le secret du succès. Ce n'est pas à labilletterie intérieure que doivent semesurer les profits ou pertes mais, àl'extérieur du château par son rayon-nement sur l'image et la prospérité dela France entière. L'ignorance de cetteévidence montre à quel point cetteœuvre de géants est tombée auxmains de nains, incapables de com-

prendre le secret de ce système archi-tectural prodigieux de 10 000 hectaresconstruit comme une machine solaired'attraction universelle destinée à agirà distance, sur toutes les sphères del'esprit, des arts, de l'économie, de ladiplomatie et de la finance. L'idée de Louis XIV n'était pas celled'un petit boutiquier, mais, à l'inversede construire un chef d'œuvre devaleurs morales capable d'enrichir laFrance par rayonnement à l'image duSoleil sur la nature. C'est ce modèle de politique culturellerayonnante au service de la France - etnon comme aujourd'hui de la Franceau service d'un petit nombre - qui, enune vingtaine d'années à peine, a ins-tauré la suprématie mondiale de laFrance au XVII ème siècle ; qui fascinetoujours trois siècles après sa création ;qui attire tous les ans 80 millions detouristes à venir visiter la France. Quelle stupeur pour eux de voir unEtat massacrer l'image et le prestige dujoyau le plus précieux au monde auprofit d'une parodie artistique de sex

toys dans un véritable suicide culturel.Effroi mondial que, dans son aveugle-ment, l'inconditionnel de Koons oseraappeler « phénomène de curiositéinternationale ». Combien d'années faudra-t-il pourréparer un tel désastre, effacer ces hor-reurs incrustées dans leur mémoire ?Seul un coup d'arrêt rapide peut pré-venir l'éclipse du rayonnement culturelde la France, la perte définitive de sasuprématie culturelle, avec son coûttouristique, économique et politique. Prendre conscience de la catastropheengagée à Versailles par le credo d'unpolitique culturelle engagée sansaccord de la France, c'est peser l'aveu-glement du petit bout de la lorgnettedes + 5 % de tickets d'entrée alors quec'est 100 % de l'avenir de la France quiest en cause. « Quand le sage montre la lune, ditl'adage, l'imbécile regarde le doigt ».

ARNAUD-AARON UPINSKYPRÉSIDENT DE L'UNION NATIONALE

DES ECRIVAINS DE FRANCE

V E R S A I L L E S V U P A R …

PIERRE DE SARRAZIN Ecrivain, auteur de

«Sans façon pour le dire»« J'habite à Versailles depuis sixans. Mes pas ont arpenté maintesfois les allées du parc du châteauquelle qu'en fût la saison.Plusieurs "maximes" de monrecueil ont pris naissance danscet endroit enchanteur. De lamixion de plusieurs aphorismesémanent les déclinaisons suivan-tes dont Versailles pourrait être lesujet : "Un rayon lumineux sefraye son chemin au travers de lapersienne et s'échoue sur monvisage : Versailles se dévoile.. .Jeressens les prémices de sesvoluptueuses caresses. Une dou-ceur et un bien-être indiciblesm'investissent, je baigne dansune torpeur enchanteresse". Ouencore, "Une intense luminositéplane dans la clarté matinale :une lueur dans sa bonté caressemon visage et l'éclaire de sesmille feux. J'en perçois sa flammerevêtue de généreux desseins.Que mes ailes me portent à tra-vers tes chemins illuminés àl'aube d'une voluptueuse desti-née". »

Dans Sans façon pour le dire, l'au-teur vous entraîne au cœur dusentiment amoureux. Que voussoyez victime d'un coup de fou-dre, à la recherche de votre moi-tié ou encore en couple depuisquelque temps déjà, vous pour-rez, à votre aise, vous réappro-prier ces maximes d'amour. Un ouvrage indispensable pourtous ceux qui, victimes del'amour, sont en mal d'inspira-tion…

Quelquesmaximes…

« Ici le brouillard sévit. La lisibilitéde l'horizon est réduite et floue.Celle de mon cœur est limpide etétendue à l'infini. Tu rayonnes enmoi. »« Les persiennes sont closes. Quelvisage la nature va-t-elle revêtiret me proposer ? Le tien sedévoile… immuable, semblable àcelui que ma conscience dessine

et désire se remémorer. J'aime sestraits réguliers et familiers quema mémoire s'applique à conser-ver. Je t'envoie mes tendres bai-sers en guise de préambule à cedébut de matinée. »« Une intense luminosité planaitdans la clarté matinale. Tandisque se levait le voile du jour, unamour florissant s'épanouissait.Bonjour ma muse. »« Un léger brouillard se harnacheaux eaux du lac tandis que larosée du matin s'agrippe à la ver-dure des jardins. Que nos âmesvagabondes dans ce paysageenchanteur. »« Verdure et bleu azur s'offrent àmes yeux comme ton regard noi-sette au réveil matin. Je contem-ple de la fenêtre de l'imaginaireles beautés de la nature. Mesrêves se sont enfouis dans mamémoire ne me laissant guère lesoin de les caresser. »« Matinée brumeuse. Une lueurdans sa bonté caresse monvisage et l'éclaire de ses millefeux. J'en perçois sa flamme, cou-

rant dans la nuit matinale, revê-tue de généreux desseins. Je mepenche instinctivement vers toi,impétueux amour. Et que mesailes me portent à travers tes che-mins illuminés à l'aube d'unevoluptueuse destinée. »« Les couleurs fauves et cha-toyantes de cette saison nousinondent et irradient : fondons-

nous béatement dans leurs cha-leurs apprivoisées. Autant de bai-sers chamarrés pour la journée. »

PIERRE DE SARRAZIN

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20 V E R S A I L L E S + N ° 1 6 N O V E M B R E 2 0 0 8vox

populi

C O U R R I E R D E S L E C T E U R S

T R I B U N E L I B R E

KOONSQue de louanges dans la revue depresse concernant l’exposition deKoons, et publiée dans votreN°15 d’octobre. Ce qui est nor-mal puisqu’il faut être « artisti-quement correct » pour rester,dans ce cas, « politiquement cor-rect » et ne pas fâcher les person-nalités laudatrices del’évènement ! Mais il reste undétail, peu important, certes :qu’en pensent les visiteurs venus,parfois de loin, voir les merveillesde Le Brun et autres peintres,sculpteurs et décorateurs duXVIIème siècle (et du XVIIIème)?

Réponse simple : il n’y a qu’àconsulter le livre d’Or, registreque l’on met généralement dansles expositions à disposition desvisiteurs pour recueillir leursappréciations. On compte les« pour » , on compte les« contre »...Mais voilà, le livre d’Or brille… parson absence ! C’est plus prudent,au cas où des grincheux « artisti-quement incorrects » y porte-

raient des observations désobli-geantes.

Les conférencières, elles ont étéfermement priées, par note deservice, de ne pas proférer de« …propos… irrespectueux àl’égard des choix culturels de l’EPV(Etablissement Public deVersailles) ». Sinon , est-il précisésur la note : « nous nous verrionsdans l’obligation de leur restrein-dre l’accès à l’Etablissementpublic du musée et du domainenational de Versailles ».

FRANCIS HAMILTON

FORMULE 1 ÀVERSAILLES ?Je tenais à réagir suite à votre articleécrit sur le grand Prix de F1 enpage 5 de l'édition d'octobre 08.Je suis scandalisé de remarquer quevous pratiquez encore et toujoursde la désinformation concernant cefameux grand prix de Versailles.En effet, il n'a jamais été question defaire un quelconque Grand Prix dans

les rues de Versailles et encore moinsdans le parc du chateau. Dès ledébut du projet, le grand prix avaitpour vocation de se tenir à Satory(disposant des facilités d'accueil etdes infrastructures).Et c'est avec une telle désinforma-tion qu'un projet tel que celui-là n'apu voir le jour; ce qui aurait pu don-ner un peu de dynamisme àVersailles et sa région.Merci donc de verifier vos informa-tions avant d'avancer de tels propos.

ANTOINE PIGNEROL

Réponse de Versailles + : Permetteznous, cher lecteur, de citer nos sources,puisque vous nous recommandez de« vérifier nos informations ». Sourcesque vous pourrez retrouver aisémenten tapant simplement « F1 Versailles»dans un moteur de recherche : • L'Equipe du 5 juin 2007 : « Conduitpar Jean-Baptiste Marvaud, adjointau maire délégué aux Sports, ungroupe d'étude planche déjà surplusieurs sites et tracés potentielsqui ont tous en point commun laplace d'armes. «Soyons sérieux,explique l'initiateur du projet, si àaucun moment nous n'avons une F1sur fond de château, ce n'est pas lapeine d'appeler cela le Grand Prix deVersailles.» Convaincu, il ajoute : «Onpeut avoir ce genre d'événementchez nous. » Rappelons que le projetdu Grand Prix de Formule 1 a étérévélé par cette même interviewdans l’Equipe, et que des plans desprojets de circuit en ville ont étépubliés dans la presse par la suite.• Le même, le lendemain, dans

20 Minutes « Nos avenues sont suffi-samment grandes pour faire quel-que chose de bien. L'avenue de Paris(face au château) est plus large queles Champs-Elysées ! »• Dans Le Parisien toujours le 6 juin,« la F 1 à Versailles, « c'est technique-ment faisable ». « Ce n'est pas pluscompliqué et dangereux, uneFormule 1 sur l'avenue de Paris, queles 40 000 véhicules qui circulenttous les jours boulevard du Roi. »• Etienne Pinte, maire de Versailles, le6 juin 2007 à l’AFP : "On voit bienque Mme Albanel maîtrise mal lesport automobile", [NDLR : le minis-tre de la Culture avait jugé le projetirréalisable tant en ville que dans leparc du château] a-t-il déclaré à l'AFP.Dans une ville comme Monaco où ily a bien plus de contraintes qu'àVersailles, il n'y a jamais eu aucunproblème", a-t-il assuré.»L’article auquel vous réagissez n’adonc fait ni plus ni moins que la syn-thèse de ce projet de Grand Prix àVersailles, projet qui prévoyait dèsl’origine de faire circuler lesFormule 1 en ville, et en particulierdevant le château, Place d’Armes, etavenue de Paris. QED.

JBG

PAINLEMIQUE Venant de lire le n° d'octobre deVersailles+, je réagis immédiate-ment et vigoureusement au courrierde Monsieur Denis Genevray, publiéen page 20.Ce monsieur a, comme tout lemonde, le droit de penser ce qu'il

veut de Madame Bigot.De là à l'écrire, en espérant bien sûrla plus large diffusion de ses propos,il y a un pas.Que malheureusement, vous, res-ponsables de Versailles+, l'avez aidéà franchir.Pour ma part, je suis très heureux dene plus être trop invité aux dînersversaillais que fréquente MonsieurDenis Genevray, évitant ainsi discus-sions convenues et déversement decalomnies et médisances.Et je veux présenter à Madame Bigotles hommages et excuses que soncontempteur ne lui présentera sansdoute jamais.Je compte sur vous pour publiermon courrier dans votre n° denovembre.

REMI PERRIN

« Un petit mot d'un vieux et fidèleclient de la maison Bigot, afin devous faire part de mon indignation.Il faut remercier Mr. Giraud. Grâce àlui de nombreux versaillais connaî-tront la fermeté de votre tempéra-ment bien trempé. Car justement,souvent en vous sommeille uneâme de petit garçon qui sait qu'ilmérite, pour ce qu'il a fait, ou pasencore fait, une bonne correction.La longue guerre devant votre mai-son le prouve, surtout ne changezpas, l'excellence de votre réputationattire et attirera des clients de plusen plus nombreux. Vous ne lesfouettez pas, tout de même ? Et vospâtisseries, quel délice ! »

PIERRE NORBERTDE LA CONTRESCARPE

PAS DE F1 ÀVERSAILLES...Dans votre numéro d'octobre 2008,vous écrivez concernant laFormule 1 : « La F1 dans les rues deVersailles et même dans le parc duchâteau avait défrayé la chroniquependant les élections municipales,on s'en souvient. Pari audacieuxmais irréalisable, abandonné par lanouvelle équipe municipale, confor-mément à ses engagements » et unpeu plus loin « …Versailles s'est avé-rée inadaptée malgré ses larges ave-nues pour accueillir un tel événe-ment, coûteux et incompatible avecl'image de la ville … » . C'est effecti-vement ce qui a été dit par certains,mais vous savez que ce n'est enaucun cas ce qu'a défendu Bertrand

Devys qui n'a jamais parlé de circuitde F1 dans « les larges avenues deVersailles » et encore moins dans leparc du château, mais seulement età certaines conditions sur le seul ter-rain de « Satory-Ouest ». Aussi, je mepermets de rappeler brièvementnotre position et les raisons de notresoutien à ce projet (vérifiables à lalecture de nos documents) : « La proposition de la liste conduitepar Bertrand DEVYS [NDLR : surlaquelle figurait Gabriel de Nomazyet Jean-Baptiste Marvaud, ancienadjoint aux sports] n'était pas devouloir à tout prix la formule 1 àVersailles, mais d'accepter d'en étu-dier la possibilité sous certainesconditions. Nous avions fixé 4 condi-tions : • Des formules 1 une fois seulementpar an (3 jours de Grand Prixcomme à Monaco) et sur le site de

« Versailles Satory »• Un grand prix pendant les vacan-ces scolaires d'été (Juillet - Août)• Aucun frais d'investissement pourla ville de Versailles.• Un circuit qui ne réduit la surfacepotentiellement constructible deSatory-Ouest (près de 200 hectares)qu'au plus de 7 hectares.L'objectif premier c'était de pouvoirfaire rapidement de « Satory-Ouest »le premier parc technologique fran-çais « High Tech » consacré à l'auto-mobile et plus généralement auxtransports routiers intelligents dedemain. Dans ce cadre, la formule 1c'était le moyen :• d'accélérer de façon exceptionnellel'aménagement (notamment ladépollution) et le désenclavementde Satory (en particulier par la réali-sation de voies réservées aux trans-ports en commun, desservant les

gares des Chantiers et de SaintQuentin) car le circuit devait êtreprêt pour l'été 2010 ou 2011.• de donner à ce site une grandenotoriété (une course de F1, c'est200 000 spectateurs cumulés sur 3jours et 55 millions de téléspecta-teurs) et donc la capacité d'attirer denombreuses entreprises.Versailles était le favori des différentsdécideurs. C'était le site français leplus attractif car : • proche de Paris (15 km, desservipar 3 lignes SNCF et une autoroute[A 86])• dans un endroit hautement touris-tique (Château de Versailles ….)• dans le cœur de la haute technolo-gie française (le territoire de « Massy- Saclay - Versailles - Saint Quentin »est l'un des premiers centres scienti-fiques et technologiques européenet le premier centre automobile

français). »Pour Versailles c'était une opportu-nité exceptionnelle, c'était la possi-bilité d'améliorer rapidement etconsidérablement les finances de laville, notamment par la taxe profes-sionnelle que ce centre technologi-que aurait apportée. Aujourd'hui, le débat est clos puis-que les électeurs en ont décidéainsi. Les esprits étant apaisés, ilserait temps de ne plus déformernos propos de campagne. Dans lecas contraire, on pourrait croire queces déformations servent mainte-nant à justifier une décision radicaleet peut-être un peu rapide de lanouvelle municipalité. La férocecompétition pour le site de ceGrand Prix à laquelle vient même deprendre part le Conseil Général desYvelines, aurait d'ailleurs tendance àle confirmer. GABRIEL DE NOMAZY

- écrivez-nous à : [email protected] -

• Nombreuses polémiques ce mois-ci dans le courrierdes lecteurs, et en tribune libre, rubrique connexe.Rappelons-en le principe : - Nous publions le courrier que nous reçevons tel quel,sans coupe ni ajout. - Conformément à la loi, nos correspondants doiventmentionner leurs coordonnées dans leur courrier.- Le courrier des lecteurs n’exprime en aucune manièrel’opinion du journal ou de ses collaborateurs, maisexclusivement de ses auteurs .

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016VERSAL_ 2/11/08 22:02 Page 22

Page 23: CONCOURS PHOTO VERSAILLES INSOLITE

Les journalistes zélés de lamodeste gazette que voustenez entre vos mains ont

donc réussi un coup de maître, enprenant connaissance avantl’heure du discours que notrechef de l’Etat devrait prononcerlors des prochains EtatsGénéraux de la Nation. Vousremarquerez en le lisant (page 3)que le sujet d’inquiétude qui amotivé son intervention semblefurieusement d’actualité... L’Histoire se répête comme jel’écrivais ici-même le mois der-nier. Soixante dix ans avant lesles Etats Généraux convoquéspar Louis XVI en mai 1789, JohnLaw plongeait le pays dans undésordre politique et financier,auquel la France n’avait pas étéconfronté depuis longtemps...Mais qu’elle avait pourtant déjàconnu. L’Etat en quasi-faillite,

c’est arrivé plus d’une fois dansnotre Histoire. Seulement en cestemps-là, il suffisait de pointerdu doigt une carte du monde oùaller exploiter des richesses réel-les ou supposées, pour apporterune réponse au problème.Simpliste, mais efficace. Lesconquètes des Amériques dontAnglais, Espagnols et Portugaisse sont fait une spécialité, audétriment des Français trop sou-vent ejectés du jeu, ont été syno-nyme de puissance et de pouvoirpour leurs souverains. Les guer-res qui ont secoué l’Europe auxXVIe, XVIIe, et XVIIIe siècles nesont pas dénuées de fondementséconomiques autant que politi-

ques. Plus tard encore, assuré-ment, d’autres chefs politiquesvoudront résoudre leurs problè-mes économiques par des solu-tions expansionnistes, déclen-chant des guerres meurtrières etsouvent, toujours, inutiles.Aujourd’hui, même si le monde« moderne » dans lequel vousvivez connaît son lot de conflitsbarbares et d’apparence stérile sil’on croit que leurs motivationssont exclusivement religieuses, iln’est cependant plus possible deprendre une carte d’Etat-Major,et d’y pointer des richesses quel’on ira conquérir par la force.N’est-ce-pas ?Dans le monde « moderne » dans

lequel vous vivez, aucun chefd’Etat n’oserait désigner unennemi réel ou supposé, etenvoyer ses soldats conquérir desterres éloignées de ses bases,pour y piller ses richesses.N’est-ce-pas ?Soyons sérieux. Rien n’a changédepuis Jules César, Charlemagneou notre grand roi Louis XIV.« Rien ne se perd, rien ne se crée,tout se transforme » dit mon amiAntoine Lavoisier. Il en va demême en politique.

P-A. de Ronac

Deux jeunes étudiants, PierreMartin et Paul Berthier, envacances à l'abbaye de Tamié enSavoie, forment un projet quisemble tenir du rêve : créer unemaîtrise d'enfants qui irait deville en ville porter le témoignagevivant des splendeurs de la musi-que religieuse. Plus riche d'en-thousiasme que d'argent, nosdeux jeunes gens s'installentdans une masure d'un faubourgparisien et accueillent les pre-miers enfants.C'était en 1906. Cette initiative aeu du succès. Paul Berthier fut lepère du compositeur JacquesBerthier et le grand-père deFrance Gall. L'association qu'ilcréa existe encore de nos jours :les Petits Chanteurs à la croix debois.En 1924, la direction de laManécanterie est confiée à unjeune prêtre, l'Abbé Maillet, quilui donne un nouveau départ.Homme d'une stature exception-nelle, animé d'une foi débor-dante, il ne tarde pas à imprimersa marque dans la vie des PetitsChanteurs.Le répertoire musical, exclusive-ment religieux, était jusque-làessentiellement composé de gré-gorien et de musique polyphoni-que des XVe et XVIe siècles :Jehan Mouton, Josquin des Prés,

Palestrina, Victoria, Roland deLassus. Sous l'impulsion del'Abbé Maillet, s'ajoutent à cerépertoire des pièces d'auteurscontemporains composées par-fois spécialement pour laManécanterie : Darius Milhaud,Francis Poulenc, suivis plus tardpar Florent Schmitt, ArthurHonegger.Il innove par ailleurs en dotantles Petits Chanteurs d'un réper-toire profane avec des chansonspopulaires françaises et étrangè-res et des œuvres de premierplan : Vincent d'Indy, ClaudeDebussy, Maurice Ravel, JacquesIbert, Claude Delvincourt. Cetélargissement du répertoire, quileur donnera une couleur spécifi-que, permet également à laManécanterie d'atteindre despublics nouveaux. A partir de1931, ils commencent à se pro-duire hors d'Europe. La guerre de1939-45 les fait connaître auprèsdes soldats. En effet, l'abbéobtient de l'administration alle-mande l'autorisation de faire letour des camps pour délivrer auxprisonniers français un messagede tendresse du pays.En 1949, trois mille enfants dequinze pays différents se réunis-sent à Rome, où le Pape Pie XIIcélèbre la Messe spécialementpour eux dans la basilique Saint-

Pierre. Un nouveau Congrès alieu dans les mêmes conditionsen 1951.Ils inspireront un film, lequel eninspirera un second au début desannées 2000… En 1970, lePrésident de la République lesreçoit. En 1998, ils sont enconcert avec Charles Aznavour.

Car la Manécanterie a de nom-breux amis : Yves Mourousi,Jacques Martin sont connuspour leur engagement auprèsd'eux. C'est dans le cadre deSainte Jeanne d'Arc que laManécanterie sera accueillie àVersailles le 23 novembre 2008 à16h30. Si le concert a autant de

succès que celui de ThierryEscaich en septembre, il y aura dumonde !

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Les petits chanteurs à la Croix de Bois à Pékin

Ils seront à Versailles le 23 novembre : "ils" ce sont les célèbres Petits Chanteurs à la Croix de Bois.Retour sur leur parcours de plus d’un siècle, qui leur a fait parcourir la planète de part en part...

Les Petits Chanteurs à la Croix de Bois à VersaillesAntoine Lavoisier et son épouse

016VERSAL_ 3/11/08 0:49 Page 23

Page 24: CONCOURS PHOTO VERSAILLES INSOLITE

Marc Minkowski

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Dimanche 23 novembre 2008Galerie des Batailles – 18h30

BERLIOZ À VERSAILLESSylvie Brunet, Soprano - Antoine Tamestit, AltoLes Musiciens du Louvre GrenobleMarc Minkowski, direction

BERLIOZ : Harold en Italie. Cléopâtre, cantateTCHAÏKOVSKI : Suite de Casse-Noisette

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L’exposition Jeff Koons Versailles est organisée par l’Etablissement public du musée et du domaine national de Versailles et Château de Versailles Spectacles, producteur délégué. Elle est réalisée grâce au soutien de

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