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Cet enseignement, concernant la volonté, et plus précisément les volontés de Dieu, a pour but de nous aider à mieux connaître ce Dieu que nous servons. Il est un bon complément à ma brochure intitulée: "La volonté de Dieu pour nous : le meilleur".

L'enseignement de Claude PAYAN, résumé dans ces brochures, est spécialement centré sur les fondements de la Foi, le Réveil, l'Onction, l’identité et la révélation du caractère de Dieu. Le profond désir de l’auteur est de partager, à travers ses écrits, un enseignement inspiré et libérateur pour le peuple de Dieu

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Conclusion

Cet enseignement peut nous aider à nous situer, dans chaque situation, par rapport à la volonté de Dieu, et nous éviter de tomber dans les pièges de l’ennemi qui veut régulièrement nous faire confondre, sur bien des points, volonté de Dieu et volonté de Dieu.

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Les 7 volontés Les 7 volontés Les 7 volontés Les 7 volontés

de Dieude Dieude Dieude Dieu

Edit par l’auteur

ClaudeClaudeClaudeClaude Payan Payan Payan Payan

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On peut se trouver dans la persécution tout en étant pleinement dans le plan de Dieu pour nous. Je ne pense pas, par contre, qu'être continuellement malade, pauvre, crouler sous les ennuis de toutes sortes, corresponde à un quelconque plan de Dieu à notre égard; dans la mesure où notre vie est en règle avec sa Parole, évidemment. Et, au lieu de juger d'un côté, de se résigner et de croire que tout arrive par la volonté de Dieu, d'un autre, il est bien d'apprendre à dresser un véritable mur de protection, autour de nous et de notre famille. Mur que l'ennemi ne pourra franchir d'une manière ou d'une autre: "Je cherche parmi eux un homme qui élève un mur..." (Ezéchiel 22:30). Un enseignement important " à saisir au passage" est que même lorsque Dieu parle, à travers les apôtres, de jugement qui concerne l'Eglise, c'est toujours en termes positifs qu'Il le fait. Par exemple en ce qui concernait le Corinthiens pécheur qui refusait de se repentir, il était livré entre les mains de Satan... "Afin que l'esprit soit sauvé..." (1 Corinthiens 5:5). Vivre une vie chrétienne de victoire ne consiste en aucun cas à vire une vie sans plus de souffrances. C’est lorsque notre réaction même aux souffrances nous amène à faire avancer le royaume de Dieu et à s’en montrer digne. "Pour que vous soyez jugés dignes du royaume de Dieu..." (2Thessaloniciens 1:5). Car, dans la mesure où notre coeur reste attaché à Lui, le Seigneur a la faculté de faire concourir, en définitive, toutes choses pour notre bien (Romains 8:28).

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Le fait que la Bible nous dit que Dieu livra Job entre les mains de satan ne signifie en rien, pour moi, qu'il était dans la volonté du Seigneur que Job soit ainsi frappé, ni dans Sa volonté parfaite ni dans aucune autre. A l'instant où Dieu livre Job entre les mains de l'ennemi, je crois qu'Il ne peut pas faire autrement. J'explique ces choses dans ma brochure "La volonté de Dieu pour nous: le meilleur". On peut se trouver dans la volonté parfaite de Dieu, en ce qui concerne Ses voies, et ne pas s'y trouver en ce qui concerne les bénédictions qu'Il nous destine. Parce que l'on ne sait pas s'approprier la bénédiction, utiliser son autorité d'enfant de Dieu, s'avancer avec assurance du trône de la grâce, parce que l’on est craintif, etc. (Marc 11:23 à 24), (Luc 10:19), (Hébreux 4:16). Combien de fois, tout en ayant la ferme conviction d'être dans le plan de Dieu, j'ai dû constater, par exemple, que l'argent nécessaire à pourvoir à mes besoins et à ceux de ma famille ne rentrait pas pour autant dans mes caisses. Si bien qu'au bout de quelques temps, je me replaçais en prière pour savoir si je ne m'étais pas trompé. Et là le Seigneur me reconfirmait que j'étais bien dans Son plan en ce qui concernait ma démarche de foi vis à vis de mon engagement dans le ministère. Il me fallait "simplement" apprendre à adopter une démarche de foi en ce qui concernait la réception de la bénédiction financière: c'est à dire, entre autre, me décharger de tout souci aux pieds de Jésus. Rechercher premièrement le royaume de Dieu consiste à rechercher à occuper la place que Dieu nous destine, et à développer un état d'esprit, - assurance, combativité, confiance, louange, etc... qui permet à notre Père de faire descendre Ses bénédictions sur nous. Car le juste, lorsqu'il se trouve dans le plan Dieu, n'en vit pas moins "par sa foi" (Habakuk 2:4).

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Introduction

Cet enseignement, concernant la volonté, et plus précisément les volontés de Dieu, a pour but de nous aider à mieux connaître ce Dieu que nous servons. Il sera un bon complément à ma brochure intitulée:

"La volonté de Dieu pour nous : le meilleur".

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Chapitre 1

La volonté parfaite

Lorsqu'à travers mes enseignements je déclare que la volonté de Dieu pour nous est le meilleur, c'est de la volonté parfaite, première de Dieu que je parle. Romains 12 : 2 nous dit : "Ne vous conformez pas au siècle présent, mais soyez transformés par le renouvellement de l'intelligence, afin que vous discerniez quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait". L'ennemi essaye de nous faire "dérailler", par rapport à cette volonté parfaite, pour nous amener à nous retrouver dans ce que j'appelle la volonté de jugement ou de dernier recours de Dieu. Mais au départ, le Seigneur nous destine à vivre dans Sa volonté parfaite et à recevoir les bénédictions qui en découlent. La volonté parfaite de Dieu à notre égard se situe sur deux niveaux : - Les voies qu'Il veut que nous suivions ; le Seigneur désire que nous soyons suffisamment à l'écoute de Son Esprit afin que nous puissions être dirigés dans les oeuvres qu'Il a préparées d'avance pour nous, et entrer dans l'appel (ministère au sens large ) qui est le nôtre. "Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes oeuvres, que Dieu a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions" (Ephésiens 2 : 10). - Les bénédictions qu'Il veut déverser sur nous ; notre Père a

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- Afin de porter témoignage: "On vous livrera aux tribunaux, et vous serez battus de verges dans les synagogues; vous comparaîtrez devant des gouverneurs et devant des rois, à cause de moi, pour leur servir de témoignage" (Marc 13:9); - Pour que sa foi soit éprouvée et fortifiée - nous l'avons déjà vu: "C'est là ce qui fait votre joie, quoi que maintenant, puisqu'il le faut, vous soyez attristés pour un peu de temps par diverses épreuves, afin que l'épreuve de votre foi, plus précieuse que l'or périssable (qui cependant est éprouvé pr le feu), ait pour résultat la louange, la gloire et l'honneur, lorsque Jésus-Christ apparaîtra" (1Pierre 1:6 à 7). - A cause du jugement de Dieu: "Quelques-uns des hommes sages succomberont, afin qu'ils soient épurés, purifiés et blanchis..." (Daniel 11:35). Maintenant, ne sont concernés par ce jugement que ceux qu’il concerne. Ne généralisons pas! Attention donc, avant de tirer des déductions trop rapides, comme l'ont fait les amis de Job, et partir du principe que, si pour telle personne la cause des douleurs, des persécutions a été le péché il en est certainement de même pour telle autre (Job 42:7). Ce n'est pas parce qu'une personne se retrouve dans de graves ennuis, maladies ou qu’elle meurt, etc... Que l’on doit automatiquement en déduire que le jugement de Dieu s'est abattu sur elle. Nous avons l'exemple de Job qui était "un homme intègre" et qui fut frappé par satan de façon cruelle (Job 1 et 2). Beaucoup de chrétiens sont frappés cruellement par l'ennemi sans pour autant avoir des péchés sur la conscience ou manquer de consécration. Alors quoi? Existe t-il une autre volonté?

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Comme à celui des convertis: "Car c'est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu" (1Pierre 4:17); "N'est-ce-pas ceux du dedans que vous avez à juger?" (1Corinthiens 5:12). Paul, s'adressant aux Thessaloniciens, leur dit: "Aussi nous glorifions-nous de vous dans les Eglises de Dieu, à cause de votre persévérance et de votre foi au milieu de toutes vos persécutions et des afflictions que vous avez à supporter. C'est une preuve du juste jugement de Dieu, pour que vous soyez jugés digne du royaume de Dieu, pour lequel vous souffrez" (1Thessaloniciens 1:4 à 5). Cela ne semble t-il pas vouloir dire que les persécutions et les épreuves sont automatiquement la conséquence du jugement de Dieu? Nullement! Car nous avons mentionné, plus haut, que la Bible dit que "Ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus..." sont persécutés. Le jugement n'est pas pour ceux qui s'efforcent de vivre pieusement, mais plutôt pour ceux qui ne vivent pas assez pieusement afin qu'ils soient purifiés. Pierre, comme Paul, déclare qu'un jugement de Dieu passe à travers l'Eglise. Il y a des choses qui ont besoin d'être nettoyées dans l'ensemble d'une église: des personnes qui ne se sont pas repenties de péchés, qui manquent de consécration etc... (2Corinthiens 20:21). Et c'est pour cela que le jugement touche l'église, entre autre sous forme de persécutions. Toutes persécutions, néanmoins, ne sont pas la conséquence du jugement de Dieu; tout dépend des cas. Le Seigneur a la faculté d'utiliser certaines choses à des fins différentes. Ainsi un chrétien peut-être amené à être persécuté:

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prévu que nous soyons à même de goûter aux bonnes choses qu'Il nous destine : guérison et santé divine, délivrances, prospérité dans les différents domaines de notre vie, car Il "... nous donne avec abondance toutes choses pour que nous en jouissions" (1Timothée 6 : 17). Plans et bénédictions de Dieu sont indissociables, car c'est lorsque nous marchons dans les voies parfaites du Seigneur que nous pouvons bénéficier pleinement des bénédictions qui nous sont destinées en tant qu'enfants de Dieu. "Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu ; et toutes choses vous seront données par dessus" (Matthieu 6 : 33). Est-ce dire qu'autrement nous ne pouvons pas être bénis? Loin de là, mais selon le plan de Dieu dans lequel nous nous trouvons, certaines bénédictions seront plus ou moins dures à obtenir; d'autres seront éventuellement inaccessibles que nous ne rentrions dans les voies parfaites qu’Il nous a tracées. Je m'explique : le Seigneur a un plan numéro un pour chacun de nous. Si nous ne rentrons pas dans ce plan numéro un (Il ne nous forcera pas à y rentrer), nous abandonnera-t-Il pour autant ? Bien-sûr que non ! Dieu a, alors, prévu un plan numéro deux et ainsi de suite. Néanmoins, lorsque nous nous trouvons hors du plan numéro un, nous sommes hors de la volonté parfaite de Dieu et seulement dans ce que j'appelle Sa volonté de tolérance; nous y reviendrons. L'ennemi a plus ou moins d'emprise sur nous, selon que nous nous trouvons plus ou moins sous l'emprise de Dieu. "Si vous demeurez en moi, et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera accordé" (Jean 15 : 7). Plus nous demeurons en Jésus et en Sa Parole et donc dans Sa volonté, Ses plans, plus nos prières sont efficaces. Ces "principes" n'entrent pas pleinement en vigueur dans notre vie dès notre conversion, car le Seigneur nous entoure pendant un temps, nous porte comme on le fait pour un bébé; mais au fur et à mesure que notre connaissance augmente, c'est ainsi que les choses commencent à "fonctionner".

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Marcher dans le plan numéro un et dans la volonté parfaite de Dieu ne signifie nullement être devenu un "super quelque chose", pas plus qu'avoir atteint la perfection (Philippiens 3 : 6). Mais c'est ce que le Seigneur attend de chacun de nous : "...afin que vous teniez bon, comme des hommes faits, pleinement disposés à faire toute la volonté de Dieu" (Colossiens 4 : 12). "Que le Dieu de paix... vous rende capables de toute bonne oeuvre pour l'accomplissement de sa volonté..." (Hébreux 13 : 21). Peu de Chrétiens, en fait, vivent dans le plan numéro un que Dieu a pour eux. Combien sentent une insatisfaction intérieure et une tristesse, en constatant qu'ils ne portent pas beaucoup de fruits. Jésus a dit, en effet : "Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruits..." (Jean 15 : ). Le Seigneur appelle chacun de nous à un ministère, une charge, une place précise à travers laquelle Il nous fera porter du fruit. Il a prévu également de nous bénir abondamment dans la mesure où nous rentrons et demeurons dans cette place qui nous est destinée. "Si tu obéis à la voix de l'Eternel, ton Dieu...l'Eternel ordonnera à la bénédiction d'être avec toi..." (voir le chapitre 28 de l'exode, versets 1 à 14). Dans son livre : "Je crois aux visions", Kenneth Hagin relate que lors d'une apparition qu'il eut de Jésus, celui-ci lui déclara : "C'est Ma volonté parfaite que hommes et femmes puissent jouir de la guérison et de la santé divine, mais plusieurs vivent seulement dans Ma volonté permise (ce que j'appelle la volonté de tolérance). Pour cette raison, il est permis que certaines difficultés se trouvent sur leur route". Dieu nous veut du bien ! "Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Eternel, projets de paix et non de malheur" (Jérémie 29 : 11). En fait, Il veut le bien de tous les hommes.

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"Car celui qui mange et boit sans discerner le corps du Seigneur mange et boit un jugement contre lui-même". Paul précise: "Si nous nous jugions dans le sens d'examiner nous mêmes, nous ne serions pas jugés. Mais quand nous sommes juges nous sommes châtiés par le Seigneur afin que nous ne soyons pas condamnés avec le monde". Si nous demeurons dans le péché faisons d'un péché un monde de vie, la volonté de Dieu, qui est au départ que nous vivions heureux, en bonne santé, victorieux des épreuves, pare au plus pressé: au salut de notre âme. Faute de pouvoir nous bénir sur le plan physique, matériel ou affectif, la priorité du Seigneur devient, alors, que notre corps et âmes soit sauvés; même si cela doit se faire comme au travers du feu (1Corinthiens 3:15). Pour cela, Il emploie le moyen de dernier recours: le jugement dans la chair. C'est ce qui est arrivé à ce Corinthien qui persévérait dans l'impudicité: "Qu'un tel homme soit livré à satan pour la destruction de la chair, afin que l'esprit soit sauvé au jour du Seigneur" (1Corinthiens 5:1 à 5). Le jugement de Dieu s’exprime de deux manières: - En permettant à Satan d'accomplir son oeuvre de destruction; à travers ses anges. Dieu livre l’homme aux conséquences de ses péchés et choix. - En envoyant un ange de Dieu exécuter directement le jugement; sans passer par Satan (Actes 12:23) (Nombres 22:33). Il s'accomplit à l'égard des inconvertis: "Pour ceux du dehors, Dieu les juge" (1Corinthiens 5:13); "La colère de Dieu se révèle du ciel contre toute impiété et toute injustice des hommes qui retiennent injustement la vérité captive..." (Romains 1:18);

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Chapitre 7

La volonté de Jugement

Lorsqu'une personne pèche, le premier réflexe du Seigneur n'est pas de la condamner, mais de l'amener à la repentance afin qu'elle soit restaurée. Dieu donne du temps au pécheur pour se repentir (Apocalypse 13:21). C'est pourquoi nous avons parfois l'impression que le pécheur peut "s'en tirer" sans mal (Psaumes 73:3 à 4) (Ecclésiaste 8:11). Jean, s'adressant aux chrétiens, déclare: "Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité" (Jean 1:9). Celui qui ne se repent pas et qui persévère, de ce fait, dans son péché se place dans une situation critique. Il se positionne dans la volonté de jugement de Dieu et ouvre les portes à satan pour le frapper. Le Seigneur ne laisse pas impuni le péché qui n'a pas été lavé dans le sang de Christ. Il est dans Sa volonté de punir le pécheur! Parmi les Corinthiens, plusieurs personnes prenaient le pain et le vin sans discerner le corps de Christ. La Bible nous dit que la conséquence de ce péché fut que certains se retrouvèrent infirme et que d'autres moururent prématurément (1Corinthiens 11:29 à 34).

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Le Seigneur ne veut pas au départ la mort de celui qui meurt, la mort du méchant. Ce qu'Il veut c'est que celui-ci se convertisse - change d'état d'esprit - et qu'il vive (Ezéchiel 18 : 32). "...Ce que je désire, ce n'est pas que le méchant meure, c'est qu'il change de conduite et qu'il vive" (Ezéchiel 33:11). Dieu "veut que tous les hommes soient sauvés" (le mot salut signifie à la fois guérison, délivrance, restauration complète) (1Timothée 2:4). Mais nous savons tous que le méchant n'accepte pas toujours de se convertir, pas plus que tous n’acceptent le salut que Dieu leur offre en Jésus-Christ. A cause de leur attitude, les hommes se privent de la volonté parfaite de Dieu et se positionnent eux-mêmes dans Sa volonté de jugement; sur laquelle nous reviendrons dans les pages suivantes. "Je voudrais les sauver mais ils disent contre moi des paroles mensongères" (Osée 7:13). Il n'était nullement dans la volonté du Seigneur que Pharaon se rebelle contre Lui. Quand il nous est dit, dans la Bible, que Dieu endurcit (permit son endurcissement) le coeur de Pharaon, cela signifie qu’Il donna à ce dernier la capacité d'être ce qu'il voulait lui-même être. De par sa propre volonté Pharaon voulait être dur, injuste, cruel. C'est pourquoi l'écriture déclare ailleurs que c'est Pharaon qui endurcit son coeur (Exode 4:21 ; 11:34). Puisque Pharaon avait un coeur disposé à être endurci, Dieu permit à satan de l'endurcir et décida d'utiliser Pharaon pour faire éclater sa gloire. La volonté de Dieu pour cet homme devint, alors, qu'il soit jugé pour sa méchanceté, car le Seigneur ne laisse pas impuni le méchant. Mais il serait faux et à l'encontre de Sa justice, de penser que Dieu a vu Pharaon et s'est dit : "Tiens, pourquoi ne pas endurcir son coeur pour manifester Ma gloire à travers sa destruction, celui là ou un autre, après tout..." Le Seigneur ne "tire pas au sort" qui sera le méchant et le gentil, Il agit en fonction des places que les hommes ont choisi eux-mêmes d'occuper. Les versets de Romains 9:10 à 23 qui nous disent que Dieu

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fait miséricorde à qui Il fait miséricorde et qu'Il a compassion de qui Il a compassion, doivent être interprétés intelligemment pour ne pas faire se contredire ces passages de la Parole avec d'autres, et afin que la justice du Dieu qui "ne fait point de favoritisme" ne puisse être remise en question (Colossiens 3:24). Car de qui Dieu a t-Il compassion et à qui fait-Il miséricorde sinon à ceux qui inspirent cette compassion et cette miséricorde. Et pourquoi certaines personnes inspirent-elles compassion et miséricorde? Parce qu'elles s'humilient devant la main du Seigneur au lieu de résister et de se perdre par leur orgueil et leur coeur qui refuse de se repentir (1Pierre 5:6) (Jérémie 18:6 à 10). Pharaon et Esaü, dont il est question dans ce chapitre 9 de l’Epitre aux Romains, n'étaient pas des hommes au coeur humble et repentant, mais bien au contraire des hommes au coeur orgueilleux et hautain (Romains 2:5 à 6). Etant donné que le Seigneur connaît toutes choses à l'avance, Il peut se permettre d'avoir un "dessein d'élection" qui n'en est pas pour autant injuste (Romains 9:11). On entend certains chrétiens raisonner en disant : "après tout Dieu est tout puissant et Il fait ce qu'Il veut...". Oui mais, comme le dit Abraham: "celui qui juge toute la terre n'exercera-t-il pas la justice?" (Genèse 18:25). Dieu agit-Il contrairement aux principes de justice? Loin de là! Car : "l'Eternel est juste dans toutes Ses voies et miséricordieux dans toutes Ses oeuvres" (Psaumes 145:17). La bénédiction et le jugement de Dieu sont conditionnés par la position dans laquelle l'homme se place, ainsi que par la connaissance que le Seigneur a de toutes choses avant même qu'elles arrivent; mais nullement par le hasard ou l'humeur du jour. La volonté parfaite du Seigneur à notre égard est que nous entrions dans les plans qu'Il a pour nous et que nous ayons la vie, que nous l'ayons en abondance. Jésus a déclaré, en effet: "...je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu'elles l'aient en abondance" (Jean 10:10). Car notre Dieu "...ne refuse aucun bien à ceux qui marchent dans l'intégrité" (Psaumes 84:12).

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"Mais s'il se trouve pour lui un ange intercesseur, un d'entre les mille qui annoncent à l'homme la voie qu'il doit suivre, Dieu a compassion de lui et dit à l'ange: délivre-le, afin qu'il ne descende pas dans la fosse, j'ai trouvé une rançon!" (Job 33:23 à 24). Quel est, en effet, le père qui prend plaisir à corriger son enfant? A plus forte raison, lorsqu'il s'agit d'un jugement, Dieu ne demande qu'à trouver, ou que Lui soient présentés des arguments valables, qui annuleront ou reculeront ce jugement. "Car ce n'est pas volontiers qu'il humilie et qu'il afflige les enfants des hommes" (Lamentations 3:33). Quand vous avez appris à connaître le coeur de Père de Dieu, vous pouvez obtenir certaines choses, détourner certains jugements que d'autres ne pourront obtenir et détourner. Le fait de bien connaître votre Dieu vous revêt d'autorité face aux forces des ténèbres, d'influence dans le sens positif vis à vis de la volonté de Dieu. Dans l'épisode du combat de l'ange contre Jacob, qui nous est relaté dans (Genèse 32:24 à 32), il me semble voir l'Eternel envoyer l'ange vers Jacob tout en chuchotant: "allez Jacob" (Osée 12:4 à 5).

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la bénédiction ou la malédiction, afin que celle-ci s'accomplisse (Deutéronome 27:14). Le Seigneur a prévu que nous travaillions en collaboration avec Lui. Nous avons une part importante à jouer dans les plans qu'il formule à l'égard de l'humanité, par notre foi mise en action à travers nos paroles et nos actes. N'avez-vous jamais réalisé cela? On n'insistera jamais assez sur l'importance de la confession (Proverbes 18:20,21). "Plaidez votre cause dit l'Eternel; produisez vos moyens de défense..." (Esaïe 41:21). Dieu envoie Son jugement sur un homme, une nation, quand Il ne peut pas faire autrement, parce qu'Il ne trouve pas la repentance. Mais Il cherche des hommes capables de présenter des arguments valables pour détourner ou retarder Son jugement. Les arguments n'ont pas pour but de vous innocenter, le jugement vient parce qu'on le mérite, mais de vous donner une, ou plusieurs autres chances: "Seigneur, laisse le encore cette année; je creuserai tout autour, et j'y mettrai du fumier. Peut-être à l'avenir donnera-t-il du fruit; sinon, tu le couperas" (Luc 13:6 à 9). Lorsque le jugement frappe à votre porte, mes amis, plaidez votre cause, repentez-vous, apprenez à vous approprier la grâce de Christ. N'acceptez pas tout simplement ce jugement sous prétexte qu'il vient. Il est peut-être encore possible qu'il soit détourné. Séphora sauva ainsi son mari Moïse (Exode 4:24 à 26). Dieu n'est-Il pas comparable, lorsqu'Il fait descendre Son jugement sur les hommes, au père qui doit corriger son fils et qui est bien embêté d'avoir à le faire. Tout en se dirigeant vers la chambre de l'enfant avec qui il va avoir des "explications", il espère, dans son coeur, que celui-ci aura des arguments assez convaincants pour éviter la correction.

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Chapitre 2

La volonté "papa gâteau"

Dieu est notre père. La Bible nous dit que : "Dieu a envoyé dans nos coeurs l'Esprit de son fils, lequel crie: Abba! Père!" (Galates 4:6). Abba signifie, encore plus précisément que Père: papa. Comme tout papa, Dieu sait aussi être un "papa gâteau". Qu'est-ce que j'entends par la volonté "papa gâteau", La différence entre la volonté parfaite de Dieu et la volonté "papa gâteau" vient de ce que, dans le premier cas, Dieu a tracé pour nous des plans précis dans lesquels Il nous appelle à entrer: "Heureux ceux qui placent en toi leur appui! ils trouvent dans leur coeur des chemins tout tracés" (Psaumes 84:6); et que dans le second cas, Il fait entrer dans Ses plans certaines choses qui n'étaient pas spécialement prévues au départ et qui ne nuisent en rien au plan original, dans le seul but de nous faire plaisir. Il y a un verset dans l'Evangile de Jean qui nous dit: "Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai" (Jean 14:13). Plusieurs frères, versés dans les textes originaux, s'accordent pour faire remarquer que la fin de ce verset signifie littéralement: "et si je ne l'ai pas (ce que vous demandez) je le ferai (dans le sens de fabriquer, créer spécialement) pour vous".

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Il est dans la volonté de Dieu d'être prêt à donner vie et à faire entrer dans ses plans certaines choses dans le seul but de nous combler. Exemple: vous avez prévu que votre enfant se rende quelque part: volonté parfaite! lui vous demande la permission de s'arrêter, sur la route, dire bonjour à un ami. Dans la mesure où cela ne contredit en rien vos plans, même si vous n'aviez pas prévu cela au départ, vous dites oui: volonté "papa gâteau"! Le Seigneur nous accorde souvent au delà de ce que nous demandons et au delà de nos besoins, parce qu'Il sait être un "papa gâteau" (Ephésiens 3:20). La vie avec Dieu n'a rien de morne, de triste ou de frustrant car le Seigneur est plus qu'un Dieu pour nous, Il est notre Père; et en temps que tel, Il veut nous donner de bonnes choses en partage (Matthieu 7:11). Il est faux de penser que renoncer, mourir à soi-même, ce que chaque chrétien est appelé à faire, consiste à ne plus pouvoir jouir de la vie, que pour être agréable à Dieu il faut devenir un espèce d'ascète qui se prive de tout et qui n'a plus de volonté propre (Matthieu 16:24 à 25). Mourir à soi-même signifie mourir à ses mauvais désirs, à tout ce qui fait la guerre à notre âme, mettre Dieu à la première place. En agissant de la sorte, nous pouvons dire en fait que nous ne mourrons pas à nous-même au sens littéral du terme, car nous obtenons alors toutes choses et permettons à notre Père de nous combler de Ses dons. Avec le Seigneur, en mourant j'ai la vie, en donnant je reçois bien plus en retour, en perdant je gagne (Jean 12:24) (Proverbes 12:24) (Marc 10:28 à 31). Notre Dieu n'a pas fait de nous des automates et, quoique nous ayons revêtus Christ et devons rechercher à avoir Sa pensée, cela ne veut pas dire que nous perdions pour autant toute personnalité propre (comment Dieu pourrait-Il avoir une communion réelle avec

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Pour que nos péchés soient effacés, il faut se repentir, et, selon les cas, les confesser (Actes 2:38) (1Jean 1:9). Sans repentance, aucun pardon n'est possible. Pour que le jugement de Dieu soit détourné, il faut des intercesseurs. Dieu nous responsabilise. Nous avons notre part à jouer dans le tribunal de l'univers. Une part bien plus grande que ce que l'on imagine généralement. Vous vous êtes certainement demandés pourquoi Jésus nous dit que le Père connaît ce dont nous avons besoin avant même que nous ne Lui demandions, mais veut tout de même que nous Lui demandions (Matthieu 6:7 à 13) (Psaumes 1:8). Puisqu'il connaît toutes choses, pourquoi a t-il besoin que nous fassions nos demandes oralement? Je pense, personnellement, que c'est à cause des autres créateurs qui remplissent l'univers: anges, démons, aux yeux de qui et aux oreilles de qui Dieu veut, nous dit la Bible, manifester Sa gloire et Sa sagesse: "...c'est pourquoi les dominations et les autorités dans les lieux célestes connaissent aujourd'hui par l'église la sagesse infiniment variée de Dieu, selon le dessein éternel qu'il a mis à exécution pour Jésus-Christ notre Seigneur" (Ephésiens 3:10 à 11). Anges et démons ne sont pas omniscients, omnipotents comme l'est Dieu. Le Seigneur travaille avec et à travers les anges. Ceux-ci ne lisent pas les pensées, du moins pas tous, encore moins les démons. Certaines choses doivent se faire verbalement, aux yeux et aux oreilles de toute la création. Demandes, intercessions, confessions, louanges doivent se faire, non seulement au niveau du coeur mais aussi au niveau de la bouche (Psaumes 119:13 ; 81:11 ; 149:6). On voit dans la Bible qu'une fois que Dieu a révélé Sa volonté, Il demande a des prophètes, à des hommes de prononcer oralement

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apporte certains arguments qui, loin d'innocenter le coupable, poussent le juge à donner une seconde chance à ce dernier. Dieu est notre Père mais Il est aussi le juge de l'univers. En tant que tel, Il se doit de faire respecter la loi. Nous sommes destinés à intercéder pour les coupables (selon les cas, bien sûr). Les questions qui ne manquent pas de se poser sont évidemment les suivantes: pourquoi Dieu a-t-Il besoin d'intercesseurs ? Ne connaît-Il pas toutes choses? Ne peut-Il stopper Son bras tout seul? J'ai longuement réfléchi sur ces choses et je suis sûr que plusieurs d'entre vous ont fait de même. Il nous faut comprendre que Dieu a plusieurs facettes: Il est notre Père et nous sommes Ses enfants (Jean 1:12); Il est aussi notre maître et nous sommes Ses serviteurs (Luc 12:43); Il est notre général et nous sommes Ses soldats (2Timothée 2:4); Il est le créateur et nous sommes une part de Sa création (Actes 17:24); Il est également le juge de tout l'univers et nous faisons partie de cet univers. Le Seigneur exerce toutes ces fonction. En tant que juge et créateur des lois, Il est Lui-même soumis à ces - Ses - lois. Jésus nous a rachetés selon les règles de la loi de l'ancien testament comme celle de l'univers; nous l'avons fait remarquer dans ma brochure "la volonté de Dieu pour nous : le meilleur". Nous devons, nous aussi, prendre en considération le "code de la route" de l'univers et de la vie spirituelle. Ce code, ces lois nous montrent, par exemple, que c'est en croyant du coeur mais aussi en confessant de la bouche que l'on parvient au salut et à saisir les bénédictions qui nous sont destinées (Romains 10:10) (Marc 11:23). Ce n'est pas en se croisant les bras!

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des personnes sans personnalité propre?) (Galates 3:27) (1Corinthiens 2:15). Je crois qu'il y a une vérité importante à saisir ici, car dans le souci de se sanctifier, on peut tomber dans toutes sortes d'extrêmes et aller au delà de ce que Dieu attend réellement de nous. Nous avons le droit de demander à notre père une voiture qui soit de la couleur que nous désirons, sans chercher obligatoirement à savoir s'Il a prévu de toute éternité si cette couleur doit être le rouge ou le vert. "Il accomplit les désirs de ceux qui le craignent..." (Psaumes 145:19). Dieu nous aime, Alléluia! dans la mesure ou nous le faisons passer avant toutes choses, Il prend plaisir à nous faire plaisir.

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Chapitre 3

La volonté de tolérance

Réalisant qu'il existe une volonté "papa gâteau", il va falloir être prudent et ne pas partir du principe que tout ce que je veux ou désire entre dans cette volonté. La Bible nous précise à la fois que le Seigneur veut nous donner ce que notre coeur désire, qu'Il accomplira nos desseins et qu'il y a dans le coeur de l'homme beaucoup de projets mais que c'est le dessein de l'Eternel qui doit s'accomplir (Psaumes 20:5 et 37:4) (Proverbes 19:21). Il y a dans notre coeur des désirs. Certains de ces désirs peuvent venir du Seigneur et correspondent à Sa volonté parfaite ou à Sa volonté "papa gâteau", d'autres rentrent seulement dans Sa volonté de tolérance; sans parler des désirs qui ne rentrent dans aucune de ces trois catégories. "Les desseins dans le coeur de l'homme sont des eaux profondes, mais l'homme intelligent sait y puiser" (Proverbes 20:5). Il nous faut apprendre à discerner entre les différents désirs, desseins, voix, directions qui viennent de notre coeur. Se trouver dans la volonté de tolérance de Dieu signifie suivre des voies, faire des choses qui ne sont pas vraiment la volonté de Dieu sans que nous soyons pour autant dans le péché. Le Seigneur tolère que nous les fassions, sans plus.

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-L'intercession: dans (Nombres 14:18 à 21), nous voyons que Dieu décide de détruire le peuple hébreux à cause de son incrédulité. Moïse, qui n'est pas personnellement concerné par ce jugement, intercède en faveur du peuple et Dieu lui dit : "Je pardonne comme tu l'as demandé". Les paroles, les demandes d'un homme de Dieu, qui marche main dans la main avec Dieu, ont du poids dans la balance. Quand un homme se tient assez près de Dieu au point d'être appelé Son ami, le Seigneur l'écoute (Jacques 2:33) (Genèse 18:16 à 33). Il nous est dit dans (Job 22:30) : "Il délivrera même le coupable, qui devra son salut à la pureté de tes mains". La Bible nous déclare que le Seigneur cherche des intercesseurs qui puissent se tenir devant Lui afin de détourner Son jugement et qu'Il est triste de ne pas en trouver : "Je cherche parmi eux un homme qui élève un mur, qui se tienne à la brèche devant moi en faveur du pays, afin que je ne le détruise pas; mais je n'en trouve point." (Ezéchiel 22:30); "Il voit qu'il n'y a pas un homme, il s'étonne de ce que personne n'intercède" (Esaïe 59:16). Dans la plus grave des situations, notre réflexe doit être de nous présenter devant Dieu dans un esprit de repentance si nous avons fauté, d'intercession si nous voulons intervenir en faveur de quelqu'un. La volonté influençable de Dieu c'est la volonté de jugement qui en est au stade ou elle peut encore être stoppée. Selon les cas, cette intercession détournera le jugement de Dieu. Elle ne servira à rien dans d'autres cas, comme nous le montre la Parole (1Samuel 15:11 ; 16:1). Le juge va condamner un homme qui vient de commettre une infraction à la loi. Cet homme mérite le châtiment qui doit lui être infligé! Mais voilà qu'intervient une troisième personne qui insiste pour que ce châtiment soit détourné ou minimisé. Cette personne

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Chapitre 6

La volonté influençable

Qu'est-ce-que j'entends par "la volonté influençable"? Dieu décide une chose et Il va changer ou revenir sur Sa décision en fonction d'un fait, d'une attitude, d'une prise de position de la part d'une ou plusieurs personnes. Différentes raisons peuvent amener Dieu à "changer d'avis": - La repentance : lorsqu'Il vit que le peuple de Ninive se repentait à la prédication de Jonas, la Bible dit "qu'alors Dieu se repentit du mal qu'Il avait résolu de leur faire, et Il ne le fit pas" (Jonas 3:10). Cela ne veut pas dire que Dieu regretta d'avoir pris la décision de détruire Ninive, mais que, dès lors qu'il y avait repentance, Son jugement n'avait plus de raison d'être. Se repentir signifie littéralement : "faire retour". Dieu revint sur Sa décision, Sa volonté fut influencée par l'attitude des habitants de Ninive. "Soudain je parle, sur une nation, sur un royaume, d'arracher, d'abattre et de détruire; mais si cette nation, sur laquelle j'ai parlé, revient de sa méchanceté, je me repens du mal que j'avais pensé lui faire. Et soudain je parle, sur une nation, sur un royaume, de bâtir et de planter; mais cette nation fait ce qui est mal à mes yeux, et n'écoute pas ma voix, et je me repens du bien que j'avais eu l'intention de lui faire" (Jérémie 18:8 à 10).

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Exemples : lorsque Dieu a appelé Moïse à parler à Pharaon, ce dernier résista, prétextant que sa langue était embarrassée. Le Seigneur "fit avec", pour une période limitée, et décida que ce serait Aaron qui parlerait à la place de Moïse. La volonté première de Dieu était que ce soit Moïse qui parle, mais Il toléra, provisoirement, qu'il en soit différemment. Alors quoi? Où réside l'inconvénient de se trouver dans la volonté de tolérance de Dieu? Premièrement, dans le fait que le Seigneur ne va pas pouvoir vous utiliser à "plein rendement". Imaginez que vous soyez appelé à être évangéliste et que vous occupiez une place de pasteur (ce qui est le cas pour beaucoup de serviteurs de Dieu aujourd'hui), vous êtes hors du plan de Dieu pour vous, les dons que le Seigneur vous a donné ne peuvent être exprimés comme ils le devraient. Deuxièmement, lorsque cette situation fausse se prolonge, elle devient de la désobéissance et ouvre des portes à l'ennemi et va vous attirer des ennuis. Troisièmement, certaines choses que Dieu tolère sans les qualifier de péchés, deviennent péchés à la longue et vous amèneront de la volonté de tolérance dans la volonté de jugement: la Bible dit: "Tout est permis mais tout n'est pas utile; tout m'est permis, mais je ne me laisserai pas asservir par quoi que ce soit" (1Corinthiens 6:12). Si nous persévérons dans certaines choses qui rentrent dans le domaine de la volonté de tolérance, elles deviennent une occasion de chute pour nous et finissent par nous être comptées comme péché. Si vous vous permettez souvent de passer trop de temps devant la télévision, le moment vient vite où vous n'arrivez plus à "décrocher" de devant le récepteur. Reprenons l'exemple du chapitre précédent: vous avez prévu que votre enfant se rende quelque part : volonté parfaite. Lui, vous

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demande la permission de s'arrêter, sur la route, dire bonjour à un ami. Vous dites oui : volonté "papa gâteau". Néanmoins il reste chez cet ami plus longtemps que prévu; trop longtemps! Cela n'a rien de dramatique, vous le tolérez. Mais il ne faudra pas que cette situation se reproduise trop souvent; sinon il vous faudra sévir. A une époque de ma vie, j'ai réalisé que je ne pouvais pas, sous prétexte de profiter de ma liberté d'enfant de Dieu, continuer à faire et à avoir chez moi certaines choses. Car il n'y a que vingt quatre heures dans la journée et si je voulais pouvoir entrer dans le ministère auquel je me sentais appelé, et remplir convenablement auprès de ma famille mes obligations de père et de chef, entendre Dieu me parler clairement, et tous les jours, il me fallait avoir des priorités. J'ai fait un tri dans mon emploi du temps, dans mes livres, mes pensées. Beaucoup de choses ne nous sont pas interdites, mais la Bible nous exhorte à rechercher ce qui est édifiant, ainsi que la volonté parfaite de Dieu (Romains 12:1 à 2 et 14 : 13 à 15). "Tout n'est pas utile" (1Corinthiens 6:12). On ne peut pas tout faire dans la vie. Il faut savoir éliminer certaines choses pour que d'autres plus importantes puissent se développer. Si vous n'entendez pas Dieu vous parler chaque jour, c'est que votre esprit est brouillé par la présence de trop de choses inutiles qui occupent ou influencent vos pensées. Le Seigneur nous dit, dans Sa parole, de mettre au loin ce qui est une occasion de chute pour nous et qui est utilisé par le diable pour nous empêcher d’entendre Dieu nous parler et nous diriger; en nous volant notre temps et en brouillant nos pensées. Si vous laissez vos enfants regarder tout ce qu'ils veulent à la télévision, quand ils le veulent, c'est une erreur grave dont vous et eux allez subir les conséquences.

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tenter.Comment vaincre si nous ne nous trouvons jamais engagés dans des batailles? Comment grandir dans la foi si nous n'avons jamais l'occasion d'exercer le muscle de notre foi? La volonté "épreuve de la foi" c'est en quelque sorte la "volonté inévitable". Dieu ne prend pas plaisir à nous voir être persécutés, mais il est inévitable de vivre ici-bas, en tant que chrétien engagé, sans qu’on ne soit persécuté. C'est à travers l'épreuve que nous acquérons cette qualité de l'Amour qu'est la patience ou la persévérance (1Corinthiens 13:4). "Vous avez besoin de persévérance, afin qu'après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis"(Hébreux 10:36). "La persévérance produit la victoire dans l'épreuve..." (Romains 5:3). La sorte d'épreuve que Dieu permet dans le but précis d'éprouver notre foi n'est pas destinée à détruire celle-ci, mais au contraire à la construire, à la faire grandir et à nous rendre vainqueur de l'épreuve grâce à cette foi mise en action. Si vous avez des ennuis sur votre lieu de travail : une personne vous cause des problèmes par son attitude à votre égard. Réfléchissez, peut-être que cette personne est une bénédiction pour vous. Vérifiez si ce n'est pas le Seigneur qui l'aurait placée là pour vous aider à faire mourir votre mauvais caractère et à acquérir la patience? Notre Père nous demande d'être prêt à perdre jusqu'à notre vie dans la persécution (Apocalypse 2:10) (Luc 9:24). En attendant qu'Il nous demande d'aller jusque là, sachons affronter certaines souffrances, épreuves, persécutions, afin de devenir plus fort dans la foi. "Le Dieu de toutes grâces, qui vous a appelés en Jésus-Christ à sa gloire éternelle, après que vous aurez souffert un peu de temps, vous perfectionnera lui-même, vous affermira, vous fortifiera, vous rendra inébranlables" (1Pierre 5:10) (Hébreux 2:10).

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Pierre nous dit : "Mes biens-aimés, ne trouvez pas étrange d'être dans la fournaise de l'épreuve, comme s'il vous arrivait quelque chose d'extraordinaire. Réjouissez-vous au contraire, de la part que vous avez aux souffrances de Christ..."(Pierre 4:12 à 13). Ce qui ne veut pas dire, comme je l'ai déjà fait remarquer dans le chapitre précédent, que vous devons accepter toutes sortes d'épreuves comme étant normales et destinées à éprouver notre foi. Nous n'avons pas à accepter la maladie et bien d'autres choses destinées à nous détruire et nullement à nous construire. Mais résister aux tentations que l'ennemi place sur votre route, refuser les convoitises de la chair, supporter les outrages, les humiliations et les persécutions dues au fait que nous soyons enfants de Dieu est normal. Cela n'en est pas pour autant agréable et met sérieusement notre foi à l'épreuve. "Il vaut mieux souffrir si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu'en faisant le mal" (Pierre 3:17). De même qu'Il permet certaines épreuves afin de nous reprendre et nous corriger, le Seigneur permet certaines autres pour nous fortifier, nous faire grandir dans la foi. Le diable s'efforce de nous amener dans l'épreuve dans le but de nous nuire et éventuellement de nous détruire. Mais d'autres fois, c'est le Saint-Esprit Lui-même qui nous met en face d'épreuves, dans le but de nous faire grandir spirituellement et de nous utiliser comme un instrument de Sa victoire contre les forces des ténèbres. La Bible nous dit que c'est conduit par l'Esprit que Jésus fut amené dans le désert pour y être tenté par le diable (Matthieu 4:1). Quel en fut le résultat : Jésus fut revêtu de la puissance de l'Esprit et commença Son ministère (Matthieu 4:14). Nous obtenons nos plus grandes bénédictions à la suite de confrontations avec celui qui empêche la bénédiction de nous parvenir: le diable. Nous confrontons le diable quand il vient nous

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Chapitre 4

La volonté de châtiment du Père

La Bible parle de deux châtiments. L'un d'eux est un jugement que les hommes reçoivent, en retour de leurs péchés dont ils refusent de se repentir, l'autre est le châtiment du père à l'égard de Ses enfants. Dieu est notre père et s'Il sait être un "papa gâteau", Il sait aussi être le papa qui corrige. La correction, le châtiment de Dieu à l'égard de Ses enfants est une manifestation de Son Amour. La Parole dit en effet : "Celui qui ménage sa verge haït son fils, mais celui qui l'Aime cherche à le corriger" (Proverbes 13:24). "Car le Seigneur châtie celui qu'il aime, comme un Père l'enfant qu'il chérit" (Proverbes 3:12) (Hébreux 12:6). Nous voyons encore, dans ces versets, la comparaison entre un père de ce monde et Dieu, notre Père. Beaucoup de gens imaginent que lorsqu'ils sont frappés par la maladie, la dépression, le malheur c'est Dieu qui les châtie de Son châtiment de Père. Alors que je réfléchissais un jour à ces choses, le Seigneur semblait me poser cette question : comment châties-tu tes enfants? avec une barre de fer? Il est vrai que s'il est bien de châtier ses enfants quand ils le méritent, c'est dans des limites on ne peux plus calculées qu'un père digne de ce nom châtie son enfant.

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Un pasteur a été condamné pour sévices à l'égard de son fils qu'il rouait de coups. Lorsqu'il lui fut demandé pourquoi il agissait de la sorte, il répondit que c'était pour obéir à ce que la Bible prescrit aux pères de familles, à savoir : châtier leurs enfants. Ce que cet homme n'a pas compris, c'est que la Parole de Dieu dit de le faire comme un père, avec un coeur de père, non pas comme une bête ou encore pour passer ses nerfs sur l'enfant. Un tel homme, quelle que soit sa position, devra rendre des comptes à ce Dieu dont il a utilisé illégalement la parole pour justifier son comportement déséquilibré. Il est important de ne pas mélanger la volonté de châtiment du père qui reste dans les proportions d'un châtiment de père, donné pour nous reprendre et nous instruire, et la volonté de jugement qui est un châtiment qui consiste à rendre au pécheur selon ses oeuvres (Ezéchiel 7:27 ; 9:10) (Jérémie 30:14 à 15 ; 40:2). En d'autres termes, Dieu ne châtie pas Ses enfants en leur envoyant le cancer ou en les poussant à la dépression. Dieu permet certaines choses, épreuves pour nous corriger, nous reprendre, nous instruire, nous former, nous apprendre à obéir et à éviter ainsi d'en arriver à tomber dans la volonté de jugement; sur laquelle nous reviendrons. "N'épargne pas la correction à l'enfant...en le frappant de la verge tu délivreras son âme du séjour des morts" (Proverbes 13:14). Combien il est laid de voir des enfants capricieux ou impolis, qui marchent littéralement sur les pieds de leurs parents. Quand on voit de tels enfants, on sait de suite qu'il leur manque d'être corrigé régulièrement. Nous avons besoin, chacun de nous, de quelques bonnes fessées pour que disparaissent notre orgueil, notre esprit d'indépendance, notre facilité à médire, notre sectarisme, etc... Il est dans la volonté de Dieu de nous châtier dans le but de nous aider. Cette volonté de Dieu est bonne et nécessaire.

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Chapitre 5

La volonté " épreuve de la foi"

Dans (Jacques 1: 2 à 4), il nous est dit: "Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son oeuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien". Tout le monde sait avoir la foi lorsqu'il n'y a aucune raison de douter et de craindre. Mais quand l'épreuve survient, alors se révèle la solidité de notre foi. C'est aussi à travers l'épreuve que va s'affermir cette foi. C'est pourquoi : "… nous nous glorifions même des afflictions, sachant que l'affliction produit la persévérance, la persévérance la victoire dans l'épreuve, et cette victoire l'espérance" (Romains 5:3 à 4). La volonté parfaite de Dieu pour nous est le meilleur, nous l'avons déjà mentionné, mais on ne peut rentrer et rester dans ce meilleur sans être affermi dans la foi. Et on ne peut être affermi dans la foi sans épreuves. Cela aussi fait partie de la croissance, cela aussi est normal, et aucun chrétien ne peut prétendre pouvoir éviter de passer par là. "Souffre avec moi, comme un bon soldat de jésus-Christ"; "Tous ceux qui veulent vivre pieusement en Jésus-Christ seront persécutés"((2Timothée 2:3; 3:12).

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Ailleurs, il est dit que : "l'orgueil précède la ruine" (Proverbes 16:18). L'antidote pour l'orgueil, c'est l'humiliation. L'humiliation conduit à l'humilité et l'humilité à la gloire (Proverbes 15:33). "Avant d'avoir été humilié, je m'égarais", dit David dans les Psaumes, (Psaumes 119:67). C'est lorsque nous sommes spirituellement jeunes qu'il faut prendre les bonnes habitudes et perdre les mauvaises : "Il est bon pour l'homme de porter le joug dans sa jeunesse" (Lamentation 3:27). "Instruit l'enfant selon la voie qu'il doit suivre; et quand il sera vieux, il ne s'en détournera pas" (Proverbes 22:6). Par la suite, lorsque nous grandissons dans la foi et la connaissance, Dieu ne passe plus aussi facilement sur certaines choses. Quand l'enfant a grandi et qu'il est devenu un homme, sa maman ne va pas continuer à aller le trouver pour lui administrer une bonne fessée chaque fois qu'il fait une bêtise. Ce n'est plus le temps des fessées, mais il va falloir qu'il apprenne, bien plus durement, à supporter les conséquences de ses actes. Il est dans la volonté de Dieu de châtier Ses enfants lorsque ceux-ci le méritent. Le Seigneur fait cela pour notre bien et parce qu'Il nous aime. A nous de faire en sorte d'avoir de moins en moins besoin d'être châtiés.

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Qui dit châtiment dit douleur, qui dit douleur dit tristesse. C'est pourquoi la Bible nous exhorte à poser nos regards sur le côté positif du châtiment et sur son but final : "Il est vrai que tout châtiment semble d'abord un sujet de tristesse, et non de joie; mais il produit plus tard pour ceux qui ont été ainsi exercés un fruit paisible je justice" (Hébreux 12:11). Vivre par la foi et mettre celle-ci en action, vivre dans la volonté parfaite de Dieu, ne veut en rien dire que l'on devient, de ce fait, quelqu'un qui n'a plus d'épreuves, plus de souffrances, un "superman intouchable". S'il y a des souffrances et des épreuves contre lesquelles il nous faut prendre position, il y en a d'autres qui font partie de la croissance normale et inévitable de tout enfant de Dieu. Il s'agit seulement de ne pas mélanger épreuve et épreuve, afin que le diable ne nous fasse pas croire que chaque fois que nous sommes éprouvés, c'est parce que Dieu nous châtie : ce qui l'arrangerait bien. L'enfant qui se laisse enseigner par le châtiment aura de moins en moins besoin d'être corrigé. Le but du châtiment est aussi de nous soustraire progressivement au châtiment. "Je veux t'humilier pour ne plus avoir à t'humilier" (Nahum 1:12). Dieu nous châtie en nous humiliant et nous humilie en nous châtiant, car la cause principale de nos égarement et de notre désobéissance est l'orgueil. C'est l'orgueil qui nous pousse à ne pas écouter les conseils du Saint-Esprit, ses avertissements, les conseils des frères, à juger les autres, à faire "cavalier seul", à parler sans savoir, à essayer de toujours prouver quelque chose, etc., tous ces points que notre Père ne veux pas voir se développer en nous et qui vont nous amener dans bien des ennuis si nous ne les extirpons de notre vie. C'est pourquoi : "...il m'est bon d'être humilié afin que j'apprenne tes statuts" (Psaumes 119:71).