CONCERTO D’ARANJUEZOrchestre national d’Auvergne

SA. 8 JUIN 18h

MANUEL DE FALLA (1876-1946)El sombrero de tres picos[Le Tricorne]

Suite d’orchestre n° 1 (Scènes et Danses)I. IntroductionII. L’Après-midiIII. La Danse de la Meunière (Fandango)IV. Le CorrégidorV. Les Raisins[12 min]

JOAQUÍN RODRIGO (1901-1999)Concerto d’Aranjuez, pour guitare et orchestre(Joué à la harpe)I. Allegro con spiritoII. AndanteIII. Allegro gentile[25 min]

– Entracte –

RODION CHTCHÉDRINE (NÉ EN 1932) Carmen Suite

Ballet en un acte d’après l’opéra de Georges Bizet, pour orchestre à cordes et percussionsIntroduction (Andante assai)Danse (Allegro)Premier intermède (Allegro moderato – Andante moderato – [attacca]) La Relève de la garde (Moderato)Entrée de Carmen et habanera (Allegro moderato – Quasi andante)Scène (Allegro moderato – Tempo precedente – Andante assai)Second Intermède (Larghetto)Boléro (Allegro vivo) Toréador (Moderato con stoltezza) Toréador et Carmen (Lento – Tempo I°) Adagio – Andante moderato – Adagio Prédiction du Destin (Andantino – Andante assai)Finale (Allegro – Tempo precedente – Andante assai)[45 min]

Orchestre national d’AuvergneRoberto Forés Veses, directionNaoko Yoshino, harpe

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MANUEL DE FALLAEl sombrero de tres picos[Le Tricorne]

Suite d’orchestre n° 1

Toujours à la recherche de lumières, de couleurs et de rythmes, Serge Diaghilev, le fondateur des Ballets russes, souhaite créer un ballet espagnol et sollicite Manuel de Falla ; il a déjà rencontré à Paris le musicien andalou et il a l’occasion de le côtoyer régulièrement en cette année de 1917, où les Ballets russes ont pris leurs quartiers à Madrid, limités dans leurs déplacements par la guerre. Le compositeur, après de longues hésitations, lui donne son accord pour l’adaptation de sa pantomime El corregidor y la molinera [Le Juge et la Meunière] sur un livret de Gregorio Martínez Sierra, d’après un conte de Pedro Antonio de Alarcón. L’œuvre originale subit de profondes transformations  : l’effectif instrumental est étoffé, la trame narrative concentrée, la musique développée. Le spectacle présentait une saynète pastorale, très xviiie siècle, dans l’esprit des scènes champêtres de Goya, notamment Le Pantin, dont la scène finale s’est directement inspirée. La palette de Picasso le relève de franches couleurs. La chorégraphie et la musique brossent le portrait d’une Espagne stylisée, beaucoup moins andalouse que celle de L’Amour sorcier. Les références au flamenco y sont moins fréquentes, l’écriture moins dissonante dans l’ensemble  ; la thématique et l’orchestration, simples et claires, s’éloignent du style flamboyant de L’Amour sorcier comme de l’impressionnisme de Nuits dans les jardins d’Espagne. Ces aspects stylistiques correspondent pleinement à l’évolution de Diaghilev vers une esthétique néo-classique.

L’argument trouve son origine dans une farce populaire. Un vieux corregidor (sorte de juge de paix) tente de gagner les faveurs d’une belle meunière, passablement coquette. Balourd, il tombe dans la rivière qui borde le moulin. Apitoyée, la meunière l’installe dans son lit pour qu’il s’y réchauffe. Le meunier paraît et aperçoit avec stupéfaction les vêtements du juge, ainsi que ce dernier dans le lit conjugal. Indigné, il se coiffe du tricorne appartenant au magistrat et s’en va courtiser la femme du juge. Le corregidor, effaré, sort du moulin vêtu des vêtements du meunier. Cette situation crée l’hilarité des villageois qui accablent le magistrat de leurs moqueries et le font sauter sur un drap.

La première suite d’orchestre reprend la première partie du ballet tandis que la seconde sélectionne des épisodes de la seconde partie. L’audition des deux suites permet d’entendre presque intégralement l’œuvre originale et d’en suivre les péripéties.

Composition (ballet) : 1918-1919 à partir de la pantomime en deux tableaux El corregidor y la molinera (1916-1917). Création (ballet) : Madrid, le 17 juin 1919, au Teatro Eslava, par l’Orchestre philarmonique de Madrid, direction Bartolomé Pérez Casas (version de concert). Première représentation (ballet) : Londres, Alhambra Theatre, 22 juillet 1919, par les Ballets russes. Chorégraphie de Leonid Massine, décor et costumes de Pablo Picasso, direction Ernest Ansermet. Principaux interprètes : Tamara Karsavina (la Meunière), Leonid Massine (le Meunier), Léon Woisikovski (le Corregidor). Suites nos 1 et 2 : 1918-1921.

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Suite n° 1

I. Une fanfare ponctuée de la timbale annonce le début du spectacle. Dans le ballet, on entend des «olé» en coulisse ainsi qu’une voix de mezzo-soprano qui chante une chanson populaire. Cette introduction fut ajoutée à la partition par Falla dans le but de laisser aux spectateurs le temps d’admirer le rideau de scène peint par Picasso pour l’occasion et représentant une scène de corrida.

II. L’après-midi fait entendre un thème de murciana, très proche de la première des Sept Chansons espagnoles, «El paño moruno», et teinté de couleurs modales andalouses. Le thème de la Meunière est confié au violon  : mélodie navarraise d’après le spécialiste de Falla, Jean-Charles Hoffelé. Élégant et bien rythmé, il formera le thème principal de la «Danse finale» (Suite n°2). Différentes touches instrumentales évoquent l’action (le merle qui siffle, auquel le Meunier essaie d’apprendre à dire l’heure, la poulie du puits qui grince). Passe un petimetre, jeune élégant aux manières affectées, puis une procession encadrant l’arrivée du corregidor. Celui-ci est gratifié d’un thème grotesque au basson, qui donne naissance à un petit développement joyeux, accompagnant la pantomime de la meunière qui singe les gestes du magistrat.

III. Il s’agit d’un fandango, danse de rythme ternaire et de tempo animé, qu’accompagnent habituellement la guitare et les castagnettes. L’orchestre suggère ici le raclement furieux de la guitare (rasgueado) et le claquement des castagnettes. Les sonorités sèches du piano, de la harpe et des cors bouchés mettent en valeur l’âpreté du thème, très andalou. Le thème du Corregidor, au basson, marque l’intervention du personnage. Gracieuse, la Meunière poursuit par une danse de caractère pastoral et néo-classique.

IV. Le Corregidor se précipite pour l’embrasser, mais elle lui échappe et il tombe : le basson se fait menaçant.

V. L’épisode «des raisins» qui suit nous montre l’héroïne proposant des grains de raisin au Corregidor. Le dessin mélodique, rehaussé de trilles agaçants, souligne les vifs mouvements de la coquette qui affole le juge. Une trompette déclame une chanson populaire annonçant la pluie, c’est-à-dire les ennuis... L’épisode se termine par la reprise du fandango, de plus en plus animé jusqu’à la fin.

Anne Rousselin

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JOAQUÍN RODRIGOConcerto d’Aranjuez, pour guitare et orchestre

La cécité qui frappe Joaquín Rodrigo dans sa petite enfance ne l’empêche pas de se consacrer tout jeune à la composition et au piano. En 1924, l’Orchestre symphonique de Valence donne sa première pièce, Juglares. Trois ans plus tard, il part étudier la composition à Paris auprès de Paul Dukas, et y rencontre un autre compositeur espagnol qui devient son ami  : Manuel de Falla. Comme lui, Rodrigo reste résolument tourné vers les musiques traditionnelles espagnoles, notamment les danses (fandango, jota, boléro). Quelques titres de ses compositions évoquent aussi son pays natal. Le Concerto d’Aranjuez tire ainsi son nom d’une ville au sud de Madrid abritant un célèbre palais royal.

La guitare, qui a trouvé sa forme définitive au xixe siècle, s’est construit un répertoire classique à partir de cette époque, mais c’est bien la guitare traditionnelle flamenca que Rodrigo honore dans ce concerto. L’écriture au caractère très libre, pleine de rythmes saccadés et d’ornements divers, donne plus l’impression d’une improvisation que d’un moment de bravoure, malgré la virtuosité des interventions de la guitare. Le compositeur jugeait d’ailleurs que le Concerto d’Aranjuez avait trouvé son plus bel interprète en Paco de Lucía.

Le concerto s’ouvre sur un Allegro con spirito, plein d’énergie et de malice, construit sur une formule rythmique obsédante. Les auditeurs qui pensent que le Concerto d’Aranjuez leur est inconnu seront surpris de reconnaître son Adagio  : sa mélodie nostalgique a en effet séduit bien des musiciens de tous styles, de Miles Davis à Michel Sardou en passant par Richard Anthony, qui le citèrent simplement ou le reprirent intégralement. Le charme de cette mélodie tient aussi à son exposition par le cor anglais, instrument cousin du hautbois au timbre prisé pour son caractère pastoral et mélancolique. L’Allegro gentile, rondo écrit dans un style de musique de cour, conclut dans un esprit à la fois léger et élégant.

Un demi-siècle après la création de ce concerto, le roi Juan Carlos anoblit Rodrigo avec un titre rendant hommage à son œuvre la plus célèbre : marquis des jardins d’Aranjuez.

Mathilde Serraille

Composition : 1939. Création : Barcelone, Palau de la Música Catalana, 9 novembre 1940, par Regino Sainz de la Maza, dédicataire de l’œuvre, à la guitare, et l’Orchestre philharmonique de Barcelone, sous la direction de César Mendoza Lassalle.

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RODION CHTCHÉDRINE Carmen Suite

Ballet en un acte d’après l’opéra de Georges Bizet, pour orchestre à cordes et percussions

L’origine de la composition de Carmen Suite provient du souhait de la célèbre danseuse du Bolchoï Maïa Plissetskaïa de danser sur des thèmes de Carmen de Bizet, et ainsi incarner le caractère sensuel et passionné de l’héroïne dans une chorégraphie dramatique. Pour obtenir une musique de ballet moderne qui ne soit pas seulement faite d’extraits symphoniques de l’opéra, elle s’adressa en premier lieu au célèbre compositeur Dmitri Chostakovitch, qui déclina, par «respect pour l ’original». Elle demanda donc à son mari, le compositeur Rodion Chtchédrine (qu’elle avait épousé en 1958) de composer sur mesure une musique de ballet, en collaboration avec le chorégraphe cubain Alberto Alonso qui établit l’argument et le découpage.

Le ballet s’intitule Carmen Suite  ; cependant la musique de Chtchédrine n’est pas une habituelle «suite de ballet», compilation d’extraits les plus significatifs pour le concert, mais l’œuvre intégrale. Ce titre en révèle la conception même : le ballet se présente comme une succession de scènes très stylisées, inspirée librement de l’intrigue de l’opéra, sans éléments narratifs trop précis. Les danseurs solistes sont Carmen, Don José, le Toréador et deux personnages nouveaux qui ne figurent pas dans l’opéra  : le Corregidor et une allégorie du Destin, costumée d’un collant noir. Aucune Micaëla ne vient rivaliser avec la présence scénique de Carmen, prima ballerina assoluta. Le décor original de Boris Messerer où évoluent les solistes et le corps de ballet est extrêmement dépouillé, circulaire, figurant une arène (une vidéo de cette chorégraphie originale avec les artistes de la création, tournée en 1969, est disponible sur le site YouTube et constitue un document d’archive exceptionnel.

À cause du caractère provoquant et très sexualisé de la chorégraphie, le ballet faillit ne pas être représenté, dans l’Union soviétique puritaine de l’ère Brejnev. Mais grâce à sa détermination et à son immense prestige, Maïa Plissetskaïa réussit à vaincre l’opposition des autorités culturelles de son pays. Pourtant, lors de la première, le ballet fut jugé «scandaleux et insultant» et fut quasiment censuré (il ne figurait pas au programme des tournées du Bolchoï à l’étranger).

Il semble que la chorégraphie soit chargée de sous-entendus politiques  : d’après les affirmations de Plissetskaïa, le Toréador représenterait le pouvoir, dont seraient victimes la gitane Carmen et

Composition : 1966. Création : Moscou, Théâtre Bolchoï, 20 avril 1967, sous la direction de Guennadi Rojdestvenski.

Scandaleux et insultant

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son amant Don José. Ainsi s’expliquerait également le personnage ajouté du Corregidor (ou magistrat). Quoi qu’il en soit, le personnage de Carmen, libre et conquérant, d’un érotisme troublant, possédait en soi une valeur subversive suffisante pour irriter les censeurs.

L’arrangement de Chtchédrine respecte les principaux thèmes de l’opéra, toujours très reconnaissables, et les traite avec légèreté et une bonne dose d’humour (on entendra enfin ce que jouent les contrebasses pendant le thème du Toréador !). On y trouve même des extraits d’autres œuvres de Bizet : le thème rapide de la «Farandole» de L’Arlésienne est ici intitulé «Boléro», et la «Danse bohémienne» de La Jolie Fille de Perth est utilisée pour le pas de deux où Carmen séduit le Toréador. L’orchestration allégée, où la percussion apporte des couleurs et des accents parfois inattendus, offre une touche de modernité à la musique de Bizet, dont la vitalité rythmique et la générosité mélodique restent intactes.

Isabelle Rouard

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Naoko Yoshino harpeLa harpiste japonaise Naoko Yoshino est née à Londres et a commencé la harpe à l’âge de 6 ans à Los Angeles. En 1981, elle a reçu le second prix au premier Concours international de harpe de Rome. En 1985, à 17 ans, elle a obtenu le premier prix au Concours international de harpe en Israël.Naoko Yoshino joue en soliste avec les plus grands orchestres  : Orchestres philharmoniques de Berlin et d’Israël, Orchestres de la Tonhalle de Zurich, du Gewandhaus de Leipzig, de Philadelphie et Philharmonia, Concentus Musicus de Vienne, avec des chefs comme Nikolaus Harnoncourt, Zubin Mehta, Pierre Boulez, Herbert Blomstedt, Yehudi Menuhin, Rafael Frühbeck de Burgos et Seiji Ozawa. Elle a donné des récitals à New York, Vienne, Londres et Tokyo, ainsi qu’aux festivals de Lucerne, Salzbourg, Marlboro, Matsumoto et du Schleswig-Holstein. Elle joue en musique de chambre avec Gidon Kremer, Veronika Hagen, Nobuko Imai, Clemens Hagen, Aurèle Nicolet, Jean-Pierre Rampal, Wolfgang Schulz, Emmanuel Pahud, Radek Baborák.Naoko Yoshino a créé des pièces de Toru Takemitsu, Toshio Hosokawa, Yuji Takahashi et Ami Maayani et enregistré des disques chez Teldec, Philips, Sony Classical, Virgin Classics et Aparté.

Roberto Forés Veses directionRoberto Forés Veses est né en Espagne  ; il a étudié la direction d’orchestre à l’Accademia Musicale Pescarese (Pescaro, Italie) et à l’Académie Sibelius d’Helsinki. Lauréat des concours d’Orvieto et Evgueni-Svetlanov, il est directeur musical et artistique de l’Orchestre national d’Auvergne.Roberto Forés Veses dirige régulièrement de nombreux orchestres (Orchestres philharmoniques du Luxembourg et de Saint-Pétersbourg, Orchestre symphonique de la NHK/Tokyo) et est l’invité de prestigieux festivals (Murten Classics, Festival de Stresa, Folles Journées de Nantes et Tokyo).Il a fait ses débuts sur la scène lyrique en 2008, au Teatro Regio de Turin dans Salomé et L’Élixir d’amour et au Théâtre Bolchoï de Moscou dans Macbeth. Depuis lors, il a dirigé de nombreuses productions à Avignon, Vichy, Helsinki, Rouen, Orvieto et a assuré la création mondiale de La Reine aux cheveux d’or de B. R. Earl au Festival de Stresa.Roberto Forés Veses enregistre régulièrement avec les labels Aparté et Warner Classics.

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Orchestre national d’AuvergneOrchestre à cordes reconnu dans le monde entier pour sa qualité musicale, l’Orchestre national d’Auvergne cultive l’excellence artistique, seule apte à révéler et renouveler les plaisirs, les sensations et l’épanouissement des musiciens et donc, des publics.L’engagement des 21 musiciens et des directeurs musicaux qui ont marqué l’histoire de l’orchestre (Jean-Jacques Kantorow, Arie van Beek et Roberto Forés Veses) favorise la réalisation de très nombreuses tournées et d’une discographie renouvelée. Fidèle à son ancrage régional, l’orchestre se produit au plus proche de ses publics en Auvergne et à Clermont-Ferrand, pour permettre à chacun d’accéder aux bienfaits de la musique.L’Orchestre national d’Auvergne a une mission pédagogique. Il offre à ses spectateurs de mieux comprendre la musique pour vivre des sensations plus subtiles et décupler leurs plaisirs. Il est présent sur tous les territoires pour tisser des liens durables et accompagner ses publics dans leur quête du mieux-être. Être mieux avec soi pour mieux vivre avec les autres.Roberto Forés Veses, directeur musical et artistique depuis 2012, nourrit un projet artistique ancré sur son territoire et ouvert sur le monde. Roberto Forés Veses et l’Orchestre national d’Auvergne ont enregistré en 2015 un disque avec le trompettiste Romain Leleu et la harpiste japonaise Naoko Yoshino, sous le label Aparté. Chez Warner Classics, le maestro et l’orchestre ont enregistré avec deux lauréats de l’émission Prodiges, Camille Berthollet et Marin Chapoutot. Les deux dernières parutions sont consacrées à Tchaïkovski et Sibelius d’une part, et Beethoven d’autre part.

Premiers ViolonsViolon soloGuillaume ChilemmeViolon cosolisteHarumi VentalonViolonsYoh ShimogoryoRodolphe KovacsMarta PetrlikovaAlbane Genat

Seconds violonsChef d’attaqueAurélie ChenilleViolonsIrène MartinPhilippe PierreRaphaël BernardeauRobert McLeod

AltosAlto soloCyrille MercierAltosThérèse LorrainIsabelle HernaïzCédric Holweg

VioloncellesVioloncelle soloJean-Marie TrotereauVioloncellesTakashi KondoHisashi OnoAdrien Chosson

ContrebassesContrebasse soloRicardo DelgadoContrebasseLaurent Bécamel

FlûtesLéa QuélenBeatriz Baïao

HautboisDavid WalterYves Cautres

ClarinettesAndrea FalicoAdrien Philipp

BassonsAmiel ProuvostAlexandre Hervé

CorsJean-Philippe CochenetPandora Burrus

TrompettesJulien LairLoïc Sonrel

TimbalesJean-Marc Tamborini

HarpeLiliane Thalamas

PianoNobuyoshi Shima

PercussionsKarine CriscoloAttilio TerlizziRémi Aurine BellocGarance Enjalbert

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L’Auditorium-Orchestre national de Lyon est un établissement de la Ville de Lyon, subventionné par l’État. Licences n° 1109504, 1109505, 1109506

AuditoriumOrchestre national de Lyon149, rue Garibaldi – 69003 Lyon04 78 95 95 95auditorium-lyon.com

DU 17 AU 22 JUINÉPREUVES PUBLIQUES

1er tour : lu. 17 juin 9h-18h, église Saint-Pothin (Lyon VI)2e tour : je. 20 juin 10h-14h, AuditoriumFinale : sa. 22 juin 15h-20h, Auditorium

Entrée libre. Gratuit.

MA. 18 JUIN 20hWILSON/ESCAICH

Textes d’Olivier Messiaen

Lambert Wilson, comédienThierry Escaich, improvisations à l’orgue

Tarif : 16 € / réduit : de 8 € à 11 €

DI. 23 JUIN 16hCONCERT DE CLÔTURE

Œuvres de Johann Sebastian Bach, Felix Mendelssohn Bartholdy, Franz Liszt, César Franck, Jehan Alain, Olivier Messiaen et Benoît Mernier

Edgar Krapp, Thomas Lacôte, Olivier Latry, Benoît Mernier et Liesbeth Schlumberger, orgue

Tarif : 10 €

ORGUECONCOURS INTERNATIONAL OLIVIER-MESSIAEN

Le Concours international Olivier-

Messiaen est porté par l’Aida (Agence

iséroise de diffusion artistique)

et organisé en partenariat avec

l’Auditorium-Orchestre national de

Lyon, avec le soutien de la Fondation

Olivier-Messiaen, abritée par la

Fondation de France.

2019

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