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Photos : ©Shutterstock Conception graphique et réalisation : Julie Agor - Oreka graphisme

Dépôt légal : 4e trimestre 2016ISBN 978-2-36549-232-4© Thierry Souccar Éditions 2016, Vergèze (France)www.thierrysouccar.comTous droits réservés

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– SOMMAIRE –

INTRODUCTION .......................................5

LE SYSTèME IMMUNITAIRE ....................6

LES RèGLES DE BASE ...........................9

Réduire le stress .......................................9

Dormir au moins 7 heures .......................10

Maigrir .................................................10

Bouger .................................................11

Supprimer les polluants ...........................12

Jeûner ? ................................................12

Surveiller ses hormones ..........................13

Adopter une hygiène de vie prudente en cas d’épidémie de maladie infectieuse .....15

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LES ALIMENTS ET Compléments ALIMENTAIRES .......................................16

L’ail et l’oignon ......................................16

Le thé vert .............................................17

Le champignon shiitaké ..........................18

Le curcuma ............................................18

La vitamine D ........................................19

La vitamine C ........................................21

La vitamine E .........................................23

Le zinc ..................................................24

Le magnésium .......................................25

Le resvératrol .........................................25

Les extraits de pépins de raisin (OPC) ......26

L’andrographis ......................................27

Les probiotiques .....................................28

Un complément multivitamines- multiminéraux ........................................28

La N-acétyl-cystéine ................................30

La propolis .............................................30

Les huiles essentielles ..............................31

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– INTRODUCTION –

Pourquoi certains d’entre nous tombent malades plus fréquemment que d’autres ? Qu’est-ce qui rend plus sen-sibles aux infections ? Sommes-nous condamnés à tomber malade quand quelqu’un de notre entourage est touché ?

Sur la base des dernières recherches scientifiques, Super Immunité montre comment nous pouvons devenir plus résistants aux rhumes, à la grippe et à d’autres maladies.

N’attendez pas pour soutenir votre système immuni-taire, grâce aux conseils, aux aliments et aux complé-ments alimentaires qui sont détaillés dans ce livre.

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– LE SYSTÈME – IMMUNITAIRE

Le système immunitaire est un réseau de cellules, tissus et organes dont l’évolution nous a dotés, et qui a pour rôle principal de nous défendre contre les virus, les bactéries et d’autres agents indésirables. Le système immunitaire est en général capable de faire la distinction entre ce qui appartient à votre corps et ce qui tente d’y pénétrer, comme le virus de la grippe. Pour cela, chaque cellule de votre corps présente à sa surface des protéines qui vous caractérisent, votre signature en quelque sorte. Le système immunitaire les reconnaît et les laisse en paix.

Ce système de reconnaissance du « soi » est appelé com-plexe majeur d’histocompatibilité ou HLA. Il a été découvert en 1958 par le Pr Jean Dausset, prix Nobel de médecine 1980.

Toute substance capable de déclencher une réponse du système immunitaire est appelée antigène. Le virus de la grippe, mais aussi la salmonelle, une bactérie qui contamine les aliments ou encore certaines protéines ou fractions de protéines (le gluten du blé dans la maladie céliaque) sont des antigènes. Les caractéristiques propres à l’antigène qui déclenchent la réponse immunitaire sont appelées des épitopes.

Le système immunitaire est constitué d’une armée de globules blancs, des cellules qui, comme toutes les

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cellules du sang, proviennent de cellules souches dans la moelle osseuse. Les globules blancs  regroupent les polynucléaires, les macrophages et les lymphocytes. Ces derniers sont des globules blancs de petite taille. Ils interviennent au stade avancé d’une infection. Ils montent des attaques ciblées, une fois que des macrophages leur ont présenté des fragments d’antigènes récupérés sur les envahisseurs. Les lymphocytes-B se transforment en cel-lules du plasma qui produisent des anticorps. Les lym-phocytes-T coordonnent la réponse immunitaire globale et éliminent les virus dissimulés dans les cellules infectées.

Les lymphocytes-B sécrètent donc des substances solubles connues sous le nom d’anticorps. Ils patrouillent autour des ganglions lymphatiques, attendant qu’un macro-phage vienne leur présenter un antigène ou qu’un enva-hisseur se présente. Lorsque l’anticorps d’un lymphocyte-B correspond à un antigène, une transformation intervient. L’antigène se lie à l’anticorps, le lymphocyte-B le phago-cyte (il le « mange et le digère »), et avec l’aide d’un lym-phocyte-T auxiliaire (appelé T-helper), il se transforme en une grosse photocopieuse qui va fabriquer dans le plasma des copies identiques d’anticorps spécifiques, à un rythme sidérant : jusqu’à 10 millions de copies à l’heure.

Lorsque des lymphocytes-T et B sont activés, une partie d’entre eux gardent le souvenir de l’envahisseur. S’il se présente à nouveau, le système immunitaire est prêt à le détruire. Cette immunité s’acquiert par une première

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infection ou artificiellement par un vaccin contenant des virus atténués ou des fragments du microbe.

Les lymphocytes-B et les lymphocytes-T sont donc pro-grammés pour reconnaître des antigènes. On estime qu’ils ont dans leur « répertoire » 1015 récepteurs. Avec une telle bibliothèque, il arrive que des récepteurs reconnaissent des antigènes qui ressemblent comme deux gouttes d’eau à des protéines de l’organisme. Pour éviter que ces protéines deviennent la cible du système immunitaire (ce qu’on appelle l’auto-immunité), le corps dispose de garde-fous qui per-mettent d’éliminer les cellules réactives et les auto-anticorps.

L’immunité diminue avec l’âge, ce qui explique qu’on est plus vulnérable aux infections après 60 ans. On ne connaît pas exactement les raisons de cet affaiblisse-ment, mais cela pourrait être lié à la baisse de certaines hormones, ainsi qu’à des déficits nutritionnels, comme le déficit en zinc. C’est la raison pour laquelle vous trouve-rez dans ce guide des conseils pour jauger les niveaux des hormones thyroïdiennes et de la DHEA, ainsi que la recommandation de prendre un complément quotidien de vitamines et minéraux correctement formulé, afin d’éviter les déficits répandus en micronutriments.

Dans la première partie du guide sont recensées des mesures qui concernent le mode de vie. Dans la deuxième partie, une liste d’aliments et de compléments alimentaires intéressants pour l’immunité.

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– LES RÈGLES – DE BASE

Réduire le stress

Stress et immunité ne font pas bon ménage. Les conflits

familiaux, les événements stressants de la vie comme les séparations, les décès, la perte d’un travail ont été asso-ciés dans plusieurs études à un risque plus élevé d’infec-tions respiratoires. Et celles et ceux qui souffrent de stress chronique sont encore plus vulnérables.

Les massages, la natation (une forme de massage par l’eau), le yoga, le tai-chi, la marche, la pratique d’une activité artistique, la pratique de la méditation et de la cohérence cardiaque, une technique popularisée en France par le Dr David O’Hare, ont prouvé leur efficacité à faire baisser le cortisol, augmenter la sérotonine et dimi-nuer la perception du stress.

Côté complément alimentaire, on peut se tourner vers la L-théanine, le L-tryptophane, un acide aminé qui donne naissance à la sérotonine ou son métabolite le 5-HTP.

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Dormir au moins 7 heures

Une étude récente de l’université américaine Carnegie

Mellon a trouvé que les personnes qui dorment moins de 7 heures par nuit ont presque 3 fois plus de risques d’attraper un rhume que celles qui dorment au moins 8 heures. Il y a un lien étroit entre le sommeil et l’immunité. En hiver, en périodes de rhume et de grippe, assurez-vous de dormir suffisamment.

Maigrir

Les patients en surpoids et obèses peuvent développer une réponse immunitaire inflammatoire exagérée en réac-tion à une infection, et cela peut faire plus de mal que de bien comme en témoignent les décès recensés pendant l’épidémie de grippe H1N1 de 2009.

Lors d’une infection comme celle de la grippe, le système immunitaire produit des médiateurs inflamma-toires. Ils ont pour rôle de limiter la dissémination de l’infection en conduisant les cellules infectées au suicide, et de stimuler une réponse immunitaire. Des études ont trouvé des concentrations élevées de ces médiateurs chez les obèses. Ces concentrations diminuent lorsque les obèses maigrissent. Il est donc conseillé, pour une bonne immunité, de perdre le poids superflu.

Si vous devez perdre du poids, vous pourriez lire La meilleure façon de manger et Le Nouveau Régime IG

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minceur, deux livres publiés à ces éditions et devenus des références en matière de régime non contrai-gnant, équilibré, efficace et validé scientifiquement.

Bouger

Par rapport aux sédentaires, les personnes qui font de l’exercice régulièrement ont moins souvent de rhumes et d’in-fections respiratoires supérieures. Une étude épidémiologique a trouvé que ceux qui pratiquaient une activité physique régu-lière avaient un risque d’infections respiratoires supérieures diminué de 23 % par rapport aux sédentaires. Des résultats similaires ont été rapportés pour les personnes plus âgées.

L’exercice d’intensité modérée a des effets bénéfiques sur le système immunitaire. Ces effets apparaissent dès le début de l’entraînement et disparaissent assez rapidement après la fin de l’exercice. Dans plusieurs études récentes, les personnes qui pratiquaient une activité physique régu-lière ont produit plus d’anticorps en réponse à une vacci-nation contre la grippe saisonnière que les sédentaires.

Toutes les formes d’exercice aérobie (d’endurance) sont bonnes à prendre  : marche, course à pied, vélo, natation, tennis, etc. Par exemple, un rythme de marche de 100 pas par minute constitue un exercice modéré.

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Supprimer les polluants

De nombreuses substances diminuent vos défenses immunitaires. Voici quelques conseils :

• Arrêtez de fumer ou faites-vous aider ; si quelqu’un fume dans votre entourage, instaurez une règle stricte : pas de tabac dans la maison ni en voiture.

• Évitez d’utiliser des insecticides dans la maison et des pesticides au jardin.

• Les peintures, colles, vernis relarguent des composés agressifs pour les poumons qui sont aussi soupçon-nés d’affaiblir l’immunité.

• Jetez sans regret tous les désodorisants d’intérieur et de voiture : même problématique que pour les peintures.

• Évitez ou consommez avec parcimonie les poissons suivants, contaminés par le mercure (un métal lourd qui affecte l’immunité)  : anguille et civelle, bonite, congre, daurade, julienne, loup de l’Atlantique, raie, thon albacore, esturgeon, baudroie ou lotte, thon blanc, requin, flétan, brochet, sabre argent et sabre noir, espadon, marlin, siki, thon rouge.

JeUner ?

Une étude récente conduite à l’université de Californie a conclu qu’un jeûne de 3  jours « régénère » le système immunitaire en activant les cellules souches pour qu’elles

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donnent naissance à de nouveaux globules blancs. Mais le jeûne peut aussi abaisser l’immunité et il est trop tôt pour le recommander contre les infections.

Surveiller ses hormones

DHEALa déhydroépiandrostérone ou DHEA est une hormone

qui ne manque pas d’intérêt, en particulier après 60 ans. Avec l’âge, les taux naturels de cortisol, une hormone synthétisée en réponse à un stress, évoluent généralement en sens inverse de la DHEA : la DHEA baisse et le cortisol a tendance à monter.

Chez l’animal, la DHEA stimule l’immunité et restaure la fonction immunitaire qui diminue avec l’âge. Alors que le stress, on l’a vu, et la prise de corticostéroïdes nuisent à l’immunité. La DHEA prévient ces conséquences. Une étude clinique a trouvé que les hommes avec un taux de DHEA bas qui ont pris chaque jour pendant 2  à 20  semaines 50 mg de cette hormone ont vu plusieurs paramètres de l’immunité améliorés.

Pour savoir si vous pouvez bénéficier d’un supplément de DHEA, il faut faire un dosage sanguin. En cas de taux bas, le médecin pourra vous prescrire cette hormone qui est délivrée en pharmacie ; les doses habituelles vont de 20 à 50 mg/j sans certitude sur l’immunité.

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Les hormones thyroïdiennes Après 55 ans, le niveau des hormones thyroïdiennes

est étroitement lié à la performance du système immu-nitaire. Une bonne raison d’évaluer la fonction thyroï-dienne et de la rétablir le cas échéant. L’hypothyroïdie franche se manifeste par une plus grande frilosité et des kilos rebelles. Les baisses d’hormones thyroïdiennes qui accompagnent le vieillissement naturel sont cependant souvent plus discrètes et moins faciles à diagnostiquer que l’hypothyroïdie franche.

Pour plus d’information, lire deux livres publiés à ces éditions : En finir avec l’hypo-thyroïdie du Dr Benoît Claeys et Thyroïde, les solutions natu-relles du Dr Philippe Veroli.

Hormones Valeurs optimales

DHEA (sulfate)FemmeHomme

150 à 350 µg/dL250 à 450 µg/dL

Fonction thyroïdienneTSHT3 libreT4 libre

entre 0,5 et 3 mU/Lentre 2 et 6 ng/Lentre 7,8 et 15,6 ng/L

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Adopter une hygiène de vie prudente en

cas d´épidémie de maladie infectieuse

Les mesures de base relèvent du bon sens.• Couvrez nez et bouche avec un mouchoir en papier

quand vous toussez ou vous éternuez. Jetez-le ensuite.• Lavez-vous souvent les mains avec de l’eau et du

savon, en particulier après avoir éternué ou toussé. Il faudrait se laver les mains pendant 20 secondes. Si vous n’avez pas de savon, les gels ou lingettes à base d’alcool sont efficaces aussi.

• Évitez de vous toucher le nez, la bouche ou les yeux. • Évitez le contact avec des malades. 

À cela, on peut ajouter le gargarisme. En période d’infection (rhume, grippe), la bouche et la gorge sont des portes d’entrée pour les virus. Il n’y a pas de preuves formelles que cela prévient les infections, mais des études suggèrent que des gargarismes au thé vert seraient utiles.

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– LES ALIMENTS – ET COMPLéments

ALIMENTAIRES

L´ail et l´oignon

L’ail et l’oignon contiennent des flavonoïdes, ainsi que des composés soufrés qui sont à l’origine de leur odeur et leur flaveur particulières. L’ail renferme un acide aminé inodore appelé alliine. Lorsqu’on coupe de l’ail ou qu’on le broie, une enzyme transforme l’alliine en allicine et d’autres composés soufrés qui sont à l’origine de son odeur caractéristique. On pense que ces composés soufrés expliquent la plupart des propriétés thérapeutiques de l’ail. Au milieu du XIXe  siècle, Louis Pasteur a démontré que l’ail et l’oignon étaient antibactériens. Ce n’était qu’un début. On sait aujourd’hui que l’ail est un excellent antibiotique et que les bactéries ne développent aucune résistance contre lui. Et au début des années 1980, des chercheurs japonais ont mis en évidence les effets intéres-sants de l’ail contre les virus de la grippe.

On ne sait pas si on est plus protégé lorsqu’on mange de l’ail et de l’oignon, mais il n’y a aucun risque à le faire, dans le cadre d’un régime méditerranéen.

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Le thé vert

Des recherches ont montré que deux catéchines présentes dans le thé vert, l’épicatéchine gallate (ECG, également présente dans le raisin noir) et l’épigalloca-téchine gallate (EGCG) ainsi que la théaflavine du thé noir, sont capables d’inhiber plusieurs virus de la grippe. C’est l’EGCG du thé vert qui se montre la plus efficace ; cette catéchine peut tuer directement virus et bactéries. D’autres constituants du thé stimulent le système immuni-taire et possèdent des effets anti-inflammatoires précieux en cas de grippe.

L’ingestion de thé ou d’extraits de thé pourrait réduire d’un tiers environ le nombre de personnes avec des symptômes de la grippe ou du rhume.

Il n’y a pas de preuves fermes que le thé protège, mais on peut en boire plusieurs tasses par jour. C’est préférable à la prise d’extraits.

Par précaution, les extraits de thé riches en catéchines ne devraient pas être donnés aux enfants (un enfant peut boire cependant un peu de thé vert, en évitant la fin de journée) et aux personnes à risque de maladie du foie. Les extraits pris avec un repas peuvent empêcher l’absorp-tion du fer : prudence donc chez les personnes à risque de déficit en fer.

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Le champignon shiitaké

Ce champignon asiatique est connu pour ses bienfaits pour la santé. Il aurait ainsi des vertus anticancéreuses, anti-âge, antioxydantes, antimicrobiennes, et pourrait pré-venir les maladies cardio-vasculaires et favoriser l’immunité.

Dans une étude, 52 adultes en bonne santé, hommes et femmes âgés de 21 à 41 ans, ont consommé pendant 4  semaines 5  à 10  g par jour de shiitaké (poids sec). Ceci a conduit à une augmentation de la prolifération des lymphocytes T et d’autres cellules immunitaires et une diminution de l’inflammation.

On trouve aussi du shiitaké en complément alimentaire sous forme d’extrait.

Le curcuma

Cette épice jaune qui s’utilise en cuisine renferme des composés antioxydants, anti-inflammatoires, anticancer, analgésiques, qui modulent l’activité de plusieurs agents du système immunitaire comme les lymphocytes  B et  T, les macrophages…

On peut l’incorporer dans la plupart des plats, y compris les salades. Il existe aussi des compléments alimentaires à base de rhizome séché ou d’extraits riches en curcumine, le principal principe actif.

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• Rhizome séché en poudre : 1 à 3 g par jour, ce qui correspond à environ 60 à 200 mg de curcuminoïdes (1 à 1,5 g chez l’enfant).

• Les compléments alimentaires hautement dosés en curcu-mine doivent être réservés aux adultes en bonne santé. Ils peuvent être pris à hauteur de 250 à 1000 mg/j.

La vitamine D

La variation de la vitamine D dans l’organisme expli-querait en partie pourquoi la grippe est saisonnière, avec un pic épidémique en hiver.

En effet le niveau de vitamine  D fluctue fortement selon les saisons : élevé en été, au plus bas en hiver et au début du printemps. La vitamine D est synthétisée dans la peau sous l’action du rayonnement ultraviolet. Dans l’hémisphère Nord, cette synthèse n’est vraiment efficace qu’entre avril et octobre.

La vitamine D active l’immunité innée qui nous permet de répondre rapidement aux agresseurs que sont les bac-téries, les champignons et les virus.

Encore faut-il qu’il y ait assez de vitamine D dans le corps, ce qui est rarement le cas en hiver (sauf si l’on prend un supplément de vitamine D).

Mais un taux bas de vitamine  D n’explique pas à lui seul pourquoi on est plus vulnérable en hiver.

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Les conditions de faible humidité favoriseraient la survie et le développement des virus. La contamination serait faci-litée ensuite par le manque de vitamine D chronique qui affaiblit les défenses immunitaires et peut-être les épisodes de scolarisation qui aideraient à la propagation du virus.

Il est conseillé de mesurer régulièrement son taux de vitamine D dans le sang en visant un minimum de 30 ng/mL en hiver. Pratiquement, il faudrait recevoir suffisamment de vitamine  D pour maintenir son taux de 25-hydroxy-vitamine D [notée 25(OH)D], la forme de réserve de la vitamine, entre 30 et 45 ng/mL.

Les besoins en vitamine D peuvent être couverts par l’exposition quotidienne au soleil en été, mais à partir d’octobre l’alimentation seule est insuffisante. Quant aux aliments enrichis en vitamine D (en France  : laitages et huile), ils n’ont aucun impact sur le taux de vitamine D active, donc que peu d’intérêt.

Les enfants nourris au sein ont besoin de 800 UI par jour et ceux nourris avec des laits artificiels autour de 400  UI. Les parents cessent souvent de donner de la vitamine D à leurs enfants après l’âge de 18 à 24 mois ; pourtant les experts recommandent que les enfants qui ne s’exposent pas au soleil (octobre à avril dans l’hémisphère Nord) reçoivent environ 1000 UI par jour.

Pour maintenir des taux supérieurs à 30 ng/mL, il est nécessaire pour un adulte d’ingérer 1000 à 2000 UI de vitamine D3 par jour à la saison froide.

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Ces doses sont fournies par des suppléments que l’on trouve en pharmacie, ou des compléments alimentaires. Il est conseillé dans tous les cas de consulter un profes-sionnel de santé.

La vitamine C

La vitamine  C agit à tous les stades de la réponse immunitaire. Elle stimule la production d’anticorps dans le sang qui vont aller se lier aux ennemis (antigènes) afin de les neutraliser. La vitamine C augmente aussi la rapidité avec laquelle les lymphocytes  T et les lymphocytes B se divisent pour donner naissance à d’autres cellules protec-trices. Cette vitesse de multiplication, qui est inhibée par de nombreux virus, comme celui de la grippe, est améliorée lorsqu’on prend de la vitamine C. La vitamine C augmente également la capacité des polynucléaires neutrophiles à phagocyter (digérer) les agents infectieux.

Les chercheurs pensent aussi que la vitamine C freine la multiplication des virus dans les cellules infectées.

La vitamine C a des effets contrastés sur la prévention des rhumes. Elle semble peu protéger les adultes, à l’excep-tion des athlètes. En revanche, elle pourrait être bénéfique aux enfants.

Une autre analyse publiée en 2004, qui englobait des doses plus faibles (à partir de 200 mg/j) a conclu que

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la vitamine  C permet globalement de réduire la durée des symptômes de 8 % pour les adultes et de 14 % pour les enfants lorsqu’elle est prise avant l’apparition des symptômes. Mais lorsque la vitamine C est prise après l’apparition du rhume, on ne trouve pas de différence. Cependant dans une grande étude au cours de laquelle on a donné aux volontaires 8  g de vitamine C le pre-mier jour du rhume, la durée du rhume a été réduite de manière significative chez les participants.

S’il existe de nombreuses études sur la vitamine C et le rhume, il y en a assez peu sur la grippe. Elles suggèrent que la vitamine C a un effet modeste. En cas de grippe, la vitamine C pourrait être donnée à raison de 1 g toutes les heures pendant six heures le premier jour des symptômes, puis 1 g trois fois par jour les jours suivants.

En complémentation par voie orale et en l’absence de maladie rénale, un adulte peut prendre 500 mg à 20 g par jour, voire plus. Pour les enfants en bonne santé, il est sage de ne pas dépasser 1 g par jour.

La vitamine C synthétique et la vitamine C naturelle ont une biodisponibilité équivalente, on peut donc prendre de la vitamine C de synthèse.

En cas de risque de calculs rénaux à base d’oxalate de calcium, il est prudent de ne pas prendre plus de 1 g de vitamine C par jour.

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La vitamine E

Le système immunitaire perd de son efficacité au fur et à mesure que les années passent. Cela se traduit par exemple par le fait qu’après vaccination, le corps ne pro-duit pas suffisamment d’anticorps pour se protéger en cas d’exposition au virus. Pour prendre le seul exemple du vaccin de la grippe, beaucoup de lecteurs de plus de 65 ans seront surpris d’apprendre que vaccination ne signifie pas protection. Entre 60 et 70 ans, environ une personne vaccinée contre la grippe saisonnière sur deux produit suffisamment d’anticorps pour combattre le virus. Entre 70 et 80 ans, seules 31 % des personnes vaccinées fabriquent des anticorps contre le virus en réponse au vaccin. Enfin, même si l’on continue de vacciner à cet âge-là, il faut savoir qu’après 80 ans, seules 11 % des personnes vaccinées feront des anticorps. Conclusion  : après 80  ans, pour près de neuf personnes sur dix le vaccin ne sert à rien !

La vitamine E peut restaurer certains aspects de l’im-munité après 65  ans. Mais la dose optimale est supé-rieure à celles qu’apporte l’alimentation puisqu’elle serait de 100 mg de vitamine E naturelle par jour.

Les formes de vitamine  E les plus intéressantes sont les formes naturelles renfermant à la fois les tocophérols et les tocotriénols (8 isomères) mais elles sont très chères.

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On peut se rabattre sur 1 seul isomère, l’alpha-tocophérol. La forme naturelle est le d-alpha-tocophérol. La forme syn-thétique, moins bien assimilée est le dl-alpha-tocophérol.

Si vous prenez des médicaments qui fluidifient le sang, si vous avez un risque d’hémorragie, si vous devez subir une opération chirurgicale, consultez un médecin avant de prendre de la vitamine E.

Le zinc

Une étude de 2016 montre que des compléments de zinc stimulent l’immunité des personnes âgées dont le statut en zinc est médiocre.

On trouve du zinc dans une grande variété d’ali-ments : huîtres, porc, viande rouge, volaille, fruits de mer, céréales complètes.

Dans cette étude, 25 personnes vivant en maison de retraite, avec des niveaux de zinc inférieurs à 70 µg/dL, ont participé. La complémentation en zinc (30 mg/j) a amélioré le fonctionnement des lymphocytes  T. Si votre taux de zinc est bas, vous pouvez bénéficier de la prise de compléments de zinc.

Au-delà de 50 mg par jour, le zinc peut affecter au contraire certains aspects de l’immunité, et il est préférable de ne pas prendre de zinc en cas d’infection bactérienne car certaines bactéries l’utilisent pour prospérer.

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Le magnésium

Les déficits en magnésium affectent l’immunité, alors qu’un statut suffisant réduit l’inflammation et bénéficie à l’activité des globules blancs.

On trouve du magnésium dans les eaux minérales, les légumineuses, les noix, les oléagineux secs, les céréales complètes, les légumes à feuilles vert foncé, le germe de blé, les fruits de mer.

Des suppléments de magnésium (sous la forme préfé-rée de citrate de magnésium) avec de la vitamine B6 et/ou de la taurine peuvent être donnés au cours des repas.

Les doses sont de l’ordre de 6 mg/kg de poids corporel. En évitant de prendre plus de 600 mg de magnésium par jour en plus de l’alimentation.

Une marque : Stress Mag Plus, de Nutrivi (formulé par LaNutrition.fr).

Le resvératrol

Le raisin noir renferme plusieurs antioxydants  : des catéchines et dans ses pépins, une forme de proantho-cyanidines appelées OPC (lire ci-contre). Mais la peau du raisin en contient aussi un autre appelé resvératrol. Des chercheurs italiens ont montré que le resvératrol inhibe le virus de la grippe A. Lorsqu’ils ont donné du resvératrol à des souris avant de leur inoculer le virus de la grippe,

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elles ont mieux résisté à la maladie que celles qui n’avaient pas eu de resvératrol  : la mortalité a été plus faible et elles ont connu moins de complications pulmonaires. Ces chercheurs en concluent que le resvératrol a un potentiel intéressant pour faire face au virus de la grippe, mais on manque d’études chez l’homme. Il pourrait avoir un intérêt comme anti-inflammatoire.

Les doses vont de 10  à 100  mg/j (adultes), 10  à 20 mg/j (enfants).

Le resvératrol est globalement sûr, mais par précau-tion devrait être évité par les femmes à risque de cancer du sein et les personnes à risque d’hémorragie ou qui prennent un médicament qui fluidifie le sang.

Les extraits de pépins

de raisin (OPC)

Les pépins de raisin contiennent des proanthocyani-dines (OPC) et d’autres antioxydants qui peuvent amé-liorer l’immunité et s’opposer aux agents pathogènes. Il existe aussi des extraits concentrés sous la forme de compléments alimentaires.

Recherchez des produits standardisés contenant 40 à 80 % de proanthocyanidines ou un contenu en OPC de 95 %. Les dosages habituels sont de 25 à 450 mg d’extrait standardisé à 40-80 % de proanthocyanidines.

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L´andrographis

Plante annuelle originaire d’Asie, l’andrographis, ou échinacée d’Inde, est employée traditionnellement depuis des centaines d’années pour traiter la fièvre et les infections respiratoires dans plusieurs pays asiatiques. En 1919, la plante aurait même contribué à enrayer une épidémie de grippe en Inde. Son amertume extrême ren-dant son utilisation impossible sous forme brute, elle est en général administrée sous forme d’extrait.

Une synthèse d’études a conclu que l’andrographis (Andrographis paniculata), seule ou associée à l’éleuthérocoque est plus efficace qu’un placebo pour traiter les infections respiratoires sans complications notamment celles de la grippe et du rhume.

L’andrographis semble plus intéressante même que l’échinacée, souvent prescrite dans les rhumes, grippes et infections respiratoires.

Les doses pour adultes  : 400  mg d’extrait norma-lisé (contenant 4 % à 6 % d’andrographolide), trois fois par jour.

Éviter les extraits dont la teneur en andrographolide est supérieure à 6 %. Les personnes souffrant de troubles de la vésicule biliaire ne devraient prendre de l’andro-graphis que sous surveillance médicale. Ne donner aux enfants qu’après avis médical.

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Les probiotiques

On pourrait envisager de prendre des probiotiques pour soutenir l’immunité sur la base des études conduites à ce jour.

Voici les souches les plus étudiées, à rechercher dans un complément nutritionnel :

• Lactobacillus rhamnosus GG• Lactobacillus casei Shirota• Bifidobacterium animalis Bb-12• Lactobacillus johnsonii La1• Bifidobacterium lactis DR10• Saccharomyces cerevisiae boulardii 

Un complément

multivitamines-multiminéraux

De très nombreuses études montrent qu’adultes et enfants ne reçoivent pas les quantités de vitamines et minéraux qui assurent une immunité optimale, même en ayant une alimentation équilibrée. Les compléments de vitamines et minéraux ne sont pas destinés à remplacer l’alimentation, mais à combler des déficits réels ou supposés. Selon une étude française, les personnes âgées

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qui prennent pendant six mois un complément nutritionnel à base de vitamines, minéraux et antioxydants voient leur immunité augmenter après un vaccin antigrippe. Elles ont aussi beaucoup moins d’épisodes infectieux que celles qui se contentent de la seule alimentation.

Comment choisir un complément multivitaminé ?• Optez pour des vitamines naturelles surtout pour la

vitamine  E et le bêta-carotène. La forme naturelle de vitamine E dans la plupart des compléments est un d-alpha-tocophérol, la forme synthétique un dl-alpha-tocophérol. Pour la vitamine  C, les deux formes (naturelle et synthétique) sont équivalentes.

• Les compléments qui contiennent aussi du potas-sium, de la choline (une quasi-vitamine), de l’acide alpha-lipoïque ou de la coenzyme Q10 (antioxy-dants) sont plus intéressants.

• N’achetez pas de complément alimentaire conte-nant du fer et du cuivre, en raison d’interactions possibles avec la vitamine C.

• Choisissez des doses faibles à modérées proches des apports conseillés.

Parmi les marques qui satisfont à ces critères, le multi-vitamines VM  30 de Nutrivi (conçu par LaNutrition.fr), disponible sur le site de la marque.

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La N-acétyl-cystéine

La N-acétyl-cystéine ou NAC est dérivée d’un acide aminé, la L-cystéine. C’est un antioxydant qui donne nais-sance à une substance détoxifiante appelée glutathion. Expérimentalement, le glutathion bloque l’activité de certains virus dans les cellules.

La NAC est l’ingrédient principal des préparations mucolytiques (Mucomyst®, Exomuc®, Solmucol®…). Les doses vont de 400 à 1200 mg par jour.

La propolis

La propolis est issue de la pellicule résineuse qui recouvre les bourgeons. On n’en trouve pas dans l’ali-mentation, mais sous forme de produit diététique. C’est un aliment anti-inflammatoire qui stimulerait plusieurs aspects de l’immunité.

On peut prendre 1000 à 3000 mg/j (1000 à 1500 mg/j chez l’enfant) ou sous forme d’extrait.

Pour en savoir plus sur les produits de la ruche, lire le livre de Nicolas Cardinault : Soignez-vous avec les produits de la ruche.

 

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Les huiles essentielles

Plusieurs huiles essentielles (HE) ont des propriétés intéressantes, mais on connaît mal les effets réels sur les infections :

• HE thym : immunostimulante, anti-inflammatoire, anti-infectieuse, antibactérienne, antifongique, antivirale

• HE clou de girofle : anti-inflammatoire, bactéricide, antimycosique, antivirale

• HE eucalyptus : antiseptique, bactéricide, anti-inflammatoire

• HE lavande : antibactérienne, antiseptique• HE niaouli : antiseptique• HE ravintsara : antiseptique, antivirale,

immunostimulante• HE origan : antiseptique, antibactérienne• HE tea tree (arbre à thé) : antiseptique,

antibactérienne, antimycosique• HE romarin : antibactérienne, antifongique,

anti-inflammatoire, antioxydante• HE sarriette : antibactérienne, antivirale,

antifongique

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On pourra opter pour les huiles essentielles 3D qui ont l’avantage de pouvoir être utilisées directement par voie orale :

• Elles sont dynamisées par des ions métalliques provenant d’eau de mer.

• Elles sont diluées à 10 %, ce qui permet leur utilisa-tion par voie orale sans toxicité ni agressivité pour les muqueuses. Elles sont donc utilisables à partir de 3 ans.

• Elles sont dispersées par des liposomes végétaux, qui sont des microgouttelettes huileuses augmentant l’absorption par le corps et donc l’efficacité des huiles essentielles.

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