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groupe banque centrale populaire

COMPTES CONSOLIDÉS AUX NORMES IFRS 30 JUIN 2012

Meilleur rating Bancaire Marocain et Maghrébin attribué par l’agence Standard & Poor’s

Le Comité Directeur du Crédit Populaire du Maroc et le Conseil d’Administration de la Banque Centrale Populaire se sont réunis le 4 Septembre 2012, sous la présidence de Monsieur Mohamed BENCHAABOUN, pour apprécier l’évolution de l’activité et arrêter les comptes au 30 Juin 2012.

Le Groupe Banque Centrale Populaire a affiché au terme du premier semestre 2012 des performances commerciales et financières de premier plan, confirmant la pertinence de son business-model sur les différentes lignes métiers.

Appréciation notable de la performance financière

Activité Retail bien orientée

Dépôts de la clientèle : 185,9 milliards de DH +4,8%

Crédits à l’économie : 172 milliards de DH +11,3%

Réseau de proximité : 1 065 agences, 410 points de distribution et 1 246 guichets automatiques bancaires

PART DE MARCHE : 28,5%

PART DE MARCHE : 24,2%

DÉPÔTS DE LA CLIENTÉLEEn milliards de DH

+ 4,8%

185,

9

177,

4Ju

in 2

011

Juin

201

2

RESULTAT BRUT D’EXPLOITATIONEn milliards de DH

+ 19,2%

3,1

2,6

Juin

201

1

Juin

201

2

PRODUIT NET BANCAIREEn milliards de DH

+ 12,3%

5,6

5Ju

in 2

011

Juin

201

2

RESULTAT NET CONSOLIDEEn milliards de DH

+ 6%

1,6

1,5

Juin

201

1

Juin

201

2

FONDS PROPRES CONSOLIDES En milliards de DH

+ 8,4%

30,2

27,9

Déc

201

1

Juin

201

2

pRODUIT NET BANCAIRE :5,6 milliards de DH +12,3%

Porté par la bonne dynamique commerciale, le produit net bancaire a progressé de 12,3% à 5,6 milliards de DH, avec une évolution satisfaisante de l’ensemble de ses composantes : marge d’intérêts +12,8% marge sur commissions +6,4% et résultat des activités de marché +7,4%. Sur une base sociale, le PNB de la BCP s’est inscrit en nette progression de 20,6% à 2,1 milliards de DH.

Collecte des dépôts :

185,9 milliards de DH +4,8% 28,5% de part de marché +53 pbLes dépôts de la clientèle ont atteint 185,9 milliards de DH en hausse de 4,3 milliards de DH depuis le 1er janvier 2012 contre une baisse de 7 milliards de DH pour le marché. Cet essor commercial est accompagné par une optimisation du coût de collecte, avec une part des ressources rémunérées de 36,6%, la meilleure du secteur bancaire. Cette performance, confirmée au fil des années, a permis au Groupe de renforcer sa position en termes de mobilisation de l’épargne en portant sa part de marché à 28,5%, soit un gain de 53 points de base par rapport à fin 2011 et un gain cumulé de 287 points de base comparativement à fin 2007. Une telle performance témoigne de l’engagement soutenu du Groupe pour le développement de la bancarisation à travers notamment un maillage renforcé du réseau de distribution, avec 1 065 agences représentant la couverture la plus large du secteur bancaire au Maroc. Ce réseau est appuyé par 410 points de distribution additionnels et 1 246 guichets automatiques offrant une panoplie de produits et services de plus en plus diversifiés.Tirant profit de l’étendue du réseau de distribution et de la forte mobilisation de la force de vente, le portefeuille clientèle a dépassé la barre de 4 millions de relations, avec le recrutement de plus de 271 000 nouveaux clients au cours du premier semestre 2012. Le nombre de cartes monétiques distribuées a, quant à lui, atteint 2 746 000, avec près de 258 000 cartes émises au premier semestre 2012.

RESULTAT BRUT D’EXPLOITATION : 3,1 milliards de DH +19,2%

Le résultat brut d’exploitation ressort à 3,1 milliards de DH, représentant un bond remarquable de 19,2%, signe d’une appréciable capacité du modèle Banque Populaire à créer de la valeur.

RESULTAT NET CONSOLIDE : 1,6 milliard de DH +6%

Le résultat consolidé s’est amélioré de 6% à 1,6 milliard de DH, tirant profit d’une bonne tenue du PNB et d’une évolution maîtrisée des charges générales d’exploitation.

Le résultat net part du Groupe BCP, pour sa part, s’est situé à près d’un milliard de DH en évolution de 2,5%.

Ces résultats intégrent l’impact de l’impôt relatif à l’appui à la cohésion sociale instauré en 2012. Hors cet élément exceptionnel, le résultat net consolidé et le résultat net part du Groupe auraient progressé respectivement de 8,3% et 4,6%.

FONDS PROPRES CONSOLIDES : 30,2 milliards de DH +8,4%

Les fonds propres se sont, pour leur part, situés à 30,2 milliards de DH en hausse de 8,4% par rapport à fin 2011, conférant au Groupe une assise financière solide pour soutenir sa stratégie de développement.

COEFFICIENT D’EXPLOITATION :44,3% en amélioration de 327 pb

Le coefficient d’exploitation du Groupe s’est établi à 44,3% en amélioration de 327 points de base, reflétant l’amélioration de son efficacité opérationnelle, dans un contexte marqué par le lancement de projets structurants et des efforts d’investissement accompagnant la dynamique de développement.

RÉSULTAT NET CONSOLIDÉ 1,6 MILLIARD DE DH +6,0%RÉSULTAT NET PART DU GROUPE 1 MILLIARD DE DH +2,5%FONDS PROPRES CONSOLIDÉS 30,2 MILLIARDS DE DH +8,4%

PRODUIT NET BANCAIRE 5,6 MILLIARDS DE DH +12,3%RÉSULTAT BRUT D’EXPLOITATION 3,1 MILLIARDS DE DH +19,2%

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Dépôts des Marocains du Monde : 73,3 milliards de DH +5%

53% de part de marché

L’encours des dépôts des Marocains du Monde s’est apprécié de 5% à 73,3 milliards de DH, consolidant ainsi la position commerciale dominante du Groupe avec une part de marché de 53%, performance particuièrement portée par des canaux de transfert diversifiés et une dynamique commerciale affirmée, tant au Maroc qu’à l’Etranger.

Position de référence sur le marchédes particuliers : Part de marché en crédits aux particuliers de 25,6%

Acteur de référence sur le marché des particuliers , le Groupe a affiché un encours de crédits de 48,8 milliards de DH en progression de 12,9%, soit des parts de marché en crédit acquéreur et à la consommation respectivement de 23% et 34,2%.

Rating : Renouvellement de l’investment grade Dans son rapport publié le 17 février 2012, Standard & Poor’s a renouvelé sa confiance au Groupe en lui attribuant, pour la troisième année consécutive, la note « BBB-/A-3 » avec des perspectives stables. Il s’agit du meilleur rating du secteur bancaire marocain et maghrébin et l’une des meilleures notes attribuées à 17 banques arabes de la méditerranée. A travers ce rating, Standard & Poor’s consacre, une fois de plus, le rôle majeur que joue le Groupe au sein du système bancaire marocain, sa position commerciale dominante en matière de mobilisation de l’épargne, de transferts des Marocains du monde et de financement du tissu économique national et régional.Standard and Poor’s souligne également la qualité de la politique de consolidation de ses fonds propres et de sa gestion adéquate des risques.Les perspectives stables de la note attribuée par l’organisme de rating reflètent son optimisme quant au maintien du profil financier du Groupe et de sa position commerciale dominante sur les 2 ans à venir.

Relais de croissancePionnier en implantation en Afrique subsaharienne, le Groupe a conclu un accord de partenariat stratégique avec Atlantic Financial Group, pour la prise de contrôle de sept banques situées dans la zone de l’union économique et monétaire d’Afrique de l’Ouest (UEMOA). Cette opération est de nature à renforcer le rayonnement à l’international du Groupe et à lui offrir de nouvelles perspectives de croissance.Par ailleurs, le Groupe a conclu des partenariats industriels et capitalistiques visant à promouvoir sa stratégie de développement, à travers l’ouverture du capital de la BCP au Groupe Banque Populaire Caisse d’Epargne (BPCE) et à la Société Financière Internationale (IFC) à hauteur respectivement de 5%. Cette dynamique se poursuivra par le renforcement des institutionnels dans le tour de table de la BCP.

Action BCP : Meilleure performance du secteur bancaireLe cours de l’action BCP a atteint au 30/06/2012 198 DH, témoignant de la confiance du marché dans un contexte peu favorable (-0,3% contre -5,7% pour l’indice des banques et -8,8% pour le MASI).

Financement de l’économie : dynamique confirmée

Croissance des activités de la Banque de financement et d’investissement

Essor commercial de la Banque de l’Entreprise : Part de marché en crédits aux entreprises de 24%

Les crédits consentis aux entreprises ont atteint 116,7 milliards de DH en hausse de 10%, traduisant l’implication effective du Groupe dans le financement du tissu productif de l’économie nationale. Cette dynamique de distribution sera confortée pour accompagner le développement des économies régionales en mettant à profit le coefficient d’emploi qui se situe à 91,5% contre 117,5% pour les autres banques de la place.Au total, les concours à l’économie se sont élevés à 172 milliards de DH, soit une enveloppe additionnelle de 4,8 milliards de DH depuis le 1er janvier 2012 et une part de marché de 24,2%. Cette croissance s’est opérée dans le cadre d’une politique vigoureuse de gestion des risques, avec un taux de créances en souffrance de 3,9%, l’un des meilleurs ratios à l’échelle nationale.

Le Groupe a confirmé sa lancée commerciale sur les activités de banque de financement et d’investissement. Sur le plan du Corporate Banking, l’encours des crédits a atteint 36,9 milliards de DH en nette progression de 23,2%. Le résultat issu des activités de marché s’est établi à 597 millions de DH en évolution de +7,4%, en dépit d’un contexte économique peu propice.La filiale Upline Group a, quant à elle, renforcé sa position sur les services financiers et l’intermédiation boursière avec un volume de transactions de 5,6 milliards de DH et une part de marché de 10,5%. L’encours des OPCVM s’inscrit en nette appréciation de 21,5% à 22,1 milliards de DH, soit une part de marché de 9,3% en amélioration de 60 points de base.

CREDITS AUX PARTICULIERSEn milliards de DH

+ 12,9%

48,8

43,2

Juin

201

1

Juin

201

2

CRÉDITS A L’ECONOMIEEn milliards de DH

+ 11,3%

172

154,

6Ju

in 2

011

Juin

201

2

GESTION D’ ACTIFSEn milliards de DH

+ 21,5%

22,1

18,2

Juin

201

1

Juin

201

2

CRÉDITS AUX ENTREPRISESEn milliards de DH

+ 10%

116,

7

106,

2Ju

in 2

011

Juin

201

2

Le Comité Directeur a félicité les collaborateurs du Groupe pour leur vive contribution à la réalisation des résultats affichés. Le Comité Directeur a également remercié les nouveaux actionnaires de la Banque Centrale Populaire pour la confiance

qu’ils ont voulu témoigner à l’égard de la valeur BCP, ainsi que l’ensemble des sociétaires et clients du Groupe.

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COMPTES CONSOLIDÉS AUX NORMES IFRS 30 JUIN 2012

1. CADRE GÉNÉRAL

1.1. BANQUE CENTRALE POPULAIRE

La Banque Centrale Populaire (BCP) est un établissement de crédit, sous forme de société anonyme à Conseil d’Administration. Elle est cotée en bourse depuis le 8 juillet 2004.La BCP assure un rôle central au sein du Groupe. Elle est investie de deux missions principales :

• Etablissement de crédit habilité à réaliser toutes les opérations bancaires ;• Organisme central bancaire des Banques Populaires Régionales.

La BCP coordonne la politique financière du Groupe, assure le refinancement des Banques Populaires Régionales et la gestion de leurs excédents de trésorerie ainsi que les services d’intérêt commun pour le compte de ses organismes.

1.2. BANQUES POPULAIRES RÉGIONALES

Les Banques Populaires Régionales (BPR), au nombre de 10, sont des établissements de crédit habilités à effectuer toutes les opérations de banque dans leurs circonscriptions territoriales respectives. Elles sont organisées sous la forme coopérative à capital variable, à Directoire et Conseil de Surveillance.

1.3. CRÉDIT POPULAIRE DU MAROC

Le Crédit populaire du Maroc (CPM) est un groupement de banques constitué par la Banque Centrale Populaire et les Banques Populaires Régionales. Il est placé sous la tutelle d’un comité dénommé Comité Directeur du Crédit Populaire du Maroc.

1.4. COMITÉ DIRECTEUR

Le Comité Directeur est l’instance suprême exerçant exclusivement la tutelle sur les différents organismes du CPM. Ses principales attributions sont:

• Définir les orientations stratégiques du Groupe• Exercer un contrôle administratif, technique et financier sur l’organisation et la gestion des

organismes du CPM• Définir et contrôler les règles de fonctionnement communes au Groupe• Prendre toutes les mesures nécessaires au bon fonctionnement des organismes du CPM et

à la sauvegarde de leur équilibre financier. 1.5. MÉCANISME DE GARANTIE

Le Crédit Populaire du Maroc dispose d’un fonds de soutien destiné à préserver la solvabilité de ses organismes. Ce fonds de soutien est alimenté par la BCP et les BPR par le versement d’une contribution fixée par le Comité Directeur.

1.6. FAITS MARQUANTS DE L'EXERCICE

La banque Centrale Populaire a procédé au cours du 1er semestre 2012 à une augmentation de capital à hauteur de 5% pour un montant de 1,65 MDH en faveur du Groupe Populaire Caisse d'Epargne.

Par ailleurs deux opérations sont en cours de réalisation :

• Développement de l'activité bancaire dans sept pays d'Afrique de l'Ouest à travers une prise de participation à hauteur de 50% dans le capital du Groupe ivoirien Atlantic Bank International.

• Augmentation du capital de la BCP à hauteur de 5% réservée à la Société Financière Internationale.

2. RÉSUMÉ DES PRINCIPES COMPTABLES APPLIQUÉS PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

2.1. CONTEXTE

Les normes comptables internationales (International Financial Reporting Standards - IFRS) ont été appliquées aux comptes consolidés du Groupe Banque Centrale Populaire à compter du 1er janvier 2008 avec bilan d’ouverture er au 1 janvier 2007, conformément aux prescriptions énoncées par la norme IFRS 1 « Première application des normes d’information financière internationales », et par les autres normes du référentiel IFRS, en tenant compte de la version et des interprétations des normes telles qu’elles ont été adoptées par l’International Accounting Standards Board (IASB).

L’objectif primordial des autorités réglementaires est de doter les établissements de crédit d’un cadre de comptabilité et d’information financière conforme aux standards internationaux en termes de transparence financière et de qualité de l’information fournie.

2.2. NORMES COMPTABLES APPLIQUÉES

2.2.1. PÉRIMÉTRE DE CONSOLIDATION

Les comptes consolidés de la Banque Centrale Populaire regroupent l’ensemble des entreprises sous contrôle exclusif, contrôle conjoint ou sous influence notable hormis celles dont la consolidation présente un caractère négligeable pour l’établissement des comptes consolidés de la BCP. Une filiale est consolidée à partir de la date à laquelle le CPM obtient effectivement son contrôle. Les entités temporairement contrôlées sont également intégrées dans les comptes consolidés jusqu’à la date de leur cession. Il est à noter que les BPR sont intégrées, à partir de 2010, dans le périmètre de consolidation de la BCP.

PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION DU GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

Entreprises contrôlées : Filiales

Les entreprises contrôlées par le CPM sont consolidées par intégration globale. Le CPM contrôle une filiale lorsqu’elle est en mesure de diriger les politiques financières et opérationnelles d’une entité afin de bénéficier de ses activités. Le contrôle est présumé exister lorsque le CPM détient, directement ou indirectement, plus de la moitié des droits de vote de la filiale.

Il est attesté lorsque le CPM dispose du pouvoir de diriger les politiques financières et opérationnelles de l’entité en vertu d’un accord, ou de nommer, de révoquer ou de réunir la majorité des membres du conseil d’administration ou de l’organe de direction équivalent.

La détermination du pourcentage de contrôle prend en compte les droits de vote potentiels qui donnent accès à des droits de vote complémentaires, dès lors qu’ils sont immédiatement exerçables ou convertibles.

2.2.1.1. Entreprises sous contrôle conjoint : Co-entreprises

Les entreprises sous contrôle conjoint sont consolidées par intégration proportionnelle ou par mise en équivalence. Le CPM possède un contrôle conjoint lorsque, en vertu d’un accord contractuel, les décisions financières et opérationnelles nécessitent l’accord unanime des parties qui se partagent le contrôle.

2.2.1.2. Entreprises sous influence notable : Associées

Les entreprises sous influence notable sont mises en équivalence. L’influence notable est le pouvoir de participer aux décisions de politique financière et opérationnelle d’une entité, sans en détenir le contrôle.

Elle est présumée si le CPM détient, directement ou indirectement, 20 % ou plus des droits de vote dans une entité. Les participations inférieures à ce seuil sont exclues du périmètre de consolidation, sauf si elles représentent un investissement stratégique, et si le CPM y exerce une influence notable effective.

Les variations de capitaux propres des sociétés mises en équivalence sont comptabilisées à l’actif du bilan sous la rubrique « Participations dans les entreprises mises en équivalence » et au passif du bilan sous la rubrique de capitaux propres appropriée.

L’écart d’acquisition sur une société consolidée par mise en équivalence figure également sous la rubrique « Participations dans les entreprises mises en équivalence».

Si la quote-part du CPM dans les pertes d’une entreprise mise en équivalence est égale ou supérieure à ses intérêts dans cette entreprise, le CPM cesse de prendre en compte sa quote-part dans les pertes à venir. La participation est alors présentée pour une valeur nulle. Les pertes supplémentaires de l’entreprise associée sont provisionnées uniquement lorsque le CPM a une obligation légale ou implicite de le faire ou lorsqu’elle a effectué des paiements pour le compte de l’entreprise.

2.2.1.3. Intérêts minoritaires

Les intérêts minoritaires sont présentés séparément dans le résultat consolidé, ainsi que dans le bilan consolidé au sein des capitaux propres.

2.2.2. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

2.2.2.1. Définition du périmètre

Afin de définir les sociétés à intégrer dans le périmètre de consolidation, les critères suivants doivent être respectés :

• Le CPM doit détenir, directement ou indirectement, au moins 20 % de ses droits de vote existants et potentiels.

• L’une des limites suivantes est atteinte :− Le total du bilan de la filiale est supérieur à 0,5% du total bilan consolidé.− La situation nette de la filiale est supérieure à 0,5% de la situation nette consolidée.− Le chiffre d’affaires ou produits bancaires de la filiale sont supérieurs à 0,5% des produits

bancaires consolidés.Les titres de participation sur lesquelles la BCP n’a aucun contrôle ne sont pas intégrés au niveau du périmètre même si leur contribution remplit les critères présentés ci-avant.

Il est à noter que le CPM a choisi la consolidation selon l’optique de la maison mère.

2.2.2.2. Exception

Une entité ayant une contribution non significative doit intégrer le périmètre de consolidation si elle détient des actions ou parts dans des filiales qui vérifient un des critères ci-dessus décrits.

2.2.2.3. La consolidation des entités ad hoc

La consolidation des entités ad hoc et plus particulièrement des fonds sous contrôle exclusif a été précisée par le SIC 12. En application de ce texte, la Fondation Banque Populaire pour le micro crédit a été intégrée dans le périmètre de consolidation. La présidence du conseil d’administration de la fondation est assurée par le Président Directeur Général de la Banque Centrale Populaire suite à la modification de ses statuts.

Les exclusions du périmètre de consolidation :

Une entité contrôlée ou sous influence notable est exclue du périmètre de consolidation lorsque dès son acquisition, les titres de cette entité sont détenus uniquement en vue d’une cession ultérieure à brève échéance. Ces titres sont comptabilisés dans la catégorie des actifs destinés à être cédés, et évalués à la juste valeur par résultat. Les participations (hors participations majoritaires) détenues par des entités de capital-risque sont également exclues du périmètre de consolidation dans la mesure où elles sont classées en actifs financiers à la juste valeur par résultat sur option.

2.2.2.4. Les méthodes de consolidation

Les méthodes de consolidation sont fixées respec tivement par les normes IAS 27, 28 et 31. Elles résultent de la nature de contrôle exercé par le Groupe Banque Populaire sur les entités consolidables, quelle qu’en soit l’activité et qu’elles aient ou non la personnalité morale.

Les acquisitions d’intérêts minoritaires sont comptabilisées en utilisant la « parent equity extension method », par la quelle la différence entre le prix payé et la valeur comptable de la quote-part des actifs nets acquis est comptabilisée en goodwill

2.3. IMMOBILISATIONS

Les immobilisations inscrites au bilan du Groupe comprennent les immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation, hors exploitation ainsi que les immeubles de placement.

Les immobilisations d’exploitation sont utilisées à des fins de production de services, ou administratives. Elles incluent les biens autres qu’immobiliers, donnés en location simple.

Les immeubles de placement sont des biens immobiliers détenus pour en retirer des loyers et valoriser le capital investi.

PARTICIPATION % INTÉRÊT

% CONTRÔLE

CAPITAL SOCIAL EN MILLIERS

MÉTHODE DE CONSOLIDATION

CPM (BCP+BPR) - 100,00% 3 757 914 IG*

CHAABI BANK (EN KEURO) 100,00% 100,00% 30 000 IG

BPMC (EN KCFA) 62,50% 62,50% 8 127 054 IG

DAR ADDAMANE 5,17% 52,63% 75 000 IG

MAI 77,43% 77,43% 50 000 IG

FONDS MOUSSAHAMA 99,86% 99,86% 36 400 IG

VIVALIS ( EX.ASSALAF CHAABI) 63,92% 87,17% 177 000 IG

MEDIA FINANCE 89,95% 100,00% 206 403 IG

CHAABI LLD 98,85% 98,85% 31 450 IG

CIB ( EN KUSD) 70,00% 100,00% 2 200 IG

BPMG (EN KGNF) 53,90% 53,90% 50 365 630 IG

BANK AL AMAL 24,01% 35,86% 600 000 IG

FBPMC 100,00% 100,00% 260 408 IG

UPLINE GROUP 74,87% 100,00% 46 783 IG

MAROC LEASING 53,11% 53,11% 277 676 IG

BP SHORE 51,00% 100,00% 152 550 IG

FPCT SAKANE 49,00% 100,00% - IG

IG* : INTÉGRATION GLOBALE

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COMPTES CONSOLIDÉS AUX NORMES IFRS 30 JUIN 2012

2.3.1. COMPTABILISATION INITIALE

Les immobilisations sont enregistrées à leur coût d’acquisition augmenté des frais directement attribuables, et des coûts d’emprunt encourus lorsque la mise en service des immobilisations est précédée d’une longue période de construction ou d’adaptation.

Les logiciels développés en interne, lorsqu’ils remplissent les critères d’immobilisation, sont immobilisés pour leur coût direct de développement qui inclut les dépenses externes et les frais de personnel directement affectables au projet.

2.3.2. EVALUATION ET COMPTABILISATION ULTERIEURES

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont évaluées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes éventuelles de valeur.il est également possible d’opter pour la réévaluation postérieurement à la comptabilisation initiale.

2.3.3. AMORTISSEMENT

Le montant amortissable d’une immobilisation est déterminé après déduction de sa valeur résiduelle. Seuls les biens donnés en location simple sont réputés avoir une valeur résiduelle, la durée d’utilité des immobilisations d’exploitation étant généralement égale à la durée de vie économique attendue du bien.

Les immobilisations sont amorties selon le mode linéaire sur la durée d’utilité attendue du bien pour l’entreprise. Les dotations aux amortissements sont comptabilisées sous la rubrique « Dotations aux amortissements et provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles » du compte de résultat.

Lorsqu’une immobilisation est composée de plusieurs éléments pouvant faire l’objet de remplacement à intervalles réguliers, ayant des utilisations différentes ou procurant des avantages économiques selon un rythme différent, chaque élément est comptabilisé séparément et chacun des composants est amorti selon un plan d’amortissement qui lui est propre.

2.3.4. DEPRECIATION

Les immobilisations amortissables font l’objet d’un test de dépréciation lorsqu’à la date de clôture, d’éventuels indices de perte de valeur sont identifiés. Les immobilisations non amortissables ainsi que les écarts d’acquisition font l’objet d’un test de dépréciation au moins une fois par an. S’il existe un tel indice de dépréciation, la valeur recouvrable de l’actif est comparée à la valeur nette comptable de l’immobilisation.

En cas de perte de valeur, une dépréciation est constatée en compte de résultat. La dépréciation est reprise en cas d’amélioration de la valeur recouvrable ou de disparition des indices de dépréciation.

Les dépréciations sont comptabilisées dans le poste « Dotations aux amortissements et provisions pour dépréciation des immobilisations corporelles et incorporelles » du compte de résultat.

2.3.5. PLUS OU MOINS-VALUES DE CESSION

Les plus ou moins values de cession des immobilisations d’exploitation sont enregistrées au compte de résultat dans le poste « Gains nets sur autres actifs ».

Les plus ou moins values de cession des immeubles de placement sont enregistrées au compte de résultat dans le poste « Produits des autres activités » ou « Charges des autres activités ».

2.3.6. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

Approche par composants

Dans les comptes sociaux, les constructions sont amorties linéairement sur 25 ans, alors qu’elles sont constituées de plusieurs composants qui n’ont pas, en principe, les mêmes durées d’utilité.

La définition des composants standards des différentes catégories de constructions a été effectuée suite à une expéritise métier et à une étude réalisée auprès de certaines BPR. La répartition par composants s’applique de manière différente selon la nature des constructions.

Ainsi, quatre familles de constructions ont été définies, et pour chacune d’elle une répartition moyenne par composants a été établie. Chaque composant a fait l’objet d’un amortissement sur la durée d’utilité documentée en interne.

Evaluation

Le Groupe a opté pour le modèle du coût, l’option de réévaluation prévue par IAS 16 n’a pas été retenue.

Après sa comptabilisation en tant qu’actif, une immobilisation corporelle doit être comptabilisée à son coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur.

Toutefois, selon IFRS 1, une entité peut décider d’évaluer une immobilisation corporelle à la date de transition aux IFRS à sa juste valeur et utiliser cette juste valeur en tant que coût présumé à cette date. Cette option a été retenue pour les terrains qui ont fait l’objet de réévaluation par des experts externes.

2.4. CONTRATS DE LOCATION

Les différentes sociétés du Groupe peuvent être le preneur ou le bailleur de contrats de location.

2.4.1. LE GROUPE EST LE BAILLEUR

Les locations consenties par une société du Groupe sont analysées comme des contrats de location-financement (crédit-bail, location avec option d’achat et autres) ou en contrats de location simple.

2.4.1.1. Contrats de location –financement

Dans un contrat de location-financement, le bailleur transfère au preneur la quasi-totalité des risques et avantages de l’actif. Il s’analyse comme un financement accordé au preneur pour l’achat d’un bien.

La valeur actuelle des paiements dus au titre du contrat, augmentée le cas échéant de la valeur résiduelle, est enregistrée comme une créance.

Le revenu net de l’opération pour le bailleur ou le loueur correspond au montant d’intérêts du prêt et est enregistré au compte de résultat sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés ». Les loyers perçus sont répartis sur la durée du contrat de location-financement en les imputant en amortissement du capital et en intérêts de façon à ce que le revenu net représente un taux de rentabilité constant sur l’encours résiduel. Le taux d’intérêt utilisé est le taux d’intérêt implicite du contrat.

Les dépréciations constatées sur ces prêts et créances, qu’il s’agisse de dépréciations individuelles ou collectives, suivent les mêmes règles que celles décrites pour les prêts et créances.

2.4.1.2. Contrats de location simple

Un contrat de location simple est un contrat par lequel, la quasi-totalité des risques et avantages

de l’actif mis en location n’est pas transférée au preneur.

Le bien est comptabilisé à l’actif du bailleur en immobilisations et amorti linéairement sur la période de location après avoir déduit, le cas échéant, de son prix d’acquisition l’estimation de sa valeur résiduelle.

Les loyers sont comptabilisés en résultat pour leur totalité de manière linéaire sur la durée du contrat de location.

Ces loyers et ces dotations aux amortissements sont enregistrés au compte de résultat sur les lignes « Produits des autres activités » et « Charges des autres activités ».

2.4.1.3. Le groupe est le preneur

Les contrats de location pris par une société du Groupe sont analysés comme des contrats de location-financement (crédit-bail et autres) ou en contrats de location simple.

2.4.1.4. Contrats de location –financement

Un contrat de location-financement est considéré comme un bien acquis par le preneur et financé par emprunt.

L’actif loué est comptabilisé pour sa valeur de marché à l’actif du bilan du preneur ou si celle-ci est inférieure, pour la valeur actualisée des paiements minimaux au titre du contrat de location déterminée au taux d’intérêt implicite du contrat.

En contrepartie, une dette financière d’un montant égal à la valeur de marché de l’immobilisation ou à la valeur actualisée des paiements minimaux est constatée au passif du preneur.

Le bien est amorti selon la même méthode que celle applicable aux immobilisations détenues pour compte propre, après avoir déduit, le cas échéant, de son prix d’acquisition l’estimation de sa valeur résiduelle.

La durée d’utilisation retenue est la durée de vie utile de l’actif. La dette financière est comptabilisée au coût amorti.

2.4.1.5. Contrats de location simple

Le bien n’est pas comptabilisé à l’actif du preneur. Les paiements effectués au titre des contrats de location simple sont enregistrés dans le compte de résultat linéairement sur la période de location.

2.5. PRÊTS ET CRÉANCES, ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE

2.5.1. PRÊTS ET CRÉANCES

La catégorie « Prêts et créances » inclut les crédits à la clientèle et les opérations interbancaires réalisées par le Groupe, les participations du Groupe dans des crédits syndiqués.

Les prêts et créances sont comptabilisés initialement à leur juste valeur qui est, en règle générale, le montant net décaissé à l’origine, et comprend les coûts d’origination directement imputables à l’opération ainsi, que certaines commissions perçues (frais de dossier, commissions de participation et d’engagement), considérés comme un ajustement du rendement effectif du prêt.

Les prêts et créances sont évalués ultérieurement au coût amorti, et les intérêts, ainsi que les coûts de transaction et commissions inclus dans la valeur initiale des crédits concourent à la formation du résultat de ces opérations sur la durée du crédit, calculée selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

Les commissions perçues sur des engagements de financement préalables à la mise en place d’un crédit sont différées, puis intégrées à la valeur du crédit lors de son attribution. Les commissions perçues sur des engagements de financement dont, la probabilité qu’ils donnent lieu au tirage d’un prêt est faible, ou dont les utilisations sont aléatoires dans le temps et dans leur montant, sont étalées linéairement sur la durée de l’engagement.

2.5.2. ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT

Les engagements de financement sont comptabilisés à leur juste valeur, qui est généralement le montant de la commission d’engagement perçue. Elles sont comptabilisées conformément aux règles énoncées ci-dessus.

Une provision pour risque est constatée, le cas échéant, s’il apparaît que cet engagement se traduira par une perte probable du fait notamment de la défaillance du bénéficiaire de l’engagement.

2.5.3. ENGAGEMENTS DE GARANTIES DONNÉES

Les engagements de garantie sont comptabilisés à leur juste valeur, qui est généralement le montant de la commission de garantie perçue. Ces commissions sont ensuite comptabilisées en résultat prorata temporis sur la période de garantie.

Une provision pour risque est constatée, le cas échéant, s’il apparaît que cet engagement se traduira par une perte probable du fait notamment de la défaillance du débiteur.

2.6. DÉTERMINATION DE LA JUSTE VALEUR

2.6.1. PRINCIPES GÉNÉRAUX

Tous les instruments financiers sont évalués à la juste valeur, soit au bilan (actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat, y compris les dérivés, et actifs financiers disponibles à la vente), soit dans les notes aux états financiers pour les autres actifs et passifs financiers.

La juste valeur est le montant pour lequel un actif peut être échangé, un passif éteint, entre deux parties consentantes, informées et agissant dans le cadre d’un marché concurrentiel.

La juste valeur est le prix coté sur un marché actif lorsqu’un tel marché existe ou, à défaut, celle déterminée en interne par l’usage d’une méthode de valorisation, qui incorpore le maximum de données observables du marché en cohérence avec les méthodes utilisées par les acteurs du marché.

2.6.2. PRIX COTES SUR UN MARCHE ACTIF

Lorsque des prix cotés sur un marché actif sont disponibles, ils sont retenus pour la détermination de la juste valeur de marché. Sont ainsi valorisés les titres cotés et les dérivés sur marchés organisés comme les futures et les options.

2.6.3. PRIX NON COTES SUR UN MARCHE ACTIF

Lorsque le prix d’un instrument financier n’est pas coté sur un marché actif, la valorisation est opérée par l’usage de modèles généralement utilisés par les acteurs du marché (méthode d’actualisation des flux futurs de trésorerie, modèle de Black-Scholes pour les options).

Le modèle de valorisation incorpore le maximum de données observables du marché: prix de marché cotés d’instruments ou de sous-jacents similaires, courbe des taux d’intérêt, cours des devises, volatilité implicite, prix des marchandises.

La valorisation issue des modèles est effectuée sur des bases prudentes. Elle est ajustée afin de

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tenir compte du risque de liquidité et du risque de crédit, afin de refléter la qualité de crédit des instruments financiers.

2.6.4. MARGE DÉGAGÉE LORS DE LA NÉGOCIATION DES INSTRUMENTS FINANCIERS

La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments financiers (day one profit) :

• Est immédiatement constatée en résultat si les prix sont cotés sur un marché actif ou si le modèle de valorisation n’incorpore que des données observables du marché ;

• Est différée et étalée en résultat sur la durée du contrat, lorsque toutes les données ne sont pas observables sur le marché ; lorsque les paramètres non observables à l’origine le deviennent ; la part de la marge non encore reconnue est alors comptabilisée en résultat.

2.6.5. ACTIONS NON COTÉES

La juste valeur des actions non cotées est déterminée par comparaison avec une transaction récente portant sur le capital de la société concernée, réalisée avec un tiers indépendant et dans des conditions normales de marché. En l’absence d’une telle référence, la valorisation est opérée, soit à partir de techniques communément utilisées (actualisation des flux futurs de trésorerie), soit sur la base de la quote-part d’actif net revenant au Groupe calculée à partir des informations disponibles les plus récentes.

Les actions dont la valeur comptable est inferieure à 1 million de dirhams ne font pas objet d’une réévaluation.

2.7. TITRES

Les titres détenus par le Groupe sont classés en trois catégories :

• Actifs financiers à la juste valeur par résultat ;• Actifs financiers disponibles à la vente ;• Placements détenus jusqu’à l’échéance.

2.7.1. ACTIFS FINANCIERS A LA JUSTE VALEUR PAR RESULTAT

La catégorie des actifs financiers à la juste valeur par résultat comprend :

• Les actifs financiers détenus à des fins de transaction ;• Les actifs financiers que le Groupe a choisi par option de comptabiliser et d’évaluer à

la juste valeur par résultat dès l’origine, car cette option permet une information plus pertinente.

Les titres classés dans cette catégorie sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, les frais des transactions étant directement comptabilisés en compte de résultat.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les changements de juste valeur, coupon couru inclus pour les titres à revenu fixe, sont comptabilisées en résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur les instruments financiers à la juste valeur par résultat ». De même, les dividendes des titres à revenu variable et les plus et moins-values de cession réalisées, sont comptabilisés dans ce poste. L’évaluation du risque de crédit sur ces titres est comprise dans leur juste valeur.

2.7.2. ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES A LA VENTE

La catégorie des « Actifs financiers disponibles à la vente » comprend les titres à revenu fixe ou à revenu variable qui ne relèvent pas des deux autres catégories.

Les titres classés dans cette catégorie sont initialement comptabilisés à leur juste valeur, frais de transaction inclus lorsque ces derniers sont significatifs.

En date d’arrêté, ils sont évalués à leur juste valeur et les changements de juste valeur, hors coupon courus pour les titres à revenu fixe, sont présentées dans le poste des capitaux propres « Gains ou pertes latents ou différés ».

Les règles d’évaluation des titres à revenus fixe ou variable non cotés sur un marché réglementé sont formalisées en interne et respectées d’un arrêté à l’autre.

Lors de la cession des titres, ces gains ou pertes latents précédemment comptabilisés en capitaux propres sont constatés en compte de résultat dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente ».

Les revenus comptabilisés selon la méthode du taux d’intérêt effectif sur les titres à revenu fixe de cette catégorie sont présentés dans le poste « Intérêts et produits assimilés » du compte de résultat.

Les dividendes perçus sur les titres à revenu variable sont présentés dans le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente » lorsque le droit du Groupe à les recevoir est établi.

2.7.3. PLACEMENTS DETENUS JUSQU’A L’ECHEANCE

La catégorie des « Placements détenus jusqu’à l’échéance » comprend les titres à revenu fixe ou déterminable, à échéance fixe, que le Groupe a l’intention et la capacité de détenir jusqu’à leur échéance.

Les opérations de couverture du risque de taux d’intérêt éventuellement mises en place sur cette catégorie de titres ne sont pas éligibles à la comptabilité de couverture définie par la norme IAS 39.

Les titres détenus jusqu’à l’échéance sont comptabilisés au coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif, qui intègre l’amortissement des primes et décotes correspondant à la différence entre la valeur d’acquisition (y compris les frais de transaction s’ils présentent un caractère significatif) et la valeur de remboursement de ces titres. Les revenus perçus sur ces titres sont présentés sous la rubrique « Intérêts et produits assimilés » du compte de résultat.

2.7.4. OPERATIONS DE PENSIONS ET PRETS / EMPRUNTS DE TITRES

Les titres cédés temporairement dans le cas d’une mise en pension restent comptabilisés au bilan du Groupe dans leur portefeuille d’origine. Le passif correspondant est comptabilisé sous la rubrique de «Dettes» appropriée. Néanmoins, pour les opérations de pension initiées par les activités de transaction, le passif correspondant est comptabilisé en « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ».

Les titres acquis temporairement dans le cas d’une prise en pension ne sont pas comptabilisés au bilan du Groupe. La créance correspondante est comptabilisée sous la rubrique « Prêts et Créances », à l’exception des opérations de pension initiées par les activités de transaction, pour lesquelles la créance correspondante est comptabilisée en « Actifs financiers à la juste valeur par résultat ».

Les opérations de prêts de titres ne donnent pas lieu à la décomptabilisation des titres prêtés et les opérations d’emprunts de titres ne donnent pas lieu à la comptabilisation au bilan des titres empruntés, à l’exception des cas où les titres empruntés sont ensuite cédés par le Groupe. Dans ce cas, l’obligation de livrer les titres à l’échéance de l’emprunt est matérialisée par un passif financier présenté au bilan sous la rubrique « Passifs financiers à la juste valeur par résultat ».

2.7.5. DATE DE COMPTABILISATION ET DE DECOMPTABILISATION

Les titres sont comptabilisés au bilan à la date de règlement et de livraison. Durant ces délais, les conséquences des changements de juste valeur sont prises en compte en fonction de la catégorie dans laquelle ces titres seront classés. Ces opérations sont maintenues au bilan jusqu’à l’extinction des droits du Groupe à recevoir les flux qui leur sont attachés ou jusqu’à ce que le Groupe ait transféré

substantiellement tous les risques et avantages qui leur sont liés. Ils sont alors décomptabilisés et les plus ou moins-values de cession sont constatées en résultat sous le poste approprié.

2.7.6. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

Les options retenues pour la classification des différents portefeuilles de titres sont les suivantes :

Actifs Financiers à la juste valeur par résultat

• Titres de taransaction• Produits dérivés

Actifs financiers disponibles à la vente

• Bons du trésor classés en titres de placement • Obligations marocaines non cotés• Titres d’OPCVM détenus (titrisation)• OPCVM et actions• Bons du trésor reclassés des titres d’investissementPlacements détenus jusqu’à l’échéance• Titres d’investissements (hors bons du trésor reclassés en AFS)• Bons du trésor habitat économique classés en titres de placement.

2.8. OPÉRATIONS EN DEVISES

2.8.1. ACTIFS ET PASSIFS MONETAIRES LIBELLES EN DEVISES

Les actifs et passifs monétaires correspondent aux actifs et aux passifs devant être reçus ou payés pour un montant en numéraire déterminé ou déterminable. Les actifs et passifs monétaires libellés en devises sont convertis dans la monnaie fonctionnelle de l’entité concernée du Groupe au cours de clôture.

Les écarts de change sont comptabilisés en résultat, à l’exception des écarts de change relatifs à des instruments financiers désignés comme instruments de couverture de résultats futurs ou de couverture d’investissement net en devises qui sont, dans ce cas, comptabilisés en capitaux propres.

Les opérations de change à terme sont évaluées au cours du terme restant à courir. Les écarts de conversion sont constatés en résultat sauf lorsque l’opération est qualifiée de couverture en flux de trésorerie. Les écarts de conversion sont alors constatés en capitaux propres pour la partie efficace de la couverture et comptabilisés en résultat de la même manière et selon la même périodicité que les résultats de l’opération couverte.

2.8.2. ACTIFS NON MONETAIRES LIBELLES EN DEVISES

Les écarts de change relatifs aux actifs non monétaires libellés en devises et évalués à la juste valeur (Titres à revenu variable) sont comptabilisés de la manière suivante :

Ils sont constatés en résultat lorsque l’actif est classé dans la catégorie « Actifs financiers à la juste valeur par résultat »

Ils sont constatés en capitaux propres lorsque l’actif est classé dans la catégorie « Actifs financiers disponibles à la vente », à moins que l’actif financier ne soit désigné comme élément couvert au titre du risque de change dans une couverture de valeur en juste valeur ; les écarts de change sont alors constatés en résultat.

Les actifs non monétaires qui ne sont pas évalués à la juste valeur demeurent à leur cours de change historique.

2.9. DÉPRÉCIATION DES ACTIFS FINANCIERS

2.9.1. DEPRECIATION SUR PRETS ET CREANCES ET ASSIMILES

Périmètre : Prêts et créances, actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance et engagements de financement et de garantie.

Des dépréciations sont constituées sur les crédits et sur les actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance dès lors qu’il existe une indication objective de perte de valeur mesurable liée à un événement survenu postérieurement à la mise en place du prêt ou à l’acquisition de l’actif. L’analyse de l’existence éventuelle d’une dépréciation est menée d’abord au niveau individuel puis au niveau d’un portefeuille.

2.9.1.1. Dépréciation sur base individuelle

Les provisions relatives aux engagements de financement et de garantie donnés par le Groupe suivent des principes analogues. Au niveau individuel, la dépréciation est mesurée comme la différence entre la valeur comptable avant dépréciation et la valeur, actualisée au taux d’intérêt effectif (TIE) d’origine de l’actif, des composantes jugées recouvrables notamment des garanties et des perspectives de recouvrement du principal et des intérêts.

La dépréciation est enregistrée dans le compte de résultat, dans le poste « Coût du risque ». Toute réappréciation postérieure du fait d’une cause objective intervenue après la dépréciation est constatée par le compte de résultat, également dans le poste « Coût du risque ».

À compter de la dépréciation de l’actif, la rubrique « Intérêts et produits assimilés» du compte de résultat enregistre la rémunération théorique de la valeur nette comptable de l’actif calculée au taux d’intérêt effectif d’origine utilisé pour actualiser les flux jugés recouvrables.

2.9.1.2. Dépréciation sur base collective

Les actifs non dépréciés individuellement font l’objet d’une analyse du risque par portefeuilles homogènes.

Cette analyse permet d’identifier les groupes de contreparties qui, compte tenu d’événements survenus depuis la mise en place des crédits, ont atteint collectivement une probabilité de défaut à maturité qui fournit une indication objective de perte de valeur sur l’ensemble du portefeuille, sans que cette perte de valeur puisse être à ce stade attribuée individuellement aux différentes contreparties composant le portefeuille.

Cette analyse fournit également une estimation des pertes afférentes aux portefeuilles concernés en tenant compte de l’évolution du cycle économique sur la période analysée. Les modifications de valeur de la dépréciation de portefeuille sont enregistrées dans le compte de résultat, dans le poste « Coût du risque ».

En application des dispositions des normes IFRS, il est possible de faire appel à son jugement d’expert pour corriger les flux de recouvrement issus des données statistiques et les adapter aux conditions en vigueur au moment de l’arrêté.

2.9.2. DEPRECIATION DES ACTIFS FINANCIERS DISPONIBLES A LA VENTE

Les « actifs financiers disponibles à la vente » sont dépréciés individuellement par contrepartie du compte de résultat lorsqu’existe une indication objective de dépréciation durable résultant d’un ou plusieurs événements intervenus depuis l’acquisition.

En particulier, concernant les titres à revenu variable cotés sur un marché actif, une baisse prolongée ou significative du cours en deçà de son coût d’acquisition constitue une indication objective de dépréciation.

Une dépréciation constituée sur un titre à revenu fixe est constatée en « Coût du risque » et peut

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être reprise en compte de résultat lorsque la valeur de marché du titre s’est appréciée du fait d’une cause objective intervenue postérieurement à la dernière dépréciation.

Une dépréciation sur un titre à revenu variable est constituée sous le poste « Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente » et ne peut être reprise en compte de résultat, le cas échéant, qu’à la date de cession du titre. En outre, toute baisse ultérieure de la valeur de marché constitue une dépréciation reconnue en résultat.

2.9.3. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

• Pour la provision individuelle des crédits (créances individuellement significatives) :

Toutes les créances en souffrances supérieures à MMAD 3, qualifiées de « gros dossiers » sont revues au cas par cas pour déterminer les flux de recouvrement attendus sur un horizon de 5 années et calculer par conséquent la provision IFRS par différence entre le montant brute de la créance et la valeur actualisée de ces flux au TIE d’origine.

• Pour la provision individuelle des crédits (créances individuellement non significatives):

Les créances en souffrances inférieures à MMAD 3, qualifiées de « petits dossiers » font l’objet d’une modélisation statistique (modélisation des flux de recouvrement historiques) par classe homogène de risque.

• Pour la provision collective :

Le Groupe a défini des critères d’identification des créances sensibles et a développé des modèles statistiques pour calculer les provisions collectives sur la base des historiques de transformation des créances sensibles en créances en souffrance.

La méthodologie du provisionnement collectif s’inspire des dispositions baloises .

2.10. DETTES REPRÉSENTÉES PAR TITRE ET ACTIONS PROPRES

2.10.1. DETTES REPRESENTEES PAR UN TITRE

Les instruments financiers émis par le Groupe sont qualifiés d’instruments de dettes s’il existe une obligation contractuelle pour la société du Groupe émettrice de ces instruments de délivrer du numéraire ou un actif financier au détenteur des titres.

Il en est de même dans les cas où le Groupe peut être contraint à échanger des actifs ou des passifs financiers avec une autre entité à des conditions potentiellement défavorables, ou de livrer un nombre variable de ses propres actions.

Les dettes émises représentées par un titre sont enregistrées à l’origine à leur valeur d’émission comprenant les frais de transaction, puis sont évaluées à leur coût amorti selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

Les obligations remboursables ou convertibles en actions propres sont considérées comme des instruments hybrides comprenant à la fois une composante dette et une composante capitaux propres, déterminées lors de la comptabilisation initiale de l’opération.

2.10.2. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

Parts sociales :

Conformément au paragraphe 9 d’IFRIC 2 relatif aux interdictions inconditionnelles partielles, lorsque les statuts des coopératives ou la législation en vigueur, interdisent à une entité de rembourser les parts sociales si, en les remboursant, elle réduit le capital en dessous de seuils fixés par les statuts ou la réglementation, la partie en deçà du seuil est alors classée en capitaux propres et celle excédant ce seuil est classée en passifs financiers.

L’article 7.2 des statuts des BPR stipule que : « Le capital peut être réduit par suite de reprise d’apports résultant de retraits, d’exclusions ou de décès de sociétaires, sans toutefois qu’il puisse, en aucun cas, être réduit au dessous des trois quarts de son montant maximum souscrit, ni au dessous du capital minimum fixé par Arrêté du Ministre Chargé des Finances, en application des dispositions de l’article 54 de la loi n° 12/96 précitée ou, le cas échéant, en application de l’article 26 du dahir portant loi n° 1-93-147 du 6 juillet 1993 précité. »

Ainsi, le capital des BPR ne peut être réduit au dessous des trois quarts de son montant maximum souscrit en application de ces dispositions statutaires.

Ce traitement a eu pour effet :

• Le classement des trois quarts du capital sociale des BPR en capitaux propres et le reliquat de 25% en passifs financiers, conformément à IFRIC 2 et aux dispositions statutaires actuelles du Groupe Banque Populaire..• la comptabilisation de charges d’intérêts (au taux de 6,00 %) servis sur la quote-part des parts sociales classées en passifs financiers.

2.10.3. ACTIONS PROPRES

Les actions propres détenues par le Groupe sont portées en déduction des capitaux propres consolidés quel que soit l’objectif de leur détention et les résultats afférents sont éliminés du compte de résultat consolidé.

2.11. DÉRIVÉS ET DÉRIVÉS INCORPORÉS

Tous les instruments dérivés sont comptabilisés au bilan à leur juste valeur.

2.11.1. PRINCIPE GÉNÉRAL

Les dérivés sont comptabilisés à leur juste valeur au bilan dans les postes « Actifs ou passifs financiers à la juste valeur par résultat ». Ils sont comptabilisés en actifs financiers lorsque la valeur est positive, en passifs financiers lorsqu’elle est négative.

Les gains et pertes réalisés et latents sont comptabilisés au compte de résultat en « Gains et pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ».

2.11.2. DÉRIVÉS ET COMPTABILITÉ DE COUVERTURE

Les dérivés conclus dans le cadre de relations de couverture sont désignés en fonction de l’objectif poursuivi.

• La couverture en juste valeur est notamment utilisée pour couvrir le risque de taux d’intérêt des actifs et passifs à taux fixe.

• La couverture en flux de trésorerie est notamment utilisée pour couvrir le risque de taux d’intérêt des actifs et passifs à taux variables et le risque de change des revenus futurs hautement probables en devises.

Lors de la mise en place de la relation de couverture, le Groupe établit une documentation formalisée : désignation de l’instrument et de risque couvert, stratégie et nature du risque couvert, désignation de l’instrument de couverture, modalités d’évaluation de l’efficacité de la relation de couverture.

Conformément à cette documentation, le Groupe évalue, lors de sa mise en place et au minimum semestriellement, l’efficacité rétrospective et prospective des relations de couverture mises en place.

Les tests d’efficacité rétrospectifs ont pour but de s’assurer que le rapport entre les variations effectives de valeur ou de résultat des dérivés de couverture et celles des instruments couverts se situe entre 80 et 125 %.

Les tests prospectifs ont pour but de s’assurer que les variations de valeur ou de résultat des dérivés attendues sur la durée de vie résiduelle de la couverture compensent de manière adéquate celles des instruments couverts.

Concernant les transactions hautement probables, leur caractère s’apprécie notamment au travers de l’existence d’historiques sur des transactions similaires.

En cas d’interruption de la relation de couverture ou lorsque celle-ci ne satisfait plus aux tests d’efficacité, les dérivés de couverture sont transférés en portefeuille de transactions et comptabilisés selon les principes applicables à cette catégorie.

2.11.3. DÉRIVÉS INCORPORÉS

Les dérivés incorporés à des instruments financiers composés sont séparés de la valeur de l’instrument hôte lorsque les caractéristiques économiques et les risques de l’instrument dérivé incorporé ne sont pas étroitement liés à ceux du contrat hôte.

Les dérivés sont comptabilisés séparément en tant que dérivés et le contrat hôte selon la catégorie dans laquelle il est classé.

Néanmoins, lorsque l’instrument composé est comptabilisé dans son intégralité dans la catégorie « Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat », aucune séparation n’est effectuée.

2.12. COMMISSIONS SUR PRESTATIONS DE SERVICES

Les commissions sur prestations de services sont comptabilisées de la manière suivante :

• Commissions qui font partie intégrante du rendement effectif d’un instrument financier : commissions de dossier, commissions d’engagement, etc. De telles commissions sont traitées comme un ajustement du taux d’intérêt effectif (sauf lorsque l’instrument est évalué en juste valeur par résultat).

• Commissions qui rémunèrent un service continu : locations de coffres forts, droits de garde sur titres en dépôt, abonnements télématiques ou cartes bancaires, etc. Elles sont étalées en résultat sur la durée de la prestation au fur et à mesure que le service est rendu.

• Commission rémunérant un service ponctuel : commissions de bourse, commissions d’encaissement, commissions de change, etc. Elles sont comptabilisées en résultat lorsque le service a été rendu.

2.13. AVANTAGES DU PERSONNEL

Principe général :

L’entité doit comptabiliser non seulement l’obligation juridique ressortant des termes formels du régime à prestations définies, mais aussi toute obligation implicite découlant de ses usages. Ces usages génèrent une obligation implicite lorsque l’entité n’a pas d’autre solution réaliste que de payer les prestations aux membres du personnel. Il y a, par exemple, obligation implicite si un changement des usages de l’entité entraîne une dégradation inacceptable des relations avec le personnel.

Typologie des avantages au personnel :

Les avantages consentis au personnel du Groupe Banque Populaire sont classés en quatre catégories :

• Les avantages à court terme tels que les salaires, les congés annuels, l’intéressement, la participation... l’abondement ;

• Les avantages à long terme qui comprennent notamment les primes liées à l’ancienneté et au départ à la retraite ;

• Les indemnités de fin de contrat de travail ; • Les avantages postérieurs à l’emploi constitués notamment par la couverture médicale

des retraités.

2.13.1. AVANTAGES À COURT TERME

Le Groupe comptabilise une charge lorsque les services rendus par les membres du personnel ont été utilisés en contrepartie des avantages consentis.

2.13.2. AVANTAGES À LONG TERME

Les avantages à long terme désignent les avantages, autres que les avantages postérieurs à l’emploi et les indemnités de fin de contrat de travail, qui ne sont pas dus intégralement dans les douze mois suivant la fin de l’exercice pendant lequel les membres du personnel ont rendu les services correspondants.

Sont notamment concernées les primes liées à l’ancienneté et au départ à la retraite. Ces avantages sont provisionnés dans les comptes de l’exercice auquel elles se rapportent. La méthode d’évaluation actuarielle est similaire à celle qui s’applique aux avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies, mais les écarts actuariels sont comptabilisés immédiatement et aucun corridor n’est appliqué. En outre, l’effet lié à d’éventuelles modifications de régime considérées comme afférent à des services passés est comptabilisé immédiatement.

2.13.3. INDEMNITES DE FIN DE CONTRAT DE TRAVAIL

Les indemnités de fin de contrat de travail résultent de l’avantage accordé aux membres du personnel lors de la résiliation par le Groupe du contrat de travail avant l’âge légal du départ en retraite ou de la décision de membres du personnel de partir volontairement en échange d’une indemnité. Les indemnités de fin de contrat de travail exigibles plus de douze mois après la date de clôture font l’objet d’une actualisation.

2.13.4. AVANTAGES POSTÉRIEURS À L’EMPLOI

Le Groupe distingue les régimes à cotisations définies et les régimes à prestations définies. Les régimes à cotisations définies ne sont pas représentatifs d’un engagement pour le Groupe et ne font l’objet d’aucune provision. Le montant des cotisations appelées pendant l’exercice est constaté en charges.

Seuls les régimes qualifiés de « régimes à prestations définies » sont représentatifs d’un engagement à la charge du Groupe qui donne lieu à évaluation et provisionnement. Le classement dans l’une ou l’autre de ces catégories s’appuie sur la substance économique du régime pour déterminer si le Groupe est tenu ou pas, par les clauses d’une convention ou par une obligation implicite, d’assurer les prestations promises aux membres du personnel. Le principal régime à prestations définies identifié par le Groupe est celui de la couverture médicale des retraités et de leur famille.

Les avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies font l’objet d’évaluations actuarielles tenant compte d’hypothèses démographiques et financières.

Le montant provisionné de l’engagement est déterminé en utilisant les hypothèses actuarielles retenues par le Groupe et en appliquant la méthode des unités de crédit projetées. Cette méthode d’évaluation tient compte d’un certain nombre de paramètres tels que des hypothèses démographiques, de départs anticipés, d’augmentations des salaires et de taux d’actualisation et d’inflation. La valeur des actifs éventuels de couverture est ensuite déduite du montant de l’engagement.

Lorsque le montant des actifs de couverture excède la valeur de l’engagement, un actif est comptabilisé s’il est représentatif d’un avantage économique futur pour le Groupe prenant la

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forme d’une économie de cotisations futures ou d’un remboursement attendu d’une partie des montants versés au régime.

La mesure de l’obligation résultant d’un régime et de la valeur de ses actifs de couverture peut évoluer fortement d’un exercice à l’autre en fonction de changements d’hypothèses actuarielles et entraîner des écarts actuariels. Le Groupe applique la méthodologie dite « du corridor » pour comptabiliser les écarts actuariels sur ces engagements. Cette méthode autorise à ne reconnaître, à partir de l’exercice suivant et de façon étalée sur la durée résiduelle moyenne d’activité des membres du personnel, que la fraction des écarts actuariels qui excède la plus élevée des deux valeurs suivantes : 10 % de la valeur actualisée de l’obligation brute ou 10 % de la valeur de marché des actifs de couverture du régime à la fin de l’exercice précédent.

Les conséquences des modifications de régimes relatives aux services passés sont reconnues en résultat sur la durée d’acquisition complète des droits sur lesquels ont porté lesdites modifications.

La charge annuelle comptabilisée en frais de personnel au titre des régimes à prestations définies est représentative des droits acquis pendant la période par chaque salarié correspondant au coût des services rendus, du coût financier lié à l’actualisation des engagements, du produit attendu des placements, de l’amortissement des écarts actuariels et des coûts des services passés résultant des éventuelles modifications de régimes, ainsi que des conséquences des réductions et des liquidations éventuelles de régimes.

Les calculs effectués par le Groupe sont régulièrement examinés par un actuaire indépendant.

2.13.5. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

Conformément à l’option prévue dans IFRS 1, le montant cumulé des écarts actuariels à la date de transition a été imputé sur les capitaux propres.

Lors du passage aux IFRS, les engagements significatifs de couverture médicale aux retraités et de départ volontaire anticipé ont été provisionnés pour la première fois.

Afin de réaliser les évaluations actuarielles, les hypothèses de base des calculs ont été déterminées spécifiquement pour chaque régime. Les hypothèses prises en compte pour 2007, 2008, 2009, 2010, 2011 et 2012 se déclinent ainsi (les taux indiqués sont des taux moyens pondérés) :

Les taux d’actualisation retenus sont obtenus par référence au taux de rendement des obligations émise par l’Etat marocain, auxquels une prime de risque est ajoutée, pour estimer les taux de rendement des obligations des entreprises de premières catégories de maturité équivalente à la durée des régimes.

Les actifs de couverture du régime de couverture médicale sont investis exclusivement en bons du trésor émis par l’Etat marocain. Le taux de rendement des placements est donc celui des ces dernières.

2.14. PROVISIONS AU PASSIF

Les provisions enregistrées au passif du bilan du Groupe, autres que celles relatives aux instruments financiers et aux engagements sociaux concernent principalement les provisions pour litiges, pour amendes, pénalités et risques fiscaux. Une provision est constituée lorsqu’il est probable qu’une sortie de ressources représentative d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre une obligation née d’un événement passé et, lorsque le montant de l’obligation peut être estimé de manière fiable. Le montant de cette obligation est actualisé pour déterminer le montant de la provision, dès lors que cette actualisation présente un caractère significatif.

2.14.1. OPTIONS RETENUES PAR LE GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

Les provisions pour risques et charges supérieures à 1 MDH ont été analysées, afin de s’assurer de leur éligibilité aux conditions prévues par les normes IFRS.

2.15. IMPÔTS COURANT ET DIFFÉRÉ

2.15.1.IMPÔT COURANT

La charge d’impôt sur le bénéfice exigible est déterminée sur la base des règles et taux en vigueur dans chaque pays d’implantation des sociétés du Groupe, sur la période à laquelle se rapportent les résultats.

2.15.2.IMPÔT DIFFÉRÉ

Des impôts différés sont comptabilisés lorsqu’existent des différences temporelles entre les valeurs comptables des actifs et passifs du bilan et leurs valeurs fiscales. Des passifs d’impôts différés sont reconnus pour toutes les différences temporelles taxables à l’exception :

• Des différences temporelles taxables générées par la comptabilisation initiale d’un écart d’acquisition ;

• Des différences temporelles taxables relatives aux investissements dans des entreprises sous contrôle exclusif et contrôle conjoint, dans la mesure où le Groupe est capable de contrôler la date à laquelle la différence temporelle s’inversera et qu’il est probable que cette différence temporelle ne s’inversera pas dans un avenir prévisible.

Des actifs d’impôts différés sont constatés pour toutes les différences temporelles déductibles et les pertes fiscales reportables, dans la mesure où il est probable que l’entité concernée disposera de bénéfices imposables futurs, sur lesquels ces différences temporelles et ces pertes fiscales pourront être imputées.

Les impôts différés actifs et passifs sont évalués selon la méthode du report variable au taux d’impôt, dont l’application est présumée sur la période au cours de laquelle l’actif sera réalisé ou le passif réglé, sur la base des taux d’impôt et réglementations fiscales qui ont été adoptés ou le seront avant la date de clôture de la période. Ils ne font pas l’objet d’une actualisation.

Les impôts différés actifs ou passifs sont compensés quand ils trouvent leur origine au sein d’un même groupe fiscal, relèvent de la même autorité fiscale, et lorsqu’existe un droit légal de compensation.

Les impôts exigibles et différés sont comptabilisés comme un produit ou une charge d’impôt dans le compte de résultat, à l’exception de ceux afférents aux gains et pertes latents sur les actifs disponibles à la vente et aux variations de valeur des instruments dérivés désignés en couverture de flux de trésorerie futurs, pour lesquels les impôts différés correspondants sont imputés sur les capitaux propres.

Les crédits d’impôt sur revenus de créances et de portefeuilles titres, lorsqu’ils sont effectivement utilisés en règlement de l’impôt sur les bénéfices dû au titre de l’exercice, sont comptabilisés dans

la même rubrique que les produits auxquels ils se rattachent. La charge d’impôt correspondante est maintenue dans la rubrique « Impôt sur les bénéfices » du compte de résultat.

2.16. CAPITAUX PROPRES RECYCLABLES ET NON RECYCLABLES

Les ajustements FTA ont été inscrits dans les comptes consolidés de la banque en contrepartie des capitaux propres.

Les impacts des corrections de valeur sur les capitaux propres peuvent être définitifs ou temporaires :

Si l’ajustement FTA a pour origine une écriture IFRS qui aurait du impacter le résultat, l’écart de valeur est définitivement gelé en capitaux propres, à travers l’utilisation d’un compte de capitaux propres non recyclables.

Si l’ajustement FTA a pour origine une écriture IFRS impactant les capitaux propres, le recyclage en résultat est possible lors de la cession ou lors de la matérialisation de la couverture, à travers l’utilisation d’un compte de capitaux propres recyclables.

2.17. TABLEAU DES FLUX DE TRÉSORERIE

Le solde des comptes de trésorerie et assimilés est constitué des soldes nets des comptes de caisse, banques centrales, offices des chèques postaux, ainsi que les soldes nets des prêts et emprunts à vue auprès des établissements de crédit.

Les variations de la trésorerie générée par l’activité opérationnelle enregistrent les flux de trésorerie générés par les activités du Groupe, y compris ceux relatifs aux immeubles de placement, aux actifs financiers détenus jusqu’à l’échéance et titres de créances négociables. Les variations de la trésorerie liées aux opérations d’investissement résultent des flux de trésorerie liés aux acquisitions et aux cessions de filiales, entreprises associées ou co-entreprises consolidées, ainsi que ceux liés aux acquisitions et aux cessions d’immobilisations, hors immeubles de placement et immeubles donnés en location simple.

Les variations de la trésorerie liées aux opérations de financement comprennent les encaissements et décaissements provenant des opérations avec les actionnaires et les flux liés aux dettes subordonnées et obligataires, et dettes représentées par un titre (hors Titres de créances négociables).

2.18. ACTIFS NON COURANTS DESTINÉS À ÊTRE CÉDÉS ET ACTIVITES ABANDONNEES

Lorsque le Groupe décide de vendre des actifs non courants, et lorsqu’il est hautement probable que cette vente interviendra dans les douze mois, ces actifs sont présentés séparément au bilan dans le poste « Actifs non courants destinés à être cédés ».

Les passifs qui leur sont éventuellement liés sont présentés séparément dans le poste « Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés ».

Dès lors qu’ils sont classés dans cette catégorie, les actifs non courants et groupes d’actifs et de passifs sont évalués au plus bas de leur valeur comptable et de leur juste valeur minorée des coûts de vente. Les actifs concernés cessent d’être amortis.

En cas de perte de valeur constatée sur un actif ou un groupe d’actifs et de passifs, une dépréciation est constatée en résultat.

Les activités abandonnées incluent à la fois les activités destinées à être cédées, les activités arrêtées, ainsi que les filiales acquises exclusivement dans une perspective de revente. L’ensemble des pertes et profits relatifs à ces opérations est présenté séparément au compte de résultat, sur la ligne « Résultat net d’impôt des activités arrêtées ou en cours de cession ».

2.19. Information sectorielle

Le Groupe Banque Populaire est organisé autour de quatre pôles d’activité principaux:

• Banque Maroc comprenant le Crédit Populaire du Maroc, Média finance, Fonds Moussahama I , Upline Group, Dar Addamane, Maroc Assistance Internationale, Bank Al Amal , Fondation BP pour Micro Crédit , BP Shore et FPCT Sakane;

• Sociétés de financement spécialisées comprenant VIVALIS, Maroc Leasing et Chaabi-LLD;

• Banque de détail à l’international comprenant Chaabi Bank; Banque Populaire Marocco - Centrafricaine; Banque Populaire Marocco - Guinéenne et Chaabi International Bank off Shore.

Chacun de ces métiers enregistre les charges et produits, ainsi que les actifs et passifs qui lui sont rattachés après élimination des transactions intragroupe.

2.20. UTILISATION D’ESTIMATIONS DANS LA PRÉPARATION DES ÉTATS FINANCIERS

La préparation des états financiers du Groupe exige de la Direction et des gestionnaires la formulation d’hypothèses et la réalisation d’estimations, qui se traduisent dans la détermination des produits et des charges du compte de résultat, comme dans l’évaluation des actifs et passifs du bilan et dans la confection des notes associées.

Cet exercice suppose que les gestionnaires fassent appel à l’exercice de leur jugement et utilisent les informations disponibles à la date d’élaboration des états financiers pour procéder aux estimations nécessaires. Les résultats futurs définitifs des opérations pour lesquelles les gestionnaires ont recouru à des estimations peuvent à l’évidence s’avérer différents de celles-ci et avoir un effet significatif sur les états financiers. Ce qui est notamment le cas pour :

• Des dépréciations opérées pour couvrir les risques de crédit ;

• De l’usage de modèles internes pour la valorisation des instruments financiers qui ne sont pas cotés sur des marchés actifs ;

• Du calcul de la juste valeur des instruments financiers non cotés classés en « Actifs disponibles à la vente » ou en « Instruments financiers à la juste valeur par résultat » à l’actif ou au passif, et plus généralement du calcul des valeurs de marché des instruments financiers pour lesquels cette information doit être portée dans les notes aux états financiers ;

• Des tests de dépréciation effectués sur les actifs incorporels ;

• De la détermination des provisions destinées à couvrir les risques de pertes et charges.

2.21. PRÉSENTATION DES ÉTATS FINANCIERS

2.21.1. FORMAT DES ÉTATS FINANCIERS

En l’absence de format préconisé par les IFRS, les états financiers du Groupe sont établis conformément aux modèles prescrits par Bank Al-Maghrib.

2.21.2. REGLES DE COMPENSATION DES ACTIFS ET PASSIFS

Un actif financier et un passif financier sont compensés et un solde net est présenté au bilan, si et seulement si le Groupe a un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants comptabilisés et s’il a l’intention soit de régler le montant net, soit de réaliser l’actif et de régler le passif simultanément.

31/12/2007 31/12/2008 31/12/2009 31/12/2010 31/12/2011 30/06/2012

Taux d’actualisation 5,16% 5,69% 5.14% 5.01% 5.16% 5.16%

Taux d’évolution des salaires 4,50% 4,5% 3%+fixe 3,2%+fixe 3,2%+fixe 3,2%+fixe

Taux de rendement des actifs 5,20% 5,20% 4.80% 4,40% 4.40% 4.40%

Taux d’évolution des coûts médicaux 3,00% 3,00% 4.00% 4,00% 4,00% 4,00%

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groupe banque centrale populaire

COMPTES CONSOLIDÉS AUX NORMES IFRS 30 JUIN 2012

BILAN ifrs consolidé

VARIATION DES CAPITAUX PROPRES

Capital Réserves liées au capital

Actions propres

Réserves et résultats

consolidés

Gains ou pertes latents

ou différés

Capitaux propres part

Groupe

Capitaux propres part

des BPR

Intérêts minoritaires Total

Capitaux propres clôture 31.12.2010 publiés 664 107 5 447 741 - 7 227 401 223 045 13 562 294 12 178 773 1 395 282 27 136 349 Impact changement de méthode -319 410 -319 410 -183 960 -503 370 Capitaux propres clôture 31.12.2010 retraités (*) 664 107 5 447 741 - 6 907 991 223 045 13 242 884 11 994 813 1 395 282 26 632 979 Opérations sur capital 898 501 3 578 365 27 878 4 504 744 233 006 4 737 750 Paiements fondés sur des actions - - Opérations sur actions propres - -5 998 365 -5 998 365 Affectation du résultat 2011 1 643 050 -1 643 050 - - Dividendes -531 285 -531 285 107 987 -59 405 -482 703 Résultat de l’exercice 1 826 591 1 826 591 1 022 142 190 418 3 039 151 Immobilisations corporelles et incorporelles : Réévaluations et cessions (D) - - Instruments financiers : variations de juste valeur et transferts en résultat (E) 68 066 68 066 -28 699 -9 292 30 075 Ecarts de conversion : variations et transferts en résultat (F) 4 351 4 351 3 435 7 786 Gains ou pertes latents ou différés (D) + (E) + (F) - - - - 72 417 72 417 -28 699 -5 857 37 861 Variation de périmètre - -25 166 -25 166 Autres variations 239 187 16 586 5 954 261 727 -286 617 -54 678 -79 568 Capitaux propres clôture 31.12.2011 1 562 608 10 377 058 - 7 135 996 301 416 19 377 079 7 044 265 1 440 594 27 861 938 Opérations sur capital 82 242 1 570 830 3 730 1 656 802 199 613 1 250 1 857 665 Paiements fondés sur des actions - - Opérations sur actions propres - -604 016 -604 016 Affectation du résultat 2011 1 651 659 -1 651 659 - - Dividendes -687 546 -687 546 151 340 -78 197 -614 403 Résultat de l’exercice 989 864 989 864 502 152 85 559 1 577 575Immobilisations corporelles et incorporelles : Réévaluations et cessions (D) - - Instruments financiers : variations de juste valeur et transferts en résultat (E) 290 150 290 150 -10 355 -461 279 334 Ecarts de conversion : variations et transferts en résultat (F) -3 801 -3 801 -1 588 -5 389 Gains ou pertes latents ou différés (D) + (E) + (F) - - - - 286 349 286 349 -10 355 -2 049 273 945 Variation de périmètre - - Autres variations -266 346 439 306 172 960 -313 660 -5 620 -146 320 Capitaux propres clôture 30.06.2012 1 644 850 12 645 655 - 6 917 237 587 765 21 795 508 6 969 339 1 441 537 30 206 384

TABLEAU DE FLUX DE TRéSORERIECOMPTE DE RéSULTAT ifrs consolidé30/06/12 30/06/11

Intérêts et produits assimilés 6 076 392 5 717 379 Intérêts et charges assimilés -1 809 854 -1 933 827 MARGE D’ INTERÊTS 4 266 538 3 783 552 Commissions perçues 575 633 553 024 Commissions servies -26 546 -37 160 MARGE SUR COMMISSIONS 549 087 515 864 Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat 292 839 297 045 Gains ou pertes nets sur actifs financiers disponibles à la vente 304 009 258 899 RESULTAT DES ACTIVITES DE MARCHE 596 848 555 944 Produits des autres activités 255 157 181 268 Charges des autres activités -111 712 -87 222 PRODUIT NET BANCAIRE 5 555 918 4 949 406 Charges générales d’exploitation - 2 192 309 -2 113 321 Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations incorporelles et corporelles -268 836 -240 840

RESULTAT BRUT D’EXPLOITATION 3 094 773 2 595 245 Coût du risque -749 153 -489 608 RESULTAT D’EXPLOITATION 2 345 620 2 105 637 Quote-part du résultat net des entreprises mises en équivalence 522 -1 521 Gains ou pertes nets sur autres actifs -7 082 53 242 Variations de valeurs des écarts d’acquisition -1 367 - RESULTAT AVANT IMPÔTS 2 337 693 2 157 358 Impôts sur les bénéfices -760 118 -668 939 RESULTAT NET 1 577 575 1 488 419 Résultat - part BPR 502 152 422 674 Résultat hors groupe 85 559 99 916 RESULTAT NET PART DU GROUPE BCP 989 864 965 829 Résultat par action (en dirham)* 6,02 14,54Résultat dilué par action (en dirham)* 6,02 14,54

*Le nombre d’actions a été multiplié par deux suite à l’augmentation de capital par incorporation de réserves en date du 01/11/2011.

ACTIF IFRS 30/06/12 31/12/11

Valeurs en caisse, Banques Centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 12 510 300 5 403 785

Actifs financiers à la juste valeur par résultat 11 613 958 10 037 900

Instruments dérivés de couverture - -

Actifs financiers disponibles à la vente 14 354 272 13 917 627

Prêts et créances sur les Etablissements de crédit et assimilés 10 166 515 9 159 184

Prêts et créances sur la clientèle 174 955 269 170 497 633

Ecart de réévaluation actif des portefeuilles couverts en taux - -

Placements détenus jusqu’à leur échéance 16 632 443 17 256 799

Actifs d’impôt exigible 1 309 840 733 267

Actifs d’impôt différé 95 338 65 354

Comptes de régularisation et autres actifs 3 451 221 3 317 696

Actifs non courants destinés à être cédés - -

Participations dans des entreprises mises en équivalence 25 485 28 962

Immeubles de placement - -

Immobilisations corporelles 6 356 931 6 150 391

Immobilisations incorporelles 397 684 372 664

Ecarts d’acquisition 416 892 418 259

TOTAL ACTIF IFRS 252 286 148 237 359 521

PASSIF IFRS 30/06/12 31/12/2011Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 247 757 3 297 Passifs financiers à la juste valeur par résultat - - Instruments dérivés de couverture - - Dettes envers les Etablissements de crédit et assimilés 18 364 408 14 954 351 Dettes envers la clientèle 188 202 949 183 584 506 Dettes repréentées par un titre 685 450 634 941 Titres de créance émis 5 469 001 3 066 943 Ecart de réévaluation passif des portefeuilles couverts en taux - - Passifs d’impôt courant 1 043 251 501 581 Passifs d’impôt différé 1 103 375 794 281 Comptes de régularisation et autres passifs 3 663 389 2 800 135 Dettes liées aux actifs non courants destinés à être cédés - - Provisions techniques des contrats d’assurance 365 722 202 199 Provisions pour risques et charges 1 415 916 1 399 658 Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie 3 472 812 3 042 687 Dettes subordonnées 1 518 546 1 555 691 Capital et réserves liées 14 290 505 11 939 666 Actions propres - - Réserves consolidées 10 303 360 9 552 248 - Part du groupe 2 454 561 2 266 718 - Part des BPR 6 498 474 6 043 055 - Part des minoritaires 1 350 325 1 242 475 Gains ou pertes latents ou différés 562 132 288 187 - Part du groupe 587 765 301 416 - Part des BPR -31 285 -20 930 - Part des minoritaires 5 652 7 701 Résultat net de l’exercice 1 577 575 3 039 150 - Part du groupe 989 864 1 826 592 - Part des BPR 502 152 1 022 140 - Part des minoritaires 85 559 190 418 TOTAL PASSIF IFRS 252 286 148 237 359 521

30/06/12 30/06/11

Résultat avant impôts 2 337 694 2 157 358

+/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles 266 447 240 840

+/- Dotations nettes pour dépréciation des écarts d’acquisition et des autres immobilisations 1 367

+/- Dotations nettes pour dépréciation des actifs financiers 751 992 471 682

+/- Dotations nettes aux provisions 5 635 194 532

+/- Quote-part de résultat liée aux sociétés mises en équivalence 627 1 521

+/- Perte nette/(gain net) des activités d’investissement -668 934 -712 108

+/- Perte nette/(gain net) des activités de financement

+/- Autres mouvements 109 020 88 483Total des éléments non monétaires inclus dans le résultat net avant impôtset des autres ajustements

466 154 284 950

+/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit et assimilés 3 028 294 4 652 888

+/- Flux liés aux opérations avec la clientèle -545 550 -4 634 669

+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs financiers -1 547 815 -2 384 186

+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou passifs non financiers 851 746 -434 330

- Impôts versés -681 619 -905 698 Diminution/ ( augmentation ) nette des actifs et des passifsprovenant des activités opérationnelles

1 105 056 -3 705 995

Flux net de trésorerie généré par l’activité opérationnelle 3 908 904 -1 263 687

+/- Flux liés aux actifs financiers et aux participations 1 063 879 -3 376 522

+/- Flux liés aux immeubles de placement

+/- Flux liés aux immobilisations corporelles et incorporelles -496 641 1 024 464

Flux net de trésorerie lié aux opérations d’investissement 567 238 -2 352 058

+/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires 644 395 -430 006

+/- Autres flux de trésorerie nets provenant des activités de financement 2 373 726 3 054 481

Flux net de trésorerie lié aux opérations de financement 3 018 121 2 624 475

Effet de la variation des taux de change sur la trésorerie et équivalent de trésorerie -10 913 -1 808

Augmentation/ ( diminution ) nette de la trésorerie et des équivalents de trésorerie 7 483 350 -993 078

Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture 7 478 260 10 362 196

Caisse, Banques centrales, CCP (actif & passif) 5 400 489 9 088 945

Comptes (actif & passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit 2 077 771 1 273 251

Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 14 961 610 9 369 118

Caisse, Banques centrales, CCP (actif & passif) 12 262 543 8 674 593

Comptes (actif & passif) et prêts/ emprunts à vue auprès des établissements de crédit 2 699 067 694 525

Variation de la trésorerie nette 7 483 350 -993 078

(*) Retraitement suite à l’élargissement de l’assiette du provisionnement collectif

(en milliers de DH)

(en milliers de DH)

(en milliers de DH)

(en milliers de DH)

(en milliers de DH)

(en milliers de DH)

30/06/12 31/12/11Résultat net 1 577 575 3 039 151 Ecarts de conversion -5 389 7 786 Réévaluation des actifs financiers disponibles à la vente 279 334 30 075 Réévaluation des instruments dérivés de couvertureRéévaluation des immobilisationsEcarts actuariels sur les régimes à prestations définies Quote-part des gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres sur entre-prises mises en équivalenceTotal gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 273 945 37 861 Résultat net et gains et pertes comptabilisés directement en capitaux propres 1 851 520 3 077 012 Part du groupe 1 276 213 1 899 008 Part des BPR 491 797 993 443 Part des minoritaires 83 510 184 561

éTAT DU RESULTAT global

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groupe banque centrale populaire

COMPTES CONSOLIDÉS AUX NORMES IFRS 30 JUIN 2012

3.6 Immobilisations de placement et d’exploitation(en milliers de DH)

30/06/12 31/12/11

Valeur brute comptable

Cumul des amortissements et pertes de valeur

Valeur nette comptable

Valeur brute comptable

Cumul des amor-tissements et

pertes de valeur

Valeur nette comptable

IMMOBILISATIONS CORPORELLES 10 340 803 3 983 872 6 356 931 9 974 733 3 824 342 6 150 391

Terrains et constructions 6 043 407 1 688 583 4 354 824 5 842 098 1 621 768 4 220 330

Equipement, Mobilier, Installations 2 308 700 1 387 374 921 327 2 248 706 1 347 815 900 891

Biens mobiliers donnés en location - - - - - -

Autres immobilisations 1 988 696 907 915 1 080 880 1 883 929 854 759 1 029 170

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 759 062 361 374 397 684 705 762 333 098 372 664

Droit au bail 241 494 - 241 494 229 938 - 229 938

Brevets et marque 10 082 - 10 082 2 252 - 2 252

Logiciels informatiques acquis 436 401 361 377 75 024 399 326 333 098 66 228

Logiciels informatiques produits par l'entreprise - - - - - -

Autres immobilisations incorporelles 71 085 - 71 085 74 246 - 74 246

TOTAL DES IMMOBILISATIONS 11 099 865 4 345 249 6 754 615 10 680 495 4 157 440 6 523 055

3.7 Dettes envers les établissements de crédit

(en milliers de DH)

30/06/12 31/12/11

Comptes à vue 788 871 972 366

Emprunts 4 905 881 7 700 512

opérations de pension 12 669 656 6 281 473

TOTAL DES DETTES ENVERS LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT 18 364 408 14 954 351

3.5 Placements détenus jusqu’à l’échéance(en milliers de DH)

30/06/12 31/12/11

Titres de créance négociables 15 353 545 16 111 172

Bons du Trésor et autres effets mobilisables auprès des banques centrales 15 018 067 15 894 443

Autres titres de créance négociables 335 478 216 729

Obligations 1 278 898 1 145 627

Obligations d’Etat 201 800 97 638

Autres Obligations 1 077 098 1 047 989

TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS DETENUS JUSQU’À LEUR ECHEANCE 16 632 443 17 256 799

3.1 ACTIFS, PASSIFS ET INSTRUMENTS FINANCIERS Dérivés en valeur de marché par résultat

30/06/12 31/12/11

Portefeuille de transactions

Portefeuille évalué en valeur de marché sur option

TotalPortefeuille

de transactionsPortefeuille évalué en valeur

de marché sur optionTotal

Titres de transaction 11 661 634 11 661 634 10 181 266 10 181 266 Instruments financiers dérivés de transaction -47 676 -47 676 -143 366 -143 366 Instruments dérivés de cours de change -47 676 - -143 366 - Instruments dérivés de taux d’intérêt - - - - Instruments dérivés sur actions - - - - Instruments dérivés de crédit - - - - Autres instruments dérivés - - - - TOTAL DES ACTIFS FINANCIERS EN VALEUR DE MARCHE PAR RESULTAT 11 613 958 11 613 958 10 037 900 10 037 900

(en milliers de DH)

3.4.2 Détail des créances sur la clientèle 30/06/12 31/12/11

Encour sain 171 294 631 166 968 500

Encour en souffrance 10 157 228 9 485 688

Total encours 181 451 859 176 454 188

Provision individuelle 5 839 967 5 239 347

Provision collective 656 623 717 208

Total provisions 6 496 590 5 956 555

TOTAL PRÊTS ET CRÉANCES SUR LA CLIENTÈLE NETS DE DÉPRÉCIATIONS 174 955 269 170 497 633

(en milliers de DH)

3.4.1 Prêts Consentis et Créances sur la Clientèle 30/06/12 31/12/11

Comptes ordinaires débiteurs 27 081 577 25 514 399

Prêts consentis à la clientèle 141 748 923 137 750 091

Opérations de pension 202 026 1 501 697

Opérations de location-financement 12 419 333 11 688 001

TOTAL DES PRÊTS CONSENTIS ET CREANCES SUR LA CLIENTELE AVANT DEPRECIATION 181 451 859 176 454 188

Dépréciation des prêts et créances sur la clientèle 6 496 590 5 956 555

TOTAL DES PRÊTS CONSENTIS ET CREANCES SUR LA CLIENTELE NETS DE DEPRECIATION 174 955 269 170 497 633

3.4 prets et creances sur la clientele(en milliers de DH)

3.3 PRÊTS CONSENTIS ET CRéANCES SUR LES éTABLISSEMENTS DE CRéDIT

30/06/12 31/12/11

Comptes à vue 3 487 938 3 050 137

Prêts 6 724 900 6 165 567

Opérations de pension 16 000 12 300

TOTAL DES PRÊTS CONSENTIS ET CRÉANCES SUR

LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDITS AVANT DÉPRÉCIATION 10 228 838 9 228 004

Dépréciation des prêts et créances émis sur les établissements de crédit 62 322 68 820

TOTAL DES PRÊTS CONSENTIS ET CRÉANCES SUR

LES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDITS NETS DE DÉPRÉCIATION 10 166 515 9 159 184

(en milliers de DH)

3.2 Actifs financiers disponibles à la vente

(en milliers de DH)

30/06/12 31/12/11Titres de créance négociables 3 328 297 3 617 960 Bons du Trésor et autres effets mobilisables auprès de la banque centrale 3 136 912 3 443 697 Autres titres de créance négociables 191 385 174 263 Obligations 91 489 109 801 Obligations d'Etat 25 944 43 540 Autres Obligations 65 545 66 261 Actions et autres titres à revenu variable 10 934 485 10 189 866 dont titres cotés 3 707 176 3 647 145 dont titres non cotés 7 227 309 6 542 721 TOTAL DES ACTIFS DISPONIBLES A LA VENTE AVANT DEPRECIATION 14 354 272 13 917 627 dont gains et pertes latents 903 940 437 615 dont titres à revenu fixe - - dont titres prêtés - -

Provisions pour dépréciation des actifs disponibles à la vente - -

TOTAL DES ACTIFS DISPONIBLES A LA VENTE, NETS DE DEPRECIATIONS 14 354 272 13 917 627 dont titres à revenu fixe, nets de dépréciations - -

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COMPTES CONSOLIDÉS AUX NORMES IFRS 30 JUIN 2012

4.1 Marge d’intérêt(en milliers de DH)

30/06/12 30/06/11

Produits Charges Net Produits Charges NetOPÉRATIONS AVEC LA CLIENTÈLE 5 017 978 1 133 046 3 884 932 4 527 348 1 275 806 3 251 542 Comptes et prêts/emprunts 4 599 151 1 114 487 3 484 664 4 214 320 1 187 751 3 026 569 Opérations de pensions 3 624 6 785 -3 161 2 561 8 940 -6 380 Opérations de location-financement 415 203 11 775 403 429 310 467 79 115 231 352 OPÉRATIONS INTERBANCAIRES 194 766 236 153 -41 387 299 503 224 666 74 837 Comptes et prêts/emprunts 194 565 94 590 99 976 298 555 211 143 87 412 Opérations de pensions 201 141 563 -141 362 948 13 523 -12 575 Emprunts émis par le Groupe - 118 921 -118 921 90 281 -90 281 Dettes représentées par un titre - 19 806 -19 806 17 609 -17 609 Actifs disponibles à la vente 106 917 - 106 917 46 262 - 46 262 Actifs détenus jusqu’à échéance 366 173 - 366 173 388 784 - 388 784 Autres Intérêts et produits assimilés 390 558 301 928 88 630 455 482 325 464 130 017 TOTAL DES PRODUITS ET CHARGES D’INTÉRÊTS OU ASSIMILÉS 6 076 392 1 809 854 4 266 538 5 717 379 1 933 827 3 783 552

4.3 Coût du risque(en milliers de DH)

30/06/12 30/06/11

DOTATIONS AUX PROVISIONS 1 079 825 1 131 801 Provisions pour dépréciation des prêts et créances 1 030 434 1 033 690 Provisions pour dépréciations des titres détenus jusqu'à l'échéance (hors risque de taux) - Provisions engagements par signature 30 478 66 640 Autres provisions pour risques et charges 18 913 31 471 REPRISES DE PROVISIONS 399 076 690 760 Reprises de provisions pour dépréciation des prêts et créances 360 143 565 325 Reprises de provisions pour dépréciations des titres détenus jusqu'à l'échéance (hors risque de taux) - Reprises de provisions engagements par signature 5 388 47 152 Reprises des autres provisions pour risques et charges 33 544 78 283 VARIATION DES PROVISIONS 68 404 48 567 Pertes pour risque de contrepartie des actifs financiers disponibles à la vente (titres à revenus fixes) - Pertes pour risque de contrepartie des actifs financiers détenus jusqu'à l'échéance - Pertes sur prêts et créances irrécouvrables non provisionnées 1 167 Pertes sur prêts et créances irrécouvrables provisionnées 116 262 108 849 Décote sur les produits restructurés - Récupérations sur prêts et créances amorties 49 026 60 282 Pertes sur engagement par signature - Autres pertes - COÛT DU RISQUE 749 153 489 608

3.8 DETTES ENVERS LA CLIENTELE(en milliers de DH) (en milliers de DH)

3.8.1 Dettes envers la clientèle 30/06/12 31/12/11

Comptes ordinaires créditeurs 117 639 148 113 551 804 Comptes à terme 43 299 894 45 125 108 Comptes d'épargne à taux administré 19 107 894 18 330 693 Bons de caisse 1 304 635 1 881 505 Opérations de pension 1 554 530 628 879 Autres dettes envers la clientèle 5 296 848 4 066 517 TOTAL DES DETTES ENVERS LA CLIENTELE 188 202 949 183 584 506

3.8.2 Ventilation des dettes sur la clientèle par zone géographique 30/06/12 31/12/11

MAROC 186 022 872 181 774 678 ZONE OFF SHORE 303 128 155 736 AFRIQUE 851 320 697 553 EUROPE 1 025 629 956 539 Total en principal 188 202 949 183 584 506 Dettes rattachées - - Valeur au bilan 188 202 949 183 584 506

4.2 COMMISSIONS NETTES(en milliers de DH)

30/06/12 30/06/11

Produits Charges Net Produits Charges Net

Commissions sur titres 77 861 46 77 815 62 506 24 301 38 205 Produits nets sur moyen de paiement 124 580 10 969 113 611 80 366 11 133 69 233 Autres commissions 373 192 15 531 357 661 410 152 1 726 408 426 PRODUITS NETS DE COMMISSIONS 575 633 26 546 549 087 553 024 37 160 515 864

Information sectorielle(en milliers de DH)

5.1 Bilan BANQUE MAROC SOCIÉTÉS DE

FINANCEMENT SPÉCIALISÉES

BANQUE DE DÉTAIL À L'INTERNATIONAL

& BANQUE OFF SHOREEliminations Total

TOTAL BILAN 248 792 057 16 934 446 9 989 128 -23 429 483 252 286 148

dont

ELÉMENTS D'ACTIFS

Actifs financiers disponibles à la vente 15 449 389 -1 796 63 014 -1 156 335 14 354 272

Prêts et créances sur les Etablissements de crédit et assimilés 26 291 575 11 936 5 626 896 -21 763 892 10 166 515

Prêts et créances sur la clientèle 156 400 555 16 002 191 2 844 986 -292 453 174 955 269

Placements détenus jusqu'à leur échéance 16 244 987 387 456 16 632 443

ELÉMENTS DU PASSIF

Dettes envers les EC et assimilés 19 404 855 14 314 836 6 701 104 -22 056 387 18 364 408

Dettes envers la clientèle 185 796 691 226 181 2 180 077 188 202 949

CAPITAUX PROPRES 29 092 876 1 434 809 835 915 -1 157 216 30 206 384

(en milliers de DH)

5.2 Compte de résultat BANQUE MAROC SOCIÉTÉS DE

FINANCEMENT SPÉCIALISÉES

BANQUE DE DÉTAIL À L'INTERNATIONAL

& BANQUE OFF SHOREEliminations Total

Marge d'intérêt 3 866 983 308 727 90 815 13 4 266 538

Marges sur commissions 550 232 -8 761 203 049 -195 431 549 087

Produit net bancaire 5 165 655 365 416 303 440 -278 593 5 555 918

Résultat Brut d'exploitation 2 786 378 237 463 70 933 - 3 094 774

Résultat d'exploitation 2 166 031 109 813 69 776 - 2 345 620

Résultat net 1 450 174 69 717 57 684 - 1 577 575

RÉSULTAT NET PART DU GROUPE 915 685 36 832 37 347 - 989 864

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EXPOSITION AUX RISQUES ET STRATEGIE DE COUVERTURE

1. RISQUES DE CREDIT

PRESENTATION GENERALE DU DISPOSITIF DE GESTION DES RISQUES DE CREDIT

Notre dispositif de contrôle et de gestion des risques de crédit repose principalement sur les axes suivants:• Collégialité de la décision se traduisant par l’instauration des comités de crédit à tous les

niveaux (Comité interne de crédit, Comité du recouvrement et des grands risques...). • Séparation des tâches entre les entités commerciales et celles chargées de l’évaluation, du

suivi et de la gestion des risques liés au crédit,• Définition des attributions et des modalités de fonctionnement de l’ensemble des comités

par des circulaires. • Application des plafonds par bénéficiaire de crédit au sens de Bank al Maghrib (un emprunteur

ou un groupe d’emprunteurs ayant des liens entre eux tels que définis par l’institution d’Émission).

Ces axes sont par ailleurs cantonnés dans un cadre général de contrôle répondant aux exigences réglementaires dictées par BAM en la matière. Au sein de la BCP, le dispositif de gestion des risques et le système de contrôle interne obéissent au même titre que le groupe à un suivi individualisé des activités générant des risques. Ce suivi s’articule essentiellement autour de trois piliers de supervision, à savoir : • Le système de notation • Le suivi de la concentration sectorielle et individuelle• Les risques sensibles

SYSTEME DE NOTATION INTERNE

Le Groupe, s’est doté d’un système de notation des entreprises depuis 2008 et l’a mis au cœur de son dispositif de suivi et de gestion des risques. Hormis son rôle d’outil d’aide à la décision pour l’octroi de crédit, d’identification et de quantification des risques afférents au portefeuille des entreprises, le rôle de ce système s’est étendu progressivement pour couvrir d’autres volets de l’activité de crédit dont, notamment :

-La tarification : la tarification des produits est indexée sur les grilles de notation. -L’organisation : la notation est un facteur essentiel dans le système de délégation des pouvoirs pour l’octroi du crédit. -Le suivi : un suivi particulier des contreparties les moins notées ou ayant subi des dégradations de leurs notes est assuré. -La stratégie commerciale : les objectifs commerciaux assignés au réseau sont exprimés par niveau de risque en vue d’un développement plus maîtrisé des emplois.

Il y a lieu de noter que courant l’année 2011, le système de notation interne a été enrichi par un nouveau modèle mis en place pour couvrir la notation des projets immobiliers. En ce qui concerne la clientèle des Particuliers, le scoring à l’octroi couvre actuellement les crédits immobiliers et les crédits à la consommation. Par ailleurs, la banque est engagé sur un projet couvrant les besoins de son système de notation Retail (particuliers, professionnels et TPE) qui servira à fonder la 2ème tranche encore nécessaire au passage au modèle de notation interne.

DISPOSITIF DE SUIVI DU RISQUE DE CONCENTRATION Au plan du risque de concentration un regard particulier est porté sur sa gestion à travers : - La gestion de la concentration individuelle par le respect des exigences réglementaires en

matière de division des risques d’une part, et d’autres part en assurant le suivi des plus grandes expositions.

- Le suivi des expositions sectorielles dont la gestion est déclinée sous forme de reportings périodiques, d’études sectorielles et de fiches de suivi.

Quant au processus de suivi opérationnel de ces expositions par secteur, il repose sur des indicateurs et limites dont le non respect entraine l’application des mesures et exigences préalables.

DISPOSITIF DE SUIVI DE CREANCES SENSIBLES

Outre le dispositif de suivi et contrôle des expositions, un suivi rapproché des créances sensibles présentant des signes de détérioration (dépassements chroniques sur les lignes de crédit, autorisations échues et non renouvelées, impayés…), est assuré par les fonctions risques. Il permet d’identifier le plus en amont possible les signaux avancés de détérioration potentielle de nos contreparties, afin de pouvoir les traiter promptement, alors que des actions de protection des intérêts de la banque peuvent encore être assez efficaces et peu onéreuses.

2. RISQUES DE MARCHE

Le risque de marché est le risque de perte provoqué par l’évolution défavorable des facteurs de marché, tels que les taux de change, les taux d’intérêt, les cours des actions, les prix des matières premières … Dans un objectif d’encadrer et de maitriser les risques de marché, la BCP a mis en place un dispositif de gestion des risques conformes aux normes Bâle II et aux meilleurs pratiques en la matière. Ce dispositif est fondé sur des principes directeurs clairs, des politiques et des procédures internes en ligne avec les objectifs de rendement, les niveaux de tolérance aux risques et en adéquation avec les fonds propres. Les principes directeurs sont les suivants :

• Maitriser les risques sur les expositions ;• Sécuriser le développement des activités de marché dans le cadre des orientations stratégiques

du plan à moyen terme ;• Se conformer à la réglementation bancaire en matière de gestion prudentielle des risques ;• Adopter les meilleures pratiques sur le plan de la gestion des risques pour l’ensemble des

activités.

La gestion des risques de marché a pour objectif de gérer et de contrôler les expositions aux risques de marché afin d’optimiser le couple risque/rendement, tout en conservant un profil de marché cohérent avec le statut de la BCP en tant qu’établissement financier de premier plan et intervenant important en matière de produits financiers.Le niveau de tolérance de la Banque face aux risques de marché est décliné à travers les dispositifs de limite et de délégation de pouvoirs. Ces niveaux de tolérance sont fixés de sorte que les expositions face aux risques de marché ne puissent générer des pertes qui pourraient compromettre la solidité financière de la BCP et l’exposer à des risques inconsidérés ou importants.

Dispositif de gestion et de suivi des risques de marché :

En vue d’encadrer les risques sur les différentes activités de marché et d’en assurer la surveillance, la BCP s’est dotée d’un dispositif organisé autour de quatre axes:• Un système de délégation des pouvoirs définissant le processus de demande, de validation des

limites et d’autorisation des dépassements ; • Une activité de pilotage et d’arbitrage entre les différentes activités de marché ;• Une activité de suivi et de surveillance des indicateurs de risque par les entités et les organes

de contrôle des risques de marché ;• Un ensemble d’outils de gestion et de contrôle des risques de marché. Les risques de marché issus du portefeuille bancaire sont suivis, gérés et intégrés dans le cadre

de la gestion du risque structurel de taux et de liquidité.

Gestion des limites

Au-delà des limites applicables à toutes les activités de marché à savoir les limites de positions par instrument, les limites de contrepartie et les limites de transactions. Certaines limites ont été instaurées pour les activités obligataires et pour les activités de change. L’ensemble du dispositif des limites est organisé sous forme de grille de délégation de pouvoirs fixant les limites par instrument, par marché, et par intervenant et en VaR. Le processus de proposition et de validation des limites est encadré par une circulaire interne. Le contrôle des limites est effectué quotidiennement par le Middle-Office et sur une fréquence mensuelle par le Pôle Risk Management.

Outils de suivi et de gestion des risques

La BCP a adopté une structure de gestion et de suivi des risques de marché qui inclut le recours à la méthodologie VaR et à des analyses de sensibilité pour l’ensemble de son portefeuille de négociation. La méthode retenue pour le calcul de la VAR est celle basé sur un modèle Historique. Un calcul de VaR Paramétrique à distribution normale (avec matrice de Variance-Covariance) est aussi effectué. Une VaR globale est calculée pour l’ensemble des activités de négociation et par nature d’instruments. Parallèlement aux calculs de VaR, des impacts en termes de profits et pertes (P/L) à partir de scénarios standards ou de scénarios de stress sont estimés pour l’ensemble du portefeuille de négociation. Ces scénarios sont choisis parmi trois catégories à savoir : des scénarios historiquement avérés, des scénarios hypothétiques et des scénarios adverses.Le suivi des risques de marché est effectué quotidiennement par le Middle-office et par la fonction chargée des risques de marché. Les Comités de gestion (Comité de Placement et Comité de Gestion des Risques) surveillent sur une fréquence régulière les niveaux d’exposition, les rendements générés par les activités de marchés, les risques adossés aux activités de trading, le respect des exigences réglementaires et la conformité aux dispositifs de limite.Le Reporting présenté aux différents Comités comprend en plus de l’analyse de la sensibilité des portefeuilles, des simulations dans le cas de scenarios extrêmes tenant compte à la fois de la structure des portefeuilles et des corrélations entre les différents facteurs de risque.

3. RISQUES ALM

La stratégie de gestion du risque global de taux et de liquidité, obéit à l’objectif de maîtrise des risques inscrit dans le processus de développement planifié et adopté par le Groupe. Cette stratégie repose sur les principes directeurs suivants :• Orienter les activités de développement dans le cadre d’un plan moyen terme en tenant

compte des risques de taux et de liquidité. • Maintenir une structure stable et variée de nos dépôts avec une maitrise du potentiel de

croissance de nos engagements.• Améliorer progressivement le Gap global de taux en vue de maintenir un équilibre des

différentes activités en termes de profil de taux et de liquidité. • Développer les actifs à taux variables pour immuniser une partie du bilan suite à une évolution

défavorable des taux d’intérêts.

RISQUE GLOBAL DE TAUX

Le risque global de taux représente la perte provoquée par l’évolution défavorable des taux d’intérêt sur l’ensemble du bilan de la banque eu égard à sa capacité de transformer l’épargne et les ressources en des emplois productifs. L’analyse du risque global de taux est complexe, en raison de la nécessité de formuler des hypothèses relatives au comportement des déposants concernant l’échéance de dépôts remboursables contractuellement sur demande et sur les actifs et les passifs non sensibles directement au taux d’intérêt. Lorsque les caractéristiques comportementales d’un produit sont différentes de ses caractéristiques contractuelles, les caractéristiques comportementales sont évaluées afin de déterminer le risque de taux d’intérêt réel sous-jacent.Le processus d’évaluation et de contrôle du niveau général du risque global de taux, s’opère :• Une fois par trimestre à l’arrêté des états de synthèse ;• Deux fois par an, en adossement au processus de planification (phase de la note d’orientations

stratégiques et phase de cadrage du Plan financier à Moyen Terme), et ce en tant que dispositif de validation définitive du PMT ;

• à l’occasion des changements importants des grilles tarifaires pour en évaluer les impacts.Ce dispositif de surveillance repose sur :• Une méthodologie d’évaluation basée sur l’approche des gaps (impasses). Cela se traduit par

une classification des actifs et passifs selon leur profil d’échéance et de taux (fixe ou variable), en tenant compte des facteurs de durée résiduelle et de comportement futur (approche prévisionnelle sur un horizon triennal et selon les hypothèses du PMT).

• Un système de reporting trimestriel à l’attention du Comité Gestion des Risques sur les niveaux d’exposition, les stress tests en termes d’impact sur le PNB et sur les fonds propres, et l’évolution prévisionnelle des ratios prudentiels.

• Un système de limites en termes d’impacts des risques, par rapport au PNB et aux fonds propres, défini par le Comité Gestion des Risques et validé par le Comité Directeur.

A travers ce dispositif, la gestion du risque global de taux vise à optimiser l’impact de taux sur le bénéfice et sur les fonds propres en s’appuyant sur le calcul des Gap statiques et dynamiques selon les fréquences définies précédemment.

En parallèle aux exercices de simulation portant sur l’évolution des taux dans le cadre de comportement normal des marchés, des scénarios complémentaires sont appliqués à l’ensemble du bilan pour mesurer l’impact d’un choc majeur sur les taux. Ceci consiste à titre d’exemple à soumettre le bilan de la Banque à un mouvement à la hausse des taux d’intérêts à hauteur de 100 bps et 200 bps. Parallèlement à ces exercices au moins trimestriels, le Pôle Risk Management procède à l’analyse de cohérence et à la mesure des impacts de taux conformément au Plan à Moyen Terme de la Banque lors de l’élaboration des hypothèses de croissance et leurs recadrages éventuels.

RISQUE DE LIQUIDITÉ

Ce risque peut découler de la structure du bilan en raison des décalages entre les échéances réelles des éléments de l’actif et du passif, des besoins de financement des activités futures, du comportement des clients ou d’une éventuelle perturbation dans les marchés, ou de la conjoncture économique.

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groupe banque centrale populaire

COMPTES CONSOLIDÉS AUX NORMES IFRS 30 JUIN 2012

La gestion du risque de liquidité vise à garantir à la BCP l’accès aux fonds nécessaires afin d’honorer ses engagements financiers lorsqu’ils deviennent exigibles. La gestion de ce risque se traduit par le maintien d’un niveau suffisant de titres liquides et un approvisionnement en fonds stable et diversifié. Le portefeuille des titres est constitué majoritairement de Bons du Trésor ainsi que de positions sur actions liquides et sur OPCVM.La gestion de la liquidité s’appuie sur :• Le suivi des ratios de liquidité du bilan selon les exigences internes et celles issues de la

réglementation ;• L’élaboration d’un échéancier de liquidité sur la base de divers scénarios dynamiques et sur

l’horizon du PMT, ainsi que l’élaboration d’un échéancier de liquidité statique donnant des indications sur la situation de la liquidité de la banque à moyen et long terme ;

• Le suivi du portefeuille d’investissement et la projection des flux de trésorerie. La banque respecte la limite relative à la taille minimale du portefeuille d’investissement, indexée sur l’évolution des dépôts et sur nos capacités de transformation ;

• Le maintien d’un éventail varié de sources de financement et le suivi de la concentration des dépôts par nature de produits et de contrepartie avec un suivi rapproché de la concentration des 10 plus grands déposants ;

• Le maintien des rapports privilégiés avec les investisseurs institutionnels et les grandes Corporate.

Le Groupe dispose d’une politique de gestion du risque de refinancement applicable dans des conditions normales du marché mais également en cas de crise de liquidité. Cette politique définit les mécanismes de suivi ainsi que les alternatives permettant d’atténuer les risques de refinancement en cas de crise prolongée de liquidité.Les dépôts à vue de la clientèle (comptes courants et comptes d’épargne) constituent une part importante du financement global du Groupe qui s’est révélée stable au fil des ans. En outre, le programme d’ouverture d’agences se poursuivra tout au long de la période du PMT ( 2012-2014), contribuant à renforcer le rythme de collecte des dépôts de la clientèle.Par ailleurs, la BCP est un intervenant important sur les marchés monétaire et obligataire, par l’intermédiaire de ses activités de marchés. La position de la BCP lui permet de recourir, à court terme, auprès de BAM, des banques et d’autres institutions financières aux opérations de pension.

4. RISQUES OPERATIONNELS

PRESENTATION DU DISPOSITIF DE GESTION DES RISQUES OPERATIONNELS

Le dispositif de gestion des risques opérationnels s’applique à toutes les entités faisant partie du Groupe et repose globalement sur les axes suivants :

• L’Identification et l’évaluation des risques par la mise place de la cartographie des risques, • Le suivi et la mise à jour des risques dégagés ;• Le Reporting des pertes et incidents avérés ; • Les recommandations pour l’amélioration des procédures et l’optimisation des contrôles ;• Et la mise en place d’un Plan de Continuité des Activités (PCA).

Au-delà des exigences réglementaires d’une allocation de fond propres au titre du risque

opérationnel et de la collecte des incidents, notre dispositif actuel cherche à répondre au mieux aux recommandations de BAM et aux saines pratiques préconisées par les accords de Bâle II.

ORGANISATION DE LA FILIERE RISQUES OPERATIONNELS

La filière Risques Opérationnels s’articule autour des acteurs suivants : • La fonction Centrale au niveau du siège qui est chargée de la conception et du pilotage des outils méthodologiques et informatiques;

• Un réseau animé de Gestionnaires de Risques dans leurs périmètres respectifs (BCP, BPR), Ils participent à la mise à jour de la cartographie des risques opérationnels et doivent assurer la mise en place des plans d’actions pour le renforcement du dispositif de maîtrise des risques ;

• Des correspondants désignés par métier dans le cadre du protocole de collecte des pertes ; ces correspondants ont pour mission de recenser les pertes opérationnelles et de les historiser dans l’outil de gestion des risques, commun à l’ensemble du CPM ;

• Des correspondants au niveau des filiales (Contrôleurs Internes ou autre), qui veillent à la mise en place de la méthodologie et des outils risques opérationnels en synergie avec le dispositif adopté au sein de la banque.

CARTOGRAPHIE DES RISQUES

La cartographie s›appuie sur une analyse approfondie des processus de la banque (métier et support) avec une priorisation des processus les plus critiques. La démarche se déroule en plusieurs phases :

• Phase 1 : Identification des risques inhérents aux métiers de la Banque,• Phase 2 : Mesure et évaluation des événements de risques,• Phase 3 : Appréciation des moyens de surveillance et de couverture des risques

COLLECTE DES INCIDENTS

Conformément à la réglementation, un système de collecte des pertes et incidents opérationnels, basé sur un mécanisme déclaratif à double regard, a été mis en place. Les Correspondants de la collecte des différents métiers saisissent directement au niveau de l’outil informatique dédié. Un workflow est prévu pour permettre aux managers de contrôler la pertinence des informations remontées par les collaborateurs et d’être avertis en temps réel des événements intervenus dans leur périmètre afin de mettre en place des actions correctives.

POLITIQUE DE MAITRISE DES RISQUES

La politique de couverture et d’atténuation des risques repose sur la mise en œuvre de trois types de plans d’actions :

• Des actions de prévention efficaces identifiées notamment lors des cartographies et mises en œuvre directement par les opérationnels à travers leurs plans moyens terme (PMT) ;

• Des plans de relève et de continuité d’activité (PCA), ayant pour objectif de garantir un fonctionnement sans interruption des activités essentielles de la banque et de limiter les pertes engendrées en cas de perturbation grave de l’activité ;

• des possibilités du transfert de certains risques majeurs par la mise en place d’une politique d’assurance adaptée ;

• Un suivi annuel des risques liés aux activités externalisées.

GROUPE BANQUE CENTRALE POPULAIRE

ATTESTATION D’EXAMEN LIMITE DE LA SITUATION INTERMEDIAIRE CONSOLIDEE AU 30 JUIN 2012

Nous avons procédé à un examen limité de la situation intermédiaire de la Banque Centrale Populaire et ses filiales (Groupe Banque Centrale Populaire) comprenant le bilan, le compte de résultat, l’état du résultat global, le tableau des flux de trésorerie, l’état de variation des capitaux propres et une sélection de notes explicatives au terme du semestre couvrant la période du 1er janvier au 30 juin 2012. Cette situation intermédiaire fait ressortir un montant de capitaux propres consolidés totalisant 30.206.384 KMAD, dont un bénéfice net consolidé de 1.577.575 KMAD.

Nous avons effectué notre examen limité selon les normes de la profession au Maroc. Ces normes requièrent que l’examen limité soit planifié et réalisé en vue d’obtenir une assurance modérée que la situation provisoire des états consolidés cités au premier paragraphe ci-dessus ne comporte pas d’anomalie significative. Un examen limité comporte essentiellement des entretiens avec le personnel de la société et des vérifications analytiques appliquées aux données financières ; il fournit donc un niveau d’assurance moins élevé qu’un audit. Nous n’avons pas effectué un audit et, en conséquence, nous n’exprimons donc pas d’opinion d’audit.

Sur la base de notre examen limité, nous n’avons pas relevé de faits qui nous laissent penser que les états consolidés, ci-joints, ne donnent pas une image fidèle du résultat des opérations du semestre écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine du Groupe Banque Centrale Populaire arrêtés au 30 juin 2012, conformément aux normes comptables internationales (IAS/IFRS).

Casablanca, le 04 septembre 2012

Les Commissaires aux Comptes

Deloitte Audit Mazars Audit et Conseil

A.BENABDELKHALEK K. MOKDAD Associé Associé Gérant

Deloitte Audit288, Boulevard Zerktouni

Casablanca Maroc

Mazars Audit et Conseil101 Boulevard Abdelmoumen et Rue

Calavon Casablanca Maroc

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banque centrale populaire

COMPTES SOCIAUX AU 30 JUIN 2012

BILAN(en milliers de DH) (en milliers de DH)

HORS BILAN

ÉTAT DES SOLDES DE GESTION

TABLEAU DE FORMATION DES RESULTATS 30/06/12 30/06/11(+) Intérêts et produits assimilés 2 830 657 2 600 022 (-) Intérêts et charges assimilées 1 616 861 1 573 260 MARGE D’INTERET 1 213 796 1 026 762 (+) Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location - - (-) Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location - - Résultat des opérations de crédit-bail et de location - - (+) Commissions perçues 189 838 166 579 (-) Commissions servies 3 347 3 301 MARGE SUR COMMISSIONS 186 491 163 278 (+) Résultat des opérations sur titres de transaction 171 319 126 758 (+) Résultat des opérations sur titres de placement -18 848 -41 180 (+) Résultat des opérations de change 81 079 117 791 (+) Résultat des opérations sur produits dérivés 18 869 754 RÉSULTAT DES OPÉRATIONS DE MARCHÉ 252 419 204 123 (+) Divers autres produits bancaires 460 514 359 255 (-) Diverses autres charges bancaires 49 439 41 677 PRODUIT NET BANCAIRE 2 063 781 1 711 741 (+) Résultat des opérations sur immobilisations financières -34 376 1 961 (+) Autres produits d’exploitation non bancaire 539 133 529 463 (-) Autres charges d’exploitation non bancaire - - (-) Charges générales d’exploitation 990 848 953 665 RÉSULTAT BRUT D’EXPLOITATION 1 577 690 1 289 500 (+) Dotations nettes des reprises aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance -402 816 -287 137 (+) Autres dotations nettes des reprises aux provisions -7 180 631 RÉSULTAT COURANT 1 167 694 1 002 994 RÉSULTAT NON COURANT -21 733 87 619 (-) Impôts sur les résultats 262 145 237 901 RÉSULTAT NET DE L’EXERCICE 883 816 852 710

(+) Dotations aux amortissements et aux provisions desimmobilisations incorporelles et corporelles 82 446 68 055

(+) Dotations aux provisions pour dépréciation des immobilisations financières 38 069 4 013 (+) Dotations aux provisions pour risques généraux - - (+) Dotations aux provisions réglementées - - (+) Dotations non courantes - 800 000 (-) Reprises de provisions 3 693 5 973 (-) Plus-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles 237 26 207 (+) Moins-values de cession sur immobilisations incorporelles et corporelles - - (-) Plus-values de cession sur immobilisations financières - - (+) Moins-values de cession sur immobilisations financières - - (-) Reprises de subventions d’investissement reçues - - (+) CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT 1 000 401 1 692 600 (-) Bénéfices distribués - - (+) AUTOFINANCEMENT 1 000 401 1 692 600

COMPTE DE PRODUITS ET CHARGES

(en milliers de DH) (en milliers de DH)

(en milliers de DH)

BANQUE CENTRALE POPUALIRE

ATTESTATION D’EXAMEN LIMITE DES COMMISSAIRES AUX COMPTES SUR LA SITUATION INTERMEDIAIRE AU 30 JUIN 2012

En application des dispositions du Dahir portant loi n° 1-93-212 du 21 septembre 1993, tel que modifié et complété, nous avons procédé à un examen limité de la situation intermédiaire de la Banque Centrale Populaire (BCP) comprenant le bilan, le compte de produits et charges, le hors bilan, l’état des soldes de gestion, le tableau des flux de trésorerie et l’état des informations complémentaires (ETIC) relatifs à la période du 1er janvier au 30 juin 2012. Cette situation intermédiaire qui fait ressortir un montant de capitaux propres et assimilés totalisant 20.158.957 KMAD dont un bénéfice net de 883.816 KMAD, relève de la responsabilité des organes de gestion de l’émetteur.

Nous avons effectué notre mission selon les normes de la profession au Maroc relatives aux missions d’examen limité. Ces normes requièrent que l’examen limité soit planifié et réalisé en vue d’obtenir une assurance modérée que la situation intermédiaire ne comporte pas d’anomalie significative. Un examen limité comporte essentiellement des entretiens avec le personnel de la société et des vérifications analytiques appliquées aux données financières ; il fournit donc un niveau d’assurance moins élevé qu’un audit. Nous n’avons pas effectué un audit et, en conséquence, nous n’exprimons donc pas d’opinion d’audit.

Sur la base de notre examen limité, nous n’avons pas relevé de faits qui nous laissent penser que la situation intermédiaire, ci-jointe, ne donne pas une image fidèle du résultat des opérations du semestre écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la Banque Centrale Populaire (BCP) arrêtés au 30 juin 2012, conformément au référentiel comptable admis au Maroc. Casablanca, le 04 septembre 2012

Les Commissaires aux Comptes

Deloitte Audit Mazars Audit et Conseil

A. Benabdelkhalek K . M o k d a d Associé Associé Gérant

PASSIF 30/06/12 31/12/11Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 15 12 Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 79 476 331 73 698 432

A vue 55 394 872 55 447 964 A terme 24 081 459 18 250 468

Dépôts de la clientèle 52 292 880 49 877 859 Comptes à vue créditeurs 29 910 671 27 909 208 Comptes d'épargne 3 510 809 3 352 188 Dépôts à terme 14 745 190 15 676 145 Autres comptes créditeurs 4 126 210 2 940 318

Titres de créance émis 5 022 693 3 071 943 Titres de créance négociables 5 022 693 3 071 943 Emprunts obligataires - - Autres titres de créance émis - -

Autres passifs 2 442 097 1 348 776 Provisions pour risques et charges 1 133 436 1 125 831 Provisions réglementées - - Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie 3 467 786 3 042 663 Dettes subordonnées 1 516 849 1 554 658 Ecarts de réévaluation - - Réserves et primes liées au capital 12 257 699 10 006 346 Capital 1 644 849 1 562 606 Actionnaires. Capital non versé (-) - - Report à nouveau (+/-) 387 958 370 714 Résultats nets en instance d'affectation (+/-) - - Résultat net de l'exercice (+/-) 883 816 1 651 660 TOTAL DU PASSIF 160 526 409 147 311 500

30/06/12 31/12/11

Engagements donnés 43 237 351 35 846 574

Engagements de financement donnés en faveur d'établissements de crédit et assimilés 1 768 259 2 927 642

Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle 27 559 937 19 805 448

Engagements de garantie d'ordre d'établissements de crédit et assimilés 6 290 661 5 006 997

Engagements de garantie d'ordre de la clientèle 7 618 494 8 082 940

Titres achetés à réméré - -

Autres titres à livrer - 23 547

Engagements reçus 6 366 645 7 304 378

Engagements de financement reçus d'établissements de crédit et assimilés 6 872 6 960

Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit et assimilés 6 328 733 7 257 538

Engagements de garantie reçus de l'Etat et d'organismes de garantie divers 31 040 31 039

Titres vendus à réméré - -

Autres titres à recevoir - 8 841

30/06/12 30/06/11PRODUITS D'EXPLOITATION BANCAIRE 4 139 312 4 070 048 Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 455 388 425 859 Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 1 931 090 1 712 439 Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 444 180 461 723 Produits sur titres de propriété 457 339 358 323 Produits sur immobilisations en crédit-bail et en location - - Commissions sur prestations de service 189 838 162 126 Autres produits bancaires 661 477 949 578 CHARGES D'EXPLOITATION BANCAIRE 2 075 531 2 358 308 Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit 1 158 329 1 046 477 Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 391 909 473 693 Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis 66 623 53 090 Charges sur immobilisations en crédit-bail et en location - - Autres charges bancaires 458 670 785 048 PRODUIT NET BANCAIRE 2 063 781 1 711 740 Produits d'exploitation non bancaire 539 133 529 463 Charges d'exploitation non bancaire - - CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION 990 848 953 665 Charges de personnel 399 648 390 996 Impôts et taxes 12 130 14 526 Charges externes 476 465 460 126 Autres charges générales d'exploitation 20 159 19 962 Dotations aux amortissements et aux provisions des immobilisations incorporelles et corporelles 82 446 68 055

DOTATIONS AUX PROVISIONS ET PERTES SUR CREANCES IRRECOUVRABLES 560 825 427 191 Dotations aux provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 479 896 357 025 Pertes sur créances irrécouvrables 25 011 51 381 Autres dotations aux provisions 55 918 18 785 REPRISES DE PROVISIONS ET RECUPERATIONS SUR CREANCES AMORTIES 116 453 142 645 Reprises de provisions pour créances et engagements par signature en souffrance 94 177 109 687 Récupérations sur créances amorties 7 914 11 582 Autres reprises de provisions 14 362 21 376 RESULTAT COURANT 1 167 694 1 002 992 Produits non courants 2 416 903 020 Charges non courantes 24 149 815 401 RESULTAT AVANT IMPOTS 1 145 961 1 090 611 Impôts sur les résultats 262 145 237 901 RESULTAT NET DE L'EXERCICE 883 816 852 710

ACTIF 30/06/12 31/12/11Valeurs en caisse, Banques centrales, Trésor public, Service des chèques postaux 10 305 861 3 281 599 Créances sur les établissements de crédit et assimilés 22 577 912 19 659 192

A vue 6 071 035 5 059 154 A terme 16 506 877 14 600 038

Créances sur la clientèle 79 313 782 78 595 524 Crédits de trésorerie et à la consommation 33 371 837 31 848 641 Crédits à l'équipement 20 417 559 21 871 397 Crédits immobiliers 19 337 414 19 558 304 Autres crédits 6 186 972 5 317 182

Créances acquises par affacturage 1 794 464 1 451 212 Titres de transaction et de placement 18 760 817 15 550 286

Bons du Trésor et valeurs assimilées 10 063 599 7 747 638 Autres titres de créance 500 196 712 801 Titres de propriété 8 197 022 7 089 847

Autres actifs 1 961 575 1 461 621 Titres d'investissement 15 726 612 16 549 349

Bons du Trésor et valeurs assimilées 14 925 308 15 800 246

Autres titres de créance 801 304 749 103 Titres de participation et emplois assimilés 6 847 894 7 704 006 Créances subordonnées 1 166 850 1 154 245 Immobilisations données en crédit-bail et en location - - Immobilisations incorporelles 183 246 163 844 Immobilisations corporelles 1 887 396 1 740 622 TOTAL DE L’ACTIF 160 526 409 147 311 500

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banque centrale populaire

COMPTES SOCIAUX AU 30 JUIN 2012

TABLEAU DES FLUX DE TRéSORERIE (en milliers de DH)

CRéANCES SUR LES éTABLISSEMENTS DE CRéDIT ET ASSIMILéS

(en milliers de DH)

DéTAIL DES AUTRES ACTIFS(en milliers de DH)

VALEURS DES TITRES DE TRANSACTION ET DE PLACEMENTET DES TITRES D’INVESTISSEMENT

(en milliers de DH)

(en milliers de DH)

CRéANCES SUR LA CLIENTèLE

VENTILATION DES TITRES DE TRANSACTION ET DE PLACEMENTET DES TITRES D’INVESTISSEMENT PAR CATéGORIE D’éMETTEUR

(en milliers de DH)

30/06/12 31/12/11

1) Produits d’exploitation bancaire perçus 3 462 774 8 263 625

2) Récupération de créances amorties 7 914 31 674

3) Produits d’exploitation non bancaire perçus 466 435 1 052 038

4) Charges d’exploitation bancaire versées (2 543 248) (6 253 343)

5) Charges d’exploitation non bancaire versées (24 149) (35 207)

6) Charges générales d’exploitation versées (907 977) (1 815 130)

7) Impôt sur les résultats versé (262 145) (618 207)

I- FLUX DE TRÉSORERIE NETS PROVENANT DU COMPTE PRODUITS ET CHARGES 199 604 625 450

Variations des :

8) Créances sur les établissements de crédit et assimilés (2 918 720) (3 485 329)

9) Créances sur la clientèle (1 061 510) (14 416 946)

10) Titres de transaction et de placement (2 360 531) (3 971 255)

11) Autres actifs (500 049) 46 725

12) Immobilisations données en crédit bail et en location - -

13) Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 5 777 899 6 349 721

14) Dépôts clientèle 2 148 675 4 910 193

15) Titres de créances émis 1 950 750 1 069 749

16 ) Autres passifs 1 093 321 (117 057)

II- SOLDE DES VARIATIONS DES ACTIFS ET PASSIFS D’EXPLOITATION 4 129 835 (9 614 199)

III- FLUX DE TRESORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES D’EXPLOITATION (I+II) 4 329 439 (8 988 749)

17) Produits des cessions d’immobilisations financières 769 309 1 194 782

18) Produits des cessions d’immobilisations incorporelles et corporelles 4 000 110 451

19) Acquisition d’immobilisation financières (180 324) (640 920)

20) Acquisition d’immobilisation corporelles et incorporelles (252 385) (626 468)

21) Intérêts perçus 577 847 940 755

22) Dividendes perçus 385 847 354 586

IV- FLUX DE TRÉSORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES D’ INVESTISSEMENT 1 304 294 1 333 186

23) Subventions , fonds publics et fonds spéciaux de garantie reçus 500 000 -

24) Emission de dettes subordonnées - -

25) Emission d’actions 1 653 072 4 476 867

26) Remboursement des capitaux propres et assimilés - -

27) Intérêts versés (75 000) (75 000)

28) Dividendes versés (687 546) (531 286)

V- FLUX DE TRÉSORERIE NETS PROVENANT DES ACTIVITES DE FINANCEMENT 1 390 526 3 870 581

VI- VARIATION NETTE DE LA TRESORERIE ( III+IV+V) 7 024 259 (3 784 982)

VII-TRÉSORERIE A L’ OUVERTURE DE L’EXERCICE 3 281 587 7 066 569

VIII-TRÉSORERIE A LA CLÔTURE DE L’EXERCICE 10 305 846 3 281 587

Bank Al-Maghrib, Trésor Public et Service des

Chèques Postaux

Banques au Maroc

Autres établissements

de crédit et assimilés au

Maroc

Etablissements de crédit à l'étranger

30/06/12 31/12/11

COMPTES ORDINAIRES DEBITEURS 10 055 509 1 446 501 997 620 2 370 410 14 870 040 7 088 931 VALEURS REÇUES EN PENSION 16 000 - 16 000 12 300 - au jour le jour - - - à terme 16 000 16 000 12 300 PRÊTS DE TRÉSORERIE 500 000 961 063 5 114 523 548 922 7 124 508 6 386 139 - au jour le jour 500 000 200 000 531 024 1 231 024 952 000 - à terme 761 063 5 114 523 17 898 5 893 484 5 434 139 PRÊTS FINANCIERS 405 714 9 350 148 12 703 9 768 565 8 835 836 AUTRES CRÉANCES 632 885 225 633 110 140 595 INTERÊTS COURUS A RECEVOIR 87 18 417 109 132 33 562 161 198 135 240 CRÉANCES EN SOUFFRANCE 60 000 60 000 60 000 TOTAL 10 555 596 3 464 580 15 647 423 2 965 822 32 633 421 22 659 041

Secteur public

SECTEUR PRIVÉTotal

30/06/2012Total

31/12/2011Entreprises financières

Entreprises non

financièresAutre

clientèle

CREDITS DE TRESORERIE 3 830 793 6 263 26 973 923 278 160 31 089 139 29 608 959 - Comptes à vue débiteurs 3 480 793 6 263 16 560 486 60 218 20 107 760 18 088 294 - Créances commerciales sur le Maroc 2 351 291 2 351 291 2 083 371 - Crédits à l'exportation 40 325 40 325 40 745 - Autres crédits de trésorerie 350 000 8 021 821 217 942 8 589 763 9 396 549

CREDITS A LA CONSOMMATION 2 059 035 2 059 035 2 046 801 CREDITS A L'EQUIPEMENT 2 702 907 228 000 16 683 578 226 703 19 841 188 21 446 515 CREDITS IMMOBILIERS 10 212 232 8 958 135 19 170 367 19 409 714 AUTRES CREDITS 1 675 000 3 660 866 1 818 5 337 684 4 384 705 CREANCES ACQUISES PAR AFFACTURAGE 1 781 263 1 781 263 1 439 906 INTERETS COURUS A RECEVOIR 123 574 15 650 808 224 60 238 1 007 686 777 658 CREANCES EN SOUFFRANCE - - 591 540 230 344 821 884 932 477

- Créances pré-douteuses 13 067 69 496 82 563 191 461 - Créances douteuses 100 877 10 023 110 900 377 487 - Créances compromises 477 596 150 825 628 421 363 529

TOTAL 8 332 274 3 910 779 57 052 578 11 812 615 81 108 246 80 046 735

Valeurcomptable brute Valeur actuelle Valeur de

remboursementPlus-values

latentesMoins-values

latentes Provisions

TITRES DE TRANSACTION 11 661 633 11 661 633 7 530 950 - - - Bons Du Trésor Et Valeurs Assimilées 7 304 451 7 304 451 7 092 450 Obligations 260 787 260 787 251 000 Autres Titres De Créance 190 645 190 645 187 500 Titres De Propriété 3 905 750 3 905 750 -TITRES DE PLACEMENT 7 219 111 7 099 184 2 710 850 - 119 927 119 927Bons Du Trésor Et Valeurs Assimilées 2 759 632 2 759 148 2 663 850 - 484 484 Obligations 26 196 26 196 25 000 - - Autres Titres De Créance 22 568 22 568 22 000 Titres De Propriété 4 410 715 4 291 272 - 119 443 119 443 TITRES D'INVESTISSEMENT 15 730 976 15 726 612 14 502 112 - 4 364 4 364 Bons Du Trésor Et Valeurs Assimilées 14 929 672 14 925 308 13 716 750 - 4 364 4 364 Obligations 666 941 666 941 655 507 Autres Titres De Créance 134 363 134 363 129 855 TOTAL GENERAL 34 611 720 34 487 429 24 743 912 - 124 291 124 291

Etablisse-ments decrédit et assimilés

Emetteurspublics

EMETTEURS PRIVÉSTotal

30/06/12Total

31/12/11Financiers Non financiers

TITRES COTÉS 207 139 - 6 071 318 480 531 690 7 074 922

Bons Du Trésor Et Valeurs Assimilées - - - - - -

Obligations 8 355 - - 272 405 280 760 -

Autres Titres De Créance - - - - - -

Titres De Propriété 198 784 - 6 071 46 075 250 930 7 074 922

TITRES NON COTÉS 428 051 26 079 387 7 096 093 352 208 33 955 739 25 024 713

Bons Du Trésor Et Valeurs Assimilées - 24 988 907 - - 24 988 907 23 547 884

Obligations 80 475 240 480 - 352 208 673 163 1 043 518

Autres Titres De Créance 347 576 - - - 347 576 418 385

Titres De Propriété - 850 000 7 096 093 - 7 946 093 14 925

TOTAL 635 190 26 079 387 7 102 164 670 688 34 487 429 32 099 635

30/06/12 31/12/11

INSTRUMENTS OPTIONNELS 701 1 532

OPÉRATIONS DIVERSES SUR TITRES(DÉBITEUR) - -

Sommes réglées à récupérer auprès des émetteurs - -

Autres comptes de règlement relatif aux opérations sur titres - -

DÉBITEURS DIVERS 893 201 779 217

- Sommes dues par l’Etat 468 512 190 120

- Sommes dues par les organismes de prévoyance 793 1 026

- Sommes diverses dues par le personnel 7 295 4 155

- Comptes clients de prestations non bancaire - -

- Divers autres débiteurs 416 601 583 916

Valeurs et emplois divers 16 256 17 414

- Valeurs et emplois divers 16 256 17 414

Comptes d’ajustement de hors bilan(débiteur) 14 724 10 024

Comptes d’écart sur devises et titres(débiteur) - -

Pertes potentielles sur opérations de couverture non dénouées - -

Pertes à étaler sur opérations de couvertures dénouées - -

Charges à répartir sur plusieurs exercices 118 671 131 355

Comptes de liaison entre siège, succursales et agences au Maroc (débiteur)

68 175 99 387

Produits à recevoir et charges constatées d’avance 662 371 153 591

- Produits à recevoir 600 230 149 670

- Charges constatées d’avance 62 141 3 921

Comptes transitoires ou d’attente débiteurs 187 476 269 101

Créances en souffrance sur opérations diverses - -

Provisions pour créances en souffrance sur opérations diverses - -

TOTAL 1 961 575 1 461 621

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banque centrale populaire

COMPTES SOCIAUX AU 30 JUIN 2012

TITRES DE PARTICIPATION ET EMPLOIS ASSIMILéS

Immobilisations incorporelles et corporelles(en milliers de DH)

CRéANCES SUBORDONNéES (en milliers de DH)

Dénomination ou raison sociale de la société émettrice Secteur Capital Social Taux de

participation

Valeur comptable

brute

PROVISIONScumuiées

Valeur comptable

nette

Extrait des derniers états de synthèse de la sté émettrice PRODUITS

INSCRITS AU CPC

Date de clôture de l’exercice Situation nette Résultat net Devise

A) PARTICIPATION DANS LES E/SES LIEES 3 082 695 176 501 2 906 193 146 475 CHAABI INTER.BANK OFF SHORE (CIB) banque offshore 2 200 USD 70,00% 13 357 468 12 890 31-déc-11 8 731 959 3 276 388 USD 9 731 CHAABI BANK banque 30 000 EUR 100,00% 347 069 914 346 154 31-déc-11 40 449 122 EUR BPMC banque 8 127 050 FCFA 62,50% 18 513 2 234 16 279 31-déc-11 13 563 740 3 434 971 FCFA 25 441 BPMG banque 50 000 000 GNF 53,90% 88 684 4 912 83 772 31-déc-11 60 579 000 15 076 000 GNF 4 138 MEDIAFINANCE marché de capitaux 206 403 60,00% 141 052 - 141 052 31-déc-11 209 967 1 882 MAD VIVALIS SALAF Crédit Const° 177 000 63,92% 167 076 - 167 076 31-déc-11 410 135 36 684 MAD 11 322 FONDS MOUSSAHAMA 1 Fonds d'invest 36 400 99,86% 78 028 78 028 - 31-déc-11 -54 156 -9 183 227 413 MAD BP SHORE (ESSOUKNA) Immobilier 150 000 51,00% 76 500 - 76 500 31-déc-11 197 246 6 798 MAD 12 316 CHAABI LLD Loc long durée 31 450 72,93% 22 935 1 770 21 165 31-déc-11 29 022 2 833 MAD MAROC ASSISTANCE INTERNATIONALE Assistance 50 000 77,43% 71 267 - 71 267 31-déc-11 173 407 31 736 MAD 20 000 DAR ADDAMANE Caution de Crédit 75 000 5,71% 4 319 - 4 319 31-déc-11 222 227 4 020 MAD STE H. PARTNERS GESTION Sté de gestion 5 000 50,00% 2 500 - 2 500 31-déc-11 17 335 6 602 MAD UPLINE GROUPE banque d'affaire 46 784 74,87% 760 375 - 760 375 31-déc-11 423 943 65 695 MAD 37 437 GENEX PARTICIPATION sté de portefeuille 1 250 100,00% 1 360 51 1 309 31-déc-11 1 309 -1 MAD SCI OASIS YVES Immobilier 15 99,67% 3 282 - 3 282 31-déc-10 -926 -176 MAD SCI AL MASSIRA Immobilier 10 95,00% 0 - 0 31-déc-10 -3 111 -184 MAD SCI PAPILLON Immobilier 8 99,33% 814 - 814 31-déc-10 -362 -19 MAD SCI OASIS JEAN Immobilier 15 99,67% 1 936 - 1 936 31-déc-10 -45 -16 MAD CHAABI CAPITAL INVESTISSEMENT Fonds d'invest 600 000 49,00% 294 000 7 293 286 707 30-juin-12 467 118 -1 238 MAD CHAABI DOC NET services 29 458 15,26% 4 271 - 4 271 31-déc-11 49 899 6 836 MAD 1 050 BANK AL AMAL Banque 600 000 24,01% 143 861 - 143 861 31-déc-11 789 495 26 175 MAD SIBA Immobilier 3 333 90,10% 59 200 - 59 200 31-déc-10 21 914 15 534 MAD FONDS MOUSSAHAMA 2 Fonds d'invest 400 000 60,00% 240 000 80 831 159 169 31-déc-11 311 085 -46 144 MAD MAROC LEASING Crédit bail 277 677 53,11% 493 623 - 493 623 31-déc-11 767 483 64 669 MAD 22 120 SCI DAIT ROUMI II Immobilier 10 90,00% 9 - 9 31-déc-10 80 -2 MAD BPR banques 48 665 48 665 2 920 B) AUTRES TITRES DE PARTICIPATION 91 266 10 371 80 895 7 800 IDMAJ SAKANE Immobilier 20 000 10,00% 2 000 - 2 000 31-déc-10 33 518 4 579 MAD SOGEPOS service 35 000 13,20% 4 622 - 4 622 31-déc-11 38 918 -1 489 MAD BENAF Immobilier 192 100,00% 22 828 10 111 12 717 31-déc-09 12 717 12 799 MAD REGIONAL GESTION sté de gestion 1 000 18,00% 180 - 180 31-déc-11 -75 -1 760 MAD SOCIETE MONETIQUE INTERBANCAIRE Service 98 200 13,24% 12 853 - 12 853 31-déc-10 195 402 48 147 MAD 7 800 MITC Service 46 000 17,50% 8 050 177 7 873 31-déc-11 44 990 1 213 MAD EUROCHEQUE Service 1 500 17,48% 84 84 - 31-déc-03 470 -51 MAD MITC CAPITAL sté de gestion 2 000 20,00% 400 - 400 31-déc-11 1 833 -285 MAD MOROCCAN FINANCIAL BOARD Financier 120 000 16,67% 20 000 - 20 000 31-déc-11 104 605 -11 079 MAD FIROGEST sté de gestion 2 000 12,50% 250 - 250 31-déc-11 3 412 -57 MAD CASABLANCA TRANSPORT Service 140 000 10,71% 15 000 - 15 000 31-déc-10 584 070 -777 MAD CASABLANCA AMENAGEMENT service 40 000 12,50% 5 000 - 5 000 31-déc-11 40 728 5 642 MAD C) TITRES ACTIVITE DE PORTEFEUILLE 104 591 -1 053 105 643 - AWB MOROCCO MAURITANIE Financier 14 940 EUR 33,03% 54 591 -1 053 55 643 UNIVERSITE INTERNATIONALE DE RABAT Enseignement 111 000 45,05% 50 000 - 50 000 30-juin-11 75 812 -13 452 MAD D) EMPLOIS ASSIMILES 3 778 298 23 136 3 755 162 231 572 OCP Industrie 8 287 500 3,88% 3 300 000 - 3 300 000 31-déc-11 37 037 16 332 MAD 220 884 UBAF Banque 250 727 EUR 4,99% 138 372 -2 505 140 878 31-déc-11 284 483 19 875 EUR 9 753 BACB Banque 79 453 LS 8,26% 173 866 10 914 162 952 31-déc-11 178 887 238 LS UBAE Banque 151 061 EUR 4,66% 91 413 -1 655 93 068 31-déc-10 202 315 8 401 EUR AUTRES 74 647 16 383 58 264 935 Total Général 7 056 850 208 956 6 847 894 385 847

MontantGlobal

APPARENTES30/06/12 31/12/11Ets. De Cred.

& Assim.Eses

FinancièresEses Non

FinancièresAutres

ApparentesCréances subordonnées 1 166 850 1 166 850 1 154 245 Titres subordonnés des établissements de crédit et assimilés 1 166 850 1 166 850 1 154 245 Titres subordonnés de la clientèlePrêts subordonnés aux établissement de crédits et assimilésPrêts subordonnés à la clientèleCréances subordonnées en souffranceAgios réservés sur créances subordonnées

(-) Provisions pour créances subordonnées en souffrance

Montant brut au début de l’exercice

Montant des acquisitions au

cours de l’exercice

Montant des cessions ou

retraits au cours de l’exercice

Montant brut à la fin de l’excercice

AMORTISSEMENTS ET/OU PROVISIONS

Montant net à la fin de l’exercice

Montant des amor-tissements et/ou

provisions au début de l’exercice

Dotations au titre de l’exercice

Montant des amortissements

sur immobilisations sorties

Cumul

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 376 108 38 432 1 267 413 273 212 264 18 005 242 230 027 183 246

Droit au bail 94 013 4 600 - 98 613 - - - - 98 613

Immobilisations en recherche et développement - - - - - - - - -

Autres immobilisations incorporelles d’exploitation 282 095 33 832 1 267 314 659 212 264 18 005 242 230 027 84 633

Immobilisations incorporelles hors exploitation - - - - - - - - -

IMMOBILISATIONS CORPORELLES 3 120 654 289 635 92 978 3 317 312 1 380 033 64 441 14 558 1 429 916 1 887 396

IMMEUBLE D’EXPLOITATION 916 346 39 488 - 955 834 448 812 16 926 - 465 739 490 096

Terrain d’exploitation 132 767 - - 132 767 - - - - 132 767

Immeubles d’exploitation bureaux 783 579 39 488 - 823 067 448 812 16 926 - 465 739 357 329

Immeubles d’exploitation logement de fonction - - - - - - - - -

MOBILIER ET MATERIEL D’EXPLOITATION 511 850 45 967 18 312 539 505 367 212 18 170 14 549 370 833 168 672

Mobilier de bureau d’exploitation 157 265 5 730 - 162 995 104 855 4 290 - 109 145 53 850

Matériel de bureau d’exploitation 26 017 1 717 - 27 733 21 260 593 - 21 853 5 881

Matériel informatique 250 068 9 230 8 159 251 139 204 013 8 413 8 159 204 266 46 872

Matériel roulant rattaché à l’exploitation 3 079 - - 3 079 2 439 94 - 2 533 546

Autres matériels d’exploitation 75 422 29 291 10 153 94 560 34 645 4 781 6 390 33 036 61 524

AUTRES IMMOBILISATIONS CORPORELLES D’EXPLOITATION 367 796 25 003 223 392 575 228 288 12 633 9 240 911 151 664

IMMOBILISATIONS CORPORELLES HORS EXPLOITATION 1 324 662 179 178 74 443 1 429 397 335 721 16 712 - 352 433 1 076 964

Terrain hors exploitation 551 704 170 904 70 000 652 608 - - - - 652 608

Immeubles hors exploitation 627 820 680 - 628 500 263 612 11 019 - 274 631 353 869

Mobilier et matériel hors exploitation 55 686 4 603 4 443 55 847 31 987 1 961 - 33 948 21 899

Autres immobilisations corporelles hors exploitation 89 452 2 990 - 92 442 40 121 3 732 - 43 854 48 589

TOTAL 3 496 762 328 067 94 245 3 730 585 1 592 297 82 446 14 800 1 659 943 2 070 642

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COMPTES SOCIAUX AU 30 JUIN 2012

CESSIONS DES IMMOBILISATIONS INCORPORELLES ET CORPORELLES

DETTES SUBORDONNéES

DéPôTS DE LA CLIENTèLE

DETTES ENVERS LES éTABLISSEMENTS DE CRéDIT ET ASSIMILéS(en milliers de DH)

DéTAIL DES AUTRES PASSIFS

(en milliers de DH)

PROVISIONS

Subventions, fonds publics affectés et fonds spéciaux de garantie

TITRES DE CRéANCES éMIS AU 30/06/2012

Valeur comptable brute

Cumul des amor-tissements et/

ou des provisions pour dépréciation

Valeur comptable nette

Produit de la cession

plus-value de cession

moins-value de cession

IMMOBILISATIONS INCORPORELLES 242 242 - - - - -Droit au bail - - - - - - -Immobilisations en recherche et développement - - - - - - -Autres immobilisations incorporelles d'exploitation 242 242 - - - - -Immobilisations incorporelles hors exploitation - - - - - - IMMOBILISATIONS CORPORELLES 18 312 14 549 3 763 4 000 237 - -IMMEUBLE D'EXPLOITATION - - - - - - Terrain d'exploitation - - - - - - Immeubles d'exploitation bureaux - - - - - - Immeubles d'exploitation logement de fonction - - - - - - -MOBILIER ET MATERIEL D'EXPLOITATION 18 312 14 549 3 763 4 000 237 - Mobilier de bureau d'exploitation - - - - - - Matériel de bureau d'exploitation - - - - - - Matériel informatique 8 159 8 159 - - - - Matériel roulant rattaché à l'exploitation - - - - - - Autres matériels d'exploitation 10 153 6 390 3 763 4 000 237 - -AUTRES IMMOBILISATIONS CORPORELLES D'EXPLOITATION - - - - - - -IMMOBILISATIONS CORPORELLES HORS EXPLOITATION - - - - - - Terrain hors exploitation - - - - - - Immeubles hors exploitation - - - - - - Mobilier et matériel hors exploitation - - - - - - Autres immobilisations corporelles hors exploitation - - - - - - TOTAL 18 554 14 791 3 763 4 000 237 -

Etablissements de crédit et assimilés au Maroc

Etablissementsde crédit

à l’étranger

Total 30/06/12

Total 31/12/11Bank Al Maghrib,

Trésor Public et Service des

Chèques Postaux

Banquesau Maroc

Autresétablissements

de crédit et assimilés au Maroc

COMPTES ORDINAIRES CREDITEURS 59 647 783 81 781 52 420 59 781 984 59 667 950 VALEURS DONNEES EN PENSION 12 658 095 - - - 12 658 095 6 274 255 - au jour le jour - à terme 12 658 095 12 658 095 6 274 255 EMPRUNTS DE TRESORERIE - 140 862 3 984 165 1 877 693 6 002 720 6 858 428 - au jour le jour - 55 548 - à terme 140 862 3 984 165 1 877 693 6 002 720 6 802 880 EMPRUNTS FINANCIERS 23 748 2 019 25 767 27 928 AUTRES DETTES 1 847 307 346 309 193 175 755 INTERETS COURUS A PAYER 11 679 678 185 5 841 2 882 698 587 694 128 TOTAL 12 695 369 60 774 176 4 071 787 1 935 014 79 476 346 73 698 444

(en milliers de DH)

Secteurpublic

SECTEUR PRIVÉTotal

30/06/12Total

31/12/11Entreprises financières

Entreprises non

financièresAutre

clientèle

COMPTES A VUE CREDITEURS 160 291 452 584 15 466 000 13 828 687 29 907 562 27 906 014 COMPTES D'EPARGNE 3 485 359 3 485 359 3 327 891 DEPOTS A TERME 4 400 000 3 211 838 1 169 838 5 699 993 14 481 669 15 442 263 AUTRES COMPTES CREDITEURS 4 923 360 170 3 760 967 4 126 060 2 940 158 INTERETS COURUS A PAYER 80 083 58 493 22 908 130 746 292 230 261 532 TOTAL 4 640 374 3 727 838 17 018 916 26 905 752 52 292 880 49 877 858

(en milliers de DH)

CARACTÉRISTIQUES

montantdate de jouissance

date d’échéance

valeurnominale taux

mode derembourse-

ment

Certificats de dépôt 27/04/2012 26/10/2012 100 000 3,68% In fine 1 000 000Certificats de dépôt 27/04/2012 26/04/2013 100 000 3,83% In fine 1 000 000Certificats de dépôt 25/05/2012 23/11/2012 100 000 3,70% In fine 400 000Certificats de dépôt 25/05/2012 24/05/2013 100 000 3,90% In fine 2 000 000Certificats de dépôt 29/06/2012 28/12/2012 100 000 3,70% In fine 600 000TOTAL - - - - - 5 000 000

(en milliers de DH)

30/06/12 31/12/11INSTRUMENTS OPTIONNELS VENDUS 986 1 860 Comptes de règlement d’Opérations sur titres - - Dettes sur titres - - Versement à effectuer sur titres non libérés 63 279 142 339 Provisions pour service financier aux émetteurs - - Sommes réglées par la clientèle à reverser aux émetteurs - - Créditeurs divers 1 402 750 537 362 - Sommes dues à l’Etat 379 824 77 301 - Sommes dues aux organismes de prévoyance 72 754 69 454 - Sommes diverses dues aux actionnaires et associés 687 659 112 - Sommes dues au personnel - - - Fournisseurs de biens et service 2 088 3 338 - Divers autres Créditeurs 260 425 387 157 Comptes d’ajustement de hors bilan 52 868 147 725 Comptes d’écart sur devises et titres 190 93 Gains potentiels sur opérations de couverture non dénouées - - Gains à étaler sur opérations de couvertures dénouées - - Comptes de liaison entre siège, succursales et agences au Maroc (créditeur) - - Charges à payer et produits constatés d’avance 521 012 412 686 - Charges à payer 475 550 371 698 - Produits constatés d’avance 45 462 40 988 Comptes transitoires ou d’attente créditeurs 401 012 106 711 TOTAL 2 442 097 1 348 776

(en milliers de DH)

30/06/12 31/12/11

SUBVENTIONS ET FONDS PUBLICS AFFECTÉS Subventions d’investissement reçues- Subventions d’investissement reçues- Subventions d’investissement reçues inscrites au CPC

Fonds publics affectés- Fonds publics affectés

Fonds spéciaux de garantie 3 467 786 3 042 663 Fonds de garantie à caractère mutuel- Fonds de garantie à caractère mutuel - Autres fonds spéciaux de garantie- Fonds de soutien CPM 3 467 786 3 042 663

(en milliers de DH)

Encours 31/12/2011 Dotations Reprises Autres

variations Encours

30/06/2012

PROVISIONS DEDUITES DE L'ACTIF 1 728 179 556 140 110 636 -492 2 173 191 Créances sur les établissements de crédit et assimilés 68 820 - - 68 820 Créances sur la clientèle 1 401 151 479 896 94 177 -492 1 786 377 Titres de placement et d'investissement 99 994 38 175 13 876 124 292 Titres de participation et emplois assimilés 158 215 38 069 2 583 193 701 Immobilisations en crédit-bail et en location - Autres actifs - PROVISIONS INSCRITES AU PASSIF 1 125 832 17 848 10 669 425 1 133 436 Provisions pour risques d'exécution d'engagements par signature 80 349 - - 425 80 774 Provisions pour risques de change 82 129 - 220 81 910 Provisions pour risques généraux 800 000 - 800 000 Provisions pour pensions de retraite et obligations similaires 33 845 33 845 Provisions pour autres risques et charges 129 508 17 848 10 449 136 907 Provisions réglementées - - TOTAL GENERAL 2 854 011 573 988 121 305 -67 3 306 627

(en milliers de DH)

MONTANT GLOBAL

NON APPARENTE

APPARENTESEXERCICE30/06/12

EXERCICE31/12/11 ETS. DE CRÉD

& ASSIMESES

FINANCIERESESES NON

FINANCIERESAUTRES

APPARENTESDETTES SUBORDONNÉES 1 516 849 1 396 513 99 708 20 629 1 516 849 1 554 658 DETTES SUBORDONNÉES À DURÉE DÉTERMINÉE 1 500 000 1 381 000 98 600 20 400 1 500 000 1 500 000

Titres subordonnés à durée déterminée - - - Emprunts subordonnés à durée déterminée auprès des établissements de crédit 119 000 119 000 119 000 119 000 Emprunts subordonnés à durée déterminée auprès de la clientèle 1 381 000 1 262 000 98 600 20 400 1 381 000 1 381 000

DETTES SUBORDONNÉES À DURÉE INDÉTERMINÉE - - - Titres subordonnés à durée indéterminée - - - Emprunts subordonnés à durée indéterminée auprès des établissements de crédit - - - Emprunts subordonnés à durée indéterminée auprès de la clientèle - - -

INTÉRÊTS COURUS À PAYER 16 849 15 513 1 108 229 16 849 54 658

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COMPTES SOCIAUX AU 30 JUIN 2012

CAPITAUX PROPRESEn milliers de Dirhams

Encours 31/12/2011

Affectation du résultat

Autres variations

Encours 30/06/2012

Réserves et primes liées au capital 10 006 346 680 523 1 570 830 12 257 699

Réserve légale 66 411 82 583 148 994

Autres réserves 3 683 339 597 940 4 281 279

Primes d›émission, de fusion et d›apport 6 256 596 1 570 830 7 827 426

Capital 1 562 606 - 82 242 1 644 848

Capital appelé 1 562 606 82 242 1 644 848

Capital non appelé -

Certificats d'investissement -

Fonds de dotations -

Actionnaires. Capital non versé

Report à nouveau (+/-) 370 714 387 958 387 958

Résultats nets en instance d'affectation (+/-)

Résultat net de l›exercice (+/-) 1 651 660 883 816

Total 13 591 326 1 068 481 1 653 072 15 174 321

ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIEEn milliers de Dirhams

30/06/12 31/12/11ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE DONNES 43 347 290 35 992 787 Engagements de financement en faveur d'établissement de crédit et assimilés 1 768 259 2 927 642 Crédits documentaires import - - Acceptations ou engagements de payer - - Ouvertures de crédit confirmés 1 768 259 2 927 642 Engagements de substitution sur émission de titres - - Engagements irrévocables de crédit-bail - - Autres engagements de financement donnés - - Engagements de financement en faveur de la clientèle 27 559 937 19 805 447 Crédits documentaires import 12 314 544 7 526 072 Acceptations ou engagements de payer 1 940 970 1 323 981 Ouvertures de crédit confirmés 13 304 423 10 955 394 Engagements de substitution sur émission de titres - - Engagements irrévocables de crédit-bail - - Autres engagements de financement donnés - - Engagements de garantie d'ordre d'établissements de crédit et assimilés 6 290 660 5 006 997 Crédits documentaires export confirmés 760 826 865 917 Acceptations ou engagements de payer - - Garanties de crédits données - - Autres cautions, avals et garanties donnés 5 529 834 4 141 080 Engagements en souffrance - - Engagements de garantie d'ordre de la clientèle 7 728 434 8 229 154 Garanties de crédits données 104 679 22 001 Cautions et garanties en faveur de l›administration publique 2 065 315 2 064 658 Autres cautions et garanties donnés 5 448 500 5 996 282 Engagements en souffrance 109 940 146 213 Autres titres à livrer 23 547 ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT ET DE GARANTIE RECUS 6 366 645 7 304 378 Engagements de financement reçus d'établissements de crédit et assimilés 6 872 6 960 Ouvertures de crédit confirmés 6 872 6 960 Engagements de substitution sur émission de titres - - Autres engagements de financement reçus - - Engagements de garantie reçus d'établissements de crédit et assimilés 6 328 733 7 257 538 Garanties de crédits - - Autres garanties reçues 6 328 733 7 257 538 Engagements de garantie reçus de l'Etat et d'organismes de garantie divers 31 040 31 039 Garanties de crédits 31 040 31 039 Autres garanties reçues - - Autres titres à recevoir 8 841

ENGAGEMENTS SUR TITRESEn milliers de Dirhams

30/06/12 31/12/11ENGAGEMENTS DONNES 23 547 Titres achetés à réméré - Titres à livrer 23 547 - Marché primaire - - Marché gris - - Marchés réglementés 23 547 - Marché gré à gré - - Autres - ENGAGEMENTS RECUS NEANT 8 841 Titres vendus à réméré - Titres à recevoir 8 841 - Marché primaire - - Marché gris - - Marchés réglementés 8 841 - Marché gré à gré - - Autres -

OPéRATIONS DE CHANGE à TERMEET ENGAGEMENTS SUR PRODUITS DéRIVéS

Opérations de couverture

30/06/12 31/12/11Opérations de change à terme 24 769 503 31 345 030 Devises à recevoir 8 377 043 11 172 574 Dirhams à livrer 743 859 1 159 599 Devises à livrer 11 658 938 14 578 033 Dirhams à recevoir 3 989 663 4 434 824 Dont swaps financiers de devises - - Engagements sur produits dérivés 71 097 46 288 Engagements sur marchés réglementés de taux d'intérêt - - Engagements sur marchés de gré à gré de taux d'intérêt - - Engagements sur marchés réglementés de cours de change - - Engagements sur marchés de gré à gré de cours de change 69 450 44 736 Engagements sur marchés réglementés d'autres instruments - - Engagements sur marchés de gré à gré d'autres instruments 1 647 1 552

VALEURS ET SûRETÉS REÇUES ET DONNéES EN GARANTIE

En milliers de Dirhams

Valeur comptable nette

Rubrique de l›actif ou du hors bilan enregistrant les créances ou les

engagements par signature donnés

Montants des créances et des

engagements par signature donnés

couverts

Bons du trésor et valeurs assimilées 143 670 - - Autres titres 16 347 925 - - Hypothèques 1 186 357 - - Autres valeurs et sûretés réelles 53 417 074 - - TOTAL 71 095 026 - -

Valeur comptable nette

Rubrique du passif ou du hors bilan enregistrant les dettes ou les

engagements par signature reçus

Montants des dettes ou des engagements par signature reçus

couverts

Bons du trésor et valeurs assimilées 344 300 - - Autres titres - - - Hypothèques - - - Autres valeurs et sûretés réelles - - - TOTAL 344 300 - -

VENTILATION DE L’ ACTIF, PASSIF ET HORS BILANEN MONNAIES éTRANGèRES

En milliers de Dirhams

30/06/12 31/12/11

ACTIF

Valeurs en caisse,Banques centrales,Trésor public, Service des chéques postaux

Créances sur les établissements de crédit et assimilés 8 314 322 7 030 225

Créances sur la clientéle 3 930 036 5 240 323

Titres de transaction et de placement 30 241

Autres actifs 3 289 3 853

Titres de participation et emplois assimilés 943 961 942 701

Créances subordonnées

TOTAL ACTIF 13 191 608 13 247 343

PASSIF

Dettes envers les établissements de crédit et assimilés 6 004 773 6 862 120

Dépôts de la clientèle 2 504 017 1 913 285

Autres passifs 4 682 818 4 471 938

TOTAL PASSIF 13 191 608 13 247 343

HORS-BILAN

ENGAGEMENTS DONNES 11 527 415 7 988 792

ENGAGEMENTS RECUS 4 844 461 5 818 880

MARGE D’INTéRêT En milliers de Dirhams

30/06/12 30/06/11

INTERETS PERCUS 2 830 658 2 600 021 * Intérêts et produits assimilés sur opérations avec les établissements de crédit 455 388 425 859 * Intérêts et produits assimilés sur opérations avec la clientèle 1 931 090 1 712 439 * Intérêts et produits assimilés sur titres de créance 444 180 461 723 INTERETS SERVIS 1 616 861 1 573 260 * Intérêts et charges assimilées sur opérations avec les établissements de crédit 1 158 329 1 046 477 * Intérêts et charges assimilées sur opérations avec la clientèle 391 909 473 693 * Intérêts et charges assimilées sur titres de créance émis 66 623 53 090 MARGE D'INTERET 1 213 797 1 026 761

PRODUITS SUR TITRES DE PROPRIéTéEn milliers de Dirhams

30/06/12 30/06/11Produits sur titres de placement (de propriété) 71 492 5 714

- Dividendes sur titres OPCVM - -

- Dividendes sur autres titres de propriété 66 134 5 080

- Autres produits sur titres de propriété 5 358 634

Produits sur titres de participation et emplois assimilés 385 847 352 609

- Dividendes sur titres de participation 7 800 19 739

- Dividendes sur participations liées 146 475 123 629

- Autres produits sur titres de propriété 231 572 209 241

VENTILATION DES EMPLOIS ET DES RESSOURCESSUIVANT LA DURéE RéSIDUELLE

En milliers de Dirhams

D< 1 mois 1 mois<D<3mois 3 mois<D<1 an 1 an <D<5 ans D>5 ans TOTAL

ACTIFCréances sur les établissements de crédit et assimilés

2 907 159 2 725 747 2 853 448 2 834 557 4 357 138 15 678 049

Créances sur la clientèle 5 374 822 7 960 776 7 856 260 13 374 417 24 402 334 58 968 609 Titres de créance - 1 762 583 2 597 821 10 999 143 10 513 920 25 873 467 Créances subordonnées 309 907 829 500 1 139 407 Crédit-bail et assimiléTOTAL 8 281 981 12 449 106 13 307 529 27 518 024 40 102 892 101 659 532 PASSIFDettes envers les établissements de crédit et assimilés

11 006 493 6 044 782 1 609 540 25 767 18 686 582

Dettes envers la clientèle 2 346 648 4 938 192 6 161 712 637 137 398 107 14 481 796 Titres de créance émis 5 000 000 5 000 000 Emprunts subordonnés 1 500 000 1 500 000 TOTAL 13 353 141 10 982 974 12 771 252 2 137 137 423 874 39 668 378

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COMPTES SOCIAUX AU 30 JUIN 2012

COMMISSIONS REÇUES ET VERSéESEn milliers de Dirhams

30/06/12 30/06/11

E. CREDIT CLIENTELE E. CREDIT CLIENTELE

COMMISSIONS REÇUES 11 811 178 027 15 713 150 866

Commissions sur fonctionnement de compte - 17 783 - 13 718

Commissions sur moyens de paiement 11 811 24 974 11 260 26 770

Commissions sur opérations de titres - - - -

Commissions sur titres en gestion/en dépôt - 2 080 - -

Commissions sur prestations de service sur crédit - 21 810 - 16 278

Produits sur activités de conseil et d'assistance - - - -

Autres produits sur prestations de service - 111 380 - 94 100

Commissions de placement sur le marché primaire - - - -

Commissions de garantie sur le marché primaire - - - -

Commissions sur produits dérivés - - 4 453 -

Commissions sur opérations de change virement - - -

Commissions sur opérations de change billet - - - -

COMMISSIONS VERSEES 3 347 3 301

Charges sur moyens de paiement - 1 055 - 1 486

Commissions sur achat et vente de titres - - -

Commissions sur droits de garde de titres - - - -

Commissions et courtages sur opérations de marché - 1 014 - 106

Commissions sur engagements sur titres - - -

Commissions sur produits dérivés - - - -

Commissions sur opérations de change virement - - - -

Commissions sur opérations de change billets - - - -

Autres charges s/prestations de services - 1 278 - 1 709

RéSULTAT DES OPéRATIONS DE MARCHéEn milliers de Dirhams

30/06/12 30/06/11

Gains sur titres de transaction 175 417 134 537

Perte sur titres de transaction 4 098 7 779

Résultat sur titres de transaction 171 319 126 758

Plus-values de cession sur titres de placement 54 996 47 368

Moins-values de cession sur titres de placement 48 435 37 230

Résultat sur titres de placement 6 561 10 138

Produits sur engagement sur titres

Charges sur engagement sur titres

Résultat sur engagements sur titres -

Produits sur engagement sur produits dérivés 80 463 5 227

Charges sur engagement sur produits dérivés 61 594 20

Résultat sur engagements sur produits dérivés 18 869 5 207

Produits sur opérations de change 334 661 756 565

Charges sur opérations de change 253 582 638 774

Résultat sur opérations de change 81 079 117 791

AUTRES PRODUITS ET CHARGES

En milliers de Dirhams

30/06/12 30/06/11

AUTRES PRODUITS BANCAIRES 661 477 949 578

Plus values sur cession de titres de placement 54 996 47 367

Commissions sur produits dérivés - 4 453

Gains sur produits dérivés de cours de change 80 463 775

Produits sur opérations de change 334 660 756 566

Divers autres produits bancaires 3 175 135 468

Quote-part sur opérations bancaires faite en commun - -

Produits des exercices antérieurs 3 175 932

Divers autres produits bancaires 175 417 134 536

Reprise de provisions pour dépréciation des titres de placement 12 766 4 949

AUTRES CHARGES BANCAIRES 458 670 785 048

Moins values sur cession de titres de placement 48 435 37 230

Charges sur moyens de paiement 1 055 1 486

Divers charges sur titres de propriété - -

Frais d'émission des emprunts - -

Autres charges sur opérations sur titres - 7 778

Pertes sur produits dérivés de cours de change 61 594

Autres charges sur prestations de services 6 390 1 804

Charges sur opérations de change 253 582 638 805

Divers autres charges bancaires 49 439 41 678

Quote-part sur opérations d'exploitation bancaires -

Cotisation au fonds de garantie des déposants 47 669 41 153

Produits rétrocédés -

Charges des exercices antérieurs 1 770 525

Divers autres charges bancaires -

Dotations aux provisions pour dépréciation des titres de placement 38 175 56 267

PRODUITS D'EXPLOITATION NON BANCAIRES 539 133 529 463

Produits sur valeurs et emplois assimilés - -

Plus-values de cession sur immobilisations financières - -

Plus-values de cession sur immobilisations corporelles et incorporelles 237 26 207

Immobilisations produites par l'entreprise pour elle même - -

Produits accessoires 532 068 490 863

Subventions reçues - -

Autres produits d'exploitation non bancaires 6 828 12 393

CHARGES D'EXPLOITATION NON BANCAIRES - -

Charges sur valeurs et emplois assimilés - -

Moins-values de cession sur immobilisations financières -

Moins-values de cession sur immobilisations corporelles et incorporelles - -

Fond de soutien CPM - -

CHARGES GENERALES D’EXPLOITATION

En milliers de Dirhams

30/06/12 30/06/11

CHARGES GENERALES D'EXPLOITATION 990 848 953 665

CHARGES DE PERSONNEL 399 648 390 995

Salaires et appointements 118 956 126 229

Primes et Gratifications 164 309 145 992

Autres rémunérations du personnel 11 053 14 007

Charges d'assurances sociales 22 997 27 666

Charges de retraite 74 630 66 878

Charges de formation 7 550 9 481

AUTRES CHARGES DE PERSONNEL 153 742

IMPÔTS ET TAXES 12 130 14 526

Taxe urbaine et taxe d'édilité 2 756 3 162

Patente 6 177 4 343

Taxes locales - -

Droits d'enregistrement 1 -

Timbres fiscaux et formules timbrées 3 33

Taxes sur les véhicules 10 8

Autres impôts et taxes, droits assimilés 3 183 6 980

CHARGES EXTÉRIEURES 114 848 118 955

Loyers de crédit-bail 8 014 9 666

Loyers de location simple 32 011 30 598

Frais d'entretien et de réparation 51 066 47 483

Rémunération du personnel intérimaire 79 107

Rémunérations d'intermédiaires et honoraires 13 665 19 324

Primes d'assurance 273 2 287

Frais d'actes et de contentieux 90 126

Frais électricité, eau, chauffage et combustible 9 650 9 364

CHARGES EXTERNES 361 616 341 170

Transport et déplacement 14 860 19 053

Mission et réception 1 381 1 848

Publicité, publication et relations publiques 40 723 33 798

Frais postaux & de télécommunication 35 206 27 515

Frais de recherche et de documentation 4 819 4 986

Frais de conseil et d'assemblée 193 132

Dons et cotisations 10 040 18 045

Fournitures de bureau et imprimés 5 124 8 473

Autres charges externes 249 270 227 320

AUTRES CHARGES D'EXPLOITATION 20 160 19 963

Frais préliminaires -

Frais d'acquisition d'immobilisation -

Autres charges à répartir sur plusieurs exercices 19 424 9 033

Pénalités et délits -

Rappels d'impôts autres qu'impôts sur les résultats -

Dons libéralités et lots -

Subventions d'investissement et d'exploitation accordées -

Charges générales d'exploitation des exercices antérieurs 736 10 930

Diverses autres charges générales d'exploitation -

DOTATIONS AUX AMORTISSEMENT ET AUX PROVISIONS DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES

82 446 68 056

Page 20: COMPTES CONSOLIDÉS AUX NORMES IFRS 30 JUIN 2012 PART DE ... · Sur une base sociale, le PNB de la BCP s’est inscrit en nette progression de 20,6% à 2,1 milliards de DH. ... Ces

banque centrale populaire

COMPTES SOCIAUX AU 30 JUIN 2012

DATATION ET éVéNEMENTS POSTéRIEURS

• Date de clôture de l’exercice 30/06/2012

• Date d’établissement des états de synthèse Août 2012

éTAT DU CHIFFRE D’ AFFAIRES AU 30/06/2012

AFFECTATION DES RéSULTATS INTERVENUEAU COURS DE L’EXERCICE

(en milliers de DH)

RÉPARTITION DU CAPITAL SOCIAL DE LA BCP

Nom des principaux actionnaires ou associés Adresse

Nombre de titres détenusPart du capital

détenue %Exercice précédent Exercice actuel

BANQUES POPULAIRES REGIONALES 54 948 059 58 007 326 35,27%

TRESORERIE GENERALE RABAT 26 869 360 26 869 360 16,34%

OCP 8 752 736 8 752 736 5,32%

DIVERS 65 690 431 70 855 405 43,08%

Total 156 260 586 164 484 827 100,00%

EFFECTIFS(en nombre)

30/06/12 31/12/11

Effectifs rémunérés 2 377 2 371

Effectifs utilisés 2 377 2 371

Effectifs équivalent plein temps 2 377 2 371

Effectifs administratifs et techniques (équivalent plein temps) 1 378 1 521

Effectifs affectés à des tâches bancaires ( équivalent plein temps) 999 850

Cadres ( équivalent plein temps) 1 786 1 738

Employés ( équivalent plein temps) 591 633

dont effectifs employés à l'étranger 6 7

TITRES ET AUTRES ACTIFS GÉRÉS OU EN DÉPôTS(en milliers de DH)

NOMBRE DE COMPTES MONTANTS

30/06/12 31/12/11 30/06/12 31/12/11

Titres dont l'établissement est dépositaire 1859 1349122 480 799

121 012 595

Titres gérés en vertu d'un mandat de gestion 6 3 3 251 700 5 508 732

Titres d'OPCVM dont l'établissement est dépositaire 16 16 16 689 294 14 965 259

Titres d'OPCVM gérés en vertu d'un mandat de gestion néant néant néant néant

Autres actifs dont l'établissement est dépositaire néant néant néant néant

Autres actifs gérés en vertu d'un mandat de gestion néant néant néant néant

RéSEAU (en nombre)

30/06/12 31/12/11

Guichets permanents 199 199

Guichets périodiques - -

Distributeurs automatiques de banque et guichets automatiques de banque 226 204

Succursales et agences à l'étranger 2 2

Bureaux de représentation à l'étranger 7 7

COMPTES DE LA CLIENTèLE (en nombre)

30/06/12 31/12/11

Comptes courants 36 790 36 304

Comptes chèques des marocains résidant à l'étranger 110 853 108 441

Autres comptes chèques 402 191 372 846

Comptes d'affacturage 82 40

Comptes d'épargne 113 288 106 786

Comptes à terme 18 357 23 322

Bons de caisse 193 740

Autres comptes de dépôts NEANT NEANT

(en milliers de DH)

30/06/2012 31/12/2011 30/06/2011

CHIFFRE D'AFFAIRES 4 139 312 9 150 279 4 070 048

ETAT DES CREANCES EN SOUFFRANCE ET DES PROVISIONS CORRESPONDANTES

(en milliers de DH)

MONTANT AU 30/06/12 MONTANT AU 31/12/11

Par Décaissement Par signature Par Décaissement Par signature

CREANCES 2 737 183 109 940 2 462 273 146 212

PROVISIONS 1 855 197 80 774 1 469 972 80 349

MONTANTS MONTANTS

A. ORIGINE DES RESULTATS AFFECTÉSDécision de l’A.G.O du 24/05/2011

B. AFFECTATION DES RESULTATS

• Report à nouveau 370 714 • Réserve légale 82 583

• Résultats nets en instance d’affectation • Autres réserves 597 940

• Résultat net de l’exercice 1 651 660 • Tantièmes

• Prélèvements sur les bénéfices • Dividendes 687 547

• Autres prélèvements • Autres affectations 266 346

• Report à nouveau 387 958

TOTAL (A) 2 022 374 TOTAL (B) 2 022 374