Compte-rendu de l’atelier Une économie...
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Atelier Métropolitain - Phase PROJET
Compte-rendu de l’atelier
« Une économie dynamique » Duclair le 14 novembre 2016 – 18h30-20h30
Accueil et Introduction par Mme Françoise Guillotin, Vice-présidente de la Métropole en charge de l’Urbanisme
70 participants 60 habitants et 10 élus
71 contributions collectives Ambiance « Village »
o 12 contributions Ambiance « Quartier »
o 32 contributions Ambiance « Centre-ville » :
o 27 contributions
Les chiffres clés de l’atelier
QUELLE MÉTROPOLE
POUR DEMAIN ?
Atelier Métropolitain - Phase PROJET
PLU MRN Projet ǀ Compte-rendu Atelier « Une économie dynamique » Duclair ǀ
Objectifs Les ateliers métropolitains de la phase Projet s’inscrivent dans la suite du processus de concertation sur le PLU de la Métropole Rouen Normandie. Ils ont pour but de :
• Discuter et enrichir les orientations envisagées pour le devenir de la Métropole dans le cadre du Projet d’Aménagement et de Développement Durables (PADD) ;
• Débattre des priorités pour le territoire selon que l’on habite en centre-ville, en quartier résidentiel, en bourg ou en village ;
• Recueillir la vision des citoyens sur les grands axes de projet du PADD :
• Une économie dynamique • Un territoire solidaire • Un environnement de qualité
Contenu de l’atelier Le premier temps de l’atelier est un retour sur la démarche d’élaboration du PLU ainsi qu’une présentation des éléments de diagnostic correspondant au thème de l’atelier.
Pour découvrir l’ensemble des éléments sur la thématique « une économie dynamique », vous pouvez consulter la présentation complète de l’atelier dans la rubrique « Publications » sur le site plu-metropole-rouen-normandie.fr
Le second temps de l’atelier a été consacré à un travail en groupes selon 3 types d’ambiances de territoire proposés : centre-ville ; quartier ; village. Il s’est déroulé en 3 temps :
1. Sélection individuelle de 5 orientations de projet les mieux à même de répondre, selon les citoyens, aux enjeux du thème présenté : une économie dynamique ;
2. Les groupes, séparés en trois sous-groupes de 2 à 3 personnes ont décliné les 5 orientations de projet sur l’une des trois ambiances travaillées ;
3. Réunis par types d’ambiances, les participants ont ensuite partagé leurs orientations et ont sélectionné collectivement les 5 orientations les plus à même à répondre à la thématique du jour : Une économie dynamique.
Enfin, les habitants ont été invités à restituer leurs contributions sur chacune des ambiances. L’ensemble des contributions produites a été collecté en fin de réunion.
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LES ORIENTATIONS DU PROJET
A Améliorer l’accessibilité de la Métropole et des zones d’activités
B Maintenir et développer le commerce de centre-ville et de proximité
C Conforter la vocation industrielle, logistique, portuaire et artisanale du territoire
D Accueillir des activités de services
E Renforcer les filières économiques et les pôles d’excellence
F Améliorer les conditions d’accueil et de maintien des activités économiques
G Protéger l’agriculture et la forêt en tant qu’activité économique
H Prioriser l’implantation des entreprises sur les friches à reconvertir
I Requalifier les zones d’activités peu attractives
J Prioriser le développement des commerces dans les zones commerciales existantes
K Poursuivre la valorisation économique de la Seine et des autres cours d’eau
L Conforter l’offre d’équipements culturels, sportifs et de loisirs attractifs
M Renforcer l’offre d’hébergement touristique et les équipements favorables au tourisme d’affaires notamment
N Développer les parcours touristiques adaptés à tout mode de déplacement
O Autre : …………
Les orientations prioritaires de l’atelier Les participants ont été répartis en 5 groupes d’ambiance :
Village : 1 groupe
Quartier : 2 groupes
Centre-ville : 2 groupes
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Synthèse des contributions
Orientation B : Maintenir et développer le commerce de
centre-ville et de proximité C’est le grand sujet de cette thématique. L’ensemble des groupes a
souhaité mettre en avant la nécessité de maintenir et de renforcer le
commerce de proximité où que l’on se trouve dans la Métropole. Les
participants ont principalement mis en avant la question de l’accessibilité
des commerces :
Développer les transports en commun ;
Prévoir des accès spécifiques et le stationnement (y compris en
ambiance de village) ;
Regrouper ou rapprocher le stationnement en fonction des
ambiances (regrouper en centre-ville, rapprocher en bourg et
village) et piétonniser certaines zones urbaines denses ;
Permettre l’accès aux personnes à mobilité réduite.
Pour les participants, le commerce de
proximité doit aujourd’hui s’adapter aux
nouveaux besoins et pratiques. Cela signifie
d’abord être diversifié et ne plus forcément
vendre qu’un seul type de produit ou de
service. Ils expriment aussi le besoin de
recentrer le commerce en complémentarité
des grandes surfaces : petit artisanat
(plomberie, serrurerie), services quotidiens
(guichet bancaire, poste) et conserver un
« minimum » de commerces de bouche
(boucherie, boulangerie, épicerie) garant d’une qualité de vie, accessibles
à tous, en particulier dans un groupe « quartier » souvent résidentiel et
éloigné des commerces.
Enfin, les participants soulignent la nécessité, notamment dans les bourgs
et villages, d’élargir les horaires d’ouverture des commerces.
FOCUS sur… l’ambiance quartier
Dans l’ambiance quartier, avec son contexte résidentiel souvent plus éloigné
des commerces et des services, les participants ont privilégié le
développement d’un commerce innovant, pratique et adapté (commerces
ambulants, diversifiés,…). Celui-ci est moins structurant qu’en ville mais il peut
être intégré dans une mixité (commerce et habitat). Ils appellent à ce que ces
commerces, qui peuvent avoir du mal à vivre dans ce type de contexte,
puissent être aidés (aide financière, location de locaux,…) afin de les
encourager à s’installer
" On oublie
souvent l’accès aux commerces pour les personnes à
mobilité réduite ! "
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Orientation G : Protéger l’agriculture et la forêt en tant
qu’activité économique
A nouveau, toutes les tables ont abordé cette orientation.
Si les espaces naturels et les forêts ont été abordés, c’est sur
l’agriculture qu’ont porté très majoritairement les propositions des
participants.
L’idée principale est de favoriser une agriculture raisonnée, plutôt bio
et qui va dans le sens d’un développement économique local autour de
cette agriculture :
Développer les circuits courts et la vente directe, plutôt dans les
ambiances de ville et de quartier, plus déconnectées de
l’agriculture et de ses produits.
Favoriser les produits de qualité ou qui se démarquent de la
grande distribution : agriculture biologique, locale, légumes
nouveaux et anciens, …
Inciter au développement du maraîchage, notamment dans les
bourgs et villages.
Protéger l’agriculture et le patrimoine agricole local en
réaménageant des haies et des talus.
Globalement les ressources naturelles sont vues comme une richesse à
valoriser et à exploiter de manière durable. Les participants pointent la
nécessité pour la Métropole de limiter la consommation foncière et
privilégier une certaine densité de vie urbaine pour éviter de s’étendre sur
ces espaces naturels.
Pour aller plus loin, certains regardent vers l’agriculture urbaine en
prônant des jardins familiaux, communaux ou partagés, ou encore
souhaiteraient voir se développer des parcours sportifs dans la nature…
Une partie des participants est favorable à la sanctuarisation de certains
bourgs ou villages en y interdisant complètement la construction d’habitat
ou encore en délivrant des permis de construire limitatif et restrictif.
" Ce serait intéressant
d’aménager des jardins familiaux où on apprendrait à cultiver des
légumes actuels et anciens "
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Orientation M : Renforcer l’offre d’hébergement
touristique et les équipements favorables au tourisme
d’affaires notamment
Cette orientation a été sélectionnée comme
prioritaire par 4 des 5 tables, sur les trois
ambiances.
L’analyse des participants porte d’abord sur
les conditions d’accueil du tourisme en
général :
Renforcer le réseau de transports en
commun ;
Améliorer l’offre de stationnement et
associer des parkings aux grandes structures capables d’accueillir des
touristes ;
Une offre d’hébergements jugée insuffisante qui doit être renforcée
et axée sur le tourisme d’affaire également (colloques, séminaires, …) ;
Améliorer l’accessibilité des sites touristiques.
Les participants proposent également qu’il y ait une meilleure
coordination avec et entre les acteurs culturels, notamment pour
développer de nouvelles offres de loisir. Ils insistent également pour voir
se développer des sites dédiés à des activités ludiques et sportives.
Concernant l’offre hôtelière, les participants attendent également une
diversification, en particulier en prenant en compte les nouveaux types
d’hébergements : location de particulier à particulier, gîtes, chambres
d’hôtes, échanges, …), notamment pour les villages. Les outils
numériques, comme outils promotionnels ou pour les réservations par
exemple, pourraient être plus sollicités et développés.
Orientation E : Renforcer les filières économiques et les pôles d’excellence
Priorisée dans les groupes de centre-ville et de quartier, les participants
souhaitent voir un renforcement des filières économiques autour de pôles.
Ils émettent les idées suivantes :
Structurer les pôles en fonction de spécificités et favoriser le
développement de ZAC pour rapprocher ces zones des services
nécessaires : crèches, écoles, … ainsi que les transports en commun ;
Développer du logement dédié aux étudiants et chercheurs à
proximité de ces pôles ;
Développer des expertises sur le territoire : spécialités scientifiques,
logistiques,…
" On pourrait
transformer l’habitat inoccupé en gîtes ou chambres d’hôtes
(culturel, échanges, …) "
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Orientation F : Améliorer les conditions d’accueil et de
maintien des activités économiques Cette orientation a été particulièrement discutée au sein des deux
groupes centre-ville, mais également abordée dans le groupe village.
C’est bien tous les types d’activités qui y ont été abordés : commerce, petit
artisanat, industrie, ...
Dans les conditions d’accueil, ils préconisent les éléments suivants :
Développer l’accessibilité, comme sur quasiment tous les sujets, en
développant les accès aux transports en commun mais également en
pensant le stationnement. Dans les centres-villes, la question
concerne particulièrement l’accès aux livraisons ;
Améliorer les réseaux internet, la téléphonie ;
Rendre plus fluide la circulation en réaménageant l’espace urbain :
signalétique, voirie, éclairage, …
Enfin, ils souhaitent un travail spécifique sur les véhicules propres,
notamment électriques en centre-ville.
Orientation H : Prioriser l’implantation des entreprises
sur les friches à reconvertir Cette orientation est souvent revenue dans le cadre de la phase
diagnostic. Lors de cette réunion, deux tables ont travaillé sur cette
question. Si le groupe quartier voit cette orientation comme permettant
d’installer des entreprises au sein d’un tissu qui, souvent, manque
d’activités, il insiste pour que celles-ci soient compatibles avec les
caractéristiques de ces espaces : nuisances sonores, pollutions, capacité et
configuration de voirie, …
Il existe des opportunités foncières, y compris dans les villages, pour
lesquelles la puissance publique pourrait développer une stratégie et
intervenir afin d’acquérir le foncier nécessaire à l’implantation
d’entreprises.
Orientation A : Améliorer l’accessibilité de la Métropole
et des zones d’activités Si l’accessibilité est une question redondante dans les autres thématiques
elle n’a pas été sélectionnée individuellement comme une
orientation prioritaire, seule une table traitant de l’ambiance quartier s’est
positionnée. Les propositions sont les suivantes :
Développer le stationnement et tous types de parkings (relais, …),
Elargir les zones de stationnement,
Renforcer l’accès aux transports en commun dans les zones de
quartier résidentiel ;
Orientation C : Conforter la vocation industrielle,
logistique, portuaire et artisanale du territoire Traitée par un seul groupe centre-ville, cette orientation est déclinée sur
deux aspects :
La Seine, tout d’abord, qui doit servir de support au
développement du tourisme,
Et l’implantation des artisans en
ville
" Il faut travailler sur une
logistique « propre » en favorisant le développement
des véhicules électriques "
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Orientation D : Accueillir des activités de services Le groupe qui a traité de cette orientation, affecté au centre-ville, souhaite
avant tout conserver et préserver les services actuels, tout en mettant en
avant l’importance de créer de nouveaux services aux personnes les plus
âgées.
Orientation K : Poursuivre la valorisation économique
de la Seine et des autres cours d’eau
Cette orientation n’est prioritaire que pour un seul groupe, celui de
quartier. La Seine, facilement accessible en dehors des centres-villes est
un réel atout pour les espaces de quartier du territoire. Le groupe défend
une mise en valeur de ses abords, de son attrait touristique et son rôle de
support à l’économie, notamment sociale et solidaire (entretien des
cheminements).
D’autre part, les participants y voient à la fois une opportunité de
valorisation du territoire par son écosystème, sa biodiversité et sa faune,
mais également sa capacité à inciter le développement d’activités
culturelles, touristiques ou de loisir (comme la pêche).
Orientation L : Conforter l’offre d’équipements
culturels, sportifs et de loisirs attractifs Le groupe centre-ville a souhaité mettre en avant cette orientation
notamment pour marquer l’importance de développer des équipements à
rayonnement métropolitain dans les zones de vie, répartis sur le territoire.
Orientation N : Développer les parcours touristiques
adaptés à tout mode de déplacement Trois propositions émises par le groupe centre-ville qui a traité de cette
orientation :
Favoriser le tourisme fluvial
Réaliser des cheminements doux permettant de passer d’un quai à
l’autre
Réinvestir les voies ferrées qui sont désaffectées
Rendez-vous sur : www.plu-metropole-rouen-normandie.fr
Une question : 02.35.52.92.08